Un beau jour, Helena Rowe mit au monde le jeune Dale. A première vue, il lui rappelait son grand-père, Aaron Rowe, avec la forme de son visage. Mais au fur et à mesure qu’il grandissait, il ressemblait de plus en plus à son père, héritant de ses cheveux bruns soyeux, tout en gardant les yeux marron chocolat de sa mère. Comme il vivait chez les moldus, Dale a bien sûr fréquenté l’école moldue. Mais il n’y était pas connu pour être un ange : c’était un garçon arrogant, qui préférait s’amuser que travailler. Il n’était pas rare pour Helena, sa mère, de recevoir des appels de l’école à propos des retards et des retenues de son fils, sans compter de ses résultats en baisse. Voir son fils se comporter comme tel ne l’enchantait guère ; elle aurait aimé le voir exceller dans quelques matières. Mais à part le sport, elle ne voyait aucun progrès dans ses résultats scolaires. Et comme si cela ne suffisait pas pour la tourmenter, elle recevait fréquemment des plaintes de la part des parents des camarades de Dale. L’état de son fils avait l’air de s’aggraver davantage devant ses yeux, et Helena ne savait que faire. Elle tenta à plusieurs reprises de le raisonner, mais il restait indifférent à ses leçons.
Cependant, un soir, lorsque Dale avait sept ans, alors que sa mère entrait dans sa chambre pour l’appeler à dîner, elle le surprit sur son lit, allongé sur le ventre, assoupi, un livre d’histoire près de lui. Elle fut d’abord surprise de constater qu’il aimait l’histoire, elle ne l’aurait jamais deviné. D’ailleurs, depuis, ce ne fut pas la première fois qu’elle le voyait ainsi, et cela rendit le sourire à Helena. Elle fut soulagée d’apprendre que son fils n’était pas aussi inintelligible qu’il laissait paraitre. Elle voyait bien qu’il avait bon fond, mais qu’il refusait catégoriquement de le montrer. Depuis ce jour, elle se montra plus clémente et tolérante avec lui, mais sans arrêter de le conseiller de travailler. Elle ne savait pas pourquoi, mais une part d’elle-même était persuadée que Dale était un garçon hors-commun. Et elle n’était pas au bout de ses surprises…

Dale ne montra ses talents de sorcier qu’à l’âge de dix ans et demi, le 4 juillet 2017 :

Il était dix-neuf heures. Pendant que sa mère préparait le dîner à la cuisine, Dale, assis sur son fauteuil près de la cheminée du salon, lisait un livre. Le silence régnait dans la maison, on n’entendait que le crépitement des flammes de la cheminée et le bruit des casseroles dans la cuisine. Lorsque le jeune garçon tourna la dernière page de son bouquin, il se mit à observer l’horizon par la fenêtre du salon. Ce jour-là, c’était l’anniversaire de sa mère. En cette occasion, celle-ci avait invité sa famille à venir dîner à la maison. Dale n’ayant jamais apprécié la compagnie des adultes – à part celle de sa mère –, il ne pouvait s’empêcher d’être nerveux à l’idée du dîner avec sa grand-mère et son oncle. Il aurait préféré sortir, aller à la bibliothèque chercher le deuxième tome de la trilogie qu’il venait de commencer. Mais il savait que sa mère ne le laisserait pas vagabonder dans la rue le soir. Il rouspéta, trouvant cela totalement injuste et insensé. Il aurait aimé retourner chez Mr Guipps, le libraire du village, dévorer tous ses livres fantastiques, car il fallait l’avouer, Dale adorait les romans fantastiques. Mais pas n’importe lesquels : ceux inspirés de légendes. Ces livres le faisaient rêver, l’emmenaient loin de cette vie ordinaire qui était la sienne. Il a toujours été fasciné par les légendes et les mythes anciens, s’intéressant aux moindres détails de ces écrits. Evidemment il ne le dit jamais à ses camarades, pour ne pas gâcher sa réputation. Mais il ne se gênait pas pour en parler à sa mère, sa confidente. Alors il se tourna vers elle, comme le salon et la cuisine étaient liés.

