C'était comment avant Poudlard ?:

Qu'aurais-je dû être lors de ma naissance ? Un garçon d'après mon père. Je venais à peine de naître qu'il m'observait avec des yeux déçus. Je n'étais pas ce qu'il voulait. Je ne savais pas, moi. J'étais une honte pensait-il... Il m'a tout de même accepté. Ma mère décéda une semaine après ma naissance. Pour moi, ce ne fut pas triste, je ne l'ai pas connue mais pour mon père, cela le chagrina profondément. Après ces moments de deuil, mon père me cacha le corps de ma mère puisque je ne me souvenais que de son visage. C'est dans la ville de Brisbane que je passais ma petite enfance, au bord de la mer. Au départ, mon père m'élevait comme s'il me haïssait. Il pensait que j'allais lui faire honte en grandissant à cause que je n'étais pas ce qu'il souhaitait. Il s'était trompé. Très jeune, je lui avais montré autrement. Mes intérêts ne se limitaient pas aux poupées et à jouer à boire le thé. Mon père nous apprenait le surf. Même s'il n'était pas de la famille, mon père nous amena un peu partout dans le monde afin de voir ses compétitions. De Los Angeles à Miami, de Honolulu jusqu'en Nouvelle-Zélande et plusieurs places en Europe. C'était mon enfance. Mon rêve était de devenir comme mon père, une vedette et la meilleure dans ce domaine... La vie était ainsi heureuse... C'était un an plus tard que tout bascula. J'allais avoir 10 ans. Pour mon cadeau d'anniversaire, mon père m'avait amenée dans une baie au nord, à une centaine de kilomètres de Sydney. C'était un endroit paradisiaque et je fus traitée telle une reine lors de cette journée. Ce n'est qu'en début de soirée que le pire arriva. Mon père, ayant une nouvelle compétition dans trois semaines, voulu s'entraîner avec les énormes vagues qui déferlaient sur les rochers. Mais je savais qu'il voulait m'impressionner. Une envie folle me vint à l'esprit. Le rejoindre dans cette épreuve. Mon père refusa mais je fis la tête de mule et il finit par accepter. Je pris ma planche en rejoignant mon père. Le ciel commençait à s'assombrir mais les vagues étaient énormes. J'étais trop jeune pour affronter cette tempête. Je n'étais qu'une gamine inconsciente. Ce qui me poussait à dépasser mes limites était le fait que je voulais prouver à mon père que j'étais la meilleure et que j'étais sa fierté. Je suis entrée dans l'eau en frissonnant. Ce n'est qu'une quinzaine de minutes plus tard que l'amusement commença mais je n'ai pas résisté très longtemps, je n'avais pas la force de tenir, trop inexpérimentée. Une vague vint me frapper en plein front puis je me fis attirée vers le côté opposé de la plage. Curieusement, je ne voyais plus mon père... Ah non je n'ai rien dit, il nageait vers moi, d'un grand sourire. Cependant, quelque chose l'effaça assez vite. Un requin surgit de l'eau et l'amputa des jambes d'un gros coup de mâchoire. La panique totale s'était emparée de moi. Je perdais tous mes moyens et la plage était trop loin. J'allais mourir. Plus tôt, mon genou s'était mis à saigné en frôlant une roche lorsque j'avais reçu une vague en pleine tronche. La créature des mers était attirée par ça. Du coup, j'étais devenue immobile. Le noir m'entourait. J'allais rejoindre ma mère que je n'avais jamais connue. Une pauvre enfant comme moi ne peut rien faire d'autre face à ce monstre... Seulement deux mètres nous séparaient.

C'est à ce moment-là que quelque chose d'inouïe se produisit. Je me suis retrouvée sur la plage, en compagnie de mon père. Nous étions plus très loin dans l'eau mais étendus sur la plage. Que venait-il de se passer ? J'allais me faire dévorer toute crue et d'une minute à l'autre, le sable était sous mes pieds. Quelle était cette sorcellerie ? Mais pour le moment, ce n'était pas ce qui comptait. Mon père était en sang et souffrait le martyre. Je ne savais pas quoi faire. J'ai crié à l'aide et un pêcheur du coin est allé au village chercher des secours... Cette journée sera gravée dans ma mémoire comme étant une des pires de ma vie mais aussi le moment où j'ai découvert que j'avais des dons magiques. Cette journée s'était terminée à l'hôpital du coin où nous avons dû transférer à Brisbane. Après quelques mois, mon père souhaitait se rendre près de mon grand-père qui avait fait le voyage jusqu'ici, en m'amenant avec lui, simplement afin de rester dans un endroit paisible. Justement, mon grand-père proposa de nous héberger, sa femme étant décédée il y avait quelques années de cela, il se sentait particulièrement seul. Et le surf ? Je ne veux pas vivre en Angleterre, il fait toujours mauvais là-bas ! Heureusement que ma langue natale est l'Anglais mais pour s'intégrer, ça allait être autre chose. Le climat et tout ça, c'était autre chose... Je n'étais qu'une enfant, je n'avais pas l'autonomie nécessaire pour me prendre en main. Mon père eut l'accord des médecins afin de prendre l'avion jusque là-bas. Ainsi débuta ma nouvelle vie, loin de la mer, ce que j'aime... Au cours de mon enfance, j'ai passé à plusieurs reprises de mourir, vive les dangers de l'Australie...

Et ta baguette, elle est comment ?: Frêne, Cheveu de sirène, 26cm

Matières étudiées à Poudlard : Botanique, Défense contre les Forces du Mal, Métamorphose, Potions, Sortilèges, Soins aux Créatures Magiques, Vol.

Père: Mon père, un moldu du nom d'Aaren Williams, né à Melbourne, est sûrement la personne que j'admire le plus. Mon idole. Malgré le rejet à mon égard lorsque j'étais bébé, il a appris que j'avais un potentiel énorme. Il a gagné la plupart des championnats mondiaux de surf, aux quatre coins du globe. En plus, il est un père extraordinaire. Je passais la plupart de mon temps, à la maison, en sa compagnie. Grâce à lui, j'ai rapidement appris, malgré mon âge, à faire ce que lui perfectionnait. Malheureusement, lors d'une bonne journée où l'on s'était réuni, pour le plaisir, un requin lui a arraché la moitié de ses jambes, devenant handicapé... Ça m'a chagriné mais je n'ai pas abandonné mon objectif. Pour lui, j'allais devenir la meilleure... Cet accident nous a conduit à l'Angleterre, pays natal de son père ou mon grand-père où je dus arrêter mes pratiques... Tout au long de sa vie, il m'a très peu parlé de ma mère...

Mère: Ma mère reste un des plus grands mystères de ma jeune vie. D'après mon papa, elle se nommait Tayla et était une personne très gentille et très généreuse. Elle était moldue selon ses dires. Mais ce que je ne savais pas et que je ne sais pas encore, est le fait qu'elle était une sirène. Mon père le savait mais ne m'a jamais fait part de cette réalité. Selon les peu de photos d'elle, en forme humaine, bien entendu, elle était très jolie et je lui ressemblais énormément, sauf mes yeux. Contrairement à ce que je crois, je suis demi-sirène mais pourquoi il n'y a jamais eu un signe à ce sujet ?...

Frère(s) et soeur(s): Je suis née enfant unique.

¤ Je me regardais dans le miroir, stressée à mourir. Aujourd'hui était une très grande journée dans ma jeune vie. Quelques journées plus tôt, j'avais reçu une curieuse lettre m'invitant dans une école de sorcellerie, prétextant que j'avais des dons magiques ce qui n'était peut-être pas faux étant donné que je m'étais sauvée la vie lors de l'accident de mon père. J'avais du potentiel dit-on. Pour moi, c'était complètement autre chose et mes plans ont dû changer. J'étais une sorcière... Dois-je être fière ou pas ? Je ne sais pas. Pour devenir une surfeuse professionnelle, j'allais devoir durement m'entraîner quand je pourrai parce que je n'ai aucune espèce d'idée ce à quoi je dois m'attendre. Je dois me dire curieuse mais abandonner mon père ne m'enchante guère. Il ne peut plus marcher et va se retrouver seul avec mon meilleur ami que je considère comme mon frère étant donné qu'il habite avec moi et mon père depuis le malheureux accident de ses parents il y a environ trois ans. J'étais triste de devoir les abandonner ainsi. Depuis l'accident, nous avons déménagé en Angleterre pour une vie plus facile et mon grand-père y vivait et y était natif. Moi je ne savais pas toutes les raisons, j'étais qu'une gamine inconsciente de ce qui m'entourait, je passais mon temps à m'amuser avec mon meilleur ami à des jeux vidéo ou encore me chamailler pour le plaisir avec. La mer nous manquait mais un jour, nous allions pouvoir retrouver nos activités. Moi, je ne sais pas. Je ne sais pas ce que ce Poudlard allait me donner...

