Kathleen était surexcitée et elle ne tenait pas en place. Aujourd’hui, Freddie arrivait. Elle attendait ce moment depuis le début des vacances. Elle ne s’était pourtant pas ennuyée puisque sa mère s’était organisée pour recevoir Opal, Emerald et Jasper à déjeuner. De plus, elle s’était rendue pour trois jours formidables à Disney avec Aurore. Elle s’était même fait plaisir en achetant une peluche pour elle, une pour Maddie et une poupée pour Cassi pour la remercier de sa gentillesse et de son soutien quand elle n’était pas bien. Kathleen était très heureuse de ses jours passés avec ses amis et de ses retrouvailles avec sa famille.

Mais elle n’en attendait pas moins Freddie avec une impatience difficilement retenue. Il était son meilleur ami depuis bien avant Poudlard et ils faisaient toujours les quatre cents coups ensemble. Et puis, ils s’amusaient tellement quand il venait au manoir. Ce n’était pas la première fois que le Gryffondor passait quelques jours avec Kathleen et sa famille. Le manoir était grand et il pouvait aisément loger énormément de personnes. Or, les Kirte ne recevaient pas tellement souvent. Ce la ne se faisait pas de trépigner comme une folle, mais Kathleen ne pouvait pas se retenir. Elle était tellement heureuse.

Quand les Elsing se firent annoncer, la jeune Poufsouffle regarda sa mère qui l’autorisa d’un regard à partir à la rencontre de son ami. Elle ouvrit la porte et, en poussant un cri de joie, sauta au cou de son meilleur ami en riant de sa voix fraichement retrouvée. Cela serait sûrement un étonnement pour le jeune garçon qui ne savait pas que la fillette parlait de nouveau. Elle en avait parlé par hibou à Cassi, Maddie et au professeur O’Neill mais pour Freddie, la surprise était totale. Volontairement, elle voulait qu’il le découvre ce jour là, en arrivant à la maison.

« Freddie ! Je suis tellement contente de te voir ! Sois le bienvenu ! »

Freddie avait eu un très beau début de vacance. Il adorait son retour à la maison. Il était très content de pouvoir revenir à la maison. Il était tout de même déçu de ne pas avoir eu le courage de dire à Zeynep qu'il l'aimait. D'ailleurs, il l'avait dit qu'à une seule personne qu'il aimait Zeynep. Il avait osée le dire à Kath et elle voulait l'aider. Toutefois, ce dernier n'avait pas osé le dire à sa famille de peur se faire donner de mauvais conseil. En y pensant bien, il l'avait aussi dit à une autre personne. Il l'avait dit à une amie d'enfance de sa sœur, Skyler. D'ailleurs, en parlant de Kathleen, il devait se rendre chez elle aujourd'hui pour passer quelques jours avec elle. D'ailleurs, Freddie espérait qu'elle parlait de nouveau, car sinon, il allait trouver le séjour très long. Elle ne parlait plus depuis depuis qu'elle avait été agressée à l'école. Freddie devait s'y rendre pour environ 11h. Freddie se réveilla de bonne heures ce matin-là. Il avait trop hâte. Il se réveilla et décida de prendre sa douche immédiatement. Après sa douche, Freddie s'habilla très simplement. Il avait pas nécessairement à ce mettre beau. Il se dirigea ensuite vers la cuisine pour manger. Lorsqu'il finit de manger, il retourna dans sa chambre pour se préparer un petit sac à dos de voyage.

Il prit son sac à dos et il suivit ses parents vers la voiture pour se diriger vers la maison des Kirte. Le voyage en voiture fut pénible pour Freddie, car il avait très hâte d'être arrivé. Lorsqu'ils furent arrivés, Freddie prit son sac sans rien dire à ses parents et il se dépêcha de se diriger vers la porte. Il sonna et la porte s'ouvrit et il pensait devenir sourd tellement que Kath avait crié fort. Freddie allait se boucher les oreilles lorsqu'elle lui sauta au coup. D'ailleurs, Freddie était content de voir que sa voix était revenue, d'ailleurs, elle lui dit qu'elle était contente de le revoir et lui souhaitait la bienvenue. Freddie avait voulut lui répondre, mais il sentit l'émotion lui monter dans la gorge. Il n'était pas capable de parler pour le moment et il gardait Kath dans ses bras tellement qu'il était content d'entendre sa voix à nouveau. Il se mit à pleurer à chaude larmes de joie. Lorsqu'il eut finit de pleurer, il lâcha Kath et s'essuya les yeux avant de lui répondre.

Yeah! Ta voix est de retour! J'avais si hâte d'entendre à nouveau ta voix. Je suis si content de te voir aussi. Pourquoi tu ne me l'as pas dit? J'ai bien aimé d'avoir la surprise. Viens dans mes bras encore Kath. Freddie s'approche de Kath et lui fait un nouveau câlin tout en pleurant de joie.

Kathleen était fière, elle avait réussi son petit effet. Quand Freddie constata que la voix de la fillette était revenue, l’émotion sembla le rendre momentanément muet. La fillette était plutôt fière de sa surprise et quand il la serra dans ses bras, elle sourit doucement, ravie de le retrouver. Elle fut touchée de ses larmes de joie même si elle espéra ne pas lui avoir causé un trop grand choc. Elle n’avait pas non plus eu envie de le bouleverser, elle avait juste voulu lui faire une bonne surprise. Elle le regarda, un peu inquiète, s’essuyer les yeux et sourire à travers ses larmes.

« Ca va aller, je ne t’ai pas trop bouleversé au moins ? »

Ses propos étaient un peu confus, mais ils rassurèrent la fillette. Il semblait tellement heureux qu’elle ait retrouvé sa voix que Kathleen en fut vraiment touchée. Il lui demanda pourquoi elle ne lui avait rien dit plus tôt, avant de dire qu’il avait aimé la surprise, et en rajoutant au milieu de tout ça qu’il était heureux d’être là. Quand finalement, il la reprit dans ses bras en riant, Kathleen sourit doucement en songeant comme son ami était un garçon tellement adorable, parfois. Mais ce qu’elle aimait le plus avec lui, c’était faire des bêtises.

« Moi aussi, je suis contente de te revoir, Freddie. »

Quand il eut repris ses esprits, la fillette l’entraîna vers l’intérieur de la maison et le conduisit dans sa chambre habituelle, la voisine de celle de Kath. Elle s’assit sur le lit pour le laisser tranquillement poser ses affaires et commencer à les ranger s’il en avait envie. Elle avait plein de projet pour ces quelques jours avec son meilleur ami. Et elle en avait aussi pour la rentrée. Tout serait formidable, elle en était certaine. Ça allait promettre.

« Pendant que tu es ici, on va pouvoir mettre en place tout pour notre petite révolution. J’ai quelques idées, figure-toi ! »