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Message(#) Sujet: Siffler en travaillant - Rioghbhardan Siffler en travaillant - Rioghbhardan EmptyLun 14 Jan - 22:49


Rioghbhardan & Savannah

Siffler en travaillant
Je pose un pied au sol et écarte une mèche de cheveux de mon visage en sueur. Pas très glamour, je sais, mais c’est les joies du sport. Je me suis donnée à fond dans notre petit duel même si je savais à l’avance quel devait être le résultat final et je dois reconnaitre que malgré l’enjeu inexistant je me suis amusé. Je vais finir par croire que Dan a le pouvoir spécial de réussir à me faire oublier les problèmes et les tensions pour profiter de la vie. Du temps est passé depuis notre dernière rencontre et même si j’en garde un souvenir absolument merveilleux, j’ai eu le temps de me raisonner davantage et de me rendre compte que cette petite drague entre nous n’était sans doute pas ce qu’il y avait de plus intelligent à faire compte tenu du contexte. Je me suis donc promis de rester à ma place de bonne copine et de faire profil bas cette fois. Je crois avoir réussi à tenir cette bonne résolution environ cinq bonnes secondes après qu’il soit réapparu dans mon champ de vision avec son sourire et ses yeux pétillants. Il ne m’a donc pas fallu très longtemps pour me rendre compte que finalement, je m’en fichais bien de contrôler quoi que ce soit, en fait je veux m’amuser comme la dernière fois, oublier que le monde réel existe et juste profiter du fait que je ne suis qu’une adolescente qui devrait penser plus à s’amuser qu’à questionner ses camarades pour savoir lequel d’entre eux tente d’exterminer les nés-moldus. J’ai l’impression que mon quotidien devient de pire en pire ces derniers temps, je suis en permanence sur le qui-vive, j’attends que quelque chose d’énorme me tombe dessus et j’ai l’impression que malgré tous mes efforts pour tenter de comprendre ce qu’il se passe, je n’y parviens pas et tant que je n’arrive pas à trouver la clé de tout ce bazar, je ne pourrais pas empêcher le pire de se produire. Est-ce que nous allons vraiment subir le même genre de châtiment que ces derniers mois ? C’est fort possible, en tout cas moi j’y crois de plus en plus, les pièces du puzzle ne s’emboitent pas encore parfaitement, c’est une évidence, mais je sens qu’elles ont pour but de s’assembler d’une manière ou d’une autre. Grâce à Dan, j’oublie un peu tout ça alors tant pis pour l’idée de rester à bonne distance, de ne pas laisser les choses prendre naturellement une tournure qui me déplairait, tout ce que je veux c’est m’amuser et il n’a pas l’air de ne pas s’amuser avec moi, sinon il n’aurait pas cherché à gagner ce pari stupide, si ? Je crois au fond de moi que j’ai été ravie qu’il me convoque de la sorte parce que j’en ai tout simplement déduit qu’il prenait l’excuse du pari pour passer plus de temps avec moi et j’admets que ça ne me déplait pas du tout.

« J’imagine que je dois maintenant te féliciter pour cette écrasante victoire ? » Dis-je, les joues rosies par le froid et les yeux pétillants de bonheur. J’adore passer du temps avec Dan et j’adore le Quidditch, cette journée est donc absolument parfaite, j’ai du mal à croire que j’ai perdu un pari. Le réveil un peu trop dur est vite oublié finalement et même si m’extraire des bras de Morphée a été extrêmement compliqué, maintenant que c’est fait, je profite à fond. Personne ne viendra nous déranger à cette heure-ci, c’est juste un bon moment et je m’estime chanceuse de pouvoir le partager avec lui. « J’espère que tu sais que tu m’as tendu des tonnes de perches pour que je puisse t’écraser complètement ? » Ce n’est pas vrai, Dan est plutôt doué pour le Quidditch, ce n’est pas pour rien qu’il fait partie de l’équipe de Quidditch de Poufsouffle, je ne pense pas qu’ils recruteraient des joueurs nases. Bon, après, ce n’est pas pour autant que je n’estime pas que les Serpentard sont meilleurs qu’eux, bien au contraire, je suis bien contente de clamer haut et fort que nous sommes les meilleurs et j’espère vraiment que l’avenir nous prouvera que j’ai raison. La coupe de Quidditch est quelque chose qui me tient à cœur et qui me permet de rester un peu ancrée à ma vie d’étudiante qui menace de s’écrouler avec tout ce qui est en train de se passer autour de moi. « C’est quoi le programme, maintenant ? » J’ai hâte de voir quelle est la suite. Sa lettre parlait d’un petit-déjeuner et je sens que je vais avoir à le préparer mais après tout je m’en fiche. J’ai tellement l’habitude de faire les repas de mes frères et sœurs quand je suis à la maison que préparer à manger pour une seule personne ne me parait pas si insurmontable que ça. Et puis Dan est un garçon, donc par conséquent c’est comme un petit enfant qui aime se faire servir et je suis sûr que voir une fille qu’il peut sonner autant qu’il veut et tout lui demander doit être absolument jouissif pour lui. Quoi qu’il arrive, j’ai perdu mon pari et je tiens à accomplir mon gage du mieux possible. Et puis, je ne vais pas mentir, ce n’est pas le gage le plus désagréable que j’ai eu à accomplir. « Les exclaves de Dan ont-ils le droit de se doucher ? » Tant qu’à faire, je préfère quand même être propre, surtout si on doit passer tout le reste de la journée ensemble, autant ne pas sentir le poney. J’ai hâte d’en savoir plus sur la suite.

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Message(#) Sujet: Re: Siffler en travaillant - Rioghbhardan Siffler en travaillant - Rioghbhardan EmptyMar 15 Jan - 23:33


siffler en travaillant
Savannah & Rioghbhardan

Je ne suis pas mécontent quand on rejoint enfin le plancher des vaches et me jette presque sur la bouteille d’eau qui m’attend, abandonnée au sol. Je ne sais pas depuis combien de temps on est perchés sur nos balais mais ça doit commencer à faire un moment. Le soleil a même eu le temps de se lever entre temps. Savannah repousse ses cheveux, l’air aussi vidé que moi. Mais elle n’a pas l’air moins satisfaite, ça fait plaisir à voir ! Je ne regrette pas de lui avoir demandé de venir avec moi. Je regrette vraiment pas. « J’imagine que je dois maintenant te féliciter pour cette écrasante victoire ? » Je hoche la tête, non sans une certaine prétention. J’ai gagné, eh ouais ! « J’attends que ça ! Fais moi savoir à quel point j’ai été génial. » Évidemment, il n’y avait aucun suspense, on en avait convenu comme ça avant de commencer mais ça ne fait rien. Ça fait du bien de m’entraîner avec quelqu’un dont je ne connais pas les habitudes de jeu, ça mettait une petite difficulté supplémentaire et niveau entraînement, je dois bien dire que ça vaut le coup ! Je suis paré pour affronter les Gryffondor, c’est bon ! Je sais bien que c’était pas indispensable, de venir là aujourd’hui, mais j’ai juste envie que tout soit parfait. Enfin, autant que possible. C’est con mais c’est le premier match que Milo va venir voir alors j’ai pas envie de me faire balader tout du long sans réussir à toucher la balle. Je sais qu’il s’en fout, il me l’a encore répété avant de partir, mais tout de même ! Mon sourire s’agrandit alors que je l’entends encore me glisser de sa voix toute endormie qu’il serait fier même si je l’abandonnais pas au milieu de la nuit. J’avais pas prévu de le réveiller, j’avoue, j’avais même arrêté mon réveil avant qu’il sonne pour le laisser dans les bras de Morphée mais je regrette pas qu’il ait ouvert les yeux malgré tout. Ça faisait une éternité qu’on avait pas profité de quelques petites minutes avant que la journée ne commence. Je serais bien resté un peu plus longtemps, mal installé sur le bord du lit, juste pour continuer à lui caresser les cheveux dans ce maudit dortoir silencieux. C’est le truc le plus bateau du monde mais ça m’a mis d’une humeur incroyable. Tracy a pas tort. J’ai sûrement psychoté pour rien. Tellement concentré sur les merdes qu’on traverse encore que j’ai sûrement vu tout mal, histoire de bien nous achever. Peut-être même qu’il faisait des efforts depuis des semaines et que j’ai rien vu… Du moins, pas avant qu’elle m’ouvre les yeux et qu’il me les foute sous le nez… Je suis juste un petit-ami à chier, en vrai. Mais ça, c’est pas d’aujourd’hui…

En attendant, ce début de journée, qu’importe si je me suis levé aux aurores et qu’il caille sa mère, ce début de journée est juste parfait et le sourire immense que j’affiche non-stop le prouve sans le moindre mal. Je me vois pas, mais j’imagine que je dois donner l’impression d’être aux anges. Les yeux qui pétillent, l’air bêtement heureux… « J’espère que tu sais que tu m’as tendu des tonnes de perches pour que je puisse t’écraser complètement ? » Une fois de plus, je hoche la tête. En réalité, j’en sais rien. J’imagine qu’on fait tous des erreurs et que j’avais pas nécessairement bien les yeux en face des trous… De là à dire qu’elle aurait pu « m’écraser complètement », quand même… Elle se la pète un peu pour une esclave, je trouve ! « C’était pour m’assurer que tu les saisirais pas et que tu gardais en tête notre arrangement. » Je ne peux m’empêcher de rire face à ma connerie. J’ai pas réfléchi à grand chose, quand on était là-haut, pour être honnête. Je suis même pas sûr que j’aurais vraiment râlé si elle avait gagné. C’était le jeu, écoute… Je lui aurais sûrement fait la réflexion, pour le principe, en lui demandant de s’excuser platement mais en vrai, j’en aurais vraiment rien eu à secouer ! « Mais c’est bien, t’as été une bonne esclave bien obéissante. Je suis fier de toi. » Je lui offre un clin d’oeil amusé avant de lui patpater le bras bien gentiment. Après quoi je pose négligemment mon balai sur mon épaule, prêt à prendre le chemin des vestiaires. Je réalise dans la seconde suivante qu’elle est pas là pour rien, alors je lui tends avec un immense sourire de môme chieur et enfonce négligemment les mains dans mes poches. « C’est quoi le programme, maintenant ? » J’ai faim. Le programme, c’est manger. D’abord passer par les vestiaires, histoire d’éviter de puer le coyote toute la journée, et ensuite manger. Ça me parait être un bon programme. La suite, on improvisera. J’ai un contrôle d’histoire, demain matin, ce serait bien que j’en profite pour qu’elle me fasse réviser mes dates, histoire de faire un truc utile de ma journée. Ouais, ça me semble bien ça ! J’ai même pas le temps de lui répondre qu’elle reprend. « Les esclaves de Dan ont-ils le droit de se doucher ? » Je ne peux retenir un rire alors que je commence à traverser la pelouse en direction des vestiaires. C’est toujours plaisant de voir qu’on est sur la même longueur d’ondes, même pour des bêtises comme ça. J’ai vraiment l’impression d’avoir trouvé une amie, une vraie. J’aime à croire que c’est réciproque. Elle a l’air contente du temps qu’on passe ensemble. Genre… Je pense pas être une corvée, à ses yeux. « J’étais pourtant sûr de t’avoir donné l’autorisation la dernière fois… T’es déjà passée à autre chose, c’est ça…? La déception… » C’est que sa question fait écho à notre dernier moment en tête-à-tête, à sa peinture, à tout ça… J’en garde vraiment de super souvenirs et aujourd’hui semble en prendre le même chemin. « 'Fin, évidemment qu'ils peuvent ! Je vais pas me trimballer une mouffette toute la journée de toute façon… Mais faudra te contenter des douches des vestiaires, je suis sûr que tu vas prendre quinze ans si tu retournes à Serpentard. » Peut-être même qu’elle en profiterait pour prendre la poudre d’escampette et mettre brusquement fin à notre « collaboration ». Je lui tiens galamment la porte, d’autant plus qu’elle se coltine nos deux balais, la pauvre, et la laisse se refermer derrière nous. Les vestiaires sont à l’instar du terrain : complètement déserts. « T’as dix minutes, pas une de plus. J’hésiterai pas à venir te chercher moi-même si tu traînes. Au moins t’es prévenue ! »
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Message(#) Sujet: Re: Siffler en travaillant - Rioghbhardan Siffler en travaillant - Rioghbhardan EmptyLun 21 Jan - 23:15


Rioghbhardan & Savannah

Siffler en travaillant
Jamais je n’aurais pu penser m’éclater autant à une heure aussi matinale, et pourtant, pour être matinale, je le suis moi aussi, j’ai donc parfaitement l’habitude de me lever tôt, mais là il était tellement tôt que c’était presque le milieu de la nuit à mes yeux. Toutefois, il a suffi que je monte sur mon balai pour tout oublier, je me fichais bien de m’être levée tôt, je savais que j’allais m’amuser. Le temps est passé à une vitesse folle et même si je devais laisser gagner Dan, ça ne m’a pas empêché de me donner à fond, le Poufsouffle a son petit niveau, tout de même, je n’avais donc quasiment jamais besoin de faire semblant de perdre. J’ai dû laisser passer deux ou trois occasions, c’est tout, mais rien ne dis que j’aurais gagné même en les réussissant, de toute façon. Toutefois, je peux tout de même dire que j’ai fait exprès de le laisser gagner sans que ça paraisse suspect et ça me convient parfaitement bien. Durant mon année en tant que capitaine, j’ai fait que de la merde et ça ne passait clairement pas inaperçu. Cette fois, j’ai donc bon espoir de parvenir à faire croire que je suis une grande joueuse, d’autant plus que je suis théoriquement intéressée par le fait de passer pro, ce n’est pas avec un tel niveau que je vais y parvenir. « J’attends que ça ! Fais moi savoir à quel point j’ai été génial. » Si nous avions été dans le même contexte que notre après-midi peinture, j’aurais certainement boudé, ou râlé ou dit que je ne voulais pas flatter son ego, mais mon rôle d’esclave pour la journée ne me permet pas de faire une telle chose, loin de là, alors je m’exécute bien sagement. « Tu es vraiment doué, tu sais ? Je n’ai même pas besoin de me forcer pour te faire des compliments, tu es vraiment rapide, habile, concentré… J’ai eu un sérieux adversaire en face de moi. » Et là, il n’a plus qu’à se demander si je suis sincère ou non. Pas cool, hein ? Je crois que je suis une bonne esclave.

« C’était pour m’assurer que tu les saisirais pas et que tu gardais en tête notre arrangement. » Je ne peux m’empêcher de rigoler, j’étais certaine qu’il choisirait d’attraper au vol mes petites taquineries pour tenter de se valoriser, c’est sa manière de faire, habituellement, et je dois avouer que ça me fait vraiment marrer alors je n’ai rien contre. Je ne sais jamais vraiment s’il y a une part de sérieux dans ce qu’il raconte ou si c’est vraiment pour plaisanter mais peu importe, après tout, il croit bien ce qu’il veut. « Test concluant, donc. » Ce qu’il ne manque pas de me confirmer lui-même, avec l’air d’un gamin qui a reçu tous les cadeaux de sa liste le matin de Noël. Il me fait rire de plus belle. « Mais c’est bien, t’as été une bonne esclave bien obéissante. Je suis fier de toi. » C’est qu’il se fout de ma gueule en plus ?! Ses petites tapes amicales sur mon bras me le prouvent. « Un pari est un pari, j’ai hâte de gagner le prochain. » Plus que hâte même parce que ce garçon ne m’épargne rien. Je me retrouve à porter nos deux balais en prenant la direction des vestiaires et même si le poids n’est pas effarant, ils sont vraiment très encombrants. « Et moi qui croyais que tu étais un gentleman… Dois-je te rappeler que je suis une femme avant d’être ton esclave ? » Dis-je sur un ton vaguement condescendant, sachant pertinemment qu’il va m’envoyer sur les roses. Après tout, il a raison d’en profiter, je ne peux rien lui refuser pendant toute cette journée, alors il peut bien me faire porter tous les balais du monde. Toutefois, je n’ai pas signé de contrat m’interdisant de râler alors j’en profite pour bien lui signifier qu’il abuse un peu quand même.

L’histoire de la douche ravive des souvenirs de mon côté comme du sien, manifestement et lorsqu’il rappelle cette histoire, mes joues rosissent légèrement. Je dois avouer que ces allusions n’étaient pas désagréables et le fait qu’il reparte sur ce sujet prouve qu’il n’était pas indifférent non plus, c’est ce que je crois, en tout cas. « J’étais pourtant sûr de t’avoir donné l’autorisation la dernière fois… T’es déjà passée à autre chose, c’est ça…? La déception… » Non mais n’importe quoi ! Le contexte n’était pas le même et la finalité non plus, je n’en reviens pas qu’il compare la douche à deux légèrement plus sensuelle que nous envisagions lors de notre dernier après-midi à la douche destinée à enlever la transpiration et les odeurs post-entrainement, c’est quand même beaucoup moins glamour ! « L’autre fois, je n’étais pas ton esclave donc je n’avais pas à te demander ton autorisation, tu me l’as donné simplement parce que tu en mourais d’envie. Je m’assure simplement que les choses n’ont pas changées. » Elles n’ont pas l’air d’avoir évoluées, ce qui signifie qu’il est intéressé par moi ? Je n’en sais rien, j’ai un doute quand même, je ne sais jamais sur quel pied danser avec Dan. « 'Fin, évidemment qu'ils peuvent ! Je vais pas me trimballer une mouffette toute la journée de toute façon… Mais faudra te contenter des douches des vestiaires, je suis sûr que tu vas prendre quinze ans si tu retournes à Serpentard. » Je lève les yeux au ciel, douche des vestiaires ou non, ça reste une douche donc ça n’a que très peu d’importance, tout ce que je veux, c’est enlever toute cette crasse. Arrivée dans les vestiaires, je pose nos balais et récupère mes affaires laissée dans un coin. Une bouteille de shampoing et une serviette dans la main, j’attends le signal du patron. « T’as dix minutes, pas une de plus. J’hésiterai pas à venir te chercher moi-même si tu traînes. Au moins t’es prévenue ! » Dix minutes ? Il pense vraiment que toutes les filles sont pareilles et qu’elles mettent une éternité à prendre une simple douche ? J’ai besoin de beaucoup moins de temps que dix minutes pour retrouver un teint à peu près correct après un entrainement. « Je vais mettre onze minutes, rien que pour avoir le plaisir de te voir débarquer. » Et sur ce, je file sous la douche, de toute façon, je crois que j’espère presque qu’il se pointe, au moins je serais fixée sur ce qu’il attend réellement de moi outre cette journée d’esclavage. S’il a gagné ce pari après tout le rentre-dedans qu’il m’a fait la dernière fois, c’est pour une bonne raison, non ?

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Message(#) Sujet: Re: Siffler en travaillant - Rioghbhardan Siffler en travaillant - Rioghbhardan EmptyJeu 31 Jan - 23:31


siffler en travaillant
Savannah & Rioghbhardan

J’aimerais bien qu’on remette ça, quelques fois. Qu’on se retrouve, juste comme ça, sur le terrain et qu’on se lance dans une petite guerre pour une balle. Comme ce matin. Qu’on le fasse plus sérieusement, sans qu’on soit sûrs que je gagne à l’arrivée. J’ai vraiment passé un bon moment avec elle. Le genre d’entraînement qui te laisse la sensation du travail bien et agréablement fait. Je ne regrette pas d’avoir quitté les bras de Milo à une heure indécente pour la rejoindre ! « Tu es vraiment doué, tu sais ? » Je hoche la tête en rejetant derrière moi une longue crinière invisible, comme les filles prétentieuses des pubs pour shampoing. « Je n’ai même pas besoin de me forcer pour te faire des compliments, tu es vraiment rapide, habile, concentré… J’ai eu un sérieux adversaire en face de moi. » Sur quoi je lui décoche un sourire satisfait et convaincu. « Je sais… C’est tellement adorable de ta part de le reconnaître avec tant de spontanéité. Je suis touché, vraiment. » Évidemment, j’en rajoute. J’ai aucune envie d’être sérieux ce matin. Mais je crois que le Quidditch est à peu près le seul domaine où je suis sûr de moi. Je ne prétends pas être le meilleur joueur de l’Histoire de Poudlard, loin de là, mais je sais que je me défends bien. Y’a qu’à voir mes stats ces derniers matchs ! Le duo qu’on forme avec Jade fonctionne à la perfection ! J’espère qu’on parviendra à dominer les rouges. Je sais qu’on en a les capacités, elle et moi. C’est probablement la seule de mes coéquipières en qui j’ai une totale confiance sur le terrain. On se comprend et on sait ce que l’autre vaut, et je crois que ça se voit sans trop de mal. Je m’attendais tellement pas à ça quand on me l’a mise dans les pattes la première fois… J’en profite pour lui faire savoir que mes erreurs n’étaient rien d’autre qu’une manière de m’assurer qu’elle restait à sa place, ce qui la fait rire, me tirant un sourire amusé. C’est bête mais ça me fait plaisir de la voir se lâcher comme ça. On se connaît pas des masses et pourtant j’ai l’impression que les barrières se sont effondrées presque d’elles-mêmes. On plaisante, on se charrie, on se cherche un peu, comme si on se connaissait depuis des lustres alors qu’on est « amis » depuis quelques semaines et encore, parce qu’il y a eu les vacances. Je sais même pas si elle me considère vraiment comme son ami, en réalité. Moi, je la vois comme ça. Elle est peut-être plus mon amie, actuellement, que Tracy ou Daniela. C’est vraiment très bizarre… « Test concluant, donc. »[/color] Je hoche la tête une nouvelle fois. On peut dire qu’elle a fait les choses bien, en effet. Je suis pleinement satisfait de cette esclave !

Je ne me gêne d’ailleurs pas pour lui faire part de cette observation, non sans une certaine moquerie. Gentille, hein, ça va de soi, mais néanmoins bien présente. Je me fous gentiment d’elle, oui. Après tout, je suis là pour ça, non ? « Un pari est un pari, j’ai hâte de gagner le prochain. » Sa répartie me fait rire alors que je lui fourre mon balai dans les mains sans trop de honte. C’est son rôle, j’y suis pour rien. Demain, je jouerai les garçons bien élevés, aujourd’hui c’est mort ! « Non, mais je parie que quand je suis sûr de gagner, rêve pas ! » Je ris de plus belle, un sourire immense et content mangeant la moitié de ma tronche. Je vais quand même pas prendre des risques inutiles, sérieux. En vrai, si le seul enjeu du pari est d’être potentiellement à son service pendant vingt-quatre heures, je pense que je pourrai tenter le coup quand même, même en sachant qu’elle ne m’épargnerait rien. Ça me rappelle un peu les parties de Mario Kart avec Jackson et Shawna, quand le perdant récupérait les tours de vaisselle et de ménage des deux autres pendant quelques jours. J’ai l’impression que ça fait des années qu’on a pas partagé quoi que ce soit tous les trois… Depuis Noël dernier, en réalité. Juste un an… Pourtant, ça fait presque une vie, dans ma tête. Et encore, même si c’était un peu le rush de tous les côtés, on s’est revus début Juillet, avant que tout ne parte en ruines… Six mois. Seulement six mois… Ils me manquent affreusement, tous autant qu’ils sont. J’aurais donné n’importe quoi pour passer ces deux semaines de fêtes à babysitter Aiobheann, Mal et Ciara… Mais je suis même plus sûr qu’ils aient envie de me voir, eux non plus… Chassant ces pensées de ma tête, j’enfonce les mains dans mes poches et prends le chemin des vestiaires. Une douche ne pourra pas nous faire de mal après ce début de journée sportif ! « Et moi qui croyais que tu étais un gentleman… Dois-je te rappeler que je suis une femme avant d’être ton esclave ? » Je lève les yeux au ciel. Elle en a pas marre de se plaindre ? Si tous les esclaves se retrouvaient juste à devoir porter un balai sur cent mètres, je pense qu’ils seraient heureux, eux. Elle pourrait montrer un peu plus de gratitude quand même ! « Ah bon ? T’es sûre…? » Je prends un air surpris, comme si je n’avais pas remarqué avant qu’elle me le fasse savoir. C’est une femme, fichtre ! Quelle découverte ! « T’es pas juste une esclave ? On m’aurait menti ?! » En vrai, c’est difficile de ne pas remarquer qu’elle n’est pas que ça. C’est pourtant pas la fille la plus jolie du château, elle est mignonne mais ne doit pas faire tourner toutes les têtes sur son passage. Pourtant, j’ai tendance à croire qu’en grandissant, ça aurait été le genre de filles avec lequel j’aurais pu vouloir partager quelque chose. Bien loin de toutes les January ou Wendy du monde. Beaucoup plus simple, beaucoup plus vraie… Notre discussion de la dernière fois m’a surpris, nous voir à ce point-là sur la même longueur d’ondes, je m’y attendais pas… Après, la question se pose pas, j’aime Milo et je n’ai absolument pas l’intention d’aller voir ailleurs, qu’importe si c’est toujours compliqué entre nous, je n’attends rien de Savannah, rien d’autre que de bons moments comme ceux qu’on a pu partager, en toute amitié. Mais c’est toujours agréable de voir que j’ai pu évoluer ces dernières années. Et plutôt en bien, pour le coup, je crois. J’irais pas jusqu’à dire que tous les changements qui se sont opérés chez moi sont bons, je le pense même pas, mais celui-là, oui. Arrêter de courir après une superficialité stupide et des paillettes illusoires, ça peut qu’être bien.

La seule perspective des douches qui nous attendent réveille facilement les souvenirs de la dernière fois. Du coin de l’oeil, je la vois rougir légèrement. Eh bah ? On assume moins l’aguichage éhonté dont on a été l’auteur, à ce que je vois ! Je me retiens de la taquiner sur ce point, pas forcément décidé à la mettre mal à l’aise. Je trouve ça mignon, dans le fond. « L’autre fois, je n’étais pas ton esclave donc je n’avais pas à te demander ton autorisation, tu me l’as donnée simplement parce que tu en mourais d’envie. Je m’assure simplement que les choses n’ont pas changées. » Je ne peux m’empêcher d’éclater de rire en l’entendant. J’en mourais d’envie ? Rien que ça ! Pas une seule seconde je me dis qu’elle a pu réellement le prendre comme ça. Elle me cherche, c’est tout. C’est juste un jeu, le jeu idiot qu’on a commencé la dernière fois et qui reprend naturellement. C’est naze, clairement, mais y’a rien de mal ni de méchant là-dedans. « Eh ! Assume tes fantasmes ! » Je lui jette un regard taquin, un haussement de sourcil plus amusé que séducteur en prime. « T’étais toute chose rien que d’y penser, Caldwell, avoue. Et après ça dit que c’était moi qui en mourais d’envie. Tsss… À d’autres, hein ! » La traversée du terrain te termine enfin et, malgré son statut d’esclave, je lui tiens galamment la porte des vestiaires. Je ne suis pas un monstre, vous voyez ! Une fois à la hauteur de nos portes respectives, je la laisse abandonner nos balais et récupérer ses affaires, je l’imite dans la foulée et lui offre enfin le droit de disposer, non sans lui rappeler avec amusement qu’elle n’a pas toute la journée. J’ai clairement la dalle et la perspective d’un bon petit déjeuner est plus qu’alléchante. « Je vais mettre onze minutes, rien que pour avoir le plaisir de te voir débarquer. » Je secoue doucement la tête, levant les yeux au ciel avec une exagération pas possible et la regarde disparaître. J’ai tout juste le temps de lui lâcher un « fais gaffe à toi, sale rebelle » que la porte se referme. Il ne me faut pas longtemps pour abandonner mes vêtements humides de sueur et me glisser sous l’eau chaude. Un soupir satisfait s’échappe d’entre mes lèvres. Ça fait un bien fou, réellement. J’aurais presque envie de rester là plutôt que d’avoir à réaffronter le froid de cette matinée d’hiver. Pourtant, je me plie docilement à mes propres règles et m’en extirpe à contre-coeur. Mon estomac gargouille bruyamment. Quelques minutes plus tard, je suis prêt à passer à la suite ! J’attrape mon sac et mon sweat, abandonnant la vapeur chaude et parfumée qui règne dans les douches après mon passage pour revenir sur mes pas. Devant les douches des filles, aucune trace de Savannah. D’après ma montre, cela fait déjà dix minutes. Je regarde la trotteuse courir autour du cadran. Onze minutes. Elle est en retard. Je souris bêtement à sa connerie et toque à la porte. Quelques secondes plus tard, pas de réponse. Je toque plus fort. « Eh, esclave, ça fait presque douze minutes là, bouge ton cul ! » Mais toujours rien. Mine de rien, je commence à pas être tranquille. Au fond de moi, je sais qu’elle le fait exprès… Je le sais. Mais ça n’y change rien. Je colle mon oreille à la porte mais le silence a l’air total. J’entends pas l’eau qui coule, ni rien d’autre. Peut-être qu’elle a glissé, qu’elle s’est fait mal ? Genre elle a voulu se dépêcher ou quoi et… Un accident, ça peut vite arriver, ma mère a passé sa vie à nous le rappeler. Je toque une dernière fois, sans plus de succès. Alors je finis, un peu gêné, par entrebâiller la porte et y glisser la tête discrètement. « Savannah ? Tout va bien…? »
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Rioghbhardan & Savannah

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Son attitude me fait rire encore une fois, il roule des mécaniques mais au fond je sais qu’il me taquine, tout simplement, s’amusant des compliments que je dois faire contre mon gré mais que je pense quand même un peu, au fond. Par contre, il est vrai que si je n’avais pas été forcée à le faire, je me serais évidemment abstenue de tout commentaire sur sa manière de jouer, ou en tout cas de tout commentaire positif. Il fait partie de l’équipe adverse, tout de même, je ne veux pas qu’il s’imagine qu’il a des chances de vaincre les Serpentard, ce n’est évidemment pas du tout le cas. Enfin, je l’espère, sur le papier, ce n’est pas tout à fait vrai, malheureusement. L’année dernière, le match contre les Poufsouffle a été le seul que nous avons gagné, mais j’espère que cette fois, nous ne briguerons pas l’avant dernière marche du podium ou la médaille en chocolat mais bien la place de vainqueur. « Ça venait du cœur, tu peux me croire, je n’aurais pas fait mieux si tu me l’avais demandé. » Dis-je en levant les yeux au ciel devant son faux ego surdimensionné avec lequel il semble s’amuser comme un fou. Cela dit, j’ai tout de même vachement aimé cet entrainement qui était particulièrement agréable. « Il faudrait remettre ça hors journée d’esclavage, histoire que je te montre ce que c’est que de jouer au Quidditch. » Dis-je avec un grand sourire. J’ai l’habitude de m’entrainer très souvent seule mais avec Dan, ça pourrait être un très bon challenge pour moi et ça m’aiderait certainement à m’améliorer davantage, peut-être même que ça me donnerait des idées pour nos entrainements à venir. En tout cas, moi j’aurais bien aimé gagner un pari contre lui, cette journée me donne des idées de tâches à lui faire faire, comme par exemple, nettoyer tout le matériel de Quiddich des Serpentard, chose que j’ai clairement la flemme de faire. « Ah parce que tu étais sûr de gagner pour le coup de la feuille géante ? Franchement tu caches bien ton jeu ! Ça mériterait presque une annulation du gain pour vice caché. » Ou pas, il a gagné à la loyale et je le sais très bien, malheureusement, mais j’aurais beaucoup aimé pouvoir remettre en cause sa victoire pour l’enquiquiner même si au fond, esclave ou pas, je suis vraiment très contente d’être là.

Je prends un air offusqué quand il me fait remarquer qu’à ses yeux, je suis juste une esclave. Au fond, j’admets qu’il me pique un petit peu. Sans doute parce que je pensais vraiment que je lui plaisais ? En tout cas, il n’avait pas l’air totalement insensible à mes charmes la dernière fois que nous nous sommes croisés, alors j’imaginais, sans doute à tort, qu’il me remarquait pour autre chose que mes talents de dessinatrice. Je sais que je ne devrais pas m’emballer comme ça. Malgré cette petite déception en arrière-plan, j’arrive tout de même à me convaincre qu’il plaisante certainement et à entrer dans le jeu. « Non, mais je rêve ! En fait, les rumeurs disent vrai, tu es réellement un goujat ! » En tout cas, les anciennes rumeurs car ça fait bien longtemps que je n’ai pas entendu un truc affreux au sujet de Dan. Depuis qu’il est avec Milo, en fait. J’ai sûrement tort de me faire des films à son sujet, il a l’air vraiment bien avec son copain, sinon les rumeurs horribles auraient sûrement été plus nombreuses… Quoi qu’il y en a eu quelques-unes quand même… Mais je n’arrive pas vraiment à me souvenir des dates et puis on s’en fiche, je préfère largement continuer à plaisanter avec Dan au sujet de mes pseudos fantasmes plutôt que de me montrer sérieuse. « Je n’avouerais que si tu me l’ordonnes, après tout, je ne suis qu’une simple esclave. » Dis-je en adoptant un ton vaguement aguicheur, retrouvant avec délice les mêmes sensations que dans notre salle de dessin improvisée, quelques semaines auparavant. C’est mal, j’en ai bien conscience, jouer comme ça m’incite très rapidement à confondre le jeu et la réalité et ce n’est pas bon, pas bon du tout, même. Mais c’est plus fort que moi, Dan a ce petit truc vaguement attirant qui me donne envie d’aller plus loin même quand je sais que c’est la dernière chose que je dois faire. Maintenant que j’ai passé plus de temps en sa compagnie, il m’est facile de comprendre pourquoi il plait autant aux filles.

Je glousse comme une pintade lorsqu’il me traite de rebelle et fonce sur la douche pour respecter le temps réglementaire. Mes vêtements tombent sur le sol un à un et je les pousse avec mon pied pour en faire une boule au pied d’un lavabo. Je me glisse sous l’eau chaude avec bonheur et profite des minutes réglementaires pour me prélasser allégrement. Je finis tout de même par couper l’eau et enroule une serviette autour de ma taille avant d’aller me sécher les cheveux… C’est à ce moment-là que je remarque l’absence de bague à ma main droite. Mon cœur se met à battre plus vite. Cette bague, c’est probablement le seul signe de romantisme d’Isidore durant tout le temps de notre relation, je ne m’en sépare absolument jamais, et j’étais sûre de l’avoir ce matin en me réveillant. Ni une ni deux, je retourne sous la douche et m’agenouille devant l’évacuation d’eau. Il fait tout noir dans le trou, il y a très peu de chances qu’elle soit encore là, elle doit déjà avoir été emporté depuis le temps… J’ai envie de pleurer, mais en même temps, c’est peut-être juste un signe du destin me disant qu’il est temps de passer à autre chose et de foncer avec Dan au lieu de ressasser le passé ? Je n’ai pas trop le temps de me poser plus de questions, la porte s’entrebâille et la tête de Dan apparait en me demandant si tout va bien. Merde. J’ai dépassé le temps réglementaire et je ne l’avais pas entendu arriver. Et je suis en serviette. Remerde. « Oui, oui, ça va, j’ai fait tomber une… Un bijou dans la douche et je n’arrive pas à la récupérer, je n’ai pas ma baguette… Tu peux venir m’aider ? » Ben voyons, c’est un peu comme si je lui avais demandé de venir me remonter le zip de ma robe dans le dos, niveau aguichage on ne fait pas mieux. N’empêche que j’ai vraiment perdu cette bague, promis juré ! Mais heureusement que l’uniforme de l’école nous impose une chemise qui se boutonne vers l’avant, sinon j’aurais pu lui faire ce coup-là. « N’empêche t’as de la chance, t’aurais eu l’air malin si j’avais été totalement à poil. » Je souris en imaginant la scène, essayant de ne pas visualiser une version trop érotique de la chose, après tout, rechercher une bague dans les canalisations n’est probablement pas ce qu’il y a de plus sexy au monde.

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Message(#) Sujet: Re: Siffler en travaillant - Rioghbhardan Siffler en travaillant - Rioghbhardan EmptyLun 4 Fév - 22:54


siffler en travaillant
Savannah & Rioghbhardan

Comme la dernière fois, notre entente est bizarre. Évidente. Sa présence m’a l’air affreusement naturelle, comme si ça faisait des années qu’on passait notre temps ensemble. C’est faux, pourtant. On a jamais été très proches, on s’est jamais beaucoup parlés et finalement, d’elle, je sais pas grand chose. Elle n’en sait probablement pas davantage. Pourtant, ça m’a pas l’air d’être un obstacle. L’air froid de cette matinée à peine entamée s’emplit une fois de plus de son rire. J’aime vraiment bien cette journée. J’ai l’impression que tout est normal, pendant quelques heures, j’ai tout oublié du bordel ambiant. Qu’il s’agisse du mien ou plus généralement de celui de l’école. Depuis combien de temps ça m’était pas arrivé…? Une éternité, je crois. « Ça venait du cœur, tu peux me croire, je n’aurais pas fait mieux si tu me l’avais demandé. »Mon propre rire se mêle au sien. J’ai bien fait de pas le faire, alors, ça aurait été dommage de louper tant de sincérité ! « Il faudrait remettre ça hors journée d’esclavage, histoire que je te montre ce que c’est que de jouer au Quidditch. » Cette fois, je n’ai pas beaucoup de doute sur le fait qu’elle le pense vraiment, alors je hoche la tête en souriant. Je suis partant, vraiment ! D’autant plus qu’il faudra bien les affronter un jour, ces verts ! Connaître le style de jeu de l’adversaire, c’est toujours un bon point. De même que je sais qu’il faut commencer par s’acharner sur la Valeska, plus faible que les autres. Un bon cognard et elle serait dans le décor. J’ai confiance en Rosenberg pour l’achever rapidement. Enfin… Si elle oublie pas que l’adversaire n’est pas jaune, ce qu’elle avait semblé oublier la dernière fois. Mais bon, y’a le temps ! Une année entière. C’est notre dernier match et il est pas avant des mois. « Je jouais au Quidditch avant ta naissance, Gamine, et tu crois vraiment que t’as des trucs à m’apprendre ? » Je la toise avec un dédain maltraité par le sourire que je retiens et finis par détourner les yeux pour éviter d’assassiner mon sérieux. J’ai officiellement commencé à jouer (de manière sérieuse du moins) pendant ma première quatrième année, quand j’ai découvert que « j’avais ça dans le sang ». Avant, c’était quelque chose de grandiose à regarder et j’ai toujours aimé voler, mais me faire une place dans l’équipe ne m’avait jamais vraiment traverser l’esprit. C’était pas plus mal, il faut bien reconnaître que si je suis dans l’équipe, je suis loin de m’y être fait une place… J’ai plutôt l’impression d’avoir passé ces deux dernières années sur un siège éjectable. « Ah parce que tu étais sûr de gagner pour le coup de la feuille géante ? Franchement tu caches bien ton jeu ! Ça mériterait presque une annulation du gain pour vice caché. » Si je hoche la tête à ses premiers mots, je lève les yeux au ciel par la suite. Blablabla… « T’es bien trop contente d’être à mon service pour faire un truc pareil. » Sur quoi je hoche la tête avec toute la conviction possible.

