« Ne te noie pas dans le passé, nul ne peut le changer. »

Année 2013 à 2016 :
15 novembre 2013, un braillement à n'en plus finir retenti dans la nuit noire. Les étoiles cette nuit-là était au plus haut. Brillant de milles feu... C'est ce que j'aurais voulus dire... Mais en réalité, avec la pollution et le changement climatique, les étoiles brillantes, n'apparaissaient que partiellement. Tel des feux follets qui apparaissaient et disparaissaient dans la brume. Mais la lune blanche était bien présente, c'était une belle lune complète... Bon elle était gibbeuse ascendante... La belle lune pleine et éclairée n'est arrivée que deux jours plus tard, le 17 novembre 2013.

Mais qu'importe revenons un peu avant le cri, quelques heures avant peut-être... La nuit du 14 novembre était claire, elle aussi. La nuit était avancée, c'était dans une clinique de la ville d'Oxford. Madame Wolffhart était arrivée en début de soirée, le ciel était déjà noire d'encre. Rien de bien étonnant à cette époque de l'année, où le temps devient plus court quand l'encre de la nuit tend ses bras pour accueillir le monde. Il ne faisait pas chaud, bien au contraire, le froid commencé à se ressentir et les feuilles des arbres à tomber doucement ! Leurs chutes étaient encore peu nombreuses, mais elles étaient là, signifiant bientôt l'arrivée de l'hiver. Donc Madame Wolffhart était venue dans cette clinique de la ville d'Oxford, ville qu'elle habitait avec son mari Rufus Wolffhart depuis plusieurs années déjà. Cet amour dura quelques années, jusqu'à obtenir cette nouvelle page de leur histoire, l'engeance d'un nouveau-né. Un petit être braillant à plein poumons après un dur travail de sa mère pour la mettre au monde. Cette petite chose rose qui est née à minuit vingt, gardant éveillé ses parents aussi longtemps, simplement pour la voir. Cette enfant, une petite fille bien vigoureuse et pleine de vie, pris un certain temps avant de se décider d'arrêter de brailler. Une fois bien posé tous contre sa mère, elle cessa toute résistance, pour s'endormir sans un autre bruit.

Passons la période, des heures qui suivirent, le sommeil lourd de l’enfant, ses braillements pour obtenir son repas ou encore ses gémissements car quelques choses étaient inconfortables. Jusque-là, tous avaient l’air plutôt ordinaire. Les parents exténués dormaient à présent confortablement à côté du berceau de la petite Maya Adela Wolffhart. L’enfant roupillait doucement aussi. Mais elle s’éveilla à nouveau, sans toutefois faire acte de sa présence. Ses yeux s’ouvrir au monde pour la première fois et regarde sur le côté pour observer. Oui, oui je dis bien pour la première fois, elle refusa de le faire à sa naissance même. Les médecins n’en furent pas spécialement inquiétés, cela était déjà arrivé que des nouveau-nés n’ouvrent leurs yeux que quelques heures plus tard. Un sourire s’insinua sur son petit visage rond, avant qu’elle n’émette finalement un gazouillement innocent difficile à retenir. Quand elle entendit la porte s’ouvrir derrière son père, elle tourna son regard pour découvrir une dame dans un habit blanc. Lorsque celle-ci s’approcha, la petite la regarda avec curiosité en mettant sa petite main dans sa bouche. L’infirmière qui avait un sourire, se figea en regardant la petite. Elle disparut rapidement. Mr. Wolffhart qui avait assisté à la scène s’approcha du berceau inquiet pour sa petite Maya. La fillette lui fit un grand sourire en le regardant droit dans les yeux. Et à nouveau, l’adulte devant elle se figea…

« -Qu’est-ce que… ? »

Avant qu'il ne puisse exprimer sa question, la dame était de retour avec un homme, en blanc lui aussi. La fillette se tourna vers les nouveaux venus en agitant ses petits membres. Elle commença à chouiner en ressentant un malaise inconnu. Sûrement se posait-elle la question de savoir quelle était toute cette agitation autour d'elle ?

L'homme en blanc s'approcha et envoya une lueur aveuglante dans ses petites pupilles sensibles. Et l'observa un long moment, engendrant une Maya se débâtant devant cette nuisance avant de décider de faire un drame devant la manière dont ils cassaient son moment de découverte. Elle brailla presque immédiatement, montrant sa colère et son mécontentement et réclamant les bras protecteurs de sa mère ou de son père. Ce dernier, justement, ne tarda pas à la prendre dans ses bras pour la réconforter.

« - Dr. Qu'est-ce qui arrive à ses yeux ? »
« - Humm... C'est ce que nous nommons en médecine, un colobome irien, dans son cas ce serait un colobome congénitale bilatéral. Ou ce que les personnes lambda nomment le syndrome des yeux du chat, une malformation de naissance... Elle peut aussi ne pas être atteinte du colobome et n'avoir que la malformation. »
« - Est-ce grave ? »
« - Oui et non ! Votre fille ne semble pas avoir la forme la plus avancée de la maladie. Les examens faits après sa naissance hier n'ont démontrés aucune anomalie cardiaque ou rénale comme cela peut être le cas chez les enfants atteints de la forme la plus grave de la maladie. Elle semble bien réagir au stimulus lumineux aussi. Nous devrons garder à l'œil sa vision. Cette maladie est plutôt rare et cause des problèmes de vue. Alors, soit votre fille ne possède que le syndrome de manière visuelle, soit elle possède le colobome, mais que dans une phase légère. Pour en être sûr nous allons lui faire passer un test en fin de journée. »

Avant que les parents de la petite ne puissent dire un mot, il était déjà loin de la salle. Appuyons sur le mode avancé pour arriver jusqu'à ce moment fatidique de l'attente interminable de ses parents pendant son examen médical. Son père fit des allers-retours sans fin dans les couloirs attendant des nouvelles de sa fille unique. Maya réapparut quelques heures après, endormie dans un berceau roulant. Toute cette agitation l'avait profondément fatiguée et une sieste n'était pas de refus pour la jeune bambine. Peut-être est-ce à cette époque-là que Rufus Wolffhart devint un père poule, surprotecteur envers la jeune fille ou bien est-ce durant cette autre période. Quoi qu'il en soit, les nouvelles étaient plutôt bonnes en ce qui concerne le petit problème. Le médecin affirma, qu'il ne semblait y avoir aucune anomalie ou colobome de détecter et que ce ne serait qu'une malformation ayant une conséquence que visuelle. Bien que cela rassurait grandement les parents de la nouveau-née, cela n'empêcha pas leur inquiétude en entendant qu'il fallait, cependant garder cela à l'œil et faire des visites ophtalmologiques pour vérifier l'évolution de la situation.

Deux jours après cet événement, il fut tant pour la famille Wolffhart de rentrer à la maison. Les premiers jours furent plutôt mouvementés pour les nouveaux parents qui devaient faire face à une situation complètement inconnue et nouvelle pour eux. En plus d'accueillir les parents et amies venues fêter la naissance et enfin voir la bouille de la petite dernière venue dans la famille. Pour Maya c'était tous aussi fatiguant, toute cette agitation était pourtant une source de nouvelles choses amusantes qui attisa sa curiosité. Elle avait bien aimé tirer sur les cheveux de grand-mère, qui n'avait pas pu s'empêcher de la prendre dans ses bras. Elle avait ri devant la gaucherie de son oncle. Et avait aussi beaucoup, beaucoup dormis et mangé, tel le bébé qu'elle était.

Ce qui se passa après ne fut pas bien compliqué, c'est ce que tous enfant apprend durant leur enfance, parler, quatre pattes, marcher, manger comme une grande...
Le premier mois, la jeune demoiselle dormait plus qu'elle ne restait éveillée. Environ 18 heures sur les 24 heures de la journée, ce n'était pas en soit très étonnant. Il n'était pas rare pour les nouveau-nés d'avoir une telle période. Maya avait une tendance de dormir 3 heures avant de réclamer l'heure de soin et d'affection quotidienne. Cette période fut particulièrement difficile pour les nouveaux parents qui virent leur horloge interne mis à l'épreuve. Ils espérèrent bien vite que leur petit amour trouve un rythme de sommeil normal. Elle les mit aussi à l'épreuve, car elle pleurait beaucoup et ne laissait guère de répit lorsqu'elle était éveillée. Dès qu'elle ouvrait les yeux de sa sieste, elle accaparait ses parents, montrant son mécontentement lorsqu'elle n'avait pas leur attention sur elle. Rufus, peut, encore à ce jour attester de ce comportement. C'est même lui qui lui en avait parlé quand elle fut assez grande. Il lui avait dit qu'elle aurait pu créer des tempêtes si elle l'avait pu, rien qu'avec son mauvais caractère lorsque l'attention n'était pas portée sur elle, mais dès qu'elle était dans les bras de ses parents, son mignon visage s'illuminait et elle était curieuse de tous. Cette phase laissa place à un éveil plus important par la suite. Elle attrapa facilement la bonne pratique et notion du temps, laissant ainsi ces parents dormir la nuit.

Vers ses six mois, alors qu'il était l'heure du bain, la demoiselle décida qu'elle ne voulait pas y aller, elle se crapahuta en quelques minutes sur ses quatres membres dans la direction inverse de sa mère. Au début se fut incertain, elle trembla sous l'effort, mais elle tint bon. Même quand elle tomba au sol en glissant, elle se releva plus sûr d'elle que jamais, voulant avancer encore plus. C'était nouveau cette manière de bouger. Jusqu'alors elle avait été transportée, mais jamais elle ne s'était débrouillée seule. Sa mère qui était celle qui devait lui donner le bain, la gronda au début, mais ne tenta pas de l'arrêter. Elle préféra même appeler son mari pour qu'il assiste au premier rampement de sa fille. La petite émerveillée continua jusqu'à tomber à nouveau, mais au lieu de se démotiver et de piquer une colère, la petite émit un rire qui attendrit le regard de ses géniteurs. Jasmine, pris sa fille dans ses bras, tous sourire aux lèvres avant de l'emmener pour son bain.

Cette routine s'approfondit, jusqu'à ce que les parents durent reprendre le travail et là ce fut une autre histoire. La fillette à présent âgée de 14 mois environ dû être gardée par une nounou. Vive et crapahuteuse, elle n'était pas la dernière à faire des bêtises ou à toucher à tous les objets nouveaux. Sa nounou Vero n'aimait pas vraiment ces enfants trop actifs, pour éviter cela elle la mit dans un parc pour enfant, empêchant ainsi la jeune Maya de s'amuser à son plein potentiel. Cette dernière mécontente piqua bien sûr des crises de colères et de larmes. Pour elle, le retour chez elle était une bénédiction. Les parents ne remarquèrent pas vraiment ce problème. Et la fillette, dû attendre quasiment un an avant de changer de nounou. Mais de tout ce qui a été raconté jusque-là, elle se souvient parfaitement bien d'une bride de cette enfance. Juste un souvenir flou, une vague impression. C'était un jour de pluie, elle se souvient qu'il faisait gris. Mais elle se souvient surtout que sa maman avait pris des sacs, puis était partie sans se retourner. Elle ne revint même pas sur ses pas, lorsque la petite cria après elle, qu'elle piqua sa crise ou qu'elle pleura à chaude larme du haut de ses deux ans. On lui avait expliqué à peu près dans ce genre de mots :

« Maya, tu sais maman va partir ! Elle va partir loin et elle va faire un long voyage, qui va durer longtemps et ne pas revenir ici ! Mais papa sera là pour toi. On sera encore ensemble tous les deux ! »

Puis il y avait eu un câlin et des larmes. Beaucoup pense que les souvenirs d'un enfant ne démarrent pas avant ses 4 ou 5 ans, pourtant Maya pouvait se souvenir de cet événement flou et du départ de sa mère. Maya se demandait toujours, où était partie maman ? Et elle posa plusieurs fois la question, jusqu'à finalement oublier la question. C'est à cette période que son père remarqua le soucie de la nounou. Du peu d'éveil qu'elle offrait à sa fille et du mal-être de l'enfant lorsqu'elle y allait. Oh ! Il ne faut pas la plaindre, la « pauvre petite », car elle ne s'est pas laissé faire, elle lui en a fait voir des vertes et des pas mûres. Si seulement elle pouvait ne serait-ce que se souvenir de toutes les bêtises qu'elle avait pu faire pour se venger inconsciemment de sa nounou Vero. De fait durant les deux ans qui suivirent Maya fut gardé par une autre nounou, une femme particulièrement gentille et qui aimait lui apprendre de nouvelles choses. Une perle pour notre petite qui était plus curieuse de jour en jour. Elle a appris à dessiner, à faire de la pâte à modeler et pleins d'autres activités plus amusantes les unes que les autres.

Année 2016 à 2019 :
Contrairement à d'autres pays, les enfants n'entraient à l'école qu'à l'âge de 4 ans pour aller en primaire, ne passant pas par la case maternelle. Il existait bien sûr ce genre d'établissement en Angleterre, mais ce n'était vraiment pas une école, mais plus une garderie ou ce que l'on peut appeler un jardin d'enfant. 4 ans et Maya ne voulait pas vraiment quitter sa nounou, mais un nouveau monde s'offrait à elle. Malgré sa réticence, elle alla dans une école moldu, tous comme son père le souhaitait pour elle. Elle se fit des amis et découvris un nouveau monde plein de couleurs. Elle s'enthousiasma pour l'apprentissage de la lecture et de l'écriture, ainsi que des maths durant la primaire. Elle aima un peu moins cependant les voyages scolaires en train.

La question que vous vous posez c'est, pourquoi ? Pourquoi n'aimait-elle pas ces voyages scolaires en train ? C'est bien simple, Maya ne devait alors n'être qu'âgée d'à peine 6 ans. L'institutrice avait proposé un voyage éducatif dans un de ces lieux magnifiques ludique et d'apprentissage pour les enfants. Un lieu qu'aime les parents comme destinations. Cependant, faute d'avoir un bus pour s'y rendre, il avait été décidé de prendre le train. Jusqu'à là, il n'y avait aucun soucie majeur. La petite trépignée d'impatience, elle avait même eu du mal à s'endormir la veille et son père avait dû faire preuve d'un peu plus d'autorité pour obliger la fillette à se calmer et à dormir. Le lendemain pourtant l'énergie de Maya n'en était pas moins tout aussi intense que la veille. Elle sortit de la maison en trombe pour sauter dans la voiture, il devait après tous être à l'heure pour le départ du train. Son père soupira devant sa réaction et avec un sourire mi amusé, mi taquineur :

« - Maya... N'aurais-tu pas oublié quelque chose par hasard ? »
« - Non, papa. Aller il faut qu'on se dépêche... »
« - Maya, ton sac de repas et ton sac à dos... S'il te plait, cette fois-ci ne perd rien en route d'accord ? »

Il soupira en lui donnant son sac, mais un sourire amusé irradiait de son visage. Il monta dans la voiture et se mit à la conduire jusqu'au lieu de rendez-vous. Bien sûr Maya pouvait voir que son papa était inquiet. Elle sortait loin de lui pour la première fois quasiment, même si l'institutrice était là pour la surveiller. Mais qu'importe l'aventure était une chose si passionnante. Arrivé enfin au lieu de rendez-vous, la petite descendit de voiture avec l'aide de son père. Elle se tourna vers lui, pris un air sérieux et lui dit :

« - Papa, tu n'as pas à t'en faire, rien ne peut m'arriver avec Mme. Snow, alors concentre toi bien sûr ton travail. »

Puis après un bisou sur sa joue, elle fila rejoindre ses camarades sans jeter un autre regard à son père. En réalité, l'aller se passa sans encombre, la journée fut merveilleuse. La fillette s'amusa tellement qu'elle en oublia même sa casquette. Elle savait qu'elle allait se faire taper sur les doigts par son père, mais qu'importe ce n'était qu'un petit détail dans cette journée magnifique.
En contrepartie, c'est le retour qui fut mouvementé. Alors que le groupe avait repris le train pour rentrer et que tous les enfants dormaient fatigués par l'activité. La jeune Maya, se tourna vers son institutrice et chuchota pour que personne ne l'entende :

« - Mme. Snow, je dois aller aux toilettes... »

Elle gigota sur place, impatiente. Après le hochement de tête de cette dernière et la remise de la surveillance à l'accompagnateur. L'enseignante prit la main de Maya et l'emmena trois wagons plus loin, là où se trouvait les toilettes :

« - Veut tu que je te tienne la porte pour ne pas la fermer ? »

La fillette fit non de la tête et elle ferma la porte, ainsi que le verrou automatique. Après avoir fait ce qu'elle devait faire, elle s'approcha du lavabo et se lava les mains. Elle entendit la sonnette du train qui entrée en gare et sentit même son arrêt. Pourtant, elle ne s'en inquiétât pas, elle savait qu'ils ne descendraient pas ici. Elle se tourna vers la porte prête à sortir. Mais quand elle appuya sur le bouton d'ouverture du verrou, rien ne se passa. Maya écarquilla les yeux et appuya plus fortement sur le bouton. Comprenant que cela ne servait à rien, elle se mit à hurler et à frapper la porte. Des larmes et une angoisse terrible s'insinua en elle. Derrière la cloison, elle entendit quelqu'un partir en courant, puis un silence. Ses cris se firent plus fort alertant deux wagons entiers. Elle appela son père désespérément. Mais il n'était pas là, il ne pouvait rien faire pour elle. Elle se mit à trembler, l'air s'intensifia autour d'elle et quelques choses sembla crisser derrière elle. Redoublant d'effort, elle frappa de plus belle contre la porte. Elle entendit les pas presser de quelqu'un qui revenait. Une voix sonna calme et tentant d'être rassurante :

« - Maya, calme-toi, un ingénieur est là pour ouvrir la porte ne t'inquiète pas... »
« - Il n'est pas surprenant que la porte ne s'ouvre pas, elle reste fermée automatiquement lorsque le train s'arrête et se réenclenche dès qu'il redémarre. Je vais forcer l'ouverture... »

Maya malgré toutes les paroles rassurantes, ne pouvait pas vraiment se calmer dans une telle situation, un autre crissement derrière elle retentit de plus belle. Elle sursauta et supplia qu'on lui ouvre la porte vite. On lui dit que cela allait prendre quelques minutes et qu'il fallait qu'elle garde son calme. Mais qui demande à une enfant de 6 ans, enfermés dans les toilettes d'un train, loin de personnes qu'elle connait, de garder son calme ?? Qui ? (Bon sang vous réfléchissez parfois ?) Elle sanglota de plus belle, tentant de paraitre néanmoins forte, comme on lui exhortait de le faire. Après de longues minutes qui parurent interminable, la porte s'ouvrit, la fillette en jaillis et un bruit de casse retentit. Puis un silence de mort, simplement entrecoupée par les hoquètements de l'enfant. Elle se retourna pour voir ce qui rendait muet les adultes pour constater que le miroir venait de se briser en mille morceaux. La fillette s'agrippa à son institutrice tremblant comme une feuille, le visage encore plus pâle. Cette dernière la prit dans ses bras, chose assez rare et très peu faite par les enseignants. L'ingénieur regarda Maya, puis l'intérieur de la cabine avant de revenir sur l'enfant. Il secoua la tête incrédule avant de marmonner d'un problème sur la qualité du miroir, refusant de croire qu'une enfant d'à peine six ans pouvait en être l'auteur. En même temps, il n'avait pas vraiment tort. Maya avait eu beaucoup de mal à atteindre le lavabo, alors le miroir placé au-dessus... L'incident clos, la cabine fut condamnée et les deux, enseignant et élève rejoignirent le reste du groupe. Lorsqu'elle descendit deux arrêts plus tard et qu'elle vit son père, la petite fille courut dans ses bras ne voulant plus le lâcher, tremblant toujours après cette péripétie mal venue. C'est surement à cause de cet épisode fâcheux que la jeune fille détesterait le train plus tard et que, dès qu'elle monterait dans l'un d'eux, elle serait automatiquement malade.

L'enseignant demanda à voir Rufus pour discuter de l'incident, au début, il voulait déposer la petite au sol, mais celle-ci s'accrochât à lui. Fronçant les sourcils, il regarda la pâle petite dans ses bras et la serra contre lui, tentant par ce geste de la réconfortait. Il écouta calmement l'enseignante faire état de l'incident. Et il comprit qu'il lui faudrait avoir une discussion avec la petite Maya.

Le père ramena son enfant à la maison, elle resta d'un calme si impassible que le jeune papa sut qu'il lui fallait la rassurer. Il lui prépara donc un bon chocolat chaud à la liégeoise, avec un peu de sucre comme elle l'aimait. Ce soir-là, la jeune fille ne rechigna pas à aller dormir comme elle pouvait le faire les autres soirs. Elle s'endormit assez rapidement. Le lendemain étant une journée de repos pour tous le monde, les deux décidèrent de faire une sortie ensemble. C'est à ce moment que le père profité pour discuter de la magie avec la fillette. Il la laissa aller jouer. L'enfant arrêta net son activité, revint vers lui et dit d'une voix très très sérieuse :

« - Les trains c'est effrayant, je n'aime pas ça du tous, je n'y monterais plus jamais ! »

Avant de reprendre avec plus d'enthousiasme son jeu. Ce jour-là, elle remit aux défis son père dans sa patience. Continuant de braver le danger sans faire plus attention que ce soit aux autres ou à elle-même. Bien entendu les autres ne pouvaient passer avant elle. L'un d'eux fit d'ailleurs face à son mauvais caractère en ayant tenté de la dépasser. Elle le remit à sa place de manière colérique et bien que son père lui fît des remarques sur son comportement, elle resta ferme et têtue sur sa position. C'était Maya, de retour dans toute sa splendeur.

Année 2019 à 2024 :
Les années passèrent, l'enfant grandis. Comme elle avait pu le dire, elle ne remonta plus une seule fois dans le train, sauf en cas extrême, mais beaucoup se rendirent compte que cela la rendait malade, ou n'était-ce que psychologique. L'enfant avait à présent 9 ans environ, d'autres cas inexpliqués avaient eu lieu autour d'elle, comme le fait d'un ballon qui repart comme une fusée dans le sens inverse, un élève suspendu dans un arbre pour l'avoir mise en colère. Maya n'était pas ignare, elle savait pertinemment ce qu'était la magie. Et que ces événements étaient dû à elle. Elle savait qu'elle venait d'une famille de sang pur venant d'Allemagne. Bien qu'elle ait eu la nationalité anglaise pour être né sur le territoire, elle n'en avait pas moins des origines allemandes, d'ailleurs elle y fit de courts voyages et séjours chez ses grands-parents. Elle les aimait bien ses grands-parents, même s'il était un peu vieux jeux niveau éducation. Elle avait réussi avec peine à obtenir plus de liberté de la part de son père, mais dès qu'elle mettait un pied dans la maison de ses grands-parents les règles étaient là pour lui rappeler qu'elle ne pouvait pas faire tous ce qu'elle souhaitait. Mais aussi qu'elle bon moment elle pouvait passer avec eux.

C'était un noël, elle devait avoir 7 ans ou 8 ans, la neige n'avait fait que tomber drue ses derniers jours. La famille c'était réunie chez les anciens de la famille pour fêter ensemble cette fête familiale et conviviale. Les décorations étaient absolument magnifiques, il y avait des petites maisons qui chantaient des chants de noël et même un petit père noël, invention moldus qui dès qu'une frappe dans les mains étaient faits ce mettait à danser et chanter joyeusement. Le repas venait de se terminer dans la bonne humeur et les adultes s'étaient rassemblés autour d'un verre de champagne ou un truc dans le genre. Papy Albrecht avait décidé que Maya pouvait obtenir une petite cuillère à soupe de la boisson malgré la réticence de Rufus. Et la fillette, heureuse, était venu vers l'ancien avec impatience pour goûter. Elle avait mis la cuillère dans sa bouche, puis avait avalé... Là vous vous doutez de sa tête ! Elle avait fait une grimace et tirer la langue, puis avait couru vers sa mamie qui, déjà versé un verre de soft et lui tendit en souriant. La fillette avait terminé son verre en deux secondes, avant de protester contre son grand-père. Toute la joyeuse famille se mit à rire devant la mine déconfite de l'enfant. La discussion allait bon train et Maya revint vers sa mamie en lui demandant de lui montrer à nouveau les photos de la famille Wolffhart qu'elle aimait particulièrement voir bouger. Mamie Octavia se leva et vérifia dans l'armoire où était posée le père noël, farfouillant elle n'eu d'autre choix que d'aller voir au fond de l'armoire. Papy sourie soudainement et malicieusement, il regarda Maya avant de joindre ses mains en une frappe forte. Le père noël se mit à chanter et danser, alors qu'un gros BOUM se fit entendre, poursuivit par les éclats de rire sans fin. Maya elle-même fut prise d'un fou rire. Mamie Octavia, cependant, ressortant de l'armoire se tourna vers son mari avec un regard noir, frottant le haut de sa tête, avant de soupirer et de sourire. Elle donna alors le livre à l'enfant lorsque les larmes de joies et les rires s'atténuèrent.

Maya se souvient aussi d'une journée là-bas, alors qu'elle était partie se promener seule, sans réelle permission... Bon ça va, elle n'est plus si jeune et elle savait se débrouiller seule à 9 ans. Du moins, c'est ce qu'elle pensait, jusqu'à ce qu'elle rencontre sur un terrain vague un groupe de jeunes sorciers qui jouait à un jeu dont elle avait vaguement entendu parler. Le jeu du Bavboule, c'était un jeu assez similaire au jeu des billes moldus mis à part que ces petites boules projettent un liquide pestilentiel au joueur si celui-ci perd un point. Maya les observa de loin avant de reprendre son chemin sur son vélo. Partant à la découverte du monde. Elle constata un chat qui était embêté par des compères, elle les ignora et continua son chemin, observant le ciel, les nuages qui vagabondaient. Ecoutant les oiseaux qui sautaient gaiement sur les branches des arbres. Elle continua ainsi à vagabondait, allant à droite, puis tournant dans cette rue à gauche. Elle ne se souvient pas vraiment de ce jour-là comment elle était rentrée, elle s'était après tous perdue, rare étant ces moments, vue le nombre de jeu de piste et d'orientation qu'elle faisait avec son grand-père, enfant. Lorsqu'elle rentra cette fin d'après-midi-là, après des heures de pédalage, elle fut accueillie par sa grand-mère furieuse :

« - Où était tu, jeune fille ? Ne sais-tu pas quelle heure il est ? A quel point nous étions inquiets pour toi ? »

Elle voulut en dire plus, mais ne savait comment prononcer les autres mots alors que son visage pâle comme la neige devenait rouge. Il semblait qu'elle attendait des explications, mais après un moment de réflexion court, elle désigna la chambre de la jeune fille du doigt, signifiant que Maya devait y aller pour y avoir sa punition. La fillette se renfrogna devant cette réaction. Certes, elle était sortie en douce faire du vélo, mais cela valait-il une telle crise de nerf ? Elle n'avait pas une égratignure et elle était rentrée avant l'heure du diner ! Pourquoi fallait-il qu'ils soient tout autant surprotecteur envers elle ? La jeune fille savait que sa grand-mère avait surement dû avoir une frousse du tonnerre et que sa colère, n'était que le signe de son amour pour elle, mais de là à la punir confiner dans sa chambre jusqu'à nouvel ordre... Alors que le temps était des plus beaux ?! C'était injuste, surtout que la demoiselle aurait bien voulus rester à Oxford pour aller jouer avec ses amis, pourtant elle était confinée chez ses grands-parents sans possibilité de retour avant la fin des vacances. Cependant, elle savait qu'elle ne pouvait pas contredire ses aînés, ni même leur manquer de respect, son père lui avait bien fait comprendre. Elle alla donc dans sa chambre, « fermant » la porte avec force pour montrer son mécontentement. Sa mamie ne lui permit de sortir à nouveau qu'après deux jours et sous la surveillance d'un adulte.

Elle réitéra donc ses promenades en forêt avec son grand-père. C'était un homme sévère, même son apparence semblait fabriquée dans du bois dur, pourtant c'était un homme rempli d'amour et de tendresse envers sa femme et sa famille. C'était du moins la vision que Maya avait de lui, celle qui lui donnait lorsqu'ils partaient à l'aventure ensemble. Elle ne pouvait pas niais qu'elle appréciait grandement ces escapades, mais jamais elle ne le dirait. L'année de ses 10 ans, la jeune fille à peine rentrée chez son père, dû à nouveau retourner en Allemagne. Elle ne comprit pas vraiment et malgré la raison de sécurité que son père lui avait donnée, elle avait protesté sans réussite. Elle fut donc transférée dans une école Allemande. Elle en voulait vraiment à son père pour cela et elle resta dans son coin toute l'année, sans prendre contact réellement avec d'autres élèves. Gardant cependant ses notes au top pour démontrer la compétence des écoles anglaises faces à celle allemande. Elle n'allait sûrement pas être dernière de classe simplement à cause de ce changement soudain dans sa vie. Elle ne sut jamais vraiment pourquoi elle avait été envoyée cette année là chez les parents de son père... Enfin si elle en connue la raison que bien plus tard, une fois qu'elle entra au sein de son cursus à Poudlard par le biais des différents redoublants de « l'année noire ». Elle savait qu'il voulait la protéger, papa poule avait à nouveau frappé, mais pourquoi soudainement devait-elle changer d'école et de lieu de résidence, cela avait été si soudain, qu'elle ne comprit pas vraiment la raison de ses actes. Elle se demanda même si son père aurait accepté de la laisser faire ses études à Poudlard s'il n'avait pas reçu son poste actuel. Enfin qu'importe, au final tout c'était bien passé et elle avait pu rentrer durant l'été 2023 à Oxford pour vivre à nouveau auprès de son père avant la rentrée des classes. Elle passa une année de plus parmi les écoles moldus avant d'enfin obtenir sa lettre d'admission à Poudlard.

Eté 2024 :
C'est en effet, durant cet été-là, alors qu'elle venait de recevoir sa lettre pour Poudlard, qu'elle apprenait que son père allait devenir professeur d'étude des moldus... La jeune fille avait piqué sa crise :

« - Papa t'a pas le droit de faire ça, j'allais enfin obtenir plus de liberté à Poudlard. Tu ne peux pas me garder sous surveillance comme ça simplement parce que tu t'inquiète pour moi... Les autres élèves vont se moquer de moi, ils vont dire que tu vas me favoriser, car je suis ta fille... »

Malgré toute son argumentation d'enfant, cela ne pouvait changer le fait que ce dernier avait reçu le poste et qu'il devrait prendre son service dès la rentrée des classes. La jeune fille le bouda durant de long jour. Elle oublia temporairement sa rancune le jour des emplettes sur le chemin de traverse. Où elle y reçut sa baguette, ses vêtements, ses cahiers de cours. Pour elle le chemin de traverse n'était pas vraiment une merveille, même si ses yeux rester attiré par ce nouveau balai de Quidditch ou cette nouvelle marque de bonbons. Elle connaissait l'air environnant pour y être venue à plusieurs reprises dans une boutique en particulier, une de farces et attrapes. Ce jour-là ne fit pas exception et elle y entra. Elle s'émerveilla des différents objets, mais son regard chercha une personne, dès qu'elle entrevit sa silhouette, elle décampa dans sa direction avec rapidité, bousculant certaines personnes au passage. Elle tenta de le prendre par surprise, mais comme chaque fois qu'elle essayait, elle se retrouvait elle-même à avoir peur ou se faire prendre par surprise. Au final, elle était toujours perdante ramenant un air boudeur sur son visage, avant que de la malice ne pointe le bout du son nez, puis un rire de bon cœur n'explose. Son oncle salua le père avant de l'amener voir de nouvelles créations. Elle le suivait posant des questions en tous genre. A un moment, l'oncle lui donna un paquet avec discrétion pour empêcher une certaine personne de le constater :

« - Utilise le avec tes camarades, mais fais attention à ne pas te faire prendre ! »

Sourire aux lèvres, il lui fit un clin d'œil. La petite lui sourie à son tour avec malice et cacha rapidement le paquet dans ses affaires. Quand la paire, père et fille, rentrèrent, la jeune fille reprit sont comportements boudeurs envers son père avant d'aller mettre ses nouveaux accessoires dans sa malle. Mais une autre chose vint bientôt occuper son esprit les jours approchant dangereusement de son départ pour Poudlard :

« - Papa, je dois vraiment y aller en Poudlard Express ? Je peux pas y aller par Transplanage avec toi ou par la poudre de cheminette comme quand on va chez Papy et Mamie ? Je ne veux vraiment pas prendre le train... »

L'angoisse nouait son estomac et elle devenait légèrement pâle rien que de penser à devoir prendre le train. Néanmoins, son père fut intransigeant sur les règles imposées, les élèves devaient se rendre par le Poudlard Express à l'école et elle n'y rechaperait certainement pas. Les trois quatre derniers jours avant le départ passèrent rapidement. L'excitation d'une année à Poudlard donnait des ailes à la jeune fille, lui faisant même momentanément oublier le train.

Est né à Hinterzarten en Allemagne en 1950. Elle fait partie d’une famille de sang-pur et c’est marié avec Albrecht en 1969 par un mariage arrangé. Qui les arrangea bien, eux qui s’aimaient secrètement depuis des années. Elle est une femme aimante, mais sévère, particulièrement avec Maya. Elle aime avoir des interactions avec sa petite fille, pour lui apprendre des choses basiques comme la cuisine ou apprendre à aimer les livres, c’est même un peu de sa faute si Maya s’intéresse à tous. Octavia est une femme qui est rigide dans l’éducation qu’elle apporte. Faisant partie de la vielle école cela n’en es pas vraiment étonnant. Elle s’inquiète réellement pour sa petite fille et son fils suite aux événements qui frappe Poudlard.
Maya aime particulièrement sa grand-mère, elle est comme une mère pour elle qui n’en à jamais connue. C’est elle qui fut là dans ces moments de doute ou de problème que son père ne pouvait pas régler. Et bien que maya ne le dise pas, elle a peur du jour, ou celle-ci devra partir loin d’elle, car la vie se veut ainsi. Son monde s’effondrerait surement. Elle sait que sa grand-mère est une personne qui à beaucoup apportée dans sa vie et que sans elle, elle serait différente et peut-être pas en bien. C’est elle qui lui à appris à se tourner vers les autres (en complément de son père), elle a influencé le comportement de Maya en bien. Maya estime cependant qu’elle est un peu trop rigide, par exemple le fait de ne pas vouloirs lui parler anglais alors qu’elle connait cette langue, obligeant la fille à apprendre la langue d’origine des Wolffhart.



Est né à Hinterzarten en Allemagne en 1951. Lui aussi fait partie d’une famille de sang-pur et comme dis plus haut c’est marié en 1969 avec Octavia dû à un mariage arrangé par leurs parents. Ils s’aimaient tous deux, ne causant aucun soucie dans leur couple. Encore aujourd’hui, tous deux s’aiment plus que tous. Il est un homme à l’allure carrée et bourrue tel un ours des montagnes. Pourtant c’est un homme au grand cœur, qui porte beaucoup d’affection à Maya et n’en rate pas une pour la faire sourire (Exemple voire événement de noël dans l’histoire). Ils partagent ensemble une complicité sans faille et parte ensemble faire des randonnées et de jeux de piste sans fin dans les bois et forêts d’Allemagne et de la résidence familiale. Mais comme pour sa grand-mère l’homme ne lui parle quand allemand.
Maya aime profondément son grand-père, et bien qu’elle puisse dire que les jeux de piste l’ennuis, en vérité elle adore cela. C’est bien l’une de ses passions qu’elle partage avec son papy. Il semble être le seul avec son oncle à la considérer comme une enfant responsable et lui laisser un peu plus de responsabilité, ce que ne font pas son père et sa mamie. Maya aime discuter de stratégie et de créations d’énigme et de jeux de piste avec lui. Car chacun est complémentaire à l’autre, ils savent découvrir les failles des idées de l’autres. Maya aime aussi ce côté taquin qu’il ne montre que rarement aux autres membres de la famille. Bien qu’il reste un homme posé et calme. Elle sait qu’il s’inquiète beaucoup pour elle et n’oublie jamais de lui envoyer une lettre pour le rassurer, tous comme elle le fait à sa grand-mère.


Lui c’est son père, né en Allemagne en 1980, le chiant de père ultra supra protecteur. Il en est même venu jusqu’à se faire accepter comme prof pour pouvoir la surveiller. Vous vous rendez compte ? Maya le hait de tous son cœur pour cela, mais elle l’aime plus que tous aussi. En fait, tous ce qu’elle voudrait c’est de la liberté, simplement un peu de liberté pour faire ses preuves. C’est à cause de lui qu’elle cherche à perfectionner tous ce qu’elle fait, elle ne veut pas que les autres pensent qu’elle est favorisée à cause de sa présence. Mais elle est bien heureuse de sa présence aux vues de tous ce qu’il se passe à Poudlard. Son père est son père, son confident, son meilleur ami et celui qui sait quand ça ne va pas ou quand elle à besoin de discuter. Il sait comment faire pour ne pas la mettre mal à l‘aise ou presque. Il est celui qui l’élevé seule lorsque sa « mère » l’abandonné, il a été là lorsqu’elle avait besoin de lui pour la réconforter ou la faire rire. Elle se souvient de tous les bons moments passés avec lui et elle ne veut pas le quitter quoi qu’il arrive. Elle l’aime du plus profond de son cœur. Il n’y a pas de mot assez fort pour décrire ce qu’elle ressent vraiment. Même si elle porte un masque de froideur devant les autres, il restera pour toujours son père. Ancien Gryffondor, calme et organisé.


Son oncle né en 1995 en Angleterre, plus précisément à Londres. Il est le contraire du père de Maya. Elle homme qui aime le chaos et l’amusement en tout temps et en tous lieux. Un Serpentard rusé qui aimait donner du fil à retordre et qui a eu bien du mal à obtenir ses examens finaux. C’est une tête brûlée qui tiens une boutique de farce et attrapes. Maya adore s’y rendre car chaque fois qu’elle y va, il y a des nouveautés. Même si son oncle n’était pas bon à l’école, il n’en reste pas moins un génie en ce qui concerne les farces et attrapes, avec des idées toujours plus extravagantes les unes que les autres. Son père et son oncle ne s’entendent pas vraiment, mais ils ne se détestent pas non plus. Maya ne comprend pas comment ils n’arrivent pas à discuter entre eux. En tous les cas elle trouve son oncle cool et gentil.

Des gens se bousculaient sans fin sur le quai, Maya se tenait au côté de son père pour rejoindre le quai 9 ¾, mais plus elle pensait au long trajet qui l'attendait, plus elle ressentait la nausée monter. Elle se tourna vers son père avec l'intention de tenter une dernière fois de le convaincre de l'emmener autrement à Poudlard.

« - Papa... »

« - Maya, ce n'est plus le moment. Tu respecteras les règles établies par le ministère et par l'école et ira donc en Poudlard Express jusqu'à l'école. Aller suis moi tu vas être en retard. »

La jeune fille fit la moue et se mit à bouder, faire une scène ici n'était pas vraiment une bonne idée si elle voulait garder une certaine image de soi. Elle regarda en coins son père qui semblait déterminé et réfléchit au moyen d'échapper à la torture du train, mais elle ne trouva rien et désespéra dans son coin.

Ils arrivèrent finalement devant les quais 9 et 10, et la jeune fille incrédule regarda le mur devant elle, elle allait faire une remarque jusqu'à ce que son père ne l'attrape à la main et poussant le chariot de l'autre main ne s'élance vers le mur entre les deux quais. Maya retint un cri d'effroi avant de fermer ses yeux attendant l'impact du mur. Plusieurs secondes passèrent sans que rien n'arrive, aucune douleur, pas de bruit de fracas, ni de rire ou de cris de consternation. Mais à la place ce fut une clameur qui l'accueillie. Elle ouvrit une à une ses paupières pour découvrir un nouveau monde de couleur. Ce n'était plus le même endroit, ni le même lieu. Une foule de personne vaqué à leur occupation, discutant, riant, se disputant même parfois. La jeune fille écarquilla les yeux, elle avait bien sûr entendu parler de ce lieu. Elle avait même questionné son père sur tous les points et détails possibles. Mais le voir de ses propres yeux étaient quand même autre chose. Elle eu un frisson d'excitation en se disant que bientôt elle serait à poudlard à apprendre de nouvelles choses. Elle était aussi un peu triste de se séparer de sa meilleure amie, mais elle avait hâte d'aller à l'aventure. Ses sentiments étaient parfaitement mitigés et elle passait de la peur à la joie, puis de la nausée à un sentiment de bien être. Une véritable girouette de sentiments.

Elle respira un grand coup et toujours aussi pâle, elle tenta une dernière fois de le convaincre, mais avant qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit, il la regarda en soulevant un sourcil. Maya soupira de dépit. Puis prenant ses valises, ils montèrent ensemble dans le train et cherchèrent un compartiment de libre. La jeune fille y resta ne descendant pas pour dire au revoir à son père. C'était bien fait pour lui, il n'avait qu'à pas faire tous ces coups bas ; lui faire subir le train en connaissance de cause... et venir en tant que professeur à poudlard.... Ce n'était franchement pas sympa de sa part. Maya, hocha la tête lorsqu'une voix lui demanda s'il pouvait prendre place. Elle ferma les yeux et tenta de dormir avant le départ du train, peut-être qu'ainsi elle n'aurait pas à ressentir son mal être et être malade durant le trajet. Elle s'assoupie en attendant vaguement un sifflement aigues et lointain. Elle ne se souvient pas combien de temps elle dormit, mais lorsqu'elle s'éveilla, il commençait à faire noir. Lorsqu'une tête passa la porte du compartiment pour les prévenir de mettre leur robe, la jeune fille tendis faiblement le bras pour attraper la sienne, avant de se rasseoir et de regarder au dehors. La nuit était sombre et elle ne pouvait rien voir. Lorsque le train s'ébranla pour entamer son arrêt, la demoiselle se tenait déjà prêt à sortir. Lorsqu'il fut à l'arrêt total et que les portes s'ouvraient, elle fut l'une des premières à sortir. Si elle avait pu en sauter avant son arrêt total elle l'aurait fait.

Ils furent accueillis par le garde-chasse, qui demanda aux premières années de se réunir autour de lui. Une fois certain que tous étaient là, ils les menèrent jusqu'au lac où des barques attendaient sagement leur passager. Maya tenta d'apprécier la splendeur du lac noir, dont les couleurs étaient encore plus noires que de l'encre de chine. Mais elle ne se sentait pas encore dans son assiette, même si l'air frais de la nuit commençait à lui redonner des couleurs et un peu plus de vivacité. Elle s'installa sans parler à qui que ce soit, commençant à prendre conscience de son environnement et des discussions enthousiasme qui faisait battre son cœur.

Ils descendirent des barques et elle s'élança à la suite des autres dans une cadence soutenue jusqu'au porte de ce qui devait être une salle immense. Un discours rapide, puis une attente, avant d'entre enfin dans la Grande Salle. Maya ne fut pas impressionné par le nombre d'élève, mais par ce haut plafond et ces petites bougies qui volaient en l'air. Ses yeux brillèrent avec une certaine intensité. Elle regarda devant elle pour y découvrir une table longue devant lequel des adultes les observaient et sur l'une de ses chaises se tenait son père. Elle lui lança un regard avant de froidement l'ignorer. Et de tourner son attention sur ce qui se passait devant elle, elle pouvait voir un tabouret et un chapeau usé, mais elle savait qu'il s'agissait de l'entité qui allait décider de son sort et de sa maison future. Maya attendit donc que son tour vienne, elle vit le groupe l'entourant diminuer. Ne laissant plus qu'une petite poignée d'élève, juste assez pour faire le compter sur les doigts d'une main. Lorsque vint son tour, elle ne put s'empêcher d'envoyer un regard à son père avant de venir s'asseoir. Une certaine angoisse commença à monter. Mais jamais elle ne le montrerait, elle était après tous ici pour faire ses preuves et montrer à son père qu'elle n'avait pas besoin d'un père poule H24 sur elle. Elle entendit une voix dans sa tête et elle ferma les yeux pour mieux se concentrer. Elle pensa un instant qu'elle n'arriverait surement pas à tenir assise sans bouger pendant très longtemps, mais elle se concentra à nouveau sur la voix, souhaitant connaître le verdict.

Maintenant que tu es réparti(e), il ne faut pas te reposer sur tes lauriers. Ta vie NYLienne commence à peine et pour la faire démarrer sur de bonnes bases, il te reste encore pas mal de petites choses à faire. Ne t'inquiètes pas, je vais tout te montrer...

Commence par créer ta fiche de liens, ta fiche de RPs, ainsi que boîte aux lettres qui te permettra aussi de gagner des points RPs en écrivant des lettres de plus de 300 mots et ta boite à hiboux express pour les messages plus courts. Peut-être que tu n'en trouveras pas tout de suite l'utilité, mais ça ne saurait tarder... Alors mieux vaut l'avoir fait tout de suite. Et puis, si jamais tu cherches quelqu'un d'important pour le développement de ton personnage, n'hésite pas à créer un poste vacant.

Aussi, je te conseille d'aller lire comment marche le système de points, si ce n'est pas déjà fait. Ce serait bête de ne pas savoir comment rapporter des points à ta maison. D'ailleurs, tu peux jeter un coup d'oeil aux sabliers pour voir où en est la course à la Coupe. Et comme les votes, c'est le bien, Top-Siter rapporte des points !

N'empêche que le meilleur moyen d'obtenir des points reste d'aller en cours. Et oui, nous sommes dans une école et nos chers professeurs vont se faire une joie de t'apprendre tout ce qu'ils savent. Quand tu te seras bien installé(e) dans ton dortoir, attrape tes bouquins et rends toi vite en classe ! Nos professeurs t'attendent, et pour savoir à qui tu as à faire, tu trouveras la liste ici. La liste des sortilèges par année est disponible là.

Il n'y a pas que les points des sabliers qui sont importants ici. Il y a aussi les points défis ! Tu peux aller lire ce sujet pour savoir exactement ce que c'est que les points défis. N'oublie pas de créer ton sujet d'ailleurs, qu'on puisse tous t'en proposer ! Bien sûr, tu peux également savoir combien tu as de points en allant voir la fiche ! Le nombre de point s'initialise automatiquement à 0/0 mais dès que vous avez un point, vous pouvez voir l'évolution de ceux-ci à 1/2000...

Heureusement, il n'y a pas que les cours dans la vie ! Tu vas pouvoir t'entraîner à être une fouine en écoutant les rumeurs qui se baladent dans les couloirs, attraper ton balai pour devenir le plus grand joueur de Quidditch de l'histoire de Poudlard... Enfin, pour être sûr(e) de ne rien louper des activités qui te seront proposées, garde un oeil sur le panneau d'affichage, et sur la Gazette du Sorcier pour être informé(e) de tout ce qui peut bien se passer dans le monde magique.

Le HRP (hors-RP) te donnera également de quoi t'occuper grâce à une partie Flood bien remplie. Tu pourras également faire plaisir aux autres membres en leur offrant des cadeaux. N'oublie pas, à l'occasion, de passer sur la ChatBox, avec un peu de chance, tu tomberas en plein jeu... S'il y a quelque chose que tu ne comprends pas, nous répondrons à toutes tes questions.

Sur ce, je te souhaite beaucoup de plaisir dans cette nouvelle vie qui commence, et plein de merveilleux RPs !