Il faisait exceptionnellement beau cet après-midi et c’est pourquoi Cooper n’était pas sorti comme à son habitude. La mine enjoué de pauvres élèves niais l’insupportait plus que tout et c’est pourquoi il se trouvait si loin du parc. Encore plus étonnant, il se trouvait dans les couloirs menant à la bibliothèque, enfin étonnant pour qui ne le connaissait pas, il n’était évidemment pas là par hasard. Le serpentard ne faisait jamais quelque chose au hasard, sa fainéantise était connue de tous et il n’aurait pas pris le temps de traverser un bout du château sans avoir un but bien précis, et ce but ne se fit pas attendre. En effet, un gryffondor arrivait en courant vers lui l’air angoissé, il s’arrêta à sa hauteur. Son attitude fit sourire le beau serpentard, s’il l’avait pu l’élève aurait été six pieds sous terre. Cooper n’essaya même pas de l’aider en prenant la parole il attendit en le regardant avec son sourire narquois jusqu’à ce petit gringalet daigne enfin prendre la parole, ce qu’il fit au bout de quelques secondes d’un silence pesant.

« Voilà…. Euh… Euh…. Je t’ai amené ce que tu m’avais demandé. »

Il sortit de sa poche quelques papiers manuscrits et les tendit au serpentard, celui-ci s’en saisit et les regarda avec attention pendant plusieurs minutes. C’était parfait, demander un élève de lui prendre les cours était la meilleure idée qu’il n’ait jamais eu il pouvait comme ça non seulement se permettre de sécher les cours mais si jamais un professeur lui demandait de montrer ses notes il pourrait le faire avec une jubilation sans égale et cerise sur le gâteau il martyrisait un de ses petits élèves sans personnalité qui avait eu le malheur de croiser sa route. L’élève…. Il l’avait presque oublié celui-là, il n’avait qu’une envie c’était l’envoyer le plus loin possible de lui mais bon il avait encore besoin de son scribe pendant quelques temps.

« C’est pas mal….. Tu continues bien entendu ! »

Cooper avait essayé d’être sympathique ce qui n’était pas flagrant. C’était pourtant un jeune homme sociable et amusant lorsqu’il était avec des personnes qu’il considérait à sa hauteur, très peu de gens pouvaient se vanter d’avoir gagné sa sympathie mais au fil des années, il s’était tout de même résigné à se montrer un minimum engageant quand quelqu’un venait lui adresser la parole, mais il ne fallait pas lui en demander trop. Le gryffondor restait bêtement planté là.

*Il va surement prendre racine*

Ce manque d’initiative finit par insupporter le jeune homme qui déclara finalement sur un ton autoritaire.

« Dégage ! »

L’élève ne se fit pas prier, on pouvait sentir son soulagement à des kilomètres à la ronde. Cooper quant à lui se décida à rester dans ce couloir humide, l’absence de bruit lui plaisait bien et la perspective de devoir retraverser le château pour retourner à sa salle commune ne lui disait rien du tout. Il s’assit donc sur le rebord de la fenêtre et regarda le ciel bleu d’un air rêveur.

" Salut mon beau ténébreux ! Que fais-tu ici à cette heure-ci ? Tu n'as pas de cours ?"

Cooper n’eut même pas besoin de se retourner pour savoir qui c’était. Une seule personne pouvait se permettre de sauter sur son dos de cette manière pour lui dire bonjour. Il n’avait pas prévu de la rencontrer aujourd’hui surtout que la probabilité pour eux deux de se retrouver dans les couloirs menant tout droit à la bibliothèque était vraiment très mince. Il se retourna vers Naïa avec un grand sourire, même si cette rencontre le surprenait, la surprise lui plaisait énormément.