Notre traversée du terrain ne se fait pas plus calmement. C’est qu’elle me cherche, en plus ! Mais je trouve ça rassurant. J’ai l’impression d’être un gars normal dans une école normale qui passe normalement du temps avec une amie. Et ça fait vraiment un bien fou. En fait, je crois que c’est comme ça que je lâche la pression. C’est dommage que Keagan ne soit pas là pour le lui expliquer. C’est triste de réaliser que ça fait une éternité qu’on a eu cette conversation mais que dans le fond rien a vraiment changé. Je suis toujours aussi paumé, pas franchement mieux dans mes pompes, je sais toujours pas où je vais… Mon monde a arrêté de tenir debout depuis des lustres. Et plus les semaines passent, plus Poudlard s’enfonce dans un nouveau truc flippant. Et je reste. Ça, je comprends pas bien. Je sais pas ce que j’attends pour réveiller Milo au beau milieu de la nuit et l’embarquer pour fuir loin d’ici. Sûrement d’avoir un plan plus solide que « on s’en va »… Et des vraies raisons pour expliquer l’abandon pur et dur de notre scolarité. Déjà que ma mère veut plus entendre parler de moi, mais si en plus elle apprend que je suis revenu juste pour tout lâcher, elle ferait le déplacement juste pour me défoncer ! « Non, mais je rêve ! En fait, les rumeurs disent vrai, tu es réellement un goujat ! » Un haussement d’épaules sert vaguement de réponse. « Évidemment. Une réputation comme la mienne, ça s’entretient. J’ai travaillé dur pour qu’on me casse du sucre sur le dos à ce point ! » C’est qu’à moitié faux, en plus. En dehors de l’an dernier et de ce premier semestre où je me suis tenu à carreaux et n’ai rien fait de particulier pour mériter les commérages (je n’ai pas copulé avec toutes les filles de ce château, n’en déplaise à certaines), on ne peut pas dire que ça a toujours été le cas. J’ai jamais été très irréprochable. Trop lourd, trop Don Juan, trop hypocrite, trop opportuniste, trop superficiel… Trop traître… La liste est sûrement encore longue mais assez désespérante pour que je ne la continue pas plus longtemps. Normalement que ça ait fini par me retomber dessus d’une manière ou d’une autre. Je trouve que je m’en suis pas trop mal tiré, en réalité. Il y a eu tellement trop de merdes balancées sur mon dos que l’univers a fini par en oublier la plupart. Et moi aussi… « Je n’avouerais que si tu me l’ordonnes, après tout, je ne suis qu’une simple esclave. » Je ralentis la cadence tout en la fixant d’un air exagérément intéressé. « Hmm… Puisque tu le proposes si gentiment… Je t’ordonne d’avouer qu’il ne se passe plus une nuit sans que je vienne hanter délicieusement tes rêves. » Je dois d’ici mon ego ronronner. Bien sûr, j’en pense pas un mot. Tout comme je sais bien qu’elle ne fantasme pas sur moi et qu’elle n’espère pas vraiment que je la rejoigne sous la douche à chaque fois qu’elle en prend une ! C’est juste les restes de notre conversation de la dernière fois. Et, mine de rien, j’espère que ça fera comme avec Daniela, que ça restera en filigrane de notre relation, je trouve ça plutôt drôle. D’autant plus qu’elle a du répondant !

Je l’abandonne, gloussante, devant la porte des douches et disparais à mon tour. Il ne me faut pas longtemps pour être propre et habillé, même si j’avoue que je n’aurais rien eu contre quelques longues minutes de plus bien au chaud sous le jet. Si je m’attends à ce qu’elle soit en retard (elle m’a prévenu, l’effet de surprise est mort), je pensais pas qu’elle me ferait poireauter comme ça. Juste qu’elle débarquerait après un coup ou deux en claironnant que je me suis dégonflé. Ce qui aurait pas été faux. Du coup, je m’inquiète un peu. C’est con, je sais, mais il est tôt, y’a pas un chat, s’il lui est arrivé quelque chose, ça peut prendre une éternité avant qu’une fille s’en rende compte et/ou vienne la chercher ici. Alors je me risque à jeter un oeil à l’intérieur, mal à l’aise au possible. Et il faut bien reconnaître que la voir enroulée dans sa serviette n’arrange rien. Je me recule instinctivement en lâchant un « désolé » étouffé et laisse juste mon pied dans la porte pour pouvoir l’entendre sans qu’elle ait à gueuler, ni qu’elle pense que je suis juste là pour mater. « Oui, oui, ça va, j’ai fait tomber une… Un bijou dans la douche et je n’arrive pas à la récupérer, je n’ai pas ma baguette… » Même si elle me voit pas, je hoche machinalement la tête, prêt à lui balancer un d’accord foireux… S’il est tombé pendant qu’elle se douchait, je pense qu’elle peut lui dire adieu. Au mieux il a fini dans le lac Noir quoi… Enfin, j’imagine que c’est là que vont les eaux de Poudlard ? J’en sais que dalle, en vrai. Bah il a fini là où finissent les eaux usées. Mais elle reprend avant que j’ai pu dire quoi que ce soit. « Tu peux venir m’aider ? » Je suis plutôt content d’avoir « refermé » la porte parce que je dois sûrement virer écarlate. Heureusement, elle n’est pas aux premières loges pour voir ça. Je me sens très con. Elle a rien sur le cul, je sais pas si elle a capté… « Je… euh… Oui. Oui, j’arrive... » J’attrape ma baguette dans la poche de mon sac et j’abandonne le reste de mes affaires près de nos balais. Entrer à l’intérieur me paraît être un effort surhumain. J’ai pas le droit d’être là. Le cinéma de Wendy me revient en tête. Si elle apprend ça, je suis clairement un homme mort, je crois. Mon coeur bat plus vite qu’il ne le devrait mais je fais ce que je peux pour donner le change, avoir l’air presque habitué. Ça me ferait chier de perdre la face maintenant. Elle, elle a l’air de bien le vivre ! Je la rejoins en quelques enjambées maladroites et jette machinalement un coup d’oeil par-dessus son épaule en essayant tant bien que mal de faire abstraction de la situation. Mais c’est évidemment beaucoup trop me demander. Ses cheveux humides qui pendent sur ses épaules nues, les gouttelettes qui y perlent encore… C’est vraiment trop me demander… « N’empêche t’as de la chance, t’aurais eu l’air malin si j’avais été totalement à poil. » Et elle m’aide pas, en plus !J’admire son détachement. Y’a beaucoup de filles, à sa place, qui m’auraient jeté à la tronche tout ce qui leur serait tombé sous la main… « T’aurais sûrement été bien plus gênée que moi… » En vrai, je crois que j’aurais été au bout de ma vie. Plutôt que de penser au malaise de malade que ça aurait pu être, j’agite machinalement ma baguette pour en allumer le bout et éclaire l’intérieur du trou. « Tu vois un truc ? » Je bouge un peu dans l’espoir qu’un éclat d’or ou d’argent se fasse voir mais perso, c’est le noir total… J’ai pas beaucoup d’espoirs pour son truc… « Attends… J’te promets rien… » Mes chaussures couinent sur le carrelage mouillé quand je m’accroupis près d’elle. Autant tenter le tout pour le tout… « Accio bijou de Savannah ! » 
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Message(#) Sujet: Re: Siffler en travaillant - Rioghbhardan Siffler en travaillant - Rioghbhardan EmptyLun 4 Fév - 22:54

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Message(#) Sujet: Re: Siffler en travaillant - Rioghbhardan Siffler en travaillant - Rioghbhardan EmptyLun 11 Fév - 21:45


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Avant que je sois née, carrément ? J’en doute, mais je ne vais pas non plus effectuer une chronologie de la vie de Dan pour prouver qu’il me ment alors que je sais que de toute façon son seul but est de me taquiner. En réalité, je ne saurais dire qui de nous deux est le meilleur, nous avons des styles différents, ça c’est sûr et des manières de jouer qui ne sont pas du tout les mêmes mais j’imagine que deux joueurs ne peuvent pas être similaires. Tant qu’un potentiel recruteur s’intéresse à moi et pas à lui, ça me va. C’est sûrement très égoïste de ma part de penser ça, surtout que je ne suis pas sûre du tout de vouloir rester dans le monde magique vu que ce dernier ne se montre pas des plus accueillants ces derniers temps, mais malgré tout, j’aimerais avoir la satisfaction de pouvoir faire ce choix parce que mes capacités ont plu. Enfin, je n’en suis pas là, pour pouvoir faire ça, il faudra déjà que je survive à cette année et ce n’est pas gagné. « J’en suis persuadée, le simple fait que tu penses ne plus rien avoir à apprendre fait de toi un mauvais joueur. » Dis-je, vaguement philosophe sur ce coup. Mon ton taquin contraste tout de même avec mes paroles et j’admets être plutôt amusée par la situation. Dan me fait rire, il fait comme s’il avait une immense confiance en lui mais je suis intimement persuadée qu’au fond, c’est tout le contraire. « Contente d’être à ton service ? Moi ? Il faut arrêter de prendre tes rêves pour des réalités. » La vérité ? Je suis vraiment très contente d’être là avec lui et très contente d’avoir perdu ce pari parce que ça me permet de passer toute la journée avec lui mais sans avoir vraiment besoin de prendre des décisions. Depuis notre dernière rencontre, je me demande ce qu’il attend de moi avec ses airs aguicheurs. Je me dis que vu qu’il a le pouvoir, il va peut-être tenter quelque chose. Je crois qu’au fond, je l’espère. « Ah ouais ? T’es le genre de mec qui entretient sa réputation ? Je ne te pensais pas si superficiel, tu perds des points. » Dis-je en plaisantant. J’ai vu Dan sortir avec de jolies filles par le passé, était-ce pour les apparences ? J’ai du mal à le croire sachant que maintenant il sort avec un petit gringalet passionné par les plantes. Mais bon, ce n’est pas quelque chose que je peux dire à voix haute, ça prouverait simplement que je l’observe depuis plusieurs années et même si je suis certaine qu’il le sait, je ne tiens pas à le lui prouver. D’autant plus qu’il prend déjà un malin plaisir à me taquiner et je lève les yeux au ciel au nouvel ordre qu’il me donne. « Bien, bien, je l’admets… Depuis des mois et des mois, tu ne quittes pas mes pensées, j’ai du mal à m’endormir le soir car ton image ne sort pas de ma tête et tu hantes tous mes rêves… » A dire vrai, tout n’est pas complètement faux là-dedans, je pense très souvent à lui depuis que nous nous sommes vus lors de notre atelier peinture, mais ça, il n’est pas obligé de le savoir.

L’atelier récupération de bijou me fait complètement oublier que j’ai une heure limite pour sortir de la salle de bain et l’arrivée de Dan dans la douche me surprend, j’en oublie presque que je l’ai aguiché quelques minutes auparavant en lui faisant croire que je ne sortirais pas de la salle de bain exprès pour qu’il vienne me chercher… Il va croire que je suis allée au bout de mon idée alors que ce n’est pas du tout le cas. J’admets que sur le moment, ça ne me perturbe pas plus que ça, je veux récupérer cette bague, ça me parait bien plus important. Même le ton bégayant du jeune homme contrastant très largement avec son comportement habituel ne me choque pas. Dan est pourtant le garçon le plus sûr de lui que je connaisse, le voir à moitié au bout de sa vie aurait dû me mettre la puce à l’oreille, mais pas du tout, j’arrive même à blaguer, c’est dire. « Franchement je ne suis pas sûre, je n’ai jamais été très pudique, un corps est un corps après tout. » Je ne me suis jamais plus aimé que ça mais je ne me suis jamais détesté non plus et si l’idée de traverser les couloirs du château à poil ne m’a évidemment jamais traversé l’esprit, je me fiche que mes copines colocataires me surprennent nue quand je suis en train de me changer et à la maison, le fait que mes frères et sœurs passent dans la salle de bain pendant ma douche ne me dérangeait pas non plus. Mais évidemment, je crois malgré tout que me retrouver dans mon plus simple appareil en tête à tête avec Dan n’aurait probablement pas été le moment de ma vie durant lequel j’aurais été la plus à l’aise, mais on se taquine, non ? Il n’est donc pas obligé de tout savoir. Mais trêve de bavardage, on a une opération bague à mener à bien et j’espère de tout mon cœur qu’on va parvenir à la récupérer. « Rien du tout… Je regarde depuis tout à l’heure mais à part du noir et encore du noir, rien à l’horizon… Peut-être qu’elle st déjà trop loin et que je n’arriverais jamais à la récupérer. » Pour un peu, je me mettrais à pleurer mais je ne tiens pas à me donner en spectacle ni à mettre le Poufsouffle mal à l’aise alors je me contiens. Après tout, même si cette bague me vient d’Isidore, ça reste un simple bijou et je n’ai pas besoin d’en avoir un pour penser à lui, d’ailleurs je ferais mieux d’arrêter de penser à lui, en réalité. Malgré tout, ça ne m’empêche pas d’être complètement désespérée ce qui est particulièrement ridicule. Heureusement mon désespoir ne dure pas longtemps puisque Dan a la bonne idée de se servir de sa baguette et la première tentative est la bonne puisque la bague ressort immédiatement pour rouler sur le carrelage de la douche. Un immense sourire s’affiche instantanément sur mon visage alors que ma main se referme sur le bijou. « Oooooooh, merci, merci, merci, merci, merci ! » Sans réfléchir, je passe maladroitement mes bras autour de son cou, alors que ma serviette parvient à tenir attachée au-dessus de ma poitrine par l’opération du saint esprit. La bague est toujours bien au chaud dans mon poing fermé et j’ai l’impression qu’il vient de me sauver la vie. Lorsque je recule et utilise ma main livre pour rattraper ma serviette qui descend dangereusement, mes joues sont écarlates. Ça y est, là je suis gênée. « Tu es vraiment super… Je… Euuh… Je… Merci beaucoup. » Mon dieu. Je suis à moitié à poil devant un garçon qui me plait énormément. Quelle horreur.

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Message(#) Sujet: Re: Siffler en travaillant - Rioghbhardan Siffler en travaillant - Rioghbhardan EmptyMar 12 Fév - 16:16


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Savannah & Rioghbhardan

Je ne suis pas certain que cette matinée aurait pu être mieux. Tout comme je suis pas certain que j’aurais pu avoir meilleure camarade de galère. Tout a l’air tellement évident… J’aime à croire que ça continuera sur cette lancée. Qu’on se reverra régulièrement, que ça soit pour perdre une heure sur nos balais ou repeindre les murs de l’école. Je suis sûr qu’à la longue, elle arriverait à tirer quelque chose de moi. Je dis pas que je deviendrai doué en dessin mais au moins que je saurais pschiter correctement des aplats de couleur basiques. « J’en suis persuadée, le simple fait que tu penses ne plus rien avoir à apprendre fait de toi un mauvais joueur. » J’affiche un air particulièrement choqué avant de lever le nez, faussement boudeur. « Je te permets pas ! » Non mais qu’est-ce qu’il faut pas entendre ! En vrai, elle a pas tort. Mais c’est pas comme si j’avais vraiment l’impression de ne rien avoir à apprendre, c’est particulièrement faux. Je suis loin de me considérer comme un génie en quoi que ce soit… Si j’ai pas l’impression que le cours de vol en tant que tel soit là pour nous apprendre des trucs (encore faudrait-il avoir une prof digne de ce nom pour ça) je sais qu’il y a toujours un véritable intérêt à bosser avec de nouvelles personnes. Jade est certes super douée, on commence à connaître par coeur nos façons de jouer, il n’y a plus beaucoup de surprises en entraînement… « Contente d’être à ton service ? Moi ? Il faut arrêter de prendre tes rêves pour des réalités. » Je hoche la tête, l’ombre d’un sourire ouvertement psychopathe sur les lèvres, comme si je savais mieux qu’elle ce qu’il y avait dans sa tête. En réalité, c’est son job, ça, pas le mien. Je sais pas lire dans la tête des gens. C’est bien dommage, parfois… Mais c’est assez flippant de ce côté de la barrière, pour ne pas avoir envie de tenter le coup.

« Ah ouais ? T’es le genre de mec qui entretient sa réputation ? Je ne te pensais pas si superficiel, tu perds des points. » Sa remarque me fait rire une fois de plus. Eh ouais, je suis le genre de mec qui entretient sa réputation ! Je pense que le carnage de ces dernières années le prouve facilement non ? Ce que pensent les gens a tellement d’importance que je fais tout mon possible pour être dans leurs petits papiers ! J’aimerais que ça soit qu’ironique… Mais il faut bien avouer que le regard des autres a toujours beaucoup compté pour moi. J’ai juste dû apprendre à m’en détacher un minimum, sinon j’aurais pas donné cher de ce qui me restait de santé mentale… Mais il n’empêche que c’est parfois difficile de voir le jugement dans le regard de personne que je connais à peine. « Mais non ! C’est pas juste ! Depuis l’autre jour, je travaille si dur pour être haut dans ton estime, tu peux pas me retirer des points pour un détail tout petit comme ça ! » Un nouvel éclat de rire m’échappe, donnant pas cher de mon air désespéré. Tu parles ! Ça fait bizarre de voir le changement qu’il y a eu en quelques mois. Quand j’y pense, parfois, j’ai du mal à me reconnaître. Il ne reste pas grand chose du môme sans-gêne et prétentieux que j’ai pu être. Enfin, si, la prétention passe encore, parfois, mais il n’y a plus grand chose de vrai. C’est qu’un jeu, comme j’ai pu le faire avec elle ces derniers temps. Je suis loin d’être vraiment comme ça… Tant mieux, je crois, je mériterai tellement de baffes ! « Bien, bien, je l’admets… Depuis des mois et des mois, tu ne quittes pas mes pensées, j’ai du mal à m’endormir le soir car ton image ne sort pas de ma tête et tu hantes tous mes rêves… » Je lui tapote le bras avec compassion tout en gloussant bêtement. « Je suis presque à deux doigts d’y croire ! » Sur quoi on se glisse dans les vestiaires et s’abandonne un instant.

Honnêtement, j’aurais aimé que les retrouvailles se fassent au même endroit, entre les deux portes, le plus normalement du monde. Mais visiblement, c’est trop demandé. Elle est là, coincée devant l’évacuation d’eau, par un bijou perdu. Je reste un peu con. Mal à l’aise au possible. Si j’avais su qu’elle s’était pas encore habillée, j’aurais attendu sagement qu’elle le fasse. Au pire, elle aurait pu venir me trouver après pour savoir si y’avait moyen que je lui file un coup de main. Mais non. Ça, ça aurait été dans un monde parfait. À la place, elle me demande de la rejoindre et, sans trop réfléchir, je m’exécute. Je fais pas le fier, en réalité. J’essaye de ne rien laisser paraître, de garder le côté détaché que j’affiche depuis qu’on s’est retrouvés la dernière fois mais je n’en mène vraiment pas large. J’ai pas envie d’être là. En tout cas, pas avec une fille à moitié nue. J’ai pas envie que ça sorte de là, j’ai pas envie qu’on balance toutes les merdes possibles sur notre dos… J’ai donné, déjà. Que ça soit l’an dernier avec Hastings ou l’année d’avant avec Tracy… Je sais que Milo n’accorde plus franchement d’importances aux rumeurs qui courent sur mon dos, il a l’air d’avoir confiance (à raison, hein, je l’ai jamais trompé) mais moi ça me gêne. Ça me gêne pour lui… « Franchement je ne suis pas sûre, je n’ai jamais été très pudique, un corps est un corps après tout. » Je hausse les épaules, faussement indifférent. Je peux pas vraiment lui jeter la pierre. Avant la bataille du bal, on ne peut pas dire que j’étais vraiment dérangé à l’idée de m’exhiber. Heureusement, d’un côté, j’étais payé pour ça… « Je vais regretter de pas être rentré plus tôt, alors… » Mais le coeur n’y est plus vraiment. Je réponds presque par automatisme tant le malaise, derrière, est palpable. Je fais tout mon possible pour m’intéresser à notre problème mais mon attention toute entière est focalisée sur la porte, sur le couloir… Je suis en flippe totale à l’idée que quelqu’un débarque. Il est à peine huit heures, normalement ça devrait pas être le cas, mais on sait jamais… Je me suis pas caché de là où j’étais, on pourrait venir me chercher. Il pourrait venir me chercher… Mais non. Non.

« Rien du tout… Je regarde depuis tout à l’heure mais à part du noir et encore du noir, rien à l’horizon… Peut-être qu’elle st déjà trop loin et que je n’arriverais jamais à la récupérer. » Ça me fait chier pour elle, en vrai. J’ai presque l’impression que c’est ma faute si elle a perdu son truc… Et si on arrive pas à le récupérer, hein ? Elle a l’air d’y tenir, en plus… Je finis par agiter ma baguette, lâchant la formule avec toute la concentration possible. Durant une seconde, il se passe rien. Je suis convaincu de m’être planté, c’est à peine si j’ose relever les yeux vers elle. Et puis finalement ça cogne dans le tuyau. Mon coeur joue les imitateurs. L’instant d’après, la bague sort du trou comme si tout était normal. Le soulagement est immense ! Et la fierté aussi, mine de rien. Le sourire de Savannah est contagieux. « Oooooooh, merci, merci, merci, merci, merci ! » Sur quoi elle m’enlace sans crier gare. Je lui rends son étreinte, un peu gauche. J’ai l’impression d’avoir fait quelque chose de bien. Si on oublie que c’est assez malaisant comme situation, tout est bien qui finit bien ! « Me remercie pas pour ça, c’est normal. » Un miracle, certes, mais normal malgré tout. C’est le moins que je puisse faire après l’avoir tirée du lit avant l’aube. Elle finit par se reculer, rattrapant au passage sa serviette qui tente de s’échapper. J’ai le malheur de suivre instinctivement son geste, sans vraiment réfléchir. Je réalise seulement une seconde plus tard quand sa voix résonne à nouveau. « Tu es vraiment super… Je… Euuh… Je… Merci beaucoup. » Je détourne les yeux, plus gêné que jamais et me relève presque trop brusquement pour avoir l’air naturel. L’eau a laissé des auréoles plus sombres sur mon genou droit, là où je me suis appuyé en la rejoignant près du trou. « Y’a pas de quoi. Je… tu devrais finir de t’habiller avant d’attraper froid… et… euh… » D’un geste vague et empressé, je lui désigne la porte derrière moi. « Je t’attends dehors. » Je lui tourne le dos et traverse la salle à grandes enjambées, pas mécontent de sortir d’ici. J’arrive à retrouver une certaine contenance malgré mon coeur qui bat à tout rompre. « Et dépêche-toi, t’es grave en retard. » Ma voix n’a rien réprobateur ou quoi, j’essaye juste de reprendre le cours normal de cette journée et laisse finalement la porte se refermer sur ces douches où je n’aurais jamais dû foutre les pieds…
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Message(#) Sujet: Re: Siffler en travaillant - Rioghbhardan Siffler en travaillant - Rioghbhardan EmptyMar 12 Fév - 21:04


Rioghbhardan & Savannah

Siffler en travaillant
Il ne me permet peut-être pas mais moi je me permets parce que j’adore voir sa tête de garçon offusqué. Dan a cette faculté de me faire rire alors que les instants que nous vivons actuellement n’ont vraiment rien de drôle. Avec mes proches, en ce moment, le sérieux prend le dessus parce que nous avons beaucoup de choses à gérer et de démons à combattre. C’est parfaitement normal, je ne jette pas la pierre à Avalon et Brooklyn, moi aussi je suis préoccupée et probablement pas la personne la plus fun en ce moment. Alors avec Dan, je peux décompresser, redevenir enfin une adolescente et profiter de la vie sans me poser de questions. Peut-être que j’ai tort et que baisser ma garde de cette manière finira par me porter préjudice mais quelle importance. Je suis heureuse de pouvoir simplement décompresser sans me questionner, alors j’abandonne l’idée de cogiter pour savoir comment je vais mourir cette année et je profite de l’instant présent, tout simplement, riant aux éclats aux réparties du Poufsouffle qui n’est clairement pas en reste quand il s’agit de s’amuser un peu. « La superficialité n’est pas un détail, je regrette mais je suis incapable de faire marcher arrière… Il va falloir te battre pour regagner une place privilégiée dans mon estime. » Dis-je en plaisantant. En réalité, j’apprécie beaucoup Dan et je ne le connais pas assez pour savoir s’il est réellement superficiel ou s’il plaisante simplement, mais j’imagine qu’au fond, on a tous une part de superficialité car il est difficile de faire totalement abstraction du jugement des autres. Bien sûr, c’est un avis personnel et je ne crois pas qu’il soit utile de lancer ce genre de débat alors que l’atmosphère est actuellement si paisible et détendue. « Ah parce que maintenant tu te doutes de ma sincérité ?! Je ne comprends pas, moi qui suis pourtant si spontanée… Je suis vraiment déçue. » Heureusement que je ne poursuis pas le rêve secret de devenir comédienne, je crois bien que j’aurais dû changer de voie très rapidement.

Son aguichage ne me surprend même plus, en revanche, je dois admettre qu’il me plait toujours autant voire de plus en plus, ses tentatives d’approches sont un peu foireuses mais elles sont bien présentes et me font espérer que notre amitié évolue en quelque chose de peut-être un peu moins amical. Est-ce stupide d’espérer une telle chose d’un garçon en couple ? Tout le monde ne parle que de Milo et Dan ou de Dan et Milo, on ne les voit que les très rarement l’un sans l’autre… Et moi je serais qui pour tenter de m’interposer entre eux ? Franchement ça ne me ressemble pas et je me dis constamment que je ne devrais pas y penser, mais Dan en rajoute toujours une couche et me fait douter de la manière dont il me considère. Dur de résister à ça. « C’est parce que tu es un homme, tous les hommes sont des poules mouillées, si on ne vous dit pas les choses clairement, vous êtes incapables d’agir. Je n’ai jamais compris pourquoi la prise d’initiative était un si gros problème chez vous. » Je fais mine de plaisanter, bien sûr, mais je crois que j’aurais aimé qu’il franchisse la porte de cette salle de bain un peu plus tôt et dans un autre contexte. Enfin, je pense ça parce que ça ne s’est pas produit, en réalité je crois que j’aurais beaucoup de mal à assumer un truc pareil si jamais ça devait se produire. J’ai beau avoir eu une longue relation, je suis loin d’être expérimentée dans le domaine amoureux, Isidore et moi, c’était assez spécial et je ne crois pas que je puisse me baser sur notre vécu pour qualifier les relations en règle générale. Heureusement, l’opération récupération de bijoux me permet de ne pas trop penser à ça et les retrouvailles avec ma bague me font oublier tout le reste jusqu’à ce que je vois le malaise s’afficher littéralement sur le visage du Poufsouffle qui bat en retraite.

Je m’habille à toute vitesse pour pouvoir le rejoindre au plus vite et m’excuser pour tout ça. Je l’ai pris dans mes bras à moitié à poil, je l’ai fait chercher une bague dans une douche comme si ma vie en dépendait… Pauvre garçon, il doit être au fond du trou. J’ai presque peur que finalement il annule le reste de la journée pour passer les heures restantes avec quelqu’un d’un peu moins flippant que moi. Mon uniforme sur le dos, je déboule hors du vestiaire et constate avec soulagement qu’il m’a bel et bien attendu. « Oh t’es là… Je suis trop, trop, trop, trop désolée pour tout ça… Je fais une bien piètre esclave, hein ? Je te promets que je vais me rattraper pendant le reste de la journée… Enfin si tu veux bien… » J’ai certainement l’air ridicule, j’ai l’impression d’être cette adolescente amoureuse qui vient de foirer lamentablement son premier rencard. Pourtant, ce n’était même pas un rencard, juste une journée entre potes durant laquelle j’étais censée lui obéir au doigt et à l’œil parce que j’ai perdu un pari stupide. Rien de plus. « Je te promets de rester habillée, de ne plus rien perdre et de me conformer aux horaires comme si ma vie en dépendait. » Je ne veux plus le mettre mal à l’aise et je ne tiens pas non plus à me mettre une nouvelle fois dans une situation aussi embarrassante. En plus, mon estomac crie famine alors j’espère vraiment qu’il va encore bien vouloir m’inviter pour ce petit-déjeuner en tête à tête. On a besoin de se changer les idées. « Tu ne m’en veux pas, hein ? » Peut-être que je me prends la tête pour rien en fin de compte, mais il est parti tellement précipitamment que j’étais persuadée d’avoir commis un énorme faux-pas. Je n’ai pensé qu’à moi et pas à lui, grave erreur de ma part, surtout que j’étais quand même censée être une exclave à la base. Franchement, je n’ai vraiment pas assuré.

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Message(#) Sujet: Re: Siffler en travaillant - Rioghbhardan Siffler en travaillant - Rioghbhardan EmptyMar 26 Fév - 9:24


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C’est dingue comment, avec elle, j’arrive à me détendre. Peut-être que c’est parce que je ne la connais pas assez pour ressentir ses craintes comme ça peut être le cas avec Tracy ou Milo. Du coup, j’ai moins de mal à me lâcher, parce que j’ai pas l’impression qu’il faille que je la rassure tant bien que mal. Elle n’attend pas ça de moi. Elle en attend rien, en vrai, je crois. Et c’est ce que j’apprécie le plus dans cette amitié qui nous lie. Enfin… encore faut-il pouvoir parler d’amitié après deux pauvres entrevues et quelques lettres ! « La superficialité n’est pas un détail, je regrette mais je suis incapable de faire marcher arrière… Il va falloir te battre pour regagner une place privilégiée dans mon estime. » Mais si, c’est un détail ! Elle n’y met décidément pas du sien ! Qu’importe ! Sans attendre, je pose sur elle un regard faussement triste, digne d’un dessin-animé mal fait. « Des yeux de Chat Potté, ça suffit pas à remonter en flèche ? Parce que je les fais merveilleusement bien, comme tu vois ! » Et ce serait d’autant plus merveilleusement bien si ma voix ne trahissait pas mon amusement et qu’un sourire n’essayait pas de se poser sur ma tronche. « Ah parce que maintenant tu te doutes de ma sincérité ?! Je ne comprends pas, moi qui suis pourtant si spontanée… Je suis vraiment déçue. » Un haussement d’épaules m’échappe alors qu’une moue dubitative mais satisfaite me prend par surprise. Elle en rajoute, c’est mal ! Très mal ! Bientôt, je vais passer pour un monstre ! « Comme ça la déception va dans les deux sens. »[/color] Je lui tire bêtement la langue et m’engouffre dans les vestiaires.

Ce qui aurait dû être un passage express, un simple formalité, le temps s’étire. Je serai incapable de dire comment le destin a pu le vouloir mais je me retrouve rapidement dans la douche avec une Savannah à moitié nue, comme si c’était la chose la plus normale du monde. Pourtant, je vous assure que non ! C’est même plutôt malaisant. Non pas qu’elle soit super vilaine ou quoi, de ce que j’ai pu en apercevoir, elle a l’air plutôt pas mal, mais ça reste une fille quelconque dans une cabine de douche. Si on m’avait dit qu’un truc comme ça m’arriverait maintenant, je l’aurais sûrement jamais cru. Et pourtant. Notre jeu foireux ne s’arrête pas pour autant. « C’est parce que tu es un homme, tous les hommes sont des poules mouillées, si on ne vous dit pas les choses clairement, vous êtes incapables d’agir. Je n’ai jamais compris pourquoi la prise d’initiative était un si gros problème chez vous. » Je lève les yeux au ciel avant de fouiller du regard le conduit. Ben voyons ! Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre, je vous jure ! « Non mais arrête, je prends des initiatives ! C’est jusque « entrer dans les douches des filles quand y’en a une en dessous », ça peut pas faire partie de celles à prendre ! T’aurais fini par crier au viol et j’aurais eu l’air con. » Même si, en soi, elle sous-entend qu’elle m’a implicitement donné l’autorisation de le faire. Évidemment, rien de tout ça n’est sérieux mais quand même ! Je ne m’attarde pas trop sur le sujet pour me concentrer, à la place, sur la mission qu’elle m’a confiée : récupérer son bijou. Je ne suis pas très sûr de moi, et ça se voit je crois, mais finalement, je me lance. Et un miracle se produit ! J’ai réussi, moi, grosse quiche pour tout ce qui touche à la magie, à sortir la bague du tuyau ! Je suis bêtement content de lui avoir rendu service. Normalement, c’est plutôt le genre de trucs pour lesquels je laisse les gens se débrouiller comme des grands ! Je ne demande pas mon reste et disparais aussi rapidement que je suis rentré.

La sensation du travail bien fait se mêle bizarrement à une certaine forme de culpabilité. J’ai été dans la douche avec une fille. Si je sais qu’il ne s’est strictement rien passé mais rien n’y fait. Si Milo l’apprend… Cela dit, je vois pas pourquoi il l’apprendrait. Personne n’est là, personne n’a rien vu. C’était juste un entraînement matinal, rien de plus. L’attente me paraît durer une éternité. J’ai hâte de retrouver le peuple. C’est loin d’être contre elle mais, au moins, il y aura des gens pour témoigner que c’est une amie, juste une amie, rien qu’une amie, et ce malgré les petites piques aguicheuses qu’on se lance depuis la dernière fois. Mais finalement, la porte « Oh t’es là… » Je hausse les épaules. Oui, faut croire que je suis là. Je ne sais pas comment je dois le prendre. Peut-être qu’elle aurait préféré que je disparaisse pour éviter d’avoir à supporter la gêne ou je ne sais quoi. « Je suis trop, trop, trop, trop désolée pour tout ça… Je fais une bien piètre esclave, hein ? » Oh, ça va ! Y’a pas non plus de raison de s’excuser pendant dix ans. Elle a fait tomber un truc, elle avait besoin d’aide, voilà, fin de l’histoire. J’ai pas spécialement envie qu’on épilogue très longtemps sur le sujet, encore moins quand on traversera le Hall où tous les gens se presseront pour aller manger ! « Je te promets que je vais me rattraper pendant le reste de la journée… Enfin si tu veux bien… » Pourquoi je ne voudrais pas ? Elle a rien fait de mal. C’était embarrassant, pas dramatique ! « Je te promets de rester habillée, de ne plus rien perdre et de me conformer aux horaires comme si ma vie en dépendait. » Ses derniers mots me tire un sourire amusé. « Ça va, déstresse, t’as juste presque vingt minutes de retard, c’est quoi vingt minutes dans une vie, hein ? » Heureusement qu’on a pas donner d’heure de retour, on serait venus nous chercher jusqu’ici en pensant qu’il nous était arrivé un truc grave… « Par contre, si t’as l’intention de te déshabiller une fois de plus, lâche-toi, je suis sûr qu’on va croiser plein de garçons qui ont hâte de profiter du spectacle ! » Je ne peux m’empêcher de glousser bêtement. Y’a une part de vrai dans le machin, mine de rien ! Y’en a qui donnerait cher pour voir une fille jolie (ou au moins potable) dans le plus simple appareil ! « Tu ne m’en veux pas, hein ? » Je secoue la tête sans prendre une seule seconde de réflexion. « Évidemment que non ! » Je la pousse légèrement de l’épaule, ramasse mes affaires abandonnées à mes pieds et finis enfin par me diriger vers la sortie. « Mais je pourrais commencer si tu ne me nourris pas très vite… » Je lui offre un sourire immense et rieur avant de pousser la porte des vestiaires et la lui tenir bien poliment. Petit-déjeuner, nous voilà !
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Message(#) Sujet: Re: Siffler en travaillant - Rioghbhardan Siffler en travaillant - Rioghbhardan EmptyMar 19 Mar - 14:31


Rioghbhardan & Savannah

Siffler en travaillant
Les yeux de chat potté où tout autre visage de dessin animé ne suffiront pas à le faire remonter dans mon estime, non, mais je dois bien reconnaitre que Dan me fait bien rigoler alors mon air sérieux en tient pas le coup beaucoup plus longtemps et je capitule, en bonne petite fille sage que je suis, laissant ma déception feinte de côté pour me foutre un petit peu de sa gueule. Pauvre Dan, je suis vraiment une esclave en papier mâché, loin d’être la petite loque obéissante qu’il s’attendait certainement à ce que je sois durant toute cette journée. Je devrais faire des efforts, après tout, j’ai perdu le pari alors je me dois d’être une gentille petite esclave comme promis dans le contrat implicite que nous avons signé tous les deux. « Remonter en flèche, je n’irais pas jusque-là, mais je vais faire semblant d’être déçue bien plus souvent si c’est pour te voir faire cette tête-là, c’est vraiment trop drôle… On dirait un petit garçon de trois ans à qui on vient de voler son paquet de bonbons. » Oui, d’accord, je le reconnais, en réalité c’est plutôt mignon, je suis sûre que beaucoup de nana auraient complètement fondues devant son air super attendrissant. Mais je ne suis pas n’importe quelle fille… Bon, ok, j’admets que je suis un tout petit peu attendrie, mais vraiment un tout petit peu. « N’importe quoi ! Moi, je ne déçois jamais personne, je ne suis que perfection. » Ma crédibilité se situe approximativement en dessous du niveau de la mer mais je m’en fous, je rigole et c’est agréable de ne pas se prendre la tête avec des soucis qui ne devraient de toute façon pas être les nôtres. Je suis contente d’être avec ce garçon parce que pour une fois, je me sens légère, peut-être même un peu trop, d’ailleurs.

L’endroit est certainement mal choisi pour jouer les féministes. Je suis à poil dans une douche, ou plutôt à moitié à poil puisque j’ai quand même pris le temps d’enfiler une serviette pour éviter que la situation soit particulièrement gênante. Certes, je ne suis pas pudique mais je sais bien que tout le monde n’est pas dans le même cas et je ne veux surtout pas le mettre mal à l’aise… Bon, j’admets que l’adolescente en moi ne serait pas contre un petit dérapage de cette journée mais je ne suis pas convaincue que ça arrive et je ne me vois pas du tout prendre les devants alors que Dan est en couple et que j’ignore totalement ce qu’il éprouve pour moi malgré les nombreuses remarques un peu tendancieuses qu’il prononce de temps à autres. « Mais n’importe quoi ! Alors c’est ça l’excuse utilisée par toute la gente masculine ? Ne faire aucun effort pour être sûr qu’un petti geste de votre part ne soit pas mal interprété ? » Pauvre Dan, voilà, il m’a perdue, je ne suis pas du tout une féministe à la base mais il est vrai que la plupart des garçons sont de grosses larves et je ne peux pas le laisser tenir un tel discours sans réagir, ce serait mal me connaitre. « Sache, mon cher Dan, que nous ne crions pas au viol sans raison et que nous savons parfaitement faire la différence entre un homme ayant de bonnes intentions et celui qui n’en a pas. » Le problème avec les hommes c’est qu’ils sont vraiment doués pour trouver de bonnes excuses leur permettant de se décharger de toutes responsabilités. Bon, pas tous, hein, mon père n’est absolument pas comme ça par exemple, mais il ne compte pas il n’existe personne d’aussi merveilleux que lui, en toute objectivité bien sûr.

Quelques minutes plus tard, mon bijou retrouvé et des vêtements sur le dos, je rejoins Dan à l’extérieur du vestiaire, me répandant en excuses pour mon côté « esclave à chier », fort heureusement, il n’a absolument pas l’air de m’en tenir rigueur ce qui me rassure. A dire vrai, il a raison, personne n’est mort, j’ai récupéré ma bague et nous avons encore toute la journée devant nous. Ce n’est pas comme si nous avions prévu à l’avance un planning chargé avec des horaires précis, il faut vraiment que j’apprenne à me détendre et à lâcher du lest. D’habitude, je crois que je suis un peu moins angoissée, mais depuis l’épisode Blackmann, j’arrive à me prendre la tête pour pas grand-chose et toute dérogation à mes prévisions initiales peut vite devenir une source de stress. Ce n’est pas forcément très pratique, il faut bien le reconnaitre. « Attends, tu ne te rends pas compte de tout ce qu’on pourrait faire en vingt-minutes ?! Notamment engloutir une énorme assiette de pancakes au sirop d’érable ou des œufs brouillés au bacon, ou même les deux… » Le simple fait d’y penser me fait saliver, j’ai sacrément la dalle. « Oui, je sais, ça se voit que j’ai trop, trop, trop faim. » Et non, je ne compte pas me déshabiller pour aller à la grande salle, je sais que je ne suis pas pudique mais ce serait quand même sacrément la honte. Je ne suis pas sûre que voir tous les regards braqués sur moi, qu’ils soient moqueurs ou choqués, me mettrait très à l’aise. « Rassure-toi, je compte bien rester habillée cette fois, si je dois m’arrêter toutes les deux minutes pour des photos ou des autographes, il est fort possible qu’on n’arrive pas à la Grande Salle avant ce soir. » A croire que je suis l’un des plus grands mannequins sur cette planète et que tous les élèves se précipiteraient pour m’admirer. Heureusement, je suis loin de penser que c’est le cas en réalité, je me contente d’extrapoler pour éviter de me rappeler la situation un peu dérangeante que nous venons de vivre. « Ok, ok, urgence petit-déjeuner, c’est parti ! » Et je me dirige d’un pas décidé vers le château, prêt à continuer cette matinée complice devant une assiette bien pleine, loin des soucis du quotidien et de la menace permanente qui plane au-dessus de nous. Un peu de normalité, franchement, ça fait énormément de bien.

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