Avant 1996 : Amour et Premier Miracle
Il y avait une petite famille qui vivait bien confortablement au sein de la ville de Londres, dans l'une de ses petites maisons confortables. Elle était composée de trois membres : Chris Will Snow, Natalia Konstantinievna Snow (Stroganova de son nom de jeune fille), ainsi que la jeune Alice Snow âgée d'à peine quelques années. La famille était harmonieuse, vivant leur vie tranquillement. Chris, un né-moldu, né d'une famille moldu sans aucun pouvoir et ayant fait ses études à Poudlard. C'était un homme particulièrement gentil, qui travaillait comme architecte d'intérieur. Elle, Natalia est un sang pur du monde sorcier, né dans une grande famille riche et pas mal connue en Russie, elle était venue en Angleterre pour son travail en tant que membre du personnel de la banque de Gringotts. Cela allait pas mal à l'encontre du domaine visé par sa famille, mais elle réussie à se faire accepter par ces derniers. Après tous peu de monde pouvait dire qu'il avait réussie à obtenir une place dans la plus célèbre banque sorcière au monde. Par un beau hasard, elle avait rencontré Chris lors de l'une de ses promenades à Londres. Et aux fils des week end et des mois, leur rencontre n'était plus vraiment une coïncidence. Ils décidèrent de se côtoyer, pour finalement vivre leur amour en se mariant et fonder une famille. Alice fut la première preuve de leur amour, une petite fille absolument adorable qui naquit dans la nuit du 4 mars 1994. Les débuts furent difficiles pour les parents et c'est aussi à cette époque que Natalia dû faire part de son secret : elle était une sorcière... Chris en fut pas mal surpris, pourtant dû lui-même, faire part d'un secret. Il était un sorcier, un né-moldu. Tous deux s'aimaient profondément et décidèrent de faire fit des critiquent de la famille maternelle. Et ils espéraient seulement que leur enfant vivrait une vie choyée et en sécurité, qu'importe qu'elle possède des pouvoirs ou non.

20 Septembre 1996 : La naissance de Hope, un second miracle
La vie allait bon train, les années passèrent. Et deux ans plus tard, enfin un nouveau miracle vient égayer leur vie. Une nouvelle petite fille agrandit la petite famille. Fort heureusement leur maison était assez grande pour accueillir ce nouveau membre qui allait à nouveau chambouler leur quotidien. L'enfant, qui avait été nommé Hope Eilleen Snow, été arrivée en très bonne santé dans la maisonnée. Elle avait bien entendu réveillée plus d'une fois ses parents et sa grande sœur les jours suivants son arrivée. Nous pourrions même dire les mois, car il fallait un temps d'adaptation pour qu'elle trouve un rythme biologique stable.

Pour Hope la découverte de son nouveau lieu de vie était passionnante, enfin quand sa grande sœur ne venait pas à elle pour lui faire des milliers de bisous ou de câlin. Ça, c'était franchement agaçant pour la petite. Au début elle avait trouvé sa sœur très intéressante avec ses cheveux mi long, ses grands yeux bleus et son sourire rayonnant. Hope n'avait pas pu ignorer cette sœur et elle lui avait fait des sourires à n'en plus finir et avait même ri avec elle pour lui faire plaisir. Mais quand celle-ci était venu à quelques reprises la prendre d'entre les bras de morphée, la petite bouille de Hope s'était renfrognée et elle avait bien entendu protestée de vive voix devant ce manque de civilité de la jeune Alice. Mais bien vite L'intérêt de la petite bambine vis-à-vis de l'autre enfant en bas âge s'atténua. Elle préférait de loin dormir ou gazouiller dans les bras de sa mère ou de son père. Même si elle continuait de répondre à sa sœur, elle était poli tous de même. Et cela semblait vraiment faire plaisir à Alice. Donc elle n'arrêta pas cette bonne lancée et bonne humeur. Hope n'avait pas trouvé très confortable le fait d'être dans les bras de sa sœur, cette dernière était maladroite et gauche dans son maintien, malgré la présence maternelle ou paternelle. Fort heureusement, elle ne restait guère longtemps dans ses bras à son grand soulagement.

Année 1998 à 1999 : Une ère de terreur
Voilà près de deux ans que la jeune Hope est née, l'enfant a appris à marcher et parler. C'était bien difficile, mais elle voulait être comme sa sœur. Elle voulait, elle aussi, gambadait durant les promenades en famille et ne pas être assisse sur cette voiturette quatre roues. Du coup, elle avait pris son courage à deux mains et s'était mise à s'entrainer. Sa sœur avait assisté au processus et avait même aidé, au plus grand plaisir de la bambine. Le temps était un peu à l'orage en Angleterre et les balades se firent moins nombreuse, jusqu'au jour où la petite famille fit valise sur la décision des deux adultes. Ils quittèrent la grande île, pour rejoindre un pays nommé France. Alice et Hope étaient enchantée de voir de nouveau horizon, bien qu'elles ne comprennent pas l'ampleur de cette « fuite » qui avait pour but d'attendre que la tempête ne se calme dans le monde sorcier britannique. Alice, âgée de quatre ans, n'eut d'autre choix que de rejoindre les bancs de l'école pour ne pas perdre de temps dans son éducation. Hope pleura à chaude larme, car elle aussi voulait aller avec sa sœur. Les pleurs se firent les premiers jours, car c'était dur de se retrouver seule soudainement alors que les fillettes ne se lâchaient pas depuis la naissance de Hope.

Mais bien vite, elle s'habitua et elle rencontra même d'autres petits camarades. Hope fut bien évidemment impressionnée, mais loin d'être timide et introvertie, elle se lança dans la communication avec les autres bambins. Nous pourrions nous arrêter un instant sur cette partie de sa vie, mais ce n'est pas non plus ce qui était le plus intéressant. Elle a bien sur connue des péripéties d'enfants : comme ce jour d'octobre ou un enfant l'embêter rigolant d'elle. La fillette ne s'était certainement pas laisser faire et l'avait poussée, le faisant tomber sur les fesses. Ce dernier c'était mis à pleurer. Elle avait eu droit à des remontrances par la nourrice du jardin d'enfant, qui avait bien entendu cafter et prévenu sa mère de son débordement. Cette dernière l'avait attachée dans son fauteuil pour enfant à l'arrière de la voiture, puis était montée derrière le volant. Elle avait démarré, avant de finalement prendre la parole :

« - Hope, tu veux me dire ce qu'il s'est passé avec ton camarade du jardin d'enfant ? »

Hope avait gardé le silence, bien trop intéressait par ce qu'elle avait dans les mains. Et surtout, elle ne voulait pas encore avoir de remontrance.

« - Ma chérie, tu sais que poussée les autres, c'est mal ? Encore, plus s'il n'a rien fait ! Mais tu peux te défendre en cas de besoin, sans avoir recours à la violence. La nourrice m'a dit qu'il ne t'avait rien fait. Est-ce qu'il t'a vraiment embêté comme tu le prétends ? »

« - Oui, il m'a embêtée, alors je l'ai poussée. »

Sa mère lui avait une fois de plus recommandée de ne pas utiliser la violence pour régler les problèmes et de plutôt faire appel aux adultes. Puis toutes deux étaient parties chercher l'aînée. Hope était hyper contente de revoir sa sœur et s'était mise à babiller dès que cette dernière était montée dans la voiture.

Cette fin d'année 1998 fut la fin de l'ordre du seigneur des ténèbres et du seigneur des ténèbres lui-même, une allégresse s'ensuivit, ainsi que le retour de la famille Snow dans leur maisonnée de Londres. Le calme étant revenu et le temps de la reconstruction de mise, Hope dû revenir chez sa nourrice de Londres. Elle était une fois de plus triste de ne pas pouvoir aller à l'école, ni même au jardin d'enfant comme l'année précédente. Mais ce n'était qu'une question d'adaptation.

Une nuit du mois de novembre - décembre 2000 : Une soirée fatidique : disparition, perte…
Natalia et Chris, pensaient être enfin en sécurité. Pour eux, mais surtout pour leur famille. Mais leur espoir fut plutôt vain. Car des irréductibles, quelques pro-mangemort qui avaient survécu et réussit à échapper aux mailles du filet de la justice. Faisait circuler une certaine liste avec des cibles de choix inscrit dessus. Des cibles composaient de né-moldus et leur famille. Et sur cette dernière était inscrit un nom de famille : Chris W. Snow. Simple coïncidence ? Non loin de là.

C'était pourtant une soirée comme les autres. Les filles avaient été mises au lit dans leur chambre respective après avoir avalé leur repas et pris une bonne douche. Les filles s'étaient plutôt rapidement endormie, leur journée ayant été surement bien remplis. Les deux parents s'étaient posés devant le téléviseur après avoir rangé la vaisselle propre. Il devait être environ 23 heures quand un fracas réveilla la petite Hope d'un sommeil agréable. Elle entendit les cris et le fracas de choses qui se brisent au sol. Elle voulait aller voir, mais son instinct, lui dit plutôt de se cacher. Elle attrapa son gros lapin en peluche et courut jusqu'une petite callosité dans le mur à peine visible. Elle appuya dessus et s'engouffra dans une cache dans le mur qui se referma instantanément. Elle fut plongée dans le noir complet, ne sachant pas ce qu'il se passait. Elle pouvait encore entendre les cris et hurlements. Elle mit dans sa bouche l'oreille du lapin et utilisa ses petites mains pour tenter d'atténuer les bruits alentour. Des larmes coulèrent sur son petit visage. La petite fille de 4 ans, resta ainsi durant de longue heure, très longue heure. Malgré ses mains sur ses oreilles, elle avait entendu les portes de la chambre de sa sœur et la sienne s'ouvrir avec fracas. La fillette resta éveillé un long moment avant de s'assoupir d'épuisement. Lorsqu'elle s'éveilla enfin, seul le noir de sa cachette et un silence morbide l'accueillie. Elle tâtonna pour trouver le mécanisme de déverrouillage de la porte encastré dans le mur et sortie avec prudence. Elle trouva sa chambre mise à sac et complètement retourné. Elle s'approcha d'un cadre photo qui était tombée au sol et pris cette dernière avant de l'enfoncer dans sa peluche, cachant ainsi son trésor. Un trésor qu'elle ne regretterait pas d'avoir conservée durant toutes ses années. Elle commença par se diriger vers la chambre de sa sœur, qui était ouverte et tous aussi en désordre que la sienne, des larmes se mirent à nouveau à couler et elle chuchota :

« - Lice ? Lice ? »

Sa voix chuchotant s'atténua et elle se détourna, effrayée du carnage qu'elle pouvait voir. Aucun cadre ne semblait avoir été épargné, seulement des cendres sur le sol. Elle fouilla les pièces de l'étage, avant de descendre les marches menant au rez de chaussée, pleurant toujours à chaude larmes et tenant fermement son lapin en peluche dans ses bras. Elle tomba dans le séjour sur le corps de ses parents, ne comprenant pas pourquoi ils dormaient encore, elle les appela avec une voix plus audible, mais aucun ne lui répondit. Elle pleura et venant les secouer, marchant pied nu sur du verre au sol et se blessant. Ne comprenant pas ce qu'il se passait, la fillette chercha encore sa sœur qui semblait avoir complètement disparut. Ce qui se passa ensuite fut plutôt floue dans son esprit, alors qu'elle était assise dans un coin du salon, elle entendit la porte d'entrée, puis une voix :

« - Il y a quelqu’un ? Natalia ? Chris ? »

Hope se recroquevilla dans son coin, tentant de se faire silencieuse et de ne pas se faire remarquer. Elle n'arrivait pas à reconnaître la voix de sa voisine. Cette dernière avait été intriguée par la porte ouverte et avait donc décidé de venir voir si tous aller bien. Quand elle découvrit le capharnaüm du couloir, elle se dirigea vers le salon pour y trouver la scène. Elle ne put retenir un cri d'horreur et de se précipiter hors de la pièce vers le téléphone du couloir pour appeler les secours et surtout la police. Elle ne remarqua pas l'enfant qui tremblait dans le coin de la pièce, caché par le canapé. Ce n'est que lorsque les secours arrivèrent et que la police fit une ronde que la petite Hope fut trouvée et avec cajolerie et douceur sortie de la scène. Une enquête fut ouverte, Hope fut emmenée dans une famille d'accueil et interrogée. Mais elle ne parlât pas, après tous elle n'avait rien vu, ni rien entendu. Elle garda donc un silence têtu.

La petite demoiselle ne parlait que peu durant les jours qui suivirent, si ce n'était pour demander sa mère ou son père. Une assistante sociale vint vers elle et lui expliqua la situation en des mots que l'enfant pouvait comprendre. Pourtant à aucun moment elle ne mentionna la sœur de Hope, laissant la gamine dans le floue quand à sa situation. Et l'enfant, bien trop déboussolée et ne comprenant pas pourquoi elle ne reverrait jamais ses parents, en oublia un instant sa sœur. La dame qui suivait l'enfant et l'avait amenée dans sa famille d'accueil actuel, lui avait dit qu'elle l'amènerait voir des membres de sa famille maternelle, mais que pour cela il devrait faire un très grand voyage et prendre l'avion. Elle pensait que cela égayerait Hope, mais la petite ne voulait pas partir et se mit à pleurer. Hope espérait que sa sœur viendrait vite la chercher (oui, oui elle veut que sa sœur de 6 ans vienne en héroïne xD). Mais c'était sans compter que sa sœur ne se souvenait pas d'une seule bride de sa vie avant l'incident de cette nuit fatidique. Ce n'est que bien plus tard que cette dernière se souviendra de sa famille.

