Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

Partagez
 
T'emballes pas chéri, je dessine tout le monde // Allen
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

T'emballes pas chéri, je dessine tout le monde // Allen Empty
Message(#) Sujet: T'emballes pas chéri, je dessine tout le monde // Allen T'emballes pas chéri, je dessine tout le monde // Allen EmptyLun 28 Mai - 22:31






Allen & Percy


Un coup de crayon, un coup d'oeil, un coup de crayon...Inlassable, infatigable, une jeune fille dessine dans un carnet abîmé le portrait du garçon assis face à elle. Il souriait et, sans trop savoir pourquoi, ce sourire la fascinait, elle le trouvait unique avec ces fossettes que d'autres qualifieraient d'adorables. Ses yeux pétillaient, aussi, deux billes ambrées qui reflétaient la lumière de cette lampe non loin de lui. Elle tentait de ne pas trop le fixer, se refusant à être attrapée en plein dessin, sachant que certains pourraient prendre ça pour un crush. Hugh. Il n'était quand même qu'un homme, que pourrait-elle lui trouver ? Il était esthétiquement agréable à regarder et dessiner ses traits était reposant tout en lui vidant la tête, mais ça ne voulait rien dire. Elle n'était même pas sûre de connaître son prénom, savait juste qu'il était joueur de Quidditch. Ou peut-être même capitaine ? Bah, quelle différence ?

La mâchoire fut plus ardue à dessiner, le modèle ne cessant de bouger la tête dans tous les sens, et la jeune fille ne cessait de gommer pour retracer, jamais satisfaite de son tracé. Tantôt trop carrée, tantôt trop longue, elle n'était jamais assez ressemblante, à tel point qu'elle faillit se lever pour lancer un pétrificus sur le joueur pour qu'il cesse de remuer. Sérieusement, il avait des puces ou quoi ? N'était-il pas censé étudier le cours devant lui et donc rester immobile pour ne pas en perdre le fil ? Rha, ces hommes ! Tellement contrariants sans même s'en rendre compte... Abandonnant cette partie pour l'instant, elle s'attaqua aux boucles brunes qui garnissaient le sommet de sa tête. Comme les yeux, elles semblaient briller dans l'immensité de la bibliothèque, reflétant la lumière et traçant des mèches plus sombres ou plus claires selon les endroits. C'était pour ça qu'elle préférait dessiner plutôt que prendre des photos, car ça l'obligeait à remarquer le moindre détail, à étudier totalement l'objet qu'elle tentait de reproduire. Oh elle aimait également beaucoup la photographie, tellement utile pour immortaliser les événements sur le vif, les sourires éphémères, le vol d'un oiseau, le passage rapide d'un joueur de Quidditch devant elle. Impossible de dessiner toutes ces choses.

Percy n'était pas venue à la bibliothèque pour dessiner, à la base, mais pour trouver de quoi s'occuper le soir. Elle aimait lire avant de dormir, des histoires moldues ou sorcières, peu lui importait tant qu'elle voyageait dans la vie d'un héro qui ne lui ressemblait pas. Alors, à la fin des cours, elle avait passé son sac sur son épaule et avait descendu d'innombrables escaliers pour entrer dans la salle au trésor. On ne pouvait pas dire qu'elle y passait beaucoup de temps, préférant travailler dans sa salle commune ou carrément sur son lit, assise en tailleur et ses oreillers servant de table ; pourtant elle venait régulièrement dix minutes pour rendre ses livres et en prendre de nouveaux. Elle évitait en général les heures de pointes, ayant une réputation à tenir, mais cette fois dérogeait à la règle et plusieurs tables étaient occupées quand elle avait poussé la porte. Râlant, elle s'était empressée de se rendre vers les étagères quand quelque chose attira son attention. Lui.

Une artiste ne choisit pas quand ni comment faire sortit son art de ses doigts, ne décidait pas ce qui l'inspirait. Croyez-moi, si elle pouvait le choisir, elle n'aurait certainement pas posé son choix sur un homme, sportif, visiblement populaire et beaucoup trop souriant à son goût. Mais il l'inspirait et elle avait ressenti l’irrépressible envie de l'immortaliser dans cette lumière, avec ce sourire heureux et ces yeux qui pétillaient. Alors elle était allée ranger ses livres en quatrième vitesse, avait viré un jeune Poufsouffle pour lui prendre sa place dont elle aurait un excellent point de vue, et s'était installée. Heureusement pour elle, il semblait décidé à rester là un long moment et elle n'aurait pas à subir la frustration d'un portrait inachevé qu'il lui serait impossible à terminer ailleurs que dans cet endroit, avec cette lumière et cette joie dans son regard.

Mais la mâchoire lui posait problème. Elle n'avait jamais autant galéré à tracer un trait aussi simple que celui d'une mâchoire humaine et ça commençait à l'énerver. Sa gomme ne cessait de rapetisser, son crayon également, et le papier de son carnet se froissait légèrement sous sa colère naissante. Puis, quand pour la quarantième fois son coup de poignet fit trembler sa main, elle n'en pu plus et serra si fort son crayon qu'il se brisa en deux. Et pas de la manière la plus discrète qui soit, si vous voulez mon avis : une moitié avait rebondit bruyamment sur le bois de la table tandis que l'autre roulait dessous, aux pieds de la rouquine. Exaspérée, elle se pencha en soupirant pour récupérer la partie comprenant la mine et reposa les yeux sur son modèle.. ou plutôt sur sa place vide. Le capitaine avait choisit le moment parfait pour quitter sa chaise et filer se planquer loin de ses yeux envahissants. L'avait-il remarquée et était-il réellement parti se cacher ? Non, c'était peu probable, il aurait pu le faire n'importe quand, pourquoi pile quand elle avait le nez sous la table ? Râlant, frustrée, elle empoigna sa gomme, prête à effacer son dessin inachevé, signe de son échec et de son incompétence.


CODE BY TIC TAC


Dernière édition par Percy A. Malkin le Mer 30 Mai - 12:30, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

T'emballes pas chéri, je dessine tout le monde // Allen Empty
Message(#) Sujet: Re: T'emballes pas chéri, je dessine tout le monde // Allen T'emballes pas chéri, je dessine tout le monde // Allen EmptyMer 30 Mai - 11:44

Percy & Allen

"Do you solemnly swear that you're up to no good ?"

Allen avait vécu son année « coup de pression » l’année dernière en combinant les BUSE et la présence envahissante de Blackman. Aujourd’hui, le calme était plat et le jeune homme s’était fait la réflexion en continu, depuis septembre. Il avait alors profité de la saison de Quidditch sans pression aucune et force était de constater que cela réussissait à l’équipe ! Les victoires avaient été au rendez-vous et Allen n’avait eu qu’à subir un seul souci de santé qui l’avait poussé à abandonner ses joueurs, le reste du temps, il avait profité du terrain et des entraînements tout en jouant les matchs à fond. Les cours aussi étaient plus relax et le jeune homme s’évertuait simplement à essayer de faire entendre à Megan qu’elle avait toutes les chances pour avoir des notes extraordinaire. Allen pensait d’ailleurs que son petit minois suffirait sûrement à convaincre le prof qu’elle aurait en face d’elle lorsqu’elle passerait un examen…. Avis parfaitement objectif, évidemment.

Pour une raison qu’il ignorait parfaitement, le cours de botanique avait été reporté et le jeune homme disposait de deux bonnes heures creuses qui termineraient sa journée… (déception !) Allen n’avait pas l’intention de retrouver Megan tout de suite et il n’avait pas la moindre idée d’où pouvait se trouvait Faith. Il prit alors le parti de s’installer à la bibliothèque, prêt à rendre la pile de bouquin qu’il avait emprunté non sans les avoir feuilletés avant. Bien installé à une place qu’il appréciait tout particulièrement, Allen se souvint de la lettre de sa mère, celle qu’il avait découverte le matin même et qui l’avait fait grandement sourire. Bien sûr, la culpabilité avait fait surface et Allen regrettait (pour la énième fois) le comportement qu’il avait eu avec cette dernière… Pour se dédouaner un peu, le jeune Serdaigle se lança dans la réponse et commença à en griffonner les premières lignes, agité et toujours insatisfait de ce qu’il écrivait. Il fallait qu’il paraisse enjoué, heureux et naturel. Là étaient ses objectifs. Allen fut concentré pendant une bonne dizaine de minutes avant d’avoir l’impression d’être observé. D’un réflexe assez naturel, il leva les yeux pour remarquer une petite rousse, probablement chez les Serpentard, qui avait les yeux baissés sur un espèce de cahier. Leurs regards ne se croisèrent pas et Allen baissa de nouveau les yeux vers son occupation, mais son impression ne faiblit pas. Se forçant à ne pas relever les yeux, il essaya de se concentrer mais il lui fut plus difficile de le faire…. Les circonstances lui en donnèrent l’occasion et c’est au moment où la jeune fille en question fit du bruit en faisant tomber son crayon qu’il releva les yeux qui se fixèrent sur une partie du cahier de la fille. Allen plissa légèrement les yeux sur le « travail » de cette dernière l’espace de quelques secondes, Allen profita ensuite de l’occasion pour se lever en toute discrétion et filer derrière une étagère de livres. Les mains enfoncées dans les poches de son pantalon d’uniforme, Allen fit le tour de la rangée de livre de sorte à pouvoir arriver derrière la jeune femme en toute discrétion. Ce qu’il y découvrit était aussi incroyable qu’inattendu, il tenta au mieux de se faire discret pour avancer le plus possible avant de dire, à mi-voix : « Il manque une auréole au dessus de ma tête… » Allen pinça les lèvres pour s’empêcher de rire et se vit obligé d’ajouter « Je ne me voyais pas aussi beau que ça…c’est une belle surprise. C’est Soussa qui veut le portrait du magnifique capitaine que je suis ou….c’est juste comme ça… ? » Il espérait d’ailleurs que son intervention allait l’empêcher d’utiliser « l’arme » qu’elle avait à la main. Allen était taquin, c’était un fait, mais également surpris de voir ce que faisait la jeune fille. Bien évidemment, il était certain qu’elle aurait une réaction. Allen avait fini par comprendre que les gens avaient parfois des réactions surprenantes et il s’attendait à tout, pour ce cas précis et cette jeune fille probablement pleine de caractère. La question qui lui sembla essentielle, en l'état actuel des choses était de savoir : pourquoi ce dessin ?


e&a
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

T'emballes pas chéri, je dessine tout le monde // Allen Empty
Message(#) Sujet: Re: T'emballes pas chéri, je dessine tout le monde // Allen T'emballes pas chéri, je dessine tout le monde // Allen EmptyMer 30 Mai - 15:32






Allen & Percy


S'il y avait bien une chose que Percy détestait dans le fait de dessiner des gens sans leur consentement, c'était qu'ils ne savaient pas qu'ils devaient rester immobiles. Bien souvent, ils changeaient de profil, la forçant à rectifier son dessin, parfois ils partaient même avant la fin et elle pouvait jeter son croquis à la poubelle la plus proche. Et c'était tellement frustrant que ça la mettait en colère contre cette personne et celles qui oseraient l'approcher juste après. Chose totalement déconseillée, si vous voulez mon avis, mais eux n'étaient pas au courant qu'une tempête approchait alors ils se jetaient dedans avec l'insouciance de leur bonne humeur. En cet instant, une tempête se préparait sous son crâne et des éclairs dansaient dans ses yeux caramel. Et un infortuné allait bientôt s'y frotter...

Une voix s'éleva juste derrière elle et manqua de la faire sursauter. D'après ce que ce mec disait, elle comprit que c'était celui qu'elle avait dessiné ou, du moins, tenté de dessiner. Ainsi il l'avait grillée et s'était levé pour qu'elle ne puisse achever son croquis. Très bien. Retenant sa colère, elle serra les dents et se retourna vers lui. La première chose qu'elle remarqua fut son sourire arrogant, bien différent de celui qu'elle avait dessiné. Normal, c'était un homme. Que pouvait-elle espérer de plus de sa part ? Je ne crois pas, non. Par contre je l'ai probablement dessinée trop petite, ta tête est énorme vue de près. Un des effets secondaires de l'ego surdimensionné des hommes. Et ce qu'il ajouta ensuite ne fit qu'augmenter sa certitude qu'il était réellement imbu de sa personne. Non, tu as raison, c'est la lumière qui te donnait un semblant de beauté. Maintenant... bah t'es juste un mec, quoi. Okay, faux. Il était toujours aussi esthétique, mais il n'avait pas besoin de le savoir, ça ne ferait que renforcer son impression d'être un dieu grec.

N'empêche, il venait de confirmer sa pensée de tout à l'heure : il était effectivement le capitaine de Quidditch de sa maison et, visiblement, avait un coup de coeur pour la professeure de vol. Ou l'inverse. Ou réciproquement, mais elle s'en fichait, ils faisaient ce qu'ils voulaient tant qu'elle n'avait pas à connaître les détails... Oh merde elle avait une image horrible en tête à présent, et ça allait être compliqué de l'en faire disparaître. Penser à des chatons, c'était la solution, en général. Des magnifiques boules de poils roux, noirs, blancs, gris... La langue du bellâtre dans la bouche de Soussa. Hugh. Immonde. Elle allait faire des cauchemars cette nuit, c'était sûr et certain, et elle ne serait plus jamais capable de regarder sa prof dans les yeux. Par contre, elle allait avoir un excellent moyen de faire chier le capitaine si jamais il allait parler de cet incident. Et Merlin savait que les rumeurs circulaient très vite dans ce genre d'endroit.

Et il voulait savoir pourquoi elle l'avait dessiné ? Oh mais parce que tu as un joli sourire... *clignement de paupières*. Comme si elle allait lui répondre ça ! Ca la ferait passer pour la grosse nunuche de Serpentard, chose qu'elle n'était absolument pas. Non, il fallait qu'elle trouve une réponse qui le refroidirait, lui donnerait envie de partir et, surtout, de ne rien dire à personne. Parce que j'aime dessiner ce que je n'aime pas ? Non, pas assez crédible. Qui dessinait ce qu'il n'aimait pas, sérieusement ? Oui bon, elle venait effectivement de dessiner un homme alors qu'elle leur voue une haine incommensurable, mais elle n'avait rien contre leurs physiques et les dessiner n'engageait à rien. Sauf quand elle se faisait choper, bien entendu.

Avec un sourire narquois, elle fit passer son bout de crayon d'une main à l'autre, faisant mine de réfléchir. Puis elle pris une voix aiguë, rauque d'émotions et laissa échapper la mauvaise comédienne qu'elle était. Oh mais parce que je suis amoureuse de toi depuis des années, chéri. Battements de paupières effrénés. Une moue ironique vint directement infirmer ses paroles pour éviter qu'il ne la prenne réellement au sérieux. Ce genre de mec en serait capable, elle en était sûre, et ça aurait pu être amusant dans d'autres circonstances, mais pas là. Non. Sérieusement, je dessine tout ce que je vois. Regarde, tu es même à côté d'un pigeon, là. Et, pour confirmer ses paroles, elle tourna la page du cahier pour revenir en arrière où un magnifique pigeon prenait l'entièreté de la feuille. Pour le coup, elle regretta de ne pas avoir en stock un croquis d'excrément, elle aurait tant aimé voir sa tête après ça !


CODE BY TIC TAC
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

T'emballes pas chéri, je dessine tout le monde // Allen Empty
Message(#) Sujet: Re: T'emballes pas chéri, je dessine tout le monde // Allen T'emballes pas chéri, je dessine tout le monde // Allen EmptyMer 30 Mai - 19:43

Percy & Allen

"Do you solemnly swear that you're up to no good ?"

Allen aurait probablement se rendre compte plus tôt de ce qu’était en train de faire la jeune fille qui s’était postée pile face à lui, mais il avait fallu qu’elle fasse du bruit (et par Merlin, Allen était plus que sensible aux bruits…) et l’engrenage s’était lancé. Quelques pas avaient suffi au jeune homme pour essayer de jeter un coup d’œil rapide par-dessus l’épaule de celle qui était en train de le dessiner. La surprise fut de taille pour le jeune homme qui ne prit pas plus de quelques secondes pour se décider à lui adresser la parole. Avait-elle essayé d’être discrète et de cacher son activité ? Allen ne le savait pas encore au moment où il la vit se retourner tranquillement dans sa direction. Premier « eye contact », première occasion de plaisanter de la situation qui était largement amusante aux yeux du jeune homme…. Et c’est en lui adressant quelques mots qu’il lança ce qui ressemblait à des hostilités.

Allen la laissa finir à son tour (parce qu’elle avait répondu, yeah !) avant de grimacer légèrement en disant « C’est une perche tendue pour que je te dise qu’ « il n’y a pas que ça d’énorme, chez moi » ? Non parce que si c’est ça… JAMAIS, je passe mon tour immédiatement. Tu me permets d’insister sur l’auréole ? » Bien sûr, Allen allait jouer le jeu, mais peut-être pas de la manière dont elle l’entendait. L’idée de la jeune femme était sans doute de démonter chacune des paroles d’Allen et de mettre en avant son côté enfoiré. Il l’avait nettement mérité, mais la petite était loin de la réalité. « Owh, le ton me laisse penser qu’il ne fait pas bon d’être un mec quand on s’approche de toi, mais on m’a toujours dit que ce qui était risqué, c’était de ne pas prendre de risques… eh puis quoi, c’est toi qui m’observe en coin depuis pas mal de minutes… ça pourrait me mettre mal à l’aise, tu es au courant ? » Ça n’était pas le cas, mais c’était un petit piège, une petite façon de voir comment elle réagirait. Allen n’avait aucune idée de qui elle était, il l’avait peut-être (voire très certainement) déjà croisée quelque part, mais ses œillères n’avaient pas changé de position depuis sa première année.

La jeune femme ne tarda pas à reprendre la parole pour lui fournir une réponse inédite en lui disant qu’elle était « amoureuse de lui depuis des années ». Allen aurait pu être sarcastique et lui sortir une réplique bien sentie pour l’emmerder davantage, mais c’était loin d’être dans ses attributions premières et le naturel s’invita de lui-même, en premier lieu. Le jeune homme haussa légèrement les sourcils d’un air mi-amusé, mi surpris. Il fallait quand même réussir à sortir une telle phrase … quel que soit le taux d’effronterie de la petite ! Visiblement, elle n’avait pas froid aux yeux, mais ce qui surprenait surtout le jeune homme, c’était le sentiment de colère et ce besoin de s’évertuer à maîtriser le ton acerbe de ses prises de parole. Dans un petit sourire, Allen prit la parole à son tour pour dire : « Je suis pris… j’espère que tu t’en remettras. Bon en attendant, je suis plein de bonté et prêt à poser pour que tu finisses ton chef d’œuvre… C’est moi ou tu galères… ? » Une question comme une autre. Elle y verrait une attaque, mais ça n’en était pas une. Le sourire d’Allen commença à s’accroitre davantage lorsqu’elle s’exprima de nouveau. Nombreux étaient ceux qui se seraient énervés en lui disant d’aller se faire voir chez les Grecs, mais Allen garda son calme, secoué d’un petit rire après avoir posé les yeux sur le pigeon. « Oh…charmant… l’enfoiré de service t’aurait répondu que c’était très ressemblant et que c’était une bonne idée de tenter de réaliser son autoportrait… j’vais pas le faire, bien sûr. Ne tourne pas les pages en me montrant le croquis d’un Veracrasse en me disant que c’était le premier jet de mon portrait, c’est mort, je te vois venir, je t’ai devancé. » Puis, pinçant les lèvres délicatement, il attendit quelques secondes avant de dire, de nouveau : « Je vais me réinstaller à ma place, chère demoiselle. S’il te prend l’idée de mettre le croquis à la poubelle, mets le bien au dessus et en évidence, il se pourrait que j’aille le récupérer… c’est très joli. » Ses paroles ne pouvaient faire effet que s’ils reprenaient son chemin en disparaissant de nouveau dans les rayons, ce qu’il fit en disparaissant de nouveau dans les rayons avant de réapparaitre pour se glisser à nouveau près de ses affaires. Sans surprise, Allen releva les yeux vers la jeune femme en lui adressant un petit sourire, attendant de voir si des éclairs allaient sortir des yeux de son interlocutrice.



e&a
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

T'emballes pas chéri, je dessine tout le monde // Allen Empty
Message(#) Sujet: Re: T'emballes pas chéri, je dessine tout le monde // Allen T'emballes pas chéri, je dessine tout le monde // Allen EmptyMer 30 Mai - 21:23






Allen & Percy


S'il y avait bien une seconde chose que Percy détestait, c'était les mecs qui se croyaient drôle mais qui, en vérité, étaient d'une lourdeur pas croyable. Oui, je parle effectivement du dieu grec qui tentait vainement de faire de l'humour avec le mot "énorme". Ah la maturité des mecs ! C'était désolant de voir qu'il n'y en avait pas un pour rattraper les autres... Alors elle ne réagit pas à ses mots, se contentant de lever un sourcil agacé. Des gamins obsédés par le sex, voilà ce qu'étaient le mini-hommes de son école, et quelques années plus tard ils deviendraient des misogynes qui esclavageraient leurs femmes et leurs filles. Obligé. Vu les pensées qui te traversent l'esprit rien qu'avec le mot "énorme", je doute que tu sois un ange. Bah oui, les anges n'étaient-ils pas des êtres purs et nobles et bons ? Il était peu probable d'en croiser un qui fasse le coup de tire sur mon doigt alors que les mecs faisaient ça CONSTAMMENT, c'était fatiguant !

Le mettre mal à l'aise ? Vu la tête qu'il tirait et ce sourire allant d'une oreille à l'autre, il n'était clairement pas mal à l'aise non. Loin de là, même. Peut-être flatté, alors qu'il n'y avait absolument pas de quoi l'être. Excuses-moi mais... je suis censée en avoir quelque chose à faire ? Et oui, elle zappa totalement la partie "mec", ne voulant pas étaler sa vie devant un type dont elle ne connaissait même pas le nom. En fait, elle ne le faisait même pas avec ses amis alors pourquoi aurait-il droit à un traitement de faveur ? Il n'y avait aucune raison pour qu'elle lui réponde. D'ailleurs, elle n'était même pas obligée de lui parler tout court, mais il fallait avouer que c'était divertissant et que son répondant était d'un bon niveau. Enfin quelqu'un à sa hauteur et pas un gamin qui serait parti pleurnicher dans les jupes d'un prof à sa première réplique.

La réaction du capitaine quand elle avait affirmé être amoureuse de lui avait été géniale. Minime, certes, mais géniale. Elle était persuadée que, le temps d'une seconde, il l'avait crue et s'était demandé comment il allait se débarrasser de son adoratrice anonyme. Quel naïf... Enfin, il s'était vite repris et, quelle tristesse, il était déjà en couple. Il devait en briser, des coeurs innocents et éperdus d'amour pour lui. Dramatiquement, Percy plaça une main sur son coeur et pencha la tête d'un air faussement triste. Je vais m'en remettre, merci de t'en inquiéter. Et oui, elle esquiva à nouveau une partie de sa phrase, répondant à sa question par un regard noir. Ca se voyait bien qu'elle galérait à terminer son dessin, et à qui la faute ? S'il avait cessé de gigoter pendant ne serait-ce que dix secondes, elle aurait tracé cette foutue mâchoire et se serait éclipsée depuis un bon moment déjà. Mais non, il avait fallu que Monsieur tourne et retourne la tête sans arrêt...

Un autoportrait ? Non mais il cherchait quoi, en fait ? A se ramasser un poing dans la face ? Parce que là, ça lui démangeait de lui donner un bon coup et, même si elle ne payait pas de mine, n'oubliez pas qu'elle pratiquait la boxe depuis quatre ans maintenant ! Elle le retournerait comme une crêpe en deux secondes le capitaine. Puis, sans même s'en rendre compte, elle du se retenir de rire quand il parla de veracrasse comme étant l'ébauche de son portrait. Okay, question humour, il venait de remonter la barre d'un cran. Question autodérision aussi, d'ailleurs. J'aurais plutôt dit un Strangulot mais, en soi, ça se vaut. Et elle haussa les épaules juste au moment où il lui demandait subtilement de lui laisser le dessin parce qu'il le trouvait joli. Étonnamment, elle ne perçu cette fois aucune trace d'ironie, de moquerie, ni rien. Il aimait réellement son travail, visiblement... Bien que flattée, elle n'en laissa rien paraître et, quand il retourna dans les étagères, elle se retourna sur sa chaise pour reprendre sa place originelle.

Quelques secondes plus tard, il revenait s'asseoir à sa place et croisait son regard. Hésitante, Percy ne bougea pas pendant de longues secondes, partagée entre l'envie de finir son dessin et celle de l'envoyer chier, de déchirer la page en petits morceaux et de le regarder faire un puzzle. Malgré l'évident amusement que lui procurerait la seconde possibilité, elle opta pour la première qui lui permettrait de finir son dessin et de ne pas avoir à abîmer son cahier. Arrête de me regarder comme un idiot et tourne vers la droite. Du bout du crayon, elle lui fit signe de s'exécuter et, une fois le modèle en position, parvint finalement à tracer la mâchoire de façon correcte et satisfaisante. Bah voilà, c'était pas si compliqué, si ? Concentrée, elle ajusta quelques détails, corrigea la courbure de son nez, rectifia le coin de la bouche... Purée c'était bien plus facile maintenant qu'il avait cessé de remuer !


CODE BY TIC TAC
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

T'emballes pas chéri, je dessine tout le monde // Allen Empty
Message(#) Sujet: Re: T'emballes pas chéri, je dessine tout le monde // Allen T'emballes pas chéri, je dessine tout le monde // Allen EmptyDim 3 Juin - 15:57

Percy & Allen

"Do you solemnly swear that you're up to no good ?"

S’il y avait bien une chose qu’Allen ne comprenait pas, c’étaient les gens désagréables. Le jeune homme n’avait pas été élevé dans un climat prônant la mauvaise humeur et il avait fait face à beaucoup de nouveautés en arrivant à Poudlard, quand le stade de l’enfance fut purement et simplement enterré, prêt à laisser place à l’adolescence. Visiblement, la jeune femme qu’il avait rejointe en douce était l’une de ceux qui adoptaient ce genre de comportement et il allait falloir à Allen un peu d’observation et de réflexion pour cerner ses raisons. Il plaisantait, uniquement…et n’avait pas l’intention d’en faire autrement, bien que cette dernière se montre vindicative suite à sa plaisanterie sur le mot « énorme ». La laissant s’exprimer, le jeune homme attendit pour répondre à son tour prenant un air innocent et se retenant de rire franchement : « Hein ?! Quelles pensées ? Tu pensais à quoi, au juste… Perso, je pensais à mes mains, suffisamment larges pour attraper le plus de souafles possible… » Allen lui lança un regard volontairement soupçonneux, roulant les yeux avant de croiser les bras et poser de nouveau l’œil sur le dessin. Pendant ce temps, la petite rousse reprit la parole pour lui demander si elle avait quelque chose à faire du fait qu’il pouvait être mal à l’aise de la situation. C’était faux, mais il fallait bien continuer à la pousser dans ses retranchements. Gardant les yeux sur le dessin, Allen haussa de nouveau les épaules en disant : « Je vais lancer mes sbires à ta poursuivre pour te faire payer cet état de malaise. » Allen posa les yeux sur elle, laissant naître un sourire sur ses lèvres avant de préciser : « Tu t’en fous et tu vas te défendre toute seule comme une grande, c’est ça ? » Il y avait de quoi rire, Allen ne riait pas franchement, mais il avait l’impression de commencer tranquillement à cerner ce genre de personnes. Y’avait-il seulement quelques raisons poussant ces traits de caractère à se développer ?

Il lui avait fait savoir qu’il était pris. C’était vrai, mais il s’était gardé de dire qu’il se jugeait pris par la créature la plus divine qui puisse exister et qu’il n’était pas sans avoir conscience de sa chance. N’insistant pas sur la question, il hocha tranquillement la tête quand elle admit qu’elle s’en remettrait. Un bon point, Allen savait qu’ils étaient tous les deux dans la blague à ce sujet. Il enchaîna sur le sujet des dessins, mentionnant le veracrasse comme étant l’ébauche de son portrait. Un peu d’humour supplémentaire auquel répondit assez positivement la petite, mais toujours pas de sourire ou d’adoucissement à l’horizon. « Un strangulot… je suis relativement plus doux qu’un strangulot, ça doit se noter aux premiers abords, mais tu vas refuser de l’admettre, je suppose. Tant que ça ne suinte pas d’une substance verte et visqueuse, on va dire que ça me va. Le pigeon par contre… ça roucoule et ça bouffe des miettes…c’est tout… » Sous-entendu, c’est un peu nul, voire même TRÈS nul, mais ça, elle allait le deviner dans le ton, uniquement. Il prit ensuite la décision de retourner d’où il venait, ayant tenté sa chance en disant à la jeune femme qu’elle pouvait finir le dessin ou le lui donner en cas de furieuse envie de tout envoyer à la poubelle.

Dans un rire et de retour à sa table, Allen baissa la tête vers sa lettre et y ajouta deux mots avant de revenir vers la jeune vipère qui venait de lui ordonner de se tenir correctement. Contre toute attente, le jeune homme ne releva pas la tête et répondit : « Tu seras à la grande salle pour le repas, ce soir, j’espère ? » Allen laissa un peu trainer sa réplique, lui lançant très rapidement un regard interrogateur avant de lâcher : « … parce qu’il y a des carottes au menu, il parait que ça rend aimable. » Il réitéra son geste en s’intéressant au courrier destiné à sa maman, mais se tourna malgré tout vers la droite comme venait de lui demander la jeune femme. Tout le monde y trouvait son compte : il progressait dans sa lettre…dont l’écriture était parfaitement délicate, et elle pourrait achever le dessin qui, indépendamment de la bizarrerie de l’inspiration, était plein de détails et sympa à regarder. « J’ai l’intention de dire que c’est ta faute si Lennox me demande comment j’ai choppé un torticoli. » Puisqu’elle réagissait à chacune de ses remarques, autant en profiter et la pousser dans ses retranchements. Cela ne faisait ni chaud ni froid à Allen qui estimait qu’il n’était pas bien grave de froisser une fille par des plaisanteries. Il n’était pas le petit plaisantin du siècle et son intervention suivante en témoignait : « Je peux te poser une question ? » Elle pouvait répondre non et, dans ce cas, Allen ne chercherait pas à la poser quand même, les laissant tous les deux dans l’ignorance (l’une de la question et l’autre de la réponse).




e&a
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

T'emballes pas chéri, je dessine tout le monde // Allen Empty
Message(#) Sujet: Re: T'emballes pas chéri, je dessine tout le monde // Allen T'emballes pas chéri, je dessine tout le monde // Allen EmptyMar 5 Juin - 12:45






Allen & Percy


S'il y avait bien une troisième chose que Percy détestait... Non je déconne, ça devient lassant, hein ? Encore que, il fallait avouer que cette adorable rouquine était le genre de personne à détester beaucoup de choses. Et quand je dis beaucoup, ça veut dire beaucoup. Avoir des modèles qui gesticulaient sans cesse, les mecs lourdingues qui se croyaient drôles, les hommes en général, les personnes niaises qui voyaient toujours le positif dans chaque situation. Là, en l'occurrence, c'était le fait que le Capitaine retournait les propos de Percy pour la faire passer elle pour la perverse de service. Comme si il parlait de ses mains ! Il la prenait pour une idiote ou comment ça se passait ? Levant les yeux au ciel, elle marmonna un Mais oui bien sûr désabusé avant de lui demander à quel moment elle était censée en avoir quelque chose à foutre qu'il soit mal à l'aise ou non. Ce à quoi il lui répondit par une "menace". Oh mon Dieu, elle était terrorisée ! Si ils étaient aussi bisounours que lui, elle n'avait rien à craindre de ces fameux sbires et ne prit même pas la peine de lui répondre, il le fit de toute façon à sa place.

Puis il rebondit sur la blague de Percy à propos du Strangulot et, à nouveau, elle haussa les sourcils d'un air perplexe. Il croyait réellement avoir de l'humour, en fait ? Ou alors il était très nul en répartie et venait de baisser d'un étage dans son estime après le coup du Veracrasse qui, il fallait l'avouer, n'était pas trop nul. Mais bon, il ne fallait pas trop lui en demander, il n'était qu'un homme qui tentait de cacher sa vilenie derrière un sourire charmeur et des plaisanteries douteuses. Elle ne lui en voulait pas, au moins il faisait un effort pour se montrer relativement moins odieux que les autres mecs qu'elle connaissait, il fallait lui reconnaître au moins ça. Elle se demandait comment il serait quelques années plus tard, quand il aurait une femme et peut-être une fille. Parviendrait-il toujours à contenir sa misogynie assez pour qu'elles soient heureuses et vivent une vie normale ? Ou deviendrait-il comme les hommes Malkin, à esclavager toutes les femmes, les humilier et les traiter comme des outils dont ils pouvaient user à volonté ?

Quand enfin il eut reposé son fessier sur sa chaise et qu'elle ait pris sa décision de finir son dessin, elle parvint enfin à l'achever et en était plutôt satisfaite. Certes, maintenant qu'elle avait vu son visage de près, elle réalisait qu'elle l'avait un peu idéalisé, ne traçant pas les légères imperfections de sa peau, mais ce n'était pas réellement grave. On le reconnaissait et, s'il était un peu trop beau sur le papier, personne n'aurait de toute façon à le voir. Sauf lui, bien sûr, mais ça n'était pas prévu au programme. Techniquement, personne d'autre ne devrait le voir, sauf si le Capitaine n'était pas capable de tenir sa langue et criait sur tous les toits ce qu'elle faisait lors de ses heures perdues. Ce dont il n'avait pas intérêt, si vous voulez mon avis, mais il est un homme, ces créatures sont imprévisibles et tellement imbues de leurs personnes qu'il serait capable de le faire juste pour se vanter.

La question qu'il lui posa la surprit et, pendant un instant, elle resta immobile, cherchant le piège. Pourquoi voulait-il savoir si elle serait à la Grande Salle ce soir ? Il ne voulait quand même pas lui donner un rendez-vous ?! Rien que d'y penser, une nausée lui remontait le long de la gorge. Elle. Sortir avec un homme. Non, jamais ! Celui qui capturerait son coeur n'était pas prêt d'arriver, croyez-moi ! Et elle ne jetterait jamais son dévolu sur un arrogant comme lui... Puis il acheva sa phrase et une mine outrée remplaça l'incompréhension sur le visage de Percy. Quel salaud, celui-là ! Elle lui jeta la moitié de crayon inutile, celle sans mine, à la figure. Tu sais où je vais te la foutre, ta carotte ? Pourtant, même en le voulant réellement, elle n'était pas convaincante, ayant une légère envie de rire. Celle-là, elle ne s'y était pas attendue et, même si c'était du niveau maternelle... oui, ça l'avait fait sourire l'espace de quelques dixièmes de secondes. Mais n'allez pas croire que c'était ça qui le ferait remonter dans son estime, c'était quand même vachement nul !

Vexée, outrée, mais amusée, elle se re-pencha sur son portrait et accentua quelques zones d'ombres dans les cheveux du Serdaigle. Oui, je sais, je vous ai dit que le dessin était terminé mais, pour un artiste, rien n'était jamais parfait et il y avait toujours quelque chose à ajouter ou modifier. Et Dieu savait que Percy pouvait se montrer extrêmement perfectionniste avec ses croquis. Elle ne réagit pas à la remarque de son modèle quant au possible torticolis qu'il allait se choper. Qu'est-ce qu'elle en avait à foutre, déjà ? Il n'était pas son ami - Dieu merci - et ne faisait pas partie de son équipe de Quidditch alors, s'il était blessé, elle s'en fichait pas mal. Surprise par la dernière question du Capitaine, Percy releva la tête vers lui et le dévisagea quelques instants. T'as visiblement pas besoin de mon autorisation pour me poser une question vu que tu viens de le faire... Ce qui était sa façon de dire "oui, vas-y, on va voir si je te réponds ou non". Qu'est-ce qu'il pouvait bien avoir à lui demander, d'ailleurs ? Rien que sa curiosité la poussait à accepter qu'il la lui pose, cette fichue question.


CODE BY TIC TAC
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

T'emballes pas chéri, je dessine tout le monde // Allen Empty
Message(#) Sujet: Re: T'emballes pas chéri, je dessine tout le monde // Allen T'emballes pas chéri, je dessine tout le monde // Allen Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
T'emballes pas chéri, je dessine tout le monde // Allen
Page 1 sur 1

Sauter vers: