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Un après midi qui commençait bien...
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Message(#) Sujet: Un après midi qui commençait bien... Un après midi qui commençait bien... EmptyLun 7 Oct - 22:23

Nous n'étions qu'en octobre mais déjà, les températures, jusqu'ici clémentes, dégringolaient lamentablement depuis quelques jours déjà. Le changement était si brutal, qu'en une semaine de temps, le magnifique parc de Poudlard passa de bondé à désert. Mais aujourd'hui, coup de chance, le fond de l'air était d'un tiède plutôt agréable et le soleil pointait parfois le bout de son nez pour réchauffer quelques pans de peau mal dissimulés. Rares étaient les élèves, cependant, qui se risquaient dehors, les nuages n'étant jamais loin.
Ce n'était pas le cas d'Ivy, qui, en bonne Gryffondor, ne craignait pas quelques gouttes de pluie. C'est donc avec un soupir de bien-être que la brune se laissa tomber sur l'herbe humide – et Merlin tellement moelleuse ! Un bruit identique à celui qu'elle venait d'émettre, celui d'un corps tombant avec légèreté sur le sol, se fit entendre à sa droite. Ivy n'eut même pas le courage de tourner la tête. La matinée avait été rude, comme souvent d'ailleurs, à Poudlard.
La jeune fille, qui, pourtant n'avait jamais eu à ouvrir un livre pour s'en sortir en cours, se découvrait des faiblesses dans de nombreuses matières et cela l’agaçait profondément, bien qu'elle ne fît rien pour changer ce fait. Une petite voix dans sa tête lui murmurait qu'une nulle comme elle n'arriverait à rien dans la vie. Qu'elle lutte de toute ces forces ou se laisse lamentablement aller, le résultat resterait toujours le même. Alors Ivy ne luttait pas.
Soupirant, la jeune fille décréta qu'elle avait besoin d'un montant. Fouillant dans son sac, sa main batailla un moment contre les livres, parchemins, plumes et encriers, avant de trouver son bonheur au milieu de ce foutoir.
Elle en extirpa un sachet d'une taille impressionnante, remplis de chocolateries en tout genre ; des simple carrés moldus blancs ou noirs, de jolies chocolats (toujours moldus) venant de l'étranger, avec des couleurs et des formes beaucoup plus étonnantes et certains, ma foi, assez peu, d'origine magique, mêlant astucieusement le chocolat à d'autres saveurs. Un vrai plaisir pour les yeux, une explosion de saveur pour les papilles. Le paradis pour Ivy. La jeune fille sortit donc son sachet à chocolats sans aucune honte ; s'il y a avait bien une chose pour laquelle elle n'était pas du tout timide, c'était bien pour affirmer son appétit trollesque quand on en venait à son péché mignon, on l'aura compris, le chocolat.
Hésitant une bonne minute, elle craqua finalement pour une plaquette de chocolat au lait qu'elle ne s'ennuya même pas à découper en carrés, sachant très bien qu'elle allait l'engloutir dans sa totalité. Alors qu'elle savourait, Ivy nota mentalement, que le fait de partager ce moment calme avec quelqu'un -sans même parler- était un pur délice. En outre, la compagnie en question était en excellente.
S'il y a bien une chose à laquelle Ivy ne s'habituait pas depuis son entrée à Poudlard, s'était la facilité déconcertante avec laquelle elle se faisait des amies. Elle, qui n'avait jamais su, faute d'exemple, ce qu'était la différence entre un véritable ami et une simple connaissance, découvrait maintenant la saveur d'un moment partagé avec quelqu'un qu'elle pouvait considérer comme un ami.
Elle jeta un regard qui se voulait discret vers la droite, usant de ces jolies boucles caramels pour espionner ledit ami incognito. Bien qu'elle n'aie aucune arrière pensée derrière ce geste, croiser le regard d'une autre personne, aussi gentille fût-elle, était toujours très troublant pour Ivy. De plus, même si elle n'en était pas tout à fait certaine, regarder quelqu'un trop longuement n'était pas toujours très bien interprété.
Mais immédiatement, Ivy se rendit compte que toutes ces précautions étaient inutiles. Le jeune homme était étendu à ses côtés et semblait s'être assoupi contre son arbre, les bras derrière la tête, les jambes croisés, comme un bienheureux. Un doux sourire étira les lèvres d'Ivy ; en bon mec qu'il était, et surtout avec son caractère, elle ne s'attendait tout de même pas à ce qu'il lui parlât de ses problèmes. Mais, elle, qui aimait tant observer les autres, avait vite compris, à ses traits tirés, à la façon qu'il avait d'éviter la conversation, à la manière, discrète mais régulière, qu'il avait de se frotter les yeux et parfois même de bailler, que le jeune homme était épuisé. Il n'était pas non plus très difficile d'en deviner les raisons. Les cours étaient... ce qu'ils étaient, franchement longs, exténuants et pas toujours captivants. En plus, avec ses nouvelles obligations de préfet, le pauvre Absolem M. Moriarty n'avait plus une seconde pour souffler. Ivy le plaignait vraiment et se faisait un point d'honneur à respecter son silence, ce qui en soi n'était pas très compliqué quand on connaît le caractère timide et discret d'Ivy.
Reportant son attention sur le lac, les pensées d'Ivy dérivèrent peu à peu jusqu'au monde moldu. A sa famille. Et ainsi de suite. Elle en était à la couleur des rideaux du salon (pastel ou beige clair ?) et venait d'achever sa plaque de chocolat.
Distraitement, elle sentit Absolem gigoter un peu à sa gauche au moment même où elle croquait dans une nouvelle gourmandises en chocolat. Soudain, se rendant compte de son impolitesse, Ivy rougit jusqu'à la racine des cheveux et tendit doucement, penaude, son sachet de douceurs chocolatées vers Absolem.
Cependant, celui-ci, même s'il ne dormait pas, avait toujours les yeux fermés, et ne la vit donc pas. Ivy, se décidant enfin à faire quelque chose, se racla doucement la gorge avant que sa petite voix ne s'éleva et l'on eut pût prendre toute la mesure de sa timidité et sa douceur en l'entendant.
« - D...dis. Est-ce que tu... tu en voudrais ? »
Ivy aurait voulut se gifler mentalement tant elle se sentait pitoyable.
[HS : Désolée, pas beaucoup de dialogue...]
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Message(#) Sujet: Re: Un après midi qui commençait bien... Un après midi qui commençait bien... EmptyMer 9 Oct - 13:44

