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Cours n°1 des 6ème années : Arithmancie temporelle
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Message(#) Sujet: Cours n°1 des 6ème années : Arithmancie temporelle Cours n°1 des 6ème années : Arithmancie temporelle EmptyJeu 30 Nov - 18:37

Dans sa salle de cours au sixième étage, le professeur VaatiVidya avait ouvert les fenêtres de sa salle pour faire entrer un peu d’air frais avant que les élèves de sixième année viennent le rejoindre.
Les cours du professeur avaient maintenant débuté depuis un certain temps et les sixièmes années étaient la dernière classe qu’il avait encore à rencontrer.
Magnus jeta un œil à la liste des élèves attendus. Comme il le supposait, celle-ci était courte.
Il y avait un gros écrémage en fin de cinquième année avec les BUSE et tous les élèves ayant réussis leur BUSE ne continuait pas pour autant pour aller jusqu’à l’ASPIC.
Cela avait le mérite de garder en théorie que les élèves les plus motivé.
Mais quand on rajoutait à cela, l’ambiance actuelle et les évènements récents, Magnus comprenait parfaitement que certains élèves en sixième année favorisaient des matières plus concrètes et utiles si de nouveaux drames venaient à se produire.

Un frisson parcourut le professeur qui alla fermer les fenêtres avant de se mettre en position pour attendre les élèves. Toujours digne et droit dans son costume chic, le professeur les reçut avec un signe de tête avant de les inviter à s’installer à leur bureau individuel.

"Bonjour à vous, je suis le professeur VaatiVidya et je vous souhaite la bienvenue à ce premier cours d’Arithmancie pour les sixièmes années.

Lorsque vous avez passé votre Buse qui faisait le bilan sur vos précédentes années de cours, vous avez validé que vous maitrisiez les bases de l’Arithmancie. Ces bases sont d’une importance vitale car sans elles, il n’est même pas envisageable de pratiquer.
Cependant, ces bases en elle-même sont presque inutiles quand il s’agit de pratiquer la vraie arithmancie et pas seulement s’en servir pour déterminer des tendances et des possibilités."



Magnus marqua une pause, il se doutait bien que ce genre d’affirmation ferait réagir.

"Jusque-là, vous avez effectué vos analyses et vos études sur des cas statiques. Souvent des modèles simples et parfois des modèles complexes.
Cette année, nous allons reprendre tous les concepts de bases en introduisant une nouvelle variable à nos équations : le temps.

Jusque-là, après avoir déterminé les différents nombres de Pythagore d’un objet et calculer les différentes variations en fonction des inconnues alors vous vous serviez d’un abaque adapté à votre cas pour analyser et interpréter le nombre obtenu.
Cette méthode est valable pour une analyse figée dans le temps.

Désormais, vous allez devoir prendre en compte la dimension temporelle dans vos analyses sachant que, et nous le verrons en détail cette année, les variables temporelles obéissent à leurs propres règles et vont introduire des concepts de dérivations et intégrations."



Magnus savait qu’après cette tirade, il avait certainement perdu du monde.

"Mais avant de rentrer dans le cœur du sujet, je vais vous donner un exemple concret.

Imaginons, vous souhaitez déterminer par l’Arithmancie le résultat d’un match de Quidditch. Et sachez que beaucoup essaye de le faire.
Nous allons prendre comme hypothèse pour faire plus simple, qu’il n’y a pas de public, que l’arbitre n’a pas d’influence forte et que la météo est clémente.
Vous allez commencer par calculer les nombres de Pythagore de chaque équipe. Cela vous donnera deux tendances qui en fonction de l’abaque relative au Quidditch vous permettra éventuellement de déterminer le résultat du match.

Cette méthode est en gros celle utilisé par de nombreux parieur ou bookmaker. Mais si l’on souhaite vraiment faire les choses bien ce n’est pas assez.

En effet, le match ne se joue pas sur un seul instant mais sur une durée.
Et durant cette durée, les nombres de Pythagore vont évoluer, un joueur va être sorti, un autre blessé, tous les joueurs n’ont pas la même influence sur le jeu au même moment et il faut aussi prendre en compte le vif d’or.

