Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

Partagez
 
Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)
Saige Billington

Saige Billington



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14623-saige-o-damn-wingshttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14639-saige-o-le-nid#297434https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14649-saige-o-plan-de-vol#297457https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14641-saige-o-les-trop-longs-parcheminshttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14640-saige-o-les-petits-parchemins#297436

Arrivé(e) le : 22/02/2021
Parchemins rédigés : 829
Points : 2
Crédit : (ava) rubians - (signa) anaphore
Année : 5e année (16 ans - 04/02)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Maledictus
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Un faucon pèlerin
Epouvantard: Un faucon pèlerin
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)  Left_bar_bleue425/2000Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)  Empty_bar_bleue  (425/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Dmitri D. van Aken & Professeur W. Aylmer

Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)  Empty
Message(#) Sujet: Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige) Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)  EmptySam 16 Mar - 20:58

Les murmures à Poudlard ne mentionnaient plus que ce mot placardé sur le panneau d’affichage, cette annonce aussi atypique que l’arrivée qu’elle prédisait : un vampire qui ne comptait plus les années et foulait le sol de l’école avec un passé aussi chargé d’histoire que Saige pouvait compter de plumes sur ses ailes. Lorsqu’il avait posé le pied sur le sol de la grande salle, sous les yeux de tout un parterre d’élèves curieux, la gryffondor avait ressentie une curiosité mêlée d’une compassion pour cet être à l’aspect d’adolescent qui avançait entre les tables ; tous le regardaient comme une bête de foire, un objet de curiosité qui n’avait plus grand-chose d’humain et sur le passage duquel l’on susurrait des remarques en oubliant sans mal qu’il demeurait une véritable personne. Il était escorté par d’autres personnes comme un détenu que l’on menait à l’abattoir, à cette exception près qu’il était porté vers l’estrade devant la table des professeurs pour évoquer sa présence à grand renfort de discours que personne n’avait vraiment écouté. Nul ne s’était attardé dans l’imposante pièce, repartant presque aussi vite qu’ils étaient arrivés et laissant les commentaires grandir dans leur sillage.

Immédiatement, il avait happé son regard. Il n’était pas comme les autres : son regard était plein de cette complexité qui faisait défaut aux autres élèves et témoignait de sa vie atypique. En le voyant remonter le long de l’allée, elle avait cru voir en lui quelque chose d’à part ; elle avait l’impression de pouvoir le comprendre. Il était différent, condamné à une vie qui n’avait rien de comparable à celles de ses pairs... comme elle, finalement, il n’était pas vraiment semblable aux autres. Physiquement, rien ne le distinguait d’un adolescent banal, mais dans ses iris semblaient danser comme une noirceur que nulle autre qu’elle pouvait comprendre : cette vie condamnée, ce pied déjà dans la tombe. L’homme s’était trouvé une place dans l’esprit de la jeune fille, insidieusement, sans qu’elle ne le réalise tout de suite. Le lendemain, elle n’avait presque pas pensé à lui, sinon lorsque les discussions de ses camarades divergeaient vers lui : il est étrange et n’est-ce pas dangereux de faire venir un vampire à Poudlard ? Ce n’est même pas un humain, après tout, mais une chose dangereuse. Parfois, une adolescente sifflait une déclaration d’amour ridicule ; il avait du charme, il était vrai. Mais il n’était pas une bête de foire : c’était pour ces regards qu’elle avait toujours désiré garder – à quelques exceptions près – l’existence de sa malédiction secrète. Les autres ne savaient pas se tenir : tantôt il s’agissait de regards de compassions, tantôt de crainte... mais jamais elle ne lisait un peu d’humanité dans ces iris qui se posaient sur le nouvel arrivant, ou dans ces mots qui en parlaient. C’en devenait écœurant. Parfois elle était prise de l’envie de les réprimander, d’expliquer à ces bêtasses combien elles étaient affligeantes et ridicules. Mais l’envie lui passait vite, remplacée par ce désir de simplicité : elle avait d’autres chats à fouetter et l’intuition – pas si mauvaise – que ce pauvre vampire n’était peut-être pas si pauvre et pas si démuni que ça. Il n’avait pas besoin d’une malédictus qui galérait en cours pour le défendre.

Loin de se rêver en sauveteuse de l’humanité, elle avait ainsi continué sa petite vie sans faire fi de ce nouveau camarade qui, de toute façon, ne partageait pas sa classe. Elle laissait aux filles comme Toni le désir de se jouer les grandes défenderesses des races oppressées... elle avait bien d’autres chats à fouetter, après tout. Elle aurait presque pu l’oublier si d’aventure son emploi du temps ne s’était pas mis en travers de son chemin ; le cours de métamorphose commençait à 16h très précise, aussi à 16h08 était-elle encore à galoper dans les couloirs, son sac à doc cognant contre son flan à chacun de ses pas. Elle dévala quelques marches, sautant les dernières pour atterrir au cinquième étage et fit un grand détour pour éviter de devoir passer devant le couloir de la salle des professeurs : manquerait plus qu’elle tombe nez à nez avec Aylmer ou Griffith. L’un comme l’autre se ferait sûrement un plaisir de lui retirer des points – surtout Griffith dont les dents de poufsouffle rayaient tant le parquet qu’elle la suspectait d’avoir creusé un trou jusqu’au cachot de potions – et de lui donner une retenue. Elle allait finalement dépasser les toilettes des garçons quand une silhouette se détacha du mur pour barrer la dernière ligne droite qui la séparait de la salle de classe ; un jeune homme qui sortait des toilettes, bien sûr, mais pas n’importe lequel. Des cheveux décolérés, des pupilles bleues encadrées d’une peau blafarde et de cernes qui soulignaient ces iris... le nouveau. Évidemment, les vampires avaient des besoins naturels, comme d’autres êtres humains, mais le croiser à la sortie des commodités avait un petit quelque chose de comique. Mais oui : les sixièmes années avaient un cours de métamorphoses juste avant eux. Si souvent, elle avait croisé Ashton à la sortie de la salle de classe, lui soufflant quelques doux mots amicaux avant d’aller poser son séant sur des pupitres encore chauds. Si seulement elle n’avait pas été en retard, elle l’aurait sûrement croisé... mais à la place, il s’agissait de Lucius Byrne, le fameux.

- J’imagine que si vous êtes déjà sortis de votre cours, c’est que je peux aller me gratter pour un ultime espoir d’arriver avant le début du mien ? lâcha-t-elle en remettant correctement la lanière de son sac sur son épaule. « Pourquoi faut-il toujours que ce foutu prof soit à l’heure le seul jour où je suis à la bourre, sérieux ? »

Bon, ok... ça n’était peut-être pas la première fois qu’elle était en retard, mais généralement le cours de métamorphose des sixième année rognait toujours un peu sur le début du leur. Ça n’était pas grand-chose, mais c’étaient toujours quelques précieuses minutes de grapillées sur son emploi du temps très chargé de ministre des Oiseaux maudits.

- Foutue pour foutue, j’sais pas si ça vaut encore le coup que j’aille m’emmerder là-bas, moi... La gryffondor soupira, détournant son regard de la salle de classe pour le poser sur le nouveau serpentard. « Bienvenue à Poudlard, au fait ! »

Est-ce qu’elle se cherchait une excuse pour ne pas affronter le regard courroucé du prof ? Totalement. Mais au moins, elle participait aux projets du ministère qui consistaient à mieux accueillir les vampires végétariens et à participer à leur inclusion dans la société sorcière. Elle donnait du sien pour le bien de son pays, quelque part.  

- Ou rebienvenue ? J’ai pas trop suivi le discours de tes gardes du corps, j’avoue. Il était un peu soporifique.

Elle n’allait tout de même pas prétendre le contraire : de toute façon, toute l’école avait plus ou moins dû partager ce désintérêt pour les belles valeurs prônées par ce fameux clan. Poudlard avait connu suffisamment d’évènements pour voir arriver les nouvelles lubies du ministère avec un regard assez désintéressé. Et Saige était une fille honnête. Elle mentait peut-être sur ses transformations, mais ça n’était rien de plus que de pieux mensonges ; des fables semblables à celles que racontaient les politiques pour justifier leurs dernières lubies.
@Lucius Byrne
Revenir en haut Aller en bas
Lucius Byrne

Lucius Byrne



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t15004-lucius-carnivore#306811https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t15020-lucius-let-me-taste-you#306817https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t15021-lucius-samples#306818https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t15024-lucius-hemorragie#306821https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t15025-lucius-goutelettes#306822

Arrivé(e) le : 10/03/2024
Parchemins rédigés : 93
Points : 6
Crédit : Sebastian Kent ©Timus
Année : 6e • 114 ans (03/08)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Vampire
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Musaraigne des champs
Epouvantard: Sa mère
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)  Left_bar_bleue0/0Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)  Empty_bar_bleue  (0/0)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Timus, Silas & Jack

Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)  Empty
Message(#) Sujet: Re: Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige) Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)  EmptyDim 17 Mar - 18:30

( Un pied dans la tombe,
un pieu dans le cœur )


‎‎  ‎ Il faut croire que mon destin est lié aux toilettes, et ça ne me fait pas plaisir de l’admettre. Honnêtement, je n’aurais pas parié un kopeck sur les sanitaires pour s’ériger en croisée des chemins, mais, eh bien… La morsure, ma première victime et maintenant, ça. Si on m’avait demandé mon avis, j’aurais bien sûr choisi un endroit plus glamour pour faire des rencontres marquantes ; fort heureusement, il me reste encore ma jolie bouche pour tisser une toile de mensonges bien plus glorieuse. Après tout, il suffit de remplacer les toilettes par l’escalier du grand hall dans mon récit – tout de suite, ça en jette un peu plus. (Et je n’ai aucune envie d’être comparé à la seule personne qui partage ce point commun avec moi dans cette fichue école, c’est-à-dire Mimie Geignarde. Ça ira, merci bien !)
‎‎  ‎ Mais trêve de toilettes. J’en sors, ce n’est pas pour en disserter pendant des heures ! Et lorsque j’en sors, une Gryffondor – quinze ou seize ans, à vue de nez – s’avance vers moi d’un air pressé. Je n’ai pas vraiment le temps de m’attarder sur son apparence ni d’émettre une description moqueuse en mon for intérieur, car je suis bientôt assailli d’une odeur qui me retourne la cervelle. Lames d’émail qui m’râpent la langue, gencives léchées d’impatience, violence hissée en pavillon d’la faim ; j’me jetterais bien sur sa carotide pour m’en délecter comme un explorateur d’l’Atlantide – pupilles dilatées en miroir-suicide. Instinctivement, je bloque ma respiration pour m’empêcher de céder à la pulsion animale qui me hurle de la saigner ici et maintenant. Dieu merci, le divin breuvage se tient à distance ; si elle sent si diablement bon alors que je ne suis même pas proche de sa peau… ! Je n’ose imaginer l’effet que me ferait davantage de proximité. Je préfère garder ça pour mes rêveries couleur cruor, loin, très loin de ce sac de sang qui n’est pas loin de me valoir un aller simple pour les cellules du clan.
‎‎  ‎ C’est qu’elle bavasse, en plus ! Elle ne me dépasse pas, préférant me taper la causette comme si j’étais un élève comme un autre. Pourtant, je suis présentement en train de la fixer avec les pupilles rondes comme celles d’un chat surexcité ; ça devrait lui mettre la puce à l’oreille ! Soit cette petite n’a aucun instinct de conservation, soit elle n’a aucun sens de l’observation. Je me contente d’acquiescer à sa question, quand bien même elle est presque rhétorique. Et voilà qu’elle se demande si elle va tout simplement déguerpir de là un jour et reporte son attention sur moi… C’est bien ma veine (tristement vide de son sang). En d’autres circonstances, j’aurais sauté sur l’occasion pour m’exploser le bide, mais ici et maintenant, ce serait très fâcheux.
‎‎  ‎ Alors qu’elle me souhaite la bienvenue, je sens enfin mes crocs se rétracter. Ils auront pris leur temps, les gredins. D’ordinaire, je maîtrise parfaitement ces petits diablotins, mais cette proie-là… Oh, vraiment, elle surpasse tout ce que j’ai déjà pu sentir – et ce n’est pas peu dire. Libéré de cette embarrassante preuve de gourmandise – souvent perçue comme plutôt discourtoise quand on échange avec des humains –, je peux répondre sans craindre qu’elle ne saisisse l’imminence du danger. (Si elle pouvait le saisir plus subtilement, ce ne serait pas de refus.) ‎“Oh, ne t’en fais pas, personne ne les écoute jamais, ces ennuyeux cancrelats.” J’émets un petit rire méprisant. “Dis-toi que je m’inflige leur compagnie depuis deux ans et demi !” Je balaie leur insignifiante présence dans cette conversation d’un geste négligent de la main. “Mais je te remercie.” Main sur le cœur – que je me plais à imaginer pourrissant dans une charmante composition d’artères desséchées –, je m’incline à demi avec un sourire mutin. “En revanche, si je suis devenu la nouvelle rumeur qui fait frémir les élèves dans leurs dortoirs, je ne crois pas avoir déjà eu le plaisir de te rencontrer.” Alors, je te prie de décliner ton nom, le numéro de ton dortoir et les heures durant lesquelles tu te promènes seule sans témoin à proximité.
credit; Salaï (code); StrangeHell (icons)
Revenir en haut Aller en bas
Saige Billington

Saige Billington



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14623-saige-o-damn-wingshttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14639-saige-o-le-nid#297434https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14649-saige-o-plan-de-vol#297457https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14641-saige-o-les-trop-longs-parcheminshttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14640-saige-o-les-petits-parchemins#297436

Arrivé(e) le : 22/02/2021
Parchemins rédigés : 829
Points : 2
Crédit : (ava) rubians - (signa) anaphore
Année : 5e année (16 ans - 04/02)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Maledictus
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Un faucon pèlerin
Epouvantard: Un faucon pèlerin
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)  Left_bar_bleue425/2000Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)  Empty_bar_bleue  (425/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Dmitri D. van Aken & Professeur W. Aylmer

Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)  Empty
Message(#) Sujet: Re: Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige) Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)  EmptyVen 22 Mar - 17:36

Aveugle aux tribulations de son interlocuteur, Saige papotait innocemment. Elle avait toujours été ainsi : joviale et spontanée, elle disait ce qui lui passait par la tête sans se soucier réellement des réactions qu’elle pouvait susciter. Quelque part, il s’agissait d’un talent assez appréciable dans la vie de tous les jours : il était plutôt simple d’être en sa compagnie, le souci de combler le vide gênant n’existant presque pas. Pourtant sa démarche n’était peut-être pas totalement sans arrière pensée ; à l’instar de ses camarades, elle était curieuse de cet étrange garçon arrivé en pleine scolarité escorté de ses gardes du corps. À moins que ça ne soit les autres élèves qu’ils étaient censés protéger ? Qu’importe. D’aucuns pourraient qualifier le serpentard de monstre assoiffé de sang ou le regarder tantôt avec méfiance tantôt avec intérêt, mais elle n’escomptait pas être comme les autres. Armée de sa sympathie naturelle, c’était finalement comme à n’importe quel autre adolescent qu’elle s’adressait.

D’abord plutôt mutique, il daigne finalement lui répondre en dénigrant un peu plus les hommes qui l’accompagnaient lors de son arrivée dans l’école écossaise. Oh qu’elle pouvait le comprendre ! Ce pouvait être si agréable de casser du sucre sur le dos sur ces gens qui gravitaient autour en se prétendant travailler pour votre sécurité ; sans doute le vampire devait-il ressentir à leur égard cette même défiance que Saige pour les medicomages qui s’intéressaient à son sang pour leurs expérimentations. Bien sûr, ils faisaient ça pour elle, lui cherchant un remède et bla bla bla... mais ils ne parvenaient finalement à rien de concluant et se contentaient de l’ennuyer quotidiennement.

