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On casse, on paye ! - ft Carla
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Message(#) Sujet: On casse, on paye ! - ft Carla On casse, on paye ! - ft Carla  EmptyMar 19 Mai - 10:24

On casse, on paye !Carla x O'Neill
Après Gaichiffon, Aidan se rendait le plus souvent chez Derviche et Bang. La boutique, située à la limite de Pré-au-Lard se spécialisait dans la vente et la réparation d’objets magiques.
Pour une fois, cependant, il ne venait pas pour faire réparer quelque chose qu’il avait malencontreusement lâché, cogné, noyé, brûlé ou même écrasé, mais plutôt pour venir admirer le dernier arrivage de lunettes de soleil capable de zoomer vers l’étoile du système solaire sans se brûler les rétines.
D’après la publicité, elles zoomaient de 0,000005 année lumière en plus que l’édition précédente, mais elles coûtaient donc le double du prix, près de dix Gallions !

-Je peux les tester ? Demanda Aidan, avide de savoir s’il devait revenir avec la somme demandée.

Le patron, Monsieur Abraham (qui ressemblait à un gros père Noël) le regarda d’un air soupçonneux. La légendaire maladresse d’O’Neill lui avait probablement fait son chiffre d’affaire durant l’année écoulée. Le professeur d’astronomie était connu avant même son poste à Poudlard. Lorsqu’il était étudiant, il était déjà un client régulier.
Sans le quitter du regard, le commerçant hocha lentement la tête, une lueur de regret pourtant déjà présente dans ses yeux.
Surexcité, Aidan plaça les lunettes sur son nez et se pencha pour regarder par la grande baie vitrée. Dans sa précipitation, ses doigts se prirent dans l’étiquette et les lunettes furent éjectées de son visage dans un mouvement brusque. Heureusement pour son portefeuille, il eut le réflexe de les rattraper au dernier moment mais fut contraint de reculer d’un pas, emporté par son élan.
Et ça ne rata pas. Son dos cogna violemment l’étagère derrière lui et il entendit un bruit - qu'il connaissait si bien - de quelque chose qui se brisait cinq secondes à peine après avoir victorieusement rattrapé les lunettes.
Mortifié, il n’osa pas se retourner et alla religieusement suspendre les lunettes là où il les avait trouvé.

-Aidan, c’est pas possible !
S’exclama Monsieur Abraham en soupirant et en allant prestement vérifier les dégâts.

O’Neill, après s’être lentement retourné vers la scène de crime, n’osait plus bouger et attendait le verdict.

-Le strutoscope de M’dame Henry ! Je venais de terminer les réparations et je lui ai dis qu’elle pouvait venir le chercher cette après-midi ! Se lamenta-t-il en examinant les dégâts. C’était trois soirées de travail, Aidan, trois !

-Je m’excuse… Dit-il, honteusement. Je peux rembourser !

Il sortit sa bourse et remarqua avec horreur sa légèreté.

-Ca fera deux gallions et dix mornilles. Je dois racheter de nouvelles pièces.

Le professeur d’astronomie déglutit en réalisant qu’il n’avait plus un seul Gallion.

-Euh… Vous n’allez pas le croire…

-Peu importe comment cette phrase se termine, vous ne sortirez pas d’ici tant que vous ne m’avez pas remboursé !


Coincé, Aidan réfléchit à toute vitesse. Il était coincé et humilié par un homme qui le prenait toujours pour un gamin terriblement maladroit. Mais pouvait-il le blâmer ?

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Dernière édition par Professeur A. O'Neill le Mer 20 Mai - 9:29, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: On casse, on paye ! - ft Carla On casse, on paye ! - ft Carla  EmptyMar 19 Mai - 20:06

On casse, on paye !



Carla n’appréciait que plus les sorties à Pré au Lard quand elle pouvait flâner seule dans les magasins. La vie en communauté lui pesait, elle qui avait grandi en étant seule. Un peu de liberté et du shopping avait le mérite de la mettre d’excessivement bonne humeur. Surtout qu’elle avait pu passer dans ses boutiques favorites, qui, contrairement aux apparences, n’étaient pas des magasins de vêtements. Elle aimait les librairies, les objets de collection ... Des choses belles et onéreuses si possible. De toute façon, elle n’avait pas réellement de budget limité et elle n’en avait jamais eu. Elle avait donc assez peu le sens des valeurs.

Alors qu’elle était en train de flâner au fond de Derviche et Bang, cachée par les rayonnages, elle entendit un grand fracas et une voix familière qui lui semblait un peu paniquée. Délaissant l’objet qu’elle contemplait, elle se glissa jusqu’à la caisse pour voir ce qu’il se passait. Quand elle reconnut le professeur O’Neill, un léger sourire se dessina sur ses lèvres. Elle était contente de le croiser, elle se demandait comment il allait depuis leur rencontre de l’autre jour. Si elle ne fut que modérément surprise de savoir qu’il était responsable de l’objet brisé sur le sol, elle le fut plus du comportement du propriétaire de la boutique. Si Carla pouvait se montrer charmante, elle n’en était pas moins une petite fille pourrie gâtée et elle pouvait avoir en cela des manières parfois arrogantes. En l’occurrence, à la place du professeur O’Neill, elle n’aurait jamais toléré qu’on lui parle. Elle rejoignit donc son professeur en deux enjambées et tendit d’une main dédaigneuse la somme demandée.

- Deux gallions et dix mornilles, donc ?

Elle toisa la personne en face d’elle, comme la défiant du regard de dire quoi que ce soit. Cela aurait été une très mauvaise idée et s’il était observateur, il s’en rendrait compte très vite. Sans son uniforme, Carla portait des vêtements subtilement griffés et des bijours certes discrets, mais onéreux. Rien de tape à l’œil, c’était bon pour les familles de parvenus, mais il n’était pas compliqué de comprendre qu’elle avait de l’argent et aucune intention de se laisser marcher sur les pieds. Elle posa les pièces sur le comptoir et ajouta avec froideur

- Je suis fort étonnée de voir avec quelle compréhension vous accueillez vos clients. Pourtant, il me semble que Poudlard constitue une portion significative de vos ventes, ce qui aurait mérité un peu plus de souplesse.

Habituée à être traitée avec déférence, elle ne comprenait pas que son professeur n’ait pas fait valoir les arguments qu’elle était en train de donner. Il importait peu que l’homme en face d’elle la dépasse d’une tête et fasse deux fois son poids. Quand elle entrait dans une boutique, elle s’attendait à ce qu’on la traite avec une forme de respect, si ce n’était de déférence. Après tout, elle dépensait des sommes assez importantes pour que l’on prenne soin son ego. Et quand bien même n’aurait-elle rien acheté, une boutique ne subsistait qu’en raison de la bonne volonté de ses clients à dépenser chez eux. Les braquer en les traitant comme des enfants ou des délinquants n’avait strictement aucun intérêt commercial.

