Arrivé(e) le : 03/06/2015 Parchemins rédigés : 10922 Points : 8 Crédit : (c) Année : 5ème année pour la deuxième fois - 16 ans (07/07)
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Né-Moldu Pouvoirs spéciaux: Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Un chiot golden retriever Epouvantard: Une meute d'oiseaux en plein vol Matières suivies et niveau: Points Défis: (2000/2000) Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord ! D'autres comptes ?:
(#) Sujet: It's an itsy bitsy teenie weenie yellow polka-dot bikini — SKYLER & CAMERON Jeu 29 Aoû - 15:55
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It's an itsy bitsy teenie weenie yellow polka-dot bikini
Dans quelle galère je me suis encore fourrée moi ? Comme si c'était mon genre d'aider mon prochain, sérieusement ? Non, en général c'est moi d'abord et les autres je m'en tape un peu. Mais là j'sais pas ce qui m'a pris, c'est peut-être de voir sa gueule de loser à deux doigts de disparaître sous l'eau parce que bordel, ce serait vraiment une mort à la con. Tous les autres en train d'essayer de se battre contre un espèce de serpent géant pendant que toi tu coules comme un boulet. Non j'me suis dit que Cameron méritait un tout petit peu plus de dignité quand même. Pourtant ce n'est pas mon ami, pas vraiment. Plutôt un compagnon de galère, en fait. C'est quand on créchait tous aux cachots que je les ai vraiment remarqués, lui et sa soeur. Même si on avait été dans la même classe, je suis pas du genre très ouverte donc je ne les avais pas calculés plus que ça. Faut dire qu'ils sont tout le temps collés l'un à l'autre aussi, bizarre comme relation fraternelle si vous voulez mon avis. Bref, j'avais fait en sorte de trouver le presque noyé alors qu'il était - ô miracle - seul et lui avais proposé mon aide, après m'être copieusement moquée de lui, ça va de soi. Ouais de l'aide, vous avez bien lu. Je me baigne souvent à Brighton, je suis une très bonne nageuse. Le cas de Cameron ne me semblait pas totalement perdu donc j'ai proposé de lui apprendre à nager. Enfin ... s'il arrive à coordonner ses bras et ses jambes ce sera déjà une belle victoire.
Bien évidemment j'avais vexé sa fierté masculine et je me suis pris un non en pleine gueule. Mais finalement il s'est rendu compte que j'avais raison - comme si le contraire eut été possible - et a accepté mon aide. Je lui ai laissé le choix du lieu parce que j'allais quand même pas me taper tout le boulot non plus. Je pensais que son choix allait se porter sur le lac noir, solution de facilité, mais son choix s'était porté sur la salle de bain des préfets. Ambitieux comme choix, sachant qu'il fallait un mot de passe pour y accéder afin d'empêcher deux abrutis dans notre genre de squatter. Un mot de passe bien gardé par les préfets et les capitaines, l'élite n'étant pas prêteuse. Je ne sais pas comment il a réussi, mais Cameron m'a indiqué qu'il avait le mot de passe sur un parchemin qu'il m'a transmis en cours de Métamorphose. Le rendez-vous était donné à 21h devant la salle, le soir même. Je m'étais habillée en conséquence : un sweat à capuche noir, un legging noir et des baskets noires également. J'aurais préféré prendre mes bottines mais j'avais peur qu'elles s’abîment avec l'eau. Mes cheveux étaient noués en un chignon caché par la capuche de mon sweat que j'avais rabattu sur mon front. Bien sûr, j'avais revêtu mon maillot de bain - un bikini de couleur bleu roi. Une touche de pep's au milieu de tout ce noir. Oui, j'aime les couleurs sombres, beaucoup plus pratique pour se promener dans le château après le couvre-feu. Braver les interdits, c'est une vieille habitude chez moi.
Même si l'heure du couvre-feu n'est pas passée, je préfère me faire discrète. Manque de chance, l'un de mes préfets était dans la commune. Ma préfète, Bonnie. Si ça avait été Bowen, je serais passée sans me poser de questions. Mais là, si Bonnie me voyait sortir à cette heure et que je me faisais prendre dans la salle de bain des préfets, elle risquait d'avoir des ennuis. Je ne voulais pas qu'on puisse lui reproche mes conneries, elle avait assez dégusté l'année dernière. Mais bordel, elle en a mis un temps à se barrer. Si les montres fonctionnaient à Poudlard, j'aurai sûrement vu que j'étais en retard. Bref, une fois voie dégagée, je traverse la salle commune et me retrouve dans les cachots. Je monte les marches jusqu'au quatrième étage, capuche au ras des yeux, en faisant attention de ne pas me faire remarquer. Ignorant l'heure, je ne sais pas si je suis dans l'illégalité ou pas. Enfin, j'arrive devant le lieu de rendez-vous et, comme je m'y attendais, Cameron est déjà là. Ca me rassure, quelque part, j'avais peur qu'il m'ait donné rendez-vous pour me laisser me faire prendre comme une bleue. Hum, sans mauvais jeu de mot. Je m'avance vers lui sans perdre de temps avec des banalités. « Balance le mot de passe, j'ai hâte de savoir quelle connerie ils ont choisi pour protéger une salle de bain. »
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Dashiell Dashner
À SAVOIR
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It's an itsy bitsy teenie weenie yellow polka-dot bikini
Ces préfets alors ... Jamais là quand il faudrait mais toujours dans les pattes quand on n'a pas besoin d'eux. Était-ce une caractéristique commune aux fonctions ayant autorité sur nous ? J'aurais juré que la police moldue possédait également cette fâcheuse tendance à ne jamais être là où il faudrait. Hum. Avec ces conneries, je sors de la salle commune avec certainement un petit retard. Moi qui déteste qu'on me fasse attendre, voilà que je me retrouvais dans le cas inverse. Si tant est que Cameron m'attendre, bien entendu. Ces Serdaigles sont la fourberie incarnée, et c'est une Serpentard qui le dit. Durant tout le chemin, je ne cesse de me dire que j'ai au moins une chance sur deux de plonger la tête la première dans un traquenard. Quand on propose son aide spontanément, ça finit toujours mal. Les bonnes actions apportent toujours le mauvais oeil. Regardez comment l'elfe de maison Dobby a fini, si ce n'est pas un preuve ça. Voilà pourquoi je ne fais pas dans la charité, d'habitude. Et je regrette déjà d'avoir fait une exception avec Cameron. Je presse le pas pour arriver au plus vite sur le lieu de rendez-vous : si personne ne m'y attend, au moins je serai plus rapidement fixée. La capuche rivée sur mes yeux, j'avance d'un pas décidé dans le couloir où se trouve l'entrée de la salle de bain, les oreilles attentives au moindre bruit suspect. Pas le moindre son ni même l'esquisse d'une silhouette jusqu'à ce que je sois à mi-chemin. Enfin, le Serdaigle apparait derrière une statue et mon appréhension retombe. Nous sommes tous les deux au lieu de rendez-vous fixé et pas l'ombre d'un professeur à l'horizon. Pour l'instant. Sans prendre le temps de m'excuser pour mon supposé retard - dont j'ignore l'étendue d'ailleurs - je demande à Cameron le mot de passe pour entrer. Mieux vaut ne pas trainer, je n'ai clairement pas envie de me faire pincer devant l'entrée d'une salle de bain avec un individu du sexe opposé. Cela pourrait jaser, sans compter Mallory qui voudrait certainement voir ma tête au bout d'une pique si elle l'apprenait.
