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Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez]
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Message(#) Sujet: Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] EmptyDim 3 Mar - 18:26

Comment un tel drame a-t-il pu se produire ? Qui a fait ça ? Pourquoi ? Toutes les personnes présentes se posaient ces questions, parmi tant d’autres encore. Les pompiers avaient enfin réussi à faire leur travail, et à maitriser les flammes mortelles qui menaçaient la vie de toutes les personnes présentes dans l’université depuis le début de l’après-midi. Les flammes avaient tout détruit sur leur passage, mais les dommages ne se limitaient malheureusement pas qu’à elles. Le bâtiment n’avait en effet pas survécu à l’incident et était tombé en ruine dans un fracas assourdissant et dans un nuage de poussière qui donnait mal à la tête. Alors que beaucoup de personnes - surtout les professeurs - s’inquiétaient de comment la scolarité des étudiants allait être assurée par la suite, d’autres avaient des inquiétudes plus préoccupantes en tête. Combien d’élèves s’étaient retrouvé coincé au coeur des flammes ? Est-ce qu’ils étaient tous ressorti en vie ? C’était en effet des questions assez préoccupantes, surtout pour les secours qui avaient attendu de nombreuses heures dehors à espérer voir un ou plusieurs élèves sortir des décombres.

C’est en fin d’après-midi que les premiers survivants avaient fait leur apparition, certains sur des balais, d’autre arrivant de nul part. Toujours était-il qu’ils étaient vivant, même si beaucoup d’entre eux étaient blessés. Sans tarder, les secours les prirent en charge, vérifiant leurs blessures, emmenant de gré ou de force les élèves grièvement blessés à l’hopital Sainte Mangouste, tout en rassurant au maximum chaque personne sortant de cet enfer. Mais ils semblaient oublier que, même si dans quelques mois, il ne resterait plus de marques visibles de cet incendie, la blessure psychologique, elle, sera toujours présente. Bien sûr, tous n’avaient pas envie de suivre les conseils des secouristes, et préféraient rester sur place, à chercher parmi la foule une personne qu’ils connaissaient. Peut-être un ami, ou un frère. Mais ils ne voulaient pas quitter cet enfer sans avoir eu la bonne nouvelle qu’ils espéraient. Mais parmi la foule, les pompiers qui avaient investi ce qu’il restait de l’université à la recherche de possibles cadavres et qui revenaient, n’avaient pas que des bonnes nouvelles à apporter.

HRP :[Ce sujet est ouvert à toutes les anciennes futures merguez, plus précisément aux personnes qui ont participé à l'événement de l'incendie universitaire. Ce sujet restera ouvert un mois et vous permettra de retrouver des amis, votre famille ou encore de déplorer la perte d'un être cher. A vos claviers !]
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Message(#) Sujet: Re: Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] EmptyDim 3 Mar - 20:46

¬ Nous venions tout juste d'être secouru. Moi, l'amie de Zora, Zora et le type du nom de Dimitri. Nous venions de traverser une dure épreuve, surtout moi. Ma jambe... Je ne sais pas ce qu'elle a mais elle doit être fracturée ou quelque chose du genre en plus de la morsure du chien qui me faisait horriblement souffrir. La douleur empirait de minute en minute. L'attelle de Zora n'y pouvait rien. Mais au moins, nous étions saufs. Sauf que je me souciais pour autre chose. Lauren et Cecily. Étaient-elles vivantes ? J'imagine que si. Je ne vois pas pourquoi je m'en inquiétais. M'enfin, grâce aux secours, nous avons pu descendre de là-haut. L'un d'eux voulait que j'aille à l'hôpital. Un peu plus et il me tabassait. J'ai refusé en lui disant, avec faiblesse, que je devais aller voir ma soeur avant toute chose. Du coup, le type du nom de Dimitri m'a transporté vers un amas de gens où je reconnus certains visages mais je ne m'en souciais pas. Je ne voyais pas ma jumelle... Il me semblait avoir vu Cecily mais Lauren passait avant tout. Où est-elle ? De mon visage crispé de douleur, je tentais de la retrouver parmi les gens présents. Je commençais à vraiment m'inquiéter. Dimitri n'était plus là. Je m'appuyais sur un arbre pour me tenir en équilibre. L'université faisait pitié à voir. Ce n'était plus ce que c'était il y a un jour. Elle avait brûlé... Que vais-je bien pouvoir faire ? Je sais que je passais la majorité de mon temps à me goinfrer, dormir ou rien faire tout simplement mais quand même... Je souhaitais finir mes études un jour... Bref. J'étais tellement faible que je peinais à rester éveillé. En fait, la douleur m'en empêchait. Mais où était Lauren...

¬ C'est alors qu'au loin, je vis une civière... Ma vision était légèrement flou donc je ne pouvais voir clairement à cause de ma tête qui semblait être sur le point d'éclater à cause du bruit de l'effondrement. Je tentais d'y voir plus clair mais impossible. C'est alors que je mis ma jambe handicapée en avant tout en boitant. Ma bouche prouvait bien la douleur que je ressentais. Puis, mes yeux se baissèrent vers ma jambe. L'attelle avait disparu. C'était taché de sang. Ces pantalons noirs que Lauren m'avait offert à Noël. Elle ne m'a pas donné que cela mais c'en faisait partit. On voyait bien les marques du chien. J'aurai pu jeter un sortilège pour nettoyer tout ça mais je n'en avais plus la force ni l'énergie. Le Patronus m'a vidé complètement... Je ne voulais pas voir ce qu'il y avait en dessous de mon pantalon... Je me suis mis à boiter sérieusement vers la civière qui me paraissait à des kilomètres. Je me fichai de toute présence humaine aux alentours. Je cherchais Lauren... Mais je ne la voyais pas. Mais je semblais voir une forme familière vers la civière. Je n'arrivai pas à y voir clair. Mais où es-tu...? J'avais l'impression que ma jambe était dans un fourneau à très haute température. J'avais de la difficulté à la mouvoir. Je ne voulais pas aller à l'hôpital, pas sans savoir ma soeur en vie... J'étais plus qu'à une dizaine de mètres de la civière quand je vis la pire chose de ma vie... Le corps inerte de Lauren...

¬ L'horreur... C'était impossible... Je tentais d'avancer plus rapidement et après trois mètres, j'entendis un "crack !" qui provenait de ma jambe et je tombai lourdement sur le sol. Lauren... Elle ne devait qu'être assommée... La douleur s'emplissait en moi. Ce n'est plus la douleur de ma jambe que je ressentais... À l'intérieur de moi, j'avais l'impression qu'on que mes entrailles étaient d'un feu des plus ardents. Par terre, je crachai une grosse quantité de sang. Et je continuais, en rampant, mon ascension vers le corps inerte de ma jumelle. Des larmes perlaient sur mes joues. Quand un secouriste tenta de me dire :

« Nous devons vous amener à l'urgence, vous êtes dans un état grave ! »

¬ Je lui répondis, en criant des dernières forces qui me restaient :

« C'EST MA SOEUR !... »

¬ Le type comprit, en observant le cadavre de ma soeur et moi que nous étions pratiquement identique. Du coup, il me laissa aller, sans m'aider. Je n'étais plus très loin. Je me fichais du secouriste. Je voulais rejoindre Lauren... Je n'étais plus très loin... La douleur m'empêchait d'aller plus vite mais je devais y arriver... Je l'avais vu ce matin en pleine forme... La forme qu'elle n'avait pas eu ces derniers mois... Mais là... Sur cette civière... Mon bras attrapa difficilement le bord de la civière pour m'aider à m'approcher. J'avais crié, encore du mieux que j'ai pu de ma voix faible, aux secouristes qui étaient là pour transporter la civière :

« DÉGAGEZ...! »

¬ Ils filèrent un peu plus loin mais pas trop au cas où il m'arriverait quelque chose. Je me mis sur mes genoux sous une douleur infernale et j'observais la tête blonde de ma soeur qui était à moitié calcinée... Ses yeux étaient fermés... Non... Impossible... Pas ma Lauren... Ma jumelle. Ma soeur. Ma meilleure amie. Ma partenaire... Pas elle... Je commençai à pleurer abondamment. Une boule s'était pointée dans mon estomacs. Je voyais presque totalement noir. Je me penchais en espérant qu'il y ait un certain espoir d'entendre les pouls de son coeur... Rien... Une coquille vide. Non... Je pris quelques mèches de ses cheveux dans mes mains. Je n'avais jamais autant pleuré de ma vie. Je n'avais qu'une envie à l'instant : "Mourir"... Je ne suis rien sans elle. Elle est ma moitié... Depuis notre naissance qu'on se voit. On partage pratiquement tous les mêmes intérêts... Je n'en revenais tout simplement pas. Je collais alors ma tête contre la sienne. Et en relevant ma tête, je dis, au cadavre de ma soeur :

« Lauren... Ne pars pas comme ça... Je ne suis rien sans toi... Tu étais absolument tout... pour moi... Il n'y... avait que toi qui comptait... pour moi... Je... »

¬ Plus capable, je vis noir puis je m'effondrais, suite à un cri désespéré, ma tête à côté de la sienne...
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Message(#) Sujet: Re: Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] EmptyDim 3 Mar - 22:02

Cecily n’en croyait pas ses yeux. Elle était sortie saine et sauve de cette galère, mais ce n’en avait pas été le cas de tous. Les pompiers faisaient leur travail, éteignant les flammes qui avaient ravagé l’université. Elle n’en revenait pas, comment en une journée la vie avait-elle pu basculer à ce point ? Comment cela avait-il pu arriver ? Soulagée mais inquiète pour son frère et ses amis, Cecily commença à rechercher parmi la foule les êtres lui étant cher. Mais la foule était si dense et si peu stable, qu’elle ne parvenait pas à se repérer. Durant un instant, elle cru voir Liam, blessé et à cette vue son cœur se serra mais elle le perdit presque aussi tôt emportée par les pompiers qui mettaient les personnes non blessées à l’écart. La jeune vipère ragea sur ledit pompier qui l’avait entraîné en le maudissant de l’avoir empêcher de retrouver ses amis. Après lui avoir déversé sa colère, enfermée depuis le matin, elle repartit à la recherche de Liam, de son frère et de Zora. Pourvu, qu’ils ne soient pas morts !

Durant ses recherches, elle ne pouvait s’empêcher de réfléchir à son avenir. Qu’allait-elle faire désormais ? Rentrerait-elle chez elle ? Depuis qu’il n’y avait plus Opale dans sa vie, aucune raison ne la retenait ici. Oui, c’est ce qui aurait du se passer. Mais depuis quelques temps la jeune femme avait pris goût à sa vie à l’université, elle y avait rencontré des gens fort intéressants et surtout, elle ne voulait pas laisser Liam. Elle sentait qu’il allait avoir besoin d’elle, un mauvais pressentiment la rongeait à ce sujet. Par la suite, quelque chose en elle avait changé, depuis qu’elle avait sauvé cette fille de gryffondors, qu’elle lui avait permit de rester en vie, Cecily éprouvait une sorte de joie, une nouvelle satisfaction personnelle qu’elle n’avait jamais ressenti en dehors des actions faites pour son frère ou autre. Elle commençait à se rendre compte que sauver des vies étaient gratifiants…et de ce fait, elle commençait à avoir moins honte des études qu’elle avait entreprit pour faire plaisir à son père. Peut être était-elle faite pour sauver des vies et se rendre utile…chose qu’auparavant elle n’aurait jamais voulu faire. La jeune fille se sentait perdu…plus que d’habitude et sa mauvaise humeur reprit le dessus. Elle n’aimait pas ne pas savoir où elle allait.

Cependant, une agitation la fit sortir de ses pensées. Les pompiers venaient d’extraire un corps des ruines de l’université. Cecily sentit son cœur se serrer. Qui donc avait périt dans les flammes ? Qui laisserait derrière lui ou elle des personnes en plein désespoirs ? Cecily commençait à s’approcher de la civière, son mauvais pressentiment lui enserrant le cœur ce fit plus fort que jamais. Pourvu que ce ne soit pas Ryan…ni même Zora. La jeune vipère éprouva alors une sensation totalement nouvelle pour elle, la peur. Pas la même que celle qu’elle aurait pu ressentir durant son enfermement dans les flammes, non…cette fois-ci c’était la peur de perdre un être cher. Elle s’avança d’un pas rapide, tremblante. Tout à coup un cri se fit entendre et ce qu’elle entendit lui glaça le sang. Elle avait reconnu la voix de Liam…C’était donc Lauren sur cette civière…la sœur de Liam.

Cecily s’arrêta quelques secondes, stupéfaite et abasourdie par cette nouvelle. Non ! Pas Lauren. Même si elle ne l’avait jamais aimé car elle lui prenait son Liam, Cecily savait que cette mort changerait à jamais sa vie et son quotidien. Liam….
En pensant à lui, Cecily reprit ses esprits. Le pauvre allait être anéanti…elle devait y aller. Elle devait être près de lui. Abandonnant ses recherches, oubliant un peu son frère et Zora, elle se précipita vers la civière courant presque et bousculant voire même frappant les pompiers qui essayaient de l’empêcher d’approcher. Non, elle devait accélérer, Liam avait besoin d’elle. Elle ne devait pas le laisser tomber, pas maintenant. Et tant pis si pour cela elle devait perdre toute crédibilité auprès des autres, tant pis pour sa réputation.

Maintenant qu’elle était plus proche, elle put voir Liam à genoux aux côté de sa sœur, les larmes perlant le long des joues de son précieux ami la bouleversa…Notre jeune vipère, cette peste sans cœur avait mal pour Liam. Elle tenta de s’approcher de lui….

-Liam…murmura-t-elle

Il ne l’entendait pas, trop absorbé qu’il était à pleurer la mort de sa jumelle. Cecily avait entendu dire que lorsqu’un jumeau mourrait, celui qui restait éprouver une douleur si grande que cela pouvait le rendre fou. Elle prit peur un peu plus et s’empressa de chasser cette idée morbide de sa tête. Soudainement, elle vit Liam s’effondrait suit à un cri désespéré. Elle s’empressa de le rejoindre et le prit dans ses bras, l’éloignant un peu du cadavre de sa soeur. Elle le serra fort et essaya tant bien que mal de le consoler ou du moins d’apaiser sa peine.

- Liam…c’est moi, Cec’. Vas-y pleure, je resterais avec toi mon cher Liam, je te le promets. Dit-elle dans un souffle.

Elle ne savait pas s’il l’entendait, elle ne savait pas s’il avait conscience de sa présence, mais elle espérait que sa voix et ses bras apaiserait un peu sa douleur. Cependant, maintenant ce n’était plus une douleur physique, mais bien une douleur psychique qu’éprouvait Liam et pour cette dernière, Cecily ne savait pas quoi faire.

- Je reste là Liam, alors tu peux te laisser aller…je ne te laisserais pas tomber. Courage mon cher Liam….tu vas en avoir besoin…dit-elle tristement

Elle ne savait pas quoi dire face à cela, elle espérait ne pas avoir dit de bêtises.
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Message(#) Sujet: Re: Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] EmptyLun 4 Mar - 4:26

¬ La noirceur m'envahissait. J'avais l'impression qu'on venait de me tuer. Étais-je mort ? Ou étais-je en train de rêver ? Je ne pouvais le déterminer. Le mal était en moi et il allait m'envahir à tout jamais. Ma conscience ne sera plus jamais en paix. Plus jamais j'aurai le plaisir dont j'avais auparavant. Ma vie allait devenir un enfer vide et froid. J'espère simplement que c'est un cauchemar... Le corps de Lauren... Ma jumelle bien aimée. Tous les moments dont nous avons partagé. En classe, à l'école, chez notre mère et à l'université... On pensait pareil, on avait les mêmes buts... Qu'allait faire notre mère après cette horreur ? Moi, c'est évident que je ne sais plus quoi faire... Pitié, faites que je me réveille dans mon dortoir... Pourtant, je voyais noir. J'avais l'impression d'être conscient mais pas totalement. J'espère seulement qu'elle n'a pas souffert... Je ne saurais jamais me pardonné si cela était arrivé. Que j'aurais dont dû l'attendre avant cette conférence... Je regrette totalement. Pourquoi m'ais-je précipité pour aller retrouver Cecily dont je n'ai même pas pu voir ? Je n'étais qu'un imbécile...

¬ Ma conscience semblait vouloir se réveiller. Je sentais un léger vent frôler ma tête. La douleur de l'âme transperçait mon corps. Et il était impossible de décrire à quel point ma jambe me faisait mal. Ma bouche avait un goût horrible de sang. J'ignorais, du coup, où j'étais. J'entendais quelqu'un murmurer un truc à mon oreille mais je me contrefichais de ce que cette voix pouvait bien dire. Lauren était morte... Je ne souhaite que rester à ses côtés. Déjà son souffle de vie me manquait même si cela ne faisait pas longtemps que j'étais blotti à côté d'elle. Ma tête s'étendait contre la sienne. Plus jamais je ne vais voir ces yeux verts m'observer, plus jamais je vais entendre sa voix avec laquelle j'ai tant rigolé... Plus jamais je vais me prendre les meilleures notes avec... J'allais travailler, plus tard, en solitaire... Moi qui avais eu l'intention de travailler avec elle toute ma vie en vivant avec ma famille... Ces instants n'existeront jamais. Je ne suis plus qu’ombre et ténèbres... La fin... Ma vie ne valait strictement plus rien...

« Liam…c’est moi, Cec’. Vas-y pleure, je resterais avec toi mon cher Liam, je te le promets. »

¬ Une voix qui me soufflait ces paroles à l'oreille. Ça aurait pu être Lauren qui s'était réveillée mais pas du tout. Ce n'était pas sa voix. Je sentais des bras me prendre. Était-ce la mort ? Non... J'ouvrais mes yeux, toujours à côté de ma jumelle. Je ne voyais pratiquement rien. La seule chose qui avait changé était que cette voix féminine m'avait murmuré ces mots. C'était Cecily... Au moins elle était sauve mais pas Lauren... J'avais un mal fou à analyser ses paroles... Ma tête semblait vouloir éclater aussi. Je devais faire pitié à voir. Je devais probablement être le seul qui a dû subir une telle abomination. Pourquoi moi... La chose la plus précieuse de ma vie... Mais on aurait dit que mon corps refusait de s'éteindre. La présence près de moi qui devait être Cecily étant donné qu'elle s'était nommée. Sans cela, je n'aurais jamais pu remarquer. C'était la seule présence dont je pouvais supporter en cet instant. Malgré cela, je pensais à me suicider pour rejoindre Lauren là où elle est... Mais je tentais de détacher ma tête contre celle de ma soeur mais impossible. Je ne pouvais m'en éloigner... Je tournai la tête. Mon visage était embué de larmes et je ne cessais de pleurer. Je voulais voir Cecily. C'était ses bas que je sentais. Je pus finalement voir sa tête blonde malgré que je voie d'un flou anormal. Mais je pouvais distinguer les traits de la fille que j'ai toujours aimée secrètement. Je suis sûr qu'elle voulait tenter de me consoler... Mais impossible... Elle n'a jamais compris qui était Lauren pour moi. Elle l'a toujours détesté. Elle ne peut comprendre cette douleur qui sèche mes entrailles sauf que sa présence me rassure un minimum. Je tentais en vain de l'observer dans les yeux mais je n'en étais pas capable... Elle disait :

« Je reste là Liam, alors tu peux te laisser aller…je ne te laisserais pas tomber. Courage mon cher Liam….tu vas en avoir besoin… »

¬ Je saisis beaucoup plus facilement ses paroles. Mes larmes doublaient sur mes joues. Je tentai de dire, avec angoisse :

« Cecily... Je... Reste près... de moi... » M'étranglais-je en continuant de pleurer.

¬ Ma tête tomba doucement sur son épaule. Je voulais qu'elle reste avec moi. Qu'elle. Regarder le corps de Lauren ne me faisait que souffrir. Vaut mieux que je reste dans cette position en étant blottit contre Cecily. J'avais oublié la douleur physique qui me hantait. La douleur psychologique est bien pire. C'est la pire des choses qui peut arriver à une personne... Et c'était le cas pour moi... J'étais détruit... Cecily était la seule qui avait le pouvoir de m'aider...
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Message(#) Sujet: Re: Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] EmptyLun 4 Mar - 22:45

Cecily ne savait absolument plus quoi faire. Elle tenait Liam dans ses bras, il était en pleurs et elle se doutait bien que la perte de sa sœur venait de le détruire. Que faire dans une situation pareille ? Quoiqu’elle puisse dire cela ne soulagerait pas sa peine, quoiqu’elle fasse cela ne ferait pas revenir Lauren et surtout c’était la première fois qu’elle se trouvait dans une telle situation. Jamais auparavant elle n’avait eu à consoler une quelconque personne de la mort d’un être cher. Avant, elle se serait contentée de regarder de loin, continuant de vaquer à ses occupations. D’ailleurs, c’est ce qu’elle aurait fait si cela n’avait pas été Liam.
En entendant Liam hurlait comme il l’avait fait, Cecily n’avait pas réfléchi et s’était précipité à sa rencontre. Elle se doutait que la présence d’une amie, que sa présence pourrait l’aider à s’apaiser… elle en avait eu la conviction. Mais maintenant qu’elle était là, près de Liam et du cadavre carbonisé de sa sœur, elle ne savait plus quoi faire. Surtout que la vue de Lauren dans cet état lui soulevait un peu le cœur.

Il était vrai, et cela n’était plus un secret pour personne que Cecily détestait Lauren plus que tout. A vrai dire Cecily détestait toutes personnes se mettant entre elle et son objectif. Il était bien connu que notre vipère ne supportait pas de partager. Et devoir partager Liam lui avait été si insupportable que cela c’était traduit par de la haine envers Lauren. Elle ne le cachait pas, elle haïssait cette fille et elle faisait payer à Liam son lien si particulier avec Lauren. Toutefois, pour Liam elle était prête à faire des efforts et d’accepter Lauren. Toutefois aujourd’hui tout était différent. Lauren était morte et Liam était tout à elle…elle aurait du s’en réjouir et pourtant elle n’éprouvait que tristesse et compassion.

Lauren étant morte, Liam ne serait plus jamais pareil. Sans Lauren, Liam ne serait plus tout à fait Liam et ça, Cecily en était tout à fait consciente. Elle savait également qu’il lui faudrait beaucoup de temps pour accepter cette mort et que notre vipère allait devoir être patiente, très patiente. Non seulement pour retrouver un Liam dans une meilleure forme, mais également pour oublier cette mort qui, et Cecily devait se l’avouer, la bouleversait tout autant.

Ce n’était jamais plaisant de voir mourir un ami ou un ennemi, une personne qu’on avait l’habitude de croiser dans les couloirs, une personne qu’on savait exister. Maintenant, on devrait apprendre à vivre avec son absence et cela c’était douloureux aussi bien pour les proches que pour ceux qui ne la connaissait pas. Car perdre un sorcier, une élève ou bien même une amie, cela faisait souffrir. Certes, Cecily ne pouvait pas comprendre la douleur que pouvait ressentir Liam à ce moment là, mais elle savait qu’il souffrait et pour cela, elle se jura de tout faire pour le soutenir et être présente.

Alors qu’elle le tenait toujours dans ses bras, Liam reprit un semblant de conscience. Il était dans un sale état…Sa jambe amochée était en train de saigner abondamment mais le pire c’était ses yeux. Ils étaient vides et remplis de larmes. Ils ne reflétaient plus que de la tristesse. Cecily fut touché par ce spectacle déroutant…elle ne savait pas quoi faire. En temps normal, elle l’aurait giflé et lui aurait hurlé de ce ressaisir…Ici c’était une autre histoire. Liam venait de subir le plus gros choc de sa vie et agir de la sorte avec lui ne ferait qu’empirer la chose. Il n’avait pas besoin de ça. Cecily resserra son étreinte. A ce moment là, Liam parla.

« Cecily... Je... Reste près... de moi... »

Cecily fut débousolée par la faiblesse de sa voix….elle ne l’avait jamais vu comme ça. Elle fut de nouveau touchée et le laissa poser sa tête sur son épaule. Il valait mieux qu’il ne regarde plus le corps de sa sœur…bien que l’image devait être à jamais graver dans son esprit.

- Ne t’en fais pas mon cher Liam, je resterais avec toi. Autant de temps que tu voudras, je t’en fais la promesse.

Elle ne pouvait rien faire d’autre pour le moment. De toute manière, jamais elle n’aurait pu abandonner le garçon pour qui elle éprouvait autre chose que de l’amitié. Elle était comme cela, notre vipère. Certes elle était jalouse et possessive, mais elle était prête à tout pour ses amis et plus encore pour celui qui faisait battre son cœur. Et bien, elle avait bien changé pensa notre vipère. Auparavant, jamais elle n’aurait sauvé cette lionne, elle ne se serait jamais exposé aux autres dans un état qu’elle jugeait de faiblesse mais aujourd’hui tout était différent. Tout changerait pour elle à l’avenir.
Voulant faire plus, elle se saisit de sa baguette et fit apparaître des bandages sur la jambe de Liam ainsi qu’une attelle. Ce n’était certes pas grand-chose par rapport à la douleur psychique qu’il devait ressentir, mais cela l’empêcherait de se vider de son sang.
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Message(#) Sujet: Re: Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] EmptyMar 5 Mar - 10:25

Après son périple peu serein à travers les couloirs de l’université, Hecate, à bout de souffle, lâcha le bras d’Elwana une fois arrivée au niveau des secours. Faisant bien en sorte de ne pas être vue de cette dernière, elle murmura à l’oreille d’un infirmier de jeter un œil à la joue de la Jaune & Noir avant de vérifier qu’aucun bout de verre ne se soit glissé à l’intérieur… Mais pas question que la Poufsouffle vienne à savoir qu’elle s’était inquiétée quant à son état, autrement elle n’imaginait que trop bien la remarque peu agréable que cette dernière lui adresserait, faisant sans nul doute référence à son statut sanguin, comme si elle avait à se reprocher d’être née de sang-mêlé. Enfin là n’était pas la question, pour l’heure il lui fallait… s’asseoir. Remettre ses idées en place. Retrouver un état de lucidité et faire cesser ses tremblements. La crise d’angoisse qui l’avait saisie au niveau du tunnel semblait lui être passée, son rythme cardiaque était presque redevenu normal et ses douleurs thoraciques avaient enfin consenti à la lâcher, mais elle était encore bouleversée par ce qui venait de se passer. Aussi, c’est silencieusement qu’elle opta pour un coin reculé, à l’abri des élèves affluant en masse, des blessés et des secouristes transportant des brancards qu’elle ne voulait pas voir. Elle n’avait pas le courage suffisant pour affronter le visage translucide de ceux qui n’avaient pas survécu à ce tragique incendie… Pour l’heure, elle avait juste besoin de calme, de se savoir elle et ceux qu’elle aimait en sécurité, le reste ne l’importait pas pour le moment. Astride s’en était-elle sortie ? Il lui avait semblé apercevoir la Poufsouffle monter dans une ambulance un peu plus tôt, aussi elle espérait qu’il ne lui soit rien arrivé de grave. Et Lucy ? Il y avait aussi une personne qu’Hecate espérait de tout cœur voir saine et sauve… Il ne pouvait tout de même pas lui être arrivé quoi que ce soit. Pas avant qu’elle ne lui ait dit au revoir. Et si… Un frisson glacé traversa la préfète qui laissa échapper un hoquet de stupeur. Où était-il ? Il ne pouvait pas être…, il n’avait pas le droit ! Et si c’était le cas, il fallait qu’elle voie son corps de ses propres yeux. Il avait été son meilleur ami, et même si les choses tardaient à se reconstruire entre eux après les récents évènements, elle ne pouvait pas imaginer un seul instant qu’Alex ait pu rester dans les flammes. Et la vision du jeune homme piégé par l’incendie dans un couloir quelconque de l’université sans espoir de pouvoir s’en sortir était en train de s’instaurer de plus en plus dans son esprit alors qu’elle luttait de toutes ses forces pour se convaincre qu’elle se faisait probablement des idées…

Mais où était-il ? Où était-il pour lui prouver qu’il était bien là, bien en chair, bien vivant ? Qu’il n’était pas avec tous les autres dans un brancard le transportant à Sainte Mangouste, ou pire ? Hecate ne voulait pas y croire. Aussi, elle prit son courage à deux mains et fit le tour, affolée de chaque civière, priant mentalement pour n’y voir aucune connaissance, et surtout pas lui. Avec le vacarme environnant et la peur qui lui avait rongé les sangs, la tête de la Serdaigle commençait fortement à lui tourner, si bien qu’elle dut prendre appui pour ne pas vaciller. Non, elle ne pouvait pas y croire. Elle avait traversé cette université presque toute entière, depuis la cafétéria prise d’assaut par la fumée dans laquelle elle avait manqué d’étouffer, les cuisines qui étaient un véritable sauna, ce conduit d’aération étroit qui l’avait menée à une crise d’angoisse, sa querelle avec Elwana sans compter leur arrivée remarquée dans les serres et la destruction des vitres à coups d’outils de jardinage. Et elle n’était pas tombée sur la meilleure équipe pour la rassurer, composée d’une pro sang-pur qui même au cœur des flammes gardait ses préjugés plus intenses que jamais, et d’Enzo, un étudiant qui les fuyait par elle ne savait quelle raison. L’une des seules choses qui lui avaient permis d’avancer et de braver l’incendie malgré sa frayeur et sa panique, c’était l’espoir de retrouver ses meilleurs amis sains et saufs. Mais il n’était pas là… Si ça se trouvait, il se trouvait même encore à l’intérieur, mais elle ne voulait pas y penser. En tout cas, il s’agissait de cesser de trembler, et la tâche s’avérait particulièrement rude… Pourquoi fallait-il qu’elle subisse cela après s’en être sortie ? Avec l’épreuve qu’elle avait surmontée, elle ne pourrait jamais se relever de sa perte. Ses nerfs n’étaient déjà pas bien solides, mais ils avaient tenu bon alors qu’elle flirtait avec la mort, ils ne pourraient pas soutenir le poids de sa disparition… Or, plus elle voyait les élèves de rameuter autour des corps inertes, plus elle pensait au pire. Il y avait un étudiant qu’elle connaissait bien qui était visiblement ravagé devant celui d’une personne qui lui ressemblait beaucoup… et Hecate eut un haut-le-cœur lorsqu’elle s’aperçut qu’il s’agissait de la fille qui s’était retrouvée dans la cafétéria avec eux mais qui avait refusé de les suivre. Si elle avait pu la convaincre de venir, serait-elle encore vivante à l’heure actuelle ? Et si elle était restée avec cette fille, son propre cadavre serait-il allongé à côté du sien ? La préfète se hâta de chasser ces néfastes pensées et de continuer de chercher Alex, même si l’espoir qu’elle avait de le retrouver était en train de se flétrir, la rendant de plus en plus désemparée. Ses yeux s’embuaient tandis qu’une expression d’anxiété figeait son visage. Si seulement il pouvait être là, quelque part, vivant…
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Message(#) Sujet: Re: Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] EmptyMer 6 Mar - 16:59

Mais qu'est-ce qu'il s'était passé ? Pourquoi l'université avait pris feu ? Et surtout pourquoi aussi vite ? La journée aurait pu être belle, certains élèves de Poudlard avaient fait le déplacement pour venir faire une visite de l'université et découvrir tout ce qu'elle proposait comme cursus. Alex savait grâce à une lettre de sa sœur, que cette dernière serait aujourd'hui à Londres et ils avaient prévu de passer un petit moment ensemble si elle arrivait à s'échapper de son groupe. Par contre il n'avait aucune certitude quand à la présence de la jeune Juliet dans les lieux, même s'il était presque évident qu'elle allait s'y rendre aussi, angoissée qu'elle était pour tout et n'importe quoi, son passage de Poudlard à l'université devait grandement l'angoisser ces derniers temps. Le jeune Maddox était presque sûr de l'avoir aperçu à un moment donné, juste un peu avant que le feu se déclare, mais avec toute l'agitation qui a succédé à l'annonce, le jeune Maheloch c'était retrouvé séparé de Cooper, de Zora, de Lauren ou Liam et de sa sœur et de Hecate. Aucune possibilité de savoir si tout le monde allait bien, si tous le monde allait s'en sortir, c'était certainement le plus angoissant pour lui. Par chance – surtout pour son colocataire – la sœur de Cooper, Isis, était dans son groupe, il pourrait au moins veiller sur elle et tenter de la faire sortir vivante de cet enfer. Cooper n'aura aucune possibilité de le savoir certes mais ça ne changeait pas le fait que s'ils s'en sortaient, Alex saurait qu'Isis était en vie et que ça allait soulager grandement son grand frère. Pour Alexander, ce qui le rassurait aussi ce serait qu'on prenne aussi soin de sa sœur, non pas qu'elle n'est pas capable de se débrouiller toute seule, mais si une bonne âme pouvait veiller sur elle, ça le soulagerait beaucoup. On ne le changera pas, il est né pour se faire des cheveux blancs pour la santé et le bonheur d'Anabela et rien ni personne ne pourra rien y faire. Est-ce que quelqu'un veillera sur Hecate ? C'est également un de ses souhaits les plus chers, le jeune homme ne supporterait pas de devoir vivre sans elle, surtout après tout ce qui s'était passé entre eux, il fallait que ça s'arrange. La situation s'était dégradée au départ, puis petit à petit, elle commençait à s'arranger. C'était certes encore tendu entre eux, mais s'ils s'en sortaient, Alexander se promettait de tout faire pour la rendre heureuse, tant qu'elle respirait, c'était tout ce qui compterait pour lui.

C'est avec un petit groupe de personne qu'Alex avait terminé, enfermé dans la bibliothèque, l'endroit parfait pour cramer vous l'aurez remarqué car le papier est du genre très inflammable... Fort heureusement pour eux, ils étaient rapidement sortie de ce piège en créant une brèche dans le mur. Ils avaient parcouru un long couloir et avaient terminé leur course dans la partie de l'université encore en travaux. Ils avaient dû slalomer entre, sur et sous des échafaudages, l'une des filles avaient fini sa course dans un trou et en voulant l'aider, Alex et Isis aussi. Sans qu'il s'en rende compte, Alex avait récolté une belle bosse et une légère coupure, rien de bien grave en soit et bien au delà de ses préoccupations croyez le bien. Une fois sortie de ce piège, ils avaient contourné le trou et avaient continué leur chemin jusqu'à l'extérieur et fort heureusement pour eux, ils avaient réussi à trouver rapidement un passage. Le soleil l'aveugla quand il déboucha d'une ouverture, noir de suie, quelques légères coupures sur les bras et une sur le front, pas de quoi fouetter un chat. Un groupe de rescapé était en train de se former, au fur et à mesure que les gens sortaient. Certains avaient dû visiblement passer par de drôle d'endroit pour sortir de cette fournaise. Des ambulances étaient déjà là, certains partaient avec, d'autres se faisaient soigner sur place, ce n'était pas un spectacle très rassurant. Un corps était allongé sur l'une des civière et au vu de la couleur de la peau, il devait être sans vie. Le cœur d'Alex rata un battement. Etait-ce Ana ? Ou Hecate ? Ou Cooper ? Ou Liam ? Quelqu'un rampa jusqu'au corps, hurlant en découvrant qu'il connaissait la personne. Quel choc se fut de découvrir que c'était son ami Liam … Le lien se fit tout de suite dans sa tête, c'était Lauren qui n'avait pas réussi à s'en sortir. Des frissons s'emparèrent du jeune Maddox, tout d'un coup il avait froid. Une amie était morte aujourd'hui, une personne a qui il n'a pas pu dire au revoir …. Des larmes montèrent aux yeux, c'était horrible comme spectacle. Cecily tentait de calmer Liam, elle le ferait mieux que personne. Egoïstement, Alex cherchait du regard les siens, ne supportant pas de rester dans l'ignorance. Il aperçu Cooper au loin et un poids s'enleva. Un de sauvé. Aucune trace d'Anabela, ce n'était pas bon signe, ni même de sa meilleure amie … Le cœur du jeune Maddox se contracta et il ne put s'empêcher de se tourner vers l'édifie en feu en priant qu'elles ne soient pas encore à l'intérieur. Un secouriste arriva vers leur groupe et demanda si tous le monde allait bien. Encore hébété, Alex hocha simplement de la tête, ne lâchant pas la fac du regard. Des gens en sortaient encore, peut être les filles aussi … Alex sentit qu'on lui tamponnait le front et il remarqua l'ambulancier. Beaucoup de monde a soigner, Alex hocha la tête quand la personne lui demanda s'il pouvait se nettoyer ses plaies seul, que d'autres allaient avoir besoin de lui. Une compresse sur le front, Alex fit le tour de lui même et l'aperçu, Hecate, anxieuse comme lui et il se précipita vers elle pour la prendre dans ses bras, qu'elle le veuille ou non, il ne pouvait pas s'en empêcher, la toucher pour vérifier qu'elle allait bien.

«  Dieu soit loué tu es en vie … Tu n'as rien ? Ca va ? T'es sure ? Tu n'es pas blessée ? »
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Message(#) Sujet: Re: Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] EmptyJeu 7 Mar - 0:47

¬ Mon âme se dégradait petit à petit en cet instant. Déjà que de voir une personne morte en avant de soi est totalement horrible et impensable... Encore pire quand cette personne est membre de notre famille... Mais c'est encore plus horrible si c'est quelqu'un avec qui on a passé notre vie... Ma jumelle... Des tas de bons moments avec Lauren me revinrent en mémoire... Quand nous étions jeunes, on peinait pour dire qui est qui mais en vieillissant, tout changeait où on s'était développé une cervelle hors du commun. On a été à l'école moldue où on a eu bien du plaisir en faisant nos pestes en classe en prenant des "A+" dans toutes les matières... Puis vint un moment de pur bonheur, Poudlard... C'est là que je me fis de véritables amis en dehors de Lauren avec qui je passais tout mon temps. Alexander entre autre avec qui je me suis lié d'amitié très rapidement tout comme ma sœur. C'est là que j'ai découvert Cecily que j'ai aimé secrètement pendant toute ma scolarité. Sauf que la plupart de nos conversations se terminaient par des piques d'elle. Ensuite venaient toutes ces filles dont j'ai profité chaque occasion, ces nuits en gardant secrètement que la Serpentard en Cecily était la seule qui m'intéressait mais trop inaccessible à l'époque, elle qui passait beaucoup de temps avec ce Ryan qu'elle chérit comme un frère... Le passé reste le passé... Les fois où j'ai bu de l'alcool en sa compagnie... On se parlait de tout ou presque tout, on se cachait certaines choses, comme les nuits où j'ai passé en compagnie de demoiselles et elle aussi... Lauren... Pourquoi... Je devais avoir une future carrière en sa compagnie, travaillé jusqu'à ma retraite avec elle... Jamais cela aura lieu... Jamais je ne pourrai voyager en sa compagnie pour accomplir notre travaille... Jamais nom de Merlin... Que vais-je faire ?... N'ai-je plus de but dans cette misérable vie ? Lauren était la chose la plus précieuse que je possédais. J'aimais ma mère mais elle ne se comparait pas à elle et pas du tout. J'aurais pu tout perdre, n'importe quoi, sauf ma jumelle, j'aurais été heureux. Mais là... Ça diffère énormément... C'est le contraire... Jamais ma vie allait être pareil...

¬ Je me trouvais, en ce moment, dans les bras de celle que j'admire secrètement depuis toujours... Cecily... J'étais dos au corps de ma sœur. Je ne pouvais supporter de la voir ainsi. Morte... J'étais en pleur et pas à peu près. J'avais tellement mal à l'intérieur de moi que je ne sentais même plus ma jambe qui, pourtant, était gravement endommagée. Mon âme pleurait. Heureusement que j'avais Cecily près de moi puisque sinon... Je me serais suicidé sur le champ... J'étais prêt à le faire. Du coup, elle était la seule à qui je pourrais peut-être parler. Enfin, la seule avec qui je suis à l'aise en ce moment. Je sais ce qu'a ressenti Alex' quand Lara est morte sauf que c'est encore pire en ce qui me concerne... Ma vision était brouillée et je ne voyais que Cecily. J'étais impuissant...

« Ne t’en fais pas mon cher Liam, je resterais avec toi. Autant de temps que tu voudras, je t’en fais la promesse. »

¬ C'est ce que je pus entendre... Mon âme brisée pouvait être un peu plus soulagé suite à cette compassion donnée par Cecily... Elle avait changé pour me dire de tels mots... Mais cela me réconfortait un peu pour la situation présente. Mais je ne pouvais tout simplement pas oublier le corps sans vie de ma jumelle. À jamais j'allais avoir cette affreuse image devant moi. Du peu de force qui me restait, je serais un peu plus fort Cecily. Elle m'avait fait la même attelle que Zora m'avait fait (qui avait disparu) ce qui stoppa les saignements mais je ne ressentis rien... Je lui répondis, toujours avec la même tristesse et le même ton que précédemment :

« Je... Merci... Cecily... »

¬ J'éclatai en sanglot de plus belle. Je ne pouvais me contenir. Impossible. J'avais l'image constante de Lauren souriante. Ce matin-même... Je voyais presque noir... Je sentais toujours Cecily mais je me sentais de plus en plus faiblir. Lauren... À jamais je t'aime... Mais vais-je te rejoindre ? Serais-je à tes côtés, là-haut ? Mais Cecily... Je ne peux pas l'abandonner comme je t'ai abandonné toi... Dois-je mourir ou vivre ? Telle est la question. Je ne sais pas quelle réponse sera la plus valable. D'un côté, je retrouverai Lauren et de l'autre, je pourrai me retrouver dans les bras de Cecily. Que faire...? Lauren ? Cecily ? La vie vaut-elle la peine d'être vécue ? Je n’en sais rien... Je sentais de moins en moins la présence de la blonde. J'avais l'impression d'avoir vécu mes derniers instants, dans les bras de Cecily... Je me sentis lâcher prise sur l'ancienne Serpentard et tomber... Puis plus rien...

¬ Je ne pouvais pas déterminer si j'étais mort. Je ne voyais que deux visages, celui de Lauren et celui de Cecily. Je devais faire LE choix. La vie ou la mort... Peut-être avais-je déjà fait mon choix... Je ne sentis pas mon corps se faire transporter sur une civière, comme celle de Lauren, dans une ambulance. Je n'ai pas pu savoir, également, qu'on ait refusé, pour cause de soin intensif, la présence de Cecily à bord... Mais à l'avenir, si je m'en sortais, il n'y aurait qu'une personne qui me ferait vivre... Cecily... Si je vivais, ce ne serait que pour elle...
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Message(#) Sujet: Re: Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] EmptySam 9 Mar - 14:30

Cecily resta au sol un moment, tenant Liam dans ses bras. Elle n’aimait pas le voir comme ça, elle n’aimait pas le voir si fragile, détruit. Pourtant, elle fut touchée par sa détresse. Dès qu’elle avait su que c’était Lauren sur ce brancard, elle savait qu’elle allait devoir s’asseoir sur certains de ses principes et en effet cela avait été le cas. A l’heure actuelle, elle éprouvait compensions et tristesse pour Liam. Elle ne comprenait pas pourquoi cela lui arrivait à lui, lui qui n’avait jamais rien fait de mal. Elle rageait contre ce dieu qui avait décidé de faire du mal à une personne si chère à son cœur.

Liam continuait à pleurer son épaule et Cecily déplorait cet état. Elle ne l’avait jamais vu si faible, si perdu, si triste. Elle ne le reconnaissait pas mais désormais elle devrait apprendre à vivre avec ce Liam et essayait de l’aider à se reconstruire malgré ce tragique évènement. Honnêtement, ce jour là resterait longtemps dans la mémoire de nos deux amis. Liam la remercia après qu’elle lui ai fait cette promesse, puis notre vipère le sentit partir et s’affaler.

Non, il s’évanouissait, ce n’était pas bon du tout ! Cecily essaya tant bien que mal de le retenir, mais elle n’avait plus de force. Le contre coup de la magie utilisée pour détruire le mur, la force qu’elle avait du mettre pour retenir la lionne et l’empêchait de tomber, la peur qui l’avait étreinte quand, enfin sauvé, elle vit les flammes consumées son université et bien entendu, la tristesse qui la rongeait de l’intérieur suite à cette mort, elle n’arrivait pas à le retenir. Elle l’appela, criant son prénom pour essayer de le faire réagir, mais lui aussi était à bout de force et son moral au plus bas, ne lui permettait plus de supporter la douleur qui le détruisait depuis un certain temps déjà. A contre cœur, la jeune vipère le laissa aux mains des pompiers et bien qu’elle insista à partir avec lui, ils refusèrent pour cause de soin intensifs qui devait lui être donné et qui plus est, Cecily n’était en rien blesser, elle n’avait donc aucune raison de partir à Saint Mangouste. Cecily s’était énervé leur disant qu’elle s’en fichait, mais qu’il avait besoin d’elle et qu’elle lui avait promit de rester avec lui…Les pompiers répondirent froidement que cela leur était égal et qu’elle devait rester là. Cecily ragea et fini par accepter. Elle irait le voir dans la soirée, une fois tout cela terminé.

Pour le moment, elle voulait retrouver Ryan, voir s’il allait bien et simplement pour le serrer dans ses bras. Elle avait besoin de lui…elle avait envie de pleurer et seul lui pourrait la voir ainsi sans la juger. Elle devait le retrouver. Elle le rechercha dans la foule, sans grands succès. Il y avait encore beaucoup d’agitation et Cecily avait du mal à se repérer. Surtout, qu’elle avait les jambes qui tremblaient d’être restées au sol si longtemps. Elle se secoua et continua ses recherches. Elle repéra un duo de dos, dans un coin de la cours. Elle reconnut immédiatement Ryan et commença à courir vers lui. Il était vivant, il n’avait rien. Ouf ! Elle était rassurée et si heureuse qu’elle failli pleurer de joie.

Une fois près de lui elle le pris dans ses bras, même si elle devait lui faire un câlin de dos.

- Ryan ! J’ai eu si peur pour toi ! Mais heureusement, tu n’as presque rien ! Ô petit frère que j’ai eu peur de te perdre !


En relevant la tête elle aperçut une fille blonde avec lui…mais qui était-elle ?!!


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Message(#) Sujet: Re: Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] EmptyDim 10 Mar - 23:14

~ J'avais honte. Mon sortilège n'avait pas fonctionné. Mais j'aurais eu encore plus honte si Fitzgerald ou Sarah avaient réussi à retrouver l'université. Du coup, c'était Lucy. J'avais pensé qu'il y avait un portoloin caché quelque part ou un truc du genre mais apparemment, j'eus tort. Nous étions sortis, indemne, de cet enfer. Enfin, j'ignorais la condition de ma joue qui me faisait terriblement souffrir m'enfin. En arrivant par l'endroit moldu, nous arrivâmes à l'université. Avec ma main, je touchai ma joue blessée et je pus constater qu'il devait y avoir une belle grosse coupure suite à l'éclat de la roche qui allait m'assommer. C'était douloureux mais se plaindre ne ferait qu'empirer les choses. Je ne sais pas pourquoi mais je n'aurais pas pu laisser Sarah ou Fitzgerald mourir, surtout sous la surveillance de Lucy. Je ne disais pas cela au début. Mais le plus important est que moi et ma petite amis sommes saufs. Mais il y a, bien entendu, Cecily qui m'inquiète. Si elle y passait... Mais j'ai confiance en elle et je sais qu'elle va s'en sortir. Ma sœur n'est pas bête mais pas du tout. La connaissant depuis x nombres d'années, je sais de quoi elle est capable. Elle est vivante. Bon, nous étions les quatre en vue de l'université. Plus loin, il y avait un amoncellement d'élèves, probablement sortie de l'université. Il y avait des secouristes, tout et tout. J'enchâssais ma main dans celle de Lucy en lui disant :

« Je n'aime pas m'avouer vaincu mais tu m'as bien eu cette fois-ci. J'aurais dû y penser, un sortilège Repousse-Moldu... Mais on parlera de ça plus tard. Il faut que je m'assure qu'une personne ait échappé à cet enfer. Tu viens avec moi ? » Dis-je doucement. « Fitzgerald, je pense que je devrais te dire "merci". » Dis-je en lançant un léger regard complice à Lucy et je fis un signe de tête à Sarah avant de partir plus loin en sa compagnie.

~ LA personne était, naturellement, Cecily. La seule, hormis Lucy qui devait survivre. C'est sûr que c'était mieux que des personnes comme Livy survivent, ou encore Alexanne survivent mais pas autant que ma petite amie ou ma sœur. Et je voulais un truc présentement, que Cecily rencontre Lucy pour la première fois. Au moins, elle savait que j'avais de la "famille" si on peut ainsi le dire. Je lui ais avoué avoir une sœur qui étudiait ici, à l'université. Et comme j'étais persuadé qu'elle s'en était sorti indemne, il fallait que les deux se rencontrent. La réaction de Cecily. Je sais qu'elle n'a pas beaucoup aimé quand je lui ai parlé de ma petite amie mais pas du tout. Mais devrais-je dire pareil de ce Liam Parker ? Je l'adore mais je peux aimer qui je veux non ? Mais elle a le droit de douter, c'est quand même ma "famille". J'ai personne d'autre à qui je peux avoir confiance en dehors de Poudlard. On veille l'un sur l'autre comme si l'on était des frères-sœurs de sang... En chemin, je dis à Lucy :

« Je suis désolé pour tout à l'heure. J'aurais dû mieux agir. Et si je te dis que je serai moins bête avec les autres à l'avenir, tu me croirais ? » Dis-je en me tournant vers elle d'un petit sourire, tout de même d'un ton sincère. « Tu peux me dire de quoi a l'air ma joue ? » Dis-je en tournant ma tête pour qu'elle puisse voir.

~ Il faut dire que cette aventure en coopération avec Sarah Wotton et Fitzgerald Cross m'a légèrement changé les idées. C'est surtout à cause de Lucy et Fitzgerald, lui qui m'a sauvé apparemment. Je n'ai jamais aimé ce type. Un idiot de Poufsouffle tout comme Sarah. Mais devant ma petite amie, je sais qu'il faut prendre un autre ton, surtout quand elle a dit "Ce qu'il veut te dire est merci". C'est sûr, je ne me laisserai pas me rabaisser à leur niveau. Bref. Ce n'est pas ce qui compte pour l'instant. Moi et Lucy approchions où il y avait de la vie humaine. L'université faisait pitié à voir. Ce n'était pas le bâtiment énorme d'il y a quelques heures. C'était plus un bâtiment en ruine et cendré qu'une école. Je ne m'imagine pas ce que les étudiants ont pu ressentir. Y avaient-ils eu des morts ? Je ne sais pas. Tant que Cecily n'est pas parmi les victimes, tout me convient. Pour le moment, je préfère rester proche de Lucy. J'imagine qu'elle voudra s'assurer que ses amis soient sains et saufs. Je cherchai la tête blonde de ma sœur qui devait être facilement reconnaissable, en tout cas, pour moi. Je ne la trouvais pas. Où est-elle ? Cecily ? Impossible, jusqu'à ce que je vois une civière. Mon air changea. Il y avait un corps d'après ce que je pouvais voir. Je tenais la main de Lucy un peu plus fort. Non... En m'approchant de quelques mètres, j'eus le soulagement de ma vie... Ma sœur était penchée avec un type du nom de Liam Parker dans ses bras. Elle m'en avait parlé de lui. Je ne le connaissais pas sauf par réputation mais je sais qu'elle l'aime. Il pleurait abondamment. Sur la civière était posée sa sœur et jumelle dont je connaissais par réputation aussi. Cecily m'en avait aussi parlé. Personnellement, je m'en fichais qu'elle y ait passé mais voir ma sœur dans cet état, c'est autre chose. Je sais qu'elle est triste pour Liam... Je pourrais aller la voir immédiatement mais ce n'est pas le moment, je préfère la laisser avec ce type. Je lui parlerai plus tard mais le plus important était là, elle était indemne. Je refusais de regarder la scène. Je ne sais ce qui en est de Lucy mais je doute que ce soit une belle image pour elle... En tout cas, je suis soulagé. Lucy à mes côtés et ma sœur vivante. C'est tout ce qui compte. Alors que j'allais ouvrir la bouche pour dire quelque chose à ma petite amie, je sentis quelqu'un me sauter dans le dos. Rien de brusque. Une voix remplit de soulagement mais également de tristesse dit :

« Ryan ! J’ai eu si peur pour toi ! Mais heureusement, tu n’as presque rien ! Ô petit frère que j’ai eu peur de te perdre ! »

~ Je n'eus aucun mal à reconnaître la voix de Cecily. Je me tournai et lui fis un câlin. Si je n'étais pas aussi orgueilleux, j'aurais versé une larme de joie. Mais quel soulagement. Lucy devait avoir une réaction particulièrement étrange. Je réponds, pas longtemps après :

« Cecily...! Tu le sais bien que ce ne sont pas de simples flammes qui vont m'abattre. Sauf ma joue, je suis en pleine forme mais je dois dire que c'est pareil pour ton cas. Tu ne me perdras jamais grande soeur et je savais que tu t'en serais sorti, vivante. » Dis-je en la serrant un peu plus fort avant de me décoller d'elle.

~ Je ne pouvais qu'être trop heureux. J'avais vite aperçu que ma sœur semblait triste mais je ne souhaitais pas lui en parler pour l'instant. Ce n'était pas le moment en fait. Je ne sais pas où était passé Liam Parker mais il ne semblait plus dans les environs. Mais là, je retrouvais une Cecily qui dévisageait ma petite amie. Je lui en avais parlé mais jamais elles ne s'étaient rencontrées. C'est moi qui devait m'interposer avant que l'une d'elles ne parlent. Ça ne pouvait pas mal débuter. Les deux sont importantes pour moi...

« Sœurette, voici Lucy et Lucy, voici Cecily, ma sœur. Elle a été plus que formidable aujourd'hui, devrais-je dire. Disons qu'elle m'a sauvé... » Dis-je en me plaçant à côté de ma petite amie.

~ Je voulais laisser le reste aux deux filles. Quelles seraient leur réaction l'une vis-à-vis l'autre ? J'espérais franchement que ce serait du positif. Les deux se connaissaient par mon intermédiaire mais de face, non... Lucy a été parfaite aujourd'hui et elle mérite que je la vante...
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Message(#) Sujet: Re: Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] EmptyMar 12 Mar - 13:01

«  Dieu soit loué tu es en vie … Tu n'as rien ? Ca va ? T'es sure ? Tu n'es pas blessée ? »

Le coeur d'Hecate bondit dans sa poitrine lorsqu'elle sentit les bras de l'ancien Serdaigle se refermer autour d'elle, tant qu'un flux de pensées l'assaillit de toute part. Quand était-il donc arrivé ? Une chose était sûre et valait la peine qu'elle s'en préoccupe, il était vivant et c'était tout ce qui comptait. Comme elle se sentait stupide de s'être autant inquiétée, comme si elle avait tout simplement pu deviner qu'il s'en était sorti par la seule force de son esprit. Enfin peu importait, sa chaleur était si apaisante, si réconfortante, qu'elle en oubliait à quel point elle avait été hantée par l'idée que le pire soit advenu. Fourrant son visage dans le creux de son cou et veillant à ce qu'il ne la voie pas, elle essuya du bout du doigt les larmes naissantes qui avaient commencé à dévaler silencieusement le long de ses joues. Mieux valait qu'il ne soit pas témoin de ce pathétique spectacle… C'était simplement qu'avec tout ce qui s'était passé, elle avait du mal à rester totalement impassible. Si toutefois elle s'était laissée allée dans le conduit d'aération puisque l'angoisse avait eu raison d'elle, elle avait lutté de toutes ses forces pour garder son sang froid et l'esprit suffisamment clair pour réfléchir à des solutions pour se sortir de là. Quelque part, elle s'était sentie responsable de la survie d'Enzo et d'Elwana, aussi elle n'a pas pu laisser son effroi avoir raison d'elle, même si elle avait clairement été à deux doigts de craquer. D'aussi loin qu'elle se souvenait, elle ne s'était jamais retrouvée aussi proche de la mort… Et de toute évidence, les ouvrages qu'elle avait parcouru en toute une vie à parcourir les bibliothèques ne l'avaient pas aidée. Heureusement, son niveau plus que convenable en sortilèges, son sens pratique et ses réflexes de batteuse lui avaient prêté assistance… Pour ce coup, elle devait d'ailleurs remercier la Poufsouffle qui l'avait aidée à en finir avec cette vitre, qu'elles avaient pulvérisée à coups d'outils de jardinage, comme s'il s'agissait de frapper dans un cognard un peu turbulent. Elles avaient beau s'être un peu effritée au sujet de cette remarque un peu inappropriée que lui avait fait sa partenaire vis à vis de son statut sanguin, sans leur collaboration elles n'auraient sans doute pas pu s'en sortir. Mais peu importait, à présent elle savait qu'Alex était en vie, et elle aussi. Qu'elle était heureuse de le revoir ! Certes, elle avait vraiment du mal à y croire, mais plus les secondes défilaient, plus elle se faisait à l'idée qu'elle l'avait retrouvé, qu'il était véritablement sain et sauf, et qu'elle pouvait désormais laisser ses nerfs se relâcher. Ces derniers temps, elle avait eu un peu de mal avec les étreintes amicales auxquelles ils étaient accoutumés, mais maintenant plus rien n'avait d'importance. Sa présence lui était plus nécessaire que jamais, alors pourquoi devrait-elle se soucier que ses sentiments vis à vis de lui deviennent un peu trop transparents ? En les circonstances actuelles, rien ne paraissait plus superflu. Ils avaient tous les deux échappé à la mort, alors qu'il s'aperçoive ou non qu'elle tenait plus à lui que de raison, en quoi cela valait-il la peine qu'elle s'en préoccupe ? Elle avait eu si peur de ne plus le retrouver… ou de savoir que son corps inanimé reposait dans une civière. Cette idée était si atroce, lorsqu'elle y songeait ! Sans qu'elle ne s'en soit rendue compte, ses doigts s'étaient agrippés à lui plus fort qu'elle ne l'aurait cru, si bien qu'elle relâcha légèrement son étreinte, de peur de lui faire mal. Mais il n'était pas question de le lâcher, elle avait bien trop eu peur à l'idée de le perdre définitivement… Non, il n'était plus envisageable qu'elle ne se sépare de lui. Peu importait si sa présence devait l'encombrer, elle ne comptait pas l'abandonner de sitôt… Il n'avait pas vraiment l'air blessé, mais il y avait cette compresse qu'il maintenant contre son front. Que lui était-il arrivé ? Le coeur d'Hecate se contracta en imaginant une multitude de scénarios tout aussi invraisemblables les uns que les autres qui puissent être la cause de cette douleur au front. En tout cas, il s'inquiétait pour elle alors que c'était lui qui avait bien davantage besoin de soins.

" Alex… Je suis tellement heureuse de te voir, je crois que tu ne peux même pas imaginer à quel point. " lui dit-elle en le maintenant serré contre elle.

Non, il ne pouvait pas savoir. Il n'était pas même en mesure de comprendre à quel point elle avait eu peur pour lui, à quel point elle s'était rongée les sangs, à quel point elle avait priée pour qu'il ne lui soit rien arrivé. L'angoisse de l'incertitude l'avait consommée et dévorée, et le fait de ne pas le voir immédiatement parmi les personnes secourues l'avait rendue malade. Encore à présent, alors que cela faisait bien un moment qu'elle l'avait retrouvé, elle avait du mal à se dire que c'était bien vrai, qu'il s'en était bel et bien sorti et qu'elle n'aurait pas à affronter sa disparition. C'était quelque chose qu'elle ne pourrait jamais supporter. Si d'aventure il lui arrivait un quelconque malheur… non, elle ne pourrait jamais se pardonner de ne pas avoir pu lui porter assistance. Les regrets et la douleur l'assailliraient jusqu'à la détruire complètement.

" Je crois que ça va, mais j'ai vraiment eu peur. Pendant un instant j'ai cru… " reconnut-elle en s'efforçant de reprendre contenance. " Mais toi… ? Qu'est-ce qui t'es arrivé au front ? Laisse-moi jeter un oeil. "

Avec ses doigts tremblants, ce n'était sans doute pas une bonne idée, mais elle ne le laissa pas donner son avis et saisit sa compresse pour lui appliquer elle-même. Cela n'avait pas l'air bien grave, tout autant que cela ne paraissait pas très agréable… Le temps d'un instant, elle hésita à sortir sa baguette, mais pour l'instant mieux valait qu'elle s'en abstienne, elle était si confuse qu'elle aurait pu commettre une erreur dans sa formulation. Mieux valait lui laisser le temps de se calmer et de retrouver un peu de clarté dans son esprit...
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Message(#) Sujet: Re: Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] EmptyMar 12 Mar - 16:00

Je n’y croyais pas. Après tout ce que nous avions vécu depuis ce matin. La course effrénée dans les égouts, la peur chronique de mourir étouffée dans les flammes, ou dans cette atmosphère irrespirable, la peur encore plus grande de perdre un être cher. Puis, enfin, la chance nous avait souri, mais pour combien de temps encore le ferait-elle ? Notre petite ballade nous avait conduit au-delà du Londres sorcier, et quand on sortait des égouts, avec des morceaux de bois à la main, en ressemblant à des survivants de guerre, les moldus le remarquaient. Ce qui n’était pas très bon signe pour Ryan, les deux Poufsouffle et moi. Heureusement, nous retrouvâmes bien vite notre chemin, et n’y croyant pas notre chance, les restes de l’université se retrouvèrent devant nous, presque comme par magie. Nous étions sauvés. Enfin ! Ryan me prit la main et je serrais la sienne entre les miennes, en essayant de ne pas m’évanouir à mon tour à cause de la fatigue.

« Je n'aime pas m'avouer vaincu mais tu m'as bien eu cette fois-ci. J'aurais dû y penser, un sortilège Repousse-Moldu... Mais on parlera de ça plus tard. Il faut que je m'assure qu'une personne ait échappé à cet enfer. Tu viens avec moi ? »

Je n’avais aucune idée de l’heure qu’il était, ni combien de temps nous étions restés enfermés dans les sous-sols insalubres de l’université, et à vrai dire, je ne voulais pas le savoir. Plus vite j’aurais mis cette histoire de côté, plus vite je pourrais passer à autre chose. Même si je n’avais aucune idée de comment je pourrais bien oublier un événement aussi traumatisant. Tout ce que je savais pour l’instant, c’était que j’étais épuisée, et que je n’aspirais qu’à un bon chocolat chaud et un lit bien douillet remplie de coussins et de couvertures chaudes. Ryan parlait sûrement de sa sœur, dont il m’avait déjà parlé plusieurs fois. Je fus étonnée mais heureuse de l’entendre remercier Fitzgerald. Il semblait avoir retenu la leçon, ce n’était pas plus mal. Mais il ne fallait pas compter sur moi pour provoquer des catastrophes de l’ordre mondial pour que Ryan apprenne à agir en tant qu’humain.

« Et oui, c’est pour ça que c’est moi la futée dans l’histoire. » Me moquai-je gentiment. « Tu ne préfères pas y aller seul ? Je ne sais pas si c’est le bon moment pour rencontrer ta sœur… »

Angoissé moi ? Jamais ! Sauf en cet instant. J’avoue que n’étais pas spécialement heureuse de faire la rencontre de sa sœur maintenant. Je devais être couverte de suie, et d’eau, et il se dégageait de mes vêtements et de mes cheveux une odeur d’égout que j’aurais trouvé insupportable si je n’avais pas passé les dernières heures à la sentir partout autour de moi. Bien sûr, l’apparence n’était pas la chose la plus importante au monde, mais il serait stupide de penser que ça n’avait aucune importance. Aussi, rencontrer un être aussi important pour Ryan en ces circonstances n’était pas forcément le mieux. Je n’avais plus qu’à espérer qu’elle était en aussi mauvais état que moi.

« Je suis désolé pour tout à l'heure. J'aurais dû mieux agir. Et si je te dis que je serai moins bête avec les autres à l'avenir, tu me croirais ? Tu peux me dire de quoi a l'air ma joue ? »

Je me stoppai net en entendant ces mots. Je devais rêver, ce n’était pas possible. Ryan Quick s’excuser ? Ryan Quick promettre de changer d’attitude vis-à-vis des autres ? On était en plein dans un rêve, ce n’était pas possible autrement. Est-ce que finalement, il y avait de l’espoir pour lui ? C’était bien plus que ce que j’avais espéré en voulant faire de lui mon petit ami, mais je n’étais pas contre, au contraire. Qu’il change était une bonne chose, mais qu’il le fasse par envie et non par dette me ferait bien plus plaisir. Pour éviter de dire quelque chose de déplacé, je ne dis rien, me contentant de lui sourire tout en serrant sa main dans le mienne. Puis j’observai sa joue. Elle saignait encore, mais la blessure m’avait l’air superficiel.

« Ça n’a pas l’air trop grave, mais tu devrais aller voir les secours quand même… »

Alors que je me tournais pour voir s’il y avait un secouriste de libre, je tombai sur une vision qu’on pouvait qualifier d’horreur. Liam, que je n’appréciais pas particulièrement, était penché sur un corps. Un corps sans vie. Celui de sa sœur d’après ses cris de désespoir. Et soudain, une autre image me vint en tête. Celle de ma mère allongée sur le sol, son corps sans vie. Ma mère que je suppliais de se réveiller, mais rien n’y faisait. Elle restait impassible. Mon frère essayait de m’entrainer plus loin, mais lui non plus n’avait pas envie de bouger. Et cette odeur, ce sang… M’arrachant avec beaucoup de difficultés à mes souvenirs couplés à la vision que j’avais sous les yeux, je tournai les talons, me retenant de vomir à grande peine. Quand je relevai enfin les yeux vers Ryan, je constatai qu’il n’était pas seul. SA sœur l’avait rejoint. J’observai leur retrouvaille sans dire un mot, jusqu’à ce que la voix de Ryan qui prononçait mon nom me réveille.

« Sœurette, voici Lucy et Lucy, voici Cecily, ma sœur. Elle a été plus que formidable aujourd'hui, devrais-je dire. Disons qu'elle m'a sauvé... »

Je ne savais pas trop quoi dire, ni quoi faire. C’était la première fois que je me trouvais aussi proche de cette ancienne vipère, et je ne savais pas si je devais en être rassurée. Timidement, je lançais un « Enchanté. » que j’espérais le plus convaincant possible.

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Message(#) Sujet: Re: Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] EmptyJeu 14 Mar - 7:26

Toujours sous le choc de ce qui venait de se passer, Anabela regardait hébétée le champ de bataille près duquel elle se trouvait. L’université n’était plus que débris et cendre, et il lui était impossible de savoir s’il y avait encore quelqu’un à l’intérieur. Qui aurait pu le dire de toute façon ? Et dire que la Poufsouffle avait été plus que ravie de s’inscrire à cette sortie à Londres. Elle avait prévue de voir son frère adoré, de vérifier qu’il allait bien, et qu’il avait ce qu’il lui fallait dans cette université. Une chose était sûre aux yeux de la brune, c’était que maintenant, il n’avait plus rien là-bas, puisqu’il n’y avait plus du tout d’université. Tout ce qu’elle espérait à présent, c’était qu’Alexander était sain et sauf, même si pour cela, il devait être grièvement blessé. Elle était même prête à prier tous les dieux du monde pour avoir cette certitude. Sans son Alex, elle ne savait pas ce qu’elle pourrait devenir. Et encore moins dans le monde magique... Certes, il y avait toujours Elian, qui l’avait sortie de l’incendie aujourd’hui, et à qui elle serait éternellement reconnaissante, Fitzgerald, son professeur particulier à Poudlard, et ses camarades de dortoir adorées (ou pas...). Mais la vie ne serait plus pareille sans Alexander, et elle se doutait qu’il ne l’aurait pas aussi lâchement abandonné, sans un au revoir. C’était simple pour la Poufsouffle, son frère était sa vie. Elle ne pouvait donc pas vivre sans lui. CQFD. Alors si elle était en vie, c’était forcément qu’il devait l’être aussi, non ?

Après avoir remercier Elian du mieux qu’elle le pouvait en cet instant, la brune se mit en marche. Elle ne savait pas vraiment où elle allait, mais elle était déterminée à retrouver Alexander. Elle passa devant des ambulances, des médecins qui soignaient des plaies légères sur des fronts, ou des genoux, d’autres qui partaient à l’hôpital. Puis elle tomba sur une découverte macabre. Un étudiant qu’elle ne connaissait pas hurlait la perte d’un de ses proches. Soudain, elle eut du mal à respirer, et se mit à pleurer sans s’en rendre compte. Elle n’arrivait pas à détourner le regard, de peur de tomber nez à nez avec un autre corps sans vie un peu plus loin. Elle ne voulait pas imaginer un autre visage la regarder sans vraiment la voir. Dans un effort insurmontable, Anabela détourna les yeux du sol, et mot un peu de distance entre l’étudiant et elle, histoire de récupérer un peu ses esprits. Elle devait retrouver Alex, mais où diable était-il donc passé ? Etait-il encore coincé à l’intérieur, aux prises avec les flammes ? Non, ce n’était pas possible, il s’était forcément échappée de cette fournaise, et s’était certainement éloigné un peu. Ana se stoppa et regarda tout autour d’elle à la recherche d’un jeune homme, plutôt grand et mince. Elle crut trouver Alexander deux fois, mais ce n’était que des secouristes. Persévérant, elle en trouva un troisième. Est-ce que c’était lui cette fois-ci ? Elle n’en avait aucune idée, il y avait trop de distance entre les deux pour en être vraiment sûre. Elle commença donc à s’approcher. Le jeune homme était avec une fille, grande elle aussi, et brune.

« Alex... » Murmura-t-elle dans un soupir de soulagement.

Cette fois-ci, il n’y avait aucun doute pour la Poufsouffle. C’était son frère, et Hecate, une de ses amies. Retenant sa joie, elle parcourut la distance qui la tenait éloignée de son frère en courant le plus vite qu’elle pouvait. Quand elle fut assez près pour qu’elle soit sûre qu’il l’entende, elle cria son prénom, et se jeta dans ses bras. Ce n’était certes pas très intelligent puisqu’il parlait avec quelqu’un, et qu’il n’avait pas vraiment eu le temps de la voir venir, mais ils n’étaient pas tombés alors...

« Merci Seigneur tu n’as rien ! J’étais tellement inquiète pour toi ! »


N’y tenant plus, la Poufsouffle éclata en sanglots dans les bras de son frère. Elle avait accumulé beaucoup trop d’émotions ces dernières heures, et n’avait pas encore eu l’occasion de les faire sortir au grand jour. La présence réconfortante de son frère était tout ce dont elle avait besoin maintenant. Elle se fichait bien d’Hecate en cet instant, même si elle était soulagée de savoir qu’elle aussi était en vie. Mais sans vouloir être égoïste, elle ne se préoccupait que d’Alexander pour l’instant. Elle verrait les autres plus tard, sa famille passait avant tout.
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Message(#) Sujet: Re: Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] EmptyDim 17 Mar - 12:36

Cette journée aurait dû être idyllique pour tous le monde, c'était l'occasion de revoir les anciens élèves de Poudlard pour ceux encore coincé là bas, c'était l'occasion de revoir sa famille, de faire un point sur son futur avenir et de sortir de Poudlard pour une journée. Mais au lieu de ça, la journée se transforma en cauchemar, les flammes ravagèrent l'université et maintenant le jeune Maddox se retrouvait sans toit, sans école, sans avenir et visiblement sans une amie à ses côtés. Alex n'osait même pas imaginer la douleur que pouvait ressentir Liam en cet instant, car Lauren n'était pas seulement sa sœur, mais également sa jumelle, cela devait être une partie de lui même qu'on venait de lui arracher. Pourquoi ne s'en était-elle pas sortie ? Pourquoi elle et pas son groupe en entier ? S'était-elle retrouvée seule et coincée ? L'avait-on abandonné ? Le serait-on un jour ? Rien que d'y penser, la gorge du jeune Maddox se contracta et forma un nœud. Il venait de perdre une amie aujourd'hui et égoïstement il espérait que ce serait la seule. Perdre sa sœur serait la fin du monde, ni plus, ni moins. On ne pouvait pas vivre sans son soleil, vivre dans le noir, dans le froid, c'était impensable aux yeux du jeune homme. Perdre Hecate se serait comme perdre Lara une seconde fois, il venait à peine de toucher le fond et de tenter de remonter la pente, ce n'est pas pour rechuter à nouveau, il ne pourrait pas s'en remettre. Bien entendu tout cela était égoïste car un frère vient de perdre sa sœur, mais l'homme n'est pas égoïste par nature ? La vue d'Hecate le rassura, elle était toujours en vie et ça c'était un des plus beaux cadeaux qu'on pouvait lui faire. Le jeune homme se précipita vers elle et la prie dans ses bras, sans réfléchir un seul instant à ce qu'il s'était passé entre eux auparavant ou au fait qu'elle n'avait peut être pas envie de cette étreinte. Au lieu de le repousser ou de lui demander de la lâcher, Hecate le serra à son tour, visiblement soulageait de le voir aussi. Elle blottit sa tête dans son cou et pendant un instant, ils ne bougèrent plus, n'en croyant pas leurs yeux. Alex lui demanda si elle allait bien, si elle n'avait rien et lui exprima son soulagement de la revoir.

" Alex… Je suis tellement heureuse de te voir, je crois que tu ne peux même pas imaginer à quel point. "

Au moins ils étaient deux à être heureux de se revoir, c'était déjà ça. C'était-elle inquiétée pour lui pendant cet épisode désastreux et effrayant ? Visiblement oui puisqu'elle lui avoua qu'elle était heureuse de le revoir et qu'il ne pouvait pas imaginer à quel point. Alex pensait que si, il pouvait imaginer car lui même avait été mort de peur pendant tout le long pour elle et pour Ana et jamais elles n'avaient quitté ses pensées, priant silencieusement pour qu'elles s'en sortent elle. En fait, Alex se serait sacrifier volontiers pour les sauver, tant qu'elles vivaient, il pouvait mourir sans problème, le plus important c'était elle et personne d'autre. Il ne lui répondit pas, même si la phrase « Je crois que si, j'ai tellement eux peur pour toi » lui brûlait les lèvres. Même si c'était la vérité, il ne voulait pas l'effrayer, elle allait comprendre qu'il tenait à elle plus qu'il ne voudrait l'avouer et ce n'était pas raisonnable au vu de leur situation actuelle.

" Je crois que ça va, mais j'ai vraiment eu peur. Pendant un instant j'ai cru… Mais toi… ? Qu'est-ce qui t'es arrivé au front ? Laisse-moi jeter un oeil. "

Elle prétendit aller, mais lui avoua qu'elle avait eu peur, ce qui était normal, qui n'avait pas eu peur aujourd'hui ? Pas lui en tout cas. Elle commença une phrase où elle dit que pendant un instant elle cru … mais elle crut quoi ? Qu'elle allait mourir ? Qu'il était mort ? Qu'ils allaient tous mourir ? Alex pensa que c'était bien ce que tous le monde pensait. Elle lui demanda se qu'il lui était arrivé au front et il resta étonné un instant avant de se souvenir qu'il tenait une compresse à cause de petite blessure qui disparaitrait bien vite.

«  J'ai jamais eu aussi peur de toute ma vie. C'était horrible et je réalise toujours pas que c'est terminé.  » Commença-t-il par dire. « Je n'arrêtais pas de me demander si vous alliez bien, Ana et toi … » Une angoisse l'envahit d'un coup « Tu … tu l'as vu d'ailleurs ? J'arrive pas à la trouver, je ne sais pas si elle va bien … »

Alex oublia sa blessure et laissa Hecate regarder avec les doigts tremblants. Il s'en foutait de savoir quel tête cela pouvait avoir, ça n'était rien en comparaison de la vie de sa sœur. Un regard inquiet aux alentours, sans pouvoir l'apercevoir, c'était l'enfer qui ne s'arrêtait jamais. Et si elle ne s'en était pas sortie ? Et si elle était morte ce jour là et qu'ils ne retrouvent son corps que bien plus tard ? L'envie de vomir l'envahie, jusqu'à ce qu'il entende son nom « Alex... » Quand il se retourna il sentit un corps le percuter de plein fouet et des bras l'enserrer. Elle était là, dans ses bras, vivante. Alléluia elle était en vie, il pouvait mourir en paix. Alex la serra un peu plus fort dans ses bras, trop content pour réaliser que les deux femmes de sa vie étaient toujours en vie.

« Merci Seigneur tu n’as rien ! J’étais tellement inquiète pour toi ! »

Son bébé – parce que dans sa tête elle l'était toujours même si elle détestait l'entendre l'appeler comme ça – éclata en sanglot et sans même s'en rendre compte, ses propres larmes de soulagement se mêlèrent aux siennes. La famille Maddox était enfin réunit et toujours au complet, il pourrait affronter ses parents maintenant. Il tourna son regard vers Hecate et lui sourit, elles étaient en vie, c'était égoïste mais il n'en demandait pas plus.

« Et moi donc, quand l'incendie c'est déclaré, j'ai tenté de vous retrouver mais avec l'agitation, c'était impossible. Tu vas bien ? Tu n'as rien ? Tu n'es pas blessé ?»
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Message(#) Sujet: Re: Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] EmptyJeu 21 Mar - 16:11

Cecily n’en revenait pas. Son frère était en compagnie d’une autre fille…de cette Lucy, certainement, dont il lui avait tant parlé durant les vacances de noël. Ca pour une surprise. Cecily ne se serait jamais doutée qu’elle allait rencontrer cette fille aujourd’hui, et surtout après ce qu’elle venait de vivre en compagne de Liam. Elle n’était absolument pas prête et surtout absolument pas présentable. Enfin, ce n’était qu’un détail car dans le rôle d’un épouvantail la palme d’or revenait entièrement à l’autre blonde. Elle était recouverte de suie, était trempée et une mauvaise odeur flottait dans l’air à moins que cela ne vienne de son frère…détournant son attention de cette autre blondasse, elle reporta son attention sur son frère qui venait de lui répondre.

- Tu auras beau dire, je me suis quand même fait un sang d’encre. Et c’est tout à fait normal, tu es mon frère et c’est mon rôle de m’inquiéter. Dit-elle en faisant semblant de le sermonner, puis il la lâcha et elle put enfin voir sa joue dont il venait de lui parler, Montre cette joue, qui a osé abîmer ton si beau visage ? Enfin, heureusement, ce n’est pas si grave. Sourit-elle

Elle s’éloigna un peu enfin de mieux voir l’état de son frère mais elle fut rassurée de voir qu’à part sa joue rien n’était touché. Elle reprit la parole.

- Oui tout va bien pour moi…enfin plus ou moins. Mais je t’en parlerais quand on sera seul. Sur ces mots elle lança un regard à Lucy. M’en sortir vivante ? Bien évidemment ! De simples flammes ne pourront jamais venir à bout de ta grande sœur. Rigola-t-elle en lui mettant une petite tape dans le dos, par contre, où es-tu allé trainer encore ? Y a une odeur nauséabonde sur toi…me dis pas que tu es allé dans les égouts ?!

Mais elle n’eut pas de réponse immédiatement à sa question, car Ryan embrailla direct sur les présentations avec cette blonde. C’était bien Lucy, la nouvelle petite copine de Ryan. Surprise, elle tenta de rester digne et essaya de cacher la tristesse qu’elle éprouvait pour Liam. D’un regard perçant, elle scruta cette blonde avec insistance. En apparence, elle n’avait rien d’extraordinaire…une simple élève lambda, inférieure certainement, en résumé une fille sans aucun intérêt. Mais pour que son frère en soit tombé amoureux, elle devait bien cacher son jeu cette petite. Quelques mots de son frère lui revinrent en mémoire, soit disant elle avait été extraordinaire durant cet incendie…Cecily en doutait fortement mais dans son jour de bonté, elle décida de lui accorder le bénéfice du doute.

Lucy lança un enchanté très peu convaincant selon Cecily et qui manquait cruellement d’aplomb. Enfin, c’était sans doute l’émotion et le contre coup de l’incendie. Du moins notre vipère l’espérait beaucoup car si par malheur Ryan c’était entiché d’une gourdasse sans aucune personnalité ni volonté, Cecily ne ferait pas de quartier et la mangerait toute crue. Et Ryan aurait droit à de sacrées remontrances. Mais là n’était pas le sujet et alors qu’elle s’apprêtait à répondre sèchement, les mots de son frère la retinrent quelques secondes. Comme cela, elle lui aurait sauvé la vie ? Tiens, peut-être avait-elle plus de courage qu’il n’y paraissait au premier regarde. Finalement, peut être que Cecily n’en ferait pas qu’une bouchée.

- Je ne vais pas te mentir, je ne suis pas « enchantée » de te rencontrer. Lança-t-elle, sèche. Toutefois, Ryan m’a tellement parlé de toi, que j’étais impatiente de voir à quoi tu pouvais bien ressembler. J’aurais espérer le faire dans d’autre circonstances mais je m’en contenterais.
Conclut-elle

En disant ces mots, elle n’avait jamais cessé de regarder de haut en bas et de bas en haut cette intruse qui entrait dans sa vie en lui prenant son frère. Elle avait réagit exactement pareil lorsqu’il était avec Amara, avec un petit plus, elle haïssait Amara et elle avait eu raison. A cette époque, elle était toujours à Poudlard et Ryan était très peu avec Amara aussi, elle ne s’était pas spécialement inquiétée…elle ne faisait que rappeler sa présence à la brunette de temps à autre. Là, c’était différent. Ryan était seul à Poudlard et ils ne se voyaient que très peu. Aussi, la jeune vipère ne pouvait s’empêcher de craindre pour sa place. Sa jalousie risquait de faire surface et ce n’était pas spécialement le moment de faire une crise. Elle sentait que les choses allaient changer sous peu et cela lui faisait terriblement peur. Elle ne voulait pas perdre son frère…elle tenait bien trop à lui. Et si jamais cette Lucy lui prenait sa place, cela risquerait de très mal se passer.

Sentant la colère montait, elle respira un grand coup avant de faire quelque chose qu’elle n’aurait jamais fait auparavant. Elle tendit en avant sa main droit tout en prononçant les mots suivants, restant la plus droite et la plus digne possible.

- Je te remercie cependant d’avoir sauvé la vie de mon frère.

Puis elle se tut et attendit de voir ce que cette Lucy allait faire.
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Message(#) Sujet: Re: Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] EmptyVen 22 Mar - 1:45

«  J'ai jamais eu aussi peur de toute ma vie. C'était horrible et je réalise toujours pas que c'est terminé. Je n'arrêtais pas de me demander si vous alliez bien, Ana et toi … Tu … tu l'as vu d'ailleurs ? J'arrive pas à la trouver, je ne sais pas si elle va bien … »

Effectuant un signe horizontal de la tête en guise de négation, Hecate scruta les alentours, comme espérant apercevoir la jeune Poufsouffle. Elle savait combien Alex tenait à elle, et également qu'il n'arriverait pas à s'en remettre s'il lui était arrivé quelque chose. Pourvu qu'elle aille bien ! Certes, elle ne la connaissait pas beaucoup, et le peu qu'elle savait à son sujet, c'était principalement grâce aux dires de son ancien meilleur ami. mais pour le coup, elle le regrettait presque… Sans trop savoir pourquoi, peut-être parce qu'ils avaient frôlé la mort de près, elle déplorait de ne pas avoir davantage pris le temps de faire la connaissance de la soeur adoptive d'Alex. Elle les savait très proches, et peut-être, enfin si elle n'était pas trop optimistes, se seraient-elles bien entendues si elles en avaient pris le temps. Néanmoins, l'heure n'était pas aux remords de seconde zone, pour l'heure il y avait nettement plus urgent, entre autres de s'assurer qu'elle et le reste de son groupe était bien en vie. Ce simple fait importait tellement plus que le reste ! Après Lara, Alex ne pouvait pas perdre quelqu'un d'autre, et encore moins celle avec qui il avait vécu durant une bonne partie de sa vie. Elle avait très envie de le rassurer, d'affirmer avec un grand sourire qu'Anabela était toujours en vie et saine et sauve, qu'elle ne tarderait pas à le rejoindre, seulement elle aurait voulu être persuadée que c'était vrai avant de s'avancer. Et dire que d'ordinaire c'était elle la pessimiste… Si dans l'état actuel des choses c'était elle qui se retrouvait à remonter le moral des troupes, alors ils n'étaient pas sortis de l'auberge. C'était exactement le genre de situation dans lequel une fille comme Zora Austid aurait très bien pu s'en sortir, avec un large sourire réconfortant qui réchaufferait le coeur de tous ceux qui l'entouraient. Et là, peu importerait que le danger ait été immense, chacun déciderait de graver cet épisode dans sa mémoire, mais de continuer à avancer tout de même et de vivre avec ce souvenir, aussi pénible soit-il. Mais elle n'était ni Zora, ni Lara, ni qui que ce soit d'autre. Elle ne respirait ni l'enthousiasme ni la joie de vivre, et c'était plutôt ses angoisses qui étaient communicatives qu'autre chose. Certes, elle voulait bien faire, et la chose qu'elle aurait voulu le plus au monde en cet instant aurait été d'être en mesure de faire renaître le sourire chez son ancien meilleur ami malgré la situation. Seulement, elle en était incapable. Enfin bon, ce n'était pas de sa faute si elle était comme ça… Tant qu'il était toujours là, bien en chair, alors celui lui suffisait amplement. Elle avait eu si peur pour lui… Qu'aurait-elle fait si le pire était arrivé ? Elle aurait perdu le contrôle, assurément… Enfin pour le moment, l'heure était à chercher Anabela, pas à songer à d'hypothétiques conséquences alors qu'il n'y avait plus rien à sauver.

" Je suis désolée, je ne sais pas du tout où elle peut être… mais je suis sûre qu'elle est bien en vie. Espérons que ce soit le cas… " commença-t-elle avant de reporter son regard sur l'ancien Serdaigle. " Tu sais, je sais que ce n'est pas vraiment le moment approprié pour dire ce genre de choses, mais dans l'incendie… enfin, j'ai vraiment cru qu'on allait y passer, et du coup j'ai réfléchi à plusieurs choses, c'est drôle comme une fois ses jours en danger on voit tout ça d'un autre angle… enfin je veux dire que… "

Elle n'avait pas la moindre idée de pourquoi elle était subitement en train de lui avouer tout cela, mais à présent qu'elle avait commencé à le faire autant ne pas s'arrêter. Elle ne savait même pas ce qu'elle lui disait, les mots sortaient tout seuls, à la fois brouillons et confus, mais aussi bruts, sincères, et profonds. Sans s'en rendre compte, elle était en train d'ouvrir une porte qu'elle avait laissée verrouillée depuis longtemps, peut-être trop longtemps… Après avoir risqué la mort, l'idée que tout ne change irrémédiablement entre eux ne lui posait plus de problème. Mieux valait largement qu'il lui en veuille, pourvu qu'il soit en vie ! Et puis qu'avaient-ils à perdre ? Cette tension omniprésente qui régnait constamment entre eux ? Elle était prête à prendre le risque, pour la première fois depuis bien des semaines elle se sentait suffisamment courageuse pour faire face aux conséquences de ses mots, même si elle devait le regretter ensuite. Néanmoins, il semblait qu'elle n'en aurait pas l'occasion, c'était à ce moment précis qu'Anabela semblait avoir trouvé bon de faire irruption et de sauter littéralement dans les bras d'Alex. Tout d'abord surprise, plusieurs sentiments parcoururent Hecate. D'un côté, elle était infiniment soulagée de savoir la Poufsouffle en vie, c'était en effet très rassurant, mais d'un autre angle elle regrettait presque de ne pas avoir eu le temps de livrer à son ancien meilleur ami le fond de sa pensée. Enfin peut-être était-ce là justement un signe… Comme quoi, au final elle ne perdrait rien à ne rien dire et à tout garder pour elle. Oui, c'était probablement mieux ainsi.

« Alex... Merci Seigneur tu n’as rien ! J’étais tellement inquiète pour toi ! »

Touchée par le tableau qu'ils formaient tous les deux, Hecate s'écarta de quelques pas, préférant ne pas les étouffer de sa présence. Etait-il préférable qu'elle s'en aille ? Probablement, elle ne voulait en rien les déranger durant leurs émouvantes retrouvailles. Ils en avaient tous les deux besoin, après avoir été rongés par l'inquiétude… Toutefois, elle resta plantée là, feignant de regarder ailleurs tandis qu'elle essuyait ses yeux légèrement humides, s'efforçant de former ce qui ressemblait à un sourire en élargissant le plus possible ses commissures de lèvres, que ce soit crédible ou non au final cela l'indifférait totalement. Quelque part, elle était un peu exclue, mais ce n'était pas important, il était tout à fait normal qu'ils veuillent avoir du temps pour se réunir. Voulant paraître sereine, ce qui rata lamentablement, elle s'adressa à la Jaune & Noir en regardant davantage le sol que la jeune fille.

" Je suis contente que tu ailles bien, Ana. "

Certes, c'était peut-être trop de familiarités alors qu'en fin de compte elles ne se connaissaient pas beaucoup, mais au fond c'était toujours ainsi qu'elle avait entendu Alex en parler donc elle avait un peu pris l'habitude. Enfin bon, il valait mieux espérer qu'elle ne lui en veuille pas par la suite...
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Message(#) Sujet: Re: Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] EmptyVen 22 Mar - 23:24

    Freyja arriva essoufflée sur devant l'université, le cœur battant à tout rompre. Ses poumons se remplissaient et se vidaient d'air à une vitesse ahurissante, plus aucune information ne parvenait à son cerveau, elle ne réfléchissait même plus. Les mains moites, les jambes flageolantes, elle chercha de vue Isis, espérant trouver un peu de soutien de son côté, peut-être quelques paroles pour la rassurer, elle n'en savait rien à vrai dire. Après le drame qui s'était produit dans l'amphithéâtre, voir la bibliothèque et ses innombrables livres réduits en cendres ou partis en fumée, sortir du bâtiment avec de nombreuses bosses, voir un visage familier lui ferait drôlement du bien. Son amie saurait la rassurer, elle savait toujours le faire. Néanmoins, elle avait beau chercher, balayer la place où elle se trouvait, elle ne parvenait pas à repérer sa couleuvre préférée, alors que quelques minutes avant, elles étaient encore ensemble, en train de contourner un trou énorme dans lequel elles étaient tombées. Mais où était-elle passée ? Quand avait-elle eu le temps de disparaître ? Elle était sans doute allée voir des médecins ou des pompiers présents, quoique, cela était un peu insensé, elle n'avait pas eu de grand mal, du moins, d'après la vipère. Elle devait peut-être aller en voir un, aussi – même si ce dont elle avait besoin sur l'heure, c'était surtout un psychologue à qui elle pourrait se confier et non un pompier, sinon quoi elle deviendrait folle. Avant tout, elle devait s'assoir pour se calmer et réfléchir à ce qui venait de se passer, et avant tout laisser ses émotions décanter. Levant la tête et donc les yeux, elle vit au loin l'étudiant qu'elle avait croisé une fois dans la Cabane Hurlante, alors qu'elle et Elwana préparaient un plan pour détruire un couple ; il semblait en larmes, et une grande blonde vint alors le consoler. S'il s'était passé quelque chose de dramatique, la nouvelle se répandrait comme une trainée de poudre, elle n'avait pas à se soucier des problèmes du jeune homme, ou de se soucier de lui tout court, de toute façon. Cette fois-ci, elle n'allait pas draguer, pas jouer de personnage, et mettrait le temps de quelques heures sa collection de côté, et si elle pouvait oublier un instant Poudlard, cela lui rendrait la vie beaucoup plus facile. Elle devait souffler un peu, se mettre dans une bulle pour réfléchir. La jeune fille alla alors s'assoir, et se prit la tête entre les mains, faisant un récapitulatif des faits dans sa tête. Qu'est-ce qui venait de se passer ? Un feu venait d'éclater, soudainement, un peu trop même. Où ? A l'université, un endroit tout à fait ennuyant et sans intérêt. Mais pourquoi, comment ? Etait-ce une personne qui avait déclenché cela, ou était-ce seulement un accident ? Non, ce n'était pas un accident, les flammes avaient ravagé une énorme partie du bâtiment, et même instinctivement, Freyja sentait que ce coût était prémédité. Elle ne connaissait pas la raison de ce pressentiment, à vrai dire, elle savait qu'elle aurait du mal à la trouver, et laissait donc cette question de côté. Est-ce que tout le monde avait réussi à sortir à temps, les élèves et les étudiants étaient-ils tous saufs ? Perdre une personne même qu'elle ne connaissait pas ou qu'elle n'aimait pas serait tout de même dommage, du moins c'était son avis. Le monde autour d'elle s'agitait, des personnes se retrouvaient, se consolaient et se sautaient dans les bras, cependant elle, elle n'avait personne à qui faire un petit câlin ou encore parler de ce qu'elle avait vécu. Bon, ce n'était pas non plus la première fois qu'elle se sentait seule, la vipère commençait à avoir l'habitude. Pour l'heure, elle devait essayer de se calmer. Toutefois, comment se calmer alors qu'un tel événement venait de se produire ? Freyja n'avait pas de réponse à cette question, pourtant elle souhaitait bien la connaître... La jeune Serpentard se dit qu'elle perdait son temps à attendre seule, dans un coin reculé, pour réfléchir un peu ; elle n'avait pas vraiment d'idée de sujet de réflexion, ce à quoi elle ne tenait pas tellement, l'inspiration viendrait toute seule, sans problèmes, enfin, il y avait intérêt à ce qu'elle vienne seule, sinon, la pauvre était bonne pour l'hôpital psychiatrique. Quelle heure était-il ? Oh, elle n'en avait pas la moindre idée, mais cela n'avait pas d'importance, elle verrait bien au bon moment. Pour l'heure, elle décida de partir pour s'isoler, et repérant un endroit ayant l'air assez sympathique, elle s'y dirigea avec hâte. Elle croisa quelques regards affolés, dans lesquels on pouvait lire de la panique, ou au contraire du soulagement pour ceux ayant retrouvés leurs proches. Eux au moins étaient heureux...
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Message(#) Sujet: Re: Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] EmptySam 23 Mar - 10:39


Attention, ce sujet sera fermé lors de la prochaine mise à jour du forum. Il ne vous reste donc plus qu'une semaine pour achever vos retrouvailles. Si vous n'avez pas retrouvé tous les gens que vous vouliez, dépêchez-vous, il ne vous reste plus beaucoup de temps !
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Message(#) Sujet: Re: Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] EmptyDim 24 Mar - 8:07

~ En compagnie de Lucy, j'avais eu l'idée d'aller voir ma sœur, avec elle. Ce n'est pas la meilleure occasion, c'est sûr, mais y en aurait-il un autre qui allait se présenté ? C'est ça le problème. Vaut mieux maintenant que jamais.

« Et oui, c’est pour ça que c’est moi la futée dans l’histoire. Tu ne préfères pas y aller seul ? Je ne sais pas si c’est le bon moment pour rencontrer ta sœur… »

~ Futée, futée, futée, allez moque-toi petite Serdaigle ! Cela m'échappa tout de même un sourire. M'ouais, elle mérite bien sa place à Serdaigle. Quoi que... un peu vantarde tout de même mais ce sera à mon tour la prochaine fois. Disons que j'ai dû subir un certain choc dans les égouts. Cette fumée... Mais bon, rien de grave, n'est-ce pas ? Non, elle va venir avec moi et rester avec moi. Je sais que ce peux être stressant rencontrer Cecily pour la première fois avec sa réputation de mauvaise fille, comme la mienne d'ailleurs. Mais n'a-t-elle pas réussi à avoir à elle toute seule, le pire serpent de l'école ? Elle est passée d'une fille ignorée et inconnue à ma petite amie et tout ça, en l'espace d'un mois. Je suis persuadé que rencontrer ma sœur pourrait aider à notre relation. Je ne voulais pas faire l'erreur que j'ai fait avec Amara... Je sais qu'on sort d'une grosse épreuve mais en même temps, je ne veux pas l'y obliger sauf que je souhaite qu'elle vienne...

« Petite Serdaigle va ! » Dis-je en lui souriant. « Tu n'es pas obligée tu sais mais c'est peut-être ta seule chance de la rencontrer avant quelques temps. Et je préfère t'avoir à me côtés... Et j'imagine qu'on doit pas être les seuls dans cet état. » Dis-je en remarquant Lucy qui semblait se soucier de cet odeur qui nous suivait depuis les égouts.

~ Moi, je voulais absolument m'assurer que ma sœur était là, en un seul morceau bien que je sais, au fond de moi, qu'elle n'a rien eu. Je n'obligeais pas Lucy, loin de là, mais je préfère ardemment qu'elle vienne. C'est quand même la seule personne qui compte pour moi en dehors de ma petite amie et ma seule famille aussi. Je ne veux pas aussi qu'elle la rencontre trop tard, vaut mieux tôt que jamais. Je n'ai jamais présenté ma sœur à Amara, ce qui avait été une erreur puisque probablement que j'aurais cassé avec bien avant. Cecily n'a pas pu la blairer dès son premier regard sur elle. Je me souviens très bien de ses reproches mais j'ai fait la sourde oreille sauf que je lui ai promis de passer beaucoup de temps avec quand même, ce qui a été effectivement le cas... En tout cas, si l'on revient au présent, il semblerait que j'avais fait plaisir à Lucy en la faisant sourire en lui déclarant qu'à l'avenir, que j'allais être moins bête avec les gens qui m'entourent parce qu'elle s'est arrêtée de marcher d'un coup. C'est sûr que je ne peux pas devenir un Baxter aussi... M'enfin, j'étais prêt à le faire pour elle. Je sentis sa main serrer la mienne pour prouver qu'elle devait être satisfaite de ces mots sortis de ma bouche parce que je suis le "pire" serpent du château dit-on. J'avais parlé de ma blessure qui me faisait souffrir mais que je ne connaissais pas son ampleur.

« Ça n’a pas l’air trop grave, mais tu devrais aller voir les secours quand même… »

~ Tant mieux ! Je pensais que c'était pire. Mais je n'étais pas d'accord pour les secours, ils attendront. Ce n'est absolument rien. J'ai déjà eu plus mal, n'est-ce pas ? Ma cicatrice dans mon dos le prouve bien, celle que j'ai montrée à Aubrey. Celle dont mon père en était pleinement responsable. J'imagine que la vieille Pomfresh ou un médicomage réparerait ça en quelques secondes donc vaut mieux attendre. J'allais lui répondre quand elle se tourna pour vérifier s'il y en avait dans les parages mais j'ai vite vu son regard horrifié sur le corps de la jumelle Parker où son jumeau, celle que ma sœur aime, était penché sur. Je remarquais que ma petite amie semblait un peu beaucoup mal à l'aise tout à coup, même horrifiée. Moi, ça ne me faisait pas beaucoup effet mais elle... Il me faut la rassurer. Je la vis changer rapidement de côté... Oui, elle était dégoûtée du spectacle morbide qui s'offrait aux yeux de tous... Mais ce n’est pas longtemps après que la présence de ma sœur se montra...

~ Tout ce qui comptait actuellement, peu importe ce qui se passe dans les alentours, est que ma sœur est sauve et en un morceau. J'aurais pu dire la même chose sur Lucy si elle avait été séparée de moi durant l'incendie, or, j'ai eu la chance de l'avoir à mes côtés. Je percevais bien qu'il y avait de la tristesse au fond des yeux de Cecily. Et je savais que ce devait être pour ce Liam Parker dont elle m'a parlé à Noël que j'ai vu plutôt en très mauvais état et ma soeur à ses côtés. En tant que frère, je l'ai laissé seule avec lui pour qu'elle puisse prendre son temps et se remettre de ce qui venait de se produire. Et en ce moment, je savais que sa réaction face à Lucy ne serait guère positive. Elle a peur que je la remplace, comme sa lettre me l'a bien indiqué l'autre jour. Pourquoi remplacerais-je une sœur ? Ne puis-je pas dire la même chose de ce Liam ? Mais je ne peux pas la changer et tenter de la faire changer, je le sais, mais je l'aime bien comme ça. Il est vrai qu'elle devait trouver étrange vu ce qui nous avait arrivés dans les égouts mais j'avais décidé de ne rien mentionner, jugeant cela inutile.

« Tu auras beau dire, je me suis quand même fait un sang d’encre. Et c’est tout à fait normal, tu es mon frère et c’est mon rôle de m’inquiéter. Montre cette joue, qui a osé abîmer ton si beau visage ? Enfin, heureusement, ce n’est pas si grave. »

~ Je lui souris en répondant immédiatement :

« T'en fait pas, j'ai déjà été dans des situations plus délicates, tu le sais bien et c'était qu'une petite promenade de santé cette fois-ci. » Dis-je, d'un clin d'oeil. « Disons que la chance n'a pas tourné en ma faveur quand j'ai dû lancer mon sortilège mais je t'en dirai plus, plus tard. »

~ Mais bien sûr, une petite promenade de santé. J'étais pleinement conscient que j'aurais pu y passer, avec Lucy, si on aurait eu un peu plus de malchance. Mais j'ai déjà été dans une situation un peu pire, comme cet été quand ma mère m'a fait subir milles tortures. Vaut mieux pas que j'y pense, c'est trop un souvenir douloureux et à chaque fois que j'y pense, je souffre intérieurement. Mais bon, tout était fini, c'est ce qui compte, n'est-ce pas. Je remarquai que ma sœur s'était un peu éloignée pour voir de plus près ma blessure, comme Lucy l'avait fait. En tout cas, je sais qu'elle n'est pas à l'aise ne compagnie de ma petite amie vu le regard qu'elle lui portait...

« Oui tout va bien pour moi…enfin plus ou moins. Mais je t’en parlerais quand on sera seul. M’en sortir vivante ? Bien évidemment ! De simples flammes ne pourront jamais venir à bout de ta grande sœur. Par contre, où es-tu allé trainer encore ? Y a une odeur nauséabonde sur toi…me dis pas que tu es allé dans les égouts ?! »

~ Seuls ? D'accord. J'ai un certain doute qu'elle voulait me parler de Liam... Et me dire des trucs qu'on se dit entre frère-sœur, comme d'habitude. Des trucs plus privés auxquels je doute que la présence de ma petite amie soit favorable. Mais j'étais totalement d'accord, qui peut venir à bout de Cecily McCarney et de Ryan Quick ? N'avons pas été un des duos les plus craints quand elle était à Poudlard ? Craint ou détesté, il faut se le dire. On peut se sortir de n'importe quel embûche. De petites flammes, c'est rien, n'est-ce pas ? Sa tape démontrait bien la rigolade dont j'ai perçu, bien entendu. Bon, je ne voulais pas qu'elle en parle mais ça y est... Mon odeur et celle de Lucy... Ayant été habitué à l'odeur pestilentielle des égouts, je n'ai pas pu remarquer à quel point notre senteur était infecte. Mais elle avait eu juste...

« Parfait, on discutera de ça plus tard. » Dis-je en souriant tout en prenant une légère pause. « Tu vois alors la raison pourquoi je n'ai pas vraiment eu à m'en faire à ton sujet ! Mais tu sais, c'est exactement pareil pour moi, n'est-ce pas ? N'est-ce pas moi qui t'as tout appris ? » Dis-je avec sarcasme. « Difficile de pas le remarquer hein ? On a eu la chance d'avoir cette seule issue... Et, on sent si fort que ça ? » Dis-je, en sentant un peu autour de moi en découvrant, qu'effectivement, on sentait une odeur que je ne saurais décrire correctement.

~ Le moment décisif allait venir. J'étais à côté de Lucy et je voyais les deux filles s'observer. Enfin, beaucoup plus Cecily. Lucy avait lancé un "enchanté" timide et faible, qui résultait de cette aventure dans les égouts. Moi aussi j'étais faible mais pas autant vu que j'avais dû rester inconscient une petite partie du trajet. J'observai la scène en espérant que ma sœur ne soit pas trop dure avec ma petite amie. Je sentais que j'avais bien fait de la vanter ce qui la monterait dans l'estime de Cecily même si c'est une infime partie. Je connais bien ma sœur et la première rencontre est souvent dure avec elle. J'en suis conscient mais il fallait le faire. Je redoutais déjà ses paroles... S'il te plait ma sœur... Ne sois pas trop dure avec elle... Si jamais c'est le cas, je me verrai obligé d'intervenir... Ma sœur ne tarda pas à commencer d'un ton sèche :

« Je ne vais pas te mentir, je ne suis pas "enchantée" de te rencontrer. Toutefois, Ryan m’a tellement parlé de toi, que j’étais impatiente de voir à quoi tu pouvais bien ressembler. J’aurais espéré le faire dans d’autre circonstances mais je m’en contenterais. »

~ Je roulais mes yeux. J'avais bien deviné le ton de ma sœur... Mais elle semblait moins pire que je ne l'avais imaginé. A-t-elle déjà été enchantée quand il s'agissait de quelqu'un d'autre que ses proches comme moi ? Je ne crois pas. J'adore ma sœur plus que tout mais elle pourrait quand même être un peu plus aimable avec ma petite amie non ? En tout cas, je ne pouvais pas faire grand-chose dans cette situation. Les circonstances auraient pu être meilleures, c'est sûr. J'aurais préféré moi-même mais c'est peut-être la seule chance avant longtemps... Je sais que ma sœur est triste et que Lucy est épuisée mais bon... J'espérais trop que ma petite amie réponde correctement et pas tout croche parce que je redoutais le venin de Cecily. Je jetais un regard à ma sœur qui voulait signifier d'être moins dure avec elle mais l'a-t-elle perçu ? Aucune idée... Mais pour le moment, elle fit un signe étrange émanent d'elle, elle leva la main. Ma vantardise sur Lucy avait fonctionné puisqu'elle l'a remerciée... Pour ma part, je restais, là, immobile, en observant la situation, prêt à intervenir à tout moment... Même si c'est pour confronter ma sœur, je le ferai... Je sais que Lucy allait faire ce qui était juste.


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Message(#) Sujet: Re: Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] EmptyDim 24 Mar - 12:15

Tandis qu'elle s'approchait de l'endroit où étaient regroupés pompiers et secouristes, Isis s'arrêta, essoufflée. Depuis qu'elle était sortie de l'université en flammes, elle n'avait de cesse de regarder derrière elle, plus par réflexe qu'autre chose, comme pour vérifier que l'incendie n'était pas en train de la suivre même à l'extérieur du bâtiment. C'était stupide, puisqu'elle était dehors, le feu ne pouvait pas s'y propager, mais elle n'avait plus vraiment la tête à utiliser sa raison depuis les derniers événements. Quand elle pensait qu'elle avait failli mourir ! C'était terrible, et dire que ses précieuses collections n'étaient même pas à l'abri ! Elle s'arrêta une seconde pour regarder ses genoux qui tremblaient, puis de tourner une énième fois les yeux vers le bûcher enflammé qui se trouvait à encore quelques dizaines de mètres d'elle. Tandis qu'elle progressait alors parmi les blessés transportés dans des civières, elle s'imagina à leur place, les bras en croix. Et si la fumée qui avait envahi la bibliothèque l'avait étouffée ? Et si ses voies respiratoires n'étaient retrouvées bouchées et qu'elle était tombée inconsciente ? Les autres n'auraient pas pu la tirer de là, le feu grandissant trop rapidement, et c'était son cadavre calciné que l'on aurait retrouvé. Errant toujours dans elle ne savait quelle direction, Isis essayait tant bien que mal de réfléchir, mais la tâche était légèrement ardue. Comment aurait réagi sa famille si elle y avait laissé la vie ? Sans trop comprendre pourquoi, elle se mit à imaginer avec délectation l'affliction de ses parents et le bouleversement de Cooper. Elle aimait plutôt bien l'idée que l'on la regretterait, c'était agréable de se dire qu'il y avait des personnes attristées par votre mort malgré le tragique de la situation… Mais soit, son grand frère s'en remettrait sûrement rapidement, il avait bien autre chose à penser, comme sa vie personnelle et ses études… Puis ses parents avaient quatre autres filles, après tout. Comme ses soeurs seraient ravies de voir qu'à présent la petite dernière était hors-jeu ! Elles pourraient accaparer pour elles seules l'attention de leurs géniteurs. Certes, Isis exagérait en les rendant plus machiavéliques qu'elles ne l'étaient réellement, mais elle avait vraiment du mal à imaginer Clare, Lexie, Sally ou Rosa véritablement affligées par sa perte. Après tout, elles ne s'étaient jamais trop entendues toutes les cinq, il n'y avait aucune complicité pour les unir, juste de la rivalité. Et la vie continuerait chez les Seymour, mais sans Isis. On vendrait ses meubles et ses effets personnels, et l'on se débarrasserait sûrement de ses précieuses collections, idée qui fit grimacer Isis qui les imaginait vendues au premier venu, qui n'en prendrait probablement même pas soin. Dans le meilleur des cas elles finiraient noyée sous la poussière dans un grenier… C'était une idée très désagréable, mais c'était malheureusement la réalité.

Après s'être assurée que son grand frère allait bien et l'avoir harcelé de questions lui demandant s'il était blessé ou comment il s'en était sorti, Isis consentit enfin à le lâcher, et encore ce ne fut pas aisé pour le pauvre étudiant. Elle n'avait pas osé, étant donné les circonstances, l'interroger quant à sa relation avec Bonnie ou essayer de se renseigner pour savoir s'il avait trouvé une petite amie, fille qu'elle s'empresserait ensuite d'écraser, mais se dit qu'elle n'y manquerait pas une prochaine fois. Pour l'heure, elle était un peu trop chamboulée et ses idées étaient peu claires, et il devait en être de même pour son aîné. Mais le savoir sain et sauf l'avait rassurée, aussi elle commençait à analyser la situation avec davantage de clairvoyance… Cependant, en passant entre les brancards et les civières, elle ne put s'empêcher d'avoir un haut-le-coeur en voyant le corps inanimé d'une fille plus âgée qu'elle. Quelle horreur, il y en avait donc qui y avaient laissé la vie ! Son frère jumeau qui lui ne lui était pas inconnu, était agenouillé auprès d'elle. Il s'agissait de Liam, avec qui elle était rapidement sortie en début d'année lors d'une soirée aux Trois-Balais… Elle aurait pu aller le voir, mais doutait de trouver les mots pour s'adresser à lui. Et puis de toute manière, il y avait une autre fille qui paraissait déjà occupée avec lui. Puis en toute urgence, elle devait d'abord trouver Freyja, sa meilleure amie serait la plus à même de l'aider à retrouver un peu de clarté dans son esprit. Elle savait que cette dernière s'en était sortie puisque c'était avec elle qu'elle avait pu quitter saine et sauve l'université, mais elle avait besoin d'aller lui parler, d'essayer de comprendre pourquoi c'était arrivé, comment, de tenter de trouver un responsable avec elle parmi les étudiants et les élèves… Cela l'aiderait à prendre un peu de recul par rapport à la situation. Certes, elle savait qu'elles ne s'en remettraient pas comme ça et par l'opération du saint-esprit, mais ce serait toujours plus agréable que d'évoluer parmi les blessés, sans compter que la présence de sa meilleure amie lui serait plus bénéfique que celle de qui que ce soit d'autre. Seulement, où était-elle passée ? Après quelques minutes passées à errer, elle finit par s'inquiéter légèrement de ne pas la voir, avant de l'apercevoir un peu plus loin, isolée dans un coin. Sans attendre, elle se précipita vers elle et la serra dans ses bras.

" Par les bijoux de Salazar, Frey' ! Je ne savais plus où t'étais. Tu vas bien ? Je n'arrive pas à croire qu'on soit sorties de ce brasier ! C'est un peu grâce à toi, tu sais ? Je suis sûre que si on ne t'avait pas eue avec nous on aurait eu bien plus de mal ! Tu ne t'es pas blessée en tombant de l'échafaudage, au moins ? En tout cas je suis plutôt fière de mon sort pour faire exploser le mur. " s'exclama-t-elle sans prendre garde au débit de ses paroles, qui était si rapide qu'elle avait du mal à articuler correctement et que ses phrases étaient difficilement intelligibles.