- Oh je compatis, crois-moi, lui déclara-t-elle avec la plus grande honnêteté, forte de cette impression de partager avec Byrne au moins un point commun, et non des moindres !

Elle se fendit d’un sourire amusé quand il s’inclina légèrement, la main sur le cœur, dans une attitude de remerciement un peu désuète qui n’était pas sans charme. Il avait une éducation surannée qui le rendait un peu plus atypique ; il était facile d’oublier son appétence particulière pour le sang, moins qu’il semblait issu d’une autre époque un peu romantique. La gryffondor n’était pas particulièrement intéressée par l’aspect romanesque des histoires à l’eau de rose, mais il fallait reconnaître qu’en vrai, cela avait son charme.

- C’est vrai qu’on s’est pas tous payé le luxe d’être annoncé en fanfare pour notre arrivée, dit-elle dans un rire joyeux, jetant sa courte chevelure légèrement en arrière. « Je m’appelle Saige. »

Une présentation tout en sobriété : elle n’avait pas beaucoup de faits d’armes à énoncer avec fierté. Saige, cancre de gryffondor mais poursuiveuse de talent et oiseau maudit à ses heures ferait peut-être une entrée en matière assez originale, mais à ce qu’il paraissait, ça n’était pas très convenable. Elle préférait donc rester sur quelque chose de banal : sitôt son hémoglobine maudite évacuée, elle n’était pas beaucoup plus que ça, après tout. Mais d’ailleurs, un vampire pouvait-il percevoir le souci enfoui dans ses veines ? Si elle était plus intime avec lui, peut-être se serait-elle laissée tenter par l’idée de lui poser la question. Ce serait assez cocasse de découvrir que la solution de ses maux se trouvait être une créature réputée dangereuse.

- Je suis en cinquième année, c’est pour ça qu’on a pas encore eu l’occas’ de se rencontrer.

Si autrefois, il était arrivé qu’elle partage quelques cours avec l’année supérieure, avec le passage des BUSE des plus âgés, ces cours étaient de plus en plus rares ; cela lui manquait un peu, à dire vrai. Elle avait toujours trouvé amusant de s’installer à la même table qu’Ashton pour discuter de tout et de rien... ou lorgner un peu ses notes de cours toujours plus précises que les siennes.

- Et comme tu peux le constater, je suis terriblement studieuse et empressée de rejoindre ma salle de cours, ajouta-t-elle dans un haussement d’épaules déjà las, la lèvre légèrement retroussée trahissant le sarcasme évident qui se cachait derrière ses propos. « Franchement, chapeau, je sais pas comment tu fais pour revenir ici pour finir ta scolarité. Moi, ça fait longtemps que je me serais barrée dans un endroit plus cool. » Elle marqua une hésitation avant de demander en faisant fi de tout caractère cavalier – au pire, il devait savoir se défendre le garçon d’une centaine d’année  : « Ou les cancrelats t’y ont forcé ? »

Avant qu’Armitage n’en fasse mention dans son annonce, elle n’avait jamais entendu parler du clan d’où il provenait... ni même du principe des vampires végétariens. Enfin si, mais dans les jeux. Et encore, il était toujours plus amusant dans Vampyr de se délecter du sang des PNJ que de jouer les gentils docteurs.

@Lucius Byrne
Revenir en haut Aller en bas
Lucius Byrne

Lucius Byrne



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t15004-lucius-carnivore#306811https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t15020-lucius-let-me-taste-you#306817https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t15021-lucius-samples#306818https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t15024-lucius-hemorragie#306821https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t15025-lucius-goutelettes#306822

Arrivé(e) le : 10/03/2024
Parchemins rédigés : 93
Points : 6
Crédit : Sebastian Kent ©Timus
Année : 6e • 114 ans (03/08)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Vampire
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Musaraigne des champs
Epouvantard: Sa mère
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)  Left_bar_bleue0/0Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)  Empty_bar_bleue  (0/0)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Timus, Silas & Jack

Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)  Empty
Message(#) Sujet: Re: Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige) Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)  EmptyMar 26 Mar - 13:10

( Un pied dans la tombe,
un pieu dans le cœur )


‎‎  ‎ Lutter contre ce divin parfum qui assaille mes sens les plus sensibles n’est pas une partie de plaisir, croyez-moi. Bien sûr, il y a l’odeur – enivrante, étourdissante, délectable –, mais il y a aussi le goût. Particules d’cruor déposées délicatement sur ma langue cruelle aux papilles avides d’papillonner l’long d’sa jugulaire bien juteuse. Envie sauvage d’y planter mes crocs jusqu’à râcler les os. Je me contiens, malgré tout. Parce que je n’ai pas le choix, mais également parce que je veux comprendre l’origine de cette senteur idyllique qui me donne envie de me pourlécher les babines – et aussi, un peu, parce que j’aime le frisson de la traque. Faisons durer le plaisir, n’est-ce pas ? Et il y a toujours un peu de souffrance soigneusement distillée dans ce genre de plaisir. La frustration qui se jette encore et encore contre mes côtes crochues n’en est qu’un échantillon ; toutes les muqueuses de ma bouche hurlent leur désir d’étancher cette soif soudain douloureuse. C’est comme agiter un morceau de poulet bien juteux devant un crève-la-faim ; c’est de la torture – et je la savoure.
‎‎  ‎ Heureusement, une fois mes crocs rétractés après une violente lutte interne, la douleur reflue et se dilue dans un engourdissement sensoriel agaçant. Mes gencives me démangent, mais au moins n’ai-je plus à craindre de me jeter sur elle sans prévenir à la moindre ouverture. Je peux enfin me concentrer sur la conversation sans laisser apparaître un croc plein de salive – ce qui serait légèrement embarrassant. Voilà que je me laisse surprendre par sa réponse et cette compassion gratuite ; oh, ce n’est pas tant le sentiment qui m’interroge que cette façon de dire les choses, sous-entendant qu’elle est bien placée pour comprendre. Je hausse un sourcil inquisiteur, penchant légèrement la tête d’un air curieux. Que pense-t-elle donc avoir en commun avec moi, la charmante idiote ? “Ah, vraiment ?” Sa révélation sera au choix ennuyeuse – du genre à comparer ses parents envahissants avec mes tortionnaires – ou intrigante ; j’espère qu’elle sera à la hauteur de son sang exceptionnel. Ce serait terriblement décevant qu’un sac de sang aussi précieux soit contenu dans un emballage approximatif.
‎‎  ‎ Je sens que mon petit numéro de charme opère ; m’est avis qu’elle ne sera donc pas bien difficile à convaincre. J’ose parier sur le fait qu’elle m’offrira un peu plus de résistance lorsque je voudrai la saigner ; si la bougresse se montre totalement inintéressante, je n’ai après tout aucune envie de la garder en vie. Enfin, disons que j’ai des raisons pragmatiques de la garder en vie, mais lorsque je plonge mes crocs dans la chair, je vous prie de croire qu’il me faut des raisons palpitantes pour me convaincre de m’embarrasser du petit cerveau ridicule auquel il faut faire la conversation entre deux repas. Heureusement, elle ne paraît pas dénuée d’humour ; ce qui lui octroie un très bon point. Donnez-moi du sang et des éclats de rire, et je suis votre homme ! Je relève mollement une commissure pour esquisser un sourire gentiment moqueur. “Non, hélas, cet honneur est réservé aux prisonniers, je le crains. Enchanté, Saige de Gryffondor.” Je me fends, pour faire bonne mesure, d’une petite courbette élégante pour souligner ma formulation surannée ; puisqu’elle semble apprécier l’anachronisme de mon éducation, autant sortir le grand jeu. Un nom et un dortoir devraient suffire à m’indiquer suffisamment précisément où fourrer mon nez au cas où j’aurais une fringale nocturne, mais l’adolescente m’indique même son année – au cas où je me fatiguerais à chercher dans trop de couloirs, probablement. C’est bien aimable de sa part ! Je me contente de hocher la tête pour en prendre note, agitant mes boucles pâles en connaissant pertinemment l’attrait que nourrit généralement la gent féminine pour mes cheveux.
‎‎  ‎ Ah, enfin ! Elle aborde les choses qui fâchent – non sans s’être fendue d’un nouveau trait d’humour sarcastique que j’apprécie, comme en témoigne mon air amusé clairement affiché. Je déteste tourner autour du pot si le jeu n’est pas au moins un peu pimenté. Alors, je fais mine de hausser les épaules d’un air dégagé, laissant traîner un œil derrière moi comme si je craignais d’être entendu – je m’en contrefiche comme de ma première oreille grignotée, mais les secrets confèrent toujours un attrait inextinguible aux mots. “En effet. Je ne suis pas là de mon plein gré.” Ça n’a rien d’une nouveauté pour l’intégralité du corps enseignant, mais les élèves, en revanche, n’en ont aucune idée. Je reporte mes yeux sur elle, penchant à nouveau la tête comme pour décortiquer son langage corporel. “Si j’avais eu le choix, je n’aurais jamais remis les pieds dans ce taudis qu’on ose appeler château. La déco médiévale, ce n’est pas mon genre.” Trop d’austérité et pas assez d’art déco.
credit; Salaï (code); StrangeHell (icons)
Revenir en haut Aller en bas
Saige Billington

