Disparaitre un moment, juste pour se laisser aller. # Absolem.

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Laisse moi pleurer..

Wilhelmina & Absolem " Disparaitre un moment, juste pour se laisser aller. "Début de matinée... Le soleil n'était presque pas levé, seul de petite éclaircies avaient réveillé la petite blonde qui avait encore cauchemardé toute la nuit. Depuis la journée fête forraine, qui était soit disant faite pour détendre les élèves, la jeune fille ne dormait presque plus, revivant sans cesse cette scène, une scène qui aurait pu l'empêcher d'aller plus loin dans ses rêve, une scène qui avait été à deux doigts de mettre fin à ses jours. Oui Wilhelmina vivait avec cela et n'arrivait pas à passer dessus. Certes, devant les autres, comme à son habitude, elle faisait bonne figure, en réalité, elle se demandait certainement si quelqu'un avait remarqué qu'elle vivait très mal la situation ou si elle savait bien jouer le jeu. A l'instant précis, elle pouvait dire que personne ne s'en doutait, ou alors il cachait juste tous très bien leur jeu. Mais soit, elle ne voulait pas passer pour une petite chose fragile, elle avait vécu quelque chose de grave, de dur peut être certes, mais elle était vivante, elle était bien là, contrairement à certain qui n'avait pas eu cette chance.

Wilhelmina regarda un long moment, les yeux dans le vague les rideaux vert de son lit, repensant à tous ça. Repensant surtout à ses derniers mois et au nombre incalculable de personne qu'elle avait snobé. Bon ce n'était pas comme si personne n'avait l'habitude, beaucoup savait que la jeune femme aimait se trouver seule dans un coin tranquille, et ne pas se préoccuper d'autrui. Et encore, beaucoup pourrais dire que depuis un an, la serpentard faisait quand même beaucoup d'effort. Il n'était pas rare, de voir Wilhelmina venir en aide à certaine personne. Bien sûr, ces personnes se comptait encore sur les doigts des mains, mais n'empêche que c'était déjà énorme quand on connaissait le caractère plutôt associable et personnel de la jeune fille. Peut être que sa relation avec Faust avait eu du bon pour la blonde. Si on lui demanderait, elle répondrais certainement que oui pour sa part. Mais peu de personne viendrait lui dire le contraire. enfin ça c'était une autre histoire. En tout cas, une personne pris la place de tous les autres dans son esprit alors qu'elle repensait à ses derniers mois, Asling. Celui ci, venant tout juste de décédé, avait vraiment était une chose que la jeune fille n'avait pas encaissée. Pas parce que un décès c'est horrible, certes elle pensait qu'Asling ne méritait pas de mourir si jeune, mais elle ne pouvait pas non plus blâmer la mort, alors qu'elle même pensait que de toute façon tous le monde mourrait un jour que se soit trop tôt ou pas. Mais la blonde avait beaucoup de mal à accepter que se soit quelqu'un de son entourage qui parte une nouvelle fois. La mort avant celle d'Asling n'avait pas touché Wilhelmina, mais son ami si, si bien qu'elle était souvent prise de culpabilité quand on lui parlait de lui ou qu'on entrait son prénom dans la conversation. Non Wilhelmina ne pensait pas qu'elle aurait du mourir à sa place. Se serait trop lui demander alors que celle ci avait bien d'autre projet avant de mourir, elle avait vu la mort de trop pres pour penser cela, et trouvait hypocrite ceux qui osaient penser cela alors que la vie leur avait donner une chance, mais elle pensait qu'il n'aurait pas du mourir, et surtout qu'elle aurait voulu lui dire au revoir chose qu'elle n'avait pas pu. En y repensant vraiment, aurait elle eu l'idée de lui dire au revoir ? Certainement pas. Elle n'était pas devin c'était certain, certes elle arrivait à deviner un peu ce que les gens pensait par leur mimique ou leur regard, mais savoir que quelqu'un allait mourir n'était pas dans ses capacité. En tout cas, la blonde était un peu en froid avec Asling, et ça elle ne se le pardonnait pas, car elle ne pourrait jamais lui demander pardon et pour elle, même si elle ne montrait pas, c'était quelque chose de dur. Chose qu'elle ne pouvait pas vraiment parler. A part peut être avec Yasha, mais les choses étaient différente, son amie n'était pas là.

Après un long moment de reflexion Wilhelmina tourna la tête vers la fenêtre avant de finir par tenter de se lever. Elle se souleva et quand elle voulu poser le pied par terre une douleur la fit quelque peu gémir. Rien de bien fort, elle ne voulait pas réveiller son dortoir mais assez pour qu'elle se souvienne qu'elle ne pouvait pas se lever aussi facilement qu'elle avait voulu le faire. Elle posa son regard sur la raison de cette douleur et lança un regard noir à sa cheville. Si la blonde avait voulu oublier toute cette mésaventure, elle ne le pouvait pas, vu qu'elle en gardait de trop grosse séquelles. enfin grosse était un grand mot, disons qu'avec une cheville qui la faisait terriblement souffrir, la jeune femme était dans l'impossibilité de marcher et tout ça grâce à cette journée qui en avait fait pâlir plus d'un. Elle pris pourtant son courage à deux main et partit à cloche pied jusqu'à la salle de bain, endroit où elle avait laissé ses affaires. Elle avait besoin d'air, elle devait sortir d'ici et très vite. Elle pris une douche relativement rapide, se disant que la douche de la veille avant d'aller dormir aurait déjà était suffisante, mais pour bien commencer une journée, il lui fallait de l'eau. Un vrai petite poisson notre Wilhelmina, c'était clair qu'elle préférait ce liquide transparent, au flamme de l'enfer. En tout cas, après une douche, elle se prépara, enfilant sa cape de sorcier et juste son chemisier, le temps dehors était assez chaud pour qu'elle délaisse son pull . En réalité elle les avaient déjà rangé. finis les Pull au effigie de Serpentard, elle n'aurait plus jamais à les mettre. Après être totalement prête, elle posa finalement son pied par terre et grimaça tout en esayant de marché. Mais elle boitait. Vous allez me dire, pourquoi boitait elle alors que il était clair que l'infirmière s'était occupé d'elle et avait du réparer cela ? Après le traumatisme que la jeune fille avait vécu, elle n'arrivait pas à s'enlever une simple petite douleur, comme si la blessure était là et encore bien présente. Finalement, elle partit, avec son violon et son sac, autant se chargé, marché n'était pas assez compliqué.

Après avoir mis du temps à arriver jusqu'à la grande porte de Poudlard, la jeune fille continua son chemin jusqu'au Parc. Déjà elle voyait pas mal de personnes en deuil déjà dehors en train de demander grâce au ciel de les épargnait. Pas mal de personne avait quitté poudlard, ne se sentant plus vraiment en sécurité, et ça elle pouvait le comprendre mais elle se demandait vraiment si quelqu'un etait vraiment sécurité même en dehors de Poudlard, elle en doutait forcément. Mais voir ses personnes lui rappela soudainement Asling et les deux filles morts dans l'accident. Une relan de larme la pris, et elle ferma les yeux pour ne pas les laisser couler. Non jamais elle ne montrerait une quelconque faiblesse, que se soit dans les mur de cette école ou ailleurs. A personne. La jeune fille avait besoin de se retrouver seul et elle pensa à l'endroit le plus approprié. Certes, elle pourrait aller prêt du lac ou terrain de quidditch, des lieux plus ou moins inoccupés. Mais serait elle vraiment seul ? Non. Il était tellement facile pour ses amis de la retrouver, et ça, à cet instant, elle ne voulait pas. Elle leva alors les yeux et son regard se posa sur la foret interdite. Il était presque impensable que la blonde aille là bas. En réalité, elle n'y était aller qu'une fois, juste pour aller récupérer le chat de sa soeur qui s'y était perdu. Elle pris pourtant une grande inspiration et s'y dirigea, si elle croisait un prefet, et bien soit, elle prendrais une sanction, mais à cet instant précis son esprit pensait qu'une chose. Du calme. Elle y parvenu sans trop de difficulté et s'y engouffra avec plus de difficulté, il était clair que les racines ne l'aidait pas vraiment. Au bout d'un certain temps, bien trop fatigué de boiter comme si elle avait parcouru tout ce chemin seulement sur un pied, la blonde se laissa tombé au pied d'un arbre et soupira. Là personne ne la chercherait et elle pourrait se laisser aller à sa peine. Elle attrapa doucement son violon, son meilleur ami dans les pire circonstance comme les meilleurs. Combien de temps n'y avait elle pas touchée ? Trop longtemps. Machinalement elle le posa contre sa joue et pris son archet, lançant des notes les unes après les autres. Une mélodie bien triste qui montrait son état d'esprit à ce moment là. Une larme glissa le long de sa joue, et encore une, jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus s'arrêter. Le danger de cette forêt, elle s'en fichait , elle n'avait jamais vraiment eu peur du danger de toutes façon. Elle avait seulement envie de laisser couler ses larmes trop longtemps retenue loin de tous ses regards de jugement et de surprise. Oui Wilhelmina avait un coeur.

Disparaitre un moment juste pour se laisser aller

Wilhelmina & Absolem

Quelle heure était-il ? le jeune Absolem n'en avait aucune idée et s'en moquait. Le temps n'avait plus d'importance aux yeux du jeune suédois, il s'écoulait sans lui et ça lui allait très bien. Certains diront que c'est une fuite en avant, qu'étant incapable de faire face à la douleur et à la disparition de ses proches, le jeune Moriarty s'enfonce dans la solitude, hors du temps. Ils ont certainement raison, Absolem ne le nie pas, même s'il refuse de l'entendre et encore moins de l'avouer. Ces derniers temps, Absolem se renferme, ne supportant plus d'entendre les gens s'adresser à lui, soit pour l'encourager à aller de l'avant, à parler, à extérioriser ses sentiments ou à oublier. Qu'est-ce que ça pouvait leur foutre qu'il soit malheureux ? Qu'il refuse d'accepter ce sort funeste ? Est-ce que ça les empêchent de dormir de le savoir malheureux ? Non, bien sûr que non, alors pourquoi s'acharnent-ils à vouloir paraitre plus forts que lui, plus enclin à supporter un décès ?

