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[ANNEE 2017-2018] Le passé ne s’oublie jamais…peu importe de quoi il est fait.
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Message(#) Sujet: [ANNEE 2017-2018] Le passé ne s’oublie jamais…peu importe de quoi il est fait. [ANNEE 2017-2018] Le passé ne s’oublie jamais…peu importe de quoi il est fait. EmptyMer 28 Mar - 16:17

Le passé ne s’oublie jamais…peu importe de quoi il est fait.

    Cette salle est toujours aussi bruyante. Lorsque ce ne sont pas les estomacs affamés des autres élèves et professeurs qui rugissent à s’en méprendre comme des lions, ce sont leurs bouches répugnantes qui s’empressent d’ingurgiter toutes sortes de nourriture possible jusqu’à ce que leur ventre cri de plus belle mais cette fois ci pour une autre raison : ils sont aussi plein qu’une oie qu’on bourre pour faire du foie gras. Bon, j’exagère un peu…entre les filles qui disent qu’elles prennent soin de leur ligne et de leur corps pour paraitre plus « classes » ou « intéressantes », ce qui chez les moldus résumerait à dire qu’elles sont plutôt idiotes et anorexiques, et les éternels boites à vomis ambulantes qui ayant l’estomac fragile ne peuvent se permettre de se goinfrer, sans parler des gens « normaux »…il y a bien des gens qui ne se bourrent pas. Malheureusement pour moi, j’ai l’honneur de me retrouver à chaque repas, en face de ce Serpentard qui ne s’arrête de manger que lorsqu’il est sur le point de vomir…oui, chez moi on appelle ça un boulimique. Heureusement, lorsque l’on fait abstraction du boucan perpétuelle et de ce camarade à la façon de manger disgracieuse, le moment du repas peut être tout à fait agréable. Bien que manger ne soit pas mon fort puisque je suis allergique à pas mal de choses sans oublier que je ne mange pas de viande. Eh oui, les joies de ne pas être chez soit, même si personnellement, je préfère rester ici et mal manger que d’avoir à subir l’inverse. La matinée avait été animé chez les Serpentards, deux guignols s’étaient battus dans la salle commune, une sixième année avait malencontreusement ou pas renversée de l’encre sur la tête d’une pauvre première année de chez Poufsouffle, sans parler des provocations des autres maisons puisque oui, c’est bien connu…ce n’est jamais nous qui commençons. Pour ma part, je me suis contentée d’aller en cours, de vagabonder à droite et à gauche du château sans oublier de m’amuser avec Aaron. En ce moment, nous n’avions pas grand-chose à faire, les cours se faisaient de plus en plus prenant à cause de l’approche des examens de fin d’année que nous n’avions plus vraiment d’imagination pour une quelconque bêtise. Nous nous contentons simplement de rester à un endroit, seuls, discutant de choses et d’autres, refaisant le monde. Je me demande comment j’ai pu tenir sans lui. Hum, après tout j’avais bien Naïa pour m’occuper avant, l’ignorer et l’esquiver prenaient déjà une grande partie de mon temps. D’ailleurs, elle me manquait presque….oui, enfin non, pas vraiment. A table, Aaron me fit sourire plusieurs fois, c’était agréable de l’entendre dire des sottises de temps en temps. Que ce soit l’un ou l’autre nous n’étions pas très sociables, il fallait bien nous rattraper l’un sur l’autre. Alors que je venais de finir mon entrée et que je m’apprêtais à manger une bonne purée de citrouille, le cri d’une chouette se fit entendre à travers la salle. Sans y faire attention, je commençai mon plat. C’est bien simple, je ne recevais jamais de courrier alors pourquoi s’y intéresser ? Il n’y a que les commères en mal de ragots qui épient les moindres faits et gestes des autres. « A-t-il reçut une lettre anonyme ? Une mauvaise nouvelle ? Une lettre romantique…ou une beuglante de ses parents ? hi hi hi hi hi », oui, ce serait un peu la façon de penser de ces personnes intéressées par la vie des autres. Cependant, quelle ne fût pas ma surprise lorsque cette même chouette qui venait de me permettre un défoulement intérieur s’arrêta au-dessus de moi avant de m’envoyer un coli en plein sur la tête. « Maudite chouette de malheur ! » grommelai-je entre mes dents. Ce fût Aaron qui réceptionna le coli, recherchant le nom du véritable destinataire tandis que je me frottais frénétiquement le haut de la tête, cherchant d’un regard mauvais la personne qui recevrait son colis en pleine tête.

    On dirait que c'est pour toi Kayo.
    Je fis mine de ne pas comprendre afin qu’il répète. Apparemment c’était bien pour moi et je ne sais pas pourquoi mais quelque chose au plus profond de moi me disait de ne pas l’ouvrir avec l’étrange impression d’avoir oublié quelque chose d’important. La boule qui venait de surgir dans mon ventre ne m’aida pas à me convaincre d’ouvrir ce carton, en fait, c’est plutôt Aaron et son regard curieux qui m’y obligea un peu. De mes deux mains moites j’attrapai le colis avec incertitude, qui pouvait bien m’envoyer ça en plein repas ? Je sentais très nettement leurs regards sur moi, ces regards qui ne demandaient qu’à assouvir leur curiosité ce qui était très déplaisant. Mes yeux recherchèrent l’adresse du destinateur pour y rester une ou deux minutes dessus…mon père. Lui qui ne m’envoie jamais rien, pourquoi aujourd’hui ? Pourquoi est-ce qu’il ne continuait pas tout simplement ? Le temps semblait s’arrêter autour de moi, je ne voyais plus qu’une chose : mes mains qui ouvraient ce coli. Ma surprise fut plus agréable lorsque j’y trouvai une boite de chocogrenouille, ma friandise préférée…mais cette bonne surprise fût rapidement remplacée par la lettre qui allait avec.

    « Aujourd’hui c’est l’anniversaire de ta mère, ait une penser pour elle, tu lui dois bien ça. Ps : Une photo pour que tu penses à elle. »

    Pas un bonjour, pas une politesse. Je ne retournai pas la photo qui gisait au fond de la boite, mes mains se mirent à trembler et alors qu’un de mes voisins de table me demandait si je pouvais partager mes friandises, je me levai d’un bond, lui balançant la boite en pleine tête avant de prendre la direction de la sortie, ce maudit coli en mains. L’attention se tournait vers moi et je cru entendre l’un des professeurs dire quelque chose sans pour autant me souvenir de quoi que ce soit, je n’eu rien le temps d’entendre. En sortant, je jetai cette maudite lettre et cette maudite photo dans l’une des torches de la grande salle, là où elles ne méritaient que de brûler pour l’éternité. Je gravis les étages à la recherche d’un refuge, il y avait quand même du monde partout, pourquoi n’allaient-ils pas tous manger en même temps que tout le monde ?! J’avançais telle une furie, la tête baissée et les jambes tremblantes…ne pouvait-on pas me laisser vivre ma nouvelle vie à Poudlard tranquille ? Pourquoi fallait-il que le monde des moldus me rattrape ? Maudits êtres humains. Mes pas me guidèrent peu à peu jusqu’aux toilettes des filles, à la bonne heure il n’y avait personne ! J’explosai littéralement, cognant les lavabos à m’en faire mal aux mains, frappant dans les portes sans pour autant vérifier que j’étais bien seule dans ces toilettes, tapant du pied jusqu’à ce qu’on vienne me déranger…


    Hé ho, ça va pas non ? Pourquoi est-ce que tu viens détruire mes toilettes Serpentarde de malheur ?! Hé ho tu m’écoutes quand je te parleeeeeeeeeeeeeee ?! Ho mais c’est Kayowai, la silencieuse, celle qui ne parle jamais mais qui ne se gêne pas pour détruire mes toilettes !

    LA FERMEEEEEEEEEE ! Je veux que tu disparaisses mimi, tu n’as rien à faire ici, tu n’es plus de ce temps, tu n’es qu'un fantôme pleurnichard et inutile qui casse les oreilles de tout le monde, tu aurais dû être chassée depuis longtemps c’est juste par pitié qu’on te laisse ici alors maintenant dégage !!! Je parle assez pour toi là ?!»


    Je lui répondis aussitôt, hurlant à m’en casser la voix, nos regards plongés l’un dans l’autre. Quand le calme revînt, la morte me lança un regard blessé puis disparue sans un mot de plus. Je sais que j’y suis allée un peu fort bien que je ne l'ai jamais aimé à toujours venir pleurnicher…mais pourquoi est-ce qu’elle se ramène quand on n’a pas besoin d’elle ? Pourquoi est-ce que les choses du passé s’entêtent à essayer de revenir vers le présent ? Pourquoi, pourquoi ? Mes larmes coulaient le longs de mes joues, je finis par m’enfermer dans l’un des cabinets, me laissant tomber accroupie dernière la porte préalablement fermée à clés. Je laissais ainsi le silence étouffer mes pleurs, m’étouffer tout court jusqu’à ce mon hystérie se calme et que je ne sois plus capable que de regarder dans le vide, sans émotions. Finalement, j’étais soulagée de retrouver mon calme.




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[ANNEE 2017-2018] Le passé ne s’oublie jamais…peu importe de quoi il est fait. KanaNishino_Aitakute_Aitakute
Kayowai & Sasha

✎ Le passé ne s'oublie jamais ... peu importe de quoi il est fait !

*A la différence de beaucoup de gens, je déteste recevoir du courrier, tout simplement parce que c'est annonciateur de mauvaises nouvelles. Après tout pourquoi en serait-ce des bonnes, je n'ai pas d'amis & pas d'attaches en dehors de cette école, je ne peux donc recevoir que des mauvaises nouvelles ! Et pour le coup, malgré qu'on s'acharne à me dire que j'exagère, j'avais raison, comme quoi je n'exagère pas toujours. Aujourd'hui deux lettres me sont parvenues lors du petit déjeuner. Je suis de ceux qui ne lève pas la tête quand le courrier du matin arrive. Pourquoi le ferais-je ? Je n'attends pas de courrier, je ne suis pas abonnée au journal, je n'ai pas de famille ou d'amis qui voudraient me contacter, je n'ai donc aucune raison de lever mon regard sombre vers les volatiles qui entre par les fenêtres. En plus j'ai une sainte horreur des oiseaux, c'est pour ça que je n'ai pas mon propre hibou ou ma propre chouette. Enfin ça et le fait que je suis sans le sou, je n'ai donc pas les moyens de m'en payer un. Je crois que si nous mettions en commun nos économies Shane & moi, on n'arriverait pas à s'en payer un ... c'est pour dire. Tout cela pour dire que comme chaque matin je ne prêtais attention au ballet volant de ses piafs bruyants & c'est mon voisin d'à côté, Enzo qui remarque un hibou, posait devant moi, qui attendait que je récupère son fardeau.*

" - Heu ... je crois que tu as du courrier Sasha !"

" - Hein ?"

*Plongée dans mes réflexions, je n'avais pas prêté attention à ce que me disait Enzo & c'est donc d'un regard étonné que j'observais le jeune homme. Etonné parce que je ne m'attendais pas à ce que quiconque me parle & encore moins Enzo le silencieux. Tout comme moi, le jeune homme n'aimait pas trop parler & encore moins quand c'était à une fille. Enfin moi c'est différent, je ne crois pas qu'il me perçoive vraiment comme une fille ou plutôt comme une menace quelconque. Il ne risque aucun contact physique de ma part, je déteste ça & encore moins de long discours inutiles. Quand j'avais à dire quelque chose, je le faisais de façon brève & claire pour éviter de me répéter. Il me montra d'un signe de tête le volatile qui commençait à s'impatienter, je tournais la tête vers ledit volatile & le fixais sans comprendre. Qu'est-ce qu'il me veut celui-là ? C'est pour moi ? Je ne suis pas sûre d'avoir envie de savoir d'où ça vient personnellement. Oùla pourquoi il s'approche lui reste donc à ta place. Je tentais d'arrêter le volatile qui s'approchait dangereusement de moi avec ma cuillère à soupe & c'est toujours Enzo qui vint à mon secours pour détacher les deux enveloppes du hibou. Le volatile n'avait pas bougé, il attendait.*

" - Pourquoi il ne s'envole pas ?"

" - Il veut que tu lui donnes quelque chose à manger !"

" - J'ai une tête de mère Térésa ?"

*Je tentais d'oublier le mendiant à plume devant moi & observais les enveloppes. Elles venaient toutes deux de l'orphelinat Mayfair, personne ne devait les voir. Je les glissais dans ma poche, sans les ouvrir, devant des yeux bien trop curieux à mon goût & je reprenais mon petit déjeuner là où je l'avais laissé. Le hibou s'attaqua à mon bol, lui donnant des coups de bec, je le foudroyais du regard & enlevais mon bol.*

" - Décarre avant que je te rôtisse !"

*Nous devenions un peu trop le centre d'attention des gens aux alentours à mon goût, je décidais donc de me retirer pour lire tranquillement le courrier que j'avais reçue. Je laissais mon bol au hibou hargneux, s'il aimait le lait, grand bien lui fasse, je me levais, sans un mot à mon entourage, je pris mes affaires & je m'apprêtais à m'en aller quand j'entendis une voix qui m'interpella.*

" - Hey Mayfair t'ouvres pas ton courrier ? C'est des lettres d'amour ?"

" -Wouhai de ta soeur !"

*Et je m'en allais. Je n'aime décidément pas les gens, ils me tapent tous sur le système avec leurs blagues foireuses, toujours les mêmes vous remarquerez. Je daignais même pas écouter sa réponse si réponse il y avait. J'ai entendu des rires à notre table, visiblement j'ai toujours une bonne répartie, en même temps ce n'est pas comme si je n'avais pas eu le temps de m'entraîner. Je devais trouver un endroit tranquille pour lire mon courrier, je sais que je ne vais pas avoir le temps de retourner dans mon dortoir, sinon je vais forcer louper le début des cours. Je pense que je vais m'arrêter aux toilettes des filles, au deuxième étage, à cette heure-ci il ne devrait y avoir personne. Je collais mon oreille sur la porte, afin de vérifier mes dires & sans entendre le moindre bruit, je me dis que la voie était libre. J'y entrais, fermais la porte derrière moi & m'installais sur un des lavabos tranquillement. Je pose mon sac au sol & sors mes deux lettres de ma poche. Je les observe une nouvelle fois, ayant peur de ce que j'allais y découvrir dedans. Je décachette la première & lis le contenu. L'orphelinat prétendait avoir mal calculer ce que je leur devais, il venait de faire la rectification. Evidemment ce n'était pas à mon avantage, bien au contraire, ma dette venait quasiment de doubler ... Comment j'allais faire pour payer ? Je n'aurais jamais cette somme. Shane & moi savions que l'Orphelinat rencontrait des difficultés financières et qu'on allait forcément en payer les conséquences, mais c'était vraiment abusé. Il va falloir que je trouve Shane, il faut qu'on trouve une solution, c'est juste pas possible, on ne s'en sortira jamais de cet enfer.
J'hésitais à ouvrir la seconde lettre maintenant, après tout peut être qu'ils allaient encore augmenter ma dette & si c'était le cas, je me défenestre tout de suite, ça ira beaucoup plus vite. Je prend une grande respiration & j'ouvre la seconde. Ce n'est pas encore une histoire de mauvais calcule, ils me préviennent qu'ils ont reçu une demande d'un membre de ma famille pour me retrouver. Ils veulent savoir s'ils peuvent indiquer où je me trouve actuellement ? Je restais ébahie face à cette nouvelle. Quelqu'un me cherche... un membre de ma famille .... qui ? pourquoi ? pourquoi maintenant ? La peur m'envahie, je pâlie, c'est le seul signe de ma faiblesse passagère. Je reste le regard braqué dans le vide & l'esprit qui tourne à cent à l'heure ...*



Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's


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Message(#) Sujet: Re: [ANNEE 2017-2018] Le passé ne s’oublie jamais…peu importe de quoi il est fait. [ANNEE 2017-2018] Le passé ne s’oublie jamais…peu importe de quoi il est fait. EmptyVen 30 Mar - 10:16

Le passé ne s’oublie jamais…peu importe de quoi il est fait.

