Solitude glacée [Sasha]

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J'aime bien la neige. Pour ça, je suis affreusement banale. Ce qui ne l'aurait pas été, c'est qu'elle me soit totalement indifférente. Les gens qui veulent se faire remarquer, crient au grand dieux qu'ils la détestent. Ceux qui jurent qui l'adorent au point de vouloir dormir dehors, sont nettement moins intelligent que leurs contraire qui, au moins, restent au chaud. J'irais pas dormir dehors perso, pas pour de la neige en tout cas. C'est pas que j'aime la neige hum... bataille a bonhomme de neige. Non, c'est juste qu'elle est jolie. Nettement moins quand certains petits fous se sont éclatés dedans. Etrangement... autant les traces de pas humaines gachent le paysage, autant celles d'animaux... non. C'est joli. Les gens sont fous. C'est un peu ce que je pense de moi quand je pense ce genre de truc. C'est vrai, vous en connaissez beaucoup des gens, vous, qui méditent sur les traces et la neige? Non, ils se disent j'aime ça, ou j'aime pas ça. Dans le pire des cas, ils l'admirent, regardent sa splendeur. Mais vous attendrez jamais philosopher sur les dégats d'un pas humain sur la neige. J'hésite entre bizarre, folle et pas nette. certainement un peu des trois... Ou pire!

Bon, je vais arréter de vous faire peur, hein. Donc la neige. Oui, parce qu'on en parle pas juste pour faire joli ou qu'on a rien d'autre à faire. C'est que forcément le mot neige vous a traversé l'esprit. Je crois que vous pensez aux déserts de sel lorsque vous achetez vos livres sur le Chemin de traverse, aux botrucs quand vous vous battez avec votre lit pour le faire correctement, ou encore à la stupidité de l'être humain lorsque vous rempotez une mandragore. Il faut un élément déclencheur. Pour ce qui est de la neige, ça peut être Noêl, un chaud intense, le mois de décembre, une joli photo enneigé, une créature qui vit dans les pays très froid, un sortilège qui a un lien avec ou tout simplement... bah la neige elle-même. Genre, euh... le parc tout blanc... comme maintenant. Très joli, je le redis.

Après-midi sans boulot. Disons que la neige m'a fait lever le nez de mes bouquins. Et puis, j'ai trouvé uqi'il faisait trop chaud dans la salle commune. C'est vrai qu'il fait tellement chaud sous le lac... Pardon? Oui, ironie. J'en sais rien en vrai. J'avais jsute envie de sortir. Point a la ligne. Fin de l'histoire. Adios.

Et me voilà donc dehors, dans le froid. Vu l'état du parc, y aller n'aurait pas été très judicieux. La volière aurait été tentante si je n'y voyais pas des gens faire mumuse bou-boule de neige. La vue est pas mal de là haut. J'ai la flemme de monter dans la tour d'astronomie, alors je me contente d'être au niveau du sol. Ne pensez à rien. Juste regarder. la neige. Le lac m'avait paru une bonne idée au départ. Très peu sont tentés par le lac noir. Mais il faut croire que j'ai fait preuve d'une stupidité hors normes. Pardon? Oui, je suis aussi tendre avec les autres qu'avec moi. En réalité, j'avais oublié les petits malins chaussés de patins qui font mumuse sur le lac. Oh, il n'y a personne, là n'est pas la question. Mais il y a des jolies traces sur la glace et on ne manque pas de traces tout autour de lui. En bref, j'ai perdu une demi-heure à marcher pour voir ce que je pouvais voir à 5-10 minutes de ma salle commune. Passionnant, n'est-ce pas? Affligeant, je dirais. Surtout que je déteste perdre mon temps. Encore plus stupidement.

Cela dit, maintenant que je suis là... Autant en profiter quoi. Sinon j'aurais réellement perdu une heure. Voilà pourquoi je longe le lac à pas lent. Tranquillement. Sans penser ou me torturer l'esprit. Sans avoir un crétin dans mes pattes ou un malheureux à aider. Pas non plus de gens à qui faire la conversation -quoi qu'une conversation calme et peu bavarde me dérangerait pas- ou de surveillance sur mes actes. Pour peu, une excursion dans la forêt interdite pourrait être tentante... Mais j'ai pas envie. Je me suis déjà coupé les veines hier soir, je n'ai donc nul besoin de sang aujourd'hui. Ca perdrait tout son sens et son attraction de tuer un animal quand je ne suis pas dans le besoin.

Pas à pas, je marche. Peu importe le temps que ça prendra ou les traces que je laisse dans la neige. Peu importe si je m'enfuis dans des pensées ou si l'univers entier se fiche de moi. Ca m'est égale qu'il y est une quelconque créature sous les eaux qui soit morte, enfermée dans la glace ou noyer... Quoi que si, ça, ça m'intéresserait. Une créature aquatique noyée, n'est-ce pas génialissime? Bref. Je me fiche du pourquoi et du comment. Observer, réver, marcher. Des choses simples, sans efforts. Des pensées qui suivent leur cours. Ca fait du bien d'être libre.

Et je suis libérée.

"On ne se console pas des chagrins, on s'en distrait."
Stendhal, Armance.

* Cette citation décris parfaitement ma vie je pense, il n'y a pas un mot à rajouter de plus. On ne se console pas des chagrins, on peut le croire, on peut l'espérer, on peut se voiler la face pendant un temps, mais la réalité revient toujours au galop pour nous rappeler qu'ils sont là, qu'ils nous attendent, tranquillement, silencieusement, au début du moins, puis de plus en plus bruyamment, jusqu'à vous donner mal à la tête & une forte envie de vomir. Moi je ne me suis jamais voilée la face, je n'en n'ai jamais vu l'intérêt, la perte de Sasha était bien trop grande, bien trop profonde pour que je puisse tenter ce stupide subterfuge. En plus qu'aurait-elle pensé de mon comportement si j'avais ne serait-ce qu'oser y penser ? Cela aurait été indigne de l'amour que je lui porte, même encore aujourd'hui. Moi je vis 100 % avec mes chagrins & je les assume entièrement. Après l'histoire de se distraire c'est encore autre chose, c'est peut être là où j'ai le plus de mal moi. Je ne veux pas me distraire de peur de froisser ma Sasha. Que pourrait-elle penser si elle se rend compte que je tente de vivre avec cette souffrance, sans elle. Certes elle m'a abandonné mais la maladie ne lui a pas laissé le choix malheureusement. Je me distrais en écrivant dans mon journal, je lui parle, je lui raconte ce qui m'est arrivée, ce que je pense, ce dont j'ai peur, bref, je lui dis tout, sans rien lui cacher, c'est ma façon à moi de me distraire. Je sais que ce n'est pas sain ce genre de comportement & que ma schizophrénie vient en partie de là mais je m'en moque, je n'ai jamais été comme tout le monde de toute façon, ma maladie à moi me conforte dans cette idée au moins. Les autres aussi tentent de me distraire de mes chagrins en venant me parler, en tentant de me connaitre, de me comprendre, en voulant devenir mes amis mais personne ne me connait, ne peux vraiment dire qu'il ou elle est mon ami. C'est triste dans un sens, triste pour eux, triste pour moi, mais c'est comme ça, c'est la vie, ma vie & je la changerais pour rien au monde, même si j'ai beaucoup souffert, elle m'a apporté la plus belle chose qui est pu m'arriver, ma Sasha, & pour elle j'accepterais d'endurer tous les maux de la terre, juste pour un simple nouveau sourire d'elle.

Les gens tentent à chaque instant de me divertir de mes chagrins, armé de bonnes ou de mauvaises attentions. Certains ne veulent que mon bien, d'autres c'est mon histoire qu'ils veulent pour la balancer en pâture aux vautours. Tout cela pourrait me faire doucement rire, si seulement je ne les trouvais pas tous pitoyable. Ils n'ont rien compris à la vie, persuadé d'avoir la science infuse alors qu'au fond la vie ils ne la connaissent pas, ils n'ont encore rien vu, mais quand ils verront le quart de ce que moi j'ai vu & vécu, on en reparlera. Mais comment leur faire comprendre ça, comment le leur expliquer sans raconter un bout de ma vie ? C'est tout bonnement impossible, comme le fait de parler de moi. Alors je me tais, je me mure dans mon silence & j'attends qu'ils se lassent & s'en aillent. Mais aujourd'hui, je ne sais pas pourquoi, ils s'acharnent, ils tentent par tous les moyens de me parler, ils se donnent le mot, ils se passent le relais, ils me soûlent, ils m'ennuient, ils me tapent sur le système. Je ne veux plus les voir, je ne veux plus les entendre, je veux être seule, je veux me retrouver avec ma Sasha, je veux lui parler, je veux rêver, je veux pouvoir m'entendre réfléchir sans avoir ses interférences constantes & inutiles. Je ferme les yeux, je respire lentement, je tente de faire abstractions de tous ses boulets, ses idiots mais je n'y arrive pas, ils sont trop nombreux, trop pesants, trop stupides. Je me lève, mais je sais qu'ils vont me suivre, il faut que je trouve un moyen de m'en débarrasser, je réfléchie. Et puis d'un coup, comme de par magie, comme si le ciel m'avait entendu ou comme si le destin se faisait moins cruel, ma solution apparue en la personne de Naïa, vipère de cinquième année qu'il ne fallait pas trop chercher. Elle s'avance vers nous ou plutôt dans notre direction, nous sommes sur le chemin de la salle commune des serpents, je dois faire vite, sinon je vais rater ma chance.*

" - Alors comme ça tu te sens un homme quand tu tailles du sucre sur le dos des gens. Et bien montre nous ta virilité en lui disant en face à Naïa ce que tu viens de nous dire sur elle. Mais vas-y je suis sûre qu'elle sera ravie d'apprendre toutes les belles choses que tu viens de citer. Tu veux de l'aide, je crois que tu disais qu'elle était qu'une simple petite blondasse sans cervelle, bonne qu'à ... bref, une fille facile quoi. Qu'elle est aveuglée par son amour pour Tyler alors que lui se fous de sa gueule .... Et je suis sûre que tu as encore d'autres merveilles dans ta bourse en peau de dragon, n'hésite pas."

*Naïa s'est arrêtée en entendant son prénom & visiblement elle est très intéressée par tout ce que je viens de dire. Je suis désolée d'avoir dis tout ça, elle ne le méritait pas, mais ce n'est pas mon problème actuellement, je veux me débarrasser d'eux & elle est ma seule porte de sortie. Le Serdaigle est blême, il va au devant de gros ennuis, des serpents commencent à s'approcher & Naïa a l'air d'être très intéressée par la suite de ses pseudos propos. Les amis du Serdaigle tentent de lui porter secours en me mettant tout sur le dos, mais visiblement Naïa s'en fiche de moi, elle me fait un signe de tête, autant pour me congédier que pour me remercier. Je m'en vais sans demander mon reste, j'ai réussi & je me suis vengée en prime, c'est merveilleux. Je me dirige vers l'extérieur, consciente que tout cela va me retomber dessus, mais je m'en moque, j'encaisserais sans rien dire, j'ai gagné, c'est tout ce qui compte. Le froid se glisse sous mes vêtements, je referme ma cape, j'enroule mon écharpe autour de mon coup & je met mes gants. Il faut que je trouve un endroit tranquille ou je pourrais me retrouver avec ma Sasha. Des gens de partout dehors malgré la neige, ils me soûlent tous, ils ne peuvent pas rester bien chaudement à l'intérieur, il va falloir que j'aille plus loin. Je passe devant la forêt, je la regarde mais je me dis que c'est mort, je ne veux pas y aller, je ne suis pas prête, elle me fait peur. Je continue donc, je m'enfonce à certains endroit, ça me soûle encore plus, on m'entend râler. Non vous ne rêvez pas je râle bien, ça m'arrive, surtout quand je suis seule ou que je crois l'être je me permet, j'ai le droit, je suis la seule à m'entendre. Les gens me soûlent, la neige aussi, la curiosité, le froid, bref tout me soûle. N'y a-t-il personne ici qui est capable de ne pas en vouloir à mes secrets ? Qui s'en fous de savoir ce que je cache, qui veux juste connaitre ce que j'accepte de montrer, qui ne me pose pas un milliard de questions par minutes ? J'entends des pas dans la neige, je ne vois encore personne mais je sais que quelqu'un s'approche, je sors ma baguette, là c'est trop, si c'est encore eux, je les stupefix sur le champ & les abandonne à une mort certaine, ça commence à bien faire.*

Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's

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Le soleil qui brille sur la neige, un océan blanc à perte de vue, la tranquillité, la paix... Pas à pas. Le vent, le calme, le cerveau libérée de toute pensée parasite... Je baisse les yeux. La glace du lac n'est pas transparente, devenue impure par les trances de patins n'est pas si désagréable à regarder. On suit les lignes dessiné sur la glace blanche qui sentrelacent, courbes après courbes, disparaissent et réapparaissent à volonté. Ca se mélange, se mèlent, se confonds. Au fond, c'est pas désagrable à regarder. Une glace pure serait peut-être ennuyante à regarder. Sans oublier que vu l'épaisseur et la noirceur du lac, sa transparence serait totalement sans intérêt. A quoi bon regarder derrière une vitre s'il n'y a qu'un mur derrière? C'est plus sympa quand la vitre est peinte.

Un truc est quand même bizarre... Pourquoi y aurait-il une bosse verte sur une glace blanche? Ca pique ma curiosité, ce truc. Bon on va sortir de ma léthargie pour aller voir ça. Oui, je suis horriblement curieuse. Mon pas reprend un rythme normal pour rejoindre le lac. Je m'accroupis et me penche. Mais qu'est-ce que ça peut bien être? C'est pas que ce soit réellement vert, c'ets en fait recouvert d'une fine couche de glace. Mais c'est informe, immobile et vert... Y aurait pas un truc, quelque chose, pour toucher ce truc, le bouger et voir la différence entre sa tête et son c*? Non évidemment, c'est tout blanc. De la neige. Je vais pas me mouiller les mains à farfouiller dans la neige pour éviter de me les salir pour toucher la petite chose. Ce serait vraiment ridicule. Bon, on va y aller doucement. C'est assez répugnant. Plus que lorsqu'on fait des potions. Bref. J'approche ma main, le pousse du doigt. Geste réflexe de recul. C'est vert, mou, froid et gluant. Je crois pas que ce soit végétal, je distingue comme des... pattes. 4 pour être exacte. Et une sorte de tête. Je le bouge encore... Un oeil. Non, c'est vraiment pas végétal. A moins qu'il y est une nouvelle sorte de mousse verte qui pousse avec des yeux et des pattes. Après analyse de ce que je vois... Je comprends que ce truc bizarre est... une grenouille. Du moins c'était une grenouille. Avant d'être gelée sur place, évidemment. Faudrait vraiment être une grenouille stupide pour se faire prendre une patte dans la glace. Et celle-ci était très très stupide. Comme quoi, la bétise n'est pas que humaine. Désespérant.

Bon, maintenant que ma curiosité est satisfaite, rassasiée, je vais pouvoir continué mon chemin. Je me relève en soupirant. Et reprend ma route. Du moins, j'aurais repris ma route si on m'avait pas agressé sur le chemin. Qui vient ainsi enlaidir le paysage? Bouh la vilaine! Pas gentille! Comme si ça avait de l'importance! J'étais si bien seule... Qui vient donc chercher des ennuis? Ah oui... Toi, je te reconnais... Je ferais ta biographie un autre jour, pour le moment c'est de ta baguette dont je vais m'occuper. Je suis d'humeur sarcastique, qu'est-ce que tu en dis si je me moque gentilement de toi? Rien de bien intéressant ou d'étonnant, je m'en doute, mais espérons toujours, veux-tu? Je reste figée un instant, puis regarde derrière moi. Evidemment personne. Et je me retourne pour te regarder. Je fais une sorte de grimace :

"Fais gaffe, tu tiens ta baguette à l'envers..."

Quoi? Déloyale? Mais tu pointes une baguette magique sur moi! Je suis censé faire quoi, moi? Crier, pleurer, l'agresser?! Désolée, je suis pas de ce genre-là. Et puis, ça marche toujours ce truc-là. C'est tellement marrant de voir ces p'tits idiots regardé bêtement leur baguette comme si on leur avait jamais appris à en tenir une. C'est minable, pitoyable, mais tellement et toujours aussi distrayant à voir. Bon, si tu permets, je vais me décaler de la visée de ta baguette. Je voudrais pas qu'elle fasse des siennes accidentellement qui sait... Oui, parce que je sais que jamais, au grand jamais, tu ne voudrais faire du mal à un être humain, n'est-ce pas? Ce serait très vilain et toi, tu es tellement gentille... Je reprends donc ma marche :

"Désolée, j'accepte aucun duel."

Puis je m'arrète. Mon regard vrille sur les gens qui vont rapidement troublé ma tranquillité si Sasha Mayfair ne fais pas bientôt demi-tour. Plus loin derrière elle :

"Par contre, eux, je pense qu'ils en seraient ravi..."

En réalité, j'ignore qui sont ces gens, s'ils t'en veulent ou s'ils vont réellement vers le lac noir. Mon ton est plein de sarcasme et je sais que tu le sentiras. Et tu sais quoi? J'en serais ravi. Au moins, tu me divertirais un instant. Le problème, c'est qu'il n'y a que deux possibilités de réaction et que le fait qu'elles soient prévisible te rends indésirable. Désolée ma grande, le jackpot, c'est pas pour aujourd'hui... Pardon? Non, là, c'est à moi que je parle. Tomber sur Scarlett aurait été marrant au moins, elle est tellement pitoyable et énervante, que j'aurais fait mumuse avec elle et la réduire au ridicule aurait été un jeu d'enfant, certes, mais tellement amusant. Tellement jouissif... Je t'ai regardé Sasha, observé, longuement, très longuement... A un certain moment, au départ, j'ai même crut que tu me ressemblais. C'est même pour cela que tu m'as intéressée au départ. Mais le résultat de mes observations et de mon écoute m'ont déçut... Dois-tu t'en réjouir? J'en sais rien... Mais si tu entendais mes pensées, et si tu étais tel que tu te montres... Alors oui, tu devrais t'en réjouir.

