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[Année 2023-2024] i never stopped feeling guilty (ft. Mattheus)
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Message(#) Sujet: [Année 2023-2024] i never stopped feeling guilty (ft. Mattheus) [Année 2023-2024]  i never stopped feeling guilty (ft. Mattheus) EmptyMar 6 Fév - 22:03

i never stopped feeling guilty

Qu’est-ce qui l’empêchait de partir ? Qu’est-ce qui l’empêchait de s’évader d’ici, de s’enfuir ? Qu’est-ce qui l’empêchait de fuguer, de tenter la fuite ? Ce n’était pas la peur. Ou pas seulement. La peur, ce n’était pas le plus important. La petite ressentait ça presque toutes les nuits, on finissait pas s’y habituer. (Est-ce qu’on s’habituait à la peur ?) Non. Il y avait plus important. (Pas toutes les peurs.) Plus intimidant. Bien sûr que le petit lion voulait rentrer, bien sûr qu’elle ne supportait pas l’endroit. Si elle restait, c’était parce qu’elle le devait. Elle ne voulait pas que son frère soit honteux d’elle, être un poids pour lui. S’il ne voulait plus la voir en face, alors elle voulait bien rester un peu plus longtemps à Poudlard. Juste le temps de sept années. Ça passerait vite. Enfin, elle l’espérait… Il n’y avait rien de bien dans cette école. Hilary voulait sortir, courir, voler et s’échapper d’ici. Toujours plus loin d’ici. Mais elle était clouée au lit, incapable de dormir et dans l'impossibilité de se réveiller. Une fois encore… Ce qui l’empêchait de quitter l’école par la porte d’entrée, c’était parce que Dieu avait jugé bon de la scolariser ici. Et si c’était ce qu’Il décidait, alors elle n’avait rien à redire non plus. Sa famille passait avant elle. Avant tout le reste. C’était sûrement pour ça qu’elle ne partait pas ; qu’elle cherchait des petites choses par ci par là pour aimer l’école comme elle pouvait. La petite tête blonde ne savait pas si cela marchait vraiment, mais elle était toujours là, pas vrai ? Et il s’était passé tellement de choses, en si peu de temps. Beaucoup trop de rencontres - et des belles -, trop de groupes qui se formaient auxquels elle pouvait appartenir. C’était étrange de se sentir à sa place dans un lieu où elle ne supportait pas être. L’année dernière, c’était l’année d’essai en fait ? Pour voir si la Gryffondor pourrait supporter le pire pour vivre ici. C’était ça ? Dites-lui que c’était ça… Elle voyait encore les cachots dans ses rêves, qui remplaçaient les murs de son dortoir. C’était pas beau à voir. Y avait rien de très beau à voir dans ce château. La rouge & or cherchait vraiment ce qu’elle pouvait apprécier ici. Elle avait trouvé quelques petits trucs, mais pas grand chose. Le lac, par exemple. Seule étendue d’eau des environs, fallait bien qu’elle l’apprécie, même si c’était pas comparable à la mer. Sa mer. Une mer miniature en gros. Comme elle disait : c’était pas grand chose. La petite Priest avait rencontré des gens biens et des gens moins biens. Elle s’investissait plus qu’elle ne l’aurait jamais cru dans la vie de l’école. (Elle avait bien rejoint l’équipe de la rédactrice en chef de la Gazette de Poudlard.) Mais, comme elle disait : ce n’était pas grand chose. La première année avait découvert le vol. Le vol ! Et ça, ça c’était quelque chose ! Quelque chose de grandiose ! Peut-être… Peut-être avait-elle atterri ici pour découvrir cette matière ? Parce que ça, ça équivalait probablement toutes les petites choses qu’elle cherchait par-ci par-là pour apprécier l’endroit. Ça lui donnait envie de rester. Vous saviez pourquoi elle restait ? Pour ça. Hilary aurait sûrement dit pour le vol et le Quidditch en premier lieu. C’était une raison comme une autre. Mais, ce qui l’entravait vraiment, c’étaient les chaînes de sa conscience. Il n’était pas question de rester, mais de ne pas partir… Alors on cherchait des excuses. Le vol en était une.

L’excuse du vol était une puissante excuse. Déjà, ça la faisait rester à l’école. Mais en plus, ça la forçait à aller à la bibliothèque. La petite tête blonde n’aimait pas la bibliothèque. C’était pleins de gens péteux, qui se la racontaient parce qu’ils savaient tout sur tout, et elle n’aimait assurément pas ça. Elle n’avait eu qu’un cours dans la matinée et une mauvaise nuit, ce n’était pas l’envie qui lui manquait de retourner dans son lit, là, tout de suite maintenant. La bibliothèque était vraiment le dernier endroit dans lequel elle voulait se retrouver. Bon, entre les cachots et la bibliothèque, on pouvait peut-être discuter un moment, mais les cachots passaient avant. L’humidité - même si c’était bizarre à dire -, c’était déjà plus son truc que des vieux livres poussiéreux. Et des gens péteux. Hilary ne voulait vraiment pas y aller. Elle traînait encore plus du pied que pour aller en cours, pour dire ! Même son esprit n’arrivait pas à divaguer pour une fois, trop obnubilé par la destination final où ses pas menaient. Le petit lion aurait bien fini par s’y rendre, mais elle avait repoussé l’échéance le plus possible. Maintenant, il n’y avait plus de retour arrière : le cours de vol, c’était demain, et elle n’avait toujours pas fait sa lecture hebdomadaire. Hors de question de faire une impasse en plus ! Après ses échecs en cours de vol dès la rentrée, sa rencontre avec Billie et la victoire des Gryffondor au match contre les Poufsouffle, la rouge & or devait vraiment donner de sa personne pour ce cours ! Et ce, encore plus qu’avant ! Elle n’avait peut-être pas encore le niveau pour intégrer l’équipe, mais cela restait un rêve comme un autre ; et, celui-là aussi, elle comptait bien le réaliser. Cela passait par des entraînements et de la pratique, mais aussi de la documentation. Certes, ce n’était vraiment - mais alors vraiment - pas du tout son truc, mais si Madame Soussa trouvait cela nécessaire, et bien… soit… Priest ravala un sentiment de dégoût alors qu’elle franchissait les portes du lieu. L’odeur caractéristique de l’endroit prit directement assaut de ses narines. Elle n’y était tellement pas habituée qu’elle trouvait l’odeur abominablement forte. Pourtant, elle se devait de continuer. La petite ne pouvait pas faire machine arrière. Mais Dieu que c’était ignoble ! En plus de l’odeur des livres, ce fut la poussière qui vint à son tour lui chatouiller le nez. En plus, l’endroit était affreusement grand ! Cela ne lui faisait pas plaisir du tout. Elle voulait repartir. Mais encore une fois, ce n’était pas une question de rester, mais de ne pas repartir. Il lui suffisait de trouver le livre qu’elle voulait, de le lire et de retourner vite fait bien fait dans son dortoir. Rien de plus facile ! L’emprunter ? Pas question. Cela voudrait dire qu’elle devrait revenir une deuxième fois pour le rendre. C’était un calvaire qu’elle voulait éviter. Hilary chercha entre les rayonnages tout en se fiant à l’ordre alphabétique des rayons thématiques. Astrologie, pour commencer. Non, certainement pas là. Il fallait avancer beaucoup plus loin. Métamorphose… Monde… Encore plus loin. Zoologie. Ah, trop loin ! Vol & Quidditch. C’était là. Il suffit juste à la Gryffondor de trouver le livre en question et elle alla s’attabler rapidement pour commencer à lire. Heureusement qu’elle aimait bien la matière, car sinon, sa lecture ressemblerait plus à une corvée qu’autre chose. Son doigt avait déjà commencé à tapoter sur le bois de la table tandis que la petite tête blonde lisait les premières lignes. Autant ça l’aider à se concentrer, autant c’était un signe d’énervement. Elle ne voulait pas être là, mais elle aimait ce qu’elle lisait et voulait se concentrer dessus. Hilary tapotait machinalement quelque chose en morse qui s’apparentait à quatre lettres : « H-E-L-P. » Non pas qu’elle soit en danger en ce moment-même, mais c’était devenu un automatisme depuis l’an dernier. Et le premier mot que lui avait appris son frère en cas de danger. Peu de personnes comprenaient le morse de nos jours, mais si jamais elle partait en mer un de ces quatre, ça pourrait lui servir. Elle aimerait bien partir en mer… Comme un pirate.

Codage par Libella sur Graphiorum




Dernière édition par Hilary Fitzpatrick-Priest le Mar 19 Juin - 11:50, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] i never stopped feeling guilty (ft. Mattheus) [Année 2023-2024]  i never stopped feeling guilty (ft. Mattheus) EmptySam 10 Fév - 13:09



Hilary & Mattheus

« Quelques belles lignes qui transpirent les beaux mots et la poésie, une belle petite mise en bouche pour le plaisir des mirettes. »
Je commençais vraiment à en avoir marre de devoir repasser sur la récolte, à chaque fois c’était pareil, les limaces se chargeaient des salades. Pourtant, le produit que j’avais concocté se devait d’être efficace. Mais ça ne fut pas le cas, c’est comme si elles s’étaient habituées à ce produit. Pourtant je me suis assuré de la bonne formation du produit, je l’ai trouvé dans un vieux grimoire déjà présent dans la cabane. Cela devait appartenir à Hagrid, il y a des années… Les espèces évoluent visiblement avec leur temps. Il fallait que je trouve une nouvelle recette, quelque chose qui puisse me permettre de sauvegarder la récolte de l’école pour lui faire passer l’hivers.

Au moins j’étais satisfait de mes graines, elles résistent au froid hostile de la météo, et je pense que je n’aurai jamais réussi sans McDougall. En attendant, je me suis contenté de m’armer de mes lunettes rondes. Les plaçant sur le bout de mon nez, j’empoignais ma veste ainsi que ma veste que j’installais par-dessus mon t-shirt. La refermant, je m’armais tout aussi bien de ma canne que de mes sens pour me guider jusqu’au château. La canne était réellement présente uniquement pour tâter les obstacles discrets, car en temps normal mon instinct ne me trompait jamais et je pouvais traverser tout le parc sans me perdre et tomber.

Un mouvement de poignet régulier montrait mon attention aiguisée, mes pas me guidèrent petit à petit jusqu’au château. Il est vrai que c’était physique d’exercer tant de pas lorsque l’on habite en bas du château. Arrivant dans l’enceinte du domaine, je saluais les élèves quand je les croisais ou quand ils m’apostrophaient d’eux-même. Il était plaisant de voir que quelque part, il y a toujours cette atmosphère chaleureuse à Poudlard, dans ma jeunesse c’était presque pareil. Quoi qu’il en soit, j’emboitais la marche vers la bibliothèque.

Dépliant ma canne, je la rangeais dans l’intérieur de ma veste, tandis que j’accrochais cette dernière à un porte manteau afin d’en être libéré pendant quelques minutes, ou heures selon… mes recherches. Saluant le responsable de la bibliothèque, mes doigts caressèrent le rebord de chaque couloir à livres. Tentant de desceller les différents thèmes de chaque partie de la pièce, je finis par trouver mes solutions en botanique. Entrant alors dans ce fameux couloir, je naviguais entre les deux étagères, comme si j’étais encerclé par le savoir. Alors que je finis par trouver mon bonheur, je n’eus le temps de déployer l’oeuvre.

Mes oreilles venaient de percevoir un son qu’il me semblait arriver à décrypter. Cela a fait partie de mes multiples entrainements pour réapprendre la communication. Du morse, quelqu’un utilisait le morse dans l’école ? Voilà qu’il me semblait bien étrange. Pendant que je pensais à qui pouvait user de cette méthode, mon instinct m’a mené jusqu’à la personne qui en faisait l’usage. Moi qui croyait que le message pouvait avoir un fond de sérieux, quand je pense à ce que l’école à subit, un petit soupire armé d’un sourire s’inscrivait sur le coin de mon visage.

Marchant alors jusqu’à la personne, étant dans son dos, je la contournais pour me placer à côté d’elle. Déposant alors mon livre, je me suis finalement prononcé, avec le même sourire : « J’ai presque cru qu’une élève pouvait avoir un problème, mais utiliser le morse pour demander à ce qu’on la sauve inconsciemment d’une situation comme celle-ci, je dois avouer que c’est la meilleure. » Il y avait ce sourire parce que j’étais amusé par la situation dans laquelle elle l’utilisait, il fallait avouer que ce n’était pas anodin d’assister à ça.
(c) DΛNDELION
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Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] i never stopped feeling guilty (ft. Mattheus) [Année 2023-2024]  i never stopped feeling guilty (ft. Mattheus) EmptyDim 4 Mar - 23:15

i never stopped feeling guilty

Elle se sentait acculée dans cette bibliothèque. Pas en sécurité du tout. Coupée du monde et dans l’incapacité de crier à l’aide. Hilary avait l’impression de se trouver dans la tanière d’un ours, ou pire, d’un monstre très dangereux qui n’attendait qu’une chose : pouvoir la manger dès qu’elle baisserait la garde. Elle ne comprenait pas ce qu’on pouvait trouver à ce lieu, ni comment on pouvait le trouver chaleureux. Personne ne voyait à quel point c’était froid et poussiéreux ? Prêt à vous attaquer, à prendre d’assaut vos poumons pour s’infiltrer comme un cancer et vous faire tousser jusqu’à la mort. Sans parler des livres bien calés sur leurs étagères, vous jugeant sur leurs piédestaux parce qu’ils renfermeraient la connaissance absolue, et patati et patata. Non, décidément, ce lieu n’était pas pour elle. La petite tête blonde ne s’y sentait véritablement pas à sa place. Elle avait presque peur que quelqu’un l’agresse au détour d’un rayonnage pour lui demander des renseignements sur un livre au nom aussi long que compliqué dont elle ne comprendrait que l’article défini au tout début. Elle lui tendrait un exemplaire de La Bible à cette personne, ça passerait tout aussi bien. La bibliothèque était comme un lieu où il y aurait besoin d’une carte pour partir à la découverte, un donjon dont elle n’avait pas la moindre envie de connaître les moindres recoins. C’était comme ça. Une répulsion qu’elle ne s’expliquait pas. Son frère, ça lui aurait sûrement plu, un lieu pareil. Il ne passait pas ses journées à lire non plus, mais ça restait un passe-temps auquel il s’adonnait régulièrement. Comment aurait-il fait, sinon, pour en savoir autant, son frère adoré ? Mais lui c’était pas pareil. Même s’il aimait bien lui expliquer tout plein de choses compliquées qu’il connaissait en prenant l’air de monsieur-je-sais-tout, ben, c’était pas un monsieur-je-sais-tout, en vrai. Les monsieur-je-sais-tout, c’étaient les autres, ceux qui traînaient tout le temps dans cet endroit. Son frère, c’était son frère ; celui qui lui apprenait des choses qu’elle ne savait pas et que personne d’autres ne savaient. Celui qui lui avait appris le morse sous toutes ses formes. Merci à lui. Aujourd’hui encore, le petit lion s’en servait régulièrement. Si seulement son frère savait… Peut-être serait-il fière d’elle ? Suffisamment pour qu’il veuille lui parler à nouveau, comme au bon vieux temps ? Qui sait ? S’il savait !

S’il savait que sa petite soeur avait développé une habitude, une sorte de réflexe inconscient de toujours tapoter une table ou la moindre surface plane et rigide du bout doigt. Un réflexe, ou peut-être même une réaction en milieu hostile, un système de défense inavoué, quelque chose de caché tout au fond d’elle qui lui donne l’impression d’être un tout petit plus en sécurité. Alors, qu’au final, un tapotement du doigt, ça ne fait pas grand chose. Ça ne sauve personne et et ça n’empêche pas l’ours de vous manger. Ça n’empêche rien du tout. Pourtant, ça allégeait l’esprit d’Hilary d’une certaine manière. Elle préférait cent fois plus jouer avec sa lampe torche, le soir, à la volière. Ça lui donnait plus l’impression d’atteindre quelqu’un ou quelque chose, aussi loin cette personne pouvait être. Peut-être que Dieu la voyait, de tout là-haut, faire des appels lumineux avec sa lampe torche. Peut-être que quelqu’un voyait ses appels de détresse immense enfermée tout au fond de son coeur. Il n’y avait pas que du mauvais, à Poudlard. Elle avait rencontré du bon. Mais ce n’était pas encore ça. Seule, elle ne le sentait pas, ce château. Et puis, dans cette bibliothèque, c’était encore pire. Elle avait juste envie de fuir. La petite tête blonde était juste venue lire un livre rapidement pour pouvoir s’en aller rapidement et les épaules légères, en se disant que pour le prochain cours de vol, elle serait prête physiquement et mentalement, avec les connaissances requises. C’était ce qu’elle se disait et ce qui l’avait fait venir ici. Honnêtement, si elle avait pu, elle ne serait pas venue. Elle se sentait tout sauf en sécurité ici. Il ne manquerait plus qu’elle se fasse enfermée dans cette endroit. Une horreur ! C’était peut-être pour ça, qu'inconsciemment toujours, son doigt avait commencé à tapoter, cause d’impatience et d’insécurité. Concentration et énervement. Elle mourrait d’envie de s’en aller, et en même temps, elle voulait finir de lire. C’était difficile à montrer, un comportement aussi contrasté. La petite rouge & or aurait pu grommeler, mais elle n’en faisait rien. Pourtant, elle parlait et parlait, elle ne se taisait pas. Elle criait presque. Un appel à l’aide silencieux.