"Haru koro no hana no en
Meguru sakazuki kage sashite
Chiyo no matsu ga e wake ideshi
Mukashi no hikari Ima izu ko

Aki jinei no schimo no iro
Nakiyuku kari no kazu misete
Uurutsurugi ni terisoishi
Mukashi no hikari ima izu ko

Ima kojo no yowa no tsuki
Kawaranu hikari ta ga tame zo
Kaki ni nokoru wa tada kazura
Matsu ni uto wa tada arashi

Tenjo kage wa kawaranedo
Eiko wa utsuru yo no sugata
Utsusan toteka ima mo nao
Ah! Kojo no yowa no tsuki"


    Cette chanson résonne sans cesse dans ma tête. Elle m'aide à me calmer à chaque coups durs. Je ne suis pas du genre à chanter des berceuses moldues, j'essayais d'oublier le maximum de choses venant de cette espèce. Seule cette chanson me reste en tête, mon père me la chantait quand j'étais plus jeune, quand j'étais encore l'enfant qu'il chérissait tendrement et à qui il prenait soin de demander ses humeurs. S'il n'était pas persuadé que sa femme était une bonne mère qui ne méritait pas son sort il m'enverrait sans doute plus souvent des nouvelles...autres que mauvaises ou pleines de reproches codés. Après tout, je n'en ai plus rien à faire depuis un moment de son silence radio, dans la vie il faut avancer, c'est ce que je me répète toujours, il faut avancer. C'est vrai que lorsque notre coeur est brisé, que le monde donne l'impression de prendre un malin plaisir à s’effondrer sur nous chaque jours qui passent et que tout semble fait pour vous pourrir la vie...quand le peu de progrés accomplit se casse en milles morceaux pour vous faire revenir au point de départ...oui, c'est vrai, ce n'est pas chose aisée que d'avancer. Je soufflai péniblement, quand est-ce que ce passé infernal resterait là ou il est? Pourquoi faut il toujours qu'il surgisse quand on s'y attend le moins? Une personne m'a un jour dit que c'était normal et que le passé resurgit seulement pour les personnes qui souhaitent l'oublier parce qu'il ne doit pas l'être, il est ce qui nous fait avancer, ce qui fait notre présent et notre futur. Je ne veux pas que ces dires soient vrais, je ne veux pas d'un présent encré de mon passé et encore moins d'un futur construit grâce à lui, non, pas quand ce passé a été horrible. Que peut il m'apporter de plus? Quelles erreurs ais-je fait? Aucune, ce n'est pas comme si j'en étais responsable! Je sentais la colère remonter d'un bond en moi, cette maudite moldu ne sortirait donc jamais de ma vie, même une fois disparue? Il parrait que quand une personne meurt elle devient une étoile et veille sur nous...est-ce que c'est toi qui me pourri la vie?!Non, j'espère que non...le paradis ou même le ciel serait bien trop beau pour toi, tu ne mérites pas ça, tu ne mérites rien, même pas les enfers les plus profonds, juste de disparaître "maman". En quoi le fait d'avoir eut une mère horrible peut il bien m'aider à construire ma vie? Cela ne fait que rendre la construction difficile.

    Mon coeur fit un bond, me rappellant avec douleur que je vivais toujours lorsque le bruit d'une porte s'ouvrant résonna à mes oreilles. Quelqu'un était il rentré ou bien s'agissait il de mimi qui comptait continuer de se plaindre de sa vie inexistante pendant toute l'après midi? Je reniflai un bon coup, essuyant mon visage plein de larmes à moitié sechées. Peut être avais-je réellement était trop dur avec elle, elle est bien morte et chiante c'est vrai mais après tout, elle n'en a pas décidée, de mourir je veux dire car être chiante devait bien être de sa volonté pour ne pas être oublier. Oublier...en quelque sorte, elle était là pour nous rappeller à tous le passé, sa mort était un des nombreux exemple du mal incarné. Salazar Serpentard, Voldemort...en y pensant, ils avaient été tous les deux de Serpentard, l'un l'ayant même battit...et ensemble ils ne provoquèrent que le peine et la mort. Je suis également dans cette maison, cela veut il dire que moi aussi je causerais tant de mal? C'est vrai que je n'y ai pas repensé depuis ma première année mais le choixpeau magique avait longtemps hésité sur ma tête...j'aurais pu me retrouver dans de nombreuses maisons et je suppose que sans mon crime et ma haine je n'aurais jamais atterit chez les serpent...car mise à part cette partie de moi, je n'ai pas grand chose en commun avec les autres de ma maison. A croire que mon coeur n'est fait que de haine...
    Les bruits se firent plus réguliers, on n'aurait pas vraiment dit les bruits qu'une jeune fille ferait en se rendant aux toilettes. Déjà, elles s'y rendaient rarement seules et ensuite, elles gloussaient tout le temps. Je me relevai, dépoussiérant ma robe de sorcière avant de poser une main hésitante sur le locket de la porte. Dois-je vraiment m'excuser? Sans suivre mes hésitations, ma main déverrouilla la porte qu'elle ouvrit par la suite. Je sortis timidement des cabinets, plongeant mes yeux au sol...il faut dire qu'il n'y a pas de quoi être fière de sois...pauvre mimi.


    Mimi...Je suis vraiment désolé pour ce que je t'ai dis...je...je ne le pensais pas vraiment...


    Je relevai les yeux, sentant la panique m'envahir lorsque je m'apperçus qu'il ne s'agissait pas de mimi mais bien d'une élève en face de moi, une élève que je connais même plus que bien, enfin...façon de parler. Je restai en face d'elle sans un mot, observant son visage pâle sans emotion. Elle n'avait pas vraiment l'air dans son assiette. Je sortis rapidement de ma prison d'isolement pour venir près d'elle ou plutôt d'un évier dans le but de me rafraichir un peu, j'en avais bien besoin au vu de mon visage tout bouffi et rouge. L'eau me sembla couler une eternité, ça faisait longtemps que je n'avais pas eu l'occasion de parler avec Sasha...etais-ce une bonne chose ou encore une suite de mauvais enchaînements? Je passai plus ou moins vite mes mains sous l'eau froide avant de me la repartir sur le visage deux ou trois fois de suite pour finalement attraper du papier dans le but de me sécher. Quelque chose me parait étrange dans l'ambiance maintenant...


Sasha...Tu vas bien? Tu es bien pâle...et puis...je te trouve un peu étrange là...tout va bien pour toi? Hey, ça fait longtemps que ne s'était pas retrouvées ensemble quelque part.


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✎ Le passé ne s'oublie jamais ... peu importe de quoi il est fait !

*Je reste perdue dans mes pensées, je ne sais plus où j'en suis. Je pensais pouvoir faire une croix sur mon passé, sur ma famille. Je pensais que la seule ombre noire dans ma vie actuellement serait cet orphelinat de malheur qui ne voulait pas me lâcher, m'oublier. Plus le temps passe & plus il augmente notre dette, comme si nous avions les moyens de les rembourser, la blague. Mais maintenant, en plus de devoir me prendre la tête avec cet orphelinat, je devais aussi penser à ma famille. Plus je réfléchie & moins j'arrive à savoir qui pourrait me rechercher. Ma grand mère Agatha est morte il y a six ans déjà, donc mise à part si elle revient d'entre les morts, cela va être difficile pour elle de savoir ce que je suis devenue. Après du côté de ma mère, personne ne sait vraiment que j'existe donc ça m'étonnerait que l'un d'eux me recherche. Ils ont dû me voir trois fois dans leur vie, grand maximum, alors Abigail, ils ne doivent même pas s'en rappeler. Du côté de mon père, ils doivent penser que je suis morte ou en pensionnat & qu'à chaque fois que ma famille va les voir, je suis occupée à quelque part. Mes parents bien évidemment je peux les rayer d'hors & déjà de la liste, ils m'ont abandonner ce n'est pas pour le regretter onze ans plus tard. Surtout que les connaissant, ils ne doivent avoir aucun regret, donc c'est sûr je peux les oublier tout de suite. Il ne reste plus que mes frères & là franchement je n'arrive pas à en imaginer un des deux vouloir me chercher. Ils doivent avoir trop peur de mes parents pour oser vouloir me rechercher et puis ils doivent tellement s'en foutre & j'avoue que je les comprend. Quand on vie l'enfer chez soit, on en cherche pas à connaître l'enfer chez les autres. Chacun sa merde. Non franchement s'ils ont fait un autre gosse, je pourrais peut être me dire que ce serait lui, mais ça m'étonnerais... enfin je pense, j'en sais rien. Si c'était le cas il aurait au maximum onze ans aujourd'hui ...*

Mimi...Je suis vraiment désolé pour ce que je t'ai dis...je...je ne le pensais pas vraiment...

*J'avais entendu du bruit du côté des toilettes mais j'avoue que je n'y avais pas vraiment prêté attention. Peut être que je me suis également dis que c'était Mimi & du coup je n'y ai pas vraiment porté mon attention. Je me moque complètement de ce fantôme, elle a le don de porter sur les nerfs de tout le monde, moi y compris. Elle se mêle toujours de ce qui ne la regarde pas, elle parle trop & fourre son nez de partout, même quand tu lui dis de ne pas le faire. Cela m'arrive d'être tellement méchante avec elle qu'elle s'en va en pleurant dans les tuyaux des toilettes & croyez moi, à comparé de Kayowai, je n'en n'éprouve aucun regret, je me moque de savoir si je l'ai blessé ou non, elle est morte point. Et puis de toute façon en étant la plus sincère possible, même si elle avait été encore en vie, je m'en serais moquée aussi de la blesser, c'est pas mon problème, quand on est agaçant, on l'assume jusqu'au bout, c'est tout. Mais en même temps je ne sais pas si je pensais vraiment que c'était Mimi, je crois que j'ai entendu du bruit mais que je n'y ai pas pris vraiment garde, trop perdue dans mes pensées, trop songeuse, je n'ai pas voulu me couper dans mes réflexion, mais maintenant que je vois Kay sortir, je redescend sur terre & redeviens moi même, de toute façon je n'ai pas vraiment le choix, je dois me replonger dans mon rôle de fille qui n'est touchée par rien pour leur faire plaisir & les laisser croire qu'ils m'ont percé à jour alors qu'il n'en n'est rien. Mais au moins comme ça ils sont contents & ils me lâchent. Je me tourne donc vers la Verte & Argent & pose mes pupilles sur elle.*

" - Je lui ferais passer le message !"

*Dis-je d'un ton détaché où ne perçait aucune émotion, comme toujours. Je suis parfaite dans ce rôle, j'aime jouer les intouchables parce qu'au fond c'est ce que je suis. Je suis au dessus d'eux, d'une certaine façon, je suis comme eux mais très peu peuvent m'atteindre, sauf que malheureusement dans les très peu Kayowai en fait parti. Entre nous c'est assez étrange je dois avouer, mais vu que je ne suis pas quelqu'un de normal & qu'elle non plus, ça nous va parfaitement. Je crois que si l'on ne s'était pas connu avant Poudlard, on ne se serait jamais parlé & très certainement aucune des deux n'auraient su que l'autre existait. Mais voilà, pendant que j'étais à l'orphelinat, je suivais ma scolarité dans l'école du quartier et il se trouvait que Kayowai aussi. Nous n'étions pas de la même année mais nous nous sommes croisés souvent dans la cours. Il nous est arrivé de discuter un peu & de fil en aiguille nous avons appris quelques que petits secrets de l'autre. Elle sait que je suis orpheline, mais ça toute l'école le savait, ce n'était pas un secret à cette époque, mais vu qu'on était nombreux, ça ne dérangeait personne, ici nous ne sommes que deux alors forcément ça change la donne. La vipère sait aussi que j'étais très proche de ma Sasha & qu'elle est morte à mes huit ans. En même temps pendant deux semaines je ne suis pas venue en cours & après j'ai été complètement différente. C'est à partir de cette époque là que je suis devenue ce que je suis aujourd'hui, tout en moi est mort. La cinquième année sait aussi que Sasha ce n'est pas mon véritable prénom, elle sait qu'avant on m'appelait Abigail mais que pour une raison qui m'est personnelle, j'ai décidé de changer & de m'appeler Sasha. Mais je sais aussi des choses sur elle, je sais ce qui s'est passé avec sa mère. Je crois que c'est ça qui nous lie toutes les deux, nous sommes différentes & nous savons des choses sur l'autre, des choses que l'autre ne veut pas dévoiler. On est gardien de certains secrets de l'autres & ça nous lie, malgré nous.*

Sasha...Tu vas bien? Tu es bien pâle...et puis...je te trouve un peu étrange là...tout va bien pour toi? Hey, ça fait longtemps que ne s'était pas retrouvées ensemble quelque part.

*C'est assez drôle qu'elle me dise ça parce que visiblement nous étions deux à ne pas être dans nos assiettes. Elle avait une mine affreuse, les yeux rouges, le signe qu'elle avait pleuré & ce n'était pas courant chez elle. Elle s'approcha de moi & se passa de l'eau sur le visage. Je l'observais silencieusement, me demandant ce que j'allais lui répondre. Il était vrai que cela faisait longtemps qu'on avait pas passé du temps toutes les deux, ce n'était pas une habitude qu'on avait prise de se voir, mais il nous était arrivé par le passé de discuter un peu pour savoir ce que devenait l'autre. Je me demande ce qui l'a mise dans cet état là, mais je me dis que je le serais assez rapidement, je devrais donc plutôt me concentrer sur ma propre réponse. Dois-je lui parler de l'orphelinat ? de ma dette ? Non ça elle n'a pas besoin de le savoir c'est trop personnelle. En plus ce n'est pas ce qui me travaille le plus c'est cette histoire de membre de ma famille qui veut me retrouver. Je n'aime pas ça, ça ne sens pas bon. Je suis sur mon perchoir, je la domine, je baisse donc les yeux sur elle & je l'observe, encore & toujours, jusqu'à ce qu'elle est finie de se passer de l'eau sur le visage & qu'elle se l'est essuyé.*

" - Des mauvaises nouvelles & des nouvelles ... étonnantes. Et toi qu'est-ce qui t'as mis dans cet état là ? Je suppose que c'est pas Mimi sinon tu ne t'excuserais pas."





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Le passé ne s’oublie jamais…peu importe de quoi il est fait.

    Comme à son habitude Sasha reste froide et sans vie. Je suppose qu'a force de jouer le rôle d'une personne sans coeur et que rien ne touche on finit par se prendre à son propre rôle, à en faire une part intégrante de notre personnalité. Tout comme moi elle a beaucoup souffert, peut être plus que moi même. Il parrait que la douleur peut être équivalante suivant nos sentiments, qu'on est subit la mort d'un proche ou qu'on ait perdu un objet cher par exemple. Je conçois cela mais malgré mes propres problèmes je ne peux m'empêcher de me dire qu'elle a du souffrir plus que moi. Nos caractères y sont pour beaucoup aussi je le sais, il suffit de voir la façon dont nous avons évolué: je me cache dernière un mur de silence tandis qu'elle se cache derrière une façade froide et glissante. Chacune a trouvé une solution adapté à sa situation diront nous même si le résultat reste le même, nous cherchons toutes les deux à être seule. Depuis combien de temps nous connaissons nous maintenant? Ca commence à faire un moment...et pourtant j'ai l'impression que notre lien s'engouffre de plus en plus. Chez les moldus, nous n'avions pas à nous parler, cela nous arrivait bien sûr mais peut etre plus par sympathie qu'autre chose alors que maintenant...c'est bien simple, j'ai l'impression que la seule chose qui nous relit encore reste notre manque de bol. L'ennuis avec sasha c'est qu'on ne peut pas souvent prévoir ses reactions, elles peuvent être positives tout comme très négatives. Que pense-t-elle quand elle me regarde avec ces yeux là? Cherche -t-elle seulement à se cacher? A me prendre de haut? Ou bien cherche t-elle une solution pour s'éloigner au plus vite. Il y a une sorte de classe dans son comportement mais même malgré ça, j'ai du mal à bien prendre son comportement envers moi. M'enfin, je suppose qu'elle doit me voir d'une façon équivalente après tout, nous n'y pouvions rien si l'ambiance devenait soupçonneusement à chaque fois.

