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(Dortoir n°6) Let the war begin
E. Murphy Leonhart

E. Murphy Leonhart



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Message(#) Sujet: (Dortoir n°6) Let the war begin (Dortoir n°6) Let the war begin EmptyDim 5 Juil - 20:42

La guerre des tranchéesFloor is lavaC’était parti pour être les meilleures vacances du monde, mais évidemment, il fallait bien compter un point noir sur le tableau… Or, ce point noir avait pour nom Skyler Mills, et avait été attribué dans la même chambre que celle qu’elle allait occuper au cours des prochains mois. Il avait suffi qu’Appleton prenne la parole pour aspirer toute la motivation et la bonne humeur de Jade, telle le vampire qu’elle était probablement sous ses traits de grand-mère faussement sympa ! « Comment on s’fout de ma gueule, c’est a-bu-sé. Sinclair en deuxième année, et maintenant j’ai ça dans ma piaule, c’est sérieux ? » se plaint-elle auprès de Joanne lorsque le nom de Mills ressortit de la répartition des chambres. Franchement, elle commençait à croire à de l’acharnement… On aurait pu l’envoyer avec Jo, ou bien Sasha, ou Hilary… mais non, il avait fallu qu’elle tombe sur la reine des garces en personne ! Su-per. Puisque Blaze la kiffait autant, pourquoi il n’échangeait pas de dortoir avec elle… ? Tant pis, elle irait loger chez les mecs, mais ce serait toujours moins pire ! Même la pelouse du parc était plus séduisante qu’une chambre partagée avec Miss rabat-joie. Elle rejoint Cassiopeia, qui, avec Eliana, avait été désignée pour loger avec elles ; pour le meilleur, mais surtout pour le pire… « Va falloir faire mieux que ça pour me décourager, Appleton. » ragea-t-elle entre ses dents, avant de prendre le chemin des dortoirs, bien déterminée à faire valoir ses droits. Elle était venue dans l’objectif de s’éclater, et ce n’était pas cette stupide répartition qui allait gâcher ses plans !

Ouvrant la porte à la volée, Jade afficha un sourire victorieux en s’apercevant qu’elles étaient les premières arrivées. Tant mieux, ça faciliterait les choses ! Aussi, elle ne se fit pas prier, et entreprit aussitôt de marquer son territoire, avant de décider sur quel lit elle comptait élire domicile pour le mois à venir. « Cassi, laisse-moi te dire une chose. Dans la vie, y a le camp des vainqueurs, ceux qui ont le lit du haut par exemple, et celui des autres. Pour éviter toute confusion, on a qu’à les appeler les losers. » Enfin, elle n’avait rien de personnel contre Eliana, mais malheureusement, en temps de guerre des tranchées, on ne pouvait pas faire dans le sentiment. Son ennemie principale, c’était Skyler, et malheureusement pour ceux qui n’avaient pas encore rejoint le navire, il faudrait se faire à l’idée que le danger était partout. « Alors j’serais toi, j’me grouillerais de monter dans le lit du haut. On va s’marrer, tu vas voir. » déclara-t-elle avant de grimper les barreaux de son échelle pour atterrir sur son matelas, et lancer son sac à la volée, répandant ainsi l’ensemble de ses affaires : écouteurs, vêtements, téléphone portable, pyjama, lecteur MP3, pétards du Dr. Flibuste et autres armes essentielles pour survivre en milieu ennemi. Puis, elle s’appuya sur la rambarde en bois de son lit, brandissant sa baguette avant de la pointer vers la moquette. « Flambios » Elle dut s’y reprendre à plusieurs fois pour obtenir un résultat décent, mais une étincelle rougeoyante finit par émaner de l’extrémité de sa baguette, tandis qu’elle la dirigeait prudemment vers le sol, décrivant un mouvement circulaire afin d’être sûre d’atteindre toute la surface de la chambre. Pas de flammes ni fumée, mais la température de la pièce commença à se réchauffer ostensiblement… Bon, faire usage d’un sortilège alors que l’utilisation de la magie était déconseillée sauf en cas d’urgence allait certainement lui coûter son prochain mercredi après-midi, mais ça valait le coup. Lorsqu’elle serait plus grande et qu’elle repenserait aux vacances de ses quinze ans, elle aura tôt fait d’oublier les randonnées et les visites de musée rasoirs… alors que transformer le sol de la chambre en fumoir, ça ça valait le coup de s’en rappeler. Descendant prudemment de l’échelle de son lit pour tâter un peu la température de la moquette, elle retira aussitôt sa main tant cette dernière était devenue brûlante. Parfait ! « FLOOR IS LAVAAA ! » s’exclama-t-elle, la main en porte-voix, avant de remonter aussitôt l’échelle pour retrouver sa place sur son lit. Bon, c’était toujours de la moquette, mais ça serait bien trop chaud pour mettre un pied dessus. Maintenant, il n’y avait plus qu’à attendre que Skyler ne fasse son entrée, pour qu’on commence un peu à rigoler.

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Message(#) Sujet: Re: (Dortoir n°6) Let the war begin (Dortoir n°6) Let the war begin EmptyMer 8 Juil - 19:26

Une fois sa discussion terminée, Cassi avait cherché à rejoindre ses camarades de chambre. Elle avait rapidement trouvé Jade - qu'elle connaissait un peu parce qu'elles avaient certaines passions communes, dont l'équitation, et appréciait sans pour autant être très proche d'elle - et Eliana. Elle ne connaissait pas encore vraiment cette dernière, mais elle l'avait aperçue à l'anniversaire de Kath, et elle avait l'air adorable. Elle pressentait qu'elles allaient bien s'entendre - enfin, si elles survivaient à cet été.

Le problème, c'était Skyler, qu'elle n'apercevait pas encore. Enfin non, Skyler n'était pas un problème, hein ! Elles ne se connaissaient pas bien, mais elle n'avait rien contre elle. Le problème, c'était la relation entre Jade et Skyler, qui se vouaient une haine viscérale.

Elles arrivèrent à la chambre, et Jade sembla satisfaite de voir qu'elles étaient arrivées avant Skyler.
Jade lui fit aussitôt une tirade sur les perdants et les vainqueurs, la considérant manifestement comme faisant partie du premier camp, et l'encourageant à prendre le lit du haut, avant de préciser "qu'on allait bien s'amuser". Méfiante quand à l'idée que Jade avait de l'amusement à ce moment précis, Cassi lui adressa néanmoins un sourire amical.
- Merci, Jade, c'est gentil.

Pendant que Jade escaladait l'échelle du lit, elle s'adressa rapidement à Eliana.
- Salut ! Alors, en haut, c'est en haut, c'est cool, mais si jamais, de ce lit-là, on devrait avoir vue sur la plage en s'installant bien. Fais ton choix. dit-elle en désignant l'un des lits du bas.
Cassi n'avait aucun intérêt à mentir, puisqu'elle aurait pu directement prendre le lit de son choix. Cependant, elle laissa choisir Eliana, et alors que Jade brandissait sa baguette, elle fila sur l'autre lit. Il ne restait donc plus que l'un des lits du bas.

