Sarah Camille Davenport naquit le 22 juin 2015 dans une famille de sangs-purs pro-sangs-purs et pro-mangemorts. Elle était la benjamine de la famille Davenport, en effet elle avait un grand-frère, Matthew, de 7 ans son aîné qui n’avait pas adopté les opinions de sa famille, il y était opposé, mais le cachait depuis sa plus tendre enfance et continuait à le faire pour pouvoir garder un œil sur sa petite sœur adorée, la protéger et pouvoir aider ses cousins au besoin aussi. Damoclès Davenport, le père, était aussi le frère de Cressida Davenport, Mangemort de son état. Doté d’une fortune notable, il n’avait pas besoin de travailler pour subvenir aux besoins de sa famille. Quant à la mère, Lavinia de Nucingen, elle était issue bien évidemment d’une famille de sang pur, mais française. Cette partie de la famille, durant l’enfance de Sarah, était établie en Provence. Régulièrement, elle voyait Orion et Aurora Davenport, ainsi que Cassi.
Malgré l’appartenance à cette famille, la petite était traitée comme une petite princesse par toute la famille et chouchoutée par son grand-frère.
Dès un très jeune âge, on lui enseigna non seulement la politesse et les bonnes manières, mais aussi la façon de se tenir en société. Quand elle aurait grandi, elle devrait assister à des soirées pro-sang-purs et faire bonne figure. Cet enseignement était bien sûr le fruit de professeurs particuliers et par la suite, au lieu d’aller à l’école moldue (inconcevable par bien des aspects dans sa famille), elle aurait un précepteur à domicile pour lui enseigner les matières essentielles, ainsi que le français.
Dès l’âge de trois ans, elle put bénéficier, toujours parmi les enseignements à domicile qu’elle recevait, d’une initiation à la musique, qui plus tard deviendrait cours de piano et de chant. Elle était assez douée en la matière et adorait jouer du piano ou chanter.
Mais en dehors de cela et d’un œil que ses parents – surtout son père – gardaient sur ses fréquentations, elle grandissait dans une ambiance aussi protégée (voire surprotégée) que possible.
Elle atteint ainsi l’âge de cinq ans. Elle ne savait pas encore lire, même si elle devait apprendre bien vite cela, mais elle adorait certains livres déjà, des livres d’images, des livres magiques, enfin, bref, des livres dont elle pouvait déjà profiter. Ce jour-là, elle était perchée dans un arbre du jardin et son livre préféré traversa la demeure Davenport pour atterrir dans les mains de l’enfant. C’est ainsi que sa magie se manifesta pour la première fois.
Souvent, du fait que sa famille maternelle vivait en Provence, elle avait l’occasion de voyager en France, de découvrir le pays. Et si ses relations avec cette partie de famille n’étaient pas en tous points des plus faciles, la petite fille aimait ce pays, se promener dans la garrigue provençale, découvrir les lieux. A chaque fois qu’elle traversait la Manche, elle en faisait une occasion de satisfaire sa curiosité.
De temps à autre, Sarah échappait à la surveillance des adultes. Elle pouvait alors se retrouver dans un arbre ou aller se promener dans le voisinage. C’est ainsi qu’elle rencontra une petite fille moldue, qui aimait autant grimper aux arbres qu’elle nommée Ellen. Cette dernière devint bientôt sa meilleure amie. Sarah fréquentait d’autres enfants, certes, tous issus de familles de sangs-purs. Et autant avec eux, elle faisait toujours bonne figure, autant dans le fond, de son point de vue, c’était le plus souvent quitte ou double. Soit les petits sangs-pur l’agaçaient et lui déplaisaient (bien qu’elle n’en montrât rien) soit elle s’entendait bien de temps à autres avec l’un d’eux.
Enfin, bref, dès qu’elle le pouvait, la petite Davenport rejoignait son amie moldue. Ce qui les différenciait, malgré l’éducation qu’elle avait reçue, n’avait aucune sorte d’importance à ses yeux, mais déjà elle devinait que ça ne serait pas une relation approuvée par ses parents. Puis, un jour, malgré toutes les précautions qu’elle avait prises, son père découvrit le pot aux roses. On était alors en 2023, alors que le ministère était aux mains des mangemorts. Veillant à ne laisser aucune trace de son crime aux yeux des moldus, Damoclès tua la petite Ellen sous les yeux de Sarah d’un avada kedavra. Il considérait cela comme une leçon. Une leçon qui se graverait dans la tête de sa fille certes, mais aurait l’effet contraire de celui escompté. De ce jour, bien que l’enfant le cachât bien et que ses parents l’ignorassent, un fossé se creusa définitivement avec son père et elle commença de façon plus profonde à se construire ses propres idéaux, à l’opposé de ceux de ses parents. Une autre conséquence fut que la petite devint très protectrice envers ceux qu’elle aimait.
