Cinquième année : Cours n°1.

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Cinquième année.

Cours n°1 : Les Vampires.

En ce mercredi matin, Céleste avait perdu son sourire. Le temps était venu pour elle de donner le cours qu’elle redoutait le plus, car elle y était très impliquée. Il s’agissait du cours sur les vampires. Le jeune-femme maîtrisait son sujet, aussi ce n’était pas la peur d’avoir un trou qui l’inquiétait mais plus le fait de trop s’impliquer dans ce cours, limite de s’emballer lorsqu’un élève poserait une question. De plus, elle maîtrisait tellement son sujet, qu’elle craignait de trop en dire à ses élèves. Ces derniers n’ayant besoin de savoir que le stricte nécessaire. Céleste souffla en sirotant sa tasse de café. Elle allait devoir jouer serrer, très serrer même. Une fois sa boisson avalait, elle ramassa la quantité astronomique de parchemins se trouvant à ses côtés et se leva. Saluant d’un revers de main ses collègues, elle se dirigea vers sa salle de cours. Depuis la rentrée, elle n’avait pas revu Phœnix Bloodworth. En fait, elle ne l’avait pas revu depuis que ce lâche avait fui la conversation l’année passée. S’il croyait qu’elle abandonnerait, il se trompait. Elle voulait avoir des explications et elle n’en démordrait pas. Elle était prête à le harceler pour ça, mais cette année, elle tournerait définitivement la page. Zora l’avait mise en garde, savoir la vérité lui ferait peut-être plus de mal que de bien mais Céleste avait besoin de savoir. De plus, quelque chose l’intriguait. Pourquoi l’accusait-il de l’avoir trompé ? D’où pouvait-il tenir cette information calomnieuse ? Elle voulait savoir et elle saurait.

Déterminée, elle monta les marches menant à sa salle de cours, croisant au passage quelques élèves qui seraient certainement en retard en cours. Ils avaient surtout l’air paniqués et à peine réveillés. Céleste eut une moue rieuse en les voyants passés. Elle se souvenait d’elle à leur âge, elle n’était certainement pas plus sage ou plus à l’heure qu’eux. Il lui arrivait même parfois de sécher quelques cours. Surtout l’histoire de la magie. Une matière ennuyeuse à souhait. Elle avait toujours aimé l’action et la pratique, aussi aller dans un cours qui ne faisait que de la théorie, très peu pour elle. Durant ces heures-là, elle traînait souvent dans les couloirs en compagnie de Nora. D’ailleurs que devenait-elle ? Elle allait devoir lui envoyer une lettre. En effet, Nora était une fêtarde et cette virée à Ibiza avait redonné à Céleste l’envie de faire la fête. Peut-être que sa vieille amie accepterait de l’accompagner dans une de ces boîtes de nuit dont lui avait parlé Zora. Cela lui permettrait d’évacuer le stress dû à ses recherches. Recherches d’ailleurs qu’elle devait reprendre rapidement si elle ne voulait pas se laisser déborder par la charge de travail. Perdu dans ses pensées, elle ne remarqua pas Friz l’attendant devant la porte de sa salle de cours et lui marcha sur la queue. Le pauvre animal poussa un glapissement sonore qui fit sursauter la jeune-femme. Morte de honte, elle essaya de se confondre en excuse auprès de son animal, bien que celui soit très occupé à lécher sa pauvre queue endoloris. Céleste rigola doucement en le voyant faire. Eh bien, en voilà qui n’avait que faire d’excuses. Ouvrant sa porte, elle fut choqué par la chaleur qu’il y régnait. Pour un jour de septembre, il faisait étrangement chaud dans cette pièce. Ou était-ce elle qui s’était trop couverte ce matin ? Elle n’en savait rien mais en tout cas, elle ouvrit les fenêtres, le temps que ses élèves arrivent.

Elle posa ses parchemins sur le bureau, à côté de Friz qui avait repris sa place. Et commença, comme à son habitude, à noter l’intituler du cours au tableau. Pendant ce temps-là, les élèves entrèrent. Les cinquièmes années. Année charnière et surtout stressante. Et pour elle, et pour eux. Surtout pour eux. A la fin il y avait les BUSE’s. Les élèves devaient donc bosser d’arraches pieds et Céleste, quant à elle, devait tout donner pour terminer son programme dans les temps. Heureusement, celui-ci n’était pas très ambitieux, mais quand même. Sa conscience professionnelle lui interdisait de faillir. Bref, ses élèves rentraient, il était temps pour elle de commencer. Elle ferma la porte d’un revers de baguette et commença son éternel discours.

- Je vous souhaite donc un bon retour parmi nous. Vous entrez dans une année cruciale pour vous, l’année de vos BUSE’s. Aussi, j’attends de vous un travail sérieux et régulier. Je serais un peu plus exigeante que les autres années, mais cela c’est pour vous. Je resterais toutefois à votre disposition pour toutes questions supplémentaires. Et si vous avez besoin d’heures supplémentaires pour approfondir vos connaissances, n’hésitez pas à venir me trouver. A ce sujet, je tiens à vous informer de la mise en place de cours de soutiens à chaque trimestre. Vous en serez informé en temps voulu grâce au panneau d’affichage. Bref, nous allons commencer. Quelqu’un peut-il me dire ce qu’il sait sur les vampires ?

Céleste adorait cette question car, la plus part du temps, les gens tombaient à côté. Ils étaient mêmes à mille lieux de la vérité. La jeune-femme attendait donc avec impatience les réponses des élèves.

C'est les traits tirés et les mains recouvertes d'encre que le préfet des Poufsouffle arriva en cours de Défense Contre les Forces du Mal. Le jeune homme n'avait pas réussi à trouver le sommeil en même temps que ses camarades, ce qui lui arrivait assez régulièrement quand il était préoccupé. Ce n'était pas ses nouvelles responsabilités qui l'empêchaient de dormir, je vous rassure tout de suite, ni même ses rondes avec Astride Whitby, sa co-préfète. Mais plutôt le souvenir de sa mère qui venait le hanter régulièrement. Absolem avait passé une partie de ses vacances à ne songer qu'à elle, harcelant son père pour obtenir l'autorisation de retourner en Suède pour aller lui rendre visite. Il lui avait promis mille et une choses pour obtenir gain de cause, allant de notes exceptionnelles pour ses BUSEs à un comportement exemplaire dans et hors de Poudlard, mais rien n'y avait fait, Lord Mycroft n'avait pas cédé, il ne trouvait pas sain que son fils rende visite à sa mère alors qu'elle séjournait dans un Asile psychiatrique. Quand le verdict était tombé, Absolem avait vociféré qu'il était injuste de lui interdire de voir sa mère, qu'il n'avait pas le droit de la tenir en dehors de sa vie alors qu'il n'avait même pas été capable d'être présent dans la sienne les dix premières années de sa vie. Le jeune Moriarty avait attrapé tous les objets qui lui tombaient sous la main et les avait lancé à travers le bureau de son paternel. Tous les noms d'oiseaux y étaient passé, Absolem avait été hors de lui et vu que personne ne prenait en compte ses désirs, il ne voyait pas pourquoi il devrait prendre en compte l'avis des autres. Ce qui l'avait arrêté net c'était une douleur aigüe qui l'avait soudain parcouru, comme si une main enserrait son coeur. A bout de souffle, le palpitant incontrôlable, Absolem s'était écroulé de tout son long et c'est en urgence qu'on l'avait emmené à l'hôpital. Le jeune Moriarty y avait séjourné deux jours, les médecins avaient fait un check-up complet de son état avant de l'autoriser à sortir et à l'obliger à rester dans son lit quelques jours pour qu'il se repose. Le jeune homme avait passé une partie de ses vacances plongé dans son mutisme, n'acceptant que de parler à Cathy, sa petite soeur. Lord Mycroft, son père avait pris comme excuse cet incident pour refuser que son fils fasse parte de Londres, prétextant que c'était pour son bien et qu'un jour il le comprendrait et le remercierait. Ne pouvant pas aller voir sa mère, Absolem avait occupé ses vacances à faire ce qu'elle lui avait appris durant toute son enfance : dessiner. Le jeune homme avait tapissé ses murs d'une multitude de dessin en tout genre, allant de la nature morte à des monuments, en passant par quelques portraits. Ce qui l'avait tenu éveillé une grande partie de la nuit était la représentation quasi exacte de leur salle commune. Absolem n'avait pas spécialement une grande attirance pour sa maison mais il appréciait dessiner ce qu'il voyait .

