Couchée fans mon lit, je regarde le plafond. Je me sens vide, comme sinon coeur s'était fait la malle. J'ai l'impression d'être grise, qu'à part la mélancolie, je ne ressentirais plus rien. Je veux disparaître, être partout sauf ici. Nous sommes dimanche et il est 11h, je n'ai pas bougé de mon lit. Personne ne me comprend, on me dit que c'est n'importe quoi, que c'est malsain. Le pire c'est qu'ils ont raison. Mais je me sens vivre, je me sens vivante et je rêverais d'être dans ses bras. C'est idiot. 1 an s'est déroulé depuis qu'il a dû me torturer. Les mois ont été compliqués et horribles à vivre, j'ai été malade de plus être proche de lui, il m'avait tellement rejeté c'était horrible, encore aujourd'hui. On jouait à ça, ce jeu nul du fuis moi je te suis, suis moi je te fuis. Mais je ne veux plus jouer. J'ai décidé d'arrêter. Mais j'ai mal. Oooh oui horriblement mal. Je sens alors un poids sur mon lit qui trouble mes pensées. Je soulève légèrement la couverture et aperçois Moon, qui venait de sauter sur mon lit, en train de ronronner. Elle miaule dans son ronronnement, elle est adorable, je lui souris. Ma seule boule de bonheur plein de poil. Je la laisse s'enfuir dans les draps pour me retrouver et la serrer contre moi. Cette chatounne noire de 3 ans me connaît bien, elle a recueilli bon nombre de mes larmes avec son regard doux. Ses câlins et ses attentions me chauffent le coeur. Comme là. Elle ronronne tandis que je pleure. Encore. En silence. Enfouie dans mes draps.

Je pensais que j'allais haïr un homme dans ma vie : mon père. Lui je l'ai détesté, puis ignoré. Je ne ressens plus rien. Et j'ai peur terriblement peur de ne plus rien ressentir pour cet abruti de Celio (Il déteste ce deuxième prénom). Ce crétin qui m'appelle plus Calypso que Melusine. C'est maman qui m'appelait Calypso. Papa ... Il m'appelait "petite fille" ou "Blondie" il n'a jamais aimé mes prénoms. Il a laissé maman m'appeler ainsi persuadé qu'elle allait lui faire un fils, déçu sue son premier enfant soit une fille. Mais je n'ai jamais eu de petits frères. Papa était toujours occupé par des cours à l'université des moldus. C'était un homme cartésien, il n'a jamais cru à la magie et humiliait maman quand elle s'aventurait à parler de contes de fées ou de magie. Il disait que c'était des trucs pour enfants ou des trucs pour les esprits faibles et ça n'avait pas sa place dans la famille. Pourquoi était-elle mariée à lui ? C'était une cracmole bafouée par sa famille. Papa la trouvait belle quand il l'a trouvé seule sous la pluie et il est tombé amoureux. Mais j'ai toujours senti qu'elle était son trophée plus qu'autre chose ...

Il faut savoir maman n'a jamais rien dit à mon père concernant sa nature de sorcière. Elle le laissait l'humilier. Moi je le savais, je connaissais son histoire, qui était aussi la mienne, mais je devais me taire. C'était notre secret. Je n'ai jamais compris pourquoi elle le laissait faire, pourquoi elle le laissait l'humilier de la sorte. Maman espérait du fond du coeur que Poudlard m'enverrait une lettre. Et lorsque ce fut chose faite, le bonheur et la fierté de sont lus sur son visage. Elle était si heureuse. Tout avait été parfaitement bien réalisé : Maman avait menti à mon père, disant qu'une prestigieuse école d'Ecosse me voulait, sans donner de nom spécifique, se faisant passer pour une faible d'esprit, le manipulant en somme pour que ça passe. Il s'en fichait il laissait faire, c'était pas important pour lui vu que je ne suis pas un homme. Pourtant, lorsque nous avons pris mes fournitures et avons tout bien organisé, il est tombé sur la lettre et est devenu fou, complètement fou. Jamais oh grand jamais j'irais à Poudlard selon lui. Il etait dans une folie sans précèdent, hurlant de manière incohérente, pour la premiere fois de ma vie : j'avais peur de lui. Maman s'est battue pour moi, pour que jaille a Poudlard, que s'était inévitable. Une autre situation inévitable s'est produite : papa l'a tué. Il l'a poussé dans les escaliers de la maison et elle est morte sur le coup. Je me suis enfuie de la maison, horrifiée. Plus tard, des hommes du Ministère de la Magie m'ont trouvé, je sais plus comment, je crois que je déambulais dans les rues, je ne sais plus où j'étais. J'avais pu récupérer mes affaires et partir pour Poudlard. Depuis je n'ai connu que Poudlard et l'orphelinat, qui m'accueillait pendant les vacances d'été. Noël je restais dans le château, je ne voulais pas sortir. Je crois que je n'ai plus jamais eu de nouvelles de mon père et cest tant mieux, je ne veux plus en avoir. Les seules choses qu'il me reste de maman sont : son collier et quelques photos de nous. Je suis très attachée à ces souvenirs, ces photos et ce qu'il me reste d'elle. Ma mère a toujours été d'une douceur incarnée, elle s'appelait Perséphone, pour moi elle était un ange.

J'étais à Poudlard et j'y étais très heureuse. Ma scolarité s'était très bien passée, enfin, la première année. A partir de la deuxième année, la peur s'est installée dans le château avec la découverte d'une cagoule d'un Mangemort. A partir de là, les craintes se sont enfouis dans nos cœurs, mais on nous rassurait, que nous ne risquons rien, que les professeurs et le Ministère feront tout pour nous protéger et pour trouver la source qui a fait entrer cette cagoule et qui a brûler l'université de Londres. Je croyais en nos professeurs, en leur volonté de nous protéger, j'avais foi en eux, j'ai encore foi en eux aujourd'hui. Nous avons eu pas mal de rebondissement dans les années à venir, ça avait été très compliqué de garder espoir. Surtout après la disparition de McGonagall. Je l'aurais, la respectais et l'idolatrais. Sa disparition ma fait perdre espoir et mon coeur était rempli de peur. L'espoir. Je pensais que j'avais trouver un peu de paix en le rencontrant lui parmi les péripéties de notre école ...

C'était pendant les vacances de Noël, il y a deux ans, tout se passait bien, c'était parfait. Poudlard était calme, il y avait de rares élèves, comme chaque année. J'étais dans la bibliothèque, près de la cheminée, lisant un livre dans un fauteuil douillet, Moon sur mes genoux, je la caressais. Elle respirait doucement et ronronnait sous mes caresses. Je donnerais n'importe quoi pour revenir en arrière et faire en sorte que mon moi de cette époque parte loin de cette bibliothèque. Cette moi qui s'est laissée bernée et avoir. Moon a décidé de partir de mes genoux, après s'être étirée, j'ai souri et une ombre a attiré mon attention. Lui. Luca. Ou Celio. Je jongle sur ses prénoms pour l'embêter aujourd'hui. Je me souviendrais toujours de ces jours, de ces vacances en sa compagnie. De nos rires, nos confidences et nos promenades. Son sourire me faisait fondre, sa voix grave et suave craquer. Je suis tombée amoureuse. C'était tellement pur, cristallin et magnifique. Je me souviendrais toujours de lui, me tenir chaud sous ce froid hivernal, tandis que ma cape n'était pas très chaude, de nos cadeaux et du baiser sous le gui. Oui. Je me souviens de tout ça ... de ce bonheur qui avait rayonné dans mon coeur, de cette quiétude. Pourtant je savais qui il était, on le disait effroyable avec les filles, une vraie plaie, je connaissais son caractère je l'avais vu en cours puisque nous partageons les mêmes. Mais il m'avait touché et m'avait eu ...

Oui. Il m'a bien eu. A la rentrée je m'étais rapprochée de lui et sa froideur m'a atteint de plein fouet. Une gifle dans mon cœur, qui s'est brisé. Il venait de m'humilier devant tout le monde. Blessée, je suis partie en larmes. Jamais je m'étais sentie aussi humiliée de toute ma vie. Jamais. Mes amies m'ont consolé, elles ont été formidables, je pouvais compter sur elles pour survivre à cette peine de cœur. Mais chaque jour je sentais ce coeur se briser un peu plus quand il voyait ce rustre. J'aurais tout donner pour être loin de lui. Tout. Mais là où les choses ont été hallucinantes, c'est qu'il est revenu, alors que je ne m'y attendais pas. Mon coeur battait comme un fou et il me rendait folle. Il était là, sans savoir ce qu'il voulait jonglant entre me rejeter et me retenir. Il me rendait folle, je devenais hystérique en sa présence, son cynisme m'avait atteint et je lui mettais en pleine figure ce que je ressentais. Moi si d'ordinaire douce et sur la réserve, il avait réussi à faire sortir ce moi que j'ignorais. Pourtant je l'aimais oh oui qu'est-ce-que je l'aimais ... nos baisers étaient passionnés, son odeur m'enveloppait, sa chaleur me rassurait, mais dès qu'il voulait aller plus loin, je le mordais, le giflais, le poussais pour m'enfuir loin. Il déteste ça. Quand je le repousse, quand je fuis. Il devient fou. Mais je veux qu'il comprenne. Je veux qu'il me comprenne, comme je veux l'atteindre pour le comprendre. Et qu'il arrête de me traiter comme un jouet. Comme un trophée.

Notre relation de feu nous consumait. Il était ma drogue, j'étais dépendante de lui, mais je voulais aussi me retrouver libre. Je bouillonnais de rage à le voir dans les bras d'autres filles, mais faisais tout pour ne pas le montrer, comme je le rendais fou à séduire d'autres hommes devant lui, jusqu'à même les embrasser. Jamais je n'aurais été ainsi sans lui. Jamais. C'était malsain, mais terriblement séduisant.

Un jour tout est devenu plus tendu, j'ai eu vent de son appartenance : les Neo-Mangemorts. Un groupe pas très sain qui commençait à perturber la quiétude de Poudlard sous les ordres de Blackman. Ce ... rustre (pour ne pas être vulgaire) menait une politique dans l'école qui visait à humilier les né-moldus, je me souviens avoir eu peur pour mon compte, ma mère ayant été une cracmole, généralement ce n'est pas très bien vu, j'ai été "rassurée - et c'est horrible de dire ça - de n'avoir eu aucuns mauvais traitements. J'essayais d'aider les né-moldus victimes des sévices de cette brigade d'élèves fiers de leur appartenance fiers qu'ils puissent les maltraiter comme bon leur semblait. Ça m'avait tellement fait de mal pour les né-moldus, je détestais toutes ces personnes qui leir faisait du plus profond de mes tripes. Et lorsque j'ai entendu dire que Luca était l'un d'eux, ça m'a rendu folle. Folle de rage, folle d'inquiétude, je lui avais hurlé dessus, hystérique, sur ce crétin, lui crachant ma rage ma haine a la figure. Il a fini par me dire qu'il n'avait pas eu le choix, à cause de sa famille, et qu'il aidait comme il pouvait les né-moldus. Alors désespérée, je lui ai proposé de partir ensemble loin de tout ça. Mais non, il refusait. Ça m'a rendu encore plus folle. Mon cœur s'est brisé et j'avais l'impression que nous étions devenus Roméo et Juliette, mais dans le monde magique. J'avais effroyablement peur ... peur de le perdre. De perdre ce sorcier si stupide.

Un événement nous a pourtant traumatisé. Quand on se réveille, on n'imagine pas que nous allons passer une journée nulle, neutre, géniale ou effroyable, parfois tout ça à la fois avec des palettes d'émotions qui nous traverse le corps et le cœur. Ce jour là, en ce mois de février, ce samedi, j'aurais pu mourir. C'était à Pré-Au-Lard, pendant une sortie avec l'école, il ne faisait pas très beau, l'hivers commençait à partir doucement, c'était un froid sec et glaçant. Un bruit avait attiré mon attention, j'étais seule, face à la maison hurlante, et vous savez ce que s'est : la curiosité est un bien vilain défaut. Ce bruit m'a attiré dans la forêt et je m'y suis enfoncée. J'entendais des pleurs, des supplications, j'ai courru plus vite. C'est là que j'ai surpris un néo-mangemort, il frappait un ou une né-moldu, je ne m'en souviens plus, mais je ne pouvais pas laisser passer ça alors, je me suis interférée et j'ai réussi à faire fuir le né-moldu, mais pas moi. Le néo-mangemort m'a immobilisée avec un sort, tandis que je m'apprêtas à fuir, le coeur battant, je suis tombée et il m'a frappé au sol. Alors qu'il allait me donner un coup de pied au visage, Luca est arrivé au même moment. Nos regards se sont croisés, il arrivait facilement à jouer le rôle du mec je m'en foutiste. Le néo-mangemort l'a alors regardé avec un sourire narquois lui demandant de me torturer. J'ai froncé les sourcils, les sortilèges impardonnables sont interdits, on saura ce que Luca a fait. Oooh ... mais il avait une bien meilleure idée en tête : il a sorti un fouet et l'a tendu à Luca. Il ne voulait pas le faire genre, il ne voulait pas se salir les mains, alors l'autre l'a menacé, et là, nos regards se sont croisés. J'ai fait un léger signe de tête sans que l'autre ne puisse voir, juste pour Luca : un signe qui disait "oui fais le". Il a alors accepté. C'est simple : c'est soit on obéissait et on survivait soit on mourrait tous les deux. Il y avait peut être d'autres solutions, mais on avait pas le temps d'en réfléchir. Luca a alors pris le fouet, il m'a soulevé brutalement par le bras, nos regards se sont croisés, des regards douloureux. Il m'a enlevé ma cape, mon gilet déchiré ma chemise et m'a ensuite attaché les mains à une branche qui pendait. Je sentais le froid de l'hiver sur mon dos, les muscles de mon dos qui se contracte, mon corps tout entier qui se prépare, ma mâchoire qui se serre, mes poings qui se ferment. Et là, la douleur. Un coup. Deux ... trois ... et plusieurs coups, mais je ne voulais pas crier, l'autre hurlait d'y allait plus fort jusqu'à ce que j'hurle ma douleur, que mon dos soit déchiré par les coups, jusqu'à ce que je m'évanouisse. La branche a fini par céder sous mon poids mort et on m'a laissé là ...