¤ Je quittais ma chambre d'hôtel, emportant derrière moi, tout le matériel que j'avais acheté la veille, ces bouquins, ce chaudron, cette baguette magique ainsi que tout pleins de trucs étranges ainsi qu'une jolie chouette brune que j'avais baptisé "Seahawk". J'allais avoir l'air d'une vraie folle avec tout ça. J'ose pas m'imaginer. En plus, je n’ai jamais vu de hibou de ma vie sauf à la télévision. Et dans ce monde, c'était un truc fréquent apparemment. Épatée j'étais... Avec mon grand-père, qui a été choqué d'apprendre où j'allais, on prit la voiture pour se diriger vers la gare King Cross qui, ma foi, semblait prendre une éternité et j'avais dû m'occuper de ce hibou plusieurs fois depuis hier. C'était le bordel. Même mon père avait fait le voyage et nous avions pris soin d'amener son fauteuil. J'étais contente que l'on me supporte ainsi mais triste de devoir quitter ceux que j'aime pour une année dont je ne savais pas à quoi m'attendre. Je n'avais pas d'ami. J'avais peur que l'on me rejette vu que je suis moldue comme j'ai entendu lors de mes achats dans ce Chemin de Traverse. Ça me stressait...

¤ La gare King Cross était en vue. Au moment où je sentis le moteur de la voiture arrêter, je sentis mon cœur bondir comme jamais dans ma poitrine. Je voulais retourner à l'hôtel et m'enfuir sous les couvertures. C'était bien plus facile affronter des bonnes vagues plutôt que de devoir affronter cette foule et ce nouveau monde qui allait s'offrir à moi. Dans la vie de tous les jours, la gêne et moi, ça fait deux. Aujourd'hui, c'est totalement autre chose. En entrant dans le bâtiment, en traînant ce chariot paré de trucs étranges, j'avais l'impression d'être une nouille au milieu de tous ces gens normaux. Me voir traîner mon chariot surtout. Bon, dans la lettre, si je me souviens bien, il fallait se trouver près des barrières 8 et 9 et foncer dans le mur. Truc de cinglé. C'était peut-être une mauvaise blague tout ça. Mais avant d'entreprendre ce voyage, je me retournais vers mon meilleur ami qui avait fait le voyage juste pour moi. Je le serrais fort dans mes bras en lui promettant de l'écrire puis vint au tour de mon père qui, autrefois, grand, fier et surhumain, est désormais pris sur ce fauteuil. M'approchant de lui, je le serrais aussi vers moi
en lui disant :

« Tu es le meilleur papa du monde. Je te promets que tu seras fier de moi quand je reviendrai. »

¤ Je saluais mon grand-père d’un signe de la tête. C’était tout de même lui qui nous avait conduit jusqu’à Londres. Je lui en devais beaucoup. D’un dernier regard, j’observais les êtres que j’aimais, larmes aux yeux, avant de me ressaisir et me diriger vers la passerelle. Je ne savais pas comment faire. Je me sentais ridicule, entre les murs 8 et 9. Ma chouette hululait en plus de ça. Que faire ? J’avais vu qu’il fallait foncer vers la barrière mais c’est un truc insensé. J’allais me défoncer le crâne ! C’est alors que je vis quelqu’un avec un chariot semblable au mien s’avancer. Ne disant rien, j’observais la démarche. Comme par magie, au moment où il fonça vers la barrière, il disparut comme par magie. Veillant à vérifier que personne ne me regardais au cas où je fonçais dans le mur, je me suis mise à marcher rapidement vers le mur. Baissant la tête, de peur d’échouer à le traverser, j’eus un bizarre de ressentiment. L’air venait de changer. Observant derrière moi, je ne voyais plus le 8 et le 9 mais bien le 9¾. Wow ! Je me retournais en touchant le mur qui était aussi dur qu’à l’origine. Je ne pouvais plus reculer désormais. J’eus presque trébuché stupidement en montant dans le train. Heureusement, personne n’avait vu. Présentement, j’improvisais. Je ne savais pas quoi faire ni où aller alors j’imaginais que je devais prendre un compartiment libre ou très vide non ? J’observais de tous les côtés, ne trouvant que des trucs pleins. Ah enfin ! Dans le dernier, plus loin, il n’y avait qu’un garçon alors c’est là que j’allais m’installer…

¤ Le voyage se passa normalement, j’ai pu discuter avec le gars sur ce dont était Poudlard où j’appris qu’il y avait quatre maisons, les loyaux Poufsouffle, les érudits Serdaigle, les rusés Serpentard et les courageux Gryffondor. Si je me fiais à ses paroles, j’allais être répartie dans une des quatre maisons ? Je doutais fortement me retrouver chez les Serdaigle, je ne suis pas du genre à passer des heures devant une table à écrire sur un bout de papier. D’après ce qu’il me disait, les Poufsouffle ont la réputation d’être des boulets donc je doute que ça me convienne. Alors, seul Gryffondor m’irait bien puisque Serpentard était considérée comme la maison maléfique de l’école à ce que j’ai compris. Oulà que c’était compliqué tout ça. J’avais bien hâte d’arriver à ce fameux moment fatidique où le choix serait fait…

