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[Année 2023-2024] Le lion ne s'associe pas avec le cafard ♦ [feat. Caseychou + Brook later]
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Message(#) Sujet: [Année 2023-2024] Le lion ne s'associe pas avec le cafard ♦ [feat. Caseychou + Brook later] [Année 2023-2024] Le lion ne s'associe pas avec le cafard ♦ [feat. Caseychou + Brook later] EmptyVen 6 Juil - 4:02




le lion ne s'associe pas avec le cafard



Première semaine de vacances


Ça fait deux jours que j’ai posé les pieds à la gare de Londres, deux jours que j’ai posé mes fesses dans le logement de Nate. Peu pressé de rentrer chez moi, peu pressé de savoir si j'ai vu juste. Mon père s’est forcément battu la garde de sa misérable fille, et je pense être en droit d'avoir peur quant à sa présence au manoir. Elle n’en aurait pas envie, oh ça non. Mais aurait-elle vraiment le choix ?
Saluer Nate d’une poignée de main, savoir que je le reverrais très bientôt, que ce soit chez lui, ou chez moi, que ce soit demain ou la semaine prochaine. Qu’on se voit beaucoup ou non, on s’en tape, ça ne change jamais rien entre nous. Ceci-dit, on ne s’en vante pas vraiment. Abandonner l’idée d’appeler le chauffeur, foutre une clope dans mon bec et me préparer à rentrer à pied. La valise à bout de bras, nul besoin de lui donner autre apparence en vue des rues de Londres sorcier que je me prépare à aborder. Surtout que notre manoir est un peu isolé, perdu derrière les arbres. Plusieurs minutes de marche qui me font du bien, qui me ruinent les poumons en même temps que je les décrasse.

Je suis un éternel mécontent, et la seule chose que j’apprécie dans ma maison, c’est ce loft aménagé spécialement pour moi au dernier étage du manoir. Un avantage lorsqu’on souhaite se couper du monde et de sa famille, arborer les jours comme si on vivait seul et indépendamment. Seul problème ; la raison d’une telle décision. Trop de monde circule dans le manoir et viennent rendre visite à mon Père. C’est ici qu’il fait ses affaires, et même si tout petit je n’étais pas en mesure de comprendre, mon pouvoir de compréhension et d’analyse l’a très vite forcé à m’isoler. Je ne connais pas le métier de mon père, je ne l’ai jamais connu. Sûrement l’une des raisons de mon manque de confiance envers lui. Maintenant que je lui découvre une enfant, le fruit d’une infidélité, la confiance s’est davantage affaiblie. Mais, il est malgré tout des choses pour lesquels je le sais au sommet de ses performances, s’il n’est pas carrément le meilleur.

Passer le portail qui mène sur la cours, marcher autour du rond d’herbe qui me rappel de vieux été sombres. Arriver à la porte d'entrée, pousser la porte déjà ouverte. Le major d'homme ne semble pas être là, en vue de la voiture absente devant la porte. Il n'aurait jamais laissé le manoir ouvert. Ce qui signifie qu'il y a quelqu'un. A la pensée que Père est en voyage d'affaire, l'idée que l'autre conne de Serdaigle squatte ma baraque se fait de plus en plus sentir. Le pas lent et le visage crispé alors que je ferme la porte derrière moi, je prie pour que ça ne soit qu'une paranoïa. Les roulettes de ma valise glissante sur le sol, je pénètre dans le hall, puis j'entends des bruits venir du salon. Non, en fait, j'entends une voix. J'ai compris Brook, voilà tout ce que j'ai compris. Trop perturbé pour entendre le reste parce qu'au fond, je sais. Je sais que j’avais raison. Je sais que je vais très vite m’énerver. Passer le cadre de la grande porte du salon, je la vois. Casey est là. Lâcher la poignée de ma valise, la laisser s’écraser brutalement sur le sol. Visage sans expression mais regard vide et flamboyant, voix étouffée par la vérité vexante et ridicule qui me fait face. « Putain. J'le savais. Je vais le tuer. » Je voudrais pouvoir dire que c'est l'enfer, je voudrais réellement pouvoir tuer mon père pour ça. Je dois monter à mon étage tout de suite, et ne plus en redescendre avant qu’elle ne soit morte. Je comprends mieux maintenant, pourquoi Père a emmené grand-père avec lui. Ça va nous retomber dessus, ça va nous retomber dessus comme jamais.

Pour le moment je me suis contenté de souffler, exaspéré, parce qu’à force de la voir, à force de s’être énervés aux extrêmes, il ne reste plus que ça à faire. Mais il n’est pas pour autant que je faiblis. Ceci-dit, il faut que je bois. Une bière au beurre, un café, une tisane alcoolisée, je m'en fou, je dois me soulager la gorge fumante. Lui tourner le dos en parlant suffisamment fort pour qu'elle m'entende, les pas en direction de la cuisine. « Je te donne même pas 2 jours. » Haine piquante dans ma voix, éviter de me retrouver dans la même pièce qu'elle une seconde de plus. Elle ne tiendra pas deux jours. Pour quelqu'un qui ne voulait pas faire partie de la famille, je sens de loin la fugue, ou la scarification. A tous les coups c'est son truc ça aussi. Vous me trouvez pas assez remonté ? Attendez que je réalise.





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le lion ne s'associe pas avec le cafard
luca & casey

Une semaine. Cela faisait une semaine que l’année scolaire avait pris fin. Une année riche en événements personnels pour Casey. On pouvait dire qu’elle avait été agréable en comparaison avec l’année précédente : pas de mangemorts, pas de nés-moldus enfermés comme des rats dans les cachots, pas de tortures, rien de tout ce qu’ils avaient vécu pendant une année entière. Et pourtant, sur l’échelle de l’horreur, certains événements donnaient envie à Casey de placer cette dernière année tout en haut. Mais il y en avait aussi qui ne lui donnaient nullement envie d’effacer tous ces mois d’un simple geste. Après tout, le simple fait qu’elle se soit réconciliée avec Brooklyn, et de manière durable, bien que les débuts aient été plus que compliqués, valait tout le reste.

Une semaine, donc, qu’ils avaient tous quitté Poudlard, pour une direction plus qu’incertaine pour certains. Dont Casey qui, quelques heures à peine avant de monter dans le Poudlard Express recevait une lettre du ministère l’informant qu’après des examens rigoureux et la découverte d’un parent en vie, Casey Nicola Beckett était retirée de la garde des moldus et confiée à son père biologique. Gé-nial. Autant dire que cela lui avait encore moins donné envie de quitter le château. C’est l’air sombre que son trajet s’était déroulé, n’accordant pas un seul à ses camarades de compartiments, écoutant sans les entendre les bavardages entre Narcissa, Tracy et Cruz. Arrivée au quai 9-¾, l’incertitude quand à ce qu’elle devait faire la rattrapa. Est-ce qu’elle était supposée retrouver l’autre cafard puant dans la foule et attendre avec lui un père content de sa petite réunion familiale ? Plutôt mourir que de voir cette idée se réaliser. Presque seule sur le quai, un homme s’était finalement approché, tout vêtu de noir, lui demandant si elle était bien mademoiselle Pumpkin, ce à quoi Casey était devenue encore plus polaire qu’elle ne l’avait jamais été, la dénomination lui donnant envie de tuer quelqu’un. Elle n’avait pas encore passé la moindre seconde en compagnie d’une famille qu’elle haïssait que déjà sa colère se déchaînait et elle peinait à ne pas la laisser s’exprimer.

Une semaine qu’elle était arrivée, assise à l’arrière d’une voiture conduite par le majordome - elle ne savait même pas qu’il s’agissait là d’une coutume courante pour les sangs-purs d’avoir des majordomes qui conduisaient des limousines, mais probablement que l’employé trempait dans tous les trucs illégaux de son patron - dans un manoir plus grand qu’elle n’en avait jamais vu - habituée aux bâtisses identiques des quartiers où elle vivait. Un manoir totalement vide. De toute présence humaine. Pas de père, pas de demi-frère dont la seule présence déclenchait élans pleins de fureur chez Casey, juste un parchemin enroulé et pompeusement cacheté du sceau des Pumpkin lui indiquant que le père et le grand-père avaient déserté les lieux et qu’elle avait ainsi tout le temps de prendre ses marques. Étonnée, presque en bien, d’apprendre que l’homme s’était éclipsé, Casey avait donc eu tout le loisir de parcourir toutes les pièces - ou presque, un étage entier restant fermé, un elfe lui avait indiqué qu’il s’agissait des appartements privés du fils imbuvable qui vivait ici aussi, et Casey avait laissé la douce pensée d’y foutre le feu grandir dans son esprit - de nombreuses fois, particulièrement intéressée par l’immense bibliothèque et les ouvrages de magie noire qui s’y trouvaient.

La jeune femme, malgré tout peu à l’aise dans tout cet espace qui n’était pas le sien et qui appartenait à des gens qu’elle exécrait, avait pris son courage à deux mains pour proposer à Brooklyn de passer quelques jours ici. Un moyen de garder contact, de faire un pas dans la direction du jeune homme, de combattre une nouvelle fois cette peur vicieuse d’un nouveau rejet qui la saisissait dès qu’il s’agissait du Serpentard. Et il avait accepté, raisons pour laquelle elle était entrain de demander à un elfe de préparer une chambre pour lui, même si toutes les chambres que possédaient le manoir devaient être tirées à quatre épingles, quand la porte annonça une venue. Un sursaut de contentement lui fit espérer qu’il s’agissait de Brooklyn, qui n’avait pas spécifié l’heure de son arrivée mais l’air sombre s’empara de son visage quand c’est l’autre parasite qui apparu, sa voix lui causant d’innombrales désagréables démangeaisons dès les premières secondes. Avec plaisir cracha Casey alors qu’il tournait déjà les talons, rageur. Même si elle n’avait, actuellement, rien à reprocher à son géniteur, à part le fait qu’il était son géniteur, justement, ça n’empêchait pas cette familière méfiance de remonter à la surface et de répondre aussi froidement. Qu’il le tue, ça lui ferait des vacances. Qu’il tue le grand-père aussi, et qu’il se tue juste après. Casey ne pouvait rêver mieux.

Avec un reniflement de mépris à l’égard du trouble-fête qu’il représentait à ses yeux - et le mot était faible - la brune se réinstalla dans le fauteuil qu’elle ne quittait pas depuis son arrivée, n’ayant qu’à relever la tête pour avoir une vue sur le jardin luxuriant qui bordait l’arrière du manoir. Reprenant sa lecture, ses notes à côté d’elle, elle fit tout pour oublier cette désagréable entrevue, en vain. Il était là. Dans la même maison qu’elle. Ça lui donnait envie de vomir, ou de taper dans un mur, ou de s’arracher la peau pour évacuer cette colère qui la dévastait. Quelques jours seule lui avaient donné l’illusion que ça n’était pas si horrible, comme situation, mais la réalité revenait la frapper de plein fouet. Elle n’était pas chez elle, elle ne faisait que cohabiter avec des monstres. Sa présence n’arrangea rien, elle le sentit arriver et prendre la direction des cuisines, avant même que son horripilante voix ne revienne à la charge. J’ai déjà tenu une semaine répliqua-t-elle avec la même haine dans la voix, tout en sachant qu’ils étaient tous les deux conscients que cette semaine ne comptait pas et que le compteur venait de se remettre à zéro alors que les hostilités reprenaient.
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le lion ne s'associe pas avec le cafard



Première semaine de vacances

Petite idiote écervelée à la réponse plus que prévisible. Tendez-lui une perche et elle la saisit. Elle ne se gêne pas non plus pour la planter au sol et frapper dedans. Voilà pourquoi j’ai préférée filer droit, lui tourner le dos tout de suite, ne pas rester plus longtemps dans le salon où elle prend ses aises. Mais là ça devient trop beau pour ma haine. Mes longues jambes m’emmènent rapidement à la cuisine dans laquelle je choppe une petite bouteille d’eau posée sur le comptoir. Après ses longues minutes de marche sous un soleil d’été, ma gorge réclame le minimum d’hydratation nécessaire. Puis c’est sa voix qui, à nouveau, perce à travers les quelques murs et couloirs du manoir. Sachant pertinemment qu’elle est là depuis le début des vacances, j’avais volontairement déployé les mots dont je devinais d’avance la suite logique. Rapporter mes pas vers la valise que j’ai abandonné à l’entrée du salon, bouteille à pleine main. Attendre que je sois à nouveau dans l’encadrement, attendre qu’elle puisse avoir une vue parfaite sur mon visage et sur l’air mauvais et mesquin qui s’y colle. « Mais.. j’étais pas là. » Sourcil droit haussé, esquisse en coin de l’autre côté du visage. Autrement dit, "seule tu avais la paix, avec moi tout sera différent". Car je sais, je sais que le simple fait d’entendre mes pas ou ma respiration, ça la rendra dingue, tout comme moi. Casey et moi jouons toujours sur le même terrain. Mais aujourd'hui, j'ai un avantage. Parce qu'elle est positionnée exactement là où elle ne veut pas être. Je n’ai pas plus envie d’être dans cette baraque, mais au moins je la connais, et je connais mon père. D’ailleurs, une chance pour elle que grand-père soit parti avec lui. Enfin, une chance… je pense que c’était stratégiquement recherché. Il n'a pas peur. Moi à sa place, je serais flippé. Et je parle pour le père comme pour la fille.

Coller mon épaule contre l’encadrement de la double porte, fixer la moche assise sur un fauteuil que je m’efforcerais de laver à la javel. Porter l'embout de la bouteille d'eau et en boire une gorgée, l'air de mon visage ayant perdu de sa mesquinerie. Retrouver le sérieux d'un regard et des traits fins qui dessinent le visage. Ne rien exprimer de plus que ce qu'elle sait déjà de mes aprioris, et pourtant, arborer des mots aux airs plaisantins. Mais venant de ma bouche, c'est juste méchant. « Tu dors où ? Je sais qu'y a encore la niche du chien dans un coin du jardin. Il est mort, il t'dira rien. » On a laissé son os dans la niche, qu'elle évite juste de se faire la vidange dessus. Haussement de sourcil à ses mots, mais aucun sourire, rien. Juste un regard qui fait pression sur elle et qui ne la quitte pas. C'est toujours aux deux extrêmes. Soit je ne peux pas la regarder de peur de relâcher mon repas de midi au sol, soit je ne peux pas m'en empêcher tant son visage inspire fructueusement ma haine. Tout dépend de mon humeur. Mais là, savoir que cette idiote rêverait d'être partout ailleurs sauf ici, ça me rend presque heureux en dépit du malheur que ça me procure parallèlement. Ne t'inquiète pas jolie Rafflesia, je compte bien monter à mon étage privé et oublier que tu existe.





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le lion ne s'associe pas avec le cafard
luca & casey

Oui, lui aussi savait que cette semaine passée ici sans aucune autre présence que celle d’un majordome aussi antipathique que la famille qu’il servait ne comptait pas. Et il ne se priva pas pour le notifier à voix haute, après s’être avancé dans l’encadrement de la porte. Son visage lui inspirait toujours plus de ressentiment, c’était une haine sans limite, qui pouvait croître jusqu’à la fin des temps sans trouver aucune barrière. Chaque fibre de son corps le détestait, l’exécrait, voulait le voir entrain de souffrir, voulait le voir mort. Quand on y réfléchissait, tout était parti d’un simple sang-de-bourbe lâché par un gamin qui s’essayait à un jeu qui le dépassait, un gamin qui voulait sauver les apparences dues à son rang et sa maison, un simple mot craché à la figure de la mauvaise personne, et ainsi avait démarrée une détestation qui se poursuivait aujourd’hui. Peut-être que s’il n’y avait pas eu l’année dernière, avec Blackman et tout ce qui y était lié, peut-être que la haine ne serait pas aussi forte. Mais après qu’ils aient mutuellement percé l’autre à jour, compris comme peu de personnes l’avait fait, ce qu’il en était réellement, il n’y avait pas d’autre choix au vu de leur caractère respectif que de se haïr violemment. Ce qui ne laissait absolument rien présager de bon pour cette cohabitation forcée. Tu as l’air sincèrement satisfait d’avoir prononcé ce qui relève de la pure évidence, c’est pathétique lâcha-t-elle, glaciale. Il savait qu’elle ne voulait pas être ici. Mais elle, elle savait également que sa présence l’emmerdait, autant que l’inverse. Aucun des deux n’aimait la situation. Ce qui signifiait qu’ils étaient tous les deux prêts à aller très loin pour faire de la vie de l’autre un enfer. Que tu sois présent ou non ne change rien au fait que j’habite ici désormais, pour tout l’été à venir, et pour plus longtemps encore. C’était de la pure provocation, parce qu’on pourrait croire, à l’entendre, que Casey était contente de se trouver là, alors que ça n’était pas du tout le cas. Et même si l’autre con le savait très bien, il serait malgré tout piqué de ce petit rappel : la brune vivait ici, chez lui, elle allait investir petit à petit les lieux, elle serait là, tout l’été, il pourrait la croiser dans un couloir, dans la cuisine, dans le jardin, parce que c’était désormais chez elle. Quand bien même cette idée donnait la nausée à la brune. Autant qu’ils soient deux à en être malade.

Et les hostilités continuaient, et n’étaient pas prêtes de cesser. Casey n’était peut-être pas douée pour comprendre les sous-entendus, mais elle s’améliorait avec le temps, et celui de l’autre abruti n’était vraiment pas des plus subtils. Croisant le regard bleuté mais pourtant tellement sombre de son interlocuteur, elle demanda, glaciale : Mort ? Vous l’avez tué car ce n’était finalement pas un chien de race ? Puis, le regard résolument baissé vers son livre, feignant une indifférence habituelle, comme s’il n’était qu’un détail dans sa journée et non pas une violente tempête, Casey répliqua : La niche du chien, oui, c’est là où j’ai déposé toutes tes affaires. Pour ma part, j’ai un étage entier que l’on m’a autorisé à aménager comme je le souhaitais. Au cours de ses errances dans le manoir, elle s’était heurtée à toute une partie de la demeure verrouillée à clef. Le majordome lui avait simplement signifié que les appartements de Monsieur Pumpkin- le fils, pas le père - étaient tout le temps fermés et que seul lui pouvait y pénétrer. Au vu de l’agencement de la bâtisse, elle avait bien vite compris que ce type ne s’emmerdait pas et avait un étage tout entier qui lui était consacré. Casey s’était donc installée dans l’aile la plus éloignée de cette partie là du manoir, dans une suite qui était déjà plus grande que la maison où elle résidait dans sa dernière famille d’accueil. Mais si elle pouvait l’emmerder un peu, elle n’allait pas se priver. J’ai une vue magnifique de là-haut ajouta-t-elle, histoire d’enfoncer le clou.
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le lion ne s'associe pas avec le cafard



Première semaine de vacances

Oui, je suis satisfait de ce que je viens de dire, oui c’est une évidence que j’ai relevée parce qu’elle est bien trop belle et qu’elle inspire sa haine, qui a son tour, inspire-la mienne. La belle troupe d’enfoiré que nous sommes, une troupe de deux qui rivalise avec autant d’autres plus nombreuses. Elle pourra dire ce qu'elle veut, mon bonheur de la savoir malheureuse en ses lieux est si immensément grand, qu'il en faudrait beaucoup pour le compromettre. Elle est glaciale, certes, mais elle l’est toujours. Quant à moi je tire tout le temps la tronche ou je l’aborde avec un regard de haine terrible. Au fur et à mesure, on sait que ça ne sert à rien, que c’est se lancer dans un combat sans fin, jusqu’à ce que l’un de nous crève. Toujours assise sur ce sofa, elle argumente et surenchère avec des mots aussi minables qu’elle. Hausser les sourcils, surpris que ça n’ait pas été si méchant que ça. Ça ressemble plus à une plainte ou à des aveux. Madame confirme qu’elle va passer une vie encore plus merdique à partir de maintenant. Je déclare avant d’apporter le goulot de la bouteille à mes lèvres, avec une part de sérieux et une autre de sarcasme, toujours épaulé à l’encadrement de la porte : « Ouais, ta vie ne cessera jamais d’être merdique. » Presque trop de sympathie dans ma voix tellement ça me fait plaisir.

C'est pendant que mademoiselle cherche à se rassurer que je fais finalement un pas dans le salon. Oui, je parlais du chien qu'on avait autrefois et de sa niche qui traîne toujours dans le jardin. Agaçante Serdaigle qui vous glace d'un regard et vaque à nouveau à ses occupations. Ça perturberait n'importe qui, mais pas moi, j'ai trop l'habitude, je la connais trop bien. C'est d'ailleurs quand elle n'agit pas de la sorte que ça devient inquiétant. La dernière fois que je lui ai fait la réflexion je me suis d'ailleurs pris une pêche dans la gueule. Là elle n’est rien de plus normal. Elle est même très inspirée parce que cette réflexion sur les valeurs de ma famille fut très bien trouvée. Hocher de la tête, sans sourire, sans fermeté, juste un visage neutre et attentif. La prendre au mot, réagir bêtement, sans concession. « Ouais, mon grand-père la fait exécuter parce qu’il ne lui convenait pas. » Mes yeux bleus fixés sur elle ne la lâchent pas. Warning. T’es pas en position de force l’affreuse. Comprend pourquoi j’ai eu les couilles de m’interposer la dernière fois, alors que je n'y étais pas obligé. Comprend pourquoi j’ai eu la folie pure de soi-disant te défendre, sombre conne. Un pas de plus et je m'écroule sur un le fauteuil en face d'elle. Loin en face.

Je pense qu’elle a entendu parler de l’étage qui m’est complètement réservé. Puis pour son plaisir, elle me ment. J’avoue, j’ai un doute. Possible que quelqu’un lui ait donné la clé de mon espace de vie, pensant que l’amitié fraternel est plus fort que tout, mais j’en doute. Simérius est suffisamment intelligent pour savoir que ça serait une mauvaise idée. Et mon père, sachant que je la hais, n’aurait jamais demandé à ce qu’elle soit installée dans mes quartiers. Donc elle ment, elle ment pour m'énerver. Froncer les sourcils, détacher mon dos du fauteuil, pencher mon torse et poser mes coudes sur mes genoux, bouteille ouverte contre ma paume de main. Laissez un petit silence s'installer, pas trop pesant, juste remplit de suspens après que mes lèvres aient laissés une expiration amusée s'expulser. « Le chien. Il hante les chambres de l'aile Est. Certaines de la partie Ouest aussi. » La voilà ma réponse. Dans les dents. Choppe l'information Casey, toi qui dort dans l'une de ses chambres. Je suis un peu trop sûr de moi pour le coup, mais ça, c'est quasiment tout le temps. Si j'ai tort et qu'elle a refait la déco de mon loft, je la tue sur place.

Nous nous parlons dans un calme olympien terriblement flippant. Comme deux psychopathes qui prennent les choses avec beaucoup de douceur, même si ce sont les pires atrocités du monde. Elle est rentrée dans ma vie, je suis rentré dans la sienne. Ça devrait faire l’effet d’un boulet de canon. Mais non. Nous sommes juste assied sur les canapés du salon, à rétorquer et à vaquer à nos occupations, à attendre que tout explose autour que nous et que la vie nous achève.



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le lion ne s'associe pas avec le cafard
luca & casey

Il l’agaçait à avoir cet air supérieur et sûr de lui, cet air qui disait bien qu’il ne lâcherait pas le moindre centimètre carré de terrain, qu’il camperait sur ses positions quand bien même les bombes qu’ils se lançaient mutuellement à la gueule risquaient de leur exploser en pleine face et de faire de gros dégâts. Et il l’énervait à sortir des vérités générales que Casey ne pouvait absolument pas réfuter. Sa vie était, effectivement, merdique, et peut-être qu’elle ne cessera jamais de l’être, c’était en tout cas bien parti pour avec cette famille qui venait de se rajouter à son lot déjà bien épais de problèmes. Peut-être aurait-elle pu s’accomoder d’un père tel que son géniteur, surtout s’il continuait de s’absenter pour lui foutre la paix, peut-être aurait-elle pu ne pas trop penser à ce qu’il était, ses idéaux et ce à quoi il adhérait sans aucun doute, mais il y avait aussi ce fils qu’elle exécrait, une image remplie de haine qu’elle devait déjà voir bien trop souvent à son goût à Poudlard et qui la poursuivait maintenant même à l’extérieur. Ou peut-être était-ce elle qui le poursuivait. Ils se ressemblaient beaucoup trop sur trop de points ; leurs émotions en général, leurs prises de positions ou bien encore leurs sentiments vis-à-vis de l’autre.

Il pénètre dans le salon alors qu’elle préférerait le voir disparaître. Mais il se doute que son souhait le plus cher actuellement serait qu’il se barre, et c’est bien pour ça qu’il n’en fera rien. Tout comme la brune sait qu’il adorerait la voir flancher, et c’est bien pour ça qu’elle n’en fera rien. Pas même lorsqu’il annonce sans sourciller que son grand-père aurait tué le chien parce qu’il ne lui convenait pas, la fixant de ce regard bleu qui pouvait rappeler celui de la Serdaigle à beaucoup de monde, tant par la couleur que par la froideur qui s’en dégageait. Elle comprit sans mal ce qu’il voulait lui faire passer comme message. Ce grand-père, il était en tête de liste des gens qu’elle méprisait. Il avait tenté de l’impressioner, de l’apeurer à Pré-Au-Lard, et lui, ce misérable Veracrasse, il était entré dans le jeu du vieillard. Il devait en avoir réellement peur. Casey, elle, s’était découvert un courage qu’elle ne pensait pas posséder. Mille répliques lui venaient sur les lèvres, mille piques assassines pour le renvoyer dans la boue d’où il était probablement sorti, du point de vue de la jeune femme en tout cas, mais au lieu de ça, elle releva les yeux de son livre pour les planter dans ceux de son interlocuteur détesté, un sérieux qui rendait son regard encore plus indéchiffrable qu’à l’accoutumée. Pourquoi t’es-tu interposé à Pré-Au-Lard ? Ils se détestaient tellement qu’ils donneraient tout pour voir l’autre en fâcheuse position. Et si Casey s’en tenait à ses déductions et au comportement étrange du Serpentard, elle l’avait été, dans cette ruelle, face à ce sorcier. Alors pourquoi ne l’avait-il pas laissé s’en prendre à celle qu’il détestait tant ? Pourquoi se mêler de tout ça alors que rien ne l’y forçait ? Une question qui venait de franchir les lèvres de la brune, qui abandonnait pour la première fois leurs éternelles querelles glaciales.

Affalé dans un fauteuil, il installe un peu plus sa présence dans le salon, pour son plus grand déplaisir. Il ne gobera certainement pas son mensonge, et elle s’en fout, seule la provocation compte. Seuls les coups comptent entre eux, il n’y a que celui qui frappe le plus fort qui obtient un réel avantage. Et encore. Car les répliques sont toujours plus violentes et aucun des deux ne laisse jamais à l’autre la moindre avance, le moindre avantage. Mais elle continue de le trouver pitoyable, décidemment. Un fantôme de chien ? Même si c’était vrai, devrait-elle en avoir peur ? Pense-t-il vraiment provoquer la moindre réaction chez elle avec cette pique, autre, bien sûr, qu’un soupir de mépris ? Est-ce censé me faire peur ? Il y a bien pire dans cette maison qu’un fantôme de chien. Toi. Même s’il ne lui faisait absolument pas peur. Ou ce majordome sorti tout droit des enfers. Pourtant, Casey ne se sentait pas en position de faiblesse. Rien à voir avec là où elle avait grandi ou avec les familles d’accueil dans lesquelles elle était placée. Non, ici, elle sentait qu’une place était la sienne de manière légitime, même si elle n’en voulait pas, qu’elle préfèrerait être n’importe où ailleurs, et ça lui donnait une certaine force. La force de répliquer face au Serpentard alors qu’ils jouaient sur son terrain à lui.
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le lion ne s'associe pas avec le cafard



Première semaine de vacances

Un combat sans fin qui revient au galop. Deux fourbes qui n’en finiront jamais si leur seul objectif commun est de vaincre. Une bataille longue et périlleuse jusqu’à l’épuisement. Tous deux en situation de force selon ce que chacun est capable de tirer de son environnement, j’ai malgré tout le sentiment arrogant d’avoir un tour d’avance. Persuadé d'en faire ce que je veux, persuadé que ce regard et ce sourire en coin clignotant sur mes lèvres sont là pour une raison. Après mes piques et mes allusions absurdes, un gong semble sonner la fin des hostilités, un son peu courant entre nous, mais suffisamment présent ses derniers temps pour n’étonner personne. Regard glacial bleu argent, digne d’un Pumpkin, soudainement enfuit dans le mien. Une indifférence apparente, un sentiment en vérité intraçable et illisible. Elle joue les mystérieuses, les indéchiffrables, alors qu’elle expose sa curiosité derrière une question. Elle s’interroge, elle veut savoir, ses mots la trahissent. Alors on devient si sérieux tout à coup ? Qu’il en soit ainsi. Une expiration forte, une paume de main qui se resserre avec force contre le plastique alors que je m’adosse au fauteuil qui fait face à ses mains pâles tenant avec fermeté un livre de ma bibliothèque. Trouver la réponse n’est pas évident. A vrai dire, je galère. Comment répondre à une question dont on ne connait pas la réponse ? En temps normal je dirais que je ne sais pas. Mais pas face à elle. Non, pas elle. Pourtant je réponds aussi vite que je peux. « Parce qu’il le fallait. » Et si elle se contentait de ça ?

Non, je suis cruel, mais je suis honnête. Dévier la vérité, ce n’est pas mentir, c’est manipuler, et ça m’arrive souvent. Mais pourquoi manipuler Casey ? Nous avons toujours été tranchant l’un avec l’autre, pourquoi lancer une nouvelle partie alors que celle-ci peine déjà à se terminer ? « Il n’était sûrement pas là pour ses bonnes grâces. Je t’ai peut-être évité un sort désolant, et j’en ai profité pour aller le voir... bref c’est des histoires de famille ça. Je me dis que ça aurait été con qu’il finisse à Azkaban. » Trop de certitude dans ma voix, trop peu dans ma tête. Je pense que je n’ai pas eu peur pour elle non. J’ai surtout eu peur d’être le témoin d’un meurtre et que mon vieux finisse à Azkaban. Enfin je pense. Autre chose ? Si quelqu’un doit lui faire du mal, c’est moi, et personne d’autre. Mais, attendez la suite.

Elle pense vraiment que c’est le chien le plus important dans cette histoire ? N’a-t-elle pas compris que ce sont les chambres qu’il fallait retenir ? Ou c’est encore un moyen évident de me clouer le bec ? Peut-être pas si évident si je me pose la question de sa sottise. « Ouais, si tu veux. » Roulement des yeux au ciel, me lever enfin de ce fauteuil que je haie autant que cette maison, rapporter une dernière fois le goulot à mes lèvres avant de m’exprimer, la gorge fraîchement rassasiée. Revenir rapidement sur le sujet précédent, sans problème. « Et puis ça me ferait chier que tu crève. J’aurais plus personne à torturer. » Sous-entendu de torturer: faire chier. Mais avec elle, c’est plus drôle d’employer ce mot-là, ça fait plus d’effet. Sur mes lèvres, une esquisse en coin, pas si sadique que ça, presque trop sympathique pour elle.



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le lion ne s'associe pas avec le cafard
luca & casey

Danse mortelle qu’ils pratiquaient à chaque fois qu’ils se croisaient, où les notes de musique étaient remplacées par des couteaux à la lame affutée, tranchants comme des rasoirs, et où les pas à mémoriser n’étaient en fait rien d’autre que des phrases assassines. Une danse qui ne s’arrêtait jamais, où le seul but n’était pas d’arriver jusqu’à la fin de la chanson puisque, de fin, il n’y en avait pas, mais de vaincre l’autre, de le battre, de le voir à terre. Tout n’était qu’une histoire de compétition qui prenait souvent des allures de guerre bien rangée. Deux regards du même bleu glacial qui s’affrontent sans relâche. Et toujours cette même indifférence qui les caractérise et les rapproche alors même qu’ils détestent toutes leurs similitudes, alors même qu’ils sont parfaitement à même de discerner les fissures dans la carapce de l’autre. Et cette question, qui vient trancher avec leur danse habituelle. Un faux pas dans un tempo bien rôdé, un couteau qui tombe, une lame qui pourrait couper mais Casey a sciemment choisi de perdre cette arme là. Il lui faut savoir, il lui faut une réponse, et elle sent bien que cette inhabituel intérêt pour un acte du jeune homme perturbe légèrement ce dernier, qui prend un temps fou pour formuler une réponse d’une banalité affligeante. Ses sourcils se soulèvent, inquisiteurs et sceptiques. Parce qu’il le fallait ? Va-t-il lui faire cet affront de la prendre pour une débile qu’ils savent tous les deux qu’elle n’est pas et la laisser sur cette réponse ? Ou va-t-il comprendre - et elle ne doute pas qu’il le comprend déjà - que ce n’est pas la réponse escomptée. Qu’il ne l’aurait pas avec des demi-véritées, des mensonges cachés, des tours de passe-passe. Et effectivement, il le sait bien et la gratifie d’une réponse supplémentaire, bien qu’elle soit encore plus obscure que la première. Des histoires dont je fais désormais faire partie pointe-t-elle, acide. Soit, je vais faire comme si je te croyais. Mais ce n’était pas le cas. Son grand-père, à ce parasite, il semblait être hautement intelligent, bien plus que sa descendance ne le laissait paraître, alors s’il avait voulu la tuer, elle, ou la torturer, ou quoiqu’il ai prévu de faire, il aurait pu le faire sans que personne ne l’apprenne jamais, elle en était persuadée. Et son regard reflétait parfaitement le fond de sa pensée, restait à voir ce qu’en dirait son vis à vis. S’il allait continuer de s’enfoncer dans son étrange mensonge ou s’il allait finalement jouer cartes sur table. Mais la prochaine fois, mêle-toi de tes affaires. Non, elle n’avait définitivement pas aimé qu’il s’interpose comme s’il venait la sauver d’un danger périlleux. Quand bien même elle avait été terrifiée par l’aura de cet homme, sa fierté lui hurlait qu’elle ne voulait rien devoir à cet imbécile qui lui faisait face. Elle méritait mieux que sa pitoyable pitié, alors qu’il se la garde ou se la fourre là où elle pensait. Et lui, il ne méritait rien de mieux que son indifférence, mais pourtant, elle ne parvenait pas à faire taire cette colère et cette haine qui surgissaient dès qu’il ouvrait la bouche. Cette bouche qu’elle aurait encore aimé frapper de son poing serré alors qu’il se lève du fauteuil et lance une nouvelle pique assassine. Mais même s’il sait bien que ça l’énerve, elle n’en montre rien, il n’a pas besoin de ça, de toute façon, pour savoir qu’il l’atteint et que son petit jeu marche. Tout comme elle n’a pas besoin de confirmation pour savoir que ses mots atteignent leur but. Je ne te ferais jamais ce plaisir. Ouais, rassure-toi, elle s’accrocherait histoire de te pourrir l’existence jusqu’à n’en plus pouvoir. Même si, parfois, elle se sentait complètement larguée, comme à cet instant précis où ses lèvres à lui s’étirèrent quelques peu, si semblables aux rares fois où Casey osait un sourire, s’étirèrent d’un sourire, justement, ou presque aucune méchanceté n’était décelable. Ce qui n’était vraiment pas habituel et l’inquiétait presque plus que ses habituels rictus.
electric bird.

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