Au petit matin, le jeune homme fut réveillé par l'agitation qui provenait des dortoirs de sa maison et c'était ainsi qu'il s'était rendu compte qu'il s'était assoupi quelques heures à même le sol de sa salle commune. Encore à moitié endormi, il avait rangé ses affaires de dessin, rangé son croquis avec les autres et était parti prendre une douche pour enlever une grande partie de l'encre qui recouvrait son visage et ses mains, mais sans pouvoir tout enlever. Heureusement que le jeune homme se moquait de se que l'on pouvait penser de lui, sinon il aurait pu avoir honte d'être ainsi barbouillé. Il s'était changé et était descendu prendre son petit déjeuner avec ses camarades, sans donner plus d'explication sur les taches d'encre qui recouvraient encore ses mains. Absolem était persuadé que certains s'étaient mis dans la tête que depuis qu'il était préfet, il était devenu sérieux, ce qui l'amusa beaucoup puisque ça n'allait rien changer à sa vie son nouveau poste. Mais le jeune homme aimait bien laisser faire les rumeurs, les gens étaient capable d'exceller dans ce domaine, il ne voyait pas l'intérêt de les empêcher d'avoir un peu d'imagination. Après son petit-déjeuner, il avait rejoint ses camarades de classes pour aller à son cours de DCFM et c'est pour une fois dans les premiers que le jeune Moriarty arriva en cours. Il s'installa à une table libre, très nombreuses pour le moment et sortie ses affaires. Il prit le temps de lire l'intitulé du cours en attendant que tout le monde s'installe. Ce n'est qu'une fois la porte fermée sur les derniers arrivant que leur professeur prit la parole.

- Je vous souhaite donc un bon retour parmi nous. Vous entrez dans une année cruciale pour vous, l’année de vos BUSE’s. Aussi, j’attends de vous un travail sérieux et régulier. Je serais un peu plus exigeante que les autres années, mais cela c’est pour vous. Je resterais toutefois à votre disposition pour toutes questions supplémentaires. Et si vous avez besoin d’heures supplémentaires pour approfondir vos connaissances, n’hésitez pas à venir me trouver. A ce sujet, je tiens à vous informer de la mise en place de cours de soutiens à chaque trimestre. Vous en serez informé en temps voulu grâce au panneau d’affichage. Bref, nous allons commencer. Quelqu’un peut-il me dire ce qu’il sait sur les vampires ?

C'est avec un petit sourire en coin qu'Absolem accueillit les mots "année cruciale pour vous", comme s'ils n'étaient pas conscients que cette année allait se jouer les BUSEs et qu'ils n'avaient pas le droit à l'erreur. Elle affirmait être plus exigeante cette année mais cela ne fit ni chaud ni froid au jeune préfet qui se moquait comme de l'an quarante des cours et de ses notes. Il n'avait rien contre son professeur ou contre ce cours en particulier, mais il n'était pas le genre de personne à commencer à s'angoisser juste parce qu'ils avaient un examen important à la fin de l'année. Il était complètement au dessus de tout cela, ne sachant même pas ce qu'il allait faire de sa vie, en dehors du fait qu'il allait sortir sa mère de cet Asile où son paternel l'avait faite enfermé. Peut-être qu'il deviendrait artiste, il n'était pas trop mauvais dans ce domaine et il avait largement le temps de progresser de toute façon. Il pouvait aussi devenir tatoueur, caissier ou n'importe quoi d'autre, tant qu'il était avec sa mère. Leur premier cours était sur les vampires, Absolem n'était pas un grand fan de ces créatures, mais il n'avait rien contre. Leur professeur leur demanda se qu'ils savaient sur ces êtres de la nuit et au vu du manque d'enthousiasme de sa classe, décida de se lancer, même si c'était peut-être faux ce qu'il allait dire.

"Les vampires sont des êtres mythologiques qui fascinent les moldus depuis la nuit des temps. Ils effrayent autant qu'ils fascinent d'ailleurs. Selon certaines légendes, ils craignant l'ails, ne projettent pas de reflet dans un miroir et doivent être invités dans une maison pour pouvoir y entrer. Certains prétendent qu'ils craignent l'eau bénite et qu'il faut leur enfoncer un pieu dans le coeur et leur couper la tête pour qu'ils meurent ... mais ça reste des mythes. Ce qu'on peut être sûr par contre et c'est ce qui revient à chaque fois dans toutes les cultures, c'est qu'ils craignent le soleil et boivent du sang ..."

Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's

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Éléonore n'avait pas eu à préparer d'exposé pour son prochain cours (pour une fois). Effectivement, le cours de DCFM l'attendait. C'était un de ses cours préférés, avec le cours de sortilèges et de métamorphose. Elle adorait l'action, elle adorait utiliser sa baguette pour lancer des sorts ou tout simplement pour se pratiquer. En fait, de plus en plus, Élé se disait qu'elle aimerait bien être auror. Pour l'heure, ce n'était qu'une idée qui germait tranquillement dans sa tête et non une véritable ambition. Elle se savait courageuse, n'avait pas peur de l'inconnu, ni du noir, ni de grand chose en fait. À part peut-être les serpents, les araignées et les crapauds venimeux. Elle se savait également douée en DCFM, en sortilèges et en métamorphose. Là où plusieurs avait de la difficulté à se concentrer pour métamorphoser des objets ou des animaux, Élé réussissait à se concentrer comme il se devait pour réussir ses métamorphoses. Même chose pour les sorts. Non qu'ils étaient plus puissants que ceux des autres, mais Élé avait une facilité à apprendre de nouveaux sorts difficiles grâce à sa concentration et à son habileté. Et une fois qu'ils étaient appris, elle pouvait se concentrer sur le niveau de puissance de son sort pour s'améliorer. Bref, elle pensait à peut-être devenir une auror. Elle n'avait jamais su vraiment ce qu'elle voulait faire mais depuis la rentrée, elle se disait que ce serait peut-être un bon métier pour elle. Elle aimait bouger, détestait la routine et adorait faire des trucs utiles et biens pour les autres. Elle se demandait ce qu'ils allaient apprendre aujourd'hui en DCFM pour le premier cours de sa cinquième année. De nouveaux sorts? Elle l'espérait.

