CORVÉE

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Activité champs

Le ciel est bleu, les oiseaux chantent, les vacances commencent merveilleusement bien dans un cadre idyllique. Evidemment, vous êtes un peu méfiants, les événements passés vous ont démontré qu'il valait mieux rester prudent, pourtant ces vacances vont se dérouler sans dommage. Le seul point noir à l'horizon seront les corvées que vous allez devoir exécuter durant votre séjour. On vous entend déjà râler, crier que c'est injuste, que vous êtes en vacances et que si vous aviez su, vous ne seriez pas venu. Deux heures de corvées par jour, ce n'est pas la mer à boire et un peu d'exercice physique n'a jamais tué personne. En plus vous allez apprendre en vous amusant et ça, c'est bien. Il ne faut tout de même pas perdre de vu que c'est par Poudlard que vous êtes dans cette ferme, il est donc normal qu'il y est un peu d'éducatif derrière.
Si vous lisez ce message, c'est que vous avez choisi d'aller travailler un peu dans les champs. Le retour à la terre, c'est idéal pour se remettre d'un traumatisme. Avec le fermier, vous allez planter des légumes, les arroser, les entretenir. Il va falloir retourner la terre, vérifier qu'il n'y a pas d'oiseaux ou d'animaux qui viennent manger vos graines ou vos légumes. Vous allez également vous occupez des arbres fruitiers, c'est la saison idéale pour ramasser les fruits. Fruits qui serviront à faire de bons gâteaux, des confitures onctueuses, des glaces savoureuses, des jus exquis et qui seront appréciés au moment des petites fringales. Bien évidemment, toutes ces tâches seront réalisées sans l'aide de la magie !!

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Le soleil brille, les oiseaux chantent et ca sent la bouse de vache ! Bienvenue à la ferme ! C'était les premières pensées de Lynn, réveillée par le doux chant du coq.

Profitant que sa co-locataire dorme encore, elle se changea dans la chambre, attrapant un t-shirt et un short dans la valise. Ce n'était pas des vêtements fragiles cela ferait donc l'affaire. Un coup de crème soleil et un chapeau de paille et la voilà prête. Elle sortit de sa chambre en jetant un dernier coup d'oeil à sa camarade. Laureen n'était peut-être pas la personne qu'elle aurait choisie, mais elle aurait pu tomber plus mal. Elle s'entendait plutôt bien avec la serpentarde même si ces derniers temps elles s'étaient un peu éloignées. Peut-être serait-ce là l'occasion de se reprendre contact.

Après un passage rapide à la salle à manger, elle sortit dehors. Elle ferma les yeux un instant pour profiter du soleil. Elle s'était inscrite à la dernière minute pour fuir sa famille maternelle et pour la première fois elle passerait une partie de l'été sans son frère ni son meilleur ami à ses côtés. Poudlard avait gardé secrète la destination de leurs vacances et la jeune femme s'était attendue à un truc qui sortirait de l'ordinaire. Bon d'accord c'était original et surprenant, enfin ca aurait pu être mieux. Pire aussi. La ferme n'était certainement pas sa destination favorite, mais il y avait quelques bons points quand même : le soleil et le grand air. C'était pour ca que quand il avait fallu choisir une corvée elle avait choisi les champs. Elle n'était pas une grande fan de botanique mais bon elle n'était pas une empotée non-plus. Et puis ce serait l'occasion de faire un peu d'exercice physique. Elle ne savait pas encore avec qui elle serait mais bon elle connaissait pas mal de monde et dans tous les cas il y aurait bien une personne sympa. La poufsouffle était plutôt sociable, elle aimait rencontrer des gens et discuter.

Lynn était la première arrivée. Le fermier devait être occupé ailleurs. Les champs s'étendaient à perte de vue devant elle, ce n'était pas le travail qui allait manquer, loin de là. Elle s'allongea dans l'herbe pour attendre.

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Une ferme ? Ils se foutent de ma poire ou je ne m’y connais pas… Même si je n’étais absolument pas difficile, j’avais accueilli la nouvelle avec mauvaise humeur, mais je ne l’avais partagé avec personne, ruminant seule tout en me forçant à penser aux bons moments passés ces derniers jours. Adelina … Yasha… je ne l’avais pas dit à haute voix, mais heureusement qu’elles avaient été là sinon le temps entre la fin de l’école et l’événement n’aurait pas été une partie de plaisir. Il était d’une telle évidence que je n’arrivais pas à me remettre de l’absence d’Asling ! Je comptais bêtement les jours depuis le drame, ne sachant pas vraiment à quoi cela pouvait me servir, mais je le faisais quand même … J’avais parfois de gros doute quant au fait de parvenir réellement à m’en remettre un jour sauf que je faisais des efforts incroyables quand j’étais avec les gens. Ce n’était pas bien compliqué de les faire avec les personnes que j’appréciais, mais je donnais quand même beaucoup de ma personne, de l’énergie et je n’avais pas encore réussi à trouver un répit parfaitement adapté à la situation. Il fallait absolument que je grandisse, que je me mette dans les meilleures dispositions pour agir et vraiment avancer ! Je n’avais jamais compté sur quiconque et avais appris à me débrouiller. Pourquoi est-ce que je n’y arrivais pas cette fois-ci ? Sans doute parce que je ne m’y prenais pas de la meilleure façon et que je ne donnais pas assez de ma personne… ce devait être ça, le souci.

J’avais donc suivi le mouvement, direction la ferme pour y passer un long mois qui, je l’espérais, n’allait pas être complètement décevant. En arrivant, j’avais découvert les chambres que nous partagerions avec d’autres camarades d’école (des filles en l’occurrence dans mon cas ; même pas drôle). Un gentil petit « Oh ! Sérieux ?! » était sorti tout seul lorsque je m’étais rendu compte que j’allais partager la chambre d’Éléonore. En voilà un formidable complot… Je la voyais d’avance me cuisiner sur Matt alors que je n’avais pas grand-chose à lui dire…enfin si j’avais des choses, mais pas question de lui dire quoique ce soit ! Pour couronner le tout, elle me suivait même dans l’activité que j’avais choisie et qui me semblait la seule qui puisse me permettre de m’évader un peu, de marcher loin et longtemps (« faites que l’on me donne un champ méga immense avec des trucs méga durs à faire ! » ).

Le premier matin, j’étais sortie de la chambre avant même que le soleil ne se lève pour aller faire un tour. Aux dernières nouvelles, personne n’était là pour surveiller nos faits et gestes, surtout le matin, si ? Quoiqu’il en soit, je ne croisais personne sur le chemin et passais devant la grange pour aller le plus loin possible, tout en essayant de ne pas perdre mon chemin. Je me remontais d’ailleurs le moral toute seule en pensant que le coin était un peu flippant lorsqu’il faisait noir et que j’allais peut-être me faire attaquer sauvagement par un épouvantail magique. « Ok Roxen, arrête de fumer » pensais-je en riant toute seule avant de m’allonger dans un champ que j’avais choisi.

Je n’étais pas capable de dire depuis combien de temps j’étais là, mais j’avais presque l’impression de m’être assoupie (j’avais encore beaucoup de mal à dormir, chaque nuit) …. Je me relevais comme une furie, sûre d’être à présent en retard. Je me mis à courir, visant la grange devant laquelle j’étais passée lorsque le soleil se levait à peine et priais pour ne pas être la seule débile à être en retard. Je contournais la grange, courant toujours comme une dératée.

Si seulement j’avais eu la présence d’esprit de ne pas courir, je ne me serais pas retrouvée par terre en un claquement de doigts, à moitié écroulée sur quelqu’un qui, visiblement, avait pris place dans l’herbe : « Aoutch ! » Je levais les yeux vers la personne en question : Lynn ! Évidemment, elle s’était vite relevée, sûrement surprise par mon arrivée en trombe. Comment pouvais-je la voir et l’éviter alors qu’elle était allongée dans les herbes ?! La situation me fit rire et je lui lançais, un peu honteuse, mais surtout amusée : « Oh Excuse ! Je n’avais pas imaginé que quelqu’un puisse se trouver en plein sur mon passage » Mouais…. ça je l’avais inventé car il n’y avait pas de passage ! Je m’étais juste pris ses pieds par le plus malheureux des hasards et j’étais la seule et unique fautive. Mais au moins, je remarquais deux choses : je n’étais pas en retard à l’activité et j’appréciais beaucoup la jeune femme.

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CORVÉE - ACTIVITÉ CHAMPS

Corvée Champs

~ Je sentais que ces vacances allaient être longues, une chance qu'Aniek était ici... Jennifer avait décidé de ne pas s'inscrire, surtout qu'elle m'avait dit qu'elle partait voyager aux États-Unis en compagnie d'une amie. En plus, on m'a collé deux bouffons comme voisin de chambre, ce qui allait augmenter la nullité de tout ça. Pour finir, on devait entreprendre des corvées, tels des esclaves. N'étions-nous pas supposés être en vacance ? Faut croire que non. Du coup, on m'avait collé dans la corvée des champs et je sentais que cette journée allait être incroyablement longue. J'ignorais combien de temps, j'allais devoir endurer à travailler dans les champs. Le pire, était de savoir avec qui j'allais être. Je ne me souvenais plus de la liste mais je savais que Schöna n'y était pas. Je serai encore avec des bouffons de première classe, super !

~ Le ciel était bleu et je pouvais entendre les oiseaux chanter, un moment où je sortais dehors, d'une paire de bermuda verte et un t-shirt noir. Je ne souriais pas, n'ayant aucune envie de faire ce genre de travail qui n'est bon que pour les elfes de maison et non de jeunes ados' comme ceux ici présents. Cependant, je ne pouvais pas refusé malgré le fait que je ne sois nullement motivé, surtout que nous n'avions pas le droit d'utiliser nos baguettes. Je me suis alors rendu à l'endroit prévu pour cette fameuse corvée dont je devais m'occuper en compagnie de plusieurs autres élèves. À l'extérieur, le pire, était l'odeur perpétuelle des animaux, chose qui était très douloureuse pour les narines. J'ai ainsi continué de marcher, soupirant, ayant déjà hâte que ça soit terminé.

~ Sur le lieu, j'ai pu voir qu'il y avait déjà deux filles, pas de mon année d'après ce que je pouvais voir. Plus vieilles sûrement. À quoi bon de m'intéresser à elles ? J'ai passé devant elles, les regardant quelques secondes, lâchant simplement : « Mmmmmh... » avant de marcher un peu plus loin, croisant les bras tout en me demandant par où on allait commencer cette fichue corvée. Sur le moment, je ne faisais rien, étudiant simplement les alentours, me demandant si une petite invitation au lac, à Schöna, pourrait être au programme, ce soir. Pourquoi pas ! Être coupé des bouffons de Hummel et Ragnar, je ne disais pas non.

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Corvée : Activité Champs.

Tous les travailleurs

Pour des vacances d’été, j’avais imaginé autre chose. Mais bon, on allait faire avec. S’il fallait bosser pour bien profiter de nos temps de pause, pourquoi pas. Après tout, on n’était pas non plus malheureux !
En plus, on pouvait dire que la chance était avec nous : il faisait vraiment très beau ! Ca ne faisait pas tout, évidemment, mais c’était déjà pas mal. Surtout que nous n’allions pas bosser nos plus à nous crever. Deux heures de travail par jour, de la pure rigolade ! Et puis, ça nous donnerait l’occasion de nous bouger un peu ! Nan, vraiment, ça ne me gênait pas ce truc, en plus ça nous permettait d’être avec des personnes qu’on ne connaissait pas vraiment. Ou inversement, qu’on connaissait bien trop… je sentais que ces corvées seraient intéressantes et amusantes, socialement parlant !