Depuis toujours l'abandon est sa plus grosse peur, ce n'est pas nouveau, le jeune homme en est conscient et ça ne risque pas de changer de si tôt. Son père l'a abandonné à sa naissance, avant de venir l'arracher aux bras de sa mère pour l'expatrier. Absolem a donc abandonné sa mère de force, le vivant très mal. Le jeune sixième année s'est donc énormément renfermé, ne voulant plus souffrir de nouveau. Malheureusement la vie est faite pour être vécue et il arrive parfois des moments où on oublie qu'on a souffert jusqu'à replonger de nouveau dans l'abime de la douleur. Après le départ de Sunny, sa meilleure amie, Absolem a eu du mal à faire confiance à ceux qui restaient, préférant cacher ses plus sombres secrets pour tenter certainement de les oublier. Si personne ne les connait, ils n'existent pas ? Cette attitude marche un moment, mais tout fini par s'effriter, même la plus solide carapace finit par s'effondrer quand le sort s'acharne de nouveau. Absolem a dû se servir de nouveau de son don de voyance, une souffrance morale et physique pour lui qui l'a rejeté il y a des années. Mais c'était pour la bonne cause et il en était conscient, il n'aurait pas supporter de laisser sa directrice aux prises avec des psychopathes rien que pour continuer à bien dormir le soir, ce n'est pas son genre. Grâce au soutien de Yasha et de ses amis, il a commencé à l'accepter, lui laissant une place dans sa vie. Marlow y est pour beaucoup, c'est la seule personne de sa connaissance qui partageait ce don et c'est grâce à ses conseils et à sa propre histoire qu'Absolem a pu commencer à accepter que le don de voyance faisait parti de lui. Il lui reste encore un long chemin, mais sans Marlow jamais il aurait pu envisager que voir l'avenir pouvait être bénéfique, si seulement on accepte de s'en servir à bon escient.

Marlow, ce prénom aujourd'hui est synonyme de douleur, de souffrance. Absolem ne veut plus l'entendre, ne veut plus y penser, espérant naïvement qu'en le rayant de sa vie, il pourrait remonter la pente. C'était idiot et vain, Absolem le savait, mais ne pouvait-il pas espérer ? Marlow ... Asling ... Sunny ... trois prénoms, trois personnes, trois relations différentes et pourtant le même sort tragique. Absolem ne verserait jamais de larme pour la jeune Milbury, il ne l'aimait pas et sa mort n'y changera rien. Mais cela ne veut pas dire qu'il est content de son destin tragique. Elle ne méritait pas de mourir si jeune, personne ne le méritait, même son pire ennemi. Sa famille devait être effondrée, après la mort de Sky, voici leur dernière fille qui décède tragiquement, à quelques mois d'intervalles. Le sort s'acharne, à se demander si Orion y passera aussi durant les vacances ou s'il échappera au destin tragique de ses soeurs. Comment vivait-il tout cela ? Certainement très mal, Absolem n'osait l'imaginer. Le jeune préfet n'ira pas le voir, ni maintenant, ni jamais. Ils ne sont pas amis et même s'ils l'étaient, le jeune homme ignorait ce qu'il devrait dire pour tenter de l'apaiser. Il n'existe aucune parole réconfortante pour aider à aller mieux. Il n'y avait rien à faire, en dehors d'être là pour la personne en question, mais fallait-il encore que cette personne le veuille. Etait-il comme Absolem ? Rejetait-il les gens qui voulaient l'aider ? Ou alors était-il entouré ? Penser à Sunny, mais surtout à Orion permettait au jeune Moriarty de ne pas penser à Asling. Savoir sa meilleure amie quelque part en Angleterre à vivre sa vie sans lui était déjà douloureux, mais savoir que plus jamais il n'aurait l'occasion de revoir son meilleur ami, Absolem ne pouvait l'accepter. Non, c'était inacceptable, impensable. Fixant les arbres qui l'entouraient, Absolem laissait éclater sa douleur. Il était seul, au milieu de la forêt interdite, il savait qu'il n'y avait que très peu de chance qu'il tombe sur un autre élève et c'était exactement pour ça qu'il y avait passer la nuit. Aucune peur ne l'habitait, juste de la douleur.

Un trou s'était formé dans sa poitrine et Absolem ignorait si un jour ledit trou se comblerait ou pas. Installé au pied d'un arbre, certainement centenaires, le jeune homme pleurait. Il s'était juré que plus jamais il ne verserait de larmes pour les autres, mais il avait été conscient en formulant cette promesse que jamais il ne pourrait la tenir. Il le savait parce qu'il se connaissait. Il aura beau dire ou faire ce qu'il voulait, Absolem savait qu'il n'était pas un être asocial, comme il aimerait le faire croire. Il n'était pas non plus le genre de personne à apprécier être au milieu d'un groupe d'amis, mais cela ne signifiait pas qu'il n'aimait pas être entouré de quelques personnes, chères à son coeur. Il en avait laissé certains entrés dans sa vie, il aurait aimé qu'ils y restent, visiblement en vain. Etait-il maudit ? Devait-il fuir ceux qu'il aimait pour les préserver d'un sort funeste ? Absolem y avait songé, longuement, il l'avait même dit à Yasha, mais cette dernière refusait d'y croire. Elle ne voulait pas le savoir malheureux, elle ne voulait pas qu'il se renferme comme il était en train de le faire et surtout pas qu'il se détruise. Pourtant, elle ne pourrait pas l'en empêcher. Ce penchant auto-destructeur faisait aussi parti de lui et elle allait devoir lutter longuement avant qu'il décide de s'en défaire. Pour l'heure, après avoir absorbé une dose de poudre de mandragore, le jeune homme plané un peu. Absolem n'était pas vraiment un drogué, mais ça faisait parti de lui, un join de temps en temps était apprécié, surtout en soirée. Il ne consommait pas forcément beaucoup de poudre de Mandragore, en général il en sniffait qu'avec des amis, en de rares occasions, mais il avait toujours une réserve, cachée. Aujourd'hui ça lui serait utile, la douleur était trop forte, il avait besoin de décrocher de la réalité pour oublier, pour apaiser son âme, ne serait-ce qu'un cours instant.

Les yeux clos, le jeune homme tentait d'oublier la raison de sa venue dans ce lieu obscure. Il voulait juste oublier, s'abandonner aux bras de morphée, ne serait-ce que quelques heures. Les yeux rougies par la poudre et les larmes, Absolem se sentit partir. Dans son rêve, il entendait de la musique, du violon. Il pouvait ressentir beaucoup de peine à écouter ces notes, beaucoup de douleur. Absolem ne voulait plus rien ressentir, il n'avait plus la force de supporter tout ça, alors il ouvrit les yeux, comme pour chasser ce rêve étrange. Seulement ce n'était pas dans sa tête, la musique résonnait dans la forêt, elle n'était pas très loin. Visiblement un autre élève avait décidé d'enfreindre le règlement pour s'isoler. Que faire ? Le laisser continuer ou lui demander d'arrêter ? Peut-être qu'en l'effrayant, l'élève s'en irait, laissant de nouveau Absolem seul avec son désespoir. Se levant, difficilement, le jeune préfet, tenta de rejoindre le point de départ de la musique. Ses jambes étaient comme du coton, elles ne le supportaient que difficilement. Se retenant aux troncs des arbres, Absolem finit par tomber sur la personne qu'il cherchait, une jeune femme, Wilhelmina, une serpentard, si ses souvenirs étaient bons. Ils n'étaient pas amis, loin de là même, mais sans comprendre pourquoi, Yasha et elles l'étaient. C'était une fille aux allures froides, sans coeur, rien à voir avec sa copine. Sa copine, rien qu'en repensant à Yasha, Absolem se sentait coupable. Il ne lui avait pas répondu et il ne comptait pas le faire. Il ignorait ce qu'il voulait, d'un côté il se disait que s'il arrêtait de lui écrire, elle abandonnerait, que leur couple en resterait là et que peut-être ce serait plus simple, mais en même temps, Absolem n'avait aucune envie qu'elle quitte sa vie. Le jeune homme était totalement contradictoire et pour tout. Il voulait qu'on lui foute la paix mais supporterait pas qu'on l'abandonne, il voulait que Yasha reste loin de lui mais rêvait de la prendre dans ses bras ... Aucune logique, trop de bordel dans sa tête. Absolem glissa le long du tronc où il était appuyé et s'assit sur une des racines de l'arbre. Il était surpris, fatigué - plus par le manque de sommeil que par le chemin qu'il venait de faire - et défoncé. C'était la première fois qu'il voyait cette fille être capable d'avoir des émotions. C'était étrange, perturbant, mais pas forcément déplaisant. Elle portait un masque, comme lui, un point en commun qu'il ne pensait pas avoir. Elle allait certainement l'envoyer chier, mais il s'en moquait, rien ne pourrait l'atteindre aujourd'hui, il était de toute façon au fond du trou, ça ne pourrait pas être pire. "T'es un peu loin de la zone autorisée par la direction ..." Dit-il d'un ton absent, en sachant pertinemment que lui aussi et qu'en plus il pourrait se faire épinglé pour usage de "drogue".

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Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's

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Wilhelmina & Absolem " Disparaitre un moment, juste pour se laisser aller. "
Wilhelmina était loin d'imaginer qu'à quelque pas d'elle, se trouvait une autre personne dans le même esprit qu'elle, et elle était encore plus loin d'imaginer qui c'était. Surement qu'elle n'aurait même pas cherché à lui adressé la parole si elle l'avait croisé, mais ce n'était pas le cas. Elle continuait de jouer, laissant sa colère, sa haine, sa souffrance et sa tristesse se mélanger en eau et couler le long de ses joues, comme si plus rien ne pourrait être pire dans sa journée. Non à cet instant, elle était au plus bas, ce n'était pas pour rien qu'elle n'était pas dans poudlard ou même dans le parc, devoir se montrer sous ce jour, était inadmissible pour la jeune fille qui refusait qu'on connaisse ses points faibles. Elle n'avait pas que des amis dans Poudlard, et elle était plus que certaine que si elle se montrait faible, très vite ceux qu'elle ne pouvait pas s'encadrer jouerait de cela, et elle ne leur laisserais pas ce plaisir, ça c'était certain.

