La jeune femme n'était peut-être pas capable de s'adapter toujours en fonction de ses interlocuteurs mais elle avait au moins le mérite d'avoir généralement un bon feeling avec les gens, lors des premières rencontres et tant que la connaissance de l'autre ne se voulait pas trop poussée. Ainsi, même si ce n'était pas la première fois qu'elle se retrouvait dans le même périmètre de discussion que Knoxslay, elle ne pensait pas que ça allait dégénérer, surtout qu'elle n'avait rien vu venir. La soirée pris un étrange et désagréable tournant et l'aiglonne ne su pas trop à qui en vouloir le plus parmi les deux jeunes gens qui venaient de les quitter précipitamment. En plus on leur faisait porter la culpabilité alors qu'à voir sa collègue, il était évident que cette dernière était la plus à plaindre dans l'histoire. Lalie était déçue, autant par cette amie qui avait autant d'influence et peu d'attentions pour une si gentille fille que la Poufsouffle, mais aussi par son ami à elle, qui avait feint l'indifférence dans cette histoire avant de les enfoncer pour la beauté du geste et surtout pour ne pas s'attirer sur lui aussi les foudres de la brunettes. C'était lâche, complètement naze... Elle aussi avait besoin de se calmer et il était plus que temps maintenant de s'écarter un petit peu pour prendre un peu d'air frais et souffler. En espérant bien sûr que la jeune femme qui était restée à ses côtés ne décide pas elle aussi de la laisser en plan, considérant que toute la faute lui revenait sur les épaules. Peut-être ses paroles n'avaient pas été apprécié, c'était une possibilité qui n'était pas contestable mais en même temps, à aucun moment elle n'avait été agressive et toute personne normale aurait pu remarquer qu'il s'agissait d'un fond de vérité d'accord, mais sur le ton de la taquinerie.

« Souvent en plus ? Mais c'est vraiment pas cool ! Pardon, je veux pas te vexer hein, mais c'est pas chouette de te faire des scènes pour un rien... »

Ben ça alors ! Dans toutes les descriptions que la jeune femme avait réussit à tirer de l'amoureux, jamais elle n'avait entendu ce genre de détail pas du tout insignifiants dans leur genre. Bien sûr, si il en était fou, il ne pouvait pas la dépeindre de cette manière, ça n'aurait aucun sens et il ne voyait certainement pas ce comportement comme quelque chose de mauvais mais initialement, il avait dû quand même avoir plus ou moins conscience de ce qu'il l'attendait. A moins que ça avait été le coup de foudre immédiat mais Lalie avait beaucoup de mal à imaginer le Gryffondor se laissait chavirer par un seul regard. C'était toujours possible mais pas crédible, ce qui la mettait en rogne parce qu'il devait savoir du coup ce dont elle était capable et n'avait même pas prit la peine de l'avertir. Ca aurait été la moindre des choses si il ne voulait pas qu'elle fasse de faux pas. A moins que ça ait été son idée depuis le début mais ce serait tout de même étonnant, le jeune homme avait beau avoir un sacré grain, Lalie ne l'imaginait pas une seule seconde mettre tout en œuvre pour qu'il soit la seule relation restante de sa petite amie afin de se la garder que pour lui. Et si jamais c'était le cas, elle était ravie d'avoir été parmi les premières pour lui épargner ce genre de comportement puéril. C'était un soucis en moins mais largement compenser, heureusement que Arabella ne lui en voulait pas, semblait être capable de se reprendre pour passer une bonne soirée. C'est un peu plus détendue que l'aiglonne continua de vider son verre sans se rendre compte que c'était le contenu qui provoquait en elle une drôle de sensation...

Elle entendit les paroles de la Poufsouffle et sans raison particulière, un grand sourire lui monta aux lèvres, comme si tout ce qui s'était passée avait été le meilleur des tournants à leur soirée et elle se mit à rire sans aucune logique. Tout d'un coup elle se sentait plus heureuse, plus en forme, complètement sortie de la scène étrange qui venait de prendre fin quelques minutes avant. C'était comme si rien ne s'était passé, comme si c'était déjà un lointain souvenir, elle avait vaguement l'impression d'être bourrée mais savait pertinemment que sa joie exagérée n'avait rien à voir avec de l'alcool. Malgré son âge, elle en consommait déjà un petit peu, n'hésitant pas à se joindre à des fêtes dont sa popularité lui permettait généralement d'être inviter mais elle devait aussi ces cartons d'invitations à sa cousine Chloé qui connaissait bien elle aussi le domaine de la fête. Tout ça pour dire qu'elle ne comprenait pas la raison de ce requiquement mais qu'elle comptait néanmoins en faire profiter à sa collègue préfète. D'un coup de baguette magique, la jeune femme accentua encore un peu son décolleté et roula exagérement des hanches dans sa foulée. Plus que de s'amuser elle avait envie de provoquer, d'attirer des regards sur elle, de se croire dans un tout autre genre de fête.

« Tu as raison, oublions-les, on peut leur montrer que nous avons pas besoin de vivre dans leur cocon pour profiter d'une soirée. Et que nous nous remettons très bien d'être célibataire. Ne me dis pas que tu n'as pas envie de plaire à un garçon, de pouvoir frimer en sortant avec l'un de tes charmants camarades de classe ? Tiens, prends un verre et allons danser, je suis sûre que tu peux facilement te faire accoster par l'un d'entre eux pour une danse et après hop, ça commence par là. »

Son rôle d'élève modèle qu'elle était censée encore plus incarner aujourd'hui venait de quitter complètement de son esprit, ses pensées étaient à autre chose, bien loin d'une réflexion digne de ce nom. Pour preuve, ses mains allèrent chercher deux nouveaux verres dont un qu'elle tendit à Arabella.

Titre du rp La citation de la mort qui tue *o* #bananaaa ▲▲▲▲▲▲▲▲▲▲▲▲▲▲▲▲▲▲▲▲ Il me désigna les deux préfet du doigt don' l’une était une de ma maison que je connaissais juste de vus. Je devais avoue que le seul préfet que j’aimais étais mon chéri, Mon beau roi des aigles s qui valait n’importe quel Préfet en chef de poudlard. Je suis sûr qu’elle est très gentille mais et je ne suis pas spécialement le mec qui a de gros problème avec l 'autorité en général enfin peut-être un petit. En fait c’est avec ce système des fois je psychote un peu et j’ai une impression d’être observé ; mais je devais bien avouer que ça pouvait être classe. Je sentis ma tête tournée ça serait avec plaisir, dis donc c’est moi ou t’a un truc dans le jus de citrouille ou c’est moi qui déglingue. Je ne sais pourquoi me je me sans d’humeur un peu dévergonder j 'enlace la taille de chris le serrant a moi de manière assez intime, Dieu mais quelle potion ils avaient mis dans ce jus tu crois qu’on pourrait ce trouvé un petit coin disons intime, j’ai envie de câliner mon petit oiseau rien qu’a moi promis je n’enlèverais ton plumage que quand on sera totalement seul (c)Lili - ne pas reproduire

L'idée de se retrouver sur la piste de danse, les bras en l'air en se déhanchant avec un air totalement débile avait beau être pourrie, elle aurait peut-être été préférable. Le Gryffondor ne redoutait pas de passer un peu de temps avec l'autre garçon de leur quatuor mais il devait bien admettre qu'il avait froid et que bouger un peu ne lui ferait aucun mal. Daniela, elle, avait eut l'intelligence de rester là-bas et ne devait pas regretter, de toute façon il y avait bien trop d'élèves dans les parages pour que qui que ce soit remarque les talents des uns et le contraire chez les autres. Sa réaction, il le savait, avait été précipité mais surtout stupide, maintenant c'était trop tard et l'idée de boire quelque chose de chaud était réconfortante, ça aurait aussi son petit effet. A condition que dans l'organisation ait été prévu des boissons chaudes et que ces boissons ne se soient pas refroidies en attendant l'arrivée des élèves. Maximilien n'y avait jamais goûté mais il imaginait qu'un chocolat froid ne serait pas super bond, après fallait-il encore que ces potentielles boissons chaudes soit du chocolat. La prochaine fois qu'il verrait son inutile préfet, il lui demanderait de transmettre sa requête d'une liste de ce qu'il y a boire dans les soirées du genre, c'est vrai que jamais personne n'est au courant mis à part pour les basiques jus de citrouille et qu'il est facile de se retrouver cons devant les bouteilles et les gobelets. Alors qu'il pensait déjà au casse-tête que ce serait de choisir ce qu'ils ramèneraient aux filles, le Poufsouffle qui l'accompagnait vint le tirer de ses réflexions avec une remarque qui sentait bon le moyen de le taquiner. Ce que fit en premier lieu Maximilien avant de comprendre que le sujet était peut-être plus sérieux qui ne le pensait.

