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(TERMINE) "Quand l'éléphant tombe, c'est les fourmis qui en pâtissent" [Sasha]
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Message(#) Sujet: (TERMINE) "Quand l'éléphant tombe, c'est les fourmis qui en pâtissent" [Sasha] (TERMINE) "Quand l'éléphant tombe, c'est les fourmis qui en pâtissent" [Sasha] EmptyDim 2 Déc - 11:30

Je me suis trouvé une nouvelle lubie. Je veux associer des capacité animales aux plantes. Je crois que ça ne sera jamais possible mais je veux quand même me lancer dedans ! Le concept en gros, ça serait par exemple de donner la capacité du caméléon à un hortensia. J’admets que j'ai pas trouvé d'autre capacité à exploiter mais bon … Pour finir, flânant dans les rues de Londres, je me dirige vers le chemin de Traverse. Normalement, j'aurai dû faire ce petit shopping avec ma colocataire, mais elle s'est désistée au dernière moment, prétextant un problème de famille. Je respecte l'idée qu'elle instaure une distance entre nous pour ne pas me brusquer mais j'aimerai bien qu'elle me parle un peu plus. Je n'ai jamais osé mettre un pied dans sa chambre et je pense que si je le faisais, je me verrai foudroyé dans la seconde. Ses animaux se sont habitués aux miens et pour la première fois, elle m'a laissé promener son mini clébard. J'aime bien Kerno, il est drôle comme toutou, et elle avec tout ces devoirs, obligations au sein des association d'étudiants, elle à moins de temps à lui consacrer. Du coup, je me retrouve à vagabonder pour la première fois dans les rues du Londres sorcier sans mon chat mais avec un chien riquiqui en laisse. Hilliaz n'a pas voulu venir, il dormait trop bien les quatre fers l'air quand je suis parti. Il faut dire que j'aime bien faire du shopping, chiner des babioles pour les transformer en truc tout autre. La dernière fois, j'ai changé avec un brin de magie un vieux moulin à poivre en tellière.
Installé à une table du Chadron Baveur, je remarque une serveuse. Il me semble que la connaît, elle est en classe avec moi. Bien jolie ma foi, mais trop sûre d'elle. Je suis certain qu'elle ne doit pas se laisser marcher sur les pieds.

- Kaïïïï !

Kerno lui par contre n'arrête pas de se faire écraser les pattes ou les oreilles. Il est tellement petit qu'on ne le voit pas. ¨LA pauvre petite bête, lui qui pourtant n'est pas tout jeune. Il commence même à avoir quelques poils blanc. Je me baisse et m'empare de l'animal pour le poser sur mes genoux. Marco dort paisiblement dans mon sac que je porte en bandoulière exprès pour lui. Normalement il devrait hiberner, mais comme il ne le fait pas à cause de je ne sais quelle raison, j'ai toujours sur moi un petit lit portatif pour qu'il soit au chaud et au calme. Et puis, de toute façon cette bestiole n'est pas bien grosse ni lourde alors peut m'importe de devoir le porter sur moi. En été c'est même plus chiant parce qu'avec sa fourrure il tient très chaud. J'appelle un serveur pour payer et me rend à l'arrière du magasin. Là, tout le monde le sait, il y a un passage. Mais moi, maintenant que je peux voyager grâce au permis de trensplanage, je n'hésite plus. D'accord, j'ai un peu peur de désartibuler Kerno mais je l'ai déjà fait avec mon chat et je n'ai jamais eu de pépin. Le chien sous un bras, la poche avec mes course dans l'autre main, je me transfère d'un endroit à un autre.
Arrivé pile au bon endroit, je souri fier de moi et vérifie l'état du toutou en ma possession. Kerno aboie doucement et se tortille pour que je laisse marcher. Je fais un tour sur moi-même pour admirer le village sorcier sous la neige. En ce premier jour de décembre le ciel et tout blanc mais les rayons du soleil traversent fièrement la couche de nuage tellement ils sont fins. Je me dirige d'un pas joyeux vers un de mes magasin favoris, Scribenpenne.. Là, je trouve toujours une merveille ou deux pour dessiner, peindre, fondre, sculpter … La vieille vendeuse me salut d'un sourire édenté quand je fais sonner le carillons accroché derrière la porte. Elle me connaît bien et il est rare que je reparte en payant plein pot. J'ai toujours droit à une petite réduction, je dois lui avoir tapé dans l'oeil. Errant dans les rayons, je songe à Lucy en attrapant une toile bien blanche, puis je repense à ma discussion avec Elliott en tirant un très joli papier à lettre d'un carton. Achetant une plume toute neuve et un pot d'encre de chine, je dépense mes dernière mornilles. Il ne me reste que le Galion pour les médicament que je dois acheter. En effet, Marco n'hibernant pas, il a besoin de complément alimentaire et de médicaments pour renforcer ces défenses immunitaires. Face à l'homme qui tient l'animalerie, je dégluti voyant le prix des produit proposé mais je n'hésite pas à offrir le meilleurs à mon petit furet. Dès que je récupère ma monnaie, je calcule rapidement que j'ai assez pour une petite collation aux Trois Balais. Je regarde Kerno qui gambade fièrement dans la neige, qui trébuche, qui fait de toute petites traces dans les empreinte des adulte... il est vraiment mignon comme chien.
Absorbé par l'amusement que me procure le chien de ma colocataire je ne remarque pas le groupe de dame approcher dans ma direction. C'est donc dans une suite logique que je percute l'une d'entre elle sans le vouloir. Elle discutait avec ces amis sans doute et ne m'a pas vue non plus. Je me recule et incline la tête d'un air polie.

- Pa.. pardon, balbutié-je, je ne vous avez pas vu …

Cette femme me toise et ni une ni deux, je m'empourpre. Avec Lucy, je croyais avoir dépassé un chouïa ma peur des femmes mais ça ne semble être vrais que pour les jeunes et jolies blonde au sourire ravageur. Elle par contre, elle n'est ni blonde ni jolie. Au contraire, d'un brun bouse de sombral elle porte une coupe qui ne lui siait pas du tout au visage. Elle est ronde, limite grosse, a un visage bouffi et le nez rouge, certainement du au froid.

- Dégage de là, impropre.

Ou bien dû à l'alcool vu son haleine. Sans même songer à mon amour propre, je m'éloigne d'un pas rapide. J'ai le cœur dans la gorge et envie de vomir comme toujours quand je me plie devant une femme répugnante. J'ignore son prénom mais elle devait bien avoir la trentaine. Une personne assez inquiétante, pourtant je ne traînait dans l'allée des embrume...
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Zola R. Shaw

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Message(#) Sujet: Re: (TERMINE) "Quand l'éléphant tombe, c'est les fourmis qui en pâtissent" [Sasha] (TERMINE) "Quand l'éléphant tombe, c'est les fourmis qui en pâtissent" [Sasha] EmptyLun 3 Déc - 21:28

*Ce weekend, comme chaque mois, il y avait la sortie à Pré-au-Lard. J'avais hésité à m'y inscrire, ne voyant aucun intérêt d'y aller alors que je n'avais besoin de rien et que même si cela avait été le cas j'étais à sec niveau tune, plus une seule noise au fond de mes poches, c'était le désert total. Mais fort heureusement, juste un peu avant la clôture des inscriptions, j'avais "récupéré" quelques objets, "trouvés" par hasard un peu partout dans le château afin de me refaire un peu. Bien entendu, il faut comprendre par là que j'avais fais les poches de mes chers incapables de camarades pendant qu'ils avaient le dos tourné. J'avais trouvé beaucoup d'objets inutiles, que j'avais jeté presque aussitôt, mais quelques uns valaient quelques mornilles, ce qui était toujours ça de pris. Shane fut assez étonné de voir mon nom dans la liste alors que quelques heures avant je lui avais certifié que je n'y allais pas, mais il ne me posa pas de questions sachant de toute façon que je ne prendrais même pas la peine d'y répondre. Étais-je plus asociale que d'ordinaire aujourd'hui ? Peut être bien, cela devait venir de l'approche des fêtes de fin d'année, à chaque fois cela me collait le cafard. Tous le monde étaient souriant, heureux, impatient de pouvoir ouvrir leurs innombrables cadeaux ou juste pressés de rejoindre leur famille pour Noël. Pour moi c'était un jour comme un autre, je n'avais pas de cadeau au pied de mon sapin, j'avais déjà à peine un sapin, enfin c'était comme ça qu'ils l'appelaient mais c'était une ruine en plastique, d'un blanc suspect, avec quatre boules qui se couraient après et un espèce de guirlandes où il ne restait presque que le fils central. La famille d'accueil chez qui on se rendait à chaque vacances avait déjà du mal à joindre les deux bouts tout au long de l'année, il ne fallait pas s'attendre à un repas exceptionnel le soir de Noël, c'était au dessus de leurs moyens. De toute façon ils se débrouillaient toujours pour partir chez les parents de l'un ou de l'autre pour s'engraisser un peu et laisser les enfants qu'ils avaient à leur charge aux plus grands, cette année c'était pour notre pomme à Shane & moi. L'idée de devoir jouer les chaperons l'espace d'une soirée me comblais de joie et je n'avais qu'une hâte, que tout cela se termine pour ne plus en parler jusqu'à l'année prochaine. Seulement l'année prochaine serait bien différente, nous serons majeurs Shane & moi dans le monde Moldu, nous n'aurons plus le droit de résider dans une famille d'accueil, c'est terminé et vu que nous aurons, normalement, terminé nos études, je me demande ce que nous allons bien devenir. A ce rythme là, je crois que c'est la rue qui nous ouvre grand les bras et franchement ça craint. Bref pour moi cette période de l'année n'était qu'un sombre cauchemar, une grosse mascarade et je n'avais pas envie de me prêter au jeu. Beaucoup dirons que quoi qu'il arrive je n'ai jamais envie de rien, ce qui est vrai, mais qu'y puis-je s'ils sont tous des attardés de premier ordre ? S'ils sont tous de gros hypocrites qui pensent qu'en mentant toute la sainte journée c'est montrer le bon exemple et être de bons citoyens ? Moi au moins je suis vraie à cent pour cent, je ne me cache pas derrière des apparences. Une fois que mon nom est inscrit, je retourne à ma salle commune pour bosser un peu, s'il y a trop de monde je la fuierais comme toujours pour aller me cacher je ne sais où dans le château pour retrouver un peu de calme.

*************

Le jour de la sortie était enfin arrivée, j'allais pouvoir me débarrasser de ces objets qui encombraient mes poches de voleuses que j'avais dû agrandir par magie pour pouvoir y mettre un maximum de choses. J'enfilais mon manteau, mon écharpe, mes gants et mon bonnet, j'étais fin prête pour ma petite promenade. Je détestais l'idée que je ne errais pas seule dans les rues du village mais je me dis qu'avec beaucoup d'imagination j'arriverais peut être à croire qu'ils n'existent pas. Je vais au point de rassemblement et une fois mon nom coché, je me met dans un coin pour attendre Shane. Seulement à sa place je me fis littéralement agressée par un objet volant que j'identifiais comme étant une chouette affreuse. Je mis un temps fou avant d'oser m'approcher de cette bestiole et ce n'est que grâce à l'aide d'une fillette de deuxième année que je récupérais le message accroché à la patte du piaf. Je ne saurais dire si c'est moi qui lui ai fait pitié en me voyant devenir livide rien qu'à l'idée de devoir toucher la chouette ou si c'est parce qu'elle a une grande admiration pour ces "animaux majestueux et merveilleux" qu'étaient les chouettes, mais en tout cas elle attrapa sans mal le bout de papier avant de s'occuper de la bestiole. Je les laissais toutes les deux, visiblement elles n'avaient pas besoin de moi et je n'avais absolument pas besoin d'elles. Shane m'annonçait qu'il était malade et qu'il était cloué dans un lit de l'infirmerie. Si j'avais été une amie digne de ce nom, j'aurais abandonné l'idée de partir à Pré-au-Lard pour rester au chevet du jeune homme, sauf que je ne suis pas une bonne amie, donc je jetais le papier et décidais qu'il serait se débrouiller sans moi, je n'étais après tout pas sa mère.
C'est donc seule que je suis allée au village, je ne comptais pas y rester une éternité, mais je pensais quand même pouvoir profiter de mon passage là bas pour faire les poches à des inconnus, boire un verre que je ne paierais pas et revendre les objets que j'avais dérobés dans un magasin qui reprenait les objets divers et variés. La première chose que je fis en arrivant c'est éviter les groupes d'élèves, surtout ceux de ma maison qui esquissaient déjà un sourire à mon passage en pensant naïvement que parce qu'ils étaient nombreux et moi seule et surtout parce qu'on se trouvait en dehors des murs du château, j'allais enfin être sympathique. Je me dirigeais vers les Trois Balais, observais la pièce un instant et décidais d'accoster un groupe qui était en train de prendre commandes. Ils m'observèrent tous avec stupéfaction mais je fis comme si de rien n'était. Je commandais mon verre avec les autres et avant que la serveuse ne revienne, je m'éclipsais discrètement aux toilettes. Quand je revins mon verre m'attendait et eux naïvement pensaient que j'allais les rembourser... Touchant. Je noyais le poisson comme je savais si bien le faire, posant une question pour répondre à une autre ou faisant semblant de ne pas comprendre ou entendre, au choix. Pendant tout mon petit "jeu", je passais entre les gens pour leur faire discrètement les poches et une fois mon verre vide, je m'éclipsais. Une fois dehors, j'assistais à une scène pathétique qui n'était au final que du déjà vu.*

- Pa.. pardon, balbutié-je, je ne vous avez pas vu …

- Dégage de là, impropre.

