♦ C'était comment à et avant Poudlard ?: Avant que je n'atteigne l'âge de 11 ans je vivais une vie paisible dans le manoir familial. Courir, crier, ordonner, j'ai toujours su imposé ma loi au plus loin que je me souvienne. Mon tuteur doit encore en faire des cauchemars. Je n'étais franchement pas une petite fille facile, bien qu'à l'arrivée de mon père j'étais toujours sage comme une image. Son regard lourd forçait au respect. Un regard qui se mêla à une pointe de tristesse à la mort de ma mère. J'avais presque 4 ans et je dois dire que c'est un moment que je n'oublierais jamais. Non pas celui de la mort de ma mère, qui restera pour moi une femme faible, mais le petit quelque chose qui s'envola des yeux de mon paternel se jour là. La vie s'écoula normalement suivant mon éducation à la maison. Lorsque j'eus huit ans mon cousin Eter s'installa définitivement au manoir. La guerre avait fait de nombreuses pertes dans chacun des camps et mon oncle et ma tante en faisaient partie. Mon père ne combattait jamais sur les champs de bataille. Certains le surnommer l'invisible mangemort grâce à sa discrétion de parfait assassin. Une discrétion qui le sauva lors de la défaite du lord. Il y eut un procès à cause de traites qui ne pouvaient se racheter qu'en vendant leur semblable. Par chance, il ne put être prouvé que mon père participa volontairement à la guerre. Il fut déclarée victime du sortilège de l'imperium et s'en retourna définitivement dans notre manoir Berlinois. À mes onze ans mon père ne put se résoudre à m'envoyer moi ainsi que mon cousin au collège Durmstam ou dans un tout autre collège. Nous n'y mettions donc jamais les pieds enfant. Je suppose que pour tout adolescent le collège devait être un endroit de rêve où l'on se trouvait bien loin de l'emprise parentale. Pour ma part je n'aurais jamais pu rester en contact permanent avec autant de personnes. Ma vie de petite châtelaine Berlinoise éloignée de tous se tintamarre me suffisait. Mon ancien professeur particulier m'avait tout de même informé que j'aurais surement été accueilli dans la maison serdaigle à Poudlard. Selon lui mon assiduité et mon amour pour le savoir me donnaient toutes les qualités nécessaires pour les bleus et bronzes, contrairement à mon cousin qui lui aurait plutôt été accueilli chez les verts. Je ne regrette pas cette scolarité loin de tout. Avoir eu une éducation à domicile m'a donné toutes les chances nécessaires pour devenir une excellente sorcière. Et puis surement aurais-je pu dépasser les limites de l'entendement en envoyant un camarade par l'encadrement d'une fenêtre. Il faut dire également que ma scolarité avec mon cousin Eter fut pleine de rebondissement.

♦ Et ta baguette, elle est comment ?: Baguette en bois noir composée d'un coeur de sang de dragon faisant exactement 30 centimètres.

♦ Et depuis qu'il (elle) en est sorti(e) ? : Après mes études à domicile je n'eus d'autres choix que de continuer mes études dans une université. Salem attira mon attention. Les professeurs se trouvaient être les meilleurs et cela me permettait de découvrir le continent américain. J'en fus déçu. Ma scolarité fut exemplaire et je sortais première de ma promotion, mais la vie y était désagréable d'où le fait que je sois revenu en Allemagne. Un système beaucoup trop libéral qui m'envoya plusieurs fois au conseil. Un conseil où je faisais profil bas, au risque de discréditer mon père. Suite à cela je me rangeais dans le camp des mangemorts bien qu'officiellement disparu ,mais qui pour moi vivait toujours à travers mon père et organisions plusieurs actions notamment dans la recherche de traîtres de guerre. Plus-tard je postulais en tant que professeur de sortilèges au collège poudlard à la demande de mon père et de quelques amis en prévision de ce fameux jour où un nouveau prince des ténèbres reformerait l'alliance des mangemorts.           

♦ Mari (Femme):Je fus fiancé il y a deux ans, avec un sang pur rencontré à l'université. Une relation d'un soir pour nous deux, mais qui fut vue autrement par nos deux familles. Je ne saurais dire comment ils auront été mis au courant. Toujours est-il qu'une réception fut organisée et que nous nous retrouvions fiancés l'un à l'autre sans vraiment avoir eu le temps de tout comprendre. Lui comme moi n'avions aucun sentiment amoureux si bien qu'il décida de rompre nos fiançailles et de se faire passer pour un monstre plutôt que vivre avec une femme qu'il n'aimait pas. Aujourd'hui encore je lui dois une fière chandelle.
♦ Enfant(s): Aucuns.

♦ Reste de la famille: J'ai un père merveilleux du nom de Rodd Wolfgang. Issu d'une branche éloignée de la bourgeoisie Allemande, c'est un homme de valeur qui n'a jamais eu peur de combattre pour le maître des ténèbres. Il faisait partie des assassins, ceux qui tuaient d'abord pour le prestige, mais aussi pour le gain. Après la défaite du prince il crut s'installer définitivement dans notre manoir Berlinois avec toute sa fortune amassée, lorsqu'il y a presque deux ans il aurait entendu dire qu'un nouveau Lord était sur le point d’apparaître, ce qui le fit s'installer à Londres.
J'avais une mère jusqu'à mes trois ans. Une femme que mon père découvrit sans mémoire au pied d'un balai et qui se prit d'amour pour elle. Dépressive est un peu folle elle finit par se suicider croyant qu'une personne tenter continuellement de l’assassiner, ce qui laissa mon père mélancolique.
Enfin, il y a mon cousin Eter. Il perd ses deux parents lors de la guerre et fut donc accueilli par mon père qui le traita comme son fils. Lui est moi nous entendons à merveille, comme si nous étions frère et soeur.  

Exemple de RP. Silencieuse je les regardais s'installer selon leurs affinités. Des quatrièmes années qui ne m'inspiraient aucune confiance. Les voyants tous assis je fermais d'un coup de baguette la lourde porte en bois qui fit trembler les murs et me levais de ma chaise. Debout sur mon estrade je regardais leur tête béa et silencieuse. L'on aurait cru voir une fricassée de minuscules crevettes prêtes à être engloutis. Un léger sourire sur le visage, je finissais par prendre la parole.

« Bienvenue à tous. Avant que nous ne commencions je dois éclaircir avec vous quelques points. Premièrement je ne vous considérerais que si vous m'appelez Mademoiselle Wolfgang. » D'un geste j'inscrivais mon nom sur le tableau noir « deuxièmement, je n'accepterais aucun retard sans justificatif valable résultant de votre mise en règle auprès du personnel compétent. Troisièmement, Toute personne ne me rendant pas en tant et en heure un devoir se verra consigner dans mon bureau à le réaliser sous mes yeux. Quatrièmement, par mesure de perfectionnisme je vous ferrais passer à tous un examen de 10 sorts aléatoires, d'après lesquels je vous classerais selon un ordre de grandeur. Chaque mois vous repasserez ce teste qui marquera votre évolution. Toute baisse non justifiable sera soldée par des heures d'études obligatoires. »

Je stoppais mon récit d'un sourire. Les choses étaient clairs. J'étais ici par devoir, mais je n'allais pas pour autant bâcler mon rôle au sein de cet établissement.

« Des questions ? »

Évidemment il n'y en eut aucunes.

« Bien. Commençons. Je suppose que chacun d'entre vous doit avoir son matériel. Dans le cas contraire vous avez jusqu'à notre prochaine rencontre pour vous mettre à jour. Sortez donc votre manuel de sortilège page 12 »

Mon léger accent Allemand semblait faire de l'effet. Chacun semblait resté à sa place, bien que je pus lire la bêtise dans bon nombre de regards.

« Cette semaine nous ferons le point sur 5 sortilèges d'atmosphères indispensables. Des sortilèges qui non maîtrisés ne vous vaudront même pas un A lors de vos BUSES. J'espère donc avoir affaire à des élèves assidus. Qui parmi vous serait capable de réaliser parfaitement un Alohomora, un Wingardium Leviosa, un Gemino, un Mobilicorpus ainsi qu'un Muffliato ? »

Descendant de mon estrade je voyais toutes les têtes des derniers rangs se baisser tandis que celles de devants hésitaient à lever les mains.

« Sachez également que votre participation à mes cours sera très généreusement récompensée lors du suivi de vos dossiers scolaires. »

Je faisais signe à une jeune fille volontaire de me rejoindre au centre. Qui s'exécuta. Un Alohomora parfait, Wingardium Leviosa également, un Gemino quelque peut faiblard, un Mobilicorpus de quelque centimètre et un Muffliato qui la laissa perplexe.

« Merci pour cette démonstration. »

La laissant retourné à sa place je faisais inscrire sur le tableau ces cinq sortilèges.

« Retenez ceci. C'est une chose de connaître un sortilège, mais savoir le réaliser avec classe en est une autre. Un Alohomora est ce qu'il y a de plus simple dans l'ouverture d'une porte non soumise à un enchantement, cependant il faut savoir discerner une porte ensorcelée d'une porte simplement fermée avec un tour de clef. Un Wingardium Leviosa, demande une rigueur de mouvement parfaite, comme nous l'a si bien montré votre camarade et ne pas croire que ce simple sortilège puisse soulever n'importe quoi. Un Gemino est un maléfice utiliser pour dupliquer toute chose de n'importe quelle forme ou taille. Il faut cependant savoir y donner de la puissance et ne pas se contenter de quatre petites reproductions. Un Mobilicorpus doit déplacer une personne sans jamais la blessée. C'est un sort accessible à tous, mais qui se doit d'être absolument maîtrisé pour que votre camarade ne finisse pas à l'infirmerie. Enfin, le Muffliato est le premier sortilège que je vous enseignerai, son procédé est simple et vous permettra de jouer au parfait espion. Ce sortilège vous demandera beaucoup d'agilité et de réactivité. Étouffée un bruit demande une concentration totale et après avoir noté tout ce que j'ai dit je vous demanderais de bien vouloir faire le silence le plus complet et de fermer les yeux. »

Chacun se pencha sur son pupitre une plume à la main en bon élève. Un début d'année prometteur bien que le niveau m'inquiétait. Si cette jeune fille était de celle les plus douées quand était-il des autres ?