Enfin une heure de temps libre, Absolem n'y croyait plus, il l'attendait avec tellement d'impatience que le temps avait eu l'air de s'écouler lentement, rien que pour le narguer. Non pas que ses cours avaient été ennuyants, mais le jeune préfet aspirait qu'à un moment de tranquillité, rien que pour respirer un peu. Au lieu d'aller s'amasser avec les autres dans la Grande Salle ou dans un des couloirs du château, Absolem choisit de suivre son amie Ivy qui se dirigeait vers le parc. Quelle bonne idée de se rendre dans ce coin désert pour cette heure, c'était pile ce qu'il lui fallait. A peine Ivy avait-elle eu le temps de s'installer par terre qu'Absolem venait de s'écrouler à son tour, sans aucune délicatesse. Le jeune homme n'avait même pas pris la peine de lui dire qu'il la suivrait dehors et encore moins qu'il s'installait à ses côtés, elle le remarquerait bien tôt ou tard. Allongé de tout son long sur le sol encore humide, Absolem ferma les yeux, tentant vainement de faire abstraction de tout ce qui l'entourait. S'il se concentrait bien, il pourrait presque avoir l'impression d'être encore en Suède, dans un des parcs où il se rendait de temps en temps avec sa mère après l'école ou pendant le weekend. Ils aimaient bien se promener dans ces endroits, profiter un peu de verdure, rouler dans l'herbe comme des enfants, se courir après. Sa mère se moquait du regard des gens sur elle, elle était encore une enfant dans sa tête et l'assumait parfaitement bien. Absolem ne voyait de toute façon pas ce qu'il pouvait y avoir de mal qu'une mère s'amuse avec son fils, c'était tout naturel et même bénéfique pour le développement de l'enfant et pour son épanouissement personnel. Certes sa mère n'avait pas l'intellect de son père ou de Miranda, oui elle était déficiente et alors ? Absolem pouvait parier qu'il avait plus de souvenirs avec sa mère que Lisbeth et Catherine avec leurs parents. Lui au moins pouvait compter pendant des heures à sa petite soeur Cathy tous les bons souvenirs qu'il avait avec sa mère. Le nombre de fois où ils étaient partis manger une glace parce que leur frigo était vide et qu'il faisait chaud. Le nombre de fois où ils avaient passé la nuit à raconter des histoires sur les étoiles qu'ils observaient, leur prêtant mille et une aventures, mille et une histoire d'amours et des noms à coucher dehors. Oui ce n'était peut-être pas sa mère qui pouvait lui apprendre à lire ou à marcher, mais il y avait d'autres personnes pour ça, cela n'enlevait pas le fait qu'elle était sa mère et qu'il n'aurait pas pu rêver mieux.