Saige Billington



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14623-saige-o-damn-wingshttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14639-saige-o-le-nid#297434https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14649-saige-o-plan-de-vol#297457https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14641-saige-o-les-trop-longs-parcheminshttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14640-saige-o-les-petits-parchemins#297436

Arrivé(e) le : 22/02/2021
Parchemins rédigés : 829
Points : 2
Crédit : (ava) rubians - (signa) anaphore
Année : 5e année (16 ans - 04/02)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Maledictus
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Un faucon pèlerin
Epouvantard: Un faucon pèlerin
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)  Left_bar_bleue425/2000Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)  Empty_bar_bleue  (425/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Dmitri D. van Aken & Professeur W. Aylmer

Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)  Empty
Message(#) Sujet: Re: Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige) Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)  EmptyMer 3 Avr - 20:46

Heureux les simples d’esprit, car le royaume des cieux leur appartient avait un jour lu Saige – car oui, il lui arrivait de lire – sans forcément trop comprendre s’il y avait un sens caché dans ces mots mais les trouvant plutôt amusant... et pas si bêtes. Ils s’appliquaient plutôt bien à elle : les cieux étaient effectivement siens dès lors que ses bras se faisaient ailes. Ils étaient son royaume, son futur et son refuge. Et elle n’était pas aussi intelligente que pouvaient l’être Zola, Silas ou August. Elle n’aspirait pas à l’être : elle voulait simplement vivre heureuse. Elle agissait toujours sur des coups de tête, ne réfléchissant jamais trop longtemps avant de prendre une décision : quelque part il n’y avait pas que sous sa forme animale qu’elle se laissait porter par le vent. En faisant la conversation à un vampire centenaire fraichement débarqué et le gratifiant d’un sourire franc, elle ne réfléchissait pas vraiment : elle se montrait simplement gentille parce que c’était ainsi qu’elle était, bonne vivante, accueillante et prise d’une sympathie peu coutumière pour l’être qu’elle savait porteur d’un lourd fardeau. À l’instar de ses motivations, ses paroles étaient irréfléchies et lui sortaient comme elles venaient : naturellement. Et lorsqu’elle exprima sa compassion, dévoilant un peu d’elle sans trop y prêter attention, il fut le premier à se saisir de l’information d’un geste du chef curieux. S’il ne l’avait pas relevé, sans doute n’aurait-elle-même pas fait attention à ce qu’elle venait de dire, mais son air inquisiteur lui fit monter le rouge aux joues. Heureux les simples d’esprit, ils s’embourberont dans leur bêtise aurait pu être la suite du verset. La gryffondor se sentait subitement idiote et privée de mots. C’était bête de sa part : elle avait l’impression qu’ils n’étaient pas si différents, tous les deux frappés d’une forme de malédiction, mais était-ce réellement comparable ? Et puis, elle n’avait pas prévu de lui dire qu’elle était un oiseau à temps partiel ! Elle se retrouvait alors face à cette phrase malheureuse, partagée entre l’envie de parler – comme elle avait pu le faire facilement avec Silas que le séjour à Sainte-Mangouste avait rendu proche d’elle par la force des choses – et celle de garder pour elle son intimité, car après tout il était un inconnu, quand bien même fusse-t-il différent des autres. Mais elle aurait l’air si ridicule à botter en touche comme les « héroïnes » de ces histoires à l’eau de rose ridicules pour adolescentes... et qui souvent s’amourachaient de vampires. Elle ne ressemblait quand même pas à ces personnages ridicules, si ? Sa peau se colora un peu plus à cette réflexion.

- Euh... ouais, enfin c’est pas vraiment comparable, répondit-il en rigolant un peu nerveusement, laissant sa bouche déverser son flot de pensées, jouant sur les mots pour mieux tourner autour de la vérité. « On a pas les mêmes cancrelats... puis les miens sont sûrement bardés de diplômes, donc j’suis pas sûre que cancrelat soit le terme adéquat. M’enfin je me coltine des types de Sainte-Mangouste et ils sont très doués pour être soporifiques, eux aussi. »

Elle haussa les épaules, l’air de dire : qu’importe, un détail ! Un pieu mensonge que celui de sa maladie chronique, une bonne explication pour justifier quelques-unes de ses absences, ni tout à fait fausse, ni parfaitement vraie. Jusqu’à présent, elle avait toujours réussi à contourner les questions trop précises, prétendant une maladie au nom compliqué qu’elle ne retenait jamais. Quelle idiote, elle faisait, n’est-il pas ? De toute façon, elle avait remarqué que beaucoup de personnes étaient gênées par les sujets comme celui-ci : quand on lui demandait si ça allait, on attendait qu’elle réponde gentiment par l’affirmative et retourne la politesse, pas qu’elle s’épanche sur ses malheurs. Saige aime à croire qu’elle n’est pas comme ça. Peut-être n'est-elle pas le prochain génie de sa génération, mais elle s’estime être plutôt bonne pour écouter et comprendre les maux d’autrui. Aussi à l’aise était-elle dans les relations humaines, elle ne pouvait s’empêcher de trouver la discussion atypique ; tout s’inversait alors que Byrne savait déjà d’elle quelque chose d’un peu intime alors même qu’il n’avait pas encore obtenu d’elle son prénom. L’erreur une fois corrigée, le jeune homme tout droit sorti d’une autre époque la gratifia d’une courbette élégante et d’une mention sur son statut particulier. Non pas celui de vampire, celui-là tout le monde le connaissait déjà. Celui de prisonnier était moins évident : sans ses chaînes, il avançait presque masqué mais néanmoins contraint. Cela expliquait sans aucun doute qu’il revienne à Poudlard : comme toute adolescente banale, elle avait rêvé d’être libre de ces contraintes scolaires qui ne la menaient sûrement nulle part... mais à vrai dire, elle tirait quelques bénéfices joyeux à l’école, notamment celui de ne pas avoir à s’inquiéter de son avenir après. Elle n’avait pas envie de devenir comme sa mère à enchaîner les petits boulots jusqu’à ce que mort s’en suive – ou transformation s’en suive, en l’occurrence.

Lucius dodelina un peu de la tête, sa chevelure sautillant légèrement au rythme de cette musique silencieuse, et prit un air de confidence pour lui répondre.

- D’où le prisonnier, je comprends mieux, fit-elle en se fendant d’un sourire. « Enfin j’espère quand même que les codétenus sont plus sympathiques qu’à Azkaban. »

Son égo en prendrait sûrement un coup s’il lui répondait par la négative.

- J’avoue que ça manque un peu de modernité. Puis c’est mal pensé leur truc. Les escaliers bougent mais ils sont mêmes pas foutus de monter tout seul. Ils devraient s’inspirer un peu des moldus et de leurs escalators.

Discussion triviale, s’il en était. Elle avait été impressionnée en arrivant à Poudlard pour la première fois pour y découvrir le bâtiment grandiose et atypique, avec ses bougies qui flottaient en l’air et ses fantômes qui traversaient les murs, mais les gratte-ciels de son enfance l’étaient tout autant, à leur manière. Et tout de même beaucoup plus pratiques à vivre. C’était sans compter même la technologie, qui finissait inexorablement par lui manquer. Ici, tout était un peu vieillot malgré l’aide de la magie : pas de téléphones, mais des hiboux qui laissaient des plumes et sentaient forts – désolée pour ses compatriotes ailés – pas de console de jeux ou de grands écrans pour rediffuser chaque instant d’un match de quidditch... et lorsque venait le moment pour l’attrapeur de partir loin à la poursuite du vif d’or, même les lunettes ensorcelées peinaient à suivre l’action.

La gryffondor hésita un instant, curieuse. L’idée la titillait depuis qu’il lui avait susurrée la raison forcée de sa présence comme une confidence, les questions fusant dans son esprit à vive allure. Elle pouvait à vrai dire être très cavalière : elle n’avait pas l’éducation des bons enfants bien propres sur eux qui ne s’immisçaient jamais dans les affaires des adultes. En réalité, c’était même tout l’inverse : elle avait gardé ce naturel candide de la gamine qui posait tout un tas de question. Depuis le temps, elle ne demandait plus pourquoi le ciel était bleu – bien que, terrible déception, elle n’ait jamais eu la réponse – mais s’intéressait toujours à tout. Et surtout aux gens comme Lucius. Pourtant, elle savait bien que c’était impoli, elle n’était pas totalement idiote.

- Du coup, tu remportes haut la main la palme de celui qui supporte les pires cancrelats, félicitations à toi ! souligna-t-elle d’un ton pince-sans-rire. « Mais en quel nom quelqu’un peut t’obliger à revenir ici ? »

Ça y est, elle avait craqué ! Elle n’avait pas attendu longtemps...

- Y’a une majorité spéciale vampire ? ajouta-t-elle en riant.

Du haut de ses 100 et quelques années, peut-être qu’il n’était qu’un ado prépubère selon les standards vampires ? Ça aurait le mérite d’être amusant. Et peut-être un peu moins bizarre que de se dire qu’il avait l’âge d’avoir fréquenté ses grands-parents à Poudlard. Oh merde ! Mais oui.

@Lucius Byrne
Revenir en haut Aller en bas
Lucius Byrne

Lucius Byrne



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t15004-lucius-carnivore#306811https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t15020-lucius-let-me-taste-you#306817https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t15021-lucius-samples#306818https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t15024-lucius-hemorragie#306821https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t15025-lucius-goutelettes#306822

Arrivé(e) le : 10/03/2024
Parchemins rédigés : 93
Points : 6
Crédit : Sebastian Kent ©Timus
Année : 6e • 114 ans (03/08)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Vampire
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Musaraigne des champs
Epouvantard: Sa mère
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)  Left_bar_bleue0/0Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)  Empty_bar_bleue  (0/0)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Timus, Silas & Jack

Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)  Empty
Message(#) Sujet: Re: Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige) Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)  EmptySam 6 Avr - 15:02

( Un pied dans la tombe,
un pieu dans le cœur )


‎‎  ‎ Ma curiosité désinhibée fait mouche et je me délecte de ces rougeurs qui apparaissent inopinément sur ses joues trop maigres à mon goût. Oh, je n’aime pas les peaux grasses ou les replis, mais une chair un peu dodue n’est jamais de refus ; c’est très agréable sous la dent. Et puis, elle est souvent plus douce et moelleuse que la moyenne – un vrai régal synesthésique ! Je me détourne cependant de mes pensées gastronomiques pour me concentrer à nouveau sur la jeune fille au fumet délicieux qui paraît bien embarrassée tout d’un coup. Aurais-je touché juste si vite ? Quelle récompense m’offrira cette fois ma perspicacité ? Voilà que j’abandonne un instant mon cynisme pour imaginer que sa compassion n’est pas idiote et déplacée, mais peut-être effectivement pertinente. Après tout, il doit bien y avoir une explication derrière ce sang diablement envoûtant ! Un instant intrigué, je relève imperceptiblement le menton pour humer discrètement l’air qui nous sépare. Évidemment, la frustration revient me frapper de plein fouet, mais j’y suis préparé cette fois, et je parviens à la tenir à distance suffisamment longtemps pour tenter de discerner les composants de cette senteur exceptionnelle. Je n’y décèle rien de familier ou de connu, ce qui ne manque pas d’ajouter à ma perplexité ; et à mon excitation animale. Il faut que je plante mes crocs dans son cou ; que je lui tire sa nature du bout de la langue à grandes goulées impatientes.
‎‎  ‎ Sa réponse et son rire nerveux aiguisent davantage ma fascination pour ce sang que je meurs d’envie de goûter sauvagement. “Sainte-Mangouste ?” je répète, du bout de lèvres interrogatrices. J’hésite, avant de plonger vers la piste que me dicte mon instinct torturé. “Vois-tu, je suis capable de sentir lorsque quelqu’un est en mauvaise santé. Mais là, je ne sens rien. Alors que va faire une personne en parfaite santé dans un hôpital magique ?” Mes semblables s’émerveillent souvent de mes capacités olfactives, mais je n’ai jamais osé leur dire que je n’étais pas particulièrement exceptionnel – en réalité, ce sont eux qui sont médiocres. Il m’a suffi de goûter une seule fois à une personne malade pour retenir la leçon ; son sang était abominable ! Pire encore que celui des fumeurs. Ça m’a retourné l’estomac pendant au moins une semaine, diable. Désormais, je suis particulièrement vigilant à certaines fragrances révélatrices de l’état de santé de mes proies.
‎‎  ‎ Au moins, mon précieux sac de sang sait se montrer drôle ; et Dieu sait que c’est une qualité que je chéris particulièrement ! Je laisse échapper un petit rire amusé, quoique cela ne mérite pas davantage qu’un sourire, pour encourager ce trait de personnalité. Il faut savoir cultiver son garde-manger pour mieux s’en délecter. “Je t’avoue que je n’ai pour le moment pas eu beaucoup l’occasion de sympathiser avec mes codétenus.” Rester sur le fil délicat de l’ego qui pointe le bout du nez dans ce regard brillant d’une admiration latente est important. Je ne la complimente pas, mais je lui laisse le bénéfice du doute. C’est souvent bien plus efficace que de jouer les flagorneurs dès la première seconde. Et puis, je préfère cultiver la fascination plutôt que l’amour – les midinettes m’ennuient vite. “Oh, oui, ça, c’est une certitude ! Les moldus ont mille fois plus de goût que les sorciers encroûtés dans la magie.” Il n’y a qu’à regarder autour de nous ; tout empeste la poussière et le siècle passé. Si j’avais voulu m’enfermer dans un caveau, il aurait au moins un peu plus de style !
‎‎  ‎ Ah, je hume le doux parfum de la curiosité qui lui picote la langue depuis tout à l’heure. Vas-y, ma chère Saige, pose ta question indiscrète. J’adore les questions indiscrètes. Et elle saute à pieds joints, la charmante ingénue ! Diantre, que je vais m’amuser avec elle. “D’ennuyeuses histoires politiques et d’intégration sociale” je soupire d’un faux air dégagé, non sans la gratifier d’un petit sourire à sa question sur une éventuelle majorité vampire. “Rien à voir avec la majorité. Ils m’ont placé sous tutelle parce que je n’étais pas assez docile.” Je siffle le dernier mot comme un serpent venimeux aux écailles soyeuses ; tentation incarnée, nimbée de l’odeur de la mort en personne. Allez, je sais que tu as d’autres questions, ma petite ; pose-les, je répondrai volontiers. Tu me récompenseras plus tard d’une gorge offerte et d’un regard noyé de venin.
credit; Salaï (code); StrangeHell (icons)
Revenir en haut Aller en bas
Saige Billington

Saige Billington



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14623-saige-o-damn-wingshttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14639-saige-o-le-nid#297434https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14649-saige-o-plan-de-vol#297457https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14641-saige-o-les-trop-longs-parcheminshttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14640-saige-o-les-petits-parchemins#297436