D'un murmure, Cameron prononça le mot de passe. « Fleur de coton ... » Déclame-je à sa suite, avec un léger rictus qui en dit long sur mes pensées. Comme je m'y attendais, ils ont choisi une formule très princesse fanfreluche pour garder l'entrée de la salle à la baignoire immense, d'après ce que mon camarade m'a raconté pour me convaincre de venir. Sans perdre davantage de temps, je me glisse à la suite du Serdaigle dans la pièce tandis que celui ci referme la porte derrière moi. Alors qu'il se charge de sceller l'entrée pour que nous ne soyons pas dérangés dans notre « cours de natation », je fais quelques pas à la recherche de la baignoire. Une recherche inutile puisque c'est tout bonnement impossible de ne pas la voir. Et ce n'est pas la seule richesse de cette salle de bain. Machinalement, je retire ma capuche afin que mes grands yeux bleus puissent pleinement profiter du spectacle. Toute la pièce est somptueuse, le marbre blanc dans lequel elle est conçue n'étant pas étranger à cette majesté. Tout est si beau, si clair, si pur. La douce lumière qui baigne la pièce contraste presque violemment avec le couloir sombre que nous venons de quitter. Je ne sais plus où donner de la tête, tout est absolument magnifique. Face à moi trône un tableau avec une sirène qui coiffe ses longs cheveux d'or. Et bien évidemment, comment louper la baignoire ! Enfin ... Je devrais plutôt dire la piscine olympique, tant le bassin semble immense. Et il y a même un plongeoir ! Sans déconner, un putain de plongeoir ! J'entends vaguement Cameron me parler de douze nazes à Mathusalem sans prêter attention à ses paroles, je suis totalement happée par le spectacle. Instinctivement, un joli sourire s'invite de mes lèvres habituellement parées d'une moue boudeuse. Ouais je souris et pas qu'un peu ! C'est si rare, d'habitude je fais tout le temps la gueule à Poudlard. Mais là, c'est vraiment trop beau, je ne peux pas feindre l'indifférence. Je suis totalement éblouie, mes yeux sont remplis d'étoile et je reste muette d'admiration. Je crois que c'est la plus belle pièce que je n'ai jamais vue.
Je suis finalement tirée de ma contemplation silencieuse par le bruit des pas de mon comparse en direction des robinets multiples attenants à la baignoire. Instinctivement, je me rapproche pour mieux voir. Le premier robinet qu'il actionne déverse une eau cristalline au doux parfum de lessive dans la baignoire qui se remplit assez rapidement malgré sa grande contenance. Cameron en ouvre ensuite un second qui, quant à lui, laisse échapper une multitude de bulles dorées qui viennent décorer la surface de l'eau. J'ai du mal à croire ce que je vois : même les hôtels cinq étoiles ne doivent pas avoir tout ça. Mon sourire s'affirme davantage lorsqu'une espèce de brume épaisse sort du troisième robinet ouvert par le Serdaigle et couvre l'eau de la baignoire. Cette fois-ci, j'entends distinctement Cameron m'intimer de venir voir d'encore plus près le résultat de ses manipulations. Je me penche pour observer le contenu de la piscine, tout en rejoignant l'avis de mon camarade : les préfets et capitaines d'équipe semble très bien vus par la direction. Une façon d'acheter leur dévolution ? Sans me défaire de mon sourire - la pièce est bien trop belle pour que je la ternisse avec ma mauvaise humeur permanente - je me tourne vers Cameron, espiègle. « Tu viens vérifier avec moi à quel point ils se mettent bien ? On n'est pas à cinq minutes près. » Sans attendre la réponse de mon camarade, je fais passer mon sweat par dessus ma tête. Ce dernier atterrit sans ménagement sur le sol en marbre, laissant apparaître mon haut de bikini bleu roi. Je me hâte d'enlever mes baskets et mon legging, qui subit le même traitement que mon sweatshirt. Quitte à ce qu'on écope de la retenue du siècle si jamais on se fait choper, je tiens à profiter un maximum du luxe qu'offre cette pièce interdite.
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Dashiell Dashner
À SAVOIR
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It's an itsy bitsy teenie weenie yellow polka-dot bikini
Si l'on m'avait demandé comment j'imaginais la salle de bain des préfets avant aujourd'hui - si tant est que quelqu'un ait osé me poser la question, ma réponse aurait été bien éloignée de la réalité. Evidemment, je me doutais que ces morveux à la botte de la direction devait avoir quelques privilèges par rapport à la plèbe. Faut bien composer les heures supplémentaires qu'ils font à surveiller nos faits et gestes et à nous botter le cul quand nous ne respectons pas le saint règlement de l'école. J'aurais certainement répondu qu'ils devaient avoir une baignoire alors que nous nous contentions de douches. Peut-être même aurais-je évoqué l'idée d'un miroir de plein pied et des cabines individuelles pour chacun. Mais alors, j'étais loin d'imaginer l'étendue du luxe dans lequel ils pouvaient se prélasser. Si j'étais entrée dans cette pièce avec un air morose, je ne pouvais à présent contenir mon émerveillement. De toute façon, même si j'avais réussi à le cacher, les étoiles qui s'étaient invitées dans mes yeux clairs m'auraient trahie. Un sol en marbre, des robinets en or ... Ils n'avaient utilisé que des matériaux nobles pour concevoir cette pièce. Même l'immense lustre de chandelles devait certainement être en cristal. Franchement, tout était somptueux. Je me félicitais d'avoir proposé mon aide à Cameron, sans cela jamais je n'aurais pu voir pareille beauté de mes yeux. Faut dire ce qui est, j'ai pas pour habitude de vivre dans le grand luxe. A Brighton, Papa et moi partageons une salle de bain tout ce qu'il y a de plus banal avec une cabine de douce, un lavabo et un toilette. Je n'ai d'ailleurs jamais pris de bain de ma vie.
Justement, en parlant de bain, ma contemplation est stoppée par un mouvement sur ma gauche. Cameron, mon acolyte du soir, se dirige vers les robinets qui entourent la piscine faisant office de baignoire. Ou peut-être est-ce l'inverse ? Bref. Il n'y a pas seulement trois ou quatre robinets, non ça aurait été trop bas de gamme sans doute. Je ne saurais dire combien il y en a exactement. J'aurais pu les compter mais en fait, je n'en ai juste clairement pas envie. Je m'approche de mon camarade qui actionne le premier robinet et remarque que chacun d'eux est orné d'une pierre différente. Décidément, ils se font clairement mousser ces préfets. En parlant de mousse, pendant que je me questionnais sur le mobilier, la baignoire s'est totalement remplie et parée de bulles dorées ainsi que d'une brume épaisse et parfumée. Un bain bordel, un vrai bain pour la première fois de ma vie. Je décide de ne pas résister davantage à la tentation et invite Cameron à profiter de cette salle de bain pendant quelques minutes avant d'entamer les premiers mouvements de natation. Sans attendre sa réponse, j'enlève mes vêtements un à un et les jette sur le sol en marbre - bien assez luxueux pour eux - et termine en bikini devant un Serdaigle muet comme une carpe. Ses joues se sont teintées de rose et je le surprends en train de m'observer. J'avoue ne pas comprendre : il n'a jamais vu une fille en maillot ou bien ? Pourtant il doit s'y connaître en corps féminin, vu comme il semble proche de sa jumelle Mallory. Je dois avouer ne pas faire encore attention au regard que posent les garçons sur moi. Bien sur, je sais qu'il a changé depuis ma première année ici. J'ai changé moi aussi : d'une fillette filiforme, je suis devenue une jeune femme avec quelques formes bien placées. Bon, je n'ai pas le physique de Kim Kardachiante non plus mais je m'aime comme je suis. Par contre, de mon côté le regard que je porte sur la gente masculine n'a pas vraiment évolué. Peut-être que j'attends cette illumination divine pour me rendre compte que j'ai affaire à des hommes maintenant. Enfin des hommes ... Aussi épais que des parchemins pour certains, mais des hommes quand même.
Finalement, Cameron hoche la tête et m'imite, hésitant. Je n'attends pas qu'il ait fini d'enlever ses fringues pour me jeter à l'eau, au sens propre comme au figuré. Je m'assoie sur le rebord du bassin - bordel, mes fesses posées sur du marbre - et me laisse délicatement glisser dans l'eau. Une douce torpeur m'envahit : l'eau est à température idéale et les effluves qu'elle dégage sont juste divines. Je jette un oeil en direction de mon acolyte qui a fini de se préparer et qui se trouve maintenant sur le bord. Je l'observe resserrer le noeud de l'élastique de son short de bain et je sens qu'il n'est pas vraiment rassuré. D'ailleurs, comme un écho à mes pensées, je l'entends me demander si l'eau est bonne. Non mais sans déconner ? En voilà une question idiote. Quel nigaud celui là. Je lève les yeux au ciel alors qu'une idée me vient. « Goûte toi même et tu me diras ! » Lui crie-je avant de plonger mes mains dans l'eau et de les ressortir vivement afin d'éclabousser Cameron. J'aurais pu attraper sa cheville pour le faire tomber dans l'eau mais cela n'aurait vraiment pas été cool de ma part. Son appréhension est palpable, inutile d'en rajouter. « Sans déconner, t'inquiète j'ai pied. Le sol doit être en pente et le côté plongeoir plus profond qu'ici. » Lui dis-je alors plus sérieusement. Faut pas croire, je sais bien que j'ai l'air d'une grande gueule peu aimable. Mais en réalité, je ne suis pas du genre à me moquer. Surtout pas des faiblesses des autres. Surtout pas d'un autre né-moldu ayant connu les mêmes galères que moi - si ce n'est pire. Ma proposition d'aide était sincère et je compte bien l'honorer. A ma manière.
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Dashiell Dashner
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It's an itsy bitsy teenie weenie yellow polka-dot bikini
C'est comme nager en plein rêve. Sans déconner, je n'exagère pas. Toute cette déferlante de luxe à vous mettre des paillettes plein les yeux, c'est à peine croyable. Le plus étonnant dans tout cela, c'est sans doute ma présence dans cette pièce. La Skyler d'il y a deux ans, croupissant dans son cachot humide, meurtrie par les tortures à répétition, aurait-elle pensé un jour fouler un sol en marbre et admirer des robinets en or ? Honnêtement, j'aurais tout donné pour ne pas crever dans ces geôles, quitte à risquer ma peau. Il n'empêche que j'y ai cru, j'ai vraiment cru que ce cachot serait la dernière chose que je verrai de ma vie. Oh, pas longtemps, bien sûr, ma combativité a rapidement repris le dessus. Mais l'on a tous des moments de doute, je ne fais pas exception. Quand tu as vraiment l'impression que ta vie est sur le point de s'arrêter, tout ce que tu peux vivre par la suite, c'est comme un sursis. Du rab d'existence. Parfois je l'oublie, parfois je n'ai pas conscience de la chance que j'ai de me réveiller en bonne santé tous les matins. Je sais que certains ne s'en sont pas sortis : encore l'année dernière, quelques uns n'ont pas eu la chance de ressortir vivants de l'incendie de Poudlard - d'origine criminelle, j'en suis convaincue. Moi je suis là, encore. Pour combien de temps ? Je l'ignore et heureusement. Mais je compte bien tirer profit de chaque miette supplémentaire que la vie me donne. Comme cette salle de bain de princesse - non que dis-je, de reine.
Je ne mets pas longtemps à rejoindre l'eau à parfaite température du bassin. J'adore être dans l'eau, d'ailleurs je passe toujours une bonne partie de mes vacances d'été dans la Manche. Même si elle est parfois fraîche voire froide, je ne renonce jamais à une petite baignade. Cependant, j'ai bien l'impression que ce sentiment n'est pas partagé par Cameron. A le voir là, au bord de la baignoire, en short de bain, hésitant, le doute n'est pas permis : l'eau, ce n'est pas son truc. En même temps, après avoir failli se noyer à cause d'un serpent géant, j'imagine qu'il y a de quoi appréhender. Pour détendre l’atmosphère et aussi pour le taquiner un peu, j'asperge copieusement mon camarade d'eau : il voulait savoir si elle était bonne, le voilà servi. Mon geste a l'effet escompté : j'entends Cameron pouffer au milieu des gouttes. Je n'en oublie pas la raison première de notre présence ici, même si l'ambiance est plutôt bonne enfant depuis notre arrivée. Plus sérieusement, j'indique au Serdaigle qu'il n'a pas à s'inquiéter : le bassin n'est pas profond, du moins pas de ce côté là. Il se dépêche de démentir, un peu trop hâtivement pour être pris au sérieux. Les garçons et leur habitude de ne jamais montrer le moindre signe de faiblesse ... Je peux difficilement critiquer, je suis exactement pareil. « Bien sûr que si. » Répond-je du tac au tac tandis qu'il se décide enfin à me rejoindre. J'ai la mauvaise manie de toujours vouloir avoir le dernier mot. Prudemment, lentement, le frère jumeau de Mallory entre petit à petit dans l'eau. Il semble presque surpris d'avoir pied, presque surpris que je ne lui ai pas menti dans le dessin à peine dissimulé de le noyer dans l'instant. Non mais sérieux ... Paye ta confiance. Moi-même je n'ai confiance qu'en moi-même donc, quelque part, je le comprends. Mais merde quoi, s'il doute de la moindre de mes paroles, nous ne sommes pas près de faire des progrès. Enfin lui, surtout.
J'observe Cameron jouer maladroitement avec les bulles qui décorent la surface du bassin. Des bulles immenses qui semblent impossible à éclater, puisqu'elles résistent aux mains de mon camarade. Quant à moi, je me suis enfoncée dans l'eau jusqu'à n'avoir que ma tête qui dépasse et je le regarde faire, je le laisse apprivoiser le milieu dans lequel nous allons travailler. Il peste soudain contre Poudlard et les privilèges qui y sont accordés à certaines personnes. Je me redresse un peu, le regarde plus attentivement. Ouais, comme tu dis Cameron, c'est vraiment une école de merde. « Grave. Vivement que je me casse d'ici. » Ce que contient ma déclaration n'a rien d'un secret. Je n'ai jamais caché ma haine envers cette école et tout ce qui s'y est déroulé. Je ne le cache pas mais je ne le crie pas sur tous les toits non plus. Peut-être que ce que je viens de dire étonnera Cameron mais peut-être pas. D'ailleurs, je n'ai pas précisé la date à laquelle je projette de partir. Tout simplement parce que je compte attendre la fin de mes études, comme une petite élève bien sage. Uniquement par loyauté envers mon père, si fier de mes soi-disant dons magiques. En attendant, je me fais carrément chier ici et je subis des attaques de toute part. Espérons que je sois encore en vie pour obtenir mon diplôme, ce sera déjà un exploit vu le quotidien explosif de ce château. Plongée dans mes pensées, je me laisse surprendre par la contre-attaque de Cameron. Ce dernier, profitant sans doute de ma baisse de vigilence, me renvoie la monnaie de ma pièce en m'aspergeant copieusement d'eau. Mes cheveux, préservés de toute humidité par mes soins, se retrouvent trempés eux aussi. Je laisse échapper un éclat de rire, bref mais bel et bien présent. Wahou, je crois bien que c'est la première fois que je suis assez détendue pour rire, dans ce château. C'est sans doute grâce à l'aspect enchanteur du lieu, gardé par un mot de passe et avec pour seule présence un autre né-moldu, moins susceptible de me faire du mal. Résignée, je défais rapidement mon chignon bien malmené par les conneries de Cameron et plonge la tête sous l'eau. J'en ressors presque aussitôt, collant ma crinière derrière ma nuque pour qu'elle ne me tombe pas dans les yeux. « T'es cap de mettre la tête sous l'eau ? » Monsieur Brown, première leçon : l'immersion.
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Nous nous trouvons vraiment dans un cadre idyllique, enchanteur. Même moi, qui a pourtant l'habitude d'être blasée par tout ce qui a trait au monde de la magie, je suis obligée de le reconnaître. Nous pourrions profiter de cette richesse pour laisser de côté nos mauvais caractères et nos querelles habituelles. L'espace de quelques minutes, des ricanements résonnent dans la grande pièce et nous font croire que nous en sommes capables. Cependant, le dicton ne dit-il pas : chassez le naturel, il revient au galop ? Nous ne tenons malheureusement guère longtemps. En même temps, c'est bien de la faute de Cameron. On n'a vraiment pas idée, d'être aussi borné et fier. La seule personne que je connaisse qui soit aussi têtue que lui, c'est sans doute moi mais contrairement à lui, j'ai de bonnes raisons de l'être. Après l'avoir vu en difficultés, telle une poule mouillée, je peux difficilement le croire lorsqu'il me soutient qu'entrer dans l'eau ne l'inquiète pas. Ce sont des foutaises, je le sais bien et je ne me prive pas de le lui faire remarquer. Non mais oh, je ne suis certainement pas venue ici pour prendre des pincettes avec lui et le ménager. Si c'est là ce à quoi il s'attendait, bah il va être déçu, le coco. D'ailleurs il me manifeste immédiatement son agacement, en me disant très cordialement de la fermer. Je lève les yeux au ciel : quelle susceptibilité ! D'accord je suis encore une fois la championne dans le domaine donc ma réaction relève sans doute de la mauvaise foi. Mais merde, il ne peut pas utiliser un langage un peu plus neutre ? Notre vulgarité est-elle vraiment obligé de salir tout ce luxe avec sa présence non dissimulable ?
Je sens bien qu'il est inutile de renchérir, ça ne ferait qu'aggraver les choses. Bon, en temps normal ce n'est pas vraiment ce qui me dérange, que la situation s'envenime. Seulement, si on commence à s'engueuler, il y a fort un parier qu'un de ces nigauds de préfets - ou pire, un emmerdeur de prof - déboule et nous choppe la main dans le sac. Nous sommes ici pour une bonne raison et j'essaie de ne pas perdre de vue notre objectif premier. Je me mets donc dans la peau de mon personnage du soir : professeur de natation et observe attentivement mon élève. Je sens bien qu'il n'est pas sûr de lui mais je vois aussi qu'il fait de son mieux pour contenir cette appréhension qui le ronge. C'est ce qui me retient de ne pas refaire un commentaire narquois sur son attitude pas franchement virile. Je m'enfonce dans l'eau chaude et parfumée jusqu'au cou, de façon à n'avoir que ma tête hors de l'eau. Je savoure pleinement ce bain aux propriétés relaxantes et délassantes. Cameron, quant à lui, joue gauchement avec les grosses bulles qui décorent la surface. Finalement, il peste contre Poudlard et je suis bien d'accord avec lui. J'attends avec impatience le jour où je prendrai pour la dernière fois le train qui me ramènera chez moi, le jour où je pourrai enfin tourner la page du monde magique. Pour quoi faire ensuite ? C'est la question que mon camarade me pose. S'il savait tous les projets que j'ai en tête, s'il savait comme je travaille dur pour me dessiner un avenir hors de ces murs. « Je recommencerai à vivre. » Répond-je simplement. Une réponse qui veut tout et rien dire à la fois, j'en suis bien consciente. Tout comme je suis consciente que reprendre une vie normale après Poudlard ne sera pas simple. Je ne suis même pas sûre d'y arriver, d'ailleurs, mais je me garde bien d'en faire part à Cameron. De toute façon, il ne m'a pas demandé si mes plans allaient se dérouler comme sur des roulettes. Je préfère ne pas y penser, histoire de garder mes rêves intacts.
Je reçois soudain des éclaboussures en masse de la part de mon camarade, une vengeance méritée par rapport à ce que je lui ai mis dans la tronche tout à l'heure. Afin d'échapper à son attaque - peine perdue, je suis déjà trempée - je m'empresse de défaire mon chignon et de plonger la tête sous l'eau. Lorsque je la ressors, je plaque mes longs cheveux derrière ma nuque afin de ne rien avoir devant les yeux. Une petite escapade sous-marine, si l'on peut dire, qui me donne des idées pour entamer la leçon du soir. Je demande à Cameron s'il se sent d'attaque pour mettre totalement la tête sous l'eau. Je ne m'attends pas vraiment à une réponse positive, disons plutôt que c'est l'objectif que j'aimerais atteindre à la fin de la séance. Cependant - et j'aurais dû m'en douter, le Serdaigle me répond par l'affirmative. Je le regarde, dubitative, en arquant un sourcil. Il est sérieux là ? Parce que moi je n'y crois pas une seule seconde. D'ailleurs, je vois bien qu'il n'est pas sûr de lui, pas sûr de lui du tout même. Je m'apprête justement à lui demander s'il est bien sûr de sa réponse lorsqu'il me devance en prononçant à nouveau un oui franc. Et, juste après, le voilà qui prend une grande inspiration et plonge la tête sous l'eau. Ah ouais, il est bien cap. Il tient à peine cinq secondes avant que ses mouvements ne deviennent confus, désespérés. Il éclabousse dans tous les sens avant d'enfin relever la tête, recrachant à moitié l'eau qu'il venait sans doute d'avaler dans la panique. Tout s'était passé si vite, j'avais à peine eu le temps de bouger. Mon coeur battait à la chamade alors que cet abruti de Cameron n'en menait pas large non plus. Putain, mais qui est-ce qui m'a collé un boulet pareil dans les pattes ? « NON MAIS CA VA PAS ?! » Je lui hurle littéralement dessus. Ouais, je suis en colère parce qu'il m'a flanqué une peur panique. J'aurais été bien moi, avec un noyé sur les bras. Les mecs et leur saleté de fierté mal placée. « PUTAIN MAIS T'ES MALADE ! Qu'est-ce qui t'a pris ?» Je continue de crier sur Cameron, même si mon ton se radoucit un peu à la fin de ma phrase. Il est pâle comme un linge et j'ai l'impression qu'il tremble. Il se cramponne au bord du bassin comme s'il allait tomber. Je m'approche et pose mes mains sur ses épaules, en le regardant dans les yeux. « Respire. Tu crains rien. T'as qu'à garder la tête hors de l'eau pour le moment. » Lui dis-je plus posément. Je vous jure, c'est un véritable effort pour moi d'essayer d'être calme et pédagogue avec cette espèce d'humain mal dégrossis. « Ça va aller ? »
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(#) Sujet: Re: It's an itsy bitsy teenie weenie yellow polka-dot bikini — SKYLER & CAMERON Mer 2 Oct - 19:18
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(#) Sujet: Re: It's an itsy bitsy teenie weenie yellow polka-dot bikini — SKYLER & CAMERON Mer 9 Oct - 17:33
SKYLER & CAMERON
It's an itsy bitsy teenie weenie yellow polka-dot bikini
Je ne suis pas habituée à ce qu'on me questionne sur moi, ma vie, tout ça. Enfin, j'veux dire, pas à Poudlard quoi. Evidemment que quand je suis à Brighton - et même dans les courriers de mes amis que Papa me transmet gentiment via Amélia - mes proches me demandent comment se passent mes études dans ce fameux internat d'excellence privé (hum), si mon avenir professionnel se dessine, si j'ai un mec ... Ah oui, pause d'ailleurs. Pourquoi tout le monde me demande si je suis amoureuse ? J'ai l'impression que c'était genre LE thème de l'été parmi mes potes. Genre parce que je vais sur mes seize ans je suis obligée de me caser ? Non merci : l'amoureux à seize, le mariage à dix-huit, la maison à dix-neuf et les enfants à vingt ans, très peu pour moi. J'ai bien vu ce que ça avait donné, le bail du grand amour de lycée, avec mes parents. Puis vous avez vu la tronche des gars dans cette école ? Non seulement ce ne sont pas des mannequins mais en plus ils sont dotés d'une intelligence au ras des mimosas, sans exagérer. Prenez Fulmen par exemple, c'est l'exemple parfait du beauf de service. Très peu pour moi. Bien sûr que j'ai déjà embrassé des garçons, il faut dire que je sors pas mal quand je rentre à Brighton et qu'on ne boit pas que du soda, mais ça s'arrête là. Donnez mon cul au premier venu, ce n'est pas dans mes plans contrairement à certaines filles que je connais. Je ne juge pas, attention, chacun fait ce qu'il veut. C'est juste pas mon genre, fin de l'histoire. Heureusement, ce n'est pas sur ce que je fais de mes fesses que Cameron me questionne. Ça aurait été chelou, surtout alors qu'on est en maillot de bain. Je répond vaguement quant à mes projets après Poudlard. Je n'ai rien à cacher mais je ne suis pas du genre causante sur ça. Par peur qu'on ne démonte mes rêves, sans doute. Qu'on se moque de moi, qu'on me dise que je n'y arriverai pas. Un aveu de faiblesse ? Peut-être. En tout cas, lui n'a pas besoin de le savoir.