Le jeune homme aimait bien se replonger dans son passé, cela ne l'aidait peut-être pas à l'oublier, à passer à autre chose, mais au moins ça lui donnait envie de s'accrocher, ça lui donnait un but dans la vie, retrouver sa mère. La séparation fut difficile et très douloureuse. Son père ne lui avait pas donné le temps de lui dire au revoir et Absolem avait trouvé cela très cruel. Mycroft lui avait expliqué que c'était pour son bien, qu'il fallait couper net les ponts pour pouvoir avancer mais Absolem n'était pas d'accord et il trouvait que pour un être qui n'avait pas existé dans sa vie jusqu'à ses 12 ans, il trouvait ça risible de le voir débarquer et le priver de tous ce qu'il aimait juste parce qu'il l'avait décidé. En plus de lui priver de sa mère, il l'avait arraché à sa terre patrie qu'était la Suède, même si son géniteur lui rappelait que ses deux parents étaient anglais et que ses racines étaient d'ici. Il l'avait obligé à vivre dans une famille qui n'était pas la sienne, malgré un lien de sang avec les filles de son père. Il l'avait inscrit dans une autre école de magie, le séparant brusquement de ses amis de son ancienne école, et il l'avait obligé à commencer les cours en milieu d'année, afin que personne ne puisse passer à côté de son arrivée. Même si Absolem n'aimait pas sa belle mère et sa demi-soeur Lis, il adorait sa demi-soeur Cathy et lui vouait un amour sans égale. Avec le temps, il avait laissé certaines personnes l'approcher, Sunny et Ivy en faisaient partis et jusqu'à présent il ne l'avait pas regretté. Celle qui devait regretter de s'être approché de lui était très certainement la jeune Ivy qui se trouvait à ses côtés à l'heure actuelle, car elle essuyait bien souvent les crises du jeune homme. Pourquoi s'en prenait-il souvent à elle quand ça n'allait pas ? Peut-être parce qu'il savait qu'elle lui pardonnait à chaque fois ? Parce qu'il savait qu'elle comprenait que ce n'était pas elle le problème mais bien lui ? Parce qu'elle était trop gentille pour lui en vouloir ? Ou juste parce que c'était un con et qu'il ne pourrait pas se refaire ? A chaque fois qu'il s'en prenait à elle, il passait de longue semaine à l'ignorer, non pas parce qu'il lui en voulait, mais bien parce qu'il s'en voulait de lui avoir fait une nouvelle crise. Honteux de son comportement, il se demandait si elle accepterait de lui pardonner et n'ayant pas le courage de lui demander pardon, rester loin de son amie pour faire pénitence. Mais il finissait par trouver le temps long sans elle et après un coup de pied dans les fesses, finissait par revenir vers elle, tout penaud et sincèrement désolé.

Aujourd'hui Absolem était lasse, lasse de son nouveau rôle de préfet, lasse des cours, de sa famille, du temps et d'à peut près tout. Sa mère lui manquait, il avait du mal à dormir et il commençait déjà à saturer. Personne ne le prenait vraiment au sérieux, ne voyant que son rôle de préfet comme un accident et rien de plus. Il n'était pas digne de cette place et il en était parfaitement conscient, il ne pouvait donc pas en vouloir aux autres de ne pas le prendre au sérieux, pourtant dieu sait que ça le gonflait vraiment de voir qu'on se foutait encore de sa gueule. Ryan ne le prenait pas pour son égal, à ses yeux il était encore un être inférieur alors qu'ils avaient le même statut, Seth avait obtenu le poste de Préfet-en-Chef alors qu'il ne méritait absolument pas cette distinction et il avait l'impression qu'il ne servait strictement à rien. En plus il n'avait pas le droit de rentrer dans l'équipe de Quidditch de sa maison, sinon ses soeurs allaient savoir qu'il n'avait pas abandonné ses cours de vol, comme il l'avait promis à son géniteur. Autant Cathy ne dirait rien, comprenant très certainement pourquoi Absolem avait menti, par contre Lisbeth se ferait un plaisir de le balancer à son père qui appellerait le Directeur pour le faire retirer de ce cours. Avant que Mycroft n'entre dans sa vie, Absolem était en parfaite santé, ignorant qu'il avait peut-être échappé à la déficience de sa mère, mais qu'il avait gagné la maladie du coeur de son père. Rien de bien grave en soit quand tu fais attention, mais ça pouvait devenir dangereux quand tu jouais au con, ce que le jeune Absolem adorait faire. Voler avait été un véritable plaisir, il adorait cette sensation de liberté que ça lui procurait. Le jeune homme ne voulait donc pas qu'on lui prive de ce petit bonheur. Malheureusement voler n'était pas recommandé par les médecins de son père et il était interdit de pratiquer cette matière. S'il se limitait qu'à ses cours de vol, personne ne devrait être au courant car Lisbeth n'avait pas gardé cette matière, mais s'il rentrait dans l'équipe de Quidditch alors là ça devenait plus problématique et il pourrait dire adieu à son petit plaisir. Que c'était frustrant de touchait que du doigt son rêve de devenir un joueur de Quidditch ...