Jade jeta alors un Flambios à la moquette, et la température monta ostensiblement. Cassi ouvrit la fenêtre, accessible depuis les lits - ce qui ne changerait rien à la température du sol, mais leur éviterait de cuire à petit feu toute la nuit.
A la limite, la pièce étant moins chaude, mais le sol tout aussi chaud, le sort en devenait plus discret, et même si ce n'était pas l'intention de Cassi, qui ne s'en rendit même pas compte, Jade aurait pu penser qu'elle essayait de l'aider.

Cassi aurait vraiment dû intervenir - après tout, défendre les opprimés et arrondir les angles des conflits, c'était ce qu'elle faisait de mieux. Mais elle était aussi épuisée - ces derniers temps, elle avait eu a gérer ses propres confrontations, qui s'accumulaient.
Elle lança un regard à Eliana, cherchant à savoir si celle-ci était prête à un intervention commune, ou si elle prévoyait d'avertir Skyler.
Si elles étaient deux, elle interviendrait. Mais si elle devait lutter seule, alors, pour la première fois, Cassi allait sans doute faire preuve d'égoïsme et renoncer volontairement à une bataille pour sa propre préservation.

Skyler n'était pas une petite chose fragile. Skyler n'était pas Kathleen. Skyler était capable de gérer Jade, et elles avaient sans doute toutes deux leurs parts de torts dans ce conflit. Cassi avait mal au crâne, et ne pourrait pas jouer les héroïnes sans renforts. Aussi, si Eliana ne souhaitait pas intervenir avec elle, Cassi allait se retourner et faire une sieste.
Et aujourd'hui, cette idée ne lui faisait même pas ressentir de culpabilité.
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Message(#) Sujet: Re: (Dortoir n°6) Let the war begin (Dortoir n°6) Let the war begin EmptyMer 8 Juil - 22:23

J’avais été déçue de voir que mon nom ne figurait pas à côté de celui d’Hilary. Mais en vérité, ce n’était qu’une demi-déception ; nous avions eu toute l’année pour partager un dortoir. J’espérais juste que certaines de ses camarades de chambre ne soient pas imbuvables – comme l’avaient été quelques-unes lors de ses voyages précédents. Je tiquai légèrement lorsque mon regard s’attarda sur le nom de Jade. Elle pouvait se montrer un peu trop énergique, mais étant une connaissance d’Hilary, je n’avais pas trop à m’en faire. Mon sac de voyage sur le dos, je pris le chemin du dortoir n°6 en compagnie de Jade et de Cassiopeia, une autre de mes camarades de dortoir. Le regard un peu vague depuis ces deux dernières semaines, je ne pris même pas la peine de me présenter – notamment auprès de la Serdaigle -, et encore moins de leur demander si ça allait. Cela ne m’intéressait pas pour le moment. Au fait, plus aucune futilité ne m’intéressait.

Sur les pas de Jade, nous pénétrâmes dans la chambre n°6. Quasi instantanément, la Poufsouffle se mit à fanfaronner sur les faibles et les vainqueurs. Je n’accordai que peu d’importance à ses propos, mes pensées divaguant dors et déjà vers un ailleurs plus obscur. Avant même que nous eussions le temps de choisir notre place, Jade éparpilla une partie de ses effets personnels sur son lit – auto-attribué – et d’autres à même le sol. Je captai le regard de Cassiopeia qui semblait être sur ses réserves tout autant que moi. Jade jubilait presque depuis les hauteurs de son lit superposé ; bonne chance à celle qui aurait le privilège de dormir en dessous. Et puis, tout s’accéléra lorsque Jade lança un Flambios qui fit monter en flèche la température de la pièce. Pourquoi donc faisait-elle tout ça ? A peine commencées, les vacances promettaient d’être bruyantes. Je songeai à ne pas m’attarder dans cette chambre. La douce voix de la Serdaigle me sortit de mes réflexions. Au moins, elle me proposait de choisir ma place. Je ne voulais juste pas prendre trop de place. « Ça ira, je dormirai dans le lit du bas, en dessous de toi si ça te convient. Je n’ai jamais vraiment apprécié les hauteurs de toute façon. »

Aussitôt dit, j’adressai un sourire presque forcé à la jeune fille avant de me délester de mon sac et de prendre place dans mon nouveau lit. Du moins, pour une durée d’un mois. Par la suite, advienne que pourra. En arrière-plan, Jade s’appropriait le dortoir sous des cris victorieux. Je rabattis mes jambes sur mon lit alors que la moquette surchauffait. La dernière à arriver allait être servie. Je ne connaissais pas beaucoup Jade, mais à voir son comportement actuel, j’étais prête à parier que ce n’était pas anodin. D’ailleurs, Cassiopeia me regardait d’un air hésitant. Fallait-il faire ou dire quelque chose au sujet de la Poufsouffle ? Avec elle, ce n’était pas comme si nous étions au bout de nos surprises. Je tentai quelque chose, mais le cœur n’y était pas. D’ailleurs, c’était à peine si je reconnaissais ma propre voix. « Tu devrais faire attention ou on risque d’avoir des ennuis. A peine arrivée et voilà déjà que tu lances un sort. C’est pourquoi toute cette agitation ? » Ça ne me ressemblait pas d’être presque aussi froide, mais je ne pouvais rien y faire.
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Antonella L. Mancini

Antonella L. Mancini



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Message(#) Sujet: Re: (Dortoir n°6) Let the war begin (Dortoir n°6) Let the war begin EmptyMer 8 Juil - 23:45

SKYLER
&
ROOM MATES

Let the war begin, bitch !
Quelle saleté de voyage. Je me retrouve sans aucun pote ou presque, dans un endroit qui ne me rappelle pas de bons souvenirs et en prime, la cerise sur le gâteau : une chambre partagée avec Jade Shepherd la pétasse. Non franchement, ça s'annonce grandiose. Ce sera un miracle si nous ressortons toutes les deux vivantes de cette cohabitation forcée. Je n'ai pas fait attention à la composition des chambres chez les garçons. Un instant, j'espère que Cameron a eu plus de chance que moi. Puis, je me rappelle que nous sommes fâchés parce qu'il m'a super mal parlé. Putain. Heureusement, ma discussion avec Maxwell apporte une touche un peu plus légère à tout ça. Je peux compter sur lui pour rendre sa taille réelle à ma guitare et la miniaturiser ensuite, c'est un putain de soulagement. Avec l'autre folle dingue dans la même piaule que moi, il est hors de question que je laisse mes affaires traîner. Surtout quand il s'agit d'un objet aussi important que ma guitare. Pour faciliter les choses, Max m'a donné son numéro que j'ai entré dans le répertoire de mon téléphone portable. Si l'on m'avait dit un jour que j'aurais le numéro d'un des mecs les plus en vue de Poudlard, je ne l'aurais sûrement pas cru ! D'autant que ce même garçon m'a proposé une soirée dans sa chambre avec tout le nécessaire - alcool, joint ... - et en compagnie de Blaze. Il me faudra au moins ça pour décompresser de la tension qui va régner dans ma chambre. Je plains mes deux colocataires : si Jade est déchénée, ça va être l'enfer.

Mon sac sur l'épaule, écouteurs dans les oreilles, je me dirige sans le moindre entrain en direction de la chambre qui m'a été attribuée. Il s'agit de la numéro six : mon chiffre porte malheur, nouvellement proclamé. Ma conversation avec Maxwell m'a un peu retardée. De fait, je ne suis pas étonnée de trouver la porte de la chambre ouverte et d'entendre du bruit à l'intérieur. En même temps, moins discret que Shepherd, tu meurs ! Je m'arrête un peu avant l'entrée pour me préparer psychologiquement à ce qui m'attend. Je change de chanson et augmente le volume. Je resserre ma queue de cheval et souffle un grand coup. Quand il faut y aller, il faut y aller. J'ai déjà vécu bien pire que ça et je ne suis pas du genre à me laisser impressionner. Si la Poufsouffle veut la guerre, elle l'aura. Rien ne peut être pire que Blackman, de toute manière. J'avance jusqu'à la pièce qui va me servir de chambre et m'arrête sur le pas de la porte. Une rapide observation des lieux me fait froncer les sourcils. Il n'y a que deux lits superposés et mes trois colocataires sont déjà installées. Je n'ai même pas le privilège de choisir où je vais pioncer. C'est vraiment la loose jusqu'au bout. Evidemment, le seul lit qui reste se site en dessous de celui de la pétasse de service. Bordel, je veux mourir. Je n'ai pas tellement d'affinités avec les deux autres filles mais si y'a moyen, je vais tout faire pour négocier un changement de couchette. Sinon, c'est juré, je m'exile dans une autre piaule. Faut pas pousser mémé dans les orties.

Résignée pour l'instant à me contenter de ce lit sans faire de vagues, je pose un pied sur le parquet de la chambre. Si je ne remarque pas tout de suite que quelque chose cloche, un deuxième pied posé sur le sol m'alerte. Je n'arrive pas à décoller le premier. « Hein ? Mais que ... » J'ai reculé mon autre pied sur le seuil mais celui que j'ai avancé en premier refuse de se décoller. Je jette un coup d'oeil au plancher. Bordel, mais ma semelle est en train de fondre ! Putain de merde, mes baskets ! « PUTAIN ! » C'est plus fort que moi, je hurle. Au prix d'un certain effort, j'arrive à décoller ma chaussure. Bordel, la semelle a fondu sur le bout. Mon père va me tuer s'il doit me payer des nouvelles pompes en revenant. Et puis merde quoi, ce sont mes baskets et j'ai pas prévu de les changer. Je fais attention à mes affaires, c'est une question de principe. Furieuse, je relève la tête et fusille Jade du regard. « C'est quoi ton problème sérieux ?! » Je l'accuse directement, menaçante. Je n'ai pas besoin de chercher de preuve : je sais que c'est elle. Je ne sais pas comment elle s'y est prise pour chauffer le parquet mais c'est sûrement grâce à la magie. Cette sale garce va me le payer. Je suis plus maline qu'elle, je n'ai pas besoin d'utiliser la magie pour me venger. J'ai prévu tout le nécessaire dans mon sac. En attendant, j'ai une très forte envie de la dénoncer. « Et vous ne pouviez pas ouvrir votre gueule vous, évidemment ?! » Dis-je ensuite aux deux autres nanas. C'est beau la neutralité. Si vous voulez mon avis, c'est la plus belle façon de montrer qu'on n'a pas la moindre force de conviction. Ça promet pour la suite.

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Message(#) Sujet: Re: (Dortoir n°6) Let the war begin (Dortoir n°6) Let the war begin EmptyVen 10 Juil - 22:12

La guerre des tranchéesFloor is lavaDécidément, ce voyage qui promettait tellement amenait avec lui son lot de mauvaises surprises… la première d’entre elles, c’était de se rendre compte qu’elle avait partager sa chambre avec une rabat-joie qui n’avait rien trouvé de mieux à faire que s’opposer à elle dès le début de l’année. Et la seconde n’était qu’une conséquence de la première… Il se trouvait justement qu’un de ses meilleurs amis avait trouvé judicieux de rouler un patin publiquement à la principale concernée, et ce juste devant elle. La colère commençait seulement à s’estomper maintenant. Certains mots avaient dépassé sa pensée face à Blaze, et même si c’était principalement à cause d’elle que la discussion avait pris une aussi mauvaise issue, elle ne pouvait pas prétendre qu’elle ne le regrettait pas amèrement. Certes, elle avait encore bien en travers ce qu’elle considérait toujours un coup retors, et de l’avoir vu s’afficher avec Skyler devant elle… Mais pour autant, leur dispute avait pris des proportions énormes, alors qu’il avait pourtant cherché de son côté à apaiser la situation. Enfin, en vouloir à la Serpentard plutôt qu’à elle-même semblait nettement plus abordable, aussi elle opta bien volontiers pour cette solution-là ! Ce fut la raison pour laquelle elle prévient Cassiopeia qui fut la première arrivée, et attendit qu’Eliana soit installée pour oeuvrer dans l’optique du futur départ de Skyler Mills de leur chambre. La Gryffondor l’interrogea alors sur ses motivations, comme si elle ne savait pas vraiment ce qu’elle encourrait… Elle était bien consciente que cette utilisation-là de la magie ne rentrait pas dans le cadre de la stricte nécessité, mais ne comptait néanmoins pas s’arrêter en si bon chemin. « C’est pas grave, j’suis prête à quelques sacrifices. » répondit-elle en haussant les épaules, poursuivant sa petite entreprise, baguette en main. « Croyez-moi, vu la garce qu’on va supporter pour le mois à venir, c’est un service rendu à l’humanité. » Et c'était un bel euphémisme ! Dans un monde idéal, où réchauffer le sol pour éloigner une plaie humaine serait enfin vu comme un exploit héroïque, elle n’aurait plus à se justifier d’avoir agi dans l’intérêt commun… bon, d’accord, en l’occurrence, c’était plutôt un intérêt très individuel, mais la différence entre les deux était après tout si mince ! Elle ne savait pas quels rapports entretenaient Eliana et Cassiopeia avec Skyler, mais ce serait le moment de vérité : s’il s’avérait que ces dernières prenaient son parti, alors elle ne réfléchirait pas vingt ans et les considéreraient toutes deux comme des ennemies… Elle n'avait rien contre ces filles-là avec qui elle avait déjà échangé et qui étaient plutôt sympa, mais aucune gentillesse ne pesait réellement de poids dans la balance en temps de guerre.

Mais puisque aucune d’entre elle ne sembla s’opposer à elle - en tout cas, pas ouvertement -, elle ne voyait pas de problème à continuer. Aussi, après avoir appliqué sa baguette encore brûlante sur chaque parcelle restante de la pièce, elle put se satisfaire pleinement du résultat… Marcher là dessus en rentrant dans la chambre, ça n’allait certainement pas être une partie de plaisir ! Finalement, si elle devait se prendre quelques bonnes heures de retenue pour son écart au règlement, ça aurait valu le coup… Elle remonta donc bien vite dans son lit, patientant derrière ses remparts de bois et attendant son heure, comme un requin qui surveillerait bien attentivement la surface. Et elle ne fut pas déçue ! La Serpentard se pointa finalement, et commença à se plaindre de l’effet de la chaleur sur ses chaussures. « C’est ce que j’appelle "mettre les pieds dans le plat". » commenta-t-elle en laissant échapper un ricanement sardonique. Peu importait la punition magistrale dont elle devrait hériter plus tard, c’était un bon compromis pour s’offrir une bonne marrade ! Au pire, elle ferait passer ça pour une petite blague ou un sorte de léger bizutage de bienvenue en camp de vacances, alors que cette vendetta était pourtant tout ce qu’il y avait de plus sérieux. Elle ne pourrait pas dire qu’elle ne l’avait pas cherché ! Aussi, elle se redressa sur son lit, et toisa l’adolescente de bien haut. « Tranquille meuf, on a trouvé que c’était une solution efficace pour chasser les nuisibles. Avec un peu de chance ils quitteront même la chambre pour aller parasiter d’autres endroits. » La comparaison était très parlante, avec un peu de chance elle se reconnaîtrait dedans. « De préférence, très très loin ! » ajouta-t-elle en passant sa tête par dessus la rambarde du lit pour lui faire un petit signe de la main, un sourire plaqué sur le visage, au cas où le message ne serait pas assez clair. Etant donné qu’elle venait de se disputer avec Blaze à cause d’elle, elle n’aurait certainement aucune compassion pour la Serpentard ou pour ses chaussures… Une chose était sûre, la guerre aurait bien lieu, et probablement entre ces murs.

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Message(#) Sujet: Re: (Dortoir n°6) Let the war begin (Dortoir n°6) Let the war begin EmptyLun 27 Juil - 15:41

A peine étaient-elles arrivées au dortoir, que Jade marquait déjà son territoire. Elle s’adressa d’office à Cassi, vu qu’elles se connaissaient déjà un petit peu, et l’incita à “rejoindre le camp des vainqueurs” en prenant le lit du haut. La jeune fille voulut néanmoins se mettre tout de suite en bons termes avec son autre camarade, Eliana, et lui laissa donc le choix du lit. Celle-ci préféra néanmoins prendre effectivement le lit du bas. Cassi hocha donc simplement la tête, monta rapidement l’échelle, et se laissa tomber sur le lit du haut.

Jade décida ensuite, immédiatement, de faire sa première crasse à Skyler. Pour la première fois depuis bien longtemps, Cassi hésita sérieusement à intervenir. Elle était crevée, et les évènements de ces dernières semaines l’avaient bien plus affectée qu’elle ne le laissait paraitre. Elle échangea donc un regard hésitant avec Eliana, et à son grand soulagement, celle-ci intervint, demandant à Jade de faire attention, la reprenant pour le sort lancé, et cherchant à comprendre de quoi il en retournait.
Jade lui expliqua qu’elle n’en avait rien à faire, et que c’était pour l’intérêt commun. Elle enchaina immédiatement en allant appliquer sa baguette sur le reste du sol.
- Quand même, Jade… Eliana n’a pas tort, on risque d’avoir des ennuis… Et le mois risque d’être long si on commence comme ça. Je ne sais pas ce qui se passe entre nous, mais… Tu crois que vous pourriez faire une trève ?
Bravo, Cassi, très convaincant… songea-t-elle. Elle aurait pu s’opposer à elle de façon directe. Elle aurait pu lui dire “non” ou “arrête”. Mais elle ne l’avait pas fait. Après la semaine qu’elle avait passée avec sa belle-mère, elle n’avait pas l’énergie pour un conflit frontal.

Skyler entra peu de temps après, si vite que Cassi n’eut que le temps d’ouvrir la bouche et de lever légèrement la main, mais pas de la prévenir, avant qu’une odeur de brûl n’envahisse la pièce. Visiblement, ses baskets étaient en train de fondre. Merde. Elle eut exactement la réaction que l’on pouvait attendre : de la surprise, puis une colère noire, qu’elle déversa immédiatement sur Jade, avant de se retourner vers les filles, qui ne l’avaient pas prévenue - en même temps, elle ne s’était pas annoncée.
- Désolée, Skyler, je n’ai pas eu le temps de réagir répondit Cassi avec sincérité. Ca va ? Tu ne t’es pas fait mal ?

Jade s’adressa immédiatement à Skyler, avec une allusion pas du toute subtile sur les méthodes de chasse aux nuisibles. En tant normal, même si elle appréciait plus ou moins Jade et ne connaissait pas vraiment Skyler, ces mots auraient suffi à ce que Cassi prenne la défense de cette dernière. Mais en ce moment, les choses étaient tout, sauf normales, et elle n’était certainement pas venue ici pour supporter le même genre de harpies que chez elle. Elle avait besoin d’air, mais le sol n’était toujours pas praticable.

Laissant son sac sur le lit, Cassi se pencha pour regarder par la fenêtre. Gagné ! Le ponton de bois qui contournait le batiment, connectant les escaliers extérieurs, continuait bien jusqu’ici - pas exactement sous la fenêtre, mais juste à côté. Quand elle était venue ici, gamine, elle et ses amies l’avaient une fois utilisé pour faire une balade en forêt nocturne - il passait droit sous la fenêtre de sa chambre de l’époque. Elles s’étaient fait prendre, à l’époque, mais aujourd’hui, elle pensait ne pas risquer grand chose comme ennuis, surtout en plein jour. Elle descendit donc l’échelle et ouvrit la fenêtre, en veillant à ne pas toucher le sol.
- Bon, il fait beau, je vais faire un tour. annonça-t-elle, comme si elle avait ouvert une porte et non une fenêtre.
Peu importait qu'elle s'en aille alors que Jade venait de sommer les nuisibles de déguerpir - elle n'allait pas s'arrêter à ça.

Elle adressa un regard à Eliana - si celle-ci voulait la suivre pour se soustraire elle aussi à ce qui s’annonçait déjà comme une bataille rangée, elle l’aiderait volontiers à traverser. Puis, en veillant à ne pas lâcher l’échelle, elle fit passer ses jambes par la fenêtre, s’assit sur le cadre et passa finalement sur le ponton. Elle allait se trouver un arbre sous lequel faire la sieste, et laisser Jade et Skyler à leurs histoires. Elle en avait bien assez de son côté.

Et puis, elle ne pouvait pas toujours régler les problèmes de tout le monde... pas vrai ?



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Message(#) Sujet: Re: (Dortoir n°6) Let the war begin (Dortoir n°6) Let the war begin EmptyDim 2 Aoû - 21:19

Je m’attendais quelque peu à la réponse nonchalante de Jade. Cette dernière ne se formalisait pas des règles de la directrice, se contentant d’ajouter des mots peu charmants à l’égard de la quatrième camarade de chambre. Visiblement, elles se connaissaient et n’avaient rien pour être des amies. Dans d’autres circonstances, j’aurais insisté auprès de Jade pour qu’elle annule son sortilège. Toutefois, en cet instant, je ressentais presque de l’indifférence vis-à-vis de la Poufsouffle et de ses ressentis. Cassiopeia me lança un regard qui en disait long sur son avis et appuya mes propos face à la lanceuse de crasse. Une trêve ? Bizarrement, j’avais envie de sourire face à la proposition de la Serdaigle. Si elle proposait ce genre d’arrangement à Jade Shepherd, c’était mal la connaître. Ce n’était pas qu’elle était méchante ou vicieuse, mais parfois, ses remontrances envers d’autres pouvaient aller un peu loin. J’ignorais royalement ce qui clochait entre elle et Skyler – si je me souvenais bien de son prénom -, mais j’espérais que ça ne prendrait pas de telles proportions dès le premier jour.

La camarade tant attendue ne tarda pas à se montrer, et alors que je me contentais d’observer le sol fumant, la jeune fille ne se loupa pas et mis les pieds dans le plat, pour reprendre l’expression de la Poufsouffle. D’ailleurs, sous mes yeux incrédules, la Serpentard retira son pied in extremis de sa chaussure alors que sa semelle commençait à fondre. Enfin, elle se recula vers la partie intacte du sol. Cependant, n’en revenant pas, le regard de la fameuse Skyler était fou de colère. Connaissant les mauvais jeux de Jade, elle l’accusa directement de s’en prendre à elle. Face à la scène, j’étais partagée entre exaspération et ennui. J’eus envie de répliquer lorsque Skyler s’en prit à Cassiopeia et à moi. Après tout, nous ne l’avions pas prévenue, nous étions tout de même quelque peu responsables. La Serdaigle me devança en lui présentant ses excuses. Elle était réellement inquiète pour elle. De son côté, Jade jubilait, fière de son coup réussi. Elle ne faisait pas dans la subtilité quant à sa remarquer sur la chasse aux nuisibles. L’ambiance s’envenimait. Il valait mieux déguerpir d’ici avant que ça ne dégénère à coups de sorts.

Je suivis du regard les mouvements de la Serdaigle. Il semblerait que nous ayons été traversées par la même idée. Mon regard croisa le sien alors qu’elle avait eu l’idée d’emprunter la rambarde qui menait aux escaliers extérieurs. Le seul fait était qu’il n’y avait qu’un moyen pour y parvenir : la fenêtre. Je soupirai. De toute façon, je n’allais pas faire changer d’avis Jade et je n’en avais pas la motivation. Pas aujourd’hui. Pas en ce moment. Je pris donc la décision de suivre Cassiopeia même si passer par la fenêtre et risquer de tomber ne me réjouissait pas. « Pareil. » me contentai-je d’ajouter – plus à l’adresse de Cassiopeia que celle des deux autres. Je me cramponnai donc aux contours de la fenêtre et posai délicatement un pied puis un autre sur la rambarde en bois. Nous rejoignîmes sans trop de problèmes l’escalier externe avant de descendre dans la cour. Cassiopeia avait raison : il faisait beau. Je m’assurai d’avoir ma baguette en poche avant de m’adresser à la Serdaigle : « Merci de m’avoir sortie de ce traquenard, je n’avais aucune envie d’assister à ça. Tu vas faire quoi ? Moi je pensais à aller visiter le dortoir d’une amie. » J’hésitai un instant, les traits de Cassiopeia me semblaient soudainement familiers. « D’ailleurs, tu n’étais pas à l’anniversaire de Kathleen Kirte ? »
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Antonella L. Mancini

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Message(#) Sujet: Re: (Dortoir n°6) Let the war begin (Dortoir n°6) Let the war begin EmptyVen 7 Aoû - 19:11

SKYLER
&
ROOM MATES

Let the war begin, bitch !

J'aurais dû me douter que cette sale garce me préparait quelque chose. C'était juste évident, je la côtoie depuis assez longtemps pour toujours m'attendre au pire avec elle. Trois longues années passées dans sa classe m'ont donné une certaine expérience dans le domaine des coups tordus et des psychopathes. Parce que c'est ce que Jade Shepherd est : une putain de psychopathe qui ferait mieux d'être enfermée à Sainte Mangouste. Ou même à Azkaban. Ouais, Azkaban ça parait parfait pour un spécimen de son genre. En temps normal, j'aurais immédiatement été sur mes gardes, avant même de passer le seuil de cette chambre de torture. Mais depuis mon arrivée au Pays de Galles et, plus précisément, notre halte à Swansea, je suis comme anesthésiée, immergée en permanence dans un bain de chloroforme. La musique dans mes oreilles est une première étape dans la construction de ma carapace mais elle a aussi pour effet de me déconnecter de la réalité. Une réalité qui me rattrape brutalement lorsque j'ai le malheur de poser un pied sur le sol de ma chambrée. Une sensation de chaleur se dégage rapidement de sous ma semelle, assez intensément pour que cela me paraisse suspect mais néanmoins assez subtilement pour que ma réaction ne soit pas immédiate. C'est lorsque mon deuxième pied se pose sur le plancher que je baisse les yeux et que je me rends compte des dégâts.

Un juron de surprise - qui s'apparente davantage à un hurlement - m'échappe tandis que mon écouteur droit tombe de mon oreille. Je peine à décoller ma semelle du sol incandescent. Quand j'y parvient enfin, je ne peux que constater les dégâts. Le bout de ma semelle a fondu et le reste de la surface plantaire n'est pas indemne. Sans être totalement bousillée, ma pompe est salement amochée. L'autre chaussure s'en sort mieux, heureusement. D'un ton accusateur et sans douter une seule seconde de l'identité de la coupable, j’interpelle l'attrapeuse de Poufsouffle. Son ricanement et la remarque perfide qu'elle m'adresse ne laissent aucune place à la présomption d’innocence. Je ne sais pas comment cette pétasse a fait mais, ce qui est sûr, c'est qu'elle l'a fait exprès. Je déploie des trésors de patience pour me retenir de lui adresser mon plus beau majeur. A la place, je la fixe avec un regard aussi noir que glaçant. Je m'adresse ensuite à mes deux autres comparses de chambre qui brillent par leur passivité. Sans déconner, elles n'auraient pas au moins pu m'avertir ? Est-ce que je fais fasse à une coalition, pour couronner le tout ? C'est Cassiopeia qui me répond en s'excusant avant de s'enquérir de mon état. Bah tiens, quelle idée ! Laissons Skyler se brûler les pieds avant de lui demander comment elle se sent ! Bordel, quelle conne. En plus du chloroforme, je vais donc me baigner aussi dans l’imbécillité durant ce voyage. Ça promet. « Ouais ça va. » Je réponds en serrant les dents. Si je n'ai pas envie que les nuits passées dans cette pièce soit un véritable enfer, j'ai plutôt intérêt à ne pas me mettre ces deux gourdes totalement à dos pour l'instant.

Je me concentre à nouveau sur Jade, qui a visiblement décidé d'être encore plus exécrable que d'habitude. Ma haine envers elle est à son apogée, j'en oublie même qu'elle a sûrement utilisé la magie pour réussir son coup et qu'elle peut se faire punir pour ça. Tout ce que j'entends, c'est que cette connasse me traite de nuisible. Jade ne le dit pas clairement, mais je ne suis pas tombée de la dernière pluie. Pour une nana qui a effectivement été traitée comme une nuisible il y a quelques années de cela, croyez moi que cette comparaison a une résonance toute particulière. Un frisson me parcourt en l'entendant : cela me touche plus que je ne veux bien le laisser paraître. « Tu veux parler des puces, tiques et autres parasites qui squattent ta peau de bête ? » J'affiche une mine outrageusement dégoûtée en réponse à son sourire fier et à son petit signe de la main. Je suis sûre qu'elle a des poux et qu'elle sent le chien mouillé en sortant de la douche. D'ailleurs, en parlant de nuisibles, j'ai une petite idée pour qu'elle ait de la compagnie dans son lit. Mais en attendant ... « Je suis sûre qu'on peut régler ça à coup de tondeuse, meuf. » J'appuie sur mon dernier mot, pour le souligner le terme que Jade a employé précédemment pour me désigner. Puisque nous sommes visiblement assez intimes pour nous appeler ainsi, je ne vais pas me gêner. Quant au fait de me barrer très très loin d'elle, j'ai ma petite idée en tête. Ma discussion avec Maxwell me fournit la parade idéale. De ce que je crois savoir, ces deux là sont plutôt potes. « Mais si j'peux pas rejoindre mon pieu, y'a Carter qui m'a proposé de squatter sa chambre. La compagnie y sera bien meilleure. » Que cette garce comprenne bien que, telle une nuisible, je peux m'immiscer dans son cercle d'ami comme il me plaît. Cette manière d'attaquer est bien plus sournoise qu'une altercation frontale, comme en cours de défense contre les forces du mal. J'apprends de mes erreurs et j'affine ma stratégie. J'ai crû deviner que Jade avait un besoin maladif d'attention, c'est le moment de lui prouver que je peux la lui voler quand je le souhaite, juste parce que j'en ai envie.

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Message(#) Sujet: Re: (Dortoir n°6) Let the war begin (Dortoir n°6) Let the war begin EmptySam 8 Aoû - 20:00

La guerre des tranchéesFloor is lavaSkyler finit par faire une arrivée en fanfare dans la chambre, et à peine trente secondes après, le ton montait déjà. Tandis que Jade jubilait, les deux autres se dédouanaient tant bien que mal. Certes, elles n’avaient pas directement participé, mais au final, elles n’avaient pas fait grand chose pour l’en empêcher… Enfin ça ne changeait rien, Jade n’avait rien contre elles personnellement : la seule ici qu’elle voulait voir quitter cette chambre, c’était Skyler. « Une trêve… c’est trop mignon, Cassi. Pourquoi pas faire la paix et bien s’entendre, tant qu’on y est ? » C’était ironique bien sûr. Comme si un traité de paix était possible, franchement, on parlait de Skyler, alias la pire garce de l’univers ! Enfin la deuxième, juste après Cameron Brown, élu empereur des losers débiles en personne. Visiblement, les deux autres avaient manifestement fait le choix de ne pas prendre de parti, et de… sortir ? Jade se demanda l’espace d’un instant si elles comptaient elles aussi se risquaient à brûler leurs semelles, mais elle n’était visiblement pas au bout de ses surprises. Non, Cassiopeia et Eliana avaient manifestement décidé de leur fausser compagnie en passant par l’extérieur ! Elles risquaient pas de se casser un truc, ou de carrément se retrouver aplaties au sol si elles faisaient un faux pas en descendant ? « Par la fenêtre… genre vous êtes sérieuses ? » demanda Jade, relativement perplexe. « Si vous vous cassez la gueule perso j’y suis pour rien hein ! » se défendit-elle en se penchant au bord de son lit pour mieux voir ses deux colocataires disparaître, en passant vraisemblablement par le mur. Et elle qui pensait prendre des risques en faisant usage d’un sortilège… Elle était encore loin des deux filles qui prenaient carrément la tangente en pleine journée pour aller se balader !

Finalement, elles se retrouvèrent seules dans la chambre, en face à face. Les troupes semblaient avoir déserté le champ de bataille, ne laissant que les deux adversaires dans la chambre. Skyler attaqua la première, n’hésitant pas à faire référence à son état de louve… Jade sourcilla, avant de désigner la Serpentard. « A la tondeuse ? Essaie un peu et j’te garantis que tu survis pas à la prochaine pleine lune. » De toute façon, mieux valait laisser tomber l’idée de dormir, et demeurer en vigilance extrême la nuit jusqu’à tomber de sommeil : cette cohabitation allait forcément mal finir, alors autant surveiller les faits et gestes de son odieuse camarade de dortoir… Cette nouvelle pique eut beaucoup plus d’impact sur Jade, dont les deux rangées de dents grincèrent au moment où le nom de Maxwell fut évoqué. Elle avait osé, la pétasse. Alors comme ça il lui avait réellement fait une proposition ? Mieux valait espérer qu’il s’agissait là d’un simple malentendu, parce que si elle surprenait son pote en train de faire des avances à cette garce, elle allait devenir complètement barge. Ses doigts se crispèrent sur la rambarde du lit, si fort qu’elle s’en fit presque mal aux jointures… « C’est ouf, je savais pas Max si dévoué. Il prend en pitié les SDF maintenant ? » répondit-elle, en masquant mal son mécontentement. A l’occasion, il faudrait qu’elle ait une petite discussion avec le Poufsouffle pour éclaircir ce point… Elle avait déjà beaucoup de mal à assumer que cette dernière puisse partager une aussi grande proximité avec Blaze, et que Caleb ait pu envisager ne serait-ce que l’espace d’un instant de lui rouler un patin. Alors quoi, maintenant elle tentait le coup avec SON Max ? Franchement, c’était certain : cette meuf avait un putain de problème ! Comme si son but caché était de s’approprier tout son entourage, et de lentement prendre sa place au sein de SON cercle rapproché. Et ça, Jade n’était certainement pas prête à l’avaler… Si c’était la guerre que cette connasse en mal d’amis voulait, alors elle serait servie ; elle était prête à transformer son séjour en enfer sans nom si c’était nécessaire, mais il n’était pas question qu’elle laisse Skyler Mills poser ses sales pattes sur ce qu’elle considérait être son territoire.

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Message(#) Sujet: Re: (Dortoir n°6) Let the war begin (Dortoir n°6) Let the war begin EmptySam 8 Aoû - 22:01


Intervention au dortoir n°6



La journée avait drôlement commencé. A quatorze tapante elle avait rejoint le groupe d’étudiants et de professeurs de Poudlard près à prendre le train. Elle y avait rencontré la mère de Carter, catastrophée de ce qu’elle avait trouvé dans la valise de son fils et les priant de garder un œil sur lui. Habituellement, le contact avec les parents, ce n’était pas sa tasse de thé. Mais en l’occurrence, elle n’avait pas pu passé à côté de cette occasion. Si en plus elle avait l’autorisation parentale de la mère d’appliquer des sanctions, elle n’allait pas se priver. Même sans son autorisation, d’ailleurs. S’en était suivi le voyage en train durant lequel l’enseignante avait veillé au grain. Et puis le voyage en car, pas des plus agréables mais Thor n’en avait que faire. C’était juste un instrument pour aller d’un endroit à un autre, rien de plus. Le seul ennui, c’était qu’il y avait trop d’adolescents surexcités à l’intérieur, alors quelques recadrages s’imposaient.

L’arrivée sur place fut également l’annonce du genre de vacances qui attendaient les sorciers. Sans magie. Ca faisait doucement rire intérieurement Thorstein. La moitié était des empotés pas foutu de se servir d’une baguette, l’autre ne savait pas s’en passer, ça risquait d’être particulièrement drôle. Après une petite réflexion, Thor était sortie du car et avait attrapé sa valise pour aller déposer ses affaires dans sa chambre. Ni une, ni deux, elle n’avait attendu personne, pas même que les gosses descendent de l’engin qui les avait amené ici. Elle avait traversé la cour et était montée au premier étage, s’attribuant une des deux chambres prévues pour le corps professoral de Poudlard. Elle en profita également pour s’approprier l’un des lits en y jetant ses affaires dessus. Et ni une, ni deux, la voilà qui était repartie vers le car, histoire de vérifier que tout se passait pour le mieux et que les gugusses habituels se tenaient en place.

Elle resta un moment à cet endroit en attendant que chacun ramasse ses affaires, en hurlant pour savoir qui était l’abruti qui avait laissé sa valise en plein milieu, et puis elle rejoignit la cour et observa les installations déjà en place. Elle pu y voir un peu de matériel de tir à l’arc. C’était un bon point pour le centre. Askja fit son petit tour des plus tranquillement, les adolescents étaient en train de s’installer dans leur chambre respective, d’après les bruits qu’elle pouvait entendre à travers les fenêtres ouvertes.

Et puis soudain, un mouvement attira son attention. Et ce qu’elle vit ne lui plu pas, mais alors pas du tout. Accélérant le pas sans les perdre de vue, Thor grimpa les escaliers à grandes enjambées pour tomber nez-à-nez avec deux adolescentes qui venaient tout juste de passer par leur fenêtre pour faire le mur. C’était parfaitement idiot, puisqu’ils étaient libres d’entrer et de sortir comme bon leur semblait. Mais à vouloir faire les malignes, il fallait pouvoir assumer les conséquences.


« A votrrre place, je prrréferrrerrrais m’êtrrre brrrisé la jambe en passant parrr cette fenêtrrre que de savoirrr la punition dont vous allez écoper. Et je vous déconseille de prrrononcer le moindrrre mot. En avant, mesdemoiselles. »


Et elle leur fit signe de la suivre. D’un bon pas, elle descendit l’escalier de secours qu’elle avait emprunté pour monter, avait contourné le batiment et était entrée par la porte principale, les deux jeunes filles sur ses talons. Elle comptait bien leur montrer l’existence de la porte, puisqu’elles ignoraient visiblement que cela servait aussi, dans le monde moldu, à quitter les pièces.
Sans dire un mot, Thorstein parcouru le couloir, ouvrant les portes des chambres fermées pour jeter un œil au nombre de pensionnaires par chambre.

Par chance, la porte de la chambre des singes grimpeuses était ouverte, une fille sur le pas de la porte, l’autre perchée au-dessus de son lit. Il y eut alors une petite odeur qui agita l’odorat de Thor. Et il faisait un peu plus chaud dans cette chambre qu’à l’accoutumée mais après tout, c’était leur problème.


« Bon Mills, plus de magie et vous ne savez plus comment on passe une porrrte ? »


Elle se tourna alors vers Bradley et Borealis, le regard toujours froid et furieux à la fois.


« Si j’en vois une de vous quitter cette chambrrre autrrrement que parrr la porrrte, je la rrrenvoie immédiatement chez elle parrr le prrremier carrr. »


Et elle fit un pas à l’intérieur de la chambre, poussant un peu Skyler au passage.


« Pourrrquoi Merrrlin fait-il si chaud ici ? »


Elle voulu faire un pas de plus mais sa chaussure résista, semblant coller au sol. Elle mit un peu plus de force dans son mouvement pour s’extraire, réalisant alors que le sol était une source de chaleur qui faisait fondre légèrement sa semelle.


« EXPLIQUEZ-VOUS TOUT DE SUITE ! » fit-elle en regardant hargneusement chacune des protagonistes de la chambre et en se replaçant dans l’encadrement de la porte.



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Message(#) Sujet: Re: (Dortoir n°6) Let the war begin (Dortoir n°6) Let the war begin EmptyDim 16 Aoû - 17:04

Cassi proposa, sans trop y croire, à Jade de faire une trève, et bien évidemment, celle-ci se moqua d’elle. La jeune fille n’insista pas.

Lorsque Cassi demanda à Skyler si elle ne s’était pas blessée, celle-ci lui répondit - sèchement - par l’affirmative, et l’engueulade entre elle et son ennemie jurée reprit de plus belle. A nouveau, Cassi n’insista pas.

A la place, elle décida de se barrer carrément par la fenêtre, histoire d’aller prendre l’air, et proposa d’un regard à Eliana de la suivre. Jade ne manqua pas de relever l’absurdité de son plan, mais Cassi n’en démordit pas. Après tout, le 15 aout 2026 tombait un mercredi, et les mercredis, on avait le droit de se balader librement, pas vrai ? Bon, c’était effectivement un peu plus casse-gueule dans cette chambre que dans sa chambre de l’époque, mais Cassi n’allait pas s’arrêter à cela.

Eliana accepta volontiers, et Cassi l’aida à franchir la rambarde. Elles passèrent sans encombre. Elle la remercia alors pour son aide, avant de lui demander ce qu’elle avait prévu.
- Je t’en prie. Je crois qu’on va devoir se serrer les coudes, toi et moi, si on veut survivre à ce voyage. répondit Cassi, trop fatiguée, nerveusement, pour lui adresser son éternel sourire bienveillant, mais avec sincérité malgré tout.

Celle-ci lui demanda alors si elle était à l’anniversaire de Kath.
- Oui, j’y étais, je suis la fille qui s’est pointée sans la connaitre. Toi aussi, tu étais même sur certains des tableaux, non ? interrogea Cassi. - Vous vous connaissez co… ?

Et là, l’enfer se déchaina. Cassi entendit des pas lourds dans les escaliers, et fut interrompue en pleine phrase par le professeur Thorstein. Celle-ci les engueula en les menaçant d’une punition sévère, les intiment au silence, et les emmena jusqu’à leur chambre par la porte, s’arrêtant au passage, visiblement pour compter les têtes.

Elles arrivèrent finalement au niveau de la chambre, et le professeur réprimanda Skyler de ne pas savoir passer une porte. Elle les engueula à nouveau, en les avertissant de ne plus sortir que par la porte, où elle les renverrait chez elles. Surtout pas ! Aussi pourri que s’annonce son temps dans cette chambre, Cassi ne pouvait pas rentrer. Le séjour devait durer jusqu’au bout, jusqu’à son départ en Ecosse. Elle ne voulait pas rentrer dans sa famille, d’un côté comme de l’autre.
Visiblement, elles n’étaient pas punies pour le moment, mais Cassi se garda bien de montrer son soulagement.

Le professeur de DCFM entra alors dans la chambre, bousculant Skyler et, évidemment, sa semelle commença à fondre. Elle réclama immédiatement une explication, et Cassi se garda bien de prendre la parole, ou de regarder qui que ce soit, d’ailleurs. Que Jade explique son merdier toute seule. Après tout, elles avaient essayé de la prévenir qu’elles auraient des ennuis.

Et qu’elles ne s’avisent pas de lui reprocher de les avoir mises dans la merde. Elle n’était quand même pas sensée rester dans une chambre étouffante, jusque parce que ses colocataires se faisaient la guéguerre. Elle était en vacances aussi, après tout. Elles avaient de la chance : elles n’étaient pas sorties dans le but de rapporter, et même maintenant, Cassi n’allait pas prétendre que si et les fiche dedans. Mais c’était tout ce qu’elles pouvaient espérer d’elle sur ce coup-là. Elle n’allait pas encore inventer un bobard à raconter à Thorstein pour couvrir Jade, oh non.

Pour l’instant, Cassi se tenait toujours à l’extérieur de la chambre, derrière le professeur, aux côtés d'Eliana.
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Message(#) Sujet: Re: (Dortoir n°6) Let the war begin (Dortoir n°6) Let the war begin EmptyVen 28 Aoû - 11:20

Une fois que nous fûmes hors du dortoir, de Jade, de la nouvelle arrivante et de tous leurs tracas, nous respirâmes enfin un peu d’air frais. Cassiopeia m’aida même à me hisser à l’extérieur sans trop de difficulté. J’étais un poil plus petite qu’elle et manquais de confiance dans mes gestes. Elle semblait plus à l’aise dans ce qu’elle faisait. A l’observer, j’aurais juré que c’était son moyen favori de quitter une pièce. Une fois dans le couloir, les pieds au sol et en toute sécurité, je pris le temps d’examiner la jeune femme. Les traits de la Serdaigle m’évoquaient une jeune fille aux cheveux violets que j’avais aperçue à l’anniversaire de Kathleen. Pouvant me tromper, je préférai lui demander directement si elle avait bel et bien été invitée par la Poufsouffle. Et j’eus raison lorsqu’elle me répondit par l’affirmative. Cela me revenait maintenant : la Serdaigle de 5ème année qui était arrivée à l’anniversaire un peu après les autres, connaissant à peine la Poufsouffle et qui pourtant avait été conviée au même titre que ses amis. Dès lors, la capacité sociable de Kathleen Kirte m’avait impressionnée.

Alors que Cassiopeia me retourna la question et que j’étais sur le point de lui répondre, une voix pénétrante et glaciale nous interrompit. J’eus peur de reconnaître cette voix, cette voix qui m’avait faite pleurer après ma première cession désastreuse de duel. Cette voix, elle n’appartenait à personne d’autre qu’au professeure Thorstein. Bien-sûr, elle nous avait vu décamper de notre dortoir et prendre des risques, ce qui expliquait son ton des plus menaçants. Quoiqu’il en soit, je préférais tout de même avoir affaire à un million de Jade que d’être en retenue avec la Gorgone de Poudlard. Je soupirai discrètement lorsqu’elle nous interdit de prononcer le moindre mot. Entre ses lèvres, ces mots sonnaient comme le son du tranchant d’un sabre. Aucune de nous deux n’osa répliquer quelque chose alors que nous nous redirigions vers la porte de notre dortoir. Je soupçonnais nos deux colocataires en train de se s’affubler des pires mots, voire de s’entretuer. Cependant, je n’en avais cure. En ce moment, j’avais bien plus important à penser que leurs broutilles.

Lorsque nous arrivâmes au seuil de la porte de notre chambre, ni Cassiopeia ni moi n’avions mis en garde l’enseignante de DCFM. Après tout, nous n’avions pas le droit de prononcer le moindre mot… Et puis, l’enseignante ne faisait pas dans la délicatesse. Dans son entrée, elle bouscula Skyler et la sermonna sèchement d’obstruer le passage. Enfin, elle se retourna vers Cassiopeia et moi avant de nous interdire de prendre la fuite. Je plongeai mon regard dans le sien, totalement neutre, faisant mine d’obtempérer. En réalité, tout ce que j’attendais, c’était le moment où elle mettrait les pieds dans le plat – sans mauvais jeu de mots. J’observai avec un plaisir non dissimulé l’adulte poser un pied sur le sol. Comme pour la Serpentard plus tôt, sa semelle colla au sol avant de commencer à fondre. Rageuse, elle fulmina : « EXPLIQUEZ-VOUS TOUT DE SUITE ! » Elle était intimidante, certes, mais que personne ne compte sur moi pour lui dire quoique ce soit. Au moins, elle avait une réponse partielle à notre évasion. Je restai en retrait à côté de Cassiopeia, silencieuse, le regard droit, les yeux dans ceux de l’enseignante. Les yeux d’une furie.
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