    Des mauvaises nouvelles & des nouvelles ... étonnantes. Et toi qu'est-ce qui t'as mis dans cet état là ? Je suppose que c'est pas Mimi sinon tu ne t'excuserais pas

    Les douces paroles de sasha me remirent en mémoire ma decevante nouvelle paternelle, faisant apparaitre une mine légèrement renfrognée sur mon visager. Certes je n'allais pas explosé devant elle cependant cela me laissait un arrière goût acide en travers de la gorge, comme si petit à petit cette dernière se dissipait, broyée cellule par cellule. Je relevai légèrement les epaules...on n'y pouvait rien après tout. Visiblement je n'étais pas la seule choyée du destin aujourd'hui, il avait également décidé d'entraver la bonne humeur de Sasha...enfin, si elle l'était parfois...aucune idée. Je laissai passer une main dans mes cheveux, portant mon regard nauséeux sur le sol des toilettes. Puis-je parler avec Sasha en tout franchise? Lorsque je suis avec elle, je me sens moi même, cette Kayowai seule mais toujours en vie. D'une certaine façon me retrouver avec ma camarade me rappelle que je reste une personne courageuse, ni lache, ni inutile et ça fait du bien parfois. Malgré les epreuves je continue de vivre, même sans réellement participer à la vie active... qui sait? Elle viendrait peut être un jour cette participation. Je commence petit à petit à entrer dans les relations sociales avec Aaron et je dois bien avouer qu'il me suffit à lui seul pour cela. J'expirai fortement, reportant mon regard sur Sasha...malgré sa bonne volonté elle ne vient pas de dire grand chose concernant cette mauvaise et surprenante nouvelle...me laisserais-je aller en en disant un peu plus? Pas vraiment, je ne tiens pas à ce qu'elle en sache plus que moi. Ce n'est pas que je ne lui fais pas confiance mais la vie m'a apprit à ne pas me faire de jugement sur les autres, je sais que mon secret ne risque rien avec elle mais si un jour elle en décidait autrement?


    Hum...J'y suis allé un peu fort avec mimi. Bien qu'elle me tape litéralement sur les ners et que le fait qu'elle soit morte et continue malgré sa condition à toujours se plaindre et rester ici ne fait qu'augmenter le fait que j'ai énormément de mal à la supporter...je n'aurais pas du perdre mon sang froid pour elle cependant. Et pour lui dire des choses pas très joyeuses en plus...après tout, elle ne fait que se raccrocher à la vie. C'est un peu ce que nous faisons aussi, comme tout être vivant qui désire vivre fait quotidiennement.


    Je soufflai avec agacement, devoir reconnaitre que moi aussi je voulais vivre n'eut pas réellement la réaction que j’espérais, au contraire cela m'exaspère plus qu'autre chose. Il faut néanmoins reconnaitre que dans le genre bornée, mimi était plutôt pas mal...
    Finalement, je repris quelques secondes plus tard décidée à discuter avec Sasha...après tout c'est tellement rare ce genre de situation, autant discuter un peu, ça peut toujours aboutir quelque part.


    Je vois que je ne suis pas la seule à recevoir une mauvaise nouvelle...enfin, mauvaise. Mon cher père a crut bon de me rappeller la date d'anniversaire de la chose qui m'a engendrée. Ta mauvaise nouvelle vient de l'orphelinat?

    Ma voix venait de prendre un son beaucoup plus haineux lorsque je commençai à parler de mes parents puis elle reprit son intonation normal lorsque je questionnai sasha. En même temps, d'ou pouvait elle bien venir sa mauvaise nouvelle? Je ne sais pas. En réalité elle peut venir de n'importe qui, je ne connais pas assez bien Sasha pour pouvoir faire d'autres suppositions c'est tout.


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Kayowai & Sasha

✎ Le passé ne s'oublie jamais ... peu importe de quoi il est fait !

* J'aime bien l'endroit où je me trouve, je m'y sens bien, je domine la pièce, je domine mon "amie d'enfance", même si j'avoue que je ne sais pas trop si ça définit réellement notre relation ou non. Parce que la seule personne que je considère ou que je considérais vraiment comme mon amie, c'était Sasha & elle n'est plus. Aujourd'hui je ne suis qu'une âme en peine qui erre sur cette terre, attendant patiemment ma dernière heure. Mais Kayowai existait déjà dans mon entourage quand Sasha était encore de ce monde, donc j'avoue que je ne sais pas trop comment l'appeler. Je sais je suis étrange, je n'arrive pas à mettre de nom sur les différentes relations que j'entretiens avec les gens, mais je suis persuadée qu'eux même ne savent pas comment me définir. "Connaissance du passé" peut être nous définirait mieux, va savoir. Bref, de toute façon ce n'est qu'un détail, je peux bien l'appeler comme je le souhaite, je ne compte pas lui faire part de cette interrogation de toute façon. Je pourrais tout aussi bien l'appeler la "Gardienne de mes secrets", ce ne serait pas encore tout à fait juste, tout en n'étant pas complètement faux. Je suis d'un compliquée, je vous jure, même moi je m'y perds. Fort heureusement, sans même le savoir, Kay vient à ma rescousse en me répondant & au fond je lui en suis gré, mais bien entendu je n'en piperais mot & rien ne se traduira sur mon visage, cela va s'en dire.*

Hum...J'y suis allé un peu fort avec mimi. Bien qu'elle me tape litéralement sur les ners et que le fait qu'elle soit morte et continue malgré sa condition à toujours se plaindre et rester ici ne fait qu'augmenter le fait que j'ai énormément de mal à la supporter...je n'aurais pas du perdre mon sang froid pour elle cependant. Et pour lui dire des choses pas très joyeuses en plus...après tout, elle ne fait que se raccrocher à la vie. C'est un peu ce que nous faisons aussi, comme tout être vivant qui désire vivre fait quotidiennement.

*Mimi ... comment était-elle de son vivant ? Était-elle aussi agaçante ? Je ne pense pas qu'on change réellement quand on passe de vie à trépas. Je pense qu'elle devait être déjà plus ou moins casse pied de son vivant mais que sa mort soudaine n'avait pas dû arranger les choses, bien au contraire. Bien des gens avaient dû être content intérieurement que le malheur s'abatte sur elle plutôt que sur quelqu'un d'autre, mais dommage pour eux, cette chère Mimi n'avait pas dis son dernier mot & c'est avec un grand désarroi qu'ils avaient dû apprendre qu'elle errait toujours ici. J'avoue que personnellement je n'y fais pas vraiment attention & je crois qu'elle ne cherche pas vraiment à me croiser. Tout comme beaucoup de personnes dans cette école, Mimi me trouve étrange & mon silence la met aussi mal à l'aise. Mon regard froid & inexpressif lui rappelle bien des souvenirs à ce que j'ai compris, elle m'évite donc & cela me va à ravir. Quelle soit heureuse ou triste, silencieuse ou larmoyante, avide de ragots ou colporteuse, je n'y prête pas une grande attention. Bien entendu, j'écoute les rumeurs ou les secrets donc a été témoin cette petite curieuse, mais je m'assure qu'elle ne s'en rende pas compte. Après tout si je peux faire un peu de chantage pour récupérer quelques gallions, je ne me gêne pas pour le faire, bien au contraire, mais je choisis à qui je le fais. Soyons sérieux, je ne compte pas faire de chantage à Kayowai, Shane ou Ismaël alors qu'ils connaissent certains des miens, je suis asociale, pas stupide.
Par contre je ne suis pas d'accord avec ce que Kay dit sur le fait de se raccrocher à la vie. Bien entendu dans le cas de Mimi, tout le monde est d'accord pour dire qu'elle ne veut pas lâcher prise, elle a peur de vraiment passer de l'autre côté, errer dans ce château, cela a quelque chose de rassurant pour elle. Mais c'est après que je ne suis pas d'accord, nous ne tenons pas tous à la vie, elle peut être mais moi non. Oh non mon amie, je ne tiens pas à ma vie, si j'avais pu l'abandonner à la mort de Sasha pour aller la rejoindre, je l'aurais fais. Malheureusement, je suis une lâche, je ne suis pas capable de m'ôter moi même la vie, mais si je pouvais la perdre, ici & maintenant, je n'aurais aucun regret, je quitterais enfin ce monde qui n'est pas le mien ou peut être plus le mien depuis qu'elle a disparu, depuis que ma lumière c'est éteinte pour toujours me laissant désespérément dans le noir. J'ai Shane bien entendu, mais entre nous c'est tellement compliqué & spécial que notre relation me fait peur plus qu'autre chose. Au moins avec Sasha c'était simple, elle était tout pour moi & inversement. Mais je ne vais pas lui dire tout ça, la dernière fois que j'ai vaguement évoqué le sujet avec quelqu'un, notre séparation a été brutal & depuis nous nous évitons, je ne veux pas recommencer, pas aujourd'hui, pas maintenant.*

" - J'ai de la chance, Mimi m'évite, je dois être l'une des rares à avoir ce privilège & je dois avouer que je n'en suis pas mécontente. Ses problèmes, la raison de sa mort & tout le tintouin, je m'en moque royalement."

*Est-ce méchant de ma part de dire cela ? Oui peut être mais personnellement je m'en moque. Je me fous d'être une garce, d'être vu comme une personne inhumaine, je sais qui je suis, je connais mes valeurs & je sais surtout que l'hypocrisie est peut être commune dans notre société, mais jamais elle ne rentrera dans mes habitudes, jamais. De toute façon de là où je viens, on savait tout de suite quand quelqu'un disait la vérité ou quand il mentait, on avait comme une sorte de radar pour ça & encore aujourd'hui Shane & moi on sait repérer les menteurs quand on en a en face de nous. Je t'observe ma chère amie pour savoir ce que tu ne dis pas. J'attends que tu en dévoiles plus sur ton état, on sait toutes deux que Mimi n'y est pour rien dans cette histoire, que tout cela va au delà, elle n'est qu'une excuse en cas de besoin, rien de plus. Mais tu n'as pas besoin de ça avec moi, les excuses bidons ça ne marche pas, je préfère encore que tu ne dises rien plutôt que tu tentes de me mentir, ça ne t'apporterais rien & je risquerais de ne pas trop apprécier. Mais tu reprends à nouveau la parole, je vais attendre un peu avant de commencer à me faire des idées.*

Je vois que je ne suis pas la seule à recevoir une mauvaise nouvelle...enfin, mauvaise. Mon cher père a crut bon de me rappeller la date d'anniversaire de la chose qui m'a engendrée. Ta mauvaise nouvelle vient de l'orphelinat?

*Je lève brusquement mon regard vers la porte, je n'ai entendu aucun bruit certes, mais sait-on jamais, on est pas assez prudent. Es-tu vraiment obligé de prononcer ce mot aussi fort, tu peux juste me dire " ta mauvaise nouvelle vient de ... d'eux ? de la bas ? de tusaisoù ? ou quelque chose dans ce genre, c'est qu'en même pas compliqué, tiens tu pouvais même dire "M.", j'aurais compris. tu sais que je n'aime pas qu'on parle de là d'où je viens quand tu m'as connu, avant que je vienne ici. Personne n'est au courant de ma situation à part toi, Shane & Ismaël & je trouve que c'est déjà trop à mon goût. Je tente de me décrisper, mais on sait toutes deux que cela va être dur. Je n'aime pas parler de l'Orphelinat, je n'aime pas penser à l'Orphelinat, tout ce qui est en rapport avec eux je déteste. Mais bon je suppose que de parler de ta lettre ne doit pas non plus te mettre en joie, tu ne dois pas forcément être super à l'aise donc je peux tenter de faire un effort, mais ça va être dur, crois moi.*

" - Oui, elle vient ... d'eux, encore & toujours. A croire qu'ils existent que pour ça, me pourrir la vie. Charmante attention de ton paternel en tout cas ... N'oublies pas de le remercier dans ta prochaine lettre !"

*Dis-je d'un ton ironique, sachant pertinemment que ton père & toi ne correspondaient pas régulièrement, voir quasiment jamais. Avais-je le droit d'utiliser ce ton ? Avoues qu'un brin d'humour ne fait jamais de mal, surtout dans nos situations. Si nous ne sommes pas capable d'auto-dérision, nous sommes mal barrées.*




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Le passé ne s’oublie jamais…peu importe de quoi il est fait.

    Sasha venait de me faire part de son désintéressement complet pour mimi, elle disait être l'une des rares personnes à être éparniées par l'ancienne Serdaigle. Ce que je l'envie, si seulement mimi pouvait me laisser aussi de temps en temps, à croire qu'il y a d'écrit "pourrissez moi la vie " sur mon visage. Quand ce n'était pas les élèves idiots comme leur pieds, c'était Naïa et quand ce n'était pas elle, c'était mimi. A croire que le silence en gène plus d'un, est-ce la peur d'être ignoré, d'être seul? Ou bien tout simplement parce que je ne m'interesse pas à eux? Que sais-je? C'est un peu prétentieux mais à force je commence à me demander si leur soucis ne réside pas dans le fait que je ne souhaite pas engager de relations sociales avec eux car il faut bien avouer le phénomène étrange. Ou bien, si vous partons du point de vu que je parais faible, il y a aussi des chances pour que les plus débiles pensent pouvoir s'en prendre à moi durant des années. Ah...s'ils savaient...tuer n'est plus un mystère pour moi après tout maintenant. S'ils savaient à quel point ils sont tous aussi bêtes les uns que les autres à vouloir s'en prendre à moi, la seule raison pour laquelle je ne réagis pas la plupart du temps c'est simplement parce qu'ils n'en vaillent pas la peine, ils ne sont pas interessants pour moi, je pourrais même dire qu'au final, je ressens une légère pitiée à leur égard. Le changement leur fera tout drôle le jour ou la petite Kayowai ne se laissera plus marcher sur les pieds, le jour ou ils tomberont sur un mauvais moment, comme aujourd'hui par exemple. Cela n'est jamais arrivé et dans un sens tant mieux, je ne sais pas de quoi je serais capable dans une telle situation. Parfois, je me fais peur moi même. Mes idées, mes pensées, mes sentiments...il y a des fois ou tout ça ne donne pas quelque chose de joli joli...

    Lorsque je pronnonçai le mot "Orphelinat", Sasha sembla pâlir un peu plus, observant furtivement les alentours par peur d'être entendue. Je suis désolé, la discrétion et moi cela fait deux pas vrai? A force de rester enfermée dans mon monde silencieux j'en oublie presque que les murs ont des oreilles. Mais une chose est sûre, je tacherais d'y faire attention la prochaine fois. J'aurais aimé le lui dire mais à quoi bon? Nous n'avions pas vraiment besoin d'en discuter, j'ai tout de suite compris par son attitude que je venais de faire une gaffe et elle comprendrait surrement aussi que j'en été désolé.


    Oui, elle vient ... d'eux, encore & toujours. A croire qu'ils existent que pour ça, me pourrir la vie. Charmante attention de ton paternel en tout cas ... N'oublies pas de le remercier dans ta prochaine lettre !

    Je regardais mes chaussures, cherchant à trouver le moindre détails intéressants dessus. Ais-je le droit de montrer mon enthousiasme alors que notre conversation est plutôt malheureuse? Dois-je sourire pour lui montrer ma gratitude alors que la situation exigerait plutôt des soupirs? Pourtant, c'est en regardant mes chaussures que je tentai de cacher cette petite joie. Mine de rien, Sasha a répondue ce qui n'était pas toujours si fréquent que ça et pour tout dire je m'attendais plus à un déviation de sujet qu'a une réponse honnête et sincère, je suis heureuse d'avoir tenté la conversation du coup. Pauvre Sasha, mon regard s'abattit de nouveau sur elle, plongeant dans le sien. L'orphelinat hein? A croit que l'on peut nous pourrir la vie indéfiniment et par divers moyens plus ou moins fourbes. Que se passe il encore? Et quelle est donc cette nouvelle surprenant alors? Tant de questions me passaient dans la tête alors je l'observais sans un mot. Puis, enfin, un petit sourire en coin de bouche se dessina sur mon visage, laissant échaper un soupire amusé. Remercier mon père hein? Elle a toujours le sens de l'humour, c'est plutôt bon signe.


    Ce serait une bonne idée, avec pourquoi pas un petit dessin de notre famille pour lui montrer à quel point nous nous aimons. Non, si je dois lui écrire un jour ce ne serait qu'en cas de graves problèmes. A quoi bon parler à quelqu'un qui nous croit responsable de tous ces maux?


    Oui, à quoi bon? Peut être que si je lui avais expliqué la situation...peut être que les choses auraient été différentes. Je crois cependant que je préfère qu'il me deteste plutôt qu'il soit obligé de hair cette femme qui aime tant...au fond, je pense que ça le fait moins souffir. D'un air curieux, je repris la parole, espérant continuer cette petite discution encore un moment, elle me changeait les idées bien que le sujet restait toujours le même et puis discuter avec Sasha me plaisait bien.