- Je suis certaine que le professeur O’Neill serait revenu aussi vite que possible pour peu qu’on lui ait laissé le temps de faire l’aller-retour avec l’école.

Elle avait insisté sur le terme de professeur avec froideur. Il n’était ni un adolescent récalcitrant, ni un voleur. Et puis, il fallait admettre qu’elle appréciait de voir l’homme en face d’elle perdre un peu de sa superbe à chaque mot qu’elle prononçait. De manière tout à fait malsaine, elle appréciait ce petit pouvoir dont elle jouissait à l’instant. Pauvre professeur qui pensait qu’elle était une gentille étudiante qui se complaisait dans la bienveillance. S’il avait su à quel point imposer son autorité l’amusait profondément. Peut-être même que si elle avait été seule, elle aurait poussé le vice jusqu’à dire que les réparations ne valaient absolument pas le prix demandé, juste pour asseoir encore un peu plus sa domination. Néanmoins, elle n’allait pas en rajouter, elle avait l’impression qu’à chaque fois qu’elle le croisait, il était dans une situation dans laquelle il n’était que gêne et malaise, le pauvre. Quittant enfin des yeux le propriétaire de la boutique, elle abandonna sa moue hautaine pour s’adoucir un peu.

- Venez professeur, il est temps d’y aller.

Le sous-entendu était clair. Maintenant qu’il était considéré comme un être humain adulte, il était hors de question de rester ici pour s’excuser et détruire tous ses efforts. Une personne orgueilleuse devait ménager sa sortie. L’entraînant avec elle à l’extérieur, elle retrouva son tempérament malicieux dès qu’ils furent hors de portée du fameux magasin et elle le taquina gentiment

- Chaque rencontre avec vous est riche en surprise. J’ai l’impression que le réel prend un malin plaisir à vous résister.

Avec un sourire faussement angélique, elle ajouta, avant de laisser échapper un rire

- Vous voyez que je ne suis pas sans défense. La prochaine fois, il fera un effort de politesse.
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Message(#) Sujet: Re: On casse, on paye ! - ft Carla On casse, on paye ! - ft Carla  EmptyMer 20 Mai - 10:19

On casse, on paye !Carla x O'Neill

Alors qu’O’Neill se torturait pour trouver une solution au problème d’une bourse vide, une jeune femme s’avança vers Monsieur Abraham en lui tendant la somme demandée.
Ébahi, Aidan se tourna vers elle et reconnu Carla. Il avait rencontré la jeune étudiante de Serpentard dans un moment de grande détresse et il s’était humilié en se vomissant dessus après avoir failli l’assommer avec la chute d’un livre du haut de la tour d’astronomie.
Pour sa défense, il venait d’apprendre que sa mère adoptive - qui l’avait renié lorsqu’il avait quinze ans - était décédée.
Plus il pensait à Madame O’Neill, plus un cuisant sentiment de culpabilité l’étreignait bien malgré lui. Mais si un trait de caractère d’Aidan était puissant, c’était bien son côté rancunier. Il se cachait donc derrière sa douleur d’avoir été abandonné pour restaurer ses droits d’avoir bien agit. Cette boule d’émotions était de plus profondément enfouie en lui et il n’en avait jamais parlé depuis Carla, même si celle-ci n’avait pas eu droit à l'entièreté de l’histoire.
Et voilà qu’elle réapparaissait pour l’aider à nouveau !

Elle n’avait peut-être jamais été son étudiante, mais tout de même : c’était très gênant qu’elle lui prête de l’argent !
Aidan balbutia quelques faibles protestations mais l’échange entre le commerçant et la jeune femme l’avait soudainement placé au second plan. En effet, Carla semblait particulièrement agacée du comportement de Monsieur Abraham et celui-ci se recroquevillait sur lui-même !
De toutes les années qu’il avait connu le patron de Derviche et Bang, jamais il ne l’avait vu se comporter de la sorte.
Le professeur d’astronomie ne voyait simplement pas la raison de ce pouvoir de force. Il n’avait jamais été pauvre mais il n’avait jamais roulé sur l’or non plus. Les petits détails dans la tenue de Carla ne lui sautèrent donc pas aux yeux. Il n’avait aucune idée de la valeur de ce qu’elle portait gracieusement.
De plus, il n’avait jamais cherché à connaître son nom de famille - qui lui aurait indiqué son mode de vie. Il voulait garder d’elle l’image de celle qui l’avait aidé à traverser un moment compliqué en lui témoignant une compassion sans borne. Sa gentillesse l’avait profondément touché.
Et voilà qu’aujourd’hui, elle montrait ses griffes pour le défendre !
D’ailleurs, son visage dur se radoucit lorsqu’elle se tourna vers lui pour lui indiquer qu’il était temps de quitter les lieux.

N’ayant compris qu’à moitié ce qui venait de se passer, Aidan jeta un dernier regard à Monsieur Abraham avec une petite moue d’excuse et sortit de la boutique derrière Carla.
Une petite lueur malicieuse habitait son regard.

-En effet, ça fait déjà la deuxième fois que vous m’aidez à me sortir d’un moment compliqué ! Vous êtes ma bonne étoile ! Déclara-t-il en s’autorisant enfin à sourire. Merci.

Il jeta un regard autour d’eux et vit du coin de l’oeil la devanture de la boutique de Gaichiffon.
Il voulut ajouter que ce n’était pas parce qu’on avait érigé un mur de défense autour de soi qu’on ne pouvait pas être blessé mais quelque chose de bien plus pressant le tenaillait : la rembourser !

-Suivez-moi, s’il vous plaît, dit-il en commençant à marcher à grandes enjambée vers le commerce de vêtements.

Il pénétra dans le magasin d’un pas décidé, vérifiant que la jeune femme le suivait toujours. Jérémiah était à la caisse et l’accueillit avec un plaisir évident.

-Aidan ! Très distingué, comme toujours !

Par réflexe, O’Neill réajusta fièrement son fidèle nœud papillon et s’approcha du comptoir.

-Merci, Jérémiah. J’ai besoin de tes services…

Dans un murmure précipité que seul lui pouvait entendre, il expliqua brièvement la situation, ce qui fit beaucoup rire le commerçant. Celui-ci ne réfléchit pas une seule seconde avant d’ouvrir son tiroir-caisse et de lui donner la somme nécessaire.
L’homme d’une soixantaine d’années l’avait recueilli les étés après ses quinze ans - tout en lui apprenant ce que c’était que d’être stylé - et Aidan le considérait un peu comme un parrain. Le prof d’astronomie acceptait plus facilement de lui devoir de l’argent à lui.

Les pièces dans la main, il se retourna vers Carla et les lui tendit brusquement, avec une expression sur le visage lui indiquant qu'elle n'avait d'autre choix que d'accepter.

-Et voilà ! Déclara-t-il, soulagé de s'acquitter si rapidement d’une dette envers une étudiante. Merci encore.

Il lança un dernier regard entendu avec Jérémiah et quitta sa boutique.

-Alors Carla, comment va ma bonne étoile aujourd’hui ? En tout cas, vous avez géré Monsieur Abraham comme une pro !

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Message(#) Sujet: Re: On casse, on paye ! - ft Carla On casse, on paye ! - ft Carla  EmptyMer 20 Mai - 17:17

On casse, on paye !



Carla arborait le sourire satisfait de celle qui venait de remporter une bataille, avec absence totale de remord à l’idée d’avoir légèrement bousculé ce M. Abraham. La prochaine fois qu’il viendrait à ce commerçant l’étranger idée de séquestrer un client, il y réfléchirait à deux fois. Carla eut un rire mélodieux quand il lui dit qu’elle était sa bonne étoile. C’était charmant de la part d’un professeur d’astronomie.

- De quelqu’un qui passe sa vie à les étudier, ça me touche !

Prenant un air conspirateur, elle lui chuchota, malicieuse

- Le dites pas trop fort quand même. Je n’aimerais pas que votre fan club me prenne en grippe.

Elle avait vu ce mot épinglé sur le tableau d’affichage et avait oscillé entre fou rire et gêne intense pour son pauvre professeur. Mais elle était d’humeur taquine et puisqu’il la savait qu’elle n’était pas animée d’intentions réellement moqueuses, elle pouvait s’en donner à coeur joie.

- Vous savez que quand elles auront quinze ans et trop d’hormones, vous ne vous en débarrasserez plus jamais si vous laissez faire ?

Le professeur O’Neill, premier au panthéon de la gêne et de la maladresse poursuivi par ses délicieuses étudiantes. Oh elle en riait déjà, à l’imagine cramoisi et ne sachant plus comment de dépétrer de ce traquenard. Quand il lui demanda de le suivre, elle haussa les épaules, étonnée

- Si vous voulez !

Carla le suivit certes docilement, mais sans comprendre où son professeur l’emmenait. Quand elle vit apparaître la devanture de Gaichiffon, elle fut définitivement perdue. Pourquoi diable est-ce qu’il l’entraînait dans une boutique de vêtements ? Après lui avoir parlé de sa masse la dernière fois, il allait pousser le vice jusqu’à lui dire qu’elle était mal habillée ? Perplexe, elle ralentit un peu le pas, avant de comprendre ce qui se tramait réellement quand O’Neill lui mit d’autorité l’argent dans la main. Elle regarda les pièces qui brillaient dans sa paume. C’était donc cela, il tenait à la rembourser ! En vrai, elle s’en fichait comme de sa première chemise. Elle avait fait ça parce qu’elle était contente de l’aider, pas pour qu’il la rembourse. Elle n’avait que faire de cet argent. Une vie entière ne suffirait pas à dépenser celui de ses parents. Elle protesta donc

- Professeur, ce n’était vraiment pas nécessaire. Je ne l’ai pas fait pour que vous me remboursiez, je n’en ai pas besoin.

Elle esquissa un geste pour lui rendre l’argent quand elle vit son regard et comprit qu’elle risquait de sérieusement le vexer si elle refusait. Avec un soupir résigné, elle se rétracta et lui fit remarquer

- C’était certainement l’argent le mieux dépensé de la journée, vous savez.

Ou en tout cas, l’un des premiers achats qui ne lui était pas destiné. Ce n’est pas qu’elle ne savait pas faire de cadeau, le concept ne lui était pas étranger. En réalité, elle n’avait juste pas réellement de personne à qui en faire en ce moment, mis à part Finnbjörn à qui elle avait fait parvenir un livre ancien pour sa victoire lors des duels. A part donc réaliser ses moindres caprices, son argent de poche, bien trop élevée pour une adolescente de son âge, n’avait aucun intérêt. Cela aurait l’occasion d’en faire quelque chose de bien pour une fois, mais elle sentait bien que son interlocuteur en faisant une question d’honneur et de principe. C’était une démarche qu’elle comprenait assez pour ne pas opposer une résistance trop farouche, de peur de le gêner. Elle rangea donc docilement son dû dans son sac et ressortit avec son professeur de la boutique, intriguée par le lien qui semblait l’unir à son patron.

- C’est un ami à vous ?

Quand il lui demanda comment elle allait, elle lui fit un joli sourire. Elle était joyeuse aujourd’hui, d’être loin du château et de toutes ses histoires. Ca lui permettait de mettre de la distance avec tous ses soucis du moment. Ce n’était que de stupides tourments adolescents objectivement, mais pour elle s’était son quotidien et ça la touchait sincèrement.

- Je vais bien merci. Ma vie est terriblement calme depuis que les livres d'astronomie ont arrêté de tomber du ciel. Vous avez meilleure mine que la dernière fois, ça me fait plaisir !

Elle haussa les épaules quand il lui dit qu’elle avait bien géré Monsieur Abraham.

- Mes parents m’ont appris ...

Elle hésita. La vérité, c’est que ses parents lui avaient surtout appris à faire passer ses caprices pour des désirs acceptables et habituellement, elle ne s’en cachait pas. Mais lui ... Il était persuadé qu’elle était gentille. Et dans sa bouche, ça sonnait comme un compliment et non une affreuse faiblesse, alors égoïstement, elle ne souhait pas qu’il l’envisage autrement.

- ... ils m’ont appris à gérer ce genre de situation.

Neutre et vague, sans jugement de valeur particulier. La parfaite réponse pour ne rien dire en somme.

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Message(#) Sujet: Re: On casse, on paye ! - ft Carla On casse, on paye ! - ft Carla  EmptyMer 20 Mai - 18:15

On casse, on paye !Carla x O'Neill

Etrangement, Aidan se sentait plutôt bien avec la jeune femme. Carla l’avait vu au moment le plus bas, découvrant une parcelle de lui qu’il ne montrait même pas un peu à ses meilleurs amis.
A croire que l’univers l’envoyait dès qu’il avait un problème. Certes, celui-ci avait été d’ordre différent, mais tout de même. Sans elle, il ne savait pas ce qu’il en serait devenu avec Monsieur Abraham. Au fond, la patron de Derviche et Bang n’était pas un mauvais bougre, mais quand il était énervé, il voyait véritablement rouge.
Carla avait su le remettre à sa place directement.
Il est vrai qu’O’Neill ne voyait pas en elle ses défauts : là où un oeil averti aurait vu un abus d’autorité, Aidan, lui, n’avait vu qu’une présence amie l’aidant à se sortir d’un mauvais pas en le défendant bec et ongles.

Du coup, il ne disait pas à la légère qu’elle était sa bonne étoile, ce qui sembla plaire à la jeune femme. Elle prit un malin plaisir à le taquiner en mentionnant son fanclub.
Le professeur sourit mais devint cramoisi. A vrai dire, il était terriblement embarrassé de ce fan club que Kathleen et Lunox avait créé en sa faveur. Oui, Aidan avait un terrible besoin d’être aimé mais là, c’était un peu too much pour lui. Ce fanclub flattait son ego, oui, mais le gênait horriblement en même temps.
Clara enchaîna sur ce qu’elles deviendront plus tard quand les hormones apparaîtront et il secoua la tête le rouge aux joues.

