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Tombé du ciel - Professeur O'Neill & Carla
Aisling Dashner

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Message(#) Sujet: Tombé du ciel - Professeur O'Neill & Carla Tombé du ciel - Professeur O'Neill & Carla EmptyMer 6 Mai - 17:38

Tombé du ciel



Comme depuis bien trop souvent ce moment, les journées de Carla contenaient assez de contrariétés pour que la jeune fille estime passer des mauvais moments. Elle qui adorait Poudlard en venait à compter secrètement les jours avant les vacances d’été, ce qui démontrait un mal être de plus en plus mal contenu. Néanmoins, elle était consciente que tout n’était qu’une question d’apparences, et encore plus la supercherie montée avec Finnbjörn. Il n’était donc pas question de se montrer démoralisée en public. Voilà pourquoi elle feignait toute la journée le grand amour et la joie. C’était épuisant. Elle détestait ça. Son seul moment de répit était quand après les cours elle allait respirer un petit peu l’air frais loin de cette comédie. Et ce soir n’échappait pas à la règle, à peine les cours terminés, elle s’était précipitée dehors pour respirer un peu et profiter d’une demi heure de solitude bienvenue avant d’aller étudier.

Son coin préféré était plus ou moins en dessous de la tour d’astronomie, lieu où personne ne mettait jamais les pieds, mais suffisamment dégagé pour marcher tranquillement. Depuis qu’elle avait trouvé cet endroit là, elle ne changeait plus réellement d’itinéraire. Comme tous les soirs, elle arriva donc tranquillement sous la tour, perdue dans ses pensées, quand un livre lui tomba dessus. Ou plus exactement, faillit lui tomber dessus, puisqu’elle ne dut son salut qu’à un réflexe d’une vivacité insoupçonnée. Elle avait bondi sur le côté, effrayée par le projectile et avait par la même occasion atterri sur les fesses. Aucun blessure n’était à déplorer, si ce n’était ego, et l’herbe avait amorti sa chute. Incrédule, elle se releva, époussetant son uniforme et alla ramasser ce qu’elle identifia seulement à cet instant comme un livre.

- C’est quoi ce bordel ?!

Quand elle commençait à tendre vers la vulgarité, ce n’était jamais très bon signe. C’est qu’elle était en train de monter dangereusement en pression. Le titre de l’ouvrage, « Lunes de Jupiter, essai sur les propriétés magiques des satellites galiléens ». La jeune fille relut le titre deux fois avant d’en arriver à la conclusion que non seulement elle n’y comprenait rien, mais qu’en plus vu la taille et l’ancienneté du livre, il n’y avait qu’un professeur qui puisse se plonger avec bonheur dans ce genre de lecture. Le grand malade qui avait donc tenté de la décapiter devait être le prof d’astronomie. Profondément agacée que son seul moment de calme de la journée ait été gâché, elle prit la preuve du crime et se hâta de monter jusqu’au bureau du professeur, dans lequel elle déboula, les traits crispés

- C’est à vous ce livre ? Parce que j’ai failli me le prendre sur la tête et je vous assure que de cette hauteur, si je l’avais pas évité, je serais plus là pour en parler !

Elle fronça les sourcils et ajouta, emportée par sa colère

- C’est quoi votre but ? Je ne suis pas certaine qu’on vous emploie pour tenter d’assassiner les élèves. Ou alors c’est comme ça que vous vous débarrassez des étudiants qui n’ont pas choisi votre option ?

Cette pauvre personne en face d’elle, maintenant qu’elle était lancée, risquait bien de prendre pour toutes les contrariétés de sa semaine. Et dieu sait qu’il y en avait ….
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Message(#) Sujet: Re: Tombé du ciel - Professeur O'Neill & Carla Tombé du ciel - Professeur O'Neill & Carla EmptyMer 6 Mai - 22:05

Tombé du ciel

ft Carla Yaxley


“J’ai promis à mon épouse de te transmettre sa lettre par tous les moyens nécessaires. J’ai fait ma part.”


C’est ainsi que commençait la dernière lettre de sa mère adoptive : par un mot froid de son père adoptif. S’il n’y avait pas eu le faire-part de décès, il n’aurait même pas prit la peine de le lire. Mais voilà. La photo de celle qu’il avait appelé “maman” jusqu’à ses quinze ans était accolée à une croix et deux dates.
En comprenant ce que ça voulait dire, Aidan eut un geste brusque qui fit tomber l’énorme grimoire à propos des lunes de Jupiter, en équilibre sur le rebord de la tour depuis qu’un hibou inconnu était venu lui délivrer la missive.

La chute du bouquin ne le fit pas réagir pour autant. Le coeur battant, il déplia le papier et lut très vite l’écriture maternelle.
Madame O’Neill lui expliquait qu’elle avait le cancer en phase terminale et qu’il lirait cette lettre une fois qu’elle serait enterrée. Qu’elle espérait que son mari tienne sa promesse et trouve le moyen de lui envoyer cette lettre. L’ingéniosité de cet homme qui l’avait renié le stupéfia. Lors de leur dernier contact, il était encore étudiant aux Etats-Unis. Aidan avait transité par le Ministère avant de venir jusqu’ici. Au nom de sa femme, son faux père avait traqué sa carrière de maudit sorcier pour ne pas rompre sa promesse. Comme quoi, cet égoïste était capable d’amour mais simplement pas envers lui. Et elle...
Elle avait été malade et il ne l’avait jamais su.
A présent, elle était morte.

A l’instant même où il se disait “tant mieux”, une larme s’échappa sur sa joue.
“Cette pauvre femme était morte, tant mieux, tant mieux, qu’elle aille en enfer, elle n’aurait jamais eu la facilité d’avoir son pardon, et puis quoi encore, c’est tout ce qu’elle méritait, elle l’avait abandonné, comme ses parents biologiques, elle n’avait pas respecté ses engagements en le rejetant de la sorte, il était heureux, très heureux, excessivement heureux de ne pas l’avoir pardonné, jamais, jamais et pour l'éternité, elle pourrirait seule et c'était bien fait…”
C’était ce genre de monologue interne qui se déroulait dans la tête du professeur d’astronomie lorsqu’une jeune femme déboula dans son bureau - alors que son mécanisme de défense lui avait fait jusqu'à occulter le fait qu’il soit revenu à l’intérieur.

Il sentait toujours la boule dans sa gorge et ses pensées n’étaient pas claires. Néanmoins, la larme avait disparu.
Il ne comprit pas un mot de ce qu’elle lui disait mais il sentit le ton énervé de celle-ci. Il plia la lettre qu’il n’avait pas lu dans son entièreté.

-Ce n’est pas le moment… Tenta-t-il d’abord d’une voix rauque.

Mais elle continua à parler, à l’accuser d’une chose qu’il ne parvenait pas à appréhender, jusqu’à ce qu’elle prononce ce mot : “assassinat”.
Elle l’accusait d’assassinat ? Elle l’accusait de vouloir se débarrasser des gosses qui n’avaient pas eu l’intelligence de prendre son option ?
Une sourde colère, faite de vieille rancoeur et d’une toute nouvelle culpabilité, explosa.

-MAIS BIEN SUR ! Je passe mon temps à calculer la trajectoire exacte pour heurter le front de tous ceux qui ne savent pas lever les yeux !

Il froissa les derniers mots de cette pauvre femme qui était morte sans son pardon et jeta la lettre par terre avec force.

-BIEN SUR, je suis un serial killer intouchable de par le nombre de marches à escalader avant de pouvoir m’arrêter ! AH ! Personne n’y avait pensé à ça, hein ? Miser sur la paresse des gens pour effectuer mes assassinats en toute impunité…


Il s'aperçut qu’elle tenait le livre en question - l’arme du crime ! - et s’avança vers elle pour le lui arracher des mains mais stoppa son mouvement en regardant vraiment la silhouette pour la première fois.
Une étudiante. Une étudiante, certes qu’il ne connaissait pas, mais une étudiante tout de même.

Choqué par cette découverte, choqué par la nouvelle de toute à l’heure, furieux envers le monde, envers lui-même, envers trop de choses pour qu’il puisse les distinguer, son cerveau cessa de fonctionner quelques secondes pour éviter le court-circuit.
Hébété, il ne bougea pas, fixant la jeune Serpentard sans parvenir à reprendre le contrôle de son corps.

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Message(#) Sujet: Re: Tombé du ciel - Professeur O'Neill & Carla Tombé du ciel - Professeur O'Neill & Carla EmptyJeu 7 Mai - 0:17

Tombé du ciel



L’énervement de Carla redescendit très vite quand le professeur lui répondit sur le même ton, voire même encore plus en colère qu’elle. Ca n’avait aucun sens, elle était celle qui avait failli mourir décapitée, pas lui. Une personne normale se serait excusée, aurait peut-être râlé sur sa manière de s’exprimer mais pas beaucoup plus. Lui, il avait l’air … préoccupé ? Elle regarda, abasourdie

- Votre explication, c’est vraiment que je suis pas assez attentive parce que je ne surveille pas si des livres peuvent tomber du ciel ? Sérieusement ?

