~Je suis malade ♪♫♪♫~ Ft: Kathlenn

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~Je suis malade ♪♫♪♫~

ft. Kathleen Kirte
... mots

Une nouvelle année venait de démarrer. Et Maya n’avait pas pu faire fi des règlements cette année encore. Elle avait bien tenté d’amadouer, son père le professeur Wolffhart. Mais lui, en bon gros ours de la vielle école, l’avait bien vite rembarré et lui avait dit de prendre le train pour venir à Poudlard. La gamine l’avait bien entendu boudé comme durant sa première année. Mais cette fois, elle n’avait pas été aussi impressionnée par le monde sur le quai. Elle était donc montée morose dans le train et y avait retrouvé des camarades. Elle leur avait clairement dit de ne pas l’ennuyer ou de la réveiller durant le voyage, en s’excusant en grommelant de sa mauvaise humeur. Lorsque le train démarra, la gamine ne dormait toujours pas. Cela la mis encore plus de mauvais poils, dans son esprit elle crachait tout le venin qu’elle pouvait envers les idiots qui avaient décidés qu’un train devait être le moyen de transport jusqu’à Poudlard. Elle ferma les yeux en respirant doucement, la tête lui tournait. Ses compagnons de cabines lui jetaient parfois des regards inquiets et l’une d’elle pris la peine de lui demander si elle allait bien. Maya hocha la tête et détourna son regard vers le paysage défilant. Mais cela ne fit qu’empirer son mal-être et elle ferma de nouveau les yeux. Avant de se lever et de sortir sous le regard vigilant de ses compagnons. Elle pouvait entendre les rires venant des cabines alentours, elle vit passer des élèves en courant et s’écarta tant bien que mal, avant de se diriger vers les toilettes. Mais une fois devant, elle préféra rebrousser chemin. Non, il fallait simplement qu’elle le supporte, elle n’irait certainement pas dans ce lieu maudit. Elle se posa un instant contre l’une des vitres et en ouvrit le battant pour que l’air l’aide à reprendre contenance, mais rien ne pouvait vraiment l’aidait en cet instant. La jeune fille rebroussa chemin et repris place en tentant de dormir. Mais le calvaire ne la lâcha pas jusqu’à leurs arrivaient et même après être descendu, il lui fallut du temps pour se remettre.

Une fois descendu, elle n’eu d’autre choix que d’assister à la cérémonie. Elle traina des pieds en se disant que cela aller être long très long. Elle se posa à la table près de la porte en posant son boursouffle sur la table. Elle ne mangea pas grand-chose, malgré le fait que ces camarades l’y incitaient. Elle refusait en bougonnant. Elle ne fit absolument pas attention à la répartition, ne pris pas part aux réjouissances. Elle sortit une feuille et un bic quatre couleur qu’elle gardait avec elle, ce qui fit ouvrir les yeux de certains de ses camarades. Y écrivit quelque chose, avant de le donner à son petit compagnon et de l’envoyer discrètement auprès de son père. Elle observa son avancée et regarda son père regarder le mot et dire un mot à un prof à ces côtés, cela fit grincer des dents à Maya. Elle regarda le message passé d’ouïe à oreille auprès des professeurs. Elle regarda son père de nouveau et après avoir obtenue son assentiment, la jeune fille attendit le retour de son compagnon avant de discrètement quitter la pièce. Elle alla directement dans la salle commune des Poufsouffle. Elle se posa dans l’un des nombreux canapés qui s’y trouvait en espérant pouvoir être au calme encore un moment le temps de reprendre le dessus sur le fait d’être aussi nauséeuse. Elle fit à nouveau un exercice sur sa respiration. Elle pensa qu’elle aurait vraiment dû s’endormir dans le train, ainsi elle n’aurait pas eu à ressentir le contrecoup du voyage.

Elle tenta même de se changer les idées en observant la salle commune des Poufsouffle, qui était, on ne peut pas le nier, assez spectaculaire. Il était rempli d’objet de cuivre. Même si le plafond était bas, cette voûte ressemblait à un cocon, un terrier de blaireau, l’animal même de sa maison. Les portes arrondis et rehaussé par la teinte miel du bois soigneusement poli en forme de couvercle avait toujours fait que maya admirait les architectes, même si en cet instant c’était le dernier de ses soucis. Elle sentit comme une caresse sur sa tête. L’ado leva la tête pour voir des lierres se tendre pour la toucher. Elle sourit et tendit la main vers ce dernier caressant à son tour les feuilles. Il finit par se rétracter, laissant à Maya un sentiment de tristesse. La salle n’était plus comme elle l’était l’année dernière. Suite au feu, la salle avait été déplacé des sous-sols au premier étage. Mais une chose n’avait pas changé et c’était ce lierre qui aimait le contact des humains. Celui-ci était quasiment identique à celui qui faisait office de décoration durant toutes ses années. La salle était trop calme, mais elle devait en profiter le temps de l’absence des autres, car une fois-là, ça ne serait plus du tous aussi silencieux. Maya ne sut pas vraiment quand elle s’assoupie, mais quand elle rouvrit les yeux, elle pouvait entendre non loin un groupe qui parlait fort s’approchant doucement de la salle. Elle se releva et remis un peu en place c’est cheveux. Son visage était un peu moins pâle et elle se sentait un peu mieux, mais pas encore très en forme. Elle tenta de se faire discrète à l’arrivée du groupe, laissant ses compagnes de dortoirs dans leur conversation monter.

Elle soupira en observant la chaumière brûler doucement, envoyant une chaleureuse chaleur. Fort heureusement le repas devait avoir épuisé la plupart, ainsi que le voyage en train. Donc très peu prirent la peine de revenir dans la salle commune et les quelques rares, ne firent point attention à la jeune fille. Celle-ci ne se fit pas remarquer non plus, voulant rester seule. Elle ne pouvait pas s’attendre à la suite des évènements. Elle se demandait parfois ce qu’elle faisait là, elle n’était vraiment pas faite pour être dans cette maison. Son boursouffle sentit ses états d’âmes et tenta de se glisser sous sa main. Elle le regarda avec un petit sourire, plus elle replongea son regard dans les flammes. Tous en caressant son doux pelage. Elle se leva finalement pour aller prendre un peu d’eau dans la fontaine d’eau mis à la disposition des élèves dans la salle. Elle sursauta et se retourna en entendant une voix derrière elle.

Kathleen était à Poudlard ! Elle avait l’impression de vivre un rêve. A Poudlard, tout était lieu de s’émerveiller. Les décorations étaient superbes, les tableaux étaient un peu partout et les escaliers qui bougeaient vous emmenaient d’un endroit à l’autre sans vous prévenir, tout ceci était merveilleux. La fillette avait tout particulièrement aimé l’arrivée à Poudlard avec le château et ses multiples lueurs. Et l’entrée dans la Grande Salle avec les bougies au plafond et les fantômes, tout lui avait paru tellement attractif qu’elle n’avait pas eu assez de ses deux yeux pour regarder partout. C’était un endroit vraiment exceptionnel.

Quand elle s’était glissée sous le Choixpeau, celui-ci n’avait pas longtemps hésité sur sa maison. Kathleen possédait des qualités et des valeurs qui s’épanouiraient sans aucune difficulté dans la maison des Poufsouffle. La fillette n’était pas tellement surprise puisque cette maison était celle dans laquelle ses parents avaient été tous les deux et elle leur ressemblait assez pour que ce ne soit pas étrange qu’elle y soit aussi, même si elle avait toujours pensé que son père aurait dû être un Gryffondor. Il avait coutume de dire que sa femme avait été répartie avant lui et qu’il l’avait suivie, déjà à l’époque.

Après le banquet, Kathleen suivit les préfets qui les conduisaient au dortoir des Poufsouffle. Le trajet à travers l’école lui fit songer qu’elle en avait encore sacrément à découvrir, ce qui adviendrait sûrement dans les jours qui allaient arriver. Elle était tellement contente qu’elle se précipita dans la Salle Commune à la suite de ses camarades. Mais là où personne ne remarqua la forme recroquevillée sur les canapés, cela n’échappa à l’œil vigilant de guérisseuse de Kathleen. Elle monta avec ses camarades, histoire de veiller à ce que toutes ses affaires soient en ordre pour quand elle dormirait et redescendit dans la salle commune.

La fillette qui était devant elle s’approcha de la fontaine pour y boire un peu d’eau. Kathleen fronça les sourcils et décida qu’il valait mieux tenter de s’occuper d’elle. Si l’aider était en dehors de ses capacités, elle pourrait toujours trouver quelqu’un pour l’emmener à l’infirmerie.

« Bonjour. »

Elle fit la moue en voyant la jeune fille sursauter. Elle n’avait pas du tout eu envie de lui faire peur.

« Excuse-moi de t’avoir effrayée », lui dit-elle avec douceur en s’approchant comme elle l’aurait fait avec n’importe quel être blessé ou faible. « Je peux ? » demanda-t-elle.

La fillette était très pâle et quand elle saisit son poignet, elle lui trouva un pouls un peu rapide, alors qu’elle était allongée depuis un moment. Mais en posant sa main sur son visage, elle constata qu’elle n’était pas fiévreuse. Elle n’avait pas assez d’informations pour la diagnostiquer.

« Tu es toute pâle, tu n’as pas l’air bien. Tu as mal quelque part ? »

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Date : Quelques heures après la répartition !

Maya pris une profonde inspiration pour calmer son cœur. Que lui prenait-il d’avoir peur d’une nouvelle élève ? Qu’aller penser cette fillette d’elle maintenant ? Maya n’était froussarde loin de là. Elle était même du genre aventureuse et curieuse. Maya soupira et regarda sa main vide. Elle tenait quelques instants plus tôt un gobelet d’eau, mais celui-ci n’était plus là. Baisant le regard elle vit le contenue renverser. Ses yeux s’assombrir légèrement. Mais elle ne pouvait pas vraiment en vouloir à l’enfant, après tous c’était elle qui était distraite et ne faisait pas attention à son environnement. Devant la moue et les excuse que la jeune fille lui offrait, Maya ne put qu’avoir un sourire contrit. En effet, elle ne pouvait pas lui en vouloir. Maya allait se baisser pour ramasser les dégâts ; mais avant qu’elle ne puisse le faire, la voix l’interrompis :

« Je peux ? »

Maya en fut très surprise. La familiarité de la petite la laisse clouée sur place, lui laissant le temps qu’il lui fallait pour prendre son pouls. Maya observa un silence, ne comprenant pas vraiment les actions de l’autre. Que cherchait-elle réellement en prenant contact ? Maya retira finalement instinctivement sa main, en fronçant les sourcils. Elle voulait demander ce que lui voulait la petite, mais elle fut à nouveau coupée dans son élan :

« Tu es toute pâle, tu n’as pas l’air bien. Tu as mal quelque part ? »

Maya ouvrit la bouche, pour la refermer, avant de la rouvrir. Tel un poison hors de son bocal. Que devait-elle répondre ? Devait-elle renvoyer la fillette comme une malpropre ? Ou au moins gentiment, pour l’inquiétude qu’elle démontrait envers elle, malgré l’absence totale de relation l’une envers l’autre ? C’était compliqué de se décider, finalement avec un soupire et une hésitation Maya dit :

« - Je… C’est gentil de t’inquiéter, mais tu ne peux pas y faire grand-chose. Je n’ai pas vraiment mal quelques parts, simplement nauséeuse à cause de… »

A ce moment-là, Maya fit silence. Si elle disait pour son problème cela n’allait-il pas se savoir ? Bon après ce n’est pas comme si elle racontait la débâcle passée. Il n’était pas vraiment rare de voir des élèves malades dans les transports… Elle se décida donc à en faire part avec un sourire un peu moqueur. Elle ne se moquait bien entendu pas de la fillette, mais bien d’elle-même pour cette stupidité. Elle ne parla, cependant pas non plus très fort, si peu de gens pouvait le savoir, cela l’arrangeait grandement :

« - Du voyage en train… Je suis toujours malade à cause de ce dernier. L’année dernière ça a été, je me suis endormie avant le départ donc je n’ai pas vraiment ressenti le voyage. Mais ce ne fut pas le cas cette année… »

Quand Kathleen se mettait en mode guérisseuse, rien ne comptait plus que la santé de son patient et sans en avoir pleinement conscience, elle faisait généralement preuve d’une confiance en elle et d’une autorité qu’elle n’avait pas forcément par ailleurs ou, en tout cas, qu’elle ne montrait pas. Et il était donc presque impossible à la personne en face de la repousser ou de l’empêcher d’agir d’entrée de jeu, d’autant que ça avait quelque chose de déstabilisant. Mais Kathleen ne se rendait pas compte de ce que ça provoquait, qu’une choupette de onze ans joue les médecins. Elle était guérisseuse, elle soignait, c’était aussi simple que ça dans sa tête.