Du moins, c’était ce qu’elle pensait au départ. Après tout, qui pouvait bien comprendre ce qu’elle était en train de dire ? À part son frère ? Personne. Et ce dernier n’était pas là, donc il y avait encore moins de chance que quelqu’un lui réponde ou lui dise de faire moins de bruit. (C’était la seule forme de savoir que la petite était fière de connaître, parce que personne d’autre ne parlait la même langue. Ou très peu.) Pourtant, on l’interrompit bel et bien. Trop concentrée - ou bien perdue dans ses pensées -, Hilly fut prise de court quand un livre tomba sur la table, juste à côté d’elle. Un adulte venait de s’approcher d’elle. Son coeur bondit d’un coup dans sa poitrine et, en pure panique, elle se leva d’un coup, renversant presque la chaise, pour contourner rapidement la table et se mettre en face de l’inconnu. Histoire qu’il y ait quelque chose entre eux, vous voyez ? Qu’est-ce qu’il lui voulait, le mec bizarre ? Parce qu’il était définitivement trop bizarre, non ? À porter des lunettes de soleil comme ça, en intérieur. Elle n’avait pas confiance, mais alors absolument pas. La Gryffondor sentait ses poils se hérisser sur ses bras. « Vous êtes qui d’abord ? » dit-elle sur un ton suspicieux, mais sans crier. « Vous voulez quoi ? » Pourquoi vous portez des lunettes, s’entendit-elle demander, mais la question ne franchit pas ses lèvres. Il se moquait d’elle ? Là, c’était une bonne occasion pour demander de l’aide, oui ! Mais personne ne comprenait le morse ici… « Morse ? Vous avez dit morse ? Vous connaissez le morse ? » La petite ne savait pas si c’était une bonne nouvelle ou pas que cet inconnu connaisse le morse, car elle ne savait pas si il était dangereux ou non, mais le fait de savoir que quelqu’un d’autre pouvait connaître ce langage codé lui donnait du baume au coeur. Elle priait juste pour qu’il ne soit pas un méchant adulte comme tous les autres. Oh, s’il vous plaît, faites qu’il soit gentil. Faites qu’il soit gentil !

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Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] i never stopped feeling guilty (ft. Mattheus) [Année 2023-2024]  i never stopped feeling guilty (ft. Mattheus) EmptySam 17 Mar - 1:48



Hilary & Mattheus

« Quelques belles lignes qui transpirent les beaux mots et la poésie, une belle petite mise en bouche pour le plaisir des mirettes. »
Cet endroit était imprégné d’une grande sagesse. Sagesse contenu dans chaque ouvrage qui oeuvrait à fleurir cette bibliothèque. Longtemps encore, l’histoire du livre s’est confondue avec celle de ses contenus et pour être encore plus précis, de ses écrits, de ses mots. Beaucoup ont pensé qu’un titre et un nom d’auteur suffisaient à caractériser ces recueils, ignorant qu’il pouvait exister milles sagesses, milles préceptes et leçons de vie dans ces derniers. Avec les nouvelles technologies moldus, beaucoup ont cherché les vertus propres du livre. Sons succès durable sur des siècles pouvait expliquer sa facilité pratique, son efficacité symbolique flagrante. En réécrivant l’histoire, on aurait pu passer directement du rouleau à l’écran de smartphone, mais le livre est entre ces deux supports.

Il est là pour transporter le lecteur, lui inculquer bien des choses… Une promenade à travers le temps. L’art est une clef et féconde l’interprétation des valeurs que les époques et les oeuvres considérées ont voulu lui donner. J’estimais que notre génération de sorciers n’était pas encore perdue si elle pouvait passer du temps encore dans cet endroit. Je ne voyais toujours pas, mais je me doutais qu’il n’était pas anodin de rester en ces lieux pour jouer qu’aux échecs ou fuir les cours. Des élèves étaient encore désireux de connaitre cette quête du savoir. Certains pouvaient aussi se sentir forcés d’être ici, et je comprendrai. Même si j’ai été une tête à l’époque, je n’aimais pas passer mon temps ici… J’avais l’impression de ne rien accomplir et que le temps s’écoulait inexorablement.

Alors qu’en dehors de ces murs, il se figeait pour me laisser faire ce que je pouvais pour rendre le monde meilleur, selon ma philosophie de vie. Grossière erreur, et les ouvrages que j’ai lu par la suite, durant mon existence m’ont servi à prendre du recul sur la sagesse. Les livres sont des rouages essentiels, des causes de mon changement. Ils ont contribué à être ce que je suis aujourd’hui comme bien des choses et des personnes cela dit. Alors à la recherche de la résolution d’une problématique rencontrée depuis un certain temps, je comptais sur des livres. L’aveugle que je suis pouvait se contenter d’ensorceller chaque mot de l’ouvrage pour les transformer en braille et pouvoir apprendre tout de même.

C’est ainsi que j’ai procédé durant quelques années pour m’acclimater à ma condition. Cela devenait un exercice des plus naturels désormais. Au final je n’avais pas à me plaindre. Mais ce qui m’avait sorti de mon quotidien, de cette simple routine, c’est mon ouïe aiguisée. Comme si je déchiffrais naturellement les tapes que j’entendais. Alors quand je suis allé à la rencontre de ces bruits, ils s’étaient manifestées d’une jeune fille. Relativement surpris par sa maitrise du morse, il fallait dire que ce n’était pas une méthode de communication aisée à employer. Mais c’était le cas. Je ne cesserai donc jamais d’être surpris. Entre Jack Jenson et sa philosophie de vie équivalente à celle d’un adulte, et elle qui pratiquait le morse.

Je l’avais apostrophé surement de la mauvaise façon, elle devait se sentir oppressée, ne sachant comment se positionner. J’avoue que mon arrivée s’était exercée de façon plutôt brutale. Je devais au moins remettre les points sur les i.

« Aha du calme, du calme. »


Ricanant d’une façon un peu gênée par la situation. Il est vrai que je ferai mieux d’employer directement la politesse. « Je ne me suis pas présenté publiquement à l’école, je suis arrivé au début du mois de Janvier. Je suis le nouveau garde-chasse de l’école, Mattheus Wenlock. » Un petit sourire pour calmer les tensions possiblement volatiles. Il fallait au moins la mettre en confiance, et la déranger plus longtemps n’était pas non plus un problème. Mais la curiosité m’avait piqué au vif. Alors qu’elle m’avait demandé si je connaissais le morse, je ne voyais pas d’autre réponse que de placer ma main sur la table. Du bout des doigts je tapotais stratégiquement sur le bois : O-U-I avant de me prononcer.

« Je connais aussi le langage des signes, différents langages magiques. Comment ça se fait que tu utilises le morse toi ? Tu es plutôt jeune pour avoir besoin de cette capacité ! Tu as un devoir à faire sur la question ?  »

(c) DΛNDELION
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Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] i never stopped feeling guilty (ft. Mattheus) [Année 2023-2024]  i never stopped feeling guilty (ft. Mattheus) EmptyVen 30 Mar - 22:39

i never stopped feeling guilty

C’était suspect d’arriver dans le dos des gens sans prévenir, sans faire de bruit, comme un autre fantôme du château qui ne souhaiterait que vous traverser pour vous rendre mal à l’aise exprès. C’était beaucoup trop suspect. Et très vicieux. Et Hilary avait failli en avoir une crise cardiaque. Elle était juste venue pour lire au départ, un peu à contre-coeur parce que forcée d’aller dans un endroit qu’elle n’aimait pas pour le bien d’un devoir qu’elle aimait bien. Cruel dilemme qui s’était résolu par une prise sur soi. Mieux valait se dire qu’elle n’avait pas le choix que de commencer à chercher des solutions. C’était toujours comme ça : on cherchait des solutions alternatives, des solutions moins pire que les autres et au final on avançait plus et il était trop tard. Ça arrivait beaucoup trop ce genre de situations et elle était la reine pour s’échapper autre part juste en s’imaginant un autre monde. Des solutions acadabrantesques, elle pouvait en trouver. Mais en rouvrant les yeux, elle serait forcée de constater que le problème n’aurait pas disparu, ni son aversion du lieu et aucune solution possible ne serait apparue comme par magie pour l’aider. La magie ! Encore un truc qui n’était là que pour arranger celui qui l’utilisait… Ça ressemblait un peu trop aux mensonges des adultes qui arrangeaient la vérité à leur sauce pour que tout tourne en leur faveur. Et la petite tête blonde détestait ça. Elle détestait les adultes qui mentaient. Elle détestait la magie qui mentait aussi. Et elle détestait celui qui venait de lui faire une peur bleue. MON DIEU ! Les larmes lui piquaient déjà les yeux, le coeur au bord des lèvres, s’étant presque échapper de sa poitrine. Tout avait été si calme jusqu’à présent. Même son tapotement incessant, mais régulier, était devenu une part intégrante du fond sonore du lieu. Un fond sonore qui n’existait déjà presque pas de base, alors… Il aurait pu… elle ne savait pas, elle, toussoter comme tout le monde pour indiquer sa présence ? Parce qu’arriver à pas de loup et déposer un livre avec une force d’ours sur une table déjà occupée, c’était pas ce qu’il y avait de plus discret dans la tête de la jeune fille ! Dans une église, on entendait même pas la respiration des gens pendant la messe. Il n’y avait que la présence de Dieu. De Dieu seulement ! La bibliothèque devrait prendre exemple sur ça avant d’essayer de reproduire un silence aussi religieux sans y parvenir. (Il n’y avait rien à prier ici, c’était juste rempli de vieux bouquins poussiéreux…) Parce qu’il n’y avait définitivement pas d’enfants de coeur ici. Oh, la rouge & or avait envie de repartir fissa ! Le coeur n’y était déjà pas, mais maintenant, elle avait un mec bizarre en face d’elle qui lui voulait elle ne savait quoi et qui portait des lunettes de soleil alors qu’ils étaient en intérieur, et quelle idée d’être en intérieur aussi alors qu’il faisait sûrement beau dehors et que le simple fait de rester enfermée dans une pièce était une mauvaise idée ; stupide école. École stupide qui ne la rendait vraiment pas heureuse et qui avait l’air de réunir toutes les personnes les plus bizarres et les plus méprisables de l’Angleterre en un seul endroit et elle espérait vraiment que ce soit pour une espèce de punition bien méritée comme elle, parce que quand elle voyait le nombre d’adultes - qui changeaient régulièrement en plus, bande d’extraterrestres - à qui on avait vraiment pas envie de donner sa confiance, Hilary se posait vraiment des questions sur si elle devait essayer de fuguer d’ici ou pas, ET PUIS… Enfin, bref, c’était qui, bon sang, cet adulte bizarre… Elle n’avait pas confiance.

Elle n’avait pas confiance d’autant plus qu’il essayait de la calmer comme si elle était un vulgaire animal de compagnie. Le petit lion voulait bien se calmer, mais qu’il se calme lui d’abord ! Et qu’il lui dise qui il était ! L’inconnu, c’est bien, c’est vaste, y a de l’espace, mais quand il y en a de trop, c’est étouffant. L’adulte bizarre aux lunettes bizarres ricana de manière - un peu ? - bizarre aussi. Il commençait à avoir la panoplie complète. Cela n’aidait pas Hilly à se mettre à l’aise du tout. Elle écouta tout de même ce qu’il avait à dire, ne serait que pour savoir à qui elle avait affaire. Après, qu’elle retienne ou écoute le reste, c’était à voir… Apparemment, il ne s’était pas présenté publiquement à l’école - la mafia ? - et n’était pas arrivé depuis longtemps - un mafioso extraterrestre ? - ici pour être le nouveau garde quelque chose. Mattheus Wen… War… Murloc ? Matt’ quoi. Le petit sourire qu’il affichait ne parvint pas à l’apaiser totalement, mais la première année était plus suspicieuse qu’hermétiquement fermée à toute discussion désormais. « Garde-chasse ? C’est quoi ? » Il y avait des drôles de métiers dans ce château quand même… On ne devait pas tout leur dire, à son avis. Il y avait peut-être des métiers cachés dont les élèves ne se doutaient de rien… Pourquoi y aurait-il des cachots dans une école sinon ? Hein ? Tout cela, c’était très suspect. Hiary en mettrait sa main à couper ! Cette école devait sûrement cacher des noirs secrets, mais elle n’avait pas trop envie d’en savoir plus sur le sujet. Tout d’un coup, ce Mattheus se trouva être fort intéressant. Suspect, mais intéressant. Elle ne comprenait pas encore ce qu’il lui voulait. Qu’est-ce qu’il faisait, à ne pas bouger, comme ça ? Son intérêt pour lui ne monta que quand elle se souvint de la mention du morse. Dans sa bouche à lui. Pas dans la sienne. C’était bizarre. C’était étrange. C’était surtout trop beau pour être vrai, comme disait les adultes. Le coeur de la Gryffondor avait eu un battement plus fort dans sa poitrine en se rendant compte de ce détail. Elle espérait vraiment que ce n’était pas une blague. Qu’il ne parlait pas de l’animal ou elle ne savait quoi encore qui portait le même nom. Elle le trouvait suspect et intriguant. D’un côté, elle pouvait très bien avoir ma compris ; de l’autre, il y avait peu de chance de voir un véritable morse dans une bibliothèque. Donc… il devait forcément parlait de ce morse, pas vrai ? Pas vrai ? Parce qu’elle ne voulait pas rire avec ça maintenant, ce n’était pas le… « O-U-I » Oh. OH ! Son coeur bondit encore et ses oreilles avaient reconnus cette réponse en une fraction de seconde. Une réponse qu’ils se transmettaient souvent avec son frère quand ils avaient un plan quelconque sur le feu dont leur mère ne devait pas être mise au parfum. Elle connaissait cette réponse par coeur, et son bruit faisait écho dans sa boîte crânienne. Hilary avait envie de pleurer, mais de joie. Elle avait envie de sauter sur cette main, de la saisir, d’analyser chaque doigt, chaque empreinte digitale quand bien même elles seraient toutes les mêmes et se dire : oui, ses doigts connaissent le morse. Comme moi. Comme elle, et comme son frère. Quelqu’un d’autre savait. Dans cette école. Elle n’était pas seul. C’était un miracle. Encore un. Merci Dieu.

La petite releva les yeux pour regarder l’adulte correctement cette fois. Une once d’espoir l’avait traversé et… il ne semblait pas lui vouloir du mal d’une quelconque façon. Il connaissait le morse. C’était forcément bon signe, n’est-ce pas ? La petite tête blonde avait mille questions en tête à lui poser ! Depuis quand ? Comment ? Pourquoi ? « Vous connaissez le morse depuis longtemps, monsieur ? » Sa voix avait une teinte de curiosité et de gaieté. Elle voulait vraiment le prendre pour une bonne personne ! Il était… garde-chasse, non ? Ce n’était pas professeur. Peut-être que c’était en dehors de l’école même. Donc peut-être qu’il y avait une chance qu’il ne soit pas aussi mauvais que les autres adultes du château… En tout cas, il connaissait beaucoup d’autres langages peu communs. La rouge & or ne se doutait pas qu’il pouvait y en avoir autant d’autre d’ailleurs. Le seul qu’elle connaissait et qu’elle aimait, c’était le morse, et puis c’était tout. « C’est mon frère qui m’a appris… On peut avoir des devoirs sur le morse ici ? » Quelque part, ce serait bien. Note Optimale assurée ! Ça ferait du bien à sa moyenne un tel devoir. « Puis y a pas d’âge pour utiliser le morse ! C’est une question d’être marin ou non. » Ou d’être pirate. Et quand on vogue sur les mers, on a forcément besoin de ce langage-ci. Et Hilary était une pirate. Donc elle connaissait le morse. Logique implacable. C’était quelque chose dont elle ne se séparerait pour rien au monde. Elle eut une pensée pour sa lampe torche restée dans sa table de chevet, au dortoir. « Vous… Vous pensez qu’il y a d’autres personnes qui connaissent le morse ici ? » Elle voulait bien savoir… Savait-on jamais…

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Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] i never stopped feeling guilty (ft. Mattheus) [Année 2023-2024]  i never stopped feeling guilty (ft. Mattheus) EmptyMar 3 Avr - 22:18



Hilary & Mattheus

« Quelques belles lignes qui transpirent les beaux mots et la poésie, une belle petite mise en bouche pour le plaisir des mirettes. »
On aurait dit qu’elle redécouvrait le monde tout à coup. Ce n’était pas faute de vouloir détendre l’atmosphère, mais je devais oublier ce que la timidité suscitait comme ressentis. Si la timidité était un rouage bien présent dans son esprit, elle devait s’entremêler facilement avec la confusion. Chose que je ne pouvais lui reprocher d’ailleurs. Il n’a jamais été question de lui reprocher quoi que ce soit enfin de compte. Alors bon, qu’est ce qui pouvait clocher ? Juste au son de sa voix, je pouvais estimer de distiller les informations à travers les vibrations de sa voix… de ses cordes vocales… essayer de filtrer les émotions sur le ton le plus fébrile, méfiant, songeur qu’elle pouvait adopter.

Il n’y avait rien d’intrusif je trouvais à essayer de cerner les émotions de la personne, car elle ne cachait pas une certaine réticence et pour elle… il semblerait normal que je le remarque vu que je suis aveugle. Pourtant, je respirais doucement, en sentant mon souffle remplir ma poitrine et s’échapper par mes narines. L’inspiration était vigoureuse tandis que l’expiration, faible. La première était pleine de vie tandis que la seconde semblait liée à la concentration. Au final j’allais prendre les choses dans l’ordre, à commencer par lui expliquer ma fonction au sein de ce château. Ce n’était pas sans surprises que j’affichais une forme d’étonnement quand elle me demanda justement en quoi consistait mon travail.

Mais je ne lui en voulais pas, j’ignorais si elle était en première ou seconde année… L’école n’a pas bénéficié de garde-chasse durant un certain temps, c’est normal que les plus jeunes ignorent comment fonctionne mon métier. Alors, affichant un petit sourire, je finis par me prononcer en ponctuant mes mots de quelques gestes de la main délicats pour donner de la forme et de l’attraction à mon petit discours.

« Alors aha, dans un premier temps c’est mon métier, dans un second temps : être garde-chasse ça comprend de m’occuper des animaux comme des créatures magiques, de garder sous clefs de nombreuses pièces du château, de m’occuper des plantations de ce dernier. Je suis aussi en charge de sécuriser les alentours de l’école, la forêt interdite le lac noir, le parc etc… !  »

Voilà qui regroupait de nombreuses tâches à effectuer par ma personne. Au final, je pensais même oublier quelques broutilles mais rien qui pouvait être vital en termes d’informations. D’ailleurs ma fonction n’avait rien de vital en soit, juste les tâches que je m’imposais en plus pouvaient l’être. Moi comme chaque adulte du château au final, je n’ai pas d’éloges à faire sur mon existence de toute façon. Si je pouvais accomplir petites actions sur petites actions en faisant germer certains sourires, cela me suffisait. Renaitre dans le regard des autres, réchauffer leur conscience durant quelques secondes, quelques minutes… c’était amplement suffisant pour moi. Alors, ma conscience me dicta que cette jeune fille semblait être particulièrement … attachée à cette méthode de communication qu’était le morse.

