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Ich bin Schnappi das kleine Krokodil - Rioghbhardan [Terminé]
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Message(#) Sujet: Ich bin Schnappi das kleine Krokodil - Rioghbhardan [Terminé] Ich bin Schnappi das kleine Krokodil - Rioghbhardan [Terminé] EmptyDim 18 Nov - 18:21


Rioghbhardan & Savannah

Ich bin Schnappi das kleine Krokodil
Ma première tentative de fresque ayant été avortée par ce cher Maxime, je retente l’expérience aujourd’hui. J’ai de la chance, mon emploi du temps me permet, à part le lundi où j’ai cours toute la journée, de profiter de longues après-midis pour faire ce qu’il me plait. Ce jeudi, j’ai donc décidé de déjeuner rapidement pour aller chercher mon nécessaire à peinture dans mon dortoir avant de prendre la direction de la salle que j’avais repéré quelques jours auparavant. J’ai mis au point un super projet de fresque murale et je sais que j’aurais le temps de la terminer puisque mes observations des rondes du concierge m’ont permis d’observer qu’il ne mettait pas les pieds dans ce coin du château. Probablement parce qu’il n’y a pas de salle en état de fonctionnement et que les élèves ont donc, par conséquent, interdiction formelle de s’y rendre. Mais bon, les interdictions formelles et moi nous n’avons jamais été très bonnes copines et je sais pertinemment que c’est probablement mon seul espoir de mener à bien mon œuvre sans que monsieur le concierge vienne me chopper. Malheureusement, ce cher personnage ne me connait que trop bien et j’ai encore un doux souvenir des longues heures passées en retenue à nettoyer à la manière moldue les dégâts causés par ma trop grande créativité. A la fin de ces heures, l’éponge me brulait les mains et je commençais à faire une légère allergie au savon… Mais bon, ça ne devait pas être si terrible que ça puisque je suis encore prête aujourd’hui à recommencer. Et pour cause, le dessin me manque, peindre me manque, mes plaisirs d’avant me manquent et je ne vais pas rester toute l’année à me morfondre dans mon dortoir en me disant que ma vie ne sera plus jamais aussi belle qu’elle l’a été ces dernières années. C’est totalement faux, je n’ai même pas encore vingt ans et j’ai de belles choses à vivre, j’en suis persuadée. Mais pour pouvoir les vivre, il faut que je me bouge les fesses, ce n’est pas en restant prostrée dans mon dortoir que je vais pouvoir aller de l’avant, et Avril m’a bien dit qu’il fallait que je reprenne des activités qui me stimulent. D’ailleurs, je compte bien dire très prochainement à mon frère ce que j’en pense sur mon exclusion de l’équipe de Quidditch. Il va falloir que j’arrive à lui dire ça de manière polie et sympathique pour éviter que ça parte en conflit international. Et s’il ne veut pas m’écouter, il faudra que je trouve un plan B. Cette idée me répugne car il s’agit tout de même de mon frère, mais j’en ai un peu marre de me laisser marcher dessus continuellement.

La pièce dans laquelle je pénètre est faiblement éclairée mais deux ou trois bougies et ma baguette permettent d’augmenter assez la luminosité pour éviter que je fasse un travail de cochon. Je m’approche du mur du fond et constate avec bonheur qu’il est lisse et bien blanc ce qui m’épargne du travail supplémentaire. Un petit dépoussiérage à la baguette suffit à lui redonner sa splendeur d’entant et je dispose sur le sol mes bombes de peinture prêtes à l’usage. Dans un coin de la pièce, je déniche une sorte de grande nappe qui a l’air d’avoir vécu la guerre tant elle est abimée et je la dispose au pied du mur pour éviter les traces de peinture sur le sol. Sol complètement pourri d’ailleurs, donc je pense que ça ne l’aurait pas trop dérangé, mais je suis quand même rattrapée par ma conscience. Comme quoi, malgré l’éloignement parental, je n’arrive pas à être complètement dans l’illégalité, il faut toujours que mes principes éducatifs refassent surface même de manière minime. Je ne pense pas qu’avoir mis une nappe au sol me sauvera si jamais je me fais chopper mais bon, ça n’a absolument pas la moindre importance, je le fais quand même histoire d’avoir l’impression que je fais les choses bien. Je m’attelle au dessin de mon tigre sur le mur blanc en utilisant un crayon dont on distingue à peine les traits sur le mur. Je fais toujours ça parce que si je me chie avec la peinture, c’est toujours compliqué à réparer alors que là je peux faire des rectifications. Faire mon patron me prend de longues, très longues minutes et quand enfin je recule, j’admire le résultat. Franchement, pour une reprise, ce n’est pas trop mal. Les fesses de mon tigre sont un peu trop imposantes et sa tête un peu moins effrayante que ce que j’aurais aimé rendre, mais pour un début je suis plutôt contente. J’attrape ma première bombe de peinture et commence par les yeux de l’animal car je sais que c’est une partie difficile et j’ai besoin d’être très concentrée pour le faire. Après quelques heures de travail, je serais moins efficace donc autant que je garde le facile pour la fin. C’est lorsque je mets ma petite touche finale sur le premier œil que je trouve plutôt réussi que j’entends la porte claquer derrière moi. La panique me fait sursauter tellement fort que je lâche ma bombe de peinture et mon cœur menace de sortir de ma poitrine. Je fais volte-face pour me trouver nez à nez avec Dan. « Oh putain… C’est toi ? Tu m’as fichu la peur de ma vie, imbécile. » Dis-je avant de lui sourire. Quel charmant accueil, je suis sûre qu’il n’en attendait pas moins de ma part. « Rassure-moi, tu n’es pas là parce que tu cherchais un coin tranquille pour te bécoter avec ton mec ? Je n’ai pas vraiment envie de croiser un préfet pour le moment. » Je ne suis pas sûre que Milo me ferait chier pour un peu de peinture mais je sous-estime peut-être son sens du devoir et je ne vois pas trop ce que viendrait foutre le Poufsouffle ici si ce n’est pas pour s’envoyer en l’air, parce que ce n’est quand même pas l’endroit le plus accueillant de l’école. En tout cas, superbe entrée en matière, Dan ne doit pas regretter d’être venu me voir. « Je suis contente de te voir. » Je rajoute quand même quelque chose d’un peu plus positif, il va finir par croire que je le déteste et que je ne veux pas le voir ce qui est loin d’être le cas.

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Dernière édition par Savannah R. Caldwell le Lun 14 Jan - 22:01, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Ich bin Schnappi das kleine Krokodil - Rioghbhardan [Terminé] Ich bin Schnappi das kleine Krokodil - Rioghbhardan [Terminé] EmptyMar 20 Nov - 23:07


Ich bin Schnappi das kleine Krokodil
Savannah & Rioghbhardan

Je referme mon album en lâchant un soupir satisfait puis je m’étire péniblement. J’ai enfin fini de trier toutes les photos que j’ai pu prendre sous Blackman ! Il y en avait une tonne, clairement, beaucoup plus que dans mes souvenirs et autant auxquelles je n’avais jamais retouchées depuis. Quand j’ai mis le nez dedans la première fois, je pensais qu’en un après-midi, ce serait bouclé mais finalement, il m’a fallu presque un mois pour en venir à bout, en y accordant sûrement moins de temps que je ne l’aurais dû mais autant que le sujet me donnait envie d’en accorder… Dans l’ensemble, c’était juste des négatifs abandonnés dans un coin, un morceau d’une vie à laquelle je n’avais pas particulièrement envie de repenser. C’était de plus en plus dur de trouver le courage de m’isoler dans un coin pour développer quoi que ce soit et en regardant les clichés, j’ai pas trop de mal à comprendre pourquoi. Si l’ensemble reste sans intérêt, un groupe d’élèves dans le parc ou un couloir entre deux heures de cours, l’atmosphère me revient lourde, même au travers du papier. Les visages sont fermés, les regards parfois assassins… C’est toujours un peu étrange de réaliser que les meilleurs moments de ma vie sont aussi les plus affreux que j’ai jamais connus. Je hausse les épaules d’un geste machinal et abandonne enfin le lit. La couverture est pleine de plis. Je tire un peu dessus et efface toute trace de mon passage avant de remettre mon album dans ma valise. Je suis prêt pour rencontrer les gars du journal à la prochaine sortie à Pré-au-Lard ! Heureusement que je m’y suis pris en avance, j’aurais été dans une sacrée merde, sans quoi ! Je laisse le dessus retomber et m’étire une fois de plus. Le dortoir est désert. Je devrais en profiter pour bosser, essayer enfin de comprendre quelque chose aux bouquins de maths que Shawna m’a envoyés mais la motivation s’est fait la malle. Et, mine de rien, les souvenirs qui sont revenus mêlés aux images de ces derniers jours laissent une impression gênante. Presque étouffante. L’envie de vérifier que rien est en train de recommencer me picote jusqu’au bout des doigts. Comme si j’allais avoir la moindre certitude, sérieux… Je sais que je vais me contenter d’errer sans jamais rien trouver, ni passé ni futur, mais qu’importe. Des Serdaigle avaient dit que ça venait de leur étage… Au pire, je perdrai une demi-heure, on s’en fout, non ? J’aurais qu’à dire que c’est une pause avant d’être sérieux et de me remettre à mes bouquins. Oui, voilà, on aura qu’à dire ça ! Je ramasse mon pull qui a glissé du lit quand je me suis levé, jette un coup d’oeil au sac-à-dos qui dort sous le mien en attendant que le pire arrive et dévale les escaliers la seconde suivante.

Pour une fois, les escaliers coopèrent et me laissent au quatrième en un temps record. C’est là que je réalise qu’en réalité je suis parfaitement stupide. Il y a combien de salles au quatrième, hein ? Trente ? Quarante ? Peut-être plus ? Autant chercher une aiguille dans une botte de foin. Surtout que je n’ai pas la moindre idée de ce que je cherche… Je reste comme l’abruti que je suis, à deux pas des marches, à me demander si ça sert vraiment à quelque chose. La réponse est non, évidemment ! Mais, non sans un nouveau soupir, je m’enfonce quand même dans le couloir. Je quitte le couloir principal et commence à ouvrir une porte de temps en temps, jetant un oeil désabusé à l’intérieur avant de poursuivre mon chemin. Je ne suis pas sûr d’avoir le droit d’être là mais qu’importe. Je risque quoi, au pire ? Qu’on me demande de faire demi-tour ? Je devrais pouvoir y survivre… N’empêche… . Si les Mangemorts sont arrivés par le quatrième il y a deux ans, ils sont arrivés comment ? Un passage secret ? Un vol en balai jusqu’à la fenêtre ? Je ne sais même pas comment on peut voyager dans le monde magique, encore moins dans un endroit comme Poudlard. Techniquement il y a une barrière magique, une protection une merde comme ça, alors je sais même pas si le balai est envisageable. On transplane pas. Est-ce que les portoloins ça passe dans l’enceinte de l’école ? Les cheminées sont reliées au réseau ? Je sais pas. Je sais juste pas. Chez moi, quand on doit bouger, on prend le bus, l’avion, on attend bêtement devant des grilles pour qu’on les ouvre… C’est dans ces moments-là que je réalise que tout ça, c’est pas vraiment mon monde, tout ça. J’ai presque l’impression d’avoir tout gâché pour quelque chose qui ne me ressemble finalement pas tant que ça. J’ai toujours un peu de mal à comprendre ce qui m’entoure, à Poudlard. Parfois, les gens parlent de trucs qui ont l’air habituels pour eux et moi je suis là à hocher la tête pour pas avoir trop l’air con sans piper le moindre mot. Ma main se pose sur une nouvelle poignée sans même que j’y fasse attention et appuie dessus pour ouvrir la porte. Je passe la tête dans l’entrebâillement et sursaute en y voyant quelqu’un. Quelqu’un qui sursaute aussi. La poignée m’échappe, la porte s’ouvre en grand. Je mets une seconde à réaliser qui me fait face. Savannah. La même qui nous a rejoint à Halloween, la même qui s’est invité sur mon lit d’infirmerie dans cette maudite ferme, la même que j’ai passé ma vie à tenir éloignée… Le hasard se fout de ma gueule, quand même. Des années à faire comme si je la connaissais pas pour la mettre sur mon chemin à chaque occassion foireuse. « Oh putain… C’est toi ? Tu m’as fichu la peur de ma vie, imbécile. » Je lui rends son sourire dans un haussement d’épaules avant de faire un pas dans la pièce. Je referme derrière moi sans même y réfléchir.

Pour la première fois depuis que j’ai ouvert, mon regard se perd à l’intérieur. Le mur blanc, les traits de crayon sur le mur (je n’arrive pas bien à distinguer de quoi il s’agit, d’ici), le tissus sur le sol et cette fille isolée visiblement paniquée à l’idée de recevoir de la visite… Mon sourire s’étire davantage. « Alors on fait dans l’illégalité, maintenant ? » Je me rapproche doucement d’elle et m’arrête à sa hauteur, les yeux rivés sur l’oeil qui m’apparaît désormais, peint sur le mur. Je fronce légèrement les sourcils sans trop comprendre ce qu’elle fout. Enfin, je suis pas que débile, je vois bien ce qu’elle fout mais je comprends pas pourquoi. « Rassure-moi, tu n’es pas là parce que tu cherchais un coin tranquille pour te bécoter avec ton mec ? Je n’ai pas vraiment envie de croiser un préfet pour le moment. » Je ne peux m’empêcher de rire en l’entendant. Je ne sais même pas où il est, « mon mec ». Si les tensions se sont apaisés, j’évite de poser trop de questions. Sûrement pour pas entendre qu’il est avec cette incroyable Felicia, encore et toujours avec cette fantastique Felicia… Alors je me contente des doutes et des moments qu’on passe ensemble. Du reste, je préfère l’ignorance. « Pourquoi d’autre tu veux que je sois là, sérieux ? J’ai même prévu une jolie chandelle, si jamais tu veux quelque chose à tenir ! » Je finis malgré tout par secouer la tête, sans jamais me défaire de mon sourire. Je suis content de la voir. Comme à Halloween. On a jamais été potes mais j’étais presque plus content de la voir elle que mes proches. Ça n’avait aucun sens. Et, aujourd’hui, bah ça me fait sincèrement plaisir d’être tombé sur elle. Mais je me garde bien de lui dire, elle risque de plus se sentir, après. « J’ai pas croisé de préfet sur mon chemin, si ça peut te rassurer. Mais ça doit être vraiment très très mal ce que tu fais, pour flipper comme ça. Caldwell la rebelle… Si je m’attendais à ça ! » Évidemment, je ne fais que la taquiner, rien de plus. C’est pas moi qui irai balancer ni rien. Quoi que beaucoup en pensent, c’est pas le genre de la maison. Et j’ai pas franchement envie que ça le devienne. « Je suis contente de te voir. » Je lève les yeux au ciel. « J’ai vu ça, ouais. » On peut pas dire qu’elle ait eu l’air ravi quand elle s’est retournée en panique, ni quand elle m’a traité d’imbécile… Ça a fait mal à mon petit coeur fragile ! Je finis par lui désigner le mur d’un vague geste du menton alors que j’enfonce les mains dans les poches de mon pantalon. « Bon, tu m’expliques ? »
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Message(#) Sujet: Re: Ich bin Schnappi das kleine Krokodil - Rioghbhardan [Terminé] Ich bin Schnappi das kleine Krokodil - Rioghbhardan [Terminé] EmptyMer 21 Nov - 20:10


Rioghbhardan & Savannah

Ich bin Schnappi das kleine Krokodil
La panique et la surprise ont laissé place au soulagement. J’aime beaucoup Dan, je n’irais pas jusqu’à dire qu’il s’agit d’un ami car il a toujours fait en sorte de me repousser le plus possible, mais je peux au moins dire que nous nous entendons bien maintenant que nous avons eu notre lot de galères respectives et ça me fait plaisir de le recroiser. Ces derniers temps, je peine à l’apercevoir sans la compagnie de Milo et je n’ai jamais eu envie de les déranger. Alors je suis ravie d’avoir cette occasion aujourd’hui. « Alors on fait dans l’illégalité, maintenant ? » Je hausse les épaules en souriant, il se fout de moi mais j’en ai l’habitude et ça ne me dérange pas le moins du monde, je le lui rends bien. Et puis, mon dessin de tigre, certes plutôt illégal, est loin de faire de moi la pire délinquante, je pense que si tous les non-respects du règlement provenaient de dessins comme celui-ci, la direction de l’école aurait moins de soucis à se faire. Malheureusement, certains d’entre nous pensent que dès qu’ils ont atteint un âge à deux chiffres, ils peuvent se permettre tout et n’importe quoi. Parfois, je suis complètement atterrée de voir de quoi un mioche de douze ans est capable. Il suffit de voir ma rencontre avec Maxime pour se rendre compte que des plus jeunes que moi peuvent se montrer bien plus odieux. Mais je sache rapidement cette affreuse image de mon esprit, ce garçon ne vaut pas la peine que je mentionne son prénom, même si c’est seulement dans ma tête. « J’avoue, j’avoue… Je deal de la peinture… Je crois que ça mérite la prison. » Je pouffe. J’ai sûrement l’air minable avec mes deux yeux peints au mur et mes bombes de peinture un peu partout. On dirait un peu une bêtise de Bisounours, mais bon, je me garde bien de faire cette réflexion à voix haute, inutile de m’enfoncer, Dan y arrivera très bien tout seul.

« Pourquoi d’autre tu veux que je sois là, sérieux ? J’ai même prévu une jolie chandelle, si jamais tu veux quelque chose à tenir ! » J’éclate de rire, imaginant la scène avec horreur. Ce serait drôle d’un côté, mais tellement gênant. Heureusement, son petit-ami n’a pas débarqué après lui ce qui prouve qu’il est probablement seul ce qui est plutôt rassurant. Non pas que je n’aime pas Milo, à dire vrai, je ne le connais pas très bien, mais Milo plus Dan dans une même pièce, je le sens pas trop, ils sont toujours collés ensemble, j’aurais clairement l’impression de déranger. « Si la chandelle est assez lourde pour que je puisse vous assommer avec, je prends. » Dis-je sans me départir de mon sourire. Depuis que je suis célibataire, j’ai tendance à trouver tous les couples écœurants… Bon, en réalité, je trouvais déjà les couples écœurants avant, vu qu’Izzie et moi n’étions pas franchement démonstratifs. C’est peut-être parce qu’on a passé plus de temps à s’engueuler qu’à s’aimer ? Possible, mais c’est du passé, alors ça ne sert à rien de revenir dessus. « Sérieusement… Qu’est-ce que tu fous-là ? » On ne peut pas se croiser par hasard, le château est beaucoup trop grand. Enfin si, c’est forcément du hasard, je doute fort qu’il m’ait suivi alors qu’il aurait simplement pu m’aborder dans un couloir. Mais je trouve ça fou qu’il soit ici. Vraiment fou. « J’ai pas croisé de préfet sur mon chemin, si ça peut te rassurer. Mais ça doit être vraiment très très mal ce que tu fais, pour flipper comme ça. Caldwell la rebelle… Si je m’attendais à ça ! » Mon dieu, j’espère que ça ne va pas être mon nouveau surnom parce que mon dieu que c’est moche… Je me garde bien de le lui faire remarquer, cependant, de peur de lui donner des idées. Je suis allée tellement souvent en retenue que je trouve plutôt normal d’avoir un peu paniqué. Evidemment, ce ne serait rien par rapport à l’expérience des cachots mais quand même, si je pouvais éviter de récurer les toilettes pendant une heure, ça m’arrangeait. « Tu te moques, mais mon ratio, nombre de retenues par rapport au nombre de bêtises est franchement très mauvais, alors je m’attendais à voir ma poisse revenir au galop. » Je ne sais pas pourquoi je m’acharne alors que le concierge peut débarquer à tout moment. Il a un radar à Savannah ce mec, c’est chiant.

Je me hâte quand même de le rassurer, mais il ne semble pas le moins du monde préoccupé par le fait que j’ai eu envie ou pas de le voir débarquer ici ce qui est plutôt cool. Dan ne se prend pas la tête et ce n’est pas désagréable. Je suis enfin face à quelqu’un de relativement sympathique selon les jours, qui ne va pas me faire chier avec les cours, en tout cas j’espère bien vu son nombre de redoublement et qui n’est pas là pour savoir si mon séjour chez les fous s’est bien déroulé. Finalement, je l’aime bien. Bon, je l’ai toujours bien aimé mais avant il ne pouvait pas m’encadrer donc ça rendait les choses nettement plus compliquées. « J’ai vu ça, ouais. » Je m’esclaffe une fois de plus, j’avoue que je ne lui ai pas réservé un accueil des plus chaleureux et j’en suis bien désolée. Deux gros mots dans une seule et même phrase, ce n’est pas un super ratio, ça non plus. Pauvre lui. « J’espère que tu ne m’en veux pas trop pour l’accueil. » Il serait bien capable de bouder, le bougre. En tout cas, moi, je m’amuse bien, alors que ça fait à peine deux minutes qu’il est entré dans la pièce. Je ne regrette pas sa venue. « Bon, tu m’expliques ? » Il jette un œil au mur derrière moi. Mon dessin est à peine commencé et je vais avoir du mal à lui expliquer quel est le but de tout ça parce qu’il n’y en a franchement pas. « Je pratique l’art-thérapie. » Dis-je simplement avant de me lancer dans une explication un peu plus complète. « J’ai commencé en première année, j’ai toujours adoré dessiner mais je me suis rendu compte qu’une petite feuille de papier ce n’est pas assez grand, alors j’ai commencé à utiliser des bombes de peinture pour peindre sur les murs. J’ai acquis une bonne technique avec les années et ça me détend. Le seul bémol c’est que je me fais souvent chopper, même si j’essaie de trouver des endroits isolés et que j’efface mes œuvres une fois terminées. » C’est mon plaisir à moi et je m’adonne à cet exercice de manière régulière. En réalité, ça faisait longtemps que j’avais abandonné mais m’y remettre me fait véritablement du bien.

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Message(#) Sujet: Re: Ich bin Schnappi das kleine Krokodil - Rioghbhardan [Terminé] Ich bin Schnappi das kleine Krokodil - Rioghbhardan [Terminé] EmptyMer 21 Nov - 23:50


Ich bin Schnappi das kleine Krokodil
Savannah & Rioghbhardan

Est-ce que je m’attendais à tomber sur quelqu’un ? Honnêtement, j’en sais rien… D’un côté, vu ce que je cherchais, je pense que j’espérais que non. Mais maintenant que la seule menace de mon après-midi est une fille armée de peinture, je crois que ça me plaît. Bien au contraire… Je la vois qui hausse les épaules, tout sourire. Elle n’a pas l’air particulièrement gênée par ma présence. C’est bêtement rassurant. Je ne vais pas jouer les victimes et prétendre que personne ne m’aime, blablabla, bouhouhou c’est trop triste, je sais que c’est faux, mais j’ai souvent l’impression d’être en trop, ces derniers temps. Que ce soit avec Milo, avec Tracy ou simplement dans cette école. Même Daniela, qui avait l’air d’un soutien stable cette année, s’acoquine avec l’ennemi. Qu’est-ce que je peux faire contre ça, hein ? Là, dans cette salle loin de la foule des élèves, j’ai pas vraiment l’impression de déranger. « J’avoue, j’avoue… Je deal de la peinture… Je crois que ça mérite la prison. » Je hoche la tête, la mine grave. Et encore, elle est gentille, j’aurais parié sur la peine de mort, à sa place ! Mais je me doute bien qu’elle refuse d’envisager un sort si funeste. « Je crois aussi, ouais… Si tu disparais subitement, je commencerai les recherches par Azkaban. » On sait sûrement aussi bien l’un que l’autre que je ne commencerai rien du tout mais c’est qu’un détail sans grande importance. Elle a passé un mois loin de l’école sans que je le remarque avant que les bruits de couloirs ne me mettent son absence sous le nez alors un séjour derrière les barreaux ne me marquera sûrement pas davantage. Mais qu’importe ! Elle prend la peine de s’inquiéter d’une éventuelle venue de mon copain, sur quoi je ne la rassure pas le moins du monde mais ça a au moins le mérite de la faire rire. J’apprécie la légèreté de cette rencontre. Je ne sais pas combien de temps on va rester là, à faire la discussion au beau milieu de rien, mais je ne suis pas particulièrement pressé de retourner à mon exploration qui sert à rien ! « Si la chandelle est assez lourde pour que je puisse vous assommer avec, je prends. » J’opte pour un air choqué du plus bel effet, bouche ouverte et main devant. Du grand art ! Je crois que je suis passé à côté de ma voie, j’aurais dû me lancer dans le théâtre. Ou dans le mime, pour le coup, j’avoue que je ne sais pas bien de quoi ça tire réellement. « Eh ! » Niveau répartie, c’est zéro, mais le ricanement idiot qui m’échappe anéantit dans l’oeuf tout espoir de trouver mieux.

En vrai, elle peut ranger son arme tranquille ! On est de moins en moins souvent fourrés ensemble, avec Milo… Je dis pas qu’on se voit pas ou quoi, non, mais il est loin le temps où on ne nous voyait pas l’un sans l’autre. Je passe le plus clair de mon temps à la bibliothèque ou sur le terrain de Quidditch, lui est probablement près des serres ou en train de conter fleurette à sa délicieuse Felicia… Certes, on a passé deux après-midis entiers ensemble ce week-end mais ça tient clairement du miracle. Mais maintenant qu’elle le dit, ce coin du château, visiblement oublié par l’humanité toute entière, peut faire un lieu de rendez-vous correct… L’intimité risque d’être précaire mais c’est à peu près le cas dans l’école dans son intégralité. Il n’y avait vaguement que « notre » dortoir qui nous offrait la certitude d’être tranquille. « Sérieusement… Qu’est-ce que tu fous là ? » Je hausse les épaules sans grand entrain. Qu’est-ce que je peux répondre à ça ? Je cherchais comment Blackman et ses potes avaient pu entrer dans le château sans passer par la porte, d’accord, mais je suis pas convaincu que ça soit une très bonne explication. Je sais que c’est Savannah et qu’elle ne me prend probablement pas pour un dangereux psychopathe (qui le pourrait, honnêtement…?) mais avec ce qui se passe, mes conneries passées et le désamour tenace que certains me portent, j’imagine que, si ça s’ébruite, on aurait tôt fait de me foutre dans le même sac qu’Elsing et les badges rouges. En mode : il tente de venir en aide aux vilains de dehors ou une merde du genre. Non merci ! S’il y a une chose que j’espère vraiment de cette neuvième et dernière année à Poudlard, c’est une certaine tranquillité ! « Je fuis les coins surpeuplés ? » C’est pas forcément le pire des mensonges. Pas franchement la vérité non plus, cela dit… Mais elle s’en contentera. Je m’empresse de changer de sujet, de recentrer la discussion sur elle. Et je dois bien avouer que je suis plutôt fier de moi, ça a l’air de fonctionner pas trop mal ! « Tu te moques… » Je lève les mains en signe d’innocence, secouant la tête avec une lenteur affolante. Le sourire qui mange la moitié de ma face hurle le contraire, bien sûr, mais je fais comme si personne n’avait rien remarqué. « …mais mon ratio, nombre de retenues par rapport au nombre de bêtises est franchement très mauvais, alors je m’attendais à voir ma poisse revenir au galop. » Ça me fait bizarre, un peu, parce que je la pensais assez sage. On a tous enfreint plus ou moins le règlement, c’est obligé, mais je ne la voyais pas comme faisant partie de ceux qui en faisaient leur mode de vie. Comme quoi… Voilà que je sympathise avec des cancres, maintenant, on aura tout vu ! C’est pas un mal, dans le fond, je commence à en avoir ma claque des gens sérieux tout le temps. À n’envisager que le pire, à voir que les trucs déprimants… J’ai envie d’autre chose et autre chose est difficile à trouver, en règle générale. Je sais que ça vient de plein de choses mais ça n’y change rien, en fin de compte… Le résultat est le même. Et cette fille sortie de nulle part ressemble à une bouffée d’air frais avec sa peinture illégale et son sourire immense. « Et bah, c’est ton jour de chance, ma grande, pas de concierge ni préfet mais mon incroyable présence là pour illuminer ta journée ! » Je lui adresse un clin d’oeil trop complice pour être sérieux et lui décoche un sourire colgate. « Ne me remercie pas, ça me fait plaisir. » Et même si c’est balancé sur le ton de la plaisanterie, c’est plus sincère que je ne l’aurais cru.

C’est amusant de la voir essayer de se rattraper aux branches après l’accueil désastreux qu’elle m’a offert. Inutile mais amusant. Si elle pense que je vais me vexer pour si peu, elle se fourre le doigt dans l’oeil ! Je sais encore reconnaître quelqu’un qui est prête pour partager un moment avec moi de quelqu’un qui rêve juste de me voir déguerpir. Et puis avec le nombre de fois où elle m’a soulé, la gamine, profitant même de mon alitement pour me coincer le plus fourbement du monde, elle serait quand même mal placée pour se plaindre ! « J’espère que tu ne m’en veux pas trop pour l’accueil. » Je hoche la tête, l’oeil larmoyant et la lèvre tremblante. Quand je vous dis qu’une belle carrière aurait pu m’attendre, je déconne pas ! J’ai du talent, il est juste pas encore reconnu, voilà tout ! « Si… Mon pauvre coeur est en miettes… » Mais je ne tiens pas le rôle très longtemps, préférant ricaner bêtement à peine une seconde plus tard. Un nouveau haussement d’épaules m’échappe. « En vrai, non. Pas trop… Mais je te conseille quand même d’être absolument a-do-rable jusqu’à ce que je parte si tu veux pas que je me mette au vaudou pour me venger de cet affront. » J’imagine qu’il doit bien y avoir un bouquin ou deux qui traitent de ça, dans la bibliothèque, non ? Au moins dans la réserve… J’y suis jamais allé mais ça doit bien se trouver là-bas. En vrai, j’y suis allé, une fois, mais les souvenirs que j’en ai sont trop troubles et étranges pour être normaux. Peut-être que j’y suis vraiment allé mais si c’est le cas, j’étais sûrement pas seul… Je sais pas… Je balaie tout ça de mon esprit et reviens vers la conversation, plus rassurante que ce qui a pu se passer sous Blackman… « Je pratique l’art-thérapie. » Je fronce légèrement les sourcils. L’artquoi ? C’est quoi ça ? « J’ai commencé en première année, j’ai toujours adoré dessiner mais je me suis rendu compte qu’une petite feuille de papier ce n’est pas assez grand, alors j’ai commencé à utiliser des bombes de peinture pour peindre sur les murs. J’ai acquis une bonne technique avec les années et ça me détend. » Ouais, elle fait des dessins quoi. Pas la peine d’utiliser des mots savants, là, juste pour expliquer qu’elle gribouille sur un mur comme un môme ! « Le seul bémol c’est que je me fais souvent chopper, même si j’essaie de trouver des endroits isolés et que j’efface mes œuvres une fois terminées. » Je fixe le petit morceau déjà peint un instant. C’est dommage de les effacer… Je comprends pourquoi, hein… Mais je trouve ça triste. Sur le coup, je regrette de ne pas avoir pris mon appareil avec moi, juste pour en garder une trace… Mais bon, d’ici qu’elle finisse, j’aurais sûrement le temps d’aller le chercher. « Tu sais quand même qu’il existe des grandes feuilles de papier ? » J’utilise le même ton que pour parler à un enfant un peu simplet mais mon sourire laisse voir la taquinerie. « Dégradation volontaire et préméditée des locaux du collège, ça peut aller chercher loin, ça… J’espère que t’es prête à passer ta vie derrière les barreaux, délinquante ! » Mes doigts suivent discrètement une ligne de crayon, effleurant à peine le mur pour ne pas risquer de l’effacer. « Je peux rester un peu ? …pour regarder ? » Si je suis une vraie brêle en dessin, j’ai toujours aimé jeter un oeil par-dessus l’épaule de ma soeur. Bien sûr, je me suis toujours appliqué à lui faire savoir que c’était moche et qu’elle était particulièrement nulle mais ça ne l’a pas empêché de vouloir en faire sa vie malgré tout… Et elle a eu parfaitement raison de jamais m’écouter, bien évidemment !
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Message(#) Sujet: Re: Ich bin Schnappi das kleine Krokodil - Rioghbhardan [Terminé] Ich bin Schnappi das kleine Krokodil - Rioghbhardan [Terminé] EmptyJeu 22 Nov - 21:15


Rioghbhardan & Savannah

Ich bin Schnappi das kleine Krokodil
J’ai beau passer beaucoup de temps en retenue pour cause de dessins sur les murs, je suis loin de me considérer comme une délinquante. Ce que je fais, c’est de l’art, tout simplement, et ils devraient être heureux que je tartine les murs de l’école de mes œuvres parce que certaines pièces ont bien besoin d’être égayées, à mon avis. Malheureusement, le directeur ainsi que les membres du personnel n’ont pas franchement l’air d’être de mon avis, raison pour laquelle je fais bien attention de ne laisser aucunes traces de mon passage après la réalisation de mes fresques. Je leur ai donc montré à plusieurs reprises que j’étais très coopérative et prête à me faire toute petite s’ils me laissaient continuer, mais ils ne semblent pas être de cet avis et continuent à me traquer malgré tous mes efforts pour leur prouver que je ne suis pas la rebelle qu’ils doivent chasser. A l’école, il y a pire que moi et de loin, alors j’ai du mal à comprendre leur acharnement. A mon avis, ils s’en donnent à cœur joie car je suis une proie facile, mais c’est un peu dommage. « Je crois aussi, ouais… Si tu disparais subitement, je commencerai les recherches par Azkaban. » Mon sourire s’élargit, une fois de plus, à force de sourire je vais certainement finir par rester coincée ce qui serait bien dommage compte tenu du climat régnant actuellement. Mieux vaut faire profil bas et raser les murs quand on est né-moldu, plutôt que de se comporter comme si on venait de conquérir un nouveau territoire. J’évite quand même de me faire trop petite pour éviter une victoire facile mais la lettre anonyme venant menacer mes proches m’a sacrément refroidie alors je fais attention à mes agissements. « Parce que tu viendrais me chercher si jamais je disparaissais ? Moooh, c’est trop mignon. » Dis-je en faisant semblant d’essuyer une larme d’émotion au coin de l’œil. Dan est loin d’être mon meilleur ami, même si je l’apprécie beaucoup, et je doute fort qu’il se serait soucié de mon sort si je n’étais pas revenue à l’école, d’ailleurs je n’ai pas eu des tonnes de nouvelles en septembre ce qui prouve bien ce que j’avance. Mais bon, c’est dans l’ordre des choses, il a ses propres amis, il n’a pas besoin de s’enquérir de mon état et c’est tant mieux pour lui. « Eh ! » Son air choqué m’amuse beaucoup, même si je doute fort qu’il soit très sincère. Il s’imagine bien que personne n’aurait envie de subir un tel spectacle, surtout pas moi, mais je ne tiens pas à le lui expliquer tellement ça semble évident.

En attendant, la présence de Dan est quand même nettement préférable à celle du concierge, je dois bien le reconnaitre, en même temps il n’est pas trop difficile d’égaler ce sale bonhomme. « Et bah, c’est ton jour de chance, ma grande, pas de concierge ni préfet mais mon incroyable présence là pour illuminer ta journée ! » Je lève les yeux au ciel, il ne manque pas d’air quand même, je ne lui ai rien demandé, moi, s’il n’avait pas été là, je n’en aurais pas été plus malheureuse. Bon, je reconnais, malgré tout, que sa présence me fait plaisir et rend la journée moins terne qu’elle aurait pu l’être sans son intervention. Cependant, je me garde bien de le lui faire remarquer, il ne s’agirait pas de lui faire prendre la grosse tête. « Ne me remercie pas, ça me fait plaisir. » Nouveau mouvement de mes yeux vers le ciel, l’air faussement exaspéré par son attitude. Il ne manque pas de toupet ce garçon, quand il veut, je ne le connaissais pas comme ça. Ces dernières années, il a déployé tellement d’énergie à me repousser que j’avais bien du mal à le voir autrement que comme quelqu’un de très réservé. « Ne t’inquiètes pas, je n’en avais absolument pas l’intention. » Dis-je en souriant. Faut pas pousser mémé dans les orties, quand même, je ne vais pas lui baiser les pieds parce qu’il daigne m’accorder cinq minutes de son temps, ce n’est pas du tout le genre de la maison. Sa tête va se transformer en pastèque et il ne va plus se sentir. Ce serait carrément dommage. « Si… Mon pauvre cœur est en miettes… » En miettes, carrément, pauvre petit bichon. Mais il est vrai que je n’ai pas été très tendre avec lui, la surprise ayant fait sortir les mots un peu plus rapidement que j’aurais pu l’espérer. « En vrai, non. Pas trop… Mais je te conseille quand même d’être absolument a-do-rable jusqu’à ce que je parte si tu veux pas que je me mette au vaudou pour me venger de cet affront. » Alors là, il peut compter sur moi, même si je ne crains pas le vaudou le moins du monde et que j’ai bien conscience que, venant de lui, tout ceci n’est qu’une plaisanterie, je n’ai pas l’intention de me montrer désagréable envers lui. Depuis que je suis revenue, je passe mon temps à me battre contre la plupart des Serpentard, autant dire que je n’ai pas besoin d’un ennemi supplémentaire. « Tu peux compter sur moi, je ferais de mon mieux pour me montrer irréprochable. » Je prends un ton très solennel et pause mon poing fermé sur mon cœur, geste supposé montré toute ma dévotion mais qui, dans le contexte actuel, est surtout parfaitement risible. Pauvre Dan, il ne sait pas dans quoi il s’est embarqué.

Nous parlons finalement de ma fresque et de mon goût particulier pour le dessin. Evidemment, il ne manque pas de me charrier sur le sujet, me faisant remarquer sans le moindre scrupule que je me fais chier pour rien à peindre sur les murs. Il n’a pas tort, si je prenais une feuille ce serait tout de suite beaucoup plus facile, mais aussi beaucoup moins amusant. J’aime le challenge et la sensation de liberté que me procure cette activité. Je crois que j’aurais bien du mal à lui expliquer pourquoi j’ai besoin de ça. Pourtant c’est le cas, ce n’est pas un caprice de fillette, j’en ai réellement besoin. « Tu sais quand même qu’il existe des grandes feuilles de papier ? » Je lui tire la langue avec beaucoup de maturité pour lui montrer que je désapprouve complètement qu’il se fiche de moi à ce point. En plus, avant qu’il trouve une feuille me permettant de reproduire à l’identique mes fresques murales, à mon avis il n’a pas fini de chercher. « Une feuille de la taille d’un mur ? Je suis curieuse de voir ça. » En même temps, nous sommes des sorciers, agrandir une feuille pour qu’elle prenne la place de tout le mur ne doit pas être impossible pour lui et à mon avis, si le lui lance un pareil défit, il est hautement probable qu’il m’en ramène une. Cela dit, ça vaut le coup de tenter. « Si jamais tu m’en trouves une, je te serais infiniment redevable, mais je doute que tu y parviennes. » Infiniment c’est peut-être un peu fort, s’il y arrive pour de vrai, je serais une sorte d’esclave à vie et je préfère éviter ça. J’aurais dû lui proposer de parier, ça aurait été beaucoup plus drôle. En plus j’aurais même pu lui demander de m’accompagner au bal de Noël de cette année en guise de gage, ça aurait été vraiment cool de ne pas y aller toute seule. Bon, pour le coup, j’aurais évidemment tenu la chandelle entre lui et Milo, mais je n’aurais pas eu à me tenir debout dans un coin, un verre à la main, à faire semblant de m’éclater comme une petite folle. « Dégradation volontaire et préméditée des locaux du collège, ça peut aller chercher loin, ça… J’espère que t’es prête à passer ta vie derrière les barreaux, délinquante ! » Prête ? Non, pas franchement, mais dit comme ça, c’est vrai que ça me fait déjà vachement plus passer pour une adolescente rebelle qu’auparavant, alors qu’en réalité, je suis loin de l’être, je profite de la vie, c’est tout, mais je ne cause du tort à personne et ne met pas en péril la réputation et l’avenir de mon établissement. « Déjà qu’une petite année derrière les barreaux, c’est long, je t’avoue que je préfère éviter. » je plaisante même de l’année affreuse que j’ai passé sous le règne de Blackman, à croire que la présence de Dan me fait vraiment du bien finalement. Je suis moi-même surprise des mots qui viennent de sortir de ma bouche. « Je peux rester un peu ? …pour regarder ? » J’écarquille les yeux de surprise, je ne m’attendais à ce qu’il tienne à rester en ma compagnie, encore moins pour regarder mon travail… Je crois que mes joues rosissent même un peu et je peine à retrouver une certaine contenance. « Oh… Euh… Bien sûr. Tu veux essayer ? » C’est là qu’il va normalement se foutre de ma gueule et se barrer mais puisqu’il veut rester, autant que j’en profite pour lui donner un cours.

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Ich bin Schnappi das kleine Krokodil
Savannah & Rioghbhardan

Il règne dans cette salle abandonnée une légèreté que j’ai du mal à trouver ailleurs, en ce moment. Finalement, courir après un cauchemar n’a pas que des mauvais côtés. Oh, bien sûr, ça m’éloigne du moment où je me pencherai à nouveau sur mes bouquins mais il faut bien reconnaître que je ne suis pas très motivé à aller m’enfermer avec des bouquins auxquels je ne comprends rien. Parfois, je regrette un peu d’avoir eu l’idée débile de vouloir passer le moindre diplôme moldu… Je me prends la tête avec des conjugaisons françaises dégueulasses et des équations incompréhensibles juste pour obtenir un truc qui me servira jamais. Je le sais, hein, je n’irai jamais à l’Université moldue. Jamais… Alors peut-être que je suis pas vraiment à dix minutes. Pas même vingt. Ou plus, j’en sais trop rien… Le sourire de Savannah s’élargit. On est pas vraiment amis mais j’avoue que ça me fait plaisir de passer cet instant avec elle. Je ne sais pas où il nous mêne mais je m’en fiche. Elle ne m’a pas l’air du genre à se vexer pour rien et on ne puisse pas vraiment dire que son avis m’atteigne réellement, alors je pense qu’on devrait pouvoir s’en tirer sans cri ni heurt. Enfin, j’espère. « Parce que tu viendrais me chercher si jamais je disparaissais ? Moooh, c’est trop mignon. » Je hoche la tête d’un air grave. Je pense qu’elle ne se fait pas la moindre illusion sur la question : c’est faux. On est pas assez proches pour que son sort me concerne. Bien sûr, si elle a un problème et que je suis là pour le voir, je dis pas que je la laisserai tomber, mais de là à remuer ciel et terre pour lui foutre la main dessus, faut pas déconner. « J’abandonnerai pas une demoiselle en détresse, tout de même ! » Je me retiens de rire tant cette phrase est ridicule. C’est souvent moi, la demoiselle en détresse en réalité… Et y’a généralement toujours quelqu’un pour me sauver…

Je dois bien avouer que j’ai presque l’impression de découvrir une fille que je ne connais pas vraiment. Je veux dire… Je l’imaginais pas rebelle. Pas même un peu. Plutôt discrète. Sociable, ouverte, enthousiaste mais dans le rang. Comme quoi je suis pas foutu de viser juste avec les gens !En tout cas, elle ne risque rien avec moi. Ni de se prendre une retenue ni même de se faire balancer. On peut dire ce qu’on veut, c’est pas dans mes habitudes. Pourtant, je crois que j’en aurais eu pas mal, des choses à balancer, des ennuis à attirer et tout ce qui va avec… Elle a l’air de le savoir puisqu’elle ne cherche pas à me fuir. « Ne t’inquiètes pas, je n’en avais absolument pas l’intention. » Et la voilà qui lève les yeux au ciel. Ça me fait rire. Bonjour la reconnaissance, je vous jure ! C’est tout ce qu’on gagne à vouloir aider son prochain ! Je suis déçu. Terriblement déçu ! « Tant mieux, j’aurais plus su où me mettre, après, ça aurait été gênant. » Mais tout de même, faut reconnaître qu’elle a pas été cool, à mon arrivée. J’aurais pu me sentir rejeté, pas aimé, tout ça tout ça. Est-ce qu’elle réalise les dommages que ça aurait pu me causer mentalement d’être repoussé aussi vivement alors que j’avais rien fait ?! Je crois pas. Elle serait beaucoup plus coopérative, sinon. Elle dégagerait vite fait ce ton ironique qui me plaît pas trop quand il est dirigé contre moi… « Tu peux compter sur moi, je ferais de mon mieux pour me montrer irréprochable. » Sur quoi elle pose le poing sur son coeur, sûrement un genre de « croix de bois croix de fer », je suppose, ce qui me fait froncer légèrement les sourcils l’espace d’une seconde. Je finis par prendre un air satisfait, un peu hautain peut-être aussi, me redressant de toute ma hauteur comme si j’avais obtenu le Graal. « Parfait. » Je lui décoche un sourire prétentieux… « J’aime quand une fille est obéissante. » …qui se mue en quelque chose d’un peu pervers sur la fin. Évidemment, il n’y a rien de très sérieux derrière tout ça. Encore heureux…

J’en viens finalement à m’intéresser à ce qu’elle fabrique, aux traits sur le mur, aux yeux peints au milieu de rien… C’est surprenant. À force de la voir me courir derrière pour me parler de sa famille ou je ne sais quoi d’autre encore, j’avais l’impression de la connaître. Elle faisait partie du décor et, dans le fond, j’avais tendance à croire qu’il n’y avait pas grand chose derrière. C’était plutôt rassurant j’imagine, je pouvais la repousser sans mal comme ça. Mais là, je découvre sans le vouloir une partie de son univers, qui elle est derrière le masque de pot de colle. Je ne suis pas déçu du voyage et je ne peux qu’espérer que ma présence et ma curiosité ne la dérangent pas. Elle n’en donne pas particulièrement l’impression mais sait-on jamais… En tout cas, c’est pas le message qu’elle me fait passer en me tirant la langue comme une gamine ! Je lève les yeux au ciel, faussement désespéré, et finis par rire un peu bêtement. « Une feuille de la taille d’un mur ? Je suis curieuse de voir ça. » Je hausse les épaules. On est dans le monde magique alors ça doit bien pouvoir se trouver, se faire ou je ne sais quoi. Il y a des sortilèges pour faire de grands trucs à partir de petits trucs alors pourquoi pas des très grandes feuilles ? « Si jamais tu m’en trouves une, je te serais infiniment redevable, mais je doute que tu y parviennes. » Sérieusement ? C’est un défi ? Je lève le nez dans un geste dédaigneux. Si elle croit que j’en suis pas capable, elle se plante lamentablement, la gamine ! « En dehors de ta reconnaissance éternelle dont je me fous royalement, je gagne quoi à te trouver ta grande feuille ? Parce que si tu crois que je bosse gratos, tu te fourres le doigt dans l’oeil, ma petite ! » En vrai, je suis prêt à tenter le coup pour le seul plaisir de lui rabattre son caquet ! Mais elle est pas obligée de le savoir, ça… « Déjà qu’une petite année derrière les barreaux, c’est long, je t’avoue que je préfère éviter. » Sur le coup, je me sens con. Je la fixe sans trop savoir comment réagir. C’est pas le genre de choses dont on plaisante souvent, par chez moi. Mais finalement, je réalise que c’est stupide et que j’ai tendance à éviter le sujet pour soulager mes proches plus que pour me protéger moi. Je crois que je suis passé au-dessus. Je commence en tout cas… Alors je finis par esquisser un sourire un peu maladroit. « Quelle chochotte. » Même si j’ai bien conscience qu’elle est sûrement plus forte et courageuse que beaucoup d’entre nous, comme nombre des nés-moldus, si ce n’est tous.