    Qu'est-ce qu'un endroit comme celui ci peut bien dire pour te pourrir un peu plus la vie? Et cette nouvelle surprenante? Elle vient d'eux aussi?



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Kayowai & Sasha

✎ Le passé ne s'oublie jamais ... peu importe de quoi il est fait !

* Je suis toujours aux aguets, vérifiant régulièrement que personne n'arrive, que personne ne pourrait surprendre un mot de trop qui pourrait les conduire à nos secrets, à nous, à avoir envie d'en découvrir plus sur nous. J'ai suffisamment mis ma vie en jeu en ce moment, je me suis un peu trop amusée avec le feu, je vais peut être me calmer un peu, sinon je risque de le regretter plus tard. Je ne pense pas avoir fait de faux pas, mais je n'ai pas joué avec n'importe qui, Scarlett n'est pas du genre angélique ou alors ange noire, ce n'est pas une petite joueuse. Enfin on à l'air d'être tranquille pour le moment, espérons que ça continue longtemps. Je crois que c'est pour ça que je n'aime pas cette école, parce qu'il n'y a pas un endroit de sur où pouvoir se réfugier, sauf peut être la salle sur demande. C'est affolant de devoir toujours faire attention à se qu'on fait ou se qu'on dit sans risquer de se faire surprendre par n'importe qui. Ici les secrets ne font pas long feu, j'ai eu de la chance que les miens dure depuis six ans déjà, espérons qu'ils auront encore une longue durée de vie. Mais je ne suis pas la seule à avoir été épargné, toi aussi Kyo tu es restée à l'abri jusque là, mais pour combien de temps encore ? Là est toute la question.*

Ce serait une bonne idée, avec pourquoi pas un petit dessin de notre famille pour lui montrer à quel point nous nous aimons. Non, si je dois lui écrire un jour ce ne serait qu'en cas de graves problèmes. A quoi bon parler à quelqu'un qui nous croit responsable de tous ces maux?

*Petite pointe d'humour pour montrer l'absurdité de la situation. Bien entendu que tu ne vas pas lui écrire, tu ne te foules pas actuellement le poignet pour le faire, tu ne vas certainement pas commencer aujourd'hui. Je ne peux te le reprocher, même si je trouve ça dommage, après tout il ne t'a pas rejeté, il ne t'a pas collé dans un orphelinat lui parce que tu étais différente des autres, c'est déjà une chance en soit. Mais bon je pense que ma vie aurait été bien pire si j'étais restée avec ma famille, je crois qu'il était préférable que nos chemins se séparent, qu'on ne se revoit plus, plus jamais serait encore mieux, même si je ressens une certaine curiosité à savoir ce qu'ils sont tous devenus.
Mais ce n'est pas parce que tu n'as pas fini à l'Orphelinat que la vie t'a souris, je m'en rend bien compte, on a tous notre part de malheur, même si je pense gagner sur beaucoup de gens dans ce domaine. Je crois que je suis passée maître dans la matière depuis le temps, mais ce n'est pas grave, la vie est ainsi faite, je ne compte pas ni me plaindre, ni me lamenter, ni même me battre, je vais attendre mon tour bien sagement & quand il sera là, je l'accueillerais avec joie, ce sera enfin la fin de mon calvaire & les retravailles avec ma si précieuse Sasha. Je pose mon regard sur toi, au début du n'ose pas me regarder, je ne sais pas pourquoi, peut être que tu n'en n'as tout simplement pas envie, puis après tu relèves tes prunelles sur moi & tu me décoches un petit sourire amusé, au moins on a le sens de l'humour toutes les deux même si les autres l'ignore. On les emmerde.*

" - Je ne sais pas, je n'ai jamais été confronté à cette éventualité, je ne serais donc pas de bons conseils !"

*Comment veux-tu que je t'aide ? mes parents ne me reprochent rien, ils n'ont plus rien à me reprocher, quand je n'étais plus comme je le devais, ils ont préféré opté pour l'abandon, simple, radical & efficace. Je n'ai personne qui me reproche tout ses maux puisque je n'ai plus personne, tout cour. Mais au moins, en cas de grave problème, tu sais qu'il te reste ton père, il y a encore une chance qu'il t'aide, moi je me tourne vers qui ? Vers mes parents ? La bonne blague, ils ne répondraient pas à mes lettres & m'empêcheraient de les approcher. Moi si je suis dans la merde ... comme actuellement, je n'ai personne vers qui me tourner, sauf ... Shane. Sauf qu'on est tout les deux dans la merde, dans la même & qu'à part nous plaindre ensemble, on ne peut rien faire d'autre. Je baisse les yeux, je fixe le sol, me demandant quel effet ça fait d'avoir une famille, d'être normale, cela fait si longtemps que je n'ai plus ressenti ce genre de chose, même si au fond je crois que je n'ai jamais été normal car ma vie à moi ne l'a jamais été. Se faire battre par ses parents, je ne crois pas que ça rentre dans le domaine du "normal". En fait je me suis toujours posée la question, qu'est-ce que ça fait d'avoir des parents qui nous aiment ? J'aurais aimé ressentir au moins ça une fois dans ma vie, mais ce n'est jamais arrivé, malheureusement. Je crois que la vie n'a pas envie de me sourire, soit, je garderais pour l'éternité mon masque d'impassibilité alors, il me va si bien après tout.*

Qu'est-ce qu'un endroit comme celui ci peut bien dire pour te pourrir un peu plus la vie? Et cette nouvelle surprenante? Elle vient d'eux aussi?

*Je relève mon regard chocolat vers toi, me demandant ce que je pouvais bien te dire. J'ai besoin de réfléchir, j'espère que tu ne m'en veux pas ... enfin même si tu m'en veux, ça ne changera rien, je vais quand même prendre mon temps pour y penser. Qu'est-ce qu'ils peuvent faire pour me pourrir encore plus la vie ? Tellement de choses, crois moi. Tu sais que je suis orpheline, mais tu ne sais pas pourquoi, tu ne sais pas que mes parents m'ont abandonné volontairement. Tu ne sais pas qu'à l'orphelinat, quant on était puni, ont allé dans une toute petite pièce, où l'on ne pouvait pas être debout, où l'on ne pouvait rien faire, à part attendre, dans le noir, pendant des heures. Ça avait le don de nous calmer, je veux bien l'avouer, mais c'était une véritable torture d'être là bas dedans, crois moi. J'ai été battu un nombre incalculable de fois, très rarement par le personnel de l'orphelinat, bien souvent c'était les résidents pour des raisons diverses & variés. Tu me voyais arriver avec des vêtements amples, des manches longues, mais c'est tout. Crois moi ils ont le don de te rappeler à leur bon souvenir. Mais dois-je aussi te parler de la dette qu'on a contracté Shane & moi ? Moi parce que mes parents n'ont pas payé la totalité de mon abandon & du coup ils ont reporté la dette sur moi. Toutes ses nuits à dormir là bas, à manger, ça coûte cher. Shane c'est tout les ennuis qu'ils leur a causé qui lui coûte cher. Mais notre dette s'amplifie avec le temps, va savoir pourquoi, plus leur dette augmente & plus la notre fait de même, c'est dégueulasse. Je n'ai jamais parlé de ce que je leur devais, je ne sais pas si je dois le faire maintenant. En ai-je vraiment envie ? Je sais pas je suis perdue, Abi me dit de ne rien dire, que ça ne regarde personne & Sasha pour une fois s'en fout. Je dois prendre moi même la décision, dur choix.*

" - Ils ... me rappellent à leur bon souvenir. Longue histoire, compliquée, délicate & peu agréable crois moi, moins tu en sais, mieux tu te portes. Et pour la nouvelle surprenante .... j'ai l'impression qu'on ne m'a pas complètement oublié ... chez moi ...."






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Le passé ne s’oublie jamais…peu importe de quoi il est fait.

    Ses yeux se plongeaient dans les miens comme s'ils tenaient par leur fixation à cacher ce que son âme ne pouvait garder pour elle...oui, Sasha...tu as beau être une excelente comédienne quand tu t'y mets, ton âme elle, ne peut pas mentir. Tu te sens perdue ou bien apeurée, je n'arrive pas encore à déchiffrer les messages codés de tes emotions. Puisque tu as besoin de temps, je te le laisse, l'importance pour moi et d'avoir une réponse, s'il me faut attendre plusieurs heures pour l'obtenir cela ne me dérange pas, c'est l'une de mes qualités: je suis patiente lorsque je veux quelque chose. Dit comme ça, je le sais bien, cela fait un peu "sournois". Pourtant, il n'en est rien, ce n'est pas comme si j'étais en attente de potins pour ensuite aller les raconter aux mégères du chateau. Non, je veux seulement savoir...pourquoi? A vrai dire je ne le sais même pas moi même. Peut être pour satisfaire ma curieusité naturelle? Ce pourrait effectivement être cela...néanmoins, lorsque j'y pense plus profondément, ce sentiment qui me broye le ventre me prouve le contraire. Il faut croire que mon enfance ne m'a pas retiré tous sentiments humains. Je le pensais magré tout, je pensais ne plus pouvoir me préoccuper des gens, ne plus ressentir d'amour, d'amitié ou de compassion. Je n'étais qu'un récipient vide qui se contentait de se remplir de haine, de peur et de solitude. C'est vrai que s'enfermer dans son malheur semble plus facile. Je ne sais pas ce que toi tu en penses mais c'est mon cas. Sortir de mon quotidien pour pouvoir prendre la route du bonheur m'effraie, j'ai un peu l'impression qu'en faisant cela je perdrais tout ce qui me représente, tout ce qui fait ce que je suis. Après tout, je ne connaissais que ça, la douleur, la peine, la trahison, le silence. Pourquoi vouloir s'aventurer plus loin que ça? Je crois que c'est parce que je me suis rendue compte d'une chose, une simple et petite chose futile...il y a des gens prêt à nous aimer...et être malheureuse ne peut que les blesser, les torturer. A force de souffrir nous devenons égoïstes mais pas totalement inhumains. Je suis sûre que toi aussi tu aimes quelqu'un sasha, une personne à qui tu tiens et que tu ne veux pas voir souffrir. On a tous une personne comme ça, ceux qui n'en ont pas la trouveront un jour ou bien seront définitivement perdus. Heureusement, j'ai trouvé cette personne, celle que je ne veux pas blessé, c'est pourquoi je fais des efforts affligeant pour ne pas paraitre malheureuse. Pour le moment, c'est vrai que ça ne fait pas qu'arranger les choses car je souffre en plus de devoir me cacher. Je me fichais totalement de ce que les gens pensaient de moi, je me fichais que l'on me pense dépressive, suicidaire ou totalement anti-sociale...mais maintenant, si quelqu'un venait à répéter à Aaron qu'il m'a vu malheureuse ou autre...je sais qu'il s’inquiéterait pour moi, c'est pourquoi je me cache pour protéger ce qui m'ait cher. Je suppose que tu fais pareille, à ta manière. Tout ça pour dire que non, je ne veux pas seulement savoir ta vie pour m'amuser ou disperser mon ennuis curieux, je voudrais simplement partager indirectement un peu de ton fardeau. Il parait que ça aide...je ne sais pas si c'est vrai. Personnellement, le fait de savoir que tu es au courant de certaines choses me concernant m'apaise un peu mais je ne sais pas encore pourquoi, ça viendra avec le temps.

    Ils ... me rappellent à leur bon souvenir. Longue histoire, compliquée, délicate & peu agréable crois moi, moins tu en sais, mieux tu te portes. Et pour la nouvelle surprenante .... j'ai l'impression qu'on ne m'a pas complètement oublié ... chez moi ....

    Sans un mot, je baissai les yeux tristement. Je suppose que ta vie n'a pas du être facile là bas, je ne connais rien aux orphelinats mais j'entendais souvent mes parents raconter les méfaits de certaines structures plus jeune. Les humains peuvent être bien plus cruels que les sorciers...Je pense que ça s'équivaut en réalité...mais bon. Ainsi tu as reçue des nouvelles d'une personne qui te connait? Depuis tout ce temps qui pourrait bien te rechercher? Tes parents peut être? Je ne sais pas quelle relation tu entretenais avec eux ni pourquoi tu t'es retrouvée dans un orphelinat, sont ils morts? C'est un peu truc brusque à demander...autant changer de pistes. Avais-tu de la famille proche? Des frères et soeurs? Dois-je vraiment te demander tout cela? Ca me met mal alaise soudainement. Je relevai les yeux dignement, prête à continuer sur ma lancée...mais quelle lancée? Ou tout cela nous menera il?


    Tu penses à quelqu'un en particulier? C'est vrai que c'est surprenant après tant d'années...Quelqu'un avait déjà cherché à prendre contacte avec toi avant? Tu comptes faire quoi?


    Je suis miss question, désolé, ne m'en veut pas trop.






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✎ Le passé ne s'oublie jamais ... peu importe de quoi il est fait !

* Je n'arrive pas à savoir si je déteste cette conversation ou si je m'en fous. Je sais que je ne peux l'apprécier car je n'ai jamais éprouvé le besoin de me confier à qui que ce soit, je sais que c'est dangereux & souvent notre confiance est mal placée. Je ne le fais pour ma part que très rarement & bien souvent je n'ai pas le choix. Que Shane sache mes problèmes vient simplement du fait qu'il a les mêmes alors que je lui dise ou que je le garde pour moi ne change rien, il le découvrira par lui même comme un grand tôt ou tard. Et puis il fourre son nez partout alors pour lui cacher quelque chose ce n'est pas facile, mais je m'escrime à le faire quand même, ma vie ne le regarde pas, qu'il le veuille ou non. Mais pour toi c'est encore différent, tu n'es pas du genre à fourrer ton nez partout mais je crois que tu es toujours là au mauvais moment ... à moins que cela soit au bon moment, je ne sais pas trop, je crois que cela dépend de comment on prend la chose. Nous avons été à la même école, nous étions peu sociale toutes les deux & je me renfermais encore plus à la mort de Sasha. Nous nous sommes retrouvés ici à un an d'intervalle, j'avoue que j'eus d'eu mal à croire que cela pouvait bien être toi. Tu as toujours été là ou peu s'en faut que j'étais au bord du gouffre & il faut avouer que dans ses moments là j'ai même pas envie de faire semblant, j'espère juste que mon masque d'impassibilité marchera pour moi. Bien souvent ça marche, mais que pour les gens qui ne me connaissent pas, les autres ne se font pas forcément prendre au piège, bien malheureusement en fait. Tu me connais suffisamment pour ne pas m'harceler de questions, tu sais que je n'y répondrais pas, tu sais que je me renfermerais & que tu n'obtiendrais plus rien de moi. Cela ne t'empêches pas de tenter le coup, de tenter de découvrir quelques informations sur moi, mais pourquoi exactement ? Par simple curiosité ? Par envie de me connaître un peu plus ? Par envie d'avoir des ragots à colporter à mon égare ? Tu sais qu'on peut jouer à ce jeu à deux & cette fois-ci je n'hésiterais pas à laisser le champ libre à Sasha pour qu'elle s'amuse & on sait qu'elle peut être cruelle ... Enfin le sais-tu toi ? Je ne sais pas. Tu sais que je suis spéciale mais sais-tu seulement à quel point ? Je ne sais même pas ce que sait Shane sur tout cela ? Bon en même temps je n'en parle pas à tous le monde, je garde tout cela pour moi mais je sais que je ne suis pas seule dans ma tête, c'est peut être pour cela que je ne cherche pas d'amis, parce que je me suffis à moi même, je m'auto satisfais. Je n'aimerais pas être seule dans ma tête, cela doit-être d'un ennui mortel. Je n'ai pas le souvenir d'avoir été véritablement seule dans ma tête mais je pense que les voix ont changé, en même temps avant je ne connaissais pas Sasha & je m'appelais encore Abi, donc c'est normal. Mais qui avais-je dans ma tête ? Je crois que j'avais un moi démoniaque, pour palier à la froideur & à la sévérité de mes parents. Je devais être un ange, quoi qu'il se passe ou se dise & je l'étais pour mon salut, mais j'avais besoin de quelque chose pour épancher ma soif de vengeance, ma violence, ma haine constante contre tout un chacun. Aujourd'hui j'ai d'autres besoins, donc d'autres voix. Oui je crois que j'ai toujours été ainsi, c'est ma vie qui m'a faite ainsi, ma famille, grâce ou à cause d'eux, je suis devenue un brin psychopathe, schizophrène à tendance bipolaire, cela fait beaucoup de choses pour une seule personne, ne trouvez-vous pas ?*

Tu penses à quelqu'un en particulier? C'est vrai que c'est surprenant après tant d'années...Quelqu'un avait déjà cherché à prendre contacte avec toi avant? Tu comptes faire quoi?