« T'as l'air remonté contre lui, j'sais pas ce qu'il t'as fais mais c'est sûr que t'es pas prêt de l'oublier... »

Lui dire toutes ces choses mais ne donnait ni d'exemples ni de véritables explications, que le jaune et noir était cruel avec son ami. En plus, comment se méfier d'un mec dont on ne sait rien ? Parce que si ses amis s'en méfiait, il était évident que le Gryffondor allait faire de même, il n'allait pas se poser des questions et agir comme le mouton qui lui arrivait d'être de temps en temps. Il n'avait pas au moins tout perdu, si Kaegan ne semblait pas convaincu à l'idée d'en dire plus pour le moment, il lui avait montré qui était ce fameux Serpentard dont il fallait tant se méfier, surtout si il approchait Anoushka. Sans gêne, il le regarda assez longtemps pour mémoriser son visage quoiqu'il arrive et réagir au quart de tour si il le voyait traîner dans des endroits où il ne devrait pas. C'était dans ce genre de moment où il envierait presque le statut de préfet à Shiver blond, mais presque surtout, parce que c'était un rôle à la con, qui te faisait passer pour un stupide pion de l'administration, et qui de ce point de vue là, collait bien à l'aîné des triplets. D'ailleurs, celui-ci passa à quelques mètres devant lui, suivant de près sa copine à la démarche un peu pressée. Leur couple baterait-il déjà de l'aile ? Un grand sourire moqueur vint égayer son visage alors qu'il s'était remis en quête de boissons, finalement ce petit détour valait le coup. Enfin, c'était vite dit, sans l'arrosage ça aurait été mieux. Il regarda son pantalon d'un air dégoûté avant de décider d'un commun accord avec son ami de fausser compagnie au petit jeune qui était déjà un boulet maintenant et qui risquerait de le devenir plus pour eux si il restait dans leurs pattes.

« Tu veux qu'on aille voir ce qui se passe ? »

Lui aussi se demandait ce qu'il pouvait bien se passait et il emboîta le pas à son ami, curieux d'en savoir plus. En chemin, ils retrouvèrent leurs deux amies qui visiblement en avait eu marre de les attendre. Ah les nanas, qu'elles peuvent être impatientes ! Maximilien sentit le reproche arrivé mais il ne vint pas non, son pantalon attira leur attention et il s'en serait bien passé. Il tira la langue à sa camarade de maison avant de tendre un gobelet à sa meilleure amie mais elle lui mit un vent, soit-disant elle avait assez chaud maintenant. Ravi pour elle, en entendant ça voulait dire qu'il avait du chocolat sur son pantalon pour rien. Il roula des yeux en la voyant boire d'un coup sec, plus occupé à reposer les verres en trop que par la descente de son amie, de toute manière c'était juste du jus de citrouille, non ? Normalement, jusqu'à preuve du contraire, l'alcool n'était pas permis dans les bals de Poudlard et il n'y avait aucune raison pour que des élèves aient réussis à aller au-delà des règles. Les préfets étaient là pour surveiller. Quoique... Quand ont voyait Shiver courir après sa dulcinée plutôt que de s'intéresser au bon déroulement du bal, il y avait de quoi s'inquiéter. Heureusement que tout était censé bien se dérouler, oui censé parce que là, ça devenait très bizarre entre eux. Les joues du garçon chauffèrent alors qu'il ne savait plus où se mettre après avoir entendu la remarque de Daniela.

« Q-Quoi ? » réussit-il à articuler, complètement hébété.

Son regard se tourna vers Anoushka pour essayer de comprendre puisque la Poufsouffle l'avait cité au passage mais il l'a vit aussi gêné que lui. Il était ravi d'apprendre que ses abdos avaient le mérite de plaire, du moins il aurait été sans doute content en temps normal et devait l'être en ce moment ensuite, par contre il n'osait imaginer de quoi les filles avaient parlé en leur absence pour que Daniela finisse par dire un truc du genre comme quoi il serait mieux sans son pantalon. Il était hors de question qu'il tombe aussi bas, pas devant tous ses gens, devant personne d'ailleurs. Il ne savait pas ce qui le choquait le plus, d'avoir à entendre ce genre de proposition ou que cela vienne de sa meilleure amie, ce n'était tellement pas son genre de dire des choses pareilles... Et visiblement, il n'était pas au bout de ses surprises parce qu'il apprenait au passage qu'elle avait un faible pour Albus. Et qui ne devait pas être réciproque, ce qui devait la peiner. Curieux et légèrement en colère contre ce qui pouvait lui causer de la peine, il suivit son regard jusqu'à l'un des fils Potter qui se roulait par terre comme un chien avant de se relever et d'embrasser Alycia. Oui, évidemment, elle ne pouvait plus garder espoir en ces conditions là... Comment était-il censé lui remonter le moral après ce genre de chose ? Dépité, il se retourna à nouveau vers la jeune fille qui elle était en train d'embrasser, le plus naturellement du monde, Kaegan. Quoi ? ! Trop de surprises d'un coup, vraiment trop... La phrase qu'elle dit ensuite eut pour effet de l'achever.

« Non mais on s'en fout de savoir que tu sais embrasser ou non des mecs mignons. Puis Kaegan l'est pas tant que ça... T'es sûr d'être dans ton état normal Danni ? Tu veux que je te raccompagne jusqu'à ta salle commune ? »

En soit, c'était pas un soucis si elle s'était amourachée d'un mec, en plus si il ne l'aimait pas en retour alors il n'avait aucune crainte à avoir sur le fait qu'elle puisse le laisser tomber, mais qu'elle embrasse, juste comme ça, leur ami, c'était pas logique. Et oui ça lui faisait un choc, lui n'était pas des masses intéressé par le sujet et il pensait que c'était plus ou moins pareil pour elle. Mais non, apparemment elle était déjà partie en quête d'un amoureux et ça lui faisait un peu peur. C'était une sensation bizarre de craindre qu'elle puisse le laisser de côté à cause d'un garçon. Est-ce que pour autant lui devrait se chercher une petite-amie ? Il ne voyait vraiment pas vers qui s'adressait. Son regard tomba complètement par hasard sur l'indienne en face de lui et ses joues rougirent de plus belle. Ce n'était pas parce que Daniela avait dit quelque chose à son sujet que c'était à croire, après tout elle n'était pas dans son état normal. Il fallait qu'il se ressaisisse ! Daniela avait besoin de lui, voilà qu'il avait détourner son attention d'elle quelques secondes, qu'elle avait disparût pour réapparaître quelques secondes plus tard sur une table, en train de chanter et d'enlever sa veste, ça n'allait plus du tout.

« Je pense Danni que tu es fatiguée, redescends. »

A contre cœur, il monta sur la table à son tour, essayant d'ignorer le plus possible les regards posés sur eux et passa un bras protecteur autour de sa meilleure amie, pour éviter qu'on la regarde comme une proie et surtout pour l'inciter à redescendre avec lui. Il n'était pas très sûr mais Anoushka semblait avoir conclût que la raison pouvait provenir des fameux jus de citrouille dont il ne s'était pas méfié. Il donna un grand coup de pied dans l'une des carafes encore remplies de jus, tant pis pour ses chaussures. Au point où il en était...

Le début de soirée était un fiasco…. Après quelques minutes seulement après l’arrivée de Lalie. Je n’en revenais pas d’avoir réussi à me disputer avec Knoxslay, Noel et d’en être même vexée. Moi qui avais pourtant mis un peu d’espoir dans cette nouvelle soirée organisée par Poudlard. A croire qu’elles n’étaient vraiment pas pour moi. Heureusement, Lalie ne m’avait pas abandonnée pour autant, la jeune femme avait sûrement remarqué que cela m’avait attristée… et pourtant, je ne voulais pas insister et être contre Knoxslay. C’était hors de question, pas aujourd’hui, ni jamais. Ses crises étaient récurrentes mais je l’acceptais comme ça et cela ne changerait pas. Lorsque Lalie me demanda si c’était souvent, je pinçais les lèvres tout en haussant les sourcils, ne répondant pas avec des mots. Je répondis à la suite de ses paroles en lui disant simplement : « Ça lui passera… Elle devait avoir une bonne raison pour s’agacer j’imagine. J’en parlerai plus tard avec elle et tout rentrera dans l’ordre, j’en suis sûre. » Pour le moment, je n’avais pas envie de lui parler, mais la nuit me porterait sûrement conseil.

A l’heure actuelle, il fallait oublier le malheureux épisode qui venait de se produire. Certes, j’étais encore triste que tout se passe comme ça, aussi vite et pour une raison complètement idiote, mais personne n’était à l’abri d’un malentendu non ? J’espérais que Knox ne resterait pas indéfiniment là-dessus et surtout, qu’elle prendrait la peine d’avouer qu’elle avait exagéré, ce que je pensais à l’instant présent. Je comptais bien rester avec Lalie et faire honneur à la prévision de notre soirée, et ce, malgré le changement de nos plans. Je m’attendais à ce qu’elle me propose de nous isoler un peu, d’aller grignoter quelque chose en attendant de nous trouver un truc à faire quand elle fit quelque chose qui me fit écarquiller les yeux. Que faisait-elle exactement avec son décolleté ? Je fis semblant de rien, ne comprenant pas tout de suite où elle voulait en venir avec ça. Ses premières paroles me firent sourire, quand elle me parla de garçons. Je n’avais pas l’habitude de parler de ça, ni avec Knox ou personne d’autre, mais cela ne m’empêchait pas d’y penser parfois…. Et de repérer certains garçons. Avec un petit sourire qui ne témoignait pas vraiment d’une attitude exubérante, mais plutôt d’une timidité sans limites, je lui répondis : « Euh..ben…si… si je suppose qu’il y en a bien un qui…. » Nan j’étais trop nouille et pas assez extravertie et à l’aise pour oser en dire plus, surtout qu’en plus, je ne visais absolument personne en disant ça. De toute façon, Lalie avait repris la parole pour me dire de prendre un verre et d’essayer de me faire accoster par un mec. Je baragouinais un petit : « T’es sûre… ? » J’étais persuadée de rougir comme pas permis. Faire ça ne me ressemblait pas beaucoup mais après tout…. Je voulais ne plus être transparente n’est-ce pas ? Changer et ne pas passer inaperçu comme la plupart du temps ? J’étais en pleine réflexion quand la jeune femme me fourra un verre dans les mains. Verre que je gardais cette fois-ci, préférant largement celui-là à celui de Noel. Merci. Je le portais à mes lèvres et m’adressais à la jeune femme juste avant d’en boire une gorgée : « Bon… on peut essayer de faire ça alors !! » Mon manque d’assurance devait sans doute se voir à des kilomètres, mais je tentais un effort, je le devais bien à Lalie qui avait voulue venir avec moi.

Manque de chance, la perspective me rendait un peu malade…. J’avais un peu trop chaud, me sentant presque fiévreuse. Le moment n’était pas franchement le bon pour faire la chochotte et faire ressortir mes faiblesses ! Je voulais profiter et……… bon sang, je ne voulais pas profiter, je voulais vivre une soirée de FOLIE ! J’avalais une nouvelle gorgée de mon verre, laissant simplement un tout petit fond avant de m’approcher de Lalie. Avec un immense sourire accroché sur les lèvres, je glissais un bras autour de ses épaules pour l’entraîner vers la piste. J’étais complètement déchaînée et curieusement, j’avais un peu de mal à retrouver une trace de la petite préfète timide que j’étais habituellement. Je l’entraînais toujours, utilisant ma main libre qui ne tenait pas ses épaules pour retirer mes chaussures qui avaient de petits talons mais qui me faisaient déjà très mal aux pieds. J’étais ravie et complètement heureuse d’avoir une amie comme elle pour me déchaîner sur la piste, et surtout, devant tout le monde ! Direction la piste, je m’exclamais à l’adresse de Lalie : « Petit problème, celui qui me plaît est un connard !!! AHAH ! Il me prend pour une coincée ! Pas grave, je vais en trouver un AUUUUUUUUUUUUTRE ! Let’s dance ! WOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUHHHHHHHHH!!!! » Je lançais mon chapeau en l’air sans prendre garde à l’endroit où il avait atterri et sautais sur place en me passant une main dans les cheveux avant de vérifier que Lalie était toujours bien à côté de moi. Étrangement, je ne m’étais jamais sentie aussi assurée de toute ma vie. Pour ne pas dire « aussi bien » . Que m’arrivait-il au juste ? J’étais déchaînée, mais je me foutais royalement des autres. Seule Lalie comptait et mon envie de faire tout ce que je n’aurais jamais fait en temps normal : danser comme une dingue et ne pas prendre garde aux élèves qui pouvaient éventuellement nous regarder. En hurlant, je demandais à la jeune femme : « Alors, tu choisis qui ?? » Je grimpais sur une chaise qui était libre, juste à côté de nous et jetais un œil vers la foule. Je lui fis un petit signe de monter à côté de moi pour qu’elle puisse également avoir une vision un peu plus globale de tous les beaux mecs qui pouvaient être pour nous. Arabella Churchill qui pense ainsi…. Clairement impensable !

Bal d’Halloween

Tous les élèves

S’échapper le temps de quelques minutes de la piste de danse me faisait un bien fou. Trop de monde pour moi, j’avais besoin d’être un court instant à l’écart de tout ça. Aller chercher des boissons pour les filles tombait à pic, et je ne pus m’empêcher de saisir l’occasion. Bon, ce serait rapide, après tout c’était agréable d’être tous ensemble, même s’il fallait danser pour ça. Surtout que je savais très bien que Daniela et Anoushka, et surtout cette dernière, ne nous lâcheraient pas. Alors autant ne pas trop traîner les pieds, même si je ne prenais vraiment pas plaisir à me bouger au beau milieu des autres élèves… j’étais certain que j’aurai l’air ridicule, une vraie marionnette ! Enfin, je ne savais pas en fait, je n’avais jamais vraiment dansé, juste bouger un peu les pattes histoire de faire plaisir, rien de transcendant quoi !

Cherchant à rejoindre rapidement nos deux amies, nous avions attrapé deux gobelets tout en échangeant vite fait sur ce crétin de Laughlin. Je ne voulais pas passer toute ma soirée à parler d’un mec aussi inutile, et pourtant rien que de le voir ça me hérissait le poil ! Il était vrai que je n’avais pas été très clair envers Max, lui parlant de ce gars en lui faisant juste comprendre que je ne pouvais pas l’encadrer. Pourtant, je n’avais rien à cacher sur notre « histoire ». C’était un pote d’avant Poudlard, qui était juste un sans cervelle qui a perdu pied une fois à l’école de sorcellerie… ou même avant, mais je ne l’avais pas repéré, étant bien trop préoccupé par d’autres histoires personnelles. Bref, il avait des valeurs que je ne partageais aucunement et il prenait un malin plaisir à rabaisser les gens… de la méchanceté gratuite, et j’en passe. Nan, vraiment, ce mec était une erreur de la nature !
En réponse à l’interrogation de Max, me rendant compte que j’étais sûrement un peu trop vague sur le sujet, je haussai les épaules, disant simplement en lançant un coup d’œil dégoûté vers le serpent :

« Ce mec est une plaie. On s’connait d’avant Poudlard, on était potes, malheureusement. Depuis qu’il est ici, c’est devenu un crétin fini qui juge les gens sur des conneries. Il semble oublier qu’il a fait tout son premier cycle dans une école moldue… » Dis-je d’un ton dédaigneux, ajoutant dans un murmure, un peu pour moi mais facilement audible : « Pauvre con ! ».

Bref, passons ! Insister sur ce sujet ne m’enchantait pas des masses, et de toute façon je n’eus pas vraiment le temps d’en dire plus qu’un gamin vint nous arriver de liquide dégueu ! Oh nan, ‘manquait plus que ça… Bon, je m’en sortais pas si mal que ça, sur moi ça ne se voyait pas trop, mais sur Max c’était une autre histoire. Il avait l’air dégoûté de cet incident, et inconsciemment un petit sourire s’installa sur mes lèvres, prêt à le charrier. Cependant, mon regard fut vite attiré par un remue-ménage brutal, perdant vite mon sourire en voyant que certains de nos camarades semblaient comme possédés. Je répondis juste en acquiesçant d’un signe de tête à la question de Max. Rapidement, mes yeux se posèrent sur mon meilleur pote, actuellement en compagnie d’Alycia. Punaise mais il faisait quoi là ?! Je fronçai les sourcils tout en l’observant, ayant l’impression de voir un gamin de 5ans qui faisait un caprice. Il fallait que j’aille le voir. Je n’eus pas le temps de prendre la direction d’Albus que nos deux amies vinrent à notre rencontre, sûrement impatiente qu’on revienne auprès d’elle. A croire qu’on leur manquait tiens ! Elles furent surprises de voir notre « accoutrement », si on pouvait dire ça. Enfin, surtout le griffon qui s’était bien fait arroser. Pas de chance mon pote ! Danni nous demanda ce qu’il s’était passé et Ani’ nous charria, forcément. Répondre n’était pas vraiment utile, surtout que quand on voyait les gens autour de nous, on pouvait se dire qu’on s’en tirait plutôt bien.

Max tendit un verre à la Poufsouffle, verre qu’elle refusa immédiatement avant de s’en servir un de jus de citrouille, affirmant qu’elle avait trop chaud. Ben tiens, trop bons trop cons !! Enfin, en fait je m’en foutais, mais on les avait eu difficilement ces chocolats chauds ! Elle enchaîna cul-sec son jus et je la regardai d’un œil surpris. Eh bien, comme le disais si bien ma meilleure amie, elle avait soif ! Elle semblait vraiment emballée, ce qui me fit sourire, observant d’un rapide coup d’œil nos camarades qui commençaient à être de plus en plus étranges… c’était quoi leur problème au juste ? Trop bizarre ! Et ce n’était que le début.

Mon regard revint très vite sur Daniela qui eut des propos plus qu’étonnants. J’échangeai un regard perdu avec Maximilien et Anoushka qui semblèrent aussi surpris que moi. Je fixai la Poufsouffle d’un air rempli d’incompréhension, ne la reconnaissant pas dans ses paroles. Max était gêné par ce qu’elle disait, et il y avait de quoi ! Il se passait quoi là ? Elle chercha à ce qu’Ani' approuve et je remarquai que cette dernière était gênée par la situation. Pour ma part, je ne comprenais plus rien, et n’étant pas non plus très à l’aise au milieu de ce genre d’insinuation. Ce qu’elle déclara par la suite me surprit d’autant plus… vraiment, y avait un truc qui clochait ! Je ne savais pas trop quoi réagir face à ce qu’elle disait et je regardai en coin mes deux amis. Ok… c’était clairement pas son genre tout ça ! Puis, elle parla d’Albus. Albus ?! Elle était attirée par Albus ?! Depuis quand ? Bon ok, je n’étais pas très perspicace mais là quand même, il s’agissait de mon meilleur ami, j’aurais pu voir qu’elle s’intéressait à lui. Je tournai la tête la tête vers le serpent lorsqu’elle dit qu’il en avait rien à foutre d’elle, tombant malheureusement sur une scène où il embrassait goulument Alycia… oh nan, mes pauvres yeux, pas ça ! Surtout que ce n’était vraiment pas top la façon dont il le faisait… non ? Je fronçai des sourcils, ne sachant plus vraiment où il était bon de regarder. J’allais m’exprimer afin de rassurer la Poufsouffle, ou tout du moins de savoir ce qu’il se passait actuellement dans sa tête, quand je fus attiré tout contre elle, n’ayant pas le temps de réagir. Ses lèvres se posèrent sur les miennes et je me sentis con. Clairement, je ne l’avais pas vu venir celle-là ! Surtout que c’était loin d’être un simple baiser… c’était… plus que ça, et c’était étrange ! Elle me lâcha et je tentai de reprendre mes esprits, ne comprenant pas trop ce qui venait de se produire à l’instant-même. Ouah ! Put*** ! Nan mais sérieux, il se passait quoi là ?! La suite de ses paroles m’étonna encore, surtout quand elle insinua que j’étais mignon. Je l’étais ? Je ne m’étais jamais vraiment posé la question en fait. Au fond, c’était plaisant de l’entendre ça, mais je voyais bien qu’elle n’était pas dans son état normal, que donc elle le pensait sûrement, et cela eut plutôt pour effet de me vexer et de m’abandonner à une plus grande incompréhension. Aucun mot n’arrivait à sortir de ma bouche, j’étais totalement perdu ! Surtout que j’avais bien conscience que tout ça, ce n’était pas Dani.

Je me sentis vite attiré un peu plus loin de Daniela, remarquant que c’était Anoushka qui m’avait pris le bras pour m’écarter un peu. A sa question, je haussai des épaules, étant encore totalement sous le « choc », si on pouvait dire, de ce qui venait de se passer. « J’sais pas… » furent les seuls mots qui arrivèrent à s’échapper de ma bouche. Très glorieux ! Mon regard se posa sur ma meilleure amie et je le vis regarder son verre avec écœurement, le lâchant subitement. J’observai tour à tour le verre en train de se déverser sur le sol puis la Poufsouffle, reprenant clairement mes esprits et disant d’un ton assuré : « Le jus de citrouille… » Je roulai des yeux, soufflant de désolation : « La galère ! ».

Ni une ni deux, Dani s’emballa une fois de plus jusqu’à grimper sur la table du buffet, se déhanchant comme une folle. Et m**** ! Bon, ok, elle était mignonne, ‘y avait pas à dire, mais la voir dans cet état n’avait rien de plaisant. Ce n’était pas elle et elle se faisait du mal, se tournant au ridicule. Je savais bien qu’elle regretterait tout ça, c’était pourquoi il fallait arrêter ce massacre au plus vite. Max eut d’ailleurs la même idée que moi et il s’empressa de la rejoindre pour la ramener sur Terre.
Daniela venait de retirer sa veste, chantant à tue-tête. Je me sentais mal pour elle, tout ça devenait gênant, pour tout le monde, et je ne pouvais m’empêcher de penser aussi à Albus qui avait dû boire la même boisson… le pauvre devrait vite reprendre ses esprits, je le sentais moyen ! Je vis Alycia l’emmener à l’écart et je me promis d’aller le voir plus tard, lui remettre les idées en place à cet idiot !

Voyant Max qui tentait de faire redescendre Dani sans grand succès, envoyant valser par la même occasion toutes les carafes de jus de citrouille, je fis en sorte d’aller me mettre juste devant eux, prêt à réceptionner la Poufsouffle. « Aller Dani, reviens parmi nous, t’as pas ta place là ! ». Voyant bien qu’elle n’était pas décidée à descendre, je dus faire une chose qui ne m’enchantait pas mais qui pourrait peut-être éviter qu’elle se tourne trop au ridicule à cet endroit-même. Je tendis une main vers elle, l’invitant à descendre et lui disant par la même occasion : « Une petite danse ? Là-bas ça sera bien plus stable que sur la table, crois-moi ! » Lui dis-je avec un petit sourire, lui montrant la piste de danse derrière nous. Nan, vraiment, danser ne m’attirait pas, mais on ne pouvait pas la laisser danser sur la table du buffet sous le regard de tous ces crétins. Au moins, sur la piste de danse, ce sera plus croyable.
J’échangeai un regard complice avec Max, l’incitant ainsi à la pousser à venir vers moi, regardant par la suite Ani’, lui murmurant : « Sérieux, va falloir qu’on lui fasse vite oublier cette soirée… ». Oui, c’était certain, la pauvre Daniela n’allait pas aimer se remémorer ces petits souvenirs, bien que cela puisse grandement me vexer… ce qui était déjà le cas !

© EKKINOX

 
   
   

La jeune femme était sincèrement désolée pour sa camarade préfète, à aucun moment elle n'avait voulût la mettre dans une position délicate face à sa meilleure amie. Certes, peut-être aurait-elle dû peser ses mots mais son naturel avait parlé et même si Knoxslay était susceptible, ça ne lui donnait pas le droit de leur parler ainsi à toutes les deux. Il n'y avait qu'une fautive et même si la cadette des Trust ne se sentait pas totalement en tord, elle assumait tout sans rechigner. Après tout, c'était-elle qui avait possiblement manqué de tact, pas une autre personne si ce n'était l'autre Serdaigle mais après. Mine de rien, elle était persuadée qu'elle avait rendu service à son vieil ami Noel, le connaissant elle avait beaucoup de mal à imaginer qu'il n'aurait pas préféré une soirée en tête-à-tête au lieu de partager sa copine avec d'autres personnes. N'était-il pas celui qui pendant leurs rondes se plaignait beaucoup de la situation, comme quoi il ne lui était pas donné de voir beaucoup sa dulcinée en plus de ne pas être dans la même classe ? Le sort, soi-disant, s'acharner sur eux ? Qu'il ne veuille rien dire en la présence de la jeune femme, déjà ça avait dû mal à passer mais qu'il en rajoute une couche après son départ alors qu'il devait être très certainement soulagé au fond, ça, ça ne pensait pas et peu importe le comportement qu'il aurait suite à cette soirée, Lalie n'hésiterait pas à verser son sac.

En attendant que cette scène arrive, il fallait d'abord s'occuper de la Poufsouffle et pour cela, Lalie l'entraîna un peu plus à l'écart, essayant de la réconforter autant que possible alors que son esprit était en rogne contre les deux tourtereaux qu'elle imaginait déjà roucoulés de nouveau ensemble comme si de rien n'était, ravis d'avoir fait chier leur monde et ruiner leur soirée. Enfin, ça, c'était vite dit, la jeune femme ne comptait pas leur laisser le fin mot de l'histoire, c'était hors de question, elle ne perdait jamais aussi facilement et si elle ne pouvait pas perdre du tout, c'était encore mieux. Surtout contre eux. Elle avait l'intention de rebondir, elles avaient une bonne soirée à passer et visiblement, le jus de citrouille voulait leur filer un coup de pouce. Bien sûr, la Serdaigle ne s'attendait pas du tout à ce que son esprit soit ainsi embrouillé au point de ne plus réfléchir du tout. Enfin un peu quand même mais elle avait beaucoup de mal à percevoir exactement les conséquences de tous ses actes et gestes. Elle avait sentit cette sensation bizarre dans son corps mais n'avait pas assimilé cela à la boisson qu'elle avait bu et n'avait pas hésité à en proposer à sa collègue avant qu'elles s'en aillent se déhancher sur la piste de danse ! Lalie ne la connaissait pas depuis longtemps mais elle avait bien compris que ce genre d'attitude ne correspondait pas à la jeune femme, pourtant elle avait l'air d'accord cette fois-ci et ça ne l'alarma pas, elle préféra plutôt saisir l'occasion.

«Tu n'es pas une coincée Bella, moi je te trouve vraiment trop cool ce soir ! Mais dis-moi donc qui est ce garçon ! »

Les deux jeunes femmes sautaient et danser, comme si elles étaient en boîtes de nuit avec la sono à fond. C'était complètement à côté des soirées habituelles de Poudlard et pourtant... Personne ne semblait s'en rendre véritablement compte car tour à tour, d'autres élèves les imitaient. Quelque chose de pas normal se passait mais les deux préfètes n'étaient clairement pas en mesure de faire quoique ce soit. Certes, c'était pas très correct au vu des responsabilités qu'elles avaient acceptés d'assumer mais étaient-elles réellement fautive ? Elles n'étaient pas censés savoir que quelque chose de pas normal avait été mélangé avec le jus de citrouille. Ce soucis était à bien des kilomètres des préoccupations de la Serdaigle qui n'hésitait pas à frôler – sans le faire exprès, on y croit – des élèves et à faire des yeux doux à aux garçons qui croisaient son regard. Elle était dans une fête, pas une soirée de Poudlard, une soirée des plus normales, dans lesquelles l'avait amené sa cousine plus d'une fois et il était probable que dans peu de temps elle demande de l'alcool. Pourtant, ce n'était pas trop son dada à Lalie, mais tant pis, elle n'était plus réellement elle-même et avait-elle réellement envie de l'être ? Elle suivit Arabella sur une chaise pour avoir une vue d'ensemble,elles n'étaient pas les seules à avoir pris de la hauteur, sans trop de logique, cela donna envie de rire à l'aiglonne qui s'esclaffa d'un coup, riant à gorge déployée.

« Moi ? Je choisis personne ? Je te propose d'aller vérifier vers qui sont tournées les pensées de ce charmant garçon qui est peut-être aussi un connard ? Si jamais il s'intéresse à une autre on va lui montrer qu'il a tord de te laisser de côté. On va le faire regretter, tu ne trouves pas mon idée intéressante ? Ensuite on se choisira d'autres beaux gosses rien que pour nous ! Alors, il est où ? »

La jeune femme mit sa main en visière au-dessus de sa tête et commença à chercher quelqu'un dont elle ne savait ni le nom, ni l'apparence mais là, de suite, l'absurdité de la chose ne lui montait pas au cerveau...

« J’y arriverais tu penses ? »

Est ce que Brynn arriverait à le faire rougir ? Et ce quelqu'un en réalité parviendrait à la faire rougir et à détacher cette expression de son visage ? De nos jour plus rien était sur. En réalité, avant, il y a quelque mois, il était encore facile de lire des émotion sur le visage de ce brun ténébreux, mais tout avait changer, alors les paroles du brun était juste une façon de parler, le faire rougir serait bien plus difficile qu'on pourrait le penser, et plus les jours passait plus la force de caractère de Nathan prenait le dessus, si bien qu'il devenait de plus en plus fort pour contrôler ses émotions et reprendre ses bonnes ou mauvaises habitudes selon les personnes. Il hocha donc la tête négativement, pour lui faire comprendre que non.

« Je ne penses pas non, je ne penses même pas que le jour où je me marierais, si ça arrive, elle y arrivera. »

Si ça arrive, Nathan n'était pas du genre à mettre des si dans ces phrases. C'était bien prévu qu'un jour il donne une reception pour son mariage, c'était dans son éducation, mais c'était clair que dans l'ordre des choses, même cette femme quiconque sera t elle ne pourras pas faire rougir Nathan, encore faudra t il qu'il tienne à elle, et ça encore rien en était moins sur.

« Ce serait chouette, je pourrais raconter à tout le château que j’ai réussi à te mettre mal à l’aise. »

Un sourire en coin se posta sur le visage de NAthan. Elle aimait le taquiner, ça c'était clair et elle aimait essayé de le dérider un peu. Il leva les yeux au ciel en soupirant et la regarda à nouveau avant de prendre la parole pour mettre un pint d'honneur à ce qu'il est réellement.

« La personne qui un jour saura me mettre mal à n'est sans doute pas encore née ma chère. Désolé, pas de truc croustillant sur moi sera donc annoncé à cette école où les rumeurs fusent. »

Il lui fit un clin d'oeil et continua de danser avec la jeune fille tout en continuant de jeter des coups d'oeil autour de lui. Du bruit commençait à faire son entrée et rien ne montrait que quelque chose de normal se passait réellement , encore une blague de mauvais gout, le brun de pouvait le savoir, il était bien trop loin de tout ce chahut. En tout cas, il avait était sortit de ses pensée et avait finit par regarder sa cavalière quand elle répondit ses questions.

« En fait, c’est con à dire mais je ne savais pas vraiment où te trouver pendant ces vacances, je n’étais au courant de rien… Mes parents voulaient que je me concentre sur mes études et j’ai passé beaucoup de temps à bosser. Tu noteras d’ailleurs une absence quasi-totale de bronzage. » « C’est bête, si j’avais su, je serais passée te voir, on se serait ennuyé à deux au moins… Ou pas ennuyé du tout ! Mais tu aurais pu passer aussi. »

Elle avait passé ses vacances dans son manoir, et pourtant ils ne s'étaient pas vu, cela ne plaisait pas à Nathan ayant l'impression que quelque chose lui avait manquait. Sa soit disant meilleur ami avait disparu, sa copine l'avait quitté, son meilleur ami un an auparavant avait lui aussi mit les voile, et il y avait aniek qui avait fortement changé, quand à Fassbach qui était pas un moldu mais né-moldu et qui était dans cette école alors que Nathan avait tué son frère, et enfin, il y avait Joy, tout ça il aurait eu besoin d'une oreille attentive pour en parer, mais aucun des deux avait eu l'idée de voir l'autre. Nathan soupira un peu avant de prendre la parole à son tour.

« Disons... Que j'ai été surpris que ta famille ne réponde pas à notre invitation pour la cérémonie que nous avons fait en l'honneur de l'héritié Fitzgerald, c'est à dire moi... Donc j'ai pensais que vous étiez partit en vacances. J'avais besoin de parler, alors si j'avais su crois moi, que je serais venu te voir. »

Nathan posa son regard lourd de sens dans celui de sa cavalière. Brynn était la seule et l'unique à savoir ce qu'avait fait Nathan lors de l'initiation des Fitzgerald. La seul à avoir qu'il avait perdu son contrôle sur le moldu qu'il devait torturer et qu'il avait finit par le tuer. Le lien visuel fut briser par Nathan quand il entendit soudain un cris et encore plus de brouhaha que précédemment, il tourna alors la tête dans la direction d'Albus, et Alycia à genou devant lui. Que lui arrivait il à lui encore ? Nathan avait un sourcil haussé, mais la suite fut encore plus surprenant, le petit garçon timide paraissait bien plus dévergondé ce soir.

« Eh bien, ce soir c'est la soirée des surprises, je ne pensais pas que j'étais le seul à avoir tant changé. »

Nathan déprimé ? Non pas vraiment, au contraire, le jeune homme avait fait une depression il y avait quelque années, tentant de mettre fin à ses jours quand il avait été submergé par tant de niaiserie et de sentiments qu'il n'avait jamais connu et qu'il avait trouvé au départ répugnant. Difficile de faire semblant quand on ne connaissait pas vraiment cela, mais ça avait vraiment marché par la suite, et il ne comptait pas revivre une année comme ça. Certes, il avait encore du mal à tout gérer, devoir se montrer tel qu'il était aux yeux des autres n'était pas quelque qu'il avait vraiment prévu avant sa dernière année à poudlard mais les choses s'étaient accéléré, alors il devait lui aussi passer à a vitesse supérieur. Alors déprimé non ? dérouté peut être un peu mais ce n'était que le temps de trouver le juste milieu.

« Est-ce que tu as conscience que tu es en train de me lancer un défi, là ? »

Nathan haussa un sourcil à la phrase de son amie. Un défi ? il n'avait surtout vu ça que comme une vérité, il avait appris dans son enfance à ne pas divulguer ses émotions et pour sa famille, rougir était simplement une preuve de faiblesse, car ça retirait le masque qu'il possédait sur le visage. Mais en réfléchissant bien, connaissant Brynn, ou lui même, dans son air assez rebelle, on lui aurait dit une chose comme a, lui aussi il l'aurait prit pour un défis. Il haussa alors un sourcil avec un sourire en coin. Il tenta de prendre la parole mais la jolie rousse prit la parole avant lui.

« Tu sais que j’adore les challenge et que je n’ai pas pour habitude de perdre… Tu ne peux pas ne jamais rougir de toute ta vie, c’est impossible, je vais faire en sorte de rectifier ça. »

Elle n'avait pas pour habitude de perdre, tout comme lui en vérité, bien que des fois il laissait son frère gagner par pitié, Nathan était asse intelligent et malin pour ne jamais se laisser avoir, chose que Kalvin avait toujours eu du mal à supporter alors Nathan faisait la part des choses, mais face à une adversaire comme Brynn qui lui ressemblait plus qu'il voulait se l'avouer, c'était du vrai challenge. Il soupira alors.

« Je suis curieux de voir cela Brynn , mais je doute que se soit une tâche facile. »

Il lui fit un clin d'oeil, après tout, Nathan n'était encore qu'un adolescent de 16 ans, il pouvait très bien s'amuser et puis il faisait un peu ce qu'il voulait. Ce qui était clair, c'est qu'avec Brynn a ses côté, le jeune homme se sentait vivre et être réellement lui, depuis l'été, il n'avait jamais vraiment ressentit cela, et ça lui faisait du bien d'avoir quelqu'un qui le comprenait. Si bien qu'il avait vraiment été deçu de ne pas la voir de tout l'été. Mais surtout surpris quand la jeune fille lui répondit vis à vis de l'invitation.

« Je ne crois pas qu’on ait reçu quoi que ce soit… Tu connais mes parents, ils auraient été plus que ravis d’assister à ta fête. Tu ne penses pas qu’une invitation ait pu être égarée ? Ou que le hibou se soit perdu ? Ça peut arriver. »

Le surprise se lisait sur le visage de Nathan, que sa famille et elle même n'ai pas reçu d'invitation se revélait de presque d'impossible. Oui, il y aurait pu avoir une perte, un égarement ou quoi que se soit, ou encore que son père lui ai mentit. Voir Frowein était une chose, ne pas voir Brynn en était une autre. Nathan hocha un peu la tête pour répondre oui à ses questions, bien que dans le fond, lui même se demandait comment elle n'avait pas pu recevoir cette lettre. Soudain il sentit comme un changement de voix dans celle de brynn, comme si elle le sermonnait un peu, chose qui le sortit de ses pensées.

« l’héritier Fitzgerald ? C’est comme ça que tu parles de toi à présent ? Si ça ne te dérange pas, je me contenterais de Nathan ça te va bien mieux. »

En réalité, il ne parlait jamais de lui comme a, il avait juste dit cela comme on l'avait appeler le jour de cette fête ou sur le carton d'invitation. Il savait qu'il avait une grande place dans sa famille désormais, mais le brun n'était pas devenu ainsi pour juste montré une figure à sa famille, il avait bien d'autre chose en tête après tout. Il se mit à rire, un vrai rire pour une fois et la regarda .

« Je suis désolé, je n'avais pas réalisé que j'avais parlé comme ça, mais je doute que si je viens à dire Nathan dans mes phrase, ça soit tout aussi bien. Je n'ai seulement que répété ce qu'on dit ma famille, mais je ne parle pas de moi comme ça, crois moi. »

Enfin bref, il espérait que la rousse le croirait ou le comprendrait. Il savait qu'il avait changé, mais pas de la à prendre la grosse tête, il ne voulait pas non plus devenir le genre de pet-sec comme la petite Keller par exemple. En tout cas, ses rêvasseries furent de courte durée avec le changement radicale d'albus. Nathan arrivait à voir tout cela étant légèrement plus grand que Brynn et pouvant don voir au dessus des tête qui était au milieu, mais apparemment celle ci ne comprenait pas ce qu'il se passait. Il fronça les sourcils regardant avant de regarder à nouveau sa cavalière.

« Et bien, que Potter et Underwood avouent enfin qu'ils sont ensemble est une chose, mais de la à ce qu'il s'affiche comme le mec sans respect pour sa copine, ça ne lui ressemble pas. »

N’importe quelle potion du monde n’aurait pu me faire oublier ce qui venait de se passer avec Knoxslay et l’évidente tristesse que je ne pouvais que ressentir face à cette situation. Néanmoins, je supportais désormais beaucoup mieux les choses depuis que Lalie m’avait offert un verre et depuis que j’avais compris qu’elle resterait avec moi pour la soirée. Elle n’était donc pas si perdue d’avance et je gardais espoir, comme à chaque fois… J’avais donc évité de regarder le couple, me concentrant sur la bleu et bronze, l’écoutant me dire que nous allions nous en remettre mais qu’en plus, nous allions passer une agréable soirée, comme prévu ! Le bal d’Halloween n’avait pas lieu tous les jours et c’était bien la première fois que j’avais vu une éventuelle occasion d’en profiter un peu. L’affaire serait réglée plus tard… ou pas, mais il fallait que je pense à l’instant présent et à profiter.
Lalie faisait tout pour me remonter le moral et je lui en étais reconnaissante pour ça. Certes, la fin de ses paroles m’étonnèrent quand même un peu car je n’avais pas prévu de penser aux garçons, simplement car je ne les intéressais tout simplement pas, mais après tout pourquoi pas… Le verre n’avait pas mis bien longtemps à arriver jusqu’à mes lèvres et j’avais accepté de la suivre dans ses projets en baratinant quelque chose digne d’une Arabella on ne peut plus mal à l’aise. C’était sans compte sur l’envie de me déchaîner qui arriva peu de temps après. Je m’étais crue malade mais pourtant bien motivée à aller danser comme venait de le suggérer Lalie.

En chemin pour la piste de danse, j’entendis Lalie me dire que je n’étais pas coincée ! Waouhhhh ! Quelque chose que je n’avais pas espéré entendre de toute ma vie, et le plus étonnant était que j’étais d’accord avec elle ! Qui avait parlé de coincée ? J’étais en folie et la musique résonnait soudainement plus fort dans mes oreilles qu’au début. Nous avions commencé à danser comme de vraies folles et je ne pouvais pas m’empêcher de rire en voyant Lalie faire la même chose que moi. C’était un moyen de nous dépenser comme un autre et très franchement, je ne regrettais pas d’être animée par une telle motivation. Jamais de ma vie je n’aurais été capable de profiter comme ça. Sautiller dans tous les sens parmi les autres élèves qui semblaient aussi déchaînés que nous me donnait une curieuse sensation de liberté. Pas de Faust Churchill pour me dire quelque chose, c’était le top !
Une fois perchées toutes les deux sur notre chaise pour avoir une vue d’ensemble, je me rappelais la question qu’elle venait de me poser sur le garçon que j’avais mentionné. Il me fallut faire un effort pour ne pas tourner brusquement les yeux vers l’endroit ou ledit garçon se trouvait et je fus prise d’un fou-rire quand Lalie commença à se marrer comme jamais. Aussi hilare que la jeune femme, je lui demandais : « Pourquoi tu ris ? » Je passais une nouvelle fois un bras autour de son épaule tout en lui montrant mon index que je pointais sans vraiment tendre le bras pour essayer de rester discrète vers Maximilien Clewstone : « Le mec qui se trimballe tout nu ! » Manquant de tomber de la chaise, je m’accrochais à la jeune femme avant d’ajouter : « Mmh, mais c’est pas pour cette raison là hein !! » Je partis dans un nouveau fou-rire causé par notre équilibre instable en étant deux sur la chaise. En hochant la tête tout en dansant légèrement pour ne pas précipiter notre chute, j’ajoutais : « Oh mais je sais vers qui sont tournées ses pensées ! Vers Daniela Cooper !!!!!! Je suis pour l’idée de lui montrer qu’il a tort….pas forcément de me laisser de côté, mais qu’il a tort tout court d’être un imbécile ! » J’avais envie de descendre tout de suite et d’aller lui balancer un verre à la figure mais j’étais préfète, est-ce qu’une préfète a le droit de faire ça ? L’envie était irrésistible, je ne pouvais quasiment pas lutter à l’envie de le faire. Comment était-il possible d’avoir envie de faire des choses débiles alors que ça n’était pas mon cas en règle générale ? Je luttais profondément contre cette folie sortie de nulle part…
Finalement, je sautais de la chaise, bien contente d’avoir quitté mes chaussures. J’attendis que Lalie fasse de même et je jetais un œil vers Maximilien, désormais debout sur une table à côté de Daniela. « Tu vois, regarde. Il lutte pour Daniela, et c’est bien fait pour sa poire ! J’espère qu’elle l’enverra balader ! » D’où me sortaient ces paroles ?! J’avais beau avoir du mal avec ce mec, je n’étais pas du genre à dire ce genre de choses….les penser était même limite. J’attrapais Lalie par le bras pour lui demander : « Tu veux que j’aille lui dire ses quatre vérités ? » Je hochais moi-même la tête avec un grand sourire sur les lèvres. Je n’en revenais pas de ce qui sortait de ma bouche. Je n’étais pas moi-même et pourtant, rien ne pouvait arrêter mon entrain.

La soirée s’annonçait plutôt sympa quand j’avais réalisé que j’allais pouvoir approcher Joy Lancer. J’avais prévu de rester à la fête cinq minutes, de jeter un œil autour de nous avant de repartir tranquillement. La présence de la jeune femme était donc assez étonnante mais positive pour moi. Bien que pas bavarde, elle m’avait répondu tout de suite, ne manquant pas de faire preuve d’un peu d’humour. Du moins, ce fut comme ça que je pris sa phrase à laquelle je répondis : « Objectivement, nous devrions rester objectifs pour ne pas être tentés d’étouffer tous les nullards qui se dandinent devant la scène. Qui sait si, objectivement, je déciderai d’aller au bal de l’an prochain sachant que je n’aurais pas le plaisir de t’y voir ? »
En réalité, je n’étais pas venu pour la voir, mais j’étais quand même content que ce fut le cas. Ne pas me traîner jusqu’à ce genre de fête ne me dérangeait pas le moins du monde et c’était surtout question de décision totalement hasardeuse et basée sur mon humeur du moment.
Un petit sourire supplémentaire s’étala sur mon visage alors que je regardais du coin de l’œil Rosenbach et ma super cousine ridicule. J’écoutais Joy parler, sans la regarder, appuyé à la table. Je lâchais un simple : « Hum » pour approuver ses paroles puis j’ajoutais, à mi-voix, sans tourner la tête vers elle mais en me penchant légèrement : « Avec un peu de chance, elles vont s’étouffer avec la tarte à la framboise. » J’étais cruel avec Sloane mais merde, elle aurait pu naître mieux que ça et arrêter de fréquenter des nouilles du style de Rosenbach nan ?

J’étais prêt à parler d’autre chose à la jeune femme lorsqu’un crapaud venu de nulle part arriva pour nous faire chier. Suivi de près par une demi-portion et une deuxième. Très vite, nous avions tenté d’envoyer balader la petite qui était venue foutre notre soirée en l’air. Mais elle était tenace, ne pigeant absolument rien de nos menaces…. Je jetais un coup d’œil ahuri à Joy avant de reporter mon attention sur la petite qui insistait, qui parlait sans discontinuer. La p’tite voulait se prendre un bon coup de plateau sur la tête ou je ne m’y connaissais pas… Je n’avais pas manqué les paroles de Joy qui disait à la petite qu’elle allait ‘invoquer ses pouvoirs’. Cette phrase m’interpella et me fit tourner la tête vers la jeune femme un peu soudainement.

Qu’avions-nous fait au bon dieu pour être emmerdés d’une telle façon par deux imbéciles heureux ? Je baissais la tête en découvrant l’atroce naïveté de la petite et me frottais le front un instant, signe de désespoir profond. Je relevais la tête, un sourcil arqué en entendant la p’tite user de sa salive inutilement. Avions-nous sérieusement une tête à faire du blabla avec des mioches ? Clairement pas. Je voulais passer du temps avec Joy, c’était si difficile à comprendre ? La petite en rajouta une couche en nous parlant de son école moldue…. Si elle ne le faisait pas exprès, elle était réellement idiote. Néanmoins, le reste de ses paroles me fit prendre conscience de ‘l’ambiance’ comme elle le disait si bien … Je cherchais aussitôt Anoushka du regard. La situation semblait assez spéciale de son côté également car l’une des nanas qui trainait avec elle était debout sur la table, à côté d’un mec. Ce cas de figure aurait pu me permettre de profiter d’un petit moment pour aller l’attirer deux minutes ailleurs, ce qui aurait pu passer inaperçu vu le monde attroupé près d’eux, mais c’était sans compter Fassbach qui n’était pas décidé à dégager. Abruti va ! Sans prêter attention à la petite qui s’extasiait de Poudlard, je m’adressais à Joy qui devait bouillir de l’intérieur mais que pouvait-on réellement faire face à tant de neurones manquant ? Presque rien. Avec une légère pointe d’humour noir et réagissant aux paroles précédentes de la jeune femme, je lui glissais : « Y’a quelqu’un qui a invoqué ses pouvoirs avant toi on dirait, regarde moi ce bordel… Qu’est-ce qu’ils foutent ?! » Oublier les minus était bien plus simple, mais ils étaient quand même scotché à nous depuis trop longtemps.
Je m’approchais de la fille, lui pris le crapaud des mains sans délicatesse et tendis le bras pour le poser, pour ne pas dire lancer, sur le buffet qui s’étalait encore loin. Ce dernier en profita pour décamper et je m’adressais à la petite : « Ah pas de chance… ta bestiole dégueulasse s’est encore barrée. Allez la cherchez, foutez le camp et ne revenez pas ! » J’avais envie de savoir ce que Joy avait voulu dire par ‘invoquer mes pouvoirs’. Les préoccupations des petits ne m’intéressaient pas mais ça, si. Je jetais un nouveau petit coup d’œil vers Anoushka, en profitant forcément un peu malgré la distance.

Bal d'Halloween

Apparement les plus grands n'avaient pas envie de s'offrir sa tête en trophé, ils repartirent chercher leurs verres pendant que Jo continuait son interrogatoire avec heu .. Il ne savait même pas son nom. Par contre son attitude et son allure le fit vaguement penser à Galadriel. La même chose, froide et peu amicale, suivant surtout ses propres dessins. Même si elle essaie toutefois d'aider... Humm à réfléchir, il saisit pourtant les menaces du faucheur aux côtés de Jo et n'aima pas son regard. Il n'eut pas le temps d'intervenir qu'il expédia le crapaud de son amie dans le buffet. Il poussa une exclamation et partit à la poursuite de la bestiole après avoir lâché les gâteaux restant au sol. Résultat sur son costume pas grand chose, il était noir, par contre la robe de Galadriel était maculée comme le pantalon du faucheur. - Laisse Jo, ils te répondront pas, c'est des vieux grincheux !! Il partit sans demander son reste en tentant de prendre la main de Jo et l'entrainer avec lui.

Il n'était pas familier de l'école, mais l'ambiance qui basculait ça il connaissait. Il venait d'un quartier correct mais quand les caïds du collège débarquait dans leur bahut, ça chauffait un peu comme ça. Il partit à la recherche du crapaud, ne voulant pas se retrouver dans une bataille rangée entre maisons. Le peu qu'il avait saisit, certains ne s'appréciaient vraiment pas. Et mieux valait pour eux de filer avant de se prendre un mauvais sort. Il tenta de parler au dessus du vacarme qui s'amplifiait.

- J'crois pas que ce soit normal Jo... Faut retrouver ton crapaud et filer, je ne veux pas me prendre de retenu, j'ai déjà manqué tout à l'heure de faire perdre des points.. Fin, moi je remonte, j'aime pas ce genre d'ambiance...

Il n'était pas couard, mais préférait largement ne pas se faire attraper avec les autres fauteurs de troubles. La devise d'un bon farceur était de ne pas se faire prendre en premier lieux, et surtout de ne pas causer de mal aux autres. Enfin c'était surtout ses devises à lui, et là si c'était une farce, il ne la trouvait ni drôle, ni distrayante. Il attendit la réponse de Jo si elle était près de lui avant de tenter de retrouver le fuyard et de tenter une percée pour atteindre la sortie.

© Jawilsia sur Never Utopia

Spoiler:

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Au tout au fond d'elle-même, la jeune femme n'était pas certaine que ce que Arabella et elle étaient en train de faire, c'est-à-dire se déchaîner dans tous les sens sur une musique avec laquelle elles n'étaient pas en rythme, allait donner un bon exemple en tant que préfètes de leurs maisons respectives, mais en même temps, ça n'était pas le plus gros de ses soucis actuel. La question de réputation ou de bien faire, de renvoyer une bonne image, tout cela était hors propos ce soir, depuis qu'elles avaient trempés les lèvres dans ce qui semblait être un produit illicite. Ce n'était pas de l'alcool, Lalie en était quasiment certaine, par contre les effets, eux, ressemblaient beaucoup à ce qui se passait après consommation. Mais elle n'était pas saoule, seulement incapable d'agir avec raison, c'était devenu trop fatiguant, ce qui n'était pas étonnant après les journées de travail qu'elle enchaînait, entre cours et rondes de préfète. Peut-être qu'elle devrait s'alarmer de leur totale décontraction alors qu'elles faisaient n'importe quoi mais vraiment, elle n'y arrivait pas, c'était comme si elle était déconnectée ou spectatrice. La sensation était étrange mais pour le coup, pas désagréable, elle s'amusait d'un coup beaucoup plus et sa colère envers les deux tourtereaux avait fini par presque disparaître totalement. C'était en bonne voie donc.

« Il est pas tout nu ! » s'exclama t-elle un peu déçue. « Mais presque, en plus il a de belles tablettes. Va le chercher ! »

Il était plutôt pas mal foutu pour son âge, sans gêne la Serdaigle poussa son amie dans la direction du garçon, curieuse de voir comment il pourrait bien réagir. Ce serait drôle si elle jouait les entremetteuses ce soir, et même si il avait plutôt occupé comme garçon, et bah il laisserait tout tomber quand il verrait Arabella ! C'était en tout cas ce qui se passait dans son imagination mais la Poufsouffle ne semblait pas de son avis – pas encore mais ça ne saurait tarder. Il y avait bien un ou deux autres mecs un peu pas mal dans la foule mais non, c'était trop tard, la jeune femme avait d'autres idées en tête et elle avait bien l'intention de convaincre son amie de faire quelque chose, autant la privilégier si il y avait un garçon dans le tas qui la charmait tout particulièrement. Maintenant Lalie n'avait en tête que de l'aider, et elle allait tout faire pour arriver à ses fins ! Son excitation avait l'air de commencer à contaminer la jaune et noire, c'était bon signe ! Elle sauta après elle de la chaise sans hésiter, bien motivée à aller squatter dans un autre groupe.

« Oh oui, vas-y, ça va être bien. Surtout fais lui bien regretter de ne pas te regarder avec un regard amoureux. Il ne sait pas ce qu'il manque, c'est navrant que ce soit toujours aux femmes de faire le premier pas ! »

Et dans un nouveau rire, Lalie poussa sa collège en avant dans la foule même si elle ne savait pas dans quelle direction le garçon en question se trouvait, il y avait peu elle savait mais elle ne savait déjà plus, c'était pas si grave elles tomberaient sur lui quand même. Il le fallait car ça serait trop bien, ça mettrait du piment dans leur soirée !

Comme toujours, la situation avait dégénéré en un rien de temps. Knoxslay avait voulu aller voir Lalie et Arabella, ils y avaient été, elles avaient dit un truc de travers, elle l'avait mal pris, elle était partie en boudant, il avait râlé, elles avaient sûrement pas compris et il était parti aussi. Tout ça en quelques minutes à peine... Autant dire que ça faisait beaucoup d'un coup et qu'il n'était pas sûr de réussir lui-même à comprendre exactement comment ils en étaient arrivés là. En même temps, ça avait commencé à partir en cacahuètes dès leur arrivée alors que sa cavalière avait eu le regard un peu trop baladeur à son goût sur ce crétin de Clewstone Junior... Ca ne pouvait pas franchement aller en s'arrangeant. Ca n'allait vraiment jamais en s'arrangeant. Pourtant, ce fut fort de certitudes qu'il n'avait jamais eu la concernant que Noel avait traversé la piste pour la rejoindre. Il était absolument hors de question de laisser sa soirée lui échapper à ce point, il voulait en profiter avant de retrouver la routine insupportable que leur imposait l'école, routine dans laquelle elle n'avait finalement que bien peu de place. Elle aurait mille et une occasions de bouder tout au long de cette année, même demain si elle voulait, là, juste ce soir, il voulait que tout se passe le mieux possible. Et sans trop savoir ni comment ni pourquoi, il était certain d'y arriver. C'était bien la première fois ! Normalement, il avançait clairement sur un fil avec la jolie Serdaigle et n'était bon qu'à prier pour rien faire de travers.

Elle ne chercha pas à se défaire de son étreinte et finit par se cacher dans ses bras pour pleurer. Ca avait un air de déjà-vu... Et les souvenirs que ça faisait remonter à la surface étaient le mélange étrange d'un moment délicieux et du pire traumatisme de son existence. Qu'il l'avait aimée, ce soir-là ! Il avait pris conscience bien malgré lui des sentiments qu'il pouvait nourrir à son égard au moment-même où elle s'était dérobée à sa vue... Mais ce même moment avait signé le début d'une lente descente aux Enfers, peuplée de cauchemars et de peurs idiotes... Il la serra doucement contre lui et attendit simplement que l'orage passe en laissant ses doigts jouer discrètement dans son dos. Comme la première fois, il lui semblait que le monde entier avait arrêté d'exister pour le laisser profiter de la seule présence de Knoxslay. Et dire qu'il ne comptait plus le nombre de fois où il s'était ouvertement moqué de ces pauvres crétins qui ne vivaient plus que pour leur copine sans jamais chercher à voir au-delà, et voilà qu'il avait suivi le mouvement sans broncher et se complaisait plus que bien dans cette vie qui tournait autour d'elle. Quand elle releva la tête, le Gryffondor lui sourit d'un air attendri en la laissant reprendre ses esprits. En face de n'importe quelle autre fille de l'école, il aurait trouvé une excuse pourrie et aurait pris la fuite au plus vite mais là, l'idée ne lui traversa même pas l'esprit une seule fois. Son sourire s'agrandit alors qu'elle hochait la tête.

"On danse là ... j'veux pas qu'on me voit avec les yeux rouges ..."