« Dis, m’man, tu y crois, toi, aux miracles ? demanda-t-il.
_Cela dépend desquels, ria Helena, dressant la table. Pourquoi tu me demandes ça ?
_ Pour rien, répondit Dale, en soupirant. C’est juste que… »

Il hésita à poursuivre, craignant de paraître stupide aux yeux de sa génitrice.

«Oui ? insista-t-elle.
_ Je ne peux pas imaginer que nous ne sommes que de simples êtres humains. »

Helena émit de nouveau un rire enjoué, ce qui agaça son fils.

« Ne te moque pas !
_Je ne me moque pas, mon chéri. Mais sincèrement, nous verrais-tu voler dans les airs avec des pouvoirs magiques comme dans tes bouquins ?
_ Mais il y a des choses dans mes livres qui expliquent d’autres choses de la vie réelle !
_Oh écoute, fit sa mère. Cesse d’inventer tout ça. D’accord ? Tu as vraiment beaucoup d’imaginations… »

Elle secoua la tête, amusée et pensive à la fois. Puis elle marmonna de manière peu audible mais assez pour que Dale l’entende « Comme ton père ». Cela énerva le jeune garçon qui se leva du canapé d’un bond.

«Tu peux arrêter de le mentionner tout le temps ? Ça devient pénible !
_C’est quoi ton problème ?
_ Je vais te le dire, moi, mon problème, ,ajouta Dale, les poings serrés. Le problème, c’est que t’es constamment en train de mentionner un homme qui t’a laissée tombée. Comme si t’étais encore folle de lui ! Il est jamais revenu nous voir ou prendre des nouvelles de nous, alors c’est pas mon père ! Je porte son nom, certes, mais c’est pas mon père !! [/color] »

GLING ! Soudain, sous les yeux d’Helena et de Dale, toute la table se renversa. Les assiettes, les verres et le vase de table se brisèrent contre le sol, émettant au passage un bruit de fracas. Helena cria de stupeur et de frayeur, se tendant, les bras levés au ciel, s’écartant le plus possible des débris de verres traînant par terre. Elle leva les yeux vers Dale, d'abord furieuse et certaine que son fils avait causé tout ce dégât, mais aussitôt stupéfaite, en constatant un léger détail qui chamboula ses pensées : le jeune homme se tenait beaucoup trop loin pour renverser la table aussi facilement. Alors que la table était devant la cuisinière, Dale quant à lui était près du canapé. Ce qui voulait dire qu'il n'était pas la cause de ce fracas ! D'ailleurs, son visage effaré prouvait bien son innocence. Mais alors, que s'était-il réellement passé ?

« Ma... Maman, j'ai rien f... , bafouilla-t-il en essayant de s'approcher de sa mère.
– Ne t'approche pas ! Le coupa Helena. Tu vas te blesser ! Il y a des débris partout ! »

Elle se pencha un peu, attrapant le balai le plus proche, puis commença à balayer les dégâts et à ramasser les débris après avoir enfilé des gants. Un toquement venant de la fenêtre du salon retentit. Dale et sa mère entendirent des plaintes et des exclamations. C'était la famille d'Helena !

«Bah alors, ils sont pas là ? dit une voix grave d'homme venant de dehors. Ça fait une heure qu'on toque à la porte !
– Si, ils sont là : je les vois ! s'exclama une autre mais féminine et enjouée. Eh ! cria-t-elle en toquant par la fenêtre. On est là ! »

Dale, encore sous le choc, s'empressa d'aller ouvrir à sa famille. Mais lorsqu'ils entrèrent, la grand-mère émit un cri de stupeur en voyant le vacarme présent dans la cuisine, cachant sa bouche avec les mains. Elle vit la table remise debout mais le reste tel que la nappe et les verres ainsi que les assiettes brisés au sol.

«Que s'est-il passé ? dit-elle à sa fille.
– Euh... Rien, rien du tout, mentit Helena. J'ai juste été maladroite et j'ai accidentellement tiré sur la nappe, et donc tout est tombé . »

Dale croisa le regard de sa mère qui hocha la tête comme pour le rassurer et lui dire qu'elle se chargeait de tout. Il acquiesça, bien que pas très soulagé de ce qu'elle faisait.