Le silence retombe un instant, un instant pendant lequel j’observe son dessin avec plus d’attention. Ça me rappelle ma soeur… Ça me rappelle chez moi. Enfin, si jamais ça l’est encore, ce dont je suis de moins en moins sûr au fil des semaines… Ça me file un certain pincement au coeur et je retiens tant bien que mal un soupir attristé. Sans trop savoir pourquoi, je lui demande de rester. Elle a le droit de refuser, je ne lui en voudrai pas. J’ai bien conscience que si elle se met loin du monde, c’est parce que c’est interdit, d’accord, mais probablement aussi pour être tranquille. Elle n’a sûrement pas envie d’un boulet dans ses pattes. Pourtant, elle se met à rougir, la surprise parfaitement lisible dans son regard. Bah quoi ? « Oh… Euh… » Ouais, je vois… Honnêtement, je suis un peu déçu. J’avais pas l’intention de la déranger, juste de me poser un peu plus loin et de la regarder avancer son oeuvre. Sans forcément lui faire la conversation, je m’en fiche. Juste retrouver bêtement des habitudes que j’ai à Lucan. M’asseoir à côté de Shawna avec ma console et jeter un oeil toutes les trois secondes à sa feuille… Ça me manque un peu. Ok… Ça me manque beaucoup. Je m’apprête à lui dire que c’est pas grave, que je comprends, quand elle reprend. « Bien sûr. » Vraiment ? Je sens mon visage se fendre d’un sourire ravi. C’est ridicule, c’est juste un dessin ! Mais ça me fait sincèrement plaisir qu’elle accepte et je crois que ça se voit. « Tu veux essayer ? » Je ne peux m’empêcher de rire légèrement en secouant la tête. Vaut mieux pas pour elle, non ! J’ose pas imaginer la tronche de son truc après mon passage. « Non, non, juste regarder, t’inquiète. Je suis vraiment nul en dessin, même sur une feuille, alors je vais tout te faire rater, c’est pas la peine ! » Ce serait dommage qu’elle finisse par regretter de l’avoir proposé, j’ai pas envie qu’elle garde un mauvais souvenir de cette rencontre involontaire…
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Message(#) Sujet: Re: Ich bin Schnappi das kleine Krokodil - Rioghbhardan [Terminé] Ich bin Schnappi das kleine Krokodil - Rioghbhardan [Terminé] EmptyMer 5 Déc - 22:06


Rioghbhardan & Savannah

Ich bin Schnappi das kleine Krokodil
Cette salle à l’atmosphère initialement détendue qui m’avait attirée pour la réalisation de ma fresque devient encore plus agréable en compagnie de Dan. Il est sympa, détendu, souriant, ça change de bon nombre d’élèves et surtout de ceux de ma maison. Enfermés dans leurs délires de pureté du sang, c’est tout juste s’ils arrivent à voir que je suis un être humain et non pas juste une fille qui a des parents non dotés de pouvoirs magiques. Je trouve ça ridicule, je n’essaie même plus de me battre contre leur opinion, ça ne sert à rien, débattre avec des cons n’a jamais fait avancer quoi que ce soit. Alors en ce moment, en compagnie du Poufsouffle, j’ai l’impression de retrouver un peu mon identité et ça me fait vraiment beaucoup de bien. Evidemment, je vais lui épargner un speech sur mon malheur d’avoir atterri à Serpentard, je doute que ça lui fasse plaisir ou même que ça l’intéresse. « J’abandonnerai pas une demoiselle en détresse, tout de même ! » Nouveau mouvement de mes yeux vers le ciel, je me vois parfaitement bien abandonné par Dan qui préférerait se sauver lui-même plutôt que de secourir ladite demoiselle. Je n’ai pas de mal à me dire que s’il tombe sur moi par hasard et que je suis tombée dans un ravin, il se retroussera les manches pour m’aider à en sortir, mais s’il ne me voit pas, il n’essaiera pas non plus de me chercher. Ce n’est pas un mauvais garçon, loin de là, nous ne sommes tout simplement pas les meilleurs amis du monde. « Ben voyons, Robin des Bois, heureusement que tu es là ! » J’ignore si la référence va lui parler mais j’imagine que malgré ses nombreuses années passées à Poudlard, il a toujours des frères et sœurs en bas âge qui restent dans le monde des moldus alors ces derniers doivent le formater pour qu’il aime les personnages de dessins-animés ou de bouquins pour enfants.

« Tant mieux, j’aurais plus su où me mettre, après, ça aurait été gênant. » Cette nouvelle remarque me fait éclater de rire, c’est incroyable cet égo surdimensionné, ça devrait être interdit ! Heureusement que j’ai conscience qu’il plaisante, il aurait pu passer pour un vrai crétin auprès de la gente féminine dans le cas contraire. Je ne sais pas pourquoi j’ai une aussi haute estime de Dan. Il a pris un malin plaisir à tout faire pour essayer de se débarrasser de moi ces derniers temps et il avait presque réussi, d’ailleurs. Après des années et des années à tenter de devenir son ami, j’ai tout bonnement lâché l’affaire et c’est à ce moment-là qu’il s’est mis à se rapprocher un peu plus de moi. Je ne comprendrais jamais rien aux gens, franchement, ils sont très bizarres et perturbants. On leur tend la main, ils crachent dessus, on arrête de la tendre et ils viennent la chercher… C’est à ne rien comprendre. « Mais quel gros lourd ! » Je n’en pense pas un mot, bien sûr, au contraire, il m’amuse beaucoup et c’est grâce à lui que je retrouve un semblant de légèreté aujourd’hui et non pas grâce à ma fresque qui reste pour le moment loin d’être achevée. Il est facile de sourire en la présence de Dan, c’est probablement pour ça que je me suis toujours battue pour être son amie. Bon, pendant la soirée d’Halloween, il n’avait pas l’air aussi enjoué que maintenant mais j’imagine que ça veut dire que ses problèmes se sont arrangés et je suis contente pour lui. « Parfait. J’aime quand une fille est obéissante. » Ben voyons… J’espère tout de même qu’il ne compte pas trop sur moi car je n’ai pas pour habitude d’être obéissante, loin de là. J’aime beaucoup Dan, mais il est hors de question que je me montre obéissante quand il me le demande. Il doit bien en avoir conscience. « Ne compte pas trop là-dessus quand même, ça me ferait très plaisir de flatter ton égo de mâle surdimensionné mais j’ai des limites. » Heureusement car j’ai déjà pu constater à de nombreuses reprises que certaines personnes n’en avaient pas du tout lorsqu’il s’agissait de relations amoureuses ou de relations tout court, d’ailleurs. Dan est plutôt beau garçon et je l’ai déjà vu attirer les regards alors ça ne doit pas être trop difficile pour lui d’attirer les regards.

Il n’est pas étonnant que nous commencions finalement à parler dessin, après tout, c’est la raison principale de ma venue ici et je ne suis donc pas étonnée qu’il finisse par s’y intéresser. « En dehors de ta reconnaissance éternelle dont je me fous royalement, je gagne quoi à te trouver ta grande feuille ? Parce que si tu crois que je bosse gratos, tu te fourres le doigt dans l’œil, ma petite ! » Je prends un air offusqué qui manque cruellement de crédibilité pour marquer mon mécontentement. Comment ça il se fout réellement de ma reconnaissante éternelle ?! En même temps, il n’a pas tort, je ne vois pas vraiment ce que je pourrais lui apporter dans la vie alors il fait bien de ne pas trop s’attacher à ma reconnaissance. « Si tu m’en trouves une, je passe une journée complète à ton service. » Dis-je, pour améliorer mes conditions. « Par contre, si tu échoues, on fait l’inverse. » Je rêverais d’avoir Dan à mon service pendant toute une journée, il pourrait porter mes livres, me servir à table, me chanter une chanson pendant que je prends une douche… J’entrevoie déjà tout un tas d’avantages qui me poussent à m’engouffrer dans ce challenge qui me conduira sûrement à ma perte. « Quelle chochotte. » Je fais semblant de n’avoir rien perçu de son soudain malaise et je lui souris. Je préfère plaisanter de cette sombre période plutôt que de rester dans les non-dits et laisser les autres s’apitoyer sur mon sort. Au moins, les choses sont claires. Mais évidemment, je me garde tout de même de rebondir de nouveau sur le sujet, je vois bien que ça ne lui plait pas, ou en tout cas beaucoup moins que le dessin que je suis en train de réaliser et auquel je lui propose de participer. « Non, non, juste regarder, t’inquiète. Je suis vraiment nul en dessin, même sur une feuille, alors je vais tout te faire rater, c’est pas la peine ! » Je secoue la tête, mais qu’il est bête ce garçon ! Je me fiche qu’il soit doué ou nul, je fais ça avant tout pour m’amuser et pour retrouver un peu de sérénité lorsque je suis trop préoccupée, il devrait en faire autant, j’ai bien vu qu’il n’était pas dans son assiette à Halloween. « On s’en fiche de ça ! Je n’ai pas la pretention d’être le nouveau Léonard de Vinci, si ça peut te rassurer, en plus tu vas t’ennuyer si tu ne fais que regarder et je te rappelled que tout ça sera effacé avant mon départ sous peine de mort par lapidation du concierge. » Je suis sincère, je trouverais ça vraiment chouette qu’il se prête au jeu. Puisqu’il est là, autant qu’il tente ! « Tiens, je te laisse le corps, les zones les plus grandes sont les plus faciles à réaliser. » Dis-je en lui tendant une bombe de peinture dont la couleur est à mi-chemin entre le orange et le marron. Je suis sûre qu’il sera un véritable artiste en air à la fin de l’après-midi.

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Message(#) Sujet: Re: Ich bin Schnappi das kleine Krokodil - Rioghbhardan [Terminé] Ich bin Schnappi das kleine Krokodil - Rioghbhardan [Terminé] EmptyLun 10 Déc - 11:03


Ich bin Schnappi das kleine Krokodil
Savannah & Rioghbhardan

Franchement, je crois que si j’essayais de me faire bien voir, ce serait salement raté. Vous avez vu comment elle lève les yeux au ciel toutes les deux minutes, là ? Un peu plus et ce serait presque vexant. C’est quoi, le problème ? Elle ne me croit pas capable de voler à son secours comme le ferait un preux chevalier, tout ça tout ça ?! Mon petit coeur souffre. L’humanité toute entière sait que je ne vis que pour tendre la main à mon prochain, d’autant plus lorsqu’il s’agit d’une prochaine pas trop moche ! En réalité, tout ça m’amuse. Elle ne se fait pas d’idées sur qui je peux bien être et je crois que c’est pour ça que c’est pas désagréable de lui tenir compagnie cet après-midi. Je veux dire… Elle attend rien de moi. Ni en bien comme Milo et Tracy, qui me foutent involontairement et constamment une pression de ouf tant ils me surestiment et me forcent à remuer ciel et terre pour ne pas (trop) les décevoir. Ni en mal comme sûrement pas mal de gens encore au château, Atwood et Rosenberg en tête, qui me foutraient sûrement au bûcher au moindre mot de travers. Elle non. Elle a l’air de s’en foutre un peu. Elle sait, et j’en suis sûr, que je ne risquerais probablement pas ma vie pour sauver la sienne, mais elle n’a pas non plus l’air d’imaginer que je la mettrais moi-même en danger. On est juste deux ados sûrement un peu débile coincés dans une école qui craint. Je suppose que ça doit rapprocher. « Ben voyons, Robin des Bois, heureusement que tu es là ! » Une fois de plus, je hoche la tête avec un sérieux aussi crédible que possible. Autant dire qu’il ne l’est pas des masses, hein… Mais je fais ce que je peux ! « Je sais, je sais. » Je me vois d’ici, affreusement sexy en collants verts (j’avoue que je ne sais plus exactement ce qu’il a sur le dos, ce pauvre Robin, mais dans tous les cas ça doit être terriblement seyant), à faire brillamment justice grâce mon arc et tout ce qui va avec… Mes souvenirs du dessin-animé remontent grave à loin, c’est décidément pas le préféré du troupeau… Autant je me suis bouffé Cars, Raiponce et compagnie à chaque vacances, autant les tout vieux, ça fait une éternité que je les ai pas regardés…

On s’accroche à la légèreté de notre conversation et le nouveau rire qu’elle lâche me conforte dans l’idée que c’est définitivement la bonne chose à faire. J’ai du mal à me défaire de mon sourire depuis que je suis entré ici. J’ai l’impression que c’est pas arrivé depuis des lustres. C’est moche d’être obligé de tomber par hasard sur une fille que j’apprécie même pas vraiment pour retrouver un certain amusement sincère, quand même ! Mais bon, je vais pas non plus m’en plaindre. J’aime à croire que ça lui fait le même effet. Elle a l’air de pas se prendre la tête non plus alors, bêtement, ça me fait plaisir. Peut-être que ça lui fera du bien, à elle aussi, de lâcher prise deux secondes, d’arrêter de penser à toute la merde qu’il peut y avoir partout en ce moment pour se concentrer sur une conversation particulièrement stupide mais qui a le mérite de la faire rire ! Sincèrement, je l’espère. Si je n’irais pas la chercher au fin fond d’Azkaban si elle venait qu’à disparaître, je n’ai rien contre l’idée de lui apporter quelque chose, aujourd’hui. Bien loin de là… « Mais quel gros lourd ! » Je prends un air offusqué et lève le nez en boudant à moitié. Non mais je lui permets pas ! Bon, d’accord, en vérité ça me gêne pas… C’est exactement la réputation foireuse que je me tapais il y a de ça quelques années et à laquelle je m’accrochais littéralement. Demandez à Daniela ! C’était plus drôle qu’autre chose et, dans le fond, il y avait des filles assez désespérées pour être flattées d’obtenir une telle attention. C’était tout bénef’, quoi. « Ne compte pas trop là-dessus quand même, ça me ferait très plaisir de flatter ton égo de mâle surdimensionné mais j’ai des limites. » Je lui offre le meilleur regard de Chat Potté larmoyant que j’ai en stock dans l’espoir probablement vain de la faire revenir sur sa décision. La déception quoi ! Elle n’est même pas prête à faire un tout petit effort de rien du tout pour me faire plaisir. Heureusement que j’ai jamais voulu être son pote, j’suis sûr que c’est une amie en carton ! D’accord, ça m’aurait pas beaucoup changé de celles que je me tape en vrai et j’aurais sûrement pas été à une près… Mais quand même ! Est-ce que je mérite d’être aussi mal traité par tout le monde tout le temps comme ça ?! Non, Madame ! « Même pas un tout petit peu ? Même pas pour me faire plaisir ? Ou si je dis s’il te plaît…? » On ne pourra pas me reprocher de ne pas avoir essayé.

En fin de compte, je m’intéresse à ce qu’elle fout ici et au dessin qu’elle a commencé sur le mur. Sur le mur quoi ! C’est mal. On pourrait presque penser que je tente de la raisonner en lui rappelant qu’il existe des grandes feuilles mais il n’en est rien. Je m’en fiche pas mal de où elle dessine et si elle a envie de recouvrir tous les murs du château avec des gros yeux de bestiole et bah que grand bien lui fasse ! C’est pas moi qui irai cafter à qui que ce soit, ni même me mettre en travers de son chemin. En tout cas, mon rappel donne lieu à un nouveau n’importe quoi. Ce qui n’est définitivement pas pour me déplaire… J’ai pas follement envie qu’on se prenne au sérieux aujourd’hui. « Si tu m’en trouves une, je passe une journée complète à ton service. » Je fais mine de réfléchir à sa proposition. « Ça devient intéressant… » Manque de chance, elle trouve le moyen de tout gâcher dans la seconde qui suit. « Par contre, si tu échoues, on fait l’inverse. » Une grimace des plus exagérées m’échappe. C’est naze ça. Comme si j’avais envie de jouer les larbins, quoi… Je vaux mieux que ça ! Pourtant, je finis par hausser les épaules. Je pense que ça doit se trouver, une grande feuille. Il y a des sorts, pour ça. Et puis, il faut bien que ça serve à quelque chose d’avoir une véritable intello en guise de meilleure amie. J’irai voir Tracy en pleurnichant que c’est une question de vie ou de mort et, en un rien de temps, j’aurais une grande feuille et une esclave pour la journée. Je pense qu’on tient quelque chose de potable ! « Ok. Marché conclu. Mais attends-toi à devoir répondre au moindre de mes désirs dans pas longtemps, ma jolie. » Sur quoi je lui adresse un clin d’oeil non équivoque, avant de ricaner comme un con. Maintenant, il ne me reste plus qu’à me mettre au boulot pour qu’elle l’ait, sa feuille géante !

Le silence retombe une seconde. Je devrais partir et la laisser finir son dessin tranquillement, je sais, mais je dois bien avouer que je n’ai pas très envie de mettre un terme à tout ça tout de suite. On rigole bien, ça change de l’ambiance lourde et pesante qui règne absolument partout au château… Alors, un peu hésitant, je lui demande l’autorisation de rester. Sur le coup, je suis sûr qu’elle va refuser, que m’avoir dans les pattes doit la gonfler assez pour tenter de me dégager avant que je m’incruste pendant une éternité. Mais non ! Et contre toute attente, elle me propose même de peindre avec elle. La pauvre sait pas dans quoi elle s’embarque ! Je dessine vraiment comme une bouse ! J’essaye de la mettre en garde, histoire que son dessin survive jusqu’à ce qu’elle le termine mais tout ce que j’obtiens, c’est un secouage de tête. Quoi non ? « On s’en fiche de ça ! » Parle pour toi ! J’ai pas vraiment envie de me ridiculiser non plus… Le monde entier sait que je suis nul dans une flopée incroyable de trucs (déjà tout ce qui touche à la magie, grosso modo) alors ça sert pas à grand chose d’en rajouter davantage. « Je n’ai pas la prétention d’être le nouveau Léonard de Vinci, si ça peut te rassurer, en plus tu vas t’ennuyer si tu ne fais que regarder et je te rappelle que tout ça sera effacé avant mon départ sous peine de mort par lapidation du concierge. » Ses derniers mots me tirent un rire discret. C’est vrai qu’une lourde menace pèse sur elle… Et forcément sur moi aussi si je me mets à jouer dans la même cour qu’elle. « Avoue que tu veux juste un complice pour pas te faire lapider toute seule ! » Elle finit par me tendre une bombe de peinture, orangeasse, que je regarde sans trop savoir quoi faire. « Tiens, je te laisse le corps, les zones les plus grandes sont les plus faciles à réaliser. » Je lâche un soupir faussement forcé et finis par prendre son arme. Loin du mur, je fais un pschitt qui me fait sursauter, juste pour voir. Mouais. Déjà qu’avec des crayons c’est pas brillant mais alors avec ça… « Ok, ok… C’est bon, je vais essayer. » Je n’ai pas l’air très à l’aise, je ne le suis même vraiment vraiment pas, mais ça ne me tuera pas de toute façon. Bon, sauf si on finit lapidés par Hash ! « Vas-y, montre-moi comment on fait, Prof ! » J’imagine qu’il faut juste faire des pschitts sur le mur, mais y’a sûrement une technique ou je sais pas. Je ne sais définitivement pas, non…
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Message(#) Sujet: Re: Ich bin Schnappi das kleine Krokodil - Rioghbhardan [Terminé] Ich bin Schnappi das kleine Krokodil - Rioghbhardan [Terminé] EmptyVen 14 Déc - 18:22


Rioghbhardan & Savannah

Ich bin Schnappi das kleine Krokodil
Je suis heureuse d’avoir retrouvé Dan aujourd’hui et pas encore l’un de ces pro sangs-purs qui aurait fini par me dire que la pureté du sang est essentielle à une évolution en bonne et due forme dans le monde sorcier, que je n’y ai pas ma place et blablabla… Je commence à en avoir marre de ces discours qui tournent en rond et qui ne sont pas justifiés par autre chose que notre origine. Est-ce qu’ils se sont posé la question de nos capacités ? De nos talents ? De notre place parmi eux ? De ce que nous apportons à leur monde ? Apparemment pas, ils sont restés sur une idée vieille de plusieurs décennies qu’ils veulent à tout prix remettre au goût du jour. Heureusement, Dan n’est pas comme ça, il a l’air d’être parfaitement indifférent au fait que mon père soit Pierre, Paul, ou Jacques, médecin à Sainte Mangouste ou dans un quelconque autre hôpital et ça m’arrange bien. Je n’ai pas choisi d’avoir des pouvoirs, si on m’avait laissée dans ma petite école primaire et dans le collège que mes parents avaient choisi pour moi, je n’aurais pas été plus malheureuse, je serais peut-être même devenue une grande athlète et j’aurais pu participer aux jeux olympiques, ça aurait été génial. Bien sûr, je ne renie pas les bons moments que j’ai pu vivre à Poudlard, mais à l’heure actuelle, je trouve qu’ils sont loin de surpasser les mauvais et je me demande réellement ce que je fais là. Où est-ce que tout cela me mènera ? Pourquoi suis-je condamnée à subir les affrontements de deux clans qui s’opposent ? Nous sommes des instruments dans cette guerre et je crois que je viens simplement de le comprendre. J’aimerais convaincre mon frère et ma sœur de quitter cet endroit où nous n’avons pas notre place mais je n’ai pas le courage de leur parler de mes doutes. Au lieu de ça, je préfère continuer ma thérapie et essayer de renouer avec le peu de connaissances qu’il me reste. « Je sais, je sais. » Je décroche de toutes mes pensées et retourne à notre conversation initiale. Dan me fait rire et le sourire qui éclaire mon visage n’est en aucun cas simulé. Peut-être qu’il se la raconte un peu trop, mais je suis sûre qu’il plaisante et agit de la sorte pour me faire. Ça marche, c’est ça le pire. « Même pas un tout petit peu ? Même pas pour me faire plaisir ? Ou si je dis s’il te plaît…? » Là par contre, sur ce coup, il a quand même mis sa fierté sacrément de côté pour me supplier à ce point, mais ce serait trop facile de céder, il ne mérite pas que je flatte son ego ! « Si tu acceptes de faire mon éloge, je crois que je peux faire un petit effort. » Bah quoi ? Autant profiter un peu de la situation, dans ce cas, il ne faut pas qu’il croit que tout est gratuit dans ce monde, et surtout pas avec moi.

« Ça devient intéressant… » Je vois bien qu’il est super heureux à l’idée de faire de moi son esclave, amis quand je lui annonce la contrepartie en cas d’échec, il a l’air tout de suite un peu moins enthousiaste. En tout cas, c’est ce que me prouve son hésitation mais il finit quand même par accepter ce qui ne devrait pas me réjouir tant que ça. Après tout, nous sommes dans le monde magique, si Alice a réussi à devenir grande en mangeant des gâteaux, une simple feuille de papier au format standard peut bien facilement devenir géante. C’est un peu l’angoisse, d’autant plus qu’il semble avoir des idées très précises de ce qu’il me demandera lorsque je serais toute à lui. « Ok. Marché conclu. Mais attends-toi à devoir répondre au moindre de mes désirs dans pas longtemps, ma jolie. » Je suis un peu moins sûre de moi pour le coup, d’autant plus qu’il semble avoir retrouvé son enthousiasme, ce qui signifie qu’il a nécessairement une idée derrière la tête. Je devrais peut-être convaincre ses proches de l’empêcher de trop se servir de moi, je ne voudrais pas dépasser les limites du raisonnable. La moi raisonnable commencerait par dire que tant que ce n’est pas sexuel, il peut me proposer tout ce qu’il veut mais à mon avis, il essaie juste de me faire flipper alors je préfère répondre moi aussi par la provocation. « Prépare-toi plutôt à répondre aux miens… Et ils sont nombreux. » Dis-je en adoptant le même ton légèrement suggestif employé par le Poufsouffle quelques instants auparavant. Rien de sérieux dans tout ça, évidemment, mais toute cette légèreté me fait du bien, presque autant de bien que la réalisation d’une fresque, bien que celle-ci n’ait pas du tout avancé depuis mon interruption surprise. « Avoue que tu veux juste un complice pour pas te faire lapider toute seule ! » Je ne suis pas sûre que la présence d’un complice me permette de diminuer ma punition, elle sera juste multipliée par deux pour que Dan en écope lui aussi, mais j’ai été transparente sur le sujet, il sait qu’on a rien à faire là et je ne me sentirais pas coupable si nous nous faisons attraper ensemble. « Oui aussi, la retenue sera nettement plus amusante si tu la passes à mes côtés. » J’aurais au moins quelqu’un à qui parler, ce qui, dans ce genre de circonstances est relativement peu probable. J’aime bien être collée avec d’autres personnes, ça me donne l’occasion de faire des rencontres et de me socialiser un peu ce qui n’est pas plus mal. Cependant, si on pouvait ne pas se faire prendre du tout et passer un chouette après-midi, ça me conviendrait également. Mais si ça l’embête vraiment, je veux bien prendre toute la retenue pour qu’il dessine avec moi, ça va être marrant. « Ok, ok… C’est bon, je vais essayer. » Son test de bombe de peinture est à mourir de rire, mais je me retiens de me marrer pour ne pas le vexer, il manquerait plus qu’il abandonne au bout de dix secondes. « Vas-y, montre-moi comment on fait, Prof ! » Il n’y a pas grand-chose à montrer mais j’acquiesce tout de même, prenant mon rôle d’enseignante très à cœur. « Alors tu gères la surface que tu vas peindre en fonction de la distance que tu prends… Plus tu es loin, plus tu vas vaporiser sur une grande surface… Faut pas pschiter trop fort, sinon ça fait des coulures et c’est moche, et pour ce qui est du modèle, tu suis mon dessin, rien de plus simple ! Et mets bien la bombe du bon côté, je suis sûre que tu es capable de t’en mettre plein la tête. » En gros, c’est simple comme bonjour, pas besoin d’une technique folle pour cette réalisation, c’est comme un gros tag, finalement, mais en plus joli… Enfin ça c’est mon avis, mais c’est sûrement parce que je ne suis pas fan des personnes qui dessinent dans la rue. Pour ma part, je me remets à mes yeux, histoire d’avancer un peu aussi de mon côté, tout en restant bien concentrée sur ce que je fais, je n’hésite pas à relancer la conversation, le silence, ce n’est pas trop mon truc. « Tu vas faire quoi après Poudlard ? » J’ose espérer que cette année est finalement la dernière pour lui et qu’il va voguer vers d’autres horizons, je suis sûre que ça lui ferait du bien d’avoir de beaux projets d’avenirs.

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Message(#) Sujet: Re: Ich bin Schnappi das kleine Krokodil - Rioghbhardan [Terminé] Ich bin Schnappi das kleine Krokodil - Rioghbhardan [Terminé] EmptySam 15 Déc - 15:07


Ich bin Schnappi das kleine Krokodil
Savannah & Rioghbhardan

Je me sens bien, comme si j’avais rejoint la meilleure des amies que j’avais au monde. Pourtant c’est loin d’être le cas, on a eu une seule vraie discussion dans notre vie et encore, c’est parce que j’étais pas en état de prendre la poudre d’escampette ! Pourtant, c’est exactement la même chose. Nos bêtises s’enchaînent le plus naturellement du monde, sans blanc ni trace de gêne. Comme ça pouvait le faire, avant, avec Tracy ou Milo. Pas de non-dits, d’hésitations… Rien de tout ça ! Juste une simplicité tellement évidente que c’en est presque flippant. Est-ce que, pendant toutes ces années, je suis passé à côté d’une amie potentielle ? Franchement, j’en doute. Je crois pas que j’étais vraiment prêt à faire une place dans ma vie à cette fille-là. Et maintenant ? J’en sais rien. Je suis moins réticent à me laisser approcher, à apprendre à la connaître. Depuis la Ferme, j’ai arrêté de foutre des barrières entre nous. Sûrement parce qu’elle est apparue au bon moment. Et à Halloween, c’était pareil. J’ai fini par fuir, d’accord, mais c’était probablement celle que j’avais le moins envie d’éviter dans les trois ! C’est moche de penser ça quand on sait que les deux autres sont censés être les personnes les plus importantes de mon existence. Les plus importantes mais les plus difficiles à cerner, je crois. J’ai tellement de mal à leur faire confiance, en ce moment, que ça m’étonne même pas de trouver refuge auprès de la première tête sympathique et connue qui passe. « Si tu acceptes de faire mon éloge, je crois que je peux faire un petit effort. » J’ouvre grand la bouche, simulant un choc énorme. Moi ? Faire son éloge ? Mais qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça, hein ?! Je lâche un pffff des plus matures et lui lance un regard moyennement convaincu. « Ô merveilleuse Savannah… » Je parle avec emphase, comme j’aurais pu le faire dans une pièce de théâtre de (très) mauvaise qualité. « Tu es la plus grande des joueuses de Quidditch du monde, mais personne n’est assez brillant pour comprendre ton talent ! Tu dessines les yeux de bestioles les plus réalistes de tout le Royaume et l’humanité toute entière devrait s’incliner devant un tel don ! Je ne sais pas comment le monde pourrait tourner si tu n’existais pas et je dois probablement être le plus chanceux des hommes de ce château d’avoir ainsi droit à un tête-à-tête avec toi…? » J’essaye de faire ça bien, histoire qu’elle ne puisse rien me reprocher et qu’elle fasse sagement les efforts promis ! En réalité, un air gentiment moqueur est resté peint sur ma tronche tout du long, il faut bien reconnaître que c’est clairement ridicule comme éloge. Si tant est que c’en soit un, ce dont je doute un peu.

Elle finit par nous lancer dans un pari stupide, avec à la clé un esclave pour une journée. Écoute, c’est quand même alléchant ! Je sais pas exactement ce que je pourrais faire de ça, c’est que j’en ai jamais vraiment eu, mais je vais y réfléchir sérieusement. Je suis sûr que je peux lui trouver des trucs à faire. Rien de méchant ni humiliant, bien évidemment, mais assez foireux pour que tout le monde comprenne qu’elle a perdu un truc. Je vais devoir gratter un peu mais elle s’en souviendra ! Parce que, évidemment, il est hors de question que je perde ! Même si je dois passer ma vie sur cette histoire de feuille, j’m’en fous ! Elle l’aura ! Même si, elle, elle préfère penser le contraire. Pauvre petite, elle risque d’être déçue… « Prépare-toi plutôt à répondre aux miens… Et ils sont nombreux. » La voir m’imiter m’amuse et je m’enfonce dans ce jeu sans broncher. Un haussement de sourcils provocateur, un sourire vaguement plus aguicheur… « J’espère, oui… Je risque de les combler un à un en un temps records, Poupée, ce serait dommage de ne pas avoir l’occasion de te montrer l’étendue de mes talents… » Heureusement que le ridicule ne tue pas, n’empêche, je crois que je serais mort depuis une éternité ! Mais on s’en fout un peu, non ? Je veux dire, elle sait aussi bien que moi que c’est juste n’importe quoi alors c’est pas très grave, hein ? C’est le genre de jeu idiot auquel je ne jouerais pas avec n’importe qui. Si j’ai jamais eu de mal à le faire avec Daniela voire vaguement Tracy par moment, je sais pertinemment que je m’y risquerai pas avec Hastings. Pour qu’elle aille raconter à Milo que je la drague éhontément dans son dos ? Non merci ! N’empêche, parfois, je me demande si c’est un bon ou un mauvais signe que je reprenne mes habitudes nazes…? Est-ce que c’est parce que je sais que c’est assez sérieux entre nous pour qu’il me menace pas de me quitter au moindre « flirt » (il faut mettre quand même de très très très gros guillemets, hein) ou bien est-ce que c’est parce que j’ai de plus en plus de mal à croire à l’éternité avec lui et que je cherche à me retrouver avant de le perdre ? J’en sais rien. Évidemment, je préfère me dire que c’est la confiance et tout ça mais j’en suis pas toujours aussi certain que je le devrais. Depuis la rentrée, c’est pas ce qu’il y a de plus évident… « Oui aussi, la retenue sera nettement plus amusante si tu la passes à mes côtés. » Je lève les yeux au ciel avant de secouer légèrement la tête. Ça se fait pas trop, quand même ! Embarquer un pauvre garçon innocent (moi) dans de tels ennuis ! Ça devrait être interdit ! « Je m’en fous, je dirai que tu m’as forcé. Même que tu m’as mis une bombe de peinture sous la gorge pour me faire coopérer et tout. Criminelle ! » J’ai jamais écopé de beaucoup de retenues. C’est arrivé une fois ou deux, comme tout le monde mais sans plus. En dehors de l’année Blackman où je me suis fait punir plusieurs fois, j’ai jamais été vraiment dans le collimateur des profs. Je suis pas un élève parfait, loin de là, mais je suis pas un cancre. Marcher dans les clous et éviter que mes parents aient vent d’un mauvais comportement, ça a toujours été clairement dans mes plans.

Sans trop comprendre comment, je me retrouve avec une bombe orange entre les mains. Bon bah… Faut y aller, hein. Je sais que c’est pas une très bonne idée, je suis nul pour dessiner et j’ai pas souvenir que mes coloriages étaient merveilleux… Elle va se retrouver avec un tigre déformé, j’espère qu’elle en a conscience ! Il va être la risée de tous les autres tigres de la planète ! Pauvre bête… Pourtant, elle ne parait pas sensible à son triste sort puisqu’elle se lance dans quelques explications. « Alors tu gères la surface que tu vas peindre en fonction de la distance que tu prends… Plus tu es loin, plus tu vas vaporiser sur une grande surface… Faut pas pschiter trop fort, sinon ça fait des coulures et c’est moche, et pour ce qui est du modèle, tu suis mon dessin, rien de plus simple ! » Plus c’est loin plus ça peint un grand bout… Et faut pas faire de coulures moches. D’accord. Je roule des yeux à son « rien de plus simple » et lance un regard suspicieux à la ligne de crayon. J’imagine que ça doit être faisable. Ce sera pas parfait, loin de là, mais elle s’y attend sûrement. Après tout, j’l’ai mise en garde dès le début, hein ! « Et mets bien la bombe du bon côté, je suis sûre que tu es capable de t’en mettre plein la tête. » Je quitte brusquement le mur des yeux pour la regarder d’un air outré. « Eh ! J’te permets pas ! » Sur quoi je lui file un petit coup de coude boudeur. Comme si j’étais assez con pour me planter de sens ! Je fixe le petit rond d’où sort la peinture. Mouais… Peut-être… « Ça s’en va facilement, au moins, ta merde ? » Avec la chance que j’ai, j’vais être bon pour me frotter pendant des heures sous la douche ou dire adieu à mes fringues… Je le sens pas, son truc. Elle, en revanche, elle a pas l’air follement inquiète à l’idée de se tacher ou quoi puisqu’elle reprend là où mon arrivée l’a arrêtée. Je la regarde faire, sans la déranger, juste pour voir comment elle fait. Elle est précise, elle a l’air sûre d’elle, comme si elle avait fait ça toute sa vie. Je me décide enfin à l’imiter et pschite doucement le mur. Ça fait une petite tache, même pas bien ronde en plus. J’éloigne un peu le truc et fait un trait un peu plus large. Il est pas super droit mais ça passe. Ok, je vais clairement en chier. « Tu vas faire quoi après Poudlard ? » Je m’arrête dans mon test pour hausser vaguement les épaules. Savannah, elle, elle continue comme si c’était naturel de faire deux trucs en même temps. Deux trucs durs, en plus… « Je sais pas exactement. Continuer mes études, j’imagine… » Rien que ça, c’est un changement énorme dans ma vie. Il y a rien qu’un an et demi, jamais je me serais donné ça comme but ! Je voulais juste trouver un job, le plus minable du monde s’il fallait, pour être indépendant et avoir mon appart’. Quitte à reprendre du service si je trouvais rien d’autre. Faut avouer que c’était assez rentable… « J’ai failli entrer à la Gazette, à la rentrée. Ç’aurait été cool. Je vais renvoyer un dossier pour l'année prochaine, j'aimerais bien que ça fonctionne. 'Fin, on verra, quoi... Et toi ? Si tu finis pas à Azkaban, t’as des projets ? »
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Message(#) Sujet: Re: Ich bin Schnappi das kleine Krokodil - Rioghbhardan [Terminé] Ich bin Schnappi das kleine Krokodil - Rioghbhardan [Terminé] EmptyDim 16 Déc - 14:41


Rioghbhardan & Savannah

Ich bin Schnappi das kleine Krokodil
« Ô merveilleuse Savannah… » Oh non… Je rêve, il va le faire, il va vraiment le faire ?! Je n’en reviens pas, je pensais qu’il botterait en touche comme un gros lâche et qu’il préférerait ne rien me dire plutôt que de faire l’éloge que je lui demandais. Comme quoi, je ne connais pas du tout ce garçon finalement… Et j’avoue que ce que je découvre est plutôt très plaisant. Je m’amuse beaucoup avec Dan, il est capable d’être autre chose que le connard fuyant que j’ai rencontré au départ. Je pense que je peux désormais l’appeler un ami. Ami lointain, certes, mais ami quand même et dans cette période trouble où je peux compter mes proches sur les doigts d’une seule main, ça me fait énormément de bien. « Tu es la plus grande des joueuses de Quidditch du monde, mais personne n’est assez brillant pour comprendre ton talent ! Tu dessines les yeux de bestioles les plus réalistes de tout le Royaume et l’humanité toute entière devrait s’incliner devant un tel don ! Je ne sais pas comment le monde pourrait tourner si tu n’existais pas et je dois probablement être le plus chanceux des hommes de ce château d’avoir ainsi droit à un tête-à-tête avec toi… ? » Bon ok, c’est un peu moyen quand même comme éloge, on ne va pas se mentir, il a fait en sorte de ne pas me mettre trop sur un piédestal pour éviter que je prenne trop la grosse tête. Ce n’est pas avec des compliments pareils que je risque de me sentir au-dessus de tout le monde. Si jamais j’ai un excès d’égo, je saurais à qui m’adresser au moins. « Mouais, pas mal… Peut mieux faire mais j’ai donné ma parole. » Donc j’imagine que c’est à mon tour. J’ai presque envie de soupirer tellement ça m’agace de m’être fait prendre comme ça à mon propre jeu, mais bon, je suis une bonne perdante, alors je m’exécute. « Dans, j’ai tellement de compliments à faire à ton sujet que je pourrais y passer l’après-midi… Tu es gentil, drôle, intelligent, doux, attentionné, généreux, mature, à l’écoute… Et évidemment, tu es de loin le plus beau garçon du château. Pas étonnant que tout le monde se retourne sur ton passage avec des cœurs dans les yeux. Ma vie ne serait pas la même si je n’avais pas eu l’immense chance de te rencontrer. » J’en ai fait un peu trop ? Oui, sûrement, il y a un fond de vérité pour certaines choses mais j’ai quand même largement forcé sur bon nombre de ses traits de caractères et ajouté quelques inventions de ma part. Au moins, il doit être satisfait à présent.

Plaisanter me fait du bien. Tout le sérieux de ce qu’il se passe en moment au sein de l’école a de quoi me faire vraiment peur et même si je ne tiens pas à perdre de vue mes objectifs pour ne pas me faire avoir comme durant l’année où Blackman est devenu notre directeur. J’ai été malmenée parce que je n’avais pas les cartes en main pour me défendre. Je n’agirais pas de cette manière cette fois, j’espère que notre futur bourreau a le cœur bien accroché parce que je ne vais pas me faire marcher sur les pieds cette fois. « J’espère, oui… Je risque de les combler un à un en un temps records, Poupée, ce serait dommage de ne pas avoir l’occasion de te montrer l’étendue de mes talents… » Son air suggestif manque de me faire exploser de rire mais je reste sérieuse. Il a tort de jouer sur ce terrain-là, c’est lui qui est en couple, pas moi, je n’aimerais pas que mon copain se comporte comme ça avec une autre personne, même pour rigoler. Mais une fois encore, son attitude ne me regarde pas et je me doute qu’il fait ça pour rire, tout simplement, alors je rentre dans son jeu. « Ne me tente pas… Si tu continues à te vanter de cette manière, je vais demander des preuves. » Ce qui serait totalement déplacé compte tenu de sa relation avec Milo et aussi très bizarre vu que nous ne sommes que des amis lointains sans être particulièrement proches. En plus, je n’ai pas du tout l’impression de l’intéresser plus que ça. Bref, il faut que j’évite de rentrer dans son jeu, parce que je suis sûre qu’il est capable de me perdre totalement entre le vrai et le faux et je déteste être en position de faiblesse. « Je m’en fous, je dirai que tu m’as forcé. Même que tu m’as mis une bombe de peinture sous la gorge pour me faire coopérer et tout. Criminelle ! » Cette fois, je ne me retiens pas de rire, il n’est tellement pas crédible ! Je suis loin d’être une criminelle, si des bombes de peintures pouvaient vraiment être un danger quelconque, ça se saurait et c’est loin d’être le cas. « Eh ! J’te permets pas ! » Je le taquine, c’est tout, et en même temps c’est très drôle, il a l’air tellement maladroit avec ses bombes de peinture, un véritable petit enfant. « Ça s’en va facilement, au moins, ta merde ? » Je lève les yeux au ciel. Ce n’est pas comme si je faisais ça depuis ma première année à Poudlard, non, pas du tout… Bien sûr que ça s’en va facilement. « T’inquiètes, je gères, en fait tu es un vrai trouillard, toi ! » Ou alors, il est super pote avec le concierge et n’a pas envie de le décevoir. Pauvre petit Poufsouffle. Il ne devrait pas s’en faire, ils ont plein de points d’avance, ce n’est pas une retenue et cinq petits points en moins qui risquent de lui faire du mal.

Mon œil avance bien mais je suis bien plus concentrée sur les paroles de Dan que sur ma fresque. Je ne va pas mentir, je passe un très bon après-midi en sa compagnie et j’aurais été nettement moins heureuse de le terminer seule en tête à tête avec ma peinture. « Je sais pas exactement. Continuer mes études, j’imagine… » Waow, il a l’air super enthousiaste à l’idée de poursuivre… Il sait que ce n’est pas une obligation ? Qu’on peut très bien s’en sortir dans la vie sas avoir de diplôme du moment qu’on sait où l’on va ? Déjà, j’ai l’impression que faire ses études à Poudlard ne l’a pas franchement enthousiasmé et je me demande vraiment ce qu’il fait là en réalité… Mais ce n’est pas une question que je suis en mesure de lui poser, j’ai peur que ça jette un vrai froid sur nos relations. « Des études de quoi ? Tu n’as pas l’air très emballé… » C’est un doux euphémisme mais je reste prudente. Je ne tiens pas à le braquer ou à lui faire dire des choses dont il n’a pas envie de parler. Je connais assez Dan pour savoir qu’il déteste qu’on le pousse dans ses retranchements et si jamais je me rends compte que le sujet ne lui convient pas, j’en changerais immédiatement, ce sera mieux pour nous deux, aucun doute là-dessus. « J’ai failli entrer à la Gazette, à la rentrée. Ç’aurait été cool. Je vais renvoyer un dossier pour l'année prochaine, j'aimerais bien que ça fonctionne. 'Fin, on verra, quoi... Et toi ? Si tu finis pas à Azkaban, t’as des projets ? » Impressionnant ! Comment peut-il parler d’une telle chose en étant aussi désinvolte ? La Gazette du sorcier, c’est quand même un monument et une telle opportunité ne devrait pas se refuser… Enfin, bien sûr, je ne peux pas lui dire ça car cette opportunité, il l’a manifestement refusée quand il l’a eu, donc autant ne pas remuer le couteau dans la plaie, mais quand même, c’est dingue ! « C’est génial ! Ce serait top que tu puisses faire ça… La Gazette ! Tu dois être super content ! » En tout cas, moi, je suis super contente pour lui. Je trouve super qu’il puisse avoir de belles opportunités à saisir, et j’espère que ça va l’aider à prendre un peu confiance en lui. « J’en avais… Je voulais faire du Quidditch à un niveau professionnel mais avec tout ce qu’il se passe, je crois que je préférerais faire quelque chose qui m’éloigne un peu du monde magique. » Faire ça signifie clairement que je capitule, en quelques sortes, mais est-ce qu’il ne vaut mieux pas capituler plutôt que de passer ma vie à me battre pour une place qu’on ne veut pas me donner ? Tout cela est trop compliqué.

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Message(#) Sujet: Re: Ich bin Schnappi das kleine Krokodil - Rioghbhardan [Terminé] Ich bin Schnappi das kleine Krokodil - Rioghbhardan [Terminé] EmptyDim 16 Déc - 18:24


Ich bin Schnappi das kleine Krokodil
Savannah & Rioghbhardan

Madame me demande de faire son éloge alors je m’exécute docilement ! Elle s’attendait à quoi, hein ? À ce que je râle en mode « plutôt mourir » ? Ça aurait été le cas, avant. Mais avant… Sérieusement, j’ai l’impression d’avoir plus changé en deux ans qu’au long de toute ma vie. Qu’il est loin l’enfoiré superficiel et opportuniste qui se trimbalait avec Shiver Reine des Pouffes à son bras ! Je dis pas que je suis plus du tout un enfoiré ou que je ne vois jamais les intérêts que les gens peuvent apporter, c’est pas vrai, mais je crois que j’ai quand même fait du chemin. Et pas qu’en mal. « Mouais, pas mal… » Non mais elle est jamais contente, cette fille, c’est un truc de malade ! J’allais pas me pâmer comme un con et jeter des paillettes à chaque compliment quand même ! J’ai dit que des trucs gentils. Vrais ça reste à prouver mais gentils. À sa place, je m’en contenterais. Je doute qu’il y ait beaucoup de mecs dans cette école qui acceptent d’en faire autant. « Peut mieux faire mais j’ai donné ma parole. » Au moins, elle joue le jeu, même avec la bouse que je lui ai pondue ! J’aime bien, c’est fair-play. Je hoche la tête et m’appuie vaguement contre le mur, comme si je cherchais à m’installer confortablement pour profiter du spectacle. « Dan, j’ai tellement de compliments à faire à ton sujet que je pourrais y passer l’après-midi… » Un haussement d’épaules suffit à lui faire savoir que j’ai tout mon temps. L’après-midi, la soirée, la nuit… Pour écouter des gens me dire à quel point je suis merveilleux, je suis jamais pressé ! « Tu es gentil, drôle, intelligent, doux, attentionné, généreux, mature, à l’écoute… Et évidemment, tu es de loin le plus beau garçon du château. Pas étonnant que tout le monde se retourne sur ton passage avec des cœurs dans les yeux. » Non mais elle se foule pas ! C’est quoi ce déballage de qualités bateau, sorties de nulle part, hein ? Je ne me plains pas pour autant et pose une main sur mon torse, feignant la plus forte des émotions. « Ma vie ne serait pas la même si je n’avais pas eu l’immense chance de te rencontrer. » Tu parles d’une chance ! J’ai passé des années à la fuir, la gamine. Mais, en soi, j’aime bien penser qu’il y a une petite part de vrai, là maintenant tout de suite. Que si le hasard a décidé de nous foutre sur le même chemin, on y trouve notre compte tous les deux. « N’empêche, tu t’en tires bien. C’est tellement facile de trouver des choses sympas à dire à mon sujet que t’as pas eu à creuser quoi… » Au moins, oui ! « Tout le monde peut pas en dire autant ! » Je suis sûr que si je la connaissais, j’aurais pu faire un vrai truc, ou du moins mettre une part de vérité dans ce que j’ai balancé. Mais là… Je sais juste qu’elle est proche de sa famille. Du moins, elle en avait l’air quand elle est venue avec ses photos à mon chevet la dernière fois. Ça fait léger.

Et puis d’un pari débile et d’une grande feuille, ça dérape à moitié. Oh, je plaide coupable à 100%, évidemment ! Mais tout de même. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle se prête au jeu aussi facilement. Peut-être que j’imaginais qu’elle jouerait les Saintes-Nitouches, comme Daniela, en me demandant de la fermer ou en m’attaquant avec tout ce qui lui tombe sous la main pour me forcer à me taire ? C’est pas impossible. Comme quoi, je ne sais définitivement pas qui j’ai en face de moi !Mais la découverte est loin d’être déplaisante. Elle se prend pas la tête. Et elle me prend pas la tête non plus, par la même occasion. Ça fait tellement de bien de parler de tout et n’importe quoi (surtout de n’importe quoi) sans se demander à quel moment il faut prendre une tête d’enterrement parce qu’on arrive sur un truc fâcheux ni devoir tourner sept fois ma langue dans ma bouche pour éviter de balancer un truc qui peut être mal interpréter ou je ne sais quoi… Là, pas de stress. Elle est ouverte, détendue… Elle en a l’air, en tout cas. Et je crois que c’est exactement ce dont je peux avoir besoin en ce moment. « Ne me tente pas… Si tu continues à te vanter de cette manière, je vais demander des preuves. » C’est difficile de garder mon sérieux, n’empêche. Elle, elle s’en sort bien alors je m’efforce de tenir le rôle encore un petit peu. Je sais pas dans quoi on se lance mais c’est pas un terrain totalement inconnu. Les jeux de merde, ça me plaît. « Je ne me vante de rien, je préviens juste. Ce serait quand même dommage que tu te retrouves à devoir m’implorer de te lâcher seulement parce que tu m’aurais sous-estimé ! » C’est parfaitement crédible, bien évidemment ! Je ne sais pas quelle tronche aura cette journée d’esclavage si elle a lieu un jour mais il faut espérer qu’on aura largement oublié cette conversation ! Manque de chance, si elle est capable de garder son sérieux au beau milieu d’une conversation toute aguicheuse, elle n’hésite pas une seule seconde à se foutre ouvertement de ma tronche quand je lui demande sérieusement si sa peinture s’enlève facilement. Elle lève les yeux au ciel, comme si ma question était débile. Elle l’est ? Je comprends pas trop pourquoi… D’habitude, je sais à peu près quand j’ai l’air con, que ça soit voulu ou non, mais alors là… « T’inquiètes, je gère, en fait tu es un vrai trouillard, toi ! » Non mais non ! Je secoue la tête avec tout le désespoir possible, tentant de lui faire comprendre sans un mot qu’elle a rien capté du tout. « Je parlais de mes doigts ou de mes fringues, pas du mur ! J’m’en balance du mur ! » Je lève les yeux au ciel à mon tour, un sourire gentiment taquin sur les lèvres. « Alors sauf si tu comptes faire ma lessive ou venir m’aider à frotter fort sous la douche, j’aimerais bien savoir si je dois faire particulièrement gaffe ou si c’est pas grave. » Parce que c’est bien beau qu’elle gère mais j’aimerais bien pouvoir en faire autant aussi, tant qu’à faire !

Savannah finit par reprendre son oeuvre et, après l’avoir observé un instant, je l’imite. La confiance en moins, évidemment. Je sais pas trop ce que je fais, pour être honnête. Ça a pas l’air d’être une très bonne idée. Mais au pire, je risque une heure de colle et quelques points en moins, y’a pas mort d’homme. Et puis, je passe un bon moment, j’ai pas envie qu’il s’écourte. « Des études de quoi ? Tu n’as pas l’air très emballé… » Je hausse vaguement les épaules mais elle ne doit pas vraiment le voir puisqu’elle est concentrée sur son dessin. « De photo, si je peux. » J’ai du mal à me dire que tout est possible, tout est réalisable et tout ça. J’ai eu une occasion que j’ai pas saisie, je suis pas certain qu’elle se représente. « C’est pas que je suis pas emballé, c’est juste que… J’en sais rien. » J’essaye de suivre correctement le trait. J’y vais doucement, centimètre par centimètre, m’arrêtant régulièrement pour pas faire de bêtise. « T’as déjà eu l’impression que ta vie t’échappait un peu…? Bah c’est l’idée… » J’ai pas l’habitude de m’étendre des masses sur mes états d’âme et tout le bazar donc je pense pas qu’elle puisse obtenir une explication plus claire que celle-ci. Mais c’est vrai, dans le fond. Je me lance dans quelque chose que j’ai jamais vraiment voulu (je suis pas sûr de le vouloir totalement aujourd’hui encore, j’ai juste envie de faire quelque chose de bien une fois dans ma vie) dans l’espoir de mettre la main sur quelque chose à quoi je ne crois pas tellement… C’est particulièrement bizarre. Je fais ce que je pense être le mieux pour… mon avenir ? faire plaisir à mes proches ? sans me demander s’il y aurait pas un plan B qui pourrait contenter tout le monde, moi le premier. « C’est génial ! Ce serait top que tu puisses faire ça… La Gazette ! Tu dois être super content ! » Un rire mal à l’aise m’échappe. Une fois de plus, je hausse les épaules. On s’éloigne des sujets idiots et légers qu’on abordait au tout début. Mais bon, fallait bien s’attendre à ce que ça prenne un tour plus sérieux, à un moment donné. « Ouais, ce serait top. Mais je crois que j’ai un peu tout fait foirer en revenant ici, t’sais. » Peut-être que c’est que dans ma tête… J’espère. Mais j’en suis pas convaincu. Je pense le plus sincèrement du monde que j’ai vraiment fait de la merde quand j’ai décidé de retaper une fois de plus. Sur toute la ligne. Avec ma famille, avec Milo, avec la vie sympa que j’aurais pu avoir loin d’ici. C’était la pire décision à prendre. Et, forcément, c’est celle que j’ai prise.

Je lui retourne naturellement la question, m'attendant au pire à ce qu'elle m'explique qu'elle en sait rien. Je lui aurais pas jeté la pierre, c'est évident, mais c'est pas du tout le genre d'aveux qu'elle me fait. Je crois pourtant que j'aurais largement préféré ! « J’en avais… » Je fronce légèrement les sourcils en l’entendant. Pourquoi elle en parle au passé ? Qu’est-ce qui fait qu’elle peut plus, à l’heure actuelle ? « Je voulais faire du Quidditch à un niveau professionnel mais avec tout ce qu’il se passe, je crois que je préférerais faire quelque chose qui m’éloigne un peu du monde magique. » J’arrête mon coloriage et repose les yeux sur elle. Elle me fait de la peine, tout-à-coup. Je finis par baisser les yeux sur ma bombe orange et lâche un soupir discret. « C’est que des conneries… » Je sais que ça ne fait pas avancer le schmilblick mais ça sort clairement du coeur. J’ai tous les défauts du monde mais je ne suis définitivement pas pro-sang-pur ou je ne sais quoi. Je me suis toujours senti beaucoup plus à l’aise dans le monde moldu et ne vois toujours pas ce qu’ils ont à envier aux sorciers. Bien au contraire… « Y’a une équipe pro qui va perdre une super joueuse à cause de gros bouffons avec des idées de merde. Ça craint. De leur prouver qu’ils peuvent gagner aussi, ça craint. Tu vaux infiniment mieux que ces connards, Savannah, tous autant qu’ils sont. C’est pas à eux de te dire où est ta place… » Mais j’ai bien conscience que c’est facile à dire pour nous qui ne sommes même pas vraiment concernés par tout ça et que c’est le genre de trucs qu’elle doit entendre à tout va. « Tu viserais quoi dans notre monde ? Taggeuse de grande renommée ? »
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Message(#) Sujet: Re: Ich bin Schnappi das kleine Krokodil - Rioghbhardan [Terminé] Ich bin Schnappi das kleine Krokodil - Rioghbhardan [Terminé] EmptyLun 17 Déc - 20:47


Rioghbhardan & Savannah

Ich bin Schnappi das kleine Krokodil
Je m’amuse. C’est bien la première fois que je peux dire ça depuis mon retour à Poudlard. Je ne veux pas être ingrate, Avalon est là pour moi depuis mon retour, plus que n’importe qui d’autre et je sais que je lui dois beaucoup. Cependant, elle me dévisage toujours avec inquiétude, comme si je pouvais flancher de nouveau à tout instant. Alors le fait que Dan se comporte avec moi comme si j’étais un être humain et non pas une bombe à retardement me fait un bien fou. « N’empêche, tu t’en tires bien. C’est tellement facile de trouver des choses sympas à dire à mon sujet que t’as pas eu à creuser quoi… » Nouveau mouvement de mes yeux vers le ciel. Ce garçon ne manque pas de culot, il est grand temps qu’une personne un peu plus réaliste l’aide à reposer ses deux pieds sur terre. Il ne devrait pas être trop dur à faire descendre de son nuage, ses deux chevilles doivent commencer à peser un certain poids. « Fais gaffe, si tu prends trop la confiance, tu risques de ne plus jamais pouvoir franchir cette porte et de rester bloqué ici à vie avec moi. » Dis-je en désignant la porte derrière nous. Je crois vraiment qu’il ne se prend pas au sérieux, raison pour laquelle je lui réponds avec humour. J’aurais tenté de remettre à sa place un prétentieux si j’en avais eu un en face de moi mais Dan n’en est pas véritablement un, je pense même qu’il manque cruellement de confiance en lui et c’est bien dommage. C’est vraiment un chouette garçon. « Tout le monde peut pas en dire autant ! » Et bim ! Prends-toi ça, Savannah, tu l’as bien mérité… Non mais franchement, il ne manque pas d’air lui, et s’il croit que je vais me laisser faire, il se trompe. « Oui, je plains les pauvres concernés… Heureusement que je suis parfaite, je n’aimerais pas être à leur place. » Quitte à s’engager sur ce terrain, autant s’y engager à fonds et je n’ai pas l’intention de lui dire qu’il n’est pas gentil. Jouer la fille non concernée, c’est quand même bien plus drôle.

Je ne sais pas par quel hasard nous finissons par nous engager sur ce terrain glissante mais j’ai brusquement l’impression que l’ambiance a changé. Bien sûr, je sais que je ne dois pas le prendre au sérieux, mais d’un autre côté, je le trouve quand même vachement aguicheur et je dois me rappeler bien souvent qu’il rigole et qu’il n’y a rien de sérieux dans ses propos, au risque de me faire prendre à mon propre jeu. Il y a quelques mois, il me fuyait encore comme la peste alors ce n’est parce qu’il a un regain de sympathie envers moi qu’il a spécialement envie de me coller au mur plein de peinture pour m’embrasser fougueusement. L’idée n’est pas déplaisante en soi mais je la chasse bien vite de mon esprit à l’imagination trop développée. « Je ne me vante de rien, je préviens juste. Ce serait quand même dommage que tu te retrouves à devoir m’implorer de te lâcher seulement parce que tu m’aurais sous-estimé ! » Je crois que mes joues ont légèrement rosies mais je garde contenance et ne mets pas mes mains à mon visage pour vérifier. La luminosité n’est pas très importante, il y a donc de très fortes chances pour qu’il ne remarque rien. Il veut continuer à jouer ? Aucun problème pour moi, ce sera à lui de marquer la limite de ce petit jeu puisque c’est lui qui a commencé. « Et qui te dit que j’aurais envie que tu me lâches, hein ? Je n’ai pas l’intention de t’implorer, crois-moi et c’est toi qui finirais par me lâcher faute d’avoir le courage d’aller jusqu’au bout de ton idée. » Bah oui mon petit, moi je n’ai rien à perdre dans cette histoire, c’est mignon et sympa de fanfaronner mais il faut qu’il ait le courage d’assumer derrière et j’ai l’impression qu’il parle beaucoup mais que dans les faits, il n’y aura plus personne.

« Je parlais de mes doigts ou de mes fringues, pas du mur ! J’m’en balance du mur ! » Aaaaaah ! Mais je n’avais pas du tout compris ça, moi, pas du tout, du tout, du tout, même ! Faut préciser, j’avais surtout l’impression qu’il avait peur que la peinture sur le mur ne parte pas. Pfff. Et moi qui pensais qu’il s’inquiétait de la retenue que je pourrais prendre si je n’arrivais pas à effacer mon dessin, l’espoir fait vivre… « Je sais pas, je ne me suis jamais amusée à peindre mes doigts, j’imagine qu’on verra bien comment ça se passe si ça t’arrive. » A mon avis, aucun crétin ne s’est embêté à imaginer de la peinture qui ne parte pas une fois qu’elle est allée sur la peau, ce serait sacrément stupide… Mais bon, avec tout ce qu’il se passe à Poudlard, j’ai au moins compris que l’être humain pouvait effectivement se montrer stupide, donc je préfère ne pas trop m’avancer. Mais bon, vu le faible risque qu’il court, j’ai bien raison de me moquer de lui. « Alors sauf si tu comptes faire ma lessive ou venir m’aider à frotter fort sous la douche, j’aimerais bien savoir si je dois faire particulièrement gaffe ou si c’est pas grave. » Heureusement que je n’étais pas en train de boire, j’aurais certainement tout recraché par terre. Il y va fort quand même et je ne peux m’empêcher de visualiser la scène pendant quelques secondes de trop. Je ne m’attendais pas à ce que la conversation dérape à ce point, il en a pas marre de faire ses petits effets à chaque fois qu’il en a l’occasion ? Je n’aimerais pas être son mec, il doit en avoir marre ! « Si tu me permets d’accéder à la salle de bain des préfets, je frotte ce que tu veux. » Dis-je sans me retenir de sourire. Mon Dieu, heureusement que personne ne m’entend parler comme ça, ça ne me ressemble pas du tout. Cette désinvolture me fait le plus grand bien, ça faisait si longtemps que ça ne m’était pas arrivé. Ces derniers temps, ce n’était pas l’amusement qui encombrait mes journées, loin de là.

La désinvolture s’arrête net lorsque nous commençons à parler d’avenir. Lui comme moi, pour des raisons différentes, avons l’impression de ne pas en avoir beaucoup alors c’est toujours un peu difficile d’aborder le sujet. « De photo, si je peux. » Mon regard s’illumine. Dan est un artiste ? Et il m’avait caché ça ? Franchement, je suis extrêmement étonnée, je pensais réellement que ce garçon était parfois un peu trop plat et en fait pas du tout… Ce que je découvre est plaisant, il lui donne une dimension que je n’avais pas envisagé auparavant. « C’est super comme projet d’études. » Et je suis très sincère, je trouve que c’est super. Sauf qu’il a l’air d’en avoir rien à faire et lorsque je l’interroge à ce sujet, je regrette quasiment instantanément de l’avoir fait, ça n’a servi qu’à jeter un froid dont nous n’avions pas besoin. « C’est pas que je suis pas emballé, c’est juste que… J’en sais rien. » Je n’insiste pas. Il ne veut pas en parler et moi je veux que nous passions une bonne après-midi. J’ai appris à mes dépends que pousser les gens dans leurs retranchements était une grave erreur et je n’ai pas envie de la commettre une fois de plus. Pourtant, c’est lui qui enchaine et évidemment la suite n’est pas beaucoup plus réjouissante. « T’as déjà eu l’impression que ta vie t’échappait un peu…? Bah c’est l’idée… » Clairement, quand je me suis retrouvée à l’hôpital pour dépression, c’est exactement l’impression que j’ai eu. Et je crois que je l’ai toujours. Avoir perdu tous mes piliers et tous mes repères m’a clairement déstabilisée et je peine aujourd’hui à retrouver un équilibre, j’ignore si je le trouverais un jour. « Carrément. » Je ne pensais pas que Dan était quelqu’un qui pourrait me comprendre et finalement… Je suis agréablement surprise. Toutefois, je n’insiste pas, le sujet me met à l’aise, bien plus que d’envisager ses baisers un instant plus tôt. Je préfère me concentrer sur des futilités finalement, j’aurais beaucoup moins l’impression d’être un funambule suspendu plus de dix mètres au-dessus du vide. « Ouais, ce serait top. Mais je crois que j’ai un peu tout fait foirer en revenant ici, t’sais. » Je n’en suis pas persuadée, pas du tout, même. C’est dommage qu’il croie aussi peu en lui, il a tellement plus de mérite que ce qu’il pense. « Si tu étais bon l’année passée, tu l’es tout autant aujourd’hui. » Et un redoublement intempestif ne suffit pas à changer la donne, j’en suis persuadée. Il peut très bien y arriver.

Mon avenir n’est pas beaucoup plus réjouissant que le sien et aborder le sujet alourdit encore davantage l’atmosphère. Faites que nous sortions de ce terrain glissant au plus vite, je veux retrouver le sourire et la légèreté au plus vite. J’ai besoin de bonheur, pas de ressasser les mêmes vieux démons qui ne cesseront jamais de me tourner autour. « C’est que des conneries… Y’a une équipe pro qui va perdre une super joueuse à cause de gros bouffons avec des idées de merde. Ça craint. De leur prouver qu’ils peuvent gagner aussi, ça craint. Tu vaux infiniment mieux que ces connards, Savannah, tous autant qu’ils sont. C’est pas à eux de te dire où est ta place… » Je le trouve mignon… Vraiment très mignon, pour un peu, il arriverait presque à me faire verser une larme. On est bien loin de l’éloge qu’il a pu faire quelques minutes auparavant. Cette fois, je le sens réellement sincère et ses propos me vont droit au cœur. J’ignorais qu’il avait une aussi haute estime de moi finalement, il ne me l’avait jamais vraiment montrée. Evidemment, j’aimerais le remercier chaleureusement mais je doute que mon élan d’affection lui plaise tant que ça alors je m’abstiens, me contentant de rebondir sur le sujet principal. « Merci… D’un côté, je me dis que partir c’est leur donner raison à tous, c’est rendre une place à laquelle j’ai eu droit au même titre que tous les autres lorsque j’ai reçu ma lettre… Mais c’est aussi retrouver la sérénité, ne plus me faire insulter dans les couloirs, ne plus avoir à me battre pour ce qui me revient de droit, ne pas avoir l’impression de ne jamais être à ma place… Alors certes, ce serait une victoire pour eux, mais ce serait une victoire pour moi aussi parce que je ne laisserais plus personne contrôler ma vie. » Je suis bien trop sérieuse d’un seul coup, ça ne me convient pas vraiment mais exprimer mon point de vue sur la question me semble essentiel. Oui, je veux croire que me battre me permettra de conserver ma place dans le monde magique, mais non je ne trouve pas normal de devoir combattre les miens pour rétablir quelque chose que j’ai eu sans jamais l’avoir cherché quelques années auparavant. « Tu viserais quoi dans notre monde ? Taggeuse de grande renommée ? » Je pouffe de rire, appréciant le fait que nous ne soyons pas seulement sérieux. Evidemment, mes parents m’assassineraient si je devenais taggueuse. « Dessinatrice de bande-dessinée, je trouverais ça super cool. » Autant dire que je n’aurais pas de boulot, mais bon, c’est toujours beau de rêver. « Sinon, un élevage de lapins nains en Norvège, ça te tente ? » Autant rétablir un peu de légèreté, je crois qu’il préfère et sincèrement, moi aussi.

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Dashiell Dashner

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Message(#) Sujet: Re: Ich bin Schnappi das kleine Krokodil - Rioghbhardan [Terminé] Ich bin Schnappi das kleine Krokodil - Rioghbhardan [Terminé] EmptyJeu 20 Déc - 0:21


Ich bin Schnappi das kleine Krokodil
Savannah & Rioghbhardan

J’ai du mal à me défaire de mon sourire depuis que j’ai foutu le pied dans cette salle. Réellement. C’est comme s’il était accroché à ma tronche comme une moule à son rocher. Et ça fait des lustres que c’était pas arrivé. Je dis pas que je tire la tronche tout le temps mais… mais y’a pas grand chose qui va alors c’est difficile de respirer la joie de vivre et de répandre la bonne humeur sur mon passage. Là… Là, je m’en fous, en fait. Y’a toujours rien qui va (elle fait de la peinture, pas des miracles) mais elle arrive à me le faire un peu oublier. Des plaisanteries un peu idiotes, des piques qui sont pas plus sérieuses… Ça fait du bien. J’ai l’impression de souffler. Et je suis pas vraiment sûr que ça soit une impression. Sur le coup, ça me fait penser à Keagan, quand on s’est retrouvés y’a des semaines de ça… Ma manière de lâcher la pression et tout… Bah franchement, ça, c’est exactement ce qu’il me faut pour ça. Et c’est ce que j’avais perdu depuis un moment. Je pensais pas le retrouver avec elle, honnêtement. Et pourtant… « Fais gaffe, si tu prends trop la confiance, tu risques de ne plus jamais pouvoir franchir cette porte et de rester bloqué ici à vie avec moi. » Un rire m’échappe alors que je hausse les épaules. Au pire, on est des sorciers, on pourrait faire exploser un bout du mur ou agrandir la porte… Nous faciliter la tâche quoi. Et récupérer ma liberté, aussi. Mais franchement, c’est une réponse à chier. Même moi je le sais ! « Parce que tu resterais ? C’est que Madame peut déjà plus se passer de moi ! » Je me moque un peu mais ça n’a rien de très méchant. Et puis, c’est de bonne guerre. Je vais la sauver contre vents et marées et elle se séquestre toute seule pour ne pas m’abandonner. Ça fait bêtement écho à Noël qui approche et à l’abandon qui se dessine… C’est con. Il est pas encore parti, peut-être même qu’il le fera pas. Et puis c’est pas un abandon, c’est deux semaines de vacances… Mais j’ai définitivement du mal à le voir comme ça. Elle ne me laisse pas le temps de m’apitoyer plus longtemps sur mon sort qu’elle reprend. « Oui, je plains les pauvres concernés… Heureusement que je suis parfaite, je n’aimerais pas être à leur place. » Je secoue doucement la tête et agite vaguement la main l’air de dire « tu parles ! ». Miss Parfaite qui dégrade les murs de Poudlard ? C’est clairement moyen comme perfection !

Et la perfection s’étiole un peu plus encore par la suite. C’est quoi cette aguicheuse quoi ! D’accord, j’ai commencé, mais elle n’était pas obligée de me suivre ! Je n’attendais vraiment pas à ce qu’elle me suive, pour être tout à fait exact ! Daniela me rembarre quand je la dragouille lourdement, Tracy rougit et bafouille au moindre compliment… Même Milo, au début, était pas des plus à l’aise avec mon attitude… Comment j’aurais pu me douter juste une seconde que ce serait différent avec elle ? Après tout, je la connais pas cette fille, je pouvais pas savoir. Et maintenant que je sais, c’est trop drôle pour rebrousser chemin ! C’est particulièrement ridicule, mais c’est pas déplaisant. Bien sûr, je sais pertinemment qu’il y a rien de sérieux, mais quand même. Ça me donnerait presque l’impression de lui plaire, personne ne dirait non ! Enfin, pas elle en particulier, ça va de soi, mais d’une manière plus générale, c’est toujours flatteur ! Surtout qu’on peut pas dire que je croule sous les démonstrations d’attirance et compagnie ces derniers temps, alors je me contente de peu ! Oh, je vous vois venir, on a échangé quelques lettres un peu « portées cul », on est d’accord, mais en vrai, c’est le néant total. Je suis sûr qu’il câline plus ses plantes que moi, le gars… « Et qui te dit que j’aurais envie que tu me lâches, hein ? Je n’ai pas l’intention de t’implorer, crois-moi et c’est toi qui finirais par me lâcher faute d’avoir le courage d’aller jusqu’au bout de ton idée. » Nan mais c’est qu’elle a du répondant, en plus ! Elle est où la petite fille toute mignonne qui me montrait les photos de ses frères et soeurs, limite avec une auréole au-dessus de la tête, hein ?! Elle a bien caché son jeu, la gamine ! J’en serais presque choqué, je vous jure. Les jeunes, c’est plus ce que c’était ! « Oh non, tu sais, je ne lâche jamais ma proie avant de l’avoir achevée. » Mouais, là encore, ça reste à prouver. En vrai, je faisais ce qu’on attendait de moi, ni plus ni moins. J’imagine qu’avec un tel discours, elle attendrait au moins des nuits torrides à n’en plus finir ! Ça aurait pu se négocier. Elle est pas vilaine. C’est pas un canon, c’est clair, mais ça va, je me suis tapé bien pire ! Et puis, depuis le temps, je pourrais pas franchement faire le difficile. On prend ce qui passe et puis basta ! C’est moche pour elle, n’empêche. Un peu plus et je lui demanderai pardon d’être vache.

Mais l’envie passe vite quand elle se fout de moi pour une question pourtant pas si bête ! Y’a vraiment des trucs ou quoi qui ont du mal à partir sur les fringues. Ma mère a pété plus d’un câble avec des nappes pleines de taches de je sais pas quoi parce que ça laissait des traces moches même après avoir été lavé. J’ai pas envie de repartir couvert de peinture orange et de le rester parce que ça s’accroche ! Mais même mon explication lui convient pas. « Je sais pas, je ne me suis jamais amusée à peindre mes doigts, j’imagine qu’on verra bien comment ça se passe si ça t’arrive. » Je mime un « gna gna gna » désabusé avant de jeter un coup d’oeil suspect à la bombe que je tiens. Comme ça se fait qu’elle ait jamais eu de problème ? Elle a jamais posé son doigt trop près du bord ou eu le réflexe débile d’essuyer une coulure avec ce même doigt ? Elle a jamais eu d’accident et touché la peinture fraîche avec sa manche ou laissé une goutte tomber sur son pantalon ? C’est quoi cette fille ?! Elle est humaine ou pas ? Les rares fois où j’ai aidé mon beau-père à repeindre un truc, j’en avais clairement partout. Ma soeur a souvent les mains dans un sale état. Après, c’est peut-être de famille, on sait pas. « Franchement, merci de ton aide ! » Dans le genre inutile, elle se pose clairement là la meuf pour le coup ! Jamais vu ça. Bon, ok, si, y’a plus inutile qu’elle mais quand même. C’était une question simple pourtant. « Si tu me permets d’accéder à la salle de bain des préfets, je frotte ce que tu veux. » Qu…Quoi ? J’en reste sans voix. Non mais bonjour la chaudasse ! Et après on va dire que c’est ma faute ! Ils sont au courant, les autres Caldwell, que la Savannah est prête à se vendre pour une jolie baignoire ?! Après, j’avoue, son sourire m’en tire un tout-à-fait semblable. « On va être déçus tous les deux, ma belle, toi de pas pouvoir y rentrer et moi de pas pouvoir te voir à l’oeuvre… » Évidemment que c’est des conneries. Mon copain est préfet, ma meilleure amie est préfète… J’ai moyen d’avoir le mot de passe sans trop de problème. J’y ai juste jamais foutu les pieds, en réalité. J’en ai jamais vu l’intérêt. Et dire qu’il aura fallu attendre neuf ans pour qu’il se dessine enfin ! Et quel intérêt ! N’empêche… J’y ai jamais vraiment réfléchi mais, tout-à-coup, ça me fait clairement bizarre de réaliser que Milo a juste jamais abordé l’idée. Pas une fois. Même pas cette année alors que toute intimité est morte… Il a abordé l’idée de rien, en réalité. Que dalle. Nada. C’est vraiment à se demander s’il me voit encore comme autre chose qu’une habitude rassurante. Et… Et en fait, je crois pas. Je crois vraiment pas… Je m’efforce de faire comme si notre jeu stupide ne soulevait pas des problèmes plus profonds qu’un mot de passe inconnu et continue l’air de rien. « N’empêche, vous êtes vraiment toutes les mêmes, hein… Pour nous tripoter sous la douche, y’a du monde, mais quand il s’agit de faire la lessive, y’a plus personne ! » C’est vrai qu’il m’a jamais sauté sauvagement dessus tous les quatre matins mais il faut bien reconnaître que depuis la rentrée, c’est pire encore… On se touche littéralement pas. Et mes « appels à l’aide » restent clairement sans réponse. Ce que j’ai toujours voulu prendre pour une coïncidence n’en a plus vraiment l’air. Et ça me fait tout drôle. Dans le plus mauvais des sens du terme. J’ai toujours craint qu’il se réveille un matin en réalisant que j’étais une erreur de parcours, peut-être que c’est un peu le cas et qu’il a fini par remarquer qu’il était pas attiré par les garçons… Ou par moi, en tout cas…

Et comme si ça ne suffisait pas, le ton de la conversation change aussi. Le sujet abordé s’alourdit et les plaisanteries foireuses qui viennent de passer ressemblent finalement à des souvenirs. C’est difficile d’expliquer à quelqu’un que la suite est floue à quelques mois de la fin. Plus encore que la suite est floue parce qu’on est con et qu’on a fait de la merde. Pourtant, c’est exactement ça. Je vais encore finir chez mes grands-parents en priant pour trouver une solution pour bouger vite, je vais prier pendant des jours et des jours pour mettre la main sur une suite potable ou un job respectable… J’ai pas hâte. Poudlard me semble plus enviable, en fait… Ce qui est débile quand on sait que j’ai préparé mes affaires pour me tirer… Rien chez moi n’a de logique. Je suis un véritable bordel… « C’est super comme projet d’études. » Je hoche doucement la tête, un sourire un peu mal à l’aise sur les lèvres. J’aime pas cette conversation. Je préférais me faire chauffer. « Je trouve aussi. J’ai juste un peu de mal à réaliser qu’une passion puisse être un vrai travail. Ça semble trop beau pour être vrai, t’sais. » Je reste quand même sceptique. Je veux pas passer ma vie à regarder des filles prétentieuses se la péter pour des magazines sans intérêt. J’ai eu un aperçu avec Hastings, j’ai pas envie de remettre le couvert. Je préférerais faire autre chose. Je sais juste pas encore quoi… Avec la Gazette, c’était plus couvrir des événements quelconque en croisant les doigts pour que ça ressemble pas à la fin du monde. Ça avait l’air beaucoup (beaucoup beaucoup beaucoup) plus intéressant. J’ai pas envie de strass, de paillettes et tout ce qui va avec. J’ai couru après pendant des années, j’ai vraiment cru que c’était la vie qui me faisait rêver mais force est de constater que je me suis salement planté. « Carrément. » Une fois de plus, j’abandonne ma peinture qui n’avance pas pour relever les yeux vers elle. La simplicité avec laquelle elle m’a répondu me surprend. Je m’attendais pas à ce qu’elle acquiesce si facilement, plutôt à ce qu’elle pense que j’étais qu’un casse-couille jamais content qui en faisait des caisses. Je recommence à pschiter le mur. « Je regrette tellement d’être revenu… » C’est la première fois que je le reconnais à haute voix. Et ça me surprend de le faire avec elle alors qu’elle sait rien de moi, du fait que je suis là parce que je suis encore plus stupide que prévu ni de tout ce qui en a découlé… Mais ça fait du bien de le dire, en fin de compte. Qu’il y ait une personne dans cette école qui sache que c’était une connerie énorme et que, même si je feins de bien le vivre et passe mon temps à répéter à Milo que je referais les choses exactement pareilles si on m’en donnait l’occasion, je me déteste d’avoir pu imaginer un seul instant que c’était une bonne idée. « Si tu étais bon l’année passée, tu l’es tout autant aujourd’hui. » Mais ça laisse le temps à quelqu’un de meilleur d’avoir envie de faire la même chose et de récupérer la place… J’ai eu tout le loisir de voir au gala de Sorcière Hebdo que je valais définitivement rien dans le milieu, il y avait des choses tellement incroyables que je suis convaincu que ma victoire et ma collaboration avec Wendy ne sont pas sans lien… « J’espère qu’ils verront les choses comme toi. »

Les bons moments sont déjà loin mais ils s’éloignent encore plus quand j’ai le malheur de lui retourner sa question. Je pensais pas qu’elle allait « si mal ». Je veux dire, j’avais pas particulièrement tilté que c’était une née-moldue et qu’elle était encore potentiellement en danger… J’ai pas le réflexe de faire la liste des gens qui sont de sang sorcier et ceux qui le sont pas. Je m’en fous totalement. Alors je me sens un peu débile en l’entendant… Et ça me fait de la peine. Elle mérite pas de renoncer à ses rêves pour des enfoirés de première même pas foutus de réaliser que beaucoup de nés-moldus valent bien mieux que des sorciers pure souche ! Honnêtement, je suis bien moins « sorcier » que beaucoup d’entre eux. Y’a qu’à voir Tracy ! Je suis sûr qu’elle pourrait m’apprendre des tas de trucs sur ce monde alors que techniquement j’en suis (à moitié) issu. Alors je me fais un devoir d’essayer de lui remonter le moral. Je suis particulièrement sincère dans ce que je lui raconte et j’espère qu’elle s’en rend compte. J’ai aucun intérêt à la brosser dans le sens du poil. « Merci… » Je hausse les épaules. Elle a pas à me remercier. C’est pas un truc bien ou gentil de dire aux gens qu’ils valent quelque chose et qu’ils doivent être considérés comme des humains normaux. C’est juste normal. Tout le monde devrait le faire ! « D’un côté, je me dis que partir c’est leur donner raison à tous, c’est rendre une place à laquelle j’ai eu droit au même titre que tous les autres lorsque j’ai reçu ma lettre… Mais c’est aussi retrouver la sérénité, ne plus me faire insulter dans les couloirs, ne plus avoir à me battre pour ce qui me revient de droit, ne pas avoir l’impression de ne jamais être à ma place… » Se faire insulter dans les couloirs ? Parce qu’il y a vraiment des gens qui l’insultent encore dans les couloirs…? Je sais que ça me concerne pas mais je n’aime pas l’impuissance qui me tombe dessus. J’aimerais lui dire que ça va finir par s’arrêter, qu’elle pourra bientôt vivre une vie de sorcière les yeux fermés tant les gens seront ouverts… Mais c’est faux. Le monde sorcier est un monde de merde qui recommence inlassablement les mêmes conneries. Ça continuera. Encore et encore. Parce qu’il y a des gens dans cette école qui sont complètement décérébrés et qu’ils feront des putain de mômes qui seront pas mieux et qui répandront les mêmes idées foireuses à leur tour et ça n’en finira juste jamais. Si j’ai des enfants un jour, j’aimerais qu’ils vivent pas là-dedans. Pas transmettre mes pouvoirs, leur éviter de voir leurs potes se faire torturer pour rien, vivre dans l’angoisse constante qu’une nouvelle ordure prenne le contrôle du château…

« Alors certes, ce serait une victoire pour eux, mais ce serait une victoire pour moi aussi parce que je ne laisserais plus personne contrôler ma vie. » La sympathie et la compassion qu’elle m’inspire me surprend. Elle me surprend, elle aussi. Son détachement, le courage qui pointe derrière tout ça… Elle est touchante. « Je suis désolé que t’aies à faire un choix. » J’y suis pour rien mais je ne peux pas rester indifférent face à tout ça. Parce qu’à sa place, ça aurait pu être la petite Joanne. Parce que peut-être qu’elle vit la même chose à l’heure qu’il est et que j’y suis pas totalement étranger. Parce que j’ai rien fait pour les aider, que je me suis jamais battu pour éviter tout ça… Néanmoins, je finis reprendre le chemin de notre véritable conversation, celle de nos débuts, plus légère. J’espère qu’elle ne le prendra pas mal et qu’elle me suivra. Quand elle se met à rire, je lui offre un sourire immense et rassuré. « Dessinatrice de bande-dessinée, je trouverais ça super cool. » Tu m’étonnes ! Ce serait classe ! J’espère pour elle qu’elle y arrivera. Même si ça voudrait dire se contenter d’une feuille pour dessiner… « Le jour où ce sera le cas, je compte sur toi pour m’envoyer un exemplaire dédicacé de chacune d’entre elles, hein ! Mon frère passe sa vie le nez dans toutes les BDs de la bibliothèque, je suis sûr qu’il serait ravi de pouvoir se la péter avec des collectors pareils ! » Même si je doute clairement que j’ai encore beaucoup de contact avec ma famille d’ici là. J’espère que ça s’arrangera, évidemment, qu’avec le temps ils finiront par remarquer que je leur manque un petit peu et que ma mère reverra sa sentence à la baisse mais c’est juste un espoir, pas vraiment quelque chose que j’attends sérieusement… « Sinon, un élevage de lapins nains en Norvège, ça te tente ? » Sa question me fait rire, tant et si bien que je foire mon pschitt et dépasse la ligne. « Naaaaan ! Regarde ce que tu m’as fait faire ! C’était bien jusque là ! » Mais je rigole de plus belle, gâchant totalement tout effet dramatique à mon désespoir. « Je suis pas un garçon facile, Caldwell, j’accepte pas de faire ma vie avec quelqu’un dès le premier après-midi ! » Le regard que je pose sur elle est taquin et rieur. J’aime définitivement mieux ça ! « Et puis pour être tout à fait honnête, j’suis pas fan des lapins, c’est fourbe ces machins. » Je suis pas fan des animaux en règle générale mais c’est qu’un détail qu'elle n'est pas obligée de savoir… Je suis pas encore passé pour une grosse flipette alors évitons.
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Rioghbhardan & Savannah

Ich bin Schnappi das kleine Krokodil
J’admets que je me marre vraiment bien avec Dan et je suis très contente de découvrir qu’il y a autre chose chez ce garçon qu’un adolescent blasé trop occupé à éloigner les gens pour se rendre compte qu’il se comporte comme un con… Comme quoi, il faut parfois laisser tomber une cause perdue pour provoquer un déclic. J’avais un peu abandonné l’idée de me rapprocher du jeune homme ces derniers temps et c’est finalement lui qui revient vers moi, c’est à ne rien comprendre. « Parce que tu resterais ? C’est que Madame peut déjà plus se passer de moi ! » Oh… Voilà que monsieur O’Callaghan recommence à prendre un peu trop la confiance, je vais le faire redescendre sur terre illico presto, ça ne va pas trainer. « Je te rappelle que j’ai une fresque à finir, désolée mais le monde ne tourne pas autour de ton auguste personne. » Bon, il est vrai qu’après quelques heures de peinture j’aurais terminé et je n’aurais donc plus besoin de rester auprès de lui, mais ça, il n’est pas obligé de s’en rendre compte, je pourrais toujours prétexter d’être en train d’attendre que ça sèche, au pire… Mais ce serait probablement l’excuse la plus pitoyable du monde. Enfin, toutes les excuses sont meilleures que l’idée d’avoir à Dan que je passe un excellent moment en sa compagnie et que je n’ai absolument pas envie que ça s’arrête. Il a déjà un ego bien trop énorme, ce serait quand même dommage de l’aider à se développer encore davantage.

« Oh non, tu sais, je ne lâche jamais ma proie avant de l’avoir achevée. » Je ne sais pas trop comment je dois le prendre, pour le coup, il y a un instant, ses allusions étaient quand même vaguement érotiques et là j’ai plus l’impression d’être un pauvre petit zèbre dans la gueule du grand méchant lion. Personnellement, je n’ai envie d’être achevée par personne, que ce soit par lui ou par quelqu’un d’autre. Cependant, je ne laisse rien paraitre, continuant le jeu que nous avions institué depuis le début. « Je ne suis pas n’importe quelle proie, tu le découvriras très rapidement. » Je me la raconte carrément, carrément trop même, d’autant plus que je ne pense pas du tout que je suis mieux que les autres, bien au contraire. J’apprécie avoir l’impression d’être sur un piédestal mais je sais très bien que Dan a une estime de moi extrêmement limitée et à dire vrai je m’en fiche un peu du moment qu’on passe un bon moment. Comment ai-je pu croire un seul instant que ses avances étaient sincères ? Il rigolait, voilà tout. Mais la petite voix dans ma tête me disant qu’en réalité il était sincère mais qu’il s’était peut-être souvenu qu’il n’était pas disponible reste quand même… Je la fais taire et me concentre sur l’œuvre que nous avons à accomplir, je veux continuer à m’amuser et pas me poser douze mille questions inutiles.

Il me fait rire à flipper pour deux ou trois petites taches de peinture. J’ai l’impression qu’il croit qu’il pourrait mourir. « Franchement, merci de ton aide ! » Je m’esclaffe, oubliant instantanément cette légère déception qui n’avait de toute façon pas lieu d’être compte tenu du fait que tout est clair entre nous et ce depuis que nous nous connaissons. « Il n’y a pas de quoi, n’hésite pas à faire appel à moi si tu as besoin d’autre chose. » Je pouffe une fois de plus. S’il avait besoin d’un vrai bon conseil, alors je pourrais peut-être lui venir en aide mais pour ce qui est des taches de peinture, je préfère carrément me foutre de sa gueule, c’est bien plus drôle. Bon, après, ça dépend dans quel domaine il essaie de me demander des conseils parce que franchement, dans le domaine relationnel, par exemple, je suis sacrément nulle. Pas forcément les relations amoureuses en plus, garder mes amis, ce n’est pas mon truc non plus, me faire aimer de mon frère, ça non plus, ce n’est pas une réussite, bref, je crains. Je me garde bien d’apporter cette précision à Dan, il n’a pas besoin de savoir que je suis un gros boulet, il n’est déjà pas hyper fan de moi à la base.

Contre toute attente, alors que je pensais m’être fait de gros films, l’ambiguïté s’installe de nouveau entre nous et je ne peux m’empêcher de replonger dedans instantanément. C’est agréable ce genre de flatterie, très agréable même. Ma dernière rupture date de plusieurs longs mois à présent et ce n’est pas les nombreux plans dragues que je n’ai pas eu qui auraient pu m’aider à flatter mon ego, loin de là. Alors je profite, un peu trop même, j’oublie presque que Dan est en couple et que ce n’est sûrement pas très approprié de faire une telle chose, même si ce ne sont que des mots… Pour le moment, tout du moins. J’ignore comment va évoluer cette conversation et j’admets que mon cœur bat un peu trop vite lorsque j’y pense. « On va être déçus tous les deux, ma belle, toi de pas pouvoir y rentrer et moi de pas pouvoir te voir à l’œuvre… » Ah oui quand même ? Carrément. J’ai l’impression que joues rougissent encore davantage mais pourtant j’arrive à conserver ma contenance et à lui répondre sur le même ton un peu aguicheur. « Oh ça peut s’arranger… Il faut juste te montrer un peu convaincant… » Dis-je, laissant volontairement ma phrase en suspens pour qu’il imagine tout et n’importe quoi. Mon dieu, ça ne me ressemble tellement pas. J’étais amoureuse d’un garçon adorable mais pas franchement aussi aguicheur que peut l’être Dan à ce moment précis. Je ne montre pas que je suis un peu déstabilisée, mais au fond, j’avoue que je le suis. D’autant plus que je n’arrive toujours pas à démêler le vrai du faux ce qui rend tout ceci un peu difficile à gérer. « N’empêche, vous êtes vraiment toutes les mêmes, hein… Pour nous tripoter sous la douche, y’a du monde, mais quand il s’agit de faire la lessive, y’a plus personne ! » Non mais je rêve, quel macho ! Heureusement que tous ne sont pas comme ça, il y a des claques qui se perdent. Il se rend compte qu’il est en couple avec un mec et que par conséquent il n’aura pas une bonniche pour faire son ménage à sa place ? Apparemment pas. « T’inquiètes, les tâches de ménage, je maitrise et si tu veux je pourrais t’apprendre, ça pourrait t’être utile à l’avenir. » Il ne faut pas compter sur maman pour tout faire à sa place, ça ne dure qu’un temps ce genre de choses, il va bien falloir qu’il se rende à l’évidence. « Mais j’admets qu’à choisir, je préfère la douche. » J’ai failli dire que je préférais le tripoter sous la douche mais je m’abstiens, ne souhaitant pas passer de simples remarques suggestives à une vraie déclaration, il va croire que je suis une de ces vieilles filles mal baisées qui sautent sur tout ce qui bouge.

« Je trouve aussi. J’ai juste un peu de mal à réaliser qu’une passion puisse être un vrai travail. Ça semble trop beau pour être vrai, t’sais. » La conversation a pris un tournant un peu trop sérieux mais d’un côté ça ne me déplait pas d’apprendre que Dan a ce genre de passions et de rêves pour l’avenir. Il est touchant et son discours me plait vraiment beaucoup. Je crois que je suis en train de tomber sous son charme. C’est mal. Très mal. « Si tu n’y crois pas, personne ne peut le faire pour toi… Je trouve ça beau de pouvoir continuer à rêver même en étant adulte. » Je crois que j’ai un peu arrêté de rêver pour ma part depuis l’enfermement dans le château et je le regrette énormément. Je continue à peindre alors que mon cœur se serre. On aurait dû aller la prendre cette douche au lieu d’aborder ce sujet sérieux. « Je regrette tellement d’être revenu… » Je suis étonnée par sa remarque qui aurait pu être la mienne, mot pour mot. Je regrette d’être revenue, je regrette d’être ici, je regrette de ne pas avoir le courage de tout planter et de repartir. Je suis là pour les gens que j’aime, c’est sûr, mais je ne suis absolument pas ici pour mon propre bonheur. « On est deux. J’aimerais avoir le courage de tout planter et de me barrer d’ici. » Mais Avalon et Brooklyn m’en empêchent. Je ne pourrais pas partir sans eux, pas avec tout ce qui se prépare en ce moment, c’est tout bonnement impossible. Mon cœur se serre encore davantage. Quel sujet de conversation de merde. « J’espère qu’ils verront les choses comme toi. » Sans répondre, je lui adresse un sourire encourageant. Je ne pourrais pas le convaincre, de toute façon, il faudra qu’il teste par lui-même, il a besoin de faire ses preuves, ça se sent, il manque cruellement de confiance en lui, pourtant il n’a vraiment pas de quoi.

Parler à mon tour de ma situation est loin de me faire plaisir. Mais je le fais avec sincérité et beaucoup plus de désinvolture que j’aurais pu l’imaginer. J’extériorise enfin ce que je pense et ce n’est pas désagréable, loin de là. « Je suis désolé que t’aies à faire un choix. » Moi aussi je le suis, affreusement même, mais d’un autre côté, je crois que je préfère encore ça, j’aurais encore l’impression d’avoir ma vie entre mes mains. « Je préfère choisir moi-même plutôt que de laisser une bande de connards sans cerveau choisir à ma place. » Je suis très sincère, si je choisis avant qu’on m’impose une décision, j’aurais au moins l’impression d’être maitre de mon destin et ça ne me déplait pas, loin de là. Bien sûr, les événements qui se sont produits auront largement influés sur ce choix, mais je pourrais toujours me dire que j’aurais pu rester et me battre comme vont le faire bon nombre de mes camarades. « Le jour où ce sera le cas, je compte sur toi pour m’envoyer un exemplaire dédicacé de chacune d’entre elles, hein ! Mon frère passe sa vie le nez dans toutes les BDs de la bibliothèque, je suis sûr qu’il serait ravi de pouvoir se la péter avec des collectors pareils ! » Parler bandes dessinées est quand même largement plus plaisant et j’apprécie son intérêt pour mon travail. « Promis, je penserais à toi dès que la première sera éditée. Je suis sûre que je peux réussir, la preuve, j’ai déjà un fan. » Je sais que percer dans ce milieu sera particulièrement difficile d’autant plus que j’ai très peu d’expérience, mais encore une fois, je veux croire que cette vie m’offre un nombre de possibilités infinies et que j’ai juste à les saisir. Je ne vivrais qu’une fois, alors autant que je poursuivre mes rêves à fonds. « Naaaaan ! Regarde ce que tu m’as fait faire ! C’était bien jusque là ! » J’éclate de rire en voyant sa coulure sur ma fresque. Franchement, je passe un si bon moment en sa compagnie que j’en ai presque plus rien à faire de cette fichue fresque, elle est juste un bon prétexte pour pouvoir prolonger cet instant que j’apprécie… Un peu trop même. Ça faisait longtemps qu’on ne m’avait pas porté autant d’intérêt et j’admets que ce n’est pas désagréable. « Je suis pas un garçon facile, Caldwell, j’accepte pas de faire ma vie avec quelqu’un dès le premier après-midi ! » Je fais la moue, faisant mine d’être super déçue par sa réponse alors qu’en réalité il est plutôt normal et même rassurant qu’il ne se jette pas dans mes bras. « Oooooh ça va, je ne t’ai pas demandé de m’épouser… Pas encore. » Dis-je avec un clin d’œil plutôt suggestif. Je serais carrément flippante si je lui demandais vraiment de m’épouser alors qu’on ne se connait à peine et que quelques mois auparavant il me considérait comme une sangsue dont il fallait absolument se débarrasser. Mais encore une fois, je rentre dans son jeu parce que c’est facile, plaisant et que j’aime beaucoup ça. « Et puis pour être tout à fait honnête, j’suis pas fan des lapins, c’est fourbe ces machins. » Nouvel éclat de rire. Je crois que j’ai plus ri en sa compagnie que durant les douze derniers mois, c’est dingue. Je ne veux pas que ça s’arrête, je veux rire encore, ne plus penser à rien, croire que je peux être encore une de ces adolescentes avec le cœur qui bat quand un beau garçon s’intéresse un minimum à elle, c’est tellement plus facile et ça m’avait tellement manqué. « Tu préfères des lamas peut-être ? Ou des hamsters ? Des poneys ? Si tu préfères on peut planter des carottes… Je ne suis pas difficile. » Je me vois déjà fermière dans mon potager, je suis certaine que j’aurais une sacrée dégaine avec mon arrosoir et mes bottes en caoutchouc. Quel duo de choc nous formerions… L’idée me fait pouffer de rire. J’adore cet après-midi.

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Dashiell Dashner

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Message(#) Sujet: Re: Ich bin Schnappi das kleine Krokodil - Rioghbhardan [Terminé] Ich bin Schnappi das kleine Krokodil - Rioghbhardan [Terminé] EmptySam 29 Déc - 17:40


Ich bin Schnappi das kleine Krokodil
Savannah & Rioghbhardan

J’ai l’impression que le temps se suspend et, pour une fois, je dois bien admettre que ça me plaît. J’aime ça. J’aime l’idée que ce moment se prolonge un peu. Je suis plus détendu que je l’ai été ces dernières semaines, plus que conscient qu’on attend rien de moi aujourd’hui. Elle s’en fout si je dis de la merde, elle s’en fout si je suis pas aussi parfait et attentionné qu’il le faudrait, elle s’en fout si j’ai envie d’arrêter de tout prendre au sérieux… Je peux être qui je veux sans risquer de blesser qui que ce soit. Et je crois qu’il n’y a rien que je voudrais plus que ça. Mine de rien, je lui suis reconnaissant d’avoir croisé mon chemin et de ne pas s’être contenté de me demander de lui foutre la paix. Elle l’aurait pu, largement, mais au lieu de ça, elle s’est comportée avec moi comme une amie. Et ça fait un moment que j’ai pas eu l’occasion de connaître ça. Tracy me donne un peu l’impression, parfois, de me brosser dans le sens du poil tant elle s’en veut ou parce qu’elle craint que je me tire, Daniela a choisi son camp et j’ai aucune envie de lui courir derrière… Alaska est loin d’ici, Keagan me met un peu mal à l’aise tant j’imagine que le son de cloche qu’il doit avoir me fait passer pour le grand méchant de l’histoire, Luca est aux abonnés absents ces derniers temps… Là où je me sentais toujours incroyablement entouré il y a quelques années, je me sens plus seul que jamais aujourd’hui. Alors oui, j’avoue, elle a vraiment débarqué au moment où j’en ai le plus besoin. « Je te rappelle que j’ai une fresque à finir, désolée mais le monde ne tourne pas autour de ton auguste personne. » Je lui offre une moue dubitative tout en me retenant de rire. Elle est naze, son excuse. « S’il te faut une vie pour finir ta fresque, j’crois que tu devrais changer de voie ! » Mon sourire se fait gentiment moqueur alors que je la pousse doucement du coude. « Tu peux avouer que tu resteras juste pour moi, t’inquiète, je le répèterai pas. » Après, honnêtement, si toute la vie ressemble à ça, je pense que ça doit être jouable. Ça peut valoir le coup de rester coincé.

Et puis, doucement, l’ambiance change. L’innocence se fait la malle, la légèreté, peut-être aussi. Ça reste amusant, évidemment, mais le jeu est tout autre. Un peu dangereux, dans le fond, mais ça a longtemps fait partie de mes habitudes alors je n’y pense pas plus que ça. Je retrouve des chemins connus et une attention loin d’être déplaisante. Elle me donne l’impression d’exister, d’être autre chose qu’une plante verte posée dans le décor. Je sais que c’est pour déconner, qu’il n’y a rien de sérieux là-dedans, mais ça fait du bien. Évidemment, j’aurais aimé que ça vienne de Milo plus que d’elle mais j’imagine que j’ai plutôt intérêt à faire avec ce que je trouve. Elle est prête à jouer quand lui peine déjà à se rappeler que je suis là. Alors sans me poser plus de questions, je plonge toujours davantage. C’est sûrement un peu mal, en réalité, j’en ai vaguement conscience. Même si ce sont que des mots, ça ne se fait pas. Mais quand j’essaye de tirer quelque chose de lui, j’obtiens qu’un silence presque indifférent qui laisse penser qu’il s’en fout. C’est peut-être le cas. J’imagine qu’il doit obtenir tout ce qu’il peut vouloir ailleurs. Avec l’incroyable Felicia, par exemple. Même si je n’aborde plus le sujet, j’en ai jamais pensé moins. Mais c’est pas comme si je pouvais lutter, de toute manière. « Je ne suis pas n’importe quelle proie, tu le découvriras très rapidement. » Je ne peux m’empêcher de sourire bêtement face à son assurance. Je trouve ça chouette. Ça me plaît. Je sais pas si c’est parce qu’on sait que ça mènera à rien ou si elle est comme ça tout le temps, mais j’avoue que c’est pas désagréable ! « Ah oui…? J’attends de voir. » En vrai, je me demande jusqu’où elle irait pour un jeu débile du genre. Elle a probablement rien à perdre, certes, mais tout de même. Est-ce qu’elle irait se taper le premier gars qui passe juste pour prouver qu’elle est capable d’aller jusqu’au bout ? J’espère pas pour elle, sérieusement. Perso, je sais que j’irai pas bien loin. Là, ça m’amuse parce que ça veut strictement rien dire, mais j’ai pas l’intention d’aller m’envoyer en l'air avec n’importe qui dans le dos de Milo. Même si en ce moment, il craint. Et même si c’est pas la fille la plus laide des environs.

Finalement, j’ai le malheur de m’inquiéter pour les potentielles taches que son truc peut laisser… Et qu’est-ce que j’ai pas fait là ! Elle se fout ouvertement de ma gueule, la vilaine ! Comme si c’était la question la plus stupide du monde, vous savez. Résultat, mon ego souffre (au moins, ouais) et j’ai même pas de véritable réponse ! Grosse grosse arnaque ! « Il n’y a pas de quoi, n’hésite pas à faire appel à moi si tu as besoin d’autre chose. » Je lève les yeux au ciel en grommelant un « gna gna gna » des plus matures. Heureusement que je suis pas susceptible, ça aurait été une bonne raison de bouder, ça, tiens ! Mais notre jeu foireux ne met pas longtemps à revenir. Quelques phrases pleine d’une innocence qui nous a abandonnés depuis longtemps et tout revient comme si on avait jamais arrêté. « Oh ça peut s’arranger… Il faut juste te montrer un peu convaincant… » Je me mords distraitement la lèvre pour retenir un énième sourire, plantant un regard exagérément intéressé dans le sien. Je me défendais bien, avant, quand il s’agissait d’être assez convaincant pour obtenir ce que je pouvais bien vouloir. Mais ça, c’était avant que je laisse un môme faire de ma vie son terrain de jeux. Je crois que j’ai abandonné, ça aussi. Tenter d’avoir ce que je veux au détriment de ce qu’il pourrait vouloir lui… J’ai fini par prendre l’habitude de vouloir ce qu’il veut, parce que je trouve ça plus important qu’il soit satisfait, lui… Mais je me dis, parfois (surtout en ce moment j’avoue), que j’ai peut-être eu tort. D’autant plus qu’il a pas l’air de franchement se soucier d’autre chose que son nombril alors bon… Je devrais peut-être en faire autant, quelques fois. « Me montrer convaincant pour t’y faire rentrer ou pour te la faire oublier ? » Je me demande si en tant que Capitaine, elle n’a pas eu le mot de passe, un jour… Et puis avec son frangin, elle doit pouvoir le récupérer sans trop de problème. Ça me conforte dans l’idée que c’est une plaisanterie de mauvais goût pour tous les deux. « On aurait sûrement aucun mal à trouver un coin tranquille pour la remplacer. Ça m’embêterait vraiment de louper ça pour une histoire de baignoire, tu sais… » Plaisanterie mise à part, il faudrait que j’essaye d’y aller, un jour, juste pour voir. Un bon bain chaud, ça a jamais fait de mal à personne ! « T’inquiètes, les tâches de ménage, je maitrise et si tu veux je pourrais t’apprendre, ça pourrait t’être utile à l’avenir. » Je secoue la tête avec l’air le plus innocent du monde, genre ça me sera jamais utile. En réalité, qu’elle se rassure, je me débrouille un peu. Je suis pas un pro et ça me plaît pas mais je sais faire une machine de linge, repasser approximativement une chemise et faire un peu à manger (pas des trucs de ouf mais ça suffit à pas mourir de faim), je suis un grand garçon. « Mais j’admets qu’à choisir, je préfère la douche. » Je ne peux retenir un rire aussi surpris qu’amusé. Ah bah ça j’ai cru remarquer, ouais !« Non mais quelle allumeuse… » Le ton de ma voix tranche totalement avec mes paroles, laissant clairement entendre quelque chose qui ressemble plutôt à « continue, ça me plaît » mais aucune importance.

Malheureusement, le pire finit par arriver et on délaisse notre aguichage pour des sujets plus sérieux. Trop sérieux en réalité… Fallait s’y attendre. Je me plie toutefois à l’exercice, me laissant docilement aller à la confidence. Même ça, j’ai l’impression que ça fait une éternité que c’est pas arrivé. Avant, dès que quelque chose n’allait pas, j’en parlais avec Tracy. Tout le temps. Pour le moindre truc. Même si elle pouvait rien faire, c’était pas grave, j’avais besoin de me confier. Maintenant c’est autre chose… Je ne dis plus rien. À personne. Ni sur les regrets qui m’assaillent depuis que je suis ici, ni sur les déceptions qui s’enchaînent au fil des mois… Sur rien. Alors, là encore, ça soulage. « Si tu n’y crois pas, personne ne peut le faire pour toi… » Je sais qu’elle a raison mais je suis pas très doué pour croire à ce genre de trucs. L’espoir, en règle générale, c’est pas mon domaine. Trop peur de me planter, j’imagine. Je préfère m’attendre à rien, me contenter du minimum. Comme ça, si un truc bien arrive, ça me surprendra dans le bon sens du terme ! Mais je ne vais pas courir après les étoiles, c’est pas trop ma façon de faire. Sûrement à tort, je dis pas… « Je trouve ça beau de pouvoir continuer à rêver même en étant adulte. » Je fronce légèrement les sourcils en l’entendant. Là encore, ça ressemble pas à ce à quoi j’ai été habitué. « Et de quoi rêve la vieille Savannah, alors ? » Mon regard glisse sur sa peinture puis remonte le long de son bras jusqu’à son visage. C’est bizarre de voir comme quelqu’un de si familier (on se connaît depuis un moment et elle a toujours fait partie de mon environnement) peut m’être à ce point inconnu. « On est deux. J’aimerais avoir le courage de tout planter et de me barrer d’ici. » Sur le coup, je reste sans voix. Elle ne cherche pas à comprendre ou quoi, non, elle comprend. On est sur la même longueur d’ondes, j’ai l’impression. Sans avoir à faire des pieds et des mains pour s’expliquer, sans s’éterniser dans des justifications qui nous enfoncent plus qu’autre chose. Un sourire triste m’échappe alors que je hoche la tête. « J’ai déjà préparé mes affaires, il me reste qu’à partir. » Je lui parle comme si c’était évident. Parce que je me sens étrangement en confiance. J’y pense même pas, en réalité, c’est juste… J’en sais rien. Normal ? Exactement comme ça a pu le faire avec les autres un jour avant que ça se casse méchamment la gueule. « Mais j’arrive pas à me résoudre à le faire seul… Et je suis pas sûr que Milo ou Tracy me suivrait sans raison. Leur vie est là, je peux pas franchement leur demander ça… » Ils ont dit qu’ils me suivraient s’il y avait un problème, si on avait pas le choix… Mais si je leur demandais de me suivre demain, juste comme ça, je suis pas convaincu qu’ils accepteraient. Ils ont des projets qui nécessitent probablement leur diplôme et fuguer lâchement risquerait de tout faire foirer. Et puis, pour aller où ?

Quand je lui retourne la question et m’intéresse à ce qu’elle envisage pour la suite, l’ambiance ne se réchauffe pas des masses. On fait un beau duo de désespérés, tiens ! Mais je me sens con, en réalité. Parce qu’elle a de vraies raisons de déprimer. Moi… C’est comme d’hab. J’imagine que je fais une montagne d’un rien et que si j’étais moins débile, je pourrais régler mes problèmes. « Je préfère choisir moi-même plutôt que de laisser une bande de connards sans cerveau choisir à ma place. » Je hoche la tête sans hésiter une seule seconde. Elle a raison, évidemment ! Et, silencieusement, je l’admire un peu. Elle me semble infiniment plus courageuse que je ne le serais jamais. Le monde lui a fait les pires crasses possibles, elle a eu à subir toutes les humiliations imaginables et elle est encore là, droite, à tous les envoyer se faire foutre pour garder sa vie en main. Je suis sur le cul, un peu. Je la voyais tellement pas comme ça. Je suis content de ce que je découvre. C’est vraiment une chouette fille. Elle gagne sincèrement à être connu et je regretterais presque d’avoir été trop bête pour m’en rendre compte plus tôt. Je pense qu’il y en a beaucoup dans ce château (dans le monde même !) qui devrait prendre exemple sur cette môme. Moi le premier… J’ai du mal à cacher l’admiration que je peux ressentir tout à coup ni la surprise dont elle est l’origine. « Promis, je penserais à toi dès que la première sera éditée. Je suis sûre que je peux réussir, la preuve, j’ai déjà un fan. » Sa réplique me fait sourire à nouveau. On retrouve quelque chose de plus tranquille, c’est pas désagréable. « Évidemment que tu peux réussir ! J’suis pas sûr que quelque chose puisse résister à une telle détermination ! » Pour le coup, je suis étonnamment sincère. Il est loin, le jeu idiot du début ! Enfin… Pas tant que ça. Elle enchaîne et nous y renvoie presque aussitôt. Moins imagé, moins excitant peut-être aussi mais les bases restent les mêmes…

Je rigole tellement que je rate mon truc et foire lamentablement mon bout de fresque. J’ai beau lui faire part de la catastrophe, elle a l’air de s’en foutre royalement et rigole autant que moi. « Mais te moque pas ! C’est trop horrible ! Passe ton doigt, faut essuyer ça et j’ai pas envie de risquer les miens. » Pendant ce temps, la coulure continue de couler. C’est laid. J’avais pas trop mal réussi jusque là… Rha, la déception quoi ! En tout cas, ça ne l’empêche pas de continuer son petit jeu. Elle est pas dérangée le moins du monde par ma gaffe, c’est déjà ça. « Oooooh ça va, je ne t’ai pas demandé de m’épouser… Pas encore. » Je ris de plus belle, surtout à cause de son clin d’oeil, et finis par secouer vaguement la tête, comme si j’essayais de lui remettre les pieds sur Terre. « Laisse tomber, t’auras jamais les moyens de m’offrir une bague assez extraordinaire pour que j’accepte. » Je repars à mes pschitts, un sourire sans fin mangeant clairement la moitié de ma tronche. Franchement, heureusement qu’il y a que nous, les gens se seraient sûrement fait un plaisir d’aller balancer de la merde sur notre dos. En même temps, j’avoue qu’on aurait donné de quoi faire ! « Tu préfères des lamas peut-être ? Ou des hamsters ? Des poneys ? Si tu préfères on peut planter des carottes… Je ne suis pas difficile. » Je lui laisse à peine le temps de finir que je lâche un « han ouais ! » enthousiaste. Au moins, on peut pas dire qu’elle fait pas d’efforts ! Madame est capable de revoir son projet de vie seulement pour qu’il me corresponde et que j’aie envie de l’y suivre. C’est une grosse bêtise, évidemment, mais c’est touchant. Je peux pas être insensible à ça quand on sait que mon copain est pas foutu de zapper une ronde pour passer la soirée avec moi… « Je vote pour les carottes ! » C’est sûrement ce qu’il y a de moins dangereux dans le tas. « Une belle ferme en Norvège et tout, comme ça on pourra se rouler dans les bottes de paille pour éviter de mourir de froid en attendant que notre meute de carottes ait fini de pousser. Ça c’est de l’avenir de ouf ! » Et puis, quelqu’un m’a dit un jour que la chaleur humaine était le meilleur radiateur au monde. Une théorie scientifique et qui a fait ses preuves…
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Rioghbhardan & Savannah

Ich bin Schnappi das kleine Krokodil
Je savais bien que mon excuse était merdique et j’avais bêtement espéré qu’il ne saisisse pas au vol la perche géante que je lui ai tendue mais évidemment, c’est peine perdu, il est bien trop content de fanfaronner pour me laisser cette petite victoire. « S’il te faut une vie pour finir ta fresque, j’crois que tu devrais changer de voie ! » Je me retiens difficilement de lui tirer la langue comme une gamine de douze ans. « Je vois que tu fais partie de ces ignares qui ne savent pas que l’art prend du temps, je suis perfectionniste, voilà tout. » Je crois que je m’enfonce encore davantage dans mes bêtises mais quelle importance ? Je m’amuse et c’est à peu près tout ce qui compte à l’heure actuelle. Ce n’est pas comme si mon quotidien était ultra fun ces derniers temps alors je suis vraiment ravie de pouvoir rigoler un peu sur des sujets plus ou moins sérieux. Je me sens détendue, je n’ai pas l’impression de devoir peser mes mots et ça fait vraiment du bien. « Tu peux avouer que tu resteras juste pour moi, t’inquiète, je le répèterai pas. » Narcisse, le retour, non mais franchement… Il n’a pas honte ?! A sa place, je me ferais du souci, avoir autant d’ego cache nécessairement un gros complexe d’infériorité, c’est moche, surtout aussi jeune. Cependant, je me garde bien de faire ce commentaire à voix haute, je me doute bien qu’il plaisante, de toute façon, et puis je me dis que si ça se trouve, il ne plaisante qu’à moitié et dans ce cas, il se pourrait que je touche une corde sensible et je préfère carrément m’en préserver. « Si ça te fait plaisir d’imaginer que tu es ma seule et unique source de motivation, alors oui, je l’avoue, rester à tes côtés est mon unique rêve et je ne serais épanouie que lorsque tu seras dans mon champ de vision. Ça te convient ? » Je vais certainement en entendre parler pendant les dix prochaines années, si toutefois nous sommes encore en contact dans dix ans, mais tant pis, c’était trop drôle à dire, je n’ai pas pu m’en empêcher.

D’enfants, nous passons doucement à ados, des ados qui dérapent un peu, sans trop le vouloir au début mais avec la volonté de continuer par la suite. En même temps, il est grisant ce petit jeu et surtout absolument pas déplaisant, c’est même tout le contraire. « Ah oui…? J’attends de voir. » Je ne me souviens même pas quel est le sujet à la base et ce qu’il attend de voir, en réalité, mais quelle importance ? C’est la beauté du jeu, non ? Etre ambigüe, faire croire qu’il y a des sous-entendus alors que ces derniers sont quasiment inexistants. Et ça m’amuse. Beaucoup. Plus que ça ne le devrait puisque personne n’ignore que Dan est en couple, en tout cas moi je ne l’ignore pas et ça devrait au moins m’arrêter, sauf que non, pas du tout. « Ne me tente pas. » Et s’il me tente ? Qu’est-ce que je fais ? Parce que c’est bien beau de parler mais je ne crois pas que j’aurais vraiment le cran de passer à l’acte, en tout cas pas avec autant de risque de me faire jeter et pas avec autant de risque que ça ne mène à rien et pas… ouais, bon en définitive, je ne suis pas prête du tout à assumer ce que je suis en train de dire. Je fanfaronne, rien de plus, c’est triste. « Me montrer convaincant pour t’y faire rentrer ou pour te la faire oublier ? » Il a l’air intéressé ou je me fais des films ? J’ai plutôt l’impression que je l’intéresse mais en même temps je ne peux pas être à cent pour cent sûre que c'est le cas… Se contente-t-il de jouer ? Parce que c’est ce que je fais, moi aussi, depuis le début, mais par moments, le jeu n’est plus si drôle que ça finalement. Enfin drôle, si, toujours, mais est-ce réellement un jeu ? C’est la question que je me pose. « J’imagine que l’un va avec l’autre, si tu arrives à m’y faire entrer, il y a de fortes chances pour qu’on oublie rapidement l’un comme l’autre où on se trouve… » Je laisse ma phrase en suspens, le sens caché ne l’étant pas tant que ça finalement. Je n’en reviens pas d’avoir réussi à dire ça à voix haute, et pourtant… Les répliques me viennent facilement, je suis vraiment à l’aise avec Dan, mais il faut que je me calme, nous ne sommes même pas amis à la base. « On aurait sûrement aucun mal à trouver un coin tranquille pour la remplacer. Ça m’embêterait vraiment de louper ça pour une histoire de baignoire, tu sais… » J’ai l’impression que je vais défaillir. Louper ça ? Louper quoi ? Mon dieu, je crois que je suis devenue tellement rouge qu’il va croire que je suis en train de faire une rupture d’anévrisme ou un truc du genre. Est-ce qu’on devient rouge pendant une rupture d’anévrisme ? Je n’en ai pas la moindre idée mais ce n’est pas le sujet principal. « Tu connais un autre coin tranquille avec baignoire ? Ça m’intéresse. » Non pas pour des plans dragues foireux mais j’avoue que quitter de temps en temps les douches collectives pour des salles de bain privées me ferait le plus grand bien, je n’ai pas de goûts de luxes mais quand même, c’est tellement agréable de prendre soin de soi de temps en temps. « Non mais quelle allumeuse… » Je pense qu’avec n’importe qui d’autre je me serais sentie mal d’avoir été percée à jour de la sorte, mais en l’occurrence je vois bien que nous sommes sur la même longueur d’onde et il n’a pas l’air mécontent que je joue les allumeuses, bien au contraire. « J’assume parfaitement, je me suis juste mise au niveau. » Après tout, c’est lui qui a commencé.

« Et de quoi rêve la vieille Savannah, alors ? » Le sujet est un peu plus sérieux mais pas si désagréable que ça en fin de compte, j’apprécie qu’il cherche à me connaitre davantage et que nous puissions nous projeter même si cette vie ne sera sans doute jamais la nôtre. « D’évasion, de liberté, de créativité… Ou tout simplement de faire ce que j’aime, d’avoir six enfants, une grande maison et plein d’animaux. » Bon, ça relève carrément de l’utopie, mais on s’en fout, non ? C’est beau de rêver, ça fait du bien et si les adolescents ne peuvent déjà plus croire en leurs rêves c’est que le monde va vraiment mal. « Et toi ? Si tu pouvais faire n’importe quoi, vraiment n’importe quoi, qu’est-ce que ce serait ? » Oublions les diplômes, l’expérience, les limites imposées par le temps et par la vie, il faut vivre à cent pour cent car la vie est courte et que nous n’en avons qu’une seule. Je veux pouvoir regarder en arrière dans cinquante ans et avoir l’impression d’avoir fait quelque chose de bien. « J’ai déjà préparé mes affaires, il me reste qu’à partir. » J’ouvre de grands yeux surpris, je ne m’attendais pas à ce qu’il soit à ce point-là sur la même longueur d’onde que moi, c’est déroutant mais en même temps plaisant, je ne suis pas la seule folle à vouloir mettre les voiles de cet endroit de malheur. « Mais j’arrive pas à me résoudre à le faire seul… Et je suis pas sûr que Milo ou Tracy me suivrait sans raison. Leur vie est là, je peux pas franchement leur demander ça… » Là encore, nous sommes en tous points similaires, moi non plus je ne peux pas partir sans mes proches, je m’en voudrais trop de les abandonner à leur triste sort et je ne pense pas qu’ils renoncent un jour à leurs rêves pour me suivre et surtout pour me suivre sur des chemins inconnus. « Tu as vu le dessin animé l’Eldorado ? Je pensais qu’on pouvait faire ça… Recréer un monde à nous où régneraient la bonne humeur, la paix et la justice. C’est con, hein ? » Je suis poursuivie par mes rêves de petite fille et par ce désir d’essayer de vivre en totale autosuffisance en me détachant du monde tel que je le connais, mais ça n’arrivera jamais, je ne trouverais certainement personne pour me suivre.

J’ai des projets plus terre à terre aussi, ma passion du dessin reste dans un coin de ma tête même si je sais qu’il s’agit d’une profession difficile que je ne pourrais certainement jamais exercer. « Évidemment que tu peux réussir ! J’suis pas sûr que quelque chose puisse résister à une telle détermination ! » Mon regard s’illumine, je suis très fière de voir que j’ai réussi à lui transmettre ma volonté de réussir alors que pourtant, ces derniers temps, la volonté n’est pas ce qui me caractérise le plus. J’ai beaucoup de coups de mou où je me dis que finalement cette vie ne vaut peut-être pas la peine d’être vécue, mais je me reprends vite. Certes, c’est un peu difficile ces derniers temps, mais un jour ça ira mieux, il suffit que je me montre un peu patiente. « Mais te moque pas ! C’est trop horrible ! Passe ton doigt, faut essuyer ça et j’ai pas envie de risquer les miens. » Je lève les yeux au ciel et m’apprête à lui dire que sa baguette peut également être super pour essuyer la peinture mais j’ai une bien meilleure idée… Je plonge mon doigt dans la coulure, faisant au passage une belle trace moche sur le mur et pivote sans lui laisser le temps de réfléchir pour étaler la dite peinture sur sa joue et éclater de rire. Il est beau comme ça avec sa trace de peinture sur le visage, il ne risque pas de passer inaperçu. Il va vouloir me tuer, je le sens, j’ai été une grosse gamine mais j’assume totalement et il n’est pas mieux de toute façon avec ses histoires de bague à deux balles. « Laisse tomber, t’auras jamais les moyens de m’offrir une bague assez extraordinaire pour que j’accepte. » Encore une fois, j’éclate de rire, ce garçon me fait mourir de rire, parfois j’ai du mal à savoir s’il est sérieux ou non mais qu’il le soit ou pas n’a pas vraiment d’importance au fond, nous passons un bon moment et c’est tout ce qui importe. « Mais t’es vénal en fait ! Je suis choquée… Et moi qui pensais qu’une bague en bonbon serait suffisante… Et puis, depuis quand c’est la femme qui offre une bague ? C’est à toi de m’en trouver une ! » Je ne sais pas si c’est super intelligent de me la jouer hyper traditionnelle alors que je suis en compagnie d’un homo mais je ne crois pas qu’il soit totalement homo de toute façon parce que de mémoire je le voyais souvent s’afficher aux bras des filles quand j’étais encore une toute petite naine mais que je m’intéressais déjà pas mal à lui. « Je vote pour les carottes ! Une belle ferme en Norvège et tout, comme ça on pourra se rouler dans les bottes de paille pour éviter de mourir de froid en attendant que notre meute de carottes ait fini de pousser. Ça c’est de l’avenir de ouf ! » Une meute de carotte ? Vraiment ? J’imagine déjà toutes les petites carottes bondissant dans notre potager… Tout ceci n’a absolument aucun sens mais une fois de plus, ça a le mérite de me faire rire et je crois que c’est la meilleure des thérapies en fin de compte. « Deal ! Je me charge de nous trouver un terrain dans les jours à venir et on se casse ! » Si seulement c’était aussi simple, je crois que je serais déjà loin d’ici.

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Dashiell Dashner

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Message(#) Sujet: Re: Ich bin Schnappi das kleine Krokodil - Rioghbhardan [Terminé] Ich bin Schnappi das kleine Krokodil - Rioghbhardan [Terminé] EmptySam 12 Jan - 19:12


Ich bin Schnappi das kleine Krokodil
Savannah & Rioghbhardan

C’est drôle de l’entendre prétendre qu’il lui faudrait une vie entière pour finir sa fresque. J’en déduis que ma compagnie n’est pas si désagréable que ça, sinon Madame se serait barrée vitesse grand V plutôt que de prétendre vouloir finir sa fresque ! C’est un peu ridicule comme excuse, clairement. Mais ça me fait rire. Tout ou presque me fait rire, cet après-midi. Et ça faisait un bail que ça avait pas été le cas. Je me doute bien que je dois passer pour le râleur de première qui tire la tronche tout le temps, et peut-être que c’est pas faux, et peut-être que ça aide pas Milo à revenir, je sais, mais il faut reconnaître qu’il y a pas grand chose qui donne envie de faire autre chose. Quand l’occasion se présente, je la saisie volontiers, la preuve ! Mais encore faut-il qu’elle se présente… « Je vois que tu fais partie de ces ignares qui ne savent pas que l’art prend du temps, je suis perfectionniste, voilà tout. » Je hoche la tête d’un air gentiment moqueur, retenant un « et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d’alu, aussi » mais je pense que le sourire que j’affiche le cri haut et fort sans que j’ai à ouvrir la bouche. Si elle compte faire une fresque en une vie, j’espère qu’elle peut au moins miser sur l’héritage de ses parents parce que c’est pas avec son art qu’elle va gagner sa vie ! « Si ça te fait plaisir d’imaginer que tu es ma seule et unique source de motivation, alors oui, je l’avoue, rester à tes côtés est mon unique rêve et je ne serais épanouie que lorsque tu seras dans mon champ de vision. » Voilà qui est mieux ! Le sourire que je lui offre le montre sans trop de mal. De toute façon, ça lui sert à rien de nier, j’ai compris ! « Ça te convient ? » Je hoche la tête à nouveau, pas moins moqueur que la première fois. J’ai déjà dit que j’aimais quand les filles étaient obéissantes ? « Parfaitement ! Tu vois, c’est quand même mieux quand tu trouves pas d’excuses nazes. »

Si nos taquineries étaient innocentes jusque là, elles changent brutalement de ton. J’aimerais dire que ça me dérange, il le faudrait même sûrement, mais force est de constater que non. J’aime avoir l’impression de l’intéresser, même si c’est pas sérieux. Pas parce qu’elle m’intéresse ou quoi, non, juste parce que c’est flatteur. Je me sens pas en danger, ce qui me donne plus envie de jouer encore. C’est stupide, la dernière fois que j’ai potentiellement tapé dans l’oeil d’une fille, elle m’a coincé dans les chiottes pour me faire du chantage… Mais j’aime à croire que c’est pas le genre de Savannah. On ne se connait pas mais elle m’a jamais paru être une garce, loin de là. « Ne me tente pas. » Je hausse négligemment les épaules. Il y a une tension étrange entre nous. Presque palpable. C’est vraiment bizarre. C’est con mais ça me rappelle un peu les conversations qu’on a eu quelques fois, avec Milo. Un aguichage dans les règles avant de se sauter dessus… C’est pas arrivé souvent, cela dit… L’exemple le plus parlant reste quand même celui de sa serre… Mais en fait, en y réfléchissant, je crois que c’est à peu près le seul… Vaguement quand on a passé le nouvel an ensemble, la dernière fois, mais on avait pas poussé les sous-entendus bien loin, c’était encore un peu tendu, entre nous. Encore… Comme quoi, rien ne change vraiment, en fin de compte… Là, j’espère même pas avoir le même dénouement. J’ai pas l’intention de sauter sur elle. C’est juste des mots. Un peu rassurant par moment, certes, mais juste des mots. « Ah oui ? Sinon quoi ? » Elle va me coller contre le mur plein de peinture et me rouler le patin du siècle ? J’en doute. Je l’imagine mal en violeuse potentielle. Cela dit, ça peut continuer longtemps comme ça. Et elle n’a pas l’air décidé à s’arrêter avant moi… « J’imagine que l’un va avec l’autre, si tu arrives à m’y faire entrer, il y a de fortes chances pour qu’on oublie rapidement l’un comme l’autre où on se trouve… » Mine de rien, elle me surprend. Est-ce que toutes les filles de l’école sont comme ça, maintenant ? Je me souviens qu’en dehors de Sucre d’Orge qui prenait vraiment plaisir à jouer avec moi, les autres ressemblaient plutôt à Daniela. La violence en moins, parfois, d’accord. Mais ça rougissait comme des dindes avant de fuir, l’oeil brillant et l’air flatté. J’ai jamais suivi ce chemin-là avec grand monde. Si j’avais su ! Tout le temps que j’ai passé à la repousser aurait pu largement servir à autre chose ! La déception quoi ! Néanmoins, la teinte soutenue que viennent de prendre ses joues laisse supposer que c’est pas clairement dans ses habitudes non plus. Petite fille sage se dévergonde en ma compagnie ? C’pas très joli, ça, dis-moi… « Tu connais un autre coin tranquille avec baignoire ? Ça m’intéresse. » Une fois de plus, je hausse les épaules. Je dois bien reconnaître que j’ai jamais vraiment cherché. Les douches m’ont toujours suffi. Peut-être que j’aurais dû…? Là, j’ai tendance à me dire que oui. « N’oublie pas qu’on est à Poudlard, ma belle… Tout est possible ici. » Ma voix n’est rien d’autre qu’un souffle un peu rauque, comme si je venais de lui livrer tous les secrets de la vie. En réalité, je pense pas trop me planter. Est-ce que la salle sur demande pourrait nous filer une baignoire ? Sans doute. Est-ce qu’il y a moyen de métamorphoser un machin en baignoire et de la remplir à l’aide d’un sortilège ? Encore plus probablement ! Les joies de la magie, les gars, les joies de la magie… Juste y penser me donne envie de tester. Je suis pas la plus grosse quiche du monde, en métamorphose, je prétends pas que ça serait une baignoire de compet’ mais ça doit être dans mes cordes. Peut-être que je passerai quelques heures de mes vacances à chercher si la bibliothèque connait un sort capable de faire ça. « J’assume parfaitement, je me suis juste mise au niveau. » Sa réplique me tire un nouveau sourire. Un point pour elle. J’accepte mes torts sans broncher, je l’ai un peu cherchée. Mais elle a jamais eu l’air gêné d’entrer dans mon jeu ! « Je crois que l’élève a déjà dépassé le maître. » Sur quoi un clin d’oeil entendu ponctue ma constatation.

On finit par s’éloigner des chemins dangereux qui nous menaient à rien, reprenant une conversation plus banale tout en peignant le mur. J’en oublie qu’on a pas le droit d’être ici. N’importe qui pourrait débarquer et nous envoyer en retenue, nous faire perdre des points ou que je sais encore… N’importe qui aurait pu être derrière la porte et balancer des rumeurs à tout va dès le bout du couloir franchi… On peut pas dire qu’on fasse preuve d’une grande discrétion. J’ai l’impression d’être tellement loin de Poudlard, c’en est presque flippant. Je me sens bien. Tout n’est pas rose mais rien est si grave. C’est comme si cette fille sortie de nulle part pouvait tout comprendre. Comme si elle vivait plus ou moins les mêmes choses et que mes doutes, mes craintes, tout ce que je tais sans cesse depuis qu’on est revenus faisaient écho aux siens. J’ai pas l’habitude. Et je ne m’y attendais pas vraiment non plus… J’ai même plus envie de lutter pour faire bonne impression. On s’en fiche qu’elle me voit comme une petite chose perdue. Vraiment. Je baisse totalement ma garde et lâche mon masque. « D’évasion, de liberté, de créativité… Ou tout simplement de faire ce que j’aime, d’avoir six enfants, une grande maison et plein d’animaux. » Je l’écoute sans broncher, un peu choqué par sa réponse. Milo m’a posé la question, une fois. Qu’est-ce qui me passionnait dans la vie… Et j’avais répondu sensiblement la même chose… « La photo et la liberté »… C’est flippant. C’est comme si on voyait vraiment les choses de la même manière, qu’on partageait beaucoup. Sûrement plus que ce que je peux bien partager avec mes proches. Sans se connaître. Juste… Juste comme ça. Je crois que la surprise se lit facilement dans les yeux ronds que j’ai posé sur elle en l’entendant. « Et toi ? Si tu pouvais faire n’importe quoi, vraiment n’importe quoi, qu’est-ce que ce serait ? » Je détourne les yeux et reprends ma peinture. « Partir en bateau. Le tour du monde ou au moins du royaume. Sans vraie attache, sans planning, sans rien. Juste me laisser porter un peu et rentrer quand le mal du pays se ferait trop fort. » Je passe sur mon envie de fonder une famille, grande tant qu’à faire (au moins trois mômes), et de trouver un job agréable et tranquille qui me permettrait d’avoir une vie rangée… Et un chien. Je me rends compte à quel point ces dernières années m’ont fait grandir. Je ne veux ni luxe ni paillette, juste quelqu’un auprès de qui rentrer le soir en ayant l’impression d’être le gars le plus chanceux de l’univers. Avoir mon propre studio ou passer ma vie dans les mariages des autres, ça serait pas trop mal. Travailler avec ma soeur, aussi, et permettre à ses classes de voir l’art un peu autrement, j’aimerais bien. Rien de ouf en réalité. Mais je pense que sans avoir à ouvrir la bouche, elle saura que mes rêves, si tant est que c’en soit vraiment, se rapprochent beaucoup des siens. « Tu as vu le dessin animé l’Eldorado ? » Je secoue la tête. Ça me dit vraiment rien. « Je pensais qu’on pouvait faire ça… Recréer un monde à nous où régneraient la bonne humeur, la paix et la justice. C’est con, hein ? » J’aimerais que ça soit possible, sincèrement. J’ai jamais été branché paix dans le monde et compagnie, tant que ça me concernait pas ça me faisait ni chaud ni froid mais vivre au château force à voir les choses autrement… « Con, non. Plutôt touchant. » Et malheureusement utopique…

Notre sérieux ne s’éternise pas. Madame me fait rire, ce qui me fait rater mon pschitt de peinture, laisse une coulure immonde et ressemble à l’apocalypse, au moins ! Je lui demande gentiment de m’aider en se sacrifiant pour essuyer ça, puisqu’elle n’a pas été capable de me dire si ça partait facilement ou non tout à l’heure, mais évidemment, elle n’en fait qu’à sa tête. Si elle essuie bien l’horreur que j’ai fait sans le vouloir (en laissant une énorme trace encore plus moche dans mon oeuvre), elle m’étale la peinture sur la joue en riant comme une baleine. « Naaaan ! T’as pas osé ?! » La réponse est pourtant évidente. Je frotte bêtement ma joue, mes doigts deviennent orange et je suppose que j’ai étalé la peinture plus que je ne l’ai faite partir. « Tu vas me le payer, Caldwell ! » Je ne lui laisse pas vraiment le temps de réagir que je lâche ma bombe et l’imite dans la foulée. Mes doigts deviennent encore plus orange et, la seconde d’après, lui font des peintures de guerre sur la joue. Deux grosses lignes même pas droites zèbrent son visage. Évidemment, garder mon sérieux est impossible et je glousse comme un abruti tout du long. On a l’air beau, tiens ! Mais, honnêtement, je m’en contre-fous. J’ai l’impression d’avoir dix ans, d’être le pire môme du monde et de faire les quatre cent coups avec ma meilleure amie, ma soeur ou n’importe quoi du genre. Et, dans le fond, elle y ressemble pas mal, à ma soeur… « Ça t’apprendra à jouer les traîtresses comme ça ! » Notre bataille ne s’éternise pas, à la place, elle propose à demi-mots de m’épouser. Ou pas, mais c’est un détail. Les choses vont vite, aujourd’hui ! « Mais t’es vénal en fait ! Je suis choquée… Et moi qui pensais qu’une bague en bonbon serait suffisante… » Je me retiens de lui dire que c’est pas pour rien que je me tape un aristo, mais j’ai peur qu’elle le prenne au premier degré et que ça fasse des histoires. Milo sait très bien ce qu’il en est et je crois que je lui ai assez prouvé que j’en avais pas grand chose à foutre de son titre ou de son fric mais les autres, je sais pas comment ils peuvent voir ça, alors je m’abstiens. À la place, je lève les yeux au ciel comme si je désespérais à la seule idée qu’elle ait pu penser à une bague en bonbon. « Et puis, depuis quand c’est la femme qui offre une bague ? C’est à toi de m’en trouver une ! » Geeeenre ! D’après les discussions que j’ai eu avec mon préfet, j’en ai déjà une à trouver, alors on va se calmer ! Même si, aujourd’hui plus que jamais, je ne suis pas certain qu’on arrive jusque là… « Ben voyons ! C’est ton idée, je te rappelle, alors tu te débrouilles ! Je vais pas faire tout le travail, faut pas déconner… Déjà que je vais devoir trouver une méthode douce mais efficace pour refuser, hein… » Parce qu’on épouse pas quelqu’un qu’on ne connait pas, c’est la Reine des Neiges qui le dit ! Par contre, projeter de faire « sa vie » avec, ça, y’a pas de problème alors on le fait sans trop de mal. Elle choisit la Norvège, je choisis les carottes… On est sur la bonne voie, c’est clair ! Son rire résonne une fois de plus. Elle n’est vraiment pas difficile à satisfaire, c’est bien. « Deal ! Je me charge de nous trouver un terrain dans les jours à venir et on se casse ! » Je hoche la tête avec un enthousiasme exagéré et lâche un soupir satisfait. « Aguicheuse, pleine de ressources, entreprenante… T’es la fille parfaite, en fait, c’est ça ? » Bon, elle est juste entreprenante avec notre avenir, hein, mais ça me suffit. J’ai pas vraiment envie que ça lui donne des idées, qu’on soit d’accord. Les carottes d’abord, on verra le reste après.
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Message(#) Sujet: Re: Ich bin Schnappi das kleine Krokodil - Rioghbhardan [Terminé] Ich bin Schnappi das kleine Krokodil - Rioghbhardan [Terminé] EmptyLun 14 Jan - 21:57


Rioghbhardan & Savannah

Ich bin Schnappi das kleine Krokodil
Il me fait rire, je dois bien l’admettre et ce n’est pas comme si c’était si fréquent que ça, ces derniers temps. C’est très positif, ça me change clairement de mes interrogations permanentes de ces dernières semaines, même si je ne m’attendais pas à ce que soit Dan, ou le mec qui me fuit depuis que je le connais, qui me fasse autant marrer. Bon, il ne se prend pas pour de la merde le petit chou mais j’avoue que c’est justement ce qui est drôle, je n’ai pourtant pas l’impression que ce soit quelqu’un qui ait un ego surdimensionné, loin de là, ou alors il cache bien son jeu. Alors s’il agit comme ça pour m’amuser, je dois admettre que ça fonctionne plutôt bien. « Parfaitement ! Tu vois, c’est quand même mieux quand tu trouves pas d’excuses nazes. » J’éclate de rire une nouvelle fois, comment ça une excuse nase ? Je ne voulais tout simplement pas trop le flatter et ça me parait essentiel ! Rien que pour ça, mon excuse n’était pas si nulle que ça… Enfin si, elle était à chier et j’aurais franchement mieux fait de trouver mieux que ça si je n’avais pas eu envie de me faire charrier comme ça. « Je suis sûre que tu vas plus toucher terre pendant les six prochains mois tellement je t’ai flatté, t’as pas l’habitude, hein, avoue ? » Je me moque gentiment mais je me doute que son copain ne doit pas être avare en compliments et que je ne dois donc pas être la première à lui en faire, surtout que les miens ne respirent pas la sincérité quand même, je dois bien l’admettre.

« Ah oui ? Sinon quoi ? » Mauvaise idée… J’hésite un instant, cette conversation dérape tout à fait maintenant et je ne sais pas si c’est une bataille de mots réellement ou si c’est une tentative pour que les actions laissent place aux mots. Mais dans le doute, je me dégonfle, j’ai trop peur d’aller sur un terrain auquel il ne s’attend pas vraiment. « Tu veux vraiment le savoir ? » Lui tendre la perche… Voir s’il l’attrape au vol ou non… C’est lâche et stupide comme façon de faire mais je crois que j’ai perdu le contrôle de ce petit jeu, je ne sais même plus si ça en est réellement un d’ailleurs, j’ai l’impression que tout cela est beaucoup plus réel que ça en a l’air et pourtant je ne suis pas sûre qu’il me voit comme autre chose qu’une bonne pote avec laquelle il peut rigoler. Cette incertitude est horrible, je déteste être dans cette position-là. « N’oublie pas qu’on est à Poudlard, ma belle… Tout est possible ici. » Pas faux… J’imagine qu’avec un bon sortilège, tout est possible et que la salle de bain des préfets pourrait être recrée n’importe où. Dans la salle sur demande par exemple ? Je demande à voir, mais déjà que j’ai lancé cette idée de paris stupide concernant ma feuille géante, je crois que je ferais mieux de ne pas trop la ramener parce que je risque de m’embarquer encore une fois dans un truc que je ne maitriserais absolument pas. « Je demande à voir… » A moi de lui lancer le défi cette fois-ci, chacun son tour. « Je crois que l’élève a déjà dépassé le maître. » Mes joues s’empourprent de nouveau. En ai-je trop fait ? Certainement, je ne maitrise pas à la perfection l’art de l’aguichage… Je réalise soudainement que je viens de passer de trop longues minutes à draguer un mec dont je ne suis pas spécialement proche en temps normal et qui en plus est en couple. Oups.

Nos rêves ne sont pas si opposés que ça finalement, je pensais que les choses seraient différentes, qu’il aspirerait à un avenir bien différent que celui qui lui offrirait simplement la liberté. Parce que la liberté est quelque chose de simple en théorie, quelque chose à laquelle tout le monde a le droit. Sauf que ce n’est malheureusement pas si évident que ça en réalité. « Partir en bateau. Le tour du monde ou au moins du royaume. Sans vraie attache, sans planning, sans rien. Juste me laisser porter un peu et rentrer quand le mal du pays se ferait trop fort. » Je trouve ça vraiment chouette, c’est génial de pouvoir juste partir sans avoir à rendre de comptes à qui que ce soit ou à se retourner. En tout cas, moi j’aimerais bien je crois et si je ne tenais pas autant à mes proches, peut-être que j’aurais réussi à tout plaquer pour aller vivre ma vie loin de toute cette merde. Mais bien sûr, les choses n’ont pas été aussi simples et je suis enchainée à cette école tant que les personnes auxquelles je tiens sont ici elles aussi. « J’espère que tu me feras une place sur ton bateau pour un de tes voyages. » Cette proposition est un peu dérangeante quand on sait ce qu’il vient de se passer entre nous précédemment mais sur le moment j’oublie l’aguichage, c’est vraiment quelque chose que j’aimerais bien pouvoir vivre un jour. « Con, non. Plutôt touchant. » Et je rougis de nouveau, incapable de répondre quoi que ce soit sans bégayer comme une quiche. J’aime qu’il me comprenne aussi facilement, je ne pensais pas que c’était possible.

Du sérieux, nous passons à la gaminerie la plus totale puisqu’il combat de peinture est lancé. J’assume, j’ai perdu dix ans d’un seul coup et je m’amuse comme une petite folle. « Naaaan ! T’as pas osé ?! » Son expression contraste avec l’exclamation qu’il vient de pousser, je n’ai pas l’impression qu’il soit si choqué que ça par mon geste et que ça lui déplaise tant que ça. « Tu vas me le payer, Caldwell ! » Je glousse comme une fillette et lutte à peine avant de me retrouver avec deux énorme traces de peinture à mon tour, je rigole de plus belle et me lance de nouveau dans la bataille, s’il pense avoir le dernier mot, il se trompe fortement ! « Ça t’apprendra à jouer les traîtresses comme ça ! » J’attrape ma bombe, envoie de la peinture à l’arrache sur le mur rien que pour pouvoir m’en remettre sur les doigts et essayer de lui mettre de nouveau sur le visage, notre baston dégénère complètement et il faut plusieurs minutes pour que nous finissions par nous calmer. Je contemple la ruine de ma fresque avec un sourire radieux. Je ne me suis pas autant amusée depuis longtemps. « Tu vois que c’est thérapeutique l’art. » Dis-je avant d’éclater de rire de nouveau.

Le sérieux revenu, ou plutôt un semblant de sérieux, c’est reparti pour les projets d’avenir mais version un peu moins réaliste cette fois ce qui n’est pas plus mal, rire me fait du bien, et je crois qu’en ce moment, ça fait du bien à Dan aussi. « Ben voyons ! C’est ton idée, je te rappelle, alors tu te débrouilles ! Je vais pas faire tout le travail, faut pas déconner… Déjà que je vais devoir trouver une méthode douce mais efficace pour refuser, hein… » Je lève les yeux au ciel. Quelle vision romantique des choses, franchement ! En même temps, qu’il dise oui aurait été étonnant, ce n’est pas comme si nous étions spécialement proches. Pourtant, en ce moment, je me sens plus proche de lui que la plupart des personnes qui m’entourent depuis des années c’est très déstabilisant. « Si tu ne trouves pas de moyen de refuser c’est peut-être parce que tu n’en as pas vraiment envie finalement. » Je m’emballe un peu là, mais pour le coup, je sais que c’est réellement une plaisanterie et pas une tentative de drague un peu foireuse. « Aguicheuse, pleine de ressources, entreprenante… T’es la fille parfaite, en fait, c’est ça ? » Mes joues rougissent de nouveau et je me maudis intérieurement d’être aussi facile à faire réagir, j’aimerais être un mur de bêton infranchissable alors que finalement tout le monde peut lire en moi comme dans un livre ouvert, c’est frustrant. « Il serait temps que tu t’en rendes compte. »

Je pense que ce moment aurait pu s’éterniser encore pendant quelques heures mais des bruits de pas nous parviennent d’un seul coup et un seul regard échangé avec Dan me permet de complètement paniquer. Nous n’attendons personne, ni l’un ni l’autre, et j’ai bien peur que mon ami le concierge ait finalement décidé de jouer les trouble-fêtes. « Merde, merde, merde… Tire-toi, je gère tout ça. » Je le pousse sans ménagement vers la porte la plus éloignée des bruits de pas et le vire. Il va falloir que je répare les dégâts le plus rapidement possible, chaque seconde est importante. Mais alors que je m’affaire à nettoyer la peinture partout, un grand sourire illumine mon visage, peu importe que je me paye une retenue aujourd’hui, j’ai passé la meilleure après-midi depuis bien longtemps.

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