Direction les champs. Ouais, c’était l’activité qui m’avait été attribuée, et ça m’allait plutôt bien. Vêtu tout simplement d’un bermuda et d’un tee-shirt, je partais, plutôt motivé, vers le lieu de rendez-vous. S’occuper d’un champ, planter des graines, arroser, etc., ce n’était pas sorcier (Et ce n’était pas rien de le dire !) !
J’avais quitté la chambre, où j’avais pris connaissance des lieux, ayant un camarade de chambrée que je ne connaissais pas encore : Archie. Bonne occasion de s’éclater un peu, en espérant que le gars n’était pas un coincé !
Bref, j’arrivais près des champs, scrutant un peu les lieux avec un petit sourire, regardant les quelques personnes déjà présentes. Etant un peu loin, je remarquai déjà deux nanas, une blonde et une brune, ainsi qu’un mec. Bon, eh bien autant aller rencontrer nos partenaires de travail, histoire de mettre une bonne ambiance dès le début.

En approchant, je remarquai que je connaissais l’une des nanas, et pas qu’un peu : Chloé. Tiens donc, les corvées seraient intéressantes… Je posai ensuite mon regard sur la jolie blonde, que je connaissais de vue, Lynn il me semblait, une Poufsouffle. Enfin, je regardai le garçon et je me rendis compte que j’avais du mal à le situer. Un Serpentard, ça j’en étais certain – merci le fait d’être préfet, ça m’avais permis de savoir qui était la plupart des élèves – mais impossible de me souvenir de son nom. Peu importait, je le saurai bien vite !

Je me rendais compte que j’aurais pu me renseigner des personnes présentes pour cette corvée, mais en bon « peace and love » que j’étais, ça ne m’avait même pas traversé l’esprit. Le mec semblait à l’écart des deux jeunes filles. Pourquoi ? Aucune idée, et je m’en foutais pour dire vrai, mais autant créer une bonne cohésion dès aujourd’hui. Je m’étais alors pointé près des deux filles, un large sourire sur les lèvres : « Salut les filles ! Alors, prêtes à vous dépasser ? J’espère que vous n’avez pas trop peur pour votre manucure… » Leur lançai-je d’un ton amusé, avant de me tourner vers le serpent, lui disant : « Salut ! Tu vois avec nous pour l’organisation ? Avec les autres qui n’vont pas tarder bien sûr… ». Pas dit qu’il soit prêt à se mélanger celui-là, mais essayer ne me faisait rien perdre !

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Corvée : Activité Champs.

Tous les travailleurs

En s'inscrivant à ce voyage, Snow avait espéré un endroit tranquille, où il pourrait se prélasser au soleil, faire un peu de sport, se baigner avec ses potes et se taper de bons délires. Jamais il n'aurait imaginé être coincé dans une ferme, à bosser comme un esclave pour soit disant remercier le vieux couple de vieux qui les ont accueilli. L'odeur des animaux en soit ne le dérangeait pas, il n'était pas particulièrement fan mais il fallait être honnête, c'était un peu comme à la maison pour lui. Même si leurs roulottes ne se trouvaient pas près des enclos, ça restait une odeur présente dans le cirque, surtout avec les fortes chaleurs. C'était en partie pour ça que le jeune Shiver n'aimait pas les animaux, parce qu'ils puaient. Ca et aussi parce qu'ils lui collaient une trouille d'enfer. Quand le dernier des Shiver apprit qu'il fallait s'inscrire aux corvées et rapidement pour ne pas être envoyé là où personne ne voulait aller, Snow s'était précipité vers les listes. Hors de question qu'il se tape le nettoyage des bestioles, plus il en serait loin et mieux cela vaudrait. Seulement, même s'il savait qu'il ne voulait pas se taper l'étable, il n'avait ni envie de faire le ménage, ni la cuisine et ses camarades lui en remercieraient au vu de ses dons innés. Il ne restait donc plus que le champ. Snow n'était pas un grand fan de ce genre de travaux mais c'était encore ce qui lui bottait le plus. Un retour à la terre lui serait peut-être prolifique, sait-on jamais ... En tout cas il allait transpirer et se muscler en même temps s'ils devaient labourer les champs et tout le tintouin.

Quand on vint réveiller le jeune Shiver, Snow crut que c'était une blague. Ils étaient en voyage bordel, ce n'était pas humain de les lever pour 8h, fallait pas déconner. On dut tirer le jeune homme de son lit pour réussir à le lever. La journée ne commençait pas franchement bien et ça allait être comme ça tous les matins ... Après être enfin debout, Snow enfila rapidement des vêtements et descendit déjeuner. Il était hors de question de partir sans rien dans le ventre. Se fut rapide, mais au moins il ne partait pas le ventre vide. Une fois presque rassasié, le jeune homme sortie pour aller rejoindre son équipe aux champs. Il n'avait aucune idée du taff à faire, mais s'il n'était pas avec des cons, ça devrait le faire. Snow n'était pas trop difficile, peu de gens finalement ne passaient pas avec le jeune homme et si ses souvenirs étaient bons, Orion ne serait pas de la partie, une chance. Quand le jeune homme arriva, se fut les mains dans les poches, se moquant bien de savoir s'il était en vacances ou non. Il avait le look du touriste, avec son bermuda, son marcel et son chapeau de paille. Il avait hésité un cours instant à prendre ses claquettes mais il opta pour une paire de baskets, ce qui fut une sage décision. Une fois sur place, il découvrit Lynn, Chloé, Matthew et Franz qu'il salua « Salut la compagnie ! Vous savez ce qu'on doit faire ? » Sourire aux lèvres et l'air serein, Snow ne comptait pas se prendre la tête. Il ferait ce qu'il pourrait et s'ils n'étaient pas contents, les vieux iront se faire voir !

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TOUS ENSEMBLE !

Activité Champs ♪

Aller ma poule, faudrait peut-être se grouiller un minimum si tu ne veux pas finir complètement à la bourre !

J'ai ouvert un œil et ai vu que pratiquement la totalité de la chambre était baignée dans le soleil du matin. J'ai enfoui ma tête dans l'oreiller et ai remonté ma couverture sur moi. C'était dur … trop dur. Puis, une guerre s'est déclaré entre ma conscience et mon corps. L'une avait la bonne idée de se lever pour se préparer tranquillement, tandis que l'autre voulait glander toute la journée. Mais si je ne me présentais pas pour ma corvée d'aujourd'hui, j'aurais une sacré remontée de bretelles !

C'était la première fois que je partais en vacances avec Poudlard et les élèves. D'habitude, je préfère rester avec ma mère. Déjà que je ne suis jamais à la maison, j'avais envie de rester un peu avec elle. C'est vrai que j'ai toujours voulu partir en vacances avec l'école, mais j'avais trop peur de laisser ma mère seule. Pourtant, elle l'est le reste de l'année. Mais je ne sais pas, c'est plus fort que moi, il faut que je reste pour la surveiller. Et puis même, je vais avouer que j'aime bien être en sa présence. Cette année fut différente. Ce n'est pas vraiment moi qui ai décidé de partir à l'aventure, c'est ma chère maman qui m'a fortement incité à y aller. Mais je vais avouer que je suis vraiment contente de partir avec des gens de mon âge, des élèves tout comme moi pour m'amuser et profiter du soleil ! J'ai juste eu une certaine tristesse à laisser ma génitrice seule pour les vacances d'été. Bon, je serais quand même là pour le deuxième mois, donc tout va bien. Et puis, dès que nous sommes partis, je n'y ai absolument pas pensé. Après tout, elle se débrouille très bien sans moi tout le reste de l'année, alors pourquoi elle n'y arriverait pas ce mois-ci ?

Quand on nous a annoncé que nous serons à la ferme, un grand sourire est apparu sur mon visage. Je crois avoir été la seule à réagir aussi bien à la nouvelle. Bon, d'accord, c'est vrai que si nous avions été à la plage, je n'aurais certainement pas dis non, mais la ferme, c'était bien aussi n'est-ce pas ? Et puis, il y avait un lac, donc on pourra quand même se baigner et ça, ce n'est pas négligeable. Bon, seul point noir sur le tableau, il faut faire des corvées. Mais vu d'un autre côté, ça nous permettra de faire notre petit sport du matin sans avoir à culpabiliser le soir parce que nous n'avons absolument rien fait de la journée. Pour les corvées, il fallait s'inscrire. Heureusement que je ne m'y suis pas prise trop tard et que j'ai eu ce que je voulais. Et bien oui, la vaisselle et le ménage, ils auraient terminé par m'accrocher sur un poteau m'intiment de ne rien faire. Pas que j'aurais fait la tronche, croisé les bras et serait resté dans mon coin, non, j'aurais essayée de faire tout mon possible ! Mais ma maladresse aurait certainement repris le contrôle. Quant à s'occuper des animaux … je pense que cette fois-ci, ç’aurait été ces derniers qui se seraient plaints du traitement que je leur réservait. Les champs étaient encore ce qui me plaisais le plus. Et puis, j'aime bien m'occuper de plantes, du potager, voir que mes efforts ne sont pas vains, me dépasser pour réussir à faire des trucs plus durs les uns que les autres. Même si c'est une corvée, je pense que je vais bien m'amuser ! Et puis, je ne serais pas toute seule, c'est déjà un bon point !

Heureusement que je n'étais pas toute seule au vu du champ immense qui s'étendait à perte de vue. Avant de partir, j'avais enfilé un short, des baskets et un débardeur plutôt large. J'aime être à l'aise dans mes fringues ! J'avais même pensé aux lunettes de soleil et au chapeau de paille ! Je sens que je vais finir rouge tomate avant la fin des deux heures mais tant pis, c'est le risque du métier. Je voyais un petit groupe au loin, c'était certainement mes coéquipiers pour la tâche de la journée ! Je me suis avancée vers eux, sans tous les reconnaître. Il y avait Matthew, au moins, ça me permettra de le revoir une dernière fois avant qu'il ne parte à l'université. Il y avait aussi Snow, qui venait d'arriver sur les lieux. Quant aux trois autres, je n'arrivais pas à mettre un nom sur leurs têtes. Ah mais si, le dernier garçon était celui que j'avais ''rencontré'' lors du bal de fin d'année. Et je dois avouer qu'entre nous, nous n'avions pas eu la plus belle des conversations. Mais je n'étais certainement pas ici pour me prendre la tête. Alors, peut-être pourrions-nous repartir à zéro et tout recommencer, comme deux êtres civilisés ?

Bonjour à tous ! J'espère ne pas être trop à la bourre. J'avais le sourire aux lèvres, avec toute ma joie d'être ici qui ressortait. Quand j'ai vu que nous n'étions que six et que le fermier n'était toujours pas là, je me suis dis que tout allait bien. Et le fermier ? Il va venir n'est-ce pas ? Parce que sinon, je ne sais absolument pas par où nous devons commencer. Dis-je en tournant la tête autour de moi, me disant que nous n'étions que des fourmis sur un grand terrain vague.

J'avais peut-être un peu trop parlé pour une arrivante, mais bon, si je n'avais rien dis, ce ne serait pas moi. J'aime bien parler ce n'est pas de ma faute ! Sauf quand je me concentre, là -et pendant que je dors- ça doit bien être le seul moment où ma bouche reste fermée.

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Aux Champs

Lynn était bien allongée par terre, somnolant un peu, pas encore bien réveillée. Elle fut brutalement tirée de cet état quand on s'écroula sur elle. Elle se releva brutalement un peu secouée, prête à s'énerver, quand elle reconnut son agresseur.