Bref, pour faire une analyse complète, il faut reprendre individuellement les nombres de chacun et y appliquer les variables temporelles. A partir de cela on obtient un système d’équation beaucoup plus grand et complexes que le cas précédent.
Et en résolvant ce système, vous obtiendrez un résultat plus fin et plus fiable de l’avenir.

Je suis parfaitement conscient que ce n’est pas facile à appréhender. C’est pourquoi avant d’entrer dans les calculs et les équations, je souhaiterai que l’un après l’autre vous me décriviez un exemple comme j’ai pu le faire.
Un même cas vu à travers une analyse simple et une analyse temporelle. Et ensuite nous discuterons ensemble sur comment on pourrait aborder ces cas."


Après cette longue tirade, le professeur observa les élèves en attendit leur réponse. Il espérait ne pas les avoir perdu.
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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 des 6ème années : Arithmancie temporelle Cours n°1 des 6ème années : Arithmancie temporelle EmptySam 2 Déc - 3:04


premier cours ;
arithmancie temporelle
matrim & les autres

Arithmancy is a magical discipline that studies the magical properties of numbers, including predicting the future with numbers and numerology.
Premier cours d’arithmacie de l’année, donc après ma BUSE que j’avais, bien évidemment, réussi avec un “optimal” comme toutes les autres. Une matière un peu nébuleuse au niveau des interprétations puisqu’elle était supposée être une forme de divination. Je n’aimais pas la divination. C’était une science tellement peu fiable. Pourtant, celle là, à sa manière et dans sa complexité, avait un je ne sais quoi qui me plaisait grandement. Nous n’en avions pourtant qu’une seule heure par semaine ; le mardi après-midi. À mes yeux, ça sonnait comme une matière dans laquelle nous ne nous en sortirions pas sans de nombreux devoirs. Ça me plaisait bien en vrai. Peu de professeur, beaucoup de travail personnel. Un fonctionnement qui me convenait tout à fait. Ainsi, après mes trois heures libres du mardi où j’avais planché sur la mise au point de nouveaux sortilèges bien au-delà de ce que nous voyons en classe, je quittai la bibliothèque, mon sac lourd de livres sur l’épaule, prenant la direction du sixième étage où se trouvait notre salle de classe. J’arrivai un bon dix minutes avant l’heure de début du cours. J’aimais être en avance. Y avait rien de mieux pour rassurer un anxieux comme moi. Je pris sagement place à l’un des bureaux attendant que mes camarades de classe ne se présente, plongé dans la lecture du livre en runes anciennes.

« Bonjour à vous, je suis le professeur VaatiVidya et je vous souhaite la bienvenue à ce premier cours d’Arithmancie pour les sixièmes années. », commença le professeur en débutant sa classe ce qui me força à fermer mon livre. Relevant la tête, je jetai un coup d’oeil dans la classe. Quelle ne fut pas ma surprise de constater que nous n’étions que trois ; Zach, Lowell et moi. Eh bien ! La quantité d’élève avait largement diminué à la suite des BUSEs. J’imagine que la matière était trop difficile. Autant pour moi, on avancerait plus vite ainsi. Je reportai mon attention sur le Professeur VaatVidya qui venant d’annoncer que nous aurions beaucoup de travail personnel. C’est exactement ce que j’avais prédit. La perfection ! Je sortie un parchemin de mon sac ainsi qu’une plume, au cas où je voudrais prendre des notes pendant les explications. Ça m’arrivait rarement vu ma mémoire eidétique, mais autant être prêt en cas de besoins. « Désormais, vous allez devoir prendre en compte la dimension temporelle dans vos analyses sachant que, et nous le verrons en détail cette année, les variables temporelles obéissent à leurs propres règles et vont introduire des concepts de dérivations et intégrations. » ,continua notre professeur alors que j’écoutai attentivement chacune de ses paroles. J’avais, bien évidemment, déjà dévoré le manuel du programme, mais l’anticipation à savoir comment il s’y prendrait pour nous l’expliquer était bien présente. Je pris quelques notes pendant son exemple, pour ne rien mélanger, restant néanmoins bien concentré jusqu’à la fin. « Je suis parfaitement conscient que ce n’est pas facile à appréhender. C’est pourquoi avant d’entrer dans les calculs et les équations, je souhaiterai que l’un après l’autre vous me décriviez un exemple comme j’ai pu le faire. Un même cas vu à travers une analyse simple et une analyse temporelle. Et ensuite nous discuterons ensemble sur comment on pourrait aborder ces cas.» Effectivement, ce n’était pas une matière évidente. On pouvait rapidement se mélanger. C’est un peu pourquoi elle me plaisait tant. Enfin une véritable challenge académique à Poudlard !

