♦ C'était comment avant Poudlard ?:

La Serbie n'a jamais été  un écrin de verdure où peuvent vivre joyeusement les enfants.
Ceyan est né le 8 juin d'une année sombre pour son pays. La guerre et la famine régnaient en maître sur la ville où s'était échouée sa mère pour donner naissance à son premier enfant. Pas de sage femme, pas de lit douillet ni d'odeur d’hôpital pour elle et son enfant, juste une paillasse et une bassine d'eau croupie. Ceyan n’obtenu d'ailleurs pas de prénom de suite, puisqu'il était né le cordon ombilical autour de la gorge. Personne n'aurai crut qu'il pourrait survivre et pourtant, le nouveau né avait crié. Pendant un an encore le garçonnet avait été malade, sa peau sèche lui plaquant des rougeurs des fesses aux joues. La toux de l'hiver avait bien faillit l'emporter mais il avait toujours outrepassé les décisions de la Mort.

On raconte que les enfants n'ont pas de souvenir avant leur 4 ans, et cela l'arrange bien.
Avant la naissance de son dernier petit frère Marwan, qui est son premier véritable souvenir, il n'y a rien à part quelques perceptions et odeurs. La sensation de faim ne lui a jamais été inconnue tendis que l'odeur de la mort lui avait toujours emplis les narines. Les rats et les chats crevés avaient été son quotidiens, alors qu'il pataugeait dans les urines et selles de pauvres mendiant. La ville était ravagée et sa mère trop jeune pour vraiment vivre. Avec ses trois frères et sœurs, ils ne faisaient que survivre.

Ils n'eurent pas de père.
Dès l'âge de 4 ans, Ceyan se souvient de sa vie à  Zrenjannin, de leur maisonnette délabrée sans porte d'entrée et des chemins qu'il empruntait jusqu'au marché. Là bas il faisait la manche avec ses deux jeunes sœurs tendis que leur mère restait avec le plus jeune. Marwan avait un à peine lorsque Ceyan fit pour la première fois preuve de courage. Ils n'avaient pas de père mais leur mère avait un tuteur, une sorte d'homme pour qui elle travaillait jour et nuit, sans recevoir de salaire. Elle n'osait jamais rien dire puisqu'il lui laissait le gîte et le couvert à elle et ses enfants, mais cette homme était vu par Ceyan tel un monstre d'une affreuse laideur. Du haut de ses cinq ans, il était désenchanté, il savait que sa mère n'était pas que bonne dans cette maison. L'homme, qui se faisait appeler Marid par toute la ville, était à la tête d'une pseudo garnison de rebelles, s'opposant au pouvoir en place. La guerre continuait de régner. Il n'était pas un tendre. Un jour, Kania, sœur cadette de Ceyan, reversa une tasse d'eau chaude sur le pantalon de Marid en trébuchant sur une pierre. D'une nature impulsive, il avait frappé et jeté la petite au sol, sous les yeux terne de sa mère et ses enfants. Il s’apprêtait à la battre comme il avait défait sa ceinture, mais Ceyan s'est interposé. Les larmes au yeux mais mâchoires serrée, il avait encaissé les coups.

La roue du destin tourne.
Depuis cet épisode, le jeune garçon évitait son bourreau et gardait non stop un œil sur sa sœur la plus âgé, les deux autres étant toujours aux bras de leur mère. L'année s'écoula et la rancœur était montée dans son cœur. Il détestait cet hommes et ses congénères. Tous portaient à l'annulaire une bague monstrueusement épaisse en argent ornée d'un diamant noir, issu d'un trafic illégal. Il n'avait que 6 ans et il convoitait déjà ce trophée. Un jour, à l'aube des deux ans de Marwan, l'armée anglaise est intervenue. Les conflits durèrent plusieurs nuits, impliquant trop souvent les civils et les enfants. Un soir, les rebelles brûlèrent tous les camps et s'en prirent à la ville entière, s'attaquant parfois à leur propres ressortissant. Le crépitement des flammes ne réveilla pas de suite la famille de Ceyan, laissant ainsi le temps au feu de se propager à travers la maison de terre. Ceyan fut sorti de son sommeil par un homme immense et portant les couleurs Britannique. Le feu tournoyait autour de lui, il ne comprenait pas ce qu'il se passait. Lorsque son séant s'écrasa au sol, au sec, et que son regard croisa celui de sa mère et de ses sœurs, il comprit qu'ils avaient échappé au pire. Pleurant à chaude larmes, il s'élança vers sa mère et se blottit contre sa maigre poitrine.

Les rayons du soleils traversèrent les nuages, réveillant doucement Ceyan. La ville était calme, les Anglais avaient prit le dessus en cette nuit brûlante. Du coin de l'oeil, il vit sa mère et ses sœur pleurer, en compagnie du soldat qui les avaient sauvés. Marwan était mort, asphyxié par la fumée de l’incendie.  

Après cela tout c'est passé très vite, Dara et le militaire sont tombés amoureux et celui-ci, à la fin de son service, à insisté pour ramener toute la petite famille sur son île natale, l'Angleterre. 6 ans et Ceyan quittait sans regret son pays natal. Première fois qu'il prenait l'avion, durant tout le vol il serrait dans sa petite main une bague. La bague de leur tortionnaire. Laissant son petit frère derrière lui, découvrant une nouvelle maison, de nouveaux modes de vie, Ceyan passa une nouvelle année triste. Il devint solitaire et se renferma sur lui-même, ne laissant que ses souvenirs le hanter. A Cambridge il y avait pourtant de quoi faire, de l'herbe pour jouer, une école, des parcs, et pourtant il restait seul. Son sang bouillonnait toujours dans ses veines, voir sa mère sourire ne lui faisait ni chaud ni froid. A 7 ans il pensait déjà comme un adulte, mais un adulte inconscient, non maîtrisé. Un soir, installé dans sa chambre, il regardait le plafond. Fouillant dans un tiroirs de sa nouvelle table de nuit il s'empara du trésor qu'il chérissait le plus : la bague en argent de Morat. Dans la lumière de la lune il observa les reflets sombres de la pierres sertie. Lentement il la glissa à son doigt, mais elle était encore bien trop grande pour lui. Un sourire traversa son visage alors qu'il jetait un regard alentour à sa chambre, sa nouvelle vie. Il se redressa vivement, dans le but de dévaler les escaliers et aller serrer sa mère et ses sœurs dans ses bras, mais lorsqu'il atteignit la porte de sa chambre et portant la main à la poignet, elle explosa en une dizaine de morceau dans un bruit assourdissant.  

- Ceyan !

Les voix de Dara et Chuck lui parvinrent depuis le pallier inférieur alors qu'il gisait là, sur son séant. Sa mère approcha et lui essuya le peu de sang qui coulait de sa joue puisqu'un éclat de bois l'avait écorché. Il ne dit rien de ce qu'il s'était passé ce jour là, pas un mot. Il garda pour lui cette explosion magique mais décida se jour là de rester proche de sa famille. Plusieurs fois ensuite ce phénomène se reproduisit, soit lorsqu'il mettait la table ou bien dans la cours de récré.

Le jour de ses 11 ans, il reçut une lettre. En bonne mère poule, Dara l'ouvrit pour lui et resta figé un moment, tendis que Chuck lisait par dessus son épaule. Sans un mot ils lui tendirent le papier. Ceyan n'en revenait pas, tout ce qu'il avait soupçonné et gardé pour lui était une réalité vraie. Il éclata de joie en sautant de sa chaise.

♦ Et ta baguette, elle est comment ?: Rude et rèche, longue de 24.5cm taillée dans un tronc de Sorbier, la baguette garde en son cœur un crin de Sombral.

♦ Matières étudiées à Poudlard :
Astronomie (obligatoire)
Botanique (obligatoire)
DCFM (obligatoire)
Histoire de la magie (obligatoire)
Métamorphose (obligatoire)
Potion (obligatoire)
Sortilège (obligatoire)
Options : Arithmancie et Soins aux créatures magique

♦ Père:
Anglais: Chuck est militaire depuis des années. Une infime trace de magie subsiste dans son sang mais lui n'en a pas connaissance. Jeune il a eut quelques mauvaises expériences mais jamais rien de bien concret. La magie à disparut de ses gènes depuis des générations. Lorsqu'il rentre dans l'armée sur ordre de son père, il a 20 ans. A 22 il rencontre Dara et l'épouse à 27. Tout deux ont une grand différence d'âge mais peut leur importe. Il vivent bien ensemble et Dara lui voue une reconnaissance éternelle. Il aime Ceyan, Djallil et Kania comme ses propres enfants.
C'est un homme gaillard mais au cœur délicat et généreux.

♦ Mère:
Croate : Dara est une jeune femme, trop jeune à son goût pour être mère, ayant vécu la misère et la guerre en Croatie. Orpheline, elle a voyagé toute son enfance pour échapper à la misère de son pays pour fuir vers la Serbie. Ce pays, pas beaucoup plus riche, ne lui à pas apporté une once de bonheur. A 12 ans, tout juste arrivée, elle est prise en esclavage par un homme peu soucieux de son bonheur de femme. A 13 ans tout juste, suite à un abus indigne, elle tombe enceinte et donne naissance à Ceyan. Le garçonnet grandit difficilement et voit arriver deux jeune sœur  et un petit frère 1, 3 et 4 ans plus tard. Lors d'une descente de l'armée, Marwan son frère, est tué tendis que le reste de la famille est sauvé. Chuck est arrivé, comme Zorro. L'Anglais prend alors Dara et ses trois derniers enfants sous son aile et l'épouse 5 ans plus tard.
Elle est timide, réservée et discrète. Elle ne vie que pour ses enfants et son mari, ne travaille pas ou seulement en temps que femme au foyer. Dara est très soumise et peureuse.

♦ Frère(s) et soeur(s):
Kania a 1 an de moins de Ceyan et n'est pas du tout comme lui, au contraire elle ressemble énormément à leur mère. Timide, discrète et soumise à tout ordre. Elle est celle qui mettait la table à la maison, faisait la vaisselle et les quatre volontés de son frère et sa sœur. Elle n'est pas sorcière pour deux sous et son manque de vitalité énerve grandement Ceyan.
De son coté, Djallil est une véritable pile électrique. Elle a deux ans de moins de Ceyan et a suivit ses traces à Poudlard. Elle est du genre déterminée et est à Gryffondor, prête à tout pour faire régner l'ordre. Elle a beau être jeune mais un jour elle trônera au ministère de la magie et défendra la cause des gens comme sa mère, qui ont été malmenés dans les pays en développements.
Le petit dernier, Marwan, aurait du avoir 11 ans et serait peut être entré lui aussi à Poudlard mais il n'en est rien. Le jeune garçon tout juste agé de 2 ans fut tué lors d'un bombardement en Serbie.

Exemple de RP.

Maman est inquiète malgré les dires de Chuck vis à vis de la magie. Quelques jours après que j'ai reçu ma lettre, ma grand tante nous à visité comme chaque été. Son neveu n'osait pas lui dire ce qui m'arrivait, il craignait que je ne sois qu'une anomalie, et ce même s'il avait pas trop mal prit mon coté magique. Ils savaient tous que ça n'étaient pas des sornettes ou une blagues puisque en lisant ma convocation le papier avait légèrement brûlé entre mes mains. C'était bien une preuve, non ?

Le second soir où tante Erwina était là j'ai recommencé, je ne contrôle rien. Ma magie est assez brutale. Je l'aime bien et à la fois je la déteste parce qu'elle fait peur à maman. Papa a écarquillé les yeux et sans doute prié très fort pour que sa tante n'ai rien vu. Dommage, elle ne me lâchait pas des yeux. C'est avec elle qu'on a tous appris qu'il y avait vaguement du sang sorcier dans la famille Ragnar. Seulement, ni mon papa adoptif, ni ses parents, ni la génération précédente n'en a eu vent. La magie s'est éteinte depuis le papi d'Erwina, Edgard. J'ai eu beaucoup de mal à comprendre mais maman m'a dit que ça ne me concerne pas puisque le sang de Chuck ne coule pas dans mes veines. Il est pourtant mon seul papa, le vrai, celui qui m'aime pour de vrai. La révélation de tante Erwina m'a pourtant beaucoup aidé puisqu'elle ma racontait tout ce qu'elle savait. Elle ne connaissait pas l'école dite Poudlard, aussi devrai-je la découvrir seul.

Enfin non, pas seul. Avec ma grand tante je suis allé dans un endroit étrange de Londres. Il y avait des sorciers partout, mais aussi des ivrognes et des gens malsains. J'en avais l'habitude des méchants, je les reconnais maintenant, avec leur faux sourires, leurs manies méprisante et leur air supérieur. J'ignore pourquoi mais je sais que pour les vaincre il faut que je me mette à leur niveau. Ces gens pourraient faire du mal à maman ou Kania. Je ne m'en fais pas pour Djallil, elle est forte. J'avais le torse bombé et la tête tenue le plus haut possible alors qu'on allait de magasins en magasins. Souvent je regardais tante Erwina et souriait en sentant notre différence d'âge peser. Je suis rentré à l'hôtel où m'attendaient parents et sœurs armé d'un chaton tout mignon et d'une grosse baguette magique. Je saute dans la chambre en la brandissant comme un môme de 6 ans avec un nouveau jouet.

- Comment tu vas l'appeler ? me demande Kania en prenant le chaton dans ses bras.

Je regarde la bête et hausse les épaules. Pour l'instant je ne pense à rien d'autre qu'au train qui m'attend demain matin. Ma tante arrive avec tout le reste de mes affaires, dont un énorme hiboux. Elle a insisté pour que j'en ai un et que je puisse communiquer.
Allongé dans le noir je n'ai pas pu fermer l'oeil tellement j'étais excité. Arrivé à la gare de King's Cross nous avons tous suivis ma tante qui grâce à son grand père connaissait les ficelles de la magie. Foncer droit dans un mur est flippant mais grisant. Maman et Kania n'ont pas voulut le faire aussi, elles m'ont dit au revoir de l'autre coté du poteau. Fier, je ravale mes larmes mais une fois installé dans le train je m’effondre. Je vois papa qui essuie aussi sa joue au travers la vitre. J'aime ma famille, je ne veux pas les quitter aussi je m'approche de la glace et y pose ma main. Le train s'ébranle dans un capharnaüm intense. Nous quittons la gare lentement alors que je ravale mon chagrin. Plusieurs personnes son entré dans le compartiment où j'ai laissé mon plus petit paquetage où j'ai gardé le chaton.

- Bonjour, dis-je avec le plus d'aplomb possible.

La plupart me rendent mon salut mais la discussion ne va pas plus loin. Épuisé, je m'installe dans un coin et laisse mon esprit s'envoler vers le pays des rêves.

Une embardée me réveille en sursaut. Le paysage extérieur à bien changé, la journée est presque au bout de sa peine. La nuit tombe sur un lac au eaux sombres tendis qu'un immense château se dessine en fond. C'est donc ça Poudlard, une bâtisse grandiose ? Le train s'arrête, on nous fait monter dans des barques, mon chaton s'éloigne de moi sur des calèches magique mais rien de tout ça ne m'importe. Sourcils arqués, bouche à demi ouverte, je reste subjugué par la puissance que dégage cet endroit. C'est grisant, dans la poche de la cape de sorcier qu'on m'a obligé de porter, je serre le bout de bois, réceptacle de pouvoir. Et si avec une telle magie on pouvait rendre la paix sur Terre ? Rien n'est plus impossible si ce qu'on raconte sur les sorciers est vrai !

- Bienvenues à Poudlard !

Une dame me sort de mes songes et rêves les plus secrets, je ne me suis même pas rendu compte que nous étions entrés. La salle est immense, bondé et en effervescence. Ça bouillonne dans tous les coin tendis que j'écoute d'une oreille distraite l'explication de notre répartition. Erwina m'a déjà tout dit au sujet du Choixpeau, même si elle ne l'a jamais vu de ses propres yeux. Jusqu'à ce qu'on appelle mon nom je reste les yeux en l'air à admirer le plafond.

- Ragnar, Ceyan John !

Intimidé je m'avance vers le tabouret d'apparence miteuse qui m'attend sur l'estrade. Le chapeau me chatouille le crâne …

 

♦ Autres comptes ?: Zora Austid, Livy C. Melrose, Elian H. Wallace
♦ Points défis utilisés pour créer ce personnage : Nyé ? J'en aurai jamais assez pour faire quoique ce soit u_u
♦ Age : 20 ans
♦ Présence : C'est très aléatoire …
♦ Comment t'es arrivé(e) là ?:  J'en suis au 5eme compte alors j'me souviens plus vraiment .. Mais je crois qu'un certain 20 novembre, une bonne amie m'a piqué mon PC pour cheker son compte, le principe du fo' m'a attiré et le soir même je créais Zora.
♦ Star de l'avatar : Aaron Johnson *.*