« Ma vipère préférée….. Sécher les cours c’est mal tu sais. »

Lorsqu’ils étaient encore ensemble Cooper avait appris son emploi du temps par cœur ce qui lui permettait de la surprendre et il adorait ça. Encore aujourd’hui il prenait un malin plaisir à lui rappeler qu’il savait à peu près toujours où il pourrait la trouver.
En moins de temps qu’il ne faut pour le dire Naïa se retrouva avec ses feuilles de cours à la main, c’était une réaction prévisible de la part de la serpentard mais le jeune homme n’avait pas vraiment pensé à les mettre hors de sa portée.

"Je constate que tu n'as toujours pas encore mis les pieds en cours d'Histoire de la Magie petit coquinou ! Dommage que ce soit des cours de 7° année, sinon je les aurais gardé. De toute façon mon copiste à moi à une plus jolie écriture, ce n'est donc pas une perte."

Cooper sourit, elle le connaissait décidément très bien. Il était ravi que la cinquième année emploi les mêmes techniques que lui pour ne pas avoir à aller en cours, ça lui donnait l’impression de lui avoir inculqué quelques-unes de ses méthodes. Bien sûr il savait que Naïa était une jeune fille indépendante mais se voir imité par la jeune fille lui plaisait bien. Fidèle à elle-même la jeune fille continua tranquillement à le narguer pour le plus grand plaisir du jeune homme.
Bien sûr elle ne lui rendait pas ses cours ça aurait été trop facile et Cooper aurait été déçu si elle avait pris cette initiative. Les taquineries en tout genre prenaient une grande place dans la relation un peu spéciale qu’ils entretenaient, sans ça leur amitié aurait été bien terne.

"J'imagine que tu veux les récupérer mais dis-moi qu'est-ce que je gagne à te les rendre ?"

Cooper attrapa Naïa par la taille pour la rapprocher de lui et la regarda dans les yeux sans ciller. Il affichait toujours son sourire goguenard, si la jeune fille voulait s’amuser il n’allait pas s’en priver. Il était beaucoup plus drôle de chercher quelqu’un qu’il considérait à son niveau plutôt que de se défouler sur une pauvre première année sans aucune répartie.

« Je ne sais pas…. Qu’est-ce que tu veux ? »

Les négociations n’allaient pas tarder à commencer et Cooper était bien décidé à ne pas se laisser embobiner par les beaux yeux de la demoiselle. Naïa était une excellente comédienne et savait extrêmement bien s’y prendre pour le faire craquer. Mais cette fois-ci, il n’allait pas la laisser s’en tirer si facilement…

"Tu ne me connaissais pas aussi directe ? Mais où est donc passé le vrai Cooper ? Depuis le temps qu'on se connait tu sais très bien que je sais comment obtenir ce que je convoite. Toi mieux que personne devrait le savoir voyons!"

Naïa était toujours aussi sûre d’elle, c’était là encore une qualité qui plaisait énormément au jeune homme d’autant plus qu’il était exactement pareil. Deux personnes avec une volonté de fer ne pouvait que bien s’entendre, aucun obstacle ne leur paraissait insurmontable et ils se permettaient tout et n’importe quoi quand ils étaient tous les deux. Malheureusement ce trait de caractère pouvait rendre leurs disputes nettement plus violentes, l’un comme l’autre étant toujours persuadé d’avoir raison. Cooper avait beau être un jeune homme romantique il ne se laissait pas facilement marcher sur les pieds et Naïa aussi jolie soit elle l’avait mis hors de lui bien des fois.
Depuis leur rupture en revanche ils ne s’étaient jamais disputés, il faut dire qu’il n’abordait jamais de sujets sérieux, Cooper n’aimait pas parler de sa vie, de sa famille il considérait qu’il avait eu une enfance heureuse dans l’ensemble et ne voyait pas l’intérêt de l’étaler. Quant à sa haine pour son père, il préférait ne pas la dévoiler rares étaient les personnes qui pouvaient se vanter d’avoir eu une discussion à ce sujet et Naïa n’en faisait pas partie. Il ne lui avait jamais rien dit non pas par méfiance, ni par manque de confiance mais parce que la serpentard n’était pas du genre à écouter les lamentations pathétiques de quelqu’un et que son histoire était tout sauf intéressante.
Pourtant elle disait vrai, ils se connaissaient depuis très longtemps, ils connaissaient très bien leur caractère respectif, et plein de petits détails intéressants les concernant mais l’un comme l’autre n’avait jamais vraiment essayé de creuser plus profondément.

« Hum, je serais bien curieux de savoir comment tu comptes m’obtenir comme tu dis…. Que se passera-t-il si j’ose résister à la plus jolie fille du château. »

Cooper lui lança un clin d’œil et se rapprocha d’elle sans la quitter des yeux lorsqu’elle alla s’assoir sur le rebord de la fenêtre, il trouva dommage qu’elle s’assoit là-haut, il éprouvait un malin plaisir à la regarder en baissant légèrement la tête, il prenait plaisir à lui rappeler qu’elle était une petite fille même si bien entendu ce n’était absolument pas la cas. D’autant plus que Naïa n’avait jamais été petite, de toute façon Cooper aurait eu un mal fou à lui trouver des défauts physique, Naïa était très jolie et elle le savait. A chaque fois que Cooper la regardait il se rappelait la première fois où il l’avait vu, il avait alors 13 ans et elle 11 puisque c’était tout simplement lors de la cérémonie des répartitions, il avait tout de suite remarqué que la petite fille qu’elle était à l’époque sortait du lot, ses traits de jeune adolescente était déjà parfait et il ne s’était pas trompé. La voix de Naïa le fit sortir de ses pensées.

"Mais vois-tu, même si l'idée d’un tête à tête avec toi me tente, je n'ai malheureusement pas trop de temps à perdre en colle. Et si ma sœur l'apprend, je suis bonne pour une petite leçon de moral et je n’ai pas très envie actuellement... »

Il fit mine d’être désappointé, et pris une tête de gamin capricieux, il n’était pas du tout déçu mais il aimait jouer la comédie pour l’amuser. Il était conscient que Naïa devait faire un minimum attention à ce que sa sœur pensait d’elle, il trouvait d’ailleurs admirable qu’elles arrivent à cohabiter sans se taper dessus.

« C’est admirable de vouloir préserver votre bonne entente. »

Pour la première fois depuis le début de la conversation il avait donné une réponse sincère. Lui qui n’avait ni frère ni sœur aimait observer les liens fraternels qui unissaient les différents élèves de l’école même si selon lui certaines familles ne valaient pas vraiment la peine qu’on s’intéresse à elles. Si sa sincérité l’avait emporté sur son attitude provocante, son naturel ne tarda pas à revenir au galop et la question de Naïa sur sa présence dans ce couloir lui permis de recommencer à s’amuser.

« A dire vrai j’ai enfin décidé de t’écouter d’ailleurs j’ai passé toute la nuit et la matinée à la bibliothèque pour rattraper mon retard en cours. » Il bailla, afin de renforcer sa faible crédibilité avant de poursuivre « Mais je pense que je peux te retourner la question tu baisserais énormément dans mon estime si tu avais séché un cours pour venir en travailler un autre. »

"J'avoue que je reste très hésitante ... d'un côté j'ai un tête à tête avec ma sublime personne et je pourrais réaliser un de mes passe-temps favoris qui est d'aller chercher les ennuis parmi des groupes d'élèves sans cervelles ni intérêt. D'un autre côté, j'ai l'occasion de passer un peu de temps avec toi, en sachant que la dernière fois remonte à quelque temps déjà et je vois déjà se pointer à l'horizon un mauvais coup .... C'est très dur de décider ..."