-Oh, elles seront passées à autre chose d’ici là ! Je compte leur proposer un compromis : supprimer ce…euh, fanclub, et créer un club d’astronomes amateurs. Si on veut vraiment me suivre, autant lever la tête vers le ciel, pas vrai ? D'ailleurs, ça sera ouvert à n'importe quelle année, si jamais vous êtes intéressée.

Il ne s’était jamais attendu à tant d’enthousiasme pour sa personne en arrivant à Poudlard (il avait pris l’habitude qu’on le voit un peu comme un ringard avec sa passion pour l'univers, sa façon - stylée - de s’habiller et sa maladresse) et s’il pouvait rediriger tout ça vers les étoiles, tout le monde en sortirait gagnant.

Il l’emmena ensuite chez Jeremiah, qui lui prêta gracieusement l’argent nécessaire à la rembourser.
Elle comprit, après quelques protestations, qu’elle n’avait d’autres choix que d’accepter et il soupira, satisfait. C’était comme si cette dette - de quelques minutes à peine - lui avait compressé la poitrine. Désormais, il se sentait mieux et pouvait respirer.
Sa réplique, sur le fait qu’il n’y avait pas d'argent mieux dépensé, le réconforta encore dans l’idée de sa bienveillance.

Surfant sur cette vague de satisfaction, Aidan ne réfléchit pas avant de lui répondre.

-Jérémiah ? Oui, il m’a recueilli chez lui durant mes années d’études quand je n’avais plus de maison.

Il continua sur un autre sujet pour tenter de ne pas s’arrêter trop longtemps sur le fait qu’il avait eut besoin de quelqu’un pour l’héberger. C’était de nouveau quelque chose d’assez humiliant pour lui. Décidément… Elle semblait avoir ce pouvoir d’attraction de toutes les choses embarrassantes qui lui étaient ou qui lui arrivaient. Et pourtant, O’Neill ne voyait pas spécialement sa présence comme une mauvaise chose.

-C’est un homme bon qui m’a appris l’importance de savoir s’habiller.

Il ajusta son noeud papillon pour appuyer ses propos.
Il dévia encore un peu plus la conversation en lui demandant comment elle allait, elle.
De nouveau, elle le taquina ce qui le fit sourire.

-Faite attention, je peux très bien ensorceler un livre en attente de votre présence dans le ciel magique de la grande salle… Dit-il en continuant sur le ton de la plaisanterie.

Elle remarqua qu’il avait meilleur mine - ce n’était pas difficile - et il sourit en baissant la tête.

-Merci ! Vous aussi ! Vous semblez d’excellente humeur,
observa-t-il en relevant les yeux.

Il hocha la tête quand elle lui expliqua que ses parents lui avaient appris à gérer ce genre de situation.

-Hé bien, grâce à vos parents, vous m’avez sorti d’un mauvais pas !

Il lui jeta un petit regard amusé. Il se demanda si sa bonne humeur voulait dire que sa situation s’était arrangée d’elle-même mais il n’osa pas demander.
Depuis qu’il l’avait rencontré, s’il la voyait au loin, il observait si des signes d’harcèlements étaient visibles dans ceux qui l’entouraient mais il n’en avait pas vu.
Il espérait donc que tout allait vraiment bien pour elle mais il ne trouva pas mieux que de rediriger la conversation vers son éducation. Il était prof et elle étudiante tout de même.

-Alors, prête pour les examens le mois prochain ?

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Message(#) Sujet: Re: On casse, on paye ! - ft Carla On casse, on paye ! - ft Carla  EmptyMer 20 Mai - 23:00

On casse, on paye !



Carla avait redouté qu’il ne la gronde après coup pour avoir été un peu virulente, mais il semblait juste sincèrement content de la voir. Cette idée acheva de la mettre en joie. Elle aimait bien O’Neill. Il y avait quelque chose d’attachant chez lui. Et elle était surtout ravi qu’il la voit comme une adolescente gentille et inoffensive. Il était certainement le seul à la voir uniquement ainsi, preuve que son jugement était potentiellement erronée, mais ça flattait son ego. Et en ce moment, toute personne qui la valorisait avait une place toute particulière dans son cœur.

Elle l’observa parler du fan club, de plus en plus cramoisi avec une pointe d’amusement. Le taquiner était une activité terriblement amusante, cela fonctionnait manifestement à tous les coups. Par contre, elle ne partageait pas totalement son avis, elle supposait comme lui que les deux petites filles qui avaient signé le mot allaient évidemment évoluer, mais chaque année dans Poudlard, au moins un ou une élève trouvait un membre du corps enseignant ou encadrant à son goût. Ce n’était que des rêveries adolescentes qui ne se concrétisaient pas, mais il n’avait pas intérêt à les encourager, sous peine de se retrouver avec de potentiels ennuis à l’avenir. Il disait d’elle qu’elle était gentille, mais lui était sincèrement concernée par les autres. Ca donnait l’impression d’être important, ce qui était terriblement agréable mais qui pouvait aussi donner à des élèves des envies de ne plus le lâcher. Toujours d’humeur à la plaisanterie, elle répliqua

- Vous m’invitez dans ce club pour que je vous sauve d’elles au besoin ?

Elle allait finir par prendre son rôle de bonne étoile très au sérieux avec lui. Il y avait une forme de naïveté qui donnait l’impression qu’il ne pourrait pas se débrouiller seul en cas de besoin, ce qui était faux. Il était arrivé jusque là, preuve qu’il était tout de même capable de survivre. Sa réponse sur l’identité du commerçant pour la surprit et elle lui demande aussitôt, sans réfléchir de si elle se montrait trop indiscrète ou non.

- Vous ne retourniez pas chez vos parents ?

Elle sourit quand il parla de son style et désigna son nœud papillon d’un mouvement de tête

- Il a bien réussi, vous avez un look inimitable. Vos nœuds papillons sont très chouettes.

Elle haussa les épaules quand il lui indiqua qu’elle était de bonne humeur. Difficile de faire autrement, non ? Il faisait beau, elle était dehors, faisait du shopping, elle avait acheté assez de bonbons pour tenir un siège … Pourquoi diable aurait-elle été de mauvaise humeur pendant ces quelques heures ? Les ennuis reprendraient leurs droits bien assez vite.

- Si vous tentez encore de m’assassiner, mais dans la grande salle, je me dois de vous prévenir qu’il y aura des témoins !