"C'était une entrée renversante Chloé !"

Sa colère s'écroula net, elle aimait bien la jeune femme, elle ne s'était pas fait mal, inutile donc de faire un scandale.

« Oh Excuse ! Je n’avais pas imaginé que quelqu’un puisse se trouver en plein sur mon passage »

" Pas de soucis ! Il y a pas de casse. En tout cas je suis contente de te voir, tu as passé de bonnes vacances jusqu'à maintenant ?"

La présence de Chloé était vraiment un plus. Parce que la seule chose qu'elle savait sur les personnes qui devaient s'occuper des champs avec elle, c'est que sa meilleure amie n'en faisait pas partie. Donc voir une tête connue et appréciée c'était chouette.

Peu de temps après elles furent rejointe par un jeune homme, qui les regarda un instant avant de s'éloigner. Il avait l'air sympa celui-là. Enfin il valait mieux que les choses restent cordiale sans s'approcher que de risquer le conflit. Surtout s'ils passaient tous les matins ensemble pendant un mois.

Après lui, c'est encore un autre garcon les rejoint. Elle l'avait croisé avant, Matt ou un truc comme ca. Il avait l'air beaucoup plus sympathique, un grand sourire aux lèvres.

« Salut les filles ! Alors, prêtes à vous dépasser ? J’espère que vous n’avez pas trop peur pour votre manucure… »

Première réaction : regarder ses mains. La poufsouffle avait toujours les ongles très court, sinon elle risquait de se mettre des ingrédients de potion sous les ongles et c'était vraiment répugnant. Elle ne savait pas trop comment les autres faisaient. En revanche, elle avait profité des vacances pour un peu de fantaisie et avait les ongles multicolores. La couleur n'allait surement pas aimé les travaux d'extérieur, mais ca n'avait pas d'importance .

" Toujours prête ! Un peu d'exercice il n'y a rien de mieux pour commencer la journée !"

Matt (enfin si c'était bien ca) invita l'inconnu solitaire à se joindre à eux. Courageuse initiative, Lynn était curieuse de la réponse qu'il allait recevoir.

Peu après ils furent rejoint par Snow. Elle ne le connaissait pas bien personnellement, mais elle avait déjà entendu parler de lui par Noel, après tout leur frère et soeur c'était un peu le premier sujet de conversation qu'ils avaient eu.

« Salut la compagnie ! Vous savez ce qu'on doit faire ? »

"Hello ! Et non, pas la moindre idée."

Ils étaient déjà cinq sur les neuf qui s'étaient inscrit aux champs. Elle se demandait s'il y avait d'autres filles dans le groupe. C'est vrai que cela semblait plutôt physique comme corvée. Enfin se serait l'occasion de se rincer un peu les yeux, parce que ces camarades de galères étaient plutôt pas mal à regarder. Comme pour répondre à sa question une petite blonde avec un chapeau de paille et des lunettes de soleil les rejoints.

"Bonjour à tous ! J'espère ne pas être trop à la bourre. Et le fermier ? Il va venir n'est-ce pas ? Parce que sinon, je ne sais absolument pas par où nous devons commencer."

Elle avait l'air ravi d'être là ca faisait plaisir à voir.

"Salut, je pense, enfin j'espère, qu'il ne devrait plus tarder à arriver."

Six sur Neuf, les gens avaient l'air plutôt sympa, l'ambiance devrait être bonne. Le mois de vacances s'annoncait bien malgré tout.

crackle bones

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Dès son départ de chez elle, là où ses parents la choyaient, Pia a senti que cet été allé bien se passer. Durant le trajet vers le camp de vacance, elle a croisé des amis, découvert un sublime paysage et une fermette très agréable. Sa mère, qui lui a toujours appris à être polie et serviable, serait fière qu’il y ait des corvées imposées aux jeunes gens. Lorsque le premier soir, il a fallu s’inscrire, la rouquine ne s’est pas fait priée. Si elle avait été plus rapide à lire le formulaire, elle aurait pu s’occuper des animaux tous le mois, mais elle a été lente. Finalement, devoir faire les champs, cultiver les tomates, les salades, les fruits … ça sera cool ! Malgré le fait qu’elle déteste manger tout ce qui s’apparente à un légume, de près ou de loin, l’Irlandaise aime s’occuper de la terre. Chez elle, c’est aussi une ferme, et il y a un potager assez grand pour nourrir la famille. Très jeune son père l’a initié au râteau, à la bêche et à la cueillette des carottes. Cet été ne devrait pas trop changer ses habitudes. Surtout que les fruits, contrairement aux légumes, elle adore ça. Pour plus de sûreté, elle a laissé son Ocelot chez elle, comme ça la pauvre bête n’aura rien à subir de tout ça. Et puis, de base, elle ignorait où elle partait pendant 1 mois. S’ils avaient été sur un bateau, la féline l’aurait mal vécu.

C’est ainsi que Pia, simplement vétue d’un short et d’un débardeur gris, gambade en sortant de son dortoir pour rejoindre le rez-de-chaussée. D’autres jeunes gens l’attendent, d’autre partent en cuisine. Elle croise Knox qui est préposé à faire les repas. Digne de Cendrillon pense Pia, sans se remettre elle-même en question. Très joyeuse dans ses bottines montante, elle arrive aux champs où se trouve son groupe de corvée. Pia reste coite un court instant devant la beauté des paysages. Les champs s’étendent à perte de vue, les vergers sont couverts de pommes tandis que les autres fruits mûrissent au soleil. Pour une fois, la direction de Poudlard à bien fait les choses. Même si dans le fond ça ne casse pas des briques, l’ambiance est vouée à être chaleureuse et rien n’est censé pouvoir l’entachée. Quelques un de ses camarades sont déjà là, tous prêts à suer un bon coup sous le soleil estival. La rouquine pince le nez en apercevant Franz. Ce serpent la taquine depuis longtemps et elle le déteste. A la base, elle s’en fiche mais il est méchant, et Pia n’aime pas les méchant. A la voix, elle reconnait en suite Snow, le jeune triplet qui ne sait pas vraiment lire ni écrire. Dans un sourire, elle le salue en secouant la main, avant de continuer son tour de tête. Visiblement, la jeune fille a tellement trainé en chemin qu’elle est en retard. Elle n’est pas la seule mais vu le nombre de gens déjà présent, elle s’empresse de les rejoindre, non sans attraper une pêche bien rose au passage.

« Salut ! Moi c’est Pia ! » fanfaronne la jeune fille sans ignorer ceux qu’elle connait déjà. Elle veut alors s’excuser auprès du fermier de son retard mais rapidement, elle constate qu’il n’est pas là. « Ouf j’ai crus que j’étais à la bourre ! S’il faut se dévouer pour quelque chose, je postule pour le ramassage de pommes. » Dans un coin non loin se trouvent des échelles et des paniers à sangle longue. Même si elle n’en a jamais utilisé, Pia a lu plein de livre où on parle de ce genre d’objets. Les sangles sont rembourrées pour être posée sur le front, le panier tombant dans le dos. Parait que ça laisse les mains libres pour ramasser les pommes. Pia hausse alors les épaules et laisse les gens discuter, préférant mordre dans sa pêche, sourire aux lèvres.

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Ahhh la ferme ! Oui, ça changeait beaucoup par rapport à la ville. Que du vert partout. De l'air frais ! Bref ! Que demander de plus ? Finis la marâtre ! Finis les cours ! Vives les vacances, vive la vie !!!!!

En plus, c'était cool ! Maxime et moi étions dans le même dortoir. Bon, dommage que Prudence n'était pas avec nous et j'espérais qu'elle ne soit pas avec des élèves trop pénibles. Mais bon, être avec Maxime c'était plus que cool ! Il y avait une autre élève aussi, Constance je crois, mais je n'ai pas eu encore l'occasion de faire connaissance.

Mais bon, si ce n'était que de se reposer, c'ét ait trop beau pour être vrai. Car quelques heures plus tard, la joie de certains élèves se transformait en lamentation. Eh oui ! On n'aurait pas que du repos dans cette ferme. Des corvées en tout genre ont été mis en place afin que tout Poudlard participe au quotidien des fermiers. Pourquoi je dis « certains » ? Parce que moi, j'étais plus que comblée ! Bah oui, on allait pas rester dans nos dortoirs en attendant le temps qui passe ! Ça nous encourageait à sortir en plus ! Bon, je reprocherais juste que la magie était interdite. Mais bon, je pouvais comprendre. Avec les accidents récents qui s'étaient produit à Poudlard…
Enfin ! J'avais donc pris la corvée « Champs » et avec un incroyable hasard, Maxime aussi. Là, c'était plus que génial !

*

Ma tête enfouie dans l'oreiller, je dormais bien. Oui, j'étais très bien ! Personne ne me dérangeait, pas de bruit. Bref ! Le paradis. Mais quelque chose me travaillait : j'avais l'impression que je devais faire quelque chose aujourd'hui. Mais quoi ?
Je me levais alors, regardant autour de moi. J'étais seule dans le dortoir. OK, j'ai loupé un truc. Pas de Maxime en vue… Je regardais alors le réveil.
Merde !

J'avais oublié la corvée. Maxime était sans doute déjà partie. Mais comment j'ai pu oublier un truc pareil.
Je sautais alors de mon lit en vitesse, et après m'être rapidement préparée, j'enfilais de vieilles baskets et sortis de la ferme.
Je savais où se trouvait les champs. On me l'avait indiqué la veille. J'étais vraiment dans les vapes. Sans doute pour ça que j'avais oublié la corvée.
Quelques mètres plus loin, je vis plusieurs têtes. Ouf ! Visiblement ils n'avaient pas commencé. Je ralentissais mon pas, évitant de me faire remarquer, lorsque je trébuchais et tombais dans l'herbe sèche. Aïe...
OK, j'étais vraiment dans les vapes…
Après avoir poussé un long et léger soupir, je me relevais en douceur, regardant si je n'étais pas tombée sur du fumier, à mon grand soulagement non, avant de m'avancer vers le groupe.

-Dites moi que je ne suis pas à la bourre…

Je regardais autour de moi : visiblement, pas de responsable. Ouf ! Tout allait bien !

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CORVÉE - ACTIVITÉ CHAMPS

Corvée Champs

~ C'était de l'esclavage que de nous faire bosser pendant les vacances. On a pas assez souffert de nos BUSEs ou peu importe ? Je n'aurais pas dû m'inscrire à ce truc mais bon, il est trop tard. Et désormais, j'étais dans les champs avec une bande de bouffons. Quand je suis arrivé, il y avait déjà deux filles là. Je n'ai salué personne, ne faisant que regarder les alentours. C'est alors qu'un type vint me saluer en me demandant si je voyais avec eux pour l'organisation. Je me suis tourné pour apercevoir le préfet des Gryffondors. Je ne le connaissais pas personnellement mais ce type ne me dit rien qui vaille. D'après ce que je sais, c'est un bouffon de première. Je lui ai répondu simplement : « Wais, faudrait pas que ça traîne. »

~ Puis, je vis Snow se pointer, mon camarade de dortoir, que j'ai salué d'un simple mouvement de tête. Nous n'avions aucune haine un envers l'autre mais en-dehors de la salle commune, nous ne nous parlions pas vraiment, surtout que je détestais son frangin, le blond. Heureusement que ce bouffon n'est pas aux champs parce que ça aurait été pire que ce ne l'était déjà à l'heure actuelle. D'ailleurs, pour rajouter de l'huile sur le feu d'imbéciles dans le coin, la blonde du bal, lorsque j'avais rejoint Jennifer, se pointa. J'ai ignoré ses paroles, croisant les bras. Ça parlait ici et là, mais moi, je restais silencieux, analysant ce qu'on devait faire. Ramasser probablement les fruits et légumes ou encore en semer. Ce genre de chose que seuls les barbares font. Sans magie, c'est ridicule. Plus loin, je vis qu'il y avait le nécessaire, des outils typiques de ferme et ainsi de suite. C'est alors que je vis poil de carotte arriver, O'Driscoll. Au moins, j'allais pouvoir m'amuser un peu. Elle et l'autre gamine du bal, celle qui s'était tenue avec la blonde. Jennifer se serait bien amusée ici ! On a une belle bande de clowns. Les deux filles que j'avais vu au début, je ne les connaissais pas mais les autres, je pouvais très bien le définir. Je répondis alors aux paroles de Nora en disant, qui venait de trébucher où j'eus un rire :

« Oui t'es à la bourre, gamine. Autant que la cancéreuse. » J'ai pointé Pia d'un revers de la tête. « Bon, on ferait mieux de se bouger parce que ça craint perdre ainsi son temps. Autant mettre les choses en place avant l'arrivée du fermier. Toi, vas chercher des râteaux. » Dis-je, à l'intention de Maxime.