Cooper la regarda en souriant, bien qu’il apprécie à leur juste valeur ses talents de comédienne il ne se laissait pas berner pas la fausse hésitation de la jeune fille. De toute façon la jeune fille ne semblait pas vouloir réellement lui faire croire à son dilemme, la connaissant elle aurait trouvé une très bonne idée si elle avait voulu se rendre plus crédible. De plus Cooper doutait rarement de lui et il était persuadé qu’une après-midi avec lui n’était pas quelque chose qu’on pouvait envisager de refuser. Il croisa les bras en attendant que la jolie blonde finisse son petit manège pour lui donner enfin une vraie réponse. Il n’était pourtant pas pressé que ça s’arrête, il s’amusait énormément et savait que quoi qu’il puisse se passer cet après-midi serait un des meilleurs qu’il ait passé depuis des mois.

"Bon allez, je veux bien me sacrifier pour la bonne cause, mais c'est bien parce que c'est toi, sinon tu penses bien j'aurais profité de ma personne au maximum !"

Cooper éclata de rire quand elle parla de se sacrifier pour la bonne cause. Naïa ne se sacrifiait jamais, ou en tout cas il ne l’avait jamais vue faire, après tout elle n’était pas dénuée de sentiments et peut-être lui était-il arrivé de le faire pour ses amis. En plus de cela elle avait réussi à prononcer « bonne cause » sans sourire ce qui relevait de l’exploit, la Naïa qu’il connaissait était plus qu’allergique aux bonnes causes quelle qu’elle soit.
Il essaya tant bien que mal de retrouver son sérieux pour pouvoir répondre à la jeune fille que tant de considération de sa part le touchait énormément mais il n’arrivait pas s’arrêter de rire. Aux prix de multiples efforts, infructueux au départ, il réussit enfin à reprendre son calme.

« J’espère bien que tu ne te serais sacrifiée pour personne d’autre. »

Il avait débité ses paroles avec une ironie aucunement dissimulée. Faire rire Cooper n’était pas une tâche facile, enfin il lui arrivait souvent de rire mais c’était plus de la moquerie qu’autre chose. Peu des gens pouvaient se vanter d’avoir provoqué une hilarité réelle chez lui et pourtant Naïa excellait dans cet art oh combien difficile. Encore une chose qui prouvait qu’il ne s’était pas trompé, son coup-de-cœur était largement à la hauteur de ses espérances. En y réfléchissant bien, même Roxanne n’avait pas encore réussit à le faire rire, même si cela ne gâchait en rien ses sentiments à son égard. Il réalisait fort bien que Naïa aurait toujours une place privilégiée envers lui quel que soit l’évolution de leurs sentiments l’un envers l’autre.
Mais pour l’instant aucune évolution n’était envisagée et c’était préférable. La vipère affichait en ce moment même la tête de quelqu’un qui prépare ou s’apprête à préparer un mauvais coup, ce qui aviva la curiosité du serpentard. Elle allait certainement lui proposer une de leurs farces stupides et il s’en réjouissait d’avance.

"Aurais-tu une idée mon cher comparse ?"

La question était formulée d’une manière qui lui laissait un nombre incalculable de possibilités de réponse. Bien sûr il savait très bien qu’elle voulait parler d’un de leur mauvais coup mais il aimait beaucoup faire semblant de mal interpréter une question et il n’allait pas de gêner pour s’amuser un peu.

« Hum….. Des idées…. Ca dépend du sens de ta question… Parce qu’en effet, toi, moi, seuls dans ce couloir j’ai quelques idées qui mériteraient d’être examinées attentivement. »

Le jeune homme sourit à la jeune fille mais reprit presque aussitôt.

« Je dois avouer à mon plus grand désarroi que je brille par mon manque d’inspiration ce soir, mais je suis sûr que ce n’est pas ton cas. Alors que va-t-on faire ? »

L’excitation du jeune homme était palpable, c’était ce qui lui avait le plus manqué pendant leur relation car pendant cette période de temps ils n’avaient pas vraiment tentés de faire les quatre cents coups, préférant ressembler à un couple normal. Cette idée était complétement stupide et ne leur ressemblait pas du tout, mais s’il le réalisait maintenant, c’était beaucoup moins évident à l’époque. Il attendit la réponse de sa complice en trépignant d’impatience.