*Enzo dans toute sa splendeur qui s'aplatit devant une femme, décidément il ne changera jamais. Après l'avoir observé un instant, je le suivis un instant, sentant en moi se mélanger le plaisir de le revoir et la contrariété d'avoir été prise pour une conne pendant tout ce temps.*

" - Je constate que certaines choses ne changent jamais ..."

*Je m'arrêtais à quelques pas de lui, froide et distante comme toujours, impassible comme à mon habitude. Je croisais les bras et observais son dos, puis son visage quand il se tourna vers moi. J'avais envie de le gifler, de rester là ou juste de me détourner de lui pour bien montrer que cette histoire ne me touche absolument pas, ce qui est évidemment un gros mensonge. Seulement des voix derrière moi me fient me figer sur place.*

" - Elle est où cette traîtresse que je lui règle son compte ?"

" - Là bas !"

" - Mayfair ..."


*Je restais ainsi sans bouger, sentant mon coeur s'accélérer et sans crier gare, je m'avançais rapidement vers Enzo et l'attrapais par le bras pour le diriger dans les ruelles sombres de Pré-au-Lard.*

" - Et si ... on prenait la tangente ?"




Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's
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Message(#) Sujet: Re: (TERMINE) "Quand l'éléphant tombe, c'est les fourmis qui en pâtissent" [Sasha] (TERMINE) "Quand l'éléphant tombe, c'est les fourmis qui en pâtissent" [Sasha] EmptyVen 7 Déc - 15:42

Merlin putain, rend moi mon courage, juré-je dans ma tête. Ça n'est pas judicieux d'insulter le grand mais je déteste vraiment être comme ça, trouillard. Comme un jeune garçonnet face au père fouettard. Je déteste les femmes, leur maquillage, leur parfum, leur vernis à ongle, leur peau douce, leur yeux soi-disant aimant, leur voix... tout ! Ce ne sont des être méprisant et écervelés. Je crois que mon aura à viré au noir et que ma mauvaise humeur se lit sur mes trait. Les gens me regardent soit d'un air hautain soit d'un air désolé.
Je n'ai pas besoin de leur pitié merde ! Je vais finir par vraiment me détester moi aussi.
Je crois que si ça continue, je vais finir par haïr les femmes du fond du cœur en plus d'en avoir peur. Bien sur, je suis conscient qu'il existe encore des femmes aimable et respectable mais elle sont si peu nombreuse... Lamentable, je ralentis le pas et constate que je traîne Kerno dernière moi. Le pauvre chien doit se faire étrangler depuis plusieurs seconde. Je m'en veux je suis un piètre dog-sitter en plus d'être une pauvre type. Jamais plus je ne serai un mâle alpha, un dominant. Je me décale vers les murs pour ne pas gêner le passage et je m'accroupis. Kerno vient me voir en secouant la tête, langue pendouillant entre ses dents. Ce chien est adorable, il pardonne tout. J'arrive enfin à retrouver le sourire et à oublier ce qu'il vient de se passer. Ce n'est rien, c'est finit, et un jour, j'arriverais à outrepasser ça. Je me le suis promis il y a plusieurs mois et je suis forcé de constater qu'il y a quand même de l'amélioration. Il est vrai, je rougis moins quand je croise une jolie fille, et j'ai presque arrêté de bégayer. Et puis il y a eu la rencontre avec Lulu, une charmante gamine de Poudlard, chez Serdaigle. Elle m'a bien aidé sans le vouloir. Rendez-vous compte, le soir après cette rencontre j'ai osé sauter au cou de ma colocataire, un comble pour moi !

" - Je constate que certaines choses ne changent jamais …"

Je relève soudain la tête et m’interromps dans mes activités. Je caressais le chien, intéressant non ? Je connais la voix qui a retentit dans ma tête et il est clair que la remarque m'est adressée. Je me sens limite agressé mais quand je croise enfin le regard de mon nouvel interlocuteur je n'y vois aucune méchanceté. C'est Sasha, ma chère et tendre amie, une des rares qu'il me reste d'ailleurs. Toujours aussi impassible... Cela fait bien longtemps que je ne l'ai point vue. Depuis la fin d'année en fin de compte, un peu plus de 5 mois. Ça fait long, j'aurai peut être dû lui envoyer une lettre, histoire de prendre des nouvelles, mais bon, j'ignore si elle lit les lettres, ou si elle check sa volière régulièrement. En plusieurs année d'amitié, je ne l'ai jamais vue à la volière... A son regard je voiss qu'elle m'en veut pour quelque chose. C'est peut être pour ça, où alors elle a assisté à la scène avec les vieille harpie puant l'alcool est est déçue de moi ? Possible, et si c'est à cause du fait qu'elle soit sans nouvelle, c'est pas ma faute, même si j'adore écrire, je n'envoie que rarement des hiboux. Le hiboux que j'ai à garde est énorme à cause du peu d'exercice que je lui fait faire. C'est un ami qui me l'a confié pour l'année, il voyage en Indonésie et trouve que c'est pas une place pour son ami à plumes. Je crois que je devrai ouvrir une animalerie ! Elliott trouverai ça nul mais peut importe. Ça me fais d'ailleurs penser que si lui ne m'avait pas écrit bah, je serai sans nouvelle aussi. Si lui n'avait pas fait le premier pas je ne saurai pas qu'à l'heure actuelle je peux le croiser au Trois Balais. Mon allergie aux lettres vient sans doute du fait que je vienne d'une famille moldue, où pour communiquer on utilise ses bons vieux mails et téléphone. Cent fois plus rapide et plus sûr qu'un hiboux ou une chouette. En classe on m'a souvent reproché de trop compter sur l'informatique moldue mais au moins, j'ai pas besoin d'attendre trois jour que mon hiboux arrive pour annoncer que j'ai eu mes Aspic à mes mères en utilisant le téléphone !

- Sasha... je… de quoi parles-tu ?

Non, je n'ai pas bégayé, j'ai hésité sur ma réponse parce que j'ai été surpris de la croiser ici, c'est tout. Non mais oh. Je ne suis pas bloqué face à elle, faut pas croire ! Je réalise trop tard que j'aurai peut être dû la saluer avant d'entrer dans le vif du sujet mais bon, que voulez-vous, nous sommes comme ça elle moi, sauvage, direct... Je ne suis moi qu'en la compagnie de certaine personne, dont Sasha fait partie depuis longtemps. Les seuls moment où je déchante c'est quand elle est en colère, ou plutôt qu'elle m'impressionne. Eh oui, elle en impose la Mayfair... elle qui est pourtant si frêle et pitchoune. Ouai, je la respecte pour ça.
Kerno aboie, il a du mal avec les personne qu'il ne connaît pas ou peu, et je doute qu'il ai déjà croisé Sasha un jour dans sa vie. Peut être durant ses sept années à l'animalerie mais j'en doute, ça serait une forte coïncidence ! Je secoue la tête, prend le chien minuscule dans mes bras et me redresse pour me tenir droit face à Sasha. J'approche d'elle, un faible sourire sur le visage. Je ne sais pas si je vais prendre une claque ou quoi que ce soit car finalement je décèle des éclairs dans son regard. Je suis certain que dans sa tête, un mini elle se tient debout, sourcil froncé, tête penché, rictus sur les lèvres, bras croisé et pieds qui tape le sol. Cette image me donne envie de rire mais je me retiens. Ajouter une cravache dans les mains de la mini Sasha manque de me faire céder mais je tiens bon. Si j'éclate de rire pour rien face à elle, encore une fois, c'est certain que là elle partira en courant. Je ne l'ai pas félicité d'avoir survécu au lapin bondissant que j'ai royalement interprété la dernière fois d'ailleurs... Alors que j'allais lui demander les banalité d'usage, genre comment elle va, si ça se passe bien etc, un imprévu débarque. L'incident n'est pas vraiment une bonne chose, au contraire, mais plutôt une incitation à prendre ses jambes à son cou.
J'aperçois trois types sortir du pub bien connus des élèves de Poudlard en jurant et crisant après quelqu'un. C'est quand l'un d'entre eux pointe un doigt dans notre direction en nommant Sasha que mon estomac décolle. Ils ont un air hargneux et vraiment pas sympathique. Pas du tout. Mais si j'ai bien entendu, ils en ont après ma Sasha, il veulent lui faire du mal ou je ne sais quoi, et je déteste l'idée qu'on s'en prenne à elle. Ok, ils sont trois et assez gros, mais je pourrais me les faire. Avec un peu de chance je m'en sortirai sans trop de casse. Je passe mon regard sur Sasha, qui étonnement est immobile. Je remarque un voile de lividité passer sur son visage et constate que c'est très rare de voir une émotion passer sur son visage. Serait-ce de l'inquiétude, de la crainte ? Non, Sasha à peur de quelqu'un... Serrant les poings et la mâchoire, je repose mon regard sur les trois type fonçant droit sur nous. Ok, il y a de quoi avoir peur...
Cet allé-retour de regard n'a duré qu'une fraction de seconde et malgré tout mon désir de défendre Sasha est toujours présent même si c'est une pure folie. Mais je n'ai pas le temps de montrer un seul signe d'agressivité que Sasha m'empoigne par le bras et, avec une rapidité et une force que je ne lui soupçonnait pas, m’entraîne dans une ruelle parallèle. Prendre la tangente, quelle bonne idée ! Non pas que j'avais peur de prendre une raclé mais je suis lucide. Je n'aurai pas gagné, et Sasha aurait rapidement été rattrapé. Il valait mieux fuir, et de loin. Pour une fois que je ne me considère pas comme une lâche …
On court depuis un bon moment maintenant, nous sommes à bout de souffle alors que l'on tourne et retourne dans le dédale des quartiers sombres de Pré-au-lard. Je crois que nous sommes arrivés au cœurs des ruelles mal-famées. Ces rues étroites et haute forment une sorte de labyrinthe, où une fois déjà je me suis perdu. C'était deux ans avant, j'allais chercher une ingrédient pour une potion dans un magasin peu fréquentable, en sortant je me suis perdu. J'ai réussi à m'en sortir après trois bonne heures de recherches... J'ai même crus que les ruelles bougeaient, comme les escaliers de Poudlard, tellement c'était invraisemblable. Ouai, ce jour là j'ai vraiment craint pour ma vie.
Enfin Sasha s'arrête. Elle me tient toujours par le bras et respire fort. Ça faisait longtemps que je n'avais pas courut comme ça.

- Dit moi... soufflé-je difficilement, qui sont ces types pour que tu te carapates comme ça ?

Je lui adresse un regard soupçonneux mais pas empreint de méchanceté. J'aime bien ma Sasha, et au départ je voulais la défendre, c'est pas pour l'engueuler après. De toute manière même si je le faisais elle m'écouterai pas et je n'y gagnerai rien. Je perdrai son amitié. Mon souffle est moins court, j'arrive à me redresser et à sourire. Cette course folle nous a certes permis d'échapper aux balourds qui en voulaient à Sasha mais au final, nous sommes perdu. Du moins, je ne sais pas du tout où nous nous trouvons à l'heure actuelle. Kerno tremble dans mes bras, je le repose au sol mais il s'agrippe à mes bas de pantalon.

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Message(#) Sujet: Re: (TERMINE) "Quand l'éléphant tombe, c'est les fourmis qui en pâtissent" [Sasha] (TERMINE) "Quand l'éléphant tombe, c'est les fourmis qui en pâtissent" [Sasha] EmptyLun 10 Déc - 18:38

*Je me moque de tout et de tout le monde, je n'ai peur de personne mais je sais être raisonnable de temps en temps. Bien souvent je tiens tête aux gens parce qu'ils ne me font pas peur, je me ris d'eux et eux ça les énervent et ça les déstabilisent et ils finissent toujours par s'en aller, la queue entre les jambes. Seulement là c'était une situation un peu différente, je savais d'avance que si je commençais à me foutre de leurs gueules, encore plus que ce que j'avais fais dans les Trois-Balais, j'allais avoir mal et ils allaient me reprendre tout ce que je leur avais dérobé en plus que les autres objets que j'avais accumulé avant de partir. Ce qui reviendrait donc à dire que je serais venue pour rien parce que je n'aurais plus rien à revendre. Bien entendu je pourrais toujours faire les poches des passants, pour me refaire un peu, mais franchement c'est chiant, j'ai la flemme et en plus maintenant qu'Enzo est là, je ne pense pas que je pourrais le faire, il ne va très certainement pas être content. Vous allez me dire je m'en fous et ce serait bien vrai mais … quand même, même si je suis en colère contre lui de m'avoir ignoré depuis tout ce temps, je suis quand même heureuse, d'une certaine façon, de le revoir. Oui je sais, je suis faible, encore et toujours, mais je n'y peux rien, il est … attachant, je ne peux pas vraiment le en vouloir. Enfin ça c'est officieusement, parce qu'officiellement je ne compte pas mâcher mes mots, juste pour le faire chier, le faire marcher un peu et le faire culpabiliser. Je ne sais pas trop si ça marchera mais au moins j'aurais essayé.
En attendant que les autres péquenots sortent des Trois Balais, je me dresse devant Enzo, droite comme un I, impassible comme toujours, le foudroyant sur place pour le faire mariner un peu. Il se relève et s'approche de moi avec sa saucisse sur patte qu'il ose appeler chien j'en suis sûre. Je ne sais pas trop où il sort son machin mais le connaissant, ça ne m'étonne même pas, il adore ce genre de bestiole alors que moi, plus ça reste loin de moi et mieux je me porte. Ça petite crotte sur pattes m'aboie dessus et je daigne baisser mon regard pour le foudroyer à son tour et s'il ose m'approcher, il apprendra à voler sans aucun problème.*

- Sasha... je… de quoi parles-tu ?