La famille paternelle d'Hope étant pour tous disparut et mort, il ne sert à rien de s'y attarder.

Chris Will Snow : Père de Hope et Alice et pur britannique. Chris est un né-moldu, né d'une famille moldu sans aucun pouvoir et ayant fait ses études à Poudlard. C'était un homme particulièrement gentil, qui travaillait comme architecte d'intérieur à la fin de ses études. Chris aime particulièrement sa famille de son vivant, gâtant ses filles et sa femme. C'est un homme doux et compréhensif. Qui n'accepte pas la violence, lui préférant la diplomatie. Lorsqu'il devait punir ses filles pour une bêtise qu'elles avaient pu faire, au lieu de la simple punition, il préférait l'explication et leur faire réparer les torts qu'elles avaient commisses, quand cela leur était possible.

Natalia Konstantinievna Snow (Stroganova nom de jeune fille) : Natalia est la mère de Hope et Alice, c'est d'elle, que leur viens le sang Russe. Elle est née dans la très célèbre famille Stroganov, une très ancienne famille de sang pur. Elle a fait ses études à Durmstrang comme tous les membres de sa famille. Cependant, elle s'est vue rejetée par celle-ci pour s'être entichée de Chris, un né moldu. Elle travaillait à la banque sorcière la plus célèbre du chemin de traverse. Et surtout, c'était une femme tous aussi douce que son mari. Leur caractère correspondait bien. Tous comme son mari, elle vouait un amour inconditionnel à sa famille. Elle n'a jamais vraiment parlé de sa famille à ses filles, car ces derniers lui avaient bien fait comprendre qu'ils ne voulaient plus avoir affaire à elle.

Alice Cooper (Snow nom de naissance) : Alice est la grande sœur de Hope, âgé de deux ans de plus. Les filles étaient très complices durant les quatre premières années de la vie de Hope. Durant les études au collège à Poudlard, les trois premières années, Hope la détestait au plus haut point, de sorte qu’elle s’est même vengée, en lui faisant des blagues de très mauvais goûts et en lui faisant vivre un enfer. Jusqu’à ce qu’elle découvre la véritable identité de cette sœur retrouvée. Au début de cette nouvelle relation, Hope ne se sentait pas à l’aise, déboussolée et ne savait pas comment réagir. Cela lui arrive encore parfois, mais maintenant, elle peut profiter de la présence de sa sœur. Alice est une demoiselle très gentille et anti-violence, qui est empathique et sensible, peut-être trop même parfois. Cela oblige Hope à prendre soin de sa grande sœur, même si elle le fait avec plaisir. Elle est parfois agacée du tactile de cette sœur et de sa présence par moment encombrante, alors qu’elle souhaite être seule. Mais Hope redécouvre cette sœur qu’elle avait cru définitivement disparu.

D'un autre côté, la famille maternelle est pas mal nombreuse et son histoire est véritablement intéressante. Dommage que ses membres ne soient pas aussi agréables. La famille Stroganov est une très vieille famille sorcière, mais aussi une vieille famille de Russie. Cette famille Stroganov est une famille très unie. Une famille qui remonte à plus de dix siècles en arrière. Personne ne sait réellement ce qu'il s'est passé avant cela, car il devait bien y avoir quelque chose avant. Mais ceux qui ont réellement fait de la famille Stroganov ce qu'elle est aujourd'hui, sont la première et seconde génération d'il y a dix siècles de cela. Ce sont ces générations qui ont permis aux Stroganov d'entrée dans l'histoire de la Russie et du monde comme étant une aide très importante de l'empire Russe. La fortune de la famille c'est fait après l'ouverture d'usine de sel et de fourrure, bien entendu la famille avait partagé les tâches en part égal : certains allant chasser et d'autres s'occupant des finances et de l'administration, d'autres encore prenant la tête des mines de sels. Petit à petit, elle pris de l'ampleur et un nom.
La première génération que l'on connait est celle de Yakov Igorlovitch Stroganov et Fillipa Sergueïevna Vasiltchikova de son nom d'épouse Stroganova, ils permirent à la famille d'obtenir le titre de « personnes distinguées », cela ne fut pas assez et ils éduquèrent leurs enfants de sorte qu'ils ne soient pas illettrés et qu'ils puissent permettre à leur nom d'entrée dans le monde politique et diplomatique que ce soit dans celui des moldu que dans celui du monde des sorciers. La seconde génération obtint un titre de noblesse et monta en rang de baron à comte. Après cela ce n'est qu'un imbroglio de situation qui n'a fait que rendre cette dernière plus puissante encore, il n'y a donc pas intérêt à donner tous les noms des membres de la famille, car elle est absolument gigantesque. A ce propos un gigantesque arbre généalogique trône dans une pièce très particulière du manoir hérité par Nikolaï. Rien qu'aujourd'hui, il existe encore une vingtaine de membres de cette famille bien vivante portant ce nom.
Bien qu'au cours du temps elle aurait pu disparaître avec la génération dite maudite qui n'avait vu naître que deux descendants : Luka Bronislovitch et Lena Anastasevna. Ces deux-là furent choyés et protégés comme deux diamants la famille ne voulait pas se voir disparaître, ils étaient l'avenir de la famille, conseiller privé, grand chambellan tel fut certain des devoirs de la famille Stroganov dans l'histoire familiale. Cependant, elle perdit la main mise sur les mines de sel et se tourna vers les arts et la littérature pour reprendre de l'ampleur. La famille des Stroganov créa diverses architectures comme des écoles pour les enfants nobles, puis mixte et de toutes classes sociales par la suite. En plus de cela, ils comptèrent dans leur rang un bon nombre de précepteur et de musiciens plutôt bien reconnue. Bien entendu, tous ne réussirent pas et furent mis aux dépens de la famille. Comme ce fut le cas pour la mère de la jeune Hope qui malgré une réussite dans le domaine financier sorcier, s'était vue rejetée et quasiment rayé de la famille pour son choix de mari.
Nikolaï Konstantinevicht Stroganov : Nikolaï est le patriarche du clan Stroganov. C'est un homme dur, sévère et impitoyable. Il a reçu une éducation sévère par son père et a décidé de reproduire la même chose sur sa progéniture. Et en l'occurrence encore plus sur celle de sa « sœur ». Il n'aime pas vraiment Hope, mais la tolère. Après tous d'après lui elle peut toujours lui être utile, malgré son sang souillé. Hope ne l'aime pas du tout, elle possède une profonde frayeur concernant cet homme, tous comme une profonde colère et haine envers lui. Mais elle n'a pas eu le choix que de passer son enfance auprès de lui, car il était sa seule famille proche.

Zenia Viktorevna Stroganova : Cette femme est complétement transparente dans la vie de Hope. Elle n'a jamais rien fait qui puisse lui valoir sa haine, mais en même temps elle n'a jamais arrêté son mari dans son comportement et son éducation terrible. Hope ne peut pas vraiment aimer cette femme discrète et insensible.

Sevastian Nikolaïévicht Stroganov : Sevastian c'est le cousin de Hope et Alice. Ce garçon âgé de deux ans de plus qu'Alice est un sorcier de sang pur. C'est un jeune homme qui ne ressemble point à son père dans son caractère. Il est extraverti, joyeux et enthousiaste. Il est d'une gentillesse qui peux sembler étrange dans cette famille. L'on peut se demander d'où lui est venu ce caractère, alors qu'il ne semble pas exister ce genre de qualité chez ses deux parents. Hope l'adore et elle est encore en contact avec lui. Pour elle, ce garçon est un confident, un cousin, un grand frère, son meilleur ami de son enfance et son plus grand rival (même si finalement, elle perdait toujours). Elle n'a aucune colère envers lui dû fait de la différence de comportement de son oncle envers eux deux. Elle possède donc une très grande affection pour lui, encore aujourd'hui. Elle n'oubliera jamais que c'est lui qui était là pour la réconforter et lui offrir un peu d'amour dans ce climat glacial dans lequel elle vivait.

Emily Cooper : Sa seconde mère et mère adoptive à l'âge de 17 ans. Emily s'est occupée de sa sœur aînée durant toutes son enfance et encore aujourd'hui. Emily est l'une des quelques personnes qui ont su faire en sorte que Hope sorte enfin de sa coquille, en lui offrant la tendresse et l'amour qu'elle n'a pas reçu chez sa famille maternelle, retrouvant cette chaleur de son enfance. Une boule de tendresse, Hope comprend d'où lui viens son caractère à sa sœur, comment ne pas être un amour quand une femme aussi gentille et tendre vous éduque depuis la plus jeune enfance. Hope avait pas mal de difficultés au début vis-à-vis des contacts et de son changement de vie, mais maintenant cela va mieux et elle est contente d'avoir trouvée une famille sur qui elle peut compter.

Cours exemple :

Il était à présent temps, elle avait passée la matinée dans son bureau, travaillant sans relâche pour trouver de potentiels fautes dans ses feuilles, elle avait changé quelques petits détails qui lui semblaient plus intéressantes vue dans un autre contexte. Quand elle releva le visage, elle découvrit, qu'il ne lui restait qu'un peu plus d'une heure. Elle se dirigea vers sa salle de cours attitré et utilisa les clés pour l'ouvrir. Son bureau était attenant à ce dernier, elle n'eu donc pas à aller bien loin. Quand elle entra, elle se trouva face à une salle de classe typique, des bureaux, des chaises... Un tableau noir derrière un bureau un peu plus sophistiqué. Des armoires remplis de livres laissés et abandonnés par ces prédécesseurs. Elle continua de regarder la pièce, sans y trouver une once d'envie d'y avoir cours. Elle devait le réaménager à son goût et surtout dans un style confortable qui amènerait les élèves à vouloir venir apprendre. Elle fit disparaître le tous, faisant apparaître des canapés et pouf d'une couleur bleue/blanc. Des petites tables vinrent s'y ajouter pour permettre aux élèves de poser leur effet personnel. Elle forma ainsi des hublots de quatre. Elle se tourna ensuite vers les armoires et fit voler les livres hors des vielles armoires qu'elle fit disparaître (l'envoyant dans un autre lieu), avant d'y mettre des armoires plus jeunes de couleur noir. Elle rangea à nouveau les livres et jeta un regard à l'horloge, l'heure approchait à grand pas. Elle ne perdit pas une autre minute et grava sur chaque objet une rune d'Elhaz, dans le but de protéger ses derniers pour les futurs cours que les jeunes allaient avoir.

Plus que quelques minutes, elle attrapa son sac remplis de ses cours et le posa sur la petite table devant son propre fauteuil. Elle en sortie sa plume et son encrier. Elle prit une feuille sur lequel elle y grava des runes liées. Elle se posta près de son bureau fin prête à accueillir les élèves. Elle avait laissé la porte ouverte, permettant aux jeunes esprits de troisièmes années d'entrée dans la classe. Lorsqu'ils y entreraient tout ce qu'ils pourraient voir, c'était une salle atypique, un tableau, des armoires, des fenêtres qui avaient été ouvertes pour laisser la brise entrer. Mais aucun prof en vue. Elle observa les jeunes entrées et regardaient avec dubitation la zone avant de se dire que finalement la salle ne semblait pas si mal. Ils prirent place par affinités et attendirent, discutant entre eux. Hope utilisa sa baguette pour faire voler des feuilles de son sac, certains se posèrent sur son bureau, alors que d'autres continuer leur chemin jusqu'aux élèves plus qu'incrédule. Elle sourie devant leur visage, mais ne dis pas encore un mot. Elle voulait encore les observer quelques secondes et voir s'ils prendraient la peine de lire la feuille qui s'était posée devant chacun d'eux. Après 5 minutes depuis le début, Hope décida, enfin, de prendre la parole, même si les élèves ne pouvaient toujours pas la voir. Elle s'amusa de leur réaction.

« Bonjour tout le monde, que pensez-vous de cette salle de classe ? Je suis votre nouveau professeur d'étude des Runes, le professeur Hope E. Cooper. Le cours d'aujourd'hui n'est là que pour introduire la matière et le programme à venir, donc ne vous inquiétez pas si vous vous sentez perdu, je serais là en cas de question à la fin du cours ou même par hiboux. Posons les règles, je suis ouverte à vos questions à tout moment durant le cours, mais je n'accepte pas l'irrespect. Pas besoin de lever la main pour prendre la parole, si un silence vous permet de le faire, alors faite. Mais ne coupaient pas la parole que ce soit vis-à-vis de moi, votre professeur ou de vos camarades. J'estime que vous êtes aptes à vous prendre en charge en communauté. Bien commençons. »

Tous en parlant, elle leva sa baguette et une craie s'envola pour écrire sur le tableau son nom et ses prénoms. Elle poursuivi, cette fois en déposant la feuille qu'elle tenait en main pour inverser le sort de la rune. Elle reparut devant les élèves quelques peu émerveillés, stupéfaits ou qui s'en fichait pas mal. Elle resta neutre dans sa propre réaction et entama la suite.