Naïa n’eut pas l’air très concernée par son problème de baguette, tant elle était occupée à essayer lamentablement de déchiffrer le parchemin qu’elle avait écrit de façon assez comique et totalement illisible. Comme quoi, l’idée d’avoir un scribe personnel pouvait présenter de nombreux avantages, déjà ils écrivaient lisiblement, sous peins de représailles exemplaires, et en plus ça évitait de se fatiguer à copier. Remarque, voir Naïa avait l’air trop absorbé pour que ce soir naturel, peut-être était-ce un stratagème pour s’occuper l’esprit pendant qu’il cherchait et donc s’empêcher de rire.

*Je deviens légèrement paranoïaque moi….*

Ses doutes se confirmèrent néanmoins, lorsqu’elle feignit une complète ignorance en voyant sa main tendue.

« C’est pourquoi ? Tu fais l’aumône ? Désolée revient en début de semaine prochaine j’aurais de la monnaie je suis à sec là. »

L’aumône…. Rien que ça, elle avait des idées saugrenues tout de même la jolie blonde. Remarque, c’était une possibilité tout à fait envisageable quand on y réfléchissait bien, le jeune homme était complétement ruiné, il ne comprenait pas vraiment comment il arrivait à se débrouiller pour se retrouver à sec tout le temps en fin de semaine, il n’avait pourtant pas l’impression d’être très dépensier, mais l’argent que ses parents lui envoyaient tous les lundis filait à une vitesse folle, et bien sûr Cooper ne se permettait jamais de demander ce dont il avait besoin. Cela aurait mis sa mère dans tous ses états et elle aurait certainement pleuré en disant qu’elle n’était pas une assez bonne mère pour son enfant et qu’elle ne lui donnait pas le nécessaire, quant à son père il aurait parlé pendant des heures sur la valeur de l’argent et les sacrifices qu’il avait fait pour obtenir sa fortune, pas si imposante que ça d’ailleurs. L’idée de Naïa il est vrai était fort intéressante, mais il ignora sa remarque, tendant obstinément sa main vers la serpentard pour récupérer son bien, jusqu’à ce qu’elle la repousser elle-même avant de reprendre la parole.

« T’sais c’est pas faciles de travailler si tu colles ta main devant mon parchemin O’Connor !... Bon qu’est-ce qu’il se passe ? T’as perdu quelque chose ? »

Cette dernière question le fit douter, la jolie blonde avait parue sincèrement étonnée, mais en même temps il ne fallait pas se fier à ce petit air angélique, Naïa était une comédienne hors pair et il avait été bluffé à de nombreuses reprises, et cette fois-ci, il se promit de ne pas tomber dans le panneau. La plaisanterie, aussi amusante soit-elle avait assez duré, il voulait savoir si oui ou non elle l’avait, s’il s’avérait qu’il l’avait perdu cette situation deviendrait tout de suite beaucoup moins drôle.

« Ma baguette, elle était dans la poche arrière de mon pantalon il y a une minute… Je sais que tu n’as pas pu résister à l’envie de passer tes mains baladeuses sur mon postérieur. »

Le jeune homme était plus que persuadé que sa compagne lavait. Il se souvenait l’avoir mis dans sa poche avant de se rendre dans ce couloir et avait même vérifié qu’elle s’y trouvait toujours avant que son nouveau scribe ne le rejoigne, alors il voyait mal comment elle avait pu disparaitre comme ça. L’élève en question ne se serait certainement pas risqué à la lui voler, il avait déjà l’air bien trop tétanisé par la présence du serpentard. La seule option qui lui restait était le rebord de la fenêtre, elle avait pu glisser et tomber dans le mince trou qui séparait la fenêtre et le rebord sur lequel il était assis auparavant mais il l’aurait certainement entendu dans ce cas. Non, c’était une évidence, l’hypothèse d’une petite voleuse aux doigts de fées était nettement plus crédible.