Elle n’arrivait pas à savoir si c’était amusant ou pathétique. Un peu des deux sans doute. En tout cas, c’était d’une mauvaise foi crasse et cela ne lui donnait pas envie de laisser tomber. Quand il s’avança vers elle d’un pas rageur, elle faillit reculer d’un pas, avant de se raviser. C’était tout de même ridicule toute cette histoire et elle n’allait pas se laisser impressionner par un prof. Elle lui tendit le livre en signe d’apaisement.

- Wooh, on se calme. Tenez, votre bouquin. Et serial killer, vous déformez mes propos.

Elle l’observa, partagée entre le fond de colère qu’elle ressentait toujours et la curiosité que son comportement lui inspirait. Carla avait toujours été trop curieuse. Et elle avait la faiblesse d’être relativement empathique. Actuellement cela lui causait bien des soucis, mais elle devait admettre qu’elle le trouvait un peu pâlichon ce prof. Du genre pas bien dans ses baskets. Son intuition se vérifia quand il se figea en réalisant qu’elle n’était qu’une étudiante et cessa de bouger, comme perdu. Elle cligna des yeux puis leva sa main pour l’agiter devant ses yeux.

- Ca va ? Vous êtes pâle. Vous pensiez que j’étais quelqu’un d’autre ?

Elle hésita sur la conduite à tenir. Elle pouvait juste lui rendre son livre et partir de ce qui s’apparentait plus à un asile de fous qu’à un bureau de professeur. Ou alors elle pouvait vérifier qu’il allait bien. Parce qu’il n’avait vraiment pas l’air au top de sa forme. Est-ce qu’abandonner un prof qui n’avait pas l’air bien c’était une forme de mise en danger de la vie d’autrui ? Elle soupira, persuadée que définitivement, son incapacité à être désagréable sur le long terme lui jouerait des tours et, voyant que le prof ne prenait pas le livre tendu, elle alla le poser sur la table la plus proche, avant de lui désigner une chaise du doigts.

- Vous devriez vous asseoir, professeur. On dirait que vous avez vu un fantôme et j’ai pas envie d’être responsable de ça. J’ai survécu à la mort, j’envisage d’échapper à la retenue.

Avec un naturel désarmant, elle s’assit en face de lui, comme s’il venait de l’inviter à rester.

- Nous sommes partis d’un mauvais pied vous et moi. Je suis Carla. Je vous ai ramené votre livre. Vous m’expliquez comment il est arrivé par terre ?

Après tout elle se sentait plutôt à l’aise avec lui. A vue de nez, il était jeune, et sûrement nouveau étant donné que son visage ne lui était pas familier et qu’elle avait suivi les cours d’astronomie plus jeune. Il devait avoir quoi, 25 ans ? Elle en avait 17. Elle avait l’impression qu’ils étaient proches en âge et ça ne l’aidait pas du tout à se comporter de manière déférente à son égard.
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Message(#) Sujet: Re: Tombé du ciel - Professeur O'Neill & Carla Tombé du ciel - Professeur O'Neill & Carla EmptyJeu 7 Mai - 10:40

Tombé du ciel

ft Carla Yaxley


C’est avec une facilité déconcertante qu’il obéit à la jeune Serpentard. Son cerveau avait suivi sa suggestion d’aller s’asseoir et dès qu’il posa son fessier sur une chaise, il comprit qu’elle avait bien fait, car ses forces dans ses jambes venaient de l’abandonner.

Prenant peu à peu de plus en plus conscience de ce qui l’entourait lorsqu’elle s’assit en face de lui, il s’intimida l’ordre de se calmer.
Madame O’Neill était morte. Certes, il n’avait jamais vraiment souhaité sa mort, mais pourquoi en faisait-il tout un plat ? Il ne l’avait plus revu depuis presque vingt ans. Sa disparition, la vraie, s’était déroulée il y a déjà bien longtemps et Aidan avait fait son deuil depuis. D’ailleurs, n’avait-il pas coutûme de dire au peu de personnes qui lui posaient des questions, que ses parents étaient morts, sans jamais préciser tous les détails de l’adoption ? Et maintenant, il venait de se montrer terriblement impoli avec une étudiante qu’il avait de surcroît failli blesser, parce que ce qu’il racontait était devenu réalité !

Il l’observa un peu mieux la jeune femme. Elle devait être en sixième ou septième année car il était certain de ne l’avoir jamais eu dans sa classe. A partir des BUSEs en effet, le cours d’astronomie n’étaient plus obligatoires.
Elle le regardait avec une étrange expression, à la fois curieuse et légèrement inquiète. Il ne parvenait plus à se souvenir des mots exacts qu’il venait d’employer mais il savait qu’ils n’avaient pas été délivrés respectueusement.
Elle se présenta avec simplicité comme étant “Carla”, et Aidan tiqua, n’ayant pas l’habitude d’appeler les étudiants par leur prénom, bien que concrètement, elle n’était pas son étudiante.
Elle lui parlait avec tact et douceur, de ce ton qu’on avait lorsqu’on discutait avec une personne en détresse.
Mais il n’était pas en détresse. Il venait juste d’être profondément surpris, rien de plus…
Y-avait-il un protocole pour demander pardon à un élève ?
O’Neill déglutit et se tortilla sur sa chaise, mal à l’aise.

-Je… Merci. Et désolé pour… Je ne sais pas ce qui m’a pris. Je ne suis pas certain de savoir comment ce livre vous est tombé mais les évidences pointent vers une maladresse. Je venais de recevoir une nouvelle...étonnante. Veuillez m’en excuser.

Plus que tout, Aidan était rancunier. Mais il ne parvenait pas à se réjouir de la mort de Madame O’Neill. Son corps s’y refusait en pompant du sang pour le faire circuler rapidement et en coinçant une désagréable boule imaginaire dans le creux de sa gorge.
Il parvint à grimacer un sourire d’excuse pour illustrer ses propos.

Aidan se contortionna maladroitement pour jeter un coup d’oeil au livre. « Lunes de Jupiter, essai sur les propriétés magiques des satellites galiléens » était un bouquin assez épais. Sa chute aurait pu entraîner de vrais dégâts.
Comme pour reprendre le contrôle de la situation, le professeur d’astronomie se réfugia dans des calculs.

-J’aurai pu vous faire vraiment mal...Sachant que l’accélération du champ de pesanteur terrestre est d’environ 9,81 mètre seconde au carré, que le sommet de la tour est à 119 mètres du sol…

Il plissa les yeux pour se concentrer. La vitesse de l’impact était la racine carré du double produit g × h où g représente l'accélération du champ de pesanteur et h la hauteur en mètres. On obtenait donc plus ou moins 1,5 mètres par seconde au carré. Si on ajoutait le poids du volume aux calculs…
Il fronça les sourcils. Si la première multiplication l’avait aidé à se focaliser, un douloureux mal de tête l’empêcha de continuer.

Il se frotta le front de sa main en baissant la tête et la releva quelques secondes plus tard.

-Bref… Je suis désolé. J’ai dû vous faire horriblement peur et je suis heureux que le livre ne vous ait pas touché.

Il n’avait pas besoin d’avoir vu la scène pour le savoir. Elle aurait probablement été assommée si elle l’avait reçu en plein front.
Il venait de l’être mentalement et il savait donc que le corps avait besoin d’un temps d’arrêt pour se remettre d’un choc, tant mental que physique.
Et la mort de Madame O'Neill n'était qu'un ça : un simple choc qu'il était déjà en train de surmonter.

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Dernière édition par Professeur A. O'Neill le Ven 8 Mai - 19:46, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Tombé du ciel - Professeur O'Neill & Carla Tombé du ciel - Professeur O'Neill & Carla EmptyJeu 7 Mai - 11:30

Tombé du ciel



Carla fut ravie de voir que le professeur lui obéissait sans rechigner. S’il s’était effondré devant elle, en haut de la tour d’astronomie qui était l’un des endroits les plus déserts de Poudlard, elle aurait été bien embêtée. Puis bon, il fallait admettre que si elle était assez peu convaincue par la méthode pédagogique consistant à assommer littéralement une élève pour lui faire rentrer dans le crâne les lunes de Jupiter, elle n’avait pas non plus voulu traumatiser son professeur. Juste verbaliser la peur qu’elle avait eu en voyant cet affreux pavé lui tomber dessus. Puisqu’il se remettait de ses émotions, elle profita pour l’observer plus en détails. Sa première impression était mauvaise, il était plus âgé que ce qu’elle pensait. Pas vieux, mais plus que 25 ans. D’un autre côté, il y avait chez lui une forme de maladresse ? De candeur ? D’originalité ? Elle ne savait pas quel mot employer, mais il ne lui donnait pas l’impression d’être face à un professeur. Il avait l’air de se débrouiller encore plus mal qu’elle dans les interactions sociales. Pourtant, par son éducation de fille unique pourrie gâtée, Carla n’était pas forcément à l’aise pour communiquer avec le reste du monde. Elle maniait les apparences, mais créer des liens étaient compliqués.