A mon grand soulagement, le Serdaigle ne continue pas dans ses questions. A la place, il trouve le moment opportun pour se venger de l'arrosage qu'il a subi quelques minutes plus tord. Forcée de battre en retrait, je plonge sous l'eau. Cela me donne une idée pour lancer la première leçon de natation. En vrai, n'importe qui sait que l'immersion c'est la base pour apprendre à nager. Je demande donc, tout naturellement, à Cameron s'il se sent assez à l'aise pour mettre la tête sous l'eau. Question qu'il prend sans doute pour un défi puisqu'il me répond par l'affirmative avant de joindre le geste à la parole et de plonger la tête sous l'eau à son tour. Un excès de fierté, de toute évidence, puisque cet imbécile ressort presque aussitôt en crachant l'eau qui est rentrée en masse dans sa bouche. On lui a jamais dit qu'il fallait la fermer quand on plongeait ? Genre faire barrière pour que l'eau ne rentre pas, tout ça ... Bref, trêve de plaisanterie. Il vient de me faire une peur bleue, j'ai bien cru qu'il ne ressortait pas la tête de l'eau. Tout s'est passé si vite que j'ai à peine eu le temps de réagir mais mon rythme cardiaque a, quant à lui, clairement augmenté. Cameron non plus n'en mène pas large : le presque noyé se cramponne au bord du bassin, alors qu'il a pied, comme s'il allait défaillir à tout instant. Affolée par ce qui vient de se passer sous mes yeux et les conséquences dramatiques qui auraient pu en découler, je crie sans le vouloir sur mon camarade. Il m'a fichu la trouille et je tiens à ce qu'il sache que son acte était plus que stupide. Sans m'en rendre compte je hausse le ton alors que je lui demande ce qui lui a pris d'agir aussi imprudemment. Sur la défensive, Cameron me rétorque que c'est ce que je venais de lui demander de faire. Bah voyons ! Voilà que ça allait être de ma faute en plus ! Et si je lui demande s'il est cap de sauter du haut de la tour d'Astronomie, il le fait à votre avis ou bien ? Le voilà en plus qui me reproche de parler trop fort. C'est le pompon. « Tu ne me donnes pas d'ordre. » Je lui rétorque en le fusillant du regard. Qu'il n'oublie pas à qui il s'adresse, tout de même. Sinon je le plante là et je me casse d'ici, sans le moindre remord.
Néanmoins, malgré ma susceptibilité, je ne peux pas ne pas voir la détresse dans laquelle se trouve Cameron. Il tremble comme une feuille et son visage est aussi blanc qu'un cachet d'aspirine. Si moi j'ai eu peur, j'imagine que lui a du être terrifié et doit sûrement l'être encore. J'ai tendance à rester insensible aux états d'âme de mes camarades parce que je pars du principe que moi aussi j'ai mon lot de casseroles et chacun sa merde quoi. Mais là, ça s'est passé sous mes yeux et même si je ne m'estime pas responsable de cette catastrophe - il est con, il est con, j'y peux rien - j'ai le désagréable sentiment que ça aurait pu se passer différemment si j'avais mieux formulé ma question. Par ailleurs, je n'ai pas vraiment envie de le voir faire une crise de panique sous mes yeux. J'aurais l'air maline si je devais chercher de l'aide en bikini pour conduire un prof dans un lieu où on n'aurait jamais dû se trouver. Le fiasco de l'année. Pour éviter ça, je prends sur moi pour avoir un ton plus doux et je pose doucement mes mains sur les épaules de Cameron. Je lui conseille de respirer pour ralentir ses tremblements et ses pulsations cardiaques, je fais au mieux pour le rassurer. De toute façon, il n'est pas en état de m'envoyer bouler. Ses tremblements s'estompent doucement, j'enlève donc mes mains. Inutile d'avoir un contact prolongé, je n'aime pas spécialement ça et je pense que lui non plus. Finalement, je lui demande si ça va aller et c'est avec soulagement que je l'entends répondre par l'affirmative. Mieux que ça, il termine sa phrase par un petit remerciement à mon égard. J'ouvre des grands yeux, d'un air exagérément étonné pour bien montrer le caractère exceptionnel de ce mot, dans sa bouche. Cameron reprend finalement la parole pour une petite taquinerie, signe ultime qu'il va mieux. Et avec le sourire, s'il vous plaît ! Genre moi, m'inquiéter pour lui ? Faut pas rêver ! Je ne m'inquiète que de moi et moi seule, c'est déjà bien assez de travail vu tous les fachos qui traînent. « T'emballes pas, c'est pour moi que je me faisais du souci. J'avais pas spécialement envie que ta frangine me décapite en apprenant que son frère s'est noyé devant moi. Ou pire, devoir aller chercher la nouvelle dirlo en bikini pour lui dire que tu t'es noyé dans la salle de bain des préfets alors qu'on est dans l'illégalité. J'aurais été bonne pour une année de retenue. Et encore ! » Je ne vais pas jusqu'à sourire mais mes yeux pétillent de malice. Ça aurait été fun, mine de rien, de me présenter à Mme Apple truc en bikini. J'aurais pu me faire une opinion précise sur elle, au moins. «T'façon elle ne m'inspire pas, c'te bonne femme. » Si au début mes paroles pouvaient être prises avec humour, cette dernière phrase était bel et bien sérieuse. Comme une confidence, quelque part. Je ne peux jamais en parler à personne, de mes pressentiments ou de mes observations. Ce que je sais en revanche, c'est que ces derniers me trompent rarement. Cameron est la personne ici dont le vécu se rapproche le plus du mien - avec Mallory - et nous sommes désormais liés par le secret. J'irai pas jusqu'à dire que je lui fais confiance mais, au moins, s'il me trahi j'ai de quoi le faire tomber.
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(#) Sujet: Re: It's an itsy bitsy teenie weenie yellow polka-dot bikini — SKYLER & CAMERON Mar 15 Oct - 19:46
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(#) Sujet: Re: It's an itsy bitsy teenie weenie yellow polka-dot bikini — SKYLER & CAMERON Mer 23 Oct - 19:14
SKYLER & CAMERON
It's an itsy bitsy teenie weenie yellow polka-dot bikini
Nous venons vraiment de frôler la catastrophe. J'ai clairement sous-estimé la débilité pourtant caractéristique de la gente masculine. Comme si c'était évident, qu'il allait se jeter sous l'eau immédiatemment après que je lui aie demandé s'il en était capable. Comme si c'était la réaction normale à avoir ... Mon oeil ! Je ne sais pas moi, si on lui demande s'il est capable de pisser sur le bureau du conseiller d'orientation, il le fait direct aussi ? Non parce que si c'est le cas, comme une sorte de réflexe, dites le moi tout de suite histoire que je m'amuse un peu. Les mêmes effets qu'un Imperium juste en formulant habilement une question, la classe ! Non vraiment, le peu de considération que j'avais pour Cameron s'est clairement envolé au moment où il a commis cet acte stupide. En plus d'avoir agi comme un imbécile, il m'a flanqué la frousse de ma vie. C'est pour ça que je m'emballe un peu, quand je le vois ressortir aussi sec et se cramponne fermement au bassin, le teint cadavérique et des tremblements dans tout le corps. Je ne m'en rends pas compte, sous le coup de l'adrénaline, mais je me mets à hausser le ton lorsque je m'adresse à lui. Pire que ça, je crie. Certainement pas la réaction la plus raisonnable quand on se trouve dans un endroit où on n'aurait jamais dû mettre les pieds et qu'on essaie d'agir avec la plus grande discrétion possible. Cameron ne manque pas de me le faire remarquer, avec un cynisme qui m'insupporte. Je ne me laisse jamais marcher sur les pieds, je ne suis pas de ceux qu'on regarde de haut. En fait, je m'en tape clairement d'être aimée ou détestée dans ce foutu bahut. J'ai seulement deux mots d'ordre : qu'on me fiche la paix et qu'on me parle avec un minimum de respect. Peut-être que ces exigences me donnent des airs de pimbêche, en tout cas je n'en ai rien à carrer.