Son intérêt, tout aussi aiguisé que le mien, la poussa à me demander si cela faisait longtemps que je connaissais cet outil. Je pense même qu’elle souhaitait dire depuis combien de temps je le pratiquais alors je me suis exécuté : « Le morse ? Pfiuh… Je dirais, presque une dizaine années ? Quelque chose comme ça oui. » Après, pourquoi rentrer dans les détails ? Il n’était pas nécessaire qu’elle sache de moi-même la raison pour laquelle j’ai appris cette façon de communiquer. Parce que je suis aveugle, que chaque méthode pour échanger est bonne à prendre pour mon expérience, pour me sentir plus à l’aise si je tombais sur une personne qui ne pouvait que communiquer de cette façon.

Mais surtout, c’est que mon ancien statut d’Auror l’a exigé à de nombreuses reprises. Voilà qui m’a bien servi mais dont l’utilité s’est estompée avec le temps. Finalement, cette élève était-elle l’étincelle qui allait raviver l’utilité de ce que je considérais presque comme obsolète. Alors qu’elle enchaina sur la personne qui lui avait appris le morse, je me disais qu’il était louable pour elle que son frère lui ait enseigné comment utiliser cette pratique. Dans quel but après ? C’est ça qui m’intriguait, il était difficile de concevoir le fait qu’on apprenne le morse pour la forme. Ça se trouve c’est pour ça, et je trouve ça d’avantage profitable pour la culture personnelle et si ça se trouve ça pourra lui servir dans le futur.

« Aha bien essayé, j’aurai aimé te dire oui mais malheureusement ce n’est pas le cas. Pourquoi, tu souhaites en apprendre davantage ? »

Ce qui serait compréhensible. Il y a plein de petits détails à cerner, mais si ça se trouve je suis face à une surdouée du morse, qui sait ? Ce serait trop beau ! Elle se prononça un peu plus sur les raisons de son apprentissage, ce qui m’arracha un doux ricanement amusé. Au final, c’était pour la forme et ça pourra sans doute lui servir plus tard. Je n’émettrai aucun jugement de valeur de toute façon, ce qui est fait est à admirer ou à laisser. J’ai choisi la forme de reconnaissance la plus pure pour saluer son talent caché.

« Ah mais je ne dis pas le contraire moussaillon ! Je suis juste agréablement surpris que tu saches utiliser le morse aha. Des petits talents comme ça, ça se fait rare de nos jours ! »

Autant dire qu’elle devait profiter de ce don. Je l’encourageais vivement à continuer de pratiquer ce qui faisait d’elle une fille unique à son genre. Alors quand elle me demanda si d’autres personnes connaissaient le morse ici. Quelques questions sommeillaient au fond de moi mais je les conservais pour l’heure.

« Je t’avouerai que je n’en sais rien, mais ce n’est pas du tout impossible qu’il y ait des personnes ayant cette aptitude ! Tu as l’air d’avoir une certaine affinité avec le morse je me trompe ? »

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Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] i never stopped feeling guilty (ft. Mattheus) [Année 2023-2024]  i never stopped feeling guilty (ft. Mattheus) EmptyVen 27 Avr - 4:30

i never stopped feeling guilty

On pouvait être quelqu’un de bizarre, mais faire des choses normales, comme tout le monde. Mais l’homme qu’elle avait en face d’elle, il était non seulement bizarre, mais il avait un métier bizarre aussi. Parce qu’il appelait ça lui-même un métier. Hilary était un peu sceptique sur le sujet. Elle connaissait le métier de journaliste, de pêcheur ou encore de professeur. Et puis ceux de danseur ou de pompier. Ou même d'astronaute, après tout, pourquoi pas ! Mais garde-chasse ? Jamais entendu parlé. C’était pas un métier courant dans le vrai monde à tous les coups. Enfin, dans le vrai monde… Elle se comprenait ! De la description qu’il en donnait, la petite tête blonde se disait que le métier de garde-chasse devait être exclusif à Poudlard. Parce qu’elle ne voyait pas dans quelles autres situations il aurait pu être possible d’exercer ce genre de métier… Non, elle avait beau chercher, elle ne voyait pas. C’était une première pour elle ! Son imagination semblait comme tarie. Par contre, imaginer Mattheus en tant qu’octopus, elle y arrivait sans problème. Non, mais, vraiment, il avait forcément plus de deux bras, pas vrai ? Comment pouvait-il faire tout ça ? Tout seul ? Un château entier, pour un seul homme, c’était déjà énorme, mais si en plus il s’occupait des environs de l’école ! Il ne pouvait pas y arriver en une journée. Peut-être même pas en une semaine ! Alors, soit il avait une armée de petits lui qui l’aidait - ou une armée tout court -, ou bien il avait plusieurs bras. Il cachait peut-être un troisième oeil derrière la tête, ou alors ses yeux n’étaient pas des yeux humains et c’était pour ça qu’il portait des lunettes ! Toutes ces suppositions étaient tirées par les cheveux, mais la rouge & or n’arrivait pas à se représenter l’adulte comme humain. Il était trop étrange pour cela. Et en plus, ça faisait un moment qu’elle commençait à craindre que tous les adultes soient des extraterrestres. La garde-chasse était juste en train de confirmer ses doutes, quelque part. « Vous vous occupez de beaucoup de choses à vous tout seul, monsieur ! » Elle n’était pas si impressionnée ; la Gryffondor se demandait surtout comment il n’avait pas encore craqué avec cette tonne de boulot sur les bras. Après, peut-être que sa vision était biaisée. Il était un adulte et elle n’était encore qu’une gamine. Peut-être que ça changeait tout dans l’équation. Peut-être qu’une fois l’âge adulte atteint, on obtenait des supers pouvoirs et qu’on parvenait à accomplir toutes les tâches les plus insurmontables. C’était une idée un peu étrange, mais elle connaissait très peu l’âge adulte en tant que tel et Hilly en avait vu des vertes et des pas mûres depuis son premier jour à Poudlard. Elle pouvait bien se permettre d’avoir l’esprit un peu divaguant sur tout et n’importe quoi !

Enfin, sur certaines choses, son esprit avec le cap bien ancré. C’était un drôle de bonhomme, le garde-chasse, mais un bonhomme qui connaissait le morse et qui était prêt à lui en parler un peu ! En dehors de son frère, la première année n’avait jamais rencontré personne qui connaissait le langage également. Elle adorait son frère, mais il n’était pas à Poudlard. Alors elle mourrait d’envie secrètement de trouver quelqu’un avec qui communiquer de cette façon. Quelle joie elle avait d’avoir enfin trouvé ce quelqu’un ! Bon, elle n’aurait jamais parié sur le fait que ce quelqu’un soit un adulte - bizarre -, mais c’était mieux que personne du tout. Tant pis pour son devoir ! Elle avait devant elle un homme qui venait de lui tapoter “oui” sur la table. C’était un jour merveilleux que celui qu’elle vivait actuellement ! Hilly ne voulait pas non plus crier victoire trop vite et elle ne lui faisait pas entièrement confiance, mais comme ça concernait le morse, elle voulait en savoir un peu plus sur le sujet. Il pouvait y avoir encore plus à apprendre, savait-on jamais ! Surtout avec quelqu’un qui pratiquait depuis une dizaine d’années ! Son visage s’illumina d’admiration en poussant un souffle d’exclamation. Dix ans ! Elle regarda ses doigts avant d’essayer de compter depuis combien de temps elle avait appris le morse de son côté. Cela faisait au moins deux ans. Peut-être trois ou quatre, dans ces eaux-là. C’était encore loin des dix ans du garde-chasse ! Surtout que, quand elle regardait bien, l’adulte n’avait rien d’un marin ou d’un pirate, ou tout simplement d’un voyageur des mers qui aurait besoin de connaître le morse pour son prochain voyage. Il l’avait peut-être appris pour la beauté de la forme… ? Pourquoi pas. En tout cas, il était navré de lui dire qu’elle n’aurait pas de devoir sur cette forme de communication ici. (Elle s’était trompée de voie. Il n’y avait pas d’autres écoles dans le coin, par hasard ?) Elle était encore plus navrée que lui d’apprendre ça. Parce que, oui, elle aimerait bien en savoir plus. La petite tête blonde hocha rapidement la tête. « Si c’était possible, oui ! » Son frère lui avait sûrement déjà tout appris cependant, mais seul Dieu pouvait le savoir ! Et comme Willem n’était pas croyant, il n’était pas à l’abri d’avoir oublié quelque chose. Et tac ! J’ai pas besoin de Will pour apprendre des trucs d’abord… Mais elle aimait beaucoup apprendre de son frère quand même.