Elle haussa un sourcil quand il s’excusa en bafouillant. Souffrait-il d’un dédoublement de la personnalité ? Dans sa colère, il était extrêmement assuré. Là, il ne semblait plus savoir où se mettre, comme si le fait d’hurler sur une élève méritait qu’il meurt foudroyé sur place. Carla esquissa un demi-sourire. S’il savait les prof qu’ils avaient eus ces dernières années, il aurait compris que quelques mots plus hauts que l’autre restait dans le domaine du correct dans cette maison de fous. Elle balaya ses excuses d’un gracieux geste de la main avec un air amusé

- La maladresse se comprend bien plus facilement que la préméditation. Vous me voyez ravie de savoir que vous n’êtes pas un serial killer.

Elle n’essaya même pas de suivre ses calculs, consciente que si elle n’était pas stupide, elle n’avait jamais été matheuse et se contenta de lui adresser un sourire contrit. S’il s’excusait, elle était bien capable d’en faire de même.

- Et je suis désolée d’avoir fait irruption comme une furie dans votre bureau pour vous hurler dessus, professeur. Ca surprendrait n’importe qui.

Elle se cala dans la chaise qu’elle occupait et continua de le regarder avec un mélange de curiosité et d’inquiétude. Il reprenait des couleurs, c’était bon signe. Mais elle ne se sentait toujours pas de l’abandonner dans la zone la plus reculée de Poudlard alors qu’il y avait quelques instants, il semblait à deux doigts de lui faire un malaise. Elle enchaîna donc sur le ton de la conversation, essayant de faire passer la gêne intense qu’elle ressentait chez lui

- J’ai passé une journée compliquée, mais ça ne me donnait pas le droit de perdre le contrôle de mes nerfs. Néanmoins, j’ai l’impression que la nouvelle étonnante de votre journée est tout aussi éprouvante pour le self-control.

Elle précisa

- J’ai cru que vous alliez tomber dans les pommes.

Se penchant légèrement vers lui, elle ajouta avec une sollicitude sincère dans la voix

- Ca va aller ?

Elle était sans doute trop familière avec lui, elle le savait. Mais elle considérait que tant que sa familiarité était motivée par de bons sentiments, elle était dans son droit.
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Message(#) Sujet: Re: Tombé du ciel - Professeur O'Neill & Carla Tombé du ciel - Professeur O'Neill & Carla EmptyJeu 7 Mai - 16:54

Tombé du ciel

ft Carla Yaxley


Carla balaya ses excuses d’un geste de la main, comme s’il était déjà tout à fait pardonné. Ses sauts d’humeur étaient aussi rares que incompréhensibles mais ne méritaient pas un pardon si rapide.
Aidan fouilla dans son esprit pour pouvoir se rattraper envers l’étudiante. Sur le moment, aucune idée ne lui vint.

-C’est très gentil à vous de dire ça. D’ordinaire, je veille à ne pas laisser traîner des livres sur le rebord de la tour.

Mais Madame O’Neill avait tout chamboulé. Stop ! Pourquoi pensait-il encore à elle ? Il failli repartir dans un long monologue interne sur le thème “c’est tout ce qu’elle méritait” même s’il n’était pas certain de vraiment le penser puis se ravisa.
Les calculs étaient beaucoup plus efficaces mais cela pourrait paraître impoli de se mettre à réfléchir sans aucun considération pour Carla, qui semblait vraiment s’inquiéter pour lui.

-S’il vous plaît, ne vous excusez pas pour ça. Vous étiez dans vos droits.

Peut-être avait-elle manqué de manière mais comment pouvait-il en juger quand il n’avait quasi rien retenu de ce qu’elle lui avait lancé en débarquant dans son bureau ?
Aidan était heureux que ce ne soit pas le jeune Blaze devant lui. Ils avaient récemment eu une discussion sur le respect et son importance dans la société.
Certes, l'absence de civilités n’avait duré qu’une minute peut-être et la conversation avait ainsi repris sur des bases plus solides, mais tout de même.

Avec un sursaut d’horreur, il se souvint brusquement que ces bases de respect auxquelles il tenait tant avait été un des piliers de son éducation dans sa famille adoptive. Eux-même avaient bafoué leurs valeurs en le reniant (du moins à ses yeux) mais c’étaient bien le couple O’Neill qui lui avait inculqué toutes ces formules de politesse. Ils avaient joué un rôle fondamentale dans son développement en l’abandonnant à son sort, mais ils avaient aussi contribué à sa formation avant ce fatidique été de ses quinze ans.

Carla le tira de ses pensées en continuant la justification de sa colère.
Par Merlin, il devait vraiment être pâle et elle, adorable, pour qu’elle s’inquiète au point de ne pas vouloir le laisser seul !

-J’en suis profondément désolé, répondit-il sincèrement. Si je peux faire quelque chose pour vous aider, n’hésitez pas. Vous savez, pour me rattraper.

Il rougit quand elle mentionna qu’elle avait cru qu’il tomberait dans les pommes.
Aidan vérifia si ses jambes lui obéissaient en bougeant brusquement son pied. Il bougeait. Parfait. Mais pourrait-il, lui et son frère de droite, supporter son poids ? C’était une autre affaire.

Elle se rapprocha de lui et il retint d’instinct son souffle, comme à chaque fois qu’une personne envahissait son espace vitale par surprise.
Elle l’observait avec une sincère inquiétude et Aidan ne perçut - à premières vue - aucun jugement de valeur sur ce qui venait de se passer. Avec une grande simplicité, elle lui demanda si ça allait aller. Comme le ferait une mère face à un enfant.
A son grand désarroi, il sentit la boule dans sa gorge se déplacer, comme pour laisser le passage grand ouvert aux sanglots montant du fond de ses tripes. Il n’allait quand même pas se mettre à pleurer devant une étudiante ! Il était tombé bas, mais là, ça serait le pompom !
Il déglutit et comprit, trop tard, que ce n’étaient pas des larmes qui remontaient dans sa gorge. En effet, ses neurones déclenchèrent une contraction du diaphragme et des muscles digestifs, stimulée par le stress et le choc de la nouvelle.
Il n’y eut aucune spectaculaire projection de son vomis. Aidan réussit à se tourner vers le sol, le plus loin possible de Carla, et à mettre sa main devant sa bouche au premier spasme.
Peu de bile en sortit - heureusement, il n’avait pas encore mangé ! - même si la crispation, et celle qui suivit, restaient douloureuses. Le liquide dégoulina sur son menton.

Rouge comme une tomate, la tête et le buste tournés pour ne pas que la jeune femme puisse le voir dans cet état, il sortit un mouchoir aux motifs étoilés de sa poche et s’essuya vite la bouche en fermant les yeux, vérifiant par la même occasion qu’il n’y aurait plus de spasmes de ce genre.
Peut-être n’avait-elle pas eu le temps de comprendre la réaction naturelle mais oh combien embarrassante de son corps ? Peut-être avait-elle cru qu’il se mouchait ?
Avec précaution, il entreprit de s’essuyer la main et de remettre discrètement le mouchoir sali dans sa poche. Il réajusta son fidèle noeud papillon avant de se retourner vers son étudiante.
Il réalisa qu’elle n’allait pas être dupe. Vite, son premier moyen d’auto-défense : l’autodérision. Quand on pouvait plaisanter, c’est qu’il y avait de l’espoir, voilà tout ce que ses interlocuteurs pensaient souvent.

-Tout roule, comme vous pouvez le voir !

Et il sourit.

-Ne vous inquiétez pas, je vais bien malgré les apparences. Mais vous, dites-moi… en quoi votre journée fut compliquée ?

Dans la précipitation pour dévier de sujet, il réalisa qu’il se montrait fort envahissant.