Je fus le premier à lever la main pour prendre la parole après un petit moment de silence pendant lequel nous cherchions tous les trois un bon exemple d’analyse simple et temporelle pour participer à l’exercice. « Disons que l’on veut prédire le vainqueur d’une course de balais à relais. Dans un optique où la température est parfaite, que tout le monde utilise le même modèle de balai et que chacun ont les mêmes capacités, nous n’aurions qu’à utiliser la vitesse de chacun des joueurs pour déterminer qui gagnera. Mais ce ne serait pas le plus exact possible. En vérité, il faudra aussi prendre en considération s’il vente ou non, s’il pleut ou non, si quelqu’un commence lentement pour accélérer sur la fin, si les balais sont plus performant l’un de l’autre, à quel moment quel membre de chaque équipe vole et comparer ses réussites à ceux des adversaires qui volent au même moment. Comme la course avance dans une période de temps, il est tout à fait possible que l’un des joueurs se blesse, que le témoin soit laissé tombé par quelqu’un… Du coup, il faudra calculer toutes les possibilités avec toutes les variables que j’ai décrire et d’autres si nous le jugeons pertinent afin d’en extraire une prédiction la plus précise possible. Encore là, comme vous l’avez mentionné, le temps est maître de lui même et pourrait très bien nous surprendre en choisissant un tout autre chemin que ceux que nous avons prédits. » Je n’étais pas du tout certain de ce que j’avançais. C’était un peu plus compliqué que ce que nous avions fait par les années passées. Si je comprenais très bien les équations, mettre des mots sur ces dernières était un peu plus difficile. Je n’étais pas extrêmement doué pour m’exprimer. Ou du moins, pour traduire ma pensée complexe en des phrases simples. Les images dans mon esprit devenaient difficilement des mots.
(c) DΛNDELION
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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 des 6ème années : Arithmancie temporelle Cours n°1 des 6ème années : Arithmancie temporelle EmptySam 2 Déc - 12:46

cours d'arithmancie
avec le professeur vaatividya & les 6ème année

Une fois n'est pas coutume, Lowell est en avance pour un cours. Il ne connaît pas encore leur nouveau professeur d'Arithmancie, et il n'a pas envie de lui donner une mauvaise impression dès le début, même s'il sait qu'il risque d'être déçu à un moment ou à un autre. Les cours d'Arithmancie de 6ème année sont censés être réservés à de très bons élèves, et la réussite de Lowell dans cette matière est une sorte de miracle : même s'il a bien plus travaillé que dans la plupart des autres matières, il ne pensait pas avoir une réelle chance d'obtenir cet Effort Exceptionnel et, à l'examen, il s'est plus reposé sur son instinct qu'autre chose, comme il l'avait déjà fait ces cinq dernières années. Il avait pris Arithmancie presque sur un coup de tête en 3ème année, parce qu'on lui avait dit que c'était une sorte de manière de prédire l'avenir, un peu comme la divination — et ce type de pratiques un peu mystiques est exactement ce qui intéresse Lowell. Bien sûr, il a sévèrement déchanté lorsqu'il s'est rendu compte qu'il y avait plus de chiffres que de mots dans ses cours, et ses premières copies étaient un fil de déductions toutes plus approximatives les unes que les autres, parsemées de symboles vues en Divination qui étaient les seules choses qu'il arrivait à faire remonter à son esprit pendant les devoirs surveillés. Un vrai désastre somme toute, et son premier professeur a même essayé de le dissuader de continuer. Mais il a fini par se trouver un goût pour cette matière : ça reste une forme de divination, et quand on a un bon instinct, on peut toujours s'en sortir. En plus, le côté très théorique de la matière lui convient tout à fait, vu la catastrophe ambulante qu'il est avec une baguette. Les nombres, c'est quand même plus digne de confiance que les sortilèges. C'est finalement avec ce mélange approximatif de connaissances difficilement acquises et de simples déductions qu'il a pu passer son examen, avec tout juste le score requis.

Même s'il a l'impression d'être immensément en avance, il n'est pas le premier devant la salle. Matrim est déjà là, bien sûr. Il le salue avec un sourire, ainsi que Zach qui arrive peu de temps après. Lorsque le professeur leur ouvre, Lowell lui dit bonjour puis a le réflexe d'aller vers le fond de la classe pour s'asseoir, avant de se rendre compte que ce serait sûrement inconvenant vu le petit nombre d'élèves présents. Il décide finalement de s'asseoir à côté de Matrim, au premier rang — une grande première pour lui. Il regarde rapidement ce que son camarade de Poufsouffle est en train de lire, et est confronté à une page entière de symboles étranges. Est-ce que c'est le nouveau programme d'Arithmancie ? Il n'est pas prêt pour tout ça. Il sort de quoi noter, déterminé à s'en sortir malgré tout. Il attend de voir si d'autres élèves arrivent, et il est surpris de se rendre compte, quand la cloche retentit, qu'ils ne sont bien que trois. Ils n'étaient pas très nombreux à la base, une dizaine tout au plus, mais ça lui fait bizarre de se dire qu'aussi peu ont réussi l'examen, et qu'il en fait partie. A moins que les autres aient choisi d'arrêter ? En tout cas, le cours va être bien calme, et le professeur va avoir les yeux rivés sur eux, ce que Lowell n'est pas sûr d'apprécier.

Le cours commence avec une rapide présentation du prof et de la matière. Il va droit au but, et part du principe qu'ils ont des bases solides. Ce ne sera pas une heure de détente, c'est certain, et il va falloir que Lowell se fasse passer pour un élève sérieux une fois par semaine. Il a déjà un petit peu peur que ce professeur au costume et à la coiffure impeccables voit d'un mauvais œil ses cheveux trop longs et sa cravate de travers. Est-ce qu'il le remarquerait s'il essayait de la redresser discrètement ? Il se retient et attrape plutôt sa plume pour commencer à noter, essayant d'écrire tout ce qui lui semble important. Le professeur explique que le cours va porter sur la dimension temporelle de la matière — un parfait moyen de complexifier une matière déjà difficile, génial. Il poursuit avec un exemple qui aide assez bien Lowell à comprendre : un match de Quidditch. Lui-même s'est déjà essayé à prédire des résultats de match avec ses quelques connaissances arithmantiques, mais ses prédictions étaient toujours au mieux approximatives, au pire totalement à côté de la plaque, étant donné qu'il ne prenait pas bien sûr le facteur "temps" en question. Il note bien cet exemple, et commence à réfléchir au sien. Ce n'est pas facile de trouver directement une situation applicable à l'oral alors qu'ils viennent de découvrir cette donnée. C'est Matrim qui répond en premier, et Lowell écoute attentivement son exemple de course de balais, où il parle des différents facteurs qui peuvent intervenir au cours de la course. Il sèche pendant encore quelques secondes, puis lève timidement la main pour proposer quelque chose. "Imaginons une compétition de ricochets." Il utilise une situation qu'il a vécu, c'est plus facile. Il regrette juste un peu que Cruz ne soit pas dans la classe. "On commence au bord du lac à quatre heures de l'après-midi, il y a deux personnes et une pile de galets pour chacun. Si on utilise l'arithmancie... simple," il doit y avoir un terme pour l'arithmancie qui n'utilise pas le temps, non ? Bon, tant pis — "on va essayer de calculer le nombre des deux participants et de leurs cailloux. Pour être plus précis on peut faire rentrer des facteurs comme le vent ou la surface du lac, ou... la présence du calamar géant, enfin je ne sais pas trop si ça compte dans l'arithmancie simple. Mais pour avoir une bonne estimation, en tout cas, il faut prendre en compte le nombre de manches qu'on va jouer. Même si les ricochets ne sont pas un sport très fatiguant, il y a quand même un facteur lassitude à prendre en compte, et aussi le déclin du soleil, par exemple. Ça permet de savoir un peu mieux comment la compétition va se dérouler." Lowell n'est pas très sûr de lui. Sa démonstration était moins technique que celle de Matrim au niveau de la rigueur et des termes utilisés, bien sûr, et il n'est pas sûr que son exemple soit pertinent, mais il pense au moins avoir bien fait intervenir le facteur temps.