« - A l'instant vous n'arriviez pas à me trouver, n'est-ce pas ? Et non pour répondre à vos questions silencieuses, je n'ai pas utilisé, ni de cape d'invisibilité, ni je ne suis devenue invisible. Mais alors, comment j'ai fait ? »

Nouvelle pause pour voir si certain prendrait la peine de répondre, même si cela pouvait être une bêtise.

« - Tous est dans le nom de ce cours, l'étude des runes. Ou devrait-on dire plus directement, les Runes. Ce sera la base de tous sujet que nous aborderons. Mais qu'est-ce que les Runes, d'après vous ? Tous simplement les runes liées, une capacité que vous ne découvrirez, cependant que plus tard dans vos années d'études. »

Elle laissa aux élèves l'occasion de répondre à la question. Cela lui permettait aussi de voir ceux qui venaient sans se préparer et ceux qui étaient méticuleux. Non loin pour elle l'idée de les catégoriser, mais cela lui permettrait ainsi de mieux cerner le caractère de chacun et de voir les potentiels difficultés à venir. Une fois qu'elle eut obtenue sa réponse, elle se posa dans son propre fauteuil et croisa les jambes, s'installant confortablement :

« - En effet, les runes font partie d'un alphabet nommée Futhark. Une rune est un élément magique, un symbole qui existe depuis plusieurs siècles. L'histoire des runes est absolument faramineuse. Ils sont utilisés comme alphabet ou symbole magique, mais aussi dans la divination. Les Runes recouvrent un large panel de domaine que nous verrons plus en détail par la suite. L'histoire des runes est très importante tant chez le monde sorcier que chez le monde moldu. Elles sont entourées de mystère, à tel point qu'il n'y a pas encore longtemps, l'utilisation des runes comme objet magique n'était pas encore possible ou dans leur utilisation la plus élémentaire et rien n'était moins sûr quant à leur réussite. Ce domaine recèle encore bien de mystère et de secret qui n'attendent que d'être découvert. Une rune n'est pas qu'un seul terme, mais recouvre plusieurs visions, prenons celle que vous pouvez observer devant vous sur les tables. La Rune d'Elhaz, que pouvez-vous me dire de cette dernière ? »

Lorsque les élèves se penchent, ils peuvent en effet voir le symbole qu'elle avait préparée spécifiquement pour les prochains cours. Elle attendit une fois de plus une réponse avant de se remettre à ses explications :

« - La Rune d'Elhaz représente la lettre Z dans l'alphabet runique. Elle en est la quinzième rune, elle symbolise le bois de l'élan, pourtant si nous l'observons plus en détail... sa fonction est de révéler le véritable destin de l'homme, mais aussi un moyen de communication avec la représentation du monde de l'âme. De fait, si l'on ne doit la décrire quand mots clés, elle symboliserait l'âme, l'aspiration, la puissance d'une vie... Vous vous demandez maintenant, pourquoi je les écrite sur vos tables ? Eh bien, cette dernière a aussi une fonction de protection très puissante. Elle symbolise la rune de protection magique la plus puissante. Je l'ai donc utilisée comme bouclier... Pour les futurs cours, je souhaite préserver l'état actuel du mobilier. »

Elle fit une pause laissant aux élèves le temps de noter. Elle n'avait pas changé d'expression depuis le début du cours et n'avait pas vraiment l'intention de le faire. Elle attendit de voir si des élèves souhaitaient poser des questions. Ce premier cours était après tous là que pour permettre de leur montrer un avant-goût de ce qui les attendaient. Une élève prit la parole bien rapidement pour faire remarquer qu'il existait plusieurs alphabets et plusieurs noms autre que les runes Futhark. Hope observa la jeune fille avec un regard posé, elle hocha son visage avant de continuer.

« - Bien, nous reviendrons de toute manière sur cette définition et sur la rune d'Elhaz un peu plus tard, dans les semaines à venir. En effet, comme le dit votre camarade, ils existent plusieurs alphabets runiques qui sont propres à certaines régions du monde. Cependant, à votre stade d'étude nous ne nous pencherons que sur la plus simple qui est le Futhark. Ce dernier est le plus utilisé, surement dû à sa facilité d'apprentissage. Mais nous n'allons voir cela qu'au prochain cours. »

Sa craie s'envola au mouvement de sa baguette et recommença à écrire sur le tableau noir, tout en continuant à dire :

Cour n°1 : Histoire des alphabets runiques

« - En ce qui concerne les devoirs j'en donnerais certain qui seront obligatoires, d'autres seront facultatifs. Vous aurez donc compris que les premiers sont à rendre en temps et en heure, si un devoir n'est pas rendu se sera un T direct, pas de négociation possible. Les seconds à vous de voir, ces notes seront bien entendus ajoutées à votre dossier scolaire. Des questions ? »

A nouveau, elle se tut pour les laisser prendre la parole, si des points leurs semblaient floues ou si elle n'avait pas pensée à un sujet en particulier, ils lui feraient certainement la remarque. Et en effet, elle n'avait pas abordé la question des examens de fin d'année. Elle hocha la tête en reconnaissance de la question et attendit quelques instants pour voir si d'autres problèmes allaient venir. N'en voyant aucun, elle se tourna vers chacun des élèves :

« - Les examens se feront dans une salle de classe normal, aucune triche ne sera permise. Cet examen porterait en effet sur l'ensemble du programme vu durant l'année, si vous avez été assidu et sérieux, cela ne devrait pas être compliqué pour vous. Je ne sais encore la forme que je lui donnerais, dès que moi-même j'en saurais plus, je vous ferais part des détails. »

Hope leva le regard vers l'horloge au fond de la salle et remarqua, qu'il était temps de dire ces adieux aux jeunes gens. L'heure avait été plus rapide qu'elle ne l'avait espérée. Elle préférait les lâcher pour l'instant, plutôt que de les assommer plus longtemps.

« - Bien, il ne nous reste que quelques minutes de cours, je vais vous lâcher pour aujourd'hui. Veuillez regarder les feuilles durant votre temps libre, j'aimerais que vous me répondiez aux questions qui s'y trouvent. Rien de bien méchant, pas d'inquiétude. Ceci n'est pas obligatoire non plus, de plus sur la seconde feuille vous y trouverez le programme de l'année et des cours à venir. Sur ce, je vous souhaite une excellente journée. »

Elle laissa les jeunes sortir, attendant quelques instants. Elle prit ses propres affaires et se posa dans son bureau après avoir fermé la salle de classe.

(Le cours sera bien entendu plus rempli et long, je ne ferais certainement pas qu'un seul poste : ce dernier n'est qu'un proto type du premier cours que pourrait avoir les troisièmes, bien entendu leur sauce serait ajouté à ce rp... )

Janvier 2001 : Un voyage en Russie et rencontre sur le mont Oural

Après environ un mois, d'enquêtes, d'interrogatoires et de mise en place des dossiers, visa et tous le tralala. Il fut décidé par le service des assistantes sociales que l'enfant devait rejoindre sa famille restante. Quand ils firent des recherches du côté du père de l'enfant, ils ne découvrirent aucun membre encore vivant. Ils durent donc se tourner vers la famille de la mère de l'enfant, mais les procédures étaient plus longues et difficiles. C'est pourquoi, Hope dû rester dans une famille d'accueil le temps de la procédure. Ce fut un jour de janvier que l'enfant fit ses valises et prit le chemin menant en Russie chez sa famille maternelle. Elle regarda par le hublot de l'avion, laissant couler des larmes malgré tout le réconfort qu'avait pu lui octroyer l'Assmat. Le trajet fut long et épuisant pour la petite fille de quatre ans. Hope s'endormie tous en tenant sa peluche lapin, seul réconfort d'une vie qui venait de voler en éclat.

Elle s'éveilla en sursaut et regarda autour d'elle déboussolée. La femme à ses côtés la rassura et lui fit signe de se détacher et de la suivre car elles étaient arrivées non loin du mont Oural, là où habitée sa famille maternelle. L'enfant se leva, obéissant à la commande. Elles sortirent de l'avion et fut accueillie dans le Hall par une femme aux airs russes, de longs cheveux attachés à l'arrière de son crâne, des yeux bruns et surtout cette voix qui portait :

« - Привет, ты наконец прибыл. Была поездка ? Давай ты должен быть уставшим. (Bonjour, vous êtes enfin arrivée. Le voyage a été ? Venez, vous devez être fatiguée.)… »

Lorsqu'elle remarqua le regard un peu perdu de la dame qui accompagnait l'enfant et le regard effrayé de la gamine, la femme eu un sourire d'excuse avant de rire et de reprendre avec un fort accent en anglais :

« - Pardonnez-moi, j'ai oublié que vous ne parliez pas Russe. Venez, allons prendre quelques choses à manger, il reste encore un peu de route avant d'arriver chez les Stroganov. Je suis Kristina, enchanté de faire votre rencontre. »

Les trois firent une halte dans un restaurant et y prirent un repas... Hope ne mangea pas grand-chose, aux grands malheurs des deux femmes qui tentaient de l'amadouer et de l'appâter avec des potentielles sucreries que l'enfant refusa. Elle ne voulait rien d'autre que sa sœur et ses parents. Mais elle ne disait rien à voix haute, de fait les adultes ne pouvaient pas savoir ce qu'il en était. Ils avaient bien cherché une potentielle seconde fille, avec succès. Cependant, pour des circonstances particulière Alice avait dû rester en Angleterre auprès d'une femme qui l'avait découverte. L'enfant avait pas mal de soucie et ne semblait faire confiance à personne, se rendant même malade chaque fois qu'elle était séparé de la libraire. Pour des raisons de sécurité mentale et physique de la fillette, il avait été décidé d'attendre encore un peu avant de l'emmener en Russie avec sa famille. En vain, l'enfant ne put être séparé d'Emily Cooper, sa sauveuse. Hope regarda tous de même un peu autour d'elle, mais la langue lui étant inconnue cela l'effraya et elle serra encore plus fortement son lapin en peluche contre elle, ne le lâchant pas d'un poil. Une fois le repas terminé, les trois sautèrent dans la voiture de Kristina avant de rejoindre les routes de montagne. Elles s'éloignaient peu à peu de la civilisation entrant sur des chemins de montagne. Le trajet dura un peu plus d'une petite heure. Et devant les yeux de la fillette s'étala un grand domaine et un manoir absolument gigantesque. La petite attendit qu'on lui ouvre la porte pour descendre, mais elle se rapprocha de Mme Smith assez impressionnée. Un homme, d'une belle carrure et habillé dans un costard s'approcha du groupe et s'inclina :

« - Vous devez être Miss Smith et Miss Kristina Ivanova Moskovskaïa ? Et cette enfant doit être la jeune maîtresse Hope Eilleen Snow. Je suis le majordome de la famille Stroganov vous pouvez m'appeler Makar. Veuillez me suivre, Monsieur et Madame vous attendent dans le salon. »

L'homme se détourna et entra par la porte, puis dirigea les invités dans l'énorme corridor, avant de tourner dans un couloir. Il frappa à la première porte et annonça :

« - Monsieur Stroganov, ils sont arrivés. »

Une voix sonna de l'intérieur, lui ordonnant de laisser entrer les invités. Toutes trois entrèrent et furent accueillie par un salon lumineux. Hope jeta des coups d'œil autour d'elle pour constater que la pièce était assez épurée. La pièce avait un côté ancien, le manoir lui-même avait ce côté historique. Le salon était spacieux, lumineux... Une cheminée au centre d'un des murs était actuellement allumée donnant une chaleur bien méritée après avoir subi le froid du dehors. Sur l'un des canapés trois personnes regardaient attentivement l'enfant, qui était après tout la cause de cette réunion. Un homme ayant une forte carrure, ressemblant à un ours, une barbe légère, des yeux bleus/gris et des cheveux d'un noir d'encre. Il ne ressemblait en rien à sa sœur Natalia, une petite blonde aux yeux bleu. Lorsqu'il se leva Hope remarqua que sa taille était immense (imagine une enfant de 4 ans, à côté d'un gaillard d'1 mètre 90). Elle recula pour tenter de se cacher derrière les jambes de la seule femme en qui elle avait une certaine confiance. A côté de l'homme, une femme trapue, mais très belle avec une chevelure châtain se tenait, ses yeux ambre regardaient Hope sans aucune réelle chaleur. Et encore à coter, un enfant d'environ 8 ans, qui avait les traits de son père avec ses yeux bleus/gris et ses cheveux noirs, mais était plus dans une carrure fine. L'homme s'avança pour serrer la main des deux adultes accompagnant Hope :

« - Nikolaï Konstantinevicht Stroganov pour vous servir, voici ma femme Zenia Viktorevna et mon fils Sevastian Nikolaïévicht. C'est un plaisir que de vous rencontrer Miss Smith et Miss Kristina Ivanova Moskovskaïa, même si les circonstances ne sont pas des plus joyeuses... »

Son anglais était parfait, sur cette fin de phrase, il jeta un regard lourd de sens envers Hope, avant de désigner les fauteuils. Toujours en gardant son anglais parfait il ajouta :

« - Voudriez-vous quelques choses à boire avant d'entrée dans le vif du sujet ? Makar vous l'amènera rapidement. »

Les deux assistantes sociales acceptèrent un bon café et Miss Smith demanda un chocolat chaud pour Hope. Cette dernière s'assit sur le canapé et ne bougea pas d'un poil, laissant les adultes à leur commodité. La petite garda la tête baissée sur son lapin. Elle ne sortie de sa contemplation que lorsqu'une main se posa sur son bras. L'enfant leva le visage pour voir que tout le monde la regardait. Elle se tortilla sur place et serra son lapin contre elle une fois de plus.