Hilary protesta sur le fait qu’elle soit jeune pour avoir le besoin de se servir de cette connaissance. Ce fait lui passait bien au dessus de la tête. Pour naviguer, il était plus que hautement recommandé de connaître le morse, alors elle l’avait appris et puis voilà. C’était tout. Dix ans ou soixante-dix, c’était tout pareil. Elle en aurait presque boudé si l’adulte ne l’avait pas appelée “moussaillon” après. Il la flatta tellement qu’elle ne sut quoi répondre et préféra rester silencieuse, en rougissant un peu. Un grand sourire se plaqua sur ses lèvres. Ça faisait plaisir à entendre, surtout quand ça venait de quelqu’un qui pouvait comprendre quand vous jouiez avec le faisceau de lumière de votre lampe ou bien quand vous tapotiez du doigt sur une surface plane. Ça n’arrivait pas tous les jours ! Probablement parce qu’ils n’étaient pas beaucoup dans l’école à pouvoir le faire. Mattheus lui confirmait qu’il n’était pas impossible qu’il y ait d’autres personnes dans l’école pouvant communiquer en morse, mais la rouge & or se faisait un peu plus défaitiste sur ce point-là. Elle aimerait beaucoup y croire ! Mais elle en doutait quand même un peu. Avoir rencontré le garde-chasse, c’était une chance inouïe quelque part. Une chance qu’elle n’était pas prête de laisser passer. (Même si c’était vraiment un extraterrestre.) « Oh, euh, oui, sûrement… » “Avoir une affinité” ? « Enfin, j’aime bien communiquer en morse quoi. C’est cool. Mais personne comprend. Donc, c’est un peu comme si je parlais toute seule... » Et c’était un peu triste d’ailleurs. Elle était sûre qu’il y aurait plein d’occasions de communiquer en morse ! Pour pas se faire prendre en préparant une petite farce par exemple. Enfin, des trucs comme ça… « Mais bon, c’est pas grave ! J’ai ramené plein de piles pour ma lampe torche, donc j’peux continuer toute l’année ! » Jusqu’à ce que quelqu’un réponde. Et aujourd’hui, quelqu’un avait répondu.

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Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] i never stopped feeling guilty (ft. Mattheus) [Année 2023-2024]  i never stopped feeling guilty (ft. Mattheus) EmptyMar 1 Mai - 16:53



Hilary & Mattheus

« Quelques belles lignes qui transpirent les beaux mots et la poésie, une belle petite mise en bouche pour le plaisir des mirettes. »
On aurait dit que je vendais une forme de rêve ou d’admiration. C’était louable, ou alors je n’avais pas encore conscience de la portée de ma fonction. Ce serait ironique de ma part de ne pas savoir à quel point ma fonction est importante. Pourtant je n’occupais pas la même valeur qu’un professeur dont sa présence était bien plus louable que la mienne. Je veux dire, un garde-chasse n’est pas irremplaçable, on trouve toujours des personnes atypiques pour ce style de poste. Un jour, un vieillard sénile, un autre un demi-géant et pour couronner le tout un aveugle pour notre année. Qu’est ce que les surprises pouvaient façonner comme situations vraiment, et il faut que je m’avoue être surpris d’être ici encore… Ou du moins, d’être surpris du revirement total de mentalité que j’ai pu exercer pendant mon existence.

A partir du jour où la vue m’a été ôté, j’ai compris certaines valeurs… je me suis formé pour un avenir incertain, encore dans la brume. Disperser la fumée était un exercice qui devenait des plus habituels pour moi au final. J’ai réussi à trouver une fin alternative à mon existence, c’est peu dire… qu’elle demeurait insoupçonnée. Mais j’ai avancé le long de cette voie en m’imprégnant de courage. Sachant ce qui est juste, ne pas le faire démontre l'absence de courage. Donc, le courage est de faire ce qui est juste. Juste pour nous. Impartial pour ce qui nous entoure. Alors si j’en suis ici aujourd’hui, c’est que j’ai mérité ma place au final non ? Que je devrais cesser d’être surpris quand on me dit que je fais beaucoup de choses… Adopter une dimension amusante à cette réplique était la meilleure chose car c’était le cas, un léger sourire s’imprégnait de mes lèvres il est vrai.

Je préférais agir ainsi en tout cas plutôt que de lui dire que ce que je faisais n’était rien car au final il y avait toujours une forme d’importance, un certain degrés d’intérêt auquel il fallait prêter attention. « C’est vrai, merci ! Aha, mais c’est surtout une question d’habitude et je suis vraiment fier de faire tout ça dans ce château. » Dans les faits, il est vrai que j’étais content d’exercer tout ça. Alors je préfère faire preuve de franchise et continuer d’exercer tant que l’envie est encore là. Et je ne comptais pas partir, pas le moins du monde. Ici j’ai trouvé une nouvelle raison d’être, une nouvelle famille si je puis dire. Il fallait que j’affine mes relations avec chaque composante du château pour ne faire qu’un avec lui et sans doute être perçu comme un membre de la famille de chacun. Je crois que je voulais être important pour les gens, sans parler de notoriété… Je voulais compter pour eux quand ils en avaient le plus besoin. Je voulais que chacun soit valorisé à sa juste valeur.

En tout cas, elle semblait aussi enclin à vouloir en apprendre d’avantage. Après j’ignorai son niveau de compétence, si ça se trouve elle se débrouillait mieux que moi ! L’avenir est fait de surprise, je l’ai bien compris avec elle, alors pourquoi cette jeune fille ne pourrait pas me surprendre ? Bien sûr la modestie devait tous habiter, une modestie, qui n’est qu’une forme purement extérieure de la politesse ou une habilité pour se concilier l’opinion… Rien de factice ne pouvait sortir d’entre nos lèvres, je discernais de l’authenticité. Dans cette danse de la modestie, inutile de se rabaisser, juste s’apprécier selon la vérité et la justesse, avec sincérité et honnêteté. Le désir d’être admiré, aimé, respecté, pour légitime qu’il soit, n’était admissible que si la valeur était authentique, et je pensais bien renvoyer ces traits d’esprit. J’espérais bien incarner un tout dont l’authenticité n’était plus à prouver. Alors si à l’aide de ça je pouvais construire un lien de proximité avec ceux qui le méritent.

« Je vois ! Alors vu comme, je pense que suivant le temps qui s’écoule, on pourra mettre en parallèle nos compétences, ça te dit ? »

Après, elle était tout à fait dans son droit de refuser. Elle ne me connaissait ni d’Adam ni d’Ève alors pourquoi s’embêter à sacrifier du temps ? Je proposais ça dans la mesure où je voyais bien qu’elle nourrissait un intérêt certain pour cette page de son existence, ce critère bien précis qui pouvait éclore en quelque chose de bien plus grand. Il est vrai que peu de personnes connaissaient le morse, en tout cas ce n’était une méthode de communication très répandue. Alors autant jouer la carte de la sincérité envers elle ; j’ignorais si d’autres élèves étaient doués de cette aptitude sympathique, presque définition de l’intimité, de la discrétion. Au final si cette méthode de communication est née dans un contexte assez spécial, il fallait lui trouver un angle d’approche plus convivial. Et elle semblait utiliser le morse à des fins bien plus louables que la raison de ses origines. De ses propres paroles, il n’y avait pas de raisons extrêmement poussées quant à son apprentissage du morse, et elle n’avait pas besoin d’avoir un avis tranché justifié.

Je saluais même sa curiosité et le simple fait qu’elle ait appris cela. Mais j’étais assez peiné de la finalité de la chose… Elle semblait prôner, contre son gré, l’individualisme… Cela ne devait pas être facile tous les jours il est vrai pour elle. Tomber sur des élèves atypiques, c’est vrai que c’était amusant… Mais là je ne voulais pas vraiment en rire. Je l’écoutais, m’enlisant dans un calme presque olympien pour mieux la cerner.

« Et tu n’auras pas besoin d’avantages de piles, en tout cas je suis là tu vois. Et si ça peut te conforter dans l’idée que tu ne parles pas toute seule, moi ça me va. Et puis ça me ferai plaisir ! »

Qu’elle accepte ? Forcément. En tout cas je pouvais déjà lui donner un conseil quant au relationnel… Après tout, je ne dis pas qu’à son âge on a tout à apprendre, mais on a encore beaucoup… Même à mon âge au final ! La vie n’est qu’une succession de leçons toutes aussi riches que variées. M’éclaircissant la gorge, je repris la parole.

« Et si je peux te donner un conseil, cesse de chercher ceux qui parlent le morse. SI tu n’en trouves pas, on s’en fiche, c’est pas grave ! Ce que tu peux faire, c’est apprendre le morse aux autres, te créer ton propre cercle. Ou bien juste travailler ton relationnel, c’est faire un travail sur soi-même, sur le long termes. T’en dis quoi ?  »

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Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] i never stopped feeling guilty (ft. Mattheus) [Année 2023-2024]  i never stopped feeling guilty (ft. Mattheus) EmptyMer 6 Juin - 4:12

i never stopped feeling guilty

À l’entendre, le métier de garde-chasse, c’était pas grand chose. Enfin, si, mais c’était plus facile que cela en avait l’air. Hilary n’en croyait rien. Ou plutôt, elle croyait beaucoup de choses. L’adulte était un extraterrestre et c’était tout. Un extraterrestre de type octopus. Elle ne voyait pas d’autres solutions. La petite était au courant de l’existence d’un concierge dans l’école, ce qui devait aider à l’entretien de TOUT un château. Mais tout de même, le château, comparé aux alentours, c’était trois fois rien, du coup. Et puis, jusqu’où ça allait, les alentours ? Jusqu’à Pré-Au-Lard ? Jusqu’à la gare ? Ou même encore plus loin ? C’était délirant, mais la notion d’alentours variait tellement selon la personne que la Gryffondor se demandait bien… Enfin, même si ça n’allait pas jusque là, le parc, la forêt et le lac, ça faisait déjà beaucoup. Surtout qu’elle ne savait pas jusqu’à quel point le forêt pouvait être grande. Et, du coup, il s’occupait de tout ça tout seul… S’il prenait autant de temps que sa mère prenait pour faire le ménage du rez-de-chaussé seulement, ça devait être trèèèèès long tout ça. Mais Monsieur l’octopus avait l’air de très bien se débrouiller comme ça, alors bon. Puis bon, c’était vrai qu’en regardant bien, il avait l’air de bien se porter. Il avait la forme et tout. Ça permettait de garder la forme, garde-chasse, en fait. Monsieur Wenlock n’avait pas l’air d’avoir un corps de gringalet non plus. Après, la première année voulait bien croire que ratisser tout le périmètre de la forêt, se battre contre des bêtes sauvages magiques, s’occuper du lac, du parc ET du château, ça devait faire les muscles ! Ce n’était pas sa maman qui irait faire tout ça. Et elle non plus d’ailleurs. Très peu pour elle. Le lac, à la limite. Quoi que… Si faire tout ça signifiait se trouver en dehors de l’école beaucoup plus souvent, elle n’était pas contre l’idée, finalement. En fait, la rouge & or était presque jalouse de ne pas pouvoir bénéficier du même traitement. Pourquoi ils n’avaient pas fait ça l’année dernière ? Elle ne disait pas non contre faire le ménage, mais à choisir, elle aurait préféré nettoyer la Forêt Interdite de fond en comble plutôt que les toilettes de Poudlard. Mais, on avait pas toujours ce qu’on voulait avoir, donc autant ne rien dire. (Mais si jamais, la prochaine fois - s’il y avait une prochaine -, elle pouvait choisir, elle était volontaire pour aider Mattheus dans sa quête !) La jeune Priest rigola un peu avec lui, ne sachant quoi répondre de toute façon. S’il était fier de ce qu’il faisait, c’était le principal, non ? N’empêche qu’il restait un extraterrestre.

En tout cas, même si on avait pas toujours ce qu’on voulait, - et Hilary le savait bien -, elle avait tout de même réussi à trouver quelqu’un qui connaissait le morse également ! Et c’était vraiment trop génial à ses yeux. Même si, dans sa tête, son grand frère lui avait déjà appris tout ce qu’il y avait à savoir sur le morse, elle voulait laisser place au doute que ce n’était pas le cas. Il était pas à Poudlard son frère. Il voulait pas la voir, de toute façon, donc c’était tant mieux, pas vrai ? Alors, dans ce cas-là, il valait mieux que la petite apprenne des choses par elle-même, non ? Willem pouvait rester à Withby, pour ce que ça lui coûtait ! (Rien du tout, en fait.) Hilly se débrouillerait toute seule. Elle s’en sortait bien jusqu’à maintenant. La preuve ! Elle avait trouvé monsieur Wenlock sur son chemin. Dieu était clément avec elle, et puis c’était tout. Will, il comprenait pas toutes ces choses de croyance, et c’était tant pis pour lui. Quand elle lui dirait qu’elle avait trouvé quelqu’un d’autre avec qui pratiquer le morse, il s’en mordrait les doigts. D’ailleurs, elle allait accepter l’offre sans perdre de temps ! « Oui, ça me dit ! J’aimerai beaucoup ! Ce serait avec plaisir, monsieur ! » Elle rajouta même un petit “yes” tapoté du bout du doigt sur la table. La petite tête blonde allait pouvoir voir ce que c’était que de pratiquer le morse avec une autre personne que son frère. Elle avait hâte de s’y mettre, mais rien ne pressait. Et puis, peut-être même que le garde-chasse lui apprendrait de nouvelles choses en plus de la pratique du morse ! C’était un adulte après tout, il devait savoir plein de chose qu’elle ne savait pas. C’était toujours comme ça, de toute façon. La petite avait fini par se faire une raison sur la chose, après tout. Ce n’était pas pour autant qu’elle aurait dit oui à n’importe quel adulte du coin, qu’on soit bien d’accord ! C’était juste que lui était un peu plus spécial que les autres. Et qu’il était encore plus proche de l’extraterrestre que les autres. Il le cachait tellement mal qu’Hilary se demandait même s’il ne le faisait pas exprès. Enfin, ça expliquerait pourquoi il connaissait le morse. Peut-être que quand on conduit une soucoupe volante, on a besoin de connaître le morse, comme les bateaux en pleine mer. Ce serait une explication comme une autre ! La première année ne savait rien de la circulation spatiale. Tout était possible.

Tellement possible que Mattheus se portait volontaire pour qu’elle ne se sente plus seule. Pour une première, c’était une première ! La petite tête blonde rencontrait vraiment toute sorte de gens dans cette école. Ce n’était pas non plus pour lui déplaire, vu qu’à chaque fois, c’était une bonne rencontre, la plupart du temps… Il y avait des mauvaises rencontres aussi, mais bon. Elle souria un petit peu en rigolant rapidement, mais son sourire disparu un peu avec les paroles du garde-chasse pour afficher une mine songeuse. « Je sais pas… » finit-elle par sortir. Elle tira la chaise qui racla le sol avant de s’asseoir. « Si tout le monde savait parler en morse, ce serait plus pareil, non ? Ça perdrait un peu de sa saveur… Moi, à côté, j’aurais juste l’air de celle qui connaît déjà l’évidence que tout le monde connaît. Non ? » Ça ressemblait à ça, un monde où tout le monde communiquerait en morse pour elle. Ça lui laissait un goût vraiment bizarre d’imaginer tout ce monde connaître ce qui était, à l’origine, utilisé juste par les marins et quelques rares personnes restant à terre. « Après, si je trouvais des pirates comme moi, peut-être que… » murmura-t-elle pour elle même. C’était bien ça qu’il voulait dire, quand il parlait de se créer son propre cercle, non ? Il faudrait qu’elle trouve le sien alors. Et qu’elle soit sûre que ce soit les bons pour leur apprendre ! C’était une idée. Elle y réfléchirait. « J’y réfléchirai, monsieur, promis ! » Même si elle ne comprenait pas tout. Mais cela devait cesser, ne pas tout comprendre ! Son grand-frère n’était plus là, alors elle devait apprendre seule ! C’était bien pour ça qu’elle était venue à la bibliothèque en premier lieu, non ? Pour faire son devoir sur le Quidditch et apprendre des choses sur le Quidditch, même si elle détestait l’endroit. D’ailleurs, son devoir n’avançait pas beaucoup, maintenant… Elle se pencha en avant pour tirer le livre vers elle. « Vous étiez venu faire quoi ici, monsieur ? » Parce que même si elle aurait adoré que quelqu’un vienne jusqu’à elle juste pour elle, ce n’était sûrement pas le cas. Personne ne ferait ça pour la petite Hilly.

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Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] i never stopped feeling guilty (ft. Mattheus) [Année 2023-2024]  i never stopped feeling guilty (ft. Mattheus) EmptyJeu 7 Juin - 12:43



Hilary & Mattheus

« Quelques belles lignes qui transpirent les beaux mots et la poésie, une belle petite mise en bouche pour le plaisir des mirettes. »
Elle avait l’air d’avoir beaucoup d’imagination. Même sans la voir, il m’était presque facile d’établir son schéma de pensée ; le must serait que je me goure complètement. Après qu’est ce qui me mettrait dans l’erreur ? En observant sa façon de parler, son potentiel individualisme… Elle pouvait s’imaginer tout un pays imaginaire dans son esprit, fomenter d’épiques quêtes qui lui feraient découvrir le monde sous un angle différent ! L’apprentissage du morse pouvait être un outil qui la fait sortir du lot. C’est à la fois une capacité qui lui est unique, qui fait qu’elle peut faire la différence. Mais savoir qu’elle n’est pas la seule à être douée de cette capacité… ça pourrait la réconforter. C’est ça qui était amusant, découvrir ce que les élèves cachaient dans leur esprit, quelles aventures ils pouvaient vivre quand ils se retrouvaient sans leurs amis.

C’est là que l’on devient fantaisiste, fantasque, créatif ! Hilary avait l’air d’être de ce genre, à vouloir défier la logique du monde pour vivre dans la sienne. Sensiblement plus jeune que certains élèves, il était de son choix d’être dans sa bulle. S’en échapper tout de suite n’était pas forcément une bonne idée, elle avait le droit de profiter de son adolescence. Contrairement aux méthodes Blackman ou même… Mandrake, sans vouloir lui jeter la pierre, les élèves n’étaient pas des machines de guerre à préparer pour la prochaine invasion Neo-Mangemort, si invasion il y avait. Non les élèves n’ont pas non plus besoin d’être dorlotés. On ne peut pas prôner l’excellence non plus pour chacun d’entre eux. Elle était clairement en accord avec ma proposition et cela me ravissait. Un large sourire s’inscrivait sur mes lèvres, ma réponse ponctuant ma mécanique physique.