Toujours les yeux fermés, sa musique résonnait dans son oreilles, si bien qu'elle ne pouvait se concentrer que sur la mélodie et pas sur les bruits extérieur. Dans cette forêt, elle aurait pu rencontrer n'importe qui de dangereux, mais beaucoup de bête ne venait pas chercher les ennuis quand les autres n'en cherchaient pas non plus. Cela s'appelait la cohabitation et même si beaucoup pensaient que c'était impossible dans le reigne animal, ils se trompaient, la cohabitation la plus dur, reste entre humains. Ce n'est donc que quand une voix résonna dans sa musique que la jeune fille tourna la tête après bien sûr avoir sursauté prise par surprise.

"T'es un peu loin de la zone autorisée par la direction ..."

En effet, elle l'était et surement que dans une autre circonstance, elle serait partit en courant pour ne pas avoir de problèmes, les évitant un maximum, surtout deux mois avant la fin de sa scolarité mais là à cet instant même, elle se fichait bien des ennuis qu'elle pouvait s'attirer, même face à un prefet. Préfet qui lui même n'était pas spécialement le mieux placé pour lui faire la moral car si il l'avait vu c'est qu'il était au même endroit qu'elle. Wilhelmina regarda alors le jeune homme, posant son violon dans sa housse, se demandant même pourquoi il était là. Depuis qu'elle le connaissait, elle n'avait jamais vraiment parler avec lui, elle ne le portait pas dans son coeur, mais n'avait aucune idée de la vrai raison, peut être parce que lui même avait montré des signes qu'il ne l'aimait pas. Elle aurait pu mettre ça sur le fait de sa maison, mais là encore, ça aurait pu changer, mais ce jour là, le jeune homme paraissait plus fragile, certainement comme elle et cela lui serra le coeur. Elle soupira alors et haussa un peu les épaules.

" Je sais bien... Je ne devrais pas être là, mais je le suis... Tu vas faire quoi ? me dire de retourner dans l'école ? Honnêtement, même si je ne suis pas du genre à transgresser les règles, je ne retournerais pas là bas, dans l'état que je suis... "

Wilhelmina n'était pas spécialement stupide et espérait que le jeune homme la comprendrait après tout lui même n'était pas dans un merveilleux état, et aurait surement plus de soucis qu'elle si ils se faisaient prendre. Du moins c'est ce qu'elle pensait. De sa manche, elle sécha ses jouent, encore humide se détestant d'avoir montré sa faiblesse à Absolem.

Disparaitre un moment juste pour se laisser aller

Wilhelmina & Absolem

" Je sais bien... Je ne devrais pas être là, mais je le suis... Tu vas faire quoi ? me dire de retourner dans l'école ? Honnêtement, même si je ne suis pas du genre à transgresser les règles, je ne retournerais pas là bas, dans l'état que je suis... "

Si Absolem était venu se réfugier dans la forêt interdite, ce n'était ni pour braver le danger, ni pour faire le malin, ni quoi que ce soit dans ce genre. Même si faire des choses illégales ne le dérangeait pas en soit, son but était tout autre aujourd'hui. Il ne cherchait ni la reconnaissance, ni une bonne histoire à raconter mais bien la tranquillité. Il n'aspirait qu'à un peu de solitude, de la vraie, sans personne aux alentours pour venir aux nouvelles, sans personne pour fureter autour de lui en quête d'indice sur ce qu'il ressentait ou ce qu'il vivait. Il voulait qu'on lui foute la paix, qu'on ne lui demande pas toutes les trente secondes s'il allait bien, qu'on ne lui en veuille pas s'il répondait que non, il n'allait pas bien, qu'il ne soit pas jugé parce qu'il vivait mal la disparition de son meilleur ami simplement parce que ce n'était que son meilleur ami et que d'autres avaient perdu des être beaucoup plus importants. Oui, il existait toujours sur cette terre et certainement dans ce château des gens bien plus à plaindre, bien plus malheureux, mais il ne cherchait pas à faire un concours. Il était triste, voir même anéanti, il avait le droit. Il ne demandait rien à personne, ne recherchait qu'un peu de solitude pour pleurer en paix, pour faire son deuil, pour oublier. Mais visiblement c'était trop demandé dans ce château, il y avait toujours des gens qui vous tombez dessus, tôt ou tard. Soit Absolem ne connaissait pas les bonnes cachettes, soit ces dernières étaient déjà prises d'assaut. Alors il était voué à se retrouver ici, au milieu de cette forêt, à risquer sa vie, certes, mais pour un noble but, épancher sa peine pour mieux surmonter son malheur. Visiblement il n'était pas le seul à avoir eu cette idée, Wilhelmina aussi avait décidé de venir se terrer ici, au calme, pour jouer de sa musique et pour pleurer. Il ne la jugeait pas, elle avait le droit d'être triste, elle avait certainement de très bonnes raisons et il serait bien le plus mal placé pour la juger.

La jeune fille avait arrêté de jouer quand elle l'avait entendu arrivé, ou plutôt quand elle avait entendu résonner sa voix. Il ne lui en voulait pas, bien au contraire, il était plutôt content qu'elle arrête de jouer. Il fallait bien dire ce qui était, il était soulagé que la musique s'arrête, non pas qu'elle jouait mal mais bien parce qu'il ne voulait pas supporter plus de peine. Car oui, la musique de la vipère était remplie de peine, de souffrance et de toutes sortes d'émotions. C'était les siennes et c'était normal qu'elle les libère à sa façon, mais lui ne pouvait supporter plus de tristesse. Alors il était venu, dans le but que la musique s'arrête. Il pourrait la menacer, lui dire que si elle continuait ou pire, si elle restait dans cette forêt, il la dénoncerait, mais il ne le ferait pas. Il pourrait, s'il était vraiment chien et il aurait pu le faire, dans d'autres circonstances, mais pas aujourd'hui. Maintenant ils étaient en deuil, aujourd'hui la tâche de guerre était enterrée. Personne ne savait vraiment comment cette animosité avait débuté entre eux, certains après un regard de travers ou une parole mal interprétée. Ce qui était sûr c'était qu'Absolem ne la portait pas dans son coeur, sans pouvoir expliquer pourquoi. Elle n'avait pas toujours bonne réputation et pour une fois, il était prêt à écouter les rumeurs. Elle n'était pas mieux de son côté, ne cherchant pas non plus à démentir les rumeurs ou à lui prouver qu'il avait tort. Ils en étaient donc là, comme deux cons en train de se détester sans savoir pourquoi, ni comment ils en étaient arrivés là.

"Honnêtement ... j'm'en fous que tu sois là, je n'irais pas te dénoncer. J'voulais juste que t'arrêtes de jouer." Dit-il dans un premier temps. Absolem était installé sur une des racines apparentes de l'arme sur lequel il s'était appuyé quelques instants plus tôt. Installé dos au tronc, il offrait son profil gauche à Wilhelmina. Il n'avait pas particulièrement envie de rester taper la causette, ni la regarder droit dans les yeux, mais pour le moment il ne se sentait pas encore prêt à s'en aller. Il était fatigué et les drogues faisaient toujours effets, il allait devoir prendre sur lui, encore quelques instants. Si vraiment Wilhelmina se mettait à être insupportable, il s'en irait, mais pour le moment il n'y avait pas de raison. Dans son champ de vision périphérique, il remarqua qu'elle essuyait ses larmes. Elle aurait pu les laisser, dans cette position, il pouvait faire croire de ne pas les avoir vu, même si c'était faux. Chacun avait le droit de montrer un peu de sa faiblesse par moment, c'était humain. "Pas que tu joues particulièrement mal ... c'juste que ... j'suis pas venu ici pour qu'on me plombe encore plus le moral et on peut pas dire que l'air que tu jouais était particulièrement enjoué ..." Il n'y avait pas de reproche, Absolem s'était senti obligé de préciser que ce n'était pas le talent de la jeune femme qui était mis en cause mais bien le ton donné. Ils avaient choisi tous les deux la forêt pour se réfugier et aucun des deux ne cédera sa place à l'autre. Absolem pouvait jouer les chieurs s'il le fallait, il ne s'en irait pas. Du coup, quitte à devoir cohabiter, d'une certaine manière, autant être franc. Après cela ne les obligeait pas à parler, une fois qu'Absolem se sentira un peu mieux, il s'éloignera d'elle pour retrouver sa solitude et elle pourra pleurer à loisir ... sans jouer de violon ...

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"Honnêtement ... j'm'en fous que tu sois là, je n'irais pas te dénoncer. J'voulais juste que t'arrêtes de jouer."

Wilhelmina releva le regard vers le jeune homme, haussant légèrement un sourcil. Surprise ? Un peu. Il faut dire qu'elle ne s'était pas spécialement attendue à ce genre de réponse. Généralement entre eux ce n'était pas l'amour fou, et il aurait était presque normal qu'elle subisse les lourdes circonstances dues à son entêtement à ne pas respecter les règles. Pourtant, le jeune homme n'avait absolument pas eu l'envie, - ou du moins, le goût - d'aller la dénoncer à la direction pour cela. Chose qui était - il fallait le dire - plutôt surprenante, voir presque impossible. Pourtant, c'était bien le cas, et dans le fond, la blonde le remerciait, même si elle n'avait pas eu l'idée de le faire à voix haute, il ne fallait pas déconner, elle était peut être au plus mal, mais pas au point de se mettre à genoux devant une personne qu'elle ne pouvait pas se voir en peinture d'habitude, bien qu'elle ne sût pas pourquoi, ce qui pouvait- à y réfléchir - être vraiment frustrant. En tout cas, elle ne sue quoi dire sur le moment, d'autant plus qu'elle se mit à repenser à la suite de sa phrase. Il voulait simplement qu'elle arrête de jouer. Elle avait donc maintenant une réponse. Bon, ce n'était une réponse qui lui plaisait vraiment, après tout, si elle avait envie de jouer, elle jouait et puis c'était tout, ce n'était pas monsieur qui pouvait lui dire d'arrêter sans aucune raison apparente, mais la jeune femme se demandait vraiment ce qu'il le dérangeait là-dedans. Après tout, personne ne s'était jamais plaint de sa musique, pourtant lui oui ou alors elle avait tout faux, mais Wilhelmina ne pouvait lire dans la pensée du jeune homme, et dans le fond, heureusement.

D'ordinaire, on lui aurait dit ça, elle aurait simplement repris son violon et continué à jouer comme si on ne lui avait pas parlé. Ses parents n'avaient jamais réussi à la faire arrêter, ou lui donner un quelconque ordre, elle ne se serait jamais arrêtée pour une personne qu'elle n'aimait pas. Mais pourtant, au lieu de reprendre son morceau, elle avait rangé son violon, se disant que ce n'était pas le moment d'en faire qu'à sa tête, elle n'était pas dans la meilleure posture, ça elle le savait, et puis elle n'avait aucune envie de déclencher une engueulade, pas maintenant, alors qu'elle ne savait même pas si elle aurait été capable de rétorquer à quoi que ce soit, après tout, elle avait juste eu envie de s'enterrer et de pleurer jusqu'à ce qu'elle n'est plus d'eau à faire couler.

"Pas que tu joues particulièrement mal ... c'juste que ... j'suis pas venu ici pour qu'on me plombe encore plus le moral et on ne peut pas dire que l'air que tu jouais était particulièrement enjoué ..."

Alors qu'elle se frottait les genoux, comme si elle avait froid ce qui n'était pas le cas, la jeune femme releva la tête vers le jeune homme quand celui-ci prit la parole. Là encore, elle fut une nouvelle fois surprise. Il venait de faire preuve de gentillesse, enfin du moins il ne lui avait pas craché à la figure, qu'elle jouait comme un pied juste pour le plaisir de la rembarrer. Au contraire, il venait - sans le vouloir peut être - de lui dire quelque chose de gentil, ce qui n'était pas spécialement dans leurs habitudes à tous les deux. Etaient-ils tous les deux en train de rentrer dans une nouvelle ère ? Peut-être, elle l'ignorait, et n'avait pas envie de chercher. Dans tous les cas, il avait continué la suite de sa phrase en lui rappelant que son air n'était pas particulièrement enjoué, chose qu'elle savait déjà, après tout, sa musique reflétait généralement son humeur et elle n'était pas vraiment d'humeur joviale, ça c'était clair. Elle haussa alors un peu les épaules, parlant d'une voix cassée par l'envie de pleurer toujours présente.

" Je suis désolée, je ne savais pas que quelqu'un se trouvait dans cette forêt... Je me pensais seule, donc j'ai voulu en profiter. Je n'avais pas envie d'avoir un public qui serait venu me poser des questions sur ce que je jouais. Je n'ai pas spécialement la tête à ça. "

Je suis désolé, une chose nouvelle encore de la bouche de Wilhelmina. Enfin, beaucoup qui la connaissaient vraiment n'auraient pas été surpris sur ses excuses, Wilhelmina savait reconnaître ses torts quand elle en avait ou du moins savait être compatissante, mais seulement avec ceux qu'elle désirait. Autant dire, qu'avant, absolem n'en faisait pas partie, mais elle n'ignorait pas que le jeune homme devait lui aussi souffrir même si elle n'irait pas lui en parler, estimant que ce n'était pas une chose à demander. Chacun avait ses moments de faiblesse, de tristesse ou autre, mais peu comprenait que ce n'étaient pas des moments que la personne voulait partager. Elle reprit tout de même la parole pour répondre à la fin de sa phrase.

" Tu as l'oreille tout de même musicale à ce que je peux voir, tu as raison, ce n'était pas enjoué, ma musique reflète mon état d'esprit. "

Elle n'avait pas dit cette phrase pleine de sarcasmes, elle était sincère. Après tout, pas mal d'idiots auraient pu lui dire que c'était une belle musique, mais peu auraient été capable de comprendre que ce n'était pas par amour de la musique qu'elle jouait cela. Il était clair que Wilhelmina avait bien compris que si Absolem était ici, c'était certainement pour la même raison qu'elle, s'éloigner du monde pour être tranquille, pour X raison. Elle ne pouvait pas savoir pourquoi il était là, bien qu'elle s'imaginât que la raison était un peu comme la sienne. Du moins, c'est seulement ce qu'elle pensait.

HJ - Désolé pour le nombre incalculable de fautes que j'ai pu faire dans les textes précédents. J'ai eu des difficultés de concentration avant, mais maintenant j'ai fais en sorte de me relire pour celui là, afin de rendre la lecture plus facile. Encore désolé.

Disparaitre un moment juste pour se laisser aller

Wilhelmina & Absolem

" Je suis désolée, je ne savais pas que quelqu'un se trouvait dans cette forêt... Je me pensais seule, donc j'ai voulu en profiter. Je n'avais pas envie d'avoir un public qui serait venu me poser des questions sur ce que je jouais. Je n'ai pas spécialement la tête à ça. "

La situation était un peu étrange entre eux. Déjà en général ils s'évitaient tous les deux et quand ils n'avaient pas le choix, ils s'ignoraient. Quand ils devaient s'adresser à l'autre, le ton était loin d'être sympathique et leurs propos peu cordiales. Absolem était incapable de dire vraiment pourquoi il ne l'appréciait pas, en général il répondait simplement qu'elle lui tapait sur le système, ce qui n'était pas totalement faux. Elle était froide, hautaine, agaçante, méchante, manipulatrice, égoïste et à peu près tous les défauts classiques chez les Verts et Argents. Il ignorait s'il avait raison ou tort, il se plaisait à croire qu'il était dans le vrai. Mais Absolem était bien mal placé pour détester les Serpentard, car même si sa demi-soeur Lisbeth en était une, un de ses deux meilleurs amis aussi. Et même si Alsing avait beaucoup de défaut et que ça pétait souvent entre eux, c'était quelqu'un d'extra et ça, Absolem ne l'oublierait pas. N'ayant pas été bercé par la magie et n'ayant entendu parler de Poudlard qu'en arrivant à Londres dans le courant de sa deuxième année, Absolem était loin de penser que la maison faisait tout. Pour lui il fallait juste faire une répartition et que certains traits de caractères étaient significatifs pour intégrer une maison, mais ça ne définissait pas pour autant une personne. On pouvait être courageux et ambitieux, et être lâche et intelligent. Parfois, le jeune homme se demandait comment le choixpeau faisait pour choisir la maison alors que certains élèves pouvaient finalement intégrer à peu près toutes les maisons. C'était certainement pour cela que certains élèves ne se sentaient pas à leur place dans leur maison, parce qu'avec le temps, ils avaient développé des traits de caractère différents de ceux de sa maison. Pour lui aucun problème, Absolem ne se voyait dans aucune autre maison. Il n'avait rien d'un Serpentard ou d'un Serdaigle, à la rigueur on aurait pu hésiter avec Gryffondor, mais au fond, Absolem était plutôt content d'avoir atterrit à Poufsouffle. C'était souvent la maison la plus dénigrée, celle qui était considérée comme récoltant ceux qu'on ne pouvait pas caser ailleurs. Avoir comme animal un blaireau n'était pas non plus très classe, mais Absolem s'en moquait. Il pouvait être qui il voulait et n'avoir aucune obligation envers sa maison. Il était indépendant, loyal envers ses amis, forte tête et colérique, nerveux, têtu ... Il n'avait jamais compris pourquoi on l'avait choisi pour être préfet, mais avec le temps, il s'y était fait.

"Je ne m'attendais pas non plus à croiser quelqu'un ici ... mais pour être honnête, je préfère que ce soit toi qu'une créature qui vit ici ...."

Ce n'était pas un compliment, il ne souhaitait pas flatter son égo, il disait juste le fond de sa pensée. Le ton n'était pas courtois ou agréable, il était posé, sans aucun changement dans le ton. Absolem était capable de dire des choses gentilles ou méchantes sans vraiment y penser, juste parce qu'il le pensait. si les gens appréciaient ses propos tant mieux pour eux mais sinon c'était du pareil au même. Il n'allait quand même pas lui dire qu'il était déçu d'être tombé sur elle et aurait largement préféré être en compagnie d'une immonde créature qui aurait peut-être attenté à sa vie. Surtout que dans son état actuel, il aurait certainement eu aucune chance de survie. Oh bien entendu, s'il avait pu choisir un autre élève de Poudlard, il n'aurait bien évidemment pas choisi Wilhelmina, préférant passer un peu de temps avec Ceyan ou Jagger ou même Cathy, mais vu qu'il n'avait pas le choix et qu'au fond il voulait être seul, il valait mieux elle que quelqu'un d'autre. Au moins, elle ne lui donnerait pas des conseils bidons, ne le sermonnerait pas parce qu'il se renferme sur lui-même ou parce qu'il était souvent de mauvaise humeur ces derniers temps.

" Tu as l'oreille tout de même musicale à ce que je peux voir, tu as raison, ce n'était pas enjoué, ma musique reflète mon état d'esprit. "

Avait-il réellement l'oreille musicale ? Peut-être un peu, mais sans grande prétention. Il aimait beaucoup la musique mais ne pratiquait aucun instrument. Sa mère n'était pas musicienne, elle ne l'a donc jamais poussé à pratiquer un instrument et de toute façon ils n'avaient pas les moyens pour ça. S'il avait été élevé par son père, il aurait certainement pu, mais aurait-il eu envie ? Et puis soyons réaliste, il n'aurait certainement pas pu choisir l'instrument qu'il voulait, se retrouvant avec une flute, un violon ou un piano dans les mains et certainement pas une guitare, une batterie ou une gratte. S'il avait été élevé par son père, il n'aurait jamais dessiné, ça il en était sûr et il ressemblerait certainement à Lisbeth, prêt à tout pour lui faire plaisir, pour lui ressembler au maximum. Il serait toujours bien habillé, tiré à quatre épingle, sans aucun tatouage sur le corps, obéissant, intellos, poli, sournois, arrogant, prétentieux. Il aurait été le jumeau malfaisant de Lisbeth.