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Dernière édition par Professeur A. O'Neill le Ven 8 Mai - 19:47, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Tombé du ciel - Professeur O'Neill & Carla Tombé du ciel - Professeur O'Neill & Carla EmptyJeu 7 Mai - 18:52

Tombé du ciel



Ce professeur était étonnant. Il semblait à deux doigts de se flageller pour un emportement qui avait duré au pire deux minutes et alors que Carla n’en demandait pas tant. En réalité, elle était sensible aux excuses. A ses yeux, toute personne qui avait le courage de reconnaître une erreur méritait que l’on examine sa situation avec bienveillance. Partant de ce principe et sachant qu’il s’était excusé alors qu’il était en mesure d’abuser de son autorité et de lui donner une retenue, elle avait considéré qu’il n’était pas un mauvais bougre. Bizarre sans aucun doute, mais pas méchant. Et elle avait décidé de ne pas s’en étonner plus que ça. Après tout, il était professeur d’astronomie, il vivait avec la tête dans les étoiles au sens propre comme au figuré. Peut-être que c’était la preuve d’une extraordinaire prédisposition dans la sa matière ? Elle eut un léger rire

- Rare qu’un prof me trouve dans mes droits, mais j’apprécie !

Elle avait à peine prononcé quelques mots qu’il sembla se perdre de nouveau dans ses pensées, qui n’avaient pas l’air franchement agréable à la réflexion. Là où elle commit une erreur, c’est en se penchant vers lui. Son inquiétude n’étant pas feinte, elle n’avait pas imaginé qu’il puisse le prendre comme une intrusion de sa part. Néanmoins, elle vit très vite la panique dans son regard et il redevint à nouveau blanc comme un linge. Même s’il se détourna rapidement, elle devina le mouvement de haut le cœur qui venait de l’affecter et se demanda si c’était sa proximité qui lui était si désagréable. Ne sachant pas répondre à cette question, elle se garda d’esquisser tout nouveau geste qui aurait pu avoir pour effet de déclencher une nouvelle réaction aussi violente. Quand il prétendit aller bien, elle leva les yeux au ciel, désespérée pour ce qu’elle considérait être de la mauvaise foi.

- Prenez moi pour une cruche, vous n’allez pas bien ! Vous voulez que j’aille chercher Jane ?

La jeune infirmière était un amour. Elle serait venue immédiatement. Mais quelle idée de vivre dans un endroit aussi reculé du château ! Malade, on était loin de tout. Elle bondit sur ses pieds et balaya la salle du regard avant d’y apercevoir une cruche d’eau et une tasse. Elle se leva et alla lui servir un verre qu’elle lui tendit sans lui laisser le choix.

- Buvez. Je refuse catégoriquement d’être celle qui vous a laissé agoniser dans une tour vide.

Son côté empathique était contrebalancé par cette façon étonnante d’imposer les choses plutôt que de les proposer, mais le résultat restait le même. Elle avait un côté maternel inhabituel. En temps normal, ce n’est pas ce qu’elle laissait s’exprimer de sa personnalité, mais c’était pourtant bien présent. Quand il lui demanda de lui parler de sa journée, elle hésita, avant de décider qu’elle ne pouvait pas le laisser seul dans cet état.

- Ok professeur, je vous raconte ce qui me tourmente et comme ça vous arrêtez de ronger les sangs sur ce que je vais penser de vous. Une confidence gênante pour un moment gênant, c’est honnête pour vous ?

En réalité, elle était affreusement mal à l’idée d’être celle qui le traumatisait à ce point. Pourtant elle ne se pensait pas terrifiante, avec ses boucles blondes, ses yeux clairs et ses manières délicates. Elle n’aimait pas se confier, mais si ça l’apaisait un peu, elle pouvait faire un effort. Elle réfléchit un instant pour peser suffisamment ses mots et ne pas risquer de se montrer trop émotive. Elle détestait cette facette de sa personnalité.

- Mon ex petit-ami est un grossier personnage depuis maintenant une bonne année, je pense. J’ai fait des choses dont je ne suis pas forcément fière pour essayer de mettre de la distance avec ses petits jeux malsains, mais, j’y replonge à chaque fois. La semaine dernière, je le soupçonne d’avoir embrassé volontairement une fille devant moi pour voir si ça allait me blesser. Ca n’aurait pas dû mais …

Elle haussa les épaules dans un mouvement qu’elle aurait voulu dédaigneux mais qui ne servit qu’à souligner l’éclat de tristesse dans ses yeux. Elle hésite une seconde avant de continuer sa phrase. La vérité aurait été de dire que ça lui avait sérieusement brisé le cœur après le début d’apaisement qu’il y avait eu entre eux. Mais elle ne l’admettrait jamais à haute et intelligible voix.

- … mais ça me contrarie. Une part de moi … l’apprécie toujours.

Bel euphémisme. Habituée à maintenir une performance digne des meilleures actrices ces derniers temps, elle se recomposa immédiatement un visage souriant et détaché.

- Très adolescent comme histoire, non ?

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Message(#) Sujet: Re: Tombé du ciel - Professeur O'Neill & Carla Tombé du ciel - Professeur O'Neill & Carla EmptyVen 8 Mai - 13:41

Tombé du ciel

ft Carla Yaxley


Excessivement gênant et honteux, voilà qui étaient les meilleurs qualificatifs pour cette conversation : non seulement elle avait commencé sur de la colère injustifié de sa part, mais en plus, Aidan venait de vomir devant une étudiante !
Lorsque celle-ci leva les yeux au ciel quand il affirma aller bien, le professeur d’astronomie pensa un instant à sa vieille amie, Amelia. Elle aussi n’aurait pas été dupe. Carla lui proposa ensuite d’aller chercher Jane, ce à quoi il réagit en écarquillant les yeux.

-Oh, non ! Non ! Je vous assure, ça n’en vaut pas la peine.

Le moins de témoins il y aurait devant son état de faiblesse, le mieux il pourrait par la suite prétendre que cela n’était jamais arrivé. Il aimait beaucoup la jeune infirmière, qui l’aurait probablement fait sentir mieux en un rien de temps. Mais il était hors de question qu’une autre personne ne vienne ici.
Certainement suite à son refus, Carla sauta sur ses pieds et alla lui chercher un verre d’eau.

-Agoniser, agoniser… n’exagérez tout de même pas...

Il la remercia d’un sourire quand elle le lui tendit. S'efforçant de maîtriser ses tremblements, il réussit à ne renverser que peu du contenu sur le sol.
Il but doucement de grandes gorgées d’eau, évacuant ce goût désagréable dans sa bouche. Elle avait eut raison de le faire boire. Le liquide lui fit le plus grand bien et il lui sourit à nouveau.

-Merci, déclara-t-il simplement.

Son honnêteté à reconnaître également le côté embarrassant de la situation était sidérante. Elle semblait avoir comprit tout de lui et de sa façon de fonctionner en quelques minutes à peine. O’Neill regretta qu’un esprit si vif et attentif n’aimait pas l’astronomie.
Elle accepta ainsi de lui raconter sa journée, lui donnant l’occasion de détourner son attention de la lettre, jeté en boule par terre, qu’il voyait encore du coin de l’oeil.
Il hocha la tête lorsqu’elle lui demanda si “une confidence gênante pour un moment gênant” était honnête pour lui.

Il chassa le fait qu’il ne pourrait plus jamais être blessé par Madame O’Neill de son esprit et tenta d’écouter attentivement ses dires.
Elle lui raconta que son ex petit copain était de ceux qui aimait les jeux malsains et qu’il avait embrassé une autre fille devant elle pour la blesser.
Elle lui avoua que cela l’avait contrarié car elle l’appréciait toujours, ce que son triste mouvement d’épaules confirma.
Durant cet aveu, Aidan avait cru apercevoir une jeune fille perdue au fond de ses yeux. Mais à présent, elle avait repris contenance et lui souriait.

C’était toujours la même chose. On s’accrochait à chaque fois le plus à ceux qui allaient nous abandonner avec violence plus tard.
Carla venait de vivre une cruelle déception amoureuse.

-C’est malheureux. Ce garçon ne vous méritait pas s’il est du genre à vouloir vous blesser.

Dans son état actuel, il oublia toute prudence et toute retenue et laissa entrevoir à demi mots le fond de ses pensées sur les humains.

-Vous savez, plus le temps passe, et plus je comprends que, malheureusement, nous ne pouvons uniquement compter que sur nous-même. Les gens autour de nous défilent et nous laissent au bout d’un certain temps pour aller de leur propre côté.

Parfois, ces gens voulaient revenir… Madame O’Neill avait tenté de le contacter. Une fois. Une seule fois. Est-ce que ca comptait ? Etait-ce suffisant pour qu’il ressente cette sorte de culpabilité ? Ne méritait-elle pas de mourir avec, elle aussi, cette terrible culpabilité d’avoir abandonné son fils ?

-Je crains que ce genre d’histoire n’a rien de si adolescent. Les adultes font parfois pire pour blesser les autres.

Aidan n’était d’ordinaire pas aussi sombre. Du moins, jamais à voix haute.

-Il ne faut pas vous culpabilisez de toujours ressentir quelque chose pour lui. C’est humain. Ca fait longtemps que vous êtes séparés ?

Il aurait voulu lui déconseiller de retourner avec ce garçon si jamais l’occasion se présentait, mais les ados étaient connus pour leur feuilleton amoureux. De plus, ce n’était certainement pas le rôle d’un prof de dire avec qui tel étudiant pouvait sortir - ou pas.

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Message(#) Sujet: Re: Tombé du ciel - Professeur O'Neill & Carla Tombé du ciel - Professeur O'Neill & Carla EmptyVen 8 Mai - 15:11

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- Si je ne vais pas chercher Jane, je reste vérifier que ça va.

Elle avait déclaré cela avec un ton qui ne souffrait aucune contradiction. A force de lui parler comme s’il était une personne sous sa responsabilité et non un professeur, elle en oubliait qu’elle restait une élève. Dans toute son audace, elle avait la chance que le professeur ne semble pas s’en offusquer. Elle n’osait même pas imaginer ce qui se serait passer si un dixième de leur entrevue s’était déroulé avec Thorstein. Potentiellement que la prof de défense contre les forces du mal aurait tenté de l’assassiner pour la faire taire à tout jamais. Elle était assez puissante pour ça et trop fière pour admettre qu’une élève avait pu s’adresser à elle avec aussi peu de déférence. Elle l’observa, songeuse, boire son verre d’eau. Il semblait se calmer un peu alors qu’à chaque minute qui passait, elle était un peu plus intrusive. Si elle avait été vraiment sa source de stress principale, son ton péremptoire et sa manière de s’immiscer, malgré de bonnes intentions, auraient dû le plonger dans des affres de gêne. Mais il avait l’air de survivre. Et il avait fait tomber cet énorme bouquin avant de connaître son existence. La conclusion la plus simple était qu’il passait définitivement une aussi mauvaise journée qu’elle. A cette idée, elle fut submergée par une vague de compassion pour la personne en face d’elle. Et d’une pointe malsaine de soulagement de ne pas être la seule à subir son existence en ce moment plutôt que d’y avoir goût.

Puisqu’il acceptait son deal, elle lui résuma en quelques mots ses propres problèmes. Pas assez en détails pour dire qu’elle se révélait totalement, assez pour admettre des choses qu’elle n’avait pas verbalisé à haute voix avant. C’était une étrange émotion que de mettre des mots sur ses ressentis. Elle avait été tellement engluée dans ses problèmes qu’elle avait l’impression que si elle en parlait, ils allaient prendre une forme tangible pour la tourmenter encore plus. Maintenant qu’elle avait lâché des bribes d’informations, elle se sentait juste un peu mieux. Ou pas forcément mieux, mais fatiguée et résignée. Ce n’était pas les meilleurs sentiments du monde, mais entre une colère sans limite et ça …

Elle cligna des yeux, étonnée par sa conclusion. Maxwell ne pas la mériter ? Elle esquissa un sourire triste. Peut-être. A une époque, elle pensait que c’était elle qui n’était pas assez bien pour qu’il la retienne. Elle était contradictoire dans ce domaine. Elevée comme la huitième merveille du monde par sa mère, elle avait une forme d’arrogance très caractéristique des grandes familles sang pur. Mais l’indifférence qu’avait toujours manifestée son père à son égard la rendait dépendante des marques d’affection qu’on pouvait lui témoigner. Elle oscillait toujours entre ces deux états contradictoires, une forme de confiance en soi assumée et un besoin impérieux qu’on lui prouve qu’on tenait à elle. Résultat, ses émotions jouaient les montagnes russes. A ses mots, elle acquiesça doucement, avec une pointe de regret


- J’imagine que c’est la conclusion à en tirer. Mais je suis trop sensible, quand quelqu’un part, je finis toujours par le laisser revenir.

Elle haussa les épaules et décréta

- Les adolescents se blessent en rendant coup pour coup, les adultes par l’indifférence. Fut une époque que je pensais que c’était le pire. Maintenant, je suis fatiguée de tout ça. Je m’accommoderais mieux de son silence.

Elle réfléchit pour calculer rapidement. Cela devait bien faire un an qu’ils étaient séparés. Pendant dix mois elle avait subi sans broncher ses coups en douce, mais depuis deux mois, le conflit latent s’était transformé en une sorte de guerre civile.

- Trop longtemps pour que ce soit logique, pas assez pour que je sois passée totalement à autre chose.

Se rendant qu’elle répondait à ses questions avec de plus en plus de sincérité et sans filtre, elle le gratifia d’un sourire amusé

- Vous êtes un confident agréable. Vous écoutez sincèrement et sans jugement, c’est rare.

Les gens s’ennuient vite des histoires que ne sont pas les leurs ou portent des jugements hâtifs. Pourtant, à aucun moment il ne lui avait donné la sensation d’être une petite adolescente stupide, ce qu’il aurait pourtant pu faire facilement. Elle n’aurait pas parié sur son naturel réconfortant d’ailleurs. Pas qu’il soit méchant, loin de là, mais il semblait plus proche des étoiles que des être humains. Ca lui apprendrait à se fier à une première impression. Elle ne lui donnait pas deux ans avant d’être submergé par tous les élèves recherchant une oreille attentive.

- Et vous, qui vous écoute ?

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Message(#) Sujet: Re: Tombé du ciel - Professeur O'Neill & Carla Tombé du ciel - Professeur O'Neill & Carla EmptyVen 8 Mai - 19:31

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ft Carla Yaxley


Le professeur d’astronomie écoutait l’étudiante lui parler de ses problèmes de coeur avec attention. Sa venue dans son bureau lui faisait penser à autre chose que le contenu de la lettre alors qu’il venait de la recevoir il y a une vingtaine de minutes à peine.
Il n’allait pas jusqu’à dire qu’il appréciait sa présence - en vrai, discuter lui faisait comprendre à quel point il était exténué - mais les faits étaient là : Carla, par force, par ruse ou par gentillesse (ou peut-être un peu des trois) le forçait à prendre du recul sur sa situation.

Le propre des astronomes était sans doute la vision cosmique qu’ils avaient des choses. Lorsqu’on savait que la terre était une minuscule planète dans leur système solaire, lui-même située dans la périphérie de leur galaxie, qui était elle-même voisine d’une centaine d’autres, on arrivait plutôt facilement à relativiser les tracas humains. Madame O’Neill avait vécu une soixantaine d’années sur la planète bleue. C’était rien et c’était tout. Serait-il devenu professeur d’astronomie à Poudlard si elle et son mari ne l’avaient pas renié ? Existait-il un univers parallèle où il était parvenu à lui pardonner ?
Les possibilités étaient infinies et comme toujours, Aidan s’en trouva un peu réconforté. Il ne se sentait jamais seul et perdu face à l’univers mais spécial - au même titre que toute la biosphère - d’y participer.

La jeune Serpentard avoua qu’elle était trop sensible et qu’elle finissait toujours par laisser revenir la personne qui s’était écarté d’elle.
Cette vision était assez positive. Elle sous-entendait que les gens qu’elle aimait revenait toujours vers elle, comme un point d’ancrage. Il lui envia un instant cette conception.
Aidan ne put s’empêcher de songer à la loi d’attraction universelle, mieux connue sous le terme de gravitation. Selon Newton, deux corps ayant une masse s’attiraient mutuellement. La terre, ayant une masse plus élevé que n’importe quoi d’autre à sa surface, attirait vers son centre tout ce qui la recouvrait.

-Vous devez avoir une masse plus élevée que la normal… Déclara Aidan, perdu dans ses pensées cosmiques.

Il cligna quelques fois des yeux. Venait-il vraiment d’insinuer qu’une étudiante était plus grosse que d’autres ?!

-Je veux dire, s’empressa-t-il d’ajouter, votre centre de gravité est plus puissant que les autres. C’est sans doute votre gentillesse qui fait que les gens reviennent sans cesse vers vous.

Mal à l’aise, il se tortilla de nouveau sur sa chaise. S’il était resté un plus grand fond d’eau, le liquide se serait retrouvé sur le sol. Heureusement, l’eau se renversa dans les limites du verre.

-Je ne voulais pas insinuer concrètement que votre masse… je veux dire, c’est une métaphore.

Il secoua sa tête. Elle était trop douloureuse pour pouvoir clarifier correctement ses propos.
Carla élabora ensuite sa théorie que les adolescents se blessaient coups après coups mais que la spécificité des adultes étaient de faire mal en jouant l’indifférence.
Aidan réfléchit un instant à ses propos et hocha doucement la tête. De manière générale, elle avait raison. Mais les adultes étaient également capable de coups bas.

-Je pense que l’indifférence peut être qualifié de coup bas....Dit-il, pensif.

O’Neill fronça les sourcils. D’après ses dires sur son niveau de fatigue, elle était victime de harcèlement moral. Malgré lui, il en récita sa définition.

-Vous savez, toute conduite abusive et répétitive, que ce soient des gestes, des paroles ou attitudes, et qui porte atteinte à votre dignité ou à votre intégrité physique ou psychique est considéré comme du harcèlement moral ?

En théorie, c'était évidemment interdit à Poudlard. En pratique, il était beaucoup plus difficile à intervenir pour régler cet abus envers une personne.

Sa dernière confidence l’attendrit. Elle avait l’esprit critique d’analyser la situation et de savoir où elle se situait par rapport aux normes de la société.
Elle ajouta ensuite qu’il était un confident agréable.
Ce mot était dangereux dans une relation prof/élève. Il supposait une intimité peut-être trop forte. Pourtant, Aidan le prit comme un compliment. Il avait toujours été doué pour écouter les autres et son écoute faisait de lui quelqu’un d'apprécié et de valorisé. Bien que protégé par sa vision cosmique des choses, O’Neill avait également un besoin profond d’être aimé.

Comme toujours, il utilisa son meilleur moyen d’autodéfense quand il se sentait trop mis à nu.

-Je serai curieux d’entendre votre définition de confident désagréable si je suis considéré comme l’inverse en ayant manqué de peu de vous assommer !

...Et de lui vomir dessus. Mais ça, Aidan était encore trop embarrassé pour le lui rappeler.
Elle lui retourna ensuite sa propre constatation. Lui, qui l’écoutait ?

Il sourit et répondit sans ressentir le besoin de lui cacher la vérité.

-L’univers. C’est l’univers entier qui m’écoute.

Bon, d’accord, l’univers écoutait chaque participant à la biosphère, en liant les besoins de chacun aux autres éléments. Peu importe. Il y participait. Ergo, l’univers, lui qui aimait tant l’observer, était à son écoute.

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Message(#) Sujet: Re: Tombé du ciel - Professeur O'Neill & Carla Tombé du ciel - Professeur O'Neill & Carla EmptySam 9 Mai - 11:59

Tombé du ciel



Carla lui lança un regard horrifié avant de s’observer sous toutes les coutures. Elle avait quoi sa masse exactement ? Est-ce qu’il était réellement en train de faire un lien entre ses peines de cœur et son poids ? Parce que si c’était le cas, elle était capable de lui hurler dessus, malade ou pas. Elle n’était pas grosse de tout façon, d’accord elle aimait un peu trop les bonbons, mais elle se le permettait justement parce qu’elle avait une jolie plastique. Du moins, c’est comme ça qu’elle avait toujours envisagé les choses mais à la réflexion, elle n’excluait pas de se peser le plus vite possible pour en avoir le cœur net. Indignée, elle protesta

- Qu’est-ce qu’elle a ma masse ?

Comme il s’empressait de rectifier ses propos, elle croisa les bras avec un air boudeur, écoutant ce qu’il avait à dire. Une histoire de gentillesse qui attirait les gens. Mouais. Ca lui aurait fait plaisir si être sympa avait été un but en soi dans sa vie. Mais en réalité dans les sphères dans lesquelles elle évoluait, ses tendances à la gentillesse étaient considérées comme des faiblesses, pas comme une qualité. Aussi, elle s’appliquait plutôt à gommer ce trait qui la rendait vulnérable bien plus que de l’encourager. C’était d’ailleurs ce qu’elle avait prévu de faire avec son ex petit ami. Etre infâme sous l’effet de la colère jusqu’à l’oublier. Alors qu’on lui dise qu’elle était une personne gentille, en vrai, ça lui faisait une belle jambe.

- Ok, si je suis pas grosse, c’est déjà pas mal. Pour la gentillesse, je suis moins convaincue.

Elle réfléchit à ce qu’il disait, sans savoir quoi en penser. L’indifférence était-elle un coup bas, ou une saine distance imposée quand la situation devient ingérable ? Elle n’avait pas vraiment la réponse. Elle savait juste qu’elle avait réussi à composer avec l’indifférence de son père, elle devait bien être capable de gérer celle de Maxwell. Puis, si l’indifférence était un coup bas, elle en avait usé et abusé avec Max au tout début, elle se sentit donc obligée de plaider

- Ca peut être une forme de protection aussi.

Elle le fixa de ses grands yeux clairs sur lui sans répondre. Sa définition avait quelque chose de vrai, elle le savait. Cette manière qu’avait Max d’intervenir dans sa vie, ce torchon qu’il appelait contrat rédigé par ses soins et qui était clairement humiliant … Évidemment qu’il y avait des ressemblances et évidemment qu’elle en était consciente. Mais elle avait répliqué et contribué à envenimer la situation ce qui était à prendre en compte. Ensuite, l’idée d’être victime de quoi que ce soit l’horrifiait. Elle détestait être la petite chose émotive qu’elle était en ce moment, alors si en plus qu’elle devait être considérée comme une victime fragile … Mais surtout, l’idée de dénoncer Maxwell la dégoûtait. Elle ne disait pas qu’elle n’y viendrait jamais, mais pour l’instant, elle ne voulait pas lui créer d’ennuis. Elle finit par trancher, un léger sourire feint sur le visage

- Le harcèlement moral est un concept grave à manier avec précaution. Je ne m’estime pas dans ce cas, professeur, mais j’apprécie votre sollicitude.

Puisque sa remarque l'effrayait, elle avait agi comme elle le faisait souvent dans ce genre de cas, en mettant une distance certes respectueuse mais palpable entre son interlocuteur et elle. Ayant été élevée dans un cadre assez à cheval sur la politesse, elle était tout à fait capable d'abandonner ses manières un peu trop honnête et exigeante pour se présenter sous un meilleur jour, tant que cela pouvait pousser l'autre à la croire. Elle lui accorda pour la suite, plus détendue de voir que le sujet redevenait plus léger.

- Vous avez mal commencé avec le livre, mais vous ne m’avez toujours pas traitée de pleurnicharde donc vous êtes un confident tout à fait honorable.

Carla haussa un sourcil poli face à sa réponse, en considérant qu’il bottait en touche. Que l’univers entier l’écoute c’était très bien, très poétique, mais ça ne remplaçait pas une vraie personne quand ça ne va pas. Néanmoins, elle s’était déjà montrée bien trop familière avec lui pour se permettre de lui faire remarquer. Puis sa meilleure amie Casey avait cet art des réponses qui ne voulaient rien dire quand elle ne souhaitait pas qu’on l’interroge. Carla avait appris que tenter d’obtenir une information avec ce type de personne était contreproductif. Elle l’aurait juste braqué en lui donnait l’impression d’être contraint à la confidence.

- C’est une réponse inattendue mais qui ne devrait pas me surprendre. Elle vous va bien.

Il semblait sacrément étonnant comme personne. Curieux mélange de maladresse, de naïveté avec malgré tout un certain pessimisme … Beaucoup de contradictions qu’elle entrapercevait, mais qu’elle ne pouvait comprendre, faute de le comprendre réellement. S’ils avaient eu le même âge, elle supposait qu’ils auraient pu sympathiser. Là, elle appréciait ce moment surprenant qui la sortait de son quotidien qui lui pesait tant, mais elle ne se voyait pas revenir le harceler à chaque problème.
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Message(#) Sujet: Re: Tombé du ciel - Professeur O'Neill & Carla Tombé du ciel - Professeur O'Neill & Carla EmptySam 9 Mai - 19:33

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ft Carla Yaxley


Par Merlin, elle l’avait mal pris ! Bien sûr qu’elle avait mal pris cette remarque hors contexte sur sa masse et ce n’étaient certainement pas ses lamentables explications qui allaient sortir d’affaire le prof.
Carla semblait perplexe face à ses propos.
Il aurait peut-être fait mieux de lui vomir dessus, ça lui aurait sans doute éviter de parler et de dire des trucs compréhensibles que par lui-même.
Aidan soupira mais n’expliqua pas davantage. Il avait trop mal au crâne et en ce moment, il aurait voulu se recroqueviller dans son lit.
Son humeur était vacillante : à des moments, il se sentait assez fort pour pouvoir l’aider et à d’autres, il se sentait assez faible pour lui demander de quitter son bureau pour qu’il puisse digérer la nouvelle.
Car peu importe la perspective des choses. Peu importe les raisons d’un anéantissement moral. La mort de Madame O’Neill le touchait même s’il ne parvenait pas à se l’avouer.

-Oui, gentillesse répliqua-t-il, les yeux dans le vague. Nous venons tous les deux de...enfin je veux dire, ce n’est certainement pas une excellente journée pour vous et pourtant, pourtant, vous êtes toujours là.

Sa présence ici n’avait aucun sens si elle n’était pas sincèrement bienveillante. Il n’était pas son prof, elle ne tentait donc pas d’améliorer une de ses notes.
Non, elle était simplement là à se confier et ils en étaient très vite venus, avec une simplicité déconcertante, à des sujets intéressants, comme sur l’indifférence et autres moyens de blesser autrui.
Elle avança un argument intriguant en définissant l’indifférence comme une sorte de protection.