*Je sais que je ne m'énerve pas souvent, si ce n'est quasiment jamais, surtout pas en public. Tout glisse sur moi les trois quart du temps, je suis détachée de cette vie depuis bien trop longtemps pour vouloir m'y replonger une nouvelle fois. Mais aujourd'hui je ne sais pas pourquoi je n'en peux plus, je suis à bout, ils m'ont eu. Ils m'ont travaillé au corps plus longtemps que d'habitude, ils ne se sont pas arrêtés un instant, ne me laissant aucun répits. Je n'aime pas qu'on m'agresse, je me moque de ce que l'ont peut penser de moi, mais qu'on tente de forcer mon intimité pour découvrir mes secrets je ne suis pas d'accord. Je ne suis pas quelqu'un de violent en règle générale mais il m'arrive de faire quelques exceptions de temps en temps. Il ne faut pas croire que l'orphelinat n'a que des mauvais côtés, au moins j'ai appris deux choses importantes là bas, à prendre des coups sans rechigner, ni protester & à en donner. J'en ai suffisamment pris à mon goût c'est à mon tour de riposter. J'étais à peu près dans cet état d'esprit quand je me retournais pour braquer ma baguette sur toi petite vipère. Je n'ai pas réalisé tout de suite que je faisais fausse route, trop obnubilée par ma colère. En plus ce n'est pas un sentiment qui m'est familier alors le temps que je me remette de cet accès tu as eu le temps de te remettre de ta propre surprise. Je te vois te retourner pour vérifier que tu n'étais pas au milieu d'un conflit & tu te rends compte, sans trop d'étonnement que tu es seule & que c'est donc toi que je vise. Je veux abaisser ma baguette mais tu te retournes & t'adresses à moi alors je t'écoute sans bouger.*

"Fais gaffe, tu tiens ta baguette à l'envers..."

*Voilà une drôle d'idée que voici de prétendre que je puisse tenir ma baguette à l'envers. Je ne suis peut être pas la meilleure duelliste de ce château & Sortilèges & Enchantements n'est pas mon cours favoris mais de là à ce que je puisse la tenir dans le mauvaise sens, sans même m'en rendre compte, il y a une marge tu ne crois pas ? Penses-tu réellement que je vais vérifier alors que je sais pertinemment qu'elle est très bien. Je pourrais te lancer un sortilège pour te prouver ton erreur ou te faire avaler ta mauvaise blague mais je ne fais rien, je te fixe, haussant légèrement un sourcil face à ton propos absurde & même je vais jusqu'à te le dire, d'un ton calme.*

" - Absurde idée que voilà !"

*Oui d'un ton calme, tu auras au moins servie à quelque chose, tu as désamorcé ma colère sans t'en rendre compte, involontairement. Tu te demandes certainement comment tu as fais ? C'est très simple, tu ne te comportes pas avec moi comme le font tous ces dégénérés qui m'entourent & crois moi ça fait du bien. Tu peux cracher tous le venin que tu veux, il ne m'atteindra pas, pas encore en tout cas. Je tente de me souvenir de ton nom, je crois que c'est Erin, Erin know ... knott ... Nott un truc du genre. Je sais qu'il y a plein de prénoms au milieu mais je ne m'en souviens pas & je m'en moque, ce n'est pas important, je ne compte pas citer ton prénom pour le moment. De toute évidence tu es à Serpentard, au vu de ton attitude & de tes couleurs. Je sais qu'il doit y avoir un passage sur ton compte dans mon journal, mais je ne me vois pas le sortir pour vérifier. Je sais que tu es quelqu'un de bizarre, d'étrange, de peu commun, tout comme moi, je serais donc mal placée pour te juger & puis te juger me demanderais de me pencher sur ton cas & c'est une perte de temps. Voilà que tu reprends la parole & moi je n'ai toujours pas bougé d'un centimètre, je t'écoute une nouvelle fois.*

"Désolée, j'accepte aucun duel."

*Quelle drôle d'idée que voilà. Un duel. Comme si j'étais le genre à en faire. La bonne blague. J'abaisse ma baguette, trouvant que mon attitude était certainement la cause de ton émoi, si l'on peut appeler cela ainsi. Je ne préfère pas répondre à cela, je n'en vois pas l'intérêt, si tu me connaissais un temps soit peu tu serais que je ne m'abaisserais pas à en faire un. En même temps je dis ça alors qu'il y a quelques instants j'étais prête à en découdre avec la horde de Serdaigle. D'ailleurs en parlant d'eux j'entends des pas au loin, je me retourne pour regarder & je les reconnais. Ils n'ont pas l'air très heureux, visiblement Naïa & ses sbires leur ont fait passer un sale quart d'heure & maintenant ils veulent se venger. C'est bien ma veine, ne serais-je donc jamais en paix ? Toi aussi tu les as remarqué & voilà que tu commentes à ta façon cette venue inattendue.*

"Par contre, eux, je pense qu'ils en seraient ravi..."

*Je ferme les yeux, je suis blasée, j'en ai marre de ce château & de ses habitants, je veux m'en aller. Pourquoi ne peuvent-ils pas me laisser tranquille ? Ils savent bien que je ne me laisserais pas faire, que je redoublerais ma vengeance. Alors quoi ? cette attitude leur plait tant que cela ? Les maso. Je me retourne vers toi & je doute qu'un second coup comme celui de Naïa ne marcherait pas cette fois-ci. Je doute également que tu me porteras secours volontairement. Que dois-je faire ? Fuir à nouveau ? Je sais que si on se retrouve sur la glace, je pourrais la faire céder pour qu'elle s'affaisse sous eux, mais actuellement ils n'y sont pas dessus & si j'y vais c'est peut être eux qui le feront avant moi & je ne tiens pas particulièrement à me retrouver dans l'eau. Je suis blasée & étrangement je n'ai pas envie de le cacher, ils me fatiguent tous autant qu'ils sont.*

" - La bêtise humaine n'a donc aucune limite ? Comment peut-on atterrir chez les sages & être aussi sot ?"

*Je m'adresse à toi mais au final cela ne t'ai pas forcément destiné, je parle à voix haute parce que j'en ai envie, tu es là, mais ce n'est que le fruit du hasard. Je décide de ne pas demander mon reste & je commence à faire quelques pas. Si tu restes là, ils vont forcément venir te parler pour te demander où je vais. Bonne chance à toi Erin ...*

" - Je te conseil de t'en aller si tu ne veux pas avoir à faire à des idiots !"

Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's

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Wah, t'a un de ses sens de l'humour aujourd'hui, c'est impressionnant! Dommage, je t'ai déjà connut de meilleure humeur. N'est-ce pas toi qui adepte de l'ironie? Allons, ce n'était que pour te taquiner, il faut mal le prendre, ce serait dommage que tu me prennes en grippe, non? J'aime bien taquiner les gens parfois. En fait non, j'aime pas les gens. Oh! Mais attends... C'est pas la raison pour laquelle je m'étais débrouillé pour être seule? Tu sais, avant que tu viennes me menacer avec ta baguette sans aucune raison apparente... Je sais que je ne suis pas aimable... Je ne suis pas gentille... Mais je suis différente de toi sur un point : je ne fuis pas les gens. Je sais me comporter en société même si j'ai du mal à supporter certaines pestes. La nuance vient dans ma capacité à être subtile et courtoise. Je me rappele pas que tu ai fait preuve de ce type de qualité recemment... En fait, jamais que je sache. C'est pourtant pas cela qui m'empéchera de te parler.

"C'est pas ton domaine, l'absurde?"

Oui, il m'arrive d'être ignoble. Du moins, selon les critères sociaux, je suis ignoble. Moi, je me trouve pas si horrible que ça. Simplement, parfois, dire ce qu'on pense sans prendre de gant peut être perçu ignoble par les autres. Pardon? Oui, je te trouve absurde. Reine dans ce domaine. Sur bien des points. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles tu m'as déçus. Ton étroitesse d'esprit n'a fait que confirmer que ton état était désespéré. Non, je ne fais malheureusement -ou pas- partie de ces gens qui ont toujours de l'espoir en l'être humain.

"Tu sais du style, plus je fuis les autres, plus on me poursuit. On pourrait presque croire que c'est fais exprès..."

Le plus "ignoble", c'est le ton enjoué employé. Hum... Tu n'as pas l'air encline à jouer de la baguette, tant mieux. En même temps, tu as autre chose à faire, genre euh... Faire face à tes poursuivants. On pourrait presque comprendre que tu perds ton sens de l'humour. C'est vrai qu'il est facile de martyriser une personne avec une langue acéré surtout quand elle est faible, influencable et horriblement normale. Plus que de faire mumuse avec dix personnes. Etrange comment on peut perdre tout sarcasme lorsqu'on se fait poursuivre par une meute de Serdaigle. Pour ma part, je ne suis jamais autant acerbe que lorsque je me fais harcelé par plusieurs personnes en même temps.

Bon, puisque tu ne sembles pas vouloir perdre ton temps avec moi, je vais te laisser avec tes charmants amis... Oh, c'ets vrai, j'oubliais, tu n'as pas d'amis. Aucune personne digne de ce nom du moins, pas selon mes critères. Tout au plus des camarades, des "copains", guère plus. Pire que moi, et c'est pas peu dire. Tu es viséralement différente. Tu ne te fonds pas dans la foule et tu le fais savoir haut et fort. Si tu voulais qu'n t'oublie et qu'on te laisse tranquille, c'est certainement pas la meilleure solution. La différence entre toi et moi, au niveau sociable, c'est que je m'ouvre un peu plus. Je sais me fondre parmi les gens -comme quoi les diners de grandes familles ont leurs avantages-, je sais parler, être courtoise et polie. Ce que tu n'es visiblement pas capable de faire. J'ai pas dit être gentille et pathétique, je parle juste d'être un minimun civilisé, ou de le faire croire. Tu ne sais pas mentir. En fait si, mais que avce tes lèvres, tu n'es pas capable de plier pour mieux frapper. Je ne t'ai jamais vu faire cela en tout cas. Mieux vaut perdre une bataille que la guerre... Mais c'est encore mieux lorsqu'on perd aucune bataille.

Bon, et bien, c'est pas que ta compagne m'est indésirable, mais je n'ai nul envie de m'attirer des ennuis parce que tu apporte tes fans jusqu'ici. Tu serais pas un peu... remonté? Tu n'as pas l'air très à l'aise à l'idée de voir ces gens. Tu pourrais pas partir dans l'autre sens? Ca m'éviterait de rencontrer des gens indésirables. J'ai aucune d'être prise dans un conflit qui n'est pas le mien. Sinon, je serais obligé de prendre parti... Bah oui! le sgens sont incapable de comprendre qu'on se fiche totalement d'eux! Qu'ils nous sont totalement indifférent! Ils pensent qu'on se force à l'être, mais c'est faux. Quand quelqu'un est inintéressant, on se force à s'y intéresser, pas à de pas lui accorder d'importance puisqu'il est déjà sans intérêt.

Je te vois bien prendre les jambes à ton cou pour les éviter. Mais tu étais réellement obligé de les amener jusque là? Quoi? C'est écris "j'ai besoin de compagnie" dans mon dos ou quoi? Pourquoi les gens se sentent-ils obligé de venir m'apporter des ennuis? J'en ai pas assez? Vous avez peur que je m'ennuie? Mais je m'ennuie pas, je songe, nuance. Je me libere! Tu sais, de tout ce que la société nous inflige. Malheureusement, il semblerait que je n'ai pas le droit de retirer mes chaines aujourd'hui... Que va-t-il se passer maintenant? Tu vas fuir? Te coller à moi en espérant qu'ils te lâchent? Dans ce cas, tu rèves, ils vont pas être gentil parce que je suis là. Tu vas devoir te débrouiller seule avec cette dizaine de petits emmerdeurs. Et je vais certainement pas t'aider. Pas que je sois cruelle, pas à cet instant en tout cas, mais t'aider, ou essayer du moins, jouer les chevalier servants ou les superhéroes ne m'est absolument d'aucun intérêt. Si je réussis, tu auras une dette que je doute que tu vas bien vouloir remplir et si je me loupe, j'aurais l'air ridicule et je me serais fait de nouveaux ennemis. Non vraiment, je n'ai nul envie d'affronter tes ennuis.

En même temps... Le fait que tu fuis est intéressant. C'est inhabituel... Non, il est vrai que tu fuis les gens et la foule mais pas... littéralement parlant. C'est vrai qu'ils sont beaucoup... ils te font peur? J'en doute. Ce qui nous amène à deux points, ou bien tu veux être seule, ou bien tu sais que tu vas perdre... Donc les ennuis que tu t'attires sont légitime... c'est intéressant. Qu'as-tu fait cette fois? Tu as volé l'encre d'un camarade? Tu lui as dit qu'il était pas beau? Ou bien tu as décidé que les Serdaigles ressemblaient plus à des brosses à chiottes qu'à des êtres humains et a décidé de le leur faire savoir à la première occasion? Hum... ce serait sympa d'apprendre deux ou trois trucs de première main, tu crois pas? Oh oui, j'ai oublié de te dire : je suis quelqu'un d'horriblement curieux. Et si je restais pour voir comment tu t'en sors? Ce serait intéressant, tu ne crois pas?

Pardon? Oh, tu nous fais une petite réflexion sur la bétise et la sagesse. Pour avoir trouver une grenouille gelée, je peux te dire que non seulement la bétise humaine est sans limite, mais en plus, il semblerait qu'elle soit contagieuse. J'ignore si les Serdaigles sont idiots, mais il semblerait que si tu les fuis, ça veut dire que leur mécontentement est justifié, tu crois pas? Que se passe-t-il? Tu as essayé de leur expliqué et ils ont rien compris? A vrai dire, je vois pas pourquoi tu les traiterais d'idiot si leur colère est justifié... Je suis curieuse... horriblement curieuse... Tu sais quoi? Je pense pas qu'une ou deux personnes sur la liste des gens qui m'aiment pas, ne va pas me tuer, et ça va satisfaire ma curiosité... Moui, j'ai bien envie de voir comment tu vas t'en sortir.

"Et tu n'as encore rien vu..."

Fuir serait certainement la meilleur solution, mais je préfère profiter su specacle, finalement. Je n'ai nul envie de me méler à la populace mais après tout... Je ne suis pas comme toi, je suis capable de tolérer les gens. Même si je les aime pas. Tu vas pour t'en aller mais... j'en ai pas trop envie. Pardon? Tu me conseilles de m'en aller? Tu te soucis de moi ou je rève? T'inquiètes pas pour moi, à ta place, je m'inquiéterais plitôt de ce troupeau de bufles enragés qui approche pour te faire la peau. Réellement, j'aimerais bien savoir ce que tu as fait. Je survrais volontiers ton conseil si je n'avais pas décidé quelques minutes auparavent de plonger les deux pieds dans la mer** dans laquelle tu t'es fourré avec joie et bonne humeur. C'est vrai que c'est difficile de supporter les abrutis, très difficile, mais je crois que je survivrais...

"Ca ira, merci... Mais je crois que ça va pas être possible..."

Désolée, mais je vais pas me priver de cette jolie représentation, ce serait dommage de bouder un spectacle alors que je peux y assister gratuitement... Tu n'es pas d'accord? Mais dis-moi, il se rapproche, non? Tu vas m'en vouloir si je te suis? J'aimerais voir comment tu te débrouilles avec ses "sages sots", comme tu dis.

*Il y a des jours avec & des jours sans, en tout cas c'est ce que tout le monde prétend. Pour ma part il y a beaucoup plus de jours sans que de jours avec & d'ailleurs je ne me souviens plus de la dernière fois où c'était un jour avec ... y en a-t'il seulement eu un ? En tout cas ce qui est sûr c'est qu'aujourd'hui c'était sans conteste un jour sans. Entre la bande de piafs sans cervelle qui me coursaient pour je-ne-sais-quelle-raison & toi, petite enfant gâtée qui n'aime qu'une seule chose, c'était toi-même, me voilà servie. Je n'ai pourtant rien demandé, je veux juste qu'on me laisse en paix, ce n'est pas trop demandé à ce que je sache, enfin c'est ce que je pensais mais au vu de vos attitudes, je crois que j'abuse peut être trop de votre gentillesse innée. D'accord, pour ta défense, c'est moi qui t'es agressée la première, si on peut vraiment appeler cela une "agression". Après tout certes j'ai braqué ma baguette dans ta direction, mais me connaissant un tant soit peu, tu aurais pu deviner que je n'allais rien faire du tout. Je n'ai jamais agressé personne, ce n'est pas aujourd'hui que je vais commencer & encore moins gratuitement. Mais tu as vu dans mon comportement, le moyen idéal pour te divertir. Pourquoi moi ? Je suis quasiment sûre que ce n'était pas préméditée, je suis la première personne que tu as dû rencontrer aujourd'hui, pas de bol pour moi en somme. Pourquoi aujourd'hui ? Mystère & boule de gnome, je ne sais pas & je n'ai aucunement envie de le découvrir. Mon attitude indifférente à ton égare visiblement ne te fais pas fuir, bien au contraire, j'ai l'impression qu'elle t'attire plus qu'autre chose, c'est vraiment pas mon jour.*

"C'est pas ton domaine, l'absurde?"

*Mais c'est quoi ton problème à toi ? Pourquoi as-tu décidé de venir pile aujourd'hui pour me parler ? avais-tu senti les ennuis arriver & tu t'étais dis que ce serait le moment idéal pour tenter un brin de causette. Tu aimes être aux premières loges pour voir le sang couler ? Je ne te connais pas, seulement par rumeur & cela doit être la même chose pour toi, c'est d'ailleurs certainement pour ça que tu me dis ça, même si je ne vois pas trop à quoi tu fais référence en me disant ça. A quoi penses-tu ? Sois au moins plus clair pour que je puisse te comprendre & te répondre correctement.*

"Tu sais du style, plus je fuis les autres, plus on me poursuit. On pourrait presque croire que c'est fais exprès..."

*Là déjà tu deviens nettement plus clair même si c'est ton comportement & ta façon de penser que je trouve complètement absurde pour le coup. En fait tu as beau vouloir sortir du moule, être différente, tu es exactement comme eux, à être persuadée de tout connaître sur tout, persuadée de me connaître, persuadée que tu peux me juger comme bon te semble parce que ... parce que quoi d'ailleurs ? Te crois tu meilleure que moi ? En quoi ? personnellement je ne vois pas. Ce que tu me dis, on me l'a répété un milliard de fois & à chaque fois ça m'agace. Pourquoi ne pouvez vous pas laisser une personne qui souhaite rester seule, seule ? C'est pourtant pas trop compliqué à ce que je sache, il suffit de ne pas lui parler. Pour une fois que vous n'êtes pas obligé de jouer les hypocrites, que vous pouvez ignorer une personne qui souhaite l'être, profitez en ! Mais non puisque ce n'est pas une décision que vous avez prise, mais une imposée par ladite personne vous vous refusez à lui offrir ce qu'elle réclame, vous vous obstinez à être idiot & méchant, c'est d'un pathétique. Ne vous étonnez pas ensuite que je ne vous aime pas, que je vous méprise.*

" - Moi ce que je trouve absurde c'est votre entêtement stupide à absolument vouloir imposer votre présence à une personne qui n'en n'a que faire que vous existiez ou non. Alors je peux comprendre que ça agace, mais c'est bien vous qui cherchez !"

*Qu'est-ce qui vous agace à ce point là en fait ? Le fait que je vous ignore ? Le fait que vous n'ayez aucune espèce d'importance à mes yeux ? Le fait que vous n'aurez aucune place dans mes souvenirs qui resterons vierge pendant encore très longtemps ? Je suis devenue une espèce de monstre de foire, vous vous sentez tous obligé de venir me parler pour pouvoir vous vanter auprès de vos amis que je vous ai répondu. Si je suis un tant soit peu aimable, vous n'allez plus vous en remettre pendant des mois, pensant avoir fait plus de chemin que les autres pour m'approcher. Si j'esquisse un semblant de sourire à votre encontre, vous aurez la cote pendant des semaines. Vous êtes pitoyable, vous m'obligez à devenir le centre de l'attention alors que je n'en n'ai aucune envie, je dois vous supporter bien malgré moi. Si je vous envoie chier, vous vous donnez une raison de plus de me harceler. En fait il n'y a pas de solution, sauf disparaître à tous jamais, mais pour aller où ? Pour faire quoi ? Et qui me dis que cela ne recommencera pas là où j'irais ?
De toute façon c'est le dernier de mes soucis actuellement, voilà une bande de piafs en colère qui veut me faire la peau. Ce n'est ni la première, ni la dernière fois que cela arrive, alors je ne me fais pas réellement de soucis. Seulement j'aimerais vraiment être seule aujourd'hui, j'aimerais me retrouver avec ma Sasha, j'ai besoin de lui parler mais vous m'en empêcher tous. Peut être que si je me rend, après que vous vous soyez bien amusé, je pourrais peut être espérer un peu de solitude non ? Je sais c'est utopiste de ma part mais je dois tendre à ce sentiment aujourd'hui, allez savoir pourquoi ? Je vais tout de même tenter la fuite, je me dis qu'au pire, soit ils arrêteront de me poursuivre si je continue à marcher ainsi dans la neige, ils vont finir par en avoir marre, par s'ennuyer, s'épuiser & se geler. Ils rebrousseront chemin & m'attraperont une autre fois pour me faire payer, ce qui m'allais très bien je dois l'avouer. Sinon il y avait toujours l'option de me mettre au milieu du lac en espérant qu'ils ne me suivent pas, mais soit je finis à l'eau, soit je perd une jambe ou un bras, sois je me retrouve encerclée sur le lac, sans issue de secours. Ou troisième solution il y avait toujours la forêt interdite, mais il faudrait que je me fasse violence pour y aller, ce qui n'était pas encore gagné.
Visiblement tu as l'air d'accord avec moi sur la bêtise humaine puisque tu as enchaîné sur le fait que je n'avais encore rien vu. Malheureusement je crois que tu as raison, c'est d'un triste.*

"Ca ira, merci... Mais je crois que ça va pas être possible..."

*Tu ne pourras pas dire que je ne t'avais pas prévenu, si tu ne veux pas m'écouter, ne te plains pas par la suite. Visiblement tu es comme un vautour attendant patiemment que ta proie s'affaiblisse seule pour pouvoir lui fondre dessus. Tu n'es pas assez forte pour l'abattre toi même tu comptes donc sur les autres pour t'aider dans ton entreprise, c'est d'un grotesque. Enfin, peut être que je me fourvoie, que je vois le mal de partout, mais ça m'étonnerais fortement quand même, je n'ai pas l'impression que tu es différente que les autres, sur certains points tu es même pire, l'hypocrisie doit être ton crédo. Voilà que je m'emporte encore une fois, peut être que tu as raison, même si tu tentais de t'en aller, ils ne te laisserais pas faire ... En fait j'en sais rien, je n'ai jamais rien compris au genre humain, je n'ai jamais cherché vraiment à le comprendre puisque je ne veux pas me sociabiliser, alors peut être que je fais fausse route ou alors que j'ai raison, je suis un peu perdue. Bon que dois-je faire moi ? Je crois qu'ils avancent plus vite que je l'aurais espérer, ils seront sur nous sous peu, la fuite n'est plus vraiment envisageable. Tant pis, je vais assumer jusqu'au bout votre colère, certes mérité, mais vous aviez tout autant mérité ma vengeance que je mérite maintenant le votre. Je m'arrête donc, je vous fais face & j'attends, l'attente ne fut pas longue, la haine vous donne des ailes ... quelle ironie.*

" - Je sais que vous m'aimez, mais à ce point là, ça en devient grotesque. Faites un club pour les "fan de Sasha" si ça peut vous faire plaisir, mais lâchez moi !"

" - Très drôle Mayfair, tout comme ta petite farce avec la Rosenberg. J'espère que tu as bien profité du spectacle parce que maintenant c'est à notre tour de s'amuser."

*Voilà que vous nous entourez, c'est débile, je ne vois pas trop où est-ce que je pourrais aller. Ce qui est encore plus débile c'est votre surnombre, je suis seule, je ne risque pas de vous faire bien mal. Vous regardez ma comparse d'infortune, elle n'a pas voulu partir, c'est son problème pas le mien, je ne compte pas la défendre bec & ongles si c'est ce qui vous fait sourire.*

" - Oh mais Sasha se serait-elle fait une amie ? C'est mignon. Je te conseil de t'en aller gamine, c'est pas pour les enfants!"

[J'ai un peu honte, désolée mais actuellement je ne peux pas faire mieux]

Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Il y a des jours avec et des jours sans. Pour moi, c'est plutôt un jour avec. Ou presque. Disons que j'aurais pu tomber sur pire. Miracle, je deviens optimiste... Ne pas si tromper, l'optimisme chez moi est souvent une sorte d'ironie. Tourner en dérision tout ce qui est pathétique me rend généralement de bonne humeur. Me demandez pas pourquoi, c'est comme ça. Mais visiblement pour toi, c'est plutôt un jour sans visiblement. Tu n'as pas l'air spécialement joyeuse le reste du temps, mais il semblerait que tomber sur moi alors que tu te fais courser par tes victimes... t'as la poisse, toi, aujourd'hui.

Les gens me trouvent prétentieuses, arrogantes, presque narcissique... C'est vrai que parler à un septième comme si ce n'était qu'un déchet de plus sur la route, ça n'attire pas forcément l'amitié. Je suis assez injuste sur ce terrain-là d'ailleurs. Les plus petits que moi, je les méprise généralement mais je me met sur un pied d'églité avec mes ainés. Je leur reproche de me voir comme une gamine car je suis plus jeune alors que je fais exactement pareille avec les autres... C'est stupide, hein? Bah je suis humaine, hein, je suis comme tous le monde, j'ai des réactions débiles... Et quand je dis tout le monde, je dis bien tout le monde. Pas tout le monde sauf Sasha Mayfair. Et ouaip, désolée de te l'apprendre, mais tu rentres dans le lot, ballot, hein? Bah il est vrai que ta réponse est assez débile. D'abord parce que tu me vouvois... Oui, évidemment, je suis pas idiote, je sais que dans le vous, il y a moi et tous les abrutis de l'école. Seulement je ne fais pas partie de cette catégorie là. Et je pense même que je suis unique. Ou presque, peu importe. Le fait que les gens comme moi ne pensent pas savoir ce qu'il y a dans ta tête Mayfair. J'ignore ce que pense les autres de toi, mais moi, mon opinion est assez arrété. Désolée, mais oui, je te connais. Pas toute ta vie, bien sûr. Mais il y a des choses qui ne trompent pas.

"Bravo! Très convaincant! Maintenant, t'a plus qu'à te retourner et à le leur répéter, t'es absolument parfaite!"

Désolée, me moquer des gens est comme une seconde nature... En fait non, je me moque réellement de toi, même si par extension, si. Seulement, j'ai aucune envie de te détromper. T'a crut que je t'agressais? Que je te courrais après peut-être? Que je m'imposais? C'était une simple remarque pour te titiller... Tu prends la mouche rapidement, dis-moi. Plus que d'habitude. Ce sont eux qui te font cet effet-là? Oui, donc, je disais que j'ai préféré ne pas te répondre. Ma manière de détourner la question, c'est ma façon de m'amuser tout en faisant comprendre que je ne me reconnais pas dans ce "vous" insultant avec lequel tu m'as désigné. En revanche, eux, si.

Bon, puisque je reste avec toi pour un certain temps, autant s'installer confortablement, t'en dis quoi? En plein été, j'aurais essayé de me dénicher un arbre sous lequel m'assoir, ou je me serais assise sur l'herbe pas loin. Malheureusement, on est en hiver, il n'y a guère d'arbre dans le coin, et l'herbe s'est caché sous la neige... Alors quoi faire? Bah rien. On va rester là, bien gentilement à tes côtés à regarder les Serdaigles arriver. Ouah, c'est qu'ils ont pas l'air content. Qu'est-ce que tu as pu leur faire pour qu'ils t'en veulent à ce point? Tu n'as pas l'iar d'avoir peur d'eux. En même temps, il est assez rare qu'une émotion se dessine sur ton visage. Encore moins la peur. Je vis pas avec toi, mais de ce que j'en ai pu voir, c'est assez rare...

Une fois n'est pas coutume, c'est toi qui engage les hostilités. Tu sais que je commence à t'apprécier, toi? Enfin, c'est pas nouveau, j'ai toujours adoré ton ironie. mais ça fait longtemps que je t'ai pas entendu, c'est agréable. Un club de fan? T'es télépathe maintenant? C'est pas ainsi que je les ai désigné tout-à-l'heure? Mais la suite ets bien plus intéressant. Une histoire avec Rosenberg -ça m'est familier comme nom...- et de mauvaise blague. Aurais-tu attiré des ennuis à cette bande en te servant de la dite personne? J'espère que ça en valait la peine de prendre ton peid, parce que visiblement, ils veulent te retourner la politesse...

Pardon? Ne regardez pas par là, non! Oubliez-moi. Je ne suis pas là! De l'autre côté, je vous dis. Non, pas vers moi... Et mer...credi. Fais chi**. Pourquoi est-ce qu'on ne fais pas attention à moi quand j'en ai envie et qu'on me remarque lorsque je veux qu'on m'oublie? En plus, j'avais fais un pas sur le côté pour vous laissez de la place et tout... Zut. Quoi? Moi? Une amie de Mayfair? C'est vrai? Tu crois qu'on est amies? C'est ce que j'aimerais te dire mais ça irait pas avce ce que je m'aprète à te répondre. Non mais sérieusement, nous n'avons pas les mêmes valeurs. Que diriez-vous d'une petite comédie? c'est pas bien et je risque de m'attirer des ennuis... Mais t'inquiète pas Serdaiglois, je vais rester gentille... Un jolie sourire, un minois innocent, une voix mielleuse...

"Bah... que fais-tu là alors?"

J'aimerais ajouter de retourner dans le sjupes de ta mère... s'il n'y a pas déjà quelqu'un. Ce serait tellement beau... Mais ce serait insulter ta mère. Et aussi malheureuse soit-elle d'avoir un fils tel que toi, c'est pas tellement de sa faute, elle est plutôt à plaindre... Quoi que, si elle te ressemble... Bref. Je pourrais aussi te conseiller de rester polie si tu veux pas te transformer en fille... C'est fou comme le mot "fille" dans ma bouche, sonne comme une insulte... Mais bon, ne soyons pas trop méchant non plus... Je voudrais pas qu'ils changent de cible. Je veux qu'ils s'occupent de toi, Sasha, pas de moi... Marche arrière donc... je recule de plusieurs pas, perds mon sourire.

"Vous occupez pas de moi, je fais que regarder..."

"Bravo! Très convaincant! Maintenant, t'a plus qu'à te retourner et à le leur répéter, t'es absolument parfaite!"

*Non vraiment décidément c'était pas mon jour, je ne peux que confirmer. Te voilà qui verses dans l'ironie actuellement pour me faire gentiment comprendre que tu ne cautionnes pas ce que je viens de dire. Visiblement tu ne trouves pas que tu es à mettre dans le même panier qu'eux, tu te crois différente & d'une certaine manière je pense que tu as raison mais pas dans tous les domaines. C'est vrai que ton comportement avec eux me fait penser que tu es différente d'eux pour te rapprocher d'une certaine manière de moi. Tu ne les aimes pas, pour la plupart en tout cas mais à la différence de moi, tu sais t'intégrer quand il le faut. Tu es fausse, hypocrite & manipulatrice, tout ce que je déteste en somme & tout ce que je me refuserais à être. Je veux être moi tel que l'art & la nature m'ont fait, je ne veux pas jouer constamment un jeu, arrivant presque à ne plus différencier la vérité du mensonge. Je ne peux pas & je m'y refuse, ce n'est pas moi, tout simplement. Je veux être marginale à cent pour cent, que cela plaise ou non, ça m'est égale. Je n'ai pas envie de m'intégrer dans une société qui ne m'accepte pas telle que je suis, qui veut me façonner à son image, image qui ne me ressemble en rien. Je n'éprouve aucune compassion pour les gens, très peu de sentiment, de la pitié, de l'amour ou même de la haine. Je m'en fous que vous existiez ou non, je m'en fous de ce que vous pouvez penser de moi ou même de vous. Si tu veux te croire différente alors soit, crois le, ce n'est pas moi qui te jugerais ou qui tenterais de te montrer que tu as tort.

Je ne fais que glisser mon regard sur toi, toujours aussi inexpressif. Je m'en fous de toi actuellement, j'en ai fini pour ma part, tu partiras quand tu le voudras & ne t'inquiètes pas ma chère Erin, tu ne seras pas obligée de me prévenir, ça m'est égale. J'ai d'autres hippogriffes à fouetter actuellement & des gros qui plus est. Ces belles bêtes de concours, digne des grands Trolls des cavernes me tapent sur le système depuis bien trop longtemps, je veux en finir une bonne fois pour toute avec eux. Je sais que je pourrais fuir, encore que vu à l'allure où ils arrivent, je n'aurais pas le temps de mettre un grand écart encore eux & moi, mais je pourrais tenir sur la durée & ils se lasseraient après un temps. Mais pour combien de temps justement ? Je sais qu'ils m'attendront pour me tomber dessus une fois que je serais rentrée & ça j'en ai marre. Marre de constamment fuir pour les éviter, marre de tenter de trouver une entrée de libre, marre de toujours regarder une dernière fois. Je veux qu'on me fiche la paix & si pour ça je dois recevoir des coups alors soit, qu'ils m'en donnent, ce sera une bonne chose de faite. Une fois qu'ils se seront soulagés, ils me laisseront en paix, au moins pour un temps. Je reste donc à ma place & je les attends, ils n'ont pas l'air content, tant mieux au moins je vais pouvoir laisser ma Chère Sasha s'exprimer à son aise, Aby & moi sommes d'accord. Le "chef" du petit groupe exprime sa rencoeur & parle du joli petit tour de génie que je leur ai joué. Moi aussi je suis assez fière de moi mais je dois avouer que c'est la chance qui a joué en ma faveur, sans elle, je serais certainement encore dans le château à tenter de trouver une solution tout en vous ignorant. D'ailleurs tout cela me donne une idée, si je me souviens bien de ce que j'ai entendu tu es avec la fille sur ma droite. Tu as mauvais goûts, sache le si tu l'ignorais .. enfin non tu n'as pas mauvais goûts, tu tapes dans ce genre de filles parce que celles qui te plaisent vraiment te sont inaccessibles, je vais donc appuyer là où ça fait mal juste par plaisir de te voir t'énerver.*

" - Non je dois t'avouer que j'ai préféré prendre la tangente plutôt que te voir roucouler avec Naïa. Non que cela ne me fais pas plaisir d'être la cause de ta rencontre avec la fille de tes rêves mais j'ai préféré profiter de la porte de sortie que je venais de me créer, ne m'en veux pas !"

*Je sens la tension monter d'un cran, tu n'es pas content de m'entendre parler de ton fort penchant pour la belle vipère, surtout devant ta copine qui est connue pour être très jalouse. Je la sens elle se tendre, se crisper, elle n'aime pas entendre ça non plus, mais ce n'est pas encore assez, je monte encore d'un niveau, juste par plaisir. Je m'approche de toi & passe mon bras autour de ton coup, comme si on était proche, alors que tout ton être me donne la nausée. Je sens ta copine devenir rouge, prête à exploser que j'agisse ainsi & surtout que toi tu te laisses faire, tu ne me repousses pas, même si tu en meurs d'envie. Tu me foudroies du regard, j'aime ça, Sasha surtout l'aime & elle adore cette situation.*

" - Ne fais pas genre le gars qui ne sait pas de quoi je parle alors que tout le monde sait que tu craques complètement pour la Rosenberg. Regardes, même ta copine le sait & elle sait aussi qu'elle n'a aucune chance face à l'ancienne préfète ... enfin soyons réaliste, elle n'est pas spécialement un canon de la beauté ... Tu n'es avec elle que par pitié ou par manque, je ne sais pas encore !"

*Tu me repousses, mais trop tard, ta copine éclate, elle te colle une claque & part en pleurant au château, suivie de ses amies. Et oui tu aurais dû l'ouvrir plus tôt, c'est trop tard maintenant, tu sais que tu vas avoir du mal à la calmer maintenant. Je te sens prêt à bondir, j'en ai marre, je me colle devant toi, l'air de quelqu'un de très sérieux.*

" - Vas y cognes ! Cognes le plus fort que tu peux & aussi longtemps que tu le veux ! Fais toi plaisir surtout !"

*Je suis immunisée, sache le, tu ne pourras pas me faire plus mal que ceux qui sont passés avant toi. Ce n'est pas du courage, c'est ma lâcheté & mon envie d'être seule qui ont parlé. Ce n'est ni Aby, ni Sasha qui ont parlé, c'est moi, je veux en finir, je veux être seule, j'en ai marre de vous. Tu me regardes interloqué, ne sachant pas comment le prendre. Tu te dis qu'il y a un témoin & que cela ne se fait pas de frapper quelqu'un. J'ai désarmé ta colère avant que tu puisses l'exprimer, tu te trouves con, tu n'auras jamais le courage d'armer ton point. Tes amis te disent que je suis malade, que je suis folle, qu'il faut partir, me laisser là. Tu tournes les talons, te rendant compte que tu n'arriveras jamais à me comprendre, que j'agis toujours différemment, à chaque seconde, que jamais on ne pourra prévoir mes réactions. C'est vrai mais on est trois, c'est normal qu'on n'agisse jamais pareil. Je les regarde partir, je suis seule ou plutôt j'aurais aimé l'être. Je suis passée entre les filets, encore une fois, mais pour combien de temps ? Ils reviendront, ils reviennent toujours, à croire que je les fascine. Je me tourne & te découvre, derrière moi, à l'écart. J'aurais aimé que tu t'en ailles aussi, mais c'est certainement trop te demandé. As-tu aimé au moins ou cela était-il trop court pour toi ? J'aurais été bien triste de ne pas t'offrir le spectacle que tu attendais !*

" - Le spectacle t'a-t-il plu ?"

Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Je le vois. Je le vois dans tes yeux. Je suis ce que je suis, je l'affirme, je le confirme et je m'amuse avec. Je le vois dans tes yeux, l'évaluation, le jugement et la condamnation. Une fois encore, je suis stupéfaite et admirative devant la capacité de mes paires de juger les gens sur quelques mots et un coup d'oeil. Etonnant, n'est-ce pas? Je veux dire, ma réaction. Je fais de même avec eux. Tu m'as déjà rangée, je t'ai déjà classé. cette histoire, ce truc, cette... rencontre aboutira-t-elle à quelque part. D'un côté j'en doute, d'un autre, je l'espère. Ca, c'est mon plus gros défaut. Espérer trop des gens, attendre trop d'eux. Personne ne pourra me donner ce que je veux, il smeblerait. Certainement pas toi. Non pas que je te dénigre mais tu es trop catégorique à mon goût. Par de nombreux aspects, je le suis aussi mais... Je sais pass mon jugement me parait plus juste, plus... objectif. Après tout le monde pense pareil mais... Enfin bref. Je me pense plus mature. Supérieur. En fait, j'en suis convaincue. Mais, ça ne m'empèche pas de savoir que j'ai encore pas mal à apprendre. Pas mal à apprendre des gens. Des relations. De la société. Nul besoin de leçon pour savoir comment me comporter, mais c'est une manière de savoir plus se fondre, plus jouer, plus apprendre des autres. J'ai autant besoin de cette fonte dans la foule que toi tu as besoin d'affirmer ta différence.

Mais revenons à nos gros moutons qui se sont approcher, ont jouer les gros durs et à qui j'ai si aimablement répondu. J'ai évité de trop en faire pour pas qu'ils se retournent contre moi. Heureusement, tu es là chère Sasha, pour attirer leur attention sur ta charmante personne. Enfin, je dis heureusement... mais je n'aurais nul besoin de les remettre à leur place si tu n'étais pas venue, escorté de tes fans. Non pas que je m'en plaigne, j'aime bien te regarder Sasha, jouer avec les autres, et on a toujours des choses à apprendre des choses en regardant les autres -même si avce toi, j'ai comme l'impression d'avoir déjà fait le tour- c'est donc avec plaisir que je te regarde entrer en action. Je vois cette expression si... étrange -je ne saurais la définir- qui se peint sur ton visage. Tu vas t'amuser. Tu ne fuiras pas. Tu es un peu comme une lionne qui se demande par quel morceau elle va entamer son festin. Une cuisse? Un bras? La nuque? Après t'avoir longuement observé, elle m'est presque familière. Je n'irais pas prétendre que je te connais parfaitement mais suffisamment pour percevoir le ton de ta voix, l'attitude que tu adoptes et ce que tu comptes faire de ta proie. Etrange comme la proie deviens le chasseur... J'avoue aimer ce changement.

Tu n'as visiblement pas l'intention de perdre ton temps, faire durer le match n'est donc pas dans tes objectifs. As-tu l'intention de me priver d'un long et joli spectacle? Veux-tu réduire le plaisir que je pourrais avoir à te voir agir comme tu le fais? Non, je ne crois pas. Nul doute que tu m'as déjà oublié. Bien sûr, puisque tu m'as déjà catégorisé. Pourquoi te préoccuperais-tu encore de moi, n'est-ce pas? Je ne peux guère te le reprocher vu les roquets auquels tu dois faire face. Cependant, je dois avouer que tu t'en sors avec brio. c'est un véritable délice de voir la tête de la fifille se métamorphosé au fur et à mesure que les mots coulent de ta bouche. Je dois avouer que ceux-ci, de Serdaigle, sont vraiment sot. Avec un brin de jugeote et un brin de confiance, elle aurait peut-être douter de son copain mais aurait éviter de clasher ici, devant toi, alors qu'elle sait très bien qu'il vienne pour ton humiliation et non la sienne. QUelle idiote de plus te faire confiance qu'à son copain. Non pas qu'elle ne devrait pas te faire confiance, quoi que, mais si elle est pas capable d'avoir confiance en l'homme qui partage sa vie, alors c'est que vraiment... Enfin, je sais pas. Pour moi, ça coule de source. Comment peut-on sortir avec un gars qui vous traite une fois comme une copine, l'autre comme un objet sexuel et finit par vous tromper sans le moindre remords? Désolée, mais je ne vois réellement pas. Je dois être vraiment étrange, car tout le monde semble faire comme ça. Enfin, je peux toujours parler, me dirait-on, étant donné que j'ai déjà du mal à trouver des amis digne de ce nom. Exigente, moi? Certainement.

Tu me fais profiter d'un bien joli spectacle. Il est presque aussi intéressant et jouissif de voir la fille démarrer au quart de tour que le gars hésiter. Sans compter que c'est un délice de te voir en action. Comme toujours. Je ne te vois, malheureusement, que de quart de profil, presque de dos, je ne puis donc déchiffrer ton regard. Mais, je m'en contente pour cette fois. Aucune pitié, une pointe d'ironie sous tes mots... Mumuse avec ton adversaire. Le reste de la bande n'en vaut pas la peine, il gravite autour du roquet. Si le roquet a mal, ils ont mal, s'il veut attaquer, ils attaquent, s'il est indécis, ils le sont aussi. C'est un effet miroir, ils sont réellement stupides ou Roquet s'est fait créer des clones? J'admire cependant ta manière de te filer parmi le groupe sans qu'aucun n'aboie, trop figé pour t'empécher de distiller ton poison dans leur cervelle -en supposant qu'ils en aient une, bien entendu. Le bras, la voix, le ton conspirateur, le regard... Une vraie pièce de théâtre. Si, si, puisqu'il y a moi : le spectateur. Or le théâtre est fait pour avoir un public. Clash, scène finale, dernier couteau planté, et une histoire d'amour qui finit tragiquement. Ca ne gache pourtant pas la pièce, au contraire, ça donne un peu de... piquant. La discorde... Jouer avec les relations, les liens... Les gens ne se font pas assez confiance. Ils ne parlent pas suffisamment, ne communiquent plus. Ca se fragilise et il suffit que quelqu'un comme toi passe dans le coin pour qu'ils se brisent. Si ce n'est pas toi, le temps le fera. Ou quelqu'un d'autre.

Très bien jouer Roquet, vraiment... Oui, c'est ironique. Tu aurais pas repousser Sasha, avec un peu de chance, c'est elle qui se serait prit la claque. J'ignore si ce qu'elle a débité est vrai -je m'en fiche en fait- mais c'est elle qui est la cause de tes larmes fillette, la coupable de ta douleur, c'est elle. Si Sasha ne s'était pas monté sur ta route, ou le contraire, tu aurais continué ta petite vie tranquille de bécasse et cocue. Tu te serais mariée, aurait eu des enfants, aurait certainement pris un amant en découvrant les frasques de ton amour à moins de préférer le divorce et de sombrer dans toutes les formes les plus dégradantes possibles de la déprime et d'abandon de l'estime de soi. Un joli tableau en perspective quoi. Je dois avouer, Sasha, que ton habilité est appréciable. Je l'aurais jouer moins fine, personnellement, je n'ai nullement patience à jouer avec les imbéciles, encore moins les prétentieux et plus encore quand je ne suis pas d'humeur à jouer.

Ce que j'admire le plus dans ta prestation, c'est ton cran. Tu as du cran et j'apprécie cela chez les gens. Evidemment, tu n'es nullement courageuse et ta manière de les affronter ressemble à une sorte de fuite par certains aspects mais... Mais cette fuite te donne du cran, du culot, et peu importe que ce soit du faux, le spectacle ets tout-à-fait appréciable à regarder. Quand je parle de finesse, je parle de ta manière de "t'intégrer dans le groupe", quand je parle de cran, je parle de... cette attitude, ce défi. J'aurais pas tenter un truc pareil moi. Peut-être parce que je ne suis nullement suicidaire. Peut-être aussi parce qu'étant jeune, les gens ne me ménagent pas, je dois leur paraitre faible, j'imagine, facilement manipulable et impressionable. Etait-ce un pari moins risqué pour toi? Je l'ignore. Le fait est que tu as tiré le gros lot car, destabilisé, il préfère abandonner la partie, soutenu par ses amis qui te regarde bizarrement. Il y a de quoi, en soir, ces gens-là sont incapable de te comprendre Sasha. Je ne prétends pas en être capable, mais je pense plus pouvoir m'en approcher qu'eux. Je suis sûre de m'en être plus approcher qu'eux.

De nouveau seules Sasha. Juste toi et moi. Vas-tu te rappeler que j'existe? Vas-tu choisir de retourner au château sans même m'accorder un regard, par oubli ou mépris? Vas-tu te retourner et me défier du regard? Vas-tu me planter là et choisir d'aller te balader? Vas-tu m'apostropher pour terminer de déverser ton venin sur moi, faute d'autre victime potentielle en vue, si tu n'as pas terminé ce que tu as commencer? Trop nombreuses ces possibilités. Trop nombreuses et donc à supprimer. S'attendre à tout n'exclut d'être surprise par un truc imprévu. Auquel cas, mieux vaut oublier toutes les prévisions. Tu te retournes et je lis un éclair dans tes yeux. j'ignore ce que c'était, mais je doute que ce soit réellement bon signe pour moi. Ou du moins, pour l'attitude que tu vas adopter envers moi. T'ais-je déçue en restant ici? Ou peut-être es-tu agacé que je sois toujours planté là? Je doute que t'en sois heureuse en tout cas vu le ton de ta voix lorsque tu m'apostrophes.

Que dois-je te répondre? Je vais nullement te faire un exposé sur toute ton intervention et t'expliquer pourquoi j'ia apprécié tel ou tel moment. Je doute que ce soit ce que tu veux de toute manière. Un non serait totalement hors de question, ce serait mentir. Mais je doute qu'un oui te sorte des préjugés que tu entretiens à mon sujet. Cela m'importe-t-il vraiment? Et bien, je vais pas avoir de difficultés particulières ce soir, à m'endormir, si ce n'est pas le cas. Mais oui, cela m'importe un minimun, m'intéresse pourrait-on dire.

"Oui."

Court, simple et concis. Nul doute que j'aurais nombre de remarques et commentaires à faire sur ta prestation. Notamment ta prise de risque. Mais je ne crois pas que tu me réponderais et, plus encore, je n'ai pas spécialement envie d'entendre de réponse. En fait, j'ai surtout nul envie que tu m'associes à tous ces curieux autour de toi. Non pas que je ne le sois pas, mais je l'ai déjà assouvit en ce qui te concerne. Alors peut-être reste-t-il un ou deux points à... enfin... qui pourrait être éclaircit, que je pourrais essayer d'éclaircir... Mais je sais que ça ne m'apporterait rien.

"Enfin, j'ai pas l'air réellement là comme ça, j'ajoute en faisant un vague signe de la main qui m'englobe, mais si, si, ça m'a plut."

Il ets vrai que je dois avoir un air blasé qui doit être super convaincant, voilà pourquoi j'ai ajouté cette précision. Histoire que tu ne penses à une quelconque touche d'ironie de ma part. Mieux vaut éviter les malentendus pour notre première véritable rencontre, tu ne crois pas? Bon, on vas pas disseter cent sept ans sur ta prestation qui, quoi qu'admirable, pourrait devenir très vite banale si on la décortique dans tous les sens et même médiocre. Ce serait dommage, n'est-ce pas? Bon, okay. Changement de sujet, virage à 180 degrés.

"Qui est Naïa? J'imagine que Rosenberg c'est son nom de famille. Mais si ça m'est vaguement familier... bah je connais pas."

Non, mais faut pas chercher! Surtout pas! Je veux dire... Enfin, reprenons depuis le départ. Je parle de cette Naïa car tu as parlé de cette Naïa. Jusque là, ça va? Bon. Ce qu'il ne faut surtout pas chercher, c'est... ma totale perte de mémoire pour les noms. En plus, je suis quasiment sûr de l'avoir entendu au mojns une bonne vingtaine de fois, sinon il me seriat pas familier. Cependant, je doute la connaïtre, cette Rosenberg. Nom allemand... jolie prénom... Serpentarde? Serdaigle? Si elle est préfète, ça réduit amplement mon champ de recherche... mais le problème c'est que je ne les connais pas les préfets généralement. Y a un autre sujet en débat qui est de savoir si tu vas me raconter des cracks ou si tu vas être vague. Ou s'il va falloir que je paye.

"Oui."

*Voilà une réponse dont je ne m'attendais pas vraiment, enfin d'une certaine façon tu te glisses dans le personnage qu'on a peint si souvent devant mes yeux, pas à moi cela va s'en dire mais je sais être attentive à ce qui se dit autour de moi, surtout si c'est le genre d'informations qui pourra me rendre service un jour. Les gens discutent beaucoup, de tout & de rien, mais surtout des autres. Ce sont tous des langues de vipères en puissance, envahit par le désir de balancer n'importe quoi sur n'importe qui juste pour le plaisir de détruire l'image qu'on a des gens qui nous entoure. C'est un passe temps comme un autre vas tu me dire & je ne pourrais pas aller contre cette idée mais vois tu ce n'est pas tant le fait qu'ils cassent du sucre sur les autres qui me dérangent, c'est qu'ils le fassent dans leur dos, pendant que ladite personne ne peut pas répliquer ni se défendre & que par devant ils jouent les hypocrites qui jurent leurs grands dieux qu'ils n'oseraient jamais agir ainsi avec eux & qu'ils ne sont pas du genre à être hypocrites, trouvant cette attitude pitoyable. Quelle attitude est réellement pitoyable ? Celle d'une personne hypocrite qui l'assume entière quand on la démasque ou celle qui nie quoi qu'il arrive. Je préfère les gens qui disent ce qu'ils pensent, quoi qu'en disent la bienséance. Cela n'est pas toujours agréable, je te l'accorde, mais la vérité est ainsi faite, elle n'est pas là pour nous plaire, seulement pour rétablir les faits tels qu'ils sont. Selon les dires, je suis folle, soit si cela peut vous faire plaisir, je ne nierais pas que je suis complètement différente de vous après suis-je réellement folle ? Peut être bien. Je ne crois pas que cela soit tout à fait normal d'être trois dans un même corps, pourtant c'est mon cas. Je suis persuadée qu'on me diagnostiquerait schizophrène ou quelque chose du genre & qu'on prétendrait qu'Abigail & Sasha ne sont que le fruit de ce que j'ai vécu, de mon enfance et que c'est une façon pour moi d'affronter mes malheurs. Auraient-ils raison ? Auraient-ils tort ? Je n'en n'ai aucune idée. J'ai l'impression qu'on a toujours été trois dans ma tête, Abigail est celle que j'ai été avant, avant l'abandon, avant la mort de Sasha même. Sasha c'est la personne que j'aurais aimé être, pendant & après la mort de la véritable Sasha. J'aurais voulu être elle, être aussi forte qu'elle, aimer jouer avec les gens & être à l'aise avec eux, par intérêt ou par réelle envie. D'une certaine façon je la garde auprès de moi grâce à cette "double personnalité". Et puis il y a moi, celle que je suis aujourd'hui, je ne suis plus vraiment Aby, je ne serais jamais vraiment Sasha, je suis un peu des deux, je suis aucune des deux, je suis tout & rien. Je suis compliquée. Oh oui je suis très compliquée & même moi je ne suis pas sûre de toujours me comprendre. Je ne pourrais même pas prétendre qu'on s'y habitue à force, je ne crois pas que ce soit vrai, on ne s'habitue jamais à ce genre de chose, c'est trop anormal pour qu'on puisse passer outre.

Mais je n'impose à personne de s'habituer à ce genre de chose, je ne veux pas que quelqu'un s'y habitue. Je veux être seule, je le répète bien assez à mon goût mais personne ne prend véritablement le temps de m'écouter. Je me répète, je m'époumone, je gaspille ma salive mais rien n'y fait. Je vous fuis, je vous affronte, je vous envoie paître, je vous rabaisse, je vous insulte, je me moque, je joue avec vous, je garde le silence, je vous ignore, mais rien, vous me collez, vous vous obstinez dans votre naïve croyance que je changerais d'avis. Mais pourquoi changerais-je d'avis ? Vous croyez-vous si différent des autres ? Croyez-vous pouvoir faire naître un quelconque intérêt à mes yeux ? Non. Jamais. Où très rarement du moins. Actuellement seule Anabela, Elina & peut être un peu Lara m'ont presque donné l'envie de me pencher sur elles, d'une façon moins cynique, moins méchante. Je ne suis pas très douée pour ce genre de chose mais visiblement cela ne leur fait rien. Mais j'ai remarqué que plus je suis odieuse avec vous & plus vous me collez. Il suffit de voir Jake, non pas qu'il soit du genre à me courir après, heureusement d'ailleurs, mais il a voulu se frotter à moi, il a voulu apprendre à me connaître, je l'ai prévenu à maintes reprises, il a été têtu, il s'est brûlé en tentant tout de même l'aventure, il a voulu me raisonner. Croire qu'on a toujours raison alors qu'on est complètement à côté de la plaque, c'est triste. Enfin c'est de l'histoire ancienne, je ne suis pas sûre qu'il revienne me parler de sitôt, il n'est pas stupide à ce point là, ni suicidaire. Actuellement je suis en face de toi, Erin & ta réponse m'amuserait presque, même si je ne suis pas sûre de la prendre correctement. Fort heureusement, tu t'expliques, tu précises tes pensées, lis tu d'ailleurs dans les miennes ?*

"Enfin, j'ai pas l'air réellement là comme ça, mais si, si, ça m'a plut."

*En effet je confirme, tu n'as pas l'air comme ça, mais ça je ne peux t'en vouloir je ne suis pas la fille la plus expressive qui soit, je ne peux faire la morale à personne. Pourquoi me prendre la tête à donner une expression à mon visage alors que tout m'indiffère ? Aucun intérêt on est bien d'accord. Alors comme ça le spectacle t'as plu, ravie de l'apprendre au moins j'aurais amusé quelqu'un aujourd'hui. Je ne suis pas sûre que les autres aient vraiment apprécié mon petit numéro mais par contre je suis persuadée qu'ils viendront eux même me confirmer cette pensée. A croire qu'ils ne lâcheront jamais l'affaire, pauvres petites bêtes stupides & inutiles. Ils sont trop facilement manipulable en plus, ça en devient triste presque. Après tout c'était vraiment trop facile & enfantin de voir que sa copine n'a aucune estime pour elle & qu'elle est totalement amoureuse de lui, trop d'ailleurs. Cela en devient maladif, une simple remarque de travers & on écroule le château de cartes. Lui connaît sa faiblesse & tente de l'apaiser mais rien n'y fait, c'est évident, elle n'aura jamais aucune confiance en lui parce qu'elle est persuadée qu'une autre pourrait le lui voler en un rien de temps ... pas si faux d'ailleurs. Les autres ne sont que des moutons qui se prennent pour des loups mais se déguiser en loups & en être vraiment un il y a tout un monde. Je sais être un loup quand il le faut, ce n'est pas un simple déguisement, j'ai été élevé par des loups, je sais comment ils réagissent, comment ils fonctionnent, je sais attaquer comme eux, je serais aussi bien me fondre dans une meute sans me faire repérer si je le voulais, c'est un avantage que j'ai par rapport à eux, pauvres victimes sans défense. Je les ai manger en un rien de temps, c'était bien trop facile je dois avouer, le spectacle en lui même ne devait pas être exceptionnel mais il est rare de tomber sur des gens de mon niveau & bien souvent ceux qui sont mes "égaux" ne vont pas vers moi, ils connaissent le danger & ce n'est pas vraiment par peur qu'ils restent de leur côté mais juste parce que c'est une bataille qui durait bien trop longtemps pour qu'elle vaille le coup d'être disputée. Je ne sais plus trop dans quelle catégorie te mettre, je sens que tu es un vautour mais pas seulement, il n'y a pas que ça. Tu es d'une certaine façon hypocrite, cela ne fait aucun doute, tu te fonds dans la masse pour être tranquille, mentant sur ce que tu es vraiment pour le rester. Moi je préfère rester ce que je suis, coûte que coûte. Je ne sais pas laquelle de nos deux techniques & la meilleure & même si c'était la tienne, je ne m'y aventurais pas, je déteste porter un masque.*

" - Me voilà ravie de l'apprendre !"

*Ce n'est ni vraiment ironique, ni vraiment méchant, ni quoi que ce soit, c'est plus ou moins ce que je pense. C'est un peu plus compliqué que ça mais je n'ai pas envie de partir sur des théories avec toi, on va rester soft & je pense que c'est très bien comme ça. En plus on s'en fout au fond de savoir si j'aime ta franchise ou pas. On se moque de savoir si le spectacle t'a vraiment plut & pourquoi il t'a plu. Personnellement je m'en moque, d'un côté ça flatte mon ego que tu es aimé, mais en même temps je m'en moque. D'un côté tu as apprécié mais ton manque d'emballement montre qu'il y a plus derrière que ce que tu veux bien le dire. On a pas envie d'aller plus loin, ce ne sont que des banalités, restons-en là & oublions tout cela. Je ne sais pas trop ce que tu me veux, mais je vais vite le découvrir. Tu finiras par partir comme les autres & je pourrais retourner à mes propres occupations. Je pourrais retourner vers ma Sasha & enfin avoir mon moment avec elle. Je sais que j'ai dis qu'elle était en moi, mais à travers mon journal, je peux vraiment communiquer avec elle, c'est compliqué, je n'ai pas envie de partir sur ça, mais notre langage est extrêmement important pour moi, j'ai presque l'impression qu'elle est encore avec moi, à mes côtés & écrire sur mon journal c'est comme de lui parler, c'est agréable, c'est rassurant, d'une certaine façon je me sens moins perdue, plus protégée.
Mais pour le moment je dois encore oublier mes projets, tu viens de nouveaux de t'adresser à moi, je vais devoir décortiquer tes propos pour savoir quoi te répondre. Ce n'est pas une tache facile pour moi de communiquer avec les autres, ça me demande beaucoup de travail, je ne veux pas en dire trop ou pas assez, c'est très technique, je ne sais pas comment vous faites pour que cela soit naturel chez vous. En même temps vu le nombre de conneries que vous dites à la minute, je peux presque comprendre ...*

"Qui est Naïa? J'imagine que Rosenberg c'est son nom de famille. Mais si ça m'est vaguement familier... bah je connais pas."

*Je te regarde fixement, me demandant si tu plaisantais ou pas. Non pas que ce n'était pas normal que quelqu'un dans cette école ne connaisse pas Naïa Rosenberg mais presque quand même. Ce n'est pas une figure emblématique mais ce n'est pas comme s'il n'y avait pas eu beaucoup d'encre qui avait coulé sur elle & sur son meilleur ami Tyler. D'ailleurs meilleur ami .... Je pense qu'il y a bien plus entre eux mais qu'ils ne veulent pas l'avouer, il y a bien trop de choses échangés dans leurs regards, c'est une évidence pour moi. Dis-je ça en connaissance de cause ? Est-ce que je pense à Shane en pensant à eux deux ? Shane & moi c'est tellement plus compliqué & différent mais d'une certaine manière, oui peut être un peu. Non mais bon c'est quand même ton ancienne préfète, elle a été destitué de ses fonctions après Halloween parce qu'elle a failli tué une personne. Je sais qu'en ce moment elle se fait rare, mais quand même on ne peut pas l'oublier si vite. Qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas, elle reste quelqu'un de marquant, dans tous les sens du terme. Je ne me suis pas encore décidé pour ma part, j'hésite un peu, d'un côté elle est tout ce que je n'aime pas, mais en même temps elle a toujours été franche, ce que j'apprécie. Et puis j'ai l'impression qu'elle est revenue transformée, sans comprendre pourquoi? Mais passons, tu ne sais pas qui est Naïa, c'est ton problème pas le miens mais toute information mérite récompense, si tu tiens vraiment à savoir qui elle est il va falloir que tu en paies le prix. Si ce n'est qu'une question comme une autre, tu obtiendras tes informations de quelqu'un d'autre. Appâtons déjà le poisson pour voir dans quel cas de figure tu te trouves, je déciderais ensuite de ce que je te dirais sur la vipère.*

" - Naïa ? C'est assez étrange que tu ne la connaisses pas, tu dois être une des rares personnes à ne pas savoir qui elle est ....."

Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

L'idée même de surprendre les gens est totalement banale. En ce qui me concerne en tout cas. Je surprends toujours les gens. Soit par mon attitude, soit par mes idées, soit par mon insensibilité. Ou peu importe d'ailleurs, mais y a toujours des trucs qui clochent chez moi, ça s'est une certitude, et donc forcément, il se trouve toujours qu'il y est un truc qui surprends. Généralement, j'essaye de me contenir, parce qu'être différent, ça veut dire être mit sur le côté. C'est comme être sociable, j'évite d'essayer généralement. Evidemment, à force de regarder les autres, on commence à piger. Il m'arrive parfois d'essayer quand je suis d'humeur relativement patiente, mais je me sens étrangement ridicule quand je fais ça. Je sais pas... du genre hum... Dire bonjour, sourire bétêment à chaque parole que l'autre prononce, faire semblant de partager ses opinions ou ces émotions, compatir à ses malheurs... etc etc etc... Sérieusement, tu trouves pas ça ridicule, toi? ... Question idiote, n'est-ce pas? Désolée, j'avais oublié à qui je m'adressais. Je me doute que tu ne t'es même jamais poser la question, je pense pas que tu n'es jamais pensé essayer de t'intégrer. Du moins pas depuis que je te "connais". Ou peut-être t'es-tu vaguement posé la question, mais la réponse a certainement été positive, sinon tu serais vraiment très bizarre. Ce serait quoi l'intérêt de pas faire un truc pour avoir l'air ridicule? Pardon? Je t'embrouille? Désolée.

Pourquoi, je parlais de surprendre d'ailleurs? Ah oui, ton silence. Deux choix, ou je t'ennuis, fort probable, ou bien je t'ai surprise, ce qui était tout autant... possible. Et comme il est assez peu probable que tu me laisses t'ennuyer -j'entends par là que tu m'aurais rejeté ou tu te serais tiré- j'en conclus que je t'ai surprise. Ou au moins, que je ne t'ai pas blessé dans ta personne. Je crois que c'est cela qui m'ennuis chez toi, t'es pire que moi. Pas sur le côté cruel ou intelligent, non. Enfin, j'ai jamais particulièrement tabler là-dessus, mais je sais que je suis plus intelligente. Comment ça, je suis narcissique? Bon, peu importe, c'est pas le sujet. Juste t'es encore plus obtue et plus égoiste que moi, c'est dingue, non? Oh, je pourrais certainement apprendre des choses de toi si tu daignais t'abaisser à raconter certaines choses à la pauvre petite fille que je suis. Le problème, c'est que tu n'entamerais jamais une conversation sérieuse avec moi. Pas si je gagnes pas ton estime. Et comme je déteste perdre mon temps... On va se contenter d'être soi-même, tu veux bien?

Je me demande... Enfin, non, je ne me demande rien mais... Mon manque d'enthousiasme n'est pas.. étonnant en soi. Je ne suis jamais réellement enthousiaste. Du moins pas au point de sauter partout, dieu merci. C'est juste que ta performance m'a... Bon, j'ai adoré, j'avoue. Mais mon ton aurait du être un chouia plus joyeux. Peut-être parce que j'ia plus de voix. Ca t'arrive jamais de n'avoir pas parlé pendnat 24h et que quand tu veux ouvrir la bouche et émettre des sons, tu te rend compte que ta voix est faiblarde? Moi, c'est tout le temps. J'ai une question assez étrange que je n'ai cessé de me poser, qui n'attends pas de réel réponse mais qui en relief la stupidité des gens et l'ironie de la situation. Pourquoi les gens s'escriment-ils à vouloir te parler ou te comprendre alors que tu ne semble svouloir aucun des deux alors que moi qui cherches désespéremment quelqu'un ayant un cerveau assez complet pour suivre une conversation sérieuse plus de deux secondes, je ne trouve personne? Bon, il est vrai que dans les deux cas, personne ne comprends, certes. Je sais pas... c'est le nom de famille, le sang, la maison auquel on appartient, ma méchanceté, ta solitude, la couleur de cheveux, la taille, ton journal? Ou que sais-je encore. Je doute pouvoir trouver une répons eun jour cependant, il faudrait que je demande à quelqu'un que je connais relativement bien, qui ne m'insupporte pas et qui a essayé de t'approcher. Oulà, va falloir la chercher cette perle! Ca risque pas de se trouver à chaque coin de rue. Tu n'es pas d'accord?

" - Me voilà ravie de l'apprendre !"

Ravie? Oh oui, c'est écrit en gros sur ton visage, dingue, ça, non? C'est pas surprenant ça que tu ne sautes pas sur place? Tu m'étonnes, je l'aurais presque crut! Pardon? Mon ironie est pourrit et n'est absolument pas drôle. Désolée, c'était pour me faire rire, pas pour te faire rire, tu saisis la nuance? Oui, c'est vrai, je rigole pas, mais je me fais "plaisir". J'ai le droit, non? Te fatigue pas, j'attendais pas de réponse de toute manière.

"Oh oui, t'a l'air aussi enthousiaste que moi!"

Ah, tiens, ma voix est revenue, on dirait. Oui, on sens la petite touche d'humour derrière. Tu sais, ça ressemble vaguement à de l'ironie. Pardon? Oui, je m'aime. Wah, c'est fou ce que je deviens narcissique ces derniers temps. ca devient grave. Faut croire que c'est contagieux, je ne l'ai jamais été autant depuis que j'ai croisé le grand manitou rouge & Or des manigances, aux cachots. En fait, non, je ne suis pas spécialement narcissique, je joue encore avec hum... ironie, sarcasme, dérision, cynisme... Ah non, pas cynisme, on verra ça quand je déprimerais. Dis, à quoi tu penses? Ca, c'est une question totalement inutile, n'est-ce pas? C'est vrai quoi, à quoi se torturer l'esprit sur une question dont je ne connaitrais jamais la réponse, n'est-ce pas? Cherche pas, je pose toujours les questions qu'il ne faut pas. J'aime me torturer la tête avec des questions inutiles, surtout si les réponses sont difficiles à trouver. Oui, j'ai dis difficile et non pas impossible. Rien n'est impossible. Bien sûr, faudrait que j'apprenne la légimancie pour aller un peu plus loin que mes théories foireuses sur ta personnalité, mais après tout... Non, en fait, c'est pas foireux, c'est juste que ça allait bien dans la phrase. Le côté esthétique, tu vois...

Oups, on dirait que je n'ai pas eu une bonne idée en te demandant qui était cette hum... Naïa? C'est ça? Visiblement, tu l'as connais. Visiblement, elle est connus. Raaaah, mais pourquoi je ne retiens jamais les noms?! Sérieusement, qu'est-ce qui cloche chez moi? J'ai un problème avec la notion de nomination des personnes, avec les syllabes ou les gens eux-mêmes? Non mais sérieusement, c'est réellement une question. J'en connais absolument pas la réponse. ca finira par me jouer des tours, un jour. T'imagines? Appelez mon patron, potiron ou cochonnet? Je vais pas faire long feu, ma carrière -peu importe laquelle- tournera court. j'ai grand intérêt à être compétente alors! Bon, cela dis... Je fais quoi, moi, maintenant? Je veux dire, je te réponds quoi? Je peux pas decemment te dire que mon cerveau à un sérieux problème, si? Non, pas envie. On va se contenter du stric minimun, t'en dis quoi? Après tout, c'est pas forcément vital comme question. Au pire, je demanderais à quelqu'un d'autre qui me répondera plus clairement et plus rapidement que tu ne le fais. Si je me rappele de son nom d'ici-là, bien sûr. Alors là, il faut imaginé que mon visage fait plein de mimique tout aussi expressive les unes que les autres. En clair? Hum... air pincé, langue qui passe sur les lèvres, levage de tête en l'air, lèvres étirés en sourire parfaitement plat et donc parfaitement faux, doigt passé pensivement sur le menton... Oui, tout cela traduit le fait que je réfléchis à ce que je vais bien pouvoir te répondre.

"Je reformule. Je l'ai peut-être déjà vu, même parler sait-on jamais, mais son nom ne me dit rien. Si tu me dis qui c'est, j'ariverais peut-être à m'en souvenir. Après, tu veux évidemment continuer à essayer de me faire croire que t'as du sang irlandais et donc continuer à me poser des questions sur ma soudaine amnésie et repartir sans m'avoir répondu. Ou bien, tu me dis clairement que tu veux pas me répondre, ou mieux, me répondre, et donc éviter de perdre ton temps..."

Je pourrais aussi dire que c'est mon temps qu'on perd, sauf que ce serait ridicule. C'est vrai quoi, j'ai perdu mon temps à venir ici pour perdre mon temps à marcher et j'ai perdu mon temps à te regarder et maintenant à te parler. Enfin, dans le sens propre du terme, hein. Moi, je trouve pas que je perds mon temps, du moins, c'est pas l'impression que j'ai, donc... Et puis, j'ai rien de spécial à faire non plus. C'est juste que... Bah jouer au chat et à la souris en connaissant déjà la fin de l'histoire, ca n'a rien d'amusant. Pas pour moi, en tout cas.

"Oh oui, t'a l'air aussi enthousiaste que moi!"

*Ironie quand tu nous tiens en tout cas si cela n'en est pas ça y ressemble beaucoup. Autant les mots que tu as choisis que le ton de ta voix, tout y est, magnifique. J'utilise l'ironie aussi mais je ne fais aucun effort pour que les gens s'en aperçoivent, pourquoi faire de toute façon ? Se sont des crétins finis, ils n'ont rien compris à la vie, ils ne font que gesticuler dans tous les sens pour tenter de se comprendre. Quand je les observe je vois des hordes d'animaux primaires qui se réunissent en bande pour survivre, qui communiquent bruyamment par des gestes & des cris & qui passent par une série de "sentiments" extrêmement étranges je dois avouer. L'amour, la haine, la joie, la peur, la tristesse, le dégoût, la colère, l'indifférence .... ah non autant pour moi, ça c'est moi ! Non tu ne rêves pas j'ai fais une petite blagounette, ça m'arrive de temps en temps, je sais ce qu'est "avoir le sens de l'humour", je pense même en avoir un plus poussé que beaucoup de personne, en fait il est tellement poussé que je suis la seule à le comprendre. Ça va je m'en remet, t'inquiètes ! En plus personnellement je pencherais plus pour l'humour noir, c'est assez délicat à utiliser & peu de gens le comprenne, il est idéal pour moi en somme. L'humour pipi/caca des enfants personnellement je ne l'ai jamais eu, en même temps c'est pas comme si on riait beaucoup avec mes parents, d'ailleurs je n'ai pas le souvenir d'avoir vraiment rie avec eux, sauf jouer la comédie quand leurs amis étaient là, pour imiter la famille modèle mais ce n'était que du vent, un tissu de mensonge qui cache une sombre vérité. Si seulement ils savaient ce qu'il se passait chez moi quand la porte se ferme & que les rideaux se baissent .... ce qu'il se passe car je ne doute pas un instant que mon départ a changé quoi que ce soit à leur comportement. Le pire étant c'est qu'ils se prétendent croyant mais comment va réagir leur dieu au moment de leur mort ? Je ne suis pas sûre qu'il va les accueillir à bras ouvert ou alors la religion est encore pire que ce que je le pensais. Mais on ne va pas parler religion, on s'en fout, il n'y a qu'Elliott dont le sujet l'intéresse vraiment, mais il sait aussi que ce n'est pas un sujet à aborder avec moi même s'il ne sait pas pourquoi. Sa naïveté pourrait être touchante si elle ne me donnait pas envie de vomir. Parfois quand je l'écoute j'ai des envies de meurtres. Mais bon revenons à nos moutons, je dérive un peu trop loin.

Bon que vais-je répondre à cela moi maintenant ? Vais-je garder le silence ? Te foudroyer du regard pour te faire comprendre que tes petits commentaires tu peux te les garder, je m'en moque ? Je n'en vois aucun intérêt, certes je m'en moque mais je ne vois vraiment pas pourquoi je devrais prendre la peine d'exprimer un quelconque sentiment sur mon visage juste pour cette remarque. Non j'exprime réellement un sentiment que quand la situation l'exige, là ce serait purement par caprice. Et puis étrangement elle ne me déplaît pas tant que cela moi cette petite touche d'ironie, elle me change des bandes de crétins écervelés que je croise régulièrement & qui tente désespérément de rentrer en contact avec moi pour une raison qui me reste encore obscure. Je ne vais pas aller jusqu'à dire qu'elle me remplie de joie, il ne faut pas abuser non plus, mais disons qu'elle me plaît un peu plus déjà, elle me change, c'est presque rafraîchissant. Tu n'es peut être pas un si mauvais vautour que je ne le croyais. Tu restes un vautour c'est indéniable, mais disons que tu as actuellement plus d'intérêt à mes yeux qu'eux, même si c'est pas très compliqué quand on y réfléchit. Mais ne nous avançons pas trop si tu le veux bien, je vais attendre d'avoir terminé notre semblant de discussion pour voir si tu pourrais avoir un quelconque intérêt à mes yeux ou si je peux t'oublier, au même titre que les autres. En tout cas je sais quoi te répondre, je ne vais donc pas me gêner, même si tu t'imagines bien que je ne vais pas encore faire l'effort d'afficher une expression sur mon visage, ni vraiment utiliser un ton qui pourrait te faire comprendre que je suis la même ligne directive que toi, tu n'as qu'à te débrouiller pour le comprendre par toi même, après tout tu es assez grande pour cela.*

" - Je sais ! ma joie de vivre se lit sur mon visage & je suis un véritable livre ouvert !"

*Voilà ma réponse devrait te plaire ou pas d'ailleurs, l'un dans l'autre cela m'est un peu égal je dois avouer. Si elle te plait tant mieux tu seras me réserver une phrase digne d'intérêt ou me sortir une phrase complètement bateau ou ridicule qui va me donner le signe de départ, ce que je n'hésiterais pas à faire sans t'adresser une quelconque explication ou te dire au revoir, j'espère que tu t'en rends bien compte. La politesse & moi ça fait trois, qu'on se le dise, ce n'était pas à l'orphelinat qu'on utilisait les règles de bienséance, on devait survivre, voilà les règles importantes, rien de plus, rien de moins. Et si ma phrase ne te plait pas alors tu seras certainement me le faire comprendre par une phrase qui risque de m'amuser ou alors de m'exaspérait & je tournerais les talons. Bien entendu il y a aussi l'hypothèse que ce soit toi qui tournes les talons la première mais vu que tu es encore là & que c'est toi qui "lances" la conversation, j'ai presque envie de croire que tu ne le feras donc pas, tu resteras là pour voir jusqu'où cette pseudo discussion pourra nous conduire. Dans un sens, j'ai presque envie de le savoir moi aussi, dans l'autre je m'en carre le cocotier. Oui on ne change pas une équipe qui gagne !*

"Je reformule. Je l'ai peut-être déjà vu, même parler sait-on jamais, mais son nom ne me dit rien. Si tu me dis qui c'est, j'ariverais peut-être à m'en souvenir. Après, tu veux évidemment continuer à essayer de me faire croire que t'as du sang irlandais et donc continuer à me poser des questions sur ma soudaine amnésie et repartir sans m'avoir répondu. Ou bien, tu me dis clairement que tu veux pas me répondre, ou mieux, me répondre, et donc éviter de perdre ton temps..."

*Alors attends, tu parles de quoi là déjà ? Ah oui Naïa, pardon je ne t'écoutais plus vraiment, j'avais perdu le fil de la conversation, autant pour moi. Oui j'ai déjà oublié les évènements passés, ils me sont totalement insignifiants, je préfère donc ne pas polluer ma mémoire avec ce genre de détails mais je peux remettre quelques idées en place pour pouvoir te suivre sans problème. Oui donc on parlait de Naïa, comme quoi tu ne la connaissais pas, ce qui me parais personnellement aberrant car même moi je la connais, c'est pour dire. Enfin je m'en fous d'elle, bien entendu, mais je sais qui sait & mon journal a quelques informations sur cette demoiselle très intéressantes je dois avouer. Alors que me dis tu ? Tu ne retiens pas les noms. En gros c'était un de tes arguments, okay si tu veux. Je m'appelle Sasha, mais tu peux m'appeler Paola, Estelle ou Augustine si cela peut te faire plaisir, je m'en moque un peu, Sasha c'est pas mon vrai prénom de toute façon & mon vrai prénom ne veut plus rien dire à mes yeux, il me vient de personnes qui ne font plus partie de ma vie depuis belle lurette donc en fait tu peux me nommer comme tu veux je m'en moque, il y a peu de chance que je te réponde de toute façon donc, au final ça change pas grand chose. Du sang irlandais ?! Heu .... j'ai pas compris, & Sasha & Aby non plus. C'est quoi cette histoire de sang irlandais ? C'est quoi une technique pour vérifier mes origines ? Il ne te plait pas mon sang ? M'en voilà désolée, mais bon c'est pas moi qui est choisie, je suis née en Irlande & mes géniteurs sont Irlandais, enfin mon père pas ma mère, même si père & mère ne veulent rien dire pour moi, ce ne sont que des mots il n'y a aucune signification derrière, aucune connotation, aucun sentiment, rien, ils m'indiffèrent. Je ne connais pas cette fameuse réputation sur les Irlandais, comme quoi ils ne répondent pas aux questions qu'on leur pose. Moi si je n'y répond pas ce n'est pas parce que je suis irlandaise, juste parce que j'aime vous faire chier, c'est tout, y'a pas besoin de chercher plus loin.*

" - Du sang irlandais ? Aurais-tu quelque chose contre les irlandais ou c'est une réputation qu'ils ont depuis toujours ? Dois-je le prendre mal ou bien, j'avoue que j'arrive pas trop à le savoir. Je pourrais en effet te répondre en te disant qui est Naïa mais au final est-ce si important ? De toute façon tu n'as pas la mémoire des noms, tu n'as peut être pas non plus la mémoire des visages, ça arrive, donc vais-je pas perdre aussi mon temps à te donner des détails sur cette fille si de toute façon la finalité est la même que si je ne te dis rien sur elle ? Enfin ce ne sont que des suppositions bien entendu & puis merci de te soucier de mon temps, mais cela fait déjà six ans que je le perd dans cette école, je n'en suis plus à quelques minutes près !"

Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

C'est étrange à quel point tu peux être... désespéremment lassante et étrangement surprenante. Entendons-nous bien, c'est loin d'être un compliment, mais je ne te le reproche pas non plus. Généralement, les gens se contentent de me decevoir. Mais toi... Tu me lasses. Non, sincèrement, je suis exaspérée par ton comportement jusqu'au moment où tu me surprends. Je crois approcher de la clef du mystère... mais rien ne se passe et tu me re-ennuis encore une fois et au moment où je laisse tomber, tu me surprends de nouveau. J'avoue qu'à la longue, c'est assez agacant. Je peux être patiente, mais passer un an à cela, ça m'a suffit amplement. En fait, un peu plus d'un an mais peu importe. Oh non, ne crois surtout pas que j'ai passé un an à t'observer. Attends, t'es pas le centre du monde non plus! T'es -t'étais- pas la seule sur ma liste d'attente. Il est vrai que j'ai passé un peu plus de temps qu'habituellement mais comme j'observe un peu tout le monde en même temps... c'était histoire que tu n'es pas les chevilles qui gonflent... ou que tu sois désespérée. En ce moment, je me concentre sur le grand manitou, la préfète de gryffondor, sa copine que je t'ai vu approché et l'asiatique aussi, celle de serpentard. Mais ça m'empèche pas de jeter un coup d'oeil sur mes proches, mes "ennemis" et autres, toujours à la recherche de nouveaux cas intriguants à dénouer de mystère.

M'enfin bref, revenons-en à nos occupations, tu veux? Ainsi donc, on en était à notre passionnante conversation sur notre enthousiasme mutuelle. Oui, réellement passionnant. Peut-être devrais-je me réjouir du traitement que tu m'accordes? C'est vrai, j'ai été dispensé de remarques désagréables, de rejets cinglants ou autres choses aimables que tu sais si bien distribué autour de toi. Pardon? Comment ça, je suis pas drôle? Bah écoute, c'est de l'ironie, c'est fait pour me détendre, accessoirement détendre l'atmosphère, pas t'amuser... Oh oui, bien sûr, tu respires la joie de vivre, c'est certain! Dis, je rève, ou tu tentes un brin d'humour? Oh, je te taquine, c'est sympa un peu d'ironie des fois, mais c'est pas comme si ça changeait beaucoup. Pour toi comme pour moi.

"Oui, bien sûr, et t'es tellement facile à déchiffrer que les trois quarts des crétins de ce château te courent après pour connaitre le code pour te comprendre."

Hum... Je l'admet, ce n'était certainement pas la meilleure chose à dire... Certes. Mais je n'abandonnerais pas mon expression, le sourcil haussé, pour autant. Honnêtement, j'ai pas raison? Bah, c'est pas ma faute! Je sais pas, on peut pas passer directement à l'étape suivante? C'est-à-dire celle où tu cesses de me regarder en chien de faillence et où je peux enfin cesser de me demander comment je dois me comporter pour rentrer dans ton estime. Non mais sérieusement, les seules personnes avec qui tu parles, c'est la pauvre soeur du préfet de Serdaigle, la gentille "copine" de celui-ci et une autre poufsouffle inintéressante... Oh, j'oubliais l'autre serpentard là dont le nom m'échappe, c'est pas une nouveauté tu me diras... C'est étrange comme les trois premiers peuvent manquer d'intérêt et comme le dernier détonne à travers la bande de tes... "proches". Sincèrement, ils ont quoi en commun qui leur permet de t'approcher sans que tu les haïsses? Non, mais vraiment. Je veux dire... c'est pas de la provocation ou une question en l'air, je suis sérieuse. Les trois premiers sont facilement regroupables, ils se ressemblent pas mal dans le genre "normal", mais Shane est totalement différent. Au choix, ou il te plait, ou il te fait chanter. J'ignore laquelle de ces solutions, je préfère en fait... La première aurait l'avantage de me surprendre, la seconde d'être logique...

Hum... Mais revenons au présent, veux-tu? Oui, cette Rosenberg, ton étonnement et mon ignorance. Pardon? Sang irlandais? Oulà, j'ai loupé un épisode moi... Quoi que non en fait. Tu ne connais pas le délire de réputation sur les irlandais... soit. C'est possible. C'est pas grave. Et en soi, c'est pas essentiel. C'est juste... enfin bref. Vais-je me donner la peine de te répondre? Je pourrais. En fait, la question ne se pose guère parce que te répondre ne me dérangerait pas. Je crains juste de te... comment dire... t'ennuyer? Ouais, un petit truc comme ça. On se lasse rapidement de l'ironie d'autrui surtout quand ça part sur des bavardages interminables qui auraient pu se terminer en quelques mots si la personne s'abstenait d'avoir des soucis esthétiques. Malheureusement pour toi, je fais partit de ces gens qui ont un certain souci esthétique. Je trouve ça plus classe de l'expliquer avec un brin d'ironie. Non, je le fais pas pour te plaire -sinon je m'en abstiendrais- et oui, chasser le naturel, il revient au galop!

"Hum... C'est une... expression. Okay, imagine deux irlandais. Où ils sont, on s'en fiche, sorciers ou pas, c'est pas important. Le premier dit à l'autre : c'est vrai que les irlandais répondent à une question par une autre question? Et l'autre lui réponds : qui t'a dit ça?"

Hum... Oui, je sais, t'a peut-être pas compris. T'inquiètes, je t'offre la version courte d'ici quelques secondes.

"En gros, tu réponds à mes questions par d'autres questions. Les irlandais ont cette réputation, c'est tout..."

Je hausse les épaules, levant les yeux aux ciels. Pourquoi suis-je toujours obligé de m'expliquer? C'est vrai quoi, les gens ne sont-ils pas capable de comprendre au premier jet? L'image dont j'ai... parlé... Je l'ai réellement vu, lu en fait, je sais plus où, mais je l'ai lu. Ca m'a fait sourire, ça m'a marqué, aussi simple que ça. C'est tout. Mais passons à la suite. C'est vrai que le sujet de la Rosenberg est sans intérêt au final. J'aimerais beaucoup répondre au sujet de la mémoire des visages... Et de ce cher temps que tu perds. Cependant... hum... On va éviter les sujets qui fachent d'accord? Je vais contenter de te reprendre sur ma sympathique mémoire.

"Et bien, étonnament, si. Je me souviens des visages. des odeurs aussi, des voix... Mais pas des noms. Je sais pas... ça doit être qu'ils se ressemblent un peu tous. Tiens, pour preuve... Sa tête à lui ne me dit absolument rien. Certes, à cette distance, je te garantis rien. Mais à ton avis, il vient pour toi, moi ou une sympathique balade au bord du lac?"

Pardon? De qui je parle? Du Serdaigle plus loin là-bas. A moins que ce soit un serpentard. Vu de là-bas, je sais pas trop. Bon peu importe, personnellement, je n'ai nul envie de l'attendre. Oui, le spectacle était plaisant, mais un seul était suffisant, qu'en dis-tu? Oh, je doute que tu sois contre de fuir ces pauvres crétins, en vérité. Cependant, je n'ai nul envie que la discution s'arrète ici. Oh oui, bien sûr, je sens que ça va être extrémement long si je veux obtenir de toi un semblant de sincérité ou de sérieux, ou peu importe, mais après tout, j'étais venu ici pour perdre mon temps alors autant le perdre à faire quelque chose, n'est-ce pas?

"On marche?"

Oui, c'est une invitation. Il est très probable que tu te mettes à marcher mais dans la direction inverse. J'ose cependant, espérer que ce sera pas le cas. Comment ça, je délire? L'espoir fait vivre, il parait. Et puis, après tout, qu'ais-je à perdre? En ta compagnie, pas grand-chose en vérité. Un peu d'amour propre certainement. Bah, ça me fera pas de mal de me dégonfler un peu les chevilles. J'ai tendance à être un chouia narcissique ces temps-ci. Rien de mieux qu'un petit retour sur terre pour gagner en réalisme et en objectivité, qu'est-ce que tu en dis? C'est vrai que j'oublais qu'en réalisme, t'es loin d'être un exemple. Non pas que tu verses dans l'utopie, seulement... bah c'est ta réalité, et donc pas la vraie. Et niveau objectivité... Bah, c'est sur, on peut pas t'accuser de favoritisme, tu te fiches de tout le monde, c'est plus simple comme ça... Alors? Ca te tente?

*J'avais prévu de passer une après midi tranquille, sans prise de tête, sans fuite, sans querelle, sans foutage de gueule. Bref, une après midi entre Sasha & moi, sous un arbre, au bord du lac, dans la neige. La neige & le froid en général ne me dérangent pas, il faut certes un temps d'adaptation mais ensuite tu ne sens plus rien, tu es gelé & sincèrement j'aime cette sensation. C'est déjà ce que je ressens à l'intérieur, je suis gelée, ça avait commencé quand j'ai été en âge de comprendre ce qu'on vivait à la maison & ça c'est amplifié à mon abandon. Et puis Sasha est arrivée, elle a été un rayon de soleil dans mon exile glacé, elle m'a réchauffé, autant de l'intérieur que de l'extérieur. Seulement ce splendide soleil était en train de mourir, bien trop tôt à mon goût. Il a explosé, il s'est éteint à jamais & à engloutit la mince lueur d'espoir qu'elle avait infiltré en moi, reprenant en partant toute la chaleur qu'elle m'avait apporté. Je me suis replongée dans mon exile, mais il fut plus dur, plus froid, plus profond qu'avant car j'avais touché du bout des doigts ce qu'était le bonheur, le bien être, elle m'avait fait découvrir ce qu'était la vie, enseigné la joie, l'épanouissement. Aujourd'hui, plus que jamais je me rend compte que je suis morte de l'intérieur, elle disparue il ne me reste plus rien. Ma vie à l'orphelinat après sa mort fut un véritable calvaire, j'avais beau tenté de couper les ponts avec la réalité, cette dernière revenait toujours au galop. Je ne fus pas mécontente de quitter l'orphelinat, abandonner mon ancienne vie pour pouvoir devenir exactement ce que je voulais. Je suis apparue comme une jeune fille renfermée, solitaire, secrète & malgré moi je suis devenue une fille mystérieuse qui intriguait alors que mon but était de devenir une plante verte, un objet du décor. Visiblement je m'y suis mal pris & aujourd'hui encore on cherche à percer ce mystère, découvrir mes secrets, mais jamais ils n'y arriveront, parole d'orpheline. L'intervention de ces Serdaigles en est la preuve, ils veulent me provoquer, jouer au plus fort avec moi pour me montrer que je ne suis qu'une pauvre fille sans défense alors qu'il n'en n'est rien. Je suis plus forte qu'eux, j'ai enduré tellement plus qu'eux, que maintenant plus rien ne peux m'atteindre, mais cela ils ne s'en rendent pas compte. Je plie mais je ne cède pas, j'attends le bon moment pour reprendre ma position initiale afin de les abattre. Le spectacle désolant qu'observa Erin en est la preuve & encore je suis allée soft avec eux, Sasha aurait pu faire tellement pire. A la suite de cette pitoyable tentative de jouer aux tôliers, je me retrouve en face de toi, je sens que tu attends quelque chose mais je ne sais pas quoi, alors j'attends, je t'observe, je t'analyse, je suis patiente, tu craqueras la première. Tu tentes une pseudo discussion mais où va-t-elle nous mener ? aucune idée mais nous allons vite le découvrir n'est-ce pas ?*

"Oui, bien sûr, et t'es tellement facile à déchiffrer que les trois quarts des crétins de ce château te courent après pour connaître le code pour te comprendre."

*J'étais entre guillemets plus ou moins impatiente d'entendre ta réponse, savoir comment tu allais réagir, comme n'importe qu'elle phrase que je te sors, elles ne sont là que dans un seul but, te tester. Je veux voir comment tu vas t'en sortir, ce que tu vas me dire, & tenter ainsi de te comprendre un peu mieux. Je suis nulle en relations humaines même si pourtant, malgré tout mes efforts pour rester loin des gens & être le plus désagréable possible, certains s'accrochent à moi. Elina veut me voir sourire, elle a de la compassion pour moi, elle m'apprécie mais je ne sais pas pourquoi ? Elle n'hésite pas à me dire ce qu'elle pense & à me remettre à ma place quand je vais trop loin, ça à le don de m'exaspérer & m'agacer mais au fond, je ne sais pas pourquoi ça m'amuse & j'apprécie. D'une certaine façon elle me montre que je compte pour elle & même si je ne lui donne pas la tache facile elle, s'accroche ... je suis cruelle mais j'aime bien. Anabela c'est encore différent, on a plus de points communs qu'on pourrait le croire. On est orpheline, je l'ai tout de suite vu quand je l'ai croisé pour la première fois. On se reconnaît entre orphelin, on agit différemment, ça laisse forcément une trace & je la connais par coeur cette trace, Shane, Anabela & moi on a la même. Je ne connais pas mon histoire & elle connaît encore moins la mienne, mais je sais que j'ai raison. En plus, elle ne ressemble pas à son frère Alex & elle a deux noms de famille alors que lui n'en n'a qu'un. Anabela Estébes-Maddox, Estébes étant certainement le nom de ses parents. Que leur est-il arrivé ? Il me semble qu'ils sont morts, mais comment ? Pourquoi ? Aucune idée. A la différence de Shane & moi, elle a été recueilli par les Maddox, mais son passé a laissé des séquelles que je suis une des seules à voir. Cela nous rapproche, je sens qu'elle souffre, elle est plus méfiante envers les gens qu'elle ne le devrait normalement, elle est plus sauvage ... Je n'arrive pas à ne pas être attirée par elle, non pas une attirance physique j'entends, mais un lien, une connexion invisible. C'est assez étrange, je lutte pour m'en sortir mais je crois que c'est déjà trop tard. Mais toi, que vais-je faire de toi ? Ta réponse n'est pas la plus parfaite qui soit mais elle n'est pas mal du tout. Elle est différente des réponses qu'on m'offre en général, je dois donc en prendre compte & m'en satisfaire. Que dois-je répondre à cela ? J'ai ma petite idée mais est-ce vraiment une bonne idée ? Tout cela est ridicule on est bien d'accord, alors pourquoi en rajouter ? Parce qu'on est comme ça ? Parce qu'on a que ça à faire ? Tu me réponds ainsi parce que c'est ta façon naturelle de communiquer avec les gens ou c'est simplement pour me faire plaisir ? Mais si c'est le cas pourquoi vouloir me faire plaisir ? Qu'attends tu de moi ? Là est toute la question !*

" - Je vais finir par écrire un manuel : " Comment comprendre Sasha en dix leçons !" comme ça tout le monde sera content !"

*Oui encore & toujours de l'ironie même si l'idée est séduisante. Non pas que j'ai envie d'écrire un livre sur moi mais c'est l'appât du gain qui me tente. Bien évidemment ces demeurés seraient encore capable de me courir après pour vérifier si les conseils sont bons & s'ils marchent. Non trop risqués, je ne veux pas m'exposer, je souffre suffisamment actuellement, je ne compte pas en rajouter une couche. Ce n'est pas que je m'ennuie avec toi mais tout cela va nous mener où ? Je ne sais toujours pas ce que tu me veux mais visiblement il y a quelque chose en moi qui te plaît ou t'intrigue. Quoi ? Aucune idée mais j'ai peur que tu finissent pas être déçue, je ne suis pas celle que tu crois ... même si je ne sais pas vraiment ce que tu crois. Je vais te décevoir, restons-en là, passes ton chemin & gardes à l'esprit seulement ce qui s'est passé jusqu'à maintenant, il vaudra mieux. Mais non au lieu de ça, tu me parles de te irlandais & tu m'expliques ce que tu as voulu dire, alors je t'écoute, je n'ai que ça à faire de toute façon !*

"Hum... C'est une... expression. Okay, imagine deux irlandais. Où ils sont, on s'en fiche, sorciers ou pas, c'est pas important. Le premier dit à l'autre : c'est vrai que les irlandais répondent à une question par une autre question? Et l'autre lui réponds : qui t'a dit ça?"

*Heu ... wouhai, d'accord si tu veux. Très belle histoire même si je t'avouerais que je ne la connaissais pas & c'était pas un mal. Mais tu n'as pas l'air d'en avoir fini avec cette histoire alors vas-y fais toi plaisir, enchaînes.*

"En gros, tu réponds à mes questions par d'autres questions. Les irlandais ont cette réputation, c'est tout..."

*Merci d'avoir précisé mais j'avais compris à la première explication. Non parce que si je ne réagis pas, que je ne te dis pas d'un coup "Ah d'accord !" avec une tête d'abruti, que je ne me frappe pas la tête pour signifier que je suis longue à la détente, c'est pas parce que j'avais pas compris, juste que ... je m'en fous. Mais je ne suis pas complètement conne, je ne connaissais pas l'expression mais j'arrive encore à comprendre quand on me l'explique. Mais c'est gentil, on sent que tu es habituée à t'abaisser au niveau des ... autres, mais ce ne sera pas nécessaire avec moi, je t'assure. Je vais faire simple & hocher la tête avec un léger "hin hin", comme ça tu seras contente & tu ne te plongeras pas une troisième fois dans une explication longue & laborieuse pour expliquer ton expression. Oui t'as vu je nous fais gagner du temps à toutes les deux, je suis cool comme fille, on dirait pas comme ça hein ? Mais je suppose que tu attends plus que ça de ma part, comme tout le monde alors je vais tacher d'être très clair !*

" - Tu sais ce n'est pas mon sang irlandais qui me pousse à te répondre par d'autres questions, c'est simplement mon envie de vous faire tous chier !"

*Oui si tu es vive, tu auras compris que je suis bel & bien irlandaise, mais vu que ce n'est pas vraiment le sujet, tu ne capteras peut être même pas. Mais même si tu le faisais ça change quoi ? Il n'existe pas de Sasha Agatha Mayfair en Irlande, donc je ne risque pas grand chose. Et puis tu pourras te sentir satisfaite & flattée de le savoir, tu es l'une des rares à le savoir. En fait il n'y a que toi qui le sait, je ne suis pas sûre que Shane soit au courant, je ne lui ai jamais parlé de mon passé, le avant l'Orphelinat. Mais au delà de mes origines, comment vas-tu prendre ma phrase ? Vas tu te sentir vexée ? vas tu le prendre à la rigolade ? Apprécier ? Détester ? T'en foutre ? T'en douter ? Mystère !*

"Et bien, étonnamment, si. Je me souviens des visages. des odeurs aussi, des voix... Mais pas des noms. Je sais pas... ça doit être qu'ils se ressemblent un peu tous. Tiens, pour preuve... Sa tête à lui ne me dit absolument rien. Certes, à cette distance, je te garantis rien. Mais à ton avis, il vient pour toi, moi ou une sympathique balade au bord du lac?"

*Alors si je te parle de Naïa, tu vas peut être enfin savoir de qui on parle ? Oui je pourrais faire cela pour toi mais en quel honneur ? Pourquoi ferais-je ça ? Après tout tu t'en fous, je m'en fous, on s'en fout alors pourquoi ? Parce que je te dois bien ça ? Je ne vois pas. J'hésite, je me tâte, je réfléchie aux pour & aux contre. En puis tu me sors de ma rêverie en parlant d'un garçon, quel garçon ? Tu me le montres. Il est vrai qu'à cet distance on ne voit pas très bien, cela pourrait être n'importe qui, sauf que ce n'est pas le cas, moi je le reconnais. Les yeux fermés je pourrais te dire qui sait. Est-ce une bonne chose ? Non bien au contraire, ça m'effraie, je ne veux pas, c'est une lutte de chaque instant pour arrêter l'engrenage mais c'est impossible, sauf que je continue quand même à lutter & lui il adore ça. Je le déteste tant, il est imbu de sa personne, prétentieux, colérique, narcissique, violent, voleur, menteur, bagarreur, dragueur à ses heures perdues .... Shane ! Et pourtant la vie s'acharne à me le mettre en travers de mon chemin. D'abord à l'orphelinat, ensuite ici à Poudlard & à Londres quand on est en vacances. Je ne peux pas lui échapper c'est impossible. Et pourtant ... un jour prochain nos chemins devrons se séparer, on va quitter cette école & on volera vers des endroits différents ... mais en serais-je capable ? Et lui ? Je ne veux pas le voir, je ne veux pas que tu saches qu'on se connaît même si tout le monde en doute. Personne ne sait ce qui nous lie tout les deux, personne sauf Kay' & Ismaël, & c'est très bien comme ça. On c'est pris la tête se matin, d'où mon envie de prendre l'air, de m'éloigner de tout le monde. C'est à cause de lui que je suis sur les nerfs, il joue avec moi & je déteste ça. Mon regard glisse vers lui une dernière fois avant de le porter vers toi.*

"On marche?"

" - Oui !"

*Je tente de ne pas le faire trop rapide, il ne ressemble qu'à un murmure ce "oui", mais je ne peux faire autrement. Je ne veux pas le voir, il me déstabilise & il y prend plaisir. Je ne veux pas me prendre une nouvelle fois la tête, je suis fatiguée. Je passe ma main gauche dans mes cheveux pour les ramener derrière mon oreille, non pas par tic mais pour glisser mes doigts sur mon tatouage. Très discret certainement personne ne l'a remarqué, pourtant il est bien là, depuis quelques mois. C'est avec lui & à cause de lui qu'il est là, c'est une aile. Elle représente la liberté, notre liberté prochaine, mais c'est aussi une aile d'ange, pour moi c'est en l'honneur de Sasha, pour lui c'est moi. Il me voit d'une façon bien particulière je dois dire & je n'ai jamais compris pourquoi. Mais je ne veux plus y penser, je dois penser à autre chose & tu vas m'y aider. Parlons de Naïa, cela m'aidera grandement, tu seras peut être contente d'avoir des détails sur elle & moi je vais me sortir Shane de la tête. Maudit serpent !*

" - Naïa ?! C'est l'ancienne préfète de ta maison, elle a été destitué de ses fonctions parce qu'elle a agressé un élève lors du bal d'Halloween. Je ne fais que rapporter les évènements, je n'y ai pas assisté. Elle est de taille moyenne, blonde, elle traîne avec deux autres serpents essentiellement, Tyler ... Rentford & la jumelle Clyde ! Elle est poursuiveuse ... je ne vois pas trop ce que je pourrais te dire d'autres !"

*Sauf qu'elle erre en ce moment comme une âme damnée, je la croise souvent dans le parc, moi je la vois mais elle ne voit rien. Je ne sais pas ce qu'il lui est arrivée, mais je sens qu'elle a perdu quelque chose, elle n'est plus la même, elle est brisée. Je n'ai rien pour ou contre elle, mais aujourd'hui plus que jamais, je la sens proche de moi. Peut être qu'un jour je l'aborderais ...*

Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Je t'aime bien. Tu es injuste, fermée, relativement lassante, étrangement objective, un chouia égoïste et j'en passe. Détachée des êtres, c'est ce que j'aime chez toi. Aucun besoin de faire semblant. Bien sûr, la politesse est inscrite au fer rouge dans mon éducation comme de nombreuses autre personnes. Mais nul besoin de ces surplus génant tels que "merci" et autres marques de reconnaissance. Je sais qu'avec toi, je n'aurais nul besoin de me forcer. Si tel ou tel mot veut venir, il viendra, si non, peu importe, ça n'auras guère d'importance. J'ai jamais aimé les cadeaux, j'ai comme l'impression de me faire acheter. Quand mon père m'offre un truc, je sens leurs regards sur moi, attendant ce mot que je hais. Il y a longtemps que j'ai cessé avec mes parents de faire semblant d'être contente quand je reçois quelque chose d'eux. Je prends garde de faire semblant quand ce sont des réunions de famille cependant. Et c'est avec un enthousiasme écoeurant et qui m'arrache la gorge que je fais semblant d'être une gentille fille pleine de vie avce les adultes... Sous le regard perçant de ma mère. Cela m'insupporte. Plus encore que je ne le dis. Ca me rend carrément malade. Je me dois accepter argent et biens que l'on m'offre comme une sorte de marchandage. genre, je te donne 100 mornilles, ou gallions, en échange, je veux un sourire et un merci de ta part. Je hais ça. Parce que si une fois, une seule fois, j'ose faire un truc qui leur déplait, il y a cette éternelle ritournelle du "Tu pourrais faire un effort vu tout ce qu'on fait pour toi". Une dette. Voilà. Voilà ce que sont présents et compliments, des dettes, des chaines. Connaissant mon amour pour ma liberté, tu comprends que je haisse ce genre de marchandage, n'est-ce pas?

Toi, tu es détaché de toutes ces choses. De toutes ces cérémonies attachées à la société. Evidemment, on peut pas dire que t'en sois plus agréable, limite, c'est le contraire. Je ne dis pas que je pourrais avoir confiance en toi, faut pas réver non plus, ou que tu serais franche avec moi, du moins pas tout le temps, je dis juste que c'est dénué de faux-semblants qu'une quelconque relation pourrait s'installer entre nous. Comme tout le monde, je suis curieuse de savoir pourquoi et comment tu es devenus ainsi. J'ignore la couleur de ton sang, certainement impur, ce qui te met hors de ma portée pour savoir le comment du pourquoi. Moi, je suis ainsi par mes parents et grâce à la venue de mon frère. Mais toi, tu es encore plus détachée de toutes ses choses, comment peut-on être à ce point libre de toute obligation? j'adorerais le savoir mais je doute que ma curiosité soit le bienvenue. Deux choix : où on te l'a pas appris, ou bien tu hais cette éducation reçus qui pourrait expliquer cette antipathie naturelle que tu as pour autrui. je dois l'avouer, aucune des deux hypothèses n'a pour l'instant ma préférence mais je ne désespère pas d'obtenir un jour la réponse.

Une énigme dont nombre d'écoliers ont souhaité avoir la clef. Une clef que tu n'as, jusqu'à lors, à ma connaissance, donnée. Il y a évidemment les gens que tu cotoies, mais si ton intérêt hypothétique pour eux reste pour moi un mystère, je ne penses pas qu'ils puissent m'aider à y voir plus clair. D'une manière ou d'une autre, ça doit avoir un rapport avce ce serpentard... Mais comme il est au moins autant atteignable que toi, tu comprends que je n'ai encore jamais tapé causette avec lui, hum? Et puis... non, je pense juste que c'est pas le meilleur moyen de m'attirer un soupçon de "sympathie", si tu sais ce que c'est, de ta part. Ce que je veux? Passer directe à l'étape suivante, outre ces quart d'heure pénible ou chaqu'un se méfie de l'autre. Je dis ça, mais je n'arrète jamais de me méfier d'autrui. Oui, même Enzo ou Choupy. C'est pas de la réelle méfiance, disons mais... je m'attends toujours à ce qu'ils me trahissent.J'ai toujours un oeil sur Choupy, le seul qui sache pour le sang... L'avantage, c'est que si un jour ça remonte aux oreilles de la direction, je saurais qui je dois tuer... Enfin, avantage... disons plutôt unique bon côté si cela arrivait...

Je t'ennuie? Certainement. Tu te fiches totalement de ma vie. Pardon? J'ai dis "égoïste" dans mes qualificatifs pour toi, t'as pas oublié, j'espère? je me doute bien que j'ai autant d'importance que les crétins que tu croises, ce qui est assez vexant, je dois dire. Mais peu importe, c'est pas vraiment le sujet pour l'instant. Donc de "énigme", on arrive à parler... "bouquin". Génial. de toi à moi, je ne doute pas que ton autobiographie serait un franc succès. Attends, les 3/4 des créins de ce château ça fait bien... les deux tiers du château, soit environ... hum... 500? 600 élèves? Peut-être même plus. Ne pas oublier les élèves qui ont quittés le château et ceux qui vont venir. T'auras plus aucun problème d'argent, tu pourras vivre sans bosser le reste de ta vie! Si tu met pas toute ta fortune dans l'immobilier ou je-ne-sais-quoi après un coup de folie. La folie des grandeurs quoi. Et à mon humble avis...

"Je crois pas que dix leçons suffiraient."

De manière objective, autant pour les gens comme moi, dix leçons seraient trop peu, que pour les crétins, ce serait vraiment trop trop trop peu! Et je ne crois pas non plus que tout le monde serait content. Non mais c'est vrai! Tous ceux qui aiment les énigmes.... pour eux, t'es un défi à relever des plus croustillants, si tu écris un livre, ça casserait tout! Pauvre d'eux... Tu ne serais pas aussi cruelle, si? Il y auait évidemment les gens qui, comme moi, essayerait de disséquer ton bouquin pour deviner ce que tu as cacher et t'analyser. Tu n'as jamais lu d'autobiographie? C'est extrémement intéressant à lire, tu peux découvrir tout ce qu'il peut cacher, rien de précis, bien sûr, mais ça donne des pistes. Lire des livres de politiques ou de théologie aussi est intéressant, au niveau psychologie et idéologie. Non, vraiment, je t'assure.

Mais oublions tout ça et parlons de ce délire surréaliste sur ton hypothétique sang irlandais. J'avoue avoir été totalement prise au dépourvus que tu ne connaisses pas cette expression. Non sincèrement, c'est délirant. Enfin, pas que tu connaisses pas, juste... cet échange est délirant. Sérieusement... Enfin, je sais pas, moi, ça me... passe totalement au-dessus du crâne. Je déteste expliquer les expressions que je connais et je déteste qu'on m'en explique. Si pour le dernier, j'ai trouvé la parade pour ne plus avoir cette impression d'être la dernière des ignares, pour la première, j'ai toujours cette impression de m'expliquer avec un gamin de cinq ans. Je sais que je suis différente. Et je sais que je destabilise. Ma manière de parler destabilise la plupart des gens. Ils ne comprennent pas et trouvent, comme parade, rien de mieux que de me prendre de haut, de s'énerver ou de me mépriser. Nul besoin de dire que je les mets rapidement à leur place, mais peu importe. Je sais que ça se sent dans mes mots, et encore plus quand je m'explique.

Tu as l'air de t'en moquer totalement. Je l'avoue, ça peut vexer, et cette fichu sensation transparait un temps, comme si tu n'avais rien compris mais que tu asquissais quand même, par compassion. Pardon? Oui, ça me sort par les oreilles. Sauf que tu as l'air de t'en moquer totalement. Je veux dire... tu sais mais ça te touche pas. Ce qui est bien mieux que les gens qui te regarde, et font un signe affirmatif de la tête d'un air absent. Merci de m'écouter, ça change agréablement de certains. Oui, la société veut quand on ne comprends, on reste idiot mais on fait semblant de ne pas l'être. Grâce à Dieu, si ce bonhomme existe, de t'avoir fait. Je détourne les yeux pour m'occuper de mes ongles, légèrement sales. J'en cure un ou deux, isnpecte du regard les autres, rien d'intéressant, je laisse tomber.

" - Tu sais ce n'est pas mon sang irlandais qui me pousse à te répondre par d'autres questions, c'est simplement mon envie de vous faire tous chier !"

Je lève sur toi un regard surpris. Pardon? J'ai loupé un épisode? Que me vaut donc cette soudaine agressivité. Dois-je te faire remarquer que si je te suis si insupportable que ça, tu peux faire demi-tour? Je veux dire, je t'oblige pas à rester avec moi si je t'insupporte à ce point, tu es libre. Je t'ai pas enchainée, si menacé, ni... quoi que ce soit. Enfin, pas que je saches. Cependant, polémiquer sur le sujet ne servirait absolument à rien. Je connais ce ton et cette manière de provoquer les gens. Je n'y réponderais donc pas, je ne ferais pas cette erreur que font tant d'autres. Je vais donc faire mumuse et m'attaquer à autre. Quelque chose qui ne m'intéresse absolument pas... Si ce n'est que te sorigines peuvent correspondre à tes parents et tes parents à ton hypothétique éducation que tu as pu recevoir. Dans le meilleur des cas, ça ne sera donc pas tout-à-fait inutile.

"Vraiment? Je l'ignorais. Que tu est irlandaise."

Quant au dernier mot... Non merci, pas envie de faire mes... "besoins" pour le moment. Mais merci de penser à mon bien-être. Comment ça, je me fiche de toi? Absolument pas, j'use seulement de mon jouet préféré, l'ironie. J'apprécie beaucoup que tu n'es fait aucun commentaire négatif sur mes précision concernant les voix, les odeurs et les noms. Evidemment, l'absence de réponse n'empèche pas tu es pu en penser du mla de milles manières possibles mais, si c'est le cas, j'admire ta retenue, autrement, j'apprécie ton tact. Si c'est rien de tout ça, alors je m'en félicite. Bah oui! Je vais te dire, on dirait un dragon qui crâme tous les passants qui s'approchent de trop près, je serais presque honorer d'avoir ce petit surcis si j'étais vulnérable au feu.

Etonnament, la réponse la plus simple à m'offrir à ma proposition, tu me l'offres. Je lève un sourcils, ne prenant pas la peine de cacher ma surprise. Deux choix : ou tout-à-coup tu apprécies la compagnie d'autrui, ou bien tu veux vraiment pas attendre que le crétin à l'autre bout vienne là. Et oui, quand on a aucune raison de partir et qu'on part quand même, c'est qu'on a une raison de ne pas rester. Je jete un coup d'oeil à l'intrus au loin mais c'est inutile, je ne perçois toujours pas les traits de son visage. A défaut de connaitre la raison de ton asquissement, je vais me contenter de l'apprécier pour le moment, t'en dis quoi? Et oui, je suis gentille des fois, si, si! Je t'emboite donc le pas sans un mot.

Tu sais quoi? Je vois dès tes premiers mots qui est cette Naïa Rosenberg. Il n'y en a pas des légions des ex-préfete à Serpentard. Encore moins blonde. Je ne connais pas ce Tyler, mais ça n'a absolument aucune importance. En revanche, si ta réponse m'offre un nom à mettre sur un visage, momentanément du moins, j'ai appris encore plus. Le fait que tu me répondes seulement m'en apprends bien plus que ce que tu aurais pu répondre à la question que j'aurais pu te poser. Ca confirme autrement mes soupçons que quelque chose ne tourne pas rond. Bien sûr, tu pourrais faire cela par gentillesse, mais, toutes mes excuses, ça ne ressemble pa au portrait que j'ai de toi. Tu me dis cela simplement pour pas que je m'attarde sur ta raison de partir, autrement dit, l'inconnu de Serdaigle ou Serpentard plus loin. Tu me donnes un sujet de conversation, quelque chose pour distraire mes pensées. Et tu sais quoi? Je vais jouer le jeu. Après tout, essayer d'en apprendre plus ne fera qu'attiser ton antipathie naturelle. Tandis que si je joue le jeu, sur un terrain non miné, j'éviterais tous ces délires de faiblesses ou d'hostilité. Ce serait absolument génial. J'ai hoché la tête, te faisant comprendre ainsi que je sais de qui tu as parlé. Mon regard balaye le parc et s'accroche au terrain de quidditch.

"Tu n'as jamais essayé de monter sur un balai?"

En fait, ma question n'a rien à voir avec le quidditch. Je ne joue pas au quidditch et je sais que toi non plus. En revanche, je monte sur un balai et je vais assez vite dessus même si je m'entraine que quand je suis chez moi quasiment... Ma question n'a d'autre but que de jouer ton jeu et de m'offrir une ouverture des plus neutre. Je me doute que tu en as marre des question ssur toi, ta petite vie ou je ne sais quoi. Alors parlons loisirs. J'aimerais savoir s'il y a autre chose que tu sais faire, outre écrire et ton sens de la répartie vif et certainement des plus admirable.

"Je crois pas que dix leçons suffiraient."

*Crois-tu ? Oui certainement maintenant que tu le dis, je suis peut être trop gentille avec eux, ce sont des demeurés, en dix leçons ils arriveront à peine à retenir mon prénom. J'abuse un peu j'avoue, mais c'est limite ça quand même, après tout ils ont déjà du mal à se comprendre entre eux, ils ont du mal à se comprendre eux même, alors tenter de me cerner moi c'est quasiment mission impossible. Je ne me lance pas des fleurs, c'est la pure réalité, je suis hors de leur portée, c'est comme ça, il faut s'y faire. Je peux donc faire une croix sur mon manuel, oublier les gallions que je me serais fais avec & trouver une autre solution pour rembourser ma dette. Le vol reste je crois la solution idéale pour rembourser, je ne vois pas autre chose. Et puis franchement, quel tort fais-je en les volant ? Ils ne savent même pas la moitié de ce qu'ils ont, alors si un ou deux objets de si de là vient à disparaître, ils ne s'en rendraient même pas compte. La seule personne qui a vraiment réaliser de ce qu'il lui était arrivé, c'est Lara, quand je lui ai volé son pendentif. Bon j'ai peut être été trop gourmande ce jour là, j'avoue, mais c'était une occasion en or & je savais qu'en le revendant je me ferais pas mal de fric, alors j'ai craqué & je l'ai chapardé. Heureusement pour elle que je ne l'avais pas encore vendu quand elle est venue me le réclamer, sinon cela aurait été trop tard pour elle. Un souvenir de sa famille à ce qu'il paraîtrait ... ravie pour elle, je m'en moque un peu, ce qui m'embêtais le plus dans cette histoire c'était qu'elle savait que c'était moi, qu'elle a toujours vu mon petit manège mais qu'elle me laissait faire parce que les objets que je lui avais dérobé jusqu'à présent n'avaient aucun intérêt pour elle. Après tout ça, j'ai fini par me demander si elle avait été la seule à comprendre ce qu'ils leurs arrivaient ou si d'autres aussi l'avait remarqué ? Mais dans ce cas, s'ils savaient, pourquoi me laisser faire ? C'est tous des bons samaritains dans l'âme & pensent tous à mon bonheur ? Grosse blague j'ai envie de dire, même si si c'était la réalité, j'aimerais bien qu'on me le dise que j'en profite au maximum alors. Maintenant que j'y réfléchie, il me semble que je ne t'ai encore rien volé à toi, tu es chanceuse ma parole. Bon en même temps je savais pas vraiment que tu existais ... enfin si je connaissais ton existence, mais je n'avais jamais porté plus d'attention que cela à ta vie. Bon en même temps c'est pareil pour les autres, le seul moment où ils avaient un intérêt pour moi, c'était quand j'avais remarqué un de leurs objets intéressants pour la revente, rien de plus.
Bon c'est pas tout ça, mais il faut que je te réponde, je sais pas quoi exactement, mais il faut quand même que je dise quelque chose, rien que pour la forme.*

" - Oui je crois aussi !"

*Oui je sais, super réponse de ma part, ne me remercie pas c'est gratuit. Bon certes c'était un peu comme si j'avais rien dis, mais franchement que voulais-tu que je te dise ? Rien que cette discussion en elle même n'avait aucun sens, ni même aucun intérêt, alors oui à un moment je t'avouerais qu'elle me lasse. Je suis ainsi, il faudra-t-y faire si tu veux continuer à "discuter" avec moi aujourd'hui. D'ailleurs le temps avance, notre pseudo discussion aussi mais je n'arrive toujours pas à comprendre ce qui t'amènes vers moi ? Bon d'accord, si j'ai bien compris l'histoire, à la base, tu n'étais pas venue à moi volontairement, ce n'était que le fruit du hasard. Ça je veux bien le crois, si tu le dis, d'ailleurs même si cela n'avait pas été vrai, je m'en moque un peu au final. Si tu aimes passer ta vie à traquer des gens, alors grand bien t'en fasse, le jour où tu traqueras Shane, j'aimerais être là pour voir son accueil, à mon avis, tu ne serais pas déçue. Mais baste, partons du principe que ce n'était que le fruit du hasard, le destin joueur, pourquoi es-tu restée ? Bon au début je comprend, la bande d'oisillons arrivent, tu te dis qu'il va y avoir du spectacle, tu restes, okay, c'est compréhensible. Personnellement je m'en serais allée, mais c'est moi, vos vies m'indiffèrent alors forcément si j'ai une occasion de prendre la tangente, tu crois bien que je ne vais pas me gêner. Tu restes donc & tu observes le petit manège de ces crétins, tu constates que je n'ai aucune peur d'eux, alors qu'ils sont en surnombre & même j'arrive aisément à avoir le dessus sur eux. Mais ensuite, pourquoi comme à l'instar de ces dégénérés, tu ne t'en es pas allée ? Le spectacle terminé, tu n'avais plus vraiment de raison de rester, alors pourquoi es-tu encore ici ? Oui c'est actuellement les questions qui me trottent dans la tête, je me dis que je ne connais vraiment rien en la nature humaine, à moins que ce soit juste en toi je ne sais pas.*

"Vraiment? Je l'ignorais. Que tu est irlandaise."

*Je garde mes questions de côté, attendant le bon moment pour les poser. Tu penses bien que tu seras obligés de répondre de tes actes, tu ne vas pas t'en tirer comme ça. Peut être que pour vous c'est normal & naturel la socialisation, mais pas pour moi, loin de là. Je la fuis, ce n'est pas pour la subir sans raison par la suite. Enfin passons pour le moment, je viens de te lancer un pic & j'attendais de voir comment tu allais réagir. Tu ne rentres pas dans le conflit, tu ne répond même pas à mon pic, tu fais comme s'il n'avait jamais été dis. Tu passes au dessus & tu ne sors de ma phrase qu'une seule chose, mes origines. Oui je suis irlandaise, je ne sais pas si je dois en être fière ou pas, mais je le suis. Je suis née à Dublin & j'y ai vécu mes cinq premières années de vie, ensuite on m'a expatrié, on m'a renié & oublié. Aujourd'hui je ne sais plus trop ce que je suis. Suis-je toujours irlandaise ? J'ai changé de nom, je n'ai plus de famille, je pourrais presque m'inventer une autre histoire, dire que je suis anglaise, que je suis née à Londres, que mes parents sont des gens adorables, aimants & attentionnés ... Je pourrais en effet, je pourrais dire tout & son contraire, je pourrais m'inventer une nouvelle vie mais dans quel but ? Pourquoi mentirais-je ? Je n'ai pas honte de ce que je suis, je n'ai pas honte de mon passé, ce n'est pas la raison qui me pousse à ne rien dire sur moi, il ne faut pas croire. Si je ne dis rien sur mon passé c'est que d'une ça ne vous regarde absolument pas, je ne veux pas savoir qui vous êtes, ne cherchez pas à savoir qui je suis & d'où je viens. Et la seconde raison qui me pousse à garder le silence c'est que je ne veux pas être vu comme Sasha l'orpheline, la pauvre malheureuse qui a été abandonné par ses parents à ses 5 ans. Je préfère largement être vu comme Sasha l'asociale, Sasha la bizarre, Sasha la timbrée, Sasha la sociopathe selon les dernières rumeurs. Tous ces surnoms je peux les assumer sans problème, ils ne me touchent pas, ne me blessent pas, mais Sasha l'orpheline jamais de la vie. Oui je suis orpheline & je sais déjà ce que cela fait quand les gens sont au courant, j'ai vécu de 5 à 11 ans dans une école où Orphelins & enfants du quartiers & quartiers voisins cohabitaient, j'ai bien vu le regard qu'on portait sur nous, les messes basses à notre intention. "Oh regarde cette pauvre enfant chétive, je suis sûre qu'elle fait partie de l'Orphelinat Mayfair ... pauvre petite" ou encore quand les enfants n'étaient pas sage "Tu veux finir comme les petits orphelins de l'orphelinat ? " Nous étions une référence pour les parents, si leur enfant se plaignaient trop, on nous mettait sur le tapis, si l'enfant faisait une bêtise on parlait de l'orphelinat, si les enfants étaient malades ou avaient des poux, c'était forcément de notre faute, on était les parias, les malpropres. Non très peu pour moi, je ne veux pas revivre ça, plus jamais !*

" - Normal, je ne me présente pas aux gens en disant : "Bonjour, Sasha, irlandaise de naissance" ... D'ailleurs je ne me présente pas tout cour, ça va beaucoup plus vite ..."

*Je me fais rire toute seule, bien entendu intérieurement, rien ne se voit sur mon visage ou dans mon ton, mais je m'amuse moi même. Mais cela ne m'empêche pas de penser à Shane, j'en ai marre, pourquoi quand je veux vraiment quelque chose, je ne l'obtiens pas ? Pourquoi a-t-il tant d'emprise sur moi ? Et surtout pourquoi le sait-il ? Quand je suis avec lui, mon visage n'est pas plus animé qu'avec quelqu'un d'autre, alors comment sait-il tout ce que je peux ressentir ? Certes parfois il se plante complètement & je dois avouer que j'y prend beaucoup de plaisir de le voir se planter royalement, je ne me gêne pas pour le lui dire. Mais souvent, bien trop souvent à mon goût du moins, il sait ce que je pense, ce que je ressens, il me dit que c'est parce qu'il me connaît, peut être même plus que je me connais moi même. A-t-il raison ? Si c'est le cas, c'est peut être le moment de lui dire adieu ? Je ne veux pas m'accrocher à lui, je ne veux pas devoir dépendre de lui, non pas parce qu'il n'est pas fiable, mais parce que sinon je vais refaire le même schéma qu'avec Sasha & la chute sera d'autant plus grande & douloureuse. Fiable, il l'est plus que n'importe qui, sauf que personne ne s'en doute. Il ne montre de lui que ce qu'il veut bien montrer & bien souvent c'est ses défauts qu'il montre avec plaisir, juste pour faire chier le monde, pour se jouer d'eux, pour pouvoir les surprendre de temps en temps & leur dire "tu vois, tu ne me connais pas". Sauf que moi je le connais, je sais tout de lui ou peu s'en faut, je connais ses qualités & ses défauts. Je sais qu'il est une personne fiable, mais avec si peu de personnes qu'au final je suis la seule à le savoir. Mais cela ne change pas que je le déteste, je le hais tant & il le sait. Je le hais de tout mon coeur & j'y met toute ma volonté & plus je m'acharne à le haïr & plus il y prend plaisir. Il sait que son emprise avance petit à petit, elle gagne du terrain, bientôt, très bientôt ses annaux seront autour de moi & je ne pourrais plus fuir, je serais piégée ...*

"Tu n'as jamais essayé de monter sur un balai?"

*Mon esprit est tellement focalisé sur lui que j'en oublie Naïa, les serdaigles ou même Erin. C'est pour ça que je veux fuir, m'en allait, loin, très loin de lui. Nous commençons à marcher & je laisse glisser discrètement mon regard vers lui, je le vois qui nous regarde, je devine qu'il m'a reconnu de lui, tout comme moi, il pourrait savoir les yeux fermés où je me trouve. Il sait que je le fuis & visiblement il n'a pas décidé d'être une tête de mule aujourd'hui, il va me laisser en paix. Heureusement parce que si je dois gérer Erin & lui, je ne vais pas m'en sortir & en plus cela lui ferais tellement plaisir que j'aurais envie de rendre mon repas. Je suis satisfaite, je vais pouvoir l'oublier, c'est très bien. La tension qui m'avait habité plus tôt disparaît & je laisse mon regard glissé sur ce qui nous entour. Je garde le silence, profitant de cet instant de paix, mais toi ma chère Erin tu ne peux t'empêcher de rompre ce silence. Nous passons vers le terrain de Quidditch & voilà que cette question, saugrenue tu me pardonneras, sort de ta bouche. Le vol ? Pourquoi me parle tu du vol, des balais ? Je ne vois pas l'intérêt de savoir si je vol ou non. Tu veux que je te dévoile un secret ? Tu aimerais que je te dise que secrètement je m'entraîne parce que je rêve de rentrer dans l'équipe de ma maison, que j'ai un poste favoris au Quidditch ou un truc du genre ? Tu seras cruellement déçue alors parce que non, mise à part en cours je n'ai jamais eu l'envie de monter sur un balai, je déteste la sensation de voler, je déteste sentir le vent dans mes cheveux ou sur mon visage, je déteste voir le sol s'éloigner de moi, je n'ai aucune confiance dans les balais ... pourtant en cours je ne suis pas si mauvaise que ça dans cette matière, je ne brille pas par mon adresse, mais je tiens dessus & j'arrive à faire tout ce qu'on nous demande de faire, mais je n'y prend aucun plaisir.*

" - En cours de vol seulement, pourquoi ?"

Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's

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