L'enfance de Jemiah est plutôt banale, elle a grandi au sein d'une petite ferme tenue par ses parents. Jemiah est restée très longtemps fille unique sans jamais trop en souffrir, même si se savoir sorcière au milieu de ses amies d'enfance moldues à parfois été compliqué. Peu de possibilité de se confier sur certains sujets. Elle a été ravie de la naissance de son petit frère Samaël, âgé de quatre ans maintenant. Elle n'a malheureusement jamais rencontré ses grands parents maternels, ceux-ci habitant la Nouvelle-Zélande. Ses grands parents paternels, eux, sont décédés peu de temps après l'entrée de Jemiah à Poudlard. Elle voit par contre régulièrement ses cousins, du côté de son père, et passe des très bons moments avec eux pendant les vacances scolaires.

La petite galloise a grandit bercée par les histoires qui lui racontaient sa mère, sur les exploits de l'ordre du phénix, et d'autres aurors légendaires. Elle ambitionne d'en faire autant, de combattre l'injustice par tous les moyens, et dans ses rêves les plus fous, elle serait une puissante Auror, et délivrerait le monde du mal et de la servitude. Bref, la tête pleine de rêves et d'ambition, elle se donnera les moyens et la peine nécessaire à la réalisation de celles-ci.

Jemiah a grandit depuis son entrée à Poudlard, mais ses rêves de petite fille demeurent, elle travaille dur dans les matières qui l’intéressent, mais laisse de côté les moins importantes à ses yeux. Elle reste la petite écervelée qui se prenait les pieds dans sa robe le jour de sa répartition. Toujours tête en l'air, et toujours aussi impulsive, elle passe parfois pour une marginale. La suite de son histoire est encore à écrire à l'heure de son entrée dans l'adolescence...

La mère de Jemiah, Deirdre Storback, sorcière au sang-pur n'a jamais vraiment été proche de ce monde là, elle a rencontré Joram Tails, moldu, à la sortie de Poudlard. Folle amoureuse elle n'a pas hésité à quitter sa Nouvelle-Zélande natale pour suivre son homme et travailler avec lui dans l'exploitation familiale.

Le père de Jemiah, lui, a toujours accepté le côté sorcier de sa femme, une fois passé la stupeur de la révélation. Il a malgré tout tenu à ce que Jemiah suive une éducation classique jusqu'à ce qu'elle ait l'âge pour aller à Poudlard. Le choix est ensuite revenu à la jeune fille de choisir ce que serait son avenir, continuer dans la voix classique ou choisir Poudlard. Jemiah n'a pas hésité une seconde à choisir la magie. Ce fut tout de même un déchirement pour elle de devoir dire au revoir à ses amies moldues sans pouvoir réellement leur donner la raison de son départ. Toujours loyale envers elles, elle s'en voulait de leur mentir quand elles se revoyaient pendants les vacances d'été. Elle espérait qu'un jour elle pourrait leur dire la vérité.

*Flou pour indiquer le démarrage du Flash Back...*
*Une contrebasse pour installer le suspens...*

Cette nuit là, Jemiah ne put fermer l'oeil. Pourtant cette nuit n'avait rien d'exceptionnel, une nuit comme toutes les autres nuits galloises. Pluvieuse. Les gouttes d'eau frappaient le velux de la chambre de la jeune fille, mais ce n'est pas cela qui l'empêchait de dormir. Ce bruit elle le connaissait, elle en avait l'habitude, aussi loin que ses souvenirs remontaient il avait toujours été là les jours de pluie. Tous les jours, en fait, Pays de Galle oblige.

Faisons fi des questions météorologiques et plongeons nous dans le sujet, si Jemiah ne dormait pas c'est que quelques heures plus tôt, pendant le repas, sa mère lui avait annoncé que le lendemain, viendrait enfin le jour où toutes les deux se rendraient sur le chemin de traverse, pour y acheter les fournitures scolaires pour son entrée à Poudlard. A ce moment là, un immense sourire s’était dessiné sur les lèvres de Jemiah, qui avait sauté au cou de sa mère, puis à celui de son père, et encore une fois à celui de sa mère, l'embrassant à plusieurs reprises. Émue, sa mère n'avait put retenir une larme de joie. Sa petite fille chérie grandissait, elle était heureuse pour elle mais aussi triste de savoir qu'elle allait partir de la maison très bientôt. Elle avait un peu de mal à voir sa fille s'éloigner ainsi, mais la vie était ainsi faite. Heureusement que Samaël, le petit frère de Jemiah tout juste né était là. C'est d'ailleurs lui qui gazouillait sur sa chaise, intrigué par l'enthousiasme de sa grande sœur.

"LAlalalala lala laaaaalaalala ! Qui c'est qui va acheter sa baguette ? Évidemment c'est Jemiah !"

Tout en chantonnant, Jemiah avait entammé sa danse de la victoire, c'était de circonstance !

Ce soir là, elle avait décidé de se coucher tôt, pour s'endormir rapidement, bien entendu, plus vite elle dormait plus vite on serait demain. Malheureusement ce n'est pas ainsi que se déroula la nuit. Depuis qu'elle s'était mise au fond de ses draps, la jeune fille tournait et tournait sans s'arrêter, des milliers de questions trottaient dans sa tête, empêchant ses jolis yeux marrons de se fermer.

*Je vais à Poudlard c'est trop chouette ! J'en rêve depuis toujours !*
*Ma baguette elle va être trop belle ! D'ailleurs ça sera quoi comme baguette ? Plume de Phénix, comme Harry Potter ou cyprès et crin de licorne comme Rémus Lupin ?*
*Quelle maison ? Certainement pas Serpentard, eux ils puent des pieds ! Et si jamais c'est Serpentard ? Je pourrais changer après ? Et si j'arrive pas à me faire des amies ?*
*J'espère que les profs sont sympas, pas comme mon prof de maths cette charogne !*
*Meredith et Anna vont trop me manquer je leur écrirai tous les jours ! Et si elles m'oublient et qu'elles veulent plus être amies avec moi ?*


Finalement cette nuit là fut la plus longue de la vie de Jemiah, qui finalement n'avait trouvé le sommeil que très tard, et c'est les yeux lourds et le teint enfariné qu'elle se tira du lit, en retard évidemment, le lendemain matin.

"Allez Jem, dépèche toi ! On doit partir on a plein de choses à faire !"

"GRmmmmblfffff" Répondit Jemiah à sa mère en avalant son petit déjeuner à la vitesse de l'éclair

Deirdre, la mère de Jemiah, qui s'était éloignée du monde de la magie après sa sortie de Poudlard pour suivre son mari moldu, éprouva quelques difficultés à se souvenir du fonctionnement de la poudre de cheminette, mais les deux femmes arrivèrent tant bien que mal sur le chemin de traverse. Jemiah avait du s'habiller à la va vite, ses chaussettes étaient dépareillées, son vieux jean troué et tâché ne s'accordait pas du tout avec son débardeur mauve, et sa coiffure était tout simplement indescriptible.

(Et ça c'est aussi du au fait que la joueuse derrière son écran déteste les descriptions, ne sait pas les écrire et n'a pas d'imagination. Cela vient peut être du fait qu'elle a été traumatisée durant son enfance par l'étude de Balzac en cours de français qui peut passer douze pages à décrire un pavé et une poignée de porte. Alors c'est fort c'est sûr, mais c'est aussi super pénible . Les profs ne s'en rendent peut être pas compte, mais ça m'a découragé moi, j'ai pas finit ce bouquin, j'ai eu 0 à ma fiche de lecture, et s'en est suivie la dégringolade classique, alcool, drogue et jeux de rôles. En fait c'est Balzac le responsable de la dégringolade de la société et.... Ah... Je m'égare non ?)

Distraite par les digressions absurdes de la joueuse derrière l'écran, Jemiah s'était attardée dans le chemin de traverse et sa mère n'eut d'autre choix que de la tirer par la main pour lui faire reprendre ses esprits. Jemiah avança machinalement un pied pour suivre sa mère, et, bien évidemment perdit l'équilibre par la faute d'un pavé mal scellé. C'était un pavé gris tout ce qu'il y a de plus classique, de forme rectangulaire, à première vue constitué de béton, qui portait le discret poinçon de son fabriquant, qui indiquait également la date et le lieu de fabrication. (Non vraiment si on se respecte un minimum on ne peut pas écrire douze pages sur un p***** de pavé de m**** !) Pour ne pas se rétamer d'avantage, Jemiah se raccrocha à la première chose que sa main rencontra.... La poignée de la porte d'un magasin. C'était une poignée ordinaire, faite d'un alliage de laiton et de... oui bon c'est bon on a compris, je suis pas Balzac ! Si quelqu'un vient encore me parler d'un pavé ou d'une poignée de porte je lui enfonce dans... ahem...

- Après avoir gentiment indiqué à mon stagiaire de reprendre sa place de table basse qui doit être la sienne, je reprend les rennes du récit, et pas ceux du père noël, ça m'apprendra à le laisser seul cinq minutes pour fairelecafémoimême... Il m'a bouzillé ma barre d'espace en plus ! Bon j'en étais où ? Bla bla bla, pas dormir, blablabla chemin de traverse, Balzac, poignée de porte... Ah oui ça y'est ! -

Enfin ! Le graal ! La consécration ! Le but ultime d'une vie ! Jemiah contemplait la devanture de la boutique de baguette magique ! Ses yeux brillaient de mille feux !

Deirdre laissa sa fille entrer toute seule dans le magasin, il fallait qu'elle apprenne l'autonomie, elle quittait la maison pour sept longues années, elle devait être armée pour cela. Les parents de la jeune fille l'avait depuis longtemps encourager à faire les choses par elle même, elle avait appris à ne pas se reposer sur les adultes pour obtenir ce qu'elle voulait. La jeune fille pris son courage à une main (oui, l'autre étant occupée à tenir son pantalon parce que cette nouille elle avait aussi oublié de mettre une ceinture) inspira longuement et fixa la poignée de la porte du magasin de baguettes magiques. (Et que personne ne s'avise à me demander à quoi ressemble cette poignée). Dès lors une question toute simple se posa dans la tête de la jeune galloise :

* Bien, pour ouvrir la porte il faut baisser la poignée... Pour baisser la poignée il me faut une main libre... J'ai mon pantalon dans une main et mon courage dans l'autre je fais quoi ? J'ai plus besoin de courage ou de pantalon ?*

La décision fut vite prise, abandonnant son courage ainsi que toute dignité, Jemiah poussa la porte de la boutique. elle s'approcha du premier vendeur qu'elle croisa.

"Grouf... Baguette magique... grouf grouf Poudlard... bouarf... première fois que..."

Le vendeur écarquilla les yeux, réfléchit longuement, et lui indiqua la pile de formulaires sur le comptoir. Jemiah en prit donc la direction, saisit la plume qui se trouvait à côté et commença à remplir le morceau de parchemin...

La jeune blondinette à l'allure svelte qu'elle était prit un temps infini à remplir le parchemin que lui avait tendu le vendeur, la langue pincée entre les lèvres elle essayait de s'appliquer au maximum malgré les tremblements d'excitation qui agitaient ses petites mains.

Quelques instants après, elle ressortait de la boutique avec ce qui était pour elle la plus belle de toutes les baguettes magiques.

Quelques jours plus tard, elle voyait ses parents sur le quai, de l'autre côté de la vitre, s'éloigner petit à petit, disparaissant à travers la fumée dense du Poudlard Express. C'était la première fois qu'elle abandonnait ses parents, la première fois qu'elle se retrouvait toute seule dans un univers presque inconnu, nouveau. Plongeant la main dans sa poche ou se trouvait comble du bonheur un vieux mouchoir sale, elle renifla un grand coup, s'essuya le nez et la petite larme sur sa joue. Le trajet se passa tranquillement. Jemiah essaya d'aller faire connaissance avec quelques personnes, mais aucune nui le prêtait vraiment attention, les groupes d'amis étaient déjà formés, et il était difficile de s'intégrer. Elle finit donc le trajet par une sieste sur sa banquette. Elle fut réveillée par l'annonce de la gare de pré au lard qui approchait. Émergeant lentement de son sommeil, c'est les yeux à moitié collés qu'elle s'assit dans la calèche, puis dans la barque. C'est arrivé au château qu'elle se rendit enfin compte de ce qu'elle était entrain de vivre. Elle paraissait toute petite devant cette immense bâtisse qui se tenait devant elle. La grande porte d'entrée lui sembler mesurer des kilomètres de haut. Elle s'émerveillant devant les moulures, le mobilier, les murs, les colonnes. Elle suivait mécaniquement le groupe, perdue dans la contemplation du lieu.

Évidemment, c'est l'appel de son nom qui la sortit de rêverie. Elle regarda rapidement autour d'elle, et vit le directeur qui l'invitait à rejoindre la chaise posée au centre de la salle, à la vue de tout le monde. Elle s’avança timidement, se prenant les pieds dans sa robe au passage, s'étalant de tout son long devant l'assemblée des professeurs. C'est à une salle hilare qu'elle faisait face quand elle s'assit sur la chaise, les joues rougies par la honte.

Le choixpeau ouvrit ce qui lui servit de bouche, et clama haut et fort :

*Re-flou pour indiquer la fin du Flash Back*

Jemiah avait bien grandi depuis ce temps là... Du moins en taille. Dans sa tête elle restait et resterait toujours la petite fille qui était si heureuse cette journée là. Elle regardait passer les années en s'émerveillant toujours de la moindre petite chose. Depuis 4 ans, tout avait changé dans sa vie, elle qui n'avait jamais vécu dans le monde des sorciers malgré ses origines, elle l'embrassait désormais à bras le corps. Sa mère avait quitté le monde de la magie pour vivre comme n'importe qui avec son cher et tendre moldu, elle était maintenant agricultrice dans la profonde campagne galloise.

Jemiah avait néanmoins un peu mûri, elle avait apprit à relativiser et à calmer légèrement ses accès de fofolie. (Oui oui ce mot existe, ça vient de fofolle !) Elle était maintenant en 4ème année et faisait de son mieux pour parvenir à son rêve, celui de devenir Auror. Elle travaillait d'arrache-pied dans les cours qui lui étaient nécessaire et se contentait du minimum syndical pour les autres. Ce n'était ni une grande ni la meilleure de sorcière, et elle ne le serait jamais, mais elle avait en elle la ténacité nécessaire à la faire avancer. Son impulsivité ainsi que son exubérance naturelle attirait souvent les regards et les petites moqueries, mais amenaient souvent les autres élèves à ne pas s’intéresser d'avantage à elle. C'est pourquoi elle pouvait compter ses vraies amis seulement sur le doigt d'une main. Sa naïveté lui avait joué parfois quelques tours, elle s'était laissé parfois embarqué par des élèves plus âgés à faire des bêtises et la jeune blondinette s'était juré de ne plus jamais s'y faire prendre. Malheureusement elle avait toujours du mal à tenir les promesses qu'elle se faisait à elle même.

La suite de son histoire, petite fille parmi les autres, reste encore à écrire...