-Une forme de protection ? Répéta-t-il pour l’inviter à s’expliquer.

Aidan n’était pas certain de comprendre son point de vue car il restait bloqué sur une seule et unique expérience de rejet.
Lorsqu’il cru déceler dans ses propos les traces de harcèlement moral, elle plongea son regard dans ses yeux et il ne fut pas dupe de son sourire.
Elle lui répliqua sur un ton presque robotique et il comprit qu’il ne devait pas insister. Du moins pas maintenant. Pas aujourd’hui. Il se promit toutefois de garder un oeil sur elle. Il n’aimait pas ce qu’il venait d’entendre.

-J’ai compris. Mais si jamais… un jour, vous avez besoin d’aide, quelle qu'elle soit… La porte de mon bureau est toujours ouverte pour les plus sportifs d’entre nous.

Lui-même, qui montait souvent quatre à quatre les marches des escaliers en colimaçon, arrivait très souvent essoufflé au sommet de la tour.
Il n’ajouta rien d’autre et laissa la conversation dévier sur un sujet plus léger. Il réussit même à sourire face à sa mention honorable.

-Disons que de ce côté, nous sommes quittes. Et pour information, je ne vous ai jamais trouvé pleurnicharde. Je vous retourne donc le compliment.

En lui demandant par la suite qui l’écoutait, sa réponse lui offrit plus de réconfort qu’il s’y attendait. Voilà ce qui allait suivre cet entretien : un bon verre de vin et la tête levé vers le ciel. Si elle n’avait pas été une élève, il lui aurait proposé de partager ce moment. Mais non seulement, c’était inconvenable et ensuite, il se souvint qu’elle n’avait pas pris son option et qu’elle n’y verrait sûrement pas grand intérêt.

-J’espère que vous avez un public aussi vaste que le mien et qui ne se limite pas à ceux qui manquent de vous assommer.

La jeune Serpentard méritait qu'on l'écoute avec attention. Il l'imaginait entourée mais se sentant seule. Oui, sans aucun doute, elle méritait de vrais amis, à son écoute.
Aidan baissa la tête et fixa ses pieds, soudain mal à l'aise.

-Je ne sais pas comment je peux vous remercier pour votre compréhension, ce soir.

Il releva les yeux et lui offrit un petit sourire. Il cru bon d’ajouter une vague explication à son comportement, qu’il prononça sans reprendre son souffle.

-J’ai reçu des mauvaises nouvelles d’une personne de mon passé et ça remue beaucoup de choses qu’il serait bon d’oublier.

Il l’avait dit. Il avait admit tout haut que la mort de Madame O’Neill avait été une “mauvaise nouvelle”. Il respira un grand coup. C’était réel, même s’il ne lui avait quasiment rien révélé.
Madame O'Neill était morte et Carla, une étudiante de Serpentard, qui semblait malheureuse, était là, devant lui.
Quelle étrange instant ils passaient tous les deux !

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Message(#) Sujet: Re: Tombé du ciel - Professeur O'Neill & Carla Tombé du ciel - Professeur O'Neill & Carla EmptySam 9 Mai - 21:20

Tombé du ciel



Avec humour, elle commenta

- Oh mais je n’ai jamais dit que j’étais gentille, moi. J’suis là pour l’optimal en astronomie, je pensais que vous l’aviez compris.

L’un comme l’autre savait qu’il n’y avait rien de plus faux. Elle n’avait plus sa matière et se fichait donc éperdument d’avoir une bonne note. Puis, pour être honnête, elle était plutôt maligne et bonne élève. Si vraiment elle avait souhaité une bonne note, elle aurait largement été en capacité de la décrocher par son travail. Mais ça la touchait qu’il la trouve gentille, même si elle ne l’admettait pas. Ou plutôt ça la touchait qu’il considère ça comme une qualité et pas comme une preuve de faiblesse comme son entourage. Elle tenta de lui expliquer ce qu’elle voulait dire.

- Si une personne m’inflige une douleur telle que je ne suis pas capable de la gérer, par instinct de survie, je vais mettre un maximum de distance entre la personne et moi. Ce n’est pas que je lui prête de mauvais sentiments, ou que je souhaite moi-même être méchante, c’est juste qu’à un instant précis de ma vie, l’indifférence est la seule réponse qui me permet de tenir debout. Vous comprenez ce que je veux dire ?

Elle le gratifia d’un sourire cette fois-ci bien plus calculateur, laissant apparaître qu’elle était certes une adolescente perdue et triste, mais qu’elle pouvait aussi être digne de sa maison et de la réputation parfois désagréable de sa famille.

- J’apprécie votre offre, merci. Mais je tiens à vous rassurer, je suis un petit moins sans défense que j’en ai l’air.

Avait-elle des gens qui l'écoutaient comme il le faisait ? Casey sans aucun doute. Casey était sa meilleure amie et un amour. Elle aurait passé des heures à écouter Carla si cela l'avait aidée. Mais elle venait de sortir de l'infirmerie et elle n'avait pas envie de l'embêter. Elle botta donc en touche

- Et j'espère que votre vaste public vous donne d'aussi bons conseils que le mien.

Carla le fixa, plus sérieuse. C’était donc cela qui le perturbait, une mauvaise nouvelle. Vu comme il en était malade, elle supposait sans peine que la nouvelle était bien moins futile qu’il ne le laissait paraître. Puis, c’était la première fois de leur conversation qu’il se laissait volontairement être vulnérable en sa présence. Etait-ce parce qu’il avait besoin de parler, ou parce qu’il se sentait redevable d’une confidence en échange des siennes ? S’il avait été un ami, ou même juste un élève, elle l’aurait pris dans ses bras, effleuré la main … N’importe quel geste qui aurait pu lui signifier qu’elle était là. Dans leur cas, ça lui aurait paru de l’inconvenance la plus totale. Elle opta donc pour une franchise brutale, mais qui avait le mérite d’être sincèrement teintée de sollicitude.

- Plusieurs options, professeur. Si vous voulez en parler, je vous écouterai. Sans courir le répéter dans Poudlard, cela va de soi, mais je le dis au cas où. A l’inverse, si vous vous sentez obligé de me confier quelque chose parce que j’ai commencé la première, je ne vous en voudrais pas si vous ne le faites pas. Si je vous dérange, je peux partir. Si au contraire, vous ne voulez pas être seul, je peux continuer mon babillage si ça vous occupe.

Ses propositions avaient l’avantage de lui laisser plusieurs portes de sortie, sans avoir à manœuvrer diplomatiquement. Il n’y avait rien de pire qu’une personne animée de bonnes intentions qui vous étouffe au lieu de vous aider. Elle n’avait pas envie d’être cette personne là, la curieuse qui vous pousse à parler alors que vous rêvez uniquement d’être seul.

- Qu’est-ce que vous préférez ?
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Message(#) Sujet: Re: Tombé du ciel - Professeur O'Neill & Carla Tombé du ciel - Professeur O'Neill & Carla EmptyLun 11 Mai - 11:00

Tombé du ciel

ft Carla Yaxley


Aidan sourit quand elle plaisanta sur son agenda caché : obtenir un optimal en astronomie. Il aurait été curieux de connaître ses notes dans cette matière avant qu’elle ne décide de ne plus prendre ce cours en option.
Le pire pour le professeur était un étudiant qui avait une bonne moyenne et qui abandonnait par faute d’intérêt. Il savait qu’il se sentirait profondément coupable en fin d’année face aux nombre d’élèves qui continueraient - ou pas - de s’intéresser à l’astronomie.
O’Neill savait que ce n’était qu’une poignée d’adolescents qui consentirait à toujours vouloir regarder plus loin dans le ciel. Les autres cours proposés avaient, c’est vrai, bien plus de perspectives d’avenir que le sien. Tout de même. Il savait qu’il allait vivre la fin d’année et le nombre d’inscrit comme un affront personnel.

Carla lui expliqua ensuite ce qu’elle avait voulu dire par l’indifférence pouvait être un moyen de protection.
Lentement, Aidan hocha la tête. Il n’avait, à vrai dire, jamais regardé l’indifférence sous cet angle mais il réalisa qu’il en était peut-être le prototype dans sa réaction - ou sa non réaction, justement - quand Madame O’Neill avait voulu le recontacter. Etait-ce de la simple rancoeur qui l’avait fait rejeter celle qui l’avait abandonné, comme une triomphante vengeance, ou bien était-ce pour se protéger qu’il avait refuser de la revoir ?

-Je crois comprendre, en effet…

Quelle drôle d’arme l’indifférence était si ce sentiment pouvait également jouer le rôle de bouclier ! Carla avait parlé de ce garçon en mentionnant qu’elle s’accomoderait mieux de son silence que de ses coups bas.
Aidan avait donc mentionné ces mots encore tabou de harcèlement moral, qu’elle avait écarté d’un sourire ravageur. Elle lui affirma même qu’elle n’était pas aussi sans défense qu’elle puisse ne le laisser paraître.
O’Neill n’en doutait pas. Mais il savait également que, quelle que soit la hauteur de votre muraille défensive, il existait toujours des moyens de construire une brèche.
Malgré tout, il comprenait ce qu’elle voulait dire : lui aussi pensait qu’on devenait une victime dès lors qu’on baissait la garde et qu’il était humiliant de se montrer ainsi à nu au monde.

-Je ne dis pas le contraire : vous avez l’air d’une jeune femme plein de ressources.

Il avait failli ajouter “mais entre malheureux, il faut s’entraider” et se retint juste à temps. Qui était-il pour juger du bonheur de ses étudiants ?
Aidan croyait pourtant toujours ressentir cette faille chez les autres. Il en était profondément sensible vu qu’il tentait de cacher la sienne depuis tant d’années. Le professeur d’astronomie ne supportait pas voir une douleur comparable à la sienne chez les autres. Ses parents d’adoption lui avaient fait conclure qu’il était sûrement le genre de personne qu’on abandonnait. Mais c’était certainement en grande partie de sa faute. Cependant, personne d’autre sur cette terre ne le méritait, de ça, il en était certain.
Il avait ainsi décelé chez Carla ce petit quelque chose.
La plupart des humains possédait un coin sombre mais chez certain, il menaçait de prendre le pas sur la lumière et c’était injuste.

-C’est le meilleur, affirma-t-il en souriant d’un air un peu triste.

C’est à ce moment précis qu’il se laissa aller à une confidence. Avait-il besoin de parler ? De mettre des mots sur ce qu’il venait d’apprendre ? Ou voulait-il juste lui montrer qu’elle n’était pas seule dans son malheur ?
Carla le fixa dans les yeux et il failli baisser la tête pour rompre le contact. Elle lui proposa plusieurs portes de sortie et il en fut plus touché que jamais.

Il se racla la gorge, ému par tant de sollicitude.

-Merci mais... Je ne suis pas du genre à m’étendre sur mes petits soucis. Et croyez-moi lorsque je vous dis que ça fait longtemps que je ne m’étais pas autant…

Il commençait à s’embrouiller. C’était l’émotion. C’était l’embarras de l’émotion aussi.

-Votre conversation et votre gentillesse - oui, je le maintiens - m’ont fait beaucoup de bien mais je ne vais pas vous retenir plus longtemps ici.

Aidan était en vrai terrifié de continuer à parler à cette jeune femme. Etait-ce la nouvelle qui l’avait tant fragilisé au point de vouloir parler plus que d'habitude ? Ou était-ce Carla ? Ou peut-être un mélange des deux ?

Il se leva. Sa peur lui faisait mettre de côté tout bon sens. Et si elle aurait aimé se confier un peu plus, elle ?

-Encore une fois, je suis désolé pour le livre et… et le reste.

Il plongea son regard dans le sien, tentant de lui faire passer clairement le message.

-Si vous avez besoin, un jour, de parler, je suis là.

“Même si je vous chasse aujourd’hui. Je serai là, prêt dans quelques jours, une fois que j’aurai avalé la nouvelle”. Continua-t-il mentalement dans son regard (ou du moins, c’est l’idée qu’il tentait de faire passer).

-Vous êtes quelqu’un de bien, Carla. Vraiment.

Il lui sourit. Ils ne s’étaient pas rencontré au bon moment - ou peut-être l’inverse justement, ils s’étaient rencontrés au moment le plus opportun - mais il était sincère. Il espérait que la jeune femme revienne le voir si elle en ressentait un jour le besoin.

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Message(#) Sujet: Re: Tombé du ciel - Professeur O'Neill & Carla Tombé du ciel - Professeur O'Neill & Carla EmptyLun 11 Mai - 17:58

Tombé du ciel



Plus cette discussion avançait, plus elle regrettait sincèrement de ne pas avoir gardé l'astronomie dans ses options. A sa décharge, elle n'avait jamais été mauvaise dans cette discipline, son père lui avait justement froidement indiqué que les débouchés n'étaient pas suffisant pour qu'elle poursuive. Carla avait comme philosophie de choisir ses batailles, elle avait jugé que lutter pour une option, c'était quand même beaucoup d'énergie pour rien. Si elle avait su que le prof serait aussi cool, elle y aurait réfléchi à deux fois.

Elle parut soulagée quand le professeur lui indiqua qu'il pensait comprendre ce qu'elle voulait dire quand elle parlait d'indifférence comme une forme de protection. Ca la rassurait qu'on la comprenne et surtout qu'il ne déclare pas cette méthode comme particulièrement mauvaise. Après tout, elle en avait déjà usé et elle comptait bien donner à Maxwell toute la mesure de son indifférence dans les prochains jours.

Elle esquissa un sourire en demi teinte quand il la jugea pleine de ressources. Elle pouvait l'être, elle le savait. Tout son problème était qu'avec Maxwell, elle avait du mal à épuiser les ressources dont elle disposait. Avec toute autre personne, elle aurait dépassé le stade de la simple menace et se serait défendue avec une ardeur étonnante, avec lui c'était différent. Mais depuis qu'elle avait vu avec Bluebell, ses tendances à la gentillesse en avaient pris une sacrée claque. Elle sentait la colère monter dans un coin de sa tête dès qu'elle y pensait un peu trop longtemps et elle ne doutait pas que leur prochaine rencontre serait fort désagréable pour lui. Après tout, puisqu'il voulait la jouer méchant, elle en ferait de même, et ce serait bien tant pis pour lui. Elle n'était que le reflet de ce qu'il faisait d'elle.

Le pauvre, alors qu'elle pensait lui avoir laissé suffisamment de marge de manoeuvre pour ne pas l'embarrasser, il commença à s'embrouiller, manifestement perturbé par sa proposition. Il était vraiment très émotif. Plus qu'elle. C'était agréable de ne pas être la personne sensible de la pièce pour une fois. Dune voix douce, elle tenta de couper court à ses explications.

- Pas besoin de rentrer dans les détails. Ma meilleure amie Casey vous ressemble un peu. Vous parlerez si vous en ressentez le besoin, mais qu'une fois que vous aurez décidé ce que vous en pensez et si vous avez envie de le verbaliser.

Et sans aucun doute qu'il n'en parlerait pas à une élève. Ce constat ne la contrariait pas, elle savait juste que si elle avait été dans son cas, elle n'aurait jamais donné la moindre information à un étudiant permettant de l'atteindre. Les adolescents étaient changeants. Elle se leva de la chaise où elle était assise, afin de le laisser tranquille

- Ne vous excusez pas, ce livre n'a même pas frôlé un de mes cheveux.

Elle esquissa un sourire et le prévint

- J'en prends bonne note professeur. Et pour ce que ça vaut, j'écoute très bien aussi. Et si ça ne va pas, allez voir Miss Gray.

Son premier réflexe fut d'envisager de balayer le compliment d'une main, comme si cela ne la touchait pas. Peut-être même de rajouter sur le ton de l'humour qu'elle n'avait pas intérêt à ce que cela se sache. Mais elle se ravisa à la dernière minute. Chez lui, ça sonnait tellement comme quelque chose de positif qu'elle n'avait pas envie qu'il la voit autrement. Elle aimait l'idée d'être une personne bien pour quelqu'un. Au fond d'elle-même, elle savait parfaitement que la réalité sur son compte était plus nuancée. Elle avait des facettes plus méprisables. Mais lui ne semblait pas les voir. Et dans sa semaine où elle avait alterné entre un ex petit ami qui la considérait comme une quantité négligeable manifestement et un faux petit ami certes charmant, mais qui ne l'aimerait jamais, se sentir comme autre chose qu'un enjeu de pouvoir l'apaisait. Il ne saurait jamais que ce compliment précisément avait fait mouche pour elle, mais elle lui en était reconnaissante.

- Je vous retourne le compliment.

Elle alla récupérer son sac au passage qu'elle avait abandonné au passage, lui faisant un petit signe amical de la main.

- Je suis sûre qu'on se reverra. Poudlard n'est pas si grand. Et la prochaine fois, les circonstances seront meilleures.

Il ne serait plus si bouleversé et elle plus si triste. Du moins, elle le souhaitait vivement. Redescendant les interminables escaliers vers sa salle commune, elle songea avec une pointe d'amusement que finalement, ce bouquin qui avait manqué de l'assumer lui avait fait passer un moment plus agréable que ce qu'elle pensait.
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