Forcément, je réplique froidement à mon camarade du soir de ne pas me donner d'ordre. Ce n'est pas une demande, c'est clairement ... bah un ordre. Faites ce que je dis mais pas ce que je fais hein, encore un dicton d'actualité. La légèreté qui accompagnait ce début de soirée avait clairement disparu pour laisser place à un climat polaire, en dépit de la chaleur de l'eau dans laquelle nous nous trouvons. Cameron et moi, on a jamais été potes malgré nos similitudes, justement parce qu'on a des caractères explosifs. Cette altercation en est une preuve supplémentaire, bien que clairement pas nécessaire. Le dédain avec lequel il me répond me fait serrer les poings, sous l'eau. Ouais parfaitement, je peux donner l'alerte à tout Poudlard si ça me chante. Même l'accuser de m'avoir pelotée, s'il y tient. Qui croirait-on ? Ce serait la parole d'une pestiférée contre celle d'un autre pestiféré, découverts tous deux dans un lieu où ils n'auraient jamais dû se trouver. Ouais, mieux vaut éviter de faire encore plus de bruit. Je ne lui donne pas raison, c'est à cause de lui que tout ce remue-ménage est arrivé. Je me range du côté de la sagesse, voilà tout. Je ne manque d'ailleurs pas de le gratifier d'un regard assassin assez éloquent concernant le fond de ma pensée. Inutile de rajouter de l'huile sur le feu, d'autant que Cameron a toujours l'air paniqué. Même si ça me tuerait de l'admettre oralement, ça m'inquiète un peu. Je ne voudrais pas être la cause d'une crise de panique ou je ne sais quoi d'autre. Je me radoucis donc et fais au mieux pour tenter de le calmer, me permettant même de poser mes mains sur ses épaules. Au bout de quelques minutes, ses tremblements s'estompent, sa respiration redevient régulière et il commence à reprendre des couleurs. Je ne sais pas si j'y suis pour quelque chose mais, en tout cas, j'ai droit à des remerciements. Je mime un étonnement exagéré, un peu exprès pour le faire enrager, autant être honnête. Lui aussi me taquine sur le fait que soit disant je m'inquiète pour lui. Haha la blague. Faut pas trop rêver non plus. Je ne veux juste pas que sa furie de soeur m'ait dans le nez. Vous savez ce que c'est, les jumeaux sont liés par un truc un peu mystérieux. Mais ces deux là, c'est pire qu'un lien entre eux : c'est une véritable fusion. Jamais l'un sans l'autre, c'est même étonnant que Cameron soit venu seul ce soir. Je me demande si Mallory sait où il se trouve d'ailleurs et surtout, avec qui.
J'évoque également la nouvelle dirlo de Poudlard comme excuse pour mon « inquiétude » (et j'insiste bien sur les guillemets). J'hésite un instant avant de m'engager davantage sur cette voie. Je ne fais confiance à personne et les secrets les mieux gardés sont ceux qu'on garde pour soi. Néanmoins, Cameron est sans doute la personne la plus à même de comprendre mes inquiétudes et de les garder pour lui. Nous sommes des persécutés, de la vermine aux yeux de certains. On en a bavé et on ne demande qu'à ce qu'on nous foute la paix. C'est ce que Appleton a l'air de nous promettre mais, derrière ses beaux discours, j'ai un mauvais pressentiment. Elle dit être de notre côté et, pourtant, je ne me sens pas tranquille. C'est ce que je confie à mon camarade, sans m'étendre plus que nécessaire. Ce dernier me fait part, quant à lui, de son désir de vengeance envers nos persécuteurs. Comment ne pas le comprendre ? Nous nous sommes faits cracher à la gueule par certaines personnes qui sont encore nos camarades aujourd'hui. Ils méritent de payer, c'est sûr. Mais lancer des Doloris sur des mômes qui n'ont pour seul tort qu'être des sangs-purs m'emballe moyennement. « J'sais pas ... je me vois mal infliger à un gosse de onze piges la même chose que ce qu'on m'a fait. » Dis-je, embarrassée, en passant la main dans mes cheveux mouillés et emmêlés. « Personne ne mérite ça. On est tous des gamins, point barre. » Trop de gosses ont déjà souffert au sein de ces murs. Je me refuse à tomber aussi bas que ceux qui ont profiter de la situation, lors de l'avènement de Blackman, je vaux mille fois mieux que ces connards. « C'est nos vrais tortionnaires que je veux faire souffrir. » Dis-je enfin en plongeant mes yeux dans ceux du Serdaigle. Ça y est, je l'ai enfin formulé à haute voix. Un désir de vengeance sourd, profond, qui mûrit en moi depuis mes douze ans. Depuis ce jour où on m'a lancé un Doloris parce que je l'avais trop ouverte. J'ai eu envie de mourir ce soir là, vraiment. Mais je n'ai pas fermé les yeux, j'ai fixé dans ma mémoire le visage de mon tortionnaire. Si jamais je le recroise, il paiera. Je ne sais pas encore comment - ou peut-être que je n'ose pas encore le dire - mais ça arrivera. Ça, je le garde pour moi. Nous sommes ici pour une leçon de natation, pas pour tourner dans Confessions Intimes. « Baisse toi. Mets toi dans l'eau genre jusqu'au nez et souffle avec le nez et la bouche. Relève la tête, inspire, et recommence en avançant. Comme ça. » Je joins le geste à la parole et lui fait une démonstration. Ce sera le dernier exercice pour ce soir. « Et n'hésite pas à arrêter si tu ne le sens pas. »
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Dashiell Dashner
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Arrivé(e) le : 03/06/2015 Parchemins rédigés : 10922 Points : 8 Crédit : (c) Année : 5ème année pour la deuxième fois - 16 ans (07/07)
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(#) Sujet: Re: It's an itsy bitsy teenie weenie yellow polka-dot bikini — SKYLER & CAMERON Sam 2 Nov - 1:30
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(#) Sujet: Re: It's an itsy bitsy teenie weenie yellow polka-dot bikini — SKYLER & CAMERON Jeu 21 Nov - 21:20
SKYLER & CAMERON
It's an itsy bitsy teenie weenie yellow polka-dot bikini
Heureusement que la salle de bain des préfets est relativement isolée des salles communes et autres pièces possiblement occupées à cette heure ci, sinon je peux vous jurer qu'on se serait sûrement déjà faits prendre. En même temps, à quoi on s'attendait ? Depuis notre première année et même sans s'être côtoyés plus que ça, nous nous sommes cernés un minimum. Je parle en notre nom à tous les deux parce que je sais que c'est dans sa nature aussi, d'observer et de jauger les gens. Je ne sais pas exactement ce qui leur est arrivé, à Mallory et lui, mais ça les a rendu sur la défensive et repliés sur leur duo impénétrable. J'ai déjà eu l'occasion d'assister à des bastons dans lesquelles Cameron était impliqué donc je sais qu'il ne se laisse pas faire. C'est pareil pour moi. Forcément, ça ne pouvait que clasher entre nous à un moment ou un autre. Dans un environnement stressant pour lui, ça n'a pas loupé. En même temps, quelle idée de tenter le diable à mettre sa tête sous l'eau alors qu'il était flippé à mort. Non mais, il n'y a bien que les mecs pour atteindre un niveau de débilité pareil. Ce qui me fait fortement suspecter que Jade serait un transsexuel, d'ailleurs. Elle n'a de fille que le nom et encore, c'est vite dit. Quand je l'ai vu trembler comme une feuille et avec un visage si blanc, j'ai bien cru qu'il allait tomber dans les pommes. Putain, on a frôlé la catastrophe. Qu'est-ce que j'aurais bien pu dire à Lennox moi ? "Oops je l'ai trouvé comme ça au beau milieu d'un couloir, trempé et en maillot de bain alors que le couvre-feu était passé et oh comme par hasard, moi aussi j'ai les cheveux trempés. Sapristi, quelle coïncidence !" La blague. Heureusement que j'ai réussi à le calmer un peu sinon j'aurais été dans de beaux draps encore. Sans compter Mallory qui aurait certainement affirmé que j'avais tenté de noyer son frère pour je ne sais quelle obscure raison. Famille de tarés tiens.
Je laisse le temps à Cameron de retrouver ses esprits et de reprendre des couleurs. Cette fâcheuse expérience m'a bien calmée dans mes exigences, désormais nous allons y aller mollo. Plutôt que d'enchaîner directement avec de nouveaux exercices, je décide de jouer la carte de l'humour et de la sincérité. Ouais, même moi je peux être drôle et sincère. C'est juste que je ne montre pas cette facette de ma personnalité aux bouseux qui fréquentent cette école mais en vrai je suis une fille très sympa. Après quelques plaisanteries sur la cocasserie de la situation si j'avais dû aller chercher du secours, la discussion découle assez naturellement vers l'évocation de notre nouvelle directrice au penchant prononcé pour les nés-moldus. Un aspect qui devrait me contenter, mais il n'en est rien et je tiens à faire part de ce sentiment à Cameron. Quelque chose me chiffonne à propos d'elle et je n'arrive pas à mettre le doigt dessus, c'est pour cela qu'il me faut un interlocuteur pour en discuter et faire avancer ma réflexion. Le Serdaigle estime que ça ne ferait pas de mal aux privilégiés d'être à notre place, pour une fois. Je suis mitigée quant à cette idée : la douleur infligée par le Doloris est encore si fraîche dans ma chair et mon âme que je doute d'avoir la force de vivre avec l'idée que d'autres subissent ça à cause d'une question de sang. Rien que d'y penser, un frisson me parcourt l'échine. Je ne veux plus voir des enfants innocents souffrir à cause d'idéologies obsolètes. Ce que je désire, ce sont des procès et des sanctions envers les têtes pensantes du mouvement Blackman. Je préfère laisser les gosses tranquille. Cameron précise sa pensée en indiquant qu'il évoquait quelque chose de moins radical, sous entendant que j'ai un peu exagéré sa proposition. Je suis comme ça, c'est dans ma nature de toujours voir le négatif. Parce que je sais qu'il existe, tapis dans l'ombre et qu'il ne demande qu'à resurgir à la lumière. « J'pense toujours au pire. Mais ce n'est jamais assez. » Dis-je d'un ton grave. Je détourne la tête brièvement, assaillie par des pensées sombres. Mon cerceau, aussi brillant soit il, n'arrive jamais à anticiper assez précisément l'ampleur de la sauvagerie humaine. Mon plus bel échec et ma plus belle victoire à la fois.
Inutile de poursuivre davantage cette conversation, au risque de plomber sérieusement l'ambiance qui commence tout juste à s'apaiser. Après tout, nous sommes ici pour une leçon de natation. Je suis consciente d'avoir peut-être un chouïa précipité les choses en demandant directement à Cameron de plonger la tête sous l'eau. Je lui propose donc un exercice plus simple, de mon point de vue en tout cas : s'immerger jusqu'au nez et avancer en soufflant par le nez et la bouche puis relever la tête pour respirer. Au moins, il a les yeux hors de l'eau mais il s'immerge malgré tout. J'ai lu ça dans un espèce de magazine que Papa m'a envoyé lorsque je lui ai demandé des informations sur la manière d'apprendre à nager à des débutants. Ouais j'ai préparé mon cours avant de venir, comme une grande. Certains profs feraient mieux d'en prendre de la graine, d'ailleurs. Ajoutant le geste à la parole, j'exécute l'exercice que je viens de décrire pour que Cameron visualise clairement ce que j'attends de lui. Un doute subsiste : va-t-il se plier à ce que je lui propose ? Avec son caractère à la con, je m'attends à tout et surtout au pire. Et pourtant, après quelques hésitations et un haussement d'épaule marquant clairement son scepticisme, il s'exécute. Je l'observe pendant qu'il réalise les mouvements que je lui demande et je dois avouer qu'il se débrouille bien. On ne va pas se mentir, c'est du niveau bébé nageur mais il faut bien commencer quelque part. Au bout de plusieurs répétitions, Cameron lève soudainement la tête et se tourne vers moi. Il me demande quelle est l'utilité de cet exercice. Un pur Serdaigle. Heureusement, comme je l'ai dit, j'ai potassé mon truc. « A deux choses : d'abord tu te familiarises avec un environnement et des sensations nouvelles sans perte de repères visuels. Ensuite, cela te permet d'apprendre la technique respiratoire de la natation sans perte d'appuis au sol. Tout benéf' quoi ! » Réponds-je sereinement et avec assurance. J'ai recraché mot pour mot ce qui est écrit dans le magazine, avec autant d'aisance que si je venais de l'inventer. Ma mémoire est performante et encore une fois, elle ne me fait pas défaut. « J'avais sous-estimé ta peur de l'eau, du coup on y va tranquille. J'pense que ça ira pour ce soir. On pourra r'mettre ça, si tu veux. » J'entreprends alors d'essorer ma crinière imbibée d'eau avant d'en faire un chignon bien serré, signe que je considère la séance finie. A moins qu'il ne veuille encore pratiquer, de toute façon je ne compte pas bouger d'ici pour l'instant. Je vais profiter jusqu'au bout de ce luxe interdit.
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Dashiell Dashner
À SAVOIR
Arrivé(e) le : 03/06/2015 Parchemins rédigés : 10922 Points : 8 Crédit : (c) Année : 5ème année pour la deuxième fois - 16 ans (07/07)
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Né-Moldu Pouvoirs spéciaux: Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Un chiot golden retriever Epouvantard: Une meute d'oiseaux en plein vol Matières suivies et niveau: Points Défis: (2000/2000) Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord ! D'autres comptes ?:
DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Pur Pouvoirs spéciaux: Poste de Quidditch: Poursuiveur Patronus: Epouvantard: Matières suivies et niveau: Points Défis: (2000/2000) Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord ! D'autres comptes ?: Aucun
It's an itsy bitsy teenie weenie yellow polka-dot bikini
Se remémorer le temps pas si lointain où nous étions réduits au rang d'esclave. Quoique, je me demande si les elfes de maison ne sont pas mieux traités que nous ne l'étions. Je ne sais pas si j'arriverai un jour à oublier la sensation froide et humide du cachot puant dans lequel j'ai passé une bonne partie de ma première deuxième année, le mépris dont ont fait preuve les élèves bien nés de ce château. Cette haine dans leur regard, la satisfaction de nous rabaisser en permanence : leur attitude reste gravée dans ma mémoire. Celle d'élèves dont je n'aurais même pas cru qu'ils étaient de ce bord là. Pourtant, je n'ai jamais eu d'attaches donc je ne risquais pas d'être déçue : ça ne m'a pas empêchée de l'être par certains membres de ma maison. Comme quoi, dès que l'on offre quelques privilèges aux gens, ils peuvent changer du tout au tout. Si les rôles s'inversaient, serais-je capable d'être aussi cruelle ? Malgré cet esprit de revanche qui m'habite, je ne le crois pas. Comme je l'ai vécu, je sais le mal que cette haine peut faire. Je sais donc je ne le souhaite à personne. Mais si je n'avais pas su ? Si les nés-moldus avaient été au pouvoir en premier, aurais-je été différente de mes tortionnaires ? J'espère que oui mais je ne le saurai jamais. Tout ce que je peux faire pour me rassurer, c'est me dire que jamais ne n'aurais pu prévoir une telle sauvagerie de la part d'humains.
C'est cette pensée que je confie à Cameron, avec tout ce que cela sous-entend. Ce regret de ne pas avoir vu la catastrophe arriver alors qu'elle était pourtant prévisible. Je me prépare toujours à ce qui pourrait m'arriver de pire mais à chaque fois, il m'arrive une tuile que je n'avais pas anticipée. C'est étrange, d'ailleurs, cette facilité que j'ai subitement à me confier au Serdaigle. Même avec mes amis, je suis d'une nature discrète sur mes états d'âme. Je ne suis pas du genre à m'épancher, pas même avec mon père. Montrer ses faiblesses c'est donner aux autres les moyens de nous faire souffrir. J'ai déjà assez souffert. Pourtant, dans cette luxueuse salle de bain, aux côtés d'un garçon qui a un vécu similaire au mien, les verrous qui bloquent ma parole s'ouvrent et la libèrent peu à peu. C'est peut-être grâce à cette atmosphère intime conférée par le lieu dans lequel nous nous trouvons. Une petite bulle de luxe pour deux gamins que la vie n'a pas épargnée, liés par le secret de leur présence ici. Alors que je concentre volontairement mon regard sur la mosaïque sur les murs - spectacle au combien intéressant, n'en doutez pas - j'entends mon élève d'un soir me répondre. Quelques mots qui viennent réchauffer mon cœur, qui donnent de la force à cette petite voix couverte par mes doutes. Ne jamais arriver à prédire le pire, ce que je considère comme un échec doit être ma plus belle fierté. Je me retourne vers lui et lui adresse un sourire sincère, reconnaissant. Un sourire rare entre ces murs à valeur de remerciement. Nul besoin de paroles, ma déclaration muette est suffisante. Merci de me rappeler que je ne suis pas comme eux, que je suis encore humaine.
Trêve de mièvreries, nous sommes ici pour une leçon de natation. Je me reprends rapidement et donne quelques exercices à Cameron. Ce dernier n'est pas vraiment convaincu de l'utilité de ce que je lui demande de faire. Pourtant, je suis certaine de mon coup : ces exos, je les ai trouvés dans un magazine. Forcément, lorsque le Serdaigle me questionne - une manie typique des gens de sa maison ça encore - j'ai les arguments pour lui répondre. Il acquiesce, certainement plus pour avoir la paix qu'autre chose. Je m'en tape un peu de le convaincre ou non, on est là pour une leçon de natation alors c'est ce que je lui donne, point barre. C'est lorsque je rajoute que mes exercices sont basiques parce qu'il est quasiment phobique de l'eau que Cameron se rembrume. Bah quoi ? Pardon de ne pas te brosser dans le sens du poil hein. Il a peur, il a peur, je n'y peux rien moi. Si nous sommes ici, c'est bien parce qu'il a un problème avec l'eau, sinon je n'aurais pas risqué une retenue pour l'aider. De toute façon, j'estime que nous avons eu assez d'émotions pour la soirée. Je décide de mettre un terme à la leçon du jour, ce qui provoque un soulagement non dissimulé chez mon camarade. Lorsque je propose de remettre ça, il hoche la tête. Je ne l'ai peut-être pas tant traumatisé que ça, finalement. Cameron se hisse sur le rebord de la baignoire, sans doute pressé de dire au revoir à sa grande copine aquatique, et part s'enrouler dans une serviette avant de se rasseoir sur le bord. De mon côté, je reste dans le bassin mais place mes bras sur le rebord à ses côtés, mon menton posé en leur centre. Le Serdaigle me taquine sur mes désastreuses capacités d'enseignement mais, pour une fois, je ne prends pas la mouche. L'ambiance est plutôt détendue. « Ça c'est parce que tu es un piètre élève. Pour un peu, je serais tentée de te changer en grenouille pour que tu progresses plus vite. » Lui répond-je sur le même ton taquin. C'est dans ces moments là que je me rends compte de l'emprise que le monde magique a peu à peu sur moi. Je parle comme une sorcière, parfois. « Fais gaffe, t'es à deux doigts de dire qu't'as kiffé. Pas sûr que ce soit bon pour ton image. » Alors qu'il me confie avoir apprécié sa soirée, je fais écho à ce qu'il m'a dit au début de celle ci. Un prêté pour un rendu, en somme. Juste deux élèves qui se parlent comme deux adolescents normaux de leur âge. Et vous voulez que je vous dise ? Bah ça fait sacrément du bien, d'être normale pendant juste une soirée.
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(#) Sujet: Re: It's an itsy bitsy teenie weenie yellow polka-dot bikini — SKYLER & CAMERON Mer 15 Jan - 18:41
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Je ne suis pas très douée pour ça. J'veux dire, les relations sociales et tout le reste. Je n'ai pas tissé de liens avec grand monde dans ce château, contrairement à l'extérieur. C'est comme s'il y avait deux Skyler différentes : l'une enjouée et fêtarde, l'autre renfermée et sans arrêt sur le qui-vive. A Poudlard, je ne me sens jamais totalement en sécurité, à cause de ma nature. Comment voulez-vous donc que je sois réellement moi-même ? Pas possible. Moins les gens en savent sur toi, moins ils peuvent t'atteindre. Cela parait presque surnaturel que j'accepte de me livrer un peu à Cameron ce soir. Un timide lien qui se construit, une atmosphère peu à peu amicale que je brise rapidement. Je change de sujet pour ne pas me sentir trop mal à l'aise. Je n'y peux rien, c'est plus fort que moi. Je n'aime pas me sentir vulnérable et je ne l'ai jamais autant été que ce soir là. Certains diront que c'est de la lâcheté mais leur avis, j'm'en cogne. J'appelle ça l'instinct du survie. Quand il s'agit de parler bêtement - si je peux dire - de natation, tout devient plus facile. Ce n'est plus la vraie Skyler qui parle mais une encyclopédie vivante. Je recrache ce que j'ai appris avant de venir, point barre : pas de sentiments, pas de confidences, seulement des faits. J'ai l'impression de parler japonais lorsque je demande à Cameron de faire des mouvements respiratoires en se déplaçant dans l'eau. S'il pense que je le prends pour un débile, il se fourre le doigt dans l'oeil jusqu'au ... ouais non je vais le dire. Peut-être que j'ai visé trop simple ? Et en même temps comment réussir à doser son niveau ? Hé j'suis pas une pro moi, calmos. Je sens bien qu'il n'est pas convaincu de l'intérêt de l'exercice, aussi je décide d'arrêter là pour aujourd'hui. On ne peut pas faire de miracles en une seule séance, il faut de l'entraînement pour progresser. Cameron s'est confronté à sa peur de l'eau et a en partie réussi à la surmonter, c'est déjà pas si mal.
Son empressement à quitter le bassin lorsque je le libère me fait rire intérieurement. Courageux mais pas téméraire, l'animal. Personnellement, je préfère profiter de l'eau encore un peu. A tous les coups, Bluebell va cramer à dix mille que j'ai fait un truc louche quand je vais rentrer. Cette odeur de princesse chochotte là, c'est pas trop dans mes habitudes. Je suis plutôt du genre gel douche basique et déo, rien d'assez fort pour embaumer la pièce quand j'y suis. Quelle peste cette nana, je ne suis clairement pas pressée de la retrouver. Cameron revient s'asseoir sur le bord du bassin et me taquine gentiment. Forcément, il a repris du poil de la bête maintenant qu'il est au sec. Ces mecs alors ... Je le menace de le changer en grenouille pour qu'il progresse plus rapidement, il me rétorque que c'est mignon d'avoir envie qu'il progresse. Touchée. J'sais pas s'il se rend compte à quel point c'est bizarre de m'adresser le qualificatif de mignon. « Toi tu cherches vraiment à retrouver l'eau plus tôt que prévu ! » Dis-je dans un rire en lui envoyant une giclée d'eau sur le visage. Tant pis pour sa serviette, j'suis sûre qu'il y en a plein d'autres dans un placard. Je ne saurais même pas dire pourquoi j'ai envie de le voir s'améliorer ni pourquoi je me suis proposée de lui donner des cours gratuitement. P't'être que si on bosse tous sur nos faiblesses pour en faire des forces, on ne se laissera pas surprendre la prochaine fois. P't'être que j'en ai marre, qu'on soit toujours les perdants de l'histoire alors qu'on n'a rien fait pour mériter ça.
Lorsque le Serdaigle m'avoue qu'il a apprécié sa soirée, je m'en saisi pour le charrier en suggérant que cet aveu n'était pas bon pour son image. Du tac au tac, il me demande de quelle image je parle. Outch, aurais-je été un peu trop franche ? Je pensais qu'il savait de quoi je voulais parler. Enfin bref, ce n'est pas dans ma nature d'épargner la sensibilité et le petit ego des gens. « Ben tu sais ... Vous fonctionnez par deux avec ta soeur. Comme s'il n'y avait qu'elle, comme si ta seule façon d'exister c'était à travers elle. » Ils sont toujours fourrés ensemble, même dans les cachots ils dormaient l'un contre l'autre. Je ne parle même pas des rumeurs sur leurs rapports consanguins parce que pour moi, c'est le summum de la connerie humaine. Ça peut se comprendre qu'ils restent toujours collés, ça aide d'être avec quelqu'un qui a connu les mêmes épreuves que toi. Ils ont le même vécu depuis leur développement dans le ventre maternel, ils doivent sûrement se comprendre en un regard. Je les envie, parfois. « Mais t'existe Cameron, tout seul. Et t'es plutôt cool, quand tu laisses les gens t'approcher. » Voilà, c'est dit et me revoilà mal à l'aise. En fait, j'dis ça mais ça pourrait sans doute s'appliquer à moi. Quoique, est-ce que je suis cool moi ? « Allez, faudrait p't'être pas qu'on tarde à décamper. » Brusquement, je change de sujet. Encore une fois, je me défile. Faut dire aussi qu'il doit être tard et qu'on ferait mieux de ne pas tirer trop sur la chance : personne ne nous a surpris pour l'instant, mais ça risque de ne pas durer. Je m'approche et me hisse sur le bord du bassin à la force des bras. Une fois au sec, je me redresse et pars chercher ma serviette pour m'emmitoufler dedans. Je me retourne ensuite vers mon camarade. « J'sais pas trop si le mot de passe ici change aussi souvent que celui de nos salles communes, faudrait qu'on en profite un max avant le prochain changement. Semaine pro, même heure ? » Je préfère fixer un horaire dès maintenant, j'aime bien quand les choses sont carrées. Si on cale un rendez-vous, il aura intérêt à s'y tenir par contre. Evidemment, je ne lui dis pas de garder nos séances pour lui. Je ne fais pas lui faire l'offense de penser qu'il ne sait pas garder un secret.