Le ministère de la magie ne releva pas cette utilisation de sortilège impardonnable. Et les moldus ne purent jamais remonter jusqu’à lui. Et personne ne faisait pression pour cela sur la police moldue. De sorte que Damoclès ne fut jamais inquiété pour ce qu’il avait fait.
Dans un premier temps, la petite sortit choquée et désespérée de ce qu’elle avait vu là. Elle qui était la joie de vivre incarnée, se montra plus taciturne. Elle qui d’habitude était volubile était quasiment silencieuse. Mais, elle prit sur elle. Et dès qu’elle put voir Matthew, que son père eut le dos tourné et qu’elle fut hors du champ de vision de sa mère, sans en dire plus, elle s’effondra en larmes dans les bras de son grand-frère qui bien sûr tenta de la réconforter de son mieux et resta à la consoler jusqu’à ce qu’elle fût calmée. Il veilla d’un œil encore plus attentif qu’à l’accoutumée sur elle dans les jours qui suivirent. Il fallut du temps à Sarah et la certitude que les murs n’avaient pas d’oreilles pour raconter ce qu’il s’était passé à Matthew, puis plus tard, à Orion et Cassi. En dehors de ce cercle très proche, cet événement de sa vie resta zone réservée et un souvenir douloureux ; néanmoins, bien entourée qu’elle était par eux trois, elle alla de l’avant.
De ce jour, elle se mit à craindre son père profondément et perdit tout respect pour lui, sans jamais montrer ce dernier point. Généralement, afin de protéger ses enfants, Damoclès, tant qu’il les estima trop jeunes, ne tuait et ne torturait pas de moldu sous leurs yeux, du moins le croyait-il, agissant quand il pensait qu’ils dormaient ou qu’ils étaient ailleurs. Néanmoins, parfois les yeux des jeunes Davenport trainaient là où il ne fallait pas. Et ils comprirent très tôt qui était réellement leur père, quelles étaient ses idées et jusqu’où il était prêt à aller. C’est ainsi que dans la famille, on se retrouva d’un côté avec un père mangemort et des parents aux idées pro-sang-pur et pro-mangemorts et de l’autres côté les deux enfants.
Par ailleurs, à voir l’attitude de ses parents, de sa tante, la façon dont ils se comportaient avec les autres, elle développa de la réserve, n’aimant pas à parler d’elle à des inconnus ou n’aimant pas à aborder certains sujets, parfois même avec sa propre famille.
La vie continua, Sarah et Matthew devant cacher tous deux leurs opinions à leurs parents, mais ils savaient que cela leur serait difficile de garder cela secret toute leur vie et que si leurs parents venaient à le découvrir, tous les quatre risquaient de passer un mauvais moment (et c’était là la version la plus optimiste). Depuis quelques années déjà, pendant l’année scolaire Matthew était à Poudlard, ne revenant que pour les vacances (toutes) afin de veiller sur sa petite sœur. Et il manquait donc à la petite fille (malgré leur grande différence d’âge). Alors elle occupait son temps en grimpant toujours aux arbres, en lisant, en jouant du piano ou en chantant ou encore en se promenant dans la nature.
Le petite sang-pur avait appris les règles du quidditch et à utiliser un balai volant. Avec Matthew (quand ils en avaient l’occasion avec d’autres enfants) tous deux y jouaient, aménageant les règles selon le nombre de participants.
Souvent, elle retrouvait les Boréalis lors de soirées. L’été 2025 n’échappa pas à cette règle. Elle eut le bonheur d’être invitée à danser par Orion. Ce qui la marqua tant et si bien – elle en était toute fière – qu’elle raconta cet évènement à son journal intime.
Enfin, elle fêta ses onze ans. A la rentrée prochaine, à son tour elle irait à Poudlard ! D’ailleurs, quelques temps avant sa rentrée, elle apprit que sa cousine Ombeline (dont la mère avait été reniée par les Davenport pour s’être unie avec un moldu) était à Poudlard. Elle savait que ce n’était pas une relation recommandable selon ses parents, mais d’après ce que lui avait dit Cassi – en qui elle avait davantage confiance en la matière – selon leurs propres critères, il n’en allait pas de même. Toujours était-il qu’elle allait pouvoir faire sa connaissance en plus d’en apprendre plus sur la magie.