*Tu viens de me sortir de mes songes, comme bien souvent, mais comme toujours je crois que tu as bien fais, sinon je serais partie loin & j'aurais mis du temps à revenir dans notre discussion initiale. Et dire que j'étais juste partie de cette interrogation, "Comment je vois cette discussion ?" & je finis par parler de ma maladie ... enfin appelle-t-on cela une maladie ? Suis-je malade ? Je ne sais pas trop, je n'ai aucun symptôme, mais je crois que c'est bien plus compliqué que ça, non ? Enfin je ne suis ni médecin, ni médicomage, ni quoi que ce soit dans ce genre, je laisse ce genre de questions aux professionnels, je me contente juste d'être "malade", je trouve que c'est déjà un boulot à plein temps.
Est-ce que je pense à quelqu'un en particulier pour quoi ? Attends laisses moi un instant pour me souvenir de notre conversation ... Ah oui je la tiens, hum non je ne vois personne en particulier, c'est d'ailleurs tout le problème. Qui voudrais me revoir après tant d'années ? A qui je manque ? Peut être que ce n'est pas ça au final ... Peut être qu'on tente de me recontacter parce qu'un membre de ma famille est atteint d'une grave maladie & je suis leur dernier espoir ? Ce serait con quand même, enfin pour eux, moi je m'en cogne, qu'il meurt ce n'est pas mon problème, je ne vais offrir aucun de mes organes, pas de sang non plus & encore moins un peu de ma moelle pour sauver des gens qui m'ont abandonné parce que j'étais différente. S'ils sont dans la merde, tant pis pour eux, ils n'ont qu'à adopté quelqu'un de compatible ou faire un autre gosse qui sera une banque d'organe ambulante.
Est-ce que j'ai déjà été contacté par un membre de ma famille avant ? Oui ma grand mère maternelle, mais elle est morte avant que j'arrive ici. D'ailleurs c'est en son honneur que j'ai pris Agatha en second prénom, c'est simplement parce qu'elle représente la seule famille que je n'ai jamais aimé. Je ne sais pas si elle était au courant de ce qu'on endurait avec mes frères, je crois que oui & c'est peut être pour ça qu'elle a pris contact avec moi quand je me suis retrouvée à l'orphelinat. Dans un sens je crois qu'elle était soulagée que je quitte cette maison de fous, au moins j'étais protégée d'eux, mais pour tomber où ? Dans un enfer bien pire, plus hostile, plus dangereux, peuplé de plus de monde susceptible de me nuire surtout. Agatha ... mon adorable grand mère, tu me manques affreusement, au moins j'avais une raison d'être heureuse quand je recevais tes lettres & tu étais un moyen d'échapper à ma réalité quand je te lisais & quand je t'écrivais.
Et ce que je vais faire, je n'en n'ai aucune idée, je crois que j'ai besoin de temps pour réfléchir, pour peser le pour & le contre. Et puis de toute façon je ne peux pas dire où je suis, c'est interdit de divulguer ce genre d'informations à un simple ou une simple Moldu(e). Je reste encore quelques instants silencieuse, perdue dans mes pensées, puis je fais glisser à nouveau mon regard vers toi pour te répondre, étant toujours aux aguets, le moindre bruit & je m'enferme dans mon silence, tu es prévenue.*

" - Ma grand mère Maternelle m'écrivait quand j'étais là bas, mais je doute que ce soit elle, elle est morte & enterrée depuis six ans déjà. Non je ne vois pas qui voudrait reprendre contact avec moi, il n'y a aucune raison. Je pense que je vais attendre, réfléchir, je n'ai pas envie de renouer contact avec eux, j'ai tourné la page depuis bien longtemps déjà ..."





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Le passé ne s’oublie jamais…peu importe de quoi il est fait.

Ma grand mère Maternelle m'écrivait quand j'étais là bas, mais je doute que ce soit elle, elle est morte & enterrée depuis six ans déjà. Non je ne vois pas qui voudrait reprendre contact avec moi, il n'y a aucune raison. Je pense que je vais attendre, réfléchir, je n'ai pas envie de renouer contact avec eux, j'ai tourné la page depuis bien longtemps déjà ...
    Cet aveu me donne froid dans le dos. Ainsi, tu as déjà perdue cette personne à protéger et à aimer? Que c'est triste, oui vraiment, je trouve ça triste...moi qui ne suis pas du genre à compatir réellement pour les autres, je trouve cela bien morose. Maintenant qu'espères-tu? Pourquoi vis tu? Sasha...je crois bien que tu es une énigme à toi seule, je n'arrive pas à savoir ce à quoi tu penses, je n'arrive pas à me faire une vraie opinion de toi. Est-ce que tu es une personne en souffrance mais qui peut cacher une beauté intérieur? Es-tu une simple personne qui a perdue tous espoirs et qui continue à vivre tout simplement parce qu'elle est trop lâche pour mourir et que la mort ne semble pas encore la trouver? Ou bien es-tu devenue mauvaise, au point d'en être peu recommandable? Hum...après tout, qui suis-je pour te juger ainsi? Depuis tout à l'heure je ne fais qu'essayer de te ranger dans une classe, sans vraiment me rendre compte qu'il n'y en a pas besoin. Mon cerveau doit être encore endoctriné par l'enseignement moldu...devoir toujours classer les autres, avoir peur de l'inconnu. Je ne veux rien avoir à faire avec cette culture ci, je ne veux pas te juger. Je pense que je vais me contenter de vivre ma vie et de tomber dans la tienne comme bien souvent. L'avenir fera le reste. Tu dis ne pas avoir envie de renouer contact avec eux, que tu as tourné la page...je peux comprendre ça. Si on me laissait une chance de rattraper mon passée je ne suis pas sûre que je la prendrais...mais dis moi...pourquoi? Après tout, tu n'as rien à y perdre...

    Je vois.

    Me contentais-je de répondre inlassablement. Que dire de toute façon? Je ne vois rien qui puisse me servir de réponse et je n'ai pas envie de avec de fausses bonnes manières auxquelles je ne comprendrais jamais rien. Pourtant, quelque chose au fond de moi me dit de continuer cette conversation, que dois-je faire? Depuis que tu as commencé à me raconter tes soucis, j'en ai presque oublié les miens. Joyeux anniversaire "maman", j'espère que là ou tu es tu peux voir à quel point je vis mieux sans toi. Ca ne doit pas être évident hein? De découvrir tout un monde, tout un monde ou je peux vivre en paix et en harmonie avec ce que je suis. Quand j'y pense, je ne suis pas mieux que Sasha. Si je me retourne vers mon moi, je pourrais tenter de me classer dans les mêmes catégories qu'elle. Après tout, je suis bien sencée avoir assassiner ma mère non? Quelle personne bienveillante pourrait faire cela? Le suis-je vraiment? Je ne pense pas...j'ai toujours vu ça avec recul, ce n'était que justice, ce n'était de toute manière pas de ma faute, pas directement en tout cas. Finalement, je crois que je ne répondrais pas à mon père, l'idée de le faire m'avait parcourue l'esprit mais à quoi bon? Faire le bébé? Faire l'hypocrite? La méchante? Un simple silence radio devrait suffire à répondre à son message. Mais revenons en à nos moutons...mes mots me reviennent.


    Cependant, je vais tout de même te donner mon avis, puisque je suis ici. Je pense que tu devrais approfondir cette histoire. Au pire, que risques tu? Cette personne pourrait peut être avoir des choses intéressantes à t'apporter. Si tu as peur d'y aller seule, demande à quelqu'un de venir avec toi.


    Je plongeai mon regard dans le tien, serait-ce du courage d'y aller ou de l'inutilité? Je ne sais pas. En même temps, je viens de te dire cela mais, je sais très bien que tu n'es pas du genre à enmener quelqu'un avec toi pour ce genres de choses, surtout quand il s'agit de cette partie de ta vie. Oui, je m'en doute bien. L'air de rien, je balayai la pièce du regard, vérifiant que personne ne nous écoutait. Je pense particulièrement à une pleurnicharde un peu passée. Sans m'en rendre compte, je retombai alors dans mes pensées...maintenant que j'y pense, je me suis précipité ici sans aucune explications...Aaron doit s'inquiéter pour moi. Que vais-je lui dire? Il ne sait pas grand chose de mon passée n'y de ce qui me broie de l'intérieur depuis tant d'années. Il y aura certainement un jour ou je devrais lui en parler...mais comment faire? Ce n'est pas le genre de choses qui se dit si facilement. Par ou commencer? Je dois commencer à y songer, le connaissant ce moment risque d'arriver bien plus vite que prévue et dans un sens, cela rééquilibrerait la balance de l'équilibre. Je connais une grande partie de sa vie et même sa plus grande peur, cette chose qui l'a traumatisé étant enfant...et pour sa mère. Ce retournement serait donc plus juste pour lui. Au fond, ais-je vraiment besoin de me préoccuper de cela? Le moment viendra quand il le faudra, en attendant...je me demande, Sasha...accepterais-tu que je pousse ce moment plus loin? L'hésitation m'emporta...dois-je vraiment? Malheureusement, alors que mon âme me soufflait à grands coups de vents de m’arrêter, mes lèvres se mirent à bouger contre mon gré et ma voix sortit peu après...Ah, que l'on me condamne pour cela.

    Je peux t'aider si tu le souhaites.


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Kayowai & Sasha

✎ Le passé ne s'oublie jamais ... peu importe de quoi il est fait !

Je vois.

*Je ne suis pas sûre que tu vois vraiment, ne m'en veux pas de penser ça, mais je pense que tu es complètement à côté, comme tout le monde. Je crois que même un orphelin lambda ne comprendrait pas ma décision, j'en suis même persuadée, mais je ne peux vous en vouloir, c'est presque légitime comme réaction. Après tout, tu as un père & tu avais une mère, tu n'as pas eu une enfance heureuse & des évènements tragiques ont fait que ta mère est morte, mais tu n'as pas connu l'abandon, donc forcément, face à ce genre de nouvelle, tu serais plus tentée de savoir qui voudrait te revoir, pour te faire une idée bien précise de la situation. Un orphelin lambda, qui a perdu ses parents ou qui est né sous X n'a soit jamais connu sa famille, soit les a perdu, donc forcément on peut comprendre qu'il est envie de prendre contact avec la personne qui veut le retrouver, c'est normal. Mais moi, qui est connue ma famille pendant cinq ans, qui est vécu avec eux, qui est subit encore & toujours des brimades & des coups, j'étais suffisamment grande pour comprendre leur geste, pour comprendre qu'ils m'abandonnaient sciemment parce que je ne leurs convenais pas. Toute ma vie je devrais vivre avec ça, avec le regard de mes parents posé sur moi, écoeurés par une telle erreur de la nature. Il n'y avait aucune tristesse, aucun regret, ils étaient impatients de ne plus me voir. Ils m'ont volé mon enfance, mon innocence, ma vie, ils m'ont jeté quand ils en avaient marre, & maintenant ils aimeraient me revoir ? Mais pourquoi ? Pour vérifier qu'ils n'avaient pas fait d'erreur ? Parce qu'ils sont malades & que je suis leur dernière chance ? Pour rire de moi ? Pour me cracher au visage ? Pour me menacer ? Tu ne connais pas ma famille, ils ne savent pas ce que c'est que l'amour ou la compassion, ce ne sont que des notions, rien de plus. Mes frères sont des lâches & je ne leur en veux pas, brimés depuis l'enfance, on ne peut pas s'attendre à ce qu'ils soient autre chose que des victimes. Crois moi, je ne découvrirais rien de bon dans cette rencontre.*

Cependant, je vais tout de même te donner mon avis, puisque je suis ici. Je pense que tu devrais approfondir cette histoire. Au pire, que risques tu? Cette personne pourrait peut être avoir des choses intéressantes à t'apporter. Si tu as peur d'y aller seule, demande à quelqu'un de venir avec toi. Je peux t'aider si tu le souhaites.

*Bien évidemment il fallait bien s'attendre à ce que tu rajoutes quelque chose, c'est toujours la même chanson, il faut toujours que vous donniez votre avis sur tout, comme si vous aviez la parole divine. Je ne t'en veux pas de vouloir m'aider, de vouloir m'apporter tes conseils, mais ils ne sont pas les bienvenues parce que tu ne sais rien de ma vie & que ça m'agace qu'on veuille m'aider alors qu'on ne connait pas l'histoire. On croit tout savoir sur tout alors qu'on ne sait rien. Vous seriez capable de dire à une petite fille de retourner vers son papa parce que c'est son père & qu'il a le droit de passer du temps avec elle, alors que ce qu'elle ne vous dit pas c'est que la raison qui la pousse à rester loin de lui c'est qu'il est un pédophile incestueux qui abuse de sa fille dès que sa femme est couchée. Lui conseilleriez vous toujours la même chose si vous connaissiez l'histoire dans son entier ? Non je ne crois pas, mais ne pensez vous pas que si elle ne vous dit pas la vérité, c'est parce qu'elle a peur ou parce qu'elle n'a pas envie d'être prise en pitié ? Je ne dis pas que mon père a abusé de moi, pas de cette façon en tout cas, les seuls gestes qu'il avait à mon intention était les coups, rien de plus, mais je suis autant brisée que cette petite fille parce que je ne sais pas ce que c'est une vie normale, une vie sans violence, à la maison ou à l'Orphelinat, c'était la même chanson. Je baisse les yeux vers le sol, tentant de canaliser cette rage qui m'assaille à chaque fois que je suis confrontée à ce genre de situation. Tu aurais été n'importe qui je ne me serais pas gêné pour te dire les quatre vérités, mais voilà tu es toi & j'ai suffisamment de respect pour toi pour ne pas m'énerver contre toi mais je vais tacher d'être très clair. Je relève donc mon regard, dur & froid & je le pose à nouveau sur toi.*

" - C'est très gentil de ta part Kayowai de vouloir m'aider mais crois moi dans cette histoire je n'en n'ai pas besoin. Ma décision est prise je ne compte pas faire suivre cette affaire. Je ne vois pas en quoi cette personne pourrait m'apporter des choses intéressantes. Ne cherches pas en savoir plus, je connais ma famille, je sais ce dont elle est capable, il n'y aura rien de bon dans cette histoire. Fin de la discussion."

*Mon ton était sans appel, Kayowai me connaissait suffisamment pour savoir que si elle continuait sur cette voie, elle perdait tout ses privilèges, je ne lui répondrais plus & elle pourrait ne plus exister dans ma vie. Cette lettre me perturbait suffisamment pour que j'ai à recevoir des conseils des autres qui allaient m'embrouiller plus qu'autre chose. Déjà que si Shane y tombait dessus, il n'allait pas arrêter de m'harceler pour en savoir plus, je vais donc devoir la brûler pour être sûre qu'il ne la trouvera jamais. En plus je ne voyais pas qui aurait pu m'écrire, mes frères sont des lâches & mes parents des bourreaux sans scrupule. Mes grands parents du côté de mon père ne se sont jamais vraiment souciés de moi, ils n'allaient pas commencer aujourd'hui. Voulant changer de sujet, je repartie sur les raisons qui avaient poussé Kayowai à se réfugier ici & à s'en prendre à Mimi la pénible.*

" Et toi, que vas tu faire pour ton père ? "






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Le passé ne s’oublie jamais…peu importe de quoi il est fait.

