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Inter arma silent leges (ft. Kenny)
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Message(#) Sujet: Inter arma silent leges (ft. Kenny) Inter arma silent leges (ft. Kenny) EmptyLun 2 Avr - 22:30

Inter arma silent leges
Max & Kenny
Cette journée avait été correcte. Pas extraordinaire, pas complètement nulle – juste correcte. Max n’en attendait ni plus ni moins. Elle avait plutôt réussi en cours de sortilèges, un peu moins en métamorphose. Et le professeur n’y était pas pour rien ; ils n’étaient décidément pas commodes, lui et son crâne chauve. Après ces quelques heures à la bibliothèque, elle était passée déposer ses affaires dans sa salle commune avant d’aller manger. Plus tard, elle aurait droit au cours d’astronomie avec la nouvelle professeure ; elle avait pris soin d’ignorer les rumeurs et les premières impressions des autres à son sujet pour pouvoir se faire un avis par elle-même.
A pas assurés, Max déambula dans les couloirs pour se diriger vers la grande salle, descendant les nombreux escaliers deux par deux. Elle avait assez faim pour se dépêcher, mais pas assez pour arriver en avance. Et puis, elle n’avait pas vu ses amis depuis le début de l’après-midi, elle se demandait où est-ce qu’ils avaient bien pu passer.
Quand elle entra dans la salle déjà pleine à craquer, elle jeta un coup d’oeil hagard à travers la pièce pour tenter de trouver un visage familier. Mais dans la cohue ambiante et la baisse de lumière que le soir provoquait, elle n’était pas certaine de réussir. Elle s’approcha doucement de la table des Serdaigles et hésita. Non, elle n’allait pas trouver Sage et Jayden ici. Tournant le dos à la table des Poufsouffles et à celle des Gryffondors – elle n’y trouverait personne digne de son intêret non plus – elle s’avança vers les Serpentards. Au début, elle n’osait pas changer de table, de peur de se faire remarquer ou réprimander, mais maintenant elle n’en avait plus rien à faire. Les Serpentards avaient été accueillants, et ses amis y étaient. Scrutant leur table, elle se dirigea vers la place habituelle où ils mangeaient ensemble.
Max repoussa sa cape de sorcière et tint la jupe de son uniforme en place tandis qu’elle passait ses jambes par dessus le banc pour pouvoir s’installer. Elle observa les couverts et la nourriture, toujours aussi luxueux, et leva la tête pour chercher Sage et Jayden. Visiblement, ils n’étaient pas encore arrivés ; c’est ce qu’elle constata en ne voyant que leurs places vides. Son regard flotta quelques secondes… pour se poser sur une chevelure brune bien trop connue, et bien trop peu agréable à voir. Max retroussa son petit nez et fixa la jeune fille de deux ans son aînée. Son expression calme et reposée se mua soudainement. Un air à mi-chemin entre le dégoût et le mépris collé au visage, elle cligna des yeux plusieurs fois comme pour vérifier qu’elle avait bien vu. Oh non, pas elle… Elle, la sœur de Sage, évidemment. Entre elles deux, ce n’était pas l’amour fou. C’était le moins qu’on puisse dire.

« Mackenzie. » cracha-t-elle, comme si elle avait vraiment eu du mal à le dire ou à faire preuve de la moindre politesse pour la saluer.

Pas question de lui faire l’honneur de l’appeler par son diminutif, ou même par son nom de famille. Déjà parce qu’elle n’avait rien contre sa famille – Sage était son ami, malgré la réticence et la jalousie de sa sœur. Et aussi parce qu’elle trouvait qu’appeler quelqu’un par son patronyme mettait une froide distance emprunte de respect dans les relations. Et Max, elle voulait que ça chauffe, justement. On ne la provoquait pas comme ça, en espérant s’en sortir indemne. Mackenzie ne perdait rien pour attendre ; elle voulait jouer à celle qui voulait se battre, alors elles allaient jouer.
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Message(#) Sujet: Re: Inter arma silent leges (ft. Kenny) Inter arma silent leges (ft. Kenny) EmptyMer 4 Avr - 14:56

❝ Inter arma silent leges ❞
- Max & Kenny -
Ce n'est pas car les garçons sont trop bons pour t'accepter que je te considère comme une amie. Ce n'est pas car les garçons peuvent te trouver des qualités que tu n'es pas pleine de défauts. Pour moi tu n'as que ça. MacPherson reste toujours MacPherson quel que soit ton prénom.
Une journée comme celle-là, Kenny aimerait bien en avoir tous les jours. Ses résultats dans toutes les matières étaient brillants sinon corrects et personne n'était venu l'embêter pour une quelconque raison. Elle avait pu passer la journée presque entièrement seule, comme elle se complaisait souvent à le faire, supportant même de bonne humeur la présence de Skat à ses côtés la majeur partie de la journée. Que Jayden lui permette d'y voir mieux dans ses jugements elle n'était pas contre, mais offrir quelque fois une bonté sincère envers les autres était tout ce que son éducation religieuse lui avait appris, elle s'était d'ailleurs levée du bon pied ce matin là alors le frère de Jade ne lui avait pas tapé sur le système. Le problème quand on avait un frère en deuxième année et un meilleur ami dans la même classe c'est qu'il ne pouvait guère passer beaucoup de temps ensemble, le repas du soir était sans doute un des moments qu'elle affectionnait tout particulièrement car elle pouvait être avec les garçons et rire avec eux sans que personne ne vienne les déranger. Ou presque. La seule ombre au tableau dans leur groupe si soudé c'était la fille qu'ils se traînaient à longueur de temps comme si c'était une personne exceptionnelle. Rien à voir. Maxine n'était autre qu'une imposture aux yeux de la jeune Sinclair. Il lui suffisait de penser à ses yeux et son petit sourire suffisant pour faire perdre son calme à la jeune Serpentarde. Mais qu'à cela ne tienne, elle ne viendrait pas lui monter le bourrichon dans les heures à venir. C'était une journée qu'elle aimerait bien refaire tous les jours!

Ayant fini le devoir qu'elle devait rendre pour le lendemain plus tôt que prévu, elle ne voyait quoi faire à part aller dans la Grande Salle en avance pour attendre le dîner, espérant que Sage et Jayden se prit de bouger leurs fesses pour une fois. Elle avait l'impression de les attendre constamment et malheureusement pour eux, "patience" n'était pas un mot qui appartenait au vocabulaire de la jeune fille. Elle passa les portes de la Grande Salle dardant ses yeux verts sur l'ensemble des élèves repérant ceux qui méritaient son attention et ceux qui ne méritaient même pas un regard, c'est-à-dire la majorité des gens qui la regardait de travers. Mackenzie s'avança dignement à sa table et prit sa place habituelle, remarquant sans un mécontentement l'absence des garçons. Bon certes, elle était en avance, mais elle devrait les attendre...comme d'habitude. Elle aurait bien voulu qu'il se dépêche ce soir là, car en plus de ne pas se voir de la journée il fallait qu'ils aient leur cours d'Astronomie, laissant Kenny pour seule dans leur salle commune le soir. Ce n'était peut-être pas leur faute mais cela n'empêchait pas à la jeune fille de ressentir un certain agacement. Il fallait toujours qu'ils soient séparés, la faute à pas de chance, mais cette séparation lui était d'autant plus insupportable qu'elle savait qu'ils allaient passer la moitié de leur soirée avec l'autre fille. Celle dont la simple prononciation de son nom lui donnait de l'urticaire. Non, elle n'exagérait pas. C'était la pure et simple vérité aussi cruelle et dure soit-elle pour celle qui en était la victime. Perdue dans ses pensées, Kenny ne fit pas attention aux personnes qui entraient dans la Salle, consciente que ses amis viendraient la voir quand ils seraient arrivés et que ce n'était pas en grognant qu'ils allaient arriver plus vite. Mais parfois, il ne fallait pas croire que les habitudes étaient trop acquises, que tout ce passait comme tous les jours, que tout se passait comme elle l'avait prévu, car ce soir ce ne fut pas le cas. Elle releva assez la tête de la table pour apercevoir une chevelure brune et une démarche qu'elle reconnaîtrait entre mille. Elle pouffa dans sa main voyant la deuxième année hésiter comme si elle ne savait pas quoi faire. Abruti dans la famille de génération en génération! Il ne fallait pas s'en douter. Mais qu'elle ne fut pas sa surprise et son dégout quand elle vit Maxine s'approcher de la table des Serpentards. La table des Serpentard...pauvre d'eux...Quoi? Pardon? Tout mais pas elle! Pas. Elle. Qu'est-ce qu'elle foutait en réalité là? Elle n'allait quand même pas venir s'assoir à sa table?! Entre l'envie de se cacher sous la table ou de lui envoyer une assiette à la tête, Kenny fit tout simplement semblant de ne l'avoir pas vu et tourna la tête du côté opposé. Peut-être qu'en l'ignorant elle partirait l'autre cruche. Sa journée si bien commencé n'allait pas finir comme elle le souhaitait et ça l'embêtait bien plus que ce que tout le monde pouvait imaginer. Il était pour elle hors de question que le cul de MacPherson viennent sur le banc en face d'elle pour ruiner le repas qu'elle voulait faire avec ses amis. Parce que, que les choses soient bien clair. Sage et Jayden pouvait lui trouver tout ce qu'il voulait, ils pouvaient bien être aveugles, sourds et même naïfs, cette fille n'en restait pas moins son ennemie jurée et jamais ô grand jamais elle ne mangerait avec elle ce soir. Comme si elle ne devait pas assez se la coltiner toute la journée à traîner autour de son frère et de son meilleur ami comme un vautour en faim de viande rouge. Ruminant de sombres pensées, Mackenzie n'osait même pas regarder où elle s'était assise en espérant qu'elle l'ait fait loin, mais alors très loin d'elle.

« Mackenzie. » Elle releva la tête vers la voix qui avait craché son prénom comme si il était empoisonné. Ben voyons! En face d'elle! Carrément! Non mais elle se fichait d'elle où quoi? Qu'est-ce qu'elle faisait là? Kenny haussa un sourcil à la vue de la Serdaigle. Si elle pensait qu'elle lui faisait peur elle pouvait se mettre le doigts dans l'oeil, ce n'était pas une gamine de deux ans sa cadette qui allait la faire trembler et d'ailleurs elle en avait connu des plus coriace tel que son abruti de frère. "MacPherson." Elle cracha-t-elle en retour non sans avoir eut l'idée de l'oublier tout simplement. Non loin l'idée d'un quelconque respect en l'appelant par son nom de famille. Son nom n'avait rien de glorieux il soulignait juste ce qu'elle était et ce qu'elle retirait toujours pour Kenny: une manipulatrice, une voleuse, une ennemie. Elle voulait tout simplement que Maxine ne se sente pas la bienvenue et c'était le cas. L'appeler par son nom de famille lui permettait de lui rappeler à qui elle s'adressait et puis elle ne lui ferait pas le plaisir de l'appeler par son prénom pour être trop gentille et si elle osait émettre son diminutif se serait juste afin de se moquer d'elle. Elle n'avait qu'une hâte que les garçons n'arrivent plus ou plutôt qu'elle dégage tout simplement. Elle inspira profondément et se ressaisit. "Qu'est-ce que tu fais là? Tu t'es perdue?" Elle leva un sourcil interrogateur. En langage Mackenzie cela voulait tout simplement dire: va voir ailleurs si j'y suis. Mais la jeune fille, bien qu'à Serdaigle, ne devait pas avoir l'intelligence nécessaire pour comprendre un tel implicite. Il l'avait mis à Serdaigle quoi...autant donner à Callum le prix de génie directement, ce serait beaucoup moins ridicule. La seule chose dont elle pouvait se réjouir c'est qu'elle ne les collaient pas non plus en salle commune. Damne, qu'on lui fasse un cercueil sur le champs si tel était le cas. Bien que tout envie de rire soit définitivement parti en même temps qu'elle est vu l'image de Maxine, elle ne put retenir un mauvais sourire de se peindre sur ses lèvres. "A moins que tu ne connaisses pas tes couleurs, ce qui ne serait pas étonnant au vue du Q.I. de la famille." Elle venait en territoire ennemie la tête la première comme si elle espérait que tout ce passe aussi bien qu'elle l'avait espéré. Mais quand on cherchait Mackenzie, la plupart du temps on la trouvait.
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Message(#) Sujet: Re: Inter arma silent leges (ft. Kenny) Inter arma silent leges (ft. Kenny) EmptyLun 9 Avr - 22:12

Inter arma silent leges
Max & Kenny
La Serpentard eut presque l’air surprise de la voir. Ce n’était pourtant pas la première fois qu’elle venait manger à leur table, malgré les différends entre elles deux. Elle s’attendait probablement à voir son frère ou même Jayden en levant la tête, plutôt que Max. Elle l’aurait préféré que ça soit quelqu’un d’autre, n’importe qui. Ça se voyait rien qu’à sa tête. La façon dont elle cracha son nom de famille en disait long également. N’était-elle donc que ça aux yeux des autres, la sœur de MacPherson ?
Max fronça les sourcils, alors ça allait être la guerre – ici et maintenant. Dire qu’elle était simplement venue pour profiter d’un repas avec ses amis…

« Qu’est-ce que tu veux ? » dit-elle en lui adressant un regard glacial. « Je suis là pour manger avec mes amis. Même si tu ne fais que coller aux fesses de ton frère, tu devrais quand même comprendre ce que ça veut dire non ? A moins que tu n’en aies vraiment aucun dans ta classe, ça expliquerait bien des choses. »

Quoi ? Ce n’était pas tout à fait faux.
Elle tournait toujours autour de Sage et Jayden, mais elle ne traînait jamais avec les gens de sa classe. Enfin du moins, Max ne l’avait jamais vue le faire. A croire qu’elle était vraiment seule, sans amis. Ce qui était compréhensible, vu son évident manque de discernement et d’intelligence. Si elle avait seulement bien voulu – ou réussi à – connecter ses deux derniers neurones ensemble, elle aurait vu la vérité en face. Max n’était pas Callum, et MacPherson était son nom de famille, pas un trait de caractère. Quelle imbécile celle-là.
Mackenzie semblait bouillonner à l’intérieur, très certainement de toutes les insultes auxquelles elle pensait pour la qualifier. Dans son froid mépris, Max balaya la conversation d’un vague geste de la main, comme pour lui signifier qu’elle n’était même pas digne de son intérêt. Mais elle ne comptait pas s’arrêter là, non. Elle voulait la guerre, elle allait l’avoir, tout simplement. Max commença à picorer dans son assiette en attendant ses amis, plus pour s’occuper, pour se donner une contenance ou une attitude, que pour réellement se remplir l’estomac. Et de toute façon, elle n'avait pas d'autre choix que de répliquer, de la prendre de haut. C'était elle qui se positionnait si bas, c'était elle qui frôlait le ridicule à chaque phrase.

« Et je te trouve bien intéressée par ma famille, tout à coup. » lança-t-elle l’air de rien, sans lâcher sa nourriture du regard. « D’abord mon nom de famille, et maintenant ça… T’es amoureuse de mon frère ou quoi ? »

C’était vraiment mauvais. A croire qu’être méchant, c’était vraiment dans les gênes après tout. Elle qui essayait pourtant de s'éloigner le plus possible de sa famille... Quelle plaie, cette fille faisait ressortir le pire en elle. Elle leva les yeux en prenant son air le plus hautain possible et guetta sa réaction. Les choses allaient devenir violentes, c’était une certitude. Max était si sereine, comme si la bombe qu’elle venait de balancer à la figure de Mackenzie n’avait jamais existé.
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Message(#) Sujet: Re: Inter arma silent leges (ft. Kenny) Inter arma silent leges (ft. Kenny) EmptyDim 29 Avr - 1:48

❝ Inter arma silent leges ❞
- Max & Kenny -
Ce n'est pas car les garçons sont trop bons pour t'accepter que je te considère comme une amie. Ce n'est pas car les garçons peuvent te trouver des qualités que tu n'es pas pleine de défauts. Pour moi tu n'as que ça. MacPherson reste toujours MacPherson quel que soit ton prénom.
Elle était vraiment la dernière personne qu'elle avait envie de voir à cet instant. En ce jour. Pour toute la vie. Elle n'était qu'une épine dans le pied de l'humanité celle là, une très grosse épine, bien agaçante qu'on avait juste envie d'arracher et de jeter à la poubelle. Une mauvaise herbe. Elle poussait là où on s'y attendait le moins puis elle s'étalait, elle prenait la place de tout le monde mais ce qu'elle métairie c'était juste être arraché comme toute mauvaise herbe. Elle provoquait Kenny rien qu'en s'installant en face d'elle alors que les garçons n'étaient pas là. Ce n'était même pas la jeune Sinclair qui venait lui chercher des noises c'est elle qui se mettait dans le pétrin toute seule. Ce qu'elle pouvait être bête. Elle serra la dents et aurait bien voulu faire mine de ne pas l'avoir vu, elle et sa tête de demeurée. Ce qu'elle pouvait l'énerver! Sa simple présence l'agaçait. Une simple de ses paroles l'a mettait en rogne. Son simple visage lui donnait envie de la taper. Ce n'était ni plus ni moins une haine réciproque qui avait naquit entre les deux jeunes filles et qui ne cessaient de grandir au fur et à mesure des étapes de leurs vies respectives. A en juger par leurs comportements cela n'était pas prêt de se terminer et tout ça, c'était la faute de cette MacPherson. Tout était de sa faute.

Puisqu'elle ne pouvait compter que sur elle-même pour lui faire comprendre qu'elle n'était pas la bien venue, car Maxine s'incrustait telle une sangsue sans jamais lâcher sa proie, elle n'allait pas se faire prier. Peu importe qu'elle soit amie avec les garçons pour elle ne savait quelle raison, Kenny elle, ne pouvait pas la supporter et vu qu'elle était seule pour l'instant elle n'allait pas se gêner pour le lui rappeler. « Qu’est-ce que tu veux ? » Non mais elle était sérieuse? Mackenzie releva un sourcil interrogateur. C'était elle qui venait à sa table et elle demandait à la jeune fille ce qu'elle voulait? A sa propre table? Avec son frère et son meilleur ami? Elle avait décidément un problème et elle ferait mieux d'aller consulter. "Euh je sais pas moi...que tu dégages pour changer? Tu me gâches la vue! " La jeune Serpentard avait répliqué sur un ton froid, presque ironique face à Maxine et ses grands yeux bleus qui pouvait paraître si innocent si on ne regardait que ce qu'elle était de façade. Mais elle n'était pas que ça, malgré ce que les autres pouvait penser. Kenny n'en finirait pas de médire sur Maxine, mais elle n'était pas là pour ça et lui montrer que ça présence l'énervait au plus au point était lui faire gagner la partie trop facilement. Il fallait qu'elle se calme et c'était très dure pour la jeune Sinclair qui n'était pas patiente et plutôt impulsive. Réfléchit avec ta tête avant tes bras se répétait-elle souvent même si cela ne fonctionnait pas à chaque fois. Si elle voulait gagner aujourd'hui ce n'était pas en frappant la poupée en face d'elle qu'elle gagnerait, il fallait qu'elle soit maligne. Comme les Serpentards l'étaient. « Je suis là pour manger avec mes amis. Même si tu ne fais que coller aux fesses de ton frère, tu devrais quand même comprendre ce que ça veut dire non ? A moins que tu n’en aies vraiment aucun dans ta classe, ça expliquerait bien des choses. » Mais c'est qu'il était féroce le chaton en fin de compte. Il ne fallait pas que MacPherson s'étonne si elle commençait d'hors et déjà à s'énerver et à répliquer de cette façon. Kenny ne rigolait plus depuis longtemps. Elle serra les dents face à un point sensible que la jeune fille avait touché, mais elle se refusait de laisser paraître sa douleur sourde enfouie pendant des années à cause de son abruti de frère qui ne valait pas mieux qu'elle. "Dixit la fille qui vient manger à une autre table que la sienne car personne là bas ne veut d'elle. C'est pas trop dur d'être rejetée par sa propre maison? Et puis à l'exception de Jayden qui est mon meilleur ami et de Sage je préfère être avec des gens plus âgés, parce que tu vois les petits immatures dans ton genre qui grouille comme des cafards, ça me dégoûte" Elle rendit à Maxine son regard froid et entreprit de se servir à manger comme si elle pouvait passer le temps et que cette grosse dinde allait finir par s'en aller de sa table, ce qu'elle ne semblait pas prête à faire.

Bien que touchée par la paroles de Maxine, elle fit comme si de rien n'était, ce n'était pas le moment de lui laisser une fenêtre de tire. Elle ne remercierait jamais assez son talent de comédienne qui lui permettait de faire ce qu'elle voulait de son expression faciale. Elle planta sa fourchette dans un petit pois sans parvenir à l'avaler ni même à le porter à sa bouche, dégoûtée par la présence d'une MacPherson en face d'elle, elle se contenta de jouer avec sa nourriture tandis que Maxine faisait de même. Un jour elle savait qu'elle finirait par exploser, qu'elle ne pourrait plus se retenir et ce jour là elle n'y irait pas à simple coup d'insulte, elles emploieraient toutes les deux les mains, peu importe comment cela pouvait se terminer, elle s'en fichait pas mal. Elle profita de ce blanc pour lui faire comprendre que sa présence n'était pas la bienvenue avec une remarque acerbe sur son frère, véritable abruti fini. « Et je te trouve bien intéressée par ma famille, tout à coup. » Kenny éclata de rire, comme si elle pouvait s'intéresser à sa famille. Il ne fallait pas qu'elle rêve. C'était elle qui courait après son frère à elle et elle allait dire que Kenny s'intéressait à sa famille? Pardon? Elle se pencha vers Maxine et souffla d'un air mauvais "Ne prends pas tes rêves pour des réalités. Personne peut s'intéresser à vous. Qui s'intéresserait à des nuisibles dans votre genre?" Mais la réponse de la jeune fille ne fut pas celle escomptée et le rire de Kenny s'évanouit aussi vite qu'il était apparut Elle « D’abord mon nom de famille, et maintenant ça… T’es amoureuse de mon frère ou quoi ? »faillit s'étouffer mais se retint de justesse. A ce moment précis la Sinclair vit rouge. Son frère? Cette pourriture qui lui avait gâché son enfance et qui continuait de maltraiter son frère dans le simple but de l'atteindre elle et de lui faire mal? Celui qui avait alimenté nombreux de ses cauchemars lorsqu'elle était petite? Amoureuse de lui? Mackenzie serra sa fourchette plus fort qu'elle ne le faisait déjà et le petite air hautain que Maxine prenait avec elle la faisait bouillonné encore plus. Elle était de deux ans sa cadette et elle se permettait de la prendre de haut avec pour simple armement son abruti de frère? C'était bas. Trop bas. Elle inspira un bon coup et essaya de rester de marbre même si elle savait que son énervement était perceptible d'un point de vue extérieur elle se gardait bien de le laisser exploser. Telle une bombe déclenchée elle laissait le temps s'écouler avant de se laisser imploser. Elle continua de jouer avec sa fourchette et se fut à son tour de planter ses yeux verts dans ceux de Maxine. "Parce que tu crois que c'est un compliment d'avoir le QI de ton abruti de frère? Désolée mais je ne me mélange pas aux torchons".

Elle aurait dû faire comme si elle ne la voyait pas, comme si elle n'existait pas. Mais ce n'était plus possible à présent. Plus maintenant que Maxine avait déclenché une bombe juste sous leur nez en attendant patiemment qu'elle explose sans doute pour que Kenny perde son sang froid et explose avec. Elle ne lui ferait pas se plaisir du moins pour l'instant. Elle se décida finalement à porter ses petits pois à sa bouche autant pour avoir quelque chose dans l'estomac que pour s'empêcher de lui sauter à la gorge. Il n'y avait qu'en la présence des garçons qu'elle pouvait se retenir mais maintenant qu'ils n'étaient pas là, rien ne l'empêchait de faire ce qu'elle voulait. Et elle le ferait.
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Message(#) Sujet: Re: Inter arma silent leges (ft. Kenny) Inter arma silent leges (ft. Kenny) EmptyMer 2 Mai - 2:00

Inter arma silent leges
Max & Kenny
Si la présence de Max à la table des Serpentards semblait provoquer une véritable gêne physique à Mackenzie, elle, elle ne voyait pas les choses de la même manière. Elle était ici chez elle, comme à la table des Serdaigles. Peut-être qu’elle n’aurait pas du ressentir ça, mais si ses amis avaient été à sa table, elle aurait voulu qu’ils se sentent comme chez eux. Alors, ici, elle était comme chez elle. Elle n’aurait pas été jusqu’à se considérer en reine sur un terrain conquis, mais elle était au moins en terre alliée. Et peu lui importait bien ce que cette peste de Mackenzie pouvait bien en penser.

« Ça c’est clair que c’est pas toi qui risque de la gâcher, t’es tellement invisible que je t’avais même pas vue. » lança-t-elle en arquant un sourcil perplexe.

Ce n’était même pas un mensonge. Elle s’était simplement installée là par habitude, de façon automatique. Pas pour le plaisir d’embêter cette idiote de sœur. Comment Sage pouvait-il être aussi… aussi tout, et elle, aussi rien ? C’était à n’y rien comprendre. Ceci dit, elle réfléchit quelques instants. Max et Callum n’avaient pas non plus grand-chose en commun, si ce n’était leurs parents… N’y avait-il vraiment donc pas de transmission du caractère par les gênes, ou quelque chose comme ça ? Elle se promit de passer à la bibliothèque pour vérifier ça quand la voix insupportable de Mackenzie interrompit encore une fois le flux de ses pensées.
Max grinça des dents et lui adressa son air le plus méprisant possible. C’était tellement bas, si peu recherché. Elle soupira, passablement ennuyée, comme si c’était la chose la plus stupide qu’elle n’avait jamais entendue de toute sa vie. En vérité, ce n’était pas loin d’être le cas. Refusant de s’abaisser à son niveau – pathétique, il fallait bien le dire – elle plongea son regard éperdument froid dans le sien, et leva à peine un sourcil pour lui répondre, hochant légèrement la tête de droite à gauche comme pour lui montrer toute la pitié qu’elle lui inspirait.

« C’est tout ? C’est tout ce que tu peux faire ? Tacler sur la maison ? C’est décevant, mais bon ça ne m’étonne pas de toi. » lâcha-t-elle avec un ton emprunt de tout le dédain du monde. « Et c’est moi que tu traites de cafard immature… Tu t’es regardée ? Pour une aînée, t’es vraiment une gamine en fait. Tu dis que je te dégoûte, mais peut-être qu’au fond, c’est les autres qui te trouvent dégoûtante. Pourquoi tu te justifies ? Parce que c’est vrai, t’as personne ? T’es vraiment toute seule, Mackenzie. Mais au moins, si t’essayes de prouver le contraire, c’est que tu t’en rends compte. C’est déjà ça. »

Elle pencha légèrement sa tête, toujours reposée dans sa main, sans la quitter des yeux. La Serpentard avait deux années de plus qu’elle, mais elle semblait en faire dix de moins. Un petit sourire ironique naquit sur ses lèvres alors que Mackenzie s’étouffait d’un rire faux et mauvais en face d’elle. Et, doucement, son expression changea quand Max termina de planter sa bombe entre elles deux. Assez surprise de ne pas la voir exploser sur place, elle reconnut intérieurement la capacité de son adversaire à se contrôler, malgré la haine et la colère qui devaient la ronger de l’intérieur. Max le savait, et elle s’en délectait. Rien de ce qu’elle avait dit ne l’avait encore atteint, elle était bien trop fière, bien trop au-dessus de ça. Et l’idée même de faire perdre ses moyens à Mackenzie lui arracherait un de ses plus beaux sourires. Au fond, peut-être qu’elle était pire que son frère, parfois. Callum avait l’esprit tordu et la violence facile, mais Max avait la langue aussi acérée qu’un couteau et les poings non moins avides de sang.
S’il fallait en passer par là, elle n’hésiterait pas. En fait si, mais la seule chose qui la ferait hésiter serait purement technique, et pas morale. Cette peste méritait-elle de faire perdre des points à Serdaigle dans le cas où on les prendrait sur le fait ? Clairement pas. C’était la seule chose qui la retenait encore. De manière assez étrange, Max ne savait pas vraiment pourquoi elle détestait Mackenzie. C’était juste… comme ça. La Serpentard avait montré son aversion envers elle, et elle, elle détestait l’injustice et les harceleurs. Mackenzie était une ennemie, maintenant. Sans même avoir besoin de raison, elle se serait jetée à corps perdu dans une bataille inutile. Était-ce une haine qui était née de la jalousie ? Pourtant Mackenzie était bien plus proche de Sage que Max ne l'avait encore jamais été, et elle l'avait près d'elle bien plus souvent qu'elle malgré le fait qu'ils ne soient pas dans la même classe. Ses sentiments refoulés au fond de son cœur étaient-ils devenus si visible que même une perle d'ignorance comme Mackenzie avait pu les voir et les refuser ? Était-ce seulement une façon de protéger son frère ? Max secoua légèrement la tête pour en revenir à la conversation. Depuis quand avait-on besoin d'une raison pour détester quelqu'un ?

« Ah bon, tu ne t’intéresses pas à moi, ni à mon frère ? Pourtant c’est exactement ce que tu fais là. » dit-elle en s’accoudant contre la table pour appuyer son menton au creux de sa main. « Tu n’as visiblement que notre nom à la bouche, faudrait voir à changer de disque un jour. T’es rouillée, ma belle. »

Elle devait bien lui accorder ça, elle n’avait pas tort : Callum était un sombre enfoiré, doublé d’un con. Au sens littéral, il était stupide. Pus que Mackenzie, ce qui était en soit une performance.
Ce n’était pas son genre de provoquer, d’envoyer mille et un sarcasme à la figure de ses opposants, mais contre elle, tous les moyens étaient bons. En temps de guerre, les lois n’existaient pas. Max lâcha un léger soupir avant de prendre une bouchée de son assiette qui semblait pourtant excellente, mais dont elle n’avait pas encore touché le contenu. Il fallait qu’elle fasse attention, elle était déjà assez maigre comme ça, il ne fallait pas en plus que cette harpie lui coupe l’appétit. Il ne manquait plus que ça.
Max approcha son verre d’eau de ses lèvres, et après une longue gorgée, elle enfonça le clou comme elle savait si bien le faire. Elle savait comment faire mal, et elle n’allait pas s’en priver.

« Au moins on est d’accord là dessus, c’est un abruti. » admit-elle avec un air faussement innocent, avant de continuer en la regardant droit dans les yeux avec un sourire mauvais. « Mais tu sais, je ne le dirais à personne que tu es amoureuse de lui, ne t’inquiète pas. Et puis ce serait vraiment la honte pour toi si ça se savait, donc il ne vaut mieux pas que ça s’ébruite. »

Son regard assombri devint presque moqueur ; la menace était silencieuse, mais elle était bien là. Faisant glisser un doigt sur le rebord du verre, Max croisa les jambes sous la table.

« N’est-ce pas, Mackenzie ? » dit-elle en insistant bien sur chaque syllabe de son prénom.

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Message(#) Sujet: Re: Inter arma silent leges (ft. Kenny) Inter arma silent leges (ft. Kenny) EmptyJeu 5 Juil - 0:31

❝ Inter arma silent leges ❞
- Max & Kenny -
Ce n'est pas car les garçons sont trop bons pour t'accepter que je te considère comme une amie. Ce n'est pas car les garçons peuvent te trouver des qualités que tu n'es pas pleine de défauts. Pour moi tu n'as que ça. MacPherson reste toujours MacPherson quel que soit ton prénom.
Si elle pouvait, ne serait-ce que la remettre à sa place, elle ne se gênerait pas le moins du monde. Malheureusement la jeune fille était décemment plus douée pour jouer de sa baguette et de ses poings plutôt que de ces mots. La blesser ne serait pas chose aisée, vu que la jeune fille semblait, au contraire de Kenny, prendre tout cela bien trop à la légère pour que ça ne l’impact. Il ne fallait pas voir Maxine MacPherson comme la petite fille tranquille et innocente que son visage laissait transparaître. Véritable monstre. Serpent à la langue acérée et rempli de venin tout autant sournois que sans gêne. Elle se permettait de venir manger à leur table, sans invitation puisque les garçons n’étaient pas encore arrivés. Ils étaient sans doute le no man’s land entre les deux jeunes filles mais quand elles ne se retrouvaient que toutes les deux, le drapeau blanc n’était pas de sorti. Poussant ses petits pois dans un côté de son assiette, elle essayait en vain d’oublier la présence indésirée de la Serdaigle en face d’elle. Elle se moquait du monde ce n’était pas possible autrement! Se mettre en face d’elle! En face!

Mackenzie serra les dents et lorsque les échanges salés commencèrent à s’élever entre les deux jeunes filles, elle ne fit même plus semblant de ne pas la voir. « Ça c’est clair que c’est pas toi qui risque de la gâcher, t’es tellement invisible que je t’avais même pas vue. » Dans une parfaite symétrie elle leva également son sourcil, obligeant son coeur alerte à se calmer et ses mains à se décrisper. Moins elle montrerait que les propos de MacPherson l’énervait et la blessait, mieux elle s’en sortirait. C’est dans une perspective nouvelle qu’elle se permit d’hausser les épaules nonchalamment « Moi qui pensait que ton strabisme était dû au fait que les deux seuls neurones que tu possédais avais du mal à se toucher, en fait faut vraiment que t’aille te faire soigner » Bien sûr, ce n’était pas car elle avait prit la résolution de ne pas s’énerver qu’elle allait laisser la gamine en face d’elle lui dire ce qu’elle voulait. Que cela la blesse ou pas, Kenny s’en fichait, elle voulait juste ne pas perdre le combat oral à cause d’une remarque particulièrement pathétique. Sous le coup de la colère, elle pouvait sortir des phrases sans queue ni tête, la retenue lui demandait plus d’énergie mais lui permettait de réfléchir davantage. Si elle allait dans le sens de Maxine elles n’en finiraient jamais. Et malgré son envie de se montrer mature, dans ces conditions là elle était tout aussi immature qu’elle. Trop vive, trop impulsive, trop irréfléchie, elle balançait des mots sans prendre le temps de savoir ce qu’elle racontait vraiment. Et malgré le fait qu’elle faisait des efforts, la fureur qu’elle tentait de contenir était bien trop forte pour qu’elle puisse tout faire à la fois. Ses yeux verts croisèrent ceux bleus de sa rivale et le mépris qu’elle pouvait y lire n’était pas sans lui donner raison. Au moins elle se trouvait dans le même cas de figure que la Serpentard qui n’avait aucune envie de quitter sa table la première puisque c’était sa table et sa maison. Ce qui n’était pas le cas de cette chère Maxine. « C’est tout ? C’est tout ce que tu peux faire ? Tacler sur la maison ? C’est décevant, mais bon ça ne m’étonne pas de toi. » La jeune fille haussa un sourcil interrogateur. Elle ne lui avait rien demandé. Elle ne la connaissait même pas et ne la connaîtrait jamais. Tout ce qui pourrait l’étonner c’était de voir à quel point elle allait la massacrer si elle continuait à jouer à sa mijaurée sur ce ton là. Qu’est-ce qu’elle voulait que Kenny fasse après tout? Qu’elle lui balance son assiette de petit pois? Elle ne pouvait pas plus se retenir qu’elle ne le faisait déjà et c’était un exploit qu’elle n’est pas déjà explosé de rage face aux remarques acerbes de sa cadette. « Y’a que la vérité qui blesse. T’es pas à ta place ici c’est tout il serait temps que tu le comprennes. » lui lança-t-elle d’un ton froid. Elle n’était ni à sa place à cette table, ni même à Poudlard. Elle n’était qu’un cafard que l’on devait écraser sous son pied. Le facteur de tous les malheurs. De tous les malheurs des autres mais également de tous les siens à elle. Elle en avait marre de se faire balader par une gamine qui jouait encore aux poupées. Elle aurait dû la remettre à sa place bien avant si elle avait su, mais quand on laissait un problème prendre de la place il devenait vite plus gros que nous.

La jeune vert et argent inspira pour reprendre la parole mais Maxine lui coupa l’herbe sous le pied. « Et c’est moi que tu traites de cafard immature… Tu t’es regardée ? Pour une aînée, t’es vraiment une gamine en fait. Tu dis que je te dégoûte, mais peut-être qu’au fond, c’est les autres qui te trouvent dégoûtante. Pourquoi tu te justifies ? Parce que c’est vrai, t’as personne ? T’es vraiment toute seule, Mackenzie. Mais au moins, si t’essayes de prouver le contraire, c’est que tu t’en rends compte. C’est déjà ça. » Tel une gifle qu’elle aurait reçu avec toute la force possible, Kenny sentit son pouls accélérer, ses joues devenir rouges sous le coup de la colère et de la honte. Mais ce n’était rien lorsqu’elle se rendit compte que ses yeux s’étaient embués de larmes de rages. Elle serra les dents et les phalanges à s’en faire blanchir les doigts. La gorge serrée par un noeud elle ressassait les paroles de Maxine comme une mélodie néfaste. La Serdaigle savait-elle la portée des mots qu’elle avait prononcé? plus qu’une simple insulte c’était l’ouverture d’une blessure ancienne qui peinait à cicatriser. C’était sa faute à son frère Callum. Seule. Elle était retrouvée seule sans personne entièrement de sa faute! Et la plus jeune voulait reprendre le flambeaux? Quelle jolie bande d’enflure! Elle la détestait. Non pire, elle la haïssait de tout son être. Kenny ne desserra pas les dents de peur de faire jaillir autre chose qu’une remarque déplaisante à son égard, elle garda les poings serrés en dessous de la table pour ne pas lui mettre une claque dans un moment de pure haine. Elle savait que la gamine se délectait de sa colère, de sa souffrance. Elle allait souffrir à son tour c’était la promesse que Kenny se faisait. Elle inspira profondément, vida ses poumons pour reprendre de l’air nouveau, pour tourner une nouvelle page. Ses yeux se vidèrent de ses vaines larmes et elle reprit figure humaine et digne. Peut-être que Maxine ne savait pas tout ça, qu’elle n’était pas au courant, mais qu’importe? Qu’est-ce que cela pouvait faire à Kenny de se défouler sur une innocente qui portait le nom du criminel? Comme quoi, il n’y avait pas que le nom de famille qu’ils avaient en communs. La cruauté était une affaire une famille à ce qu’elle voyait. Elle s’éclaircit la voix, honteuse d’avoir cédé sous les yeux de MacPherson à la colère et la douleur. Elle planta ses prunelles dans celle de la jeune fille lui transmettant toute la haine qu’elle pouvait ressentir à son égard. Si les yeux pouvaient référer les humeurs, les prunelles de Kenny auraient virées au rouge cramoisi, or elle devrait se contenter de ce qui était perceptible dans la lueur de ses yeux. « Tu sais quoi Maxine? Oui je suis une gamine, oui je cède à la colère et je sais que ça te réjouie, oui je suis irréfléchie. Je sais que j’ai plein de défaut ce n’est pas toi qui va me les apprendre mais contrairement à toi je les avoue. Je ne suis pas tel que Sage assez aveugle pour me laisser avoir par une sympathie feinte. Parce que tu sais quoi? Tu cherches tant à te démarquer de ton frère, que tu deviens même pire! Tu te délectes de la souffrance des autres de leurs malheurs, tu es le symbole même de la cruauté. Un jour ils arrêteront de prendre ta défense et tu verras ce que c’est que de ce retrouver seule, gamine! » Elle souffla rageusement. Sa tête la tournait, et elle ne s’était même pas rendue compte qu’elle avait déblatéré un discours, elle ne savait même plus ce qu’elle lui avait dit. Elle ne ressentait que son coeur plus allégé d’un sentiment de colère vif. Elle soupira et sans lui laisser le temps de lui répondre, la toisa d’un air hautain, un sourire à la fois triste et hypocrite à la fois. « C’est quoi ton problème en fait MacPherson? Tu fais pitié. » Enervée? Non absolument pas. Elle voulait bien rire, mais certains sujets étaient tabous et il ne fallait pas non plus pousser mémé dans les orties!

Une fois la tempête passée, il ne restait que la pluie. Même si la haine de Kenny avait fini de se déverser sur Maxine à la suite de la bombe qu’elle lui avait fourrée dans les mains, il n’en restait pas moins que les deux filles ressentaient respectivement un mépris l’une envers l’autre. Jalousie ou jugement réellement fondé? Tout cela dépendait du point de vue que l’on comptait utiliser. Elles étaient pour l’une comme pour l’autre des pestes et des êtres à mépriser. Au moins elles étaient d’accord sur une chose, c’était déjà un bon départ. Même si ce départ plus que bancale ne préservait en rien des moqueries incessantes qui allait de nouveaux refaire surface. Pour éviter d’en dire davantage qu’elle en avait déjà dit, Kenny fourra une bouchée de petit pois dans sa bouche se forçant à mâcher lentement pour ne pas dire des ânneries trop vite. MacPherson serait bien trop contente et cela lui apporterait satisfaction. Il était évident que malgré l’âge de Kenny, se ne serait pas elle qui remporterait ce duel oratoire. Car elle estimait qu’elle était de nature gentille contrairement à la vipère qui sifflait dans son dos. « Ah bon, tu ne t’intéresses pas à moi, ni à mon frère ? Pourtant c’est exactement ce que tu fais là. » La jeune Serpentarde leva les yeux au ciel. Bien sûr est elle était descendante de la Reine d’Ecosse! C’était n’importe quoi! Ce nom qu’elle avait à la bouche elle n’hésitait pas à le cracher comme si il était empoisonné. Mais qu’elle croit en ces rêves! « Tu n’as visiblement que notre nom à la bouche, faudrait voir à changer de disque un jour. T’es rouillée, ma belle. » C’était reparti! Mais elle ne l’a fermé jamais celle-là? Kenny lui assena un regard noir et s’efforça d’avaler sa bouchée de petit pois avant de la recracher sur la table. Comment ça que leur nom à la bouche? Pouah! Elle haussa discrètement un sourcil et planta ses prunelles dans celle de Maxine d’un air neutre et empreint de dédain. Et oui elle aussi elle pouvait le faire! « Et en quoi je m’intéresse à vous au juste? Je sais que la prétention est une de tes principales caractéristiques mais le monde ne tourne pas autour de toi MacPherson ne prend pas tes désirs pour la réalité ». Elle laissa sa fourchette dans son assiette pour se servir un verre d’eau. Elle espérait que celle dont le QI se rapprochait de celui d’une huitre ne dirait pas de conneries alors qu’elle était en train de boire, elle n’avait aucune envie de cracher partout tel un lama.

Elle aurait tout donné pour que Jayden et Sage passe la porte, pour qu’ils arrêtent ça, car parler de MacPherson 1 lui donnait de l’urticaire. Surtout entendre parler de MacPherson 1 par le rejeton MacPherson 2 c’était tout simplement horrible. Pourvu qu’elle s’exile en Laponie celle-là que ça lui fasse des vacances! Sa colère s’était de nouveau presque apaisée pour ne laisser la place qu’à un mépris palpable. Mais c’était sans compter les efforts incommensurable de Maxine pour la pousser à bout et pour qu’elle finisse à en venir aux mains. Une fois que Kenny eut fini d’espérer que ses amis la sortirait de là, elle se résolut à devoir résoudre ça toute seule. Néanmoins la deuxième année n’était pas si débile qu’elle n’y paressait et savait taper là où ça faisait mal. « Mais tu sais, je ne le dirais à personne que tu es amoureuse de lui, ne t’inquiète pas. » Hein? Quoi? Elle écarquilla les yeux et faillit s’étouffer avec sa propre salive. Non mais elle était sérieuse elle? Elle serra la main contre son verre d’eau. Amoureuse de MacPherson? Par Merlin elle préférait restait seule que d’être accompagné par ce crapaud, même celui de Sage paraissait moins répugnant que cet ignoble créature qu’avait engendré leurs parents. Elle laissa sa main sur son verre d’eau pour éviter de la lui balancer dans la tête, ce qui devant témoin ne se faisait pas, même si personne n’était vraiment prédisposée à les regarder se chamailler comme des enfants. « Tu es ridicules. Non ce sont tes sentiments refoulés qui frôle l’inceste qui frôle le ridicule et le dégoût » lui rétorqua-t-elle avec une grimace espérant lui asséner un coup assez puissant pour ne pas qu’elle continue ce que Kenny était en train de penser. Malheureusement la trsoième année s’y était pris trop tard pour arrêter la machine à vapeur «Et puis ce serait vraiment la honte pour toi si ça se savait, donc il ne vaut mieux pas que ça s’ébruite. » Frôlant la crise cardiaque, elle parvint à se donner une figure neutre alors que son moi intérieur courait dans tous les sens en s’arrachant les cheveux. La poigne de la jeune fille se renforçait sur sa main. Elle n’oserait pas? Damne elle n’oserait pas faire ça?!

« N’est-ce pas, Mackenzie ? » La coup de trop. Son impulsivité frappa avant même qu’elle ne se rende compte de son geste. Elle jeta l’intégralité de son verre d’eau dans la figure de Maxine qui ne s’y attendait sûrement pas, vu comment Mackenzie s’était retenu avant de finir par craquer à bout de nerfs. D’une voix plus menaçante que sa pathétique tentative de jouer les innocentes elle encra ses prunelles dans celle de Maxine « J’imagine que tu n’aimerais pas que cette conversation ne s’ébruite également? Que je révèle ton vrai visage à tout le monde? Pauvre petite qui fait croire à tout le monde qu'elle est innocente et que c'est moi la peste! Je suis sûre que les garçon apprécieront le fait que tu me traites de cette manière. Parce que t'as beau te croire plus maligne quoi moi, je sais comment on fait pour retourner tout le monde contre quelqu'un. Croit-moi ton frère m'a donné un joli exemple dans la manière de s'y prendre. Si je le voulais vraiment MacPherson je ferais de ta scolarité un enfer au delà de ce que tu pourrais imaginer. On est d'accord ou on est pas d'accord Maxine? » Cette fois Kenny avait vraiment était au bout de ses limites. Menacer quelqu’un comme ça, faire à quelqu'un d'autre ce qu'on lui a fait. Elle ne le souhaitait à personne, mais elle pouvait le faire si elle le souhaitait. Et Maxine le savait, car si Maxine n’avait aucune scrupule à lui pourrir la vie, elle n’en aurait pas non plus à lui pourrir sa scolarité. Reprenons un ton mesuré elle se recula un peu et plaqua sur son visage un air horrifié et emplit de culpabilité « Je suis désolée Maxine, j’a…j’avais oublié…mon…mon verre et puis j’ai pas mesuré mon geste…oh pardonne moi » lui dit-elle d’une voix mielleuse en lui tendant sa serviette par dessus la table comme pour signer un pacte. Que les chose soit bien clair, elle ne gagnerait peut-être pas cette bataille oratoire, mais elle ne se laisserait pas marcher dessus.
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Message(#) Sujet: Re: Inter arma silent leges (ft. Kenny) Inter arma silent leges (ft. Kenny) EmptyJeu 5 Juil - 23:19

Inter arma silent leges
Max & Kenny
Devant la crispation visible de Mackenzie et le fait qu’elle ne parvenait plus à l’ignorer, Max sentait la victoire venir à elle dans cette confrontation. Portée par son ressentiment et sa haine, elle ne put retenir un rictus arrogant. Son menton haut et fier, elle sentait monter la colère explosive de son adversaire alors que la sienne, plus froide et calculée, faisait son chemin tranquillement. Devant le ridicule de sa réplique, elle ne put qu’hausser les sourcils et secouer la tête de droite à gauche. L’attaquer sur un défaut qu’elle n’avait même pas ? Elle ne l’admettrait pas devant elle, mais elle en avait suffisamment pour que Mackenzie n’ait pas à en inventer.

« C’est tout ce que tu sais faire ? C’est pathétique, t’es pathétique. » dit-elle avec un ricanement mesquin.

Où était donc passée la calme Maxine, dont la maturité tapait sur le système de plus d’un ? Aucune idée, mais si Mackenzie voulait jouer, alors elle allait sauter à pieds joints dedans. Si son adversaire pensait avoir le dernier mot, elle se trompait lourdement. Ses amis Serpentard l’avaient invitée à cette table, elle y avait donc maintenant tout autant sa place que d’autres. Et Heather était bien trop occupée à la table des Poufsouffle à gratter quelques informations et dernières rumeurs pour avoir envie de manger avec elle à la table des Serdaigle, alors elle resterait là que ça lui plaise ou non. Sans extrapoler jusqu’à deviner que Mackenzie parlait autant de la table que de l’école, Max croisa les bras, bien installée sur son banc et surtout bien décidée à y rester.

« Je ne crois pas que tu sois en position de dire si je suis à ma place où pas, j’ai été invitée que ça te plaise ou non. » déclara-t-elle en haussant les épaules, se dédouanant comme si s’asseoir en face d’elle avait été un devoir et non un choix.

Les joues rouges de colère de Mackenzie lui arrachèrent une satisfaction malsaine qu’elle s’empressa d’enfouir tout au fond de ses tripes. Max ressemblait bien trop à son frère dans ses moments là, à se réjouir de la douleur et de la rage des autres pour assouvir sa propre quête dans les tréfonds du côté obscur qui l’appelait à chaque seconde. Elle s’en voulait parce qu’elle aimait ça plus que parce qu’elle savait où appuyer pour faire mal et qu’elle le faisait.
Les yeux rouges, les poings serrés, le visage crispé de Mackenzie ; c’était bien mieux que tous les Optimal du monde. Max savait pertinemment qu’elle venait d’ouvrir une plaie béante dans son adversaire et n’attendait que l’occasion idéale pour retourner le couteau dedans. Au diable Sage, au diable les bonnes manières, au diable ses décisions et sa façon de rejeter toute sa famille et surtout son frère dont elle essayait de se démarquer en permanence. Si le mal coulait déjà dans ses veines, alors c’était trop tard pour qu’elle soit quelqu’un de bien de toute façon ; elle n’avait plus aucune raison de se retenir. Quitte à donner raison à la Serpentard sur la question, elle allait gagner cette confrontation.
Alors, quand elle commença sa réponse après un temps, Max eut un léger mouvement de recul. La façon qu’elle avait de reconnaître ses tords était déroutante, surtout vu ce qu’elle savait d’elle. Comment pouvait-on en venir à se descendre soi-même pendant une altercation de ce genre, dont la violence n’épargnait personne ? Non, elle ne faisait pas semblant d’être amie avec ses amis. Elle n’allait pas se retrouver seule non plus, en dépit de ce que Mackenzie semblait penser. Par contre, le reste n’était pas tout à fait faux. L’ombre de son frère était prête à lui tomber dessus à chaque instant, et elle fronça les sourcils. Ouais, elle était pire. Elle était cruelle. Elle le savait pertinemment. Et elle n’avait pas besoin que cette stupide fille qui se vantait d’être plus âgée qu’elle le lui rappelle alors qu’elle ne comprenait rien à rien, et ne savait rien non plus de la situation. Le menton relevé et les yeux à demi clos, Max répondit avec une voix étonnamment douce ; le ton était redescendu d’un cran.

« Tu t’enfonces toute seule, là. » finit-elle par dire. « C’est pas parce que tu flippes grave de te retrouver toute seule que c’est le cas pour tout le monde. »

La rage de Mackenzie était délectable, mais Max sentait la culpabilité commencer à lui tordre l’estomac. Ou alors, c’était la faim puisqu’elle n’avait encore presque rien mangé. Elle ajouta une remarque de plus avec un air hautain qu’elle ne portait vraiment pas si bien et un sourire énervé qui en disait très long.

« Pas autant que toi. » lâcha-t-elle avec une grimace méprisante proche du dégout.

La Serpentard sembla essayer de reprendre une contenance en avalant ses petits pois, mais Max ne la lâcha pas des yeux. Et elle répondit à sa pique en levant les yeux au ciel avec une insolence qui lui aurait presque plu si le contexte actuel n’était pas ce qu’il était. La façon dont elle copia son comportement et ses attitudes lui fit lever un sourcil. Elle essayait de gagner en la prenant à son propre jeu là ? Mais elle n’était qu’une novice perdue dans la cour des grands, c’était clair et net. Ou alors, elle était tellement à court d’arguments qu’elle commençait à la copier ? Max devait bien admettre qu’au moins, elle avait eu un peu de jugeote sur ce coup là ; il était évident que sa façon de faire était meilleure que la sienne dans ce genre de duel.

« Si le monde ne tourne pas autour des MacPherson, pourquoi est-ce que tu prends autant de plaisir à parler de nous tout le temps ? » demanda-t-elle, arborant une mine faussement intriguée, se retenant de la questionner par rapport à son changement soudain de méthode pour cracher son venin. « On dirait que tu ne peux pas te passer de nous. Ce sont des faits, pas des suppositions. »

Si Mackenzie avait commencé les hostilités, Max allait clairement les finir. Quelques provocations de plus, et elle sentait son but se rapprocher à grands pas – à savoir, faire exploser la Serpentard de rage et en être débarrassée pour de bon. La tête hallucinée de son adversaire à l’idée d’épouser le grand méchant loup était incroyablement plaisante. Fière comme si elle pensait être la première à faire ce genre de réflexion qui ne lui inspirait que du dégoût et de la pitié pour son interlocuteur, elle commença à parler d’inceste. Ce qui était une grave erreur quand on avait soi-même un frère dont on était bien trop proche et avec qui on était bien trop collante. Max la regarda droit dans les yeux, le sourire disparu et l’air méprisant vite remplacé par un visage si froid dont seule sa cruauté et son envie de faire mal transparaissait.

« C’est clair que vu comment tu tournes autour de Sage à longueur de journée, tu dois t’y connaître en inceste. » cracha-t-elle, en détournant le regard l’air de rien, s’efforçant de ne pas le regretter amèrement.

Elle n’avait jamais eu aucune envie de mêler Sage ou même Jayden à tout ça, mais Mackenzie avait commencé. Tout comme leur confrontation, et leur passion générale l’une pour l’autre, en fait. Bien sûr que non, elle n’irait jamais répandre ce genre de rumeur, elle avait clairement autre chose à faire de sa vie contrairement à Mackenzie dont les intérêts ne semblait tourner qu’autour de son frère et elle. Mais c’était quelque chose qu’Heather lui avait appris, à la longue. La réputation était en général quelque chose auquel les gens tenaient, et elle ne ferait pas exception. Alors c’était une menace valable, même si elle ne serait jamais mise à exécution. Parce que si elle le faisait, lui, il saurait exactement à qui il devrait demander des comptes quand il l’apprendrait. Elle n’avait pas besoin.
Coupée dans ses réflexions par encore une de ses tentatives ridicules pour la discréditer, Max s’accouda sur le bord de la table, le menton reposant dans sa main, avant de se prendre une volée glacée sur le visage. Les yeux fermés par réflexe, elle s’essuya rapidement le visage de la paume de son autre main. La mâchoire crispée et les sourcils froncés, elle fit le calcul mentalement. Mackenzie avait craqué avant elle, mais elle allait prendre cher. Très, très cher.
Elle ouvrit ses yeux lentement pour la fixer intensément, du feu bleu dans les pupilles, alors que l’autre tentait maladroitement de la menacer alors qu’elle n’en avait strictement rien à faire que les gens sachent sa vraie nature – y en avait-il qui ne le savait pas déjà ?
L’idée de faire la victime auprès des camarades Serpentard qui avait probablement vu toute la scène du verre d’eau jeté à sa figure, elle se retint difficilement. Elle n’était pas comme ça, et puis elle ne mentait pas bien non plus. Sans se rendre compte que sa main exerçait une pression bien trop élevée sur son propre verre, elle se lança à sa manière pour lui faire ravaler ses paroles.

« Contrairement à toi j’essaye pas d’avoir l’air sympa quand je le suis pas ou d’avoir une bonne réputation, je sais qui sont mes amis, je leur fais confiance pour ne pas croire tes conneries égoïstes montées de toute pièce par ta petite tête stupide et j’en ai rien à foutre de ce que les autres pensent de moi. » siffla-t-elle entre ses dents, faisant ressortir très vivement les tendons de son cou. « Alors écoute-moi bien maintenant, espèce de salope. Il n’y a aucun monde où c’est toi qui fait de ma scolarité un enfer, Mackenzie. Aucun. Le poste est déjà pris sale pute, et peu importe ce que tu fais, tu seras jamais à la hauteur. Jamais, dans aucun monde. Alors abandonne et rentre chez toi connasse, ça vaudra mieux pour tout le monde. »

Affronter Mackenzie n’était pas difficile, se retenir l’était beaucoup plus. Soudainement, le verre très fin se brisa dans la main gauche de Max et un millier de petits morceaux coupants vinrent se planter sur la table et dans sa main. Le sang chaud et poisseux se mit à couler entre ses doigts encore tremblants et elle jeta un regard véhément à ses blessures. Il ne manquait plus que ça, même sa propre force était contre elle maintenant. Sans jeter un regard à son adversaire, elle attrapa sa serviette hypocritement tendue pour mettre ses camarades Serpentard dans sa poche et n'avoir aucune preuve. Posant sa main meurtrie sur le blanc de la serviette qui tourna rapidement au rouge, elle entreprit de retirer délicatement les plus gros morceaux encore plantés dans sa paume. Le plus étonnant, c'était que la douleur qu'elle ressentait venait de la haine dans sa tête et dans son coeur, et pas du tout de sa main. Elle aurait surement mal demain, et Heather allait l'engueuler pour ça. Ouais.
Si avant elle était bien plus dans la retenue et le divertissement face à la colère de son adversaire, maintenant c’était la guerre – la vraie. Et si Max n’avait pas si peur de faire perdre des points à sa maison ou de faire honte à Tracy, elle lui aurait déjà cassé trois dents à la force des phalanges. Mais non, elle valait mieux que ça. Elle valait mieux que cette pauvre fille, mieux que son frère, mieux que tout ceux qui se faisaient des idées sur elle.

« A moins que tu ne préfères rester, et que je te dénonce à ma préfète ? » menaça-t-elle sans aucune gêne. « C’est toi qui décide, Mackenzie. Enfin si ton cerveau finit par se mettre en route, bien évidemment. »

Bien sûr que non, elle n’allait jamais faire ça. En plus, techniquement c’était elle qui était chez Mackenzie et pas l’inverse. Jamais elle n’utiliserait ce genre de moyens que Sage affectionnait pourtant pour se venger. Non, avec Max, c’était physique et verbal mais jamais détourné ; elle réglait ses problèmes la tête la première s’il le fallait. D’ailleurs, c’était quoi le problème ? A force de se disputer avec cette grognasse de Mackenzie, elle avait complètement oublié pourquoi.
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Message(#) Sujet: Re: Inter arma silent leges (ft. Kenny) Inter arma silent leges (ft. Kenny) EmptyLun 27 Aoû - 22:05

❝ Inter arma silent leges ❞
- Max & Kenny -
Ce n'est pas car les garçons sont trop bons pour t'accepter que je te considère comme une amie. Ce n'est pas car les garçons peuvent te trouver des qualités que tu n'es pas pleine de défauts. Pour moi tu n'as que ça. MacPherson reste toujours MacPherson quel que soit ton prénom.
La patience n'était pas une caractéristique de la jeune Mackenzie, pas le moins du monde, et si elle avait pu, elle aurait déjà collé son poings dans la figure de la personne qui était en face d'elle. Cette espèce de sale peste qui venait la chercher à sa propre table pour l'humilier devant ses camarades. Cette voleuse qui prenait un malin plaisir à se croire et à faire croire à Sage et Jayden qu'elle était importante pour eux. Maxine MacPherson, en personne. La jeune Serpentard n'avait jamais été la meilleure quand il s'agissait d'un duel oral, elle préférait foncer dans le tas pour en finir au plus vite, malheureusement ce genre de duel était un des pêchées mignons de Maxine qui s'en donnait à coeur joie plus les joues de sa rivale rougissaient de fureur. Elle aurait voulu régler ça autrement, à coups de poings et hurlements. Mais elles étaient dans la Grande Salle et malgré ce qu'elle souhaitait intérieurement faire, Mackenzie n'était pas une sauvage. La Serdaigle en face d'elle, relevait le menton comme pour marquer déjà sa victoire face à une Kenny visiblement énervée et à deux doigts d'exploser de colère. Non. Elle ne l'aurait pas. Kenny ne la laisserait pas l'humilier de la sorte à sa table, dans sa propre maison, alors qu'elle était une étrangère, une intruse, une personne qui n'était pas à sa place malgré tout ce qu'elle pouvait penser. Ni Jayden, ni Sage n'était présent à table alors Kenny ne voyait pas ce qu'elle foutait ici, en face d'elle, comme pour la narguer d'être apprécié par les garçons qui se fourvoyaient sur son cas. Si seulement elle pouvait leur montrer à qu'elle point cette fille était pire que la peste. Mais non, Jayden semblait penser que ce n'était que des enfantillages et qu'elles finiraient par se lasser. Mais il se trompait. Car lorsqu'une haine aussi intense prenait feu dans le fond du coeur de quelqu'un, essayer de l'éteindre avec de l'eau, ne faisait que raviver davantage la flamme.

« C’est tout ce que tu sais faire ? C’est pathétique, t’es pathétique. » La jeune fille serra les dents. Même si elle se refusait de l'avouer, Maxine avait raison, c'était pathétique. Elle ne trouvait aucun véritable arguments à lui renvoyer et ne faisait que s'énerver davantage. Elle crispa les poings tant et si bien que la trace de ses ongles se dessinèrent dans ses paumes cachées aux yeux de sa rivale. Mackenzie pouvait devenir pire qu'une enfant, régresser de plusieurs années quand on s'en prenait à elle. Elle n'était qu'une enfant qui avait dû grandir trop vite et c'était dans ces moments là que cela se faisait ressentir. La jeune Sinclair, tenta de respirer pour se calmer, ne pas laisser la colère l'aveugler et finir par faire quelque chose qu'elle regrettait. Non pas à cause de Maxine, non celle-là méritait clairement le coup de poings qui démangeait Kenny, mais elle ne pouvait pas le faire ici, pas dans la grande salle, pas à cette heure, et pas si Jayden et Sage risquaient de la voir. Plus qu'un énervement à dissiper, elle avait surtout une fierté à préserver. Ce qu'elle avait dû mal à faire en ce moment même. « Je ne crois pas que tu sois en position de dire si je suis à ma place où pas, j’ai été invitée que ça te plaise ou non. » Perdue dans la contemplation de sa propre colère, Kenny perdait peu à peu le fil de la conversation, elle releva la tête lorsque Maxine reprit la parole et fronça les sourcils. Non elle n'était pas invité, pas quand elle était là et elle le savait, elle le savait si bien qu'elle profitait de cela pour énerver la jeune fille. Les joues rouges de fureur, la jeune Serpentard croisa les bras contre sa poitrine comme pour se protéger de la jeune Serdaigle, geste enfantin qu'elle avait gardé malgré ses propres réticences, et regarda autour de Maxine avec exagération. "Tu vois Sage ou Jayden ici? Non. Alors t'es pas la bienvenue. Tu devrais le savoir à force, mais faut croire que t'a du mal à imprimer. Mais c'est pas ta faute si t'es débile de naissance c'est génétique il paraît." La jeune fille crachait ses paroles comme si elle pouvait faire du mal à Maxine, et elle l'espérait réellement. Mais une part d'elle même savait que cela n'atteignait même pas la gamine. Elle en avait vécu d'autre, comme elle. Mais ce n'était pas car Maxine avait un train d'avance que la jeune fille se laisserait faire. Oh que non. Elle trouverait un moyen. Mais elle ne laisserait pas une fille de deux ans sa cadette, la mener par le bout du nez. Elle s'était connue plus coriace que cela.

Faute de mieux, Kenny commença à réaliser ce qu'elle savait faire de mieux, copier. Mais pas sur n'importe qui. Sur Maxine. Calmant sa respiration, elle fit le vide, décida, même si elle ne tiendrait pas sa promesse, de ne pas s'énerver et de prendre tout à la légère comme pouvait le faire la bleu et argent. Il fallait qu'elle reste calme, qu'elle soit sûre d'elle et qu'elle ne lui montre pas son envie de l'égorger vive. Malheureusement c'était beaucoup plus difficile à faire que ce qu'elle avait pensé et elle se demandait comment MacPherson faisait réellement. Etait-elle sourde? Cela serait tellement plus simple. Jouant une toute autre carte, la jeune fille releva fièrement le menton quand elle vit la réaction de Maxine. Mackenzie était capable de beaucoup de concession quand elle voulait obtenir quelque chose, quitte à se dénigrer devant la personne qu'elle détestait le plus au monde. « Tu t’enfonces toute seule, là. C’est pas parce que tu flippes grave de te retrouver toute seule que c’est le cas pour tout le monde. » Kenny vit le rouge lui monter aux joues. Retenant une insulte sur le bout de ses lèvres elle foudroya Maxine du regard. Elle savait taper là où sa faisait mal et elle faisait comme il se devait. La plaie dans la poitrine de Kenny saignait, mais plus que cela, il y avait cette colère, cette rage qui prenait de l'ampleur plus Maxine parlait, plus elle la rabaissait, plus elle lui rappelait ses peurs les plus profondes, plus elle lui rappelait pourquoi elle détestait sa famille. Les joues brûlantes, elle se rapprocha de la table et fixa de ses yeux émeraudes ceux saphirs de Maxine. "Je ne m'enfonce pas, puisque c'est la vérité. Mais c'est pas parce que tu flippes grave de voir tes défauts comme tout le monde le voit, de comprendre pourquoi on pourrait jamais t'aimer, que c'est le cas de tout le monde" Elle se recula légèrement et malgré le fait que sa voix soit revenue, ses sourcils toujours froncés montraient un agacement qui commençait à prendre de plus en plus d'ampleur. Elle aurait voulu que cela se termine, qu'elle s'en aille. Oui, qu'elle le fasse. Car il n'en serait pas question pour que Kenny le fasse à sa place, elle avait sa fierté et elle était à sa place, ce qui n'était pas le cas de MacPherson à ce moment précis. « Si le monde ne tourne pas autour des MacPherson, pourquoi est-ce que tu prends autant de plaisir à parler de nous tout le temps ? » La jeune fille haussa les épaules. Cette fille se croyait au centre du monde, mieux que le reste de l'univers. Comme si Kenny avait le temps et l'énergie suffisante pour penser à eux. Et quand au plaisir de parler d'eux, il fallait voir le portrait mélioratif que Kenny pouvait tenir de ces adversaires! Oh oui simplement de l'art le plus pure et le moins vrai qu'il soit. Ils n'étaient que des cafards qu'elles prendraient plaisir à écraser sous son pied, le premier autant que la deuxième. « On dirait que tu ne peux pas te passer de nous. Ce sont des faits, pas des suppositions. » Cette fois-ci Kenny ne put retenir un rire monter dans le fond de sa gorge et pouffa devant le regard de Maxine. Sa colère se calma quelque peu, remplacer par une crise de rire qu'elle avait dû mal à contrôler. Ne pas pouvoir se passer d'eux? C'était l'hôpital qui se foutait de la charité! Elle rit encore pendant quelques secondes avant, un sourire aux lèvres, de se tourner de nouveau vers sa rivale de toujours. "Ne prends pas ton cas pour une généralité, mais si tu veux savoir t'es clairement pas mon genre MacPherson." Elle planta ses yeux froids dans ceux de Maxine avant de jouer de sa fourchette avec ses petits pois "Tu sais, il y a un proverbe qui dit qu'on ne parle que de ceux qui posent problèmes et c'est exactement ce que je fais. Je ne fais que parler de ceux qui posent problème. Vous." La colère tapit dans l'ombre commençait à refaire surface, petit à petit et l'impatience légendaire de la jeune fille reprit le dessus. Kenny recommençait à cracher son venin contre ses ennemis, elle en prenait même un malin plaisir, même si cela était enfantin, même si elle passait pour une gamine, même si Maxine n'en avait rien à faire cela lui faisait du bien. Le problème avec Maxine, comme pour Mackenzie est qu'elle ne savait pas s'arrêter. Jamais. « C’est clair que vu comment tu tournes autour de Sage à longueur de journée, tu dois t’y connaître en inceste. » Kenny perdit immédiatement son sourire. Si un regard aurait pu tuer, Maxine aurait pu creuser sa tombe sur le champ mais elle était trop occupée à regarder ailleurs, trop honteuse de ce qu'elle venait de faire. Alors au lieu de monter sur ses grands chevaux, Kenny réfléchi quelques secondes et pinçant les lèvres pour reprendre d'un air autant calme que faire ce peu. "Et tu te dis son ami? Sérieux? C'est honteux. Je suis sûre que Sage sera ravi d'apprendre ce que tu penses de lui." Elle, elle n'en avait rien à faire ni MacPherson 1, ni MacPherson 2 n'étaient des amis alors elle pouvait dire ce qui lui chantait, or, Maxine n'avait pas ce pouvoir sachant qu'elle était ami avec le frère et le meilleur amie de la Serpentard en face d'elle.

Kenny aurait pu se délecter longtemps de la tête que fit Maxine lorsque celle-ci reçu un verre d'eau glacé sur le visage, parfaitement lancé par Kenny. Mais malheureusement, la jeune Serdaigle ne voulait pas se réjouir avec son ennemie et virait très vite au rouge, elle qui était toujours si calme. Cela ne faisait que réjouir la jeune fille qui se disait qu'elle avait enfin réussit à mettre en colère Maxine. Pire qu'une enfant qui avait reçu un bonbon, elle ne pouvait retenir un certain sourire de satisfaction tandis qu'elle s'excusait faussement envers Maxine de lui avoir renversé son verre sur la tête, alors qu'elle n'attendait ça que depuis le début. Sa poussée de colère avait eut raison de sa promesse de ne pas s'énerver, mais la tête de Maxine valait toutes les promesses violées du monde. Kenny perçu certain rire tandis que Maxine la fixait avec des yeux froids. Certains de ses camarades de maison avait tout vu et cela ne faisait que plus plaisir à Kenny. Mais la joie retomba vite quand MacPherson ouvrit la bouche. Le sourire de la jeune fille se perdit plus Maxine parlait et crachait des insultes dans tout genre, la colère reprit dans sa poitrine et elle dû serrer les poings pour ne pas lui sauter à la gorge. Jamais on ne l'avait insulté de la sorte. Jamais. Même Shepherd ne l'avait jamais insultait aussi durement. Cette fille était une sauvage. Elle n'avait aucun savoir vivre. Une boule se forma dans la gorge de Kenny qui encaissait sans répliquer. Ses ongles s'enfonçaient si fort dans ses paumes qu'elle s'entaillait la peau et pourtant elle prenait sur elle, elle n'explosait pas. Elle respira même si la colère aveuglait son regard. Même si elle avait envie de lui jeter encore un pichet entier pour qu'elle se la ferme enfin. Sa main effleura sa baguette dans sa poche et l'espace d'un instant, elle songea à s'en servir. La colère guidait ses pas et lui enlevait toute capacité de réflexion. Elle qui avait l'habitude d'agir avant de penser elle devait se faire violence en pensant que jamais Sage et Jayden ne lui pardonnerait un aussi gros faux pas. Car si elle sortait sa baguette, une ou l'autre finirait blessée et elle ne pourrait supporter le regard de son meilleur ami et de son frère si elle faisait du mal, contre toute attente, à Maxine. Elle se mordit la lèvre à en avoir le goût de sang et laissa Maxine finir de cracher son venin et reprendre doucement son calme. Pendant ce temps Kenny préparait ses plans. Il fallait lui faire payer, il fallait qu'elle en paye le pris lourd. Car certains de ses compagnons de maisons avaient tout entendu et si elle ne défendait pas, elle pourrait toujours se cacher, elle en entendrait parler tout le long de sa scolarité. Finalement ce fut Maxine qui lui tendis le bâton pour se faire battre. « A moins que tu ne préfères rester, et que je te dénonce à ma préfète ? C’est toi qui décide, Mackenzie. Enfin si ton cerveau finit par se mettre en route, bien évidemment. » Parfait. La jeune fille esquissa un léger sourire malgré que la haine lui restait coincée dans la gorge. Faîtes qu'elle n'explose pas tout de suite, elle laissa sa baguette tranquille et entremêla ses mains sous la table pour éviter d'en finir ainsi. Puis, après un sourire victorieux à Maxine, elle se tourna vers les Serpentards les plus proches et désigna Maxine d'un regard. "Vous entendez ça? MacPherson va appeler sa maman préfète! Oooh comme c'est mignooooon." Kenny n'hésita pas à élever un peu la voix pour que plusieurs de ses camardes l'entendent et bientôt quelques rires retentirent près des oreilles de la jeune fille. Elle se tourna triomphante vers Maxine essayant de ne pas repenser à ce que Maxine lui avait craché tout à l'heure. "Mais bien sûr Maxine, vas-y appelle ta préfète! Joue ta victime, tu n'es bonne qu'à faire ça!" Elle planta ses yeux dans ceux de son ennemi d'un air de défi. Elle savait qu'elle ne le ferait pas, la jeune fille était prise à son propre jeu et Kenny s'en réjouissait car elle pourrait s'en débarrasser bien plus vite. "T'as pas choisi le bon terrain de jeu pour faire ça MacPherson et tu le sais aussi bien que moi. Car quand ta préfète arrivera pour venir à ta rescousse, alors qu'elle n'aura rien vu. Tu crois qu'elle croira qui? Tu crois qu'elle pourra choisir entre une fille qui a balancé un verre d'eau à une de ses camardes où celle qui l'a traité je cite de "pute", "connasse" et "salope"? Qui te défendra à cette table hein MacPherson? Qui? J'en ai connu des plus coriace que toi et je m'en suis toujours sorti, demande à ton frère. Mais apparement vous êtes trop bête dans la famille pour apprendre des erreurs des autres. Alors vas-y Maxine appelle là ta préfète. J'ai pas peur de toi." Mackenzie planta ses yeux dans ceux de MacPherson, enfourna une autre bouchée de petits pois dans sa bouche comme pour lui montrer qu'elle ne ferait rien de plus, qu'elle appelle sa préfète et elles verront bien. Kenny n'avait rien à se reprocher à part un verre d'eau. Les insultes, elle n'en avait pas fait et elle, contrairement à Maxine, elle avait des témoins, des gens de sa maison, elle était à sa place alors que cette sangsue s'incrustait à une table qui n'était pas la sienne. Elle regarda la main ensanglanté de Maxine et haussa les sourcils d'un air de dégout. "Tu ferais mieux d'aller de faire soigner, espèce de folle".
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