Damoclès Davenport était issu d’une famille de sang-purs. Il avait une sœur, Cressida. Non seulement il adopta les positions pro-sangs-purs de sa famille, mais il devint également Mangemort. Il accepta le mariage arrangé avec Lavinia de Nucingen, qui n’était pas faite pour lui déplaire. De leur union naquirent deux enfants, Matthew et Sarah Camille. Il tentait de protéger aux mieux ses enfants et traitait Sarah comme une princesse. La petite fille n’avait pas du tout les mêmes idées que son père, perdit tout respect pour lui lorsqu’il commit le meurtre sur la petite Ellen. Mais Sarah cachait bien tout cela et Damoclès l’ignorait. Elle le craignait également, il représentait même sa plus grande peur dans la vie tant et si bien que c'est son aspect que prenait l'épouvantard de la fillette. Cette peur était encore plus difficile à cacher à ses parents que ses opinions.

Lavinia de Nucingen était elle aussi issue d’une famille de sang-purs, française. Elle partageait les idées de son mari et veillait au bien-être de ses enfants autant qu’il lui était possible. Sarah la craignait donc moins que son père, sans pour autant pouvoir accepter leurs divergences d’opinion.

Matthew Davenport était le grand-frère de Sarah. Il était le meilleur ami d’Orion et fit ses études à Poudlard. Il était très protecteur avec sa petite sœur, très attaché à lui. Ils partageaient une vue du monde à l’opposé de leurs parents. Mais, afin de protéger sa petite sœur tout d’abord, ses cousins ensuite, il le cachait depuis toujours.

Cassiopeia V. Borealis était une cousine par alliance, mais pour Sarah, c’était comme une grande sœur, une grande sœur qu’elle allait retrouver à Poudlard. Elle avait également de l’admiration pour Cassi, si tenace et si idéaliste. Elle partageait également avec elle les idées à l’opposé de leurs familles et des goûts communs. Elle était donc ravie à l’idée de suivre une partie de sa scolarité avec elle.

Orion Leo Boréalis était le grand cousin de Sarah et elle l’adorait, tellement il était gentil, prévenant, attentif. Pour elle, c’était un peu comme si elle avait eu affaire à une espèce de nounours géant. C’était aussi le meilleur ami de son cher grand-frère et encore une fois, c’était un cousin dont elle partageait les opinions.

Aurora Andromeda Borealis était la grande cousine de Sarah. Une grande cousine avec qui les choses étaient un peu plus complexes. Elle se savait appréciée d’elle et c’était réciproque. Seulement… La petite fille avait cette désagréable impression que sa cousine voulait la transformer en une autre personne. Et elle n’était pas d’accord avec ça ! Sans compter que Sarah n’aimait pas l’attitude d’Aurora avec autrui et surtout pas avec Cassi !