¤ L’arrivé me mis un stress supplémentaire. Me levant, plaçant mes cheveux bruns, où des mèches étaient tombées sur mon visage, en arrière de mes oreilles, je suivis le gars. Apparemment, on laissait nos bagages ici et ils seraient acheminés vers les futurs dortoirs. Ça ne me causait pas de trouble. Maintenant, je me faisais petite en suivant le mouvement. Dehors, au quai, on suivit un espèce de bonhomme bizarre à grosse barbe vers des chaloupes. Tous les gamins de mon âge en somme. Je devais admettre que le paysage était grandiose. Dans la noirceur, le château me paraissait déjà magnifique. Qui aurait cru que moi, petite Australienne d’origine ayant vécu sur le bord de la mer à affronter les vagues puisse me retrouver dans cette posture ? Personne. Mon papa allait sûrement tomber sur le dos quand j’allais lui écrire. Je devais arrêter de réfléchir puisque j’ai presque tombé la tête la première dans l’eau qui me semblait glacé. Ce n’était pas la soirée pour ça. Du coup, nous étions arrivés à bon port où je n’arrêtais pas de tourner la tête afin de pouvoir observer chaque détail.

¤ Je trouvais étonnant qu’un tel endroit sur terre puisse exister, du moins, encore. En y entrant, je fus surprise de voir à quel point l’endroit était âgé. Les statues, les armoiries, les cadres… qui bougeaient ! Étais-je en train de rêver ? J’ai essayé de pincer mon bras et rien, je ne me réveillais pas dans mon lit à l’hôtel. Non non, j’étais en train de marcher en compagnie de d’autres jeunes de mon âge. Tout le monde semblait fasciné par cette atmosphère. Alors que nous marchions en groupe jusqu’à ce que l’on arrive devant des escaliers et une grande porte, un chat tigré se transforma en une vieille femme ridée. Je fis un sursaut en poussant une exclamation. J’allais peut-être arriver à faire ce genre de truc après mes études ici ? C’était épatant ! Mon papa n'allait pas le croire et aurait tellement aimé voir ça. J’allais lui dire, bien sûr. En plus, je n’étais sûrement pas au bout de mes surprises, c’était certain. La vielle femme ouvrit la bouche en nous expliquant que l’on allait entrer dans la grande salle où il y avait les quatre maisons, Serdaigle, Serpentard, Poufsouffle et Gryffondor, celles que le garçon m’avait dites dans le train. On sera répartit dans l’une d’elle en appliquant le « Choixpeau ». Ce n’était pas moi qui choisissais alors. Le stress m’envahit une fois de plus. La vielle femme qui était la directrice comme elle avait indiqué, ouvrit les portes, laissant mes yeux observer quatre longues tables remplies d’élèves plus vieux. Des chandelles volaient au plafond. Je ne pouvais que me faire toute petite en cet instant-même, suivant le mouvement. J’étais silencieuse, évidemment. Je sentais des regards peser sur moi. En fait, ils observaient les premières, nous. Après que notre regroupement se fut formé devant la vieille directrice du nom de McGonagall, celle-ci se mit à lire, sur un parchemin, nos noms. J’allais être dernière sûrement… La pire des situations. Les noms défilèrent. Bourg, Gryffondor. Churchill, Serdaigle. Deux McDermott, jumeaux me semblaient-ils, Serpentard. Je croisais le regard de la fille qui me lança un regard noir sans raison. Puis, Moriarty, Poufsouffle. Seymour, Serpentard. Jusqu’à mon nom. En fait, nous étions deux. Une autre brune et moi-même. La salle nous fixait. Je voulais courir et m’enfuir en sautant par une des fenêtres du château. Si je me trouvais avec la fille qui m’avait lancé un regard noir ? Dans cette maison de Serpentard ? Pitié, non ! Maintenant, c’était moi ou la brune… C’est mon nom que j’entendis de la voix de la vieille dame :

« Taylor Holly Williams ! »

¤ Silencieuse comme un cimetière, tous les regards de la salle étaient pointés vers moi. Je m’intéressais au tabouret qui contenait un chapeau nommé « Choixpeau ». Je pris presque une débarque dans les pans de ma robe de sorcier en me dirigeant vers lui et arrivée à destination, un chemin qui me semblait interminable, je m’assis sur le tabouret, fermant mes yeux. La directrice me déposa le chapeau sur ma tête. J’entendis alors une voix grave. C’est elle qui allait décider de mon avenir dans cette école…

Autres comptes ?: Le parfait Ryan Galagher Quick II, le traître Liam Russell Parker & le perdu Alekseï Volovski Mikhaïlovich Marakov.
Points défis utilisés pour créer ce personnage : -60 Points Défis (Liam) -> Gryffondor.
Age : Entre 18 et 22 ans.
Présence : D'après vous ?
Comment t'es arrivé(e) là ?: Par la porte, je me travestis, pour la première fois.
Star de l'avatar : Behati Prinsloo.