« - Monsieur Stroganov, ton oncle, proposait que tu aille visiter la maison avec ton cousin Sevastian pendant que nous continuions de discuter. Vas-y, petit cœur, ne t'inquiète pas je ne m'en irais pas tous de suite. »

Hope regarda avec inquiétude dans sa direction, elle ne voulait pas. L'enfant qui avait toujours été si courageuse avant la mort de ses parents, démontrait à présent un caractère inquiet et légèrement peureuse. Hope regarda l'enfant qui venait de lui prendre la main tous en lui souriant amicalement. Elle se laissa porter, tous en jetant un dernier regard à Miss Smith. Contrairement à ce qu'elle avait pus penser la visite ne fut pas si terrible que cela, bien au contraire, elle fut émerveillée et commença à sortir de sa coquille. Posant des questions à son cousin qui se faisait un plaisir de lui répondre quand il le pouvait.

Pendant ce temps là, une discussion plus sérieuse animé la conversation des adultes. Nikolaï était particulièrement mécontent de ce qu'il entendait, même si son visage était toujours aussi chaleureux et souriant face au deux femmes en visite. Sa femme discrète, n'avait pas dis un mot durant cette rencontre. Regardant de temps à autres les deux invités, faisant un sourire, avant de reprendre sa tasse qu'elle buvait par petit à coup. Miss Smith prit la parole :

"- Du coup, en ce qui concerne la jeune Alice, nous ne savons guère quand elle pourra être rapatriée auprès de sa sœur. Elle ne se souviens de rien et viens de créer un lien de confiance auprès d'Emily Cooper, une libraire londonienne. Nos services pensent qu'il serait malvenue de séparer aussi brutalement l'enfant de cette dame. Il faudrait attendre que la petite retrouve un semblant de souvenir. Nous n'avons pas encore discuter de la découverte de sa sœur à Hope, nous espérions que vous le feriez vous-même, le sujet étant plutôt épineux..."

Un simple hochement de tête vint répondre à cet demande. La conversation dévia à nouveau sur Hope et l'ouverture de la porte du séjour leur fit tourner la tête. Un sourire vint enfin éclairer le visage de la fillette et quand elle retrouva enfin la jeune femme qui l'avait suivi durant ce dernier mois, elle n'avait pu arrêter sa petite bouche de bouger pour lui raconter tout ce qu'elle avait vu. Son cousin était enchanté de la voir ainsi, mais ce ne fut pas vraiment le cas de son oncle et sa tante, qui froncèrent les sourcils un court instant avant de mettre le masque d'un sourire amusé sur leur visage.

Puis après un temps, ce fut le moment des adieux. Hope était réticente à l'idée de se retrouver seule dans ce nouveau lieu, mais son cousin Sevastian semblait réellement vouloir la rassurer. Il l'emmena donc à l'intérieur après avoir obtenue l'accord de son père et lui montra la chambre qu'elle allait occuper.

Les deux adultes profitèrent d'être seuls pour avoir une discussion concernant la situation. Ils se mirent d'accord pour garder le silence, au moins jusqu'à en savoir plus concernant cette seconde nièce, qui était actuellement boiteuse et à moitié intéressante pour eux. En effet, une enfant sans souvenir était facilement manipulable, tous comme celle de 4 ans. Mais une gamine sans souvenir qui se laissait mourir ou tomber trop facilement malade ? Non, ils ne voulaient certainement pas d'un poids mort. Une gamine d'un né-moldu était déjà bien assez pour eux. D'accord, ils reprirent chacun leur activité avant de rejoindre la salle à manger.

Les deux enfants s'amusèrent ensembles jusqu'à l'heure du repas. Ils descendirent en rigolant ensemble et entrèrent dans la salle, l'un en silence et l'autre en parlotant à n'en plus finir. Nikolaï se leva de sa chaise et regarda d'un air dur Hope. Cette dernière s'arrêta sur ses pas et serra son lapin, comprenant qu'elle avait dû faire quelques choses de mal, bien qu'elle ne sache pas vraiment ce qu'il en était. Sevastian alla s'installer en face de sa mère. Laissant la fillette seule.

« - Bien, jeune fille à partir d'aujourd'hui tu fais partie de cette famille, sache qu'il y a des règles strictes à respecter. Il te faudra les apprendre rapidement. Premièrement, quand on entre dans la salle à manger c'est en silence et non en braillant comme un porc. Secondement, cette peluche n'est pas acceptée autour de cette table, ni même en dehors de ta chambre. Il te faudra apprendre à t'en passer. Remet-le à ces domestiques qui vont le ramener dans le lieu adéquat. Puis prend place à coter de ta tante et veille à bien suivre son exemple sur la manière de manger. »

Il se rassit et attendit que l'enfant obéisse. Hope regarda un des nombreux hommes à tous faire s'approcher et tendit d'une main tremblante sa peluche, elle ne s'était jamais séparée de lui depuis sa quasi-naissance. Il lui était donc difficile de le faire maintenant, des larmes montèrent à ses yeux. Elle s'avança la tête basse vers la chaise ou des cousins avaient été placés pour lui permettre d'être à la bonne hauteur pour manger. Le majordome Makar s'avança et la souleva avec douceur pour l'asseoir sur sa place, ainsi que d'approcher la chaise de la table. Le repas se fit en silence entrecoupé par des petites remarques et des remontrances sur sa mauvaise posture ou sa manière de mal tenir ceci ou cela. Cette première journée démontrait déjà la dureté de cette famille de sang pur. Sa femme fit remarquer de manière simple, qu'il leur faudrait faire des emplettes pour garnir la garde de robe de la fillette, s'il ne voulait pas la voir dépérir avant la fin de l'hiver prochain. Nikolaï poussa un soupir exaspéré, mais consentit à ce que sa femme venait de dire. Le lendemain la tante et l'enfant se rendirent chez un membre de la famille qui s'occupait d'une boutique familiale. Ils y obtinrent avec réduction sur le prix (geste familiale) un ensemble de fourrure, de gants et de chapeaux, dont un ensemble qu'elle mis de suite. Ensuite, elles se rendirent dans des boutiques de prêt-à-porter. Leur retour fut encombrant, fort heureusement, elles avaient plusieurs bras pour leur venir en aide et une grande voiture.

Année 2001 à 2004 : Perte d’un ami chère et dur réalité
Hope découvrit assez rapidement l’histoire de sa famille maternelle, c’était une vielle famille sorcière, mais aussi une vielle famille de Russie. Cette famille Stroganov est une famille très unie. Une famille qui remonte à plus de dix siècles en arrière. Personne ne sait réellement ce qu’il s’est passé avant cela, car il devait bien y avoir quelque chose avant. Mais ceux qui ont réellement fait de la famille Stroganov ce qu’elle est, sont la première et seconde génération d’il y a dix siècles de cela. Ce sont ces générations qui ont permis aux Stroganov d’entrée dans l’histoire de la Russie et du monde comme étant une aide très importante de l’empire Russe. La fortune de la famille c’est fait après l’ouverture d’usine de sel et de fourrure, bien entendu la famille avait partagé les tâches en part égal : certains allant chasser et d’autres s’occupant des finances et de l’administration, d’autres encore prenant la tête des mines de sels. Petit à petit, la famille pris de l’ampleur et un nom. La première génération que l’on connait est celle de Yakov Igorlovitch Stroganov et Fillipa Sergueïevna Vasiltchikova de son nom d’épouse Stroganova, ils permirent à la famille d’obtenir le titre de « personnes distinguées », cela ne fut pas assez et ils éduquèrent leurs enfants de sorte qu’ils ne soient pas illettrés et qu’ils puissent permettre à la famille d’entrée dans le monde politique et diplomatique que ce soit dans celui des moldus que dans celui du monde des sorciers. La seconde génération obtint un titre de noblesse et monta en rang de baron à comte. Après cela ce n’est qu’un imbroglio de situations qui n’a fait que rendre la famille plus puissante encore, il n’y a donc pas intérêt à donner tous les noms des membres de la famille, car cette dernière est absolument gigantesque. Rien qu’aujourd’hui, il existe encore une vingtaine de membres de cette famille bien vivante portant ce nom. Bien qu’au cours du temps elle aurait pu disparaître avec la génération dite maudite qui n’avait vu naître que deux descendants : Luka Bronislovitch et Lena Anastasevna. Ces deux-là furent choyés et protégés comme deux diamants la famille ne voulait pas se voir disparaître, ils étaient l’avenir de la famille, conseiller privé, grand chambellan tel fut certain des devoir de la famille Stroganov dans l’histoire familiale. Cependant, elle perdit la main mise sur les mines de sel et se tourna vers les arts et la littérature pour reprendre de l’ampleur. La famille des Stroganov créa diverses architectures comme des écoles pour les enfants nobles, puis mixte et de toutes classes sociales par la suite. En plus de cela, ils comptèrent dans leur rang un bon nombre de précepteur et de musiciens plutôt bien reconnue. Bien entendu, tous ne réussirent pas et furent mis aux dépens de la famille. Comme ce fut le cas pour la mère de la jeune Hope qui malgré une réussite dans le domaine financier sorcier, c’était vue rejetée et quasiment rayé de la famille pour son choix de mari.

Après un an, Miss Smith revint vers les Stroganov. Hope, fut particulièrement heureuse de la revoir et elle se montra bien plus joyeuse que durant cette année passée auprès de sa famille maternelle. Tous comme ce jour là, il elle avait bavassé sans relâche à la dame de confiance. Cette dernière fut contente de voir la jeune fille en bonne santé. Sevastian, accepta l'ordre de son père de laisser les adultes seuls et de prendre sa cousine pour aller jouer plus loin. Les deux enfants s'éloignèrent, laissant les adultes aux affaires importantes. Miss Smith, ne passa pas par quatre chemins et dit :

" - Alice semble commencer à faire des progrès, mais plusieurs spécialistes estiment que la séparer de sa famille d'accueil actuelle serait désastreux sur sa santé. De plus, Madame Cooper viens de nous faire part de son intention d'adopter la jeune fille. Nous sommes ici, pour vous faire signer un document de consentement, acceptez-vous de donner votre autorité en tant que tuteur ?"

Nikolaï vis ses yeux s'assombrir, mais il les baissa sur la lecture du document cachant ce fait à la dame. Cette gamine n'était vraiment qu'un poids mort, une chose inutile qu'il ne lui causerait que des soucies. Il releva son visage, chassant les nuages ténébreux par un sourire compréhensif :

"- Bien évidement si cette enfant à besoin de cette femme pour rester en bonne santé, je ne peux qu'accepter dans son intérêt."

Il se tourna vers Makar et lui ordonna d'aller chercher un stylo. Ce dernier fit aussitôt ce qu'on lui demandait. Nikolaï signa le document et le rendit à Miss Smith. Ils discutèrent encore un moment avant que cette dernière ne reparte à son hôtel, son vol ne repartirait que le lendemain matin. Le jour même, il téléphona au numéro que lui laissa l'assistante sociale. Il utilisa une ligne sécurisé, qui ne laisserait aucune trace de sa conversation avec la femme, son ton envers la femme était particulière hautain et méprisant. Il lui fit bien comprendre qu'il abandonnée cette nièce avec joie, qu'elle n'était rien de plus qu'une copie de son père impotent et qu'il n'avait guère de temps pour elle, mais aussi et surtout qu'elle ne faisait pas partie de sa famille. Il appris à la femme qu'il refusait catégoriquement que Hope ait tous contact avec cette sœur pour ne pas perturber son éducation et son avancée. Le ton monta des deux côtés avant de raccrocher. Ainsi, fut enterré la relation des sœurs.

L'année de son arrivée et durant les années qui suivirent Hope fut prise en charge par un précepteur qui lui apprit le Russe, en même temps que de travailler l'anglais qui était sa langue natale, ne sortant que très rarement du domaine familial au Mont Oural. Contrairement à ce qui pourrait être cru, la vie de Hope n'était pas celle d'une petite dame de haute famille, son oncle était un homme dur et sévère et plus particulièrement avec elle. L'enfant qui était avant si joyeuse, turbulente et joueuse, devenait beaucoup plus calme, introvertie et silencieuse. Ce dernier ne faisait que reproduire sa propre éducation qui n'avait pas été facile, mais il était encore plus sévère, peut-être dû au fait du choix de sa mère quant à son père ?! Hope ne pouvait pas vraiment le savoir, si jeune qu'elle était, pour elle, ce n'était simplement que de sa faute, pour ne pas faire correctement ce qu'on lui demandait correctement. Son cousin était moins surveillé et ils étaient plus gentils avec lui, il était après tous doué dans tous ce qu'il entreprenait et même lorsqu'il n'était que moyen dans un domaine, il se rattrapait immédiatement dans un autre dans lequel il démontrait facilement son don inné. Hope, elle, n'était ni mauvaise, ni excellente.