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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 des 6ème années : Arithmancie temporelle Cours n°1 des 6ème années : Arithmancie temporelle EmptyJeu 7 Déc - 16:34

    Nouvelle année, nouveaux profs, c’était un classique… Et cette année d’autant plus avec certains qui avaient fini à Azkaban pour partager des idées avec les mangemorts. Et parmi les options que j’avais gardées après les BUSE se trouvait un de ces nouveaux. Et c’était un soulagement, l’ancien professeur d’arithmancie m’avait pris en grippe, et vice versa. Je ne le supportais pas, j’allais en cours uniquement pour faire bonne figure, et il n’aimait pas non plus que je ne l’aime pas trop. J’espérais du fond du cœur que le nouveau serait plus sympathique. C’est pas qu’aller à reculons en cours était chiant, mais un peu quand même. Et puis, si j’avais gardé la matière, il y avait bien une raison, j’aimais bien l’arithmancie. Le tout était simplement de trouver un professeur qui ne m’en dégoûterait pas définitivement. Enfin, c’était un sacré cas le précédent, ça ne devrait pas recommencer. Tout devrait bien se passer dans le meilleur des mondes.

    C’est donc avec une certaine confiance qu’après un cours au lac, je remontais les 6 étages qui me séparaient de ma prochaine salle de cours. Avoir un château comme école était certes charmant, mais ça avait quelques désagréments quand les cours sont loin les uns des autres. Enfin, j’arrivais tout de même à l’heure pour m’installer dans la fraîche salle d’arithmancie (étrangement fraîche d’ailleurs) après une rapide salutation adressée au professeur. Certains étaient déjà là, notamment ceux qui n’avaient pas Soins aux créatures magiques comme Matrim, ou Lowell à qui je rend la salutation. Je prends place au second rang et sors mes affaires tandis que le reste des élèves arrive, et que le prof commence à se présenter. Il se présenta donc sous le nom de VaatiVidiya… Avait-il des ascendances indiennes ? Il n’en avait pas l’air, mais qui sait ? Enfin, c’était pas vraiment un point important. L’important était ce qu’il allait nous enseigner, et comment il comptait le faire. Et ça commence bien, il nous annonce que les bases qu’on a eues ces dernières années sont nécessaires, mais presque inutiles. C’était un peu contradictoire, mais soit. C’est nécessaire mais pas suffisant en somme.

    Et puis, la partie intéressante débuta. On allait tout reprendre avec une variante qu’on avait toujours volontairement négligé pour simplifier les équations : la quatrième dimension, aka le temps. Voilà qui promettait d’être intéressant. D’autant que de ce qu’il nous en disait, les règles du temps étaient bien différentes des règles de l’espace. Tout un nouveau monde à découvrir, en somme. Et c’était excitant. Certains s’étaient sûrement perdus en parlant de Pythagore ou d’abaque, mais pour l’