*Déjà il me reconnaissait, c'était un grand pas en avant. Bien entendu c'était cynique de ma part de penser ça mais j'avais le droit, de toute façon j'avais tous les droits, je faisais ce que je voulais. Il ne m'avait pas donné signe de vie depuis quoi … 5 mois environ ? Peut être plus... c'est quand même du foutage de gueule, vous voudrez bien l'avouer. Vous allez me dire que j'aurais pu le faire si j'avais eu envie d'avoir de ses nouvelles mais pourquoi ? Pourquoi ce serait toujours à moi de faire l'effort ? Et puis franchement l'idée de m'approchait ou d'être approchait par un piaf me rend malade, je déteste ça. Ce qu'il faudrait c'est que j'ai le droit de les tuer quand j'entre dans la volière et après … ben soit il se débrouille pour les ressuscité quand je suis loin, soit alors il en achète toujours des nouveaux, mais vu que j'aurais le même problème pour envoyer un message, je pense que le coup de les ressuscité c'est peut être le mieux. Ou alors plus simple un sortilège pour les assommer ou les endormir, le temps que j'accroche et je décroche le message, comme ça je ne frôle pas la crise cardiaque parce qu'il bouge dans tous les sens et je ne risque pas l'amputation parce qu'il tente de m'arracher un membre. J'exagère ? Jamais, ce n'est pas mon genre, ces animaux sont dangereux, ce sont de viles créatures sanguinaires qui attendent qu'on est le dos tourner pour nous attaquer sournoisement. Personne ne voudra bien entendu me croire mais moi je sais, je les ai suffisamment observer pour ça. Ils veulent dominer le monde selon Sasha et Abi et je commence à les croire. Bon je divague peut être un peu mais quand même, cela ne change pas le fait que je ne peux pas les encadrer donc sans moyen de ne pas risquer ma vie à chaque fois que je tente de jouer les sociables, ce sera mort de mon côté. Enzo m'observe, il ne comprend rien à ce qu'il se passe et pour cause, il ne doit même pas se rendre compte qu'il est en cause, pauvre vieux. Bon bien entendu je suis méchante avec lui, je le fais courir, mais si je ne peux même plus me jouer de mes amis, alors à quoi servent-ils franchement ? Je reste là, les bras croisés, à les toiser tous les deux, l'un n'arrêtant pas d'aboyer d'une façon fort agaçante et l'autre me regardant sans comprendre, l'air si innocent.*

«  - Toujours des problèmes avec la gente féminine à ce que je vois … Ravie de te revoir en passant, je pensais que tu avais trépassé depuis longtemps … vu que je n'avais plus aucune nouvelle de toi ... »

*Mon ton était neutre, sans agressivité ou animosité, après tout cela me demanderait bien trop d'efforts à mon goût. Je restais là à attendre qu'il réagisse, en bien ou en mal, même si j'avais un doute sur le « mal » puisque qu'il me connaissait quand même un peu, il savait comment je pouvais être par moment. Seulement les imbéciles qui sortirent des Trois-Balais ne nous laissèrent pas le temps de nous en dire plus, ils m'avaient repéré et ils voulaient me régler mon compte. Comme je l'ai dis un peu plus tôt en général je m'en moque, je n'aurais pas bougé d'un pouce et je les aurais défié avec plaisir, mais là c'est différent, je tiens à ce que j'ai dans mes poches et ils ne sont pas connus pour être des anges, donc autant ne pas continuer à trop tenter de le diable sinon il va vraiment me montrer le bout de sa queue. J'attrape donc Enzo sans ménagement et je l'entraînais avec moi dans ma course. Je ne prenais pas la peine de lui expliquer, pas maintenant du moins j'aurais le temps de le faire plus tard, quand on serait débarrasser des nuisances que l'on appelait plus communément mes « camarades de Poudlard ». Je déteste courir, ça accélère le cœur inutilement, sa essouffle et en plus après on a chaud, on est moite et tout ce qui s'en suit. C'est pour toutes ces raisons que je en cours jamais, je me cache facilement, je reste sur place, j'affronte le danger, mais je ne cours pas, c'est une exception. Ce que j'ai dans les poches me ralentit beaucoup mais je fais comme s'il n'y avait rien et je continue quand même ma course. Ce n'est qu'une fois loin d'eux et qu'on ne les entendait plus derrière nous que nous nous arrêtâmes et ce fut un véritable soulagement. J'avais la sensation que mon cœur allait sortir de ma poitrine, c'était vraiment désagréable, j'avais mal aux jambes, surtout à mes mollets qui n'avaient pas l'habitude de ce genre d'exercice. J'avais dû mal à reprendre mon souffle, surtout par ce froid, ça me brûlais plus qu'autre chose, c'était extrêmement désagréable. Je mis quelques instants avant de reprendre mon souffle correctement et que je n'avais pas l'impression qu'en ouvrant la bouche, mon cœur allait carapaté seul, hors de moi.*

- Dit moi.. qui sont ces types pour que tu te carapates comme ça ?

*Malheureusement pour moi Enzo reprit son souffle plus rapidement que moi, il devait être un meilleur sportif que moi, ce qui ne représentait pas une grande difficulté je vous l'accorde. Il me demanda, logiquement d'ailleurs, qui étaient ces types et d'une façon suggérée, pourquoi je carapatais ainsi. Avais-je peur ? Jamais, bien entendu, ils n'étaient que des idiots parmi tant d'autres, je n'avais pas peur d'eux, je ne voulais juste pas à voir mon butin s'en allait dans les poches d'un autre. Et puis ils allaient certainement me secouer un peu, pour m'effrayer, ce qui ne marcherait bien entendu pas donc peut être qu'ils auraient utiliser la violence, en soit ça ne me dérange pas, j'ai déjà vécu ça des milliards de fois, mais ce que je n'avouerais jamais, c'est qu'à chaque fois ça me ramenait à mon passé, à mes parents, aux coups et à cette rage de vouloir absolument nous faire du mal. La question que je me pose toujours d'ailleurs c'est « pourquoi ? » Que leur avait-on fait ? S'ils ne nous voulaient pas, ils auraient avorté, au lieu de ça ils ont décidé de nous garder, il devait bien y avoir une raison. N'est-ce que parce que l'avortement est encore reconnu comme un pêché aux yeux de l’Église ? C'est très certainement ça les connaissant ces mauvais pratiquants. Je dois répondre cependant à Enzo et je ne sais pas encore ce que je vais lui dire. J'observe les alentours pour être sûre qu'ils ne nous ont pas suivit jusqu'ici et je me tâte, me demandant ce qu'il va apprécier d'entendre et ce qu'il ne va pas apprécier. Au final je me dis qu'il va détester m'entendre dire la vérité, sauf que je n'ai pas envie de lui mentir et quoi qu'il puisse dire, ça ne changera pas grand chose, donc autant me lancer.*

«  - De sales types de Poudlard … une bien mauvaise fréquentation si tu veux mon avis …. heureusement je suis plus intelligente que ça ... »

*Non finalement je ne vais rien dire, sauf s'il m'interroge dessus, je finirais bien par cracher le morceau, cela va s'en dire mais pour le moment je reste dans le vague, l'air de rien, comme si tout cela n'était que de leurs fautes à eux alors qu'en faite c'était de la mienne, à cent dix pour cent. Je ne regrette rien et je ne compte pas m'excuser, mais si je pouvais éviter de le dire à Enzo, ça m'arrangerait bien. Je joue les innocente, j'observe les alentours l'air de rien et tout d'un coup j'entends un bruit, sauf que je ne comprend pas d'où il vient, tout cela m'a l'air bien étrange, mais n'est-ce pas toujours le cas dans ces ruelles ? Sombres et mal-famées qu'elles étaient.*

«  - Tiens, c'est quoi ce bruit ? On dirait de la musique … tu veux qu'on aille voir ? »



Spoiler:



Zola Rylee Shaw
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Message(#) Sujet: Re: (TERMINE) "Quand l'éléphant tombe, c'est les fourmis qui en pâtissent" [Sasha] (TERMINE) "Quand l'éléphant tombe, c'est les fourmis qui en pâtissent" [Sasha] EmptyMer 19 Déc - 19:55

Il fait pas mauvais, la journée commençait pâs trop mal et voilà que je tombe sur Sasha. Mon amie, on peut le dire maintenant, nous sommes amis. Ça aurait été génial si elle avait été de bonne humeur, ok c'est rare, mais là c'est encore moins le cas. Elle me toise, bim bam boom j'ai fais une boulette...

«  - Toujours des problèmes avec la gente féminine à ce que je vois … Ravie de te revoir en passant, je pensais que tu avais trépassé depuis longtemps … vu que je n'avais plus aucune nouvelle de toi ... »

Et voilà, j'avais raison, c'est pour ça qu'elle m'en veut et qu'elle me regarde avec cet air froid. Pas de nouvelles bonnes nouvelles pourtant non ? Enfin c'est ce que ma mère dit toujours quand sa sœur ne téléphone pas durant des mois, et c'est ce que je pense dès qu'une personne que j'aime bien ne fait pas de signes de vie. C'est peut être une mentalité de défaitiste, ou plutôt de fataliste, mais moi je préfère me voir comme un optimiste. Visiblement, Sasha ne fait pas partie de ces personnes. Affolé, Kerno se débat dans mes bras, cet imbécile a vraiment peur des gens qu'il n'a jamais vu. Il en vient presque à me mordre pour que je le lâche afin qu'il puisse s'enfuir la queue entre les jambes.

- Je... désolée, j'étais ailleurs cet été... je voulais te tenir au jus mais j'ai zappé…

Je vois que je m'enfonce alors je décide de me taire. De toute façon je pouvais rien dire de plus, j'ai oublié de donner des nouvelle à mon amie, point barre. Elle m'a bien fait comprendre la dernière fois de ne plus lui mentir, pourquoi recommencer au risque de la perdre ? Ça serait la chose la plus stupide à faire. Je n'ajoute rien, ça ne sert à rien et puis de toute façon, je n'en ai pas le temps. Une courses folle démarre sans que je ne comprenne pourquoi ni comment. Enfin si, le comment je le connais : des types sont sortis des trois balais, cherchant ma pouffy' d'un air patibulaire, donc on a prit nos jambes à notre cou. C'est tout, pas de quoi s'affoler ! Non à peine. Je me retrouve complètement perdu, essoufflé, et sans raison au cœur des ruelles mal-famée de pré-au-lard avec pour seule compagnie une bonne sorcière, un furet qui dort et un chien trouillard. Chien qui, au passage, s'il est blessé sa patronne me le fera payer. Enfin je crois, Zora je la connais pas assez pour savoir si elle m'en voudrait beaucoup si j’abîmais son toutou. Le pire serait qu'elle parte et que je me retrouve avec une autre fille en guise de coloc'. Oui ça serait affreux. Et puis oui, quelle question, bien sur qu'elle m'en voudrait. J'ose à peine imaginer ma propre réaction si un jour elle revient, alors que je le lui avait confié, avec Hilliaz complètement amoché. Prit de frisson, je resserre mon emprise sur Kerno, qui tremble de tout ses membres. Ce clébard est vraiment un trouillard... Ou alors je crois qu'il tremble alors qu'en fait, c'est moi. Je pense, j'avoue que je suis pas trop rassuré là. Non pas que Sasha ne sait pas se défendre, au contraire, mais les sorciers vivant ici sont des bons gros et méchant sorciers de second cycles, n'ayant aucuns scrupules. Le seul avantage que d'être allé se cacher à c'est que nos poursuivants nous ont lâchés.

«  - De sales types de Poudlard … une bien mauvaise fréquentation si tu veux mon avis …. heureusement je suis plus intelligente que ça ... »

Plus intelligente, tout est relatif... Je ne relève pas mais esquisse un sourire légèrement moqueur. Mais quelle bonne idée de nous emmener là, où il fait tout noir et où ne sait pas sur qui on va tomber. Mon moi intérieur applaudit ironiquement, mais je sais bien que ce n'est pas juste. Sasha n'a fait, je crois, que fuir un énorme problème. Remarque ça ne m'étonne pas vraiment, je sais à peut près comment elle est, et je connais l’ampleur de certain de ses problèmes. Je ne peux dire que c'est la reine, vu qu'en général elle est assez discrète, mais quand elle a des soucis, ils sont pas petit. Avant de répondre j'observe un peu les lieu et lui fait signe de se taire pour vérifier que nous soyons seul. Le décors est un peu glauque, mais ça c'est normal vu le lieu où nous nous trouvons. C'est vide et étroit. La ruelle est haute d'au moins deux étage, ce qui assombrit pas mal l’atmosphère. La ruelle est longue mais percé de plein de petite perpendiculaire. Il y'a un petit bruit, de la musique, mais pas de son qui prouveraient que nous sommes suivit. Apparemment tout va pour le mieux ! Sauf que nous sommes perdu... Je regarde Sasha d'un air légèrement mécontent même si je ne lui en veux pas de nous avoir mit dans cette situation. Parfois je me demande à quoi elle pense, après je me dis que nos pieds nous ont menés là sans qu'on réfléchisse donc je relativise.

- Des salles type … Et qu'est ce qu'ils te voulaient, toi qui est aussi blanche que la neige .. ?