Noel haussa les épaules avant de l'embrasser furtivement. Ils pouvaient bien danser où ça lui chantait, tant qu'ils passaient une bonne fin de soirée, il était preneur ! Des bruits plus forts que les autres le forcèrent à quitter la bulle délicieuse qui était la leur. Daniela était montée sur une table, Keagan et Clewstone Junior essayaient de l'en faire descendre, Lalie et Arabella quittaient un perchoir improvisé également, Alycia et Albus ne donnaient plus franchement l'impression d'être en train de vivre le grand amour... Wow. C'était apocalyptique comme truc ! Sa main resserra son emprise sur celle de sa petite amie avant qu'il ne repose les yeux sur elle, un peu dépassé par le spectacle qui s'offrait à eux. « J'suis pas sûr qu'ils soient en état de voir quoi que ce soit, là, en fait... » Sa voix trahissait tant sa curiosité que sa surprise mais il ne chercha pas à l'embarquer pour aller voir de plus près ce qu'il se passait, se contentant de bouger tendrement le bras de la jeune femme pour qu'elle se mette à danser et pouvoir la suivre le plus docilement du monde. Le groupe qui jouait changeait de ce qu'on entendait normalement à Poudlard et c'était plutôt une bonne chose. En concert, ça devait vraiment être cool ! « Et puis, même si c'était le cas, t'es toujours aussi jolie alors ça aurait pas été très grave. » C'était d'un ridicule particulièrement désespérant mais il s'en fichait pas mal. A côté, Daniela et compagnie étaient entrés dans une ronde bizarre qui donnait l'impression d'assister à des rituels sectaires ou hippies, ou les deux, où la drogue devait être monnaie courante... Il les fixa quelques secondes avant de soupirer et de reporter son attention sur Knoxslay. « Ils ont vraiment une case de vide... »

Le besoin et l’envie de m’amuser était plus fort que la raison. Ma personnalité n’avait rien à voir avec ce dont j’avais envie actuellement, j’avais conscience des responsabilités qui m’incombaient en étant préfète et en plus, j’étais triste d’avoir fini la petite entrevue avec Knoxslay de cette façon. Avais-je finalement raison de croire que les bals de l’école n’étaient pas faits pour moi ? Je n’arrivais pas à comprendre pourquoi je dansais comme une folle avec Lalie, ce qui me faisait vraiment rire et pourquoi je ne me sentais pas gênée d’avoir des regards sur moi, voire même des jugements. Je n’étais pas la seule à être animée d’un tel entrain et personne ne semblait s’alarmer de l’ambiance qui régnait désormais…. Mon moi nouvellement extraverti ne voulait qu’une chose : que ça continue comme ça, mon moi introverti et habituel avait envie de retrouver ses esprits au plus vite. Lalie ne me quittait pas depuis qu’elle m’avait rejointe au bal et n’était pas moins motivée que moi. Nous formions une bonne équipe et grâce à elle, j’avais mis un peu de côté le souci rencontré avec Knox et Noel. Qu’avais-je vraiment fait de mal pour mériter un tel traitement de la part des deux ? Ils se placeraient en victime à coup sûr et je me voyais déjà devoir faire le premier pas, en bonne idiote que j’étais toujours.
Répondant à l’encouragement de Lalie, je m’exclamais : « S’il n’était pas bête, il serait presque parfait ! » Je riais lorsque la jeune femme me poussa dans la direction de Clewstone : « Ne manque pas la scène hein ? Ton avis me sera nécessaire ! » Je lui fis un petit clin d’œil avant de me diriger vers ma cible.

Une fois arrivée à destination, je m’écriais : « Maximilien Clewstone ! CLEWSTONE !! » Je criais un peu plus fort son nom car la musique résonnait toujours assez fort. Il était accompagné de trois personnes : Keagan, Daniela ma copine de dortoir et une jeune femme que je ne connaissais pas. En temps normal, j’aurais opté pour le choix de me rendre totalement invisible pour qu’aucun des regards des trois ne me tombe dessus ou alors, je me serais contentée d’un signe de tête pour les saluer, accompagné d’un rapide échange de regard, rien de plus. Mais la réalité n’était plus d’actualité.
J’attrapais le jeune homme par le poignet, l’arrachant à sa petite ronde. Je l’entraînais un tout petit peu plus loin, à reculons, bousculant au passage plusieurs personnes avant de lui adresser la parole, assez fort dans l’espoir que Lalie puisse bien entendre : « J’ai un secret à te dire ! Quelque chose que tu ne soupçonnes peut-être pas…quelque chose que tu n’aurais jamais imaginé… quelque chose que je serais gênée de te dire en temps normal…. » Je lui lançais un petit sourire, un de ceux que je ne lui aurais jamais fait en général avant de poursuivre ! « …aujourd’hui, je me lance ! Maximilien… je te DÉTESTE ! Les regards noirs que tu me lances en cours, j’aimerais bien te les faire bouffer et figure-toi que les meilleurs moments que je passe sont ceux où tu ne viens pas en cours…. ! » Je haussais les épaules comme une petite peste avant de dire : « Dommage, tu étais le garçon le plus miiiiiignon de toute la fête ! » Je hochais la tête, non pas pour lui, mais pour montrer ma satisfaction d’avoir dit ça et je cherchais Lalie du regard pour avoir son soutien, pour qu’elle approuve mes paroles ou qu’elle me fasse savoir si j’avais réussi à lui faire regretter… Je doutais encore un peu de cela, mais je n’avais pas maîtrisé mes paroles qui étaient sorties toutes seules.
Il pouvait faire ce qu’il voulait : m’envoyer par terre, m’en coller une, se dégager tout de suite, me lancer un sort ou autre… mais j’étais survoltée et souriante quand même car j’étais contente de ne plus ressentir aucune gêne, de ne plus me sentir idiote voire même insignifiante.

« Patience mon cher, tu craqueras au moment où tu t’y attendras le moins. »

Il était sûr d'une chose, Nathan ne comptait pas prendre ses paroles à la légère. Avec d'autre personne, il aurait certainement haussé les épaules, se disant que ce n'était que de sparoles sans rien derrière, car il en fallait beaucoup pour faire plier le jeune homme que se soit maintenant ou avant, mais venant de Brynn, ce n'était pas pareil. Quand elle voulait quelque chose, elle mettait tout en oeuvre pour réussir. Parfois ça échouait face à lui, ou plutôt ils laissait tomber n'arrivant ni l'un, ni l'autre à se surpasser, mais quand même. Sa phrase n'était de tout évidence pas tomber dans l'oreille d'un sourd et le brun allait devoir être sur ses gardes, car la Serpentard face à lui, n'allait pas lacher l'affaire. Il lui sourit alors , un sourire qui voulait tout dire, du genre, je vais faire attention mais rien ne sera facile non plus. ou plutôt, que le meilleur gagne comme toujours.

Pensif sur tout ce qu'il vivait et maintenant en rajoutant les prochaine tentative de son ami, Nathan avait parlé de ces vacances comme ses parents parlaient, une chose qui - même si il avait décidé de se rallier à leur cause - ne lui plaisait pas, tout simplement parce que le brun avait toujours était fière d'être différents de sa famille, dans le sens où il était bien plus malin et bien plus intelligent qu'eux. Alors devenir comme eux n'était pas du tout dans ces projet. Et Brynn le rappela à l'ordre, chose qui lui plut, honnetement ? Que ferait il sans la jeune fille.

« Ne vous inquiétez pas monsieur Fitzgerald, je ne serais jamais loin, prête à vous aider à reposer les pieds sur terre. »

La jeune fille avait comme qui dirait lu dans ses pensées, chose qui fit rire le jeune homme. Entre le moment où elle avait dit sa phrase et le moment de ces pensées, il n'était passé que quelque secondes, mais elle avait bien résumé la chose. Il ne pourrait certainement pas aller loin sans elle, et elle venait clairement de lui faire comprendre qu'elle serait toujours là pour lui remettre les pieds sur terre, et le jeune homme en était heureux, au moins une qui ne le jugeait pas, et qui serait toujours là, même si il commençait à changer. Il plongea son regard dans celui de la jeune fille.

« C'est le principal Brynn, que tu ne sois jamais loin. »

Nathan avait prit pour habitude ces derniers mois de ne plus montrer le moindre sentiments pour les personnes, afin qu'on ne s'en servent pas contre lui, mais il devait admettre que dire à cette amie qui avait toujours était là pour lui, que le principal soit qu'elle soit encore là était légèrement bénéfique pour le brun qui avait besoin de se sentir entourée par les bonne personnes, les personnes qui ne le jugeait pas sur ces choix.

« Ah oui ? Albus est à ce point-là désespéré ? »« C’est dommage c’est un bon parti, il pourrait trouver mieux. »

Nathan se retenu de rire sur le ton de la jeune fille et surtout sur sa phrase. Bien sûr le brun n'avait jamais vu cette relation d'un bon oeil, lui qui refusait que son sang se mélange à un autre sang que pur comme tout bon Fitzgerald ne comprenait pas comment un potter pouvait faire ça avec la Serdaigle en question. Mais l'entendre de la bouche de son ami était bien plus hilarant qu'il n'aurait pu le dire surtout quand celle ci renchérit par la suite.

« Comment ça sans respect ? Ils ont pas l’intention de faire des cochonneries sur la pelouse, rassure-moi… »

Qu'il la rassure ? Il aurait du mal, vu comme il avait embrassé Alycia, peut être que le jeune homme ne se serait pas gêné, mais disons que la jeune fille n'avait vraiment pas l'air d'apprécier de se donner en spectacle. C'est à ce moment là que Nathan fronça alors les sourcils pour regarder autour de lui, clairement il se passait quelque chose, il en était sur.

« Je ne pense pas qu'Underwood soit de cette avis, même si je ne pense pas que lui ça l'aurait gêné visiblement ... Mais je crois honnêtement qu'il y a un truc qui cloche. »