"Je suis sensible à la beauté, qu'elle soit visuelle ou sonore." Il n'y avait pas d'autres explications. Il n'avait jamais pris de cours de musique, se retrouverait bien bête devant un instrument. Mais il savait écouter, il n'avait pas l'oreille musicale, il ne pouvait pas entendre à proprement parler les notes mais d'une certaine façon il les voyait. Il savait reconnaitre les notes dans une partition sans savoir leur nom. Il ignorait où les retrouver sur un instrument ni comment les produire, mais il pouvait presque les dessiner. Et puis la musique l'emportait bien souvent, le transportait même. C'était de cette façon qu'il savait reconnaitre une musique triste d'une musique joyeuse.

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“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's

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Wilhelmina & Absolem " Disparaitre un moment, juste pour se laisser aller. "

"Je ne m'attendais pas non plus à croiser quelqu'un ici ... mais pour être honnête, je préfère que ce soit toi qu'une créature qui vit ici ...."

Il était clair que Wilhelmina aurait pu le prendre pour un compliement mais elle ne le fit pas. D'une parce que venant d'absolem c'était un peu comme un miracle et de deux parce que n'importe qui dans cette forêt préfèrerait la compagnie d'un autre élèves, plutôt que les créatures qui y vivait. N'importe qui ? du moins la plupart, il existait encore quelque petit suicidaire qui aimait être en danger à profiter des araignées ou toutes sortes de choses atroce, mais pas Wilhelmina et apparemment s'en était de même pour son camarade. Dans tous les cas, elle ne tenta pas de relever tout cela, elle le comprenait c'était déjà quelque chose, du moins le comprendre peut être pas, mais il avait enfin un point en commun, peut être minim' mais quand même. On lui aurait dit, plus tôt, qu'elle parlerait avec le prefet des poufsouffle, elle se serait certainement mise à rire, les traitant tous de cingler, alors cette conversation était presque de l'illusion pour elle.

En fait, elle n'avait pas que ce point commun avec le Poufsouffle, en vrai, il était tous les deux ici pour la même raison, enfin en partie tout au moins, leur tristesse. Est ce un point commun qui compte ? Dans ses moments là, tout points commun comptait, car des personnes aussi solitaires que Wilhelmina avaient besoin de se sentir moins seules dans des moments pareils. Elle n'avait pas besoin de le dire, et puis elle ne le dirait pas, ne voulant pas parler de ça pour le moment. Peut être plus tard dans la conversation, bien plus tard qui sait, mais ce n'était pas maintenant qu'elle venait de sécher ses larmes qu'elle avait envie de revenir sur la mort de leur ami en commun. Peut être même jamais. Qui sait, la vie était faite de bonne comme de mauvaise surprise.

Le sujet sur la musique fascinait un peu plus la blonde qui pouvait se changer les idées en essayant de ne pas penser à pourquoi elle était là. C'était dur, mais grâce à Absolem - chose qu'elle avait encore du mal à admettre - elle avait pu mettre ça de coté un petit moment et puis ce n'était pas tous les jours qu'une discussion descente se passait entre eux, donc elle préférait en profiter. Wilhelmina se rendit compte que celui ci aimait la musique, ou du moins savait lire les notes à l'écoute, chose qu'elle appréciait beaucoup chez une personne. Bon, en vrai il n'était pas difficile de savoir si une mélodie était triste ou pas, mais quand bien même, certain voyait ce genre de musique comme de l'allegresse, en fait, ça dépendait tout simplement de la personne.

Elle sourit faiblement, si faiblement que personne n'aurait pu le voir si on ne faisait pas attention aux traits de son visage. En réalité, même elle ne s'en était pas rendu compte c'était pour dire. Wilhelmina n'était pas du genre à se dévoiler, pourtant face au jeune homme, elle s'était dévoilé comme quelqu'un qui avait un coeur. Est ce que celui ci s'en était rendu compte, honnêtement elle l'ignorait, mais elle n'avait pas spécialement envie de faire semblant à cet instant. Elle hocha un peu la tête, trouvant sa phrase très joliement dite avant de prendre la parole à son tour.

" Tu as déjà joué d'un instrument ? "

Pourquoi elle demandait cela ? Elle l'ignorait. Elle avait envie de savoir c'est tout, et bien souvent Wilhelmina demandait sans prendre le temps de réfléchir si elle avait le droit ou pas. De toute façon, elle comptait bien sur le jeune homme pour l'envoyer paitre si il n'avait pas envie de répondre. Ce ne serait pas la première fois qu'ils en arriveraient là, même si déjà leur discussion était bien aller plus loin que de simple regards insignifiants.

Disparaitre un moment juste pour se laisser aller

Wilhelmina & Absolem

" Tu as déjà joué d'un instrument ? "

A les voir tous les deux, installés là, au milieu de la forêt interdite, on aurait pu croire qu'ils s'étaient donnés rendez-vous. Si on ne les connaissait pas, de loin, on pourrait presque croire que c'était deux amis qui se retrouvaient pour discuter. On n'aurait pas pu être plus loin de la vérité qu'en pensant cela. Et si on avait dis à Absolem qu'il se retrouvait au beau milieu de la forêt en compagnie de Wilhelmina et qu'au lieu de s'envoyer chier, ils se mettraient à discuter tranquillement, le jeune homme ne l'aurait pas cru, limite il aurait bien ri. Non à ses yeux il n'y avait aucun espoir de retour en arrière possible, ils n'avaient aucun atome crochu et ce n'était pas un mal. De toute façon pourquoi vouloir absolument bien s'entendre avec tout le monde ? Quel était l'intérêt ? Absolem avait un cercle très limité de personnes qu'il appréciait et ça lui convenait à merveille. De temps en temps il se surprenait à avoir envie de connaitre un peu mieux certaines personnes ou d'en apprécier d'autres, mais c'était assez rare. Absolem n'était pas l'ami du peuple et l'inverse était tout aussi vrai pour la jeune Septième année, il n'y avait donc aucune raison en apparence pour qu'ils s'entendent un jour. En fait, en dehors de Yasha, Absolem ne se serait jamais penché sur le cas de la jeune vipère. Il savait qu'ils ne s'entendaient pas, qu'ils n'avaient rien en commun et ça lui convenait parfaitement. Mais voilà, sa copine était amie avec cette fille et même si Yasha était du genre un peu bisounours par moment, cela restait un mystère total pour lui cette amitié. Qu'est-ce qui lui était passé par la tête ? Comment était-ce venu ? Une vipère et une blaireau, c'était assez atypique, surtout à Poudlard. Et pourtant les deux filles avaient l'air de plutôt bien s'entendre, en tout cas aux dires de la jeune Trust. Elle lui avait décrite une fille assez différente de ce qu'il avait toujours imaginé et même s'il savait Yasha sincère, il n'arrivait pas à croire que c'était la même fille qu'il croisait de temps en temps dans les couloirs, c'était même de l'ordre de l'impossible. Il devait y avoir une erreur, un quiproquo entre elles, ce n'était pas possible autrement.

"Non pas vraiment, en dehors peut-être d'un peu de djembé ou de pseudo percussions pour déconner, rien de bien sérieux. "

En dehors de quelques soirées ou après-midi à trainer avec des potes musicos qui lui avaient appris quelques bases, il n'avait jamais joué d'un instrument. Il connaissait le rythme et pouvait un peu accompagner, mais sur des choses assez simples. Il avait toujours trouvé cela dommage, hésitant parfois à demander à son père de lui payer quelques cours, mais il savait d'avance qu'il serait chiant avec ça. Il lui dirait peut-être oui, mais sous tellement de conditions que ça agaçait déjà Absolem qui préférait laisser tomber. Il préférait apprendre par lui-même, en prenant quelques cours improvisés à droite à gauche et en s'entrainant de son côté. Peut-être qu'une fois qu'il sera en appart', il achètera une guitare sèche pour apprendre quelques accords ou une batterie, mais c'était de l'ordre de l'envisageable. Il savait qu'il le ferait un jour, il aimait bien la musique et avait envie d'apprendre, mais n'était pas pressé pour autant. Ca se ferait, c'était comme tout. Il se voyait bien se balader à travers le monde, un sac à dos, une guitare, un skate, un chien et sa copine et rien de plus. La vie au grand air, sans prise de tête. Mais fallait-il encore trouver quelqu'un qui était prêt à tout lâcher pour vivre une vie nomade. L'avantage d'être un sorcier c'était qu'il pouvait aller n'importe où en un temps record, c'était un avantage, mais le but était de faire corps avec la nature. Est-ce que cette vie conviendrait à Yasha ? Est-ce qu'ils seront prêt à la partager une fois ses ASPICs en poche ? Il n'en avait aucune idée et était bien trop jeune pour se prendre la tête avec tout ça. Ce n'était pas sûr qu'ils étaient encore ensemble demain, alors dans un an ...

"Mon truc c'est plus l'art ... dessin, peinture, sculpture en tout genre." Le dessin était la base de son art, mais il aimait bien prendre un peu d'aquarelle, de peinture à l'huile ou de gouache pour s'éclater un peu. Il était un peu moins doué, mais ça le faisait triper. Il n'était pas très bon en sculpture par contre, vu que ce n'était pas vraiment quelque chose que faisait sa mère, mais c'était un domaine qui lui plaisait et il se disait qu'un jour il essaierait. De la sculpture sur bois, ça devait être énorme !