Arrivé(e) le : 22/02/2021
Parchemins rédigés : 829
Points : 2
Crédit : (ava) rubians - (signa) anaphore
Année : 5e année (16 ans - 04/02)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Maledictus
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Un faucon pèlerin
Epouvantard: Un faucon pèlerin
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)  Left_bar_bleue425/2000Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)  Empty_bar_bleue  (425/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Dmitri D. van Aken & Professeur W. Aylmer

Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)  Empty
Message(#) Sujet: Re: Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige) Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)  EmptyLun 8 Avr - 18:13

Faire marche arrière, botter en touche pour ne pas trop en dire mais ne pas paraître plus idiote qu’elle ne l’était, Saige cherchait une porte de sortie acceptable, lâchant quelques bribes de réponses assez vagues, celles-là même qu’elle servait à quiconque s’intéressait un peu à son absence mensuelle. Généralement, cela suffisait ; l’on ne lui posait pas plus de questions, l’on se satisfaisait de ses quelques pieux mensonges assez vagues. Jamais elle n’avait dû affronter le moment où quelqu’un était effectivement plus intéressé et suffisamment malin pour discerner le vrai du faux. Jamais jusqu’à présent elle n’avait eu à préciser la nature de son mal sans nom et voilà qu’après quelques minutes à peine de discussions, le vampire fraîchement arrivé à Poudlard humait son parfum en clamant ni sentir nulle infamie. La gryffondor ouvrit la bouche comme pour répondre, mais prise un peu de court, elle la referma sans piper mot. Il touchait un point sensible chez elle, un sujet qu’elle ne pouvait toujours pas se résoudre à évoquer avec tout le monde : elle n’aimait pas l’idée qu’elle puisse lire de la compassion ou une curiosité mal placée dans le regard de l’autre.

- Attends, t’es sérieux, tu peux sentir ça ? répondit-elle finalement, une expression curieuse parfaitement authentique venant danser dans son regard bleuté. L’instant d’émerveillement passé, une idée lui traversa l’esprit et d’un coup, une légère grimace vint tordre ses lèvres : « C’est pas... hyper désagréable, en fait ? Genre l’hiver, tu dois te boucher le nez pour pas sentir les miasmes de tout le monde ? »

Prise dans l’élan de ses pensées, elle en avait presque oublié la question initiale de Lucius. Presque : elle continuait de trotter quelque part dans son esprit mais elle préférait la laisser un peu à l’écart, en se disant qu’avec un peu de chances, lui aussi allait finir par l’oublier. C’était plus confortable ainsi.

Heureusement, Saige pouvait se révéler très bavarde et noyer bien des questions dans le flot de paroles et de ses traits d’humours un peu hasardeux ; c’était l’avantage d’être quelqu’un d’assez solaire et peu orgueilleuse. Elle n’hésitait pas à parler à tort et à travers, jusqu’à ce qu’on lui fasse comprendre qu’elle devenait désagréable ou ennuyante. Par courtoisie ou parce qu’il n’avait pas grand d’autre à faire, le serpentard se montrait assez réceptif à ce caractère sociable, ne faisant même pas l’économie d’un petit rire pour souligner les remarques de la l’adolescente, avant de rebondir sur le goût des moldus et des sorciers. Elle aurait pu s’inquiéter d’entendre un vampire prétendument végétarien parler de l’aspect gustatif d’humains... mais elle pouvait être idiote, elle n’était en revanche pas naïve. Pas là-dessus en tout cas. Elle se doutait bien qu’en cent ans, il avait déjà dû boire du sang humain ; elle avait passé l’âge de croire en la fable du gentil buveur de sang qui se contentait d’un régime animalier. Ça ne voulait pas nécessairement dire qu’il était un dangereux psychopathe qui passait son temps à vider ses camarades de classe de leur sang après tout. Il devait bien exister un juste milieu qui puisse être utile à chacun. À moins que végétarien ne signifie qu’il ne s’alimente qu’avec des dons de sang, auquel cas la différence entre moldus et sorciers prenait tout son sens.

- Je te crois sur parole, rigola-t-elle avant de succomber à la tentation de la curiosité.

Lucius ne sembla pas s’en offusquer un seul instant, attisant toujours un peu plus le désir d’en savoir plus de l’adolescente. Elle l’écouta presque religieusement conter une histoire de politique et de tutelle, soulignant cette laisser qui lui était apposée comme sur un chien que l’on dressait. La gryffondor ne s’était jamais sentie très politisée et engagée dans la défense des êtres, comme pouvait l’être Silas et ses grandes idées, mais ce qu’elle comprenait des propos du vampire lui donnait envie de vomir, elle qui chérissait sa liberté plus que tout. C’était sûrement sa part animale qui était attisée lorsqu’il était question de ces choses, comme si le rapace qui sommeillait quelque part dans ses veines s’agitait à l’idée d’être enfermé dans une cage, privé de sa capacité à voler jusqu’à l’horizon sans se soucier de ce qu’il laissait derrière lui.

- C’est dégueulasse...

Elle avait presque craché ce constat comme une insulte qui lui venait du fond du cœur. À présent, elle voyait le vampire sous un nouveau jour, cette aura de prisonnier traîné de force dans l’école pour plaire à ces cancrelats aux belles paroles d’intégration et d’inclusion.

- Si je comprends bien, tes tuteurs, ce sont des types du clan du cailloux ? Les histoires de vampire végétarien, c’est eux aussi ou tu l’étais déjà avant ?

Les derniers relents de discrétion s’étaient envolés depuis belle lurette, chassés par l’attitude du serpentard ; Saige se sentait comme invitée à laisser sa curiosité déferler par le sourire de Lucius. Il lui inspirait une certaine confiance qui chassait les rares réserves qu’elle avait.

- D’ailleurs... ça veut dire quoi, vampire végétarien ? Vous bouffez que de la viande rouge, c’est ça ?

@Lucius Byrne
Revenir en haut Aller en bas
Lucius Byrne

Lucius Byrne



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t15004-lucius-carnivore#306811https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t15020-lucius-let-me-taste-you#306817https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t15021-lucius-samples#306818https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t15024-lucius-hemorragie#306821https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t15025-lucius-goutelettes#306822

Arrivé(e) le : 10/03/2024
Parchemins rédigés : 93
Points : 6
Crédit : Sebastian Kent ©Timus
Année : 6e • 114 ans (03/08)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Vampire
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Musaraigne des champs
Epouvantard: Sa mère
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)  Left_bar_bleue0/0Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)  Empty_bar_bleue  (0/0)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Timus, Silas & Jack

Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)  Empty
Message(#) Sujet: Re: Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige) Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)  EmptyVen 12 Avr - 15:55

( Un pied dans la tombe,
un pieu dans le cœur )