Elle ne répondit pas à sa question silencieuse, tout comme il ne répondit pas à la sienne. Oui, tous les deux avaient meilleure mine. Est-ce que cela signifiait que tout était résolu ? Probablement pas. Mais elle n’avait pas envie de revenir sur le sujet, tout comme lui ne pouvait se confier à une élève. Puis, elle ne souhaitait pas lui en parler parce que depuis leur dernière rencontre, elle avait largement sombré dans sa colère et avait décidé de rendre coup pour coup. Elle ne pouvait pas le dire à un professeur. Qu’aurait-elle pu me dire ? Mon ego démesuré et moi avons décidé que nous étions trop bien pour ces idiots et que nous ferions donc payer cet affront ? Le sujet de ses parents était tout aussi sensible. Elle savait la réputation de sa famille et ses parents n’étaient pas de charmantes personnes prêtes à lui apprendre comment se tirer d’un mauvais pas. C’était plus une question de domination et de prise d’ascendant psychologique. Mais le sujet de sa famille restait moins dangereux que ses plans pour se venger de Maxwell et Bluebell, alors …

- Je doute que mes parents trouvent grâce à vos yeux. Mon nom de famille est Yaxley.

Ce n’était un secret pour personne, sa famille faisait partie des grandes lignées que l’on retrouvait depuis des siècles et dont la pureté du sang était loué. Elle était pro sang pur, avait eu un comportement fort ambigu durant la période mangemort, continuait de lutter pour une reconnaissance de la supériorité du sang même si cela était fait avec plus de modération … Des gens sympathiques en somme. Ca lui semblait honnête de lui dire, et après tout elle ne s’en cachait pas. Elle n’avait pas honte de sa famille, des relations parfois compliquées avec son père oui, mais elle restait un pur produit de ce qu’ils avaient fait d’elle. Et le début de remise en question qui s’était amorcée avait été sérieusement balayé par la rage qu’elle ressentait à l’encontre de Maxwell. Ce garçon avait l’art de faire ressortir le meilleur comme le pire de sa personnalité.

- Prête, oui. Je suis plutôt bonne élève donc ça devrait aller. Puis, j’en parlais avec le professeur van Aken justement, mon choix d’orientation reste très lié à mes notes, j’ai donc tout intérêt à maintenir mon niveau.

C’était mignon, il se souciait de sa scolarité. Elle songea, non sans une pointe de mélancolie, que si elle avait eu un grand frère, elle l’aurait aimé un peu comme ça, concerné sans être intrusif, se souciant d’elle, qu’elle pouvait taquiner … Peut-être avait-il fratrie d’ailleurs ? Elle était persuadée qu’il devait bien s’entendre avec eux si c’était le cas.


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Message(#) Sujet: Re: On casse, on paye ! - ft Carla On casse, on paye ! - ft Carla  EmptyJeu 21 Mai - 10:58


On casse, on paye !Carla x O'Neill

Lorsqu’Aidan était passé devant le tableau d’affichage, il y avait jeté un rapide coup d’oeil quand son nom avait alors attiré son regard. Il n’avait pas prévu de s’y arrêter, du coup, en voulant stopper ses jambes, ses pieds s’étaient entremêlés et il avait bien failli trébucher devant tout le monde.
Il avait lu l’annonce, surpris au point que ses sourcils n’étaient pas redescendus tout au long de sa lecture. Il avait immédiatement ressenti les deux émotions au même moment : il se sentait flatté mais il était également profondément embarrassé. Il ne voulait pas que ses collègues ou les étudiants ne pensent qu’il prenait plaisir à l’attention. Il avait peur qu’on l’imagine satisfait au milieu d’enfants le vénérant.
Ce fanclub était ainsi voué à disparaître.
Cependant, si Kathleen et Lunox avaient autant d’enthousiasme, Aidan savait qu’il leur rendrait service s’il parvenait à le rediriger vers quelque chose de passionnant. Et quoi de plus passionnant que l’univers lui-même ? L’idée de ce petit groupe d’astronomes amateurs avait donc rapidement émergé dans son esprit, mais c’était Amelia qui lui avait fait remarquer qu’il pouvait aisément le mettre en pratique. Sans elle, il se serait lamenté que les fillettes n’avaient pas eu l’idée elles-mêmes, caché dans au sommet de la tour d’astronomie.
Ainsi, la solution avait soulagé ses peurs ce qui lui permis de rire de bon coeur à la réplique de Carla, malgré son embarras toujours présent.

-Exactement !

Très à l’aise avec l’étudiante de Serpentard, il ne fit pas vraiment attention à ce qu’il disait en mentionnant ses étés chez Jérémiah.
Ce n’était pas vraiment un secret de polichinelle. Les faits étaient là et si elle creusait un peu, il ne lui serait pas difficile d’en comprendre les raisons.
Pourtant, Aidan avait toujours beaucoup de mal à en parler à voix-haute.
Le fait est qu’avoir été abandonné par deux fois était aussi douloureux qu’humiliant.
Il préféra donc rester vague en chassant involontairement le sujet d’un geste de la main.

-Euh...non.

Il réajusta son noeud papillon pour dévier la conversation et il retrouva son sourire, pas peu fier, lorsqu’elle déclara qu’il avait “un look inimitable” et que ses noeuds pap’ “étaient très chouettes”.
Il savait que cet accessoire était une excentricité de sa part. Mais c’était comme s’il lui permettait de se cacher derrière. Sans lui, il se sentait terriblement mis à nu.
Il en avait peut-être une trentaine car il ne résistait jamais à l’envie d’acheter un autre dès que le motif lui plaisait. Et Jérémiah était très doué pour dessiner ce qui le touchait.

-Merci, déclara-t-il, avec ce sourire éblouissant qui lui montrait à quel point cette simple remarque lui faisait plaisir.

Le ton plaisantin de leur conversation continua lorsqu’elle pointa le fait qu’il y aurait des témoins dans la grande salle.

-Oh, vous savez, on accuse rarement un professeur… dit-il d’un air malicieux. Même s’il est présent sur la scène du crime.

Ne sachant pas qu’il mettait les pieds dans le plat, il mentionna ses parents et le fait qu’ils avaient involontairement été son salut, de par leur éducation à leur fille.
Il fut donc surpris lorsqu’elle mentionna son nom de famille : Yaxley.
Ce nom avait plutôt une mauvaise réputation en vénérant la pureté du sang au milieu d’une marée de Gallions.
Aidan fronça les sourcils : Carla ne collait absolument pas à cette image. Elle était bienveillante et semblait sans préjugés négatifs à son égard.
Une bouffée d’affection se répandit en lui pour elle. Elle avait grandit dans une demeure où des valeurs semblaient être différentes des siennes. Et pourtant, par un étrange coup du sort de l’univers, elle était devenue sa “bonne étoile” à lui, qui était définitivement aux antipodes de ce qu’on disait conforme aux grandes familles de sang-pur.

-Je ne suis pas le genre de personne à juger quelqu’un que je ne connais pas. Et encore moins en fonction de sa famille.

Il lui sourit, sincère. Que dirait-on de lui si on savait que ces deux familles étaient intolérante aux enfants et aux sorciers ? De plus, il n’avait jamais croisé les parents de Carla. Peut-être qu’il aurait une autre opinion si ceux-ci l’auraient traité de manière dédaigneuse mais cela n’avait pas été le cas.
Et puis, l’opinion qu’il avait de Carla était faussée par cet étrange sentiment qui entourait chacune de leur rencontre. Il émanait d’elle une gentillesse malgré les constantes humiliations et mauvais pas dans lesquels se trouvaient O’Neill.

Naturellement, Aidan dirigea la conversation vers sa scolarité. Il hocha la tête, confirmant les dires de son collègue : l’orientation d’un étudiant dépendait en effet toujours de ses capacités plutôt que ses intérêts. O’Neill n’était pas sur que ce soit une bonne chose même s’il ne pouvait nier que ce n’était pas forcément une mauvaise chose non plus.

-Avez-vous déjà une idée du métier que vous aimeriez exercer plus tard ?
Demanda-t-il, curieux.

Il était toujours intéressant de connaître le but ultime des étudiants.
Qu'allait devenir Carla Yaxley ?
Il était étrange, maintenant qu'il connaissait son nom, de l'associer à tout ce que sa famille invoquait ! Il allait avoir besoin d'un peu de temps pour s'y habituer.

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Message(#) Sujet: Re: On casse, on paye ! - ft Carla On casse, on paye ! - ft Carla  EmptyJeu 21 Mai - 17:48

On casse, on paye !



Carla rit de bon cœur. Elle devait avouer que depuis qu’elle était à Poudlard, elle n’avait jamais vu une telle initiative de fan club. Les deux petites filles étaient sans aucun de toute de sacrés numéros. Elle connaissait Lunox et ne comprenait toujours pas comment elle avait pu se mettre dans une histoire pareille, mais elle était capable de deviner qu’avec son caractère, la petite fille n’était pas du genre à se laisser éconduire facilement.

- Je verrai ce que je peux faire. Mais je suppose qu’elles doivent être gérables tout de même. Enfin, je l’espère pour vous !

Carla resta silencieuse, comprenant qu’elle avait posé une question indiscrète. Lui qui venait de se détendre était à nouveau mal à l’aise, elle le sentait. Jetant un regard vers la devanture de Gaichiffon, elle se demanda quelle était l’histoire cachée derrière tout ça. Cela aurait été mentir de dire qu’elle n’était pas curieuse, elle l’était terriblement. Mais il restait un professeur et elle une élève. Elle ne pouvait pas se permettre de le questionner comme elle l’aurait fait avec un camarade. Toujours avec sa franchise un brin brutale, elle conclut.

- Question indiscrète, désolée. Je laisse tomber le sujet.

Elle ne pensait pas qu’un compliment sur ses nœuds papillons pourrait lui faire autant plaisir, mais force était de constater que de tous ses comportements, c’était celui qui avait le plus touché son interlocuteur. Il lui en fallait assez peu pour être heureux, manifestement. Prenant un air conspirateur, elle ajouta

- Si vous voulez brouiller les pistes, je vous déconseille le livre d’astronomie. Par contre, un livre de défense contre les forces du mal couplé à la personnalité du professeur Thorstein, je vous assure que vous serez au-dessus de tout soupçon !

Il avait l’air sincèrement surpris parce qu’elle venait de lui dire, ce qui la fit sourire, amusée.

- Vous n’aviez pas compris que je venais de ce genre de famille ? C’est amusant. Pourtant, c’est pas faute d’avoir essayé de vous dire que je suis moins sympa que ce que vous voulez voir. Mais bon, j’imagine que ça joue en ma faveur, je suis donc plutôt discrète sur mon éducation.

Elle observa son professeur, partagée entre deux sentiments. La part d’elle-même qui désirait exister par elle-même, et pas juste par son nom adorait sa réponse. Elle avait toujours eu cette envie, ce besoin d’être aimée, unique et d’exister dans le regard des autres. Mais une autre part d’elle-même était juste consternée par cette réponse dégoulinante d’utopie. Qu’on le veuille ou non, les enfants se forgent en fonction de leur famille, que ce soit par mimétisme ou par opposition. Elle n’échappait pas à la règle et balayer l’information qu’elle venait de lui donner d’un geste de la main expliquait pourquoi il pouvait être si vulnérable. Il n’était absolument pas sensible à la dynamique d’ensemble. Il voulait tellement voir le positif chez les autres qu’il était incapable de traiter convenablement les informations qu’elle venait de lui concéder. Elle le regarda, plus sérieusement cette fois et soupira

- Vous comprenez parfaitement le mouvement des étoiles, mais vous êtes clairement moins sensible aux liens entre les humains, n’est ce pas ? Cela vous jouera des tours, professeur.

Plus elle le connaissait, plus elle jugeait qu’il n’était pas assez méfiant pour son propre bien. S’il ne jugeait aucun des élèves de Poudlard à la lumière de sa famille, à tout moment, il allait connaître de cruelles désillusions. Et encore, si ce n’était qu’une déception, cela allait. Dans la période Blackman, il aurait payé plus cher de faire confiance à de mauvaises personnes.

- La justice magique m’intéresse, j’aimerais beaucoup intégrer le magenmagot.

Gentil comme il était, il interpréterait cela comme une volonté de sa part de faire régner la justice. Il y avait de cela, évidemment, mais pas uniquement. Elle était aussi attirée par les sphères de pouvoir et d’influence, et elle considérait que cette orientation lui permettrait de continuer à œuvrer dans l’intérêt de sa famille et des idées qu’elle défendrait de façon légale et subtile. La discipline était donc honorable, les buts qu’elle avait derrière pouvaient être plus discutables.

- Vous avez toujours voulu être prof, vous ?
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Message(#) Sujet: Re: On casse, on paye ! - ft Carla On casse, on paye ! - ft Carla  EmptyVen 22 Mai - 14:51

On casse, on paye !Carla x O'Neill

Aidan fut à la fois surpris et soulagé de la voir abandonner le sujet de ses étés chez Jeremiah si facilement. La surprise n’était pas tellement qu’elle n’insiste pas sur le sujet mais la manière dont elle énonçait clairement son intention plutôt que de faire silencieusement volte-face, évitant un quelconque malentendu.

Heureusement pour lui, leur conversation dévia sur un sujet plus léger, c’est-à-dire un professeur voulant assommer une étudiante devant témoins. Elle lui conseilla de brouiller les pistes en apportant un bouquin d’une autre matière de la sienne. Carla alla même jusqu’à lui suggérer un nom, celui du Professeur Thorstein.
Il sourit et pouffa de rire malgré son embarras. Il était clairement malvenu de sa part de parler de ses collègues dans leurs dos avec des étudiants.
Surtout que le professeur d’astronomie redoublait de maladresse devant elle. En effet, il trouvait cette brute sexy et perdre ses moyens - encore plus que d’habitude - devant une personne si méprisante était une chose terriblement agaçante pour O’Neill.
Il préféra ainsi ne rien ajouter sur ce sujet, se sentant déjà mal d’avoir rigolé.