« Tu m’en vois ravis ! Nous aurons alors tout le temps de pratiquer ça tranquillement. »

Oui personne ne sait de quoi le futur est fait, mais fuck off, il fallait s’accorder avec le fait de ne pas savoir où l’on allait. Si je pouvais l’aider de cette façon, si elle pouvait s’épanouir de cette façon, cela me suffirait. Ma vision du relationnel et du morse n’était pas spécialement quelque chose qui allait à Hilary. Mais son argumentation pu me laisser sans voix. A vrai dire, je n’aurai pas imaginé qu’une fille si jeune nourrisse de telles pensées avec un lexique plutôt développé. Notre communauté avait encore de beaux jours devant elle quand j’entend certains élèves s’exprimer avec tant d’ambitions dans leurs propos. Ricanant doucement, j’haussai les épaules pour ensuite reprendre : « Je t’ai mal jugé héhé. En tout cas la décision doit être prise par toi, et fais bien attention à ne pas regretter le choix que tu feras ! Quoi qu’à ton âge, l’erreur est encore permise. » Même si elle l’a toujours été, peu importe la génération concernée. Bien sûr il y a une échelle précise de marge d’erreur et certaines n’étaient pas forcément permises, voir pas du tout.

Mais ça va, pour HIlary, elle n’avait clairement pas à s’inquiéter de son sort aha. En tout cas, une preuve de maturité se manifesta quand elle se prononça à l’avance sur le fait qu’elle y réfléchirait. Hochant positivement de la tête en souriant, je n’avais pas grand chose à rajouter sur la situation si ce n’est. « Je suis curieux de savoir si tu te feras un bel équipage du coup !. » Je préférais aller dans son sens. Et puis je restais sincère à cette idée. Au final sa dernière question me rappela la raison pour laquelle je m’étais rendu ici. Je tenais toujours le livre dans ma main valide. Haussant les sourcils comme par surprise, me rappelant que le temps jouait un peu contre moi je repris la parole aussitôt : « La vache ! Tu m’as rappelé que j’avais à faire ! Et bien écoute, je rencontre un problème de type botanique, je venais me documenter sur ma problématique pour la résoudre aha. Comme quoi, on en apprend à tous les âges ! » Me redressant aussitôt en refermant le bouquin contre ma poitrine, je repris la parole une dernière fois avant de m’éloigner petit à petit.

« En tout cas Hilary, cela m’a fait vraiment plaisir de converser avec toi. Ecoute, si jamais le temps ne te manque pas, passe à la cabane ! Ou alors à proximité, je le saurai ! On pourra continuer de parler etc… ! Quand tu veux hein, j’insiste là d’ssus ! »

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Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] i never stopped feeling guilty (ft. Mattheus) [Année 2023-2024]  i never stopped feeling guilty (ft. Mattheus) EmptyMar 19 Juin - 9:54

i never stopped feeling guilty

La question était : comment diable avait-elle fait pour tenir une conversation avec un extraterrestre pareil ? Elle était encore en plein dedans, mais son cerveau était tellement sollicité pour comprendre ce que lui disait l’adulte qu’Hilary avait l’impression de lui avoir parlé pendant des heures. Elle avait tout simplement converser avec un homme qui n'en était pas un. En voilà une aventure qui sortait de l'ordinaire ! Le monde magique pouvait aller se rhabiller bien chaudement. ELLE venait de trouver l'étrange, le véritable : l'extraterrestre octopus, Mattheus Wenlock. Non, plus sérieusement, si la petite tête blonde oubliait tout ce qu'elle trouvait bizarre à propos de l'adulte juste parce qu'elle ne comprenait pas bien, la seule chose qui sortait de l'ordinaire chez lui, c'était sa capacité à comprendre le morse. Peut-être qu'il y en avait d'autres, mais Hilly n'était pas au courant et elle n'avait pas vraiment envie de savoir à bien y réfléchir… De toute façon, ils s'étaient mis d'accord pour se revoir et pratique ensemble. Si la bizarrerie était contagieuse, elle serait bientôt contaminée à son tour, pas de doute ! Et franchement, elle n'était plus à ça près. À partir du moment où le garde-chasse connaissait le morse, la première année était prête à presque tout accepter de sa part. Porter des lunettes en intérieur, elle l'acceptait. Arriver comme un ninja dans le dos des gens, elle l'acceptait. S'occuper des alentours du château tout seul, elle l'acceptait. La bonté de Dieu était grande de toute façon et Hilary n'avait aucun droit de juger qui que ce soit. Ou plutôt, elle laissait le dernier mot à Dieu, c'était plus simple pour elle ! Extraterrestre ou pas extraterrestre, ce qui comptait le plus à présent, c'était la pratique du morse qu'ils allaient faire ensemble. Prochainement. Un jour. Peut-être… « Quand vous voulez m’sieur ! » Elle aurait bien commencé maintenant, mais la bibliothèque n'était pas son endroit favori. Et puis, peut-être que monsieur Wenlock avait des choses à faire…

En tout cas, il ne se gênait pas pour lui embrouiller l'esprit. La petite tête blonde se voyait réfléchir à des questions qu'elle ne s'était jamais vraiment posée avant. L'idée que le monde entier soit capable de communiquer en morse, brrr - épouvantable. Ce n'était pas vraiment ce qu'elle voulait quand elle entendait vouloir parler à plus de personnes dans ce langage. Mais l'apprendre à un nombre restreint de personnes… Bon, elle ne disait pas non. Il fallait juste trouver les bonnes personnes. L'adulte avait l'air de comprendre ce qu'elle voulait dire d'ailleurs. (Encore heureux, parce que s'ils étaient deux à ne pas comprendre, la discussion n'aurait jamais avancé !) Il comprenait, mais il donnait encore plus de conseils alambiqués que le petit lion ne comprenait pas en totalité. Vivre une vie sans regret, elle comprenait. Mais c'était plus facile à dire qu'à faire. Elle voulait bien y réfléchir malgré tout. Ça faisait beaucoup de choses sur lesquelles réfléchir tout d'un coup, mais bon ! Elle avait promis. D'ailleurs, il avait une bonne ouïe le garde-chasse pour l'avoir entendu murmurer ! Ou alors elle avait parlé plus fort qu'elle ne le croyait. Ou alors il avait développé cette ouïe à force de combattre les bêtes sauvages dans la Forêt Interdite ? Peut-être. Tout ce qu'elle en retenait, c'était qu'il ne se moquait pas d'elle et de qu'on futur équipage. Et ça, c'était une bonne chose à ses yeux. Hilly rougissait un peu. Elle aussi, elle était curieuse de savoir si elle se ferait un bel équipage. Dans ses rêves, c'était le meilleur de tous ceux qu'elle pouvait trouver ! Elle voulait y croire très fort. Le simple fait d'être tombée sur Mattheus relevait du miracle. Alors son équipage n'était pas un rêve inatteignable. Mackenzie pouvait aller embêter quelqu'un d'autre !

Hilary profita d'un petit trou dans la discussion pour ramener le livre qu'elle avait emprunté vers elle. Elle en profita pour demander ce que le garde-chasse était bien venu faire dans la bibliothèque. (C'était vrai quoi, que faisait l'adulte si loin de sa forêt, hein ?) Et bien, il eut l'air de se rappeler ce pourquoi il était là et il lui explique même dans les grandes lignes. Un problème en botanique qu'il disait. La rouge & or aurait bien voulu l'aider, mais elle était encore loin d'être une experte en botanique. Eliana, elle, elle s'en sortait plutôt bien ! Enfin, pas sûr que ça aide le garde-chasse dans sa quête. Et puis, apparemment, il avait déjà trouvé ce qu'il était venu chercher avant de venir lui parler. L'adulte était même en train de repartir comme il était venu, ni vu ni connu. Hilary ne pouvait pas le retenir. Ils avaient chacun quelque chose à faire dans cette bibliothèque. Monsieur Wenlock lui adressa quelques mots alors qui s'éloignait de plus en plus, sans laisse le temps à Hilly d'en placer une. « Oui, moi aussi, mais… » « Je veux bien, mais… » « M’sieur… ! » Elle était où cette fameuse cabane dont il parlait ? Elle était peut-être déjà passée devant… Elle pouvait toujours chercher près de la Forêt Interdite si vraiment elle ne trouvait pas sinon. La petite tête blonde lui aurait bien crié après et couru pour le rattraper, mais ce n'était pas des choses qui se faisaient dans une bibliothèque. Le lieu était vraiment en train de la compresser, et elle n'aimait pas ça du tout. Plus vite elle en aurait fini, plus vite elle pourrait partir d'ici. Et chercher la cabane du garde-chasse. Il avait beau être bizarre comme monsieur, c'était pas grave. C'était pas grave parce qu'au moins, elle ne se sentait pas mal à l'aise avec lui, justement. Elle n'arrivait pas à se l'expliquer. C'était comme ça et puis c'était tout. Il y avait quelqu'un d'autre comme elle, et puis c'était tout.

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