La fille s'intéressa au piano vers l'âge de 5 ans et demi. Son oncle fut plutôt ravi et il décida d'engager un précepteur de talent pour elle, mais aussi pour son cousin. Cela la chagrina un peu, elle ne voulait pas être comparée à lui et en effet, ce fut le cas. Son cousin démontra un talent formidable pour cet instrument. La fille s'acharna une ou deux petites années dessus avant d'abandonner. Elle ne faisait que du sur place, ne démontrant plus de capacité, alors que son cousin continuait de progresser à une vitesse que l'on pouvait considérer de monstrueuse. Causant, par la même occasion des remarques désobligeantes de son oncle envers elle.

Un soir pendant un repas, alors que la jeune fille avait 6 ou 7 ans. Hope ne put plus garder le silence sur un sujet qui la taraudait et dont elle cherchait le moyen de discuter avec sa nouvelle famille depuis son arrivée. Elle observa son assiette et se lança sans crier gare, faisant tousser son cousin alors qu'il buvait un verre d'eau :

"- Oncle Nikolaï, quand est-ce que Alice va venir nous rejoindre ? Ou se trouve t-elle ? Pourquoi elle n'est pas venue avec moi en Russie ?"

Son Onlce la regarda froidement et bien qu'elle ne regardait pas dans sa direction, elle eut un frisson sur tous son corps. Elle trembla légèrement causant le cliquètement de sa fourchette sur l'assiette. Elle la posa rapidement et cacha ses main sous la table.

"- Premier point, quand on parle à une personne on le regarde dans les yeux ! Second point Hope Eilleen Stroganova, lorsque vous vous trouvez à table, vos mains doivent être sur celle-ci et nulle part ailleurs. Enfin, pour répondre à votre question, votre sœur est partie avec vos parents ce jour là, elle ne reviendra pas. Évitez de vous torturer l'esprit avec ce genre de sujet et soyez plus concentrée sur vos études, j'ai entendu dire..."

Hope n'entendit pas la fin de ce que son oncle disait. Un bourdonnement et une boule se forma dans son estomac et au fond de sa gorge. Seul une phrase revenait sans cesse. Sa sœur n'était plus. Elle était partie loin avec ses parents, l'image de ces derniers sur le sol trempant dans leur sang, lui revint en mémoire. Elle trembla un peu plus. Elle ne mangea pas plus ce soir là, ni la journée qui suivit. Elle ne dormit que très peu aussi, réveillant même la maisonnée par ces cris de terreur suite à l'un de ses cauchemars. Elle en fut naturellement punit le lendemain dans la pièce noire.

Lorsqu'elle abandonna l'idée du piano quelques jours après cette incident. Son oncle ne tenta même pas de l'obliger à continuer le piano, tant qu'elle ne faisait pas de bêtise, ne courrait pas n'importe où ou ne criait pas sans raison, il se fichait pas mal de ce qu'elle faisait, tant qu'elle travaillait ses cours.

Un autre événement vint frapper l'enfance de la demoiselle, forgeant petit à petit son caractère. Hope devait avoir 7 ans, cela faisait déjà 3 ans qu'elle vivait ici et elle avait acquis quelques habitudes. L'une d'elle était de partir se promener durant son temps libre dans les bois alentour de la propriété. Elle avait emmené le chien de la famille. C'était son seul ami et son confident en plus de son cousin. Elle adorait sa compagnie, il était après tous l'un des rares à lui montrer de l'affection. Ce jour-là, elle était sortie jouer dans la neige avec l'animal. Elle n'avait pu retenir un rire en voyant le chien plongeait la tête la première dans la neige ressortant avec le nez et la tête blanche de la poudreuse. Qui sait comment, il est arrivé à sa hauteur la dominant de mètre 90. Hope ravala avec difficulté son rire bruyant, laissant place à un regard effrayé. Elle pouvait le voir dans ses yeux, que rien de bon n'allait suivre. Sa voix tonna froide et sans chaleur :

« - Kasparov attaque ! »

Hope tourna son visage vers son compagnon à quatre pattes se disant qu'il ne le ferait pas, après tous ils étaient ami. Pourtant, elle le ressentit dans son regard, il obéirait à son maître. Et son maître, ce n'était pas elle ! Elle recula de quelques pas en arrière en gardant un regard terrifié sur l'animal. Ce dernier fit un bond en avant gueule ouverte, elle leva les bras pour se protéger le visage et il l'attrapa à ce dernier pesant de tous son poids. La seule chose qui fit qu'elle ne fut pas blessée était sa grosse fourrure qui la protégeait du froid des hivers de Russie et de son froid glacial qui pouvait tomber jusque -50°C. Elle se débattit avec désespoir pendant une minute qui fut longue et éprouvante. Tentant tant bien que mal de résonner l'animal, suppliant à quelqu'un d'intervenir et de se dégager. Un bruit sourd lui fit fermer les yeux de frayeur. Elle ne sentit plus le poids de l'animal sur elle et elle tourna le visage vers l'endroit où se trouvait son oncle. Il tenait à la main sa baguette, sans aucune émotion :

« - Ne faire confiance à personne tel est la leçon du jour, tu ne dois avoir confiance quand ta famille et en toi-même. N'espère pas obtenir des choses des autres, ils te trahiront, tous comme Kasparov viens de te trahir. Tu peux les utiliser, mais ne te laisse pas utiliser. Ne laisse jamais tes sentiments prendre le dessus sur la raison. JAMAIS. »

Hope regarda l'animal au sol qui ne bougeait plus, elle savait qu'il n'était plus en vie. Son oncle ne le considérait que comme un objet utilisable et interchangeable. Nikolaï s'approcha de sa nièce et la remit sur ses pieds sans ménagement. Il la tira vers la maison, elle le suivit mi trébuchantes. Ils passèrent devant les serviteurs qui faisaient soit du ménage soit préparaient quelques choses, entrèrent dans un couloir plus petit et sombre caché derrière un énorme statut. Ils dévalèrent des escaliers et entrèrent dans la seule pièce qui y menait. Et il la laissa là, dans cette pièce sombre. Hope regarda la porte se fermer derrière elle et entendit un cliquetis. Puis des pas qui s'éloignèrent.

L'enfant connaissait bien ce lieu, c'était la « chambre aux punitions ». Ce n'était pas la première fois qu'elle était amenée ici. Une fois ce fut pour avoir fugué suite à une broutille, la demoiselle s'était cachée dans un buisson du bois familiale. Et n'était pas revenue, elle avait obligée la maisonnée à partie à sa recherche. C'était son cousin qui l'avait retrouvé endormie. Hope ne sait combien de temps elle était restée dans la pièce. Elle savait seulement que l’événement l'avait fortement retourné. Par cette action, son oncle lui disait que si Kasparov n'était plus c'était de sa faute. Elle réfléchissait à ce qu'elle avait fait de mal, recroquevillait dans un coin de la pièce. Lorsque le bruit de la porte s'ouvrant et d'une voix lançant un sortilège retenti, la petite releva la tête. Elle trembla à l'idée qu'il pouvait venir lui faire d'autres remontrances. Mais ce n'était que Sevastian qui venait pour la réconforter du mieux qu'il pouvait du haut de ses 10 ans et demi. Ses larmes commencèrent à couler à flot et ne s'arrêtèrent que lorsqu'elle n'en pu plus. Il resta aussi longtemps qu'il le put avant de s'éclipser. Une vingtaine de minutes plus tard, son oncle était de retour, la laissant sortir. Elle rejoignit la famille pour le repas avant de monter dans sa chambre.

L'enfant compris à cet instant, qu'il lui fallait être transparente, ne pas se faire remarquer et rester silencieuse pour ne pas se voir punir ou obtenir des remarques. Elle s'attela donc à faire cela, travaillant ses cours, lisant ou apprenant en secret un instrument ; le violon, dont elle se découvrit un certain talent. Même si le secret ne dura guère, car il fut découvert lors d'une inspection surprise de son Oncle durant son temps libre. Son comportement se conformant à ce qu'il attendait d'elle, l'homme se fit moins dur dans les punitions, mais il resta toujours aussi sévère, lui montrant du doigt chaque erreur, la rabaissant pour qu'elle s'élève plus haut dans ses études. C'est ainsi que s'acheva une année de plus. Durant laquelle Sevastian atteint l'âge de 11 ans et reçu sa recommandation pour entrer à Durmstrang.

2004 à 2005 : Absence, silence… et reconnaissance ?

Cette année l'absence de Sevastian fut forte pour Hope, il était le seul avec qui elle discutait de tous. La fillette se mura un peu plus dans son silence et étudia dans le seul but d'être la meilleure comme le voulait son oncle. Il ne se passa rien de bien étonnant, ni de bien dramatique. Même si une nouvelle arriva auprès de son oncle et sa tante, tous deux devaient faire un voyage en Angleterre pour le travail et personne ne savait quand ni dans combien de temps ils rentreraient. Nikolaï pris la décision d'emmener Hope avec lui pour garder un œil sur elle et sur son éducation. Avant son départ, il mit ses affaires en ordre, délestant son travail à d'autres membres de la famille. Ces dernières vinrent prendre un grand repas familial au manoir. Hope put y revoir des cousins ; Ioann, Isaak et sa cousine Galaa. Mais elle ne resta pas discuter avec eux et s'éclipsa pour continuer à exercer son instrument ou réviser ses cours. C'est dans cet état que la retrouva son oncle venu la chercher pour qu'elle fasse acte de présence. Il lui fit signe de le suivre et pris l'instrument qui lui remit dans les mains. Hope attrapa la boite et descendit les escaliers jusque dans la salle de réception ou les discutions allaient bon train. Elle s'approcha du petit groupe de musicien qui donnait une représentation pour animer la mondanité et se prépara pour faire une représentation. Elle avait bien compris son oncle, car ce dernier éleva la voix pour attirer l'attention :

« - Cher camarades venez un peu par ici, ma « fille » souhaite nous faire part d'une représentation au violon. Son talent n'est pas moindre dans ce dernier, je souhaite donc le partager avec vous. »

Tout le monde savait que la « fille » en question n'était en réalité que sa nièce. Cela surprit aussi Hope, elle-même qui arrêta son geste en le regardant. Cela ne dura qu'une demi-seconde avant qu'elle ne se remette en route. Elle pensa intérieurement qu'elle ne voulait pas faire cette représentation et que c'était lui qui souhaitait soit la mettre en avant pour la première fois de sa vie, soit la ridiculiser. Elle optait plus pour cette seconde option. Mais s'il pensait qu'elle perdrait ses moyens devant ses personnes, il se trompait lourdement. Elle n'avait rien à perdre et commençait à être habituée aux critiques et punitions. La jeune fille, dit deux trois mots pour s'accorder avec les autres musiciens avant d'entamer une ballade au violon. Le son clair résonna nettement dans la salle.



Hope se mit à sourire en jouant, elle aimait vraiment cet instrument finalement et l'accompagnement n'était pas si mal. Elle se tourna à plusieurs reprises pour donner le tempo par un geste de respiration. Lorsque la dernière note sonna elle resta un instant sans bouger, l'archet posé sur les cordes, puis lentement elle enleva ce dernier, le baissant. Elle ne regarda pas vraiment le public qui l'applaudissait, mais plus vers cet oncle qui l'avait obligée à faire acte de présence. Elle voulait voir sa réaction. Pourtant, elle ne fit face qu'à un visage sans expression, bien qu'elle cru percevoir une lueur d'assentiment dans ses yeux. Mais il fut si fugace qu'elle n'était pas sûr d'elle. La jeune fille soupira intérieurement et rangea son violon, le laissant en lieu sûr, elle se mêla dans la foule avec un sourire collé au visage. Mais ce n'était qu'un masque et rien de plus.

Les trois d'entre eux firent leur valise le lendemain et le soir même prirent l'avion pour Londres.

2005 à 2008 : Retour aux sources

Hope appréhendait son retour en Angleterre. Les souvenirs de cette nuit là ne cessait de lui revenir et plus régulièrement encore, depuis qu'elle savait, qu'elle allait remettre les pieds à Londres. Il lui arrivait parfois de faire des cauchemars, mais ils étaient rares. Et surtout par période. A l'approche du mois de décembre, ils se faisaient plus réguliers. Pourtant, il restait bien trop de mois avant l'arrivée de ce dernier. La demoiselle assît devant son oncle et sa tante, sortie un bout de papier de sa poche. Dessus figurait une image immobile. Seul souvenir du temps passé. Deux enfants, deux petites filles se tenaient l'une à côté de l'autre. La plus âgée devait avoir 6 ans, alors que l'autre avait environ 4 ans. Hope regarda un long moment l'image avant de la cacher à nouveau, elle prit l'un de ses livres d'études et occupa son esprit en travaillant ses cours. Elle entendit vaguement une femme dire à son fils qu'il devrait être un peu plus comme elle, puis le reniflement méprisant de l'ado qui devait lui avoir jeté un regard. Elle les ignora royalement et s'enferma dans sa bulle le reste du trajet. Refusant poliment les propositions de l'hôtesse de l'air. Leur arrivée se fit dans la nuit, ils récupérèrent leurs bagages avant de se diriger vers une voiture de belle marque. Un homme attendait devant et ouvrit les portières à leur arrivée. Une fois valises et passagers entraient dans la voiture, ce dernier s'éloigna de l'aéroport et les mena jusque dans la campagne londonienne. Dans un lieu ni trop reculée, ni trop proche de la ville, une grande bâtisse trônait silencieuse. La famille prit rapidement possession des lieux. Et une chambre fut octroyait à la petite, qui y entra, sortie un pyjama et s'endormit.