    J’observai les lignes de mes mains sans rien ajouter de plus. Peut-on vraiment lire à travers ces lignes-là ? Il parait que oui, il y a même des personnes étant soit disant capables de lire notre passé, notre future et notre présent en quelques minutes rien qu’en observant ces lignes. Chez les moldus, nous…non, ils, ils ne croient pas vraiment à ce genre de choses. Il y a bien certaines personnes qui essayent lorsqu’elles sont déprimés mais cela ne donne jamais rien de bien concluant semble-t-il. Puis-je y croire moi-même ? Cela reviendrait à dire que notre destin est écrit dès notre naissance et que comme pour nous narguer, les maitres du jeu nous auraient laissé notre propre post-archives de vie gravé sur notre peau. Hum…d’ailleurs, pourquoi sur nos mains ? Pourquoi pas ailleurs ? Cette question, plus d’une personne se la pose, les scientifiques moldus se servent généralement de ce bémol pour montrer la crédulité des personnes qui y croient. Pour eux, ces lignes ne sont que les conséquences de nos mouvements et de la force avec laquelle nos points sont restés serrés durant notre création et ce jusqu’à un certain âge après notre venue au monde. Est-ce vrai? Je n’en sais rien et puis, au fond, pourquoi cela me préoccupe-t-il soudainement ? Au fond, même si on me donnait la preuve que l’on puisse lire à travers les lignes de la main, ce qui ici ne m’étonnerait pas, je suis sûre et certaine de ne pas vouloir connaitre mon futur…je préfère espérer, espérer pouvoir être maitresse unique de ma vie en ce monde. Oui, c’est bien mieux que d’accepter avec impuissance et fatalité les étapes et conséquences. C’est amusant parce que je suis presque autant sûre qu’enfant, si on m’avait proposé de lire mon avenir, j’aurais voulue savoir. Heureusement que cela n’est jamais arrivé…si j’avais su ce qui se passerait jusqu’à mes onze ans…je ne crois pas que j’aurais supporté mieux qu’en le prenant pour le coup chaque jours et aussi…je n’aurais pas eu tous ces bons moments, tous ces moments partagés avec ma mère avant qu’elle ne me voit comme un monstre et qu’elle se répugne à avoir fait de moi sa fille. Je me demande si c’est aussi ce qui s’est passé pour toi Sasha, ta famille ou un membre de ta famille t’a il rejeté ? As-tu aussi était le malheur de quelqu’un ? Je ne sais rien de tes ancêtres après tout, je ne sais même pas si cette possibilité est plausible. Nous avons vécues toutes les deux dans le monde moldue jusqu’à nos onzes ans mais cela ne fait pas forcément de toi une née moldue ou une sang mêlée. Aaaah, je pense vraiment trop. J’ai déjà du mal avec ma propre vie et mes propres origines, pourquoi est-ce que je ne m’occupe pas que de moi hein ? C’est quoi cette curiosité incessante et ce besoin cruel de me mêler de la vie des gens que je considère vivants dans mon cercle de vie ? Déjà petite j’étais comme cela…et ma mère me disait que cela serait une force pour plus tard tandis que mon père me disait que je ne ferais que m’attirer des ennuis à vouloir à tout prix rendre les gens heureux car disait-il : il y a certaines personnes qui ne souhaitent pas être heureuses. Effectivement, maintenant je le comprends. Enfant, j’espérais toujours rendre les gens heureux, les aider, me sentir utile…bien souvent, je me faisais envoyer sur les roses ou était victime de moqueries de la part des autres pour cela…pourtant, cela ne m’a jamais empêché de recommencer encore et encore jusqu’à entrevoir un résultat. C’est ainsi que je m’étais liée d’amitié avec une enfant moldue à l’école maternelle, une petite fille timide qui n’arrivait pas à se faire d’amies, j’ai beaucoup de photos d’elle et moi à la maison…je me demande ce qu’elle est devenue d’ailleurs. Malheureusement, nous avions étés séparés par son déménagement en France lors de notre passage en primaire et de toute manière, au vu des événements qui suivirent par la suite…je pense que c’est mieux ainsi. Je n’étais plus du tout la même par la suite et me voir briser tous les efforts fait avec elle m’aurait vraiment blessée encore plus. C’est dans ces moments comme celui-ci que je remercie le destin. Lorsque je reposai les yeux sur toi, je pu remarquer que l’atmosphère avait changé entre mon entretient immatérielle et mon retour à la réalité, quelque chose d’un peu effrayant semble s’évaporer de ton corps, ton aura ? Ta force de caractère ? Je ne sais pas, je sais juste que cela me met mal alaise. Au final, j’aurais peut-être mieux du me taire et enterrer ses paroles loin avec mes autres délires féériques. Ais-je dis quelque chose de mal ? Maintenant que j’y pense, oui, c’est certain. Je viens de faire avec toi ce que je détesterais que l’on me fasse : porter un jugement indirect ou non sans rien savoir. Je t’ai proposé mon aide pour approfondir cette histoire sans savoir si tu en as vraiment envie ou non. C’est vrai, je connais quelques petites choses que tu souhaites gardés secrètes mais je ne connais pas toute ta vie non plus. Je sais que tu es orpheline mais pas pourquoi…si cela se trouve, tu as toi aussi vécue avec ta famille quelque chose de semblable à ce que j’ai vécu avec mes parents, voire pire ? Peut-être, peut-être pas…cependant, j’aurais dû prendre cela en considération avant d’ouvrir la bouche, désolé.

    Lorsque tu repris la parole, je ne pu que me dire que oui, je suis vraiment une idiote. Pour ainsi dire, j’ai même de la chance, la chance de ne pas te voir te retourner contre moi. Il n’y a pas besoin d’en dire plus je crois…tes mots se suffisent à eux seuls, la discussion est close. D’un brusque mouvement de la tête j'aquiestai, sans rien rajouter, laissant mon air solennelle répondre à ma place. Dans un sens, je me sens rassurée.


    Changement de conversation, changement qui me met soudainement mal alaise. Lorsque tu me demandas ce que j’allais faire pour mon père, je ne sais pas pourquoi je me mis à rire soudainement, m’agrippant d’une main tremblante sur l’évier se trouvant derrière moi. Derrière ce fou rire, je ne peux pas le cacher, je n’en sais rien. Que devrais-je faire ? A m’écouter, je devrais le laisser mourir dans son coin, laissant ma haine m’envahir un peu plus dans l’espoir de le détruire autant que je le suis. Néanmoins, mon cœur et ma conscience me dise de lui répondre…a ton avis, que devrais-je faire ? L’énigme de la vie est trop compliqué quand on doit la résoudre seule. Je m’arrêtai de rire, reprenant un air grave.

    JAh…désolé, j’avais un besoin urgent de sortir du stresse dans lequel ta question vient de me plonger. Il parait que rire aide bien. Je ne sais….enfin si, si je sais. Je pense que je vais lui répondre, lui faire croire que dans sa folie schizophrène je pense encore à ce genre de chose ignobles. De toute évidence, je n’ai pas envie de reporter ma colère contre lui…il ne m’a rien fait concrètement. Et dans son monde, je suis la seule à l’avoir fait souffrir. Tu vas trouver ça peut être un peu enfantin mais…je préfère me dire que tu vas bien…il va bien falloir que je m’en persuade pour que ma réponse sonne vraie de toute manière..
    Je soufflai avec tristesse, quand ce sentiment disparaitrait il ? Quand est-ce que je ne ressentirais plus cette douleur affligeante serrer mon cœur et me couper la transpiration. Je sentais les larmes me remonter aux yeux…c’est pourquoi, soudainement, je préférai changer une nouvelle fois le sujet de notre conversation qui de toute manière commence à s’épuiser. Bientôt, je devrai affronter le monde, retournant dans ma bulle de dépression. Autant profiter de ce moment de socialisation.


    Dis Sasha, qu’est-ce que tu vas faire cet été, tu y as pensé ?



PS: Désolé pour les temps de réponse assez espacés en ce moment ><".
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Kayowai & Sasha

✎ Le passé ne s'oublie jamais ... peu importe de quoi il est fait !

* Elle ne tenta pas de forcer mes défenses, c'était de toute façon dans son intérêt mais j'étais tout de même satisfaite de voir qu'elle n'insistait pas comme certains le faisaient, malgré mes avertissements, après on s'étonnait que je ne parlais à personne, si quand je disais quelque chose, tout le monde s'en foutait. Je ne sais pas trop comment elle prit la chose mais au font je m'en moquais un peu, j'avais été clair, c'était le plus important. C'était bien joli de vouloir aider les autres, au font c'était toujours plus facile d'aider les autres que s'aider soit même, on était pas touché par le problème, on pouvait dire ou faire ce qu'on avait envie, ça ne nous touchait pas au bout du compte. Mais avais-je dis à un moment donné que j'avais envie qu'on m'aide ? Avais-je laisser entendre que j'étais une pauvre âme solitaire à la recherche d'amis & de soutiens ? Non jamais, pas aussi loin que je m'en souvienne en tout cas. C'était aimable de sa part de vouloir me porter secours, de vouloir me soutenir en cas de besoin, mais ce n'était pas mon genre d'utiliser les gens comme des béquilles, je m'étais toujours débrouillée toute seule & je m'en suis toujours très bien sortie. Non en fait je mens, la seule & unique fois où je me suis appuyée sur quelqu'un, après maintes & maintes propositions plus qu'insistantes, cette dernière est morte. Enfin je ne prétend pas avoir tué Sasha ou avoir été la cause de sa mort, je sais que je suis très habile pour blesser les gens, mais lui donner la pneumonie peut être pas quand même. Mais j'avais accepté de lui faire confiance, de la laisser m'aider & au final, elle a disparu pour toujours & moi j'ai dû me réhabituer à être de nouveau toute seule & croyez moi ce n'est pas si facile que ça de reprendre ce genre d'habitude.

Le silence s'installe entre nous, j'ai jeté un froid comme on dit. Certains aurait adoré que n'importe qui, même Mimi fasse son apparition pour détendre l'atmosphère ou changer de sujet, mais pas moi, car les silences ne me dérangent absolument pas, bien au contraire, je les trouve reposant. Pourquoi ne peut-on pas garder un peu le silence quand on est avec des gens ? Pourquoi c'est forcément un signe d'ennui ? de tension ? ou autre ? Il y a souvent des silences quand je suis avec Enzo par exemple & pourtant je n'ai pas cette sensation de m'ennuyer en sa compagnie, je n'ai pas l'impression qu'il y a de la gêne ou une quelconque tension, bonne ou mauvaise. C'est dans notre caractère, nous nous parlons quand nous sommes obligés ou parce qu'on en a vraiment envie, mais guère plus. Pourtant j'aime bien sa compagnie, je la trouve apaisante, j'arrête de me prendre la tête quand je suis avec lui, pas besoin d'être sur mes gardes, à nous deux, nous effrayons tous le château. Je l'ai sorti de bien des ennuis & lui de même, nous savons que nous sommes le bouclier humain de l'autre & cela ne nous dérange pas. Je ne sais pas ce qu'il lui est arrivé, je ne sais pas pourquoi il a peur de la gente féminine, mais je sais qu'avec moi il est bien, pas de contacts physiques, pas de prises de tête pour savoir ce que je pense, il peut être lui même, il peut souffler un instant & moi aussi. Mais le silence devait s'arrêter un jour n'est-ce pas ? C'est peut être pour cela qu'on les apprécie tant, c'est parce qu'ils ont une durée limitée, on peut ainsi les désirer à loisir. Tu te mets à rire soudainement quand je te demande ce que tu vas faire pour ton père. Je lève mon regard chocolat vers toi & j'attends. Je ne comprend pas tous mais je sens que l'explication ne saurait tarder, alors j'attends, patiemment & ma patience fut récompensée.*

JAh…désolé, j’avais un besoin urgent de sortir du stresse dans lequel ta question vient de me plonger. Il parait que rire aide bien. Je ne sais….enfin si, si je sais. Je pense que je vais lui répondre, lui faire croire que dans sa folie schizophrène je pense encore à ce genre de chose ignobles. De toute évidence, je n’ai pas envie de reporter ma colère contre lui…il ne m’a rien fait concrètement. Et dans son monde, je suis la seule à l’avoir fait souffrir. Tu vas trouver ça peut être un peu enfantin mais…je préfère me dire que tu vas bien…il va bien falloir que je m’en persuade pour que ma réponse sonne vraie de toute manière..

*Je t'écoute & je finis par me dire que tu n'as peut être pas tort, que c'est peut être la meilleure chose à faire, je sais que certains détestent le mensonge mais parfois il est utile, il peut préserver les apparences, les gens, les situations. Je me dis que si tu ne le préviens pas, il pourra te réécrire, pour t'injurier ou pour une toute autre raison. Après tout en le complaisant dans son délire, tu ne l'aides peut être pas, mais tu ne lui fais pas plus de mal non plus. Il vaut mieux peut être mentir pour votre bien à vous deux.*

" - Oui je crois que lui répondre est certainement la meilleure chose à faire !"

*Je sais, je ne t'aide pas trop mais je ne savais pas que cela devait être mon rôle, personne ne m'a prévenu, sinon tu penses bien ... je ne serais pas venue. Tu veux visiblement changer de sujet, ce n'est pas forcément une mauvaise chose, chacun son tour n'est-ce pas ? Tant que tu ne reviens pas sur ma famille, tout ira pour le mieux. Non au lieu de ça, tu me parles des grandes vacances. C'est vrai qu'elles approchent à grand pas & beaucoup ont déjà des choses de prévues. L'année prochaine, comme chaque année, les dernières années auront laissé leur place aux autres & nous ne les reverront plus. Nous seront à notre tour en septième année & dieu c'est que cela me fait déjà tout drôle de me dire ça. Certains ne vont pas forcément me manquer, mais disons que cela me fera étrange de ne plus les croiser. Elliott ne va pas à l'université, il va travailler aux Trois Balais, nous aurons donc encore l'occasion de le revoir. Alexander a oublié ses projets de faire le tour du monde pour satisfaire les désirs de ses parents à ce que j'ai compris & ce sera l'université pour lui l'année prochaine. Que vas devenir Scipion, son ennemi juré ? Va-t- rester un an de plus auprès de la belle Lara, qui fait battre le coeur du pauvre Alex ? Mystère. Je me perd dans toutes ces histoires & en vient presque à oublier ta question. Je finis par revenir les pieds sur terre & à te répondre.*

" - Heu ... il y a l'école qui propose deux mois de camping, je ne sais pas si tu as entendu parlé de ça, il y a aussi un match de Quidd' ... 'fin bref, en temps normal je serais retournée à Londres mais Shane & Elina voulaient absolument y aller & on ne m'a pas trop demandé mon avis, donc je partagerais la tente d'Elina pour ces deux mois. Et toi ?"





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Dernière édition par Sasha A. Mayfair le Mar 5 Juin - 21:52, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: [ANNEE 2017-2018] Le passé ne s’oublie jamais…peu importe de quoi il est fait. [ANNEE 2017-2018] Le passé ne s’oublie jamais…peu importe de quoi il est fait. EmptySam 5 Mai - 16:10

Le passé ne s’oublie jamais…peu importe de quoi il est fait.

    J’écoutais le silence sans vraiment penser qu’il puisse exister, ce silence qui est décrit comme un vide audible, comme un moment éteint…je ne l’ai jamais entendue, jamais ressentis. Pour moi, le monde ne peut pas connaitre le silence car alors même que nous humains ou sorciers nous taisons, la vie continue ailleurs, le vent souffle toujours, les insectes vivent toujours, l’air circule toujours, nos corps vibres toujours…et si, si et seulement si nous nous concentrons assez pour entendre et ressentir au-delà de nos simples gestes et pensées, nous nous rendons compte que le silence n’existe pas car même le sourd qui est censé ne pas entendre, entend en son sens le son de la vie. Tout cela pour dire que malgré tous mes efforts pour tenter d’en profiter, je ne peux m’y résoudre. Rien qu’en pensant je romps ce silence dont je suis censé bénéficier. Et pourtant, pourtant…m’entendre penser ne me semble pas si bruyant que de m’entendre parler. Notre corps est si étrange. Cette remarque me ferait sans doute sourire si elle était prononcée à haute voix, je crois que si je n’avais jamais eu d’affinité avec la magie j’aurais pu terminer dans une filière scientifique et serais devenue une madame « je sais tout et je prouve tout scientifiquement, hors la science, rien n’est plausible. », j’aurais peut-être eu un enfant que j’aurais renfermé sur lui-même, un mari jamais là…bien que cela n’aurait pas été dérangeant puisque moi-même aurais souvent été aux abonnés absents. Non, vraiment, malgré tout ce que cela a engendré pour moi, je suis heureuse de me retrouver ici à apprendre la magie et vivre une vie peu banale. J’évite peut être le pire.