Et non. En entrant dans la salle de classe, Éléonore vit que la professeur avait écrit au tableau le sujet du cours, qui était les vampires. Il serait intéressant en effet d'en apprendre d'avantage sur eux. Elle n'avait jamais eu l'occasion d'en rencontrer mais se disait que si ça arrivait un jour, elle devrait être bien préparée à l'affronter. À part la professeur, un seul autre élève était arrivé. Élé le reconnut aussitôt: il s'agissait d'Absolem M. Moriarty, qu'elle avait rencontré avant les vacances d'été. Enfin, rencontré... Disons qu'elle l'avait suivi, curieuse, et s'était enfoncé dans l'Allée des embrumes afin de savoir ce qu'il mijotait. Le Pouffy n'avait pas apprécié ses manières peu respectueuses. S'en était suivi une discussion houleuse, dans laquelle Élé avait essayer de le convaincre que son mode de vie n'était pas le meilleur pour être heureux et qu'il était inutile de vivre sa vie en ermite à cause de sa famille. Bon, ce n'était peut-être pas l'exacte vérité mais c'est ce qu'elle avait cru deviner de sa situation à ce moment-là. Et le charmant Pouffy de l'envoyer balader avec ses conseils. Ils s'étaient séparés, pas vraiment en froid mais sans positif non plus. Élé se sentait un peu mal d'aller s'asseoir à une table éloignée, seule, alors qu'il y avait pleins de places libres à côté du jeune homme. D'ailleurs, il ne l'avait pas encore remarqué, sa tête étant tournée vers l'avant de la classe. Elle adressa un signe de tête et un sourire au professeur avant de rejoindre Absolem et de s'asseoir à côté de lui. Elle ignorait s'il l'enverrait balader, mais tant pis.

" Salut ", lui dit-elle simplement avec un sourire timide. Elle savait qu'Absolem devait se remémorer à ce moment-là leur rencontre dans l'Allée. Elle décida aussi de ne pas engager la conversation. Absolem ni tenait sûrement pas, Élé n'avait pas envie de se faire rejeter une deuxième fois et de toute manière, ce n'était pas vraiment l'endroit pour commencer une discussion alors que la classe se remplissait peu à peu d'élèves et que le cours ne tarderait pas à commencer. Elle attendit donc que le cours commence. Comme elle s'y attendait, la professeur commença le cours en abordant l'importance des BUSE's. Et annonça finalement le sujet du cours, en demandant aux élèves ce qu'ils savaient des vampires. Ignorant à peu près tout de ces créatures, elle attendit que quelqu'un d'autre prenne la parole et c'est avec surprise qu'elle entendit son voisin, Absolem, répondre.

"Les vampires sont des êtres mythologiques qui fascinent les moldus depuis la nuit des temps. Ils effrayent autant qu'ils fascinent d'ailleurs. Selon certaines légendes, ils craignant l'ails, ne projettent pas de reflet dans un miroir et doivent être invités dans une maison pour pouvoir y entrer. Certains prétendent qu'ils craignent l'eau bénite et qu'il faut leur enfoncer un pieu dans le coeur et leur couper la tête pour qu'ils meurent ... mais ça reste des mythes. Ce qu'on peut être sûr par contre et c'est ce qui revient à chaque fois dans toutes les cultures, c'est qu'ils craignent le soleil et boivent du sang ... "

Bon, tout ce qu'il avait énoncé était plutôt des mythes ou des rumeurs, aucun fait. Élé aussi connaissait des légendes sur les vampires, à peu près les mêmes que le Pouffy, mais rien de plus. Elle avait hâte d'en apprendre plus sur les vampires et c'est avec application qu'elle sortit plumes et parchemins et écrivit " VAMPIRES " en gros en haut de ses notes.

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Le cours de défense contre les forces du mal va bientôt commencé, Clydwyn sera à l’heure comme à ses habitudes, il se dirigea vers la salle en prenant les escaliers, avec un sourire aux lèvres car dans ce cours ils apprenaient souvent des anecdotes intéressantes sur différents sujets. En ce début de cinquième année, le sujet se portera sur les vampires. Les vampires… les histoires en parlaient souvent et bien souvent ils n’étaient pas bien vus. Cly se retrouva donc près de la porte, quelques camarades étaient déjà présent dont son préfet des Poufsouffle, Absolem M. Moriarty, mais aussi Éléonore était là, qui était assise à côté du préfet. Clydwyn leur fit un signe de la tête tout en étant un peu contrarié de ne pas pouvoir s’asseoir à côté de son amie la Gryffone.Il s’assit donc derrière eux, le cours n’allant pas tarder à commencer.

" Je vous souhaite donc un bon retour parmi nous. Vous entrez dans une année cruciale pour vous, l’année de vos BUSE’s. Aussi, j’attends de vous un travail sérieux et régulier. Je serais un peu plus exigeante que les autres années, mais cela c’est pour vous. Je resterais toutefois à votre disposition pour toutes questions supplémentaires. Et si vous avez besoin d’heures supplémentaires pour approfondir vos connaissances, n’hésitez pas à venir me trouver. A ce sujet, je tiens à vous informer de la mise en place de cours de soutiens à chaque trimestre. Vous en serez informé en temps voulu grâce au panneau d’affichage. Bref, nous allons commencer. Quelqu’un peut-il me dire ce qu’il sait sur les vampires ? "

Bien sûr, il fallut que la professeur en rajoute sur la quantité de travail qu’on allait avoir. Tous les professeurs depuis le début de l’année nous le répétaient, une chose est sûr, on ne pouvait pas dire qu’on ne le savait pas ! Mais cela rajoute du stress et certains élèves étaient plus fragile et le fait de le répéter n’arrangeait pas forcément leur mental. Pour Clydwyn, il n’était pas rassuré mais il se sentait plutôt su de lui pour ce qui était du travail. Il savait qu’il était capable de travailler efficacement sur toute une année, sans trop de relâchement. Et puis cette professeur aide beaucoup les élèves pour leur réussite, il n’y avait donc pas trop d’inquiétudes à avoir. Mais le sujet d’aujourd’hui n’inspirait pas trop Clydwyn, il en a entendu parler par son père lorsqu’il racontait des histoires de moldus parlant de vampires, mais cela s’arrêtait à là. Le préfet pris la parole en premier.