A mon réveil, j'étais à Poudlard, à l'infirmerie. Je n'avais plus mal. On m'avait retrouvé inconsciente et le dos en sang, grâce au né-moldu que j'avais protégé. Mon dos ne me faisait plus souffrir, on m'avait administrer un baume réparateur et il était comme neuf. J'avais mal à la tête d'épuisement, déjà que je ne dormais pas énormément. Mon corps était encore endoloris par les coups, la fatigue, l'émotion et tout ce qu'il s'est passé. On m'a posé des questions. J'ai protégé Luca, racontant presque toute la vérité, j'ai décrit l'autre néo-mangemort en détail, que c'était LUI le responsable. On m'a alors laissé me reposer, je devais encore rester à l'infirmerie. J'espérais que Luca vienne me voir, mais je savais qu'il ne le ferait pas. A ma sortie, il me fuyait, je l'avais rattrapé pour que nous puissions en parler, je lui pardonnais, je préférais lui que n'importe qui d'autre. Je voulais que ce soit lui qui me torture, plutôt que de le perdre. Mais il refusait de ce pardonner cet acte effroyable, c'était pas sa faute et puis je le lui avais demandé, je voulais que ce soit lui plutôt que l'autre. Mais Luca avait mal, il encore mal, ça se voit dans ses yeux qu'il ne se pardonne pas. Il m'a tellement rendu folle, parce que c'est MOI qui lui ai demandé de le faire. Il me rend folle encore aujourd'hui, mais je n'ai plus la force de supporter tout ça. J'ai pleuré, je l'ai supplié, je lui ai même dit que je l'aimais. Rien ...

Je finis par sortir de sous mes draps de mon lit, après avoir pensé à tout ça, en soupirant et en frottant mes yeux. Moon ronronne toujours et saute sur mes genoux. Je souris et la câline, les cheveux en bataille. Je dors presque plus la nuit, je vais devoir demander une potion à l'infirmerie pour dormir. Je suis fatiguée et épuisée. Je n'ai plus la foi. Aujourd'hui, je l'ai abandonné et je le fuis ... encore une fois. Et ça me brise le cœur ... encore une fois. Je soupire, lassée de ce que je ressens. Je repense à ces poèmes qui parlent de mélancolie, cette mélancolie qui me touche. Ce coeur qui s'effrite un peu plus chaque jour en pensant à lui. Dans un soupire, je me recroqueville perdue dans mes pensées et dans mes sentiments. Que vais-je faire maintenant ? Surtout que l'espoir recommence doucement à renaître de ses centres, après les batailles, les hurlements et tout le reste il n' y a plus Blackman ni sa brigade nulle ... l'école s'est reconstruite, après avoir été partiellement détruite durant la bataille. Londubat est le nouveau directeur et il semble prometteur, il a été avec Potter pendant la Grande Bataille, il peut nous protéger. Mais cet abruti de Luca a trop peur de s'engager et moi j'ai trop peur de tout ce que je ressens au fond de mon être. Un amour si pur et si fragile qui me consume de jour en jour

