Je me souviendrais toujours de mon enfance, comme étant une enfance heureuse et bienveillante. Je courais partout et rendais folle mes parents, c’était très drôle. Quand j’y repense, ça me fait encore rire. Mon enfance était faite de fous rires en tout genre. Papa m’apprenait le russe, maman le français et ensemble l’anglais, donc je sais parler trois langues. Je les embêtais souvent dans leur librairie, sinon je lisais cachée dans un coin. Nous vivons une petite maison près du fleuve Clyde, à la sortie de la ville de Glasgow. J’apprenais la cuisine avec papa et on se débrouillait pas trop mal tous les deux. Encore aujourd’hui, on cuisine ensemble et c’est drôle de devoir virer maman de la cuisine et de la voir bouder et râler. Mes activités avec maman se résumaient en lecture, promenade, rêverie, la tête dans les étoiles et des fous rires. Elle s’est essayée à la couture : échec. Aux échecs : échecs. Au tricot : pire. Tout ce qui était manuel ou jeux de société, c’était pas son fort. Moi, j’essayais et même si je perdais, je riais. Bon ok d’abord je râlais et faisais la grimace.

Je grandissais à vue d'oeil, courant partout avec ma frimousse de fofolle, et puis il a fallu réfléchir à l'école dans laquelle je devrais entreprendre les études. Mes parents se hurlaient dessus, un peu comme à ma naissance où ils se sont hurlés dessus pour mon prénom, ils hésitaient entre Ellyne (choix de papa) et Ambre (choix de maman). Ils ont hurlé ensemble le prénom et ça a été une évidence : Ombeline (Après des mixtures pas possible avec le mixte des deux prénoms). Sauf que … orthographié : Ombellyne. Et ça se prononce « OmbEline ». Oui, mes parents ont décidé de me pourir ma vie. Merci les gars. Résultat des courses, on écorchait mon prénom à l’oral : « Ombèlline », « Ombèllaïne » « Ombelaïne » … et j’en passe. Au début ça m'agaçait et puis je m'y suis faite. Voire même je m'en fichais. « Omb, t’as pas un prénom plus difficile à prononcer ? » me demandait-on. J’avais haussé les épaules « Demandes à mes parents » répondais-je souvent. Un jour, j’avais le droit à « Euuuh dis … ton prénom … on écrit comment ... euuuh O. M. B. E. L ... Après un I ? C'est ça… Non c'est un y je sais plus » alors je me mettais à soupirer et « Ecris Justyne, avec un y à la place du i. Et ça se prononce comme Justine. Si ça te stresse aussi de m’appeler Ombellyne, appelle moi Justyne ou Omb ou Juju ou comme tu veux » avais-je répondu, lasse en haussant les épaules. Pour résumer, une Gryffondor (dont j'ai oublié le prénom) galérait avec mon prénom, elle voulait écrire mes coordonnées dans son carnet. Elle m'a subitement regardé amusée « J’peux te siffler si tu veux », ma tête s'est levée et je l'ai fusillé sur place ... du regard « Tu vois la table ? Tu vois ta tête ? Et bien, ta tête va rencontrer très rapidement la table si tu continues » avais-je répondu sèchement, elle a explosé de rire face à ma tête et à ma réaction. Je lui ai répondu par un geste vulgaire. En gros, mes surnoms se traduisaient par : Omb, Belle, Lyne, Juju, Styne, Omby ... et j'en passe.

Bref. Revenons à nos moutons, je disais quoi encore ? Ah oui ! L’école ! Donc, mes parents se hurlaient dessus « ELLE IRA A BEAUXBATONS !!!!! Hors de question qu’elle soit à Durmstrang ! En plus Durmstrang c’est casse pied à dire !! Regarde j'te crache presque dessus !!! » hurlait maman hors d'elle et en trépignant « Tu crois que c’est pas mieux ? Beauxbâtons ? Regardez, je suis une petite française toute mignonne dans mon uniforme bleu ouiiiiiiiiiii » railla papa tout en imitant une étudiante de Beauxbâtons avec une petite voix fluette et des mimiques au visage et avec ses mains, exagérant et caricaturant tous les traits d'une jeune fille de Beauxbâtobs. Ça a rendu folle maman, elle hurlait hors d'elle « ELLE IRA A BEAUXBATONS !!!!! » perdit patience maman « DURMSTRANG !!! » hurla papa les yeux gros, la voix grave, les bras croisé « Poudlard !!!!!!!!! » Hurla une jeune sur la table de la cuisine en sautant au sol, la lettre de Poudlard en main, passant entre ses parents « Ouuuuuuuiiiiii j’irais à Poudlaaaaaaaaard !!!! » courrais je partout heureuse. Mes parents ont soupiré, se sont regardé et ont ris. Maman avait haussé les épaules « Bah maintenant on est fixé ». Papa avait souri, heureux « Elle sera pas loin, mais on la verra pas grandir comme maintenant » avait-il dit, de son accent russe prenant maman dans ses bras, elle avait commencé à pleurer.

Comment j’ai su ces mots ? Mes parents m’l’ont dit quelques années plus tard. Sur le moment, je sautais partout, je m’en fichais complètement de leur dispute tellement j'étais contente.

Mes années à Poudlard ? Sincèrement, ça allait, j’étais plutôt bonne élève, même s’il m’arrivait d’avoir des mauvaises notes et là je recevais une beuglante de maman. Elle aimait me mettre une honte monumentale. J'avais tout intérêt à avoir de bonnes notes ! A ma troisième année, je m’étais essayé au Quidditch, comme j’étais une nana assez active et sportive, je voulais faire quelque chose qui me convenait. Or, je n’aimais pas être dirigée, pourtant le capitaine avait été un très bon leader, mais je sais pas, j’étais pas à l’aise. Je voulais plus voler, que jouer au Quidditch, de ce fait j'ai quitté l'équipe. Bon ok. On m’a viré. Pourquoi ? J’ai lancé un cognard sur un mec des tribunes. Pourquoi ? Bah il draguait une nana rooooh ! On avait commencé une relation, il me plaisait, j’lui plaisais et puis voila quoi. Mais le voir draguer cette nana et l’embrasser. Mour ma défense, un cognard passait par là, j'ai paniqué et je l'ai dérivé de sa trajectoire. Vous vous en doutez très bien : monbexcuse n'est pas passée. J’ai eu le droit à une soufflante du capitaine, de l’arbitre, des points en moins pour Gryffondor, 50 points, et une retenue. J’avais eu ordre formelle de me tenir à carreaux et de rattraper ces 50 points par le préfet. Ça a été dur, mais j’ai réussi. Et pour couronner le tour : j’ai eu une beuglante de maman. Papa m’avait envoyé une lettre avec des chocolats pour me remonter le moral (et me féliciter de lui avoir envoyé un cognard en pleine poire). Même mes camarades avaient eu pitié de moi. Enfin bon, en y repensant, c’était quand même bien drôle.

Malgré mon caractère bien trempé, je me suis assagi avec les années. Je me suis inscrite dans un club de lecture et je voulais être dans le club de duel, mais on m’y a refusé, à cause de l’incident au Quidditch. Bon je confesse, il m'arrivait de faire des bêtises avec mes amis, surtout en testant les âneries achetés dans la boutique Weasleys' Wizard Wheezes. Aaah Poudlard … C’était de belles années malgré tout. Poudlard. J’adorais cette école. Après mes ASPICS, je suis partie faire une formation d’Auror. Me demandez pas pourquoi, même moi j’ai pas compris cette lubie. Je trouvais ça classe. Cependant, trouver un métier classe et entreprendre des études dedans sans filets de sécurités, c’est complètement stupide comme projet. J’ai été recalée à ma deuxième année. Déprimée et perdue, j’ai aidé mes parents dans leur boutique pendant deux ans. J’ai au moins pu me prendre un appartement et mettre de l’argent de côté, mais je m’ennuyais. Pourtant, j’adorais lire, ça ne me dérangeait pas de les aider, mais être constamment avec mes parents, je commençais à ne plus les supporter. J’ai décidé de reprendre les études et sous la pression parentale, j'ai étudié la littérature magique. Ça a duré un an et j’ai laissé tomber. Encore.

Finalement, j’ai trouvé une formation intéressante : psychomédicomange, option sciences humaines et relations avec les créatures magiques. C’est assez barbare dit comme ça, mais c’était un mélange de psychologie, que ce soit auprès de sorciers comme les créatures magiques indépendantes, ou encore de médecine. Sincèrement, je ne me suis jamais autant éclatée et épanouie dans mes études que là. La première année, j’ai fait mon stage à Ste Mangouste, c’était intéressant, mais il fallait des nerfs d'acier : on le croirait pas, je me suis révélée être plus sensible que je ne le pensais. Le deuxième année, j’étais allée au ministère de la Magie pendant 6 mois, j’ai été intégrée dans plusieurs services, prenant des stagiaires. J'ai trouvé mon expérience intéressante, sans avoir l'envie de vouloir à tout prix y travailler

Pour ma dernière année, j’avoue avoir paniqué et avoir été stressée. Sincèrement, au vue de mon dossier, je pouvais aller partout, néanmoins rien ne m'enjaillais. Et puis, mon dernier stage c’était fait à Poudlard, on m’a proposé un poste en tant que psychologue, mais j’ai proposé autre chose : conseillère d’orientation. J’ai regardé le professeur McGonagall, ancienne directrice, pour lui présenter mon propre parcours comme exemple : même si j'avais été bien encadrée par mon directeur de maison, des informations supplémentaires m'auraient été utiles. Je lui ai proposé un suivi les élèves, perdue dans leur choix d’études et d’avenir après Poudlard. Je pouvais appuyer les propositions des directeurs de maison, proposer des entretiens avec eux, pour connaître les élèves, voir leur point de vue, leur expliquer le mien, ou encore m'entretenir avec les élèves pour voir directement avec eux. Bref toute une procédure. Elle a accepté. Nous avons testé et ça a été un déclic : aider les élèves à trouver leur voie, m'entretenir avec les professeurs. J’ai adoré discuter avec certains, me confronter à eux pour la plupart, ça m’a apprit à être pédagogue, et Merlin sait combien c'est difficile pour moi de l'être ! Ce stage a été décisif et l’année suivante, je me suis spécialisée pour être conseillère d’orientation.

Je suis arrivée à Poudlard vers mes 28-29 ans, pour devenir officiellement conseillère d’orientation, je n’étais plus stagiaire et ça été une grande fierté pour moi. McGonagall avait apprécié mon travail, de même pour mon rapport de stage, que j’avais dû lui soumettre. Aujourd'hui, je travaille depuis 3-4 ans à Poudlard.

Mais vous savez, en 4 ans, beaucoup de choses ont bougé. McGonagall a disparu. Une directrice a été tuée. Un tyran les a remplacées : Blackman. Qu’est-ce que je ne pouvais pas le sentir celui-là. Je l’ai HAÏS du plus profond de mes tripes. C’était compliqué pour tout le monde. Rectification : c’était HORRIBLE pour les nés-moldus, aussi bien élèves que professeurs, et EFFROYABLEMENT frustrant pour moi. Je ne pouvais vraiment rien faire. Ils étaient enfermés dans les cachots et ne pouvaient pas aller en cours. Je ne pouvais pas démissionner. Non. Je ne pouvais pas les laisser là, en danger. Rien que d’y penser, ça me donnait la nausée, j’en avais des frissons de dégoûts. Décembre 2022, le Ministère tombe. C’était un cauchemar. J’y croyais pas. Vraiment pas. Les châtiments corporels et les doloris fusaient contre tous ceux qui s’opposaient ou les nés-moldus qui tentaient de fuir. Moi-même, j’ai subi de violents châtiments comme rappel à l’ordre, lorsque j’ai voulu soutenir des élèves, extenués, et quand je me suis mise en travers du chemin de ces coups … et du sortilège de doloris. J’avais les pieds et mains liés. Je ne pouvais rien faire. Mais la rébellion se faisait dans l'ombre. En juin, cette rébellion nous a aidé à nous libérer de Blackman et de ses complices, libérant les nés-moldus, affaiblis et heureux. Pendant cette bataille j'ai eu la joie de pouvoir aider ce groupe. C'était une libération. Je me suis surprise à prendre plusieurs des nés-moldus dans mes bras, les larmes et l’émotion en plein cœur. Je les ai ensuire amener à l’infirmerie, les pauvres étaient blessés et en piteux états. Cela nous a fait à tous un bien fou, je ne me suis jamais sentie aussi libérée de toute ma vie.

Pendant l’été, je me suis réfugiée auprès de ma famille. Nous sommes partis avec mes parents en France, puis en Russie, j’avais besoin de me ressourcer. Et je peux vous dire que ça m’a fait un bien fou. Nous sommes partis un bon mois, mes parents sont repartis pour rouvrir la librairie et je les ai rejoint plus tard. Désormais, la paix règne à Poudlard, même si Londubat est un directeur légèrement excentrique. et c'est agréable.

On va d'abord parler des Glincka, cette famille russe complètement déjantée. On sait pas ce qui leur est arrivé, mais leur cervelle est complètement givrée. Dans le bon sens par contre, car être avec eux, équivaut à vous construire des abdos' en bétons. Fous rires sur fous rires. Ils adorent se faire des farces entre eux. On aime rire chez Glincka, on aime boire et on aime fêter, nous savons aussi honorer les anciens. Chez les Glincka, il y a de tout, des Aurors, des joueurs de Quidditch, des alcooliques (en réalité ils le sont tous), des vendeurs, des dresseurs de dragons et j'en passe. Papa, de son prénom Dimitri, c'était un libraire, il était grand, forte carrure et lisait des tonnes de bouquins. Comme maman.

Ensuite, nous avons les Devereaux, des Français plus compliqués, mais avec leur caractère. Les Devereaux sont des aristocrates pour la plupart, des politiciens ou encore des artistes (peintres, romanciers/poètes ou des musiciens). Maman, de son prénom Alice, était aussi libraire. Les Devereaux sont francs, ils ne gardent rien dans leur poche et osent vous rentrer dedans. Ils aiment aussi faire des sous entendus pour vous rendre fou (ça marche beaucoup sur papa). S'ils ne vous aiment pas, ils le diront. Pourtant, ils n'avaient pas le choix d'apprécier mon père : c'était soit ça soit ils perdaient maman.

Dimitri Glincka est propriétaire d'une librairie, avec maman. Il a un accent russe particulier, qui a fait craquer maman. Il est rêveur, doux et il adore raconter des histoires. Il est ultra protecteur aussi (il a fait fuir mes prétendants à maintes reprises). C'est un homme grand, brun, cheveux long, grande barbe, tatoué, un genre de Père Noël badass plus jeune. Par contre, faut pas l'énerver. Il se prend souvent la tête avec maman, mais c'est très drôle, parce qu'ils ne sont pas logique dans leurs disputes, c'est d'une ânerie sans nom qui m'fait rire. Je les regarde se prendre la tête en me marrant très souvent. Il aime faire la cuisine, c'est le cuistot chez nous. Maman, elle cuisine mal, quand elle commence c'est une catastrophe. Alors, elle est plutôt dans le jardin.

Alice Devereaux, ma mère, est la fille de Richard Devereaux et d'une écossaise, Elizabeth Abercrombie -Devereaux. Elle a la double nationalité française et britannique. Du coup, maman a toujours aimé l'Ecosse quand elle allait là-bas pour rendrevisite à sa famille. C'est une femme impusive, caractérielle, maladroite et impatiente. Par contre elle lit, elle est dans un autre univers, RIEN ne la bouleverse, mais rien ! Même mon père lorsqu'il veut l'embêter, elle s'en fiche. Elle me fait rire. Elle peut être douce et rentre dedans, elle est lunatique ma maman.

La rencontre de mes parents ? Glasgow, Ecosse. En voyage, ils sont tombés amoureux du pays et ont voulu reprendre une librairie à l'abandon. De base c'était séparément, mais l'ancien proprio, qui était un peu à l'ouest, leur a vendu à tout les deux l'affaire et pouf a disparu. Pardon ? Qu'ouï-je ? Ils se sont fait avoir comme des débiles ? Mais bien sûr ! Vous avez carrément raison ! Ils se sont pris la tête, se sont hurlés dessus, frappés aussi, lancés des trucs. Ils ont finalement bu une Guiness ensemble et ont décidé de faire leur business ensemble. Là vous allez me dire "non mais Omb', ton père y peut pas bosser en Ecosse, et là j'vous dis : papa voulait s'marier avec une anglaise au pif. Bah du coup c'était avec maman. Et pour eux c'était devenu une évidence.

Ensuite, vient le tour de VADOR mon chat noir que j'aime. Enfin, ma chatte. Vador a une particularité : elle fait la gueule H24. Sisi ! Vous connaissez Grumpy Cat ? Les nés-moldus, sangs mêlés et moldus le connaissent, c'est OBLIGE ! Bref. Vador est une chattoune noire, toute simple, l'expression faciale du visage fait penser qu'elle tire la tronche et est blasée H24. Ceci est dû à son nanisme et à la malocclusion dentaire (un mauvais espacement entre les dents en somme). Vador avait été recueillie très jeune par la boutique d'animaux du Chemin de Traverse, et puis elle s'est enfuie. Je l'ai récupéré un peu par hasard, percutant presque le propriétaire de la boutique, qui lui courait derrière. Entre elle et moi, ce fut l'amour fou. Elle ronronnait dans mes bras et se laissait papouiller, alors qu'avec les autres : elle les lacerait. Cette vilaine m'a choisie. Cette histoire a débuté il y a trois ans et aujourd'hui, elle est mon bébé chat et je l'aime de tout mon coeur

Je regarde l’horloge, mon premier élève va venir. Mon bureau est bien présenté, il est chaleureux, pour que les jeunes ne se sentent pas étouffer ou mal à l’aise. Bon, ça devrait être aller, je ne devrais pas avoir peur comme ça. Je soupire et gonfle mes joue et fais des bruits bizarres avec. Je joue avec mes doigts et tape ma tête sur la table en gémissant. J’y arriverais pas. Soudain, la porte. On toque. Je lève la tête et lance distinctement « Entrez ! ». Un jeune entre, je lui souris, me lève avec maladresse et lui indique son siège pour qu’il s’installe « Bienvenue, installes toi. Je m’appelle Ombellyne Glincka, je suis la conseillère d’orientation de Poudlard » me présente je avec bienveillance. Le jeune homme se présente à son tour : Julian Stewart, 17 ans, Pouffsoufle. Je lui fais un signe de tête et un sourire. Une fois installés, je prends un parchemin, une plume et les ensorcelle, ils écriront notre entretien. « Très bien, Julian. Racontes moi un peu ton parcours à Poudlard, tes matières préférées, les options que tu as choisies et les clubs dans le ou lesquels tu t'es inscrit ». Le jeune homme a l'air mal à l'aise, mais commence à parler sur ses notes, il semble être plutôt bon en sortilège, histoire de la magie ou encore runes, mais très mauvais en potion. J'hoche la tête, il continue de parler, me disant qu'il fait partie du club de duel. J'hoche la tête et souris « As-tu des idées de métiers ? Des envies particulières ... ?» demande-je. Il hausse les épaules, m'avouant n'en avoir aucunes idées. Je prends ma baguette et fais venir à moi un dossier, dans lequel je sors plusieurs parchemins accrochés ensemble « Très bien, ce que l'on va faire, c'est que tu vas répondre à ces questionnaires. Le résultat va nous aider à définir tes aspirations. Attention, tu n'es pas obligé de led suivre à la lettre, vois ça plutôt comme des suggestions » l'avertis je avec douceur. Je ne voulais pas l'effrayer, il semblait intimider et perdu. Je sais que je peux être étrange et brut de décoffrage, mais quand même, je ne vais pas traumatiser les jeunes ! Il se met à répondre au questionnaire, je rassemble diverses fiches pour me donner une idée, afin de déblayer le terrain assez rapidement. Au bout d'une bonne heure, il m'annonce avoir terminé et nous regardons ensemble le résultat. Je souris et hoche la tête « Alors ... Auror, responsable du département des sortilèges ... oooh intéressant ça, tu pourrais travailler dans le bureau international des lois magiques ou dans la confédération internationale des sorciers. Ou encore, avocat des affaires étranges magiques ! Et bien, tu as un très bon profil je trouve. Alors, la séance touche à sa fin, je vais te donner des prospectus de ces métiers, j'ai des doubles, il n'y a aucun souci, tu peux les garder. Je te laisse une bonne semaine pour réfléchir, bien lire chaque descriptif et ensuite, on en reparle. C'est normal d'être perdu, je suis là pour t'aider, tu as encore le temps. Documentes toi à la bibliothèque si tu as des idées, des envies ou quoi que ce soit, nous ferons le point la semaine prochaine. On se dit, mercredi à 14h, comme aujourd'hui, ça te convient ? ». Le jeune homme me regarde et hoche la tête. Il avait l'air perdu, mais relativement content de cette séance. Je lui donne ensuite les documents auxquels il pourrait avoir besoin « Autre chose, si tu as un soucis ou des questions, passes à mon bureau. N'attends pas la semaine prochaine, d'accord ? ». Le jeune garçon me remercie et s'en va un peu plus confiant qu'à sa venue. Bien, ça s'était pas trop mal passé, je pense que ça devrait aller. Je regarde la salle d'attente et aperçois une jeune fille qui se lève et entre à son tour dans mon bureau.