S'asseyant aux côtés de la vipère, son regard se laissa de nouveau transporter jusqu'à ce qu'il restait de l'université, en train de sombrer. Les étudiants n'avaient plus de toit, désormais… où irait donc son grand frère, à présent que le bâtiment avait été réduit en cendres ? Elle l'ignorait. Enfin, il était en vie, elle aussi, et sa meilleure amie également. Pour l'heure, c'était tout ce qui comptait, et elle n'avait nullement envie de penser à autre chose. Ses chaussures étaient dans un état lamentable, et encore elle ne voulait même pas penser à ses cheveux qui devaient laisser penser qu'elle ne s'était pas coiffée depuis des lustres... Il faudrait qu'elle pense à arranger tout cela avant de rentrer au château. Si quelques uns se demanderaient sûrement comment en ces circonstances elle parvenait à penser à son apparence, cela ne la dérangeait pas vraiment, dans le sens où elle avait vraiment besoin de se changer les idées.
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Message(#) Sujet: Re: Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] EmptyMar 26 Mar - 8:32

Grâce à son groupe, Dimitri venait d'échapper aux flammes. C'était bien sûr pas grâce à lui, il avait échoué tous ses sorts. Était-il nul à ce point ? Devrait-il demander un peu d'aide à son frère, Alekseï ? C'était vrai que son frère avait des facilités dans toutes les matières contrairement à lui. Après avoir loupé tous ses efforts en magie, il se sentait vraiment nul. Peut-être que la magie n'était pas faite pour lui. Ou peut-être que le feu le stressait encore plu et le perturbait facilement pour qu'il n'y arrive pas. Ou juste tout simplement, il était le jouet d'un certain mauvais hasard. Il se promettait que dès rentrée à Poudlard, il approfondira ses sortilèges pour que jamais cela ne se reproduise. Mais pour l'instant, il devait aider le jeune étudiant, Liam Parker, à descendre l'échelle que les pompiers avaient apporté. Le pauvre étudiant devait maudire Dimitri qui lui avait gravement blessé la jambe. Cela aussi le dérangeait, il se sentait inférieur, et devait absolument l'aider. Il essayait de le faire marcher pendant qu'il se tenait à son épaule. Le Marakov tourna la tête pour regarder les deux filles qui s'étaient bien fatiguées pour le sauver aussi. Ainsi, pour les remercier, il fit un léger sourire tout en regardant le poignet de la plus jeune. Effectivement, c'était encore une blessure causée par lui. Mais la blessure de la jeune femme était inférieure face à celle de l'étudiant. L'autre étudiante manquait de force, elle lançait de grands sortilèges qui servaient à beaucoup de choses. Dimitri pouvait l'admirer, jamais cette fille n'avait baissé les bras, jamais. Elle s'était toujours accrochée malgré son manque de force physique.

Arrivés en bas, l'étudiant partit en rampant vers les cadavres l'air attristé. Dimitri devrait-il le suivre ou le laisser ? Il ne savait que faire vu l’état de cet homme. En plus d'être mal en point physiquement, il était pas très bien non plus mentalement. Que lui était-il arrivé ? Le jeune homme pleurait sur le ventre d'une personne qui semblait être morte... Cette personne, une fille, devait compter beaucoup pour Liam. Le Marakov ne savait que faire, lui venir en aide sachant que peut-être Liam ne voudrait pas le voir vu que Dimitri l'avait bien blessé, ou le laisser comme ça alors que dans des situations comme celle-ci, il valait mieux être avec quelqu'un pour se sentir aimé. Heureusement, une jeune femme blonde vint l'aider. Le Gryffondor se sentait rassuré de savoir alors Liam entre, espérait-il, de bonnes mains. Ainsi, il chercha de l’œil les deux personnes qu'il aimait le plus. Il espérait tant d'abord retrouver son frère. Si le petit Marakov mourrait de sa faute, il ne se le pardonnerait jamais... Il ne se donnerait pas la mort, pour rester auprès de sa petite sœur. Mais, il ne serait plus le même, une personne toute différente. Son frère, Alekseï, devait vivre, il n'y avait aucune raison que les flammes le tuent. Il était très intelligent et savait se débrouiller. Dimitri pariait, enfin espérait plus qu'autre chose, qu'il s'en sortirait comme un jeu d'enfant. Mais pour l'instant, aucune nouvelle du petit Marakov. L'aîné commença à avoir peur, il stressait. Il cherchait de partout, pas la moindre ombre ou un petit signe de sa présence. Non, les flammes ne pouvaient pas le prendre au piège, c'était impossible... 

Tout en cherchant désespérément, il vit la belle Kayla Endersby... Il était amoureux d'elle depuis longtemps mais n'avait jamais osé lui dire parce qu'elle ne montrait aucun signe de sensibilité à ses petites avances. Et il n'avait surtout pas envie de se prendre un « râteaux » comme on dirait maintenant. Il aurait un peu honte... Pourtant, il n'était pas si repoussant que ça. Si ? Il ne savait pas pourquoi elle ne réagissait point... Enfin, pour l'instant, il y avait une autre occupation : la savoir vivante, c'était ça l'important. Dimitri sourit face à cette nouvelle, même si son cœur battait toujours aussi vite parce qu'il ne savait toujours pas ce qu'Aleskeï est devenu. Il s'approcha doucement vers la belle brune qui lui tournait le dos, voulant s'assurer qu'aucune petite blessure grave ne lui était arrivé. Il tourna autour, sans rien dire. Non, on dirait que tout allait bien. Cela l'apaisait. Il se sentait mieux mais toujours autant stressé pour Alekseï. Il fit un grand sourire à la Poufsouffle. Cette fille était toujours ravissante, et belle, même dans de telles conditions. Que rêver de mieux ? Dimitri voulait la prendre dans ses bras... Mais comment réagirait-elle ? Il valait mieux lui parler. 

"Mademoiselle..."

Super, il entamait une conversation dont il ne savait quoi dire. Que faire ? Elle le prendrai pour un idiot si il ne dit rien. Il fallait trouver une bonne excuse pour avoir prononcer ce simple mot. Mais dans quel casse-tête chinois s'était-il mis ? Avait-il l'art de se mettre dans les pires situations aujourd'hui ? 

"Excuse-moi, tu n'aurais pas vu un petit Sedaigle, cinquième année, brun ?"

Voila qui en était une bonne idée, elle pourrait peut-être l'aider à retrouver son frère qui lui manquait de plus en plus. À chaque seconde, son coeur accélérait les battements à cause du stresses et à l'idée de ne plus le revoir, plus partager de bons moments entre frère... Sans lui, Poudlard n'aura plus de sens... Enfin, très peu... Peut-être qu'il rejoindrait sa famille en Russie, tout en laissant sa petite soeur au professeure Laskovick, une grande personne de confiance. Cette professeur comprendrait sûrement ce déménagement... Non, il ne devait pas s'imagine sa dure vie futur sans son frère. Alekseï était fort, il allait y arriver, c'était certain. Dimitri avait confiance, il savait que le petit Serdaigle pouvait se battre, et échapper aux grandes flammes. 

"Je vois que le feux n'a pas blessé les belles jeunes femmes" dit-il avec un clin d'oeil.

Désespérant, n'avait-il pas d'autres phrases que celle-ci ? Mais bien sûr, il aurait pu dire quelque chose de plus, intéressant... Mais non, il fallait qu'il dise cela. Décidément, aujourd'hui rien n'allait comme prévu... Quelle déception... Son rayon de soleil qui rendra plus belle la journée serait de voir son frère vivant, souriant, sans aucune blessure grave... C'était ce qu'il espérait maintenant... Il n'y avait toujours pas de signe venant du petit Marakov. Aucun. Que lui était-il arrivé ? Rien de grave, c'était ce qu'il espérait... Si ce n'était qu'une petite égratignure, elle se soignera vite. Mais si c'était pire comme Liam, Dimitri s'en voudra. Il aurait dû le prendre vite avec lui et le protéger de son mieux. Malheureusement, ce n'était pas ce qu'il avait fait. Il était irresponsable et espérait aussi que son frère aller le pardonner. S'il en sort vivant.... Stop ! Cette idée devait partir, Alekseï était assez intelligent et doué en sortilège, il n'y avait donc aucune raison qu'il ne s'en sorte pas.

Le jeune Marakov regardait l'université s'effondrer. Où iraient les étudiants après ? Cela restait encore un mystère. Mais le plus grand de tous était de savoir si Alekseï figurait encore dans cet établissement ou si il avait trouvé un moyen quelconque d'en sortir à temps. Il baissa ses yeux pour ne voir que Kayla, cela le rassurait de la voir presque sans aucune blessure. Son frère allait sortir comme elle. Et il n'y avait aucune explication que ce soit le cas contraire. La belle brune devenait encore plus magique avec le feu, cela lui faisait ressortir ses beaux cheveux. Dimitri devait rêver, ce n'était pas possible. Il avait un ange devant lui. C'était plus que féérique... La belle Endersby devenait plus qu'angélique, une déesse. Aucune créature sur terre ne pouvait dépasser cette beauté. Et aucun animal imaginaire ne fut inventé aussi beau. Kayla incarnait la perfection. Le jeune Marakov voulait tant la prendre dans ses bras, et l'embrasser. Mais la réaction de la poufsouffle risquait d'être négative. Pour l'instant, il ne devait que se contenter du plaisir des yeux. Il était persuadé qu'un jour, Kayla et lui iront plus loin. Il sentait cela comme un pressentiment. Pressentiment ou simple croyance dont il espérait ? Cela restait encore un autre mystère. 

Des voix dont une qu'il semblait connaître perturbèrent les pensées du jeune Marakov. Ses yeux furent attirés vers les petits bruits.... Dimitri fit un grand sourire ! Ces espérances se révélaient être réelles ! Le petit Marakov, sain et sauf, venait de sortir d'une petite fissure ! Quelle joie ! Les yeux de l'aîné s'éclairaient, ils étaient plus lumineux que le feux. Son frère, Alekseï, venait de sortir, sans aucune blessure, parfait. Il désespérait tant que son coeur battait encore plus vite qu'avant : la joie de le retrouver. Était-ce un mirage ? Une illusion diabolique ? Non, non, et non, c'était bien la réalité : son frère vivant ! 

"Pardone-moi, je reviens."

Il dût dire cette phrase pour ne pas laisser Kayla toute seule sans aucune explication. Ainsi, il courut vers Alekseï. Peut-être qu'à force de courir comme un fou, il s'était fait passé pour un idiot, mais ce n'était pas là la question, ce n'était qu'un petit détail, l'important ne pouvait être autre que son frère vivant. Chaque pas en plus devenait une larme de joie invisible en plus. Dimitri ne voyait que son frère, et personne d'autre. Il n'y avait que lui qui comptait en ce moment. Si une personne venait à lui parler pendant sa petite course, il n'aurait même pas fait attention. Le reste du monde, moins important, ne l'intéressait guère. Voilà ce qu'il voulait : prendre Alekseï dans ses bras et s'assurer que tout allait vraiment bien.

C'était ce qu'il fut, arrivé devant lui, il le serra très fort. Il s'assurait bien qu'aucune égratignure apparaissait. Rien, Alekseï avait été épargné à merveille des malheurs du feu ! Dimitri était très fier de son frère : il avait su se battre correctement. C'était un bel acte de courage qu'il venait de faire. 

"Tu n'as rien ? J'étais si inquiet pour toi... Oh, je suis vraiment heureux que tu t'en es sorti ! J'en étais persuadé, les flammes ne pouvaient pas t'avoir aussi facilement !"

Il lâcha son frère pour le voir, et remarqua qu'il était faible... Cela n'était pas grave, il s'en remettra. Ce qui comptait était de voir les deux êtres les plus importants aux yeux de Dimitri vivants : Kayla et Alekseï. Son amoureuse et son frère. Voilà le plus important, les voir en vit sans presque rien. Il ne devait plus s'inquiéter, tout allait rentré dans l'ordre pour lui. Il se retourna vers Kayla et lui adressa un petit sourire mais resta toujours prêt de son frère, il voulait vraiment s'assurer que tout allait parfaitement bien.
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Message(#) Sujet: Re: Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] EmptyJeu 28 Mar - 0:21

Sur les ruines fumantes de l’université, Anabela pouvait remercier le ciel de l’avoir entrainé à l’abri des flammes. Elle n’avait pas eu le temps de ce demander si elle allait y rester ou non, étant trop occupée à s’inquiéter pour Alexander. Comment aurait-il pu en être autrement de toute façon ? Savoir son frère pris au piège dans une université en flamme n’aidait pas vraiment la jeune fille à se concentrer sur sa propre survie. Non, elle n’était pas dénuée d’instinct de survie, mais concernant son frère, elle avait toujours besoin de savoir qu’IL allait bien avant de s’inquiéter pour elle. Ana avait donc entrepris de le retrouver dans la foule des survivants, mais un jeune homme, même plutôt grand, n’était pas facile à trouver, alors, la tâche ne s’annonçait pas du tout aisée. Surtout qu’elle pensait toujours aux flammes mortelles qui aurait pu la prendre à tout moment si Elian et d’autre de ses camarades n’avaient pas été là, avec elle. La jeune fille, d’habitude si débrouillarde, avait été incapable de savoir quoi faire dans cette situation de crise. Et heureusement pour elle, Elian avait été là, et elle avait été en quelque sorte rassurée de voir qu’un de ses amis était là pour elle. Il avait tout très bien géré, prenant le contrôle de la situation comme s’il avait fait cela toute sa vie, tout en trouvant le moyen de se « disputer » avec une étudiante. Elian était vraiment très fort pour le coup... Anabela avait été incapable de faire quoi que ce soit, et avait mis un temps fou à réagir, temps qui aurait pu lui être fatal à bien y réfléchir. Alors que lui... toujours le même, peu importe la situation. C’était très impressionnant, et Anabela le vénérait presque maintenant.

Mais heureusement, après la peur qu’elle avait ressentie tout l’après-midi, tout allait mieux maintenant. Ana pouvait à nouveau respirer, et rire aussi. Alexander était en vie ! Et il allait bien ! C’était un soulagement tellement grand qu’elle en pleura de joie. Ou peut-être que ce n’était pas que de la joie, mais le fait était que son frère allait bien. Même si intérieurement, elle n’avait jamais douté qu’il était toujours en vie, elle ne savait pas où il était, ni comment il allait. S’il avait des marques laissées par cet incendie, ou encore s’il était traumatisé à vie par tout cela. Avec soulagement, elle ne remarqua rien de grave. Mieux encore, il était avec sa meilleure amie, signe de plus qu’il allait bien. Eh bien oui, Alexander avait trois femmes dans sa vie : sa mère, sa soeur adorée (elle), et sa meilleure amie, avec qui il entretenait une relation ambiguë depuis quelques mois (Hecate). S’il avait retrouvée l’une d’elle, sachant une autre loin de tout danger, il ne lui manquait plus qu’Ana, et il n’aurait plus rien à craindre pour ses proches. Dans un élan de soulagement, Ana se précipita sur son frère et se jeta dans ses bras. Elle n’avait pas la force d’attendre plus longtemps pour le sentir enfin près d’elle, en vie, et en bonne santé. Et puis, elle avait besoin de son homme fort pour la rassurer, et sécher ses larmes.

« Et moi donc, quand l'incendie c'est déclaré, j'ai tenté de vous retrouver mais avec l'agitation, c'était impossible. Tu vas bien ? Tu n'as rien ? Tu n'es pas blessé ? »

L’entendre parler. Quel bonheur ! Depuis le début de l’année, Ana était loin de son frère, et ne l’avait revu qu’une fois avant aujourd’hui. Pourtant, même si elle était restée loin de lui pendant des mois entiers, jamais sa voix ne lui avait autant manqué qu’en cet instant. D’ailleurs, elle ne savait même pas que sa voix lui manquait avant de l’entendre parler. C’était une de ses réactions qui ne se déclenchait que lorsque tous les facteurs déclenchants étaient réunis au même moment.

« Tout va bien, Elian a veillé sur moi. J’ai eu tellement peur pour toi Alex. Pendant un moment, j’ai cru que... »

Ses pires craintes étaient tellement inavouables que sa voix se cassa avant qu’elle n’ait pu finir sa phrase. Lui dire qu’elle avait eu peur qu’il ne soit mort ? Impossible ! Ana avait toujours eu foi en son frère, et ce n’était pas maintenant qu’elle devrait abandonner cela, sous prétexte qu’elle avait été séparée de lui assez longtemps pour avoir peur qu’il lui soit arraché. C’tait tellement impossible de toute façon. Alex était incassable. Il avait survécu à pire, et ce n’était pas aujourd’hui qu’il allait abandonner les femmes de sa vie sans même leur dire au revoir...

" Je suis contente que tu ailles bien, Ana. "

Pendant un court instant, la jeune fille avait totalement oublié qu’Alex et elle n’était pas seule. Pire, elle avait oublié qu’elle l’avait interrompu dans une discussion avec Hecate. Elle lâcha son frère et essuya vainement son visage pour l’en débarrasser de ces traces de larmes. Ana était soulagée qu’Hecate aille bien elle aussi, mais elle n’avait pas songé qu’en venant voir Alex, elle devrait parler avec Hecate. Pas que ça la dérange, Ana aimait bien la Serdaigle. Mais elle avait gardé une légère rancoeur vis-à-vis d’elle depuis les vacances de Noël où elle avait monopolisé toute l’attention de son frère. Bien sûr, il était idiot de lui en vouloir encore, et surtout maintenant, alors que tous (ou presque) avait survécu à ce terrible incident.

« Moi aussi je suis contente que tu ailles bien. » Répondit-elle avec un sourire rayonnant. Elle ne lui en voulait plus. « Je suis désolée si je dérange, mais je ne pouvais pas rester loin d’Alex plus longtemps. »

Bien sûr qu’elle savait qu’elle dérangeait, quelle question ! Mais c’était quand même son frère, sa famille, et la seule qu’elle avait à portée de main pour l’instant. Loin d’elle l’idée de la regarder parler avec son frère, jusqu’à ce qu’il soit trop tard pour qu’elle-même aille lui parler. Mais maintenant qu’elle avait vu son frère et qu’elle savait qu’il allait bien, elle pouvait les laisser discuter en privé. Mais seulement si Alexander le lui demandait.
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Message(#) Sujet: Re: Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] EmptyJeu 28 Mar - 3:40

« Petite Serdaigle va ! Tu n'es pas obligée tu sais mais c'est peut-être ta seule chance de la rencontrer avant quelques temps. Et je préfère t'avoir à me côtés... Et j'imagine qu'on doit pas être les seuls dans cet état. »

Pourquoi parler ? A quoi bon maintenant ? Nous pourrions le faire tout le reste du temps maintenant que nous ne risquions plus rien. Ryan ne pouvait-il pas comprendre que je n’avais aucune envie de faire mauvaise impression à sa « soeur » ? C’est vrai ! Personne n’irait rencontrer la famille de son copain ou de sa copine avec une tête d’enterrement, ou en sortant d’un footing d’une heure. Bref, les gens normaux se soignaient en général quand il s’agissait de devoir faire bonne impression. Or, vu la tête que j’avais en ce moment, je ne pouvais pas du tout faire bonne impression. Comment je le pourrais ? Au cas où il l’aurait oublié, même si ça m’étonnerait, nous venions de traverser une épreuve pour le moins difficile. Et je ne parlais même pas des égouts en l’occurrence, même si c’était la pire partie de ce périple. Je ne ressemblais à rien, et il était hors de question que je rencontre Cecily dans cette tenue.