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Wilhelmina & Absolem " Disparaitre un moment, juste pour se laisser aller. "

"Non pas vraiment, en dehors peut-être d'un peu de djembé ou de pseudo percussions pour déconner, rien de bien sérieux. "

Ok les choses semblaient vraiment bizarre, même pour Wilhelmina. Bon, en fait, si on considérait que tout ce qui sortait de ses habitudes étaient bizarre, là ça devenait pour elle, complètement délirant. Même elle même se surprenait. Wilhelmina s'était toujours imaginé que si elle venait à adresser la parole à Absolem, chose qu'elle n'en voyait jamais l’intérêt, celui ci l'enverrait bouler, où la remettrait carrément à sa place, lui disant qu'elle n'a pas à lui parler, où alors peut être qu'il lui aurait dit de dégager. En fait, en réalité, Wilhelmina ne savait pas vraiment, dans un autre contexte, comment le garçon face à elle aurait pu réagir, parce que mis à part son propre jugement de ce qu'elle pouvait penser de lui, elle ne savait absolument rien du jeune homme. Certes, elle avait eu des echos, surtout de Yasha, mais ça en restait là. Elle n'avait jamais cherché à creuser plus loin, s'étant fait son propre jugement, chose qu'elle faisait rarement à part si on "l'obligeait" en quelque sorte à le faire. Et c'était ce qui était arrivé. Il était claire que Wilhelmina était loin d'être stupide, et elle était très observatrice, donc quand quelqu'un la regarde de travers, et lui fait clairement comprendre qu'elle n'ai pas la bienvenue, et bien elle décide de faire son propre jugement chose qu'elle a faite avec Absolem. Et aujourd'hui, elle tombait des nus, après tout, tout ce qu'elle avait imaginé venait de tomber à l'eau pour la simple et bonne raison qu'elle avait une conversation plus ou moins civilisé avec le jeune homme. Était est ce parce que chacun montrait ses faiblesses ? Ou simplement parce que au final Absolem n'avait rien du garçon qu'elle s'imaginait ? Elle l'ignorait à cet instant, mais même si la jeune fille était d'une franchise immense, elle savait trouvé les bons moments pour dire ce qu'elle avait à dire, et là, ce n'était clairement pas le bon moment. Elle n'avait pas envie, par maladresse de froisser le jeune homme en lui demandant pourquoi il ne l'envoyait pas chier, et puis, elle qui est plus ou moins curieuse, voyait ici une chance de savoir pourquoi il avait tapé dans l'oeil et dans le coeur de son ange gardien. Wilhelmina savait être protectrice elle aussi, et elle voulait connaître la raison du pourquoi lui ? Peut être qu'elle en saurait d'avantage même si elle n'avait pas tellement la tête à réfléchir à cet instant. Au moins ça lui faisait légèrement oublier sa présence ici... Mais pour combien de temps ?

Préférant ne pas y repenser, elle se concentra alors sur ce que disait le jeune homme. Alors il n'avait jamais fait d'instrument à proprement parlé. Mais il avait l'air de s'y connaître un petit peu en musique. Wilhelmina se demandait si c'était par manque de temps, d'envie ou alors tout simplement parce qu'il n'avait pas pu. Où alors peut être qu'il n'aimait pas, elle ne savait pas. En tout cas, personne n'était pareil, et elle savait que la musique avait été comme un échappatoire pour elle, comme aujourd'hui. Elle aimait se mettre dans la musique corps et âme pour faire passer sa douleur, colère ou bien sa joie. Wilhelmina n'était pas si froide que ça, certes, son visage restait figé le plus clair de son temps, mais c'était un masque qu'elle portait. En vrai, il suffisait de l'entendre jouer de la musique pour savoir son état d'esprit. Malheureusement, ceux qui l'avait déjà entendu jouer se comptait sur les doigt d'une main, et Absolem aujourd'hui en faisait partit. Elle hocha un peu la tête, l'écoutant dire avant de lâcher un petit sourire. Se rappelant ainsi de son passé et surtout de ses débuts dans la musique. Pourquoi on l'avait mise au violon ? Parce que la jeune fille tapé sur tout ce qu'elle trouvait pour faire de la musique, et après avoir cassé deux ou trois assiette et verre ainsi, ses parents avaient craqué. Les percussions c'était presque pareil, sauf que ça donnait un bruit bien meilleur.

" Je vois, c'est un bon début. On commence tous par des choses disons "simples" juste pour savoir si on apprécie ou pas... Après la suite, c'est chacun ses goûts. Son envie. "

Si il y avait bien une chose qui agaçait Wilhelmina intérieurement, c'est de ne pas percevoir ce que le jeune homme pouvait penser ou avait envie. En fait, contrairement aux autre, Absolem restait une énigme pour elle. Peut être parce qu'elle l'avait pas assez observé, ne cherchant pas cela avec lui, ou alors tout simplement parce qu'il était as quelqu'un qui se montrait au grand jour. La jeune fille optait pour la deuxième possibilité. Si chez certaine personnes, elle pouvait lire comme dans un livre ouvert et savoir de suite si entre elle et la personne ça va coller, avec Absolem elle était totalement perdu. Pour elle, il avait été impensable qu'elle puisse un jour lui adresser la parole avec civilité, et elle s'était trompée. En fait, plus le temps de la conversation passait, plus la blonde se sentait vulnérable comme si le jeune homme remettait toutes ses affirmations en question, et ça elle n'aimait pas ça. Disons qu'elle aimait avoir raison, elle était têtue et catégorique, et Absolem avait le don de tout foutre en l'air dans sa tête, c'était frustrant et épuisant.

"Mon truc c'est plus l'art ... dessin, peinture, sculpture en tout genre."

La blonde dans ses pensée, releva la tête vers le jeune homme. Si elle avait un don pour la musique, elle ne l'avait pas pour le dessins. Certes elle savait griffonner quelque petits trucs par ci par là quand elle s'ennuyer, mais faire de belles œuvres, ça elle n'avait aucune chance d'y arriver, et même en y travaillant. Il fallait un savoir faire, une maitrise et surtout un petit quelque chose qu'on a dès la naissance. Tout le monde sait dessiner, mais bien dessiner, les gens se faisaient rares. Elle hocha à nouveau la tête avant de prendre la parole.

" Tu dessines ? Je dois dire que si je suis bonne, enfin je penses, en musique, je suis absolument nul en dessins. Mais j'aime ceci, juste que l'on ne verra jamais une de mes oeuvres, sinon je ferait fuir le monde. "

Elle soupira un peu hochant la tête négativement, sachant que de toute façon même si elle avait eu cette idée en tête, elle la dissiperait rapidement. Elle? Dessinatrice ? Jamais de la vie. Et puis elle n'aurait pas vraiment le temps de s'y consacré en vérité, autant abandonné quand on est sûr que c'est peine perdu. Wilhelmina n'était pas du genre à baisser les bras, à part quand elle avait une raison de le faire, et là la raison était tout a fait possible. Finalement, elle reposa son regard bleu-vert sur le jeune homme et la phrase qui lui brulait les lèvres depuis le début sortit toute seule sans qu'elle puisse la retenir.

" Dis moi ... ça te fais pas bizarre à toi qu'on soit tout les deux en train de discuter alors que c'est de notoriété qu'on ne peut pas réellement se parler avec civilité ? Et je dois dire que ... J'en connais même pas la raison. "

Disparaitre un moment juste pour se laisser aller

Wilhelmina & Absolem

" Je vois, c'est un bon début. On commence tous par des choses disons "simples" juste pour savoir si on apprécie ou pas... Après la suite, c'est chacun ses goûts. Son envie. "

Absolem n'avait pas vraiment voulu "commencer simplement" pour voir si ça lui plaisait ou pas. En fait c'était venu comme ça, par envie de vouloir tester, parce que c'était classe venant de ses potes, que sur le moment tout le monde avait envie de tester et qu'au fond Absolem avait suivi le mouvement. Quand il était à Londres, il allait souvent voir des concerts, petits ou gros, improvisés ou professionnels. Il tapait le rythme sans même s'en rendre compte, parce qu'il aimait le morceau ou parce que la musique le touchait. En fait il ne saurait l'expliquer, quand il entendait une musique, il tapait le rythme. Au début c'était assez maladroit, ce qui était normal, mais avec les années, c'était devenu une routine. Il ne serait jamais un grand musicien, peut-être que même il ne jouerait jamais vraiment d'un instrument, en dehors de peut-être gratter deux ou trois notes sur une guitare, mais il saurait taper le rythme, reconnaitre à sa façon les notes, sans forcément connaitre le nom, il pourrait les reproduire. Pour le moment ça lui allait parfaitement, la musique n'était qu'un divertissement, il ne comptait pas apprendre d'un instrument pour faire le malin ou pour en faire son métier. Il doutait de toute façon de pouvoir en être capable, dès qu'il arriverait à un morceau difficile, se connaissant, il s'énerverait rapidement, laissant tomber au bout d'un moment, trop agacé. Il n'y reviendrait pas dessus durant quelques mois, avant de se souvenir de l'instrument et de son envie de jouer et il retentirait le coup, à tort ou à raison.

"Je doute de m'y mettre sérieusement un jour. Peut-être un peu de guitare pour le trip, mais rien de plus. "

Mais pourquoi lui disait-il tout ça ? Absolem l'ignorait mais il le faisait et de façon tout à fait naturel, comme s'ils étaient amis depuis toujours et que ce genre de conversation était tout à fait normal. Sauf que ce n'était absolument pas le cas, Wilhelmina et lui ne discutaient jamais, ne se saluaient jamais, ne se regardaient jamais même. Il n'irait pas jusqu'à dire qu'il la détestait, mais il ne l'appréciait pas non plus. En fait son existence tout entière lui était totalement indifférente et sans Yasha, il n'aurait certainement pas pris la peine d'être sympathique ce soir. Parce qu'il ne fallait pas trop se voiler la face, si Yasha n'était pas si proche de la jeune femme, Absolem n'aurait même pas pris la peine de lui adresser un mot et un mot sympathique encore moins. Il l'aurait certainement envoyé chier, lui demandant d'arrêter ce vacarme, que quand on ne savait pas jouer, on s'abstenait de faire son intéressante et de faire chier les gens. Il ne l'aurait pas pensé, bien entendu, ne trouvant pas que la jeune Fawlne jouait si mal que ça, mais pour le plaisir de la faire chier, il abuserait. Peut-être que Yasha n'était pas la seule raison, le fait qu'il soit défoncé ne devait pas aider. Il aurait quand même préféré être seul, il n'allait pas s'en cacher et le fait de tomber sur cette fille le contrariait un peu, c'était évident et il ne doutait pas que c'était pareil de son côté. Mais voilà, ils sont là tout les deux et étrangement, la conversation était normale ou en tout cas aussi normale qu'elle pouvait l'être.