Cressida Boréalis née Davenport était la tante de Sarah. Si la petite fille faisait bonne figure auprès d’elle et faisait comme si de rien n’était, elle avait autant de mal avec la vision du monde de sa tante que celle de ses parents. Et nul doute que quand elle comprendrait comment elle traitait Cassi, elle la porterait encore moins dans son cœur.

Ombeline Auriel de Chateaubriant était la cousine de Sarah. Cette dernière ne la connaissait pas, mais elle avait appris par Cassi l’histoire de la mère d’Ombeline. Et d’après ce qu’elle avait compris des dires de Cassi, Ombeline était fréquentable… selon leurs critères, pas celui de la famille Davenport. Sarah avait également appris qu’Ombeline était étudiante à Poudlard et avait hâte de faire sa connaissance.

Damoclès, Lavinia et Matthew avaient accompagné Sarah à King cross. Elle avait elle-même déjà accompagné Matthew, savait ce qu’il fallait faire pour rejoindre la voie 9 ¾ et était impatiente de se retrouver à bord. C’était avec son frère que la petite fille avait franchi la barrière. Leurs parents les rejoignirent sur le quai. Là, ils retrouvèrent leurs cousins Boréalis. Damoclès et Lavinia firent quelques recommandations à leur fille, notamment sur les fréquentations qu’ils souhaitaient qu’elle ait. Quant à Matthew, tout en prenant congé chaleureusement de sa petite sœur, parla avec elle d’échanger du courrier pendant sa scolarité à Poudlard.
Puis, elle monta dans le train, avec l’intention de voyager avec Cassi. Pendant le voyage en train, Sarah Camille avait discuté, lu, rêvassé, et pas vraiment vu le temps passer. Tandis qu’elle voyageait ainsi vers Poudlard, elle se remémorait les dernières recommandations de ses parents, alors qu’elle montait à bord. Mais, elle savait que ce n’était pas là la voie qu’elle voulait suivre. Les enfants généralement souhaitent rendre fiers leurs parents, elle, s’il y avait des membres de sa famille qu’elle voulait rendre fiers d’elle c’était tout d’abord son grand-frère Matthew, ensuite ses cousins Orion et Cassi. Et tant pis pour ce que ses parents penseraient ! Elle savait que cette soirée et la décision du choixpeau allaient être déterminants pour toute sa scolarité et espérait qu’elle serait en accord avec le choix qui serait fait.
Une fois descendue, elle se fondit parmi les premières années qui allaient vers les barques, monta dans l’une d’elles, sans vraiment faire attention avec qui elle était, trop absorbée par le magnifique paysage qui s’étendait sous ses yeux. Elle en avait maintes fois entendu parler, mais là, elle le découvrait et c’était plus beau encore que tout ce qu’elle avait pu imaginer jusque-là. Ce alors même que son imagination était des plus fertiles. Elle admirait le lac lorsqu’elle vit se découper le château de Poudlard, s’élevant majestueusement.
Enfin, les premières années quittèrent des canots, entrèrent dans le château, dont la petite fille continuait à admirer l’architecture. Elle écouta néanmoins attentivement ce qu’on leur disait avant l’entrée dans la grande salle. Quand elle put y entrer, ses yeux se tournèrent vers le plafond magique dont elle avait maintes fois entendu parler. Néanmoins, il lui coupa le souffle. C’était donc vrai, il reproduisait à la perfection la voûte étoilée. Elle resta un long moment à l’admirer, entre temps, la répartition avait commencé. Elle fut tirée de sa contemplation lorsqu’on l’appela. Elle ne pouvait décemment pas dire qu’elle n’éprouvait aucune nervosité. Elle était aussi assez curieuse de la suite. Elle s’avança vers le choixpeau et s’assit.

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