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Juste une histoire de livres (Charli)
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Message(#) Sujet: Juste une histoire de livres (Charli) Juste une histoire de livres (Charli) EmptyMer 11 Avr - 18:46

Cha & Tiny
Juste une histoire de livres



Je soupire, je venais de finir ma journée, nous sommes vendredi. Il est environ seize heures, l'heure du thé, je n'ai plus d'entretiens. Je peux donc aller à la bibliothèque pour proposer les différents livres à Charli. Me mordillant les lèvres, je me sens toujours toute émoustillée lorsque nous conversons, Charli et moi, via lettres ou physiquement. Soit nous nous insultons ou parlons livres ou encore parlons de manière plus civilisée, avant que je ne l'insulte. Je suis perturbée quand il m'envoie des mots gentils, je ne veux pas faire deux fois la même erreur, pourtant, il m'arrive encore aujourd'hui de rêver d'être dans ses bras. Quand il est revenu à Poudlard, ça a été un choc. Tout avait changé. On avait changé. Et puis Blackman est passé par là, mais ça Charli, il sait pas ce qu'il s'est passé. Enfin, si en théorie, mais il ne sait pas ce que j'ai subi. Il m'arrive de le fuir bien plus que d'ordinaire. D'être plus sèche, paradoxalement, je lui envoie des petits cadeaux, comme des gourmandises ou des livres qu'il apprécie. Il y a quelques, il eu le droit à un cupcacke. Quant à moi, un gâteau à la fraise, pour mon anniversaire. Ce gâteau avait été délicieux. Il n'est pas bien gros, juste de quoi calée la gourmande que je suis. Il ne me connait que trop bien. S'pèce d'ours mal léché. Il s'est moqué de moi alors que je ne lui avais pas tiré rigueur concernant son gâteau. J'aurais dû, à coup sûr c'était acheté !

Me levant de mon siège, je récupère les quelques livres, reçus ce matin, pour les apporter à Cha(rli). J'aurais pu attendre fin de semaine, mais je n'en ai pas envie. Les livres qu'il possède dans la bibliothèque sont dépassés désormais, bien qu'ils donnent des indices pouvant aiguiller les élèves perdus dans leur avenir. Vêtue d'une longue et élégante robe rouge (couleur de mon ancienne maison) faisant flotter ma cape de sorcière noire. Cette dernière frôle le sol, mes pas claquent, en raison de mes bottines à talons noire. Mes cheveux sont détachés et ondulés, voltigent sur mes épaules. Je porte les livres contre moi, d'une main, tout en portant un panier en osier de l'autre, me bataillant avec mes manches de ma cape évasées. Et là vous allez me dire : qu'il y a-t-il dans le panier ? J'ai fait des petits gâteaux mi brownies, mi cookies avec des petits morceau de chocolats. En plus, ça sent ultra bon. J'avais même pris quelques petite boîtes de thés, ainsi que des sachets. Il a certainement ce qu'il faut pour boire, auquel cas nous ferions apparaître tout ceci.

Arrivée devant la porte, je remets ma cape correctement sur les épaules et ferme un bouton au milieu. Je déglutis et, une fois bien présentable, entre dans la bibliothèque. Je regarde rapidement la salle, vide. Très certainement parce que les élèves ont court ou qu'ils profitent du beau temps. Mon regard se porte sur Charli. Mon coeur valdingue. Mon visage est cependant froid, je me force à garder l'allure. Comme maman. Et papa aussi. Bref comme le mélange bizarre de mes parents. Je m'avance vers et présente les livres « Rebonjour, vu que nous nous sommes croisés aux repas, voici les livres dont je t'ai parlé » lui présente je. « Celui-ci, présente toute une liste de métiers possibles et inimaginables. Que ce soit en Grande-Bretagne, comme à l'étranger » explique en le lui montrant « Ensuite, tu as un livre qui regroupe toutes les formations en plus détaillés que le premier » continue je avant d'en montrer un légèrement moins « Et celui-ci présente l'université de Londres et ses nouvelles formules » je ne dis plus rien, attendant ce qu'il va dire.

Charli a une frimousse qui le distinct, une frimousse qui me fera toujours autant craquer. Pourquoi a-t-il était aussi stupide ? Devrais je lui laisser une chance ? Tout comme j'ai laissé une chance à Mattheus ? Sauf que là c'est pas pareil, Matt et moi ne nous apprécions pas à l'époque, contrairement à aujourd'hui. Je me pose trop de question. C'est casse pied. Je devrais m'alcooliser le sang et ensuite j'aviserais. C'est dingue de devoir attendre de boire pour ensuite décider. Sauf que ça me permettrait de me détendre. Ouais enfin si je me détend de trop j'vais prendre de mauvaises décisions. Oui donc mauvaise idée. Et puis je n'ai pas envie de boire de l'alcool ! Et puis, là n'est pas la question, je dois rester concentrer sur sa frimousse euuuuuh les livres et les étudiants !

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Message(#) Sujet: Re: Juste une histoire de livres (Charli) Juste une histoire de livres (Charli) EmptySam 14 Avr - 2:16

Juste une histoire de livres
Charli & Ombellyne
Quand Charli avait reçu le premier mot de la part d’Ombellyne, il avait tout de suite vu clair dans son petit jeu. Entre eux deux, c’était toujours la même rengaine et ça ne faisait que reprendre de plus belle depuis son arrivée à Poudlard – on aurait presque dit qu’elle l’avait attendu, après toutes ces années. Entre le douloureux souvenir de son nez cassé et sa collection d’exhubérances, jamais personne n’aurait mis une pièce sur Charli et Ombellyne. Et pourtant, le temps comme un baume, les choses s’étaient apaisées. Un peu. Peut-être. Pas tant que ça tout compte fait… D’abord méfiant quant à ces surprenantes attentions culinaires, Charli avait daigné accorder un sourire au pot de glace orné de sa bougie éternelle. Toujours aucune patience pour les blagues, hein… Qu’à cela ne tienne. Il ne se le serait jamais avoué, mais en vérité, il était heureux de la retrouver. Elle était pile poil la dose de folie et de force incontrôlable qui manquait à son quotidien de sarcasme et d’espiègleries. Elle s’était souvenue de ses gouts comme il s’était souvenu des siens, c’était déjà un premier pas admirable vers l’armistice.
Et ce prétexte, n’avait-elle donc rien trouvé de mieux pour venir le voir que des livres sur l’orientation après Poudlard ? Il le savait, elle voulait le voir. D’ailleurs, il s’en délectait même. Sans savoir lui-même ce qu’il voulait avec elle, Charli cherchait à se persuader qu’il ne faisait qu’apprécier sa compagnie. Juste ça. Comme des… amis ? Est-ce qu’ils étaient amis ? Il lui avait parlé familièrement, comme si rien n’avait changé, dans ses lettres. Mais peut-être avait-il eu tort. Ou peut-être était-il le seul à ressasser ainsi le passé, et qu’elle était bel et bien passé à autre chose – malgré tout ce qu’il avait pu lire entre les lignes. Qu’allait-il se passer, maintenant ?

Assis sur une table de la bibliothèque presque vide, comme à son habitude, Charli entendit Ombellyne arriver de loin. Décidément, partout où elle passait, on ne pouvait pas décemment l’ignorer. Un sourd l’aurait aperçu à des kilomètres avec sa robe rouge, et un aveugle l’aurait entendue à dix mille lieux à la ronde avec ses talons qui claquaient régulièrement contre le sol. En levant la tête, il vit ses cheveux bruns et ses yeux noisettes qu’il connaissait si bien, à l’époque. Esquissant un rictus énigmatique, il décroisa les jambes et ferma l’ouvrage qui avait été l’élu pour patienter jusqu’à son arrivée. Elle n’avait pas donné d’heure, mais Charli aurait pu jurer qu’elle était en retard.

« Salut. » lança-t-il simplement.

Détaché, pas impliqué, mais certes plus cordial que s’il y avait eu une horde d’élèves autour d’eux. C’était obligatoire, ils étaient collègues maintenant. Il laissa ses yeux inquisiteurs se balader sur son visage, jusqu’à progressivement descendre vers le panier qu’elle tenait au bras. Rien qu’à l’odeur, il savait très bien que tout ça allait terminer dans son estomac, ce qui étira son sourire de plus belle.
Remontant les yeux vers elle – toute bien habillée, comparée à lui et ses vêtements toujours sombres et classiques –, il s’apprêta à lui quémander la nourriture avant de croiser son regard.
Derrière ce visage froid, il avait toujours su y voir la chaleur qu’elle tenait tant à réprimer en sa présence. Il l’avait blessée auparavant, c’était vrai. Son coeur rata un battement et il perdit son sourire insolent pendant une fraction de seconde.
Soudain, elle se mit à parler pour lui présenter divers livres traitant tous de sujets différents concernant l’orientation. Charli ne s’y connaissait pas particulièrement, mais il lui faisait confiance et les volumes semblaient très récents. Pendant qu’elle commençait à lui exposer les livres sans s’interrompre une seule seconde pour respirer, il la toisait calmement. C’était bien toujours la même, elle n'avait pas changé. Elle parlait… beaucoup, longtemps. Jusqu’à s’étouffer. Au contraire de Charli, qui ne parlait généralement que pour faire du sarcasme.
Il la laissa tranquillement finir, en la fixant avec ce regard désabusé qui le caractérisait tant. Quand enfin elle se tut, il attendit quelques secondes pour faire peser le silence et se décida enfin à lui répondre.

« Tu veux pas manger d’abord ? » dit-il sur un ton ironique parfaitement provocateur, avant de continuer sur une note plus sérieuse. « Est-ce que celui-ci traite également des métiers en dehors du monde sorcier ? C’est de plus en plus commun, les élèves qui souhaitent réintégrer le monde moldu. »

Il pointa vaguement du doigt le premier livre qu’elle avait présenté et l’interrogea du regard.
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Message(#) Sujet: Re: Juste une histoire de livres (Charli) Juste une histoire de livres (Charli) EmptySam 14 Avr - 15:02

Cha & Tiny
Juste une histoire de livres



Devant cette porte, je soupire, aller Omb', tu peux le faire. Je serre mon sac contre moi et regarde mon panier. Bon sang pourquoi j'en ai fait autant ? Et pourquoi j'en ai fait pour lui ? Débile que je suis. Je déglutis et soupire encore, avant d'ouvrir la porte. Mon regard balaye la salle et s'arrête sur Cha ... rli. Un raté. Fichu cœur romantique. Rappelles toi ! Ce crétin t'a brisé en flirtant et embrassant une grognasse. Ou un mec. Je sais plus, mais quelqu'un ! Je m'humecte les lèvres, m'avance et m'arrête devant lui. Il me salue, décroise les jambes et pose son regard sur moi. Il a toujours ce charme, qui me fait fondre. Cette expression tellement mignonne et adorable dans son regard, sur son visage, chaque geste qu'il fait me perturbe. Mais je ne devrais pas. Froide, droite comme un 'i', je pose le panier sur la table.

Là, je lui présente les trois livres que j'ai apportés. Je reste fermée, froide, mais nous ne nous connaissons que trop bien et c'est bien ça qui me bouffe les nerfs. Je ressens une boule au creux de mon ventre, mes mains tremblent, mais je fais comme si de rien était. Je n'ai pas le choix, je ne fais même pas allusions aux lettres et à mon acidité dont ont fait preuves mes réponses, malgré les surnoms et les douceurs. Je suis paradoxale, adorable (ou presque) à distance et froide face à lui. Je ne veux pas défaillir, lui dire qu'il m'a manqué et que j'avais tellement besoin de lui l'année passée. Que nous avons été des enfants complètement débiles. En tant qu'adulte, nous pouvons redevenir amis, réapprendre à se connaître. Or, je ne suis pas sûre que nous ayons besoin de le faire. Pour le moment, je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas comment réagir, comment être, surtout en entendant des rumeurs sur lui et ... Morgana Burgess dont j'ai un profond respect. Jalouse ? Oui. Je préfère m'effacer. Ces rumeurs sont certainement infondées, or, connaissant ma merveilleuse chance en amour, je préfère me dire que c'est vrai. Alors pourquoi j'ai ramené de la nourriture si je veux m'effacer ! Par la barbe de Merlin, je suis perdue ...

Il regarde les livres et ... après un silence, me parle de manger d'abord. J'arque mon sourcil droit, le toise du regard, aucune expression n'est visible sur mon visage « Plus tard » lance je autoritaire. C'est une blague ? Je lui parle de bouquins et il me parle de nourriture ! Un vrai gobelin sans cervelle celui-là ! Je sens la tension monter d'un cran, je reste stoïque, me sachant prête à lui rentrer dedans façon auto tamponneuse moldu, avec un soupçon de magie. Mais il apporte son attention sur les livres, me détendant soudainement. Il y a intérêt. Je le mangerais ... calmes toi Omb', tu ne vas manger personne à part tes gâteaux ! Je racle ma gorge et prends le livre évoqué, effleurant sans m'en rendre compte, sa main. J'hoche la tête « Oui, il y a deux faces. La première pour les métiers uniquement dans la sphère magique et le deuxième » je le retourne et là, le livre change soudainement de couverture « Pour ceux qui veulent intégrer ou réintégrer le mon moldu. Chaque première page présente une préface et indique aux élèves de devoir faire ce mouvement, bien qu'il soit visible sur la première de couverture avec le titre ». Sur ce, je pose le livre et évite tout contact physique avec lui.

Je pourrais partir. Vraiment. Je n'en ai aucunes envies et le connaissant, il m'aurait demandé de m'arrêter et de manger avec lui. « J'vais regarder les livres que tu disposes, je les connais, mais je préfère jeter un coup d'oeil » là, j'enlève ma cape pour la poser sur la chaise et m'avance dans les rayons, les connaissant par cœur. Je me cache, je l'évite. Je le fuis. M'enfermant dans les livres, je m'enferme dans une bulle que je connais et qui me rassure. Une fois face à l'armoire sur l'orientation des élèves, je constate qu'elle a besoin de nouveautés. Je regarde les livres, m'abandonnant dans les pages. Je remets ceux feuilletés à leur place et lève mon regard. Super, la courte sur patte va devoir utiliser un escabeau pour récupérer le livre qui m'intéresse. Je regarde autour de moi, rien. Je soupire et roule des yeux. « Hey la perche, se serait bien que t'ais un truc pour récupérer les livres plus haut ! » lance je en me hissant. J'aurais pu utiliser ma baguette, mais sincèrement, j'y suis presque quoi ! J'pourrais l'avoir !

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Dernière édition par Ombellyne J. Glincka le Ven 20 Avr - 23:49, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Juste une histoire de livres (Charli) Juste une histoire de livres (Charli) EmptyLun 16 Avr - 0:55

Juste une histoire de livres
Charli & Ombellyne
Après un dernier regard plein d’amour pour le panier rempli de gateaux posé juste à côté de lui – quelle torture – Charli s’autorisa enfin à poser les yeux sur Ombellyne. Toujours ferme et froide comme à son habitude quand elle essayait de cacher quelque chose. Et lui, il adorait qu’on lui cache des choses, rien que pour le plaisir de mettre le nez dans ce qui ne le regardait pas et le découvrir, envers et contre tout. Malgré la différence de comportement entre la chaleur de ses lettres et la rigidité dont elle faisait preuve à l’instant, Charli ne s’y trompait pas. Elle n’était pas mécontente d’être ici, et il le savait pertinemment.
Remballé sévèrement par sa collègue quand il demanda à manger d’abord, Charli lui adressa une moue dépitée – que certains appelaient parfois plus communément la tête de chien battu. Ce n’était de toute façon que partie remise, elle finirait par craquer. Avec un petit sourire en coin, il se concentra sur le réel sujet de sa visite, aussi artificiel soit-il. Étonnamment, malgré ses provocations sous-entendues et le fait qu’il laisse traîner ses mains là où il ne fallait pas, elle gardait son calme et se racla même la gorge pour reprendre une contenance avant de lui répondre. La réponse ne l’intéressait pas outre-mesure, mais il était nécessaire qu’il sache ce qui allait atterrir dans sa bibliothèque. Levant un sourcil face à l’enchantement bien pratique du livre, Charli se fit la réflexion qu’il devrait probablement lancer un sortilège comme celui-ci à tous les livres un peu bizarres de la réserve pour les rendre inintéressants aux yeux les plus curieux et fouineurs.

« Plutôt cool, ça. » admit-il finalement.

Rapidement, elle posa le livre sur la table et s’échappa vers le rayon qui contenait les ouvrages destinés à l’orientation des élèves. Charli la laissa s’éloigner, l’observant de loin. Son regard glissa vers la chaise où elle avait nonchalamment posé sa cape et il claqua la langue entre ses dents. Il roula des yeux et se fit violence pour ne pas s’en emparer et la plier correctement.
De loin, il la regardait lire, s’enfuir entre les lignes des livres qu’elle ne devait même pas réellement lire. Soudain, il réprima un ricanement en la voyant galérer à attraper un livre placé bien trop haut pour elle sur une étagère. Interrompu par sa voix à travers la bibliothèque, Charli se leva avec son air désabusé habituel pour se diriger lentement vers elle, en prenant tout son temps. L’art de savoir se faire désirer.

« Tu sais ce qu’elle te dit la perche ? » grommela-t-il en s’approchant, faussement vexé.

En s’obligeant à ne pas la quitter des yeux une seule seconde, il tendit son bras vers la plus haute étagère presque sans effort. Tout près d’elle, il savait la proximité gênante et en jouait toujours plus. De part sa carrure, il était bien plus facile pour lui d’avoir l’air imposant à côté d’elle que pour n’importe qui. Le bras toujours en l’air, il tira sur la couverture du livre pour le faire basculer vers lui et l’attrapa. Charli prit le livre à une main et adressa un petit sourire suffisant à Ombellyne.

« Tiens, la naine. » lâcha-t-il en lui tendant le volume comme s’il ne pesait rien.

Il attendit qu’elle le prenne et s’adossa contre l’étagère juste à côté d'elle, le regard inquisiteur toujours rivé dans le sien – il avait l’art et la manière pour mettre les gens mal à l’aise. Cette rencontre commençait à devenir sacrément divertissante.
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Message(#) Sujet: Re: Juste une histoire de livres (Charli) Juste une histoire de livres (Charli) EmptyVen 20 Avr - 23:48

Cha & Tiny
Juste une histoire de livres




Il n'est pas croyable. En même temps, ça sent trop bon. Et je suis bonne cuisinière. J'aurais dû en faire des spéciaux pour lui avec du poison ! Mais pas pour le tuer noooooon pour qu'il ait des furoncles. Quoi que il serait toujours autant sexy ... OMBELLYNE TE DISTRAIS PAS ! Je garde mon sérieux, mon calme, ma froideur. Lui, toujours aussi arrogant. Nous sommes stupides sérieusement. On pourrait se dire on on arrête d'être des gamins on s'avoue enfin qu'on s'aime. Mais non. L'orgueil vous fait faire des trucs pas croyable. « Fais pas cette tête de gobelin. Plus tard les gourmandises » lâche je à la vue de sa moue trop mignonne. Si maman avait été là, elle m'aurait grondé et lui aurait donné les licornes sans confessions, tandis que papa aurait bâti son cercueil, creuser le trou et limer sa hache pour le faire saigner.

Je finis par me faufiler parmi les livres, après avoir fait exprès d'avoir poser ma cape sur la chaise en vrac (me jugez pas c'est amplement mérité !), pour souffler et contrôler ces émotions de nana super casse pied. Je regarde chaque livre avec attention, par la barbe de Merlin, cette section a besoin de nouveaux livres. Je gonfle mes joues sans les dégonfler joue avec et le dégonfle sans faire de bruit. Je ne fais plus attention au regard de Charli, parce que je sais qu'il m'observe ! Sincèrement, on devrait leur dire à ces deux nunuches de se l'avouer non ? Effectivement, je parle de moi à la troisième personne. C'est évident que l'on tient l'un à l'autre, mais c'est aussi évident que nous avons tous deux un égo que notre capacité à ingurgiter une tonne de gâteau. Je crois que je le répète. Omb concentres toi. Je finis par ranger le dernier livre, de couleur argenté, dans le rayon avec soin. Il parlait des différents métiers mortuaires possibles : conseiller funéraire, médicomage légiste, comment bien conseiller un esprit, etc.

Mon attention se porte sur un autre livre, deux étagères plus haut. Je soupire et roule des yeux, même en me hissant sur mes talons, je suis encore trop petite. Je râle et l'entends râler proche de moi. Me dis pas qu'il fait exprès de me faire galérer ? Pinçant les lèvres, je tente d'attraper ce livre par mes propres moyens. J'vais le frapper. J'vais l'insulter, oh mieux ! « la perche va s'calmer sinon elle peut dire adieu aux gâteaux, j'y suis ... presque ... » menace je en serrant des dents tout en persistant, fronçant les sourcils. Sauf qu'il lève sa main pour attraper le livre et me le tendre. Je le récupère, le regard défiant, arquant le sourcil « J'vais vraiment les garder pour moi ces gâteaux si tu continue à jouer les orques mal léchés » lâche je. Je baisse la tête et reporte mon attention sur le livre. Je secoue la tête « Il es trop vieux celui-là, il y a des formations plus élaborées maintenant, cela ne pourra plus aider les jeunes. Ce qui est possible de faire c'est de prendre quelques ouvrages, de les renvoyer pour qu'ils puissent être rééditer » dis je en reprenant mon sérieux. Je continue de me feuilleter avant de le fermer.

C'est en levant la tête que je croise son regard avec son air désabusé. Je roule des yeux et soupire « toujours aussi provocateur quand tu t'y mets » lâche je agacée en essayant de remettre le livre en place, chose à laquelle j'arrive, tout en posant de l'index la tranche du livre pour le pousser et qu'il se cale correctement. Je me tourne vers lui. Je sais pas pourquoi on en est arrivé là. Enfin si, mais on aurait pu, j'sais pas, devenir ami après Poudlard, se taquiner, on s'entend bien, mais il y a un truc. Et c'est casse pied. Je fais un geste du menton vers la table où il était assis « cookies-brownie comme goûter. T'as été presque gentil, t'as du thé ? » j'essaie de ne pas être froide, mais ça sonne étrange. Disons qu'entre mon comportement froid et ça, on dirait que je suis schizo'. Il ne me laisse pas le choix, j'sais pas comment être avec lui, à part lui rentrer dedans ... et je le soupçonne d'aimer ça ce maso'

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Message(#) Sujet: Re: Juste une histoire de livres (Charli) Juste une histoire de livres (Charli) EmptyLun 23 Avr - 6:22

Juste une histoire de livres
Charli & Ombellyne
Abandonnant sa moue boudeuse, Charli adressa un sourire narquois à Ombellyne quand elle céda enfin. Il n’avait pas gagné, pas complètement ; mais plus tard voulait déjà dire qu’il aurait le droit d’en manger – ce qui n’était pas gagné d’avance. Après tout, c’était son bon droit, non ? Pourquoi avoir amené à manger si ce n’était pas… pour manger ? C’était stupide. Typique d’Ombellyne. Charli était amusé, mais pas étonné. Et puis, parfois, il devait bien admettre que la bibliothèque manquait un peu de vie. Passé outre l’insulte détournée, il savait reconnaître son affection quand elle daignait la montrer ne serait-ce qu’un peu. En la regardant s’enfuir entre les rayons pour se soustraire à son regard inquisiteur, il lâcha un léger ricanement.
Alors qu’elle faisait ostensiblement semblant d’être intéressée par le contenu des livres qu’elle feuilletait bien trop vite pour pouvoir vraiment les lire, Charli s’approcha.

« C’est toi qui a commencé. » dit-il en levant un sourcil, avec le sourire suffisant de celui qui sait qu’il a marqué un point. « Et puis, ce serait dommage de les laisser moisir alors qu’ils seraient tellement mieux dans mon estomac… quel gâchis. »

Il soupira, faussement ennuyé par ses réflexions sur sa potentielle privation à laquelle il ne croyait pas une seule seconde.

« Quand que tu seras passée par toute la faune – et la flore – pour essayer de m’insulter, peut-être qu’on pourrait effectivement commencer à manger, oui. » soupira-t-il, toujours aussi provocateur. « Mais bon, tu risques d'en avoir pour un bout de temps alors ne m’en veux pas si je ne t’attends pas ! »

Il laissa un petit rire courber ses lèvres, alors qu’il la toisait de toute sa hauteur. Son regard plein de méfiance et son attitude sur la défensive, tout ça, Charli s’en délectait. Ombellyne avait toujours été son type de personne préférée à embêter – si ce n’était pas sa personne préférée à embêter.
Alors qu’elle se focalisa soudainement sur le contenu du livre, comme pour reprendre une contenance, Charli ne la quittait pas des yeux. Il songea quelques instants à ce qu’elle venait de dire, laissant ses yeux dériver sur le livre pendant qu’il réfléchissait.

« Ce serait dommage que les étagères soient vides entre temps. Tu ne peux pas plutôt envoyer une demande de réédition simplement par courrier ? Et on remplacera ces livres une fois qu’on aura reçu les nouveaux. » proposa-t-il, le sérieux de la conversation revenu au galop.

En relevant la tête, elle croisa son regard et roula des yeux. Juste de quoi satisfaire Charli, qui n’attendait que ça. Il leva un sourcil et eut un léger mouvement de recul, une main sur la poitrine.

« Moi ? Provocateur ? » lança-t-il avait un air ironiquement choqué. « Mais je ne vois absolument pas de quoi tu parles. »

Ce jeu était tellement facile pour Charli. Un regard, un geste, une remarque et il avait déjà gagné. Savourant sa plus récente victoire, il s’autorisa un sarcasme de plus. Peut-être qu’elle se sentait encore coupable pour le cognard… il n’allait quand même pas lui refuser le pardon qu’elle demandait discrètement en lui ramenant de la nourriture. Ce serait vraiment inhumain de sa part. Même si pour lui, c'était de l'histoire ancienne – que certes, il aimait plus que tout remettre sur le tapis, mais ancienne quand même.

« Je suis toujours gentil. » lança-t-il avec son visage le plus innocent, faisant toujours semblant de ne pas du tout savoir où elle voulait en venir. « Evidemment, attends-moi deux minutes. »

Quelle question, il avait toujours du thé. Il commença à s’éloigner d’elle avant de rebrousser rapidement chemin pour la taquiner une dernière fois. Pourquoi s’en priver ? C’était tellement agréable. Son attitude froide qu’elle se forçait à garder pour ne pas tout lui passer, cette force à laquelle elle ne voulait pas céder ; tout le conflit intérieur qui se déroulait sous ses yeux qui semblaient toujours tout voir. Ça avait toujours été facile de lire en elle, surtout quand elle essayait d’être gentille – sans faire vraiment exprès la plupart du temps.

« Et ne mange pas tout avant que je revienne, je te connais. » l’avertit-il, en la regardant droit dans les yeux.

Trois secondes de silence gênant plus tard, il s’arracha à son regard pour disparaître dans son bureau en quelques grandes enjambées. Cet océan de doute sentimental devant lui, il adorait ça. Et puis, quelque part, ça gardait son esprit occupé. Au moins, quand il s’amusait d’elle – ou avec elle – il n’avait pas à penser à ce qu’il ressentait ou pas pour elle. Une façon moins physique qu’elle de fuir, mais pas moins efficace.
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Message(#) Sujet: Re: Juste une histoire de livres (Charli) Juste une histoire de livres (Charli) EmptyMar 24 Avr - 18:34

Cha & Tiny
Juste une histoire de livres



J'arque mon sourcil et croise mes bras « t'as cru sincèrement que c'était réellement pour toi ? Et tu penses sincèrement que j'vais les laisser moisir ? » lâche je acide en fronçant les sourcils. Gamin. Abruti. Crétin. Pourquoi je ressens des trucs pour toi moi. Je regarde le panier, puis Charli « tu touches à ça, tout ce qui sortiras de ta bouche seront des escargots » l'avertis je pas contente avant de m'enfuir dans les livres. Oui hein, qu'il ouvre pas ya que moi qui ouvre. Sinon j'le tape. Et un bon sort de limace ça lui ferait pas d'mal tiens. J'aurais dû le faire quand j'en avais l'occasion, je devrais peut être y songer à le faire non ?

Bref. Le sérieux se remet en place tandis que je remets le dernier livre à sa place « humpf ... je sais pas, l'avantage ça aurait été de recycler tout ça et y. Mais c'est comme tu veux. On peut demander la réédition et une fois fait, on les renvoie pour qu'ils soient rééditer » dis je avec calme. Oui, là je parle à M. Ethergsen et non Charli, je sais être professionnelle et faire preuve d'intelligence quand on parle travail. Mais bon, vous commencez à nous connaître non ? Croisant mes bras, je lui lâche une remarque et hausse mon sourcil droit, avant de lui donner une tape sur son torse et de pointer mon indexe droit accusateur « Te payes pas ma tête Ethergsen, tu sais comment ça peut se terminer. J'ai pas besoin de cognard pour t'éclater » avertis je les lèvres pincer. Mais qu'il m'agace, qu'il m'agace !

« Toi ? Gentil ? Laisses moi rire » lâche je encore une fois acide, avant de lui demander de nous ramener le thé « j'suis pas comme toi Ethergsen ! » lâche je alors qu'il s'enfuit pour préparer l'eau et le thé. Je ferme les yeux et les rouvre après avoir soupiré. Je pourrais partir en fait. Franchement, ouais, je pourrais m'en aller, pouf comme ça, mais j'ai une idée. Tu veux me rendre maboule ? Ok, la balle est pour moi. Je prends un gâteau et arrive derrière lui, dans l'arrière pièce. Je m'adosse contre l'encadrement de la porte et coupe un morceau de gâteau que je met en bouche. « c'est ultra fondant quand même » lâche je ... séductrice, avant qu'il ne se retourne pour m'humecter les lèvres. Je m'enlève de l'encadrement et m'approche de lui, docilement. Là, je prends un autre morceau et, une fois très proche, je le lève pour le mettre dans sa bouche « t'en penses quoi Cha ? » lâche je avec une expression bien changeante. A mon tour de te désarçonner Ethergsen, moi aussi je veux un point ! En attendant, je prends un autre morceau pour le porter à ma bouche sans le quitter du regard


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Message(#) Sujet: Re: Juste une histoire de livres (Charli) Juste une histoire de livres (Charli) EmptyJeu 26 Avr - 6:25

Juste une histoire de livres
Charli & Ombellyne
Après une réponse d’une telle mauvaise foi, il ne put que réprimer un sourire moqueur en étouffant un ricanement. Pourquoi voulait-elle à ce point passer pour la fille froide et aigrie de service ? Décidément, parfois il ne savait même plus pourquoi il était autant attachée à elle qui semblait si déterminée à le repousser.
Charli s’éloigna légèrement du panier en levant les bras, comme pour se dédouaner ou prouver son innocence, sans avoir encore commis aucun crime pour le moment. Sachant pertinemment qu’une menace d’Ombellyne ne restait jamais bien longtemps une menace – elle avait un certain talent pour les mettre à exécution en dépit de tout sens moral – il entreprit de se tenir tranquille pour le moment. Le souvenir de son nez ensanglanté et complètement broyé était encore bien trop frais malgré les nombreuses années qui le séparait maintenant de l’incident.

Après la parenthèse de sérieux qui avait tout juste servi d’excuse à Ombellyne pour cette rencontre, Charli n’hésita pas une seule seconde avant de continuer à enfoncer le clou. S’il y avait bien quelque chose qu’il adorait, c’était sa tête à ce moment là. Entre ses lèvres pincées, son visage fermé et son air passablement agacé, tout était parfait maintenant. Au diable les menaces, c’était bien trop tentant et divertissant de jouer avec le feu. Après son léger coup sur la poitrine, il fit mine d’essuyer ton haut comme si ce n’était rien en lui adressant un visage amusé.

« Je ne vois vraiment pas ce que tu veux dire, je ne me paye jamais ta tête enfin. Quelle idée. » dit-il avec un ton ostensiblement ironique.

Incapable de se tenir tranquille, Ombellyne ne saisit visiblement pas tout le second degré de sa déclaration, mais il ne s’en formalisa pas. C’était habituel après tout, elle fonçait tête baissée que ça soit dans un piège ou dans ses sarcasmes, sans réfléchir. A force de sortir de ses gonds à tout bout de champ comme ça, elle allait finir par se prendre un mur. Charli en était certain ; mais ses remarques à la fois salées et enjôleuses produisaient de bien trop agréables réactions pour qu’il ne s’en passe. Ainsi soit-il, il continuerait jusqu’à ce que mort s’en suive – probablement, on parlait quand même d’Ombellyne.

« Ah bon ? Et comment je suis alors, d’après toi ? » demanda-t-il sur un ton espiègle, un sourire provocateur toujours collé aux lèvres.

Dans son bureau, la porte entrouverte, il prépara l’eau chaude pour le thé qu’elle avait ramené. Profitant d’un moment d’accalmie pour soupirer à l’abri des regards, il se détendit. Charli devait bien l’admettre, c’était amusant mais éprouvant. Ombellyne avait un sacré don pour en faire trop. Dans une autre vie, elle aurait pu être le genre de personne qu’il détestait – il ne s’étonnait d’ailleurs pas vraiment de la voir copiner avec quelqu’un comme Soussa. Mais le hasard, ou les cognards, faisaient bien les choses cependant. Malgré leurs incessantes prises de têtes, il l’appréciait pour ce qu’elle était ; ce qui était assez rare pour être précisé. Mais vraiment, parfois, elle était fatigante.
Arraché de ses réflexions par le grincement de la porte, Charli ne se retourna pas tout de suite. Surpris par sa voix soudainement excessivement suave d’Ombellyne, il se retourna vers elle pour la voir avaler un morceau de gâteau. Il fronça les sourcils, mi-perplexe mi-ennuyé. Déjà, elle commençait à manger sans lui – ce qui, en soit, était déjà inacceptable – mais surtout, elle prenait cet air de séductrice tellement exagéré et qui ne lui allait pas du tout, qui ne lui ressemblait pas. Plus elle s’approchait de lui, plus il se sentait hésitant et incertain. Quand elle porta un bout de gâteau à sa bouche du bout des doigts, il ne put empêcher un mouvement de recul.
Charli regarda un peu à droite et à gauche, décontenancé par ce si brusque changement d’attitude. Qu’est-ce qu’elle avait dans la tête ? Dans quoi est-ce qu’il s’était encore embarqué avec elle ? Elle voulait jouer, d’accord. Mais sa façon de faire était pour le moins étrange. Comme tout ce qu’elle faisait, en même temps. C’était déconcertant, mais pas étonnant pour autant. Il en venait presque à regretter les réflexions acerbes et froides d'il y avait quelques instants.
Quand il la vit s’emparer d’un autre bout de gâteau, son sang ne fit qu’un tour et il se précipita sur elle pour le lui voler. Après l’avoir avalé, il la regarda droit dans les yeux pour finalement lui répondre.

« Je ne peux rien en penser, il paraît que ce n’est pas pour moi. » lança-t-il avec un rictus en sa direction.

D’un geste, il se resservit une part avec un clin d’oeil et l’engloutit avant même qu’Ombellyne ne puisse protester.
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Message(#) Sujet: Re: Juste une histoire de livres (Charli) Juste une histoire de livres (Charli) EmptySam 28 Avr - 0:22

Cha & Tiny
Juste une histoire de livres



Je secoue la tête « arrêtes ton char Ethersen, on a comprit. T'es vraiment une tête de mule ultra lourde quand tu peux t'y mettre » je soupire, agacée et m'en vais de son champ de vision. Non mais quel crétin quand il peut s'y mettre ! Il exagère toujours et il sait pas doser son sarcasme, il en rajoute toujours des tonnes que ça en devient exaspérant. C'est bon Cha j'ai compris que t'étais un idiot. Il finit par me rejoindre, l'heure du thé, très certainement. Je souris et secoue la tête, un vrai ventre sur patte ce type quand il s'y met. « Comment tu es ? » grand, musclé, incroyablement charismatique et sexy ... « une grande baguette sans magie : insignifiant » mmmh ... non c'était pas ça qu'il fallait dire, surtout que le ton employé était sec et cassant. Je le regarde, froide, sérieuse, avant de détendre mes traits avec un sourire moqueur « tu es un ventre sur patte qui va devenir une grosse boule vu l'allure à laquelle tu manges » je devrais apprendre à être gentille non ? Fin' je sais pas, c'est pas comme ça qu'on complimente les gens ... si ? Bon j'assume, j'suis lunatique j'le sais ! Après je m'étonne pourquoi j'suis encore seule ...

Il finit par aller chercher de l'eau. Ouais, j'suis allée trop loin. Je m'humecte les lèvres avec cette envie de fuir. Il me plait toujours autant. Ce qu'il s'est passé quand nous étions jeune, en réalité, j'm'en fou. Sincèrement, nous étions des gosses. Mais pourquoi je fais comme si ça me turlupine encore aujourd'hui ? C'est qu'une connerie de façade. Il sait pas lui ce qu'il s'est passé ici, avec Blackman. J'aimerais ... me réfugier dans ses bras. Lui dire que j'aurais tellement aimé qu'il fut là, pendant cette sombre période. Lui dire que j'suis contente. J'l'aime encore cette grande baguette ... qui est tout sauf sans magie. Allez Omb, reprends toi

Je m'avance et m'adosse vers l'encadrement de la porte, il est dos à moi. Je commence par manger un morceau, le forçant à se retourner. Sourire en coin, je m'approche vers lui pour lui donner un morceau. Il a l'air de se méfier. Bingo, j'avais raison. Un nouveau jeu, de nouvelles règles, je m'en délecte presque. Je lui demande son avis sur ce morceau, prends un autre morceau sans le quitter des yeux pour le porter à ma bouche, mais il m'en empêcha. Je le regarde faire, le défie du regard et me sourire s'élargit. Alors, je m'avance, féline, je prends sa main qui a volé mon morceau de gâteau, toujours en maintenant son regard, pour lécher doucement, tour à tour, ses doigts « le thé est prêt Cha » lance je espiègle et séductrice.

Sur ce, j'avale le reste du morceau pour lui tourner le dos et m'installer à la table de tout à l'heure « et sinon tu racontes quoi de beau ? » demande je comme si de rien était, préparant la table une fois que les petites assiettes et service à thé furent à table. D'un mouvement de baguette, quelques carrés de gâteaux prédécoupés volent dans nos assiettes, tandis que thé se sert.

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Message(#) Sujet: Re: Juste une histoire de livres (Charli) Juste une histoire de livres (Charli) EmptyMar 1 Mai - 3:44

Juste une histoire de livres
Charli & Ombellyne
Prenant son air le plus théâtralement choqué possible, Charli eut un mouvement de recul parfaitement calculé quand Ombellyne céda à la facilité de l’insulte.

« Je ne suis pas une mule, mille quenouilles ! Encore moins une lourde mule. » dit-il sur un ton faussement offensé, une main sur la poitrine, alors qu’elle partait loin de lui. « Et en plus, tu le sentirais passer plus que ça si je m’y mettais vraiment. Crois-moi. »

Il avait ajouté sa dernière phrase tout bas, avec un rictus, convaincu qu’elle ne l’entendrait pas.
Revenu juste à côté d’elle à toute vitesse, Charli haussa un sourcil amusé quand elle sembla presque réfléchir à sa question piège. Vu comment il la connaissait, et ce qu’il connaissait d’elle, elle était probablement en train de lutter contre son propre esprit pour pouvoir sortir des adjectifs tous plus rabaissant les uns que les autres. Insignifiant ? Seulement ça ? Oh, Ombellyne pouvait faire tellement mieux ; il le savait pertinemment. Avec une pointe de déception dissimulée, il se rapprocha d’elle encore plus. D’une main, il rasa le haut de sa tête – effleurant au passage quelques mèches de ses cheveux bruns si doux – en faisant mine d’évaluer sa taille par rapport à la sienne avec une moue perplexe.

« Insignifiant ? » demanda-t-il comme en se parlant à lui-même, à la fois dubitatif et luttant contre un sourire naissant. « Grand, musclé, peut-être… Mais insignifiant, c’est un peu vite dit quand même. Surtout de la part de quelqu’un qui fait deux têtes de moins que moi. »

Il lui adressa un sourire franc et espiègle, les yeux rieurs. Charli se passa une main dans les cheveux avant de rentrer à pieds joints dans son jeu.

« C’est une probabilité vu la quantité impressionnante de yaourt glacé que je peux stocker ici ! » admit-il avec un léger rire détaché – vraiment, il n’en avait rien à faire de devenir gros. « Mais quand bien même je finirais effectivement par rouler entre les rayons de la bibliothèque pour ranger les livres, pourquoi est-ce que ça t’intéresserait ? »

Pendant qu’elle était loin, ou du moins assez loin pour ne pas entendre ses pensées, Charli se détendit. Pourquoi tout était toujours si difficile avec elle ? Un jour oui, un jour non. Une minute blanc, l’autre noir. Tout et son contraire la seconde d’après. Les choses pourraient être si simple, si naturelles… mais non, ça ne l’était jamais. Devait-il la laisser s’approcher de lui, devait-il l’apprivoiser ? Ou alors, allait-il continuer à fuir jusqu’à la fin des temps ? Il se mordit la lèvre, perdu dans ses réflexions, et la chaleur brûlante de l’eau fut assez brutale pour l’arracher à son casse-tête mental et le faire revenir à la réalité.

Et la réalité, là maintenant tout de suite, c’était encore une des sautes d’humeurs imprédictibles d’Ombellyne qui se voulait soudainement toute lascive et séductrice avec ses morceaux de gâteau. Il était loin, très loin de résoudre son problème ou même de commencer à prendre une décision. Il soupira, maintenant, c’était à son tour de fuir. Si le contraste avec la froideur dont elle avait fait preuve plus tôt et sa soudaine nouvelle envie était déroutant, Charli ne savait vraiment pas quoi faire – pas quoi penser. D’elle, de lui, d’eux. Est-ce qu’il y avait même un eux ? Il n’en était pas certain. Il courait vers elle quand elle ne semblait que vouloir le repousser, et quand c’était à son tour de courir vers lui, il perdait ses moyens et la chassait. Quel sens y avait-il à tout ça ? Aucun.
Ce qui arriva ensuite, il ne l’aurait jamais vu venir. Et d’ailleurs, aucune tasse tapissée de feuilles de thé n’aurait pu le prédire non plus. Quand elle s’approcha, Charli comprit immédiatement à son regard, à son attitude, qu’elle avait une idée en tête. Et c’était ce genre de choses qui lui faisait le plus peur : les idées d’Ombellyne.
Elle avait attrapé sa main furtivement et léché chacun de ses doigts consciencieusement. Déstabilisé, Charli sentit d’abord son cœur rater un battement en la regardant terminer son œuvre. Le souffle court, il aurait pu jurer qu’une soudaine vague de chaleur avait frappé la pièce mais ne l’aurait jamais admit à voix haute. En considérant qu’il aurait pu parler à ce moment là – ce qui n’était pas gagné d’avance.
La gorge sèche et l’esprit embrumé, il retira vivement sa main et détourna les yeux. Incapable de la regarder en face, pas comme ça, pas maintenant. C’était ce qu’elle faisait, tout le temps ; elle lui faisait tourner la tête – littéralement. Encore légèrement fébrile de la tension qui flottait dans l’air, il se détourna d’elle qui s’empressa de changer de sujet. Evidemment, quoi de plus facile pour elle de passer du coq à l’âne après avoir provoqué ce genre de situation dont la légère rougeur sur ses joues étaient désormais le seul témoin.

« Ouais, j’arrive. » lança-t-il l’air de rien, une énorme boule coincée dans la gorge.

Le plus naturellement du monde, elle s’en retourna au thé et aux gâteaux. Est-ce qu’ils allaient vraiment parler de la pluie et du beau temps, là comme ça, maintenant ? Apparemment oui. Elle était décidément difficile à suivre, parfois. Il observa l’eau chaude se verser dans les tasses et les bouts de gâteau voler dans les assiettes. Il détestait ça. User de la magie pour des choses qu’on pouvait faire sans trop d’efforts à la main, vraiment il n’aimait pas ça. Il fronça légèrement les sourcils avant de rejoindre la conversation.

« Oh, moi tu sais pas grand-chose. » déclara-t-il en forçant son air désinvolte et blasé habituel. « Je fais des parties de strip-poker avec mes élèves préférées, je jette des livres sur ceux qui dorment sur les tables et le lance des regards mauvais comme le beau brun ténébreux que je suis. Et de temps en temps, je fais des allers-retours aux cuisines pour aller chercher de la glace. La routine quoi. »

Le pire dans tout ça, c’était que techniquement, ce n’était pas tout à fait faux. Charli réprima un ricanement et plongea son regard dans celui d’Ombellyne. Il n’avait pas spécialement envie de parler de lui ; il n’avait jamais envie de parler de lui, en fait. Il préférait largement l’écouter déballer ses déboires pendant des heures sans jamais intervenir plutôt que d’avoir à parler. Il s’installa près d’elle et l’invita à continuer avec un vague mouvement de la tête.

« Et toi ? J’imagine que ta vie est bien plus palpitante que la mienne, ou qu’au moins tes facultés à la raconter sont encore intactes. » lâcha-t-il avec un sourire mesquin, en reposant son menton sur sa main.

HRP:


Dernière édition par Charli B. Ethergsen le Lun 14 Mai - 5:39, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Juste une histoire de livres (Charli) Juste une histoire de livres (Charli) EmptyJeu 3 Mai - 3:52

Cha & Tiny
Juste une histoire de livres



Je roule des yeux et soupire avant de m’éloigner de lui. Ce qu’il peut m’agacer quand peut s’y mettre. Rappelez moi pourquoi je ressens quelque chose pour lui ? Non, rien à voir avec son physique incroyablement sexy. Non. Enfin il y’a de ça mais non. Cha est un idiot, têtu et effroyablement charismatique. Humpf … pas sûre que le mot « effroyablement » soit de mise ici. Je ne sais pas pourquoi je ressens ça, mais je le ressens. Comme si mes sentiments d'ado prépubaire ne m'avaient jamais quittées et qu'ils se sont renforcés. Dans le genre ils sont restés en pause et il a fallu qu'il revienne dans ma vie pour que ça revienne en plus fort. Cha a évolué d’une certaine manière, tout en restant le même idiot que j’ai envie de séduire et dont j’ai envie d'éclater la carapace à coup de tank russe moldu. Il m’intrigue et m'attire. Je l'admets seulement à mon ego et pas à lui : il me manque et être dans ses bras est quelque chose que j’ai toujours apprécié lorsque nous étions ensemble. J’ai toujours pensé qu’il fallait arrêter de regarder son passé. Le soucis, c’est que ce dernier vous rattrape assez facilement et c’est compliqué de faire face. Surtout lorsque vous avez toujours ressenti quelque chose de fort et d’intense pour une personne.

On se provoque, comme deux gosses. Moi parce que j’ai une fierté mal placée, lui parce que ça l'amuse de me voir m’énerver contre lui. Je le regarde blasée alors qu’il évalue ma taille par rapport à la sienne. J'arque mon sourcil « tu sais ce qu’on dit : il faut toujours se méfier de plus petit que soit, on sait pas comment ils réagissent » lâche je tandis qu’il se tourne en dérision tout seul, ce qui me fait sourire et rire. Enfin pas trop … j’ai un rire de cochon que j'assume pas « ouais mais tu seras une mignonne petite boule … profites de ce compliment, ce sera le seul de la journée » lâche je subitement sans répondre volontairement à sa question. Tu veux pas connaître ma réponse Cha, simplement parce que je ne veux pas te répondre.

Jouer avec Charli et ses nerfs, lécher de manière sensuelle et explicite ses doigts, tout en ne le quittant pas des yeux, c'est une manière pour moi de reprendre le contrôle. Lunatique et audacieuse, je lui montre en toute transparence mon attirance pour lui, avec une manière assez particulière, je l'accorde. Cette tension que j’ai installée, je la goûte et la savoure. Yeux dans les yeux, je pourrais céder. Je le sais. Céder à mes pulsions, mes sentiments, mon cœur qui palpite, le sang me monte aux tempes et me fait rougir les pommettes. Ce sentiment, ça fait longtemps que je ne l'ai plus ressenti. Ce cœur qui bat comme un fou. Cette sensation de bien être. Oui … ça faisait longtemps. Sauf que je ne veux pas succomber. Nous ne sommes pas prêts. JE ne suis pas prête. Pas maintenant. Il faut d’abord que je décide à lui avouer ô combien il m’a manqué. Que j’ai prié les dieux pour le revoir pendant Blackman. C'est juste une excuse à la con. Je me fourvoie et me cache. J’ai pas le courage de dire ce qu’il se passe dans ma tête. Alors je joue sur différents tableaux pour prendre le contrôle de la situation. Jamais je ne me permettrais de contrôler quelqu'un. Et si par malheur je le ferais, ce serait par pure maladresse. Cependant je sais une chose : il n est pas insensible à mes charmes. Sauf si je lui fais peur, je ne lui en voudrais pas.

Une fois avoir annoncé que le thé était prêt, toujours dans lâcher le regard de Charli, je décide de revenir sur la table de toute à l'heure. Une fois encore, je provoque Charli en utilisant la magie. Je le vois dans son regard et son comportement, il n'aime pas ça. Il préfère utiliser ma magie qu’en dernier recours. En générale je le fais aussi mais là non. Je pourrais continuer et retourner dans la taquinerie, or je voulais savoir s’il avais des choses plus intéressantes à dire. Je secoue la tête et soupire « pauvres gosses. Tu es un monstre » le juge avec un air faussement énervé. Je souris, amusée, et avant que je ne continue, il me retourne la question. Je ferme ma bouche et mon visage puis j’hausse les épaules « que veux tu que je raconte ? J’aide les élèves comme je peux, je m’occupe de mon chat, je rends parfois visites à ma famille. La routine » dis je simplement en mordant sans un gâteau pour manger, fuir son regard et boire mon thé

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Message(#) Sujet: Re: Juste une histoire de livres (Charli) Juste une histoire de livres (Charli) EmptyVen 4 Mai - 3:23

Juste une histoire de livres
Charli & Ombellyne
Apparemment perplexe face à son attitude bien trop littérale pour ne pas être surprenante, Ombellyne afficha un air blasé avant de lui répondre sèchement. Charli eut un mouvement de recul, et prit quelques secondes pour réfléchir réellement à ce qu’elle venait de lui dire ; mais il n’avait jamais entendu ça nulle part. Peut-être était-ce culturel ? Il savait qu’il n’avait les mêmes références que pour la plupart des gens du à ses origines scandinaves, mais même depuis qu’il ne vivait plus trop dans sa culture initiale, il n’avait vraiment pas connaissance d’une telle expression.

« Personne ne dit ça. » dit-il sur un ton sans appel, bien décidé à casser son délire du mieux qu’il pourrait.

Elle se mit à rire de ses bêtises, de son rire si peu délicat qui réussissait toujours à lui arracher un sourire sans qu’il ne puisse le réprimer. Il observa les fossettes creusées par sa joie, ses yeux rieurs à demi-plissés et ses joues un peu rosies par la situation ; tous ces détails qu’on ne remarquait que quand on la connaissait vraiment. Elle s’autorisa même à continuer sur sa lancée, assurant cependant qu’il n’aurait pas plus que ça. Il aimait bien la regarder, elle était toujours belle quand elle n’essayait pas d’être quelqu’un d’autre. Charli se pencha légèrement vers elle, comme pour la mettre au défi.

« … Merci, je crois ? » lança-t-il avec un sourcil arqué et un rictus impossible à effacer. « Techniquement, tu m’as dit que j’avais été gentil. C’est un compliment. Et provocateur, je prends ça comme un compliment aussi. Donc ce n’est pas le seul de la journée, mais déjà le troisième ! Décidément, tu te ramollis, Tiny. »

Un échec et mat, en bonne et due forme. Après ça, elle esquiva très volontiers la question. Mais il ne pouvait pas la blâmer, à force de la mettre en face des faits et de la pousser dans ses derniers retranchements, il devait la fatiguer – ou peut-être l’ennuyer, bien que la possibilité ne lui traversa même pas l’esprit.

A son regard satisfait, Charli comprit très bien qu’Ombellyne faisait exprès d’utiliser la magie de façon triviale en sa présence. Faussement exaspérée, son petit commentaire sur son attitude – qu’il avait décrite de façon très exagérée – le fit rapidement sourire de fierté, bien qu’il soit un peu surpris qu’elle ne relève pas plus que ça. Il s’attendait à ce qu’elle râle, à ce qu’elle le gronde… mais pas à ce qu’elle se contente de ça. Surtout après tout son cinéma d'il y avait quelques instants à peine, il avait du mal à la suivre parfois.

« Je ne te le fais pas dire. » déclara-t-il en relevant le menton. « Et je n’en suis d’ailleurs pas peu fier. »

Avec un rictus plein d’orgueil, Il s’empara de sa tasse attitrée et colla ses grandes mains sur les bords brûlants. La sensation était à la fois douloureuse et chaleureuse, trop pour qu’il retire ses doigts malgré la difficulté passagère qu’il avait à tenir le thé. Calmement, il lui rendit son sourire et portant la boisson à ses lèvres pendant qu’elle lui répondait nonchalamment. Une vie simple, normale, racontée aussi succinctement que la sienne. L’évocation de son gros plein de soupe de matou lui tira une grimace de dégoût, mais il cessa rapidement quand elle passa à sa famille. S’il se permettait beaucoup avec tout et tout le monde, il évitait de faire la même chose avec les parents – proches ou même éloignés. D’abord parce qu’il savait le sujet sensible pour beaucoup de gens qui vouaient un respect sans faille à leur famille, mais aussi et surtout parce que pour lui, c’était toujours délicat d’y penser.

« Je vois. » continua-t-il, faussement désintéressé. « Tu dois en voir défiler des tas, à cette période de l’année. »

Une constatation plus qu’autre chose, une fausse façon de lui dire qu’il se demandait si elle n’avait pas trop de travail avec tout ces gamins qui ne savaient pas quoi faire de leur vie – comme lui, à leur âge. Sauf que lui, n’avait toujours pas trouvé ; et que grâce à Ombellyne, certains d’entre eux trouveraient peut-être leur voie.
Une gorgée de thé de plus réchauffa sa gorge, et il continua la conversation qui semblait battre de l’aile. N’y avait-il dont rien d’autre à dire, aucun autre sujet à débattre ? Après tout, ils s’étaient connus en long en large et en travers jadis, mais les années avaient passées. Les choses devaient bien avoir changé. Surtout avec l’année dernière. Charli perdit son sourire et lâcha un léger soupir.

« Tu travailles ici depuis plus longtemps que moi, non ? » osa-t-il demander enfin, après un temps.
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Message(#) Sujet: Re: Juste une histoire de livres (Charli) Juste une histoire de livres (Charli) EmptyVen 4 Mai - 13:03

Cha & Tiny
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Cha est perplexe face à ma remarque, alors que je le laisse réfléchir et se perdre dans ses ses réflexions, je m'approche de lui et donne un coup de poing, pas très fort, sur son épaule « ptet', mais tu devrais te méfier d'la naine » lâche je en souriant, fière de moi pour le coup. Je me permets de sourire et de rire, me contrôlant malgré tout pour pas exploser de rire. En même temps, ya pas à exploser de rire, juste à rire. BREF tant que je rigole pas comme un cochon ça m'va ! Je me rappelle de Nina qui aimait bien m'embêter à m'faire exploser de rire. Je la détestais pour ça, mais j'adorais rire avec elle. Vilaine Gryff qui vole auprès d'une petite baballe dorée. J'eus un sourire en coin, me rapproche dangereusement de lui, je prend le pan de sa chemise pour l'attirer contre moi « tu devrais savoir que derrière mes compliments se cachent d'autres choses à s'méfier Cha » dis je dans un clin d’œil avant de le lâcher pour ensuite le taquiner dans son bureau. Me ramollir pour encore mieux le surprendre, j'adore faire cela, surtout que cela fonctionne aha !

Je reprends l'avantage pour le coup, mais j'dois dire que l'un comme l'autre sommes gagnants et perdants. On se tourne autour, c'est évident. Deux débiles qui n'ont pas grandi toujours à se chamailler et se séduire d'une manière un peu bizarre. J'aime tout en lui. Que ce soit sa démarche, son physique atypique, son regard, son allure, mais aussi son charisme, son caractère. Il est l'un des rares hommes à être aussi transparents - ou presque - que moi. On se dit les choses - presque - en face. Mais surtout, on aime se taquiner. Désormais assis proche de l'autre, on pourrait sentir cette complicité étrange. Je nous sers, avec la magie pour l'embêter sinon c'est pas rigolo, et l'écoute parler de ses élèves. Il les terrorise. Vilain Cha. « Forcément qu't'es fier ! T'étais aussi à l'Ouest qu'ils ne le sont » je le regarde, range ma baguette et le forcer à me regarder avec un sourire malicieux « tu t'souviens ce qu'on a failli faire entre les rayons ? » je me souviens d'un jeu de séduction, d'envies folles et de fous rires de ma part. Déjà à l'époque j'aimais lui faire perdre la tête, je lui adresse un clin d’œil avant de reporter mon attention sur mes délicieux gâteaux peu après sa question sur ma vie en générale.

Des nouveautés ? Non, pas spécialement. Vivre à Poudlard, rendre visite à ma famille et m'occuper de mon chat, sont les choses les plus saines pour moi actuellement. Bien que ma grand-mère maternelle ADORE m'embêter ces derniers temps sur mon célibat. Bonté divine Grand-Mère, ce que tu peux être chiante quand tu peux t'y mettre. J'ignore même ses courriers, car à chaque fois, la question de sa descendance subsiste au point où ça commence à me gonfler et que j'vais avoir de moins en moins envie de la voir. J'hausse les épaules sur sa question des élèves « C'est l'époque de l'année, ils savent qu'ils peuvent venir AVANT mais ils viennent toujours à la dernière minute » dis je avec un léger sourire en coin « mais ça ne me dérange pas. Certains râlent parce qu'ils ne comprennent pas que mon but, c'est de les conseillers et non de choisir à leur place. M'enfin, un petit coup de rappel à l'ordre et ça fait toujours du bien. Ils sont pas méchants, juste maladroits » j'hausse les épaules, parfois ils peuvent être condescendants. Sauf que quand ils le sont de trop, ils comprennent vite qu'il faut pas m'emmerder. Vraiment pas.

Manger un morceaux de gâteau, je finis par boire doucement le thé, je n'aime pas trop quand il est trop chaud comme ça. Alors, après quelques lapés, je prends une petite flasque d'eau de mon sac pour en rajouter. Je pose mon regard sur celui de Cha « ça aurait pu, mais c'est pas d'la vodka » lance je. La flasque porte à confusion, or Cha me connait, il sait que je porte à confusion tout court ! Je repose ma tasse, je ne réponds pas de suite à sa question, je réfléchis et oscille légèrement la tête « 3-4 ans, tout au plus, j'ai fais un stage à Poudlard pendant les études et je suis arrivée après une formation pour me spécialiser dans l'métier » répondis je doucement avant de lever un regard neutre sur le sien « je te le dis tout de go : je ne veux pas parler de l'an dernier ». Sujet sensible. Il devra le comprendre, que ça plaise ou non, c'est comme ça. Je soupire et détend mon visage. Enfin, je me force. Je ne pensais pas qu'être sérieuse ou moins acide qu'avant puisse me demander des efforts considérables de contrôler mes émotions pour ce grand abruti. J'l'ai jamais oublié. « Et toi, tu faisais quoi avant de venir ici ? » finis je par demander tout en prenant la tasse dans les mains et boire quelques gorgées. Penser à autre chose, me permettait de pas fuir. Je fuis pas, j'affronte parfois un peu trop d'ailleurs

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Message(#) Sujet: Re: Juste une histoire de livres (Charli) Juste une histoire de livres (Charli) EmptyDim 6 Mai - 0:16

Juste une histoire de livres
Charli & Ombellyne
Sous l’ombre d’une double menace si gentiment formulée, Charli réprima un ricanement. Impossible pour lui de prendre Ombellyne au sérieux, surtout quand elle ponctuait ses phrases de coups de poings qu’il ne sentait presque pas, ou de contacts physiques qu’il aurait pu apprécier – dans d’autres circonstances. A force de jouer à la plus maligne, elle allait clairement tomber dans le ravin. Et ce serait probablement Charli qui l’y aurait poussée.

« Si tu le dis. » lança-t-il avec un air perplexe et un sourire insolent.

Charli leva le menton pour la regarder du coin de l’oeil et lui adresser son fameux sourire, de celui qui est très fier de sa connerie. Sans répondre à son semblant de provocation, il l’écouta patiemment continuer pendant qu’il trempait régulièrement ses lèvres dans son thé. Il faillit s’étouffer avec quand elle évoqua leurs moments plus ou moins intimes entre ces murs, du temps où ils étaient à peu près ensemble. Ils étaient ensemble ? Il reposa sa tasse sur la table en réprimant une quinte de toux et passa une main sur son menton pour s’assurer qu’il n’allait pas s’en mettre partout.

« Non pas du tout, et je préfère que tu ne me le rappelles pas. » dit-il d’une voix complètement abrupte et catégorique.

Vraiment, il ne tenait pas à se souvenir de ses déboires gênants d’adolescent boutonneux avec les filles – et parfois même les garçons – entre les étagères de la bibliothèque. Frissonnant à l’idée que les élèves actuels puissent en faire autant que lui dans cet endroit pourtant dédié à être un temple au savoir, il tira une grimace bien trop exagérée pour être acceptable.
D’un clin d’oeil espiègle, elle reporta son attention sur les gâteaux – dont la quantité descendait à une vitesse plutôt impressionnante. La bienveillance avec laquelle elle parlait de ses élèves étaient bien loin de la façon dont Charli traitait les siens ; et sans l’envier, il trouvait quand même qu’elle avait bien choisi sa voie. Enfin, ils verraient bien comment elle s’en sortirait quand Bennett viendrait la voir pour discuter de son avenir. Il esquissa un sourire à cette pensée, sans pour autant la mettre en garde. Les surprises, c’était bien aussi – même si celle-ci était plus de l’ordre du cadeau empoisonné. Un dernier regard à moitié dégoûté pour la flasque qu’elle renversa dans sa tasse – malgré l'assurance qu'elle avait à affirmer que ce n'était pas de l'alcool – et la conversation reprit.
Après un court temps de réflexion, elle lui raconta brièvement son parcours. Il ne fut pas surpris qu’elle évoque elle-même l’an dernier ; et encore moins qu’elle refuse de lui en parler. Elle fonçait dans le tas, toujours. Elle ne parlait pas de ses sentiments ou de ses émotions, jamais. Pourtant, ça lui aurait fait du bien, Charli en était certain.

« Ce n’est pas ce dont je voulais parler. » lâcha-t-il en détournant le regard, l’air fermé.

Il n’aimait pas cette façon qu’elle avait de considérer qu’elle était la seule d’eux deux à en avoir souffert, alors qu’elle jouissait du privilège de son ascendance. Le sourire soudainement effacé, il se réfugia en se resservant une tasse de thé, ignorant royalement les gâteaux pourtant délicieux. Elle sembla se forcer à se détendre après cette remarque un peu brutale, mais Charli ne fit pas cet effort pour lui répondre. Maintenant, elle avait réussi à le mettre de mauvaise humeur et bon courage pour inverser le processus.

« Oh j’ai continué les études sans avoir trop de but précis, juste en étudiant mes matières préférées de manière plus approfondie. » commença-t-il avec un air un peu détaché. « Après, j’ai eu un stage au ministère de la magie, dans le département des accidents et catastrophes magiques, qui a débouché sur un vrai travail au bureau de désinformation, heureusement. Je suis resté là-bas quelques années, jusqu’à ce que… jusqu’à ce que ça devienne compliqué pour les gens comme moi. Ensuite, je suis retourné bosser à Londres, à la bibliothèque nationale, le temps que ça se calme. Avant de revenir ici en septembre, enfin tu vois le genre. »

Répondre honnêtement, sans trop de détails, sans être trop vague ; il avait plutôt réussi son coup. Lui non plus, n’avait pas spécialement envie de s’étaler sur tout ça. Il se contentait souvent d’apprécier que les gens ne le jugent pas pour ne pas avoir pris le parti de se battre contre le régime de Blackman. Parfois, les gens avaient des choses à perdre, et c’était son cas. Il lui semblait compliqué, même maintenant, d’envisager de mettre sa vie en danger pour le monde alors que sa mère comptait sur lui – et dépendait de lui. Fuir et rejoindre le monde moldu pour un temps avait été la meilleure façon de survivre à ce moment là. Pour se lancer dans un combat d’une telle ampleur, d’une telle violence, il fallait soit n’avoir rien à perdre, soit être un peu fêlé selon lui. Aujourd'hui, il était à Poudlard ; il avait des responsabilités et devait tenir des engagements envers l’école, envers les élèves. Mine de rien, lui qui pensait pourtant détester la partie sociale de son travail avait fini par apprécier quelques uns de ces pots de colle toujours fourrés entre les étagères de la bibliothèque. Si ça recommençait, peut-être que cette fois, il ferait partie de ces gens un peu barrés qui n’avaient plus rien à perdre. Mais au lieu de parler de malheur, il relança la conversation. L’année touchait bientôt à sa fin, l’école allait fermer et chacun rentrerait chez lui – ou ailleurs, en vacances par exemple.

« Qu’est-ce que tu fais cet été ? » lui demanda-t-il, l’air de rien, essayant d’oublier son ressentiment d’il y a quelques instants.. « Tu rentres à… Euh, Glasgow c’est ça ? »
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Message(#) Sujet: Re: Juste une histoire de livres (Charli) Juste une histoire de livres (Charli) EmptyMer 16 Mai - 4:14

Cha & Tiny
Juste une histoire de livres



Un sourire apparaît sur mon visage tout aussi arrogant que le sien « si j'te dis cognard, tu dis quoi ? » fière de moi, je fais un petit mouvement de tête et mon sourcil gauche s'arque. Une autre victoire arriva rapidement, lorsqu'il faillit étouffer dans son thé, tandis que je le savoure, cachée dans un sourire. Oui, étouffes toi mon petit, étouffes toi. J'vais t'faire ravaler ton petit jeu. Je finis par reposer ma tasse tout en répondant à sa question. C'était trop normal, trop normal même pour nous. Bon sang Ombellyne, es-tu en train de te ramollir ? Ma maladresse légendaire revient lorsque je mets les deux pieds dans le plats. Blackman. "Heureusement" pour moi, je n'aurais jamais dû subir son courroux. La bonne blaguounette. J'étais supposée, moi sang pur parfait, type Hitlérienne aryenne à la moldue sans les cheveux blonds et les yeux bleus, traumatiser les nés-moldus et les cracmoles. Ou encore tolérer les sangs-mêlés de pas être considérée comme des dégénérés. Je regarde devant moi, une tension s'installe une fois encore entre nous. Mais c'est pas une tension que j'affectionne particulièrement. S'il pense que même les sangs purs avaient été épargnés. Il se trompe. J'ai défendu. J'me suis prise plusieurs fois des raclées. Je me souviendrais toujours de ces coups qui me lacéraient ma peau. De voir, impuissante, les élèves ou les professeurs se faire punir sous mes yeux sans que je puisse faire quoi que ce soit. De devoir rompre une histoire que je souhaite garder au fin fond de ma mémoire, parce que c'était ce qu'il fallait. Omb' ... tu te ramollis, bouges, fais quelque chose. J'm'en veux. J'aurais pas dû. Pas dû parler de ça. Je l'écoute répondre à ma question à regarder la tasse, les sourcils froncés. Ya comme un goût amer dans ma bouche. Je déglutis, laisse un petit instant de silence avant de poser mon regard vers lui. Charli Ethergsen. Petit crétin arrogant et charismatique. T'as toujours cette place au fond d'moi et j'ai jamais cessé de t'aimer. J'ai toujours détester ce sentiments à la con. J'ai soif. Mais pas de thé. « Pourquoi, ça t'intéresses ? » lâche je, visage fermée telle une bombe avant de regrouper mes affaires. C'est pas nous ça. A parler de tout et de rien. D'être normal. J'aime pas ça. Parce que, ça veut dire que je me ramollis et que je veux pas. Pas avec lui. J'aurais dû lui laisser ça et partir, parce que c'était ce qui avait été convenu dans cette lettre « tu peux garder l'tout, fais gaffe, dans un de ses délicieux cookies-brownies, il y a un poison. Mais ce serait dommage de tout gâcher en les jetant » acide, je me lève avec un sourire sans sourire « je vais rentrer j'ai pas mal de choses à faire. je reviendrais avec les livres nécessaires » dis je en me levant et remettant ma cape « on se revoit au dîner » je le salue de la tête et me dirige vers la sortie
©️ code par Nostaw.
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Message(#) Sujet: Re: Juste une histoire de livres (Charli) Juste une histoire de livres (Charli) EmptyJeu 17 Mai - 2:48

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Charli & Ombellyne
Presque instinctivement, Charli leva les yeux au ciel à la mention du cognard. Et certains se demandaient encore pourquoi en plus de détester les relations sérieuses, il détestait le quidditch… La douleur si vive qu’il avait ressenti alors à peine réveillée, il lui lança un regard plein de mépris. Ombellyne avait sa façon de régler ce qu’elle pensait être des problèmes, et clairement, elle ne s’y prenait pas correctement. Si l’épisode continuait de l’amuser – ou de la frustrer – des années après qu’elle lui ait effectivement envoyé un cognard en plein dans la figure comme une vengeance personnelle, il en était loin d’être de même pour Charli. Le douloureux souvenir de son nez cassé et ensanglanté, de la vitesse à laquelle il avait du courir à l’infirmerie pour ne pas en garder quelques séquelles toute sa vie, tout ça était encore bien présent dans sa tête. Tout ça pour quoi ? Pour avoir joué à l’adolescent, une malheureuse fois dans sa vie, à une période ou il était, justement, adolescent… ? Il ne lui en voulait plus. Non, depuis toutes ces années, l’eau avait très largement coulé sous les ponts ; mais il ne pouvait pas s’empêcher de tiquer à chaque fois qu’elle remettait ça sur le tapis – ce qui arrivait somme toute beaucoup trop souvent. Comme si la faute lui revenait entièrement et qu'il l'avait cherché ; elle n'avait aucun recul sur la situation et s'arrangeait bien pour ne pas se remettre en question.
Charli haussa les épaules sans la relancer. Le plus vite la conversation dériverait sur autre chose, le mieux il s’en porterait. Alors que la discussion alternait rapidement entre évocations heureuses et souvenirs qu’on préférerait effacer, la tension s’apaisa et laissa place à une ambiance pesante. Soudainement sur la défensive, Ombellyne lâcha brutalement sa tasse de thé pour récupérer précipitamment ses affaires.

« Oui, ça s’appelle… Mh, laisse-moi réfléchir... » dit-il, faussement perplexe et faisant semblant d’y réfléchir sérieusement mais sans jamais perdre le nord. « Faire la conversation ? Demander des nouvelles ? Ou quelque chose comme ça. Dis-moi si je me trompe, mais il me semble que c'est quelque chose qui se fait. »

Un peu agacé par cette réaction aussi inattendue qu’étrange, Charli reprit une gorgée de son thé toujours chaud. Encore une fois, les menaces fusaient de sa part. Il lui adressa un sourire tout aussi ironique que furtif qui n’avait rien d’heureux ; c’était plus de l’ordre de la lassitude, ou peut-être de l’ennui.

« Tu sais, j’ai eu un Optimal à l’épreuve de potions quand j’ai passé mes ASPICs et j’ai même majoré ma promotion. Peu importe le poison que tu as mis là-dedans, si tu en as vraiment mis un, je n’aurais aucun mal à lui trouver un antidote et à le concevoir. » lança-t-il avec un sourcil levé, plus à lui-même que réellement à son attention puisqu’elle semblait déjà sur le départ. « Alors pourquoi te donner toute cette peine ? »

S’il ne la croyait pas capable d’empoisonner sa nourriture, il avait tout de même des difficultés à comprendre cette allusion. Le poison, ça ne lui allait pas – ce n’était pas son style. Ombellyne, elle fonçait dans le tas, elle faisait les choses avec ses poings, pas avec sa tête et encore moins avec subtilité. Dans le cas où c’était effectivement une blague, ou du bluff, ce n’était pas très drôle. Et dans le cas où c’était vrai, si elle voulait vraiment l’empoisonner, lui faire du mal ou même le tuer, non seulement elle s’y prenait d’une drôle de manière, mais en plus ce n’était pas forcément la manière la plus efficace de le faire qu’en le prévenant à l’avance.
Relevant la tête vers elle pour la voir remettre sa cape, il braqua ses yeux sur elle. Pas vraiment surpris qu’elle prenne la mouche pour si peu mais largement plus qu’elle fuie si rapidement, Charli n’essaya pas de la retenir. A quoi bon alors qu’elle semblait déjà avoir pris sa décision ? Il écouta d’une oreille une probable excuse à sa retraite et son vœu de le revoir au dîner – qu’il comprit bien comme la simple politesse qu’il était et non un réel souhait de sa part.

« J’imagine, oui. Quoique je ne mange pratiquement jamais dans la grande salle en fait. C'est un non, donc. » lâcha-t-il tout bas, en la fixant alors qu’elle s’éloignait.

Sans lui rendre son salut, il s’empara d’un morceau de gateau qu’il gratifia d’un coup d’oeil suspicieux avant de l’engloutir.
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