    Oui je crois que lui répondre est certainement la meilleure chose à faire !
    Cette réponse me fit sourire quelques peu, oui, tu as raison, c’est sans doute la meilleure chose à faire. En soit, cela me conforte dans l’idée de mentir pour faire plaisir mais comme tu le dis, de toute façon, je n’ai pas grand-chose d’autre à faire. Que pourrais-je répondre d’autre ? Que je le hais ? Que sans lui encore vivant ma vie se passerait beaucoup mieux ? Ce n’est pas la vérité, c’est totalement faux et rien que d’y penser, cela me blesse. La seule personne pour qui je ressens de la haine reste et restera la seule personne coupable de mes maux…mais même s’il n’a rien fait, s’il n’a rien vu, je ne peux pas lui en vouloir d’avoir été amoureux de la mauvaise personne. Nous ne pouvons pas prévoir l’avenir, les gens changent si vite que cela en fait peur. L’avantage avec tout cela, c’est que si un jour cela devait m’arriver je sais ce que j’aurais à faire. Choisir entre mon enfant ou l’homme de qui je suis amoureuse, si je vois, sais, ressens que celui-ci n’est plus apte à être son père…jamais je ne choisirais le deuxième, pas pour tout l’or du monde. Enfin, si je tombe un jour amoureuse, ce n’est pas d’ici demain. Pour finir avec tout ceci, j’avais préféré changer de conversation, reportant ainsi mes pensées sur quelque chose de beaucoup plus joyeux : les vacances.
    J’ai donc commencé par te demander ce que tu allais faire, sachant pertinemment que la question se retournerait contre moi et sans avoir de véritable réponse à donner dans l’immédiat. Que vais-je faire pendant les vacances ? Je ne sais pas, pas encore. Oh, j’ai bien quelques projets par ci par là mais il me faut beaucoup plus de temps pour savoir ce qui occupera tout mon temps. Deux mois, c’est long, voir beaucoup trop long suivant certaines périodes. Nous dirons que si tout se passe bien, ce n’est pas assez et si tout ne se passe pas comme prévu, c’est beaucoup trop. Je posai mes yeux encore légèrement rouges sur toi, la réflexion intérieur ne semble plus n’envahir que moi, je m’en sens rassurée. C’est que je commençais à me demander s’il est normal de tout le temps réfléchir seule et sortir complétement du monde l’espace de secondes, minutes, voir heures. J’aimerais être un petit neurone pour savoir ce à quoi tu penses. A quoi peuvent bien te faire penser les vacances ? A la fin de l’année peut être ? Ah oui, c’est vrai. D’ici là nous aurons changé de classe, toi tu entameras sans doute ta dernière année tandis que moi je prendrais sans doute place dans ton année actuelle. Tout cela ne nous rajeunit pas, n’est-ce pas ? Dire que nous nous « connaissons » depuis l’enfance…nous voici déjà en pleine adolescence, bientôt à l’âge adulte dans ce monde. Tiens, d’ailleurs, je me demande…cela doit être étrange d’être adulte ici tandis que chez nous nous ne serons qu’encore des enfants. Je me demande comment les autres arrivent à vivre cela ? Personnellement, je pense que je préfère profiter du mode moldu et de leur majorité plutôt que d’être projetée parmi les bêtes dès mes 17 ans, soit un an trop tôt si l’on se base sur la majorité anglaise et de trois selon la majorité japonaise. Ah, comme le monde est cruel avec nous.

    Heu ... il y a l'école qui propose deux mois de camping, je ne sais pas si tu as entendu parler de ça, il y a aussi un match de Quidd' ... 'fin bref, en temps normal je serais retournée à Londres mais Shane & Elina voulaient absolument y aller & on ne m'a pas trop demandé mon avis, donc je partagerais la tente d'Elina pour ces deux mois. Et toi ?
    Je souris involontairement, une légère ironie au visage. Il me semble là Sasha que tu vas faire quelque chose de normal, comme tout le monde et avec des amis en plus. Est-ce que petit à petit tu avancerais dans le bon sens ? Boaf, après tout, qu’est-ce que cela change ? Si tu avais été normale, nous ne nous serons sans doute plus parlées par la suite. Après tout, ce sont nos secrets qui nous rapprochent. Hum…un match de Quidditch ? Oui, j’en ai entendue parler par le professeur de vol, il me semble. D’ailleurs, je suis assez embarrassée, moi qui pensais pourquoi y aller, j’ai très vite changé d’avis en voyant le monde qui y serait. Ce qui est vraiment dommage puisque j’aime beaucoup ce sport et que pour une fois, l’occasion se présentait pour moi d’y aller. M’enfin, nous ne pouvons pas avoir tout ce que l’on veut dans la vie, il faut choisir entre vivre et vivre dirigée par quelques problèmes psychologiques. A croire que je choisis souvent la deuxième option. Je portai l’index sur ma tempe gauche, réfléchissant quelques secondes.

    Hum…Oui, j’en ai entendue parler. C’est un bon projet, surtout si tu es accompagnée d’amis. Malheureusement, je ne crois pas que je viendrais. J’aime beaucoup le Quidditch et le camping ne doit pas être si désagréable mais…
    Je laissai échapper un soupire, légèrement gênée.

    Il y aura beaucoup de monde d’après ce que j’ai compris et moi et le monde…enfin, si je peux éviter, je préfère. Je pense que je vais rentrer chez moi, je suppose que mon père sera là. Il y a des chances pour que je m’évade assez souvent, je pensais aller trainer dans Londres, voir quelques personnes que j’apprécie. M’enfin, généralement, les vacances ce n’est pas mon fort. J’aurais bien aimé aller au japon mais je crois que mon paternel n’est pas très enthousiasme à cette idée. Je vais surement m’ennuyer en fin de compte, j’espère vraiment pouvoir passer mes vacances avec mon ami Aaron, cela m’éviterait bien de la solitude et des paroles entre moi et moi.
    Je passai une main dans mes cheveux, tortillant du bout des doigts l’une de mes mèches rebelles, c’est vrai que j’aurai aimé aller au japon, faire les magasins plus particulièrement. Je crois bien que c’est la seule chose normale que j’ai gardé. J’aime les vetements, pas forcément la mode, en vérité j’ai même beaucoup de mal avec les personnes ne jurant que par elle. Mais j’aime les vetements et les choses un peu loufoques. Je me demande si tu fais du shooping sasha ? Tu dois bien acheter tes vetements après tout non ? Pourtant, je te vois assez mal trainailler, faire les boutiques durant plusieurs heures, c’est même assez étrange d’imaginer ça quand j’y pense…


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Message(#) Sujet: Re: [ANNEE 2017-2018] Le passé ne s’oublie jamais…peu importe de quoi il est fait. [ANNEE 2017-2018] Le passé ne s’oublie jamais…peu importe de quoi il est fait. EmptyLun 14 Mai - 1:20

[ANNEE 2017-2018] Le passé ne s’oublie jamais…peu importe de quoi il est fait. 4ptjdu
Kayowai & Sasha

✎ Le passé ne s'oublie jamais ... peu importe de quoi il est fait !

Hum…Oui, j’en ai entendue parler. C’est un bon projet, surtout si tu es accompagnée d’amis. Malheureusement, je ne crois pas que je viendrais. J’aime beaucoup le Quidditch et le camping ne doit pas être si désagréable mais…

* Un beau projet ? Accompagné avec des amis ? C'est moi ou elle s'emballait un peu dans cette histoire de camping ? Elle avait oublié qui j'étais ou bien c'est moi qui ne me rend pas compte de la réalité ou de ce que cela pouvait laisser penser aux gens ? Non en fait je crois qu'elle ne connaît visiblement pas les deux loustiques, sinon elle ne réagirait pas comme ça & me plaindrait plutôt, comme il se doit. Non mais parce que franchement quand tu connaissais Elina & Shane, rien que séparément, juste l'un, c'était déjà pas facile à gérer, mais alors me coller les deux dans ma vie, c'était franchement plus qu'un challenge pour l'asociale que je suis. L'envie de rester seule, ils ne connaissaient pas, c'était pas forcément méchant ou intentionnelle de leur part, mais voilà, ils n'aimaient pas me voir seule, me voir me renfermer, même si je pense qu'ils ont deux points de vues différents sur la question. Autant Elina c'était parce qu'allait savoir pourquoi, elle s'était prise d'affection pour moi. Je ne sais pas si c'est parce que cela va à l'encontre de tous mes principes, parce que je n'en suis pas habituée ou tout simplement parce qu'après la mort de ma précieuse Sasha, je me suis promis d'arrêter les frais avec les gens & je préférais rester seule pour me protéger & garder toujours en mémoire ma Sasha, mais j'ai eu & j'ai encore franchement du mal à me faire à sa présence dans ma vie. C'est pour ça que je ne me gêne pas pour dire ou faire ce que bon me semble, surtout si je sais qu'elle ne va pas apprécier & elle ne se gêne absolument pas pour me remettre à ma place & me dire le fond de sa pensée, même si je n'ai pas envie de l'entendre ... non en fait surtout si je n'ai pas envie de l'entendre. Pourtant malgré tout mes efforts pour la repousser, elle s'accroche & au fond ... j'adore ça, je ne sais pas comment je le prendrais si elle me tournait le dos.
Shane, quant à lui c'est une toute autre histoire, son but dans la vie c'est de faire chier le monde & il prend un malin plaisir à me rendre la vie impossible. Parfois il va me parler, parfois m'ignorer, parfois me protéger, parfois se moquer ... En fait je ne sais jamais sur quel pied danser avec lui & je déteste ça & il le sait parfaitement. Mais je le lui rend bien, à chaque fois qu'il fait un pas en avant, j'en fais quatre en arrière, je lui mens, je me dérobe dès que ça devient trop ... dangereux entre nous, dans tous les sens du terme, je le menace, je l'engueule, je l'ignore .... & au final il est aussi perdu que moi & dans un sens ça me soulage, je me dis qu'à force il arrêtera d'insister, il tournera les talons & s'en ira ... Mais est-ce que ce jour là je vais bien le prendre ? Vais-je être vraiment soulagé ? Je ne sais pas.
Mais bon pour le moment les deux sont dans ma vie & ils ont l'air de s'y sentir comme chez eux, ils ne m'ont pas donné le choix & m'y ont obligé. De toute façon c'était soit ça, soit je retournais à Londres, dans notre famille d'accueil & franchement je n'en n'avais aucune envie, alors peut être que le camping sera une meilleure planque, au moins l'orphelinat ne pourra pas nous trouver là bas ... l'espoir fait vivre.*

Il y aura beaucoup de monde d’après ce que j’ai compris et moi et le monde…enfin, si je peux éviter, je préfère. Je pense que je vais rentrer chez moi, je suppose que mon père sera là. Il y a des chances pour que je m’évade assez souvent, je pensais aller trainer dans Londres, voir quelques personnes que j’apprécie. M’enfin, généralement, les vacances ce n’est pas mon fort. J’aurais bien aimé aller au japon mais je crois que mon paternel n’est pas très enthousiasme à cette idée. Je vais surement m’ennuyer en fin de compte, j’espère vraiment pouvoir passer mes vacances avec mon ami Aaron, cela m’éviterait bien de la solitude et des paroles entre moi et moi.

* Le monde, oh oui ne m'en parle pas, rien que l'idée que je vais encore être entourée, tout le temps & que pour trouver un endroit libre pour être enfin seule, ça va être la croix & la bannière. Je crois que je vais prendre parfois quelques affaires & m'éclipser pendant une nuit, de temps en temps, pour trouver un coin tranquille pour écrire mon journal & retrouver ma Sasha. Je sais qu'elle est morte mais c'est quand je suis seule & que j'écris que j'ai l'impression de la retrouver à mes côtés & je n'aime pas écrire quand il y a du monde autour de moi, ils sont toujours là à lorgner mon journal comme si s'ils s'approchaient ils pourraient déchiffrer quelques phrases alors que je pourrais aisément le leur laissant sans qu'ils arrivent à déchiffrer ne serait-ce qu'un mot de tout mon journal. C'est ça l'avantage d'avoir inventé son propre langage & d'être la seule à le connaître, on est jamais embêté par quiconque pourra y tomber dessus. Jamais.
Dommage pour toi que tu ne puisses pas retourner au Japon, cela aurait pu te faire de vraies vacances, surtout que ce n'est pas tous les jours qu'on peut avoir une possibilité de s'y rendre souvent. Moi par exemple je ne pourrais jamais y aller, t'as vu le prix des billets d'avion ? C'est bien trop, je ne pourrais jamais en gagner autant, surtout qu'une partie de mes futurs revenus iront à ces escrocs de l'orphelinat. Certes je pourrais toujours y aller en volant, mais j'imagine que le prix va de paire avec le nombre de kilomètres non ? Enfin j'en sais rien mais je sais que la Grande Bretagne risque d'être le seul endroit où je pourrais aller. Enfin je vais quand même essayer de retourner en Irlande ... un jour, quand je serais prête, ce qui n'est pas encore arrivée. Mais voilà, je crois qu'un jour j'aurais besoin de fouler à nouveau ma terre natale & peut être aller cracher au visage de mes parents. En fait, je me dis qu'avec Shane on pourrait aller le foutre la frousse en les croisant " par hasard" dans les rues, à l'église ou partout où ils ont l'habitude de se rendre. Je sais que ces cruels mais cela ne sera que justice, je leur rend la monnaie de leur pièce, non ?*

" - Je ne sais pas si le camping va être agréable ou désagréable, mais ce sera toujours mieux que ... ma famille d'accueil. J'espère vraiment trouver des moments pour me retrouver un peu seul, sinon je pense que tu auras de mes nouvelles grâce à la gazette, vérifie de temps en temps."

*Oui cela pouvait m'arriver de faire un peu d'humour de temps en temps, mon visage n'en gardait aucune trace, mais pourtant le ton était là, c'était déjà ça. Je repensais à ses propres vacances & trouvais vraiment cela dommage qu'elle ne puisse pas en profiter un peu, surtout avec un père comme le sien.*

" - Aaron habite à Londres lui aussi ? "



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Message(#) Sujet: Re: [ANNEE 2017-2018] Le passé ne s’oublie jamais…peu importe de quoi il est fait. [ANNEE 2017-2018] Le passé ne s’oublie jamais…peu importe de quoi il est fait. EmptyDim 27 Mai - 19:05

Le passé ne s’oublie jamais…peu importe de quoi il est fait.