Je n'ai pas de famille à proprement parlée. La famille de maman nous a renié à cause de la nature magique de maman : une cracmole. Pourtant, elle était très gentille. Elle venait d'une famille très attachée aux principes, qui pouvaient tolérer des moldus dans leurs rangs, mais un cracmol, hors de question. Papa était un moldu qui ne supportait pas que les choses soient de travers. Il était horriblement carré et attaché à ce que RIEN ne soit perturbé. Pour lui, la magie, Dieu lui-même et tout ce qui n'était pas matériel n'existaient pas. Quand il a su pour maman et moi, ça a été la débandade. Je n'ai plus eu de nouvelles du reste de ma famille du côté de mon père, faut dire qu'ils ont préféré nous savoir tous les 3 morts après elle meurtre de maman par mon père. Papa venait d'une famille riche et aussi droite que lui, donc une enfant comme moi seule et avec ds particularités, ce n'était pas possible. A ma connaissance, les plus proches (ma tante, sœur de mon père) ont subi le sortilège d'oubliette dès qu'ils ont su pour moi et qu'ils n'ont pas voulu m'accueillir dans leur famille.

Je crois que la répartition a été un des jours les plus beaux et les plus doux de ma vie ... Maman m'avait quittée contre notré gré, tuée par les mains de mon père, quelques semaines plus tôt. Poudlard m'avait accueilli comme un nouveau parent à bras ouvert. J'avais peur et j'étais stressée. Je me souviens avoir écouter les grands dans le train du Poudlard Express, ils voulaient nous faire peur, j'étais naïve et crédule à l'époque, alors j'y ai cru. Ils parlaient d'épreuves à réaliser et que les plus nuls iront dans les cachots, pour se faire manger par des serpents. Ils riaient en me voyant blanche, jusqu'à ce que des élèves arrivent pour me sortir de là et pour me rassurer. Ils étaient gentils et je me suis sentie beaucoup mieux. Je voulais rester avec eux, mais ils devaient aller vers les diligences et moi avec les premières années, dans les barques. Et là, j'ai vu ce château, d'une beauté implacable. Je me suis sentie mieux. J'aurais aimé que maman soit là, qu'elle soit avec moi. Elle l'était en quelque sorte, j'ai serré son collier dans ma main, émue. Je n'écoutais pas les autres de la barques qui s'amusaient entre eux, j'étais devant, les yeux illuminés de bonheur, regardant le château. Lorsque nous sommes sortis, nous avons suivi un professer et le stress montait. Nous sommes entrés dans la Grande Salle et c'était si beau, le plafond magique, les grandes tables, tout était impressionnant et merveilleux. Je n'ai jamais connu de magique chez moi, hormis les photos qui bougent que maman m'avait demandé de soigneusement les cacher de mon père. Nous autres les premières années, étions là devant tout ce monde, devant ce Choixpeau impressionnant. J'étais parmi les derniers, je voulais retarder au plus vite l'échéancier de la décision du Choixpeau, même si mon nom aurait été tiré par ordre alphabétique, mais bon, étant dans les "S" je n'aurais pas été tirée dans l'immédiat ! Je regardais mes camarades de premières années qui arboraient tous des émotions différentes. C'était impressionnant il y avait de la peur, de l'appréhension, de la joie, de l'indifférence, de tout. Tout était perceptible sur ces visages. J'avais aussi regardé la Grande Salle, tous ces regards posés sur noms et ces sourires qu'on nous lançait. Oui, je savais du fond de mon petit cœur d'enfant que j'allais être heureuse. Soudain, on m'appela clairement "Calypso, Melusine Skellington". J'avais sursauté et mon cœur battait comme un fou, il ne restait plus qu'un petit groupe d'une dizaine de nouveaux élèves qui m'ont regardé et m'ont laissé passer. Je m'étais avancée doucement, avec beaucoup d'appréhension et de timidité, mais le sourire aux lèvres. J'avais hâte de connaître ma future maison. Peu importe où je serais, je savais que je serais heureuse. Je me suis assise et on m'a posé le Choixpeau sur la tête. Lorsqu'il a hurlé le nom de ma maison, j'ai bondi le cœur battant pour rejoindre avec beaucoup de timidité mes futurs camarades, qui m'ont applaudi avec beaucoup de joie. C'est ce jour que cette maison et cette école est devenue ma famille.

Maintenant que tu es réparti(e), il ne faut pas te reposer sur tes lauriers. Ta vie NYLienne commence à peine et pour la faire démarrer sur de bonnes bases, il te reste encore pas mal de petites choses à faire. Ne t'inquiètes pas, je vais tout te montrer...

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Sur ce, je te souhaite beaucoup de plaisir dans cette nouvelle vie qui commence, et plein de merveilleux RPs !