Son réveil fut brutal et elle regarda autour d'elle prise de panique. Ne reconnaissant rien, il lui fallut un temps avant de définir la situation. L'enfant respira par à coup et tenta de se calmer. Des larmes perlèrent sur son visage, qu'elle chassa rageusement d'une main. Elle inspira profondément. Elle regarda vers l'horloge pour y déchiffrer : 7h15. Elle avait peu dormi, mais elle savait qu'elle n'arriverait pas à s'endormir à nouveau. Elle se leva et commença à défaire ses valises, après avoir ouvert le rideau. Cela lui prit une petite heure. Elle se dépêcha de se changer et de rejoindre la salle à manger pour prendre un petit-déjeuner. Elle soupira en voyant qu'ils n'étaient pas encore arrivés, elle prit place et attendit patiemment. Quelques minutes plus tard, les deux adultes entrèrent. Son oncle lui jeta un rapide coup d'œil, avant de s'asseoir. Hope commença alors à manger en silence. Lorsque Nikolaï l'interrompue, elle leva sa tête de surprise.

« - Ta tante et moi-même seront absents aujourd'hui, tu devras prendre ton repas seule ce midi et peut-être ce soir. Makar sera là pour te surveiller. Tu peux prendre cette journée pour te reposer du voyage. Cependant, ne traine pas trop à rien faire, fait en sorte que cela te soit productif. Je m'occuperais de te trouver des précepteurs pour les années à venir. Nous n'aurons pas le choix que de rester ici quelques temps. Ton cousin vivra chez des membres de la famille et durant les grandes vacances nous rejoindra ici. »

Hope hocha simplement de la tête et se tint même sur le perron pour les envoyer à leur affaire. Makar qui avait fait le voyage avec eux, se tourna vers la fillette avec un sourire et lui proposa de faire une petite sortie pour aller se balader. Chose rare, surement profitait-il de l'absence des Stroganov pour lui offrir un peu de liberté. Il ne put que sourire devant les yeux brillants de la fillette devant lui. Cette journée là put permettre à l'enfant de redevenir une simple petite de 8 ans. Elle s'amusa dans un parc, s'émerveilla devant une statue et mangea avec délice des sucreries qu'elle ne pourrait manger qu'ici à Londres. Ils ne rentrèrent pas trop tard pour éviter que son oncle et sa tante ne découvrent leur escapade. Mais pour finir, qu'importe, car la jeune fille ne revit son oncle et sa tante que le lendemain. La demoiselle reprit rapidement ses marques et habitude qu'elle avait en Russie. Et l'après-midi du lendemain de leur arrivée, un précepteur se présenta devant elle. Son oncle fut fort absent durant les trois années suivantes, il ne rentrait que rarement pour le dînait du soir, cela permit à la fillette d'avoir plus de liberté et moins de pression. Mais l'homme russe n'avait pas perdu ses habitudes de faire des inspections surprises et il n'avait pas relâché non plus sa sévérité sur l'enfant. Hope ne sortie que rarement du manoir et les rares fois, ce fut en compagnie de sa tante ou de son oncle pour participer à des mondanités de sang-pur.

La jeune fille entrant dans l'adolescence se demandait depuis l'entrée de son cousin à Durmstrang dans quel établissement elle-même irait. Le retour en Russie n'étant pas à l'ordre du jour. Et sa lettre d'admission arrivant bientôt. L'enfant pris un soir son courage à deux mains et s'adressa à son oncle :

« - Oncle Nikolaï, puis-je poser une question ? »

Elle attendit l'assentiment de ce dernier avant de se lancer. Il l'observa en silence et elle crut avoir fauté à nouveau. Elle baissa la tête attendant les remontrances, qui ne vinrent pas. L'homme la regardait froidement, tous en parlant de manière détachée et sans émotions :

« - J'aurais aimé t'envoyer à Durmstrang comme ton cousin, mais je ne sais pas encore quand nous pourrons rentrer en Russie. J'imagine donc que tu feras l'école de Poudlard, à mon grand désarroi... »

Hope pouvait ressentir que cela le répugnait vraiment de lui permettre d'aller à Poudlard, ce qui dans leur famille n'était jamais arrivée. Même sa mère n'y avait pas échappée. L'ado resta de marbre, même si au fond d'elle, son cœur battait follement de joie. Car une fois inscrite et quand bien même, il le voudrait, il la laisserait faire ses études jusqu'au bout au même endroit. Jamais, il ne la ferait changer d'établissement en cours de route. Après le repas, la fillette reprit le chemin de sa chambre pour un repos bien mérité. Cette nuit-là, elle fit un cauchemar... Cette soirée fatidique lui était reparut, sauf que sa sœur disparaissait lentement, Hope tenta bien entendu de l'attraper. Mais elle n'y arrivait pas, puis se fut noir, avant qu'apparaissent sa sœur à nouveau. Son petit corps gisait au sol, c'était la conclusion du silence de ses 7 dernières années de silence. Puis elle se sentit tomber, Hope s'éveilla en sursaut dans sa chambre. Elle posa ses mains sur son visage ruisselant de sueur et se leva pour aller prendre une douche. En sortant, elle regarda vers le calendrier, décembre approchait à grand pas, pourtant le temps ici en Angleterre semblait encore doux. La différence de température entre son pays d'origine et la Russie était tellement grande qu'elle avait encore du mal à s'y faire. Elle s'approcha du calendrier, touchant une date particulière, elle soupira et se détourna. Serrant les poings et fermant les yeux.

Les jours s'accélérèrent et la lettre tant attendu arriva. Une lettre frappée du sceau de l'école de sorcellerie de Poudlard. Hope ne put contenir un sourire, ce qui n'échappa pas à son oncle qui lui jeta un regard noir. L'homme sortit son téléphone pour passer un appel. Si sa nièce devait aller dans une école qu'il n'approuvait pas, au moins il l'obligerait à obtenir une baguette dans leur fabricant russe. Il prit une semaine de congé pour noël. Son cousin fut ravi de les voir de retour en Russie. Et se fit même un devoir d'accompagner sa chère cousine pour faire les emplettes préparant sa rentrée prochaine. Ils entrèrent dans une boutique de baguette très reconnue du monde sorcier russe et elle s'essayât à diverse baguette. Pour finalement finir son choix, ou plutôt le choix de sa baguette sur un bois de Pin avec un cœur de peau de salamandre pour 28cm. Elle prit l'ensemble des bouquins au programme, son oncle l'obligea à en prendre dans la langue Russe en plus de ceux en anglais. Depuis son arrivée dans leur famille il s'était fait un devoir de toujours lui parler dans sa langue natale dès lors qu'elle pu comprendre ce qu'on lui racontait. Son cousin, voulus lui faire plaisir et lui offrit un petit chaton qu'elle nomma Guizmo. Les courses furent rapides contrairement à certains enfants, car elle ne passa pas par le magasin de sucrerie, ni par celle des farces et attrapes, ni par celle des balais volants. Il ne restait à l'enfant plus qu'à attendre quelques mois de plus. Son retour en Angleterre fut un peu moins lourd pour elle et elle ne fit pas autant de cauchemars que les années précédentes. Les jours et mois passèrent rapidement, si ce n'est le dernier mois qui menait bientôt à sa première année en temps qu'élève.

2008 à 2009 : Première année à Poudlard et première engueulade

Hope avait pris le train du Poudlard express, tout au long du trajet elle avait continué de lire un livre, si ce n'est de répondre de temps à autres aux autres membres de la cabine, qui lui posait des questions. Mais elle gardait une certaine distance, elle avait appris la leçon ne faire confiance à personne si ce n'est la famille. Son oncle l'avait formé, pour qu'elle soit méfiante, restait en retrait et ne pas se faire remarquer pour ne pas ternir l'image de la famille, ne visait que le sommet pour donner une bonne image de la famille, ne compter que sur soit même pour avancer... Ces caractéristiques lui ont valut de rejoindre les rangs des Serpentard.

Les premiers cours n'étaient pas vraiment nouveaux pour elle, elle avait eu le loisir de pouvoir feuilleter et commencer l'apprentissage avant son arrivée, son oncle vérifiant les maigres progrès dans la théorie. Mais elle se plaisait là où elle était. La jeune fille ne put pas vraiment se lier à qui que se soit, même si pour les autres c'était le cas, au fond elle savait qu'ils n'étaient pas réellement des amis. Pourtant, elle garda sa façade de bonne camarade de maison et de classe, participant aux activités sans pour autant faire de grosses conneries qui pourraient être remontés jusqu'à Nikolaï. Les mois passèrent ainsi et rapidement des rumeurs de sa ressemblance avec une 4ème année vint toucher ses oreilles, lorsque l'un de ses camarades lui fit la remarque en blaguant qu'elle pourrait certainement être sœurs, Hope se leva furibonde et l'attrapa au col de sa robe, faisant ressortir un accent russe qu'elle avait acquis durant sa vie et son enfance là-bas :

« - Ne t'avise plus de dire cela, ma sœur est morte lorsque je n'étais qu'une enfant. Si tu ne veux pas avoir de problème, ferme-là... »

Les gosses étaient dehors et un préfet dû s'y reprendre à deux fois pour que Hope lâche l'autre gamin. Elle prit ses affaires et s'éloigna à grand pas. Elle savait, elle, qu'elle n'aurait jamais frappé son camarade, mais au vu de la situation les autres étaient sûr qu'elle l'aurait surement fait. Hope, se trouva un lieu calme, sans personne alentour et sortit de sa poche une photo, la même photo que dans l'avion. Elle laissa couler une larme avant de rageusement l'effacer de son visage. Elle ne pouvait pas pleurer, pas ici en plein jour. Bien vite cette rumeur s'étala et beaucoup le murmuraient. Hope voulait leur en coller une, mais elle garda son sang-froid. Pourtant, elle ne put éviter l'autre fille qui était au centre de ses rumeurs. Comme l'ours qui aime son miel, elles se rencontraient souvent. Elle apprit le nom de la fille en question quelques semaines après l'altercation avec l'autre gamin. Alice... du même nom que sa sœur... ce qui augmenta la colère sourde qu'elle avait, la confrontant à un dilemme. La plus vieille devait bien avoir entendu parler de cette rumeur, non ? Pourtant, elle ne semblait pas réagir à celle-ci énervant encore plus la jeune Hope. Cette dernière décida d'agir contre la fille. Une vengeance ? Oui peut-être, oui plutôt une manière de lâcher ses nerfs. Hope commença à faire divers sales coups à la pouffy, lui causant bien des misères. La plus âgée ne put qu'agir pour faire cesser cette vendetta envers elle, elle voulut remettre la première année dans le droit chemin, le même que celui qu'on lui avait appris par son éducation, mais aussi celui que la société londonienne semblait avoir mis en place. Cela agaça au plus au point la jeune première année, qui ne tarissait pas de mot dur pour rejeter et faire disparaître l'adolescente de sa vie. Elle ne voulait plus avoir affaire à ses rumeurs, elle ne voulait plus avoir affaire à ce nom si spécial pour elle. Chaque fois qu'elle voyait l'autre gamine ce n'était que pour repenser douloureusement à sa sœur qui devrait avoir le même âge aujourd'hui. Le même prénom... Ainsi que... Le même visage...

L'année se termina entre la morosité de devoir côtoyer encore quelques années la fille, de devoir rentrer au manoir familiale auprès de son oncle qui ne manquerait pas de faire des remarques sur ses notes et examens ou encore de sa vie silencieuse. Ne pouvait-elle pas simplement vivre une vie normale sans que son passé ne la rattrape ? L'été s'écoula rapidement et Hope profita du retour de son cousin pour passer du temps avec lui. Bien qu'elle continuait de discuter avec via la poste sorcière, le fait de ne pas l'avoir auprès d'elle, lui manquait énormément. Elle ne lui avait pas tous dit et profita de ce mois-ci pour faire des confidences. Il tenta tant bien que mal de la réconfortait et de lui donner des conseils, comme par exemple ignorer complètement la fille, peut-être qu'ainsi elle arrêterait de penser à elle et que les rumeurs cesseraient de la hanter.

2009 à 2012 : Des bombes tombent du ciel
Son retour à Poudlard, fut une joie, mais aussi un sentiment angoissant pour Hope. Elle ne voulait pas retomber sur la gamine de quatrième année, qui était maintenant en cinquième année. Elle se résolu à écouter les conseils de son cousin et de ne plus prêter d'attention à Alice. Elle ne voulait plus avoir à faire avec elle et elle s'y attellerait certainement pour pouvoir vivre sa vie d'étudiante comme bon lui semble. Elle espérait que son cousin Sevastian avait raison et elle pria, sincèrement pour que cela se produise. Dans le train menant à Poudlard, la jeune fille de 13 ans s'assit avec ses camarades, elle était toujours en colère contre son camarade qui lui avait fait la blague durant sa première année et elle tenta de l'ignorer le plus possible, malgré ses excuses sans fin. Elle n'accepterait pas ce genre de blague et il faudrait, bien plus pour obtenir son pardon. Mais cette cinquième année, ne lui serait à nouveau pas favorable, du moins c'est ce qu'elle pensait au début.

La première bombe à lui tomber sur le visage se passa durant sa deuxième année à Poudlard. Cela fut d'apprendre que la Pouffy qui lui ressemblait et était semblable à sa sœur, était devenue préfet. Faisant d'elle une personne qu'elle côtoierait bien plus que ce qu'elle ne l'aurait voulut. Hope pensait que finalement, peut-être que ce ne serait pas le cas. Pourtant, par manque de chance ou par coïncidence, ou l'ado devait la suivre pour la surveiller (Ceci est simplement l'avis de H, cela ne reflète pas la réalité). Qu'importe qu'elle fût la raison, mais chaque fois qu'elle tentait une action pour s'amuser, elle se retrouvait confronté à Alice, préfète Pouffy qui venait lui remonter les bretelles, car elle n'en faisait qu'à sa tête. La jeune Hope ne se gêna pas pour lui répondre. Au début leur rencontre n'était pas si présente, mais au fil du temps elle se faisait moins rares, ou peut-être était-ce juste une impression de la jeune fille qui ne tarda pas à s'éclipser la nuit des dortoirs pour pouvoir être seule devant la photo. Elle n'avait que peu de souvenir de son enfance avant ses 4 ans, mais elle avait ce ressentit d'aimer profondément sa sœur et ce sentiment n'avait pu disparaître malgré le temps qui passe. Était-ce dû à l'absence de fait réel qui prouvait la mort de cette dernière ? Après tout, la gamine de 6 ans avait simplement disparu de la surface du globe. S'il n'y avait pas eu de photo de sa sœur, jamais elle n'aurait pus se souvenir de son visage, c'était un fait avéré. Elle ne se souvenait même pas de son propre père ou de sa mère. Aucune photo n'ayant été épargnées durant cette attaque soudaine, comme si les auteurs de l'acte avaient souhaité faire disparaître toute existence de photo... Pour quelle raison, elle n'en savait pas grand-chose, après tous ce n'était que des photos de famille rien de plus... Durant certaine de ses escapades nocturnes pour être seule, Hope n'avait pas toujours réussi à échapper à la surveillance des préfets, fort heureusement ou malheureusement pour elle, elle s'était quasiment toujours retrouvé devant Alice. L'adolescente la sermonnait gentiment, ne souhaitant que lui rappeler les règles, mais Hope n'était pas de cet avis de se laisser faire gentiment. Elle regarda avec hargne cette fille et rejeta toute forme de gentillesse ou d'autorité de la Pouffy. Elle s'amusa même à tenter de lui faire perdre sa patience, car pour elle personne ne pouvait être aussi gentille sans avoir des idées derrières la tête (Merci tonton Nikolaï pour l'idée saugrenue). Jamais elle ne pourrait faire confiance à cette fille et elle le faisait certainement ressentir dans son comportement. Oh, elle était loin d'être impolie dans ses paroles. Elle utilisait simplement une répartie et des contres arguments qui touchaient les points sensibles.

La seconde bombe lui tomba dessus, un soir de sa troisième année. Elle s'était éclipsée du dortoir. La journée avait été particulièrement dure, elle avait de nouveau aperçu la Pouffy et surtout eu droit à des remarques et murmures sur leur ressemblance et leur « potentiel » lien familiale. Mais c'était impossible... Le cœur gros et en miette, la jeune Hope avait attendu que tous s'endorment pour sortir de son lit, elle prit sa robe de sorcière pour faire office de cape et attrapa la photo avant de s'éclipser sans bruit du dortoir. Elle marcha avec prudence dans les couloirs et se cacha dans un lieu où peu de monde venait. Elle tenta de respirer un grand coup pour refouler les larmes qui montaient en elle. Il fallait qu'elle arrête de se torturer l'esprit avec le passé, qu'elle oublie définitivement cette image fugace de ses souvenirs. Celui d'un homme au visage floue, mais gentil et d'une femme remplie d'amour pour elle. Puis de cette fillette qui ne cessait de la prendre dans ses bras pour des câlins et des bisous. Il fallait qu'elle abandonne ces souvenir douloureux. Car sa sœur n'était pas en vie, elle était partie, il y a fort longtemps. Elle l'avait abandonnée, lui préférant leur parent plutôt que sa précieuse petite sœur. Elle avait préférée la facilité, plutôt que la dureté de la vie. Laissant sans se retournée sa sœur. Pourquoi n'avait-elle pas pensée à elle ? Pourquoi n'était-elle pas avec leur parent se soir là ? Elle ne se souvenait pas d'avoir vue son petit corps au sol. Elle avait fouillée la maison à la recherche de sa sœur, mais celle-ci avait disparut. Elle se souvenait aussi vaguement que les assistantes n'avait jamais abordées le sujet d'Alice, était-ce vraiment à cause de sa mort ? Les larmes se mirent à couler, peut-être, c'était-elle enfin fait une raison ! Mais ce n'était sans compter qu'elle se fasse attraper par la pire des personnes. Alors qu'elle pleurait, elle entendit du bruit se rapprochant bien trop rapidement. Elle tenta de cacher ses larmes en les essuyant rageusement, mais il était bien difficile de cesser de pleurer si soudainement. Quand elle réussie enfin à arrêter ses larmes, elle se retourna pour faire aux conséquences de sa sortie nocturne. Elle se retrouva nez à nez avec Alice, qui avait sur le visage un air de détermination qui disparut rapidement pour laisser place à de la compassion. Hope sentit son cœur se refroidir, son visage devint glaciale. Alice s'approcha pour la prendre dans ses bras. Une tentative vaine de la réconforter, car la jeune fille de 13 ans, repoussa violemment l'autre. Elle lui lança un regard noir avant de dire d'une voix méchante :

« - Il semble qu'il te manque quelques neurones. Pense-tu que nous soyons assez proches pour que tu puisses te permettre une telle impolitesse que de prendre une personne que tu ne connais que peu dans tes bras ? »

Hope ajouta quelques autres phrases vifs et piquantes avant de tenter de s'éloigner pour retourner vers son dortoir. Elle cacha avec le plus de discrétion son trésor, elle ne voulait pas que cette fille le découvre, personne ne devait être au courant de son trésor. Elle fut rapidement arrêtée par la plus vieille qui lui chipa son seul souvenir d'une enfance disparut. Elle se tourna brusquement vers la fille et était prête à tous pour le récupérer, même à frapper s'il le fallait. La plus âgée eu un vertige et se tourna lentement vers la jeune Hope qui profita de cette absence pour récupérer la photo qu'elle rangea rapidement dans une poche de sa robe. Maintenant, bien à l'abri. Elle voulait s'élancer pour quitter les lieux, mais la voix d'Alice résonna et la laissa abasourdit un instant avant qu'une colère noire ne commence à gonfler dans son cœur. Des larmes de rages s'écoulèrent de ses yeux. Elle ne pouvait pas croire les paroles de l'autre qui lui disait être sa sœur, cette même sœur qui avait disparut plus de 9 ans plus tôt et dont elle savait qu'elle ne faisait plus partie de ce monde. Son oncle le lui ayant bien fait comprendre la seule fois ou elle posa sa question. Pensait-elle qu'Hope serait plus gentille avec elle, si elle donnait un tel mensonge sans aucune preuve ? Hope voulait lui sauter dessus, la colère voilée son regard de larme, elle serra les poings au point dans faire craquer les jointures.

« - Je ne te savais pas aussi mesquine pour faire une telle blague de mauvais goût... »

Sa voix n'était qu'un murmure menaçant.

« - Ma sœur est morte, il y a des années. Comment peux-tu prétendre à une telle chose, en sachant très bien ce fait ? »

Hope voulus tourner les talons et fuir cette scène impensable. Pourtant, Alice l'arrêta et lui demanda d'attendre. La douceur et la conviction dans les yeux de la fille fit douter Hope, bien qu'elle n'en montrât rien. Caché dans les ombres, Hope hésita à fuir ou à attendre. Après tous, elle n'avait jamais vu de ses yeux le corps de sa sœur, elle n'arrivait toujours pas à se faire de sa mort, malgré le nombre d'année ayant passée. Finalement, elle espérait toujours le retour de cette sœur. Elle ne savait guère qu'elle serait sa réaction : de la haine pour ne pas être venue la retrouver et la sortir de cette famille, de la joie d'enfin avoir des nouvelles et de ne plus être dans le doute constant faute de preuve concrète, de la colère et de la culpabilité contre elle-même pour ce qu'elle lui avait fait subir ces trois dernières années. De l'incrédulité de s'être voilé la face et de ne pas avoir reconnue la fille ? Elle ne savait absolument pas, lorsqu'Alice sortie enfin une feuille de sa propre poche, elle regarda la fille faisant les 100 pas entre marchait vers le couloir qui menait vers le chemin de ses dortoirs et revenir sur ses pas. Elle tendit une photo vers Hope qui la regarda un instant avec incrédulité avant de baisser son regard. Ce n'est qu'à cet instant qu'elle se mit à trembler, elle sortit avec précaution sa propre photo pour comparer les deux. Et la ressemblance des deux fillettes de 6 ans était absolument flagrante, si ce n'est qu'elles étaient identiques en tous point. Des jumelles, de parfaites jumelles, mais c'était absolument impossible de trouver une telle ressemblance sur deux enfants qui n'ont pas les mêmes parents. Hope sentît sa tête tournait, elle avait un peu de mal à respirer. Ses jambes étaient en train de la lâcher. Des larmes se mirent à couler à nouveau de son visage, mais plus de colère, ni de peine. C'était un joie ? Une nostalgie ? Elle ne savait pas trop. Elle leva sa main vide pour le constater avec surprise et se frotta les yeux pour tenter de les tarir. Elle prit une bouffée d'air et un autre murmure sorti de ses lèvres, mais ses paroles étaient inintelligibles :

« - Que ... ? Comment... ? Pourquoi... ? »

Des millions de questions se bousculaient dans sa tête sans qu'elle ne puisse les arrêter. Que se passait-il ? Comment était-ce possible ? Comment les deux enfants de 6 ans sur deux photos différentes pouvait-il se ressembler ? Comment avait-elle survécu ? Pourquoi avait-elle disparu ? Pourquoi n'était-elle jamais venue la revoir ? Pourquoi n'avait-elle jamais tenté de la revoir ? Pourquoi ce long silence de 9 ans ? Pourquoi l'avait-elle laissée seule ? Pourquoi ? Pourquoi ne l'avait-elle pas reconnue de suite lors de sa première année ? Toutes ses questions arrivaient en même temps lui donnant mal au crâne et les larmes ne s'arrêtaient pas. Elle prit une bouffée d'air à nouveau, voulant reprendre son calme pour pouvoir parler. Mais Alice l'a pris à nouveau dans ses bras, la jeune Hope se raidit inconsciemment, mais abasourdie et complètement perdu, elle ne résista pas cette fois-ci. Elle laissa les larmes couler, elle savait qu'elle n'arriverait pas à les arrêter, pas cette fois-ci. D'une manière ou d'une autre, elle remercia même la plus vielle de la tenir, car elle sentait que ses jambes ne la portaient plus du tous. Elle s'appuya sur l’aînée le temps de reprendre du poil de la bête. Quand la benjamine réussie à reprendre contenance, les deux filles trouvèrent un autre lieu pour discuter au calme et s'expliquer. Hope avant de disparaître pour rejoindre son dortoir sans se faire prendre se tourna vers Alice, son visage beaucoup moins glacial qu'auparavant :

« - Je... suis désolé... Tu sais, pour tout ce que j'ai fait ! »

Elle s'élança sans attendre de réponse de sa sœur. Elle eut beaucoup de mal à dormir cette nuit-là. Elle ne se rendit compte que le lendemain qu'elle avait gardée la photo que sa sœur lui avait donnée, d'elle et de cette « mère » adoptive. Elle se sentit légèrement gênée d'avoir oubliée de le lui rendre. Elle était aussi mal à l'aise et ne savait quoi faire. Elle se devait de le lui rendre, mais lorsqu'elle vit le regard sévère des camarades de sa sœur envers elle, elle hésita, ce qui n'était pas bien étonnant aux vus du nombre de crasse qu'elle lui avait fait subir...

« - Miss Coop... Ali... lice, tiens ta photo, j'ai oublié de te la rendre. »

Hope ne savait trop comment l'appeler. Elle opta pour son prénom. Leur relation fut au début légèrement difficile, Hope étant introvertie, elle avait bien du mal à se faire à cette sœur retrouvée qui ne semblait pas avoir tant changé que cela. Cette nouveauté rendit Hope assez déboussolée, amusant les rares personnes qui ne la connaissaient qu'avec ce masque qu'elle se donnait. Hope bougonna contre cette sœur quelques peu encombrantes. Mais finalement ce n'était pas si mal que cela et elle ressentit une certaine chaleur dans son cœur, chose que seul son cousin ou Makar avait réussie à lui offrir depuis la mort de ses parents.

Alice, annonça finalement à un moment son envie de voir leur tante et oncle, ainsi que leur cousin. Hope la regarda se demandant ce qu'elle pouvait bien vouloir leur trouver. Elle colère sourde brûlait dans son cœur, ainsi qu'une haine envers cet oncle qui l'avait coupait de sa seule famille proche en vie. Elle voulait à tout prix lui éviter ces personnes, pourtant devant l'optimisme et l'insistance de sa sœur, elle ne put que baisser les bras. Elle n'avait certes pas tenté de l'en empêcher même avant. Hope envoya donc un hibou à son Oncle pour lui apprendre la nouvelle. Elle attendit avec appréhension sa réponse. Ce dernier, envoya une réponse courte et formelle, qu'elle devait remettre à sa sœur. Un non catégorique. Une autre lettre pour Hope, lui recommanda de ne pas avoir de lien avec la fille, sortant un nombre de sornette que l'ado lu avec abasourdissement. Cet été-là, fut particulièrement pénible pour Hope qui devait continuer son train de vie silencieuse tout en le cachant à sa sœur et en cachant à son oncle sa relation nouvelle avec Alice. Elle ne voulait pas la perdre à cause de sa famille maternelle. Mais Alice n'était pas idiote, elle parlât avec Hope de son refus de côtoyer la famille de leur mère et de ce qu'elle avait appris par sa mère, mais elle la rassura sur leur relation et le fait de ne jamais plus se perdre de vue. Hope ne savait plus quoi pensait de cette situation, sa vie ordinaire et silencieuse, était devenue chaotique du jour au lendemain. Son oncle surveilla la moindre de ses lettres, elle dut rester silencieuse ou faire passer son courrier secrètement par le biais de Makar ou de son cousin, venue en visite.

Une année scolaire passa à nouveau, Hope étant en quatrième année et Alice en dernière année. Les filles profitèrent de ce temps pour se retrouver encore plus et prendre plus de temps pour discuter. Hope commença doucement à s'ouvrir aux autres faisant tomber le masque de froideur. Elle tenta avec maladresse de s'attacher aux gens créant enfin de réels liens sociaux. Elle se sentit triste à l'idée de ne plus pouvoir la voir les années suivantes, sachant que son oncle ne la laisserait probablement pas quitter la maison durant les vacances. C'est durant les vacances de noël qu'elle apprit leur futur retour en Russie. La jeune Hope voulus protester, mais elle garda la bouche close. Lorsqu'elle revint après les fêtes, elle était de nouveau renfermée, ce qui alerta sa sensible de sœur qui la questionna sans relâche pendant plus de deux semaines pour qu'elle lui parle. Hope lâchât simplement cette phrase :

« - On retourne en Russie dès la fin de l'année, mon oncle va surement demander mon transfert à Durmstrang. »

Peut-être, une semaine plus tard alors que les deux filles passaient du temps ensemble. Un hibou se posa près de sa sœur avec un courrier. Hope curieuse la regarda le prendre et l'ouvrir. Mais elle ne se permit pas de lire. Elle laissa la fille prendre son temps, mais fut surprise quand celle-ci se tourna vers elle avec un regard enthousiaste et lança triomphante :

« - Si tu ne veux pas être transférée, ma mère accepte de t'accueillir à la maison. Qu'en pense tu ? »

Hope resta pantois, elle se sentit mal à l'aise quand sa sœur parla de sa « mère », mais elle était pleine d'espoir, avant que ce dernier ne disparaisse sans laisser de trace. En effet, son oncle n'accepterait surement pas de la laisser derrière.

« - Il faut que je lui en parle, j'aimerais bien... mais... »

Elle ne termina pas sa phrase et changea plutôt de sujet se promettant de faire un hibou à son oncle pour tâter le terrain. Vue comment il était catégorique quand à sa relation avec cette nièce qu'il n'acceptait pas, qui sait ce qui se passerait réellement.

2012 à 2015 : Une nouvelle liberté

Son oncle avait accepté de la laisser continuer ses études à Poudlard. Elle avait passé un mois à l'écouter lui faire bon nombre de recommandations. Elle avait aussi reçu pas mal de remontrance et avait passée du bon temps avec son cousin, peut-être les derniers instants avant quelques années. Hope fit ses valises, elle fut un peu anxieuse, car elle n'avait jamais rencontré la mère adoptive de sa sœur, ni même eu l'occasion de lui parler. Alors que la majordome de sa famille mettait le tous dans la voiture, son oncle la regarda durement :

« - N'oublie pas, ne fait confiance à personne, si ce n'est à toi-même. Enfin, n'oublie jamais d'où tu viens et où tu as vécu. »

Hope hocha de la tête et monta dans la voiture. Elle arriva devant la librairie de la famille Cooper. Sa sœur se tenait là prêt à l'accueillir. Makar salua formellement les deux femmes et descendit les valises qu'il entra dans la maison, après avoir demandé la permission d'entrer. Il ressortit bien vite, suivit par Hope qui l'observa un moment. Finalement, cet homme lui avait aussi montré de l'affection lui permettant de se sentir bien en l'absence de sa famille. Elle l'observa s'incliner et faire ses salutations à Alice et sa mère, puis se tourner vers elle pour faire de même. Ses pas le menèrent ensuite jusque-là portière de sa voiture. Durant ce temps Hope hésita, avant de s'élancer :

« - Makar... »

Elle sauta dans ses bras alors qu'il se retournait. Et elle le sera. Elle se mit sur la pointe des pieds et lui fit un bisou sur la joue. Un de ses rares sourires sincères.

« - Merci pour toutes ces années et ce que tu as fait pour moi... J'espère te revoir bien vite. En attendant, prend soin de mon cousin. »

L'homme lui rendit son câlin et lui sourie de manière très chaleureuse et pleine d'affection.

« - Ce fut mon plaisir, jeune miss ! Je m'en fais le devoir, bien entendu. Prenez soin de vous ! »

Après ces dernières paroles, il disparut au coin de la rue dans la voiture de service.

Hope se tourna vers les deux femmes qui l'observaient. Elle pouvait voir sa sœur avec un grand sourire. Elle se sentit gênée de son comportement, chose qu'elle n'aurait jamais fait avant. Mais elle oublia bien vite tout ça et observa plutôt Emily. Cette femme lui semblait chaleureuse et elle pensa que sa sœur avait eu de la chance de trouver une telle personne. Ces suppositions intérieures se confirmèrent quand le reste de l'été la mère d'Alice les gâtas et les cajolât. C'était une expérience nouvelle pour Hope qui se sentit peu à sa place. Même si elle accepta ses marques d'affections. Elle passa le mois d'août en leur compagnie à apprendre à les connaitre un peu plus pour sa sœur et complètement pour Emily.

Au début, Hope ne savait comment s'adresser à la femme, elle avait donc utilisé un terme formel. La femme avait ri et lui avait dit de simplement s'adresser à elle avec le terme Emily. Voyant que Hope n'y arrivait pas, elle avait tirée gentiment ses oreilles en lui disant d'arrêter avec ses miss ou madame. Sa sœur avait ri devant cette situation. Hope s'attela donc à faire de son mieux pour ne pas vouvoyer ou être formel dans sa manière d'être.

Les quatre années qui suivirent se passèrent sans encombre. Si ce n'est durant l'été de sa fin cinquième année. Une surprise de taille lui vint en début juillet. Après plus de quatre ans auprès de sa sœur et d'Emily. Cette dernière se tourna vers Hope et lui fit une proposition des plus surprenante. Celle de l'adopter. Hope pensa qu'Emily voulait surement encore plus rapprocher les deux filles. Mais elle ne savait que répondre, après tous elle était mineure aux yeux de la loi et son tuteur était son oncle. Elle demanda à la femme un peu de temps pour y réfléchir, elle entrevit une lueur légèrement triste dans son regard malgré la compréhension d'Emily. Elle débâtit avec son oncle durant son passage en Russie la semaine qui suivit. La conversation fut houleuse et ce fut la première fois que la jeune fille prit son courage à deux mains pour enfin prendre son destin en main. Elle cracha ses quatre vérités à cet oncle, mais aussi ses mensonges concernant sa sœur et ses magouilles qui lui avait fait perdre tant de temps auprès d'Alice. Son oncle était particulièrement contre cette décision et en colère contre son comportement qui n'était pas adéquat. Mais plus la demoiselle grandissait et plus elle ressemblait à la sœur de Nikolaï. Chose que ce dernier ne semblait pas pouvoir concevoir, lui qui avait rejeté sa propre sœur. La fille obtint, une feuille signée d'un sceau et d'une signature, mais aussi cette phrase :

« - Si tu décides réellement de faire cela, alors s'en est fini de nos liens. Ton ingratitude me désole terriblement. Si notre famille n'avait pas été là, tu ne serais rien. »

Il ajouta d'autres remontrances de son cru et piquant.

"- Si vous n'aviez pas été là, j'aurais eu la belle vie et une sœur aimante auprès de moi depuis bien longtemps. Et non un monstre comme tuteur. Sur ce, adieu."

La jeune fille voulut répliquer plus, mais finalement elle s'abstint de le faire, elle plia valise et revint à Londres. Le cœur battant la chamade de sa frayeur, de son amertume, mais aussi d'une joie qu'elle ne comprenait pas réellement. Elle atterrit après plus de 5 heures de vols et retourna auprès de ceux qu'elle considérée comme, finalement sa réelle famille. Elle parlât peu de ce qu'il s'était passée et du pourquoi de son retour précipité. Elle ne prit pas tous de suite la peine de répondre à la proposition d'Emily.

Les trois d'entres elles, se chargèrent réellement de faire le changement d'état civil qu'à la fin de l'été de ses 17 ans. La procédure commença et fut plus facile que prévue dû à l'accord de son tuteur. (Un appel a bien été effectué etc pour vérifier de la véracité du papier et je sais que cela ne se passe pas ainsi d'ordinaire, mais bon je ne vais pas raconter toute la procédure etc xD).

Durant ces dernières années à Poudlard, sa sœur entama des études en Arithmancie, chose que Hope n'avait jamais pus vraiment comprendre. Elle n'avait donc pas pris cette option, prenant plutôt les runes qui avaient une attraction plus certaines sur elle. Elle obtint ses Buses et ses Aspic sans réel problème, mais pas non plus avec facilité.

2015 à 2026 : Après Poudlard

Hope entama à son tour des études supérieures, s'étant vraiment prise d'intérêt pour l'Etude des Runes, elle voulut approfondir ses connaissances. Cette matière était mystérieuse et receler encore beaucoup de zone d'ombre dans son histoire. Elle entama de longues études dans une université de Londres. Celle-là même où sa sœur apprenait justement l'Arithmancie. Depuis plus de trois ans et entamé sa quatrième année. De 2015 à 2018, rien de bien important n'arriva dans sa vie. Si ce n'est lors de cet été en 2018, alors que les deux sœurs assistèrent à la Coupe du Monde de Quidditch. Elle dû calmer les angoisses et la frayeur de sa sœur qui était particulièrement terrifiée de l'incident qui avait mené à la mort du garde du corps du premier ministre sorcier. Elle savait que sa sœur n'acceptait absolument pas la violence et plus encore lorsque cela coutait la vie. Elle avait dû redoubler d'effort pour réconforter sa sœur. La reprise des cours à l'université ne fut un soulagement que de courtes durées. Car durant cette année-là, alors qu'une porte ouverte avait été organisé, un incendie éclata causant une panique dans la faculté. Hope eu extrêmement peur et au lieu de fuir les lieux comme on lui avait recommandée, elle rechercha sa sœur. Elle l'avait perdu une fois, elle n'accepterait certainement pas de la perdre une seconde fois. Les deux filles se heurtèrent dans les couloirs, Alice l'attrapa la tirant vers l'extérieur.

Hope ne fut rassuré que lorsqu'on lui annonça que sa sœur n'avait rien. Elle ne reprit contenance qu'à ce moment-là. La décision fut prise que les étudiants de l'université irait continuer leur étude à Poudlard. Hope retrouva avec bonheur le magnifique château et la nostalgie de ses années là-bas. Mais elle ne se dispersa pas pour autant et continua très sérieusement ses études. Hope entendit bien sûr les nouvelles concernant la situation de Poudlard, cela ne lui causa pas plus que cela de chagrin ou un sentiment de révolte. Elle resta concentrée sur ses études, après tous elle ne pouvait pas faire grand-chose pour changer les choses, elle était impuissante. Et s'insurgeait avec de simples mots étaient inutiles et pourrait finalement causer plus de problème. C'est aussi dû à c'est événement qu'Alice décida de s'éloigner de leur mère adoptive pour sa sécurité. Pourtant et même si sa sœur ne le lui avait pas dit, une angoisse pris Hope lorsque celle-ci entama d'aider les né-moldu durant la période sombre des années 2019. Elle ne pouvait pas empêcher sa sœur et son grand cœur d'agir, elle ne pouvait donc que prier pour que rien ne lui arrive.

Une fois ses années universitaires terminés, Hope s'attela à continuer des recherches et faire des thèses sur ce sujet. Elle apprit beaucoup de choses sur la question et voyagea dans le monde pour appuyer son travail de recherche. La jeune fille revenait régulièrement dans l'appartement à Londres pour passer un peu de temps avec sa sœur entre deux pauses dans leur travail respectifs.

Et c'est justement lors de l'une de ses pauses, qu'elle entendit parler de la place vacante pour le poste de professeur de Runes à Poudlard. Elle postula sans en faire part à sa sœur, ne voulant pas crier victoire trop tôt. Elle attendit la réponse qui lui vint fin juillet.