Décidément je suis bien ironique aujourd'hui. Je sais pertinemment que Sasha me cache des choses, mais c'est comme ça entre nous. C'est le deal. On se soutient, on se protège, mais on cherche pas plus loin. Enfin, pour le moment. Je pense que c'est une amitié qui ne fanera jamais, il n'y a pas de raison, et ce même si on a un an d'écart. Je suis tellement heureux de la revoir ! Je m'en rend compte maintenant, c'est nul mais c'est comme ça. On se voyait souvent à l'école, on passait pas mal de temps à se construire des remparts, à se dépatouiller et à rien faire. Je crois que j'ai jamais réussis à dessiner entièrement Sasha, jamais elle ne voulait poser pour moi, contrairement à Lucy. J'ai quelques esquisse de son visage, mais rien de complet. Toujours elle s'en rendait compte et me criait après que je n'avais pas le droit. Encore si j'avais pu prendre une photo, j'aurai pu la dessiner plus tard, au chaud dans mon lit ou à la fenêtre, mais ça non pus elle voulait pas. Je sais pas de quoi elle a peur mais moi du coup, je dois prendre des bout de son minois à la va-vite, sur le moment. Certes quand je met bout à bout ça rend bien, mais c'est jamais finit. Peut être qu'un jour elle changera d'avis. Toujours est-il que pour l'instant nous sommes perdus, seul et sans cartes. Mon instinct n'est pas trop mauvais mais c'pas encore ça.

«  - Tiens, c'est quoi ce bruit ? On dirait de la musique … tu veux qu'on aille voir ? »

Il est vrai que le bruit persiste et devient presque entêtant. Je n'arrive pas à savoir ce que c'est, ça me rappelle un peu un orchestre de rue, comme à Londres durant la période de Noël. J'aime bien en général ce genre de saltimbanque, errant dans les rues un banjo sous le coude et l’harmonica à la bouche. Souvent je leur donne une petite pièce , évitant de me tromper avec ma bourse de monnaie sorcière. Une fois ça m'est arrivé de filer une mornille à un pauvre gens assis devant Harrods. Le pauvre type à la barbe de trois mois m'avait regardé d'un air haineux, se plaignant que je l'arnaquais et que j'abusais en lui donnant des « broutille de Monopoly ». Non mais oh, il râlait parce que je lui avais donné des sous. Au final j'ai récupéré ma monnaie et me suis cassé. Il m'avait fait de la peine mais m'avait plus vexé. Bougre d'âne, les gens sont de plus en plus ingrat. Toujours est-il que ce souvenir ne m'aide pas à cerner le bruit crissant maintenant. Par contre, on dirait qu'il vient de la droite...

- Oui j'entends... ça vient de par là !

Je prend Sasha par la main et je me dirige vers l'une des ruelle perpendiculaire à la notre. Au fil des pas la musique s’amplifie, on distingue du tambour et des chants étrange. On marche d'un pas rapide, moi en tête, l'ouïe à l’affût de tout bruit. On débouche rapidement sur une rue légèrement plus grande, animée par quelques sorciers arborant un air étrange. Ils me foutent la chair de poule mais je ne laisse rien paraître. Au contraire, je suis le bruit maintenant mélodieux la tête haute et le torse bombé. Je doute que ça n'impressionne quiconque mais c'était toujours ça de prit. Je sais que nous marchons vers le nord, on s'enfonce encore plus dans leur cœur de Pré-au-lard. Peut être devrions nous faire demi-tour ? Je m'arrête et serre la main de Sasha. Au bout de la rue un énorme chien trône assis, bavant comme un troll. Il n'est pas du tout engageant. Derrière lui j'aperçois des bicoques délabrés de toute les couleurs. Une chèvre passe en courant dans le dos du chien, suivit de prés par un animal aussi haut qu'un âne mais avec un profil de … de poisson. Où sommes nous encore tombés ?

- Euh, kessonfé là … ?
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Zola R. Shaw

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*Pas de nouvelle de lui pendant de longs mois et monsieur trouve ça étonnant que je lui en veuille j’en suis sûre. Non mais je vous jure les gens de nos jours, ils sont étonnés pour un rien. Evidemment que je lui en veux, je ne fais pas ami-ami avec tout le monde moi, je choisis bien ceux que je fréquente ou plutôt c’est eux qui me choisissent je dirais, je ne fais que plier quand j’en ai marre de lutter contre ce rapprochement. J’ai lutté un moment avec Enzo, mais avec lui c’était assez compliqué. Je ne pouvais pas simplement le fuir parce qu’il m’était utile, grâce à lui j’avais un repoussoir naturel et je faisais le même office pour lui, mais en même temps, il fallait que je tienne bon pour ne pas trop m’attacher à lui. Parce que soyons réaliste, ce con, on s’y attache vite mine de rien. Gentil, silencieux, pas curieux pour un sous, la main sur le coeur, souriant et j’en passe, c’est difficile de se dire qu’on va le détester. J’ai donc fini par craquer et récemment notre « amitié » est devenue officielle entre nous, oui je sais c’est étrange de dire ça comme ça, mais c’est la vérité. Alors ne plus avoir de nouvelles de lui pendant des mois m’a plus blessé qu’autre chose, je me suis dis que je m’étais trompée sur lui et qu’il était comme les autres ...*

- Je... désolée, j'étais ailleurs cet été... je voulais te tenir au jus mais j'ai zappé…

*Je le fixe, froidement pour lui faire comprendre que dans son intérêt il vaut mieux qu’il s’arrête là pour son explication car il s’enfonce plus qu’autre chose. Je ne pourrais vous dire si c’est mon regard qui m’a persuadé de se taire ou s’il a compris tout seul que c’était dans son intérêt de la fermer mais en tout cas j’obtins le résultat que j’attendais, le silence. Je le fixais sans me dérider, me disant qu’il osait me dire qu’il m’avait « zappé », sans rougir, sans gêne, comme si c’était normal. Je gardais les bras croisés, me disant qu’il ne méritait qu’une seule chose, que je le plante là en plein milieu du village et que je le « zappe » moi aussi pour le restant de mon existence, cependant j’avais légèrement oublié quelque chose … Moi et l’art de me ramener des ennuis, je suis franchement très douée. J’avais oublié que je venais de jouer un mauvais tour à des abrutis de Poudlard et que maintenant ils voulaient que je leur rende des comptes, comme s’ils croyaient que j’avais peur d’eux. Sentant au son de leurs voix qu’ils ne plaisantaient pas, j’attrapais sans réfléchir Enzo et je l’emmenais là où les autres ne nous suivraient à coup sûr pas, les ruelles mâle-famées. Après une bonne course, pour s’assurer qu’on n’avait pas été suivi, cela aurait été dommage de s’engouffrer dans ce coupe jarrets si c’était pour se faire attraper aussitôt, nous nous arrêtâmes pour reprendre notre souffle. Je vis tout de suite qu’Enzo n’était pas rassuré d’être ici, ce qui était tout à fait humain je le conçois, mais bon avec cette réaction, si on était attaqué, ce n’était certainement pas grâce à lui que j’allais sauver mes fesses … peut être qu’en le balançant, ça pourrait me laisser suffisamment de temps pour fuir, à voir. Quand je lui expliquais que ce n’était rien moins que des abrutis de l’école mais que fort heureusement j’étais plus intelligente qu’eux, je le vis faire une petite grimace, un espèce de sourire moqueur. Il était en train de se foutre de ma gueule là non ? Qu’il continue comme ça, je me ferais un plaisir de l’abandonner à son triste sort ici, on verra qui de nous deux à un sourire moqueur à la fin. Je chasse ma mauvaise humeur, me disant que ce n’était peut être pas tout à fait le lieu adéquat pour une prise de tête, encore que il la mériterait bien, mais vu que je tiens un peu à la vie, je n’ai pas envie de rameuter les mauvaises personnes ayant de mauvaises intentions. Je reste donc silencieuse, observant les alentours pour voir où nous pourrions nous trouver à l’heure actuelle. J’avais vaguement la carte du village dans la tête mais de là à pouvoir dire exactement où nous nous trouvions, il y avait une bonne marge. *

- Des salles type … Et qu'est ce qu'ils te voulaient, toi qui est aussi blanche que la neige .. ?

*Il commençait à vraiment me courir sur le haricot lui avec ses remarques moqueuses, à croire que l’air de Londres ne lui réussissait pas à mon goût. Bon après je ne suis pas très sympa, je lui fais la tête, je suis froide et distante et en plus, en plus je lui offre un beau plateau d’ennuis, rien que pour lui souhaiter un bon retour parmi nous … mais quand même, il devrait en être habitué avec le temps, ce n’est pas comme si j’étais la personne la plus sage qu’il soit. Certes je ne me mêle presque jamais aux autres, mais quand je le fais, vous pouvez être sur que j’en sors avec des ennuis, je ne sais pas me tenir en public, je suis une chieuse de classe internationale. Bon pour le coup je me serais bien passé aussi des ruelles mâle-famées mais franchement je n’y peux pas grand chose, c’est le premier endroit qui me vint à l’esprit et je sais que ça fait peur à beaucoup de gens. Fort heureusement ce n’est pas la première fois que je m’y rend, je ne prétend pas qu’on n’y craint rien ou qu’on va vite retrouver son chemin, mais en tout cas je serais d’une meilleure aide que beaucoup de gens par ici. Je ne prend pas la peine d’esquisser le moindre sourire ou grimace quelconque, ce n’est pas dans mes habitudes, je me contente simplement de lever les yeux au ciel. *

« - C’est ça fous toi de ma gueule je ne te dirais rien … » commençais-je par lui répondre avant de faire quelques pas pour tenter de voir si je reconnaissais les lieux ou non . « Ils sont trop matérialistes, voilà c’est quoi leur problème. Ils ne sont pas d’accord avec la phrase « tout ce qui est à moi est à toi », de purs égoïstes voilà tout. Faire tout un cinéma pour pas grand chose … de grands comédiens … »

*Lui dis-je sans rien ajouter en plus. Il faisait les conclusions qu’il voulait je m’en moquais un peu, je survivais comme je le pouvais dans ce monde de brut. Il fallait se rappeler que je n’avais plus de parents ou que plutôt les miens avaient décidé de m’abandonner, me laissant me débrouiller seule pour survivre. Personne ne payait mes études, parfois la famille d’accueil où j’allais me donner un peu d’argent mais ce n’était franchement pas grand chose, étant déjà en rade eux même. J’avais donc été contrainte de voler pour subvenir à mes besoins et avec le temps je ne me débrouillais pas trop mal, j’étais assez fière de moi. Cela ne me permettait pas encore de vivre correctement mais au moins de me faire un petit pécule, qui augmenter au fur et à mesure des mois, afin de payer mes fournitures scolaires et tout ce dont j’avais besoin. Je me débrouillais avec pas grand chose mais c’était toujours mieux que rien. Si je ne pouvais pas financer mes études l’année prochaine, je serais contrainte de voler pendant une année entière afin de pouvoir mettre de l’argent de côté pour les reprendre. Après tout maintenant que j’avais trouvé ce que je voulais faire, je n’allais pas abandonner mon idée de sitôt et si personne ne voulait me prêter main forte, je saurais me débrouiller seule, comme toujours. Je ne perdais pas non plus de vu l’idée d’aller rendre une petite visite aux salauds qui m’ont enfanté pour leur rappeler à mon bon souvenir. J’allais me charger de leur ruiner leur réputation et détruire tout ce qu’ils avaient mis longtemps à construire. Ils auront le choix entre me donner ce que je veux, c’est à dire mon financement pour mes études, soit l’anéantissement total de leur petit monde paradisiaque. J’étais peut être sadique mais ce n’est pas moi qui tape mes enfants parce que je suis une sous merde, je tiens quand même à le rappeler.*

- Oui j'entends... ça vient de par là !

*Me dit-il avant de m’entraîner à sa suite dans les ruelles en direction du bruit. Sa main chaude dans la mienne me fit un drôle d’effet mais je ne saurais vous dire exactement lequel. Tout ce que je sais c’est que pendant un cour instant, ça me perturba plus que de raison avant de que je décide de chasser cette impression de ma tête, la trouvant trop stupide. J’avançais donc à sa suite, observant les alentours mais ne reconnaissant pour le moment rien. Nous nous arrêtâmes devant une allée qui continuait jusqu’à une espèce de … je ne saurais pas vraiment vous la décrire, une maison ou plutôt un espèce de chapiteau qui a perdu le droit de s’appelait ainsi depuis fort longtemps je pense. Coloré encore qu’il avait dû l’être largement plus à ses débuts mais ils devaient être fort loin parce que là c’était plutôt la crasse qui le recouvrait et laissait apparaître de temps en temps un brin de couleurs. Je sentis une pression plus forte de la main d’Enzo et je compris rapidement pourquoi. Le chien, en tout cas il me semblait que ça en était un, gardait la pseudo tente avec des animaux tout aussi étrange derrière lui. J’arquais les sourcils en me demandant où on était tombé et je ne fus pas la seule à avoir cette réaction.*

- Euh, kessonfé là … ?