‎‎  ‎ Ah, je touche du doigt le mystère qui s’épaissit sur ma langue frustrée par l’absence du délicieux goût métallique. Elle ouvre la bouche, la referme, l’air d’être déstabilisée par ma clairvoyance – vraisemblablement, l’origine de son odeur enivrante n’est pas triviale, mais prend bel et bien racine dans un secret qu’il me tarde de découvrir. Comme c’est palpitant ! J’adore les rebondissements. Mais elle tente de dévier ma curiosité piquée en me retournant l’honneur d’être interrogé. Petite maline, tu ne m’auras pas si facilement – surtout pas quand tu sens aussi bon que mille rôtis de bœuf réunis. Je me contente de hocher la tête à sa première question, davantage rhétorique qu’autre chose ; puisque je le dis ! Ce n’est d’ailleurs pas un haut fait que je lâche au tout-venant ; en l’occurrence, il m’est plus utile de jouer cette carte que de la retenir, car elle me donne accès à une information que je désirais ardemment. Je la laisse s’émerveiller et me couver de ses grands yeux béats avec un petit sourire amusé, avant d’être pris de court par la suite. Me boucher le nez ? Je laisse échapper une exclamation incrédule, commissure relevée en moquerie douce. “Ce n’est pas comme ça.” Quand je disais que seuls les imbéciles venaient me voir… “Il y a certaines notes aisément reconnaissables, mais il est difficile de les identifier très précisément. Et ça ne sent pas particulièrement mauvais” j’ajoute pour dissiper tout malentendu – je pense que celle-là aura besoin que je m’exprime clairement.
‎‎  ‎ Mais c’est qu’elle enchaîne sur des badineries auxquelles je réponds d’un ton léger, vraisemblablement bien décidée à me faire oublier l’objet de mon attention ; elle ignore toutefois que mon nez, lui, est incapable de ne pas être tout entier focalisé sur ce secret qui expliquerait ce sang incroyable. À charge de revanche, je la laisse donc satisfaire sa curiosité ; ça ne me coûte pas grand-chose, puisque ces petits parasites de Stonehenge ont de toute façon éventé ma nature. J’attendrai le bon moment pour revenir à la charge, en pleine possession d’un droit de réciprocité. Et si je suis ravi de l’entendre cracher son mépris de mes geôliers, je n’en suis pas spécialement surpris ; elle dégage quelque chose de typique des parias de ce monde – en ça, il me sera facile d’attiser son empathie pour en faire une arme redoutable. Et oh, chérie, je l’entends déjà reprendre mes paroles ; elle les boit sans que je n’aie à lever le petit doigt. Si ce n’est pas beau, ça ! Le signe que cette proie m’est toute destinée. Elle devrait s’estimer chanceuse, peu de vampires mettent autant de soin et de classe à l’œuvre que moi. “Le clan de Stonehenge, oui” je confirme sans relever le niveau intellectuel dangereusement bas contenu dans la dénomination “clan du caillou”. Je profite néanmoins de son avalanche de questions pour tâter prudemment le terrain. “Ce sont eux, les végétariens. Je ne l’étais pas, auparavant ; je considère que ce n’est qu’un ramassis de bêtises hypocrites.” Perdant un instant mon sourire, je hausse les épaules et laisse mon regard errer autour de nous d’un air pensif ; en réalité, je m’assure que les oreilles du personnel ne traînent pas par ici. “Ce… végétarisme, comme ils se complaisent à l’appeler, ne consiste qu’à se sustenter de sang animal. Ce qui est éminemment frustrant pour un vampire. S’ils aiment vivre dans la médiocrité d’une vie diminuée, ce n’est pas mon cas.” Déjouant immédiatement les questionnements et sans doute les frayeurs qui doivent émerger dans l’esprit étriqué de cette proie savoureuse, je prends les devants. “Contrairement aux croyances, un vampire n’a pas besoin de vider qui que ce soit de son sang pour être repu. Comme la totalité des espèces hématophages, nous n’avons besoin que de ponctions régulières pour être en bonne santé. Mais j’imagine que ça ne colle pas vraiment à la jolie image policée qu’ils veulent nous peindre pour le grand public.” Oh, gentil petit vampire muselé par les politiciens. J’ai le pressentiment que c’est ce jeu qu’il faut que je sorte avec la petite punkette qui se tient devant moi. Et il a ça de beau qu’il n’est pas faux ; en soi, nous pourrions cohabiter avec les humains – ce n’est juste pas le choix que j’ai fait. Sourire qu’avale mes crocs avides dégouttant du sang d’la dernière victime exsangue ; joie sauvage qui ravage les côtes blêmes qu’j’ai laissé intouchées – furie vengeresse contre l’genre humain dans sa totalité. J’vouerai mon existence qu’à vous vider d’la vôtre ; sclérosée rosée d’l’humanité au bout d’ma langue vipérine ravie.
credit; Salaï (code); StrangeHell (icons)
Revenir en haut Aller en bas
Saige Billington

Saige Billington



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14623-saige-o-damn-wingshttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14639-saige-o-le-nid#297434https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14649-saige-o-plan-de-vol#297457https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14641-saige-o-les-trop-longs-parcheminshttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14640-saige-o-les-petits-parchemins#297436

Arrivé(e) le : 22/02/2021
Parchemins rédigés : 829
Points : 2
Crédit : (ava) rubians - (signa) anaphore
Année : 5e année (16 ans - 04/02)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Maledictus
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Un faucon pèlerin
Epouvantard: Un faucon pèlerin
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)  Left_bar_bleue425/2000Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)  Empty_bar_bleue  (425/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Dmitri D. van Aken & Professeur W. Aylmer

Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)  Empty
Message(#) Sujet: Re: Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige) Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)  EmptyMar 16 Avr - 23:30

Naïve adolescente à l’esprit simple, Saige ne s’était jamais perçue comme une fille très intelligente, mais elle n’était pas pour autant totalement idiote. Ou du moins l’espérait-elle, pour satisfaire malgré tout le peu d’égo qu’elle avait. Quoiqu’il en fût d’ailleurs, elle était plutôt fière de sa diversion savamment orchestrée, s’évitant d’avoir l’air parfaitement ridicule mais s’épargnant le moment de dévoiler des choses qu’elle n’était pas près d’évoquer devant n'importe qui. Oh bien sûr, ce jeune homme n’était pas n’importe qui. Il suintait de cette aura différente et atypique, son attitude d’un autre âge ajoutant un charme suranné, et elle était plus que consciente que son statut était atypique. Peut-être était-il capable de la comprendre mieux que beaucoup d’autres. Peut-être, mais elle ne pouvait pourtant pas sauter le pas, pas même pour ce joli souvenir qui naissait sur les lèvres du vampire. Celui-ci se mua rapidement en une exclamation surprise. Elle avait une vision des choses assez candide, peut-être un peu ridicule, mais ça ne la dérangeait pas. Ainsi fonctionnait son imaginaire. Bien évidemment celui-ci était probablement à mille lieues de la vérité mais Lucius se chargea de lui expliquer doctement ce qu’il en était réellement, tandis que la gryffondor se faisait la réflexion que l’avoir en professeur ne serait peut-être pas désagréable. Il était en tout cas bien plus agréable à écouter que la terrible Jack ou le morose Aylmer, lequel avait d’ailleurs le don de rendre les cours théoriques si mortellement ennuyeux que même l’histoire de la magie en devenait intéressante.

- Oh je vois ! confirma-t-elle en opinant du chef.

Bon, à vrai dire, il n’était pas si simple de se faire une idée de ce que ça devait être, mais elle n’avait pas l’odorat d’un vampire, après tout. Son seul atout un peu atypique était sa vue plutôt bonne ; pas inhumaine ou extraordinaire, mais sûrement bien meilleure que la moyenne des gens de son âge. Elle avait toujours mis ça sur le dos de sa malédiction, comme un héritage de sa part animale, mais il ne s’agissait à vrai dire que d’une théorie que le médicomage n’avait ni infirmé, ni confirmé. À l’époque, lorsqu’elle lui en avait parlé, il s’était contenté de hocher de la tête en marmonnant dans sa barbe un « peut-être, peut-être... » qui ne l’avait pas vraiment aidé.

- Mais j’imagine que si ça n’est pas toujours aisément reconnaissable, il doit y avoir des maladies que tu ne saurais pas déceler dans le sang des gens ?

Elle n’avait pas à feindre son intérêt, en réalité, même si la question n’était pas tout à fait innocente. Si elle obtenait de lui que son odorat n’était pas parfait, elle pouvait facilement justifier qu’il ne percevait pas sa « maladie ». Le procédé manquait peut-être de finesse mais elle le trouvait malgré tout plutôt bien trouvé. D’ailleurs le serpentard y semblait plutôt réceptif, s’en donnant à cœur joie pour répondre à ses questions. Aux yeux de Saige, il paraissait même aimer la chose ; rien de vraiment étonnant pour un membre de sa maison. Ils semblaient généralement beaucoup apprécier parler d’eux, se mettre en avant telles les starlettes qu’ils se rêvaient.