    Quand j’y pense, je me dis que les vacances ne doivent pas être faciles à vivre pour tout le monde. Il y a très certainement des personnes heureuses d’être en vacances, de ne plus avoir à supporter les cours et les élèves déplaisants de Pourdlard pour pouvoir flâner tranquillement dans leur coin et puis il doit aussi y avoir ceux qui comptent les jours pour revoir leur famille…oui, je suis sûre qu’il doit y avoir ce genre de personnes, celles qui ne font que vivre pour les autres. Néanmoins…il reste les gens comme moi, pour qui les vacances riment avec tristesse, solitude, famille indigne ou famille bizarre, etc…
    C’est vrai que ce n’est pas vraiment un moment de plaisir lorsque l’on sait que notre présence dérange durant ces périodes qu’il s’agit de grandes ou de petites vacances. Pour ne prendre que mon exemple, je sais déjà d’avance comment se passeront mes jours à la maison : je vais très certainement m’enfermer dans ma chambre à triples tours, entourée de tous mes ours en peluches, symbole de mon innocence perdue, et ne sortir que pour l’heure des repas qui se passeront dans le plus grand des silences une fois que j’aurais répondue à l’ultime question « comment ça se passe à l’école ? ». Après tout, que rajouter à part « tout va pour le mieux. » ? Je pourrais en dire d’avantage, dire que j’ai peu d’amis et que je ne sais même pas s’ils peuvent être considérés comme tels ? Je ne sais même pas ce que je représente pour eux, mes relations sont assez délicates. Je devrais aussi lui dire que je ne parle à personnes, que les autres m’importent peu, que je souffre seule dans mon coin à tenter tant bien que mal de disparaitre…que je m’efforce de participer aux cours pour ne pas être oubliée des professeurs pour qui je ne suis même pas sûre d’exister réellement ? Ou bien devrais-je dire que j’aime me mettre en danger ou provoquer les mauvaises choses ? Non mais vraiment…qui irait dire ça à ses parents ? Il y a de quoi être traîné de force chez le Psychiatre
    Heureusement pour moi, mon paternel ne semble pas vouloir revivre une énième année comme les précédentes et ne sera pas présent la plupart du temps d’après ce que j’ai compris. Et puis, cette fois ci j’aurais Aaron comme je viens de le dire, ce sera la première fois qu’on se voit en dehors de Poudlard et je me demande si Aaron que je connais est différent dans le monde des moldus. En tout cas, j’espère ne pas avoir à résister à la tentation avec lui, il a beaucoup trop d’influence sur moi quand il s’agit de faire les imbéciles…cependant, nous ne devons pas oublier que la magie est à proscrire d’utilisation chez les moldus…je crois que le mieux serait de ne pas prendre notre baguette sur nous mais en même temps…par les temps qui courent on ne sait jamais, il parait que le monde est en paix mais personnellement je n’y crois pas trop et mieux vaut avoir de quoi se défendre en cas de soucis. Je me demande ce que l’on peut faire à deux dans ce monde…aller au cinéma, aller aux parcs d’attraction ? Cela pourrait être amusant mais non…il y a beaucoup trop de monde. Je pense que nous irons trainer à droite et à gauche…de toute façon, on ne change pas les bonnes vieilles habitudes ! C’est vraiment dommage que je ne puisse pas retourner au Japon, j’aurais aimé l’emmener avec moi pour lui faire découvrir…Je ne sais pas trop, mon pays d’origine ? Ma culture d’origine ? Hm…nous dirons ça car même si avec mon père la culture japonaise a complètement été bannie de la maison et que seule celle de l’Angleterre compte je me sens tout de même proche de ce pays. D’ailleurs, je le surprends souvent à se moquer des japonais et de tout ce qu’il y a en rapport avec lui depuis quelque temps. M’enfin…ce n’est pas pour autant que j’ai envie de le suivre dans sa débilité…j’aime le japon point. Même si ce n’est pas un pays tout blanc et qu’il s’y passe des choses comme partout, peu raisonnables, l’esprit qu’ils essayent de transmettre aux pays voisins et même chez eux me semble amusant et intéressant. Je me demande si tout le monde, tout comme moi, reste attaché à des racines qu’ils n’auraient jamais connus s’ils n’avaient pas pu les visiter au moins une fois…sans doute, nous sommes toujours attirés par nos racines nan ? Un peu comme les enfants qui veulent connaitre leur parents disparus…


    Je ne sais pas si le camping va être agréable ou désagréable, mais ce sera toujours mieux que ... ma famille d'accueil. J'espère vraiment trouver des moments pour me retrouver un peu seul, sinon je pense que tu auras de mes nouvelles grâce à la gazette, vérifie de temps en temps.
    CJe souris légèrement sans trop savoir pourquoi. Est-ce parce que j’ai ressentis cette pointe d’humour dans ta voix ou bien parce que je n’arrive pas à prendre ça au premier degré ? Il n’empêche que l’idée première qui m’est venue est que je regarderais tout de même au cas où. N’est-ce pas cruel d’avoir pensé cela ? Non, je crois que…je m’inquiéterais pour toi si tu venais à disparaitre soudainement ou à mourir. J’ai constamment l’impression que tu as encore beaucoup à vivre Sasha et que ta vie n’est pas encore terminée, que tu as des choses à accomplir…ce serait vraiment dommage que tu ne puisses pas continuer ta vie bien qu’elle ne soit pas toujours rose. Et puis, ton existence dans ce monde me rassure, sans toi ici ce ne serait pas pareil….Je ne me sentirais pas la même.

    Aaron habite à Londres lui aussi ?
    Oui, il habite assez loin de chez moi mais avec les transports en commun, c’est assez simple de se retrouver.
    Te répondais-je joyeusement avant de fermer mes yeux marron-noisette, paisiblement, comme si je venais d’entendre une douce mélodie…je sais que cela me fait changer de sujet juste après ta question mais tant pis…

    Sasha…tu sais que si j’étais aveugle et que nous avions cette même conversation, je ne te verrais pas du tout comme la personne que je vois avec mes yeux ?
    Je ré-ouvrir les yeux rapidement, légèrement gênée à l’idée que ce que je viens de dire puisse être prit dans le mauvais sens, ce qui n’était pas du tout le but puisqu’après tout et sans même vraiment en connaitre la raison, cette remarque me fait plaisir.

    Ce n’est pas un reproche ou une moquerie hein ! C’est juste que…parfois tu ne sembles pas aussi froide que tu le montres. Je ne sais pas si c’est de la comédie…une sorte de bouclier ou bien si tu es tout simplement comme ça mais…à t’écouter il y a parfois quelque chose de chaleureux dans ta voix. C'est parfois surprenant.
    JJe plongeai de nouveau mon regard dans le tien, tentant de voir si ce que je venais de dire était plutôt bien passé, s’il n’avait eu aucun effet sur toi ou si au contraire t’avait mis de mauvais poil. Comment pourrais-je savoir quoi que ce soit sur toi ? Je n’ai jamais vraiment cherché à te connaitre, je me suis toujours contentée de cette relation « secret-secret » que nous entretenons plus ou moins sans jamais me poser une seule question. C’était peut-être mieux ainsi ? Depuis que je connais Aaron j’ai l’impression déboussolante de changer de regard sur les choses même si parfois cela me fait un peu peur. Quand je prends cette façon de penser en compte d’un point de vu extérieur je me trouve stupide et me fait tout particulièrement pitié. Ais-je vraiment envie de changer ? Est-ce que cela ne me change pas totalement ? Et si je change est-ce que mon entourage en fera de même ? Si je commence à m’intéresser à ta personne Sasha est-ce que tu voudras toujours m’adresser la parole de temps à autre ? Après tout, nous partageons pour le moment une douleur commune mais si du jour au lendemain je me mets à essayer de t’aider ou devenir ton amie…cela changerait tout n’est-ce pas ? Le relationnel est vraiment compliqué et je ne suis pas sûre de vouloir en passer par là. J’ai parfois l’impression d’aller mieux grâce à Aaron mais…dans ces moments-là ce qui me pose problème c’est que je ne me sens plus moi-même. Quelle fille perturbé je fais…

    Enfin…laisse tomber, je vais parfois un peu trop loin…

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[ANNEE 2017-2018] Le passé ne s’oublie jamais…peu importe de quoi il est fait. KanaNishino_Aitakute_Aitakute
Kayowai & Sasha

✎ Le passé ne s'oublie jamais ... peu importe de quoi il est fait !

Oui, il habite assez loin de chez moi mais avec les transports en commun, c’est assez simple de se retrouver.

*Ce n'était pas faux, dès qu'on habitait dans une grande ville, il n'était pas très compliqué d'aller d'un point A à un point B sans trop de problème. Même sans argent tu pouvais t'y rendre, après c'était peut être un peu plus technique, parce qu'il fallait connaître les endroits où s'était souvent contrôlé & les endroits où l'on pouvait se faufiler sans trop de problème. Quand tu es gamin, tu as l'avantage de ne pas trop te faire contrôler, tu as l'air innocent, on te laisse assez bien tranquille. Souvent une vieille dame venait te porter secours en te payant ton billet & en se portant garante de toi jusqu'à ton départ du bus ou du métro, ce qui était assez cool. Aujourd'hui, je ne pourrais plus trop compter sur les autres pour obtenir ce genre de service, mais j'avais d'autre corde à mon arc. Je savais courir vite, je pouvais donc facilement m'enfuir avant que le contrôleur puisse mettre la main sur moi. Je me suis souvent entraînée avec Shane & je me suis rendue compte que je courais plus vite que lui. En même temps je suis plus légère que lui, il m'appelle "la fusée". Sinon j'ai la technique de garder le silence, ça les agacent & ça peut aller loin mais je suis plus têtue qu'eux, au final j'arrive pas trop mal à m'en sortir. J'ai jamais de papiers sur moi & en plus même si je leur donnais mon nom ils ne trouveraient rien. Officiellement je m'appelle encore Abigael, donc ils peuvent chercher à Sasha Mayfair, ils ne trouveront jamais rien.
Je pourrais toujours donner mes astuces à Kayowai qui les donnera à Aaron mais d'une je n'en n'ai pas envie, de deux se sont deux citadins ils connaissent aussi ce genre de techniques & puis c'est un sorcier, il sera se débrouiller sans moi, je ne vais pas non plus lui tenir la main pour faire le trajet de chez lui à chez Kayowai. En plus je ne serais pas là, ce qui est une bonne nouvelle, tout en étant une mauvaise. Je regrette d'avoir accepté d'y aller mais en même temps si un membre de ma famille me recherche, il vaut mieux que je sois loin de Londres & loin de l'orphelinat. Je risquerais d'y tomber dessus par hasard & par malchance il pourrait me reconnaître. Mais bon être entourée de monde toute la journée, c'est franchement pas le pied non plus. Pourquoi ne pas avoir pris une tente & s'être installé au milieu de nul part si Shane voulait tant faire de camping. Au moins j'aurais pu facilement être seule sans avoir à marcher pendant des des heures sur des kilomètres. Et si j'en avais marre de Shane, il me suffisait de l'étouffer pendant qu'il dormait & le tour serait joué. Là, si je veux pouvoir être tranquille il va en falloir que j'en tue du monde. J'en ai bien pour les deux mois de camping, ils n'ont pas vu trop large au final.*

Sasha…tu sais que si j’étais aveugle et que nous avions cette même conversation, je ne te verrais pas du tout comme la personne que je vois avec mes yeux ?

*Je ne répondis pas à sa phrase, je n'en voyais pas l'intérêt & puis de toute façon elle n'attendait visiblement pas de réponse puisqu'elle enchaîna sur autre chose. Je la vis fermer les yeux & ne chercha pas spécialement à comprendre. Je m'adossait contre le mur, toujours perchée sur mon lavabo, regardant de temps en temps la porte d'entrée pour voir si personne ne nous espionnait. Je ne les aime déjà pas les gens en général, mais si en plus ils se mettaient à se genre de pratique, cela risque vraiment d'empirer les choses et je vais vraiment finir par les détester. Ils pensent que je suis une véritable asociale, donc dès que j'adresse la parole à quelqu'un, comme Enzo, Elina ou Anabela, ils ne s'en remettent plus, ils n'arrêtent pas d'en parler. Alors s'ils me voient discuter avec Kayowai, une seconde asociale, ils vont jaser pendant des jours, voir des semaines. Je sais que certains m'ont vu avec Scarlett et ont eu du mal à en croire leurs yeux. Encore aujourd'hui ils se demandent pourquoi Scarlett c'est abaissée à me parler. Moi je le sais, c'était juste pour me piéger, mais ce n'est certainement pas moi qui vais le leur dire.
Mais je dois me rassurer, actuellement personne n'est là, tant mieux. Je regarde ma montre, enfin ce n'est pas la mienne, je l'ai volé, mais on s'en moque ce n'est qu'un détail. L'heure passe à une de ces allures, bientôt nous devrons nous séparer pour aller à nos cours respectifs, mais il nous reste encore quelques minutes ensemble, autant en profiter, ce n'est pas tous les jours qu'on se le permet.
Kay' me parle d'un truc assez bizarre, je ne suis pas sûre de bien la suivre sur ce coup. Si elle était aveugle, elle ne me verrait pas comme les autres ? C'est à dire ? Oui c'est sûr que si elle était aveugle, elle ne me verrait pas comme les autres, vu qu'elle ne me verrait pas du tout. Mais je ne pense pas que c'était ce qu'elle voulait dire, sinon ce serait stupide puisque c'était évident. Je suis orpheline, pas complètement attardée. Je me tourne vers elle, arquant légèrement les sourcils en signe d'étonnement & d'incompréhension. Mais où voulait-elle en venir ?*

" - Pardon ? "

Ce n’est pas un reproche ou une moquerie hein ! C’est juste que…parfois tu ne sembles pas aussi froide que tu le montres. Je ne sais pas si c’est de la comédie…une sorte de bouclier ou bien si tu es tout simplement comme ça mais…à t’écouter il y a parfois quelque chose de chaleureux dans ta voix. C'est parfois surprenant.

*Okay donc elle me perdait de plus en plus, je devais reprendre ce qu'elle venait de dire pour tenter d'y voir plus clair. Ce n'est pas un reproche ou une moquerie ... d'accord, mais qu'est-ce qui n'était pas un reproche ou une moquerie ? De ne pas me voir comme elle me voit avec ses yeux ? Si elle était aveugle, elle me verrait comme quelqu'un de différent si j'ai suivi son raisonnement, mais je ne dois pas mal le prendre. Ce ne sera pas trop difficile, pour en arriver là, il faut d'abord faire l'effort de démêler ces idées & c'est franchement pas tous le monde qui le ferait. Bon après que me disait-elle ? Que je n'étais pas aussi froide que je le montrais ? Je ne suis pas froide, mais indifférente à ce qui m'entoure, ce n'est pas la même chose. Ce n'est ni une comédie, ni une sorte de bouclier, ni quoi que ce soit d'autre, c'est juste moi. Pourquoi les gens veulent toujours m'analyser ? Qu'est-ce que cela leur rapporte ? Je commence un peu à fatiguer là. Bientôt on va jouer dans les sentiments si ça continue & je ne suis franchement pas partante. Si j'avais envie de jouer la comédie, se serait mon droit. Oui je me protège & alors n'ai-je pas le droit ? J'ai perdu un être qui m'était cher, je crois que j'ai le droit de me protéger parce que je n'ai pas envie de revivre ce genre de chose, au dernière nouvelle ce n'était pas incroyable. Il n'y a absolument rien de chaleureux dans ma voix, la chaleur m'a abandonné depuis bien longtemps. Je ferme les yeux à mon tour, fatiguée & franchement pas d'humeur pour partir sur ce genre de discours. Mais voilà je te connais depuis bien longtemps maintenant, je sais ce que tu as vécu ou en tout cas j'en sais une partie, le reste c'est ta vie, je n'ai pas à m'y immiscer dedans tout comme tu n'as pas à le faire dans la mienne. Je ne sais franchement pas quoi te répondre, sauf le fait que je suis assez contente que ce soit l'heure de s'en aller.*

" - Je ne suis pas froide, je suis indifférente à ce qui m'entoure, être ou évènement, c'est tout. Je ne pensais pas que j'aurais à me justifier avec toi, mais je vois que je me suis encore trompée, comme quoi l'erreur est humaine & je fais bien partie de cette catégorie. T'inquiètes pas la prochaine fois je saurais agir différemment avec toi pour ne pas ... te surprendre."

*Voilà que je m'emporte, c'est peut être un peu exagéré mais je déteste qu'on me psychanalyse, bientôt elle va me dire pourquoi je fais tout ça & franchement ça ne passera pas. J'ai déjà lancé un sortilège d'oubliette sur Victor pour qu'il m'oublie, s'il faut que je le fasse sur Kayowai pour qu'elle m'oublie aussi je le ferais sans sourciller. Peut être qu'au final c'est ce que je devrais faire, je suis sûre qu'elle me remercierait de l'avoir libéré du fardeau des souvenirs. Quand j'essaie d'être une personne normale, on me rappelle que ce n'est pas dans ma nature et que c'est surprenant & quand je réagis mal, comme maintenant, on me dit que j'exagère & qu'on ne peut rien me dire. Et bien vous savez quoi, c'est exactement ça, on ne peut rien me dire. Quand je fais un pas vers vous, vous vous débrouillez pour me le signaler & j'ai l'impression que c'est l'effort du siècle que vous tentez de détruire. Quand je recule vous me montrez que j'ai reculé & que je ne sais vraiment pas ce que je veux dans la vie, que je suis chiante & tout le tintouin. Vous savez quoi j'en ai marre de faire des efforts & de m'en prendre pleins la gueule après. Alors je vais arrêter de jouer la comédie comme elle le dit si bien, je vais m'enfuir, loin de vous, loin de ce château & ne plus jamais revenir. Je descend de mon perchoir d'un saut & ramasse mon sac qui traîne au sol. Je vais pour lui dire au revoir mais elle me devance.*

Enfin…laisse tomber, je vais parfois un peu trop loin…

" - T'as raison, tu vas parfois un peu trop loin .... Je vais pour ma part aller jusqu'en cours. Salut ! "

*Froid, directe & aucune chaleur ne pouvait se lire sur mon visage ou dans ma voix. Ce n'était peut être pas juste pour elle mais aujourd'hui je n'avais pas envie de faire plus d'effort. Je veux juste qu'on me foute la paix. Que ce soit ce proche qui veut me retrouver ou ceux qui veulent me psychanalyser. Ne puis-je pas juste être moi & être acceptée comme ça ? Vous me fatiguez tous. Adieux.
Je me dirige vers la porte, sans un regard à Kayowai. Si elle me parle je ne l'écoute pas, j'ouvre la porte & disparais rapidement, je vais en cours, au moins là on me laissera tranquille.*


Spoiler:



Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's
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