*Voilà une excellente question dont je n’avais pas vraiment la réponse. On était perdu et si mon hypothèse était bonne, cela devait être une sorte de cirque étrange devant nous, donc … j’ai envie de dire, pourquoi pas. Après tout on devait se poser un instant pour réfléchir et s’ils pouvaient nous aider à sortir d’ici, personnellement je suis preneuse. En plus ils ont peut être des objets intéressants à voler … oui je sais ce n’est pas trop le moment et ils sont loin d’être aussi inoffensif que ceux de Poudlard, mais mon côté cleptomane avait du mal à s’endormir ces derniers temps et j’étais franchement en rade de tune, il fallait donc bien que je compose avec.*

« Aucune idée mais maintenant qu’on est là, je crois qu’on a plus tellement le choix. Pas sûr que le … chien à l’entrée nous laisse le temps de partir si tu veux mon avis. Ils sont dressés pour ramener les clients … c’est à dire nous …. »




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Message(#) Sujet: Re: (TERMINE) "Quand l'éléphant tombe, c'est les fourmis qui en pâtissent" [Sasha] (TERMINE) "Quand l'éléphant tombe, c'est les fourmis qui en pâtissent" [Sasha] EmptyMer 30 Jan - 14:34

C'est la mort.
Autant j'aime ma Sasha, je l'adore et c'est bien assez étrange comme ça pour le dire. Cette fille est l'une des personnes la plus asociale de Poudlard, elle parle avec peu de personne et je faisais partie de ceux là. Je sais qu'elle a quelque connaissance encore à l'heure actuelle mais jamais elle ne les considérera comme des amis. Déjà que moi, j'ai du un peu lui forcer la main pour le lui faire admettre... D'accord, ce jour là j'y suis allé un peu fort, j'ai quand même imité le lapin tellement j'étais heureux d'être enfin considéré comme tel. La pauvre, maintenant je réalise que j'ai du lui faire vraiment peur. Et là, elle se tient face à moi, regard cuisant, bras croisé. Ça me fait presque peur, et j'ai pas le droit à l'erreur. Elle est mon amie et j'ai tout simplement oublié de prendre de ses nouvelles. J'serai presque impardonnable, si seulement j'étais pas si charmant. Ok, mon charme n'a jamais eu d'effet sur ma Pouffy', et c'est pas plus mal. Comme ça, à ses coté j'avais la paix à Poudlard, on était tranquille dans nos mondes de solitude. J'ai honte de ne pas avoir songé plus souvent à lui écrire. Peut être qu'elle aurait été cherché ma lettre, et peut être même qu'elle m'aurait répondu. Qu'en sais-je ? Je sais qu'elle aime pas les piaf, les animaux en général même, mais p'tetre qu'elle aurait fait un effort. Elle doit me détester. Non, sinon elle m'ignorerai comme un mal propre, et au lieu de ça elle veut des explications. C'est donc qu'elle me porte un certain intérêt, notre amitié est vraie. Ça me conforte mais je n'ai pas le temps de lui demander pardon qu'elle m’entraîne à sa suite au cœur de Pré-au-lard. On est suivit par des fous furieux qui semble clairement lui en vouloir. Qu'est ce qu'elle a encore fait ? Petite chipie, elle ne dévoilera jamais ses secrets, pas même à moi... Reprenant mon souffle dans une ruelle totalement perdu, je me demande si elle se rend compte que j'arrive à deviner certains de ces secrets ? Certes, pas tous, et de toute façon je ne veux pas les connaître. Chacun à droit à un jardin secret, qu'il soit remplis de fleur parfumée comme celui de ma chère colocataire, ou de ronces piquante. Le miens de jardin, si je devais le dessiner il serait blindé de rose rouge et noire. Passion, douceur et piquant. Ouai, parce que les roses, ça pique. Et parfois ça fait très mal, ça peut même s'infecter et tuer. Après le stress de la courses poursuite, j'ai bien envie de rire. J'suis pas un clown, ni un énorme farceur, mais ça fait du bien. Le silence règne autour de nous, et Sasha ne me ment pas. C'est presque la clause numéro une de notre amitié ça, ne jamais se mentir. C'est d'ailleurs pour ça que je lui ai clairement dis que j'ai oublié de prendre de ses nouvelles. J'avais le temps, mais c'est passé à la trappe... Alors elle, forcément elle me dit la vérité, mais c'est très très vague. Je souris et lui lance une petite pique. Je suis persuadé qu'elle comprendra que ça n'est pas méchant. Madame Sasha n'est pas blanche comme une colombe, et depuis que je la connais, je me suis toujours demandé comment elle vivait. Je suis quasiment certain de savoir comment elle se débrouille, mais ça ne me regarde pas vraiment.

« - C’est ça fous toi de ma gueule je ne te dirais rien … Ils sont trop matérialistes, voilà c’est quoi leur problème. Ils ne sont pas d’accord avec la phrase « tout ce qui est à moi est à toi », de purs égoïstes voilà tout. Faire tout un cinéma pour pas grand chose … de grands comédiens … »

Je me demande ce qu'elle à fait. Sans doute une mauvaise chose pour qu'elle ait tant la frousse que ça. Je n'appellerai pas sa fuite une réaction due à la peur, mais presque. En même temps ils étaient impressionnants. J'aurai pu m’aventurer à leur mettre mon poing dans la tronche mais je pense que j'aurai risqué gros. Sasha mérite que je la protège mais la fuite était la meilleure option.

- Je n'ai jamais douté de ton esprit, sourié-je en refermant ma veste à cause du frais ambiant.

Pour ce qui est de son histoire avec les trois types, je m'arrête là. Je ne vois pas l’intérêt que je peux avoir à tout savoir et puis si elle tourne autour du pot depuis dix minutes c'est pas pour rien. Elle veut pas me le dire, ou du moins pas de suite, c'est tout. Je m'en fiche, elle fait ce qu'elle veut. Ça a toujours été comme ça entre nous, et puis même si je suis légèrement curieux, je peux survivre. Je pense savoir de tout manière, ce qu'elle sous entend et ce qu'il s'est passé. Il ne faut pas s'incruster dans la vie d'autrui, donc je m'en reste là. Sasha m'interrompt dans mes pensés, signalant une musique dans l'air. Je l'ai remarqué depuis quelques instant mais je n'y ai pas fais attention. La musique reste discrète et entêtante. Kerno jappe quand Sasha et moi commençons à suivre la mélodie. Foutu clébard, il va nous faire retrouver par les balourds. C'est quelque chose que je ne n'aimerai pas du tout, que le trio nous mette le main dessus. On pourrait se défendre, facilement vu que j'ai passé haut la main mes Aspic et que Sasha reste une fille discrète mais très douée. Vu que je n'avais jamais vu la tête des trois auparavant à Poudlard, ils ne doivent pas être très vieux. Peut être en cinquième année ? Peut importe, ils ne sont pas à nos trousse donc pour l'heure, je me concentre sur mon cul de sac, le gros chien et surtout, l'étrangeté des lieux.

« Aucune idée mais maintenant qu’on est là, je crois qu’on a plus tellement le choix. Pas sûr que le … chien à l’entrée nous laisse le temps de partir si tu veux mon avis. Ils sont dressés pour ramener les clients … c’est à dire nous …. »

Elle a raison, c'est certain. Le chien planté la nous regarde et sous son œil morne je sens une certaine détermination. Peut être qu’il va se mettre à nous courir après, pour comme le dit Sasha nous attirer vers le chapiteau ? Ou alors il est là pour éviter justement que les gens ne viennent mettre leur nez dans cet endroit indescriptible, auquel cas il nous poursuivra si on va vers lui. Le dilemme est grand mais pas insurmontable. Observant les alentour, je remarque que la situation est pour le moins cocasse. Je crois que notre chemin est tout tracé, il ne reste plus qu’à espérer que le molosse ne nous en fasse pas voir. Au pire, on le neutralisera.

- Ouai, dis-je en reprenant un peu de poil de la bête, on n'a pas trop le choix. Puis là bas, c'est un cul de sac …

Je ne peux pas dire que nous sommes prit aux piège, mais soit on va vers l'étrange tente décrépite, soit un va droit dans le mur, soit on retourne sur nos pas. La dernière option n'est pas envisageable à mon avis. Peut être que les lourdo de tout à l'heure ont réussi à nous suivre, auquel cas on tomberai dessus trop vite à mon goût. Il faut qu'on avance, mais avec prudence. Moi, être prudent ça me ressemble, c'est pas vraiment le cas de ma Sasha... Avec elle je suis presque moi même, un mec presque normal, avec des peurs et du courage. Et un brin de témérité mal placée. J'dois avouer que s'il y a un truc complètement stupide à faire, qui nécessite du courage, il est est pour. Aussi, avancer vers le truc à pattes planté à quelques mètre de nous, me semble être un truc stupide. Je sors aussitôt ma baguette pour la caser dans la poche de mon jean, à porté de main, et me met à avancer. Le chien bavousant n'est plus très loin maintenant, j'espère que Sasha me suit assez prêt. Je ne dis pas que je suis un garde du corps de la mort qui tue mais j'suis toujours épais qu'elle, ce qui n'est pas négligeable face à un gros tas de muscle. Plus on s'approche, plus je le remarque impressionnant.

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Dernière édition par Enzo E. Talbot Opaunm le Mer 30 Jan - 14:37, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: (TERMINE) "Quand l'éléphant tombe, c'est les fourmis qui en pâtissent" [Sasha] (TERMINE) "Quand l'éléphant tombe, c'est les fourmis qui en pâtissent" [Sasha] EmptyDim 3 Fév - 20:58

*J’aurais bien eu mille et une chose à lui dire à propos de son comportement mais on ne m’en laissa pas vraiment l’occasion. C’est amusant quand même de voir comment je me comporte avec Enzo, c’est assez décalé de ma façon d’être avec les autres. Je ne prétend pas que je joue les amies parfaites ou que je suis gentille, attentionnée, aimante, drôle ou une autre connerie dans ce genre, mais je suis différente, ça c’est sûr. Je l’ai observé un moment avant de me décider à aller le voir, nous n’avons pas eu une grande discussion philosophique sur la vie, nous n’avons pas eu de grande discussion tout court mais je ne sais pas, quelque chose est passé entre nous. Rien de sentimental ou de quoi que ce soit de ce genre, je sentais juste que je pouvais rester là, à ses côtés sans avoir peur d’avoir à répondre à des questions sur moi ou à me justifier. Avec lui pas de problèmes de cet ordre, il ne cherche pas à me connaître plus que je ne veux me dévoiler, il ne cherche pas à me changer ou autre, on trouve notre bonheur dans nos silences. Je me sens bien avec lui mais jamais je ne le lui dirais et je crois que c’est parce que tout cela me manque cette année que je lui en veux de ne pas m’avoir écris. Il aurait dû le faire, il aurait dû en ressentir le besoin, au lieu de ça, il m’a oublié, zappé comme si je n’étais qu’une donnée éphémère. Est-ce que je le prend mal ? Oui. Est-ce que je vais lui en tenir rigueur ? Peut être. Est-ce que je vais l’oublier ? Non, je crois que maintenant qu’il est dans ma vie, ça risque d’être délicat de l’oublier totalement. Et puis si je l’oublie, qui va être son bouclier et qui va être le mien ? *

- Je n'ai jamais douté de ton esprit

*Je ne fais même plus attention à ce qu’il me dit, non pas que ce qu’il raconte m’indiffère mais je suis occupée à récupérer ma respiration, ralentir les battements de mon coeur, vérifier que les autres crétins ne m’ont pas suivi et tenter de savoir d’où vient cette musique. Beaucoup trop de choses en même temps, je vous l’accorde, mais bon je pense que je vais m’en sortir. Reprendre mon souffle est une priorité, je n’ai pas envie de passer le reste de ma journée à être hors d’haleine, d’une parce que c’est désagréable, de deux parce que c’est inutile, de trois parce que c’est bruyant et de quatre parce que je n’ai pas envie qu’on nous remarque plus que nécessaire. Je tente donc de me calmer et je me dis que si je réussis à faire ralentir mon coeur, je risquais de reprendre déjà plus facilement mon souffle. Je respire lentement, faisant de grandes inspirations et expirations. Petit à petit, tout revint en ordre dans mon corps, c’était une étape de passé. Je répondais de temps en temps à Enzo, le foudroyant du regard quand il le fallait et me contentant de jouer d’ironie le reste du temps. Je ne lui mentais pas par contre, je n’allais pas dans les détails d’accord, mais je ne lui mentais pas, c’était dans le marché. Aucun mensonge, sinon on se dit au revoir et on ne se revoit plus. Je déteste les menteurs, mes parents en étaient et ce n’étaient pas de bonnes personnes. Je me contente donc du strict nécessaire pour expliquer pourquoi ces débiles me couraient après. Enzo n’a pas à savoir que je vole pour subvenir à mes besoins, s’il le découvre tout seul c’est très bien mais ce n’est pas moi qui vais le lui dire, ça ne le regarde pas. Je vérifie régulièrement à droite et à gauche qu’ils ne déboulent pas tous devant nous mais visiblement ce ne sera pas le cas. Ils ont bien trop peur pour venir jusqu’ici, déjà que nous, nous n’aurions pas du venir, alors eux …
Une fois rassurée, je me tourne vers la musique qui résonne autour de nous et je tente d’en détecter l’origine. Je finis par voir d’où elle provient et je m’approche un peu. Un vieux chapiteau délabré se dessine devant nous, avec des choses étranges autour et un chien à l’air menaçant devant. Reculer ou avancer, nous n’avons plus vraiment le choix, il faut qu’on se décide rapidement avant que le chien s’énerve et nous attaque pour rien.*

- Ouai on n'a pas trop le choix. Puis là bas, c'est un cul de sac …

*Bon visiblement nous étions d’accord, soit on retournait sur nos pas et on avait de fortes chances de tomber sur les autres débiles et je n’en n’avais aucune envie, je ne compte pas leur rendre ce que je leur ai volé. Soit on tente une autre issue mais laquelle ? On avait pas tellement le choix là où l’on se trouvait et vu qu’on ne savait pas jusqu’où les autres nous avaient suivi, on prend de gros risques à retourner sur nos pas. Il nous reste donc le chapiteau et le chien peu amical. Il fallait donc qu’on avance. Enzo sortit sa baguette et la glissa dans son jean. Je n’aimais pas l’idée mais je fis tout de même pareil, il fallait bien que j’assume un jour d’être une sorcière, je ne pouvais pas juste me contenter de faire des sortilèges d’amnésie pour faire oublier mes origines aux gens trop curieux. Je glissais donc ma baguette dans ma manche et suivie Enzo doucement. Rien ne se lisait sur mon visage, c’était déjà une bonne chose, mais ce n’était pas pour autant que je me sentais parfaitement bien et sereine. J’étais angoissée mais pas à défaillir au moindre danger, j’étais plus courageuse que ça quand même. Arrivés vers le chien, il nous laissa passer et c’est avec soulagement qu’on entra dans le chapiteau. L’intérieur était tellement différent de l’extérieur. Déjà c’était immense, éclairé par endroit et sombre autour. Il y avait des trapézistes, des clowns, des jongleurs, tous en train de s’entraîner et puis il y avait un dompteur, sauf que visiblement il avait l’air d’avoir perdu quelque chose, on le voyait s’agiter un peu de partout.*

« - Heu …. tu crois qu’il dompte quoi ? »

*C’était la question qui était utile de se poser maintenant qu’on était à l’intérieur du chapiteau et qu’on avait déjà avancé de quelques pas. Si c’était une pauvre biquette, il n’y aurait pas mort d’homme sinon, on risquait de se retrouvait dans de gros ennuis. Un bruit étrange retentit à ma gauche et quand je tournais mon visage, je ne vis que l’obscurité et le même bruit retentir une nouvelle fois*

- Heu …. C’est moi qui me fais des idées où il y a quelque chose dans l’ombre là ? Et quelque chose d’assez gros je dirais … Enzo ? On fait quoi maintenant ?




