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La musique adoucit les moeurs — LES VIEUX
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Message(#) Sujet: Re: La musique adoucit les moeurs — LES VIEUX La musique adoucit les moeurs — LES VIEUX - Page 2 EmptyLun 20 Avr - 1:19



Les vieux.


La musique adoucit les moeurs





La bière coulait à flot, les profs buvaient sans s'arrêter et les caisses du bar se remplissaient. Il était évident que cette soirée allait être fructueuse. Peut-être que le patron aurait la judicieuse idée d'offrir une prime à l'irlandaise et son collègue tatoué. Après tout, ils le méritaient. Ils bossaient comme des esclaves jusqu'à des heures parfois intolérables et n'étaient pas payés plus pour autant. Et pourtant, Ula adorait ça. Elle adorait trimer sans cesse, bosser sans jamais s'arrêter. Pourtant, lorsque Luca était arrivé, elle s'était sentie soulagée. Pour une fois, elle ne devrait plus assumer seule la quasi intégralité du pub. Un dernier arrivant s'accouda au bar et commanda un jus de citrouille. Pas d'alcool ? Comparé à ses autres collègues, l'homme faisait office d'exception. L'irlandaise s'empressa alors de lui préparer sa boisson qu'elle glissa face à lui. Alors qu'il se présenta aux autres tel un repenti dans un club d'alcooliques anonymes, Ula se pencha vers lui et d'un grand sourire fit :

- " Ula O'Domhnaill, serveuse aux Trois Balais ! Je ne suis pas prof à Poudlard, mais croyez-moi, vous risquez de me voir souvent. "

Elle étira un large sourire, visiblement ravie de sa bêtise et de son incruste dans une conversation qui ne lui était pas destinée. Elle s'en fichait. Elle n'était plus à une connerie prêt. Et puis depuis le départ de Mandrake, elle s'était sentie seule plus que jamais. Il ne s'était même pas retourné, n'avait même pas daigné lui envoyer un courrier. Elle qui avait été si heureuse de retrouver son meilleur ami, elle venait de le perdre à nouveau. L'irlandaise avait simplement besoin de voir du monde, de discuter.

Lorsque Wayde était rentré, elle lui avait fait signe. Elle avait voulu lui demander des nouvelles de John. Mais elle était persuadée que lui non plus, n'avait eu aucune explication. Alors elle s'était ravisée, se concentrant sur son boulot afin de servir les clients en temps et en heure. C'était son boulot et il était temps de le faire convenablement. Elle observa alors l'intégralité de son comptoir : malgré la foule, il était impeccable. Ula était maniaque et ne cessait d'astiquer les boiseries du bar et les tireuses. Pourtant, dans ses souvenirs, elle aimait les bars qui sentaient la bière passée, les comptoirs collants par des années de houblon renversé et de cirage, les tabourets défoncés et les tags sur les carreaux des toilettes. C'était sa vision d'un vrai pub : celui qui avait du vécu, et celui qui vivait même aux heures les sombres.

(c) crackle bones

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Message(#) Sujet: Re: La musique adoucit les moeurs — LES VIEUX La musique adoucit les moeurs — LES VIEUX - Page 2 EmptySam 25 Avr - 3:54

la musique adoucit les moeurs
Siwan & les adultes

« et la bière réchauffe le coeur »
A-t-on vrrraiment besoin de tenirrr parrreil homme ? Encorrre que, je n’oserrrai pas appeler ça un homme.

Cela faisait bien longtemps que Siwan n’avait pas autant ri de sa vie. Elle avait ce sourire patent qui glissait sur sa bouche et ne parvenait pas à la quitter même lorsqu’elle trempait ses lèvres dans la bière. Non, elle non plus, elle n’appellerait pas Harold un homme. Il lui manquait un petit quelque chose dans le pantalon pour ça. De la bravoure. Ou du courage. Ou les deux. Il était amusant de par sa gaucherie, mais c’était les personnes comme sa collègue qui faisait vraiment rire Siwan. Elle ne saurait pas l’expliquer. Leur vision bien caractéristique de la vie, peut-être ? À moins que ce ne soit cette façon de ne pas passer par quatre chemins pour s’exprimer. La franchise. Siwan aimait beaucoup cet aspect de la personnalité de quelqu’un. Décocher une flèche pour toucher la cible en plein centre, est-ce que ce n’était pas la meilleure façon de vivre, finalement ? Comme la harpie l’aurait dit, la vie était trop courte pour hésiter ou tourner autour du pot. Autant aller au bout des choses. Et c’était bien ce qu’elle faisait ce soir. Une bière de bu et la galloise en commanda deux de plus illico.

Malgré sa tirade, Thorstein ne trouva rien à redire et Siwan sentait qu’elle ne paraissait pas plus convaincue qu’au début des bienfaits de la divination. C’était fort dommage, bien sûr, mais Siwan n’allait pas s’en formaliser. Si elle le faisait à chaque fois, elle n’avancerait jamais. Elle en rencontrait bien trop souvent, des gens qui pensaient que la divination n’était qu’une matière de femme ménopausée qui n’avait rien de mieux à faire de leur journée à part boire du thé, lustrer une boule de verre et voir des présages là où il n’y en avait pas en disant que les cartes leur parlaient. Il y en avait beaucoup, des folles de ce genre, mais de là à dire que la divination était caduque ? C’était un peu fort ! La divination était une matière très sérieuse, très technique, voire dangereuse quand on s’y prenait mal avec la mauvaise pratique. Et la seule matière à se vérifier de jour en jour, alliant passé et futur, tradition et modernisme, et… Et elle pensait trop, encore une fois. La galloise se demandait vraiment si sa manie de défendre corps & âme sa matière venait du fond de son coeur ou de sa tante. Nana avait toujours été plus vindicative sur le sujet qu’elle, après tout. Elle en avait entendu des belles, en vivant avec sa tante dans son cottage ! Il fallait croire que ça laissait des traces. Des traces précieuses. Cela ne faisait pas grand chose si Thorstein ne la prenait pas au sérieuse, elle trouverait d’autres moyens de gagner sa confiance. Et puis, si leur relation continuait d’évoluer de façon aussi positive, Siwan aurait tout le temps qu’il fallait pour lui faire accepter sa matière comme une matière valable. C’était son petit défi personnel. À charge de revanche !

Wayde était ensuite venu les rejoindre, prenant la commande de deux boissons et d’un scotch. Siwan n’avait pas perdu le temps de l'interpeller à ce sujet, histoire d’engager la conversation avec un ami. Elle n’allait pas le laisser filer aussi facilement, voyons ! Elle adorait faire de nouvelles rencontres, mais entretenir ses récentes amitiés était tout aussi important. Après tout, Siwan avait besoin de tisser de nouveaux liens. Beaucoup de nouveaux liens…

Pour le trentenaire que voilà, répondit simplement le conseiller, et Siwan ne s’empêcha pas de sourire.

À côté, Thorstein ne disait rien, mais en mentionnant Harold dans la conversation, leur collègue jeta son regard sur eux. Siwan n’y fit que peu attention, trop curieuse d’entendre les dires de tout un chacun. Thorstein se fit un peu charrier dans la réponse, mais était-ce étonnant ? Pour une nouvelle arrivante, sa réputation n’était plus à faire, et c’était bien ça qui était amusant. Cette femme avait de la personnalité, et comme Siwan ne s’était pas heurtée à un mur en lui parlant ce soir, elle refusait d’abandonner toute discussion avec elle. La galloise s’apprêtait à ouvrir la bouche quand un nouvel arrivant se pointa au bar.

Bonsoir, un jus de citrouille, s’il vous plaît…

Étonnante commande dans un pub, surtout pour un gaillard comme lui. Ce qui était encore plus étonnant, ce fut quand ce dernier leur adressa la parole pour se présenter comme un membre du personnel de l’école. Pour quelqu’un comme elle, Siwan regrettait de ne pas avoir réussi à l’identifier directement !

Siwan, diseuse de bonne aventure ! blagua-t-elle à propos d’elle-même, après Thorstein et Wayde. Intéressant, votre boisson, pour commencer la soirée.

La serveuse elle-même se présenta, précisant qu’ils se verraient probablement aussi souvent que si elle enseignait directement à Poudlard, et franchement, Siwan était prête à le parier également. Même si elle ne s’était encore décidée sur l’endroit où elle passerait la nuit ce soir, elle pouvait au moins assurer qu’elle reviendrait très souvent pour se vider la tête de temps à autre.

Vous offrez des bons de réduction pour les clients fidèles ? demanda Siwan sur le ton de la rigolade, mais elle disait pas non à une réponse sérieuse.

La commande de Wayde fut apportée et ce dernier leur proposa de venir avec lui jusqu’à la table, avec tous les autres. Rien que d’entendre le mot “intimité” donnait envie à Siwan de le suivre aussitôt. Elle avait bien envie de rejoindre les autres, oui. Ils devaient avoir des choses croustillantes à dire et Siwan n’avait pas encore une ouïe surdéveloppée pour entendre tout du bar.

Volontiers !

Reprenant sa veste en cuir, Siwan termina sa bière cul-sec, puis en recommanda deux de plus, glissant un rapide « Celles-là sont pour moi, Thorstein Ça Suffira » à sa collègue, l’incitant à les suivre également. Elle interrogea le garde-chasse du regard, ne sachant s’il préférait rester en compagnie de la serveuse et de son jus de citrouille ou s’il ne rechignait pas à l’idée de les accompagner. À eux de décider. Elle, elle avait fait son choix. Prenant les deux nouvelles bières dans les mains, Siwan emboitait déjà le pas de Wayde.

Question furtive ! Quelle est la meilleure manière d’aborder quelqu’un, mon cher Wayde ?

Il était conseiller, alors il pouvait bien leur donner des conseils ce soir !
(c) DΛNDELION
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Message(#) Sujet: Re: La musique adoucit les moeurs — LES VIEUX La musique adoucit les moeurs — LES VIEUX - Page 2 EmptyDim 26 Avr - 13:31

« Il est temps de rallumer les étoiles»
La musique adoucit les moeurs
Le Professeur Tallulah Dawkins commençait à se faire à sa nouvelle vie de Professeur, et surtout elle était plus que ravie de pouvoir aller voir régulièrement sa famille, qui habitait à Pré-au-Lard. Elle ne pouvait bien sûr pas y aller tous les jours, mais elle essayait d’y passer durant les week-ends, autant pour rassurer sa mère sur la plus jeune Dawkins que pour le plaisir de retrouver le cocon familial. Parfois, elle voyait sa deuxième sœur, celle dont elle était le plus proche, puisqu’elle avait grandi ensemble.
Cette semaine donc, elle comptait bien aller y passer quelques heures le vendredi après-midi : elle n’avait pas de cours à ce moment-là, et surtout, elle était à jour dans la préparation de ces cours et dans la correction de ces copies…Alors, quartier libre ! Cependant, elle avait dû rajouter un petit quelque chose à son agenda : dans la salle des professeurs, punaisé sur le tableau, un flyer était apparu, accompagné d’un mot proposant une sortie.
Tallulah n’était pas vraiment certaine d’y aller, mais elle avait tout de même noté l’information : cela pourrait lui permettre de mieux connaître ses collègues, étant donné tout le temps qu’elle passait en dehors de Poudlard ou dans son bureau, ou mieux encore à traîner dans la forêt interdite pour s’occuper et voir comment évoluaient les créatures magiques qui y vivaient. Naturellement, Tallulah se rendit donc chez ses parents, endroit où elle vivait également par intermittence.
Elle passa un excellent moment avec sa mère : elles cuisinèrent pendant environ une heure, puis s’installèrent dans le jardin, en attendant le retour du père Dawkins, Auror de son état. Quand James arriva, ils prirent le thé en discutant : Tallulah les rassura concernant leur plus jeune fille, elle veillait sur elle et leur parla avec intérêt des dernières créatures qu’elle avait vu dans le domaine de Poudlard.
C’est sans doute pourquoi, elle quitta assez tardivement la maison familiale. Pour autant, elle n’avait pas envie de rentrer. Elle pourrait rejoindre les autres professeurs aux Trois Balais et passer une bonne soirée…Cela ne lui ferait pas de mal, et ils ne lui en voudraient sans doute pas d’arriver aussi tard.
Toute guillerette, elle partit donc d’un bon pas en direction des Trois-Balais. Elle n’avait pas trop eu l’occasion de sympathiser avec les autres professeurs, si ce n’est avec son assistant ou le garde-chasse, mais il fallait avouer qu’elle n’était pas très sociable depuis son arrivée à Poudlard, trop concentrée sur son boulot et à essayer de rattraper les années perdues avec sa famille.
Elle poussa la porte des Trois-Balais et fut contente de reconnaître pas mal de monde faisant parti de l’équipe de Poudlard. Ils étaient nombreux ! Elle reconnut Isidore, installé à une table. Ils semblaient être séparés en deux groupes : l’un accoudé au bar, l’autre sur une table. Ayant plutôt envie de se détendre et de faire plus ample connaissance, elle préféra se diriger vers la table.


« Bonsoir ! » lança-t-elle en arrivant, la voix chaleureuse.

Certains étaient particulièrement bien habillés, alors qu’elle n’avait pas fait d’efforts particuliers : habituée aux vêtements moldus, elle avait revêtu une simple robe jaune et blanche, avec par-dessus une cape légère. Elle sourit gentiment et prit une chaise, pour rejoindre tous ce joyeux petit monde.


Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia


Dernière édition par Professeur T. Dawkins le Lun 27 Avr - 19:44, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: La musique adoucit les moeurs — LES VIEUX La musique adoucit les moeurs — LES VIEUX - Page 2 EmptyDim 26 Avr - 14:39


RENDEZ-VOUS DES SÉNIORS
Professeurs et personnel
Finalement, il avait eu tort de croire que parce qu'il s'agissait d'une soirée entre professeurs, l'ambiance ne sera pas aussi bonne qu'il ne l'espérait. Les discussions allaient bon train, personne ne rechignait à recommander un verre, certains s'éclipsaient pour danser ou prêtaient une oreille distraite à la musique... Non, ils passaient tous ensemble un sympathique moment, et le conseiller d'orientation, l'infirmière, le professeur de métamorphose et le bibliothécaire se révélaient être d'une excellente compagnie. Espérant qu'il n'avait pas été trop mal jugé à cause de son petit échange avec Luca, Isidore répliqua aussitôt à la petite provocation de Wayde, qui lui suggérait de passer de l'autre côté du bar lorsqu'il en aurait l'âge. « Et qui s’occuperait des canassons ? » plaisanta-t-il en haussant les épaules. Non, il tenait bien trop à ces chevaux pour les laisser, même si la nouvelle enseignante en soins aux créatures magiques semblait redoutablement compétente ! Enfin soit, il a été serveur quelques fois pour un petit boulot, et ça n'avait pas été extrêmement dérangeant, au contraire ! Ça l'avait même aidé un peu à rééduquer sa main... Mais avec la foule de monde qu'il y avait ce soir, il laissait volontiers toutes ces tables à Luca et à sa collègue. Lorsque Wayde se leva pour aller chercher leurs boissons, il eut l'occasion de s'entretenir un peu avec l'enseignant en métamorphose. Harold avait été d'une aide précieuse lors de la chasse au trésor pour prêter main forte à une élève, il ne l'avait pas oublié ! « Franchement, je pensais pas y remettre les pieds de sitôt ! Après la perte de ma main, j’ai traversé une sale crise existentielle, et j’ai eu besoin de changer d’air. Je pensais même me lancer dans la pâtisserie ! J’ai bossé quelques temps au Brésil dans une écurie d’Abraxans que j’ai entraînés au vol, et fait la rencontre d’un Magizoologiste péruvien que j’ai assisté dans ses recherches sur les espèces en voie de disparition. J’ai obtenu mes ASPICs à distance et… me voilà de retour ! » résuma-t-il en quelques phrases, d'un ton rieur, en taisant volontairement les longues phases de doutes par lesquelles il était passé, oscillant entre monde moldu et monde magique. « Et vous, le poste vous plait ? » Après tout, le professeur était d'une compagnie agréable, et de ce qu'Isidore avait pu en voir, il s'agissait d'un homme expérimenté qui mettait beaucoup de coeur à la tâche : la pédagogie basée sur la bienveillance semblait être une de ses spécialités, de ce fait il avait tout son respect.

En voyant arriver la vague de collègues qui déménageait progressivement vers eux, il salua le garde-chasse, qu'il reconnaissait bien. Ils travaillaient dans la même zone, et un peu sur les mêmes terrains, alors ils étaient forcément amenés à se côtoyer ! D'autant plus parce qu'Isidore demandait souvent l'autorisation d'emprunter un bout de jardin pour ses cours pratiques, du foin pour les chevaux ou quelques graines pour nourrir les oiseaux... « Bonsoir Ben, ravi de vous avoir parmi nous ce soir ! » Il semblait parfois un peu interdit, presque triste, mais une soirée comme celle-ci lui ferait sans doute du bien. Et puis, c'était l'opportunité d'apprendre un peu à le connaître, et de briser ces fichues barrières persistantes entre professeurs et personnel ! Par ailleurs, il afficha un franc sourire en voyant arriver sa collègue, qu'il se chargeait d'assister dans ses cours. Son arrivée n'était que récente, mais Isidore sentait qu'il avait beaucoup à apprendre d'elle et de sa pédagogie, aussi il se ferait un plaisir d'observer ses cours. « Hey Tallulah, ça fait plaisir ! T’as pas trop eu le temps de faire un tour d’équipe, non ? » Cela ne faisait que quelques jours, ce qui était relativement peu pour prendre ses marques, mais après tout ce n'était jamais trop tard pour faire quelques rencontres utiles. Il désigna donc tour à tour ses collègues : « Ici tu as Wayde, si t’as des questions d’orientation sur ton avenir ! Merci pour le verre, d’ailleurs. » plaisanta-t-il. « Harold peut t’aider à métamorphoser un faisan en moulin à poivre, Ben gère le périmètre de la forêt, tu as sans doute eu l'occasion de le rencontrer. Et tu auras sans doute besoin de lui plus d’une fois pour ramener quelques créatures enfuies ! En ce moment, les noueux ne tiennent pas en place. » Jane et Wes profitaient encore de la piste de danse, mais elle allait également pouvoir rencontrer Askja et Siwan, qui les rejoignaient tout juste. Tiens, ce serait l'occasion de faire la rencontre de l'enseignante en divination, lui-même n'avait pas encore beaucoup échangé avec elle !
FRIMELDA

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Message(#) Sujet: Re: La musique adoucit les moeurs — LES VIEUX La musique adoucit les moeurs — LES VIEUX - Page 2 EmptyDim 26 Avr - 14:50


La musique adoucit les moeurs



Elle avait bien fait de venir finalement. Elle ne s’était pas attendue à se retrouver en compagnie de la moitié de Poudlard dans le pub ce soir, mais c’était bien. Enfin, du moins, elle appréciait sa nouvelle comparse. Les autres, elle n’en avait cure. Elle n’avait jamais été sociable, et son voyage de survie ne l’avait pas aidée à se confronter à la socialisation. Elle se montrait déjà plus ou moins agréable avec une de ses collègues, il ne fallait pas trop lui en demander. C’était déjà un grand pas qu’elle faisait là, et l’autre tanche de métamorphose était déjà venu s’incruster et lui casser les noises en jouant les Sherlock de bas étage. Ensuite, il y avait eu Wayde, qui venait d’arriver mais qui avait eu la présence d’esprit de les saluer sans venir s’immiscer dans la conversation privée. Bon, après, c’était la diseuse de bonnes aventures qui l’avait un peu immiscé de force, en bonne pie bavarde qu’elle était.

Siwan pose une première question, trop avide de curiosité en tous genres apparemment. Le conseiller d’orientation y répond sur un ton amical qu’elle ne lui connait pas encore. Evidemment, au vu du seul échange qu’ils ont eu et qui n’avait rien d’amical mais tout d’ironique pour le coup. Trentenaire donc, comme elle. Une information supplémentaire à mettre dans le dossier de ce mec.

La seconde question concerne les messes basses du professeur de métamorphose que Thorstein ne peut pas encadrer, plus ou moins pour les mêmes raisons qu’elle ne peut pas encadrer Wayde. Mais la question l’intéresse et tout en dégustant sa bière, ses yeux se rivent sur son voisin de bureau. Selon ce qu’il dira, la conversation peut continuer bon train ou Askja peut sauter par-dessus le comptoir pour lui coller celle qu’il mérite depuis plusieurs mois.

Mais sa réponse n’est pas celle qu’elle escomptait, il la surprend, en fait. S’ils n’avaient été que tous les deux, elle n’aurait probablement pas réagit de la même façon, mais dans cette ambiance, dans cette humeur, dans ce contexte, un sourire dévoile les dents de la nordique et un rire lui échappe. Il la compare à un personnage de la mythologie grecque ? Medusa donc ? Elle ne sait pas si elle doit se sentir flattée ou agacée, mais elle décide de laisser couler. Ca la fait rire d’imaginer le Lindberg se pisser dessus à cause d’un regard trop appuyé et glacial de sa part. Parfait, ça lui va. Ravi d’avoir fait sa connaissance, ça elle n’y croit pas un instant. Et elle s’en branle d’ailleurs, elle ne le considèrera que comme un faible, ce qu’il est. Elle n’a aucun respect pour lui et ça va être compliqué de changer ça. Mais soit, ce n’est pas le débat ici.


« Et vous n’avez encorrre rrrien vu. »


Il y avait une pointe de défi là-dedans. Elle n’était là que depuis deux semaines et une réputation bien ancrée et forgée. Son premier test avait fait son effet, ses premiers cours et les premières punitions également. Elle s’en fichait de l’image qu’ils pouvaient bien avoir, mais elle préférait largement être crainte qu’autre chose, fallait pas qu’ils ne se sentent trop à l’aise avec elle, ces marmots dépravés.

Un nouvel arrivant était arrivé, commandant un jus de citrouille. Elle n’avait pas relevé, s’il était faible, c’était son problème après tout. Et de tout façon, elle était trop engagée dans un jeu de regard avec le casse-couille d’orientation pour lui accorder plus que son nom et sa discipline. Et encore, sa discipline simplifiée. Le contact visuel fut briser par Wayde, se présentant juste après elle. Mais il ne lui fallu que cette poignée de secondes pour reporter son attention sur elle. Elle de son côté, n’avait pas cillé, même pas lorsqu’elle s’était autorisée une nouvelle longue gorgée de bière. Qu’est-ce qu’il cherche ? Qu’est-ce qu’ils cherchent ?

Siwan se présente, d’une présentation des plus incongrues mais qui fait sourire Askja une nouvelle fois. Cette femme est une dingue, mais elle a quelque chose que la nordique apprécie. L’enseignante de divination fait une remarque sur sa boisson, faisant rire Askja. Elle ne l’aurait jamais dit comme ça elle, mais le fond de pensée est le même. La serveuse qu’elle avait rencontré plus tôt se présente également, s’immisçant dans la conversation sans pression. Et Siwan refait des siennes, demandant s’ils font des réductions. Aucune retenue, aucun philtre, mais c’est d’autant plus drôle.

Le jeu de regard s’arrête lorsque le conseiller propose qu’ils aillent tous à la grande table. Mais qu’est-ce qu’ils ont tous à vouloir qu’ils les rejoignent ? Ils ont pas assez d’potes là-bas ou quoi ? Elle allait décliner l’invitation, mais sa comparse accepta avant qu’elle ne puisse ouvrir la bouche. En un rien de temps, Siwan avait pris sa veste et affonné le reste de sa bière, en commanda deux autres en assurant à Askja qu’elles étaient pour elle, cette fois-ci. Bon, elle ne lui laissait plus beaucoup le choix du coup. Elle n’allait quand même pas accepter le verre mais rester seule au boire, elle avait un minimum de savoir vivre. Elle affonna également le reste de son verre en une traite.


« Merrrci, Siwan Tout Simplement. »


Elle suivit ses deux collègues, entendant le professeur de Divination demander à Wayde la meilleure manière d’aborder quelqu’un. La suédoise eut un petit rire étouffé, elle avait hâte d’entendre sa réponse en tout cas, pas sûr que ça collerait avec la façon dont ils s’étaient rencontrés ni avec celle dont ils s’étaient retrouvés.

Il y avait du monde à la table quand la blonde arriva, elle fit le tour de la table du regard, cherchant une place libre loin du professeur de métamorphose pour éviter qu’il ne vienne encore l’emmerder avec ses questions débiles.


« Bonsoirrr. » Dit-elle simplement de manière générale à ses collègues.


Elle ne leur avait, pour la plupart, jamais adressé la parole. Mais ça n’avait rien d’étonnant, elle était comme ça. Elle s’installa sur un siège à côté de Siwan, à l’endroit où sa comparse avait déposé les deux verres qu’elle avait emporté du bar. Elles en étaient à leur troisième donc. Après celle-ci, Thorstein passerait à un truc plus fort si elle voulait pouvoir supporter tout ce monde autour d’elle.

Elle fit une nouvelle fois santé en suédois à sa voisine de bar et de table à présent avant de boire une gorgée de fraicheur.



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Message(#) Sujet: Re: La musique adoucit les moeurs — LES VIEUX La musique adoucit les moeurs — LES VIEUX - Page 2 EmptyDim 26 Avr - 15:58

Les réactions à mon arrivée avait été mitigées. Autant la serveuse lui avait répondu aimablement, peut-être plus par soucis commercial que pour autre chose, autant la réponse de mes trois collègues avaient été froides ou amusé. Les deux premiers s’était contenté d’une simple énonciation de leur nom suivi de leur fonction, le tout sans un regard pour l’une. La dernière avait été un peu plus loquace se présentant comme « diseuse de bonne aventure » dans une certaine tentative d’auto-dérision avant de s’étonner de son jus de citrouille. C’était certainement peu commun, surtout vu ma stature, de commander une boisson non-alcoolisée. Mais j’avais l’habitude de l’étonnement que provoquait mon serment jamais dévoilé. Dans les bars fréquentés par les marins, la prise d’alcool était encore plus commune qu’ici.
Wayde, conseiller d’orientation de son état, proposa alors que l’on rejoigne la table où se trouvait les autres professeurs. Isidore, l’assistant du professeur de soins aux créatures magiques, semblait content de me voir. C’était peut-être celui que je connaissais le mieux puisqu’il lui arrivait régulièrement d’avoir besoin de foin, de graines ou d’un bout de mon jardin, ce que je lui accordais volontiers. Il connaissait ainsi mon air bougon, mon regard parfois un peu vide quand j’étais perdu dans mes souvenirs et de ce fait, il devait se douter que ma participation à cette soirée n’avait rien eu d’une évidence.
« Bonsoir Isidore, je suis content de te voir aussi, ça me change de ma cabane. D’ailleurs, tu sais quand tu auras besoin de mon jardin à nouveau ? J’aimerais prendre un peu de temps pour le réaménager mais je ne voudrais pas te déranger. »
Il me présenta d’ailleurs de lui même à notre nouvelle collègue mais cette présentation m’assurait aussi que l’ensemble des professeurs présents visualiseraient désormais qui j’étais et connaitrait mon nom. Je hochai donc la tête à mon nom, avant de finir mon jus de citrouille que j’avais pris avec moi. J’étais un peu mal à l’aise en compagnie de tout ce monde que je ne connaissais pas vraiment.
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Message(#) Sujet: Re: La musique adoucit les moeurs — LES VIEUX La musique adoucit les moeurs — LES VIEUX - Page 2 EmptyMar 28 Avr - 15:40

La musique adoucit les mœurs

Je tenais avec ma main droite une chope de bière. Je suis toujours aux Trois Balais pour une soirée entre membres du personnel éducatif de Pourdlard. La soirée se passait très bien, puis après le départ de Wayde, je me trouve donc seul en compagnie d'Isidore.

Un jeune homme qui est actuellement le stagiaire des cours de Soins aux Créatures Magiques. En étant seul avec lui, je finis par lui poser une question sur son choix de rejoindre Poudlard. J'avais plus ou moins compris qu'il était un ancien élève de l'école.

Il me dit alors qu'il ne pensait pas y remettre les pieds de sitôt. Il avait pensé à se lancer dans la pâtisserie puis qu'il a bossé quelques temps au Brésil dans une écurie d'Abraxans que j'ai entraînés au vol, et fait la rencontre d'un Magizoologiste péruvien. Enfin après avoir réussi ses ASPICS à distance, il a donc décidé de rejoindre Poudlard.

Tout en l'écoutant, je profitais de boire un peu plus ma bière. Puis ce fut autour d'Isidore de me demander si le poste de Professeur de Métamorphose me plait. Je lui dis alors en souriant:

"Oui, j'adore ce poste et j'aime pouvoir partager ma passion aux élèves. C'est sûr que je ne m'attendais pas forcement à vivre des aventures aussi dangereuses l'an passé. Mais je pense qu'il faut s'y faire."

Après mon intervention. Nous sommes alors rejoins par une jeune femme. Je ne la connais pas, mais je comprends rapidement que c'est le Professeur de Soin aux Créatures Magiques. Je n'hésite donc pas à la saluer avec un grand sourire. Ensuite, je regarde donc Isidore lui présenter chaque membres du corps enseignant présent autour de la table.

Puis nous sommes ensuite rejoins par nos collègues se trouvant donc au bar. Je me remarque une fois encore en croisant le regard du Professeure de Défense contre les Forces du Mal m'évite. Elle se place très loin de moi et à côté du Professeure de Divination.

Enfin ce fut notre garde-chasse qui rejoint la table qui était à présent bien remplis. Lorsque tout le monde est assis. Je décide finalement de lever mon verre et de dire:

"Merci à Wes d'avoir proposé cette soirée. Et espérons que cette soirée se passe aussi bien qu'elle a commencé, sur ce Skål."

Après avoir pris la parole je bois une gorgée de ma bière et repose la choppe sur la tête et observe donc mes autres collègues.
Codage par Libella sur Graphiorum
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Message(#) Sujet: Re: La musique adoucit les moeurs — LES VIEUX La musique adoucit les moeurs — LES VIEUX - Page 2 EmptyJeu 30 Avr - 11:15

La musique adoucit les moeurs

ft le staff


Lorsqu'Aidan avait vu le flyers accroché dans la salle des profs, invitant le staff à se rejoindre aux Trois Balais le vendredi soir pour une soirée musicale, il avait d'abord cru qu'il ne pourrait pas s'y rendre.
En effet, ses horaires de cours étaient différents de ceux de ses collègues. Mais par un hasard du calendrier, son cours avec les troisièmes année avaient été inversé avec ceux des premières. Et les plus jeunes finissaient leur observation des étoiles plus tôt que leurs aînés. Ainsi, il était vingt-et-une heure trente quand il se dit “pourquoi pas?”. Il était d’ordinaire plutôt solitaire mais après tout, c’était la première fois qu’il avait l’occasion de se rendre à une réunion de profs en dehors des murs de l’école et de se présenter à ceux qu’il n’avait pas encore rencontré.
Il se rua donc dans son bureau pour changer de tenue.
Il troqua son habituelle veste en tweed pour un veston de costume en queue de pie et remplaca son noeud papillon par un autre de couleur blanche, très élégant.
Il avait bien conscience que son look était sujet de nombreuses plaisanteries mais il n’en avait que faire : lui, il se sentait stylé et c’était tout ce qui comptait.

Le professeur d’astronomie marcha d’un pas rapide - incapable de ne pas regarder ce que le ciel leur offrait ce soir-là - vers Pré-au-Lard.
Les rues du petit village semblaient fort vides, elles d’habitude peuplées d’élèves complotant entre eux et riant des plaisanteries prévues pour le lendemain. En passant devant la vitrine de Gaichiffon, où on l’avait recueilli deux ans, il réajusta son noeud papillon. Le propriétaire de la boutique n’avait cessé de lui marteler qu’on ne pouvait jamais être “trop habillé”. Il sourit à son reflet, heureux du résultat, sans pour autant s’arrêter.

Ce n’était pas désagréable d’avoir le loisir de marcher sans personne autour.
Si une agréable clameur de fête ne s’élevait pas du bar, O’Neill serait certainement resté dehors, les yeux tournés vers les étoiles.
Mais la lumière et le bruit l’attira à l’intérieur du vieux pub. Il était venu pour ça, non ?

Un peu nerveux, il scruta la salle bondée et repéra une table plus grande que les autres.
L’absence d’Amelia, sa marraine durant ses études, lui sauta d’abord aux yeux. Il aurait espéré s’asseoir près d’elle pour avoir une alliée dans cette masse de collègues qu’il croisait tous les jours sans vraiment connaître.
Il reconnut toutefois les silhouettes du professeur Dawkins (sa chevelure dénotait toujours, qu’il soit au sommet de la tour d’astronomie pour lui faire de grands signes de la main, ou dans une salle bondée) ainsi que celle de Benjamin, qui le rassurèrent.
Il remarqua qu’ils étaient en train de trinquer, et il alla rapidement commander une bierraubeurre au bar.

-Bonsoir, est-ce que je pourrai avoir une bierraubeurre, s'il vous plait ? Demanda-t-il poliment.

Une fois servi, il se dépêcha d’aller rejoindre ses collègues… et ça ne manqua pas. Ses pieds, pressés par ses grandes enjambées, ne se soulevèrent pas assez du sol. Le frottement le surpris, ralentissant suffisamment ses mouvements pour qu’il perde l’équilibre et qu’il trébuche.
Dans sa chute et ses gestes désordonnés pour essayer de se rattraper au vide, sa bière se déversa sur la table des enseignants (il eut le temps d’espérer qu’il n’aspergeait personne -et surtout pas la professeur de DCFM - mais n’eut pas les secondes nécessaires de vérifier) et le verre, qu’il tenait toujours fermement se brisa dans sa main sur le sol.
Après cette chute aussi ridicule que douloureuse, O’Neill se releva précipitamment.
Il avait l’habitude de se remettre très vite debout. Le verre brisé lui avait blessé la main et il se sentit terriblement embarrassé de cette coupure idiote.

-Je suis désolé ! S'exclama-t-il, honteux. Et je vous assure que je n’ai rien bu avant de venir ! Continua-il, en espérant, comme toujours, qu'une plaisanterie le tirerait d'affaire.

Il observa ses collègues tournés vers lui et réalisa qu'il connaissait que très peu ces visages pourtant familiers.

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Message(#) Sujet: Re: La musique adoucit les moeurs — LES VIEUX La musique adoucit les moeurs — LES VIEUX - Page 2 EmptyJeu 30 Avr - 16:05

« Il est temps de rallumer les étoiles»
La musique adoucit les moeurs
Tallulah était plutôt contente de pouvoir retrouver et même rencontrer en soi, ses collègues. Elle n'avait guère eu le temps depuis son arrivée. En tout cas, il y avait beaucoup de monde. Sans doute la totalité de l'équipe de Poudlard. Isidore fut le premier à la saluer et il lui présenta Wayde, le conseiller d'orientation, Harold le professeur de métamorphose et Ben, le garde-chasse, qu'elle connaissait déjà. Elle se fendit d'un joyeux sourire.

« Cela en fait du monde, rit-elle. Enchantée de vous rencontrer. Je suis Tallulah Dawkins. Oui j'ai vu que les noueux étaient agités, faut que je vois ce je peux faire pour cela...» marmonna-t-elle, en fronçant le nez.

Deux femmes rejoignirent la table, et bien naturellement Tallulah n'aurait su les nommer. De toute manière, il lui faudrait sans doute du temps pour bien connaître tout le monde. Tallulah écouta la réponse de Ben, apprenant par-là qu'il avait la gentillesse de prêter son jardin à Isidore. Elle-même possédait son propre jardin, avec une grande serre, mais dans la maison de ses parents. Ce n'était pas tout le monde qui avait une résidence secondaire à deux pas de son travail. Et c'était une serre familiale, après tout.

Le professeur de métamorphose leva son verre et remercia Wes, qui était visiblement l'organisateur de cette soirée, puis porta un toast. Tallulah n'ayant pas eu la bonne idée d'aller se chercher un verre, se contenta de sourire. Elle avait bu tout l'après-midi chez ses parents, elle commanderait une boisson plus tard.

Elle aperçut Aidan, qui venait d'arriver aux Trois-Balais et lui dédia un grand sourire. Elle le voyait plus souvent de loin, du haut de sa tour, mais elle l'appréciait. Il fut plus malin qu'elle et alla vers le bar, sans doute pour commander à boire. Tallulah se concentra de nouveau sur la conversation de la table, assez discrète.

Elle retourna la tête juste à temps pour apercevoir les maladresses d'Aidan, qui semblait s'être emmêlé les pinceaux et qui renversa sa bière. Le verre se brisa, mais Aidan fut debout, quoi, trois secondes plus tard ? Naturellement à se précipiter ainsi, Tallulah put voir que le verre brisé lui avait entaillé la main. Le professeur d'astronomie s'excusa et se fendit d'une petite plaisanterie, qui fit rire la rouquine.

« Difficile à croire, pourtant Aidan , fit-elle, dans un petit rire. Vous allez bien ?» ajouta-t-elle après, en observant sa main.

Ce ne devait pas être trop grave mais tout de même. En tout cas, elle était bien heureuse d'avoir échappé aux éclaboussures de bière.

Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia
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Message(#) Sujet: Re: La musique adoucit les moeurs — LES VIEUX La musique adoucit les moeurs — LES VIEUX - Page 2 EmptyMar 5 Mai - 19:18



la musique adoucit
les moeurs
Les vieux
La fin d’un moment de complicité inattendu entre Isidore Vayne et Wayde Bradford se voit marqué par cette traversée de la piste en solitaire en direction du bar. Des salutations dignes et amicales envers deux de ses collègues dont il ignorerait la réceptivité, de l’une d’elles en particulier. Au final, Siwan lance la conversation, un premier contact qui se goupille bien pour ce soir. Un trentenaire présenté, une marque de politesse pour défendre la place d’Harold et reprocher le plus reprochable à Askja Thorstein. Se lance alors la plus grande partie de jeu de regard de la soirée. La plus inattendue du moins. Provocation ou simples piques muets, cette altercation discrète aura esquissé un sourire en coin aux lèvres figées du conseiller, esquisse un peu plus amusée lorsqu’Askja déclare qu’ils n’ont encore rien vu. Tiens donc. Il n’en doutait pas. Défaire le regard pour saluer le nouvel arrivant, se présenter chacun leur tour alors que le restes des boissons commandées sont servies sur le bar. Tendant l’argent qu’il doit, il garde toute amicalité avec des collègues qu’il est bien content de retrouver ce soir. Il ne manque d’ailleurs pas non plus de remarquer le choix de boisson du garde chasse, déjà remarqué par Siwan. Ce garde chasse lui rappel d’ailleurs grandement quelqu’un.

Prenant les boissons d’Isidore, de Jane et de Wes avec lui, Bradford invite ses gens à le suivre à se joindre à une table exclusivement aménagée pour eux. Visiblement tous décidés à le suivre, Wayde partage cependant les pas de Siwan qui prit les devants. Et le conseiller se voit poser une question à la hauteur de son rang et de ses connaissances. L’interrogation pourrait sembler taquine, hors sérieux ou simplement à but plaisantin. Wayde sait pourtant qu’une part de vérité se cache là-dedans. Il a pourtant pu constater par lui-même l’aisance de Siwan lorsqu’il s’agit d’aborder le brun. Mieux encore, il a aujourd’hui pu constater qu’elle a même su dompter la bête Thorstein. Mais il a depuis peu conscience d’une âme d’enfant encore un peu perdue dans ce corps d’adulte. C’est donc sans le moindre mépris et la moindre appréhension qu’il lui donne la réponse à la fois la plus simple et la plus complexe du monde, souvent adepte à laisser le choix aux autres de leur propres réflexions. « Tout dépend de la circonstance ! Définir comment aborder quelqu’un, c’est déjà définir qui est ce quelqu’un. Que sait-on de lui ? Est-il seul, est-il entouré, a-t'il l’air de vouloir converser ? Mais qu’importe la manière, le plus simple malgré tout est de rester soi-même. » Lâcher un clin d’œil amical presque trop sérieux d’apparence pour être taquin, de nombreux verres à portée de ses grandes mains qu’il apporte à la table des festivités.

Wayde dépose deux verres aux places de Jane et de Wes partis danser. Il saisit même le plaisir de prendre place à l’une des chaises voisine se trouvant face à Isidore qui le présente alors à une toute nouvelle arrivante. Isidore à qui Wayde tend son verre généreusement offert tandis qu’il le remercie. Un sourire bienveillant se dessine sur les lèvres de Wayde. « Bonsoir, enchanté Tallulah ! » Un signe de tête respectueux avant que ses fesses ne viennent définitivement se poser aux côtés du reste de l’équipe enseignante. Suivi par Siwan, Askja et Ben, il ne manque pas un instant avant de boire une nouvelle gorgée de son fond de scotch. Des remerciements pour Wes se font entendre de la part d'Harold, mais Wayde craint qu'il ne puisse les entendre de là où il est. Qu'importe, il se fait un plaisir de boire une nouvelle fois en l'honneur de cette soirée et accompagner Harold dans son Skål assez inattendu. Maintenant présentés, à présent tous salués, Wayde rapporte subitement son intérêt sur sa voisine de table, chacun de ses collègues déjà enfuis dans leur propre conversation animée. C'est à peine s'il entendit la chute et le verre brisé provoqué par le professeur d'astronomie. « Des problèmes pour aborder les hommes, ou ce sont tes élèves qui te posent souci Siwan ? » Exprime-t-il avec amusement et une volonté de rebondir sur sa question précédente. Un regard rapide dévie sur Askja Thorstein, qui finalement, n’est jamais très loin. D'ailleurs, n'aurait-elle pas manqué de se faire arroser à la bière ?


J'ai établis un plan de table logique en fonction des arrivées et des déplacements, si ça peut vous aider à y voir plus clair. Vous n'êtes pas obligés de le respecter, mais c'est histoire de rester cohérent. Criez à travers la pièce si vous voulez, mais je promets pas de vous entendre What a Face

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Message(#) Sujet: Re: La musique adoucit les moeurs — LES VIEUX La musique adoucit les moeurs — LES VIEUX - Page 2 EmptyMer 6 Mai - 14:52


Les vieux.


La musique adoucit les moeurs




Il était en retard. Ce qui n'était pas à son habitude mais ce soir là, un élève avait voulu qu'on lui explique le fonctionnement exact de l'électricité et Rufus avait peiné à le lui faire comprendre le plus simplement possible. Il avait ensuite posé tout un tas d'autres questions, visiblement intéressé mais effrayé par la matière. L'allemand avait dû trouver une excuse pour écourter leur entretien, ne pouvant pas non plus lui annoncer que leurs profs se retrouvaient aux Trois Balais pour profiter d'une soirée beuverie sans gamins. D'ailleurs, cela faisait une éternité que Rufus n'était pas sorti en compagnie d'autres adultes que ses propres étudiants à Oxford, et cela généralement se résumait à de longues tirades sur l'évolution des thèses et l'état des universités britanniques dans la politique moldue. En somme, rien de très excitant. Ce soir, au moins, il aurait l'occasion de parler d'autre chose et d'en apprendre un peu plus sur ses collègues.

Il quitta Poudlard et profita de la fraîcheur naissante de la nuit pour prendre son temps et se rafraîchir les idées. Puis, pour une fois qu'il en avait l'occasion, il fouilla dans sa besace en cuir et sorti un étui mordoré et abîmé. Il l'ouvrit et contempla sa pipe en bois sombre et patiné. Il la possédait depuis très longtemps maintenant, tandis qu'elle avait appartenu à son grand-père. Il y fourra un peu de tabac blond, bourra, puis l'alluma. Il inspira lentement tandis qu'un léger crépitement se fit entendre. Alors, une odeur douce s'en dégagea. Rufus savourait généralement ces moments de calme durant lesquels il se permettait ce petit plaisir nocif.

Il approcha alors des Trois Balais. Tapotant le tabac consommé sur le talon de sa chaussure, il rangea sa pipe dans son sac et s'infiltra dans le bâtiment. Rufus était grand, si bien qu'il dû se baisser pour ne pas se taper la tête contre l'embrasure de la porte. Ses 1m92, par ailleurs, passaient rarement inaperçus. Il se dirigea vers le bar, salua la serveuse et lui commanda une bière brune. Celle-ci la lui servit en lui glissant un clin d'oeil. Rufus acquiesça puis d'un rapide coup d'oeil repéra la table de ses collègues. Il s'approcha puis constata avec gêne que la seule chaise de libre se trouvait à côté de Benjamin.

- " Bonsoir tout le monde, désolé, je suis en retard. " fit-il sur un ton enthousiaste.

L'allemand s'installa alors laborieusement, devant lutter avec la foule autour, et sa taille imposante tandis que sa canne se coinça un peu partout. Finalement, il parvint à s'installer, contractant ses épaules pour prendre le moins de place possible. Le professeur tourna la tête à gauche puis remarqua qu'il ne connaissait pas sa collègue (Tallulah).

- " Bonsoir, je suis Rufus Wolffhart, professeur d'étude des moldus. ". dit-il le plus simplement du monde.

Il adressa un regard à Ben et glissa un simple " Salut. ", sans trop de conviction. Il s'était passé trop de choses entre les deux hommes pour que la situation soit détendue. C'était peut-être aussi l'occasion d'essayer de passer à autre chose...



(c) crackle bones

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Message(#) Sujet: Re: La musique adoucit les moeurs — LES VIEUX La musique adoucit les moeurs — LES VIEUX - Page 2 EmptyJeu 9 Juil - 23:20

la musique adoucit les moeurs
Siwan & les adultes

« et la bière réchauffe le coeur »
Bien heureuse d’inclure la compagnie de Wayde à leur discussion, Siwan ne s’attendait pas à entendre Thorstein rire de sitôt. Siwan savait dans quoi elle s’était engagée en venant discuter avec la Nordique, et c’était bien ce petit côté de défi qui l’avait attirée - et elle ne regrettait en aucun cas d’avoir jeté son dévolu sur Thorstein pour qu’elle devienne sa première véritable amie au château, mais elle ne s’attendait pas à l’entendre rire aussi vite dans leur amitié. Harold savait se montrer utile, finalement, et Wayde avait un sens du timing au poil. Il s’agissait, sans nul doute, d’une de ces soirées qui allait atterrir dans son top trois des meilleures soirées dont il fallait se souvenir absolument. La première sur le podium restait encore la soirée dans la Cabane Hurlante avec sa cousine, mais celle de ce soir se défendait bien. Siwan avait l’âge de boire, alors elle buvait ; elle adorait discuter avec les gens, alors elle discutait avec quiconque passait juste à côté d’elle. Une habitude qui finirait sûrement par énerver sa collègue, mais elle semblait de bonne humeur, tout de suite, alors autant en profiter. Cette dernière promettait même qu’ils n’avaient encore rien vu la concernant. Elle en dira tant. Siwan avait hâte de voir. Elle avait hâte de tout car l’avenir semblait plus amusant que jamais, surtout en compagnie de sa collègue ici présente.

Pendant que ses deux amis se regardaient en chien de faïence, toute l’attention de Siwan était reportée sur le nouvel arrivant au bar, sur la serveuse, sur la commande du grand gaillard et la présentation de cette dernière après toutes leurs présentations à eux. Siwan était intenable parce qu’elle regorgeait d’énergie. Les possibilités semblaient infinies pour passer une merveilleuse soirée. Le fun n’était pas prêt de s’arrêter, et même Thorstein riait ou souriait. La galloise s’était, sûrement inconsciemment, mise au défi de faire durer le plus longtemps possible avant qu’une chose déplaisant à sa collègue n’arrive. Et en même temps, elle voulait la voir dans une autre configuration et accepta bien vite l’invitation de Wayde à rejoindre tout le monde. Peut-être dirait-on qu’elle avait fait du chantage à Thorstein, avec ses bières, pour qu’elle se joigne à eux, mais qu’importe. Elle n’aurait pas le temps de se plaindre car, déjà, Siwan lançait une question à Wayde, autant pour plaisanter qu’avec une pointe de sérieux. Elle trouverait le moyen de détourner la chose si on lui demandait « pourquoi une telle question ? » plutôt que de dire la vérité, mais elle ne la posait pas non plus par pur plaisir.

Tout dépend de la circonstance ! commença-t-il avec sérieux, mais tout de même avec un ton de rigolade.

Malgré le clin d’oeil qu’il lui donna à la fin, Siwan sentait qu’il avait bien compris qu’elle ne posait pas cette question innocemment. S’ils étaient amis, c’était également parce que la galloise avait laissé entrevoir une partie plus vulnérable d’elle-même avec cet homme, qui respectait parfaitement cela et qui n’allait pas le crier sur tous les toits. Être soi-même avant tout, hein ? Siwan en était plus que capable, mais elle ne voyait tout de même pas comment aborder Junior sereinement malgré tout… Enfin, rien de pressait et elle se garda bien de répondre au conseiller d’orientation.

En arrivant à la table avec tous les professeurs, les conversations continuaient, d’autres adultes du corps enseignant arrivaient et les présentations ne finissaient jamais. Siwan posa ses deux bières sur la table, s’installant entre Thorstein et Wayde, mais restant à bonne distance d’Harold que la Nordique fuyait - ce qui faisait bien rire Siwan, franchement. La galloise lança un grand sourire à ce joyeux petit monde et, disant santé également en gallois, prit une nouvelle gorgée de sa bière en même temps que Thorstein. Partout, des éclats de voix, et Siwan avait beau regarder tout autour d’elle, elle n’arrivait pas à identifier tout le monde, ce qui la peinait énormément. Pire : elle n’avait pas parlé à tout le monde. Cherchant sur qui jetait son dévolu, une catastrophe arriva - parce qu’une catastrophe devait bien arriver dans un pub : juste à côté de la Nordique, un homme ayant renversé sa bière, le pauvre malheureux. Siwan reconnut le professeur d’astronomie qui avait l’air d’avoir la tête dans la lune et deux pieds gauches. Sa chute et le regard meurtrier de sa collègue lui arrache presque un rire si Wayde n’était pas venu l’interrompre.

Des problèmes pour aborder les homme, ou ce sont tes élèves qui te posent souci Siwan ?
Moi ? Un problème pour aborder les hommes ? Oh, voyons ! Laisse-moi te montrer mon talent pour aborder les gens, fit-elle, un air de défi dans le regard.

Siwan reprit une gorgée de bière, essuya sa bouche d’un revers de main et se leva tandis qu’un homme imposant - bien plus imposant que le garde-chasse - venait s’asseoir sur la dernière place libre, lui offrant la parfaite occasion pour son petit numéro. Elle fit le tour, prenant soin d’éviter de marcher sur les morceaux de verre, et vint à son tour se présenter à la rangée de personnes qui lui avait fait face précédemment, n’ayant jamais parlé avec aucun d’entre eux.

Enchantée ! Siwan, professeur de divination.

Elle prenait les mains de chacun afin de les serrer les unes après les autres, à commencer par le dénommé Rufus.

Je suis l’une de ces chouettes vivant dans l’une des tours du château, au même titre que notre cher Aidan.

Elle lança un regard au professeur d’astronomie à côté de Thorstein, un sourire moqueur plaqué sur son visage, et continua de se présenter - c’était le tour de Tallulah, si elle avait bien capté.

Je serais heureuse de vous faire une prédiction si vous pensez vous être trompés de chemin dans votre vie. Pas besoin d’aller voir ces charlatans de conseiller d’orientation, ma méthode est bien plus fiable ! se moqua-t-elle gentiment de Wayde et d’elle-même.

Siwan s’amusait comme une petite folle et lança un regard de vainqueur à Wayde, à l’autre bout de la table, fière de lui avoir prouvé qu’elle n’avait aucun problème pour aborder les gens et que tout ceci n’était qu’une vaste blague, en apparence du moins. Elle lança un sourire à la dernière personne de la rangée, le plus jeune du groupe, assurément, et décida de rester là, debout, pesant le pour et le contre d’aller danser de suite.
(c) DΛNDELION
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Message(#) Sujet: Re: La musique adoucit les moeurs — LES VIEUX La musique adoucit les moeurs — LES VIEUX - Page 2 EmptySam 11 Juil - 11:39


La musique adoucit les moeurs



Toutes les histoires commencent pareilles. Une discussion. Deux personnes. Des présentations. De la méfiance d’un côté. Du malice de l’autre. Depuis son arrivée au pub, Thorstein se sent envahie. D’abord la serveuse. Ensuite la Diseuse de Bonnes aventures. L’interruption par un trouble-fête. Puis par un Empêcheur de tourner en rond. Un duel de regards et de nouvelles présentations. Et pour finir, là voilà qui va s’installer à la table où se trouvent tous ceux qui sont ses supposés collègues. Et rebelote, des présentations à tout va. C’est vraiment désagréable ce moment où tout le monde se présente, donne son nom, est un peu gêné de ne connaitre personne, d’être soudain regardé par tout le monde. Askja ne prête pas grande attention à ce qu’il se passe autour de la table. Il y a trop de monde pour elle. Beaucoup trop de monde. Elle ne s’était jamais sentie à l’aise lors des grands rassemblements. Trop de mouvements, trop de choses dont il faut se méfier, trop d’actions et de paroles en même temps. Elle aime l’ordre, la discipline. Alors une bande de sagouins braillards, très peu pour l’enseignante de DCFM.

Il y eut alors du mouvement de son côté gauche. Elle n’eut pas le temps de voir de qui il s’agissait avant qu’une flaque envahisse la table et qu’un verre de ne brise, l’éclaboussant comme il le fallait en passant. Le liquide sur la table eut vite fait de lui couler sur les jambes et Askja resta un court instant figée, les dents serrées. Elle fusilla le maladroit du regard avant de reporter son attention ailleurs, s'obligeant à ne pas le regarder pour ne pas être tentée de lui faire avaler les bouts de verre. Les yeux de Wayde se posent sur elle au moment où elle lui jette un regard non voulu en cherchant les toilettes. Elle n’a pas le temps pour un nouveau duel de regard, son pantalon est un peu mouillé et elle a une belle envie de coller une droite au bouffon qui a fait ça. Bouffon qui, au passage, se permet de plaisanter. N’est-ce pas pour une raison du même genre qu’elle s’était bagarrée avec un abruti dans un bar, il y avait des années lumières de cela ? Ce même soir où un certain homme autour de la table était venu pour la sortir du bar afin qu’elle ne ramasse pas l’une des raclées de sa vie ? A ce souvenir, elle se laissa aller à un nouveau regard pour le conseiller d’orientation avant de boire une nouvelle longue gorgée de la bière qui se trouvait devant elle, pas de celle sur ses genoux. Raide sur sa chaise, Thor avait un instant hésité à profiter du départ soudain de la pie pour s’échapper. Après tout, qui d’autre qu’elle la remarquerait si elle se levait et qu’elle quittait le bar sans un mot de plus pour personne ? Elle n’en avait que faire de tous ces gens bruyants et bavards.

Et pourtant, elle ne bougea pas de sa chaise. N’accorda pas un regard à son voisin de gauche. Observa le tour de présentation de Siwan la frappée du ciboulot. Son regard glissa un instant sur le conseiller d’orientation avant de tomber sur la piste de danse. Voilà bien une drôle d’activité, la danse. Elle n’en avait jamais vu le moindre intérêt. A moins d’avoir une très bonne raison de s’y trouver. Pour éviter quelqu’un. Pour lui donner des coups sans que les autres personnes présentes ne le remarquent. Mais sinon, quel était l’intérêt à ça ? C’était vraiment une pratique au-dessus de ses principes.

Nouvelle longue gorgée. Très longue même tant le temps lui semblait long à présent que la Diseuse de Bonnes aventures était partie rejoindre l’autre côté de la table. Par chance, une carafe d’eau l’empêchait de voir la tronche de l’autre tanche de métamorphose.

Finalement, Thorstein se leva. Elle se fraya un passage entre les gens pour atteindre les toilettes et y trouver un instant de calme pour nettoyer son pantalon d’un coup de baguette. Elle aurait pu faire ça à table, mais avec l’aimant à catastrophes que semblait être le mec qui ne savait pas tenir sur ses pieds, mieux valait ne pas prendre de risque qu’il ne la bouscule et qu’un sort soit envoyé à la volée. Elle resta là quelques minutes, indécise l’espace d’un instant. En soi, la soirée au bar avait bien commencer, les premiers effets de l’alcool commençait à venir et elle comptait bien boire quelques verres de plus. D’un autre côté, elle n’avait rien à faire avec ce genre de gens. Rien à leur dire.

Elle sortit des toilettes, passa au bar pour commander deux verres d’un alcool pouvant l’aider à supporter la bande de nouveaux collègues qu’elle devait se farcir et retourna à table, pour y attendre les verres commandés. Elle espérait bien que personne n’avait pris sa place, elle n’avait vraiment pas envie de devoir s’asseoir à celle de Siwan qui se trouvait, par le plus grand des hasards, être la voisine de Wayde.



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Message(#) Sujet: Re: La musique adoucit les moeurs — LES VIEUX La musique adoucit les moeurs — LES VIEUX - Page 2 EmptyMar 21 Juil - 10:47

La musique adoucit les moeurs

ft le staff


Tallulah l'accueillit en plaisantant, se souciant néanmoins de son bien-être.

-Tout va bien, merci, lui répondit-il avec un petit sourire. Et vous ?

Il s'essuya la main sur son beau pantalon, jugeant son costume moins important que la possibilité de voir sa stupide coupure passer inaperçue.
Lorsque le tissu frotta sur la blessure, il eut un peu mal et espéra qu'aucun morceau de verre ne se soit logé dans sa peau.

Mal à l'aise, Aidan dansait un peu sur ses pieds, ne sachant pas trop où s'asseoir. Il hésita trop longtemps car la dernière place vide devint occupée par le professeur d'étude des moldus.
Debout entre Thorstein et Ben, il avait une vue imprenable sur les conséquences de sa maladresse : le prof de DCFM était trempée.
Il s'était excusé mais elle ne l'avait pas regardé.

Siwan se leva alors et vint serrer la main aux nouveaux arrivants, le mentionnant en parlant de vivre dans une tour.
Il lui sourit distraitement tout en sortant sa baguette. L'attention de la tablée était focalisée sur la professeur de divination et il fit un petit geste pour réparer le verre brisé. Il sentit un minuscule morceau de verre voler hors de sa peau et eut les larmes aux yeux. Au moins, désormais, personne d'autre que lui ne pourrait se couper.

Il se tourna vers Siwan et lui sourit.

-J'aimerai personnellement bien savoir s'il serait sans danger pour moi - ou pour d'autres (il avait regardé avec embarras le siège laissé vide par Thorstein) - d'aller me resservir à boire... et de reprendre un verre pour ceux qui n'en ont plus !

Il pensait personnellement être incapable de porter plus d'une boisson à la fois (et certainement pas un plateau ! ) mais il pouvait toujours demander de l'aide à Ben ou Tallulah d'un petit regard.
Il espérait que payer la tournée allait lui redorer le blason lui qui venait de se ridiculiser une fois de plus.
Pendant qu'il terminait sa phrase, il vit du coin de l'oeil Askja se rasseoir.

-Quelqu'un veut quelque chose ? Demanda-t-il à la ronde.

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