« Peut-être, mais ce n’est pas le plus gênant. Je veux dire... Qu’est-ce que tu veux que je lui dise ? Je ne peux pas vraiment être heureuse qu’elle n’ait rien, je ne la connais pas... »

Non, je ne mentais pas ! Bien sûr que non, c’est ridicule, qu’est-ce qui peut vous faire croire cela ? Je ne faisais que de dire la vérité. Ryan n’était pas obligée de savoir que je l’arrangeais un peu... Je n’aimais pas mentir en général, mais il avait vraiment l’air de tenir à cette rencontre, et je ne voulais pas lui dire non pour cela. Même si je trouvais cela totalement stupide. Si seulement j’avais la force de m’améliorer un peu plus avec la magie, mais je n’étais même pas certaine d’avoir la force de lever la main. Alors jeter un sort pareil... Je suivis donc Ryan, restant près de lui physiquement, alors que mon esprit se mettait à penser à tout ce que j’avais vécu jusqu’ici. Visiblement, je n’avais pas eu assez de malheurs dans ma vie comme ça, et quelqu’un s’éclatait à en rajouter une couche. Liam me faisait énormément de peine, et j’avais vraiment du mal à penser à autre chose qu’à ma mère. Je me mis à songer au fait que cela faisait bien longtemps que je n’étais pas allée me recueillir sur sa tombe. Mais en aurai-je seulement la force ? Je ne l’avais presque pas connu, et le peu que je gardais d’elle, c’était son amour. Et Ethan ne voulait de toute façon pas aller la voir. En ce qui me concernait, je ne voulais pas y aller seule. C’était la pire chose à faire. Je ne pourrais pas penser à me contrôler si je sais que personne ne m’observe. Et je ne voulais pas me laisser aller, alors que je ne la connaissais pas vraiment. En plus, les cimetières, c’était beaucoup trop morbide pour moi, je n’aimais pas du tout fréquenter de tels endroits. Même si avoir survécu à un incendie visiblement volontaire me donnait l’envie d’aller rendre visite à ma mère. Vint le moment que je redoutais tant, Ryan me sortit de mes pensées en me présentant officiellement à sa chère soeur. Je ne savais vraiment pas où me mettre, et j’aurais préférée disparaitre plutôt que de me retrouver devant elle maintenant. Je n’étais tout simplement pas prête à la rencontrer. Mais qu’est-ce qu’on ne ferait pas par amour...

- Je ne vais pas te mentir, je ne suis pas « enchantée » de te rencontrer. Toutefois, Ryan m’a tellement parlé de toi, que j’étais impatiente de voir à quoi tu pouvais bien ressembler. J’aurais espérer le faire dans d’autre circonstances mais je m’en contenterais.

Qui osait dire que Ryan Quick était le pire Serpentard qui puisse exister au monde ? Non, parce que cette personne n’avait jamais rencontré Cecily McCarney... Elle me dévisageait de haut en bas, comme si elle cherchait tous mes défauts. Pour l’heure, ceux-ci ne devaient pas être trop compliqués à trouver, vu mon état...

« D’accord, jouons la carte de l’honnêteté. Je dois dire que je m’attendais à te rencontrer aujourd’hui, Ryan a beaucoup insisté pour que je vienne à cette conférence aujourd’hui dans l’unique but de nous présenter. Cependant, je n’aurais jamais pensé avoir à le faire dans ces conditions, et pour cette raison, je n’avais aucune envie de venir te voir maintenant. » Maintenant que j’y pensais, on aurait dit que je la confrontais, mais je ne faisais que de dire ce que j’avais sur le coeur. « Je n’ose imaginer ce que tu peux penser de moi vu l’état dans lequel je me trouve. J’aurais espérer faire une meilleure impression. Mais malgré tout, je suis vraiment ravie de te rencontrer. »

Et cette fois-ci, je l’avais dit d’une voix plus sûre.

- Je te remercie cependant d’avoir sauvé la vie de mon frère.

Plus je passais de temps avec Ryan, plus le monde m’étonnait. Je connaissais la réputation de Cecily, pour l’avoir eu à Poudlard l’an dernier alors que j’essayais de me rapprocher de Ryan. Et je savais qu’elle était sans pitié. Elle était quand même une cause de la rupture de Ryan et Amara, quoi qu’ils puissent en dire. Ne voulant pas la faire trop attendre, je serrai la main qu’elle me tendit tout en répondant :

« J’y tiens réellement, à ton frère. Je n’allais pas le laisser mourir dans les égouts, même si beaucoup de gens pensent que c’est sa juste place. »

Je préférais ne pas parler des Poufsouffle en la présence du duo d’argent le plus connu de l’histoire de Poudlard. Déjà que Ryan ne supportait que difficilement leur présence, je me demandais ce que pourrait être la réaction de Cecily, que je trouvais bien pire que lui...

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Message(#) Sujet: Re: Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] EmptyJeu 28 Mar - 15:47

Un sort qui avait mal tourné ? Comment se pouvait-il que Ryan loupe un sort ? Enfin, durant cet incendie tout avait été possible. Elle avait tout de même loupé son coup avec son cognard alors qu’elle était réputée pour lancer de véritables boulets de canons. Ses adversaires pouvaient en témoigner. Elle sourit en guise de réponse et le laissa continuer tout en continuant d’ignorer la présence de Lucy. Elle était bien trop occupée à s’inquiéter pour Liam. Pourvu qu’il s’en sorte, pourvu que cet évènement ne le change pas trop. Car elle savait qu’après cette tragédie, chacun d’entre eux, de ceux pris aux pièges dans les flammes, en passant par ceux qui était resté dehors à espérer le retour des merguez, tous allaient être changés par ce feu. Y comprit notre vipère. Elle le sentait venir. Elle sentait également que la fatigue dû à cette journée et au stress commençait à se faire ressentir et ses nerfs commençaient à faiblir. Elle espérait que cette rencontre ne se prolonge pas plus.

Ce fut les paroles de Ryan qui la ramena à la réalité et en les écoutants, elle ne put s’empêcher de sourire. Qu’il était drôle ce bonhomme. Ainsi donc c’était lui qui lui avait tout appris ? Mais bien entendu. Tout le monde savait que c’étaient les petits frères qui faisaient la leçon aux grandes sœurs, c’était évident. Elle lança un regard sceptique à son frère avant de l’entendre demander s’ils sentaient si fort que ça. Elle éclata de rire.

- Premièrement mon frère, n’essaie pas d’embobiner les gens, tout le monde sait d’où tu tiens ta force. Et c’est évident qu’elle vient de moi. Les petits frères n’ont rien à apprendre aux grandes sœurs ! dit-elle en rigolant tout en mettant sa main sur l’épaule de son frère. Et oui, tu sens très fort ! Pire qu’un troll ! rigola-t-elle de plus belle.

Cependant, le moment de rigolade fut vite interrompu. Il était temps pour Cecily et Lucy de faire connaissance. Ce fut Cecily qui mordit la première. Sur le moment, elle ne s’était pas rendue compte de la sècheresse de ses dires et elle se doutait que son frère n’allait pas apprécier cette réponse. Mais quand même. Elle n’allait pas changer sa manière de faire simplement pour plaire à son frère. Elle n’avait jamais été tendre avec la personne entrant comme une intruse dans sa vie et dans sa relation avec un ami proche et cela n’était pas près de changer. Quoique. Elle était bien consciente qu’agir de la sorte ne ferait que la couper du monde et qu’au final elle perdrait ceux qui lui étaient chers. Consciente de cela, elle se dit qu’elle devrait peut être essayer de changer et que c’était le bon moment pour le faire.

Toutefois, le ton que venait d’employer Lucy pour répondre à la première intervention de notre vipère ne plaisait absolument pas à cette dernière. On aurait dit qu’elle la cherchait, qu’elle la confrontait et cela Cecily n’était pas prête à l’excepter, ce quelque soit la personne en face. Cependant, le ton dénotait avec les paroles prononçaient. Lucy ne faisait que dire la vérité sans se soucier des conséquences qu’elle pourrait avoir. Et surtout, elle n’avait pas tort. Ni l’une, ni l’autre n’avait voulu rencontrer l’autre dans de telles circonstances. Seul Ryan tenait absolument à ce que les deux filles se rencontrent aujourd’hui. Cecily décida de s’adoucir un tant soit peu. De toute manière, elle sentait la fatigue la reprendre, elle n’aurait pas la force de se battre oralement ou bien magiquement d’ailleurs.

- Tu es honnête, franche et tu n’as pas peur des conséquences que tes paroles peuvent bien avoir, c’est audacieux. En particulier quand on sait qui tu as en face. Dit-elle sans animosité. Cela nous fait un point commun, on ne voulait pas se rencontrer aujourd’hui. Conclus-je

Elle reprit son souffle, le temps pour elle d’assimiler les dernières paroles de cette fille. Elle remettait ça ! Quand va-t-elle comprendre que Cecily n’était pas du genre à apprécier les rencontres telles que celle-ci ? Pas la peine de faire étalage de sa gentillesse. Notre vipère en avait horreur. Cependant, là où elle n’avait pas tort, c’est qu’en effet notre vipère s’imaginer beaucoup de chose sur la serdaigle de part la vision de sa tenue. C’était d’ailleurs assez hilarant.

- Tu marques un point, je m’y m’imagine en effet pas mal de chose sur toi. Libre à toi de me donner ou non une meilleure image. Je suis ravie d’apprendre que tu es ravie de me rencontrer, mais saches que ce n’est pas mon cas. Du moins, pour le moment.

Par la suite, elle avait remercié la serdaigle pour avoir sauver son frère. Chose qu’elle n’aurait certainement pas faite si ce n’était pas son frère qui avait été sauvé. La réponse de Lucy, fit se dresser les cheveux blonds de notre vipère. Ainsi donc elle tenait à son frère…ce n’était pas spécialement une bonne chose. Elle serait donc très difficile à faire partir. Cecily se surprit à penser de la sorte. Enfin, c’était normal quand on la connaissait mais aux vues de sa bonne résolution ce n’était pas vraiment normal. Aussi, elle se ravisa et préféra penser que du fait de son attachement envers son frère, Lucy ne serait pas du genre à lui faire du mal ou à se servir de lui comme l’avait fait cette garce de Swan.

- C’est déjà une bonne chose. Comme tu tiens à lui, tu ne lui feras pas de mal et ainsi donc je n’aurais pas à m’en mêler. Dit-elle d’un ton neutre. Heureusement que tu ne l’as pas laissé mourir dans les égouts parce que dans le cas contraire, ma colère aurait été terrible.

Ce qui était parfaitement vrai. Si son frère était mort dans cet incendie par la faute d’une tiers personne ne lui étant pas venu en aide sous prétexte qu’il s’appelait Ryan Quick, Cecily aurait été anéantie et plongée dans une colère noire. Dans cet état, elle ne répondrait plus de ses actes et aurait été prête à tout pour venger son frère. Par contre quelque chose énerva Cecily. Ainsi donc les gens pensaient que la place de Ryan était dans les égouts ? Quels imbéciles ! Cecily serra les poings et respira un grand coup avant e répondre à Lucy.

- Ceux qui pensent que la place de mon frère est dans les égouts ne méritent même pas le titre de sorcier et devrait d’abord rejoindre la leur de place, dans la merde. Que des jaloux et des vermines à éliminer.

Cecily avait prononcé ses paroles d’un ton dur, cassant, dénué de toute pitié. Du temps où elle était encore à Poudlard, beaucoup de gens crachaient sur le dos de son frère et à ses gens elle leur faisait subir la misère. Maintenant qu’elle n’était plus là, les choses s’aggravaient et Ryan avait bien plus d’ennemis que d’amis. Cela l’inquiétait un peu, car elle redoutait le fait qu’il soit blessé par eux sans qu’elle puisse intervenir. Mais d’un autre côté, c’était tout à fait compréhensible.

A ce moment là, Cecily n’avait en tête qu’une seule personne : une Poufsouffle du nom de Cart…quelque chose, Elwana de son prénom. Une garce qui avait juré la peau de son frère. Il lui en avait parlé dans une lettre et Cecily s’était jurée de trouver cette fille et de lui donner des nouvelles du pays. Enfin pour le moment, elle allait devoir mettre cette idée de côté et s’occuper à plein temps de Liam. Elle lui avait promis. L’heure était d’ailleurs très avancée et elle devait encore se rendre à St Mangouste voir si Liam allait bien. De plus, cette rencontre tournerait forcément mal aussi, elle décida de prendre congés de son frère et de leur donner un nouveau rendez-vous plus tard, quand les choses se seront calmées et que l’avenir des étudiants soit décidé.

- Désolée Ryan, mais je dois partir. Je suis heureuse de voir que tout va très bien pour toi et que tu es en vie. Je t’enverrai Olympe dans les prochains jours et ainsi voir quand on pourra se retrouver tous les deux. J’ai des choses à te dire. Lui expliqua-t-elle. Quant à toi, Lucy, on se reverra certainement. Saches que je ne suis pas encore prête à t’accepter, donc tu devras te contenter d’être tolérée. Sur ce, mon frère, j’y vais. Porte-toi bien et surtout, fait soigner cette joue. Lui dit-elle en le prenant dans ses bras. Je t’aime mon frère. A très vite. Conclut-elle en lui faisant un bisou sur la joue.

Puis elle partit dans une direction au hasard. Elle n’avait pas vu voir Zora mais elle savait qu’elle s’en serait sorti. Aucun corps à part celui de Lauren n’avait été extrait des décombres, aussi Lauren était la seule victime. Rassurée sur le sort de ses amis et de son frère, elle décida de se rendre sans plus tarder à St Mangouste, espérant voir Liam.
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Message(#) Sujet: Re: Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] Enfin saufs. [Ouvert à toutes les presque merguez] EmptyVen 29 Mar - 2:13

° Je venais de réussir à sortir de l'enfer d'où j'étais. Mon groupe et moi, on y est presque passé dans la bibliothèque qui avait brûlé. Tous ces merveilleux livres... Mais c'était fait. On avait uni nos forces pour s'en sortir. Et maintenant, c'était l'air libre que je savourais à plein nez. Enfin... J'ai presque trébuché quand j'ai passé la fissure mais j'ai conservé mon équilibre. Mais quelle aventure ! J'ai quand même réussi à survivre malgré le faible courage dont je possédais. Je ne suis pas Dimitri. Lui, il a un courage hors pair. En tout cas, j'observais l'étendu en avant de moi. Je ne pouvais pas définir si nous étions les derniers sorties ou quoi... Mais j'étais inquiet. Où est mon frère ? Où est Hailey ? Je n'ai pas à m'inquiéter sur Erwan, Amara ou Khalis vu qu'ils avaient décidé de ne pas y participer. Sage décision après ce qui est arrivé... Ils n'ont aucune idée de ce qui s’est passé mais pour l'instant, pensons à autre chose. J'avais peur de voir le corps de mon frère brûlé vif, lui ou Hailey. Ce serait une épreuve absolument terrible mais j'ai confiance. Je suis persuadé que les deux ont trouvé le bon moyen pour s'en sortir. Les deux ne sont-ils pas à Gryffondor et moi le pauvre Serdaigle dénué de courage dans cette histoire ? Mais il faut dire que j'ai tout de même pris mon courage à deux mains, en sortant Isis et Freyja du trou d'un coup et c'est la raison pour laquelle j'avais une grosse faiblesse présentement. Je n'avais qu'une envie, me coucher par terre et dormir sauf que ce n'est ni l'endroit, ni le moment. Donc, je continuais ma marche en scrutant partout pour les deux personnes qui me sont chères soient visible. Aucun signe. Mais je fis un truc horrible au loin... Un type blond, que j'avais déjà vu par le passé à Serdaigle en compagnie de la blonde qui était, vraisemblablement, décédée. J'eus une petite nausée. Une victime donc ? Y en avait-il eu d'autre ? Dimitri ! Hailey ! Où êtes-vous par Merlin ! Je commençais à être inquiet et j'allais crier leur nom mais c'est alors que je subis un choc physique. Dimitri venait de me faire une accolade comme on se fait habituellement entre frère. Il est vivant ! Nom de nom, je le savais ! Je ne vois pas pourquoi mon frère aîné aurait périt et pour quelle raison il l'aurait été... Il est fort mon frère. Pas pour rien qu'il m'a souvent protégé depuis que je suis à l'école. Il m'a beaucoup appris et m'a aidé à m'intégrer mais pas autant que Freyja par le passé, Amara, Hailey ou mes deux meilleurs potes à Serdaigle. Je ne saurais imaginer ma vie s'il avait fini dans les flammes... Me voilà à moitié soulagé... Il était en un morceau et semblait plutôt bien, ce qui était une bonne chose. Je n'aurais pas supporté de le voir, là, sans vie... Une petite larme de joie tomba de mon œil droit... Il ne tarda pas à me dire :

"Tu n'as rien ? J'étais si inquiet pour toi... Oh, je suis vraiment heureux que tu t'en es sorti ! J'en étais persuadé, les flammes ne pouvaient pas t'avoir aussi facilement !"

° Oui, je suis là frérot... Il me relâcha de son étreinte. J'ai trop à faire dans ce monde avant de mourir. Je ne pouvais pas abandonner ma famille ainsi que mes amis et surtout Hailey. Non. Je devais vivre et je vis maintenant. Je n'avais aucune raison de mourir et toutes les raisons du monde pour vivre. J'étais heureux... Je dis :

« J'aurrais bien aimé avoir toi courrage mais ces flammes, je les ai mangé et comme je n'ai aucune raison de mourrir, alorrs j'ai fait un petit effort disons ! » Dis-je en souriant. « Sauf un peu de fatigue sur un sort qui a consumé mon énergie, je suis en forme impeccable ! Dois-je dirre pareil pour toi, qui m'aurait sermonné si tu y avais passé ? » Dis-je, en continuant de sourire tout en rigolant. « Euuuh, tu sais si y a d'autre mort sauf la fille là-bas ? » Dis-je, finalement, dans mon langage maternel.

° Mes pensées se dirigeaient nerveusement vers Hailey. La connaissant, elle trouve toujours un moyen à tout mais là, c'est différent. Dimitri devait bien savoir s'il y avait eu d'autres morts. Je n'étais qu'un peu trop inquiet. Mais au moins, mon grand frère est là pour veiller sur moi. Il le sera toujours. On est très différent mais je ne peux m'imaginer ce que serait ma vie sans lui. Un vrai grand frère quoi. Mon protecteur si on veut... Je tournais la tête, inquiet, cherchant Hailey des yeux. Je ne souhaitais pas trop m'éloigner de mon frère mais en même temps, je voulais la rejoindre si elle était dans le coin. C'est alors, qu'au loin, j'aperçue une petite blonde familière... Était-ce Hailey ? Ou bien Lucy Blunt, la fille qui s'était moquée de mon frère par le passé. Non, c'est pas elle. Je suis persuadé que c'est celle que je cherche... Je dois y aller ! Je dis à mon frère, en me retournant :

« Tu m'en veux pas si je vais voir quelqu'un ? On se verrra plus tard frrérot ! »

° Sur ce, je lui fis un sourire et je filai vers celle dont je voulais voir, avec un sourire. Elle est vivante, plus je m'approche, plus ma joie monte. Je ne sais pas ce que faisais Dimitri mais ça m'est égal. Je voulais parler à Hailey. Tant qu'elle va bien, je vais bien. Ma marche était devenue rapide et plus qu'à quelques mètres, je dis, d'un grand sourire, alors qu'elle était de dos :

« Hailey !!! »


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