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“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's


Dernière édition par Sasha A. Mayfair le Dim 24 Mar - 17:12, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: (TERMINE) "Quand l'éléphant tombe, c'est les fourmis qui en pâtissent" [Sasha] (TERMINE) "Quand l'éléphant tombe, c'est les fourmis qui en pâtissent" [Sasha] EmptyLun 18 Mar - 17:54

Les ruelles malfâmées ne sont pas attirante en général, alors dans ces conditions là c'est encore moins alléchant. J'aime bien me faire peur, créer le frisson en moi, la poussé d'adrénaline qui va alimenter mon être. Dès fois avec mes sœurs et mes mères, on regarde des films d'horreurs et c'est atrocement drôle. La situation dans laquelle je me trouve pourrait parfaitement être le décors d'un de ses films, sauf que nous, nous sommes sorciers et armés de baguettes. Entrer dans un film moldu serait impossible, on gagnerait. Mais il faut admettre que là, après une course poursuite palpitante, c'est fort en chocolat. Je retrouve une amie pas vue depuis des mois, il s'avère qu'elle est poursuivie par une horde d'homme armée jusqu'aux dent, elle m’entraîne dans sa fuite et nous nous retrouvons dans un endroit glauque au possible. L'idée me fait rire, surtout que j’exagère un petit peu mais l'idée est là. J'aimerai en savoir plus, mais je me fais légèrement envoyé valser. Je ne peux me retenir de sourire. Dès que je vois Sasha, je me sens léger c'est fou ça tout de même. Elle a beau me regarder avec des yeux noir, qui pourraient cracher des flamme, ça ne me ferait rien. C'est mon amie, une des seule qu'il me rester, la dernière que je côtoie vraiment encore à l'heure actuelle. J'ai eu beau rencontrer une certaine Lucy peu de temps avant, je ne parviens pas à me faire à l'idée de passer du temps avec des filles. Coincé dans la ruelle, seul, mon amie me dit que nos poursuivant sont trop matérialiste. J'ai bien une idée de ce qui a pu se passer entre eux mais je vais la garder pour moi. Je refuse de me disputer avec Sasha sous prétexte que je suis curieux. Certes je le suis mais, je dis bien mais, je suis respectueux. Aussi, je ne l'embêterai plus avec ça ni même dans un futur proche ou lointain. Ce qui est fait est fait, point barre. Moi, est ce qu'elle me demande pourquoi j'suis aussi faible hein ? Non, jamais. Elle m'a jamais posé de question trop gênante ou auxquelles je ne voulais pas répondre. C'est parfait, et ce même si je suis persuadé qu'elle a volé quelque chose. Je suis pas dupe non plus.

Elle est forte ma Sasha, elle se débrouille toute seule dans ce monde. Même si je sais pas grand chose de son passé, je sais qu'elle est seule, sans vraiment de famille. J'ai tout déduis moi même, alors je fais peut être fausse route. Toujours est il que dans ma tête, elle est une jeune enfant orpheline, certainement traumatisé par un décès brutal. Ou peut être pas. La divination n'est pas mon fort même si j'affectionne la matière, jamais je n'ai réussis à lire l'avenir ni le passé dans une tasse de café ni dans une boule de cristal. Tout ce que je voyais, c'était des morceaux de mon enfance que ma mémoire avait occulté. En réfléchissant bien, que suis je par rapport à Sasha ? Si mes intuitions sont juste et qu'elle vit comme je le pense, je suis ne suis à coté d'elle qu'un gamin pourrit gâté par deux mères poules et presque uniquement entouré de fille. Tout les ans j'ai des cadeaux, mes anniversaires ont toujours été fabuleux … et Sasha dans tout ça ? Je crois que je ne lui ai jamais offert de cadeau, sauf peut être une fois pour Noël, mais je ne lui ai jamais vu avec. C'était un petit foulard pour le printemps, aux couleurs de notre maison. Peut être qu'elle n'aime pas les foulards ? Ou les cadeaux ? Telle que je la connais, elle refuserait une fête ou même une petite attention. J'aimerai l'aider, sauf qu'elle ne me parle pas. Tant pis, c'est le deal, les règles du jeu. Mon amitié me satisfait malgré le fait que mon coté généreux ne peut se développer face à elle. Une faible musique me sort de mes songes et attise notre curiosité. Inutile de résister, on se dirige de front vers la ruelle d'où provient la mélodie. On pourrait peut être découvrir quelque chose qui sait ? Aussi loin que mes souvenirs remontent et que mon sens de l'orientation me le permettre, je ne suis jamais allé aussi loin dans les méandres du cœur de Pré-au-lard. Un chien nous fait face tendis qu'un décors inattendu se dessine à l'arrière plan. J'aurai le temps et le matos, je ferai un rapide dessin de cette scène étrange et coloré. On dirait une sorte de cirque, assez étrange... J'hésite quant à la marche à suivre. C'est pas notre journée, moi qui était simplement venu balader les animaux et faire deux trois courses... D'ailleurs, Kerno et encore en train de trembler à mes pieds, mais pas de peur pour une fois. Ce chien est vraiment à l'opposé de Zora, sa proprio. Faible, petit, trouillard et pas courageux.

« - Heu …. tu crois qu’il dompte quoi ? » 

A peine avont nous dépassé le molosse fort aimable, l'environnement qui nous entoure devient à la fois fantasque et oppressant. Le chapiteau paraissait loin depuis la ruelle mais maintenant, nous étions dedans, parmi moult personne aussi étranges que fascinantes. Des animaux que je n'avais jamais vu avant sont là, à tourner dans des cages ou sur une pistes. Sasha attire soudain mon regard vers un petit dompteur assez vieux puis vers le passage entre les gradin, à quelques mètres de nous. Effectivement, il y'a une ombre mais je ne la distingue pas. Soudain, elle avance d'un pas et pénètre dans la lumière. Je suis subjugué, elle ressemble vaguement à un lion mais aussi à un crocodile. Ou plutôt un serpent … je ne saurai dire si ce que je vois est réel, mais je suis figé sur place.

- On dirait une chimère, mais … hésité-je, c'est pas possible hein ? Ça n'existe quand même pas ?

La crainte se peint sur mon visage et je déglutis en tirant sur la laisse de Kerno, histoire qu'il ne se fasse pas croquer. D'un œil, l'autre toujours sur la créature, je signale à ma Sasha qu'on ferait mieux de se carapater … J'espère que le dompteur va voir que sa bestiole est prête à avaler tout rond deux gentil touristes.


1,2,4 Le dompteur arrive et attrape la Chimère mais les deux élèves aperçoivent une tête de mort entourée d'un serpent tatouée sur son poignet.
3,5,6 Le chimère avance vers le duo sans que le dompteur me bouge d'un pouce. Va falloir se débrouiller...


Dernière édition par Enzo E. Talbot Opaunm le Lun 18 Mar - 17:55, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: (TERMINE) "Quand l'éléphant tombe, c'est les fourmis qui en pâtissent" [Sasha] (TERMINE) "Quand l'éléphant tombe, c'est les fourmis qui en pâtissent" [Sasha] EmptyDim 24 Mar - 20:58

*Je ne savais pas trop dans quelle aventure nous venions de nous embarquer mais ce qui est sûre c'est qu'à ce rythme là on n'allait pas s'en sortir indemne. D'abord on se fait courser par des pauvres types qui n'apprécient pas qu'on leur fasse les poches. Ensuite, on se retrouve perdu au milieu des Ruelles mâles famées de Pré-au-lard et maintenant on se retrouvait dans une tente ou plutôt un espèce de chapiteau étrange et glauque et rien de bon ne nous attendait là bas. Je ne suis pas du genre à me faire des idées pour rien mais là, ça allait crescendo non ? Bientôt ça va être quoi ? Se faire attaquer par une bête féroce ? Se faire kidnapper par des sorciers malfaisants ? Si c'était pour obtenir une rançon ils allaient être servie avec moi qui est orpheline, enfin moi je dis ça, je ne dis rien. Abigail veut qu'on s'en aille, elle déteste cet endroit et elle n'a aucune confiance en Enzo qui a peur de son ombre, alors elle ne le voit pas être capable de nous défendre en cas de besoin. Sasha est assez d'accord avec elle, elle n'a rien contre Enzo, on ne va pas dire qu'elle l'apprécie énormément, mais elle le trouve utile et elle a constater que son absence dans ma vie se fait sentir. Seulement elle est consciente que s'il n'est pas capable de tenir tête à une pisseuse en colère, il ne va pas faire grand chose contre un quelconque danger plus menaçant qu'une fille à couettes. Il va falloir qu'on se débrouille seules, voilà ce que j'en conclue. J'apprécie Enzo, à ma façon mais je l'aime bien quand même. C'est un garçon reposant, pas prise de tête, patient et franchement très utile quand il est à mes côtés, mais je l'ai vu en action quand il se retrouve en face d'une fille et c'est vrai que ce n'est pas très beau à voir. Je ne pense pas que je vais devoir compter sur lui en cas de réel danger. Cependant j'ai quand même envie de lui laisser sa chance, envie de lui laisser l'opportunité de nous montrer qu'on a tort. Mais en même temps, je ne suis pas non plus prête à me mettre en danger volontairement pour lui donner l'occasion de montrer sa bravoure, je suis dérangée d'accord mais malheureusement pas suicidaire ou pas au point de réellement mettre ma vie entre ses mains. Pourtant, quand nous entrons sous le chapiteau, je reste près de lui, au cas où tout cela tournerait mal. Autant parce que si on doit se carapater loin et vite, je veux pouvoir être proche de lui pour l'embarquer avec moi, que parce que si on doit se servir de nos baguettes, j'espère qu'il sera plus rapide que moi et plus efficace aussi. Je ne suis pas spécialement douée en sorcellerie, je ne suis pas non plus la pire des cancres dans ce domaine, mais je ne pense pas que la magie me sera utile plus tard, alors je ne fais pas beaucoup d'efforts, c'est peut être une erreur finalement. Bon heureusement j'ai quand même les bases, c'est déjà ça, après je n'ai jamais lancé un sort dans le feu de l'action, je me suis toujours cantonnée aux exercices en cours, rien de plus. *

- On dirait une chimère, mais … c'est pas possible hein ? Ça n'existe quand même pas ?

*Une fois à l'intérieur, nous observons tous les deux ce qui nous entoure. Je constate qu'il y a pas mal de monde et que le chapiteau est bien plus grand que je l'aurais cru. En même temps c'est un peu l'avantage de la magie, on peut obtenir de grand espace dans de petits endroits. Je regarde un instant des trapézistes en pleine action et je suis impressionnée par leur dextérité et leur confiance en l'autre, moi je ne pourrais jamais lâcher la barre pour attraper les bras tendus d'une autre personne. Cela demande une grande confiance en l'autre et la seule personne en qui j'avais totalement confiance est morte quand nous avions huit ans. Je ne suis même pas sûre de me lâcher pour Shane alors c'est pour dire. Je tourne mon regard vers un vieil homme, habillé en dompteur et je regarde autour de lui, tentant de voir ce qu'il pouvait bien dompter mais je ne vis rien. Je trouvais ça bien étrange, ce n'était pas normal du tout, il devait bien dompter quelque chose. Abi me demandait de partir, elle me suppliait même, Sasha elle lui demandait de se taire, que cela n'allait pas nous aider de l'entendre chouiner. Moi je me contentais de les laisser se disputer et j'observais ce qui nous entourait pour voir où pouvait être l'animal en question. J'entendis du bruit vers notre gauche, seulement je ne vis rien. Quand j'en entendis un second bruit, je me tournais vers Enzo pour lui demander son avis, si lui aussi avait entendu du bruit à cet endroit là. Une tête sortie lentement de l'ombre, suivie de son corps mais c'était bien la première fois que je voyais ça. Une chimère, nous avions une chimère devant nous, c'était impressionnant et très flippant aussi. Enzo me demanda absolument pas rassuré si c'était possible d'avoir un tel animal devant nous et je me voyais mal lui dire que non alors que nous en avions la preuve sous nos yeux.*

« - Heu …. ben écoute là je serais plutôt tentée de te dire que si …. visiblement ça existe, ce n'est pas qu'un animal fabuleux …. »

*Ce n'était pas qu'une chimère et pas simplement façon de parler. J'aurais préféré moi aussi que ça n'existe pas, surtout que ça avancé vers nous et que j'étais loin d'être rassurée. Sasha m'ordonnait de brandir ma baguette et de me tenir prête et Abi me disait de faire quelque chose, n'importe quoi mais quelque chose qui pourrait nous sortir d'ici. Je fis un pas, puis un second en arrière, mais je vis Enzo qui restait figé sur place. Il se tourna vers moi et m'indiqua la sortie, me faisant comprendre qu'il fallait qu'on se barre et rapidement, seulement un geste brusque et on était mort, j'en étais persuadée. Fort heureusement pour nous le dompteur arriva à temps pour arrêter l'animal, ce qui nous soulagea grandement mes multiples personnalités et moi même, mais une chose attira notre attention. Un tatouage et pas n'importe lequel, La Marque. Je tournais mon regard lentement vers Enzo et me rapprochais de lui pour l'attraper au bras pour lui murmurer quelques mots.*

 « - T'as vu son bras ? »

*Je ne voulais pas le perturber ou l'angoisser plus que de raison mais j'avais peur d'avoir mal vu. En fait je savais que je n'avais pas mal vu mais j'avais envie qu'il me dise qu'il avait cru lui aussi voir la Marque mais qu'en fait c'était pas le cas. Nous devions faire ou dire quelque chose pour s'en aller, mais quoi ?

 « - Pardonnez-nous du dérangement, on s'est légèrement perdu mais nos amis nous attendent dehors, on va vous laisser …. vous entraîner tranquillement ! »

Et je tirais sur le bras d'Enzo pour s'en aller loin d'ici.


2, 4 & 6 L'homme nous barre le passage vers la sortie
1,3 & 5 L'homme retient sa chimère et nous avons le chemin de libre pour nous en aller.



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Message(#) Sujet: Re: (TERMINE) "Quand l'éléphant tombe, c'est les fourmis qui en pâtissent" [Sasha] (TERMINE) "Quand l'éléphant tombe, c'est les fourmis qui en pâtissent" [Sasha] EmptyVen 19 Avr - 13:20

La bestiole nous regarde d'un air de dire « je vais vous bouffer et ne laisser aucuns restes. Même votre propre mère ne pourra pas vous reconnaître ». Une des deux miennes y parviendra oui, j'en suis sûr, par contre, Sasha n'en a pas. La chimère planqué dans l'ombre en est sortie depuis un instant tout juste et j'ai déjà envie de reculer pour mieux l'affronter. Elle est effrayante et énorme mais j'ai toujours du courage dans les moments les plus stupides. Si des rumeurs courent sur moi comme quoi j'suis une chiffe mole c'est simplement parce qu'en compagnie de filles j'perd tout mes moyens. Mais là je suis avec Sasha, c'pas n'importe quelle fille, c'est la seule que je supporte vraiment. Supporter n'est pas le mot adéquat d'ailleurs, j'aime simplement être avec elle. On se comprend et on ne se colle pas l'un a l'autre. Si aujourd'hui nous en sommes là c'est par un concours de circonstance. Une fichue course à pied et du coup, on s'est perdu.
Kerno tremble à mes pieds, la pauvre bêtes aurait du être un grand chien si on ne lui avait pas jeté un sortilège. Aux yeux des moldus il ressemble à un mini chier loup, genre Berger Allemand, mais il est tellement petit et frêle qu'au final il fait plus penser à un chihuahua.
Je n'ai jamais vu de telle bestiole auparavant, seulement ma sœur au sortir de la douche, et ça ma fait le même effet. Des frisson dans le dos. C'est ma demi sœur en fait, et elle ne m'apprécie pas vraiment, moi non plus à vrai dire. Et puis c'est pas un canon de beauté, on pourrait même dire qu'elle en est le contraire. Pas maigre mais pas obèse non plus, avec un sourire de cheval et des yeux tombant, des bajoues qui lui donnent un air de St Bernard et ses cheveux ne rattrapent rien. Alors la croiser à la sortie de la douche .. j'en ai encore des sueurs froides. Poing serré, j'attends que Sasha me donne un signe de vie, histoire de voir si elle aussi est paralysé face à l'immondice.

- Heu …. ben écoute là je serais plutôt tentée de te dire que si …. visiblement ça existe, ce n'est pas qu'un animal fabuleux ….

Certes, puisqu'on l'a sous le nez, mais je persiste à croire qu'elle n'a rien à faire dans le monde humain ni dans le monde sorcier. Cette chose est une légende et aurait du en rester une, et pas croiser notre chemin par inadvertance. Même si j'ai ma baguette à proximité, j'ignore comme réagis ce genre de bestiole. Elle n'a pas l'air bien rapide ni même vive, mais on sait jamais. La bave qui coule de sa bouche dont dépassent des crocs peu sympathique me dit que je ne dois pas faire le téméraire. Je tourne légèrement la tête vers Sasha sans lâcher la chimère des yeux pour autant. Je ne sais pas comment ni combien de temps, je pose mon regard sur mon amie pour voir comment elle est mais repassa vite sur la bestiole. Sasha semble pas trop mal mais aussi inquiète que moi quant a son espérance de vie. Même si elle est silencieuse, solitaire et soi disant bizarre, elle doit quand même vouloir vivre un certain temps. Donc ne pas mourir bouffée par un animal mythologique.

- C'est peu rassurant …

C'est sans doute la phrase la plus inutile du jour, j'en ai conscience. En parlant, j'ai glissé d'un pas vers la droite et me suis emparé sans brutalité du coude de Sasha, histoire que si il faur courir, on parte en même temps et du même coté. Heureusement, nous n'auront pas à le faire. Un homme, le dresseur de tout à l'heure, arrive et s'approche de la bête qui nous lorgnait comme deux steak de dragon. Il n'est pas très rassurant comme homme, et d'ailleurs, son bras nous prouve qu'il ne fait pas partie des tout gentils tout mignon. Je remarque la marque des ténèbres tatoué, comme ce qu'on raconte lorsqu'on parle de la Grande Guerre. Je ne l'avais jamais vu de ma vie et j’admets, ça me fait un haut les cœurs. C'est un Mangemort, ou du moins un ancien partisan de celui dont on ne doit pas prononcer le nom.

Tu as vu son bras ?

Sasha a bien remarqué elle aussi et je la sens fébrile. Nous sommes face à un Mangemort, peut être il y en a d'autre dans le chapitaux, sans doute même. A moins que ce type au visage sombre ne se soit repentit totalement et ai décidé de rejoindre les clown … J'en doute sérieusement. J'hoche la tête et déglutis douloureuseuemnt. Où nous sommes nous encore fourrés ? D'habitude, tout les deux on squatte les endroit calme, avec personne pour venir nous emmerder et là, non, on tombe sur une bande de sorcier chelou au cœur d'un cirques planqué dans les Ruelles Malfamées.
Génial.

- Pardonnez-nous du dérangement, on s'est légèrement perdu mais nos amis nous attendent dehors, on va vous laisser …. vous entraîner tranquillement ! 

Ca c'est fait, fallait bien que quelqu'un parle de toute façon. Le mec nous observe froidement mais ne fait rien pour nous empêcher de partir. Je lâche Sasha qui sans doute a détesté que je la touche et recule lentement. Elle me tire rapidement vers elle et m’entraîne vers la sortie ou plutôt vers la porte par laquelle nous sommes entrés. Personne ne nous retient, sans doute le gars n'a-t-il pas remarqué qu'on avait remarqué la marque sur son bras... Une fois dehors, je continue et dépasse de nouveau le clébard bavousant que nous avons croisé en entrant. On se retrouve dans la ruelle, trop calme. Je crois qu'il est temps de retourner vers le village.

- J'crois qu'on a eu chaud, sourié-je en m'adossant au mur. Ce cirque est pas normal du tout et le mec encore moins... il avait la Marque. Je pense qu'on ferait mieux de prendre nos clic et nos clac.

Nous n'avons que peu d'options pour le moment. Je m'engage lentement dans la petite ruelles que nous avions emprunté à l’aller mais je tombe vite sur un croisement. Je dirai à droite, mais j'en suis pas sûr du tout...

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Message(#) Sujet: Re: (TERMINE) "Quand l'éléphant tombe, c'est les fourmis qui en pâtissent" [Sasha] (TERMINE) "Quand l'éléphant tombe, c'est les fourmis qui en pâtissent" [Sasha] EmptyMer 24 Avr - 21:05

*Je ne sais pas dans quel merdier on s'est fourré mais en tout cas on y est en plein dedans et on est pas prêt de s'en sortir. Qu'est-ce qu'on a fait dans des vies antérieures pour mériter ça ? Qu'ai-je fais dans mes vies antérieures pour mériter ce genre de chose ? J'ai dû être quelqu'un de vraiment mauvais, j'ai du faire beaucoup de vilaines choses parce que là c'est pas possible autrement. Abigail est en train de pleurer, elle me déteste de m'être mis dans une telle situation, comme si je l'avais choisi volontairement, non mais la blague. Sasha l'engueule parce qu'elle ne peut pas réfléchir avec ses jérémiades et ça ne fait qu'accentuer la colère d'Abi et moi ça me donne la migraine. J'aimerais juste qu'elles se taisent un instant, histoire que je puisse me sentir exceptionnellement seule dans ma tête, ça me donnerait peut être l'occasion de réfléchir à tête reposée.
La chimère avance certes lentement, mais elle avance quand même, ce qui n'est pas très rassurant. Nous nous reculons instinctivement, nous n'avons pas très envie de finir en repas pour cette bestiole sortie tout droit d'un conte pour enfant. C'est franchement laid les chimères, je vous avouerais que je ne vois vraiment pas qui pourrait trouver ça beau et s'y attacher. Déjà rien que l'idée qu'elle se trouve dans ce cirque me fait me poser quelques questions. Qui s'est dit un jour « tiens et si je dressais une chimère ? » je suis cintrée vous voyez mais jamais je ne me serais dis ça un jour. Comment l'a-t-il trouver ? Parce que ça ne cours pas les rues cet animal, je ne sais même pas où on peut en trouver et étrangement j'ai pas envie de poser la question à son dresseur, qui est d'ailleurs absent pour le moment. Quel numéro fait-il avec sa chimère ? Rien que déjà de la faire apparaître, ça doit faire son effet mais soyons réaliste, qui mettrait les pieds ici, dans un cirque miteux, en plein cœur des ruelles mâles famées ? Bon certes on y est, mais ce n'est pas volontaire, on ne s'est pas dit « tiens ça à l'air sympa, et si on y entrait ? », on y est parce qu'on a pas eu le choix et qu'il fallait bien prendre une décision. En plus le chien à l'extérieur n'avait franchement pas l'air amical alors je préférais être à l'intérieur loin de lui plutôt qu'à l'extérieur. Mais maintenant que j'y suis à l'intérieur, étrangement je préférais être à l'extérieur pour le coup. *

- C'est peu rassurant …

*Oui merci Enzo de cette brillante remarque, je ne l'avais pas remarqué, heureusement que tu es là pour mettre le doigt sur ce qui cloche … C'est peu rassurant, ça c'était le moins qu'on pouvait dire, je dirais même plus, c'est carrément flippant. Quelle idée on avait eu de se carapater en plein cœur des ruelles mâles-famées ? On aurait pu fuir de l'autre côté, à l'extérieur du village. A force de courir et de s'éloigner du château, on aurait fini par les semer les boulets, j'en suis sûre. En plus ça ne doit pas courir bien vite, trop de graisses et pas assez d'exercice pour ça. Mais non nous on a choisi les ruelles parce que c'était plus cool, ça nous laissait une chance de nous perdre, de tomber sur ce genre d'endroit glauque pour être sûr à cent pour cent de ne jamais nous en sortir. On est comme ça nous, on a pas froid aux yeux, je dirais même plus, on frise le suicidaire. Pourtant, même si l'envie de m'énerver pour la première fois me viens, je ne vais rien dire, ce n'est ni le lieu, ni le moment pour le faire, ça risquerait d'énerver encore plus la bête immonde et féroce qui se trouve devant nous. Je prend donc sur moi, comme toujours et tente de ne pas m'énerver en répondant à Enzo. L'habitude de ne jamais réagir et de parler toujours sur le même ton aide beaucoup pour le coup et on ne remarque presque pas que je suis agacée.*

« - Non déconne … et qu'est-ce qui te fait dire ça dis moi ? »

*J'ai dis que je ne m'énerverais pas, je n'ai jamais dis que je ne serais pas cynique. Non mais franchement « c'est peu rassurant... », quelle réplique digne des plus grands films ça. J'avais remarqué que c'était peu rassurant, j'ai quand même la Chimère à quelques pas de moi, si elle veut, elle peut me sauter dessus et adieu Sasha. Un type sort de l'ombre et attrape la Chimère. Sans hésiter, j'ai opté pour le dresseur, je ne connais pas beaucoup de mecs qui feraient ça sans connaître l'animal. Bien évidemment ce n'était pas un type classique, il avait la Marque, chose qui n'était pas normale. Le gars était donc un ancien partisan, ce qui veut dire qu'il était louche. Je ne connais pas l'ascendance de ce cher Enzo mais la mienne ne lui plairait absolument pas. Etant née de parents moldus, je suis à leurs yeux une erreur de la nature. Cela dit je ne pourrais pas leur en vouloir, je ne pense pas vraiment le contraire, je suis un pur accident et j'aurais préféré ne jamais avoir vu le jour. Cependant, de là à vouloir mourir sur le champ, mâchonné par cette bestiole, il y a encore un pas. Le type tient son animal, ce qui nous laisse le temps de fuir. Au départ c'était Enzo qui me tenait afin d'être près à partir tous les deux en cas de besoin. Maintenant c'était plutôt l'inverse, c'était moi qui le tenais et je ne comptais pas le lâcher de sitôt. Je préfère encore avoir un contact physique avec Enzo et rester en vie, plutôt que de rester loin de lui et de me perdre ici.*

- J'crois qu'on a eu chaud. Ce cirque est pas normal du tout et le mec encore moins... il avait la Marque. Je pense qu'on ferait mieux de prendre nos clics et nos clacs.

*Nous sommes sortis en vie de ce merdier, mais pas pour autant sortis d'affaire. Nous étions en vie, mais pour combien de temps ? Et s'il calcule qu'on avait vu son bras, il va faire quoi ? Nous pourchasser ? Et si on se fait attaquer par quelqu'un d'autre ? Et si on ne sort jamais d'ici parce qu'on est perdu ? Et si … oui avec des si, on peut refaire le monde, mais aujourd'hui moi tout ce que je veux c'est me sortir de ce merdier, rien de plus. Je respire donc un bon coup avant de hocher la tête.*

 « - Oh oui on se barre d'ici et rapidement au cas où il se ravise et trouve que le spectacle de notre mort soit plus réjouisse. »

*Je me contente pour le coup de le suivre. On reprend sans trop de choix le chemin qu'on avait suivi au début mais on tombe rapidement sur un croisement. Quelle route prendre ? Si on trouve le bon c'est cool, mais si on se plante, on fait quoi ? Je n'ai aucun souvenir du chemin qu'on a emprunté, j'étais bien trop occupée la première fois à courir vite pour mettre le plus de distance possible entre mes agresseurs et moi et étrangement cette envie ne m'avais toujours pas quitté, seul la place de mes agresseurs avait changé. Enzo décide de prendre à droite et je décide de le suivre, ne sachant de toute façon pas si c'était une bonne ou une mauvaise idée. Seulement sans savoir si c'était le bon choix, on se retrouve de nouveau devant un croisement et je commence un peu à être fatiguée. Je choisis donc la route qui me semble monter, à gauche …


2, 4 & 6 C'était une bonne décision, c'est le chemin du retour, on entend déjà le brouhaha que je déteste tant, mais qui étrangement me rassure et me fais plaisir.
1,3 & 5 Dommage c'était une fausse impression, c'était pas le bon chemin, mais ça on va s'en rendre compte après un long moment ...



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Message(#) Sujet: Re: (TERMINE) "Quand l'éléphant tombe, c'est les fourmis qui en pâtissent" [Sasha] (TERMINE) "Quand l'éléphant tombe, c'est les fourmis qui en pâtissent" [Sasha] EmptyMer 24 Avr - 21:05

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Message(#) Sujet: Re: (TERMINE) "Quand l'éléphant tombe, c'est les fourmis qui en pâtissent" [Sasha] (TERMINE) "Quand l'éléphant tombe, c'est les fourmis qui en pâtissent" [Sasha] EmptyJeu 2 Mai - 18:40

Chimère. Monstre aux dents crochue. J'aime pas trop beaucoup ça et pourtant, je suis face à elle alors que je devrais être en train de boire une bierraubeurre avec Elliott, à une table des trois balais. Comme quoi je suis absolument pas chanceux ! Enfin, c'est pas le moment de me plaindre hein, ça pourrait être pire. Il pourrait pleuvoir par exemple, ou y avoir un monstre des mers pas loin dans un immense bassin, avec plein de tentacules... ok, je lis trop de livre de science fiction mais je n'y peux rien, j'aime trop ça. Même dans les romans historique on ne parle pas de bête du genre, aussi féroce, prête à bondir sur les pauvres âmes perdue … en fait si, c'est toujours le cas et dans ces histoire, au moins un des protagoniste meurt dans d’atroces souffrances. C'est souvent le plus gros ou celui qui court le moins vite, de toute manière ça va de pair en général. Là, dans notre cas, il va falloir qu'on s'en sorte tous les deux sinon je ne me le pardonnerai jamais.

« - Non déconne … et qu'est-ce qui te fait dire ça dis moi ? » 

Je lève les yeux au ciel et me promet que la prochaine fois, je ne dirai rien puisque c'est comme ça. Sasha commence à devenir agressive, signe qu'il est temps qu'on se casse. La bête est toujours dans l'ombre et, paralysé par la crainte qu'elle nous saute dessus, je ne répond pas à Sasha. Je n'en prend pas la peine, de toute façon ça serait de nouveau parler pour ne rien dire. Un homme approche alors et harnache la chimère de manière à la contrôler. C'est déjà un bon pas en avant, on ne risque plus vraiment de se faire bouffer. Sauf si bien sur le gars est un sadique et qu'il la lance sur nous pour observer nos corps se faire déchiqueter.
C'est pas possible, je suis d'un non optimisme aujourd'hui. Il faut que je me reprenne en main, vraiment. J'attrape le bras de Sasha, histoire qu'on soit prêt à courir au cas où, mais ça ne sera pas la peine. Du moins pas pour le moment. Le gars, apparemment aimable, nous laisse passer quand nous le demandons. On peut rentrer, ou du moins faire demi tour pour rejoindre le coté bien famé de Pré-au-lard. Pourtant, au moment de partir, mon œil reste accroché à un détail pour le moins stressant. L'homme qui semblait pourtant si aimable en nous laissant partir, portait la Marque des ténèbres sur le bras. Sasha aussi l'a remarqué, aussi, nous prenons nos jambes à notre cou, passant de nouveau devant le chien baveux. On reprend notre souffle une fois hors de porté, adossé au mur dans une petite ruelles sombre, à l'image de toutes les autres. Nous n'avons pas rêvé, il portait bien la Marque puisqu'elle me le certifie. Quelle horreur, où étions nous tombés ?
Il est grand temps de partir définitivement d'ici. Une foi qu'on a reprit notre souffle, on décide de reprendre notre course.

 « - Oh oui on se barre d'ici et rapidement au cas où il se ravise et trouve que le spectacle de notre mort soit plus réjouissant. »

Bon point pour elle, même si j'y avais songé. Je serai bien embêté si le gars mauvais nous poursuivait. Son tatouage me reste dans la tête. Sans doute c'était un mec qui avait été au service de machinchose et qui s'est reconvertit. Ça paraît plausible mais seulement le plus naïf des garçon penserait que c'est ça, la vrai raison de sa présence là bas. Non, je reste perplexe et me méfie. Si on a réussi à partir c'est parce qu'il l'a bien voulut et qu'on ne lui aurait été qu'aucune utilité. Kerno dans les bras, je continue de courir avec Sasha et fronce les sourcils. Je suis certain qu'on est en train de fuir un nid de serpent malfaisant et pas un simple cirque. Quel sorcier normal élèverait une chimère ?! Je vous le demande, ça paraît invraisemblable et pourtant … Je doute raconter à quelqu'un cette aventure de si tôt. Presque en courant, nous prenons le chemin de droite puis celui que Sasha désigne. Ça monte et au fur et à mesure de notre course, les ruelles deviennent moins sombres. Nous parcourons plusieurs mètres avant d'arriver à une ruelle large et au murs hauts. L'ambiance est nettement plus agréable ici que au cœur des ruelles Mal-famées. Je pense que nous sommes sortit d'affaire. Non loin, au bout de la rue, j'aperçois une sorcière en cape rouge et jaune tellement chatoyante qu'elle en pique les yeux.

- Regarde, c'est la grand place, dis-je à Sasha en pointant le sommet de la statue au centre de la place. On est enfin sauf …

Je prend la direction de la grand place et au bout de quelque seconde, je débouche au cœur de pré-au-lard. Le village est bondé et les marchants font du bruit. La cacophonie ambiante me donne le sourire tendis que Kerno se débat pour descendre au sol. Le soleil est toujours là et c'est bien agréable. Avant de me retourner pour voir si Sasha m'a suivit, je regarde les alentours pour vérifier que les trois balourds de tout à l'heure ne sont pas là. Je ne vois personne d’inquiétant aussi, je tend ma main à mon amie.

- On va boire un jus de citrouille ? soufflé-je, soulagé. C'est moi qui offre !

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Zola R. Shaw



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Arrivé(e) le : 05/01/2012
Parchemins rédigés : 8964
Points : 0
Crédit : Tashi Rodriguez
Année : 4ème année (14 ans)

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Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Légilimens en devenir
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus:
Epouvantard:
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
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Message(#) Sujet: Re: (TERMINE) "Quand l'éléphant tombe, c'est les fourmis qui en pâtissent" [Sasha] (TERMINE) "Quand l'éléphant tombe, c'est les fourmis qui en pâtissent" [Sasha] EmptyLun 6 Mai - 0:31

Parfois je me demande comment je fais pour me fourrer dans une telle merde et avec autant de facilité. Je ne sais pas, ça doit être encré dans mon ADN ou alors j'ai tellement un karma pourri que je ne mérite que ça, allez savoir. Abi me glisse l'air de rien que ce n'est pas nous le problème mais Sasha, elle est soit disant mauvaise jusqu'à la moelle et que ce n'est donc pas étonnant qu'il nous arrive autant de merde. Sasha ne l'a pas entendu, elle est trop préoccuper à observer ce qui nous entoure pour vraiment s'intéresser à nos propos. Je crois que de toute façon, si elle n'était pas obligée d'être avec nous pour exister, elle se serait barrée depuis longtemps. Dans un sens, je suis assez d'accord avec Abi, je ne présenterais jamais mon dos à Sasha, de peur qu'elle me plante à la première occasion, rien que pour le plaisir de voir ce que ça faisait de tuer quelqu'un. Elle est un peu siphonner, mais qui ne l'est pas de nos jours ? Je dois aussi avouer que si j'étais seule avec Abi, j'aurais envie de me pendre parce que sans être méchante elle est vraiment très ennuyante quand elle s'y met. Elle a peur de tout, ne croit personne et ne veut qu'une seule chose, fuir. Mais je ne voudrais pas non plus n'être qu'avec Sasha, sinon je serais une meurtrière récidiviste, une véritable serial killer sur pattes.

Je chasse ces deux petites pestes de mon esprit et me concentre sur ce qui nous entoure. Droite, gauche, droite gauche, j'ordonne à mon cerveau de marcher, si je pouvais voler, je le ferais bien volontiers. Je me demande si on ne devrait pas courir, loin, très loin, mais même si nos pas sont plus rapides qu'une marche classique, cela ne nous avancerait à rien vu qu'on est paumé. Au fil des intersections nous choisissons au hasard des directions, espérant que c'est la bonne alors qu'on en a aucune idée. Pour une fois la chance est avec nous, nous entendons du bruit, il s'accentue et bientôt nous tombons sur la civilisation. Je n'ai jamais été aussi contente de les voir ces bandes d'abrutis. Ils m'ont presque manqué... presque. Je suis soulagée de voir tout ce monde, ces couleurs, ces odeurs, de les entendre dire des conneries, de rire, de crier, de pleurer. Qui aurait pu croire qu'ils allaient me manquer ? Personne et fort heureusement dans quelques instants, j'aurais oublié cette sensation.

- Regarde, c'est la grand place. On est enfin sauf …

Oui on est sain et sauf, sans savoir comment on s'en est sorti, mais on y est arrivé. Je crois que je ne suis pas prête de retourner dans les ruelles mâles-famées de sitôt, c'est dégueulasse, puant et très mal fréquenter. Je préfère être entourée d'abrutis sans cervelle qui ne me feront jamais de mal sauf me rendre sourde et me donnais des envies de suicides, plutôt que quelques individus mal intentionnés qui veulent m'arracher le cœur ou je ne sais quoi encore. J'arrive sur la grande place et je fais un tour sur moi même pour vérifier qu'il n'y a plus personne qui nous en veut. Visiblement les autres débiles sont partis ou alors ils sont perdus dans les ruelles … si c'est le cas, je n'irais pas les chercher.

« - Par je ne sais quel miracle nous nous en sommes sortis ! »

Miracle c'est le cas de le dire, pour une fois ce n'est pas du tout abusé. Je serais presque prête à croire que j'ai une bonne étoile là haut. Mais si c'est le cas, elle est sacrément joueuse la coquine, elle aime jouer avec mes nerfs. Elle doit avoir fait un pari ou je ne sais quoi encore. Je ne l'aime pas, ça c'est une certitude.

- On va boire un jus de citrouille ? C'est moi qui offre !

Ai-je envie d'aller boire un verre avec Enzo ? Ai-je encore envie de le voir ? … C'est lui qui offre, ce n'est pas tous les jours qu'on m'offre à boire, je veux dire volontairement. J'hésite un instant avant d'hocher la tête légèrement. Je ne vais pas louper une telle occasion, en plus j'ai soif et je n'ai plus de jambes, m'asseoir me fera le plus grand bien et Enzo n'étant pas un grand bavard, ça devrait aller. Même si je n'ai rien contre l'idée de lui parler, j'ai quand même envie de me retrouver un instant pour remettre mes idées en place.

 « - Ok, si c'est toi qui paie, je ne vais pas dire non ! »

Tant qu'il ne s'attend pas à ce que je paie une seconde tournée tout me va. Je n'ai pas un rond et je n'ai pas pu m'arrêter dans ma boutique pour revendre les objets que j'avais volé, je vais donc devoir retourner à Pré-au-lard prochainement pour faire du troc … la poisse. En attendant nous nous dirigeons vers les trois balais où nous trouvons une table de libre pour nous installer et commander nos verres. Je ne suis pas mécontente que nos aventures ce soient bien terminées et n'aspirent pas à un prochain épisode, croyez le bien !



Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's
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