«Oh mon pauvre chéri ! s'exclama la grand-mère un peu de manière théâtrale en prenant Dale dans ses bras. Tu as dû être traumatisé. Helena, fais attention la prochaine fois. Ton fils pourrait très bien faire une crise cardiaque un de ces jours à cause de ta maladresse.
– Maman, fit le jeune homme à côté d'elle pour la stopper, étant l'oncle de Dale. Ça suffit, et essaie de l'aider au lieu de la critiquer. Helena, dit-il en se tournant vers sa sœur. Je voulais te dire que tu as reçu une lettre. Je l'ai vue qui traînait sur ton paillasson. »

Il lui tendit la lettre en question. Helena la prit sans hésiter, respirant un bon coup. Elle constata avec étonnement que cette lettre était destinée à son fils. Son nom était inscrit sur l'enveloppe en italique et souligné :

M. Dale Aaron Foster,
17, rue de Greenstreet,
Castle Combe, Angleterre

Helena vit une petite inscription en bas de l'enveloppe. Elle plissa des yeux pour mieux lire et vit une petite phrase :

« Surtout ne l'ouvrez pas et ne la lisez pas devant votre famille. Eloignez-vous du salon. »

Elle émit un hoquet de surprise : comment l'expéditeur de cette lettre savait-il où et avec qui se trouvait son fils ? Il y avait à peine dix minutes que sa famille avait débarqué, or une lettre ne peut pas être envoyée en moins de quelques jours. Cela n'avait aucun sens. Helena ne savait pas pourquoi, mais elle sentait que ce qui s'était passé dans la cuisine avait un rapport avec l'apparition soudaine de cette lettre. Elle voulait en avoir le cœur net, aussi demanda-t-elle à son fils de l'accompagner au garage sous prétexte de chercher un autre balai pour la grand-mère. Celui-ci, d'abord curieux, fit ce qu'elle dit et demanda à sa grand-mère et à son oncle d'attendre dans le salon.

Lui et sa mère, arrivés au garage, se tinrent face à face l'un à l'autre, Dale fronçant des sourcils en cherchant une réponse de la part de sa mère. Celle-ci lui avoua tout, puis entreprit d'ouvrir l'enveloppe et de déplier la lettre contenue dedans. Elle la lut d'abord pour elle-même, avant d'écarquiller les yeux de surprise, la bouche ouverte, se tournant vers son fils. Ce qu'elle avait sous les yeux était inimaginable, mais expliquait bien tout ce qui s'était passé durant cette journée. N'ayant visiblement pas les mots, elle lui tendit la lettre. Dale la prit et la lut à voix haute :

« Cher Mr Foster,

C'est avec un immense plaisir que nous vous annonçons que vous bénéficiez d'ores-et-déja d'une admission à Poudlard, l'école de Sorcellerie.

En effet, une lettre venant du Ministère de la Magie nous a été envoyée pour nous signaler que vous avez accidentellement éjecté un de vos meubles dans votre maison. Nous tenons à ce que vous sachiez que ce geste est tout à fait normal pour un sorcier débutant qui ne peut décemment pas contrôler ses talents magiques sous le coup de l'émotion. Vous faites désormais partie de notre monde, le monde des sorciers. Ainsi vous bénéficiez d'une admission à notre école.

Les fournitures dont vous aurez besoin sont au dos de cette lettre, vous pourrez vous en procurer au Chemin de Traverse, en passant par le Chaudron Baveur à Londres. La rentrée se déroulera le 1 septembre 2017. Le train de la voie 9 3/4 de la gare de King's Cross à Londres partira à 11 heures précises. Nous tenons à ce que vous soyez ponctuels.

Veuillez agréer, Mr Foster l'expression de mes respectueuses salutations,

La direction de l'école de sorcellerie Poudlard »

Dale leva les yeux vers sa mère, étonné. Elle avait les larmes aux yeux et souriait chaudement, fière de son fils.

«Tu avais raison, Dale, dit-elle en le prenant dans ses bras. Tu n'es pas un être humain ordinaire : tu es un sorcier ! Mon fils est un sorcier ! »

De toutes les personnes qu’il a fréquentées, la seule qui compte vraiment pour Dale est bien Helena Rowe, sa mère. Moldue, célibataire de trente-quatre ans, elle travaille dans une petite boulangerie du village de Castle Combe. Elle et son fils ne partagent pas les mêmes qualités et défauts : tandis que Dale est un garçon provocateur et perturbateur, Helena est une femme calme et sensible. Néanmoins, une grande complicité les lie et une relation plus que fusionnelle s’est créée entre eux avec le temps.
Helena a rencontré Anton Foster, le père de Dale, à dix-sept ans, durant sa dernière année de lycée, alors qu’elle vivait à Bristol. Il était un peu le prince du bahut, obtenant toute l’attention des filles, se faisant respecter et vénérer par ses confrères de la gente masculine. Dès le premier regard, Helena en est tombée amoureuse, a développé des sentiments purs et sincères à son égard. Ils finirent par sortir ensemble après une fête organisée au lycée, où Anton lui vola un baiser devant ses acolytes hilares, les nez rouges, avant de proposer à sa nouvelle petite-amie une danse. Vue de loin, on aurait pu comparer cette histoire à un conte de fées, où une jeune fille trouve enfin le prince charmant de ses rêves. Mais en réalité, ce n’était qu’un jeu, pour Anton en tout cas. Au bout de deux mois, alors que les cours étaient terminés pour nos jeunes terminales, Helena annonça au jeune homme qu’elle était enceinte de lui.
De peur de mettre sa réputation en péril à cause d’une « simple aventure sans lendemain » et ne voulant pas assumer le rôle de père qui l’attendait, Anton se sépara de la jeune femme et quitta la ville en espérant « oublier cette absurdité », tels étaient ses mots, lui priant de se débarrasser de l’enfant au plus vite « si elle ne voulait pas gâcher ses projets d’avenir ». Ce fut un choc violent pour Helena qui était convaincue qu’Anton était l’homme de sa vie et qu’ils finiraient leur vie ensemble avec leur enfant. Mais malgré cela, elle refusa catégoriquement de perdre son fils. Elle se sentait même prête à s’en occuper malgré les épreuves qui l’attendaient. « Cet enfant est le mien, se disait-elle. Alors si Anton décide de l’abandonner, moi je ne l’abandonnerai pas. Je l’aimerai et le chérirai plus que je n’ai chéri son père. » Alors elle retroussa ses manches, elle abandonna son projet d’infirmière pour se consacrer pleinement à l’éducation de Dale. Elle loua un petit studio en banlieue de Bristol et commença à chercher un travail à plein temps. Elle trouva d’abord un boulot de serveuse dans un petit bar, puis au bout de quelques mois celui de cuisinière dans un restaurant. Lorsqu’elle mit au monde Dale, Helena était en crise : elle n’avait plus assez d’argent pour payer le loyer, ayant dépensé le tout aux magasins pour les habits de l’enfant à venir ainsi qu’à l’hôpital pour l’accouchement. Même si le délai qu’on lui proposait était considérable, de deux ans environ, arrivée à la fin de ce délai, elle ne pouvait plus payer avec les factures d’eau et les dépenses pour se nourrir elle et son enfant. Elle décida de quitter le studio ainsi que la ville de Bristol. Sa famille, qui ne l’a pas abandonné, décida de la faire loger chez eux dans le village de Castle Combe, le temps qu’elle achète sa propre maison. Habituée au cadre de la société de l’endroit ainsi que sa famille, elle préféra y rester et vivre avec son fils dans sa nouvelle maison, non loin de celle de sa famille.
Dale n’a jamais voulu retrouver son père biologique, celui-ci n’ayant rien fait pour les retrouver après toutes ces années. Aussi se contenta-t-il de le rayer définitivement de ses pensées, en ignorant les remarques de sa mère à propos de son physique ressemblant.

Pendant qu'il suivait les autres élèves jusqu'à la grande porte de l'établissement, Dale se souvenait des discussions qu'il avait entendu au Poudlard Express. Certains étudiants parlaient des maisons dans lesquelles ils souhaitaient arriver. Dale avait constaté tout au long du trajet que la plupart des élèves souhaitaient aller entre Gryffondor et Serpentard. « Drôles de noms, se disait-il. » Pour lui, ça n'avait pas d'importance. Et puis il ne connaissait rien aux maisons de Poudlard. Mais il semblait que l'une des deux maisons citées était la plus recommandée : celle de Gryffondor. On racontait que la plupart des sorciers les plus légendaires faisaient partie de cette maison. Dale était intrigué et voulait en savoir plus, mais le train s'était arrêté, et il devait porter ses habits de sorcier.

Arrivés à bon port, Dale était fasciné par la grandeur et la splendeur du château. L'excitation montait en lui au fur et à mesure que les barques flottant sur le Lac Noir avançaient. Il observait les multiples lumières éclairant l'établissement et jamais il n'aurait cru voir ce spectacle-là. Le cœur battant, il s'imagina pendant un moment parcourir les lieux de cet immense bâtiment. Il souriait et s'impatientait à l'idée de vivre dans ce château. Lorsque les élèves furent escortés jusque devant la Grande Salle, le professeur escortant expliqua la procédure de leur répartition dans les différentes maisons qui avaient pour noms Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard. Il/elle leur précisa les bases du réglement intérieur et le fonctionnement de l'école. Puis il/elle se tourna et ouvrit la porte de la Grande Salle, suivi(e) par les nouveaux élèves. Une fois entré, Dale ouvrit grand les yeux et la bouche, émerveillé par ce qu'il voyait : la salle était belle et immense, d'où son nom la "Grande Salle". Devant lui se tenaient, quatre longues tables où étaient déjà assis de nombreux élèves de tout âge. Au fond de la pièce se trouvait un pupitre d'or, puis derrière une longue table se tenait face au grand monde, où étaient installés des adultes, probablement des professeurs. Lorsque le jeune garçon leva les yeux au plafond, il découvrit de nombreuses bougies flottant au-dessus de lui et des élèves, et un fond bleu foncé et scintillant, faisant penser à un ciel étoilé.

Les élèves avancèrent jusqu'à un tabouret où était posé un vieux chapeau sale sur l'estrade. Le professeur escortant sortit un rouleau de parchemin et se mit à gauche du tabouret. Il appela plusieurs élèves par ordre alphabétique et posa à plusieurs reprises le chapeau appelé Choixpeau sur leurs têtes, et ces élèves furent envoyés dans leurs maisons respectives sous les applaudissements et les hurlements de joie des autres étudiants assis aux quatre tables. Tous les noms passèrent : les A... B... C... D... E...

Et ce fut le tour de Dale.

« Foster, Dale ! » s'écria le professeur.

L'interpellé sentait tous les regards peser sur lui, le gênant un peu. Il n'avait pas peur, mais il était anxieux. C'était tout nouveau pour lui, il n'était pas habitué à tout ceci. Mais Dale ne pouvait plus reculer. Il était à présent à l'école de sorcellerie de Poudlard. Il était sorti de la vie banale qu'il avait vécu en tant que moldu. Et c'était ce jour-là le commencement de sa nouvelle vie. Il ne pouvait plus revenir en arrière, ou plutôt il ne voulait revenir là où il était. Il se sentait désormais prêt pour un nouveau départ. Fini le petit garçon toujours plongé dans ses bouquins fantastiques ; finie l'insupportable école moldue qu'il avait. Finis les rêves, et place à la réalité. Pas question de gâcher sa chance maintenant !

Il avança jusqu'au tabouret où il s'assit prudemment, avant que le Choixpeau ne soit placé sur sa tête. Attendant les évènements à suivre, Dale se mordit la lèvre et leva les yeux vers le plafond. Soudain, il entendit une voix résonner dans sa tête et dans la Grande Salle annonçant le verdict.

« ... »

Maintenant que tu es réparti(e), il ne faut pas te reposer sur tes lauriers. Ta vie NYLienne commence à peine et pour la faire démarrer sur de bonnes bases, il te reste encore pas mal de petites choses à faire. Ne t'inquiètes pas, je vais tout te montrer...

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Sur ce, je te souhaite beaucoup de plaisir dans cette nouvelle vie qui commence, et plein de merveilleux RPs !