« - D...dis. Est-ce que tu... tu en voudrais ? »

Absolem avait toujours les yeux fermés, il ne savait donc absolument pas qu'Ivy était en train de s'adresser à lui et qu'elle parlait de chocolat. Après un court instant, le jeune homme daigna ouvrir les yeux et vit son amie lui tendre son paquet. Absolem s'assit, tentant de garder pour lui sa frustration et il plongea sa main dans le sac de son amie pour en ressortir un chocolat.

"Merci ..." dit-il simplement, en tentant de ne pas paraître trop froid même si l'effet escompté était loin d'être ce qu'il aurait voulu. Après un petit silence et une fois le chocolat - fort délicieux au passage - fut engloutit, Absolem remonta les genoux vers sa poitrine et posa une question à Ivy "Dis moi ... qu'est-ce que tu penses de ton préfet ... Seth Rosenberg ..." Il précisa son nom au cas où la jeune Blythe ne sache pas qui était son préfet.



Zola Rylee Shaw
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Message(#) Sujet: Re: Un après midi qui commençait bien... Un après midi qui commençait bien... EmptySam 12 Oct - 23:41

Ivy mit un temps à éloigner le sac de chocolateries de son ami, refroidie par son ton. Son hypothèse était donc vraie ; il était vraiment d'une humeur massacrante.
Se remettant peu à peu de sa surprise, Ivy ne put cependant s'empêcher de le fixer curieusement, toute politesse oubliée. En effet, sa question était si soudaine qu'elle se demanda quel avait été le chemin de pensée du jeune homme pour en arriver jusque là. Ce genre de chose n'était malheureusement pas rare dans leur amitié. En effet, bien qu'adorable à ses yeux (il en fallait beaucoup pour ne pas l'être aux yeux d'Ivy), Absolem était de loin la personne la plus mystérieuse et énigmatique qu'elle ait jamais rencontré. Et même si, par moments, Ivy avait la vague impression – mais peut-être n'étais-ce que cela, une impression – d'être une des rares personnes à être capable de lire en lui avec autant de facilité, à d'autres moments, les méandres de ses réflexions la laissaient perplexe et frustrée, et lui infligeant bien des maux de tête.
Songer à la réponse d'une telle question mit Ivy hautement mal-à-l'aise. Pas parce qu'il lui demandait son avis, cela, il le faisait assez régulièrement, comme pour profiter de l'esprit calme et posé de la jeune fille. C'était une toute autre chose qui gênait Ivy. Ayant déjà bien des fois fait les frais de son petit caractère, elle ne savait que trop bien avec quelle rapidité et quelle facilité il pouvait s'enflammer. Le temps passé en sa compagnie lui avait appris à être prudente. La bombe à échelle humaine qu'était Absolem, cette bombe accablée par le fait de devoir contenir toute cette frustration et ses secrets, ne demandait qu'une toute petite étincelle, celle de ses mots à elle, pour exploser. Ivy savait très bien ce qu'elle risquait, pour l'avoir déjà vécu bien des fois. Un mot de travers et ce serait trois semaines de mépris à son égard – non qu'elle le blâmât pour quoi que ce soit. Au contraire, ce comportement rappelait à Ivy le sien. A la différence peut-être qu'elle, quand il lui arrivait de craquer ou d'être touchée, elle arrivait à se contenir, un moment du moins, avant de relâcher tout ça une fois seule.
L'idée de mentir pour ne pas inquiéter son ami, traversa un instant son esprit mais elle disparut bien vite. Ivy soupira discrètement, désespérée de ne pouvoir changer son naturel un peu trop sincère.
"- Eh bien, commença-t-elle en veillant à bien choisir ses mots. A première vue, il...il semble être un vrai gentleman. P...poli, charmant, tr...très intelligent."
Effrayée à l'idée de le voir s'énerver ou de se faire mal comprendre, Ivy s'anima soudain, de plus en plus rouge, agitant fébrilement ses mains en signe de défense (chose rare pour elle qui préférait les réponse concises et discrère) alors qu'elle poursuivait :
"-Je ne v...veux pas dire qu'il m...m...m'attire, loin d...de là... En r...réalité, je...je pense qu'il est... un peu trop intelligent."
Sachant son discours peu cohérent, bégaiements mis de côté, elle prit un moment pour respirer profondément, secoua la tête pour en chasser toute pensée parasite, avant de reprendre calmement, ses grands yeux pâles s'ancrant directement les siens, comme si elle pouvait lui faire lire le fond de sa pensée :
"- Quand on l'observe bien, on peut voir que ces mots sont choisis avec soin. Il est méticuleux et comme je l'ai dit, intelligent. Mais... J'ai également l'impression qu'il n'agit pas sincèrement. Tu vois, que derrière chacune de ses paroles, chacun de ses gestes, il espère obtenir quelque chose. J'espère me tromper mais il m'a l'air trop … calculateur, trop réfléchi et surtout trop parfait pour avoir les intentions honorables d'un bon préfet. Franchement, je ne sais pas quoi penser de ce type mais quand il m'arrive de le regarder, ce type... quelque chose dans son regard n'est pas franc et... je trouve ça un peu effrayant."
Se rendant compte qu'elle en avait trop dit, riant de son propre trop plein d'imagination, Ivy tritura nerveusement une des ses boucles caramel, son regard n'osant plus affronter le sien.
"- C'est vr...vraiment stupide, n'est-ce pas ?"
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Message(#) Sujet: Re: Un après midi qui commençait bien... Un après midi qui commençait bien... EmptyLun 14 Oct - 14:56

Pour ne pas montrer qu'il n'était pas de bonne humeur, Absolem pouvait repasser. Il avait bien vu au ton qu'il avait employé pour répondre à son amie et la réaction qu'elle eut par la suite que c'était pas gagné. La pauvre, elle essuyait toujours ou presque ses crises alors qu'en général elle y était pour rien. C'était peut-être parce qu'elle n'avait rien à se reprocher qu'Absolem se permettait de lui hurler dessus, parce qu'il savait qu'elle ne le prendrait pas pour elle, même si un jour elle prendrait mal de devoir toujours être traité comme un chien par le jeune homme et qu'elle refuserait de lui parler. Ce serait bien fait pour lui certes, mais cela ne voulait pas dire que le jeune Moriarty en serait ravie, bien au contraire, ça le ferait sacrément chier et sacrément mal de voir son amie lui refuser son pardon. Absolem n'était qu'un con et il en était parfaitement conscient, seulement il a commencé un jeu il y a cela fort longtemps et ne pouvait plus simplement cesser d'y jouer, il devait continuer jusqu'au bout ou alors se dévoiler aux autres définitivement. Qu'y gagnerait-il a avouer qu'il était malheureux ? Qu'il ne voulait pas être ici ? Qu'il avait des failles comme tout le monde et qu'il n'arrivait pas à passer au delà de ses problèmes ? Rien en dehors des moqueries ou des regards compatissants. Il ne voulait pas qu'on compatisse à son malheur, il n'était pas le seul à souffrir et il ne voulait pas qu'on le voit comme un faible. Il voulait juste qu'on le comprenne, qu'on le soutienne, sans avoir pitié de lui. Il voulait avoir des amis, des vrais, avec qui discuter de sa mère, de sa vie d'avant, de ce qu'il voudrait faire plus tard, sans voir à constamment se justifier ou faire semblant de s'en foutre de tout. Ah que la vie pouvait être compliquée parfois …

"- Eh bien … A première vue, il...il semble être un vrai gentleman. P...poli, charmant, tr...très intelligent."

Absolem écouta son amie lui répondre. Il la sentait hésitante et pour cause, elle savait qu'un seul mot qu'il n'apprécierait pas et ça allait partir en dispute. Elle devait bien regretter le jour où elle a commencé à lui parler et à lui montrer qu'elle était une personne douce, gentille et honnête, chose qu'il appréciait par dessus tout. C'était d'ailleurs parce qu'il la savait honnête qu'il lui avait posé la question, malheureusement pour elle, même s'il appréciait ce côté-ci d'Ivy, il aimait quand même entendre ce qu'il avait envie et non la vérité … Alors quand la jeune Blythe commença par dire que Seth était gentil, gentleman, poli, charmant et intelligent, le sang du jeune Moriarty ne fit qu'un tour et faillit s'étouffer. Non mais sérieux, elle plaisantait là, elle n'allait pas s'y mettre elle aussi. Si elle lui avouait qu'elle avait un faible pour lui, il se barrait sans même prendre la peine de lui répondre et ne lui parlerait plus.

"Non mais t'es sérieuse là ? " commença-t-il en s'énervant "Tu ne vas pas t'y mettre toi aussi à le trouver génial … Si tu me dis que tu le kiffes, je me barre, je te préviens !" … Absolem ou la patiente absolue ! La pauvre Ivy devait regrettée le jour de leur rencontre et le devoir de dire la vérité à qui voulait l'entendre. Il la vit pâlir et le jeune Moriarty se sentit un peu bête de s'énerver pour si peu. Elle avait quand même le droit d'apprécier quelqu'un sans qu'il puisse être d'accord avec elle, non ? Même si cette personne était la pire crapule qui soit et qui avait le don de se faire aimer par tout le monde, même les gens les plus intelligent …

"-Je ne v...veux pas dire qu'il m...m...m'attire, loin d...de là... En r...réalité, je...je pense qu'il est... un peu trop intelligent."

La jeune Blythe tenta vainement de s'expliquer pour ne pas à avoir à essuyer une nouvelle prise de tête, mais visiblement – et elle s'en rendait bien compte – c'était mal parti. Pourtant le jeune Absolem l'écouta jusqu'au bout et le malaise qu'elle vivait à l'heure actuelle, le jeune homme le ressentait bien, ce qui le calma un peu. Sinon le jeune homme serait déjà parti depuis un moment, en colère, agacé et prêt à en découdre avec le premier venu. Déjà Ivy lui avoua qu'elle n'avait pas de béguin pour le jeune Rosenberg, ce qui plu au jeune Moriarty sans qu'il comprenne pourquoi. Elle avait quand même le droit de trouver un garçon charmant sans devoir lui demander son avis, non ? Le problème n'était pas vraiment là, c'était surtout qu'il avait tellement l'impression de voir clair dans le petit jeu du frère de Naïa qu'il ne supporterait pas de voir une amie à lui et Ivy pour le coup, tomber sous son charme et la voir se faire manipuler sans qu'il puisse rien faire ou rien dire pour la réveiller. La jeune fille méritait tellement mieux qu'il serait franchement dommage qu'elle tombe sous le charme d'un vaurien dans son genre. Elian encore était un meilleur parti que ce Rosenberg, même si ce n'était pas dans l'intérêt de la jeune Blythe de s'y intéresser de trop prêt, sans que l'aînée des Rosenberg lui tombe dessus parce qu'elle n'apprécie pas qu'on s'intéresse de trop prêt à son ex. De toute façon qu'est-ce que cela pouvait lui faire puisqu'ils n'étaient plus ensemble ? Regretterait-elle le temps où ils étaient en couple ?

"Un peu trop intelligent ? comment ça ? " Le ton du jeune homme avait beaucoup changé, certainement pour le plus grand plaisir de son amie qui allait pouvoir respirer un peu. Si elle changeait de fusil d'épaule et allait dans son sens, elle risquait d'éviter une pluie de reproche et une avalanche de critiques contre son incapacité à juger les gens correctement.

"- C'est vr...vraiment stupide, n'est-ce pas ?"

La jeune fille reprit son petit monologue, tentant d'expliquer à Absolem qu'elle ne trouvait pas Seth vrai. Le jeune homme était plutôt content de voir qu'il n'était pas le seul à l'avoir remarqué. Certes le benjamin des Rosenberg était poli, courtois et serviable, mais franchement un peu trop aux yeux du jeune Moriarty qui voyait très clair dans son jeu. Peut-être que s'il n'avait pas Lisbeth comme demi-soeur, il n'aurait pas vu tout de suite que Seth n'était pas si gentil qu'il le prétendait, mais en ayant une menteuse manipulatrice comme sœur, il savait exactement comment pouvait agir ces gens en plein jour pour réussir à obtenir ce qu'ils voulaient et Seth & Lisbeth n'avait pas l'air si différent l'un de l'autre. Très intelligent, on ne pouvait pas le nier, même si Absolem avait envie de le traiter d'imbécile à chaque fois que l'autre ouvrait la bouche, il ne pourrait jamais nier que le jeune Seth était du genre à réfléchir à tout ce qu'il allait faire ou dire et à penser à tous les plans de secours qu'il pourrait utiliser si ce qu'il tentait ne fonctionnait pas. Fin stratège, il était capable d'aller très loin et il ne doutait pas un instant qu'il ferait de grandes choses dans la vie, toujours accompagné de sa sœur, comme si ces deux là n'étaient pas capable de vivre l'un sans l'autre. Etait-ce très saint comme lien ça ? Absolem en doutait franchement et en sachant comme l'un et l'autre pouvaient être tordu, il sentait que leur lien l'était tout autant. Certains prétendaient voir des jumeaux, Absolem lui voyait plus des amants ou quelque chose dans ce genre là, glauque et peu catholique. Oh bien entendu aucune preuve tendait à prouver son hypothèse, mais si un jour on venait lui dire que quelqu'un les avaient vu être plus que des frères et sœurs, le jeune Moriarty n'en serait pas plus étonné que ça.

"Stupide ? Non, pas du tout, je pense exactement la même chose. Ce type est malsain, il est faux. En fait quand je le vois, je vois Lisbeth ma demi-soeur …  "



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Message(#) Sujet: Re: Un après midi qui commençait bien... Un après midi qui commençait bien... EmptyDim 20 Oct - 23:03

"Non mais t'es sérieuse là ? Tu ne vas pas t'y mettre toi aussi à le trouver génial … Si tu me dis que tu le kiffes, je me barre, je te préviens !"

Blessée, elle conserva néanmoins une posture digne et réussit à maintenir un doux sourire sur ses lèvres roses. Alors qu'elle sentait toute cette colère émaner de lui, ses doigts s'appliquèrent nerveusement à arranger les plis de sa jupe. Pour la première fois depuis... depuis toujours, en fait, ressentit l'irrésistible envie de lui répondre. Comment pouvait-il ne serait-ce que penser à s'en aller pour une chose aussi insignifiante ? Comment, pire encore, pouvait-il la juger sur son opinion la plus profonde, elle qui avait tant de mal à l'exprimer, même à ses côtés ? Elle qui, jamais ne lui avait tenu rigueur de ses mots blessant, jamais ne l'avait jugé pour ses crises inexpliqués ? Elle qui lui pardonnait toujours ? Elle qui lui pardonnerait certainement encore beaucoup de fois.

Ce qu'Absolem ne saurait cependant jamais, c'est l'élancement dans la poitrine de la jeune fille quand il haussait la voix. Il ne se rendrait pas compte de la sensibilité de son amie. On pouvait dire tout ce qu'on voulait, ô, elle avait conscience de comment les autres la voyait. La douce, la gentille Ivy. Ivy, patiente, l'amie, la bonne poire. Ivy qui pardonnait tout et ne demandait rien, sinon de la sincérité. Mais comment ignorer tous ces cris et cette colère injustifiée ? Ce qu'Absolem ne comprendrait que quand il sera trop tard, c'est qu'Ivy pardonnerait toujours, mais n'oublierait jamais. Ce qu'elle savait bien cependant, c'est qu'elle ne pouvait pas lui en vouloir. Ce n'était pas de sa faute, il était comme cela et rien ne pourrait jamais le changer. Mais toujours est-il qu'elle faisait désormais constamment attention à ce qu'elle disait devant lui. Plus le temps passait, moins elle se laissait aller en sa présence tant elle avait peur de ses réactions. Désormais, il n'était pas rare qu'elle ait de subites vagues de stress quand elle l'apercevait au détour d'un détour. Et elle, qui chérissait tant l'amitié en général et celle-ci en particulier, qu'elle avait peur de le perde !

Puis, le calme revint dans la voix et sur les trait d'Absolem. Si cela apaisa un peu la jeune Blythe, cela ne parvint cependant pas à la réconforter. Ce n'était pas passé loin, vraiment et Ivy songea que les chances qu'une dispute éclatât – déjà extraordinairement élevées en temps normal-, atteignaient maintenant des sommets, exacerbés par son humeur et sa fatigue.

Elle considéra un moment son silence, n'osant le regarder, de peur que son propre regard ne trahît toutes les émotions qu'elle retenait. A la place, ses doigts attrapèrent une autre chocolaterie et elle le plaça dans sa bouche pour le laisser fondre sous sa langue. Elle faillit s'étouffer en entendant la suite :

"Ce type est malsain, il est faux. En fait quand je le vois, je vois Lisbeth ma demi-soeur …  "

Cette fois, la tête d'Ivy se tourna si vite dans sa direction qu'on entendit presque le mouvement. Une fois revenue de sa première surprise, elle soupira, sentant que ce sujet là était de loin, mais alors de très loin plus compliqué que celui d'avant. La jeune fille, même si respectueuse de son silence, continuait de se questionner sur son silence. Était-ce une sorte de refus d'un passé trop douloureux ? Ou bien refusait-il simplement qu'on le plaignît, qu'on eût pitié de lui ? Sûrement un peu des deux. Ou il y avait peut-être autre chose, qu'en savait-elle

Triturant ses mains, elle chercha un moment la meilleure manière de formuler sa pensée, pour ne pas l'énerver, avant de se lancer vaillamment :

"Est-ce que tu... est-ce que tu veux en parler ?"

Ivy chercha vainement à capter son regard, pensant que cela pourrait l'aider à le comprendre. L'aider à le soulager de ce qu'il cachait. Elle aurait tant voulu faire, mais ne savait pas comment ! Alors elle ne réfléchit pas et attrapa sa grande main, reposant mollement sur le sol et la serra dans l'étau des siennes, minuscules en comparaison et attendit.

[HS : désolé, c'est très mauvais, je sais.]
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Zola R. Shaw

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Message(#) Sujet: Re: Un après midi qui commençait bien... Un après midi qui commençait bien... EmptyDim 27 Oct - 22:35

Absolem n'était pas conscient qu'il faisait du mal à son amie, bien trop concentrer sur sa rancoeur et sa haine envers le jeune Rosenberg pour se rendre compte qu'il n'avait pas été très sympathique avec Ivy. N'avait-elle pas le droit d'apprécier une personne qu'il détestait ? N'était-elle pas capable de se défendre toute seule ? D'avoir sa propre opinion, même si elle n'était pas la même que celle d'Absolem ? Pourquoi le jeune Moriarty devrait-il avoir toujours raison ? Peut-être qu'il n'était que jaloux du jeune Seth et qu'il ne supportait tout simplement pas que d'autres personnes l'apprécient ? Bien entendu Absolem savait que ce n'était pas ça, il était rarement touché par la jalousie et cette histoire était plutôt une histoire méfiance plus qu'autre chose. Seth ne lui avait jamais rien fait, mais Absolem ne se sentait pas à l'aise en sa présence, il le trouvait trop gentil, trop mielleux, trop bon samaritain pour le trouver vrai. Il ne faisait ça que pour se faire bien voir ou pour une toute autre raison qui échappait complètement au jeune Moriarty. Ivy avait le droit de l'appréciait mais ça ferait quand même bien chier Absolem si c'était le cas. Fort heureusement Ivy avait senti le côté obscure du jeune homme, sans pouvoir plus l'expliquer que ça et ça rassurait Absolem de la savoir moins naïve qu'il ne le pensait.
Absolem ne se rendit pas compte que le sourire qui était sur les lèvres de son amie n'était pas aussi sincère qu'il paraissait et de toute façon il n'avait pas spécialement envie de voir qu'il était faux ou plutôt exagéré. Elle n'était pas à l'aise en sa présence, trop nerveuse, jamais sûre de ce qui allait se passer entre eux et pour cause, Absolem avait tendance à passer ses nerfs sur elle. La jeune fille étant bien plus sensible qu'il ne le pensait vivait très mal ses crises, mais ne le lui dirait très certainement jamais.

"Est-ce que tu... est-ce que tu veux en parler ?"

Sans vraiment s'en rendre compte, Absolem venait d'aborder un sujet qu'il allait rapidement regretter. En voulant enfoncer Seth, il le compara à sa demi-soeur Lisbeth, la peste de la famille et l'une des pestes de Poudlard. Seulement n'étant pas un fervent fan des confidences, il avait oublié le fait qu'il n'avait peut-être jamais abordé le sujet de sa famille anglaise avec Ivy. Il était évident qu'il n'avait jamais parlé à personne de sa mère, c'était LE sujet tabou dont Absolem se refusait de parler. Il n'avait certainement jamais non plus parlé de sa vie en Suède, mais il lui arrivait parfois de parler du second mariage de son paternel, n'étant pas spécialement touché par cela, même s'il ne se ventait pas beaucoup d'avoir comme demi-soeur Lisbeth, mais appréciait par contre de parler de sa seconde demi-soeur Catherine, le joyau de la famille à ses yeux.

Je … heu … de quoi ?"

Absolem était un peu étonné et légèrement sous le choc. Il venait de sentir la main d'Ivy lui attraper la sienne et lui la serrer, ne pouvant plus s'en défaire. C'était assez étrange cette nouvelle proximité, même si cela ne voulait rien dire, cela restait nouveau et perturbant aux yeux du jeune Moriarty qui ne sut pas trop quoi répondre à son amie. C'était Ivy, du coup il pouvait se permettre plus de confidences qu'avec les autres, mais sans trop abuser, cela allait s'en dire. Absolem regarda son amie un instant avant de reprendre la parole.
Tu sais il n'y a pas grand chose à dire à ce sujet … je pensais que tu savais que j'avais deux demi-soeurs … Lisbeth et Catherine ..."

Voilà comment ne pas trop se mouiller, c'était très bien. Absolem voulait d'abord savoir ce qu'il avait raconté à son amie et ce qu'elle savait déjà à ce sujet avant d'en dire plus. Cela ne servait à rien de trop en dire s'il n'y avait pas vraiment besoin. En plus ce n'était pas comme si Lisbeth était une fille importante, intéressante et utile à connaître. Certes elle se trouvait dans la même classe qu'Ivy & Absolem, mais n'étant pas tous les trois dans la même maison, il y avait peut-être des chances que les deux filles ne se connaissent pas … même si c'était plutôt mince comme espoir.

HS: Désolée du temps d'attente :/



Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's
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