Gagnant peu à peu cette confiance naturelle dans la parole, elle laissait sa curiosité prendre le dessus pour être finalement assouvie par les réponses de Lucius. Il ne semblait pas avare en la matière, confirmant le nom de son clan – Stonehenge, c’était ça ! – avant d’attaquer dans le vif du sujet. Et quel sujet ! Même elle, dans toute sa naïveté juvénile d’adolescente dotée d’un optimisme quelque peu mortel, ne s’était pas attendue à l’entendre déverser tant de choses si aisément, dédaignant cette histoire de vampire végétarien comme s’il avait entendu ses pensées dubitatives. Un regard autour d’eux et il repartait de plus bel, se dissociant du clan de Stonehenge pour défendre une question plus sanguinaire. Et presqu’aussitôt, avant même que la gryffondor n’ait réellement le temps de se dire qu’un vampire qui vous avouait préférer le sang humain pouvait représenter un danger, il temporisait légèrement. L’adolescente se surprit à hocher de la tête d’un signe non pas approbateur mais... compréhensif ? En d’autres circonstances, elle aurait pu se traiter d’idiote : elle avait vu assez de films et joué à assez de jeux pour savoir que lorsque le méchant commençait à se dévoiler autant, c’était qu’il s’apprêtait à sauter sur sa proie. Mais elle n’était pas dans un film et Lucius n’était pas un méchant. Il n’en avait pas l’air, en tout cas, et puisqu’il n’avait pas encore sauté à son cou, c’était peut-être que les films mentaient. Oh surprise, la vérité ne sortait pas toujours de la bouche des cinéastes. Sautant à pieds joints dans les explications doctes du serpentard, elle ne pouvait finalement qu’approuver ce qu’il lui disait : contrairement aux bons élèves, son imaginaire ne s’était pas construit autour de ce que pouvaient dire les cours de défense contre les forces du mal ou les histoires que l’on contait aux enfants sorciers mais grâce aux jeux vidéo. Et ceux auxquels elle avait joué avaient une vision légèrement différente.

- Comme quoi, les moldus m’en ont plus appris sur les vampires que mes cours à Poudlard, ricana-t-elle avant de reprendre avec assurance  : « Je crois que ton clan a trop lu Twilight, avec les gentils vampires qui boivent que du sang de biches et les méchants du sang humain. »

Ce qu’il lui avait expliqué trouvait un écho tout particulier dans son esprit et elle n’avait aucun mal à croire qu’il n’ait pas besoin d’autant de sang que pouvait en fournir le corps d’un adulte pour se nourrir quotidiennement. En fait, elle trouvait ça même plutôt logique quoique sa vision se basait sur une interprétation un peu approximative et enfantine des besoins d’une créature telle qu’un vampire.

- Tu m’étonnes que tu puisses pas piffrer tes « tuteurs » alors. Ils t’imposent de revenir à Poudlard et ton régime alimentaire, et arrivent quand même à faire de beaux discours sur l’inclusion et l’acceptation des vampires... Si elle n’avait pas un minimum d’éducation – si si, elle en avait – elle aurait craché au sol pour marquer son dégout. « Difficile de faire plus hypocrites, effectivement. »

Mais était-ce si sage pour lui de le dire ainsi, avec cette légèreté étonnante ? Saige n’était pas du genre à répéter ce qu’on lui disait, encore moins à dénoncer, mais elle était pratiquement sûre qu’il y avait à Poudlard des personnes séduite par l’idée de pourrir la vie du vampire qui venait d’arriver. Peut-être qu’en fin de compte, leurs quelques points communs étaient plus fort qu’elle ne l’imaginait ; peut-être que lui aussi les percevait ?


@Lucius Byrne
Revenir en haut Aller en bas
Lucius Byrne

Lucius Byrne



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t15004-lucius-carnivore#306811https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t15020-lucius-let-me-taste-you#306817https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t15021-lucius-samples#306818https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t15024-lucius-hemorragie#306821https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t15025-lucius-goutelettes#306822

Arrivé(e) le : 10/03/2024
Parchemins rédigés : 93
Points : 6
Crédit : Sebastian Kent ©Timus
Année : 6e • 114 ans (03/08)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Vampire
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Musaraigne des champs
Epouvantard: Sa mère
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)  Left_bar_bleue0/0Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)  Empty_bar_bleue  (0/0)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Timus, Silas & Jack

Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)  Empty
Message(#) Sujet: Re: Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige) Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)  EmptyMar 23 Avr - 11:44

( Un pied dans la tombe,
un pieu dans le cœur )


‎‎  ‎ Sans doute pense-t-elle que sa petite diversion fonctionne à merveille, car elle s’empresse de s’engouffrer dans la brèche en continuant de m’interroger avec une curiosité qui, si elle n’est pas feinte, est au moins un peu forcée. Je fronce légèrement les sourcils, l’air soupçonneux. C’est qu’elle insiste sur cette histoire d’odorat et de maladie ! Difficile de ne pas émettre l’hypothèse que la particularité de son sang repose sur une tare – ou une malédiction comme la mienne. Évidemment, je réfléchis à toute allure, triant mes idées par ordre de probabilité. Je suis absolument sûr que ce n’est pas une lycanthrope ; je l’aurais senti et, surtout, ça ne m’aurait pas plu le moins du monde. Qu’est-ce qu’ils puent, ceux-là ! Ce n’est pas non plus une maladie grave, auquel cas j’aurais senti l’odeur de la mort en suspens tracer ses frontières morbides sur les contours de son corps en sursis. Toutefois, cette réflexion me fait légèrement écarquiller les yeux, car, maintenant que je suis concentré sur cette odeur de mort absente, je perçois bien… quelque chose. Quelque chose qui y ressemble, à cette condamnation typique des maladies mortelles, pourtant saupoudré de ces étincelles délicieuses qui font crépiter mes vaisseaux sanguins et m’empêche sans doute de mieux me concentrer sur les détails de son odeur. “Non” je nie alors, secouant lentement la tête d’un air pensif. “Je ne reconnais pas certaines maladies, c’est une certitude, mais je sens lorsque quelque chose diffère de la norme.” Je rajoute, ourlant une commissure cruellement charmante : “Comme toi.
‎‎  ‎ Qu’elle veuille ou non me confier sa nature particulière, j’obtiendrai les réponses que je désire. Je suis patient et têtu ; deux qualités fondamentales pour un prédateur. Alors, je consens à me plier à sa curiosité sur ma propre nature – ça ne me coûte pas grand-chose, d’autant que je pressens sa naïveté couronnée de bêtise ; défaut transformé en qualité entre mes mains de marionnettiste. Elle est marginale, tout comme moi ; elle se sent probablement seule, tout comme moi ; sa compassion est aiguisée par la perspective de trouver un semblable dans le miroir déformé que je lui impose. Je ne cherche donc pas particulièrement à divaguer ou à éluder mon opinion, sachant pertinemment que j’obtiendrai son approbation d’une manière ou d’une autre. C’est sur la corde du paria que je dois tirer pour l’avoir sous ma coupe. Et la voilà qui acquiesce, attentive, l’air absorbé par mes paroles vindicatives. Enfin, elle plaisante en évoquant Twilight (je n’ai absolument aucune idée de ce dont il s’agit, mais je reste impassible, me notant plutôt de lire ce bouquin qui parle de vampires), puis critique Stonehenge pour mon plus grand plaisir. “Tu as tout compris” je soupire, haussant une épaule lasse. Et maintenant que le poisson est ferré, il faut remonter la ligne. Penchant légèrement la tête sur le côté, je sens mes boucles pâles caresser mes joues creusées tandis que j’étire une expression soigneusement étonnée sur mon visage d’albâtre. “Je savais bien que tu comprendrais. Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais je l’ai senti. Tu n’es pas comme les autres.” Tu es unique, incroyable, ô sauveuse de ma pathétique vie de vampire, affaisse-toi donc entre mes bras de paria pour me faire goûter ta gorge unique ! Heureusement que je suis excellent comédien, autrement j’aurais difficilement pu retenir le rire que je sens monter dans ma poitrine. Ça aurait fait tache, moi qui viens d’avancer mon pion avec gravité pour prendre son roi sans difficulté.
credit; Salaï (code); StrangeHell (icons)
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)  Empty
Message(#) Sujet: Re: Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige) Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)  Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Un pied dans la tombe, un pieu dans le cœur (Lucius & Saige)
Page 1 sur 1

Sauter vers: