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Better late than never // Brooklyn
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Message(#) Sujet: Better late than never // Brooklyn Better late than never // Brooklyn EmptyDim 27 Mai - 21:43






Percy & Brooklyn


Brooklyn... Percy ne savait pas trop quoi penser de ce garçon, elle ne savait pas s'il était fiable, si elle pouvait lui parler sans risque, si elle pouvait même l'apprécier. Il était un être du genre masculin, c'était évident et totalement rédhibitoire, et pourtant... elle voyait quelque chose en lui qui la poussait à ne pas être garce avec lui. Comme elle, il était brisé, avait visiblement vécu des choses horribles, traumatisantes. Comme elle, il ne s'attachait pas, se méfiait des gens, même si elle se contentait de repousser les hommes et non les demoiselles. Peut-être ce qu'il avait vécu était-il pire que ce qu'elle-même avait subi ? Elle savait que c'était possible, qu'elle avait été nourrie, habillée, avait eu sa propre chambre et tout ce qu'il fallait, elle avait juste servi de femme de ménage, de souffre-douleur et de punching-ball à tous les hommes de la famille...

Avant l'année passée, Percy n'avait jamais réellement remarqué l'autre serpent, l'avait juste croisé sans plus. Comme tous les autres mecs, elle l'avait évité comme la peste et lui faisait pareil avec à peu près tout le monde alors vous comprendrez qu'ils ne se sont jamais adressé la parole ou juste "t'es assis à ma place". A la réflexion, savait-elle même comment il s'appelait avant ? En quelle année il était ? Peut-être pas... En fait, avant le règne de Blackman sur Poudlard, elle ne savait même pas qu'il était de sang moldu et l'a découvert quand il a été envoyé aux cachots avec les autres pour devenir des esclaves, des choses dont l'élite pouvait disposer à volonté. C'est là qu'elle l'a remarqué, quand il cirait les escaliers, récurait les armures ou se coupait les doigts à éplucher les pommes de terre qu'elle mangerait plus tard. Et c'est là qu'elle a comprit. Elle se souvenait encore de ce jour où son regard avait croisé celui de Brooklyn pour la première fois et qu'elle y avait lu quelque chose d'étonnant : la tristesse de l'habitude. Il avait déjà connu ça. Comme elle, il avait vécu une des horreurs par le passé et, comme elle, il les revivait.

Alors Percy avait fait quelque chose qu'elle n'aurait jamais cru faire : elle avait pris une éponge, s'était agenouillée à côté de lui, et avait frotté le sol. Sans un mot, sans un regard, elle l'avait aidé à faire ces foutues tâches ménagères. Elle ne l'avait pas fait qu'avec lui, certes, mais c'est lui qu'elle avait aidé le plus, aussi souvent qu'elle le pouvait tout en ne restant jamais longtemps de peur de se faire attraper par les autres. Personne ne devait la voir, savoir qu'elle se rabaissait volontairement au rang d'elfe de maison. Elle ne savait pas pourquoi mais, étonnamment, Brooklyn ne lui posa pas de question malgré la perpétuelle surprise qu'elle lisait dans ses yeux, et elle-même ne lui dit rien, se contentant de lui demander comment nettoyer ci, préparer ça ou quel ustensile utiliser. Lui aussi devait avoir saisi la similitude dans leurs regards et savait qu'elle ne voudrait pas parler tout comme lui ne le voulait pas.

Puis Blackman avait été vaincu et tout était revenu à la normale ou presque. Percy n'avait plus approché Brooklyn, se contentant de lui lancer quelques regards intrigués quand elle pensait qu'il ne le remarquerait pas, elle ne lui parla plus mais ne pouvait rétablir l'indifférence mutuelle qu'ils avaient avant. Ce type lui ressemblait beaucoup trop pour qu'elle puisse l'ignorer, à la différence près qu'il avait complètement disjoncté au début de l'année. Alors qu'elle avait eu envie de tout oublier et de reprendre sa vie, lui semblait déterminé à devenir le pire étudiant de Poudlard, faisait tout pour se faire virer pour une raison qu'elle ne comprenait pas. Même sous Blackman, sa vie à elle avait été moins pire que celle qu'elle vivait chez elle, sans baguette et une brosse dans les mains. De ce fait et en toute logique, les notes du jeune serpent avaient terriblement baissé et, quand le déclic se fit dans son esprit, il lui fallut quelqu'un pour l'aider à remonter. Et oui... Il s'était tourné vers Percy.

Debout au milieu de son dortoir désert, la rouquine tournait en rond depuis de longues minutes déjà. Elle ne savait pas quoi faire, si elle devait poser un lapin à Brook ou honorer sa parole, si elle devait quitter son dortoir ou retourner sous sa couette si chaude et confortable. Elle ne savait même pas pourquoi elle avait accepté quand il lui avait demandé des cours particuliers, lui qui n'était qu'un homme. Peut-être avait-elle eu un instant de faiblesse quand, en croisant son regard, elle avait revu cette fissure caractéristique. Peut-être qu'elle avait eu pitié. Et à présent elle regrettait d'avoir accepté si facilement, tournant en rond au pied de son lit depuis près d'une demi-heure. Elle était en retard, d'ailleurs, mais elle s'en fichait, une fille comme elle n'était jamais à l'heure sauf si c'était son père qui lui avait donné rendez-vous.

Quand finalement elle prit sa décision, elle devait avoir plus d'un quart d'heure de retard, mais elle s'en fichait. Elle passa son sac sur l'épaule, inspira un grand coup et poussa la porte de son dortoir. Brooklyn était dans la salle commune, là où ils s'étaient donné rendez-vous. Elle ne vit même pas s'il était contrarié ou pas, elle s'assit face à lui, posa bruyamment son sac sur la chaise à côté et, sans le moindre entrain, leva les yeux vers lui. ''Okay, on commence par quoi alors ?'' Et elle fouilla dans son sac pour sortir bouquins, parchemins et paquets de fizwibiz qui composaient sa drogue. La journée risquait d'être longue, il lui faudrait des remontants...

   
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Dernière édition par Percy A. Malkin le Lun 28 Mai - 18:12, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Better late than never // Brooklyn Better late than never // Brooklyn EmptyLun 28 Mai - 14:06

Percy & Brooklyn

Better late than never


Cela m'aura pris du temps avant d'être capable de demander de l'aide à mes camarades. Devoir prendre sur moi pour aller vers les autres et surtout, avoir besoin d'eux, dépendre de leur bon plaisir, tout cela, je déteste profondément. Et pourtant, je n'avais plus réellement le choix. Nous étions si proche de la fin de l'année, je ne pouvais pas continuer à regarder se rapprocher le mur sans essayer de l'éviter. Je sais que si mes efforts finissent par être couronner de succès, je finirais avec une moyenne franchement limite, mais le tout c'est qu'elle soit suffisante pour que je puisse passer en 5ème année. Alors oui, je sais, j'ai fait le con et voilà en j'en suis aujourd'hui. Mais c'est eux aussi. N'avons-nous pas suffisamment souffert l'an dernier pour continuer à ce qu'on se paye notre tête cette année ? J'avais rien demandé à Halloween. J'y ai participé pour faire plaisir, plus qu'autre chose. Je l'ai amèrement regretté, croyez le bien ! Me retrouver dans ce cauchemar, finir avec une jambe en moins et la tête coupée, merci mais non merci. J'en ai vécu des merdes dans ma vie, mais je ne pensais pas pouvoir tomber plus bas. Pourtant, on me prouve à chaque fois que j'avais tort de croire que je ne pouvais pas descendre plus bas en enfer, il y a toujours un palier de plus qui m'attend sagement quelque part. L'horreur ne s'arrête jamais, elle attend juste son heure pour frapper. Alors oui, j'ai été révolté de voir qu'on nous promettait une sécurité qui n'était qu'imaginaire et qu'on continuait à nous torturer. D'accord, plus à coup de corvées dégradantes et de Doloris, mais à coup de farces de mauvais goût. J'en ai marre de vivre dans la peur. Quand les Caldwell m'ont sorti de l'enfer où je me trouvais, ils m'ont promis que tout irait bien maintenant, qu'il ne m'arriverait plus rien, qu'ils sauraient veiller sur moi. Mais comme les autres, ils ont menti. C'est d'ailleurs ce que je leur ai dit, quand ils m'ont demandé de prendre patience et de retourner à Poudlard. Je leur ai dit tout ce que j'avais sur le coeur, tout ce que je gardais pour moi depuis tant d'années. C'était certainement un peu injuste, les pauvres, que pouvaient-ils faire de loin ? Mais j'avais besoin d'un coupable et ils étaient là, devant moi, à me prodiguer de belles paroles, vide de sens à mes yeux. J'en ai marre qu'on me prenne pour un con !

J'ai fini par les écouter, c'est vrai et aujourd'hui, les choses vont beaucoup mieux entre nous. Mais je crois que je vais garder longtemps de la rancoeur contre eux, les adultes, pas foutus de faire leur boulot correctement pour nous mettre à l'abri, en sécurité quelque part. Et je me retrouve comme un con à regarder ma vie, que j'ai pris grand soin de détruire lentement mais surement et à me dire que j'allais devoir tout reconstruire maintenant. Avec Casey, on est sur la bonne voie pour retrouver notre amitié d'antan. Notre relation reste fragile mais on se reparle à nouveau, on se confie, comme quand on était gamin. C'est un équilibre précaire, on en est bien conscient, mais on part de loin. J'aime à croire qu'on a fait le plus dur, maintenant il faut juste garder le cap. Les choses ne s'améliorent pas avec mes soeurs, mais en même temps je ne les vois tellement jamais que c'est bien difficile de pouvoir essayer de reconstruire le contact. Et je crois que je suis arrivé à un stade où j'ai plus envie faire d'effort. Si elles veulent me parler, elles savent où me trouver. Il faut que je pense à moi et j'en suis à un stade où je commence un peu à désespérer. Oh, évidemment, je ne le montre pas, mais je me demande si j'arriverai à remonter la pente suffisamment rapidement, pour pouvoir passer en 5ème année. J'avais demandé à Théa de m'aider, mais depuis quelques temps, elle ne répond plus à mes messages. Depuis la Saint Valentin en fait et en soit, je peux le comprendre. Leur philtre d'amour à deux noises a causé beaucoup de tort aux gens et j'ai perdu la seule personne qui acceptait de m'aider. Enfin la seule, je sais que je pourrais demander à Casey ou à mes soeurs, mais franchement, ça me fait chier, donc si je peux trouver une autre solution, je vais m'y pencher dessus. L'entente n'est pas cordiale avec Bonnie pour que je me tourne vers elle et je ne veux pas lui être redevable de quoi que ce soit. Mais il y avait bien cette fille, celle qui m'avait aidé avec les Mangemorts. J'ai jamais vraiment su pourquoi du jour au lendemain, elle m'avait prêté main forte quand elle le pouvait, mais je ne peux nier que je lui en suis toujours reconnaissant. J'ai pas mal hésité avant de la contacter, parce qu'on ne se connaît pas mieux aujourd'hui, on ne s'est jamais parlé, mais c'est mon dernier espoir, alors je lui ai demandé de l'aide et elle a accepté. C'est peut-être l'occasion de comprendre pourquoi elle m'a aidé par le passé et pourquoi elle continue aujourd'hui ...

Enfin, si elle pointe le bout de son nez. J'ai rien contre les gens en retard, mais là, au stade où j'en suis, j'aimerai quand même bien qu'elle arrive. Est-ce qu'elle a changé d'avis ? Si c'est le cas, j'aurai bien aimé qu'elle me prévienne, pour que je puisse me retourner derrière. Là, je me retrouve comme un con, assit à la table de la salle commune, à attendre une personne qui ne viendra potentiellement pas. Je regarde la pendule de la salle commune et voit qu'elle a 10 minutes de retard. Génial, ça commence bien cette histoire ! La prochaine fois, je me démerde tout seul, je crois que je ne peux compter que sur moi-même. C'est pas parce que cette fille m'a déjà aidé par le passé, qu'elle allait continuer, j'ai été con de croire ça ! Mais bordel, elle aurait pu refuser quand je lui ai demandé, je ne lui ai pas mis ma baguette sous la gorge que je sache. 12 minutes de retard ! Pu**in, ça me saoule. Je sors mon manuel de sortilèges, si elle ne vient pas, autant que je bosse tout seul. Mais par contre qu'elle ne vienne par me voir plus tard avec la bouche en coeur, je lui dirais le fond de ma pensée. 14 minutes de retard. Bon allez, je laisse tomber et je commence, elle ne viendra plus ! Voilà dans quel état d'esprit j'étais avant que Madame daigne pointer le bout de son nez. Elle s'installe en face de moi, sans excuse, sans rien, comme si c'était normal que j'attende comme un co****d que Madame pointe le bout de son nez. Je lève à peine le nez, je crève d'envie de lui dire "commence par arriver à l'heure la prochaine fois !" mais je me retiens in-extrémis. Si je me la mets à dos tout de suite, je pourrais faire une croix sur son aide et je ne peux malheureusement pas me le permettre. Je me contente de lui dire "J'ai commencé à me pencher sur les cours de Sortilèges" Dis-je parcourant les pages dédiées au sortilège "failamale", vu en cours !



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Message(#) Sujet: Re: Better late than never // Brooklyn Better late than never // Brooklyn EmptyLun 28 Mai - 21:21






Percy & Brooklyn


Vous l'aurez compris, Percy n'était pas du genre à respecter les horaires, à être ponctuelle ou, tout simplement, à en avoir quelque chose à faire. Comme l'avait dit Gandalf dans le Seigneur des Anneaux : "A wizard is never late, nor is he early, he arrives precisely when he means to." Et bien, elle était pareil, elle arrivait précisément quand elle était destinée à arriver, que ça plaise ou non. Elle se rappelait d'ailleurs sa première année, quand elle voulait tester les limites, voir jusqu'où on serait tolérant avec elle et jusqu'où elle pourrait aller sans se faire renvoyer. Elle était notamment arrivée une demi-heure en retard à son premier cours de Botanique, faisant une entrée remarquée mais pas appréciée du professeur qui lui avait donné deux heures de colle. Après ça, elle s'était limitée au quart d'heure académique une ou deux fois pas semaine, juste pour rappeler aux autres qui elle était.

Alors non, elle ne se tracassait pas d'être en retard pour retrouver Brooklyn, ne s'imaginait même pas que ça puisse le contrarier. Elle-même étant toujours à la bourre, elle était tolérante envers les autres et trouvait un autre thème de dispute. Et puis, tout le monde la connaissait, tout le monde savait comment elle était et, si quelqu'un ne le savait pas, c'est qu'il était le pire asocial et observateur du château. Quand elle arriva donc, elle ne s'inquiéta pas de s'excuser - des excuses de Percy, laissez-moi rire - ou d'essayer d'expliquer son absence de ponctualité ; c'était tellement naturel pour elle, comme une seconde peau dans laquelle elle se glissait régulièrement. Puis Brook prit la parole et...

Okay, de toute évidence, Brooklyn était de mauvais poil. Il leva à peine les yeux vers Percy quand elle s'installa et sembla réprimer une remarque qui pourrait être désobligeante. Est-ce que la rousse en avait quelque chose à faire ? Pas tellement, elle était déjà venue pour lui faire plaisir, lui rendre service, alors il n'avait pas réellement le droit de râler pour quinze fichues minutes, si ? Et puis même, elle s'en fichait, il pouvait lui faire la remarque s'il le voulait, ça lui passerait tellement au-dessus de la tête qu'elle ne l'entendrait peut-être même pas. Ouais, un peu hautaine, la Percy, mais elle était comme ça, surtout avec les hommes, et rien ne pourrait la changer, pas avant de nombreuses années, en tout cas. Et même si Brooklyn semblait aussi brisé qu'elle, aussi détruit et méfiant, ce n'était pas une raison. Pas encore.

Sortilèges, hein ? Baissant les yeux, Percy lu le titre de la page à laquelle le livre de son camarade était ouvert : failamalle. Un sortilège basique qui permettait de faire les valises en un temps record. Elle s'en souvenait parfaitement, l'ayant étudié en cours en tout début d'année et ça lui avait été très utile pour remballer ses affaires avant de rentrer chez elle pour les vacances de Noël. Enfin... si on pouvait appeler ça des vacances, bien entendu ! Rentrer chez elle ressemblait plutôt à se rendre au travail moldu, puisqu'on lui confisquait sa baguette à peine le seuil passé et la remplaçait par brosses et balais en tous genres. Oh pour son père et son oncle, c'étaient bien des vacances : le travail était fait plus vite avec une paire de mains en plus, mais pour elle, sa soeur et sa mère, c'était de la torture pure et simple. De l'esclavagisme. Alors que tous les étudiants normaux pensaient que ces deux semaines passaient trop vite et voulaient rester auprès de leurs familles, elle décomptait les jours avant de retourner dans son havre de paix à Poudlard, là où elle se sentait chez elle et pouvait utiliser la magie pour boucler ses valises.

Se concentrant sur le sujet du jour, elle se pencha sur la table et lu à l'envers les indications pour se rafraîchir la mémoire. Pas de geste particulier à tracer avec la baguette, il fallait juste prononcer l'incantation en se concentrant sur ce qu'on veut mettre dans la valise ou le sac. Rien de bien compliqué en soi, la difficulté résidant dans le pliage des vêtements et l'optimisation du rangement pour bien utiliser l'espace. Celui-là n'est pas compliqué, il suffit d'un peu de concentration et d'expérience pour y arriver. Non, étonnamment, ce n'était pas un reproche qui venait de sortir de la bouche de Percy mais une façon de rassurer son camarade : il le maîtriserait vite s'il y mettait du coeur et de la détermination. T'as déjà essayé de l'utiliser en dehors des cours ? Question totalement légitime : si un étudiant n'utilisait les sortilèges que pendant les cours, il risquait d'oublier la formule, le geste ou autre élément précieux pour pratiquer plus tard. Et après, évidemment, c'est ce sortilège qui tombe à l'examen et - boum ! - on se fait recaler pour négligence.

Se renfonçant dans son siège, Percy ouvrit son paquet de bonbons et en plaça un sur sa langue. Acide, brûlant, douloureux... peu de personnes aimaient les fizwibiz, certains se trouaient même la langue à cause de l'acidité extrême de la friandises, mais elle les adorait. Ca lui rappelait son enfance, quand ces horribles choses étaient les seuls bonbons auxquels elle avait droit. Son père devait penser que les femmes n'avaient pas droit aux douceurs, que ça les détournerait de leur travail. La déception qu'il a du ressentir quand, en fin de compte, sa plus jeune fille en raffolait et en réclamait tandis que ses frères se goinfraient de marshmallows aux goûts improbables. Alors il payait Percy en Fizwibiz, une pour chaque semaine satisfaisante, très peu mais suffisant pour l'enfant qu'elle était.

   
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Message(#) Sujet: Re: Better late than never // Brooklyn Better late than never // Brooklyn EmptyMer 30 Mai - 22:59

Percy & Brooklyn

Better late than never


Je rends l'atmosphère glaciale autour de moi, comme toujours. Je ne cherche même pas à faire d'effort pour réprimer cet instinct de protection, il me vient naturellement et je n'éprouve aucune envie de l'empêcher de venir. Bien au contraire même, je l'installe bien confortablement, il y a peu de chance qu'il s'en aille pour cette séance de révision. Séance de révision ?! Quelle bonne blague, ce n'est qu'une vieille parodie d'un cours particulier, rien de plus. Si je voulais quelqu'un qui y mette toute la mauvaise volonté du monde, je me serai tourné vers Bonnie, au moins j'aurai su à quoi m'attendre. Mais je suppose que c'est de ma faute, d'avoir cru, l'espace d'un instant, que cette fille avait un bon fond. Elle est comme tout le monde, une coquille vide, sans âme et sans coeur, juste bonne à torturer ceux qui l'entourent. Et je comprends encore moins son geste de venir m'aider, en fin d'année, quand j'en avais besoin avec les Mangemorts. Et je ne comprends pas pourquoi elle a accepté de m'aider, si c'est pour jouer ses divas derrière. Madame arrive quand elle le veut et ne s'excuse pas car une princesse ne s'excuse pas d'une telle attitude. C'est Madame qui a inventé cette attitude, pour se différencier du bas peuple voyons ! Quel débile j'ai pu être. Elle n'est pas différente des autres, elle est peut-être pire même ! Elle est pire parce qu'elle se sert de la faiblesse des gens pour mieux les atteindre et j'ai été assez crédule pour croire qu'elle était sincère. J'ignore pourquoi elle s'en prend à moi, peut-être que ma gueule ne lui revient pas ou que ça lui plait de mettre à terre un animal déjà blessé. Peut-être qu'elle voulait plus d'attention de ma part, par pur plaisir d'exister aux yeux des autres, quelque soit leur situation sociale et que je ne lui ai pas offert ce qu'elle souhaitait. Peut-être que ce n'est que le fruit du hasard, mon nom est sorti du chapeau, mais ça aurait pu être n'importe qui. Peut-être qu'elle a relevé une faiblesse chez moi et elle prend plaisir à y appuyer dessus, aimant voir souffrir les gens ...

Oui, comme vous le voyez, je ne suis définitivement pas dans l'optique de jouer les mecs sympa qui va se plier en quatre pour ne pas lui faire remarquer que son attitude va très rapidement me gonfler. En fait, je commence moi-même à changer d'avis sur cette collaboration. C'est quoi le concept au final ? Elle va vraiment m'aider ou elle va juste me regarder en chier, pour le plaisir de me voir chuter ? Parce que s'il n'y a que ça pour lui faire plaisir, pas besoin de se donner autant de mal, il lui suffit d'attendre la fin de l'année pour voir que je vais redoubler ! Je ne lui offre aucune marque d'attention. Je n'ai visiblement pas son respect, elle n'aura pas le mien. Chaque seconde qui passe me fait regretter mon choix, mais le désespoir pousse parfois les gens à prendre de mauvaises décisions. Je continue à parcourir la page qui parle du sortilège. Tout se dont je me souviens du cours, c'est que j'ai réussi à exécuter le sortilège correctement. Mais de là à me souvenir de comment je m'y étais pris, y'a encore un monde. Je farfouille dans mes affaires pour sortir mes notes dans la matière qui m'intéresse et je recherche mes notes sur failamalle. Une fois que j'ai mis la main dessus, je les parcours rapidement, mais rien ne me reviens. Ah quand j'ai décidé que je voulais me planter, je le fais visiblement en beauté. Ca va être long cette petite plaisanterie, ça me gonfle d'avance. Je vois la tête de Percy se pencher au dessus du manuel pour lire ce qui était écrit sur le sujet. Je pourrais lui faciliter la tâche en lui retournant le manuel, mais je ne le fais pas. Si elle galère, qu'elle le fasse elle-même, j'ai assez servi d'esclave pour le reste de ma vie, si vous voulez mon avis. Quand elle reprend la parole, elle m'explique qu'il n'est pas compliqué et qu'il faut juste un peu de concentration et d'expérience pour y arriver. J'attends la suite, quelque chose d'un peu plus moqueur, une réplique du type : "même toi tu peux y arriver !" ou un truc du genre, mais rien. C'est étonnant, mais je prends.

Je ne lui réponds pas, que voulez-vous que je lui dise ? "ok" ? "Si tu le dis "? Je ne suis, de base, pas un grand bavard et encore moins pour ne rien dire, alors je préfère m'abstenir de tout commentaire, je pense que ça sera appréciable pour nous deux. Je me contente d'hocher légèrement la tête, pour démontrer que même si je ne réagissais pas, je l'écoutais. Elle continue en me demandant si j'ai déjà utilisé ce sort en dehors des cours et ma réponse fusa peut-être un peu trop rapidement. "Non" Claire, nette et précise, je vous l'accorde mais peut-être un peu trop tranchée et froide. Je sais qu'elle vient, en quelques instants, de me faire regretté d'être venu la voir pour lui demander de l'aide, qu'elle n'est pas celle que je pensais et qu'elle a l'air de s'en balancer que je puisse redoubler, mais il n'empêche que si je fais ma mauvaise tête, je vais vraiment redoubler. Alors que faire ? Laisser mon égo froissé répondre et lui faire clairement comprendre qu'elle n'est plus la bienvenue. Ou alors essayer de me maitriser pour ne pas totalement me refermer et essayer de tirer quelque chose de cette collaboration ? Je maudis mes parents adoptifs de m'avoir obligés à revenir, c'est vraiment une perte de temps phénoménale ... mais je suppose que puisque je suis ici, autant essayer d'en profiter. "J'étais parti du principe que là où j'irais, je n'aurais plus besoin de baguette, alors je n'ai pas perdu mon temps à réutiliser le sort !" Dis-je en relevant enfin le regard vers elle. C'était la première fois que je lui accordais un minimum d'attention. Mon ton était neutre, il ne fallait pas trop m'en demander, pour le moment je ne pouvais pas faire mieux.


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Message(#) Sujet: Re: Better late than never // Brooklyn Better late than never // Brooklyn EmptyLun 4 Juin - 12:58






Percy & Brooklyn


Quand elle rentrait chez elle pour les vacances, Percy devenait une moldue aux yeux de son père, de ses frères et de son oncle. Ils lui confisquaient sa baguette dés qu'elle passait le seuil et elle n'était plus autorisée à pratiquer la magie à moins que quelqu'un ne leur rende visite et qu'ils doivent faire semblant d'être une famille normale. Elle savait ce que ça faisait de frotter les sols avec une éponge usée, de balayer à la main, de faire les lessives sans même de machine qu'utilisaient les moldus. C'était ça qu'elle redoutait le plus à chacun de ses retours chez elle, devenir une moldue, perdre son identité de sorcière, se perdre elle-même. Heureusement, elle avait toujours ses livres de cours qu'elle pouvait étudier pour se rafraîchir la mémoire, mais elle ne pouvait jamais s'entraîner, pratiquer ses sortilèges ou même essayer de s'améliorer en potions. Elle savait ce qu'avait vécu Brooklyn l'an passé, mais lui avait fini, il était redevenu un sorcier alors qu'elle devrait dans un peu plus d'un mois rendre sa magie et oublier qui elle était le temps de deux longs mois interminables.

La réponse à sa question fusa un peu trop vite de la bouche du serpent, un peu trop honnête ou honteux peut-être. Il était froid, sec avec elle et ça l'agaçait. Elle était venue l'aider, non ? Il pourrait lui montrer un minimum de reconnaissance, de respect et y mettre un peu du sien. C'était la moindre des choses, il lui semblait. Peut-être était-ce son mini retard qui l'avait mit de cette humeur massacrante, mais elle ne s'excuserait pas pour tout l'or du monde. Il devait la connaître un minimum avant de lui avoir demandé des cours, non ? Alors il devait s'attendre à ce qu'elle soit en retard ; elle l'était toujours. Poussant un soupir, elle s'apprêta à reprendre la parole quand il lui coupa l'herbe sous le pied et, en même temps, le souffle. De quoi parlait-il ? Où pensait-il aller à l'époque ? Puis ça lui revint : il avait fait tant de conneries en début d'année qu'il avait été à deux doigts de se faire virer, mais elle n'avait jamais imaginé que ça avait été son objectif...

Pendant quelques secondes, elle garda le silence et le regard rivé dans celui de Brooklyn. Elle comprenait que certaines personnes puissent avoir envie de quitter Poudlard après l'année passée, mais elle n'aurait fait ce choix pour rien au monde. Chez elle, c'était tellement pire que tout ce qu'elle avait pu vivre ici, elle était constamment rabaissée, humiliée, moquée... Non, elle ne ferait jamais le choix d'abandonner sa magie, de voir sa baguette brisée en deux et de vivre comme esclave de son père ou de ses frères jusqu'à la fin de ses jours. Comment aurait-elle survécu ? Comment Brooklyn pensait-il survivre hors d'ici, sans magie, humilié à vie ? Tu aurais vraiment préféré partir ? Devenir un moldu ou un truc du genre ? Non, elle ne concevait pas de vivre ainsi, mais elle voulait comprendre pourquoi et comment un autre pouvait le vouloir. Pour elle, la magie était toute sa vie, tout son être, mais comment était-ce pour un né moldu ? Différent, probablement...

D'un geste désinvolte, elle referma le livre que Brooklyn était en train de lire. Le temps n'était plus aux cours particuliers mais à une petite discussion. Elle voulait comprendre, savoir pourquoi il disait ça. Oui, il était vrai qu'il en avait bavé l'année précédente et, vu l'air triste et lassé qu'elle avait lu dans ses yeux, ce n'était pas la première fois, mais il avait moins bossé que plusieurs autres, il avait reçu de l'aide. Son aide. Il pouvait se plaindre, c'était vrai, mais comment se faisait-il qu'il le vivait toujours aussi mal là où d'autres semblaient avoir tourné la page si facilement ? Était-il possible que ce qu'il ait vécu avant Poudlard était pire que ce qu'elle-même avait subi ? Pire même que ce qu'elle pouvait imaginer ? Elle ne savait rien de lui, juste qu'il était né moldu et que, s'il préférait quitter Poudlard plutôt que d'y rester, sa famille ne devait pas être aussi terrible qu'il le laissait entendre.

Elle savait aussi qu'il portait constamment des gants, qu'il ne touchait jamais personne. Par peur de leurs germes ou pour une autre raison ? Pourquoi refusait-il tout contact de peau avec les autres, avec ses amis ? Il y avait tant de choses qu'elle ignorait à son propos et, étonnamment, elle voulait les connaître, savoir pourquoi il était comme ça, comme elle. Pourquoi il lui ressemblait tant et était pourtant si différent d'elle ? Et pourquoi t'es resté, alors, si tu voulais vraiment partir ? T'as pas l'air heureux, ici... Le bonheur était un concept certes totalement abstrait pour la jeune fille, mais elle y aspirait, un jour, peut-être, dans un futur lointain. Au moins, elle pouvait affirmer que là, tout de suite, elle n'était pas malheureuse, juste normale, dans la moyenne. Elle avait peur, était en colère, pouvait être une vraie garce, mais elle n'était pas malheureuse. Ou, du moins, pas autant que Brooklyn. A moins qu'elle ait juste appris à vivre avec et le dissimule donc mieux ?

C'était vraiment triste à dire mais, oui, elle s'était accoutumée à vivre avec toutes ces émotions fortes, ces envies de tout casser, de péter des nez et de hurler sa colère au monde entier. Elle s'était habituée à craindre ses retours à la maison, à jouer la petite fille docile devant son père, à toujours s'écraser et obéir. Mais certaines personnes ne pouvaient pas y arriver, n'en avaient pas la force ou la volonté, ou avaient vécu des choses plus horribles, moins faciles à supporter. Ce devait être le cas de Brooklyn, mais elle ne voulait pas lui demander, sachant que ce n'était pas le genre de choses dont on parlait. On vivait avec, on subissait et, un jour, éventuellement, on explosait et on n'avait d'autre choix que d'en parler. Pourquoi... ? Elle se retint de formuler sa question, ne sachant pas comment l'autre le prendrait. Lui répondrait-il seulement ? Allait-il sortir de ses gonds ? Elle secoua la tête et lui fit signe d'oublier d'un geste de la main. Ca ne la regardait pas.

   
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Message(#) Sujet: Re: Better late than never // Brooklyn Better late than never // Brooklyn EmptyMar 5 Juin - 18:58

Percy & Brooklyn

Better late than never


Je n'aime pas demander de l'aide aux gens parce que souvent je suis déçu ! Ca ne se passe jamais comme on le prévoie. J'ai l'impression que les téléfilms moldus m'ont vendu des mensonges. Il n'existe pas des gens assez sympas pour t'aider sans rien attendre en retour, qui te donnent les outils nécessaires pour comprendre une notion. Alors soit c'est que du fake et j'ai été bien bête de croire que la vie serait aussi simple que ça, soit alors je suis entouré de parfaits c*****ds qui ne pensent qu'à leur gueule et que si tu n'as rien à leur donner, tu n'obtiendras rien d'eux. Alors c'est ça ? On est dans une société tellement tournée sur elle même que les gens ne veulent plus rien faire gratuitement ? Plus personne ne veut aider son prochain ? Je vous accorde le fait que je ne suis peut-être pas le prochain le plus sympathique qui soit, ni le plus patient, mais si tu te montres correcte avec moi, je sais l'être en retour, je ne suis pas non plus un salaud fini. Je ne suis peut-être pas d'une patience d'ange et je peux paraître extrêmement froid et étrange aux yeux de ceux qui ne me connaissent pas, mais au fond, je ne suis pas un monstre. En fait, ceux qui me connaissent vraiment - qui est au nombre de 3 - savent que si j'agis comme ça, c'est que la vie a été une vraie chienne avec moi et que j'essaye juste de ne pas sombrer dans la souffrance. Je suis bien conscient que je ne suis pas le seul à souffrir, je n'ai jamais prétendu le contraire, mais je doute que beaucoup ait le même passif que moi dans cette école. En dehors de Casey, dont je connais son histoire, pour avoir été mon amie d'enfance, je me demande si vraiment d'autres pourraient rivaliser avec nous deux. Je suppose que ça doit exister, on n'est pas les deux seuls gamins au monde a avoir été maltraité par leurs parents, ni abusé par une autre personne, physiquement parlant. Mais est-ce qu'ils sont à Poudlard ? là est la question.

Passé la froideur, l'ambiance est un peu étrange entre nous. On sent que chacun de nous deux veut en savoir plus sur l'autre. Pourquoi ? Je l'ignore, parce que plusieurs signes laissent à penser que peut-être on ne serait pas si différent, elle et moi et que peut-être, son enfance pourrait rivaliser avec la mienne. On se fixe du regard, chose que je ne fais pas souvent. Je n'aime pas établir de lien avec les gens, c'est plus facile de les détester quand on ne les connait pas. Mais je ne sais pas, j'arrive pas à la cerner. Je n'arrive pas à la comprendre. Un instant elle peut se montrer sympa, prête à aider et l'instant suivant être une vraie garce sans coeur. Qui est-elle vraiment ? Est-ce qu'elle joue à un jeu, comme moi ? Bon, je ne me montre jamais ouvert et sympathique, mais il m'arrive d'être moins distant et froid avec les gens. C'est extrêmement rare, mais ça arrive. Elle me demande si j'avais vraiment eu l'intention de partir, d'être un simple moldu. Je la fixe en silence. Pourquoi veut-elle savoir ça ? Qu'est-ce que ça change ? Moldu, sorcier, même combat à mes yeux. Je ne suis en sécurité nulle part. Les moldus m'ont fait du mal, les sorciers m'ont fait du mal, je n'ai rien à attendre de ces deux mondes, pourtant je n'ai pas le choix de cohabiter avec les deux. N'existe-t-il pas un monde où la vie serait moins cruelle ? "Moldus, sorciers, j'ai pas la sensation qu'il y ait beaucoup de différence, le danger est partout !" On m'avait dit que je serais en sécurité chez les sorciers, qu'il ne m'arriverait rien, mais on m'a menti, encore une fois. Peut-être pas volontairement, mais le résultat reste le même. Alors elle ne comprendra certainement pas de quoi je parle, trouvant que j'exagère très certainement, mais c'est loin d'être le cas. Je pensais que c'était fini, quand on nous a délivré l'an dernier, qu'on pourrait enfin souffler, que je pourrais les croire qu'en ils nous disaient que tout rentrerait dans l'ordre. Mais je ne m'attendais pas à ce qu'un timbré reprenne le flambeau à la rentrée. Sous ses airs d'ancien héros, Londubat est un tortionnaire. Quelle idée il a eu de nous faire ce coup là à Halloween ? Comment a-t-il pu croire qu'on allait bien le prendre. Ce n'était que des illusions qu'il disait, sauf que ça semblait vraiment vrai et que j'ai pas beaucoup ri quand je me suis éclaté la main contre la porte, en proie à la panique et à un poison qui empoisonné mon esprit. Et j'ai pas non plus éclaté de rire quand l'autre psychopathe m'a attrapé et tiré de la salle pour me couper la jambe, avant de me couper la tête. Le réveil fut brutal et certes une vraie bénédiction de découvrir que ce n'était qu'une illusion, mais tellement vraie que j'en rêve encore la nuit et que je suis terrifié à l'idée qu'elle existe vraiment et qu'elle m'attend, quelque part, pour finir le travail ! Alors non, définitivement, je ne plaisante pas et n'exagère rien ! Je crois que j'ai été suffisamment traumatisé dans ma vie pour qu'on en rajoute une couche !

Pourquoi je suis resté ? Voilà une bonne question. Je suppose que je n'ai pas eu le choix. Parce que derrière le gamin apeuré, je suis un gamin au grand coeur qui veut protéger ceux auxquels il tient, comme un débile ! Parce que je sais tout ce qu'on fait les Caldwell pour moi, que j'étais vraiment le gamin de trop pour eux, mais que malgré la très grande famille qu'ils avaient déjà, ils n'ont pas eu le coeur de me fermer leur porte. J'étais apeuré, blessé, on venait d'abuser de moi, je n'avais nulle part où aller et j'allais être remis dans le circuit, pour finir dans une famille d'accueil qui sera peut-être pire que la précédente. Et ça, Christopher ne pouvait pas se le permettre. Pas lui, le médecin qui voyait des cas défiler tous les jours dans son hôpital, le papa poule qui rentrait le soir pour voir ses enfants. Il ne pouvait pas laisser un gamin au main du destin, pas alors qu'il ressemblait tant à ses jumelles. Alors ils m'ont accueilli, ils se sont serrés la ceinture pour moi, ils ont usé d'énormément de patience pour que je sorte de ma réserve et de la crainte qu'on me fasse du mal. Ca a été long et très éprouvant, mes terreurs nocturnes les a empêché de dormir pendant de longs mois, avant que je finisse par me calmer un peu. Je suis toujours un gamin étrange, j'en conviens, mais c'est grâce à eux que je suis encore en vie aujourd'hui et un peu plus stable dans ma vie. Avant, jamais je n'aurai osé tenir tête à qui que ce soit, ayant bien trop peur des conséquences. Alors, même si quand je suis face à quelqu'un de plus fort que moi, je ploie l'échine sans aucun mal, je suis capable de me rebeller face aux autres, une grande première ! Alors c'est pour eux que je suis revenu à Poudlard, pour veiller sur leurs jumelles, d'un an de plus que moi. "Pour mes soeurs ... J'ai promis de veiller sur elles ..." Et peut-être que je fais fausse route, mais je ne crois pas être capable de trouver le bonheur quelque part. Je suis terrifié à l'idée de toucher quelqu'un d'autre, de peur d'avoir une vision, alors je crois qu'avoir une relation avec une fille, on peut l'oublier assez rapidement. Et qui voudrait d'un mec comme moi dans sa vie ? Soyons réaliste ! Après ça ne me travaille pas beaucoup, les hormones j'entends, certainement parce que je me suis programmé à ce que jamais ça ne m'arrive, alors je suppose que je vis avec ! Et puis un second pourquoi apparait et je relève le regard vers elle. Entre temps, j'essaye de me souvenir de comment fonctionnait le sort que j'étais en train d'étudier. Pourquoi quoi ? Elle ne finit pas sa phrase et la balaye d'un revers de main. Est-ce que j'ai vraiment envie de savoir quelle était sa question ou pas ? Je ne suis pas sûr ... "Pourquoi quoi ?" Finissais-je par demander, curieux ! Je me savais en droit de ne pas répondre si la question me déplaisait. En soit, expliquer brièvement et de façon sommaire pourquoi je restais à Poudlard ne me dérangeais pas, ce qui me posait le plus de problème, c'était de rentrer dans les détails !


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