" Tu dessines ? Je dois dire que si je suis bonne, enfin je penses, en musique, je suis absolument nul en dessins. Mais j'aime ceci, juste que l'on ne verra jamais une de mes oeuvres, sinon je ferait fuir le monde. "

Pourquoi lui avait-il dit qu'il dessinait ? Quelle connerie de lui dire ça. Bon il n'y avait pas mort d'homme et ce n'était pas un secret absolument, pas mal de personnes étaient au courant dans le château et il ne s'en cachait pas, mais maintenant que le sujet était abordé, il avait la sensation d'un peu trop se confier et ça ne lui plaisait pas. Oui il dessinait et non, il ne lui montrerait rien. Elle ne lui avait pas posé la question et certainement qu'elle ne le ferait jamais, mais quoi qu'elle décide, il ne le ferait pas. Ce n'était pas elle le problème, pour une fois, c'était une réponse catégorique générale. Il ne montrait jamais ses dessins aux gens. Il dessinait et les envoyait à sa mère, une routine mise en place à son arrivée à Poudlard et jusqu'à présent, il n'avait jamais dérogé à la règle. Il le faisait moins, son dernier voyage à Stockholm l'avait un peu refroidit, mais il s'était promis qu'une fois la colère passée, il reprendrait ses habitudes. Parce qu'au fond ce n'était pas de sa faute à elle et qu'il n'avait pas le droit de lui en tenir rigueur de cette façon. Oui, son comportement n'était pas celui qu'il avait espéré, mais qu'avait-il vraiment cru au fond ? Il allait devoir faire face à la réalité et s'y faire, il n'aurait pas le choix. La place de sa mère était dans un hôpital, il s'était voilé la face durant trop d'années, maintenant il devait être un adulte et s'occuper d'elle d'une façon différente. La seule fois où il avait dérogé à sa règle c'est quand il avait offert un de ses dessins à Yasha, une vue du toit de l'appartement où il vivait quand il était à Stockholm. Il le lui avait offert à Noel.

"wouhai je dessine, mais je ne montre jamais rien ..."

Au moins Absolem venait de régler son problème. Ce n'était pas très sympathique, mais ça avait au moins le don d'être franc. Si jamais elle avait eu envie de voir quelque chose, ce serait mort, sinon, il n'y avait pas de problème. Les derniers propos de la jeune femme étonnèrent un peu Absolem. Il était évident qu'ils trouvaient cette situation étrange tous les deux, mais de là à en parler ouvertement, il ne s'y attendait pas. Qu'attendait-elle de lui ? Qu'il l'envoie chier pour la rassurer ? Qu'il trouve une explication rationnelle à tout cela ? Il n'en avait pas donc ça serait mal parti. Il ignorait pourquoi ils discutaient, pourquoi lui restait, ni même pourquoi ils faisaient comme si tout était normal alors que ce n'était même pas le cas. Absolem fuyait son regard depuis le début, pas forcément volontairement, mais il préférait regarder ce qui se trouvait autour de lui, plutôt qu'elle. Que répondre à cela ? Que oui ça lui fait bizarre ? Mais n'était-ce pas évident ? Que lui non plus n'en connait pas les raisons ... Que peut-être Absolem préférait encore échanger quelques banalités avec elle plutôt qu'avec une personne qu'il aimait, parce que là au moins il n'avait pas à se justifier et que s'il voulait l'envoyer chier, il le ferait sans que ça le gêne le moins du monde. Mais est-ce qu'elle apprécierait la vérité ?

"J'sais pas, peut-être parce que Yasha aimerait bien qu'on s'entende ? Ou alors et c'est bien plus probable, parce qu'on n'a pas envie de se retrouver avec quelqu'un qu'on apprécie parce qu'on serait obligé de se justifier, alors que là, au mieux on se balance quelques banalités pour faire passer le temps et nous faire croire que tout va bien dans le meilleur des mondes même si on sait que c'est pas le cas et que ça nous bouffe, au pire, on s'envoie chier et on repart chacun de son côté, sans rien regretter."

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Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's

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Laisse moi pleurer..

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Wilhelmina & Absolem " Disparaitre un moment, juste pour se laisser aller. "

"Je doute de m'y mettre sérieusement un jour. Peut-être un peu de guitare pour le trip, mais rien de plus. "

Chacun sa vie, ses envie et son futur. C'était une des valeurs de Wilhelmina. Elle aimait bien parler de ce genre de chose, apprendre a connaitre une personne par ses centre d'intêret. Mais c'était tout. Absolem lui faisait clairement comprendre que ce n'était pas ce qu'il voulait faire dans sa vie, et contrairement à beaucoup de personnes qu lui auraient lancé un regard noire ou aurait tenté de lui faire changer d'avis, elle respectait ce choix. Si pour lui ce genre de chose était un peu comme ça, et bien ça le resterait si tel était son choix. Elle même ne comptait pas faire de la musique son projet futur et pourtant c'était une chose dont elle ne pouvait se passer, donc elle pouvait très bien comprendre que le jeune homme n'avait peut être pas envie de se mettre clairement dans une chose comme ça. Elle lui tendit un fin sourire, du mieux qu'elle le pouvait dans son état actuel. Elle trouvait cela sympathique de pouvoir parler sans s'envoyer des vacheries à la figure et comptait bien en profiter, car cet instant ne serait pas là tout les jours.

"wouhai je dessine, mais je ne montre jamais rien ..."

La conversation avait un peu dévier sur un autre interet pour le jeune hmme, chose que Wilhelmina préférait parler, ça lui évité de continuer de parler d'elle et surtout de ses goût. Wilhelmina parlait très peu d'elle, et là elle avait l'impression de se dénudé devant le jeune homme, chose qu'elle apprécié guère. Il lui parla donc de dessin, une chose qu'elle appréciait voir, mais pas faire. Elle n'avait absolument aucun talent pour ça, après tout on ne peut pas tout avoir dans la vie et elle le savait. Elle lui avait donc dit qu'elle ne ferait jamais la bétise de montrer ce qu'elle griffonnait, chose que le jeune homme comptait faire aussi. Wilhelmina ne comptait jamais lui demander de montrer ce qu'il faisait, tout simplement parce qu'elle savait très bien, qu'après cette discussion les choses redeviendrait comme avant, pire, elle partirait d Poudlard, et donc n'aurait aucune raison de le revoir, hormis quand il serait avec Yasha. La seule personnes qu'ils avaient en commun, en fait non, la deuxième personne, mais Asling n'était plus et à cette pensé la jeune fille sentit à nouveau les larmes lui monter. Qu'elle bêtise de sa part, elle n'aimait pas se montrer vulnérable et encore moins face à quelqu'un comme Absolem. Malheureusement, elle ne su retenir sa larme et soupira un peu répondant au jeune homme.

"Je comprends mais c'est bien que tu dessine si tu aime ça. "

Wilhelmina leva les yeux au ciel pour ne pas se remettre complètement à pleurer ou alors trouver une raison de ses larmes. La clareté du ciel ? Dan cette foret c'était comme impossible. Non, elle savait très bien pourquoi des larmes coulaient sans cesse sur ses joues, le plus frustrant c'est qu'elle n'arrivait pas à les retenir et elle n'aimait absolument pas cela. Pour éviter de penser à tout cela, elle se mit à poser une question au jeune homme à coté d'elle. Elle aurait peut être pu répondre toute seule à cette question, mais elle voulait pouvoir se changer les idée, choses qui ne serait juste pas facile. Mais vu qu'elle n'était pas seule, autant que le silence ne soit pas tant que ça pesant.

"J'sais pas, peut-être parce que Yasha aimerait bien qu'on s'entende ? Ou alors et c'est bien plus probable, parce qu'on n'a pas envie de se retrouver avec quelqu'un qu'on apprécie parce qu'on serait obligé de se justifier, alors que là, au mieux on se balance quelques banalités pour faire passer le temps et nous faire croire que tout va bien dans le meilleur des mondes même si on sait que c'est pas le cas et que ça nous bouffe, au pire, on s'envoie chier et on repart chacun de son côté, sans rien regretter."

C'était vrai, Yasha avait beaucoup de mal à supporté le fait que Wilhelmina n'aimait pas Absolem. Et encore, Absolem était loin de connaitre la vérité. Car, au final, elle avait toujours soutenu son ami pour son couple, bon elle avait aussi juré que si elle souffrait, Absolem risquait de se sentir diminuer, mais quand bien même, même si celle ci ne portait pas Absolem dans son coeur, elle avait toujours soutenu son ami sauf que ça elle n'en dirait rien . Après tout, il pouvait penser ce qu'il voulait d'elle, c'était son choix. Elle n'avait jamais cherché à se faire bien voir par lui, et c'est pas maintenant qu'elle le ferait. Elle haussa les épaules alors.

"Oui c'est plus probable je pense, parce que après tout si on se parlait pour faire plaisir à Yasha, ça ferait un moment qu'on aurait pu le faire. Certes ça lui ferait plaisir, mais elle ne peut pas non plus faire en sorte que tout le monde s'entend. Mais tu a raison sur une chose, au moins là, tu ne me harcèle pas de question je n'ai pas envie de répondre et je t'en remercie. "

Disparaitre un moment juste pour se laisser aller

Wilhelmina & Absolem

"Je comprends mais c'est bien que tu dessine si tu aime ça. "

Etait-ce si bien que ça ? Oui, d'une certaine façon, Absolem pouvait le prétendre, au moins c'était son envie, réalisée de son propre chef et non pas un désir paternel de voir son rejeton faire quelque chose qui correspondait à sa nouvelle classe sociale. Surtout qu'il n'était pas forcément bien vu qu'un aristo dessine. Comme passe temps, cela pouvait aller, si c'était discret ou bien réalisé, mais il devait avoir d'autres aspirations dans la vie, devenir quelqu'un de respectable, avec de vraies ambitions, le dessin n'était qu'un passe-temps, pas un métier. Il n'y a que le bas peuple qui rêve d'être artiste, de vivre de son art, à moitié drogué, alcoolique très certainement et sans le sou. Pourtant cette vie conviendrait tellement mieux au jeune Moriarty que de reprendre le cabinet familial. Il n'aspirait pas à devenir un vrai junky, défoncé toute la sainte journée, sans aucune chance d'une vie stable. Non, il aspirait à avoir un studio dans une vieille usine, au coeur de Londres ou ailleurs. Il y aurait son atelier dans un coin, fermé pour trouver le calme nécessaire pour travailler. Le reste serait son lieu de vie. Tout serait refait, avec le confort nécessaire, sans pour autant trop de superflu. Le but était de se sentir chez lui, tout simplement. S'il était encore avec Yasha, il se voyait bien vivre avec elle, fondait une famille au bout de quelques années, mais certainement pas à 20 ans, il voulait vivre avant tout. S'il n'était plus avec la jeune Trust, il trouverait quelqu'un ... ou pas, la question ne se posait pas vraiment pour le moment. Il était très heureux en couple et ne souhaitait pas savoir ce que lui réservait l'avenir, même s'il était capable de pouvoir voir le futur. Il ne rêvait ni de chiffre, ni d'aristocratie, ni d'héritage quelconque. Il voulait vivre selon ses envies, ses règles. Cathy serait certainement la seule de sa famille avec qui il garderait contact, rompant tout lien avec les trois autres. Il veillerait sur sa mère, lui rendant visite régulièrement et cherchant un nouveau traitement pour qu'elle puisse se remettre à peindre. Oui, c'était de ça que rêvait Absolem, vivre simplement.

"Oui c'est plus probable je pense, parce que après tout si on se parlait pour faire plaisir à Yasha, ça ferait un moment qu'on aurait pu le faire. Certes ça lui ferait plaisir, mais elle ne peut pas non plus faire en sorte que tout le monde s'entend. Mais tu a raison sur une chose, au moins là, tu ne me harcèle pas de question je n'ai pas envie de répondre et je t'en remercie. "

Elle n'avait pas tort, cela ferait bien longtemps que la hache de guerre serait enterrée si cela ne tenait qu'à faire plaisir à la jeune Trust. Peut-être n'auraient-ils pas abdiqué tout de suite, pour préserver leur égo, mais ils auraient pu commencer à se saluer rapidement dans les couloirs, à échanger quelques banalités de temps en temps, pour faire rapidement la conversation. Et puis ils auraient pu chercher à faire des choses ensemble, d'abord en groupe pour ne pas qu'il y ait de blanc qui les rendraient mal à l'aise, puis en tête à tête. Des choses simples, comme aller voir un match de Quidditch, se balader autour du lac, réviser à la bibliothèque, manger ensemble. Rien d'ambiguë entre eux, chacun étant en couple, mais pour tisser ce lien inexistant entre eux. Peut-être qu'au début ça aurait pu être difficile, mais au fil du temps, ça serait devenu presque comme une habitude. Mais non, rien de cela n'est arrivé, parce que chacun a souhaité rester entier, intègre dans ses principes, à tort ou à raison.

"Je n'ai pas particulièrement envie de t'harceler de questions de toute façon, ni maintenant, ni jamais ... en fait pour être totalement honnête, je n'éprouve aucune curiosité ni aucun intérêt à ton égare .... "

Le ton d'Absolem n'était pas méchant, froid ou cassant. Il était resté le même qu'au début de la conversation. Ce n'était pas particulièrement une insulte ou une envie de blesser Wilhelmina, ce n'était qu'une simple constatation. Il n'éprouvait aucune intérêt à son égare, rien en elle ne l'attirait, positivement ou négativement. Elle lui était totalement indifférente. Absolem ne comprenait pas l'intérêt de sa copine envers cette fille jusqu'à présent et n'était pas sûr d'avoir envie de le découvrir. Pourtant elle était là, à quelques mètres de lui, vulnérable et seule. Il pourrait en profiter pour la mettre plus bas que terre, pour jouer les pourritures, mais même ça, il n'en éprouve pas le besoin. Elle ne mérite pas ça, personne d'ailleurs, en dehors de Lisbeth peut-être. Jusqu'à présent, elle était juste la fille au prénom trop long, qui fait toujours la gueule, qui n'a jamais l'air d'être contente et qui est devenue amie avec sa copine. Point. Finalement il découvre qu'elle est capable d'être triste face à la perte d'un ami, sensible à la musique et aux arts et suffisamment intelligente pour ne pas chercher la merde alors que tous les deux ne sont pas d'humeur à ça. Elle aurait pu s'acharner sur lui, à tort d'ailleurs, mais elle aurait pu, mais elle ne l'a pas fait. C'est presque un pas en avant pour eux.

"Et je n'ai aucun mal à imaginer que c'est pareil pour toi. J'ai jamais compris ce que pouvait bien de trouver Yasha. Comment vous vous êtes ... rapprochées ?"

Lui-même ne s'était pas particulièrement attendu à poser cette question, mais maintenant que le sujet était lancé - par ses soins - il était curieux d'en savoir un peu plus sur cette amitié qu'il ne comprenait pas. Il était vrai que Yasha était capable d'aimer à peu près tout le monde et que l'inverse était aussi vrai, mais ça le laissait pantois de voir deux filles aux caractères si opposés s'entendre aussi bien. Wil était libre de ne pas lui répondre, si elle n'y tenait pas, ça resterait une question sans réponse, il s'en remettrait, mais s'il pouvait comprendre cette histoire, peut-être qu'il pourrait comprendre un peu mieux cette fille qui se trouvait quasiment à ses côtés.

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Wilhelmina & Absolem " Disparaitre un moment, juste pour se laisser aller. "

"Je n'ai pas particulièrement envie de t'harceler de questions de toute façon, ni maintenant, ni jamais ... en fait pour être totalement honnête, je n'éprouve aucune curiosité ni aucun intérêt à ton égare .... "

Un fin sourire s'était rapidement aperçu sur le visage de la blonde avant de laisser place à nouveau à ce visage froid qu'elle savait toujours aborder. Elle aimait bien sa sincérité, elle aurait pu être blessé par ses mots mais pas du tout. Il faut dire que Wilhelmna avait toujours préféré rester seul et sans qu'on s'interesse à elle, plutôt qu'on vienne lui parler avec interêt. C'est ce qu'elle appréciait plus ou moins dans la relation qu'elle avait su entretenir avec le jeune homme. Il se fichait d'elle et elle se fichait de lui, c'était juste parfait, car au moins il ne cherchait pas à la connaître, à savoir ce qui se cahcait sous ses trait tiré et ce regard mauvais. On lui avait toujours dit à elle, qu'une personne qui valait le coup chercherait à en savoir plus que son image, mais c'était le contraire pour Wilhelmina, elle ne voyait rien de bien chez une personne qui passait son temps à aller plus loin que ce qu'elle voulait bien donner. Enfin bref, elle aurait pu être blessé, mais elle ne l'était pas, et puis elle pensait tout a fait pareil, mis à part qu'au départ, ce mec ne lui aspirait pas confiance, très vite elle n'avait même pas cherchait à le connaitre, à lui parler ou tout autre chose. Elle s'était fait sa propre opinion et puis c'est tout, et le mieux c'était que c'était réciproque. Elle haussa alors les sourcils pour lui faire comprendre qu'elle avait bien entendu et qu'elle comprenait, elle c'était pareil.

"Et je n'ai aucun mal à imaginer que c'est pareil pour toi. J'ai jamais compris ce que pouvait bien de trouver Yasha. Comment vous vous êtes ... rapprochées ?"

Et il avait raison. C'était pareil. Wilhelmina avait cessé de le regarder, et avait reporté son regard sur la cime ds arbres. Sa seconde phrase restait elle aussi en suspens. Ce que Yasha pouvait bien lui trouver ? Celle ci avait tout simplement creusé derrière la carapace pour voir quel genre de personne, elle était en réalité, et pour ça elle ne pouvait qu'admirer la jeune femme qui y était aller avec acharnement. Mais c'était yasha. Elle ne chercha même pas à répondre à cela, il n'y avait pas de réponse à donner, c'était au personnes de comprendre par eux même, si il s'en prenait la peine, pas à elle de se mettre totalement à nu. Elle l'avait déjà fait en pleurant et ça lui suffisait amplement. C'est à la dernière question du jeune homme qu'elle finit par baisser à nouveau les yeux vers lui. Il ne savait pas ? C'est vrai que personnes n'avait demandé, mais il aurait très ben pu demander à sa copine plutôt qu'à une fille qui ne l'interessait pas plus que cela. Elle se mit pourtant à sourire un peu avant de lui répondre.

" Au départ, on se voyait pas le biais d'Avril, mais a en restait là. On se disait bonjour et puis c'est tout, je n'ai jamais été très bavarde, surtout quand je ne connait pas. Mais un jour Yasha m'a croisé au coin d'un couloir alors que certain me bousculait, des petits crétins de ma maison qui ne comprenait pas pourquoi je travaillais autant. Bref, elle n'a pas appréciait cela et m'a défendu sans que je ne demande rien. Après ce jour elle s'est en quelque sorte proclamé mon ange gardien mais en douce, elle savait que je n'aimais pas spécialement qu'on me protège donc elle le faisait dans mon dos. Et peu à peu elle est devenu plus qu'importante pour moi, au point que si elle, elle veut me protégé, elle sait aussi que je ne ferais pas de cadeau à quelqu'un qui lui veut du mal. "

Parler de Yasha était un réelle délivrance pour Wilhelmina qui savait que quoi qu'il arrive elle l'aurait toujours près d'elle. C'était l'une ds personne les plus chère à son coeur et elle ne ferait jamais rien contre ça. Elle se rendit compte qu'elle souriait en parlant de son amie et roula des yeux, comme si chaque fois qu'elle parlait des gens qui lui était chère, elle perdait toute carapace.

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