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Corvée : Activité Champs.

Tous les travailleurs

Au boulot ! Ben ouais, après tout c’était bien la raison pour laquelle nous étions dans les champs. Selon moi, pas de doute que la bonne ambiance ne soit pas au rendez-vous, même s’il y avait toujours des idiots pour tenter quelques conflits. Que voulez-vous, il y en avait qui aimaient ça. C’était totalement stupide, il fallait le dire, mais il y en avait toujours au moins un dans un groupe. On ferait avec, ça n’entacherait pas ma bonne humeur habituelle pour autant !
Mes camarades arrivaient au compte-goutte, il semblait que nous serions rapidement au complet. Au moins, nous saurions rapidement qui seraient les personnes que nous verrions tous les jours, ici-même.
Lynn avait répondu d’un ton décontracté à ma petite remarque lorsque j’étais arrivé sur les lieux. Je lui souris en guise de réponse avant d’observer d’un rapide coup d’œil notre terrain de jeu.
Le mec à l’écart approuva mes dires, même s’il n’avait rien de très agréable. Comme je le disais, il y en avait toujours un… Ouais, fallait pas que ça traîne, mais en même temps autant en profiter pour passer un bon moment. Je ne répondis rien, laissant le gamin bougonner dans son coin, je n’allais pas faire cas de ce genre de gars.

Après mon arrivée, ce fut celle de Snow, qui marchait d’un pas tranquille. Ouais ben en même temps à la base on était censé être en vacances… Je lui rendis son salut par un signe de main avant de lui répondre : « Le fermier doit nous donner ses instructions mais en l’attendant, comme il fait encore frais, j’pense qu’on pourrait commencer par arroser un peu nan ?! Et ramasser les fruits et légumes qu’on peut dénicher. On va la faire à la cool hein, on se répartit à l’arrache pour le moment, en attendant les ordres ! » Lançai-je avec un petit sourire décontracté, pas seulement à l’intention de Snow mais pour tous ceux déjà présents. Après tout, autant faire le boulot dans une ambiance cool, et surtout de s’amuser. Je ne serai pas le dernier à déconner, c’était certain ! Et je savais qu’il y avait des personnes ici présentes qui me suivraient.

Peu de temps après, Maxime montra le bout de son nez, et je ne pus m’empêcher de la charrier dès son arrivée. « Alors gamine, t’attendais qu’on vienne te voir dans ta chambre avec le p’tit dej’ ?! » Je lui fis un petit clin d’œil complice, avant d’observer les nouveaux arrivants. Une jeune fille se pointa alors, une nana que je ne connais pas d’ailleurs. C’était rare, en général je voyais à peu près de vue mais là rien, sûrement quelqu’un de discret. Elle s’est alors présentée : Pia. Ok, ça ne me disait rien du tout comme nom, vraiment je ne la connaissais pas mais aucun problème à rencontrer de nouvelles personnes. Je souris alors, la saluant à mon tour, lui disant d’un ton malicieux : « Salut Pia, bienvenue au paradis ! Moi c’est Matt. ». A sa proposition pour ramasser les pommes, j’acquiesce d’un signe de tête : « Pourquoi pas, de toute façon ‘va falloir qu’on se répartisse les tâches. Garde nous quand même quelques pommes hein ! »

Enfin, une autre jeune fille fit son apparition. Cette dernière, je la connaissais de vue, c’était une Gryffondor… ouais, facile, je l’avoue ! Par contre pour son nom, aucune idée. Autant dire que j’avais un peu de mal à retenir ce genre de détails, juste parce que je ne faisais jamais attention. Là, je ferai en sorte de retenir tous les prénoms de mes camarades de boulot, quand même. Dernière mission avant de partir à la fac !
D’un ton amusé, et pour la charrier, même si je ne la connaissais pas, je lui dis lorsqu’elle croisa les doigts pour ne pas être à la bourre : « Boaf, on a juste commencé depuis une heure mais à part ça, t’es pas si en retard… ». Je lui souris avant d’ajouter : « Nan t’inquiète, la fermier n’est même pas là, t’es à l’aise ! ».
Le serpent un peu plus loin, Franz si mes souvenirs étaient exacts, en avait lui aussi profiter pour s’adresser à la griffonne, d’un ton qui n’allait pas dans l’ambiance que nous voulions tous pour cette corvée. La cancéreuse ? Pia ? Ok, en plus d’être hautain, le gars semblait être un chieur et peu intelligent… un idiot fini quoi. Je comprenais que les gens soient à l’écart de lui, la sympathie ne se faisait pas sentir chez lui. Par Merlin, ce mec ne se prenait vraiment pas pour de la m****. Il donna alors un ordre à Maxime et je me sentis obligé d’intervenir, me dirigeant vers la Serpentard.

« C’est bon mec, on va la jouer cool ok ?! On n’est pas là pour se donner des ordres les uns aux autres. On va s’organiser pour que chacun fasse ce qu’il veut tu vois. Alors toi, tu fais c’que tu veux mais tu les lâches ok ?! Garde tes remarques pour toi et évite de pourrir l’ambiance ! »

Pas dit qu’il apprécie, mais au moins c’était dit. Après, avec les autres, j’étais certain qu’on arriverait à s’amuser et à bien bosser ensemble. A lui de voir s’il voulait faire un effort pour rendre cette corvée moins contraignante qu’elle n’y paraissait.

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« Salut Pia, bienvenue au paradis ! Moi c’est Matt. ». C’est vrai que le terme paradis est assez approprié. En voilà au moins un qui partage son enthousiasme à travailler ici, dans les champs, sous le soleil estival. Elle ne le connait pas vraiment, seulement de vue. C’est un Gryffondor dont elle connait maintenant le prénom. Avant, elle n’en connaissait que les horaires de cours. Elle l’a toujours trouvé séduisant et drole, mais jamais elle n’a osé l’aborder. Aujourd’hui sa passion lui est passée, comme on passe d’une envie de glace à la papaye à un désir de chocolat noir en tablette. Elle lui sourit avant d’embrayer sur la corvée. Visiblement ça le fait rire, il doit percevoir la pointe de gourmandise qui suinte dans les paroles de l’Irlandaise. « Pourquoi pas, de toute façon ‘va falloir qu’on se répartisse les tâches. Garde nous quand même quelques pommes hein ! » Le rouge lui monte aux joues, non pas qu’elle soit intimidée, mais elle ne lui avait jamais vraiment parlé. Ses anciennes amourettes remontent dans son petit cœur d’adolescente, c’est tout. « Euh oui … d’accord ! Je ne mangerai pas tout, promis ! » Son rire résonne doucement dans l’assemblée alors qu’une autres jeune fille arrive. Elle a visiblement courut, est maladroite, et avait peur d’être en retard. Matt semble à l’aise avec tout le monde si bien qu’il lui fait aussi une vanne. Décidément ce garçon est vraiment foncièrement cool et gentil. Puis il a la classe. Son comportement réveille un peu plus les vieilles passions de Pia, mais la voix sinueuse d’une autre personne la ramène à la réalité.

« Oui t'es à la bourre, gamine. Autant que la cancéreuse. » Son regard froid se pose sur Pia un court instant puis s’efface. La jeune fille a l’impression que ça le dégoute de la regarder, son cœur se pince. Elle a l’habitude de ces remarques désobligeante mais elles lui font toujours aussi mal. Alors que sa gorge se noue, Franz donne un ordre à un autre sans politesse aucune. Pia boue de l’intérieur, elle en a vraiment assez que ce grand méchant serpent s’en prenne sans cesse à elle. Depuis qu’ils sont gosses il la traite de démon, cancéreuse, malade, folle, shlingueuse … En 4eme année, pendant quelques mois, la rouquine n’a plus eut des masses eut confiance en elle à cause de ça. Heureusement qu’elle avait Kaegan. C’était dur, mais elle a repris le dessus et s’est promis de ne plus se laisser marcher sur les pieds. « C’est bon mec, on va la jouer cool ok ?! » C’est encore la voix de Matt qui s’élève dans le champ. La O’Driscoll le regarde d’un air assassin involontaire. Il lui a coupé l’herbe sous le pied alors qu’elle allait répliquer, mais il ne pouvait pas le deviner. « On n’est pas là pour se donner des ordres les uns aux autres. On va s’organiser pour que chacun fasse ce qu’il veut tu vois. Alors toi, tu fais c’que tu veux mais tu les lâches ok ?! Garde tes remarques pour toi et évite de pourrir l’ambiance ! » Bien dit. Lorsqu’elle arrive à capter son regard, Pia remercie Matt silencieusement.

Si ses tripes le lui permettaient, elle en rajouterai une couche pour le cas de Franz, mais ses boyaux sont noués dans son ventre. Au fond de sa bouche, sa langue refuse de bouger … Pourtant, son regard brûlant fixe le serpent avec une intensité rare. De son coté, il doit forcément voir toute la haine qu’elle lui voue. « Et je suis pas une cancéreuse ! ! » C’est sorti tout seul. Poing serrés le long du corps, pieds encrés au sol et mine renfrognée, Pia vient de lever la voix. Son regard ne cille pas mais c’est un véritable combat intérieur. A la moindre remarque, elle risque de fondre en larme. C’était pourtant une si belle journée.

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Corvée : Activité Champs.

Tous les travailleurs

Déjà ça partait mal selon Snow. Si le fermier ne faisait même pas l'effort de venir leur donner ses instructions, Snow n'avait aucune envie de faire tout le boulot à sa place. Certes ils étaient tous répartis en groupe, mais la moindre des choses, c'était de donner des instructions quant à la procédure à suivre pour faire le boulot correctement. Aucune envie de commencer quelque chose et de devoir tout refaire parce que Monsieur avait enfin décidé de pointer le bout de son nez pour leur donner des ordres. Soit il était là maintenant et Snow suivrait ses directives, soit il ne se pointait pas du tout et qu'il aille au diable s'ils faisaient mal le travail. Après tout ce n'était pas leur choix d'être ici, Snow aurait préféré être partout ailleurs plutôt qu'ici, c'était évident.

« C'est un peu l'abus de nous obliger à venir à 8h et de ne même pas être foutu d'être là pour nous donner ses instructions ... »

Snow était du genre honnête, quant il avait quelque chose à dire, il le disait, sans se soucier des conséquences derrière. Les gens arrivaient au compte goutte, d'abord Pia, puis une Gryffondor. Le groupe commençait lentement à se former, c'était déjà ça de pris. Matt décida de prendre les choses en main et donna quelques taches à faire. Il ne jouait pas les leaders, il offrait la possibilité aux gens de choisir ce qui les bottaient le plus. Franz n'avait pas l'air des plus ravis d'être là, ce qui fit sourire Snow. Certes il était désagréable et exprimait le fond de sa pensée, à l'instar de Snow, sauf que visiblement il le faisait contre ses camarades et ça n'avait pas l'air de plaire à tout le monde. Snow pouvait comprendre, il ne participerait pas à cette petite querelle, mais ne prendrait parti pour personne. Il connaissait suffisamment Franz pour savoir qu'il avait toujours été comme ça, ce ne serait pas demain la veille qu'on le fera changer. Pia avait choisi de prendre les arbres, Snow lui opta pour les légumes.

« OK... l'ambiance va être fun ... » dit-il en plaisantant, avant de se tourner vers les champs « J'm'occupe des légumes, s'il y a des volontaires pour venir m'aider à en trouver des mûrs, vous êtes les bienvenus !» Snow n'aimait pas les conflits, il ne se trouvait que très rarement au milieu d'une querelle et bien souvent c'était contre son gré. Il ne cherchait jamais les gens, sauf si vraiment ils lui avaient fait une crasse. Il en fallait beaucoup pour le faire sortir de ses gongs. Centré sur sa petite personne, il évitait tout conflit et le vivait plutôt très bien, quitte à être vu comme un égocentrique, doublé d'un narcissique.

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Quelqu’un connaît la technique du « je fuis quand je vois un conflit créé par des crétins » ? Moi oui, et c’était justement celle que j’allais mettre en œuvre quand j’avais vu l’autre imbécile heureux de Serpentard ouvrir la bouche. Il était évident que rien ne se passerait comme prévu dans ces petits groupes aussi mixtes que possibles. J’avais presque envie de dire au Serpentard aigri de s’en prendre à d’autres personnes, à des personnes beaucoup plus à même de rendre la bataille intéressante mais à quoi bon ?
Matt lui recommanda même de la boucler pour ne pas pourrir l’ambiance. Bien vu, comprenait-il la même langue que nous ? Pour ma part, j’optais plutôt pour le silence absolu, ponctué par quelques regards vagues en direction de notre mal luné du jour.
Puis, je posais mon regard sur le frère Shiver, super sexy, pour me rincer un peu l’œil et croisais les bras en laissant une dernière petite chance au fermier de se pointer pour nous donner des choses à faire. Nan franchement, je n’avais pas la moindre idée de ce qu’il fallait faire si personne ne nous donnait un minimum d’informations. Ramasser des trucs pour que les autres puissent faire à manger, c’est ça ? En soi, rien de bien compliqué, mais qu’il ne vienne pas se plaindre si le travail n’est pas fait comme il le voulait.
Même si la perspective d’occuper un moment de notre journée m’avait paru fun, j’avais quelques regrets quand même de ne pas pouvoir faire ça en solo, ou au moins avec quelques personnes que j’appréciais. Des groupes d’affinités auraient pu très bien marcher également et l’efficacité aurait été renforcée.
Je sautais sur l’occasion d’entendre quelqu’un dire qu’il allait un peu plus loin, pour commencer le travail, pour abandonner l’idée d’attendre le fermier. Nan, c’était trop long, ma patience avait des limites et je voulais bouger, tout de suite. Je répondis au jeune homme sans attendre :

« Moi ! Je suis surtout volontaire pour ne pas rester plantée là ! » Sous-entendu, loin du rabat joie ET volontaire pour me rincer l’œil à n’en plus pouvoir, mais ça, c’était une autre histoire. Je dépassais le frère Shiver, en direction de ce qui me semblait être un jardin plein de légumes. Il fallait bien commencer par quelque chose. Au moins, découvrir un peu les environs ; le fermier viendrait nous rechercher si besoin. Mais en attendant, j’avais besoin de marcher, de ne pas rester coincée dans le petit groupe au sein duquel le conflit allait forcément arriver. Je m’adressais au frère Shiver (je n’étais plus sûre de son prénom, oups) pour lui demander : « Qu’est-ce que tu veux chercher comme fruits et légumes mûrs ? » Ma question me fit rire intérieurement car elle pouvait être tellement lourde de sous-entendus ! Je ne savais pas si mes camarades de corvées allaient avoir de l’humour (sauf Matt et Lynn à n’en point douter) alors j’allais rire toute seule, de mes propres conneries et faire le boulot demandé.

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TOUS ENSEMBLE !

Activité Champs ♪

Après mon arrivée, plusieurs personnes avaient fait leur entrée. La première chose que j'avais remarqué était l'absence du fermier. Ben ouais, au moins, ça prouvait que je n'étais pas en retard et ça, c'est déjà un bon début. Parce que c'est quand même censé être notre premier jour de corvée alors ça craint un peu si je suis en retard la première fois. Je sais bien que j'aurais pu me faire pardonner, mais avoir tout pleins de têtes tournées vers soi alors que t'es en mauvaise posture, j'ai quand même du mal à le supporter. Pas que je sois vraiment timide, mais bon, si je peux éviter de me faire remarquer dans de mauvais termes, ça m'arrange quand même. Après mon arrivée, la première personne à avoir pris la parole était une jeune fille blonde -très jolie d'ailleurs- certainement un peu plus vieille que moi, me disant que le fermier ne devrait pas tarder à arriver, ce qui me soulagea un peu. C'est toujours plus facile d'avoir quelqu'un à ses côtés pour nous guider dans ce que l'on doit faire. Je lui répondis par un sourire et un hochement de tête. « Alors gamine, t’attendais qu’on vienne te voir dans ta chambre avec le p’tit dej’ ?! » J'ai tourné ma tête vers Matt qui me faisait un clin d’œil et je lui répondis par une grimace. Très mature de ma part me direz-vous, mais ce n'est pas grave, après tout, comme il l'a si bien dit, il me prend pour une gamine, alors pourquoi lui enlever cette image qu'il a de moi ?

"Ouais carrément ! Mais bon, comme j'ai vu que tu n'arrivais pas avec un joli tablier et un plateau dans les mains, je me suis dit que ce n'était pas pour aujourd'hui. Dommage, t'entendra mon ventre cirer famine pendant tout le reste de la corvée.'

Par la suite, une jeune fille que je ne connaissais pas est arrivée. Elle se présenta. Pia. C'était un très joli prénom ! Elle s'est tout de suite proposé pour prendre en charge les pommes. Très bonne initiative ! Il fallait qu'on prenne les choses en mains si on ne voulait pas rester ici tout le long de la journée. Après tout, nous n'avions pas que ça à faire. Bon, ce n'est pas comme si j'avais un programme lourd aujourd'hui mais, faire une corvée toute une journée était vraiment contraignant.

"Enchantée Pia, moi c'est Maxime !"

Dès que ma phrase fut finie, un boulet de canon arriva vers nous et fini sa course en s'écrasant au sol. Étant donné que c'était ma meilleure amie, je me suis permise de rire aux éclats en voyant sa superbe chute. Quelques pleurs perlaient même au coin de mes yeux. Je lui avais tendu la main afin de l'aider à se relever. Et oui, trop de gentillesse en moi.

"Et bah poulette, t'as fait la grasse mat' ? Désolée si je ne t'ai pas réveillé, je pensais moi-même être en retard, du coup, j'ai même pas pris la peine de regarder si t'étais encore en train de comater."

Bah quoi ? Autant dire la vérité toute suite, ça nous évite des problèmes par la suite. Et puis c'est Nora, elle me connaît et sait très bien que je dis tout ce qui me passe par la tête sans que ça ne traverse la case ''réflexion''. "Oui t'es à la bourre, gamine. Autant que la cancéreuse." J'ai tourné la tête vers Pia, celle qu'il désignait d'une telle manière tout en relevant un sourcil. Pas que je croyais un traître mot de ce qu'il disait, mais surtout parce que j'étais étonné qu'il utilise ce vocabulaire. "Bon, on ferait mieux de se bouger parce que ça craint perdre ainsi son temps. Autant mettre les choses en place avant l'arrivée du fermier. Toi, vas chercher des râteaux."

Dit-il en me regardant. Génial, moi qui voulais partir sur de bonnes bases, je crois qu'on est mal barré. Non parce que, d'une, je n'aime pas vraiment qu'on me donne des ordres, de deux, le ton qu'il a utilisé ne me plaisait pas vraiment. Si la corvée commence comme ça, je sens qu'on va se marrer. Avant que je ne réplique quoi que ce soit, Matt pris la parole. [b"C’est bon mec, on va la jouer cool ok ?! On n’est pas là pour se donner des ordres les uns aux autres. On va s’organiser pour que chacun fasse ce qu’il veut tu vois. Alors toi, tu fais c’que tu veux mais tu les lâches ok ?! Garde tes remarques pour toi et évite de pourrir l’ambiance !"[/b] Bizarrement, le fait qu'il prenne ma défense me fit plaisir. Bon, pas qu'il ait pris que ma défense à moi, mais c'était aimable de sa part d'essayer d'arranger les choses alors qu'il n'avait pas été touché par la ''méchanceté'' du jeune homme. Pia précisa par la suite qu'elle n'était pas cancéreuse. Elle avait l'air en colère, ce que je peux absolument comprendre, après-tout, ce n'est pas des façons de faire de traiter les gens de cette manière. Alors, ne me trouvant pas trop loin d'elle, je me suis permise de mettre ma main sur son épaule tout en lui souriant pour que sa colère redescende. Même si je ne suis pas vraiment sûre de mon coup. Si ça se trouve, elle va m'envoyer paître, mais bon, j'aurais essayé. Quant à Snow, insensible à l'ambiance, avait pris la parole. "OK... l'ambiance va être fun ... J'm'occupe des légumes, s'il y a des volontaires pour venir m'aider à en trouver des mûrs, vous êtes les bienvenus !" Bah, en fin de comte, il avait tout à fait raison, ça ne servait à rien de mettre de l'huile sur le feu, autant laisser passer pour que ça n'aille pas plus loin. Je crois que c'est grâce a ce qu'il à dit que je suis allée chercher les râteaux si gentiment demandés par le Serpy. Ouais, il m'en faut peu pour prendre une décision. J'ai pris ce que je pouvais transporter -ce qui devait se limiter à cinq tout au plus- avant de tous les amener vers le jeune homme.

"Ne pense pas que je l'ai fais parce que tu me l'a si gentiment demandé. D'ailleurs, je n'ai pas réussi à tous les porter, t'aurais dû demander à quelqu'un de plus robuste, t'as mal calculé ton cou." Je voyais une jeune fille brune, se diriger avec Snow vers les fruits. J'ai donc décidé de prendre un des râteaux que j'avais amené. Autant que ça serve à quelque chose. "Ne mangez pas tout vous deux !" Avais-je dis à l'encontre des deux jeunes gens étant parti ramasser. Ben ouais, la tentation devait être dure ! "Moi, je vais aller enlever les mauvaises herbes !" C'est donc avec mon râteau que je me suis dirigée vers les fruits et légumes. Puis, je me suis arrêtée quelques instants avant d'analyser la situation. Il y avait déjà des personnes présentent pour les cueillir, alors pour ne pas entraver leur travail, je suis partie de l'autre côté du potager pour commencer ce que j'avais à faire. Au moins, avec ça, je vais me faire les muscles !

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"Les champs"

Premier jour à la ferme. Eh oui, la ferme! J'avais été assez surprise d'apprendre que c'était l'activité que l'école nous avait organisé. Mais pas déçue, loin de là! J'en avais marre des drames! Passer un été tranquille à la ferme me ferait le plus grand bien. Un retour à la source, en quelque sorte. Bien sûr, Matt serait là, mais je m'étais promis de ne pas passer plus de temps que nécessaire avec lui. Je serais aimable et voilà tout. Si je voulais l'oublier, valait mieux pas passer trop de temps avec lui. D'un autre côté, je me doutais que d'être constamment avec lui le fatiguerait à coup sur, alors valait mieux pour les deux de faire nos trucs de nos côtés et de pas se prendre la tête avec ça.

J'étais assez fatiguée en arrivant à la ferme, je venais de passer une semaine avec Taylor à traverser le Canada d'un océan à l'autre. Et avec Taylor, inutile de penser qu'on se coucherait à 22h30. Du coup, je manquais beaucoup de sommeil et je n'avais qu'une envie en arrivant à la ferme: dormir. Ainsi, j'avais trouvé ma chambre: #4, Poule. Le nom me fit sourire mais mon sourire disparut légèrement quand je vis qui était mes colocs. Une certaine du nom d'Aria qui me disait absolument rien. Et...Chloé. Bon, je la connaissais pas vraiment, mais une chose était sur: elle et Matt n'allait sûrement pas en rester au niveau amical maintenant qu'il était nouvellement célibataire. J'en aurais mis ma main au feu. Ainsi, j'allais devoir partager la chambre avec une fille qui avait des intentions assez claires de se le faire. Je soupirai et choisit mon lit. Je déposai mes affaires et... dodo!

Le lendemain matin, la chambre était déjà vide, mais de nouveaux bagages étaient apparus et les lits étaient défaits. Eh bien... j'avais eu un sommeil de plomb! J'allai déjeuner et me rendit aux champs (J'avais appris la veille, à mon arrivée, que c'était là mon affectation pour l'été). Deux heures de corvée par jour. C'était pas si pire, dans le fond! Ça allait me garder en forme et je pourrais profiter du reste du temps pour essayer de nouer avec d'autres élèves. Autant me faire d'autres amis dès maintenant, puisque les miens étaient tous partis pour d'autres aventures.

Je pris la direction du champ (j'étais assez en retard, faut dire, j'avais fait la grasse matinée!) et je vis un groupe de jeune qui discutait vivement. Je ratai un pas et me repris en battant des bras lorsque je reconnus la silhouette d'un grand gaillard aux cheveux bruns, au loin. Fu**! Matthew! Voir qu'il était aux champs, lui aussi! Et Chloé aussi! « Ah bahh merci Madame la vie pour ce cadeau! Vraiment, très apprécié! » bougonnais-je pour moi-même en me dirigeant d'un pas moins assuré vers le petit groupe. « Bonjour », dis-je sans réel entrain. Peu de personnes firent attention à moi, déjà occupées à essayer de se demander si elles devaient entreprendre des travaux ou non. En effet, pas de fermier en vue. J'entendis Maxime (c'était bien ça son nom, hein? Je la connaissais peu mais la savait à Gryffondor) dire qu'elle allait arracher les mauvaises herbes. Bonne idée, pourvu que je m'éloigne de Matt et Chloé au plus vite. « Je te suis » ,dis-je en lui adressant un sourire et en prenant une petite pelle (je me souvenais pas du nom) qui était fort utile pour arracher les mauvaises herbes.

« C'est Maxime ton nom, c'est ça? » dis-je alors qu'on marchait vers une partie isolée du champ. Elle, elle devait sûrement me connaître puisque j'étais sa préfète, et je me sentis un peu mal de ne pas avoir portée plus attention à sa personne avant.

fiche par century sex.

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Franchement Pia a crus que le premier jour des corvées pourrait bien se passer. Aller cueillir les pommes, en manger quelques une au passage, rencontrer des gens. Ça avait pourtant bien commencé avec le salut de Matt et Maxime. La jeune fille blonde devait être à peine plus jeune que la rouquine mais elle semblait vive et sympathique. Pia lui rendis son sourire, mais fut interrompue par l’arrivée spectaculaire d’une jolie brune… Et à partir de ce moment-là, c’était parti pour être un mauvais moment.

Franz a commencé par faire des remarques désobligeantes et le groupe de jeune a commencé à se séparer. Après avoir criée qu’elle n’était pas cancéreuse, Pia s’est retrouvé seule. Quelques personnes sont partie retirer les mauvaises herbes, d’autre ramasser les fruits et les légumes … des affinités se créent plus ou moins, tout le monde semble prendre des décisions et faire ce qu’il veut. C’est à n’en pas douter que les boulets du groupes vont se tourner les pouces toute la journée sous le soleil, pendant que les autres vont bosser. Poings toujours serrés, la O’Driscoll décide de faire comme tout le monde : partir dans son coin. Avec un air mauvais sur le visage, elle trace vers les outils prévus pour le ramassage de pomme. Elle passe devant Franz sans lui adresser un regard mais ne manque pas de le bousculer et lui écraser le pied au passage. C’est petit et immature, mais Pia n’a que 16 ans et ne prétend pas être aussi mûre qu’intelligente. Sans piper mot, elle s’empare du gros panier de tête, le met en place sur son front puis se baisser vers l’échelle en bois.

Elle n'en à pas l'air mais elle est assez lourde cette foutue échelle. Avec une expression toujours énervé sur le visage, Pia vire au rouge pour parvenir à la soulever et la caler sous son bras. Hanche en biais, sans un regard pour personne, la jeune fille décide de s’éloigner vers le verger non loin, mais quand même… A peine a-t-elle fait quelques pas que le bois lui scie la hanche à travers son débardeur. « Hum … Matt ? » soupire la Serdaigle dans le dos du jeune homme. « Si le cœur t’en dis, tu voudrais m’aider … ? C’est un peu lourd … et j’ai pas trop envie de faire la causette aux pommes. » Elle ponctue sa phrase par un sourire franc et un regard en biais vers l’échelle qui manque de tomber par terre. « Y’a largement assez de pommiers pour nous deux, je peux prendre un second panier et toi deux échelles .. ? Je suis certaine que tu assez fort pour ça ! » Et hop, un petit clin d’œil histoire de flatter le garçon. La journée a mal commencé à cause d’un serpent de mauvais augure, mais la jeune fille est bien décidée à en profiter !

HJ : je pars en congé samedi matin jusqu’au 18 / 20 aout. Si tu réponds avant, j’essaierai de reposter avant de partir, sinon tu as le temps !

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Corvée : Activité Champs.

Tous les travailleurs

Le ton était donné. Malgré quelques têtes brûlées, j’étais certain que l’ambiance serait bonne et qu’on arriverait à s’éclater, sans aucun problème !
Pour ma part, je trouvais que les gens avaient l’air cool, ici, tout du moins c’était l’avis que j’avais sur ceux que je ne connaissais pas encore. Les arrivées, même en retard, de certains m’amusèrent, et j’en profitais pour les charrier afin de les détendre dès le départ, c’était le mieux à faire !
J’avais ri aux propos de Maxime, que j’aimais charrier, bien souvent. J’allais à côté d’elle, lui frotter la tête comme à une gamine, je savais qu’elle avait horreur de ça, et je lui dis simplement avec un petit sourire : « Le jour où je viendrai t’apporter ton p’tit dej’ au lit, je serai sûrement fou petite ! »

J’avais un peu remouché le serpent qui semblait s’en prendre à tout le monde, sans raisons valables. Je n’aimais pas les conflits, et encore moins quand ils étaient inutiles, alors autant passer rapidement à autre chose. Après avoir rectifié le tir, j’avais capté le regard de Pia, qui semblait être reconnaissant, et je lui souris en guise de réponse. Quelques secondes plus tard, cette même personne s’exprima vers le Serpentard, remettant les choses au clair. Ce n’était peut-être pas la meilleure chose à faire, le mec ne semblait pas s’arrêter à ça, mais si ça pouvait la libérer, alors autant se laisser aller. Je l’observais alors qu’elle semblait lui faire face. Je ne souhaitais plus intervenir, elle était une grande fille et savait ce qu’elle faisait. Je me doutais qu’elle voudrait se mettre face à son agresseur seule, et c’était tout à son honneur, mais je gardais quand même un œil sur leur altercation.

Je détournai alors le regard quand Snow reprit la parole. S’occuper des légumes… ok, chacun ferait ce qui lui plaisait après tout. Croisant son regard, je souris et approuvait d’un signe de tête, lançant sur le ton de l’humour : « Si les légumes te font autant d’effet, va t’éclater avec ! ». Pour ma part, je regardai un peu ce qu’il restait à faire quand Chloé le suivit, ce qui me fit sourire malicieusement. Elle ne perdait pas le nord la gamine, je la voyais venir à des centaines de kilomètres à la ronde ! J’allais m’occuper de tout autre chose quand j’entendis le sous-entendu de Chloé. Je ne pus m’empêcher de laisser échapper un petit rire moqueur, me tournant vers la Serdaigle et lui lançant d’un ton rieur, quitte à la foutre mal à l’aise, je m’en moquais, elle savait très bien que ce serait de bonne guerre : « Garde tes pensées perverses pour toi Chloé, nous avons de chastes oreilles ! » Ouais, moi aussi j’avais de chastes oreilles ?! On le croyait n’est-ce pas ?! Je lui souris de façon complice avant de m’accroupir, mon éternel sourire sur les lèvres, secouant la tête de gauche à droit, lassant mes baskets.

Maxime avait pris la direction d’une partie des champs, afin d’enlever les mauvaises herbes. Je me redressai au moment où je vis Eléonore faire irruption dans le champ. Ah. Je n’avais pas prévu ça dans les corvées, surtout qu’elle m’évitait depuis la fin de l’année scolaire. Je la regardai alors qu’elle arrivait à notre niveau, faisant tout pour ne pas croiser mon regard, évidemment ! Un simple bonjour de sa part et elle partit directement à l’opposé de moi. Est-ce que ça me surprenait ? Pas le moins du monde, mais je n’étais pas du genre à faire ce genre de gamineries, à jouer à ce petit jeu, alors il faudrait qu’elle apprenne à vivre avec moi pendant ce mois. La griffonne suivit Maxime et, pour ma part, je la suivis du regard. Je ne dis rien de plus, l’observant quelques secondes avant de souffler, secouant la tête, me disant que cette situation était idiote. Peut-être que faire cette activité ensemble lui permettrait de passer à autre chose et de rediscuter avec moi, normalement. Nous verrions bien...

Je fus ramené à la réalité lorsque j’entendis quelqu’un m’appeler. Je ne reconnus pas immédiatement la voix, du coup je cherchai des yeux d’où venait cet appel. Je croisais alors le regard de Pia. Ouais, elle avait l’air en difficulté… A sa demande, j’approuvais ses dires avec un petit sourire, accourant rapidement vers elle, lui prenant l’échelle des mains et la calant sous mon bras. Un vrai chevalier servant tiens ! « Quelle idée de porter une échelle si lourde, faut laisser ça aux mecs musclés ! » Lançai-je sur le ton de l’humour, lui faisant un clin d’œil complice avant de prendre la deuxième échelle qu’elle désigne avec son regard. Je souris de nouveau, amusé, calant cette dernière son mon deuxième bras et prenant la direction des pommiers avec elle. Je souris franchement à son « Je suis certaine que tu es assez fort pour ça ! », répliquant : « Bien joué le coup du compliment ! Je le prends avec grand plaisir, surtout que niveau mec fort, j’pense être bien loti ! ». Encore une fois, c’était dit sur le ton de la plaisanterie, même si j’avais quand même tendance à avoir un égo surdimensionné. Mais j’aimais surtout en rire, parce que rire était une chose on-ne-peut-plus importante pour moi !

Une fois arrivé près des pommiers, je laissais tomber les deux échelles par terre. J’en attrapais une première pour la mettre tout contre un pommier, puis fit de même avec la deuxième. Je pris l’un des paniers et lui dit avec un sourire malicieux : « Je parie que je te mets la misère à la cueillette des pommes… je suis champion dans ce domaine. Je suis prêt à remettre mon titre en jeu si ça te tente… ». Je lui souriais toujours, voyant que cette nana prenait bien la blague, et c’était ce qui me plaisait. Au moins, je lui changeais aussi les idées par rapport au serpent qui s’en était pris à elle.

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Allez retourne toi ! pense Pia en sentant l’échelle glisser le long de sa hanche. Le regard vissé dans le dos du dénommé Matt, la rouquine espère et supplie. Evidemment, il se retourne. Elle avait bien sentit que c’était un chic type pas aussi con que l’autre serpent. A vrai dire, il faut le vouloir pour être aussi bête que l’autre, mais là n’était pas la question. Avec son éternel sourire, le garçon s’approche à grand pas. « Quelle idée de porter une échelle si lourde, faut laisser ça aux mecs musclés ! » La jeune fille lève les yeux au ciel mais esquisse un sourire amusé. Au moins Matt est drôle, il ne va pas l’envoyer paitre ou l’insulter à tour de bras parce qu’elle à la couleur de cheveux du Diable. Il lui adresse même un clin d’œil en glissant une seconde échelle sous son bras. Chouette, il va l’accompagner et ainsi, elle ne parlera pas toute seule. « Merci ! Je sentais mes pauvres biceps me lâcher … » Manière de rester dans le ton nouveau que prend la journée, Pia lance au jeune homme son plus beau sourire. Visiblement, son petit compliment bien placé a fait mouche. C’est rare qu’elle se comporte de la sorte avec la gente masculine, généralement Pia a tendance à être légèrement revêche. Il faut beaucoup d’humour et de sympathie apparente pour briser ses barrières en un clin d’œil. Dans le fond c’est une gentille fille bien sûr, mais à par son papa et son oncle, les garçons elle ne maitrise pas trop …

« Et attend moi musclor ! J’ai un second panier à attraper ! » Matt est déjà en direction du verger. Le fait qu’il porte deux échelles sous les bras lui donne une drôle d’allure. Un genre de bestiole aux ailes troués et branlante. L’image fait de nouveau sourire Pia, qui sent son regard glisser vers les poches arrière du bermuda de son sauveur. Elle se surprend à apprécier ce qu’elle voit. Carrément troublé par ce constat, l’Irlandaise se détourne prendre un second panier à pomme qu’elle calle sous ses bras croisés. C’est la première fois qu’elle trouve un charme subtil à un postérieur mâle bien bâtit. D’habitude, elle se fiche un peu de toute ça, mais depuis la troublante rencontre dans les bois avec Noel et son déshabillage direct, elle est toute chose. Comme si elle voulait chasser une guêpe, Pia secoue la tête et avance vers la première rangée de pommier. Matt est là, le nez en l’air vers le sommet des arbres, à continuer de vanter ses capacités. « Je parie que je te mets la misère à la cueillette des pommes… je suis champion dans ce domaine. Je suis prêt à remettre mon titre en jeu si ça te tente… ». Et encore un sourire, un ! C’est contagieux vu comment les joues de Pia sont douloureuse depuis quelques minutes. Finalement l’après-midi risque d‘être vraiment sympathique. « Hum, c’est cela oui … » répond Pia avec un air de défi. Elle lâche le panier aux pieds de Matt et pose un pied sur le premier barreau de l’échelle adossée à l’arbre. Regard malicieux, la jeune fille entreprend son ascension habilement, le panier pendant contre son dos. Ce genre de récolte n’est pas très confortable mais c’est physique, on prend l’air et, gros plus, on peut manger en travaillant. Perchée sur le sixième barreau, Pia atteint enfin les premières branches chargées de fruit. Elle baisse la tête et cherche le regard de Matt. « Eh beh je t’attends "champion" ! Grimppe, et montre-moi ce que tu sais faire. » raille Pia en s’emparant de son premier fruit. Avec un clin d’œil, elle croque la pomme et mastique son petit trophée rouge et brillant.

Elle n’a pas le vertige et son sens de l’équilibre est relativement aiguisé, elle a toute les chances de s’en sortir. « Et sinon, tu es en quelle année Matt ? » Même si l’idée de ramasser les pommes dans une sorte de challenge est plantée, y’a toujours moyen de faire la causette ! Pieds campés sur le barreau de l’échelle, Pia appuie son ventre et son buste sur les autres pour pouvoir lâcher ses deux mains. Dans la gauche, la moitié de pomme qu’elle porte régulièrement à ses lèvres, dans la droite, d’autres fruits qui vont de leurs branches au panier avec plus ou moins de facilité. « Moi je rentre en sixième année. J’ai réussi mes Buses haut la main, Optimal partout, sauf en étude des runes où j’ai eu Efforts Exceptionnels. Je crois que je vais laisser tomber cette option, t’en pense quoi ? Je trouve que c'est pas hyper utile pour plus tard, sauf si on veut être prof bien sur ... » Pia se tait et s’immobilise sur son échelle. Elle a trop parlé d’un coup, c’est souvent son défaut quand elle rencontre pour la première fois quelqu’un de sympathique.

HJ : Sauf si tu réponds ce soir et que je répond demain, y'aura pas de suite avant fin aout ! Bonne vacances Yash' ! I love you

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Comme quoi, j’étais certain que ce dernier séjour avec Poudlard me permettrait de rencontrer encore des personnes… c’était le cas. Pia était une belle nana qui semblait bien prendre la blague. Elle était plus jeune que moi, je le voyais bien, mais impossible de lui donner un âge. L’observation et moi, ça faisait deux, alors autant dire que j’étais vite passé à autre chose.
Passer cette première journée de boulot avec la jeune fille ne me dérangeait pas le moins du monde, au contraire, je savais que je pourrais délirer avec elle, tout du moins j’en avais l’impression, et ça j’aimais !

Alors que j’étais déjà parti en direction des pommiers, les deux échelles sous les bras, la belle rousse m’interpela, me demandant de l’attendre, ce qui me fit sourire. Ouais, ‘y avait pas le feu après tout, fallait freiner un peu mon enthousiasme là ! Je me retournai alors vers elle pour voir si elle me rejoignait et je la vis secouer la tête. Attaque de guêpe ou de mouche… ouais ben c’était le lieu, entre les odeurs de bouses de vaches, les fleurs qui attiraient certains insectes et quelques légumes qui prenaient de l’âge, ce genre d’animal pourrait clairement venir nous rendre visite !
Au pied des pommiers, je n’eus aucun scrupule à lancer un petit défi à la jeune fille. Voyons voir si elle était joueuse… Ce qui était grandement mon cas ! J’avais fini ma proposition par un petit sourire amusé que Pia me rendit, semblant bien décidé à participer à ce petit jeu, ce qui me satisfit. Je la regardai du coin de l’œil, voyant qu’elle lâchait un des paniers à mes pieds avant de grimper à l’échelle. Oh, elle lançait déjà la compet’… parfait ! J’étais pour ! Sa petite phrase provocatrice me fit rire et je répondis au quart de tour : « ‘Me provoque pas ma belle, j’pourrai pas jouer le mec galant qui laisse les filles gagner sinon… ». Et je ne faisais jamais ça car, quand j’étais en compétition, je ne laissais jamais quelqu’un d’autre gagner. Que ce soit un enfant, une fille ou tout autre chose, la victoire était pour moi ! Mais pour le jeu, je pouvais faire quelques exceptions ! Je pris alors le panier d’une main et montai à mon tour à mon échelle, arrivant au même niveau que la jolie jeune fille alors que celle-ci croquait dans une pomme. Avec un sourire malicieux, je lui lançai : « Il a bon goût, le verre que tu viens d’avaler ?! ». Je lui lançai un petit regard complice avant de commencer à cueillir quelques pommes, en envoyant une de temps en temps dans le panier de Pia, ne loupant jamais ma cible, bien sûr ! Il était vrai que ces pommes avaient l’air bonnes, hors de question de ne pas en croquer quelques-unes… mais pas tout de suite, je devais faire mes provisions avant, ahah !

Lançant une pomme dans son panier, Pia me demanda en quelle année j’étais. Je levai alors les yeux vers elle, prêt à répondre alors qu’elle enquilla sur la réponse, la concernant. Ses paroles me firent sourire, amusé, alors qu’elle me déballait ses résultats à ses BUSEs sans reprendre son souffle. Je laissai alors échapper un petit rire lorsqu’elle s’arrêta, devenue immobile sur son perchoir. « Ouah, t’as un débit de parole assez impressionnant ! » Lui lançai-je dans un rire, sans aucune moquerie, avant de reprendre : « Félicitations pour tes résultats en tout cas ! T’as géré, bravo ! » Lui dis-je avec un sourire sincère, ramassant toujours des pommes, plus lentement cette fois-ci. « Les Runes c’était pas ce que je préférais non plus, j’avais laissé tomber… du coup, c’est pas moi qui défendrais cette matière. Après tout dépend de ce que tu veux faire plus tard. » Je haussai les épaules avant de poser ma hanche sur l’un des barreaux de l’échelle et lui dis tout en m’étirant, faisant légèrement craqué mes doigts, avant de reprendre ma récolte, doucement : « Je viens de finir ma dernière année à Poudlard. J’ai eu mes ASPICs, haut la main, comme tu dis… » Je lui fis un petit sourire complice avant de continuer : « Et maintenant à moi la fac et son indépendance ! J’ai hâte, c’est une toute nouvelle expérience avec de nouveaux défis, des difficultés et des changements… j’aime tout ça alors je pense que ça va me plaire ! ». Une fois de plus, je souris à la jeune fille, profitant de ce moment plus calme pour croquer dans une pomme à mon tour, agitant un doigt en disant : « Ah ouais, elles sont excellentes… »

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HJ:

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Et moi qui pensais être discrète… A peine j'avais levé la tête que tout le monde me regardaient. Aha ! Pour une fois que je ne voulais pas attirer l'attention sur moi… chose que je ne faisais jamais en fait.
Je vis devant moi Maxime, qui riait de rire. Je ne m'étais pas vu tomber mais visiblement, ça devait être drôle. Mais bon, si elle m'aidait, ça allait, hein ? Elle s'excusa par ailleurs de ne pas m'avoir réveillé.

-Sans doute que j'ai trop veillé hier soir. Mais bon, j'allais me lever un jour ou l'autre. Et puis j'allais pas te faire perdre du temps.

Oui évidemment, tout ça était sur le ton de la plaisanterie. Un seul message à faire passer : je te pardonne d'être parti avant moi. Et puis même si on devait faire des corvées, c'était quand même les vacances, donc inutile de se disputer pour un rien. Les examens étaient terminés, donc pas de nerfs à bout. Egal aucunes raisons de s'énerver pour quelque chose de futile.

J'allais ajouter autre chose, lorsque je fus interrompu par… tiens ! Ça m'étonnait pas. Franz ! Le « frère » de Max. Visiblement, il ne suivait pas ma logique avec la définition de vacances. Heureusement que la blonde du bal n'était pas là. Elle nous aurait encore fait chier.
Mais… qui il appelait la cancéreuse ? Pas moi j'espère, sinon, c'était un coup dans la gueule. Non, en fait, j'avais faux. Il s'agissait d'une Serdaigle… Pia je crois. Mais quoi qu'il en soit, c'était pas gentil non plus.
Et en plus il donnait des ordres ? Mais c'est une blague ? Il se prenait pour qui ? Heureusement que Matthew l'avait calmé sinon je l'aurais fait à sa place.

Une autre Gryffondor arriva, décidément on était beaucoup de gryffy, visiblement pas enchantée par la corvée. A moins que c'était la présence de Mat qui la dérangeait… enfin peut importe ! Puisque le responsable n'était toujours pas là, autant commencé sans lui.
Alors que certains commencèrent certaines tâches, visiblement par 2, je regardais celles qui pouvaient rester.

-Bon, je vais arroser les légumes, décidai-je alors.

Je regardais autour de moi, afin de trouver de l'eau. Je vis alors un arosoir et un tuyaux d'arrosage quelques mètres plus loin. Parfait !

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Entre l'ambiance de merde qui s'était installée au sein du groupe et l'absence du fermier, la journée risquait d'être longue et à ce rythme là, leur séjour également. Etait-ce trop demandé de la part de ces camarades d'enterrer la hache de guerre ne serait-ce que l'espace de deux heures, le temps de remplir leur corvée ? Ensuite ils pourraient bien s'entre-déchirer, Snow s'en moquerait bien, s'éloignant de tout conflit pour ne pas être pris au milieu. Personne n'avait envie d'être là, c'était évident. Les gens arrivaient au contre-goutte parce qu'ils s'étaient oubliés ou parce qu'ils n'avaient aucune envie de se presser. Pouvait-on leur en vouloir ? Pas vraiment, même si ce serait cool de ne pas faire ça chaque jour. C'était leur premier jour, la première fois qu'ils étaient confrontés à ce type de corvée, autant tenter de passer cette journée ensemble, dans de bonnes conditions. Il suffisait bien souvent que d'un mot, une simple réplique ou un regard en croix et c'était terminé, la journée était fichue. Les voies montaient, la tension devenait palpable et cela devenait invivable. Qu'ils ne puissent pas s'entendre, personne ne pouvait leur en vouloir, on ne pouvait pas aimer tout le monde, mais un petit effort, l'espace de deux petites heures, c'était encore de l'ordre du possible.

«Parfait ! »

Snow n'avait pas particulièrement envie de devenir l'arbitre d'une querelle. Il décida donc de choisir une tache, au hasard et de s'y atteler. Plus vite ils auraient fini ce qu'ils doivent faire et mieux cela vaudra. Certains avaient compris le principe, d'autres visiblement le cherchaient encore. Petit à petit, chacun choisi une tache et s'en alla. Snow proposa à n'importe qui de le suivre pour ramasser les légumes mûrs. Il n'avait jamais fais ça de sa vie et ne trouvait pas sa "mission" des plus trépidante mais au moins c'était toujours ça de pris. Ils pourraient ramener à la cuisine de quoi manger pour les prochains jours et c'était tout ce qui comptait. Une fille se proposa et le dépassa. Ce ne fut qu'une fois devant lui qu'il découvrit sa binôme de la journée. Une belle brune de septième année. Dans quelle maison était-elle déjà ? Pas la sienne, assurément, mais au delà de ça, Snow l'ignorait. Grande, fine, plutôt mignonne, Snow se trouva fort bien lotit pour le coup et commençait à trouver cette journée des plus sympathique. Elle lui demanda ce qu'il voulait chercher comme fruits ou légumes mûrs, mais pour le coup, Snow ne sut pas vraiment quoi répondre.

« Aucune idée, je voulais surtout m'éloigner de cette ambiance un peu merdique. » dit-il assez sincèrement. Il n'avait strictement rien contre Franz, c'était un membre de sa maison et le copain de sa meilleure amie, mais pour le coup, il aurait pu se retenir de chercher la merde. Après c'était du Franz tout craché, il ne fallait pas s'attendre à autre chose de sa part, mais quand même, Snow aurait préféré qu'il n'en rajoute pas une couche inutilement. « Tu t'y connais un peu en ... jardinage ?» Demanda Snow à Chloé. Il n'avait aucune idée de ce que pouvait ressembler des légumes et des fruits mûrs et n'avait jamais fais ça de sa vie. En même temps, en vivant dans un cirque, il était fortement difficile de pouvoir avoir un potager.

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Les corvées portaient bien leur nom et j’avais prévu de les effectuer sans broncher, mais néanmoins le plus rapidement possible. ‘Vite et bien’ était ma devise pour les tâches que nous avions dans les pattes et la mauvaise humeur de certains n’allaient pas pour arranger mes envies de liberté et de solitude que je pouvais facilement satisfaire ici. Ma décision avait été rapidement prise, j’allais suivre le frère Shiver ! La tentation avait été forte d’embarquer Matt quelque part ailleurs, mais j’avais vu arriver Éléonore, ma camarade de chambre et l’idée de devoir supporter son regard en coin ne me tentait pas vraiment. Mieux valait m’éloigner un peu et faire passer la corvée d’une manière simple et agréable. Le tout sans perdre le nord.
Matthew avait capté ma petite combine sans problèmes, d’après sa réplique. Je me mis à rire, sans pouvoir m’en empêcher avant de me retourner et lui répondre : « J’vois pas de quoi tu parles ! Tu vois le mal partout mon cher Matt. » Mais il avait raison sur toute la ligne. Je m’éloignais alors, en compagnie du vert et argent pour trouver des légumes ou autre à ramasser. L’activité n’était pas si chiante que ça, surtout si nous avions l’opportunité d’échanger un peu… N’étais-ce pas le but du séjour de fin d’année de Poudlard, après tout ?

A sa question je lui répondis simplement :
« Oui ! » Je fis naître un grand sourire sur mes lèvres, prête à rire mais sans savoir si le jeune homme avait de l’humour, avant de dire : « Enfin non… pas du tout mais ça ne devrait pas être trop compliqué. Y’en a un qui tient le panier et l’autre qui se plie en deux pour tirer les carottes du sol. » Je lui indiquais le champ le plus proche et les feuilles dépassant du sol. « On offrira la plus belle à notre cher ami, il parait que ça rend aimable. Si je trouve la carotte d’or, je te l’offre ! Tu veux qu’on se la joue à la courte paille pour la tâche la plus ingrate ? Ça ne manque pas de paille dans le coin. » Je haussais les épaules, traversant la petite barrière qui donnait sur le champ avant d’adresser un sourire au jeune homme : « Je plaisante bien sûr ! J’ai failli te dire qu’on pouvait aussi faire plein d’autres choses avec de la paille, mais tu vas me prendre pour une cinglée, pas vrai ? » Je riais une nouvelle fois tout en progressant toujours dans le champ. La vision de cette grande étendue me décourageait presque. Le fermier n’avait pas une petite machine made in moldus pour arracher ça plus vite ? Parce que là, c’était du suicide tellement il y en avait… Je repris la parole une dernière fois à l’adresse du frère Shiver : « Excuse moi de te dire ça mais… je ne sais plus quel est ton prénom ... » Cette question était toujours délicate et je mettais cela sur le compte de mon récent retour à Poudlard et non sur de la mauvaise volonté.

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Snow avait choisi de ramasser les légumes, non pas parce qu'il s'était pris de passion pour cette tâche mais parce qu'il fallait bien choisir quelque chose et à défaut de rester à glander sur place, il avait décidé d'agir. Il ignorait à peu près tout sur comment s'y prendre, quel légume choisir et finalement, la seule chose dont il était sûre, c'est à peu près des noms des légumes. Snow était un sportif, le genre de personne à prendre soin de son corps. Il faisait de l'exercice quotidiennement, autant pour se maintenir en forme que pour "soulager" son hyperactivité". Il prenait également grand soin de choisir soigneusement sa nourriture, ne se goinfrant pas de gaufres, de sucrés ou de pizzas toute la sainte journée comme Noel pourrait avoir tendance à le faire. Snow avait un régime très spécifique, ne mangeait quasiment aucun gras saturé, très peu de sucre, mais beaucoup de protéine. Son but n'était pas d'augmenter particulièrement sa masse musculaire, mais plutôt de l'entretenir. Il ne souhaitait pas être grand et sec, mais n'aspirait pas non plus à ressembler à M. Muscle.
Matt fit une plaisanterie, Snow se contenta de sourire et de rire légèrement, sans pour autant relever, préférant se concentrer sur sa tâche, souhaitant la terminer au plus vite. Il fut suivit de Chloé qui avait l'air d'être dans une forme olympique. Tant mieux, au moins la corvée passerait plus vite et de façon plus agréable. Snow lui demanda si elle s'y connaissait un peu en jardinage et cette dernière avoua que pas vraiment, mais avait au moins la base. Un qui ramasse et l'autre qui tient le panier. Cela convenait à Snow, qui aurait pu se porter volontaire pour la tache ingrate mais Chloé proposa de tirer les places à la courte paille.

«Allez, va pour la courte paille ! » Dit-il en esquissant un sourire. Snow attrapa au passage deux brins de paille. Il en coupa une plus petite que l'autre, histoire de pouvoir déterminer qui se coltinera le sale boulot. « J'allais dire que la main innocente choisie ... mais je commence à me dire que c'est loin d'être ton cas ... » Plaisanta-t-il en esquissant un clin d'oeil. Il était évident que Chloé n'était pas la jeune fille innocente par nature, mais cela n'était pas un mal en soit, au moins on pouvait rire sans se prendre la tête avec elle, ne rien avoir à lui expliquer sur la vie et même faire des allusions sans devoir s'excuser toutes les trente secondes. « Je suis persuadé qu'il va A-DO-RER notre geste. Je te laisserais la lui remettre ... j'ai pas envie qu'il m'étouffe une nuit dans notre dortoir rien que pour se venger, j'tiens un peu à ma peau !» Continua-t-il en plaisantant toujours. Snow n'avait pas franchement peur de Franz. Ils étaient loin d'être des amis, mais ils se supportaient, ce qui tenait déjà du miracle quand on connaissait le jeune Franz. Qui plus était, c'était le copain de la meilleure amie à Snow, raison de plus pour ne pas trop se le mettre à dos, ne voulant pas qu'Aniek se sente obliger de choisir avec qui elle voulait trainer. Et puis au fond, Snow n'avait rien contre lui, certes il n'avait pas franchement envie de passer des journées entière en sa compagnie, ça ne signifiait pas pour autant qu'il ne l'appréciait pas. « Cinglée ?! Non, c'pas vraiment le mot qui me serait venu ... non j'pense que j'aurais aussi dis perverse, comme Matt, mais j'aime plutôt, pour le coup ...» Lui répondit-il en lui faisant un clin d'oeil. Snow avança vers le champ, réalisant qu'ils étaient loin d'avoir fini. C'était plus que 3 carottes à ramasser, ils allaient devoir certainement échanger les rôles de temps à autre pour soulager le dos de la personne qui allait se coltiner le ramassage. Snow n'avait rien contre un peu d'exercice, mais c'était loin d'être quelque chose de follement amusant. «Snow ... Snow Shiver. J'ai cru comprendre que tu t'appelais Chloé ... » Snow aurait pu faire semblant de ne pas avoir retenu le prénom de la jeune fille, mais pour quoi faire ? Se donner un genre ? Pas franchement besoin. Autant il ne prenait pas vraiment mal le fait que Chloé ne se souvienne pas de son prénom, ils n'étaient pas amis et ne trainaient pas avec les mêmes personnes, autant il était capable de retenir un prénom quand quelqu'un le citait.

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