"Les vampires sont des êtres mythologiques qui fascinent les moldus depuis la nuit des temps. Ils effrayent autant qu'ils fascinent d'ailleurs. Selon certaines légendes, ils craignant l'ails, ne projettent pas de reflet dans un miroir et doivent être invités dans une maison pour pouvoir y entrer. Certains prétendent qu'ils craignent l'eau bénite et qu'il faut leur enfoncer un pieu dans le coeur et leur couper la tête pour qu'ils meurent ... mais ça reste des mythes. Ce qu'on peut être sûr par contre et c'est ce qui revient à chaque fois dans toutes les cultures, c'est qu'ils craignent le soleil et boivent du sang ... "

Le préfet Poufsouffle avait plutôt bien résumé ce qu’il en avait entendu parlé des vampires, Clydwyn hésitait de prendre la parole pour rajouter que les moldus représentaient aussi les vampires avec des chauve-souris, mais il ne voulut pas prendre la paroles pour si peu, et aussi de prendre un risque que cela soit complètement faux. Il attendit donc bien sagement que d’autres élèves exposent leur connaissance sur le sujet. Clydwyn était impatient d'en savoir plus, les vampires étaient un sujet récurrent mais il en sortait souvent que des rumeurs. La professeur en savait surement beaucoup à ce sujet pour en faire un cours complet, Clydwyn trempa donc sa plume dans l'encre en attendant d'en savoir plus.

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Une autre année commençait pour Aleksi, et de nouveaux thèmes pour la Défense contre les Forces du Mal. Il se demandait quelles autres créatures le Ministère de la Magie anglais avait décidé de mettre du côté des méchants. De ce qu'il avait vu en quatre ans, la plupart de ces êtres étaient seulement incompris, du moins pas totalement nuisibles. Mais ce n'était qu'un avis. Il y avait bien sûr des créatures pour lesquelles il était plus difficile de jouer les avocats, comme les Epouvantards, mais dans le fond, que faisait-il, sinon nous informer sur notre plus grande peur ? D'une certaine manière, on pouvait le remercier, ce petit être mystérieux.

Cependant, il pouvait toujours contester l'appellation de ce cours, du haut de ses 15 ans et demi, tout ce qu'il aurait en retour, c'était une bonne paires de gifles magiques. De toute façon, s'il souhaitait devenir Auror, ou gérer la faune et la flore des forêts scandinaves, le cours de DCFM était un passage obligé. Un peu comme ces Moldus psychologues qui sont obligés de se farcir de la psychanalyse alors qu'il a été plus ou moins démontré que la psychanalyse n'était pas une science. Aleksi ignorait cette petite anecdote freudienne, mais vivait exactement la même chose. Les cours étaient intéressants, mais il avait une pensée trop critique pour ne pas voir la politisation insidieuse glissée dans les intitulés ou les manuels. Il s'était déjà juré de remédier à ce problème certes très gênant... En espérant qu'il n'existe pas à la Skugganskolan, l'école de magie finno-scandinave.

Aleksi arriva en cours juste avant qu'il ne commence, comme à sa triste habitude, et alla se poser dans le fond de la classe. Il regarda d'un œil blasé le Professeur Laskovick, qui leur rabâcha que c'était l'année de leurs BUSEs et bla et bla... Oui, bon, ils allaient le savoir à la fin ! Elle était pétrie de bonnes intentions, et franchement pas méchante, mais à force de stresser pour ses élèves, elle allait les planter. L'anxiété est contagieuse, tout comme la confiance en soi. Et Aleksi était très confiant en ses capacités. Mais n'allez pas vous méprendre : il restait quelqu'un de sérieux. Il sortit du parchemin, sa plume et de l'encre, pour noter tout en haut « DCFM 1. les vampires ». Restait à savoir ce qu'on allait pouvoir en dire, de ceux-là.

Et justement, Pr. Laskovick demanda son avis à la classe. Absolem répondit en premier, alignant tout un tas de rumeurs et de clichés sur les vampires, tout en parlant des Moldus au passage. Rien de tout ceci n'était véritablement pertinent pour Aleksi, qui ne voyait pas l'intérêt de parler de la vision qu'avaient les Moldus des vampires. Sinon, autant baser ce cours sur l'un des nombreux bouquins pour ados Moldus qui étaient parus il y a quelques années. Leur retentissement eut un impact assez exceptionnel sur la vie des sorciers, notamment parce qu'il s'agissait de fantasy. Même Aleksi, qui ne s'intéressait pas aux personnes dépourvues de pouvoirs, avaient eu quelques échos. Certains Moldus allaient chercher vachement loin quand même... Un petit sourire sur le coin des lèvres, Aleksi leva la main.

« Si les rumeurs farfelues ont une quelconque espèce d'importance dans ce cours, on peut aussi dire que les vampires n'aiment pas l'ail parce que la plante a des vertus purificatrices, et 'repousse les démons'. Ils ne se reflètent pas dans les miroirs uniquement parce qu'à une époque, les miroirs étaient faits à partir d'argent. De nos jours, je pense qu'un vampire peut se raser sans se couper. Pour l'eau bénite, le pieu et tout le reste, je n'en sais rien, je n'ai encore jamais tué de vampires. En fait, la seule chose qu'on sait sur les vampires, c'est qu'ils boivent du sang pour survivre. Je crois que même leur peur de la lumière du jour peut être nuancée. »

Aleksi avait fait attention à son choix de mots. Les vampires 'survivent'. Il était têtu : tant qu'on lui aurait pas prouvé par a+b qu'un vampire était obligé de tuer pour vivre, il ne verrait pas pourquoi il le considérerait comme foncièrement mauvais. Pour lui, les frontières du bien et du mal étaient malléables et changeantes. Et quand bien même la mort était obligatoire, dans ce cas-là, qu'ils aillent se nourrir des Moldus ! Il y en avait bien assez pour être rassasié...

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Marlow angoissait avant chaque début de cours. C'était comme ça depuis toujours, elle ne pouvait pas s'en empêcher, elle avait peur de se retrouver en pratique, pire, d'être devant tout le monde parce qu'elle serait interrogée par un professeur et de perdre, comme à son habitude, tous ses moyens. La Gryffondor savait très bien que ses capacités au niveau magique étaient très faibles voire inexistante, mais ce n'était pas pour ça qu'elle n'avait pas de cerveau et qu'elle ne savait pas s'en servir. Le problème était qu'elle était tellement tendue, stressée, au bord de la crise de larme à chaque fois qu'elle mettait les pieds dans sa salle de classe, qu'elle se sentait incapable de répondre à une question basique et se liquéfiait dès que le professeur prononçait son prénom, que ce soi pour lui rendre un devoir ou tout simplement remplir la fiche de présence. C'était ridicule, elle en avait bien conscience mais Marlow avait l'impression que ça empirait au fur et à mesure que les années passaient et elle se demandait franchement comment elle allait gérer les années à venir qui lui paraissaient encore beaucoup trop nombreuses à son goût. Cependant, la jeune fille faisait en sorte de s'accrocher, passant ses examens avec des notes médiocres mais suffisantes à chaque fin d'année.

Toutefois, la jeune fille faisait toujours preuve de courage, il semblait même être sans limite puisqu'elle avait vécu les quatre première année de sa scolarité sans craquer une seule fois et s'apprêtait à faire de même cette fois encore. Bien sûr, elle avait imaginé sécher ses cours, rester dans sa chambre où elle pourrait étudier seulement dans ses bouquins et tenter de réussir correctement ses examens théorique puisqu'elle ne pensait pas être capable de s'améliorer un jour au niveau de la pratique. Ce n'était pas être défaitiste que de penser une chose pareille, Marlow avait juste conscience d'être particulièrement limitée et de ne pas pouvoir suivre le même cursus que ses camarades à ce niveau-là. Forcément, dans ses conditions, il était difficile de rester positif en toutes circonstances, mais la rouge et or s'imaginait que ses professeurs se montreraient plus indulgents si elle faisait preuve de bonne volonté et ça passait, bien sûr, par des journées de cours sans sécher une seule fois. La jeune fille arriva donc à l'heure à son cours de défense contre les forces du mal et prit place parmi les autres élèves en prenant bien soin de se fondre dans la masse, histoire d'être la moins remarquée possible.

« Je vous souhaite donc un bon retour parmi nous. Vous entrez dans une année cruciale pour vous, l’année de vos BUSE’s. Aussi, j’attends de vous un travail sérieux et régulier. Je serais un peu plus exigeante que les autres années, mais cela c’est pour vous. Je resterais toutefois à votre disposition pour toutes questions supplémentaires. Et si vous avez besoin d’heures supplémentaires pour approfondir vos connaissances, n’hésitez pas à venir me trouver. A ce sujet, je tiens à vous informer de la mise en place de cours de soutiens à chaque trimestre. Vous en serez informé en temps voulu grâce au panneau d’affichage. Bref, nous allons commencer. Quelqu’un peut-il me dire ce qu’il sait sur les vampires ? »

Un bon retour, tout était relatif. Marlow n'avait qu'une envie : fuir. Mais elle se rassurait en se disant que, normalement, cette année serait la dernière où elle aurait à assister à ce cours et que la suivante, elle pourrait reléguer sa baguette aux oubliettes et se consacrer à des matières dans lesquelles elle était un peu plus douée. En réalité, la jeune fille avait un peu choisi ses cours en faisant en sorte de ne pas être confrontée à la magie en tant que telle. C'était pourquoi elle aimait particulièrement l'histoire la magie, la divination, ou encore l'astronomie où elle n'avait pas spécialement besoin d'utiliser sa baguette et où elle n'était pas souvent stressée. Mais pour y arriver, il fallait qu'elle réussisse ses BUSEs et ce n'était pas gagné. La rouge et or n'avait pas d'excellentes notes en temps normal, et elle savait que cet examen était nettement plus compliqué que tous ceux qu'elle avait pu passer auparavant et que son travail ne suffirait peut-être pas à l'amener à l'année supérieure. Or, elle ne se voyait absolument pas devoir refaire une cinquième année supplémentaire, il était même hors de question que ça arrive. Elle avait trop souffert de ces dernières années et se raccrochait au fait que c'était bientôt terminé, elle ne se voyait pas retarder encore une échéance qui lui paraissait déjà loin.

"Les vampires sont des êtres mythologiques qui fascinent les moldus depuis la nuit des temps. Ils effrayent autant qu'ils fascinent d'ailleurs. Selon certaines légendes, ils craignant l'ails, ne projettent pas de reflet dans un miroir et doivent être invités dans une maison pour pouvoir y entrer. Certains prétendent qu'ils craignent l'eau bénite et qu'il faut leur enfoncer un pieu dans le coeur et leur couper la tête pour qu'ils meurent ... mais ça reste des mythes. Ce qu'on peut être sûr par contre et c'est ce qui revient à chaque fois dans toutes les cultures, c'est qu'ils craignent le soleil et boivent du sang ..."

Les autres élèves avaient visiblement beaucoup à dire sur les vampires ce qui n'était absolument pas le cas de Marlow. Elle craignait bien trop d'avoir d'autres questions de la part de son professeur ou de se retrouver complètement à côté de la plaque pour prendre la parole. Pourtant, elle aurait dû être ravie, la jeune fille se rendait bien compte qu'un cours sur les vampires ne laissait pas place à de la magie, et rien que ça suffisait habituellement à la rassurer. Sauf que là, ce n'était pas le cas, Marlow craignait que ce premier cours de l'année soit une sorte d'introduction mêlant différents sujets possibles. S'ils devaient passer à la magie dans quelques minutes, ses angoisses resurgiraient encore davantage et c'était la raison pour laquelle elle n'arrivait pas franchement à se détendre. En réalité, elle préférait quand le professeur annonçait dès le début du cours comment celui-ci allait se dérouler, quels sujets allaient être abordés s'ils allaient pratiquer la magie et quel était le but de la leçon et les objectifs à remplir. C'était probablement stupide de sa part, mais elle avait besoin de se sentir en confiance si elle voulait arrêter de stresser et plein de petits détails suffisaient à la rassurer, encore fallait-il que ses professeurs y pensent puisqu'elle n'avait jamais rien osé demander.

« Si les rumeurs farfelues ont une quelconque espèce d'importance dans ce cours, on peut aussi dire que les vampires n'aiment pas l'ail parce que la plante a des vertus purificatrices, et 'repousse les démons'. Ils ne se reflètent pas dans les miroirs uniquement parce qu'à une époque, les miroirs étaient faits à partir d'argent. De nos jours, je pense qu'un vampire peut se raser sans se couper. Pour l'eau bénite, le pieu et tout le reste, je n'en sais rien, je n'ai encore jamais tué de vampires. En fait, la seule chose qu'on sait sur les vampires, c'est qu'ils boivent du sang pour survivre. Je crois que même leur peur de la lumière du jour peut être nuancée. »

Au moins, les autres élèves semblaient être particulièrement bavards aujourd'hui ce qui lui permettait idéalement de se faire totalement oublier. Elle allait donc pouvoir simplement écouter, prendre des notes en restant dans un petit coin. Avec un peu de chance, son professeur ne s'en plaindrait pas puisqu'elle pouvait compter sur plein d'autres élèves pour participer, avec un peu moins de chance, il remarquerait son mutisme, mais Marlow osait encore espérer que la première option serait la bonne.

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Ce soir je suis censé avoir rendez-vous avec June, histoire qu'on passe encore un peu plus de temps ensemble et j'en ai pas très envie. Si elle ne m'étouffe pas, que c'est la fille cool des septième année, ce soir je le sens pas. Non pas que je sois un minot sans expérience mais ça ne plait pas. J'aurai tout le temps du cours suivent pour trouver une raison à mon absence. Peut être un devoir en retard ? Ou un devoir urgent ! Ouai, ça c'était bien le style de Miss Laskovick. Cette prof est sympa et très très sexy. Elle a de la gueule et une bonne conscience. Cette femme aurait pu être ma femme parfaite mais elle est carrément trop vieille. Je tape pas dans les couguars. La salle est ouverte aussi nous sommes plusieurs à nous installer avant que la prof ne soit là. Proche des gens de ma maison, je salue Eléonore et m'installe derrière elle. Enfin, Laskovick entre et met en place ces affaires. Sur le tableau elle inscrit le titre du sujet que je m'empresse de recopier sur mon parchemin. La grande majorité de mes cours est bien pris jusqu'à la moitié de l'heure. Au début je me concentre et tout, j'suis à fond, mais je lâche très vite tout ça. Je préfère de loin penser et observer les gens.

« Je vous souhaite donc un bon retour parmi nous. Vous entrez dans une année cruciale pour vous, l’année de vos BUSE’s. Aussi, j’attends de vous un travail sérieux et régulier. Je serais un peu plus exigeante que les autres années, mais cela c’est pour vous. Je resterais toutefois à votre disposition pour toutes questions supplémentaires. Et si vous avez besoin d’heures supplémentaires pour approfondir vos connaissances, n’hésitez pas à venir me trouver. A ce sujet, je tiens à vous informer de la mise en place de cours de soutiens à chaque trimestre. Vous en serez informé en temps voulu grâce au panneau d’affichage. Bref, nous allons commencer. Quelqu’un peut-il me dire ce qu’il sait sur les vampires ? »

A l'image de tous les profs, la mienne ne manque pas de déroger à la règle de la présentation et du résumé de l'année. Détail important, elle ne demande pas un tour de classe pour nous connaître, elle nous l'a déjà fait subir à son arrivé. Il paraît qu'on va beaucoup travailler cette année. A cette idée, mon corps prend le dessus sur mon esprit motivé et s'installe plus confortablement sur le banc, passant un bras derrière le dossier. Il faut parler des vampires, j'aime bien ça. En général je suis pas difficile, j'aime bien tout ce qui touche à la magie. Même l'arithmencie et la divination. Eléonore lève la main devant moi.

"Les vampires sont des êtres mythologiques qui fascinent les moldus depuis la nuit des temps. Ils effrayent autant qu'ils fascinent d'ailleurs. Selon certaines légendes, ils craignant l'ails, ne projettent pas de reflet dans un miroir et doivent être invités dans une maison pour pouvoir y entrer. Certains prétendent qu'ils craignent l'eau bénite et qu'il faut leur enfoncer un pieu dans le coeur et leur couper la tête pour qu'ils meurent ... mais ça reste des mythes. Ce qu'on peut être sûr par contre et c'est ce qui revient à chaque fois dans toutes les cultures, c'est qu'ils craignent le soleil et boivent du sang ... "

Moui c'est pas mal, sur un parchemin à part je note quelques mots qui me sautent aux yeux et écoute le reste de la classe parler. J'en connais certain, d'autres me sont inconnus depuis notre rentrée en 1er année. Généralement je vais facilement vers les filles mais les hommes me sont un peu plus difficile à approcher. Non non, j'ai des potes, pas mal même mais je sais pas … je connais leur nature perfide et leur tendance à se montrer supérieurs face au femmes sous prétexte qu'ils ont des muscles et pas elle. Même moi parfois je le fais, alors que je déteste ça. Si j'pouvais me flageller je le ferais. Faut pas croire que j'idéalise les femmes par contre. Pour avoir fait les frais de leur coté manipulatrices je sais très bien comment elles sont, seulement je ne peux que leur accorder plus de crédit. C'est comme un vampire. Le bougre voit sa nature changer une fois mordu, si l'on en croit les légendes et les histoires à faire peur, le vampire est contraint de sucer le sang pour vivre, le sang humain. Ça fait de lui un criminel mais au fond nous aussi en sommes. Pour vivre on doit manger, de la viande pour la plupart. Les légumes c'est pour les tafiolles. Aussi on tue des animaux aussi innocent que les humains vidés de leur sang. Utopiste dans l'âme je m'interdis de penser plus et me re concentre sur le cours.

« Si les rumeurs farfelues ont une quelconque espèce d'importance dans ce cours, on peut aussi dire que les vampires n'aiment pas l'ail parce que la plante a des vertus purificatrices, et 'repousse les démons'. Ils ne se reflètent pas dans les miroirs uniquement parce qu'à une époque, les miroirs étaient faits à partir d'argent. De nos jours, je pense qu'un vampire peut se raser sans se couper. Pour l'eau bénite, le pieu et tout le reste, je n'en sais rien, je n'ai encore jamais tué de vampires. En fait, la seule chose qu'on sait sur les vampires, c'est qu'ils boivent du sang pour survivre. Je crois que même leur peur de la lumière du jour peut être nuancée. »

Ce type ne me dis rien, si ce n'est qu'il porte le prénom d'Aleksi. Il n'est pas anglais, comme moi, mais chez lui ça se sent plus. Déjà on dirait qu'il revendique ses origines que je cache dès que je le peux. Bien, les racontars sont fort intéressant mais j'ai aussi quelque chose à dire. Délaissait ma position nonchalante pour une un peu plus approprié je lève la main.

- Une chose me chiffonne. Le mythe du pieu dans le cœur ne peut pas en être un. Je m'explique. Il semblerait que les vampires craignent ce geste mais qui ne le craindrait pas ? Moi-même qui ne suit pas un vampire, j'ai peur que dans mon sommeil on m'enfonce un pieu dans le cœur. C'est naturel. Alors pourquoi assimiler cette crainte aux vampires seuls ? C'est absurde, tout le monde peut en mourir, ce détail à leur sujet n'est qu'un doux euphémisme.

Intervention peut être peu pertinente mais efficace. Sincèrement, qui ne mourrait pas d'un pieux dans le cœur ?

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Un sympathique cours de Défense contre les forces du mal attendait gentiment Hailey en ce mercredi matin. Elle était extrêmement fatiguée pour la simple et bonne raison qu'elle n'avait pas réussi à s'endormir tôt la nuit passée. Elle s'était torturée de questions, se demandait si elle avait fait le bon choix en s'étant inscrite dans l'équipe de Quidditch, en se demandant si elle serait à la hauteur de son poste de préfète, doutant de sa réussite aux BUSEs. Au fond d'elle, elle connaissait bien les réponses de ces questions : oui, elle avait fait le bon choix, parce qu'elle adorait ce poste de batteuse et s'était découvert une passion à travers ce sport qu'était le Quidditch, et oui, elle serait à la hauteur de ce qu'on lui demandait si elle y mettait du sien. Concernant les BUSEs, elle savait plus que tout que si elle travaillait correctement, elle les obtiendrait haut la main. Peut-être qu'elle n'aura pas les meilleures notes du mondes aux examens, cependant ce n'était pas bien grave du moment qu'elle les obtenait. Elle craignait quelques matières en particulier, mais rien de bien méchant. Après tout, elle savait bien que tout le monde redoutait une ou plusieurs matières, sauf si l'on était un intello de première. Tout en marchant vers la salle de classe de Mme Laskovick, la jeune Rosebury s'interrogeait. De quoi parlerait le cours qui s'annonçait ? Elle espérait que c'était un sujet sur lequel elle était informée, sinon elle se sentirait à l'écart. Elle ne supportait pas l'idée que d'autres gens en sachent plus qu'elle sur un quelconque thème, en particulier dans cette matière-là. A la limite, elle s'en fichait de ne rien savoir en histoire de la magie ou encore en botanique ; ces matières lui importaient peu. La DCFM, c'était tout autre chose : c'était dix fois plus passionnant, d'abord. Et puis, cela traitait pleins de domaines, pas comme la botanique qui ne parlait que de plantes et qui ne servait qu'à se salir les mains. Toujours était-il que la préfète se dirigeait vers la classe de DCFM. Une fois arrivée devant la porte, elle jeta un œil à l'intérieur avant de voir que pas mal de monde était déjà installé à leur place, aussi elle se précipita dans la pièce, sourit à la professeure pour ensuite s'asseoir à une table vide au premier rang. Elle prépara devant elle un parchemin ainsi que sa plume habituelle et écrit en haut à gauche le nom du cours et juste en dessous, elle inscrivit la date. La blondinette se retourna pour voir qui était assis derrière elle et ainsi, repérer qui était déjà arrivé, puis se rassit correctement lorsque leur prof commença à parler.

« Je vous souhaite donc un bon retour parmi nous. Vous entrez dans une année cruciale pour vous, l’année de vos BUSE’s. Aussi, j’attends de vous un travail sérieux et régulier. Je serais un peu plus exigeante que les autres années, mais cela c’est pour vous. Je resterais toutefois à votre disposition pour toutes questions supplémentaires. Et si vous avez besoin d’heures supplémentaires pour approfondir vos connaissances, n’hésitez pas à venir me trouver. A ce sujet, je tiens à vous informer de la mise en place de cours de soutiens à chaque trimestre. Vous en serez informé en temps voulu grâce au panneau d’affichage. Bref, nous allons commencer. Quelqu’un peut-il me dire ce qu’il sait sur les vampires ? »

Hailey se tassa sur sa chaise en faisant la moue. Les vampires, ce n'était pas trop son truc. Déjà, ça faisait toujours peur dans les films d'horreur par exemple, aussi personne ne disait qu'un vampire était gentil. De plus, elle ne savait pas grand chose sur eux à part quelques stéréotypes généraux, du genre qu'ils n'aiment pas l'ail ou des trucs tout aussi idiots. Elle se souvenait que les vampires avaient fait sujet de nombreux films moldus, dont une saga en particulier que la jeune Rosebury avait détesté. Cette saga tournait autour d'une histoire d'amour entre un vampire et une mortelle, une histoire à l'eau de rose qui donnait bien envie de vomir. Ce vampire en question avait la peau qui scintillait au soleil et ses sens étaient décuplés, ce qui avait intrigué la lionne. A vrai dire, ce serait tellement cool d'être un vampire comme lui, sauf qu'il lui semblait que les vrais vampires n'étaient pas comme ça. En fait, les moldus étaient vraiment des ignorants pour inventer des créatures pareilles. Elle plaignait les vampires, les pauvres devaient sans doute vivre tels des parias, reclus dans l'ombre pour se cacher du monde réel, contraints de boire du sang pour survivre... La jeune fille frissonna à l'idée. Heureusement qu'elle n'était pas vampire ! N'empêche que dans le fond, elle aimerait bien rencontrer véritable un vampire, juste pour voir à quoi cela ressemblait. En tout cas, ce n'était sûrement pas lors de ce cours qu'elle participerait le plus... Le sujet était certes plutôt intéressant, mais elle avait peur de dire une bêtise en déballant sa science sur les vampires alors qu'elle n'y savait pratiquement rien. Et puis, il y avait assez d'élèves pour assurer une dynamique lors du cours, alors ce n'était pas grave si elle ne disait rien de l'heure. De toute manière, elle était trop fatiguée pour mettre ses idées correctement en place. Si elle dirait quelque chose, ce ne serait sûrement pas dans l'immédiat...

« Les vampires sont des êtres mythologiques qui fascinent les moldus depuis la nuit des temps. Ils effrayent autant qu'ils fascinent d'ailleurs. Selon certaines légendes, ils craignant l'ails, ne projettent pas de reflet dans un miroir et doivent être invités dans une maison pour pouvoir y entrer. Certains prétendent qu'ils craignent l'eau bénite et qu'il faut leur enfoncer un pieu dans le coeur et leur couper la tête pour qu'ils meurent ... mais ça reste des mythes. Ce qu'on peut être sûr par contre et c'est ce qui revient à chaque fois dans toutes les cultures, c'est qu'ils craignent le soleil et boivent du sang... »

Clydwyn venait de prendre la parole alors que Hailey décorait son parchemin de petits dessins, tentant vainement de dessiner un petit vampire du bout de sa plume, dans un coin de la feuille. Elle se ressaisit et mit au moins un titre à sa feuille, traçant en majuscules les mots « cours traitant sur les vampires », choisissant un titre long parce qu'elle s'ennuyait un peu. Elle n'aimait pas trop écouter les autres discuter entre eux de tel ou tel sujet, préférant de loin lorsque c'était la prof qui leur donnait des explications. Comme là, la parole était aux élèves et puisqu'elle n'avait rien à dire, cela provoquait en elle un ennui. Et quel meilleur moyen pour chasser l'ennui que le dessin ? Ce n'était peut-être pas très prudent puisqu'elle était assise au premier rang, mais tant pis. Que pouvait-elle faire d'autre, de tout façon ? Écouter les autres et rester les bras croisés ? Deux ans auparavant, elle n'aurait jamais agi ainsi. Néanmoins maintenant, elle avait quinze ans et était une grande fille qui supportait de moins en moins l'internat ainsi que tous les cours qu'elle suivait chaque semaine, tous ces cours qui devenaient si répétitifs... La jeune fille soupira et leva les yeux vers le plafond. Sous forme de petits tirets, elle inscrivit ce que Cly avait dit, elle barrerait ce qui était faux au fur et à mesure et rajouterait des informations si nécessaire. Ce Poufsouffle, elle ne le connaissait pas vraiment, et tant mieux, elle n'avait pas vraiment l'envie de le connaître. Il ne semblait rien avoir à cacher, ce qui n'était pas intéressant – ce qui ne le rendait pas intéressant. Peut-être que si la rouge et or apprenait qu'il menait une double-vie d'agent secret pour le CIA, elle essayerait d'en savoir plus sur lui mais pour le moment, ce n'était pas le cas alors il ne suscitait aucun intérêt pour elle. Certes, il avait l'air sympa, mais il y avait tant de gens sympas ici, elle n'allait pas non plus se mettre à vouloir tous les connaître ! Savoir qu'il s'appelait Clydwyn et qu'il était en cinquième année à Poufsouffle lui suffisait déjà amplement.

« Si les rumeurs farfelues ont une quelconque espèce d'importance dans ce cours, on peut aussi dire que les vampires n'aiment pas l'ail parce que la plante a des vertus purificatrices, et 'repousse les démons'. Ils ne se reflètent pas dans les miroirs uniquement parce qu'à une époque, les miroirs étaient faits à partir d'argent. De nos jours, je pense qu'un vampire peut se raser sans se couper. Pour l'eau bénite, le pieu et tout le reste, je n'en sais rien, je n'ai encore jamais tué de vampires. En fait, la seule chose qu'on sait sur les vampires, c'est qu'ils boivent du sang pour survivre. Je crois que même leur peur de la lumière du jour peut être nuancée. »

Hailey décrocha vite de la longue tirade que fit un garçon qu'elle ne connaissait pas très bien. Elle trouvait que ce qu'il disait était totalement stupide, ou peut-être pas stupide mais plutôt inutile. En tout cas il n'avait pas besoin d'en dire autant. Aussi, elle ne voyait pas le rapport avec le fait qu'un vampire pouvait raser sans se couper, c'était bien un truc de garçon, ça. Une chose était sûre, la plupart des élèves paraissaient bien fatigués, c'était également le cas de Hailey qui souhaitait un peu plus chaque seconde retourner se coucher dans son lit douillet, retrouver ses couvertures chaudes en ce temps maussade qu'il faisait depuis quelques temps. En effet, ce mois de septembre n'était pas le meilleur de tous, il était pour ainsi dire entre deux eaux. Elle avait déjà sorti sa grosse écharpe et même si elle n'en était pas encore venue au bonnet et aux gants, elle sentait qu'elle allait bientôt les sortir de sa valise. Après tout, elle n'y pouvait rien si elle était frileuse... Puisque le garçon brun avait fini de parler, la jeune fille se demanda qui prendrait la parole à présent. Peut-être que plus personne n'avait rien à dire et le prof continuerait son cours tranquillement ? Ce serait chouette parce qu'elle avait hâte d'en savoir un peu plus sur le sujet étant donné que ses camarades ne l'avaient pas franchement éclairée.

« Une chose me chiffonne. Le mythe du pieu dans le cœur ne peut pas en être un. Je m'explique. Il semblerait que les vampires craignent ce geste mais qui ne le craindrait pas ? Moi-même qui ne suit pas un vampire, j'ai peur que dans mon sommeil on m'enfonce un pieu dans le cœur. C'est naturel. Alors pourquoi assimiler cette crainte aux vampires seuls ? C'est absurde, tout le monde peut en mourir, ce détail à leur sujet n'est qu'un doux euphémisme. »

Hailey se retourna vers Ceyan en fronçant les sourcils. Pourquoi disait-il une chose pareille ? Elle n'arrivait pas à comprendre, c'était presque encore plus idiot que ce qu'avait dit l'autre garçon avant. D'ailleurs, elle n'était pas du tout d'accord à propos de ce que disait Ceyan, aussi elle ne pouvait pas laisser passer ça... C'était donc sans précédant que la préfète leva la main pour répondre au jeune Ragnar. La réponse lui paraissait logique, quand même... Elle ne savait pas s'il disait cela pour se faire remarquer ou simplement parce qu'il ne le savait pas du tout, en tout cas elle ne se fit pas prier deux fois et prit la parole, n'étant bien sûre pas vraiment persuadée de ce qu'elle disait mais au moins, elle défendait ses idées.

« Personne n'a jamais dit que cette crainte ne s'apparentait qu'aux vampires exclusivement. Ils craignent particulièrement ce geste seulement parce que c'est l'un des seuls qui peut les tuer, mais il est tout à fait normal que n'importe qui craigne cela. Après, ce n'est que mon avis. »

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Calée dans un renfoncement du mur de pierre glacé du couloir, Ivy attendait. Tête baissée, elle laissa ses boucles caramels tomber autour de son visage comme un rideau de soie dorée cachant les rougissements d'appréhension qui chauffaient ses joues. Craindre une chose aussi insignifiante que quelques regards critiques... Il y avait vraiment des moments où elle aurait fait honte à Gryffondor lui-même. Les yeux fixant toujours aussi obstinément le sol, Ivy perçut néanmoins la conversation bruyante d'un groupe d'étudiant en approche. En bonne Gryffondor qu'elle était, elle attendit le moment exact où ceux-ci passait devant-elle pour se dissimuler derrière eux et, à leur suite, pénétrer dans la salle de classe déjà bien remplie. Elle les accompagna sur une partie du chemin jusqu'à leur sièges, bifurquant rapidement en apercevant un siège de libre vers le milieu de la salle, serrant la lanière de cuir de son sac bien plus que nécessaire à son maintien sur tout le chemin qu'elle effectua seule, et donc vulnérable aux regards.

Une fois, assise, elle lâcha un profond soupir de soulagement, ravie que d'être enfin parvenue à l'intérieur, honteuse de ne pas avoir assez de courage pour traverser seule une classe pleine de gens qu'elle connaissait déjà depuis cinq ans. Un nouveau soupir franchit ses lèvres alors qu'elle hissa son sac de cours jusque sur la table et commença à sortir ses affaires.

Elle jeta un rapide coup d'œil aux alentours et repéra quelques connaissances, malheureusement tous assis à au moins plusieurs rangées d'elle. Il allait vraiment falloir qu'elle améliore sa technique pour pouvoir s'asseoir à côté de ses amis tout en demeurant caché. Enfin, ce serait pour plus tard.

Une fois qu'elle se fut préparée à prendre correctement le cours, elle aperçut le titre du cours d'aujourd'hui. Et alors qu'elle le reportait soigneusement en haut de son parchemin, elle laissa voguer son esprit sur ce que cela lui évoquait. Pour la énième fois, elle remarqua à quel point être une sang-mêlée était une bonne chose ; Ivy était aussi bien au fait des fantasmes que les moldus portaient à ces êtres, que l'on retrouvait pour la plupart et dans la mythologique et dans les livres de fictions et de ce que sa mère lui avait appris à ce sujet. Malgré tout, Ivy restant Ivy, elle ne préférait pas trop s'avancer et prendre les enseignements de sa chère maman comme des vérités inébranlables. Sérieuse, elle comprit que le cours commerçait quand les discussions se dissipèrent peu à peu et écouta sagement les paroles de son professeur :

" Je vous souhaite donc un bon retour parmi nous. Vous entrez dans une année cruciale pour vous, l’année de vos BUSE’s. Aussi, j’attends de vous un travail sérieux et régulier. Je serais un peu plus exigeante que les autres années, mais cela c’est pour vous. Je resterais toutefois à votre disposition pour toutes questions supplémentaires. Et si vous avez besoin d’heures supplémentaires pour approfondir vos connaissances, n’hésitez pas à venir me trouver. A ce sujet, je tiens à vous informer de la mise en place de cours de soutiens à chaque trimestre. Vous en serez informé en temps voulu grâce au panneau d’affichage. Bref, nous allons commencer. Quelqu’un peut-il me dire ce qu’il sait sur les vampires ? "

A l'entente de la question, Ivy se terra sur sa chaise, l'estomac noué, tentant vainement de se faire la plus petite possible, priant Merlin qu'on ne la force pas à parler devant tout le monde. Elle ne fut qu'à moitié soulagée quand les élèves se mirent à énoncer leur idées d'eux mêmes. A moitié car la professeur pouvait toujours être un peu vicieuse sur les bords et interroger les élèves silencieux. Sa main, placée en haut de son parchemin vierge, tremblait et elle décida de l'occuper intelligemment en notant les réponses et opinions de chacun et y ajoutant ses propres remarques dans la marge de sa petite écrite soignée.

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