Carla lui apprit ensuite qu’elle venait de la famille Yaxley. Elle lui demanda s’il n’avait donc pas compris qu’elle venait d’une telle famille.

-Non. Mais ce n’était pas spécialement quelque chose que je cherchais à comprendre.

Et puis, pour sa défense, disons qu’il n’était pas totalement dans son état normal lors de leur première rencontre.
Des détails lui avaient peut-être échappés. De cette conversation floue lui restait surtout en mémoire cette impression de bienveillance : elle était restée auprès de lui le temps nécessaire et lui avait parlé avec une profonde gentillesse. Qu’elle soit une Yaxley ou non.
Ce n’était pas un nom qui laissait une impression chez Aidan mais le sentiment que cette personne lui transmettait.

Il fronça donc les sourcils, surpris quand elle déclara qu’il ne comprenait pas grand chose aux liens qui pouvaient unir les humains.
Elle n’avait peut-être pas tort. Dès lors qu’un mot aussi simple que “famille” n’avait plus aucun sens pour lui, toutes les constructions sociales qui suivaient restaient, à ses yeux, terriblement confuses.
Dans ce sens, comme aurait pu dire Madame O’Neill, il était comme Saint Thomas : ne croyant que ce qu’il voyait de ses propres yeux. Lui, il préférait dire qu’il possédait juste un esprit scientifique. Il avait besoin de faits concrets pour comprendre les choses. La plupart du temps, les liens familiaux lui restaient hors de portée sauf si ce lien en question était ce par quoi la personne se présentait en premier.
Carla n’avait rien fait de la sorte, jusqu’ici du moins.
Il pencha ensuite légèrement la tête, signe qu’il tentait de comprendre quelque chose.

-Expliquez moi, alors. Pourquoi des liens entre humains changeraient la perception que j’ai de l’un d’eux ? Loin de moi était l’idée de vous offenser, ajouta-t-il, ne sachant pas comment interpréter son soupire.

Carla lui parla ensuite de ses ambitions : la justice magique. C’était un domaine vaste et utile, bien qu’il semblait un peu ennuyeux aux yeux d’un astronome. Mais peut-être était-ce là la clé de son problème à comprendre les liens entre humains.
Peut-être qu’au fond, il ne voulait rien y comprendre pour ne pas s’y perdre à nouveau. Prendre du recul en regardant l’univers plutôt que de regarder les petits tracas des humains, par peur de ne pas y trouver de rôle.

-Je dois vous avouer que lois physiques m’intéressent plus que celles des hommes… Je n’y connais pas grand chose en justice magique.

Bien sûr, il connaissait le rôle global du Magenmagot et comprenait son importance, mais il ne s’était jamais intéressé aux détails de l’institution.

-Devez-vous faire de longues études supérieures pour y accéder ?

Carla lui retourna ensuite la question et Aidan sourit.

-Non, j’ai toujours voulu être chercheur. Comprendre les mystères de l’univers… Et puis, l’annonce pour un nouveau poste de professeur d’astronomie a coïncidé avec l’aboutissement de mes recherches principales. Je ne regrette pas ce changement de carrière. J’ai compris l’importance du contact avec les jeunes pour stimuler un esprit. L’angle d’une question posée peut parfois chambouler tout ce que vous pensiez comme acquis ! Un chercheur n’arrête jamais de l’être, peu importe sa profession.

O’Neill aurait pu discourir des heures sur le sujet. Les questions non élucidées rendaient son existence fascinante.

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Message(#) Sujet: Re: On casse, on paye ! - ft Carla On casse, on paye ! - ft Carla  EmptySam 23 Mai - 14:52

On casse, on paye !



Sans être désintéressé par sa personne, parce que ce n’était pas le cas, elle n’avait aucun intérêt à le pousser à avouer ses secrets. Cela lui permettait aussi de créer un précédent pour conserver les siens. Si un jour elle devait botter en touche à l’une de ses questions, elle pourrait se permettre de lui dire de manière frontale qu’il s’agissait d’une information sensible, tout comme lui avait les siennes. Le voyant rire à la mention du professeur Thorstein, elle se put s’empêcher de lui demander, curieuse

- Est-ce qu’elle est différente avec vous ? Je veux dire moins … impressionnante qu’avec ses élèves ?

Carla pencha la tête face à sa remarque, intriguée. Pour elle, tenter de connaître l’ascendance de chacun de ses camarades lui était aussi naturel que de respirer. Elle avait été élevée dans l’idée que les familles de sang pur valaient mieux que les autres, elle devait donc être en mesure de les reconnaître. Une fois les personnes identifiées, ces dynasties se côtoyaient depuis tellement de temps que les rancoeurs comme les alliances y étaient monnaie courante. Pour ne pas faire d’impair, il fallait être en mesure de comprendre d’un seul regard les relations qui unissaient chacune de ces personnes. Quel sourire dissimulait une querelle, quel individu était digne de confiance, lequel se jouait de vous. Carla n’était pas forcément mauvaise lectrice à ce jeu, tant qu’elle ne connaissait pas les sujets qu’elle observait. Dès qu’elle ajoutait un peu d’affect, elle se trompait bien plus facilement. Mais d’une manière générale, elle s’estimait plutôt douée pour comprendre la dynamique d’un groupe ou saisir le caractère d’une personne. Et comme cela lui fournissait de précieuses indications pour adapter son comportement, elle ne comprenait pas qu’il ne se serve pas comme elle des éléments glanés en un coup d’œil pour faciliter ses relations. Est-ce que cela était une forme de manipulation douce, ou en tout cas, les prémisses d’une future volonté d’étendre son influence ? Sûrement.

Dans le cas de son professeur, elle savait qu’il ne venait pas d’une grande lignée de sorciers, sinon elle en aurait entendu parler. Le fait qu’il n’accorde qu’une importance relative à sa famille lui faisait dire que lui-même ne faisait pas nécessairement cas de la sienne ou était modérément intéressé par le monde magique. Il était donc à ses yeux, soit d’une famille entretenant leur sang mêlé depuis des années, soit né moldu. Comme elle l’appréciait d’une certaine façon, elle avait décidé de ne pas creuser la question. Né moldu n’était pas un statut enviable à ses yeux.

Elle se mordilla la lèvre, légèrement déstabilisée par sa question. Comment expliquer quelque chose qui lui semblait aussi évident ?

- Il est naïf de croire que chaque individu est une page totalement blanche qu’il serait le seul à pouvoir compléter. La famille, les amitiés, ou les inimitiés de quelqu’un en disent beaucoup sur lui parce que ce sont des éléments qui influent sur une personnalité. Je ne prétends pas que cela façonne exclusivement un individu, mais cela laisse des traces, dans un sens comme dans un autre. Vous pouvez créer votre système de pensées à l’identique, ou au contraire être en opposition avec votre milieu. Mais à la fin, vous vous serez construit en tenant compte de ça.

Elle secoua la tête et précisa

- Vous ne m’offensez pas, c’est plutôt une forme d’inquiétude en tant que bonne étoile proclamée, parce que vous êtes un sacré curieux mélange. Vous êtes facilement sur la défensive et pourtant j’ai l’impression que vous ne cherchez qu’à voir le meilleur chez les autres, sans tenir compte des éléments qui devraient susciter des interrogations.

Elle s’était animée quand elle avait commencé à parler de son projet professionnel. Depuis qu’elle avait rencontré le professeur van Aken à ce sujet, elle était beaucoup plus confiante à ce sujet et s’autorisait à en parler plus naturellement. Elle était persuadée que cela lui plairait et qu’elle en aurait la capacité, pour peu qu’elle s’en donne les moyens.

- Un aveu contre un autre, je suis un peu moins intéressée par la physique …

Elle réfléchit quelques instants, afin de rassembler les informations qu'elle détenait, et expliqua

- Pas réellement longues, la carrière se fait surtout une fois entrée au département de la justice magique, au ministère de la magie. Mais ça devrait aller.

Ca irait d’autant mieux que ses parents avaient des appuis et qu’elle entrerait au ministère sans trop de difficulté. Il serait plus compliqué de démontrer que réelles aptitudes, mais comme elle l’avait dit précédemment, elle n’était clairement pas la plus mauvaise élève de sa promotion et elle était assez maligne pour mettre en application des conseils stratégiques de son professeur de potions. Elle le dévisagea, étonnée par sa réponse. Elle ne savait pas qu’il s’était orienté dans un premier temps dans la recherche. Il était apprécié comme professeur, ce qui lui avait fait penser que la pédagogie était un premier choix.

- Sur quoi portaient vos recherches ?
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Message(#) Sujet: Re: On casse, on paye ! - ft Carla On casse, on paye ! - ft Carla  EmptySam 23 Mai - 20:42

On casse, on paye !Carla x O'Neill

Aidan rougit de plus belle et pouffa encore plus de rire lorsque Carla lui demanda si Thorstein était “aussi impressionnante” avec ses collègues qu’avec les élèves. Avec lui, elle avait toujours été froide et méprisante. Comment diable pouvait-il répondre à cette question sans lui montrer qu’il existait bel et bien une distance entre eux ? Un corps professoral, malgré les différences, se devait néanmoins de rester uni - du moins, c’est ce qu’il pensait car il doutait fort que Van Aken n’aille pas parler sur son dos à la direction dès qu'il en avait l'occasion. Il aurait préféré ne rien dire mais ses réactions ridicules prouvaient déjà son désarroi.
Il était trop tard pour une pirouette et il préféra donc l’honnêteté vague.

-Disons que j’ai plus d’affinités avec le professeur Hatwell.

Il lui lança à la fois un regard complice et fermé à tout autre commentaire. Et puis, il n’était pas bien difficile de capter un regard méprisant de Thorstein à son égard s’il croisait son chemin.

Leur discussion dévia ensuite sur le terrain de la famille de Carla. Le sujet intriguait véritablement O’Neill car il n’avait jamais, en trente-trois ans de vie, pensé la chose sous cet angle : un individu se construisait à l’identique ou à l’opposé du modèle proposé par son entourage, et ce, y compris sa famille. Au fond, le sujet n’avait aucun avantage pour lui à être réfléchi.
S’il commençait à réfléchir à ce qui l’avait socialement construit, il irait se taper la tête contre un mur.

-Je comprends mieux… Dit-il doucement, sans pour autant révéler tout de suite s’il était d’accord avec son point de vue.

Pour lui, le sujet était trop complexe et douloureux pour pouvoir le disséquer. Il était préférable que son passé reste enfermé même s’il voyait bel et bien l’argument qu’avançait l’étudiante. La construction d’une personne se faisait toujours en miroir d’autrui : pour leur ressembler ou pour s’en écarter le plus possible. C’était logique mais Aidan préférait ne pas trop y penser.
Le professeur comprenait donc maintenant l’étonnement de la jeune femme face à sa désinvolture sur le sujet.

-...mais si un individu à la choix de se construire en opposition ou pas avec son entourage, comment pourrais-je, à l’avance, le déceler avec un simple nom de famille ?

Pour Aidan, si la famille avait joué un rôle, il ne pouvait savoir si cela avait été positif ou négatif chez la personne avant de la rencontrer.
Il n’attendait pas vraiment de réponse à sa question mais il espérait toutefois ouvrir une réflexion chez la Serpentard.
Carla montra ensuite son inquiétude pour lui. Vu qu’elle avait eu l’occasion de l’observer par deux fois dans des moments embarrassants, il n’était pas si étonnant qu’elle en tire la conclusion qu’il était un peu sur la défensive. Cependant, il jugea qu’elle l’extrapolait plus loin que nécessaire.

-Si le mot astronomie n’est pas prononcé dans la conversation, je suis plus doué pour écouter que pour parler. Et j’estime en effet que tout le monde à droit à être écouté, se justifia-t-il avec un petit sourire.

C’était un mensonge. Dans sa vie, O’Neill avait déjà fait des exceptions pour les personnes qui l’avaient profondément blessé. En l'occurrence, ses parents adoptifs. Il n’avait prêté aucune oreille attentive à la volonté de Madame O’Neill de renouer le contact avec lui. Depuis, il avait gardé un rôle de confident qui ne partageait plus avec ses amis ses propres doutes et peurs profondes. Il avait ressenti trop durement la solitude pour que quiconque d’autre ne puisse se sentir seul. Personne ne méritait ça. Sauf peut-être le couple avec qui il ne partageait plus que le même nom.

La conversation suivit son chemin vers le futur de Carla.
Elle voulait travailler pour la justice, ce à quoi Aidan ne connaissait pas grand chose.
Elle lui expliqua donc que ses études ne seraient pas forcément longues mais que c’étaient les échelons qui pouvaient ensuite se montrer haut à gravir.

-Je n’en doute pas, dit-il en souriant.

Bien que ne l’ayant jamais eu comme étudiante, Aidan la jugea suffisamment brillante d’esprit pour entrer au Ministère et y faire son nid.

-Si je puis me permettre… Pourquoi ce domaine ?
Demanda-t-il, curieux.

O’Neill en vint naturellement à parler de son propre parcours.

-Je travaillais justement au Ministère aussi, sur l’adaptation de technologies moldues aux objets magiques et, en particulier, les télescopes.

Ses recherches avaient abouties sur une jolie avancée dans le domaine. La combinaison de la technologie avec la magie dans l’astronomie était loin d’être révolutionnaire chez les sorciers mais Aidan avait travaillé sur des systèmes de télescopes portables presque aussi performant que d’énormes machines moldues. Combler le retard sorcier dans ce domaine lui avait procuré une joie paisible.

-Je reste persuadé que l’univers peut être complètement déchiffré avec un mélange de magie et de technologie, déclara-t-il avec un sourire rêveur sur le visage.

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