Elle remarqua donc à-peine les yeux ronds et la bouche ouverte de Maya, toute concentrée qu’elle était sur son évaluation de l’état de la jeune Poufsouffle de deuxième année. Mais quand elle comprit que son auscultation ne pourrait pas suffire, la jeune fille l’interrogea et cela sembla encore plus surprendre sa camarade. Cependant, Kathleen, pour sa part, fut grandement soulagée en découvrant qu’il ne s’agissait que d’un banal mal des transports. Quelque chose qui, somme toute, n’était pas très compliqué à gérer, ni à soigner, et ne nécessitait certainement pas l’intervention de l’infirmière.

« Ce n’est que ça ? Ah, tu me rassures. » fit Kathleen à mi-voix pour ne pas embarrasser la fillette. « Mais contrairement à ce que tu penses, j’y peux quelque chose. Rassure-toi, ça ne va pas durer. Attends-moi là ! »

Encore une fois, Kathleen n’avait absolument pas conscience du degré d’autorité de sa voix. Il y avait de quoi être surpris en entendant autant de véhémence dans la bouche d’une fillette aussi jeune que Kathy. Elle disparut dans les dortoirs pendant quelques minutes. Elle posa sa valise sur le lit, provoquant les protestations de Snow, qui avait un peu tendance à dormir au milieu du lit de Kathleen quand elle ne s’y trouvait pas. Dès lors qu’elle s’installait, il avait une prédilection pour la proximité de ses pieds ou de sa tête, ou bien se collait à elle tout le long de ses jambes.

Kathleen regarda un peu les potions qu’elle avait sous le regard stupéfait de ses camarades de chambre qui bavardaient gentiment. Trouvant celle qu’elle cherchait, elle redescendit auprès de sa nouvelle patiente. Elle alla ensuite prendre un verre sur la fontaine et dosa précisément la quantité de potion qu’elle comptait donner à Maya afin de faire passer cette nausée qui l’indisposait. Puis, elle s’avança vers la fillette et lui tendit le verre.

« Tiens ! Bois ça ! »

Elle savait que la crédibilité d’une fillette de onze ans n’était pas vraiment élevée en ce qui concernait la fabrication de potions avancées et celle-là l’était. Aussi prit-elle le temps de rassurer sa camarade.

« Ne t’inquiète pas, ce n’est pas moi qui l’ait préparée, encore que j’aurais pu avec de l’aide. Mais celle là a été faite par ma mère. Elle apprend l’art de guérir depuis ses sept ans, tout comme moi. Alors tu peux y aller, c’est complètement sans risque. Et tu vas voir, c’est souverain contre la nausée. »

Kathleen avait toujours un peu de mal à contrôler son débit de parole, encore plus si on la lançait sur les potions, ou son apprentissage de guérisseuse, ou sa famille, ou ses amis. On l’aura compris, pour Kathleen, trouver de quoi parler n’était jamais un problème, l’arrêter par contre, c’était autre chose.

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« Ce n’est que ça ? Ah, tu me rassures. Mais contrairement à ce que tu penses, j’y peux quelque chose. Rassure-toi, ça ne va pas durer. Attends-moi là ! »

La réponse de la gamine devant elle laissa Maya dans un état second une fois de plus. Ce n’était que ça ? Que savait-elle réellement du mal de transport cette gamine ? Comment pouvait-elle réduire son mal être et son état nauséeux qu’à un « Ce n’est que ça ? ». Franchement si ce n’était que ça, Maya ne serait pas dans un état pareil chaque année. Franchement, pourquoi prenait-elle encore le temps de rester et d’écouter cette enfant. Elle ferait tous aussi bien d’aller dans son dortoir et d’aller dormir pour se reposer et enfin reprendre du poil de la bête. Maya n’allait pas s’énerver maintenant, elle se sentait vraiment trop mal pour se mettre en colère contre l’enfant. Elle allait simplement la laisser partir. Quand l’autre lui ordonna de l’attendre, Maya voulu lui dire que cela ne servait à rien et qu’elle ne devrait pas s’embêter. Mais la gamine avait déjà disparu dans les escaliers. Alors toute poli que Maya était, elle ramassa les dégâts avant d’aller s’asseoir sur le fauteuil qu’elle venait e quitter. Et elle attendit patiemment que l’autre revienne pour lui dire qu’elle pouvait se débrouiller seule, elle avait l’habitude.

Elle attendit un certain temps, en fermant à nouveau les yeux, elle ne remarqua pas que l’enfant était enfin de retour ; ni même son manège prêt de la fontaine. Ce n’est qu’entendant sa voix que Maya décida de rouvrir les yeux pour observer avec suspicion ce que l’autre lui donnait. Elle n’allait certainement pas boire quelques choses d’inconnues qu’une enfant à peine rencontré et entrée dans l’école allait lui donner.

« Ne t’inquiète pas, ce n’est pas moi qui l’ait préparée, encore que j’aurais pu avec de l’aide. Mais celle-là a été faite par ma mère. Elle apprend l’art de guérir depuis ses sept ans, tout comme moi. Alors tu peux y aller, c’est complètement sans risque. Et tu vas voir, c’est souverain contre la nausée. »

Maya observa encore la gamine comme pour tester sa crédibilité dans son histoire, puis finalement, elle décida de lui faire confiance. Après tous à quoi lui servirait-il de venir vers elle pour la mettre en danger dès son premier jour à Poudlard ? Sauf si elle était une espionne envoyée par le groupe qui faisait des ravages ses derniers temps dans l’école, ce que maya doutait fortement, elle n’était peut-être rien d’autre qu’une guérisseuse tous comme elle le disait ! Maya prit le verre qu’on lui tendait et elle avala rapidement la mixture qui n’avait pas bon goût. Elle grimaça malgré elle face à la fillette. Il fallut quelques minutes pour que celle-ci fasse effet et en effet à peine une dizaine de minute plus tard, elle semblait déjà se sentir mieux. La nausée commençait à disparaître, alors que sa tête lourde devenait plus légère. Maya respira un grand coup, reprenant enfin des couleurs, elle se tourna vers l’enfant :

« - Merci pour la potion, désolé si j’ai pu paraitre désagréable… Je suis Maya Adela Wolffhart et toi ? Tu peux m’appeler Maya tous simplement. Je suis en deuxième année et tu devrais être l’une des nouvelles si je ne me trompe pas ? Félicitation pour ta répartition, parmi les Poufsouffle. Tu verras tout le monde est plutôt sympa par ici. »

Elle fit signe à la jeune fille de s’asseoir à côté d’elle pour discuter ensemble un peu avant d’aller se coucher, car le lendemain serait une journée chargé pour les deux petites.

La jeune fille semblait dubitative en écoutant Kathleen parler, ce que comprenait très bien la fillette. Elle savait que la crédibilité d’une guérisseuse de onze ans n’était pas grande mais elle n’était pas du genre à tergiverser quand il s’agissait de la santé de quelqu’un. Décidant finalement de lui faire confiance, à moins que ce ne fut parce que Kath avait une bonne tête, sa condisciple avala la potion qu’elle lui avait apporté. C’était un classique de l’anti-nauséeux dont Kath avait appris la recette deux ans auparavant. Mais il était d’une efficacité redoutable. Le vrai souci était quand la nausée n’était que le symptôme de quelque chose de plus grave, car elle faisait disparaître les symptômes mais pas le problème sous-jacent.

Mais dans le cas de Maya, ce n’était pas plus compliqué qu’une simple nausée, donc le problème ne se posait pas. Kathleen sourit en voyant le visage de la fillette se teinter de rose et reprendre des couleurs. Elle prit son pouls rapidement, et constata qu’il avait repris un rythme normal. Dans son regard, il semblait qu’elle n’était plus tourmentée. Kathleen s’estima satisfaite, la jeune fille réagissait plutôt bien à la potion. En même temps, il s’agissait d’une potion de sa mère donc ça ne l’étonnait pas plus que ça.

Sa camarade se présenta et Kathleen songea que ce nom ne lui était pas inconnu. Elle l’avait sans-doute déjà entendu avant de venir à l’école, mais elle ne se rappelait plus dans quel contexte et en quelle occasion. Maya la remercia avant de la féliciter pour sa répartition à Poufsouffle. Kathleen était contente de sa maison qui était aussi celle de ses parents. Elle se demanda si Alicia serait dans la même maison plus tard. C’était difficile à dire, mais tout était possible avec sa petite terreur de sœur.

« Je suis ravie de te connaître, Maya. Je suis Kathleen Kirte, mais tu peux m’appeler Kathleen, Kath, Kathy, ou n’importe quel surnom dont tu auras envie de m’affubler, je ne suis pas difficile. » dit-elle en riant. « Je suis tellement contente d’être à Poufsouffle. Mes deux parents y étaient et ils disaient toujours que c’était une salle commune superbe et super cosy et je constate que c’est vrai. On y est bien et je sens que je vais passer des moments géniaux dans cette maison. Je suis contente de voir que tu vas mieux. Cette potion est souveraine contre la nausée. Et elle n’est pas si compliquée que ça à préparer. Je vais peut-être m’en servir pour perfectionner ma façon de faire. Enfin si je réussis à obtenir l’autorisation de m’entraîner à préparer des potions. »

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Maya laissa une fois de plus l’enfant prendre son pouls, si cela pouvait la rassurer sur son état, elle allait se laisser faire. Après tous, si la gamine n’avait pas été là, Maya savait qu’elle se serait sentie mal encore un petit temps avant de reprendre du poil de la bête. Mais grâce à la potion de la fille, elle se sentait vraiment mieux et commençait même à avoir faim, mais cela aller devoir attendre le lendemain pour un petit déjeuner. Elle n’était pas non plus affamée, ayant avalé deux trois trucs avant de quitter la salle de banquet. Maya observa le visage de la petite et vit qu’elle semblait complétement satisfaite de son état. Cela amena un sourire amusé sur son visage, elle ne savait pas vraiment pourquoi, mais elle allait vraiment bien aimer cette enfant. Sur toutes les personnes qui étaient entrées ici, seule elle semblait avoir constatée son état et elle s’était amusée à jouer à la petite guérisseuse. Maya lui en était, finalement reconnaissante, car elle se sentait vraiment mieux.

Lorsque Maya la félicita pour son entrée dans la maison des Poufsouffle, elle vit un petit éclat de fierté dans son regard et surtout de contentement d’être là. La demoiselle de 12 ans, presque 13 ans, compris que la fillette devant elle était dans la maison qu’elle avait espérée. Ce qui n’était pas toujours son cas à elle, parfois elle se demandait qu’elle faisait dans cette maison. L’ambition était un trait de caractère purement serpentard. Le courage et l’aventure celui de Griffondor, Le curiosité celle des Serdaigle. Bon elle était fidèle envers sa famille et ses amis comme un Poufsouffle se devait de l’être, mais mis à part ce genre de petit trait qu’est-ce qui faisait d’elle une véritable Poufsouffle ? Maya ne savait pas et se posait toujours la question.

Maya se concentra de nouveau sur l’enfant devant elle, avant de perdre le fil de la conversation, surtout que c’était elle qui avait incité l’autre à discuter. Quand elle entendit le nom de l’autre personne, une petite alarme sembla sonner dans son esprit, mais elle le laissa un instant de coter pour entendre tous ce que l’autre racontait avant d’écouter son esprit. La demoiselle compris rapidement pourquoi Kath semblait fière d’elle et contente de sa répartition. Ses deux parents ayant étaient dans cette maison, il ne serait pas étonnant qu’elle ne soit pas fière de suivre ses pas. Contrairement à Maya, qui était en quelques sortes soulagés de ne pas suivre les pas de son père, le fait qu’il soit prof l’inquiétait déjà bien assez sur ce que pouvait penser les autres d’elle. Il ne faudrait pas qu’en plus, qu’elle suive ses pas. Elle l’aimait son père, sur cela elle ne pourrait pas vraiment mentir, même si devant lui et au sein de Poudlard, elle était assez froide avec lui.

« - Tes parents ont dû connaître l’ancienne salle, celle qui se trouvait prêt des cuisines ! Mais elle a brûlée l’année dernière à cause du feudeymon. Et il semble que les architectes magiques ont décidés de faire un peu de changement. Mais oui c’était une très belle salle. Dommage que les biens culturelles et héritages des anciens locataires est disparut… »

Maya était un peu nostalgique face à cette ancienne salle commune, mais en se rappelant des évènements passés, elle frissonna inconsciemment. Elle se revoyait encore seule d’un côté croyant que son père avait été ensevelit sous l’amas de pierre et de terre. Elle éluda rapidement ses souvenirs pour se concentrer sur ce que lui disait la fille devant elle.

« - Je pense que si tu demande la permission au professeur de potion ou un autre professeur ça ne devrait pas être un gros problème. Tant que tu ne fais pas exploser la salle de potion ou le lieu où tu te trouveras… »

Maya la regarda avec un sourire taquin et attendit de voir la réaction de la fillette, elle avait dit cela pour l’embêter un peu, mais il n’y avait rien de méchant.

Maya mentionna que la Salle Commune avait changé de place après que le Feudeymon ait détruit l’ancienne. Kathleen comprit alors qu’elle n’y avait pas pensé mais que cette salle n’était pas la même que celle que ses parents avaient connue. La Maison Poufsouffle avait été déplacée et la Salle Commune n’avait pas été reproduite à l’identique, ce qui était dommage. Comme le disait Maya, une partie des trésors et de l’héritage des Poufsouffle avait disparu avec l’ancienne salle. Mais d’un autre côté, tout était à faire dans cette nouvelle salle et Kathleen avait sept ans pour en faire un endroit aussi joli et douillet qu’avant.

« C’est vrai j’avais oublié », fit-elle en riant. « Désolée, mais par contre, on peux quand-même avouer qu’ils nous ont réinstallés de manière assez cosy. Et si on se lançait un défi, Maya ? Rendre en sept ans notre nouvelle Salle Commune aussi chouette que l’ancienne. T’en dis quoi ? Ce serait un chouette projet non ? »

Kathleen avait envisagé la possibilité de s’entretenir avec le professeur de potions pour lui demander la permission de faire des expérimentations, mais c’était surtout avec l’infirmière de l’école qu’elle avait le plus de chance d’avoir du succès. En effet, au sein de l’infirmerie, Kathleen pourrait peut-être alimenter ses compétences et trouver d’autres moyens d’apprend l’art de guérir. Et il fallait aussi qu’elle travaille ces sortilèges de soin. Mais ce n’était pas demain la veille qu’elle pourrait réussir un Episkey.

« Je n’ai encore rien fait exploser jusqu’à maintenant » avoua-t-elle en riant. « Mais je dois avouer que ma mère était toujours auprès de moi pour veiller à ce que ça n’explose pas. Alors forcément, c’était plus facile comme ça. Je ne pense pas que le professeur me laissera travailler seule tant que je n’aurais pas une maîtrise parfaite de ce qui peut être fait pour garantir la sécurité. La plupart des conséquences désastreuses d’une potion se règlent soit par une autre potion, soit par un sortilège. Or, je t’avoue que je suis vraiment nulle en sortilèges, même de soin. C’est à désespérer. »

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Lorsque la demoiselle rit à sa réponse concernant la salle commune de leur maison, Maya se sentit légèrement dérangée. Non pas qu’elle pouvait en vouloir à la fillette, mais rire de cette situation n’était peut-être pas la meilleure chose à faire, surtout face à des personnes qui avait vécue l’évènement de la manière la plus proche qui soit. Maya tourna son regard vers les flammes, laisse ses yeux se perdre dans le rougeoiement. Ce dernier semblait si chaleureux, mais cachait une véritable dangerosité. Sa gorge s’assécha et elle se dit qu’il lui fallait boire un peu d’eau. La fillette s’excusa de son oublie et Maya hocha de la tête. Elle sourie devant l’idée de l’enfant. Refaire la salle commune… Ce n’était peut-être pas une si mauvaise idée en fin de compte. Ils pourraient à leur tour laisser des héritages pour les générations futures, même si ces derniers ne pourraient jamais vraiment remplacer l’ancien, c’était toujours mieux que rien.

« - Ce n’est pas une mauvaise idée ! Nous pourrions alors laisser une trace de notre passage et de nos études ici. Il faudrait voir avec les autres Pouffy ce qu’il en pense. Après pour moi logiquement ce n’est qu’en 6 ans, vue que je suis déjà en deuxième année et je ne pense pas que je vais redoubler. Du moins, je vais m’atteler à ne pas le faire. Tu veux un verre d’eau ? »

Maya se leva et se dirigea vers le lieu en question, elle regarda vers la jeune fille tous en se servant elle-même un verre. Si cette dernière lui répondait que oui alors elle ferait un verre de plus, en cas contraire, elle viendrait simplement se réinstaller dans le fauteuil. Alors qu’elle buvait tranquillement son verre, une petite boule de poil vint la rejoindre. Sa couleur rose ne pouvait pas plus détonner dans ce lieu au couloir noir et or. Elle se mit gentiment à le caresser

« - Fort heureusement, car les explosions de potions ne sont pas toujours des plus tendres. Eh bien, comme dirais une expression moldu : « Il faut être apprentie avant d’être maître ». Et pour être apprentie, il faut un maître pour t’apprendre l’art, t’empêcher de te blesser et t’expliquer tes erreurs. C’est même sûr qu’il ne te laissera pas seule travailler des potions. D’un pour ta sécurité et ensuite pour celle de l’école entière, non pas que je doute de tes compétences hein !! Mais comme tu le sais le château à vue pas mal d’incendie ces dernières années et je pense qu’une explosion de chaudrons peu amener à nouveau ce genre de désastres. Même si la plupart du temps ce n’est pas aussi terrible. Chacun possède son point noir, pour moi c’est l’astronomie, autant quand ce n’est qu’une question de recherche ça va et des notions simples je m’en sors, mais dès que ça devient plus complexe, je suis totalement perdu… D’un autre côté, les sortilèges sont bien plus simples à aviser. Si vraiment tu ne t’en sors pas dans ces matières, je pourrais t’aider au mieux. »

Kathleen vit le visage de Maya exprimer un peu de désapprobation quand elle eut un petit rire. Elle n’avait pas ri de l’incendie en lui-même mais de sa propre étourderie, ce qui était différent mais pouvait être mal perçu. La fillette savait que parfois, elle pouvait être maladroite en exprimant certaines choses alors que d’autres fois, elle touchait plutôt juste. En réalité, c’était simplement qu’elle était encore une enfant et, même si elle interprétait justement certaines choses, elle n’était pas toujours capable de prendre la mesure de tout, mais cela viendrait avec le temps, c’est ce qu’elle se disait pour se réconforter.

« Je suis désolée, ce que j’ai dit pouvait être mal pris, mais c’est juste que je suis un peu trop étourdie de manière générale et il vaut mieux en rire qu’en pleurer. Mais c’était un peu inopportun vu le sujet de la conversation. »

Elle s’embrouillait un peu dans ses excuses mais au moins, elle montrerait qu’elle n’était pas totalement insensible et qu’elle savait qu’elle pouvait toucher où ça faisait mal et qu’elle s’efforçait de l’éviter sans pour autant toujours y parvenir. Maya passa outre l’indélicatesse de la fillette pour mieux se réjouir avec elle de son idée de redécorer la nouvelle Salle Commune. Elle ajouta qu’elle n’avait pas l’intention de redoubler, ce qui fit sourire Kathleen. Si elle pouvait aider Maya pour atteindre cet objectif, elle le ferait. Kath n’avait qu’une envie, avec ses amis, et c’était qu’ils puissent toujours compter les uns sur les autres. Elle était comme ça. Et elle sentait que Maya allait devenir son amie.

« Oui, je veux bien un verre d’eau. Tu sais, ça pourrait être pas mal de remettre des plantes comme à l’époque du professeur Chourave. Mes parents m’ont dit qu’il y en avait partout. Eh ! Chiche de trouver chacune une plante safe qu’on pourrait mettre et de la rapporter ici ? »

Kathleen l’ignorait mais elle venait de lancer une mode pour l’avenir des deux fillettes. Les défis. Avant que Kathleen puisse lui proposer son aide, Maya enchaîna sur la difficulté des potions après lui avoir ramené un verre d’eau. Kathleen savait bien qu’elle avait raison et qu’il fallait se laisser le temps de faire les choses à son rythme. Et puis, elle était du genre à prendre son temps pour apprendre les choses à son rythme, même si ce n’était pas toujours facile à faire. Kathleen avait une certaine tendance à être trop exigeante avec elle-même. Ce n’était pas bon et elle le savait.

« Oui, je t’avoue que je pense qu’il faut faire preuve de prudence. Cela dit, si tu as besoin d’aide en potions, je serais ravie de t’aider. »

Quand Maya parla de l’incendie, Kathleen se mit aussitôt en mode empathie en sentant dans ses propos que la fillette avait été particulièrement impressionnée par ce qu’il s’était passé. Cela se comprenait, puisque Maya avait vécu les choses de l’intérieur et étant en Première Année, cela l’avait forcément marqué tout particulièrement.

« C’est vrai que ça n’a pas dû être facile pour les élèves, ce qui s’est passé. Tu veux m’en parler ? »

Kathleen voulait que Maya sache qu’elle était là pour elle, elle avait l’habitude d’écouter autant que de parler. Maya lui expliqua que son point noir c’était l’Astronomie. Kathleen ignorait encore si ce serait une matière compliquée ou pas pour elle, mais si elle pouvait aider Maya à en apprendre plus, elle n’hésiterait pas. Kathleen lui sourit gentiment.

« Je ne sais pas encore ce que je vaudrai en Astronomie. Tu as du mal à-cause du prof ? Ou alors c’est autre chose ? Sinon, je pourrais t’aider en potions ou en botanique, là j’ai un peu d’avance, donc ça irait. Pour ce qui est des sortilèges, j’ai quelque chose qui sort de ma baguette une fois toutes les cent tentatives je dirais et encore, je dois être optimiste. Alors si tu as des astuces pour activer la magie des sorts, j’avoue que ça m’intéresse. »

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Maya s’en voulu tous de suite après d’en vouloir un peu à l’enfant pour son rire. Celle-ci devait avoir remarquée son humeur maussade et venait de s’excuser comme elle pouvait, faisant un peu croitre la culpabilité de Maya sur son comportement. Elle espérait que la fille devant elle n’allait pas lui en vouloir pour son mauvais caractère. Elle n’était vraiment pas dans son meilleur jour, bien qu’elle allât déjà mieux. Maya hocha de la tête gêner.

« - Ne t’inquiète pas, ce n’est pas de ta faute. Tu ne pouvais pas savoir ce qui c’était passé l’année dernière. Et même si tu le savais, tu ne peux pas vraiment comprendre… Je devrais simplement tenter d’oublier cet évènement. »

Maya tenta ensuite de rassurer la fillette qui continuait à s’embrouiller dans ses excuses, affirmant que c’était à elle de faire la part des choses et de ne pas laisser ses sentiments prendre ainsi le dessus. Maya voyait bien que l’enfant était absolument sincère et que son rire n’était réellement qu’une simple étourderie. Elle lui fit un sourire pour la rassurer encore plus. Maya eu un sourire taquin et ravie de revoir l’enfant reprendre contenance devant sa déclaration de ne pas redoubler. C’était mieux cette ambiance, que la précédente. Apportant le verre d’eau, elle le tendit à Kath. Elle réfléchit et observa la plante solitaire qui pendait dans la salle commune des Poufsouffle.

« - Oui c’est une bonne idée, celle-ci devrait moins se sentir seule comme ça… »

Maya tendit la main et laissa la plante venir caresser le creux de sa paume. Elle se rétracta et Maya en fit de même.

« - On pourrait aussi tenter de retrouver la référence des objets qui se trouvaient dans la salle de l’époque et d’en amener/trouver des copies pour les commémorer. Je sais que ça va être difficile, mais avec un peu de chance pour les objets d’un grand héritage, nous pourrions en trouver. Humm, d’accord, j’irais demander de l’aide et conseil au professeur de botanique et irais faire les recherches adéquates. Essayons de trouver des idées originales. »

Quand la fille lui proposa de l’aide pour les cours de potion, Maya lui sourit en se disant que le cours de deuxième année n’était pas les mêmes que ceux de première année. Et que quand bien même elle était talentueuse pour l’art des potions, elle ne devait pas être assez familière de ce qui l’attendait en deuxième année. De plus, Maya n’avait pas spécialement de difficulté dans ce cours-là.

« - Merci, je me souviendrais de ta proposition. Si le besoin s’en fait sentir, je n’hésiterais pas à venir te voir. »

Lorsque Kath lui demanda si Maya voulait parler de ce qu’elle avait vécue l’année précédente. Alors qu’un silence venait de se créer, Maya revit dans les flammes les évènements passées, elle ressentait encore la chaleur des flammes qui se rapprochait. Puis elle vit noire, ou du moins tous semblaient tamisé… Puis il y eu l’éboulement et quand elle se releva son père n’était plus là… Elle ressentit comme un poids sur son ventre et pour calmer ses souvenirs elle ferma les yeux en buvant un peu d’eau de son verre. Elle secoua la tête devant la proposition de la fille et changea plutôt de sujet. Elle écouta Kath en sirotant encore dans son verre.

« - Tu verra c’est super intéressant, mais j’avoue que pour moi c’est complexe aussi. Tu verras bien ce que tu vaux dans le cours dès mercredi car les cours commencent rapidement. Ne t’inquiète pas trop de cela, reste tel que tu es et tu verras que tu pourras prendre plaisir au cours. Je ne dirais pas que c’est à cause du prof, sache qu’en plus le prof d’astronomie a changé cette année… Enfin tu dois le savoir vue que la directrice à dû faire une présentation des professeurs nouvellement arrivés. Je ne sais pas vraiment ce qui ne va pas dans ce cours, je bloque juste sur les notions, comme j’ai dit c’est trop complexe pour moi… »

Maya soupira à l’idée de devoir avoir encore 3 ans sûr à étudier cette matière. Elle sourit devant le problème de sortilèges et enchantements de Kath.

« - La meilleure des méthodes c’est l’entraînement, certain son douée, mais personne n’est médiocre. Même le moins douée peut réussir avec un acharnement à l’entrainement. Ilne sera pas de la même trempe que le meilleur, mais il ne sera pas médiocre non plus. »

Maya réfléchie un peu plus et ajouta :

« - Visualiser l’objectif du sort, tous en le lançant est aussi une bonne… »

Même si Maya était compréhensive, Kathleen n’estimait pas qu’elle était aussi facilement pardonnable. Mais elle était quand-même soulagée que sa camarade ne lui en tienne pas rigueur. Maya était vraiment quelqu’un de gentil et de sympa. La fillette était contente que la première Poufsouffle dont elle se rapprochait soit quelqu’un d’aussi agréable.

« Si, je le savais, et j’aurais dû me rappeler que c’est une épreuve ce genre de chose. »

Mais Maya ne souhaitait pas en parler et Kathleen ne l’y força pas. Il valait mieux ne pas aborder ce sujet s’il était trop douloureux pour la fillette. Kathleen était toujours à l’écoute pour ses amis, mais elle n’obligeait personne à se confier à elle. Ce n’était pas comme ça que les choses fonctionnaient, on n’obligeait pas les gens à parler, ça ne remontait pas le moral et les personnes, au contraire, se sentaient oppressées en général. Le sachant, la fillette laissait chacun s’épancher selon ses propres envies et besoins et n’imposait rien. L’écoute, c’était ça aussi pour la fillette.

Maya approuva l’idée de la jeune fille de ramener des plantes en observant la seule qui se trouvait dans la Salle Commune, actuellement. C’est vrai qu’elle était triste toute seule. Et il fallait lui trouver des amies après tout. Cette idée la fit sourire et elle s’empressa de la partager avec sa nouvelle amie.

« A Poufsouffle, on a toujours des amis, alors on va lui trouver des amies ! »

Elle rit et Maya lui suggéra de trouver aussi des objets de l’ancienne Salle Commune, soit à reprendre les existants s’ils étaient disponibles, ou de copier les objets sinon. C’était une super idée, qui enthousiasmait beaucoup la jeune Poufsouffle. Elle hocha la tête pendant que Maya lui faisait sa suggestion et répondit ensuite avec enthousiasme.

« Ho oui ! C’est une super idée ! On va se renseigner pour trouver tout ce qu’on pourra trouver. »

Kathleen apprécia que Maya accepte son aide, même si elle n’en avait pas besoin immédiatement. Le jour où Maya aurait besoin d’elle, Kathleen serait là. La fillette lui affirma qu’elle avait du mal en Astronomie mais que ce n’était pas spécialement la faute du prof qui avait d’ailleurs changé cette année. Kathleen se demanda qui serait le professeur et comment il serait. Maya lui parla ensuite de ses soucis en sortilège et lui donna des conseils. Kathleen hocha la tête, attentive et à l’écoute. Elle était contente que Maya lui donne autant de conseils. Elle était sûre que la deuxième année serait de bon conseil.

« Merci ! Je pense que tes conseils m’aideront bien. »

A cet instant, un miaulement se fit entendre et Kathleen sentit quelque chose lui frôler la jambe. Elle constata, ravie, la présence de son chaton qu’elle prit aussitôt dans ses bras. L’animal en profita pour se frotter à elle dans un ronronnement suggestif. Pouffant, la fillette lui gratouilla le dos pour le plus grand plaisir du félin avant de le présenter à Maya.

« Je te présente Snow, le plus fripon des petits chats. Mais il est aussi bisounours que moi. Ho ! Mais je ne sais pas si tu c’est ce qu’est un bisounours en fait ! »

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Kathleen semblait être assez dur avec elle-même, Maya voulus la rassurer une fois de plus, et pour cela elle lui offrit un autre sourire rassurant. En effet, la gamine n’était pas présente ce jour-là, de fait, il lui était impossible de savoir la réelle horreur d’un tel évènement. Quand bien même elle était sensible et empathique, il ne pourrait pas vraiment ressentir tout le mal qu’elle avait reçu. Elle ne pourrait réellement comprendre que si elle avait elle-même fait face à cette situation.

« - Passons, tu n’y es pour rien je te dis ! Et ne me contredit pas sinon tu feras face aux conséquences… »

Elle venait de lui donner son verre d’eau, posant le sien, Maya brandit ses mains prêtes à la chatouiller s’il le fallait. Un sourire espiègle sur le visage. Maya était ce genre de personne un peu sans gêne, même si elle venait de rencontrer la gamine, cela ne l’empêcher pas d’être elle-même. Elle se fichait de ce que pensait les autres, ni même de ce qu’il ressentait sur l’instant, une vraie tête brûlée en fin de compte, ne comprenant ses erreurs que lorsque ceux-ci ont était commis. Après avoir refusée à la jeune fille d’en parler, Maya repris son verre par gorgé. Elle regarda vers la plante un moment, cette dernière devait bien se sentir seule.

« - Bien dis, l’ancienne plante avait cette manie de nous caresser le haut de la tête chaque fois que l’on passer prêt d’elle. Je me souviens que durant ma première année, certains Pouffy en ont eu peur au début et se sont emmêlé les cheveux dans ses branches. Des plus âgés ont dû le calmer avant qu’il ne blesse la plante. Personnellement, j’ai toujours été admirative de cette plante, le monde d’aujourd’hui n’est pas tendre avec la nature et portant… elle nous offrait toute sa douceur à chacun de nos passages. Et celle-ci fait de même, elle mérite donc bien d’avoir d’autres camarades pour lui tenir compagnie pendant que les élèves ne sont pas là… »

L’enthousiasme que montrait la première année Poufsouffle rendait Maya plus enjouée et enthousiaste à son tour. Elle hocha la tête devant la reconnaissance de l’enfant et un sourire plus joyeux s’épanouis sur son visage. Oui si en 7 ans elle arrivée à quelques choses, alors elle pourrait enfin se sortir de la tête l’ombre de son père, qui avait été lui-même étudiant ici, mais dans une autre maison. Elle rêvassa se questionnant sur la vie qu’avait vécue son père ici à poudlard en son temps. Le sérieux les repris lorsque les deux filles parlèrent des cours. Et l’attention et le sérieux que montra Kath fit intérieurement sourire Maya. Elle se dit qu’elle ne devait pas perdre contact avec la fille car de bonne chose pourrait arriver par la suite, elle en était certaine. Elle ne savait absolument si ses conseils pouvaient aider la petite, mais au moins elle aurait tenté et c’était tous ce qui comptait, car c’était l’action elle-même de tenter quelques choses qui était généralement apprécié.

Un miaulement attira leur regard vers le sol. Maya put voir une boule de poil venir se caresser aux jambes de la fille. Kath prit la peine de présenter son chaton après l’avoir gratouillée sur le dos. Maya souris et tendit la main attendant de voir la réaction de l’animal.

« - Je sais ce que c’est, c’est un ours qui fait la une dans un dessin animé moldu. Oh attend, je vais te présenter aussi ma boule de poils… »

Maya tourna la tête est émis un peu sifflement mélodieux avec ses lèvres, c’était un appel qu’elle avait mis en place et depuis, cette fripouille ne répondait que par ce signal, sinon il faisait la sourde oreille. Une boule de poil apparut rapidement avant de sauter sur le canapé et de venir se poster sur son épaule. La boule fushia, ressemblait à une sorte de créature en coton sans yeux ni patte. C’était un boursouflet.

« - Voici, Piwi. Piwi, je te présente Kath et son chaton, Snow. Tu as intérêt à être gentil avec eux. »

Elle tritura ses poils en le caressant avec douceur. Elle le prit ensuite et le posa devant Snow.

Kathleen fut soulagée que Maya ne lui en veuille pas. Par ailleurs, quand la fillette lui raconta ses déboires avec la plante qui avait embêté des Première Année dans le passé, Kathleen ne put s’empêcher d’éclater de rire. Imaginer ses camarades aux prises avec une plante désireuse de leur faire la misère était un véritable moment de joie pour la petite Poufsouffle qui apprécia ces instants de rire avec sa nouvelle amie. Maya était vraiment une fillette formidable et Kathleen se réjouissait de l’avoir pour amie. Elle hocha la tête quand celle-ci dit que c’était une bonne chose, une plante qui avait des amies plantes.

« Tu as raison. »

Quand Kathleen présenta à Maya son chat, Snow, celle-ci en retour lui présenta son boursouflet Piwi. Kathleen, ravie et attendrie devant le petit animal, lui gratouilla la tête en guise de bonjour. Le petit animal était tellement adorable qu’on ne pouvait que le trouver attachant, et la jeune Poufsouffle était enchantée de faire la connaissance d’une petite créature aussi mignonne que ça. Elle fit un grand sourire à Maya avant de se pencher à nouveau sur Piwi et de le gratouiller sur la tête encre un peu davantage. Puis elle sourit à la petite créature.

« Bonjour, Piwi ! Je suis enchantée de faire ta connaissance. »

Maya déposa son boursouflet devant le chat de Kathleen, qui s’approcha de la curieuse créature qu’il renifla avec circonspection à plusieurs reprises. Puis, pour la plus grande surprise de la fillette, Snow saisit le boursouflet dans sa bouche, mais sans le blesser et de rendit sur le canapé de la Salle Commune où il déposa la créature auprès de lui. Puis il se roula en boule tout autour d’elle et ferma les yeux, visiblement prêt à s’endormir auprès de son nouvel ami. Sidérée devant l’aplomb de son chat, Kathleen écarquilla les yeux un moment avant d’éclater de rire.

« Eh bien, on dirait que Snow a adopté Piwi ! Que dis-tu de faire comme eux et d’aller nous reposer un peu ? »

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Maya n’avait vraiment pas prêté attention au temps. Mais il se faisait déjà tard et le lendemain serait une journée chargé pour les deux filles, elle devait donc annoncer à la fillette qu’il était temps d’aller rejoindre chacune leur dortoir pour prendre du repos. Mais en même temps, elle appréciait vraiment la présence de la fillette, elle se fit donc la promesse de prendre du temps pour la rencontrer durant cette année. Vue qu’elles étaient toute deux d’une année différente, il devrait leur être difficile de se rencontrer assez régulièrement. Quand kath, sembla se détendre face à ses mots rassurant, Maya lui offrit un autre sourire chaleureux. Elle ne put retenir son rire quand l’enfant rigola des déboires de ses camarades, non pas qu’elle se moqua. Mais en se souvenant de la situation, cela était pas mal comique. Elle fut aussi confiante pour ce qui était de ramener d’autre plante pour décorer la salle commune des Pouffy, elle pourrait simplement se rendre auprès du professeur de botanique pour en savoir plus. Il saurait les aiguiller sur les plantes gentilles, facile à vivre et qui ne demandait que peu d’attention. Tous les pouffy ne s’occupaient pas des plantes et il n’y en avait que quelques rares. Si les gens faisaient réellement attention, il pouvait constater une petite affiche qui relater les soins apportés à la plante. Cette fiche avait été mise en place suite à la mort d’une après avoir reçu beaucoup trop de soin. Pour éviter ce genre de catastrophe à nouveau, un système de pointage avait donc été mis en place, cet événement datait de quelques années déjà et depuis, aucune n’avait été perdus.

Lorsque la jeune deuxième année présenta son compagnon à fourrure, Kath se pencha pour lui offrir des câlins et des caresses. Ce dernier émis un bruit de reconnaissance. Ce qui étonna pas mal Maya, qui s’attendait à ce qu’il se comporte d’une mauvaise manière, cette boule espiègle n’était pas aussi docile d’ordinaire. Elle sourie devant la scène. Lorsqu’elle le posa devant Snow, ce dernier s’approcha et attrapa Piwi. Maya eu un soubresaut de frayeur, mais lorsqu’elle vit son camarade gigotait encore dans la gueule du chat, elle resta prête à agir en cas de besoin. Mais son inquiétude n’aboutie pas, car le chat avait décidé d’aller se lover sur autre canapé de la salle commune et il avait emmené son Boursouflet pour dormir. Moitié écrasé, moitié à l’air libre, se dernier se tortilla pour se sortir de là. Une fois libre, il saute sur la tête du chaton et se posa là sans plus de façon. Les deux semblaient bien s’entendre. Elle confirma l’affirmation de la fille et reconnue qu’il était vraiment temps de se rendre au lit. Elle-même commençait à fatiguer, elle bailla et se leva, avant de monter avec la fille. Elle s’arrêta devant la chambre de la petite et lui souhaita une bonne nuit, puis elle alla jusqu’à son propre dortoir et entra discrètement. Elle se glissa dans son pyjama, puis dans son lit et s’endormie aussi sec. La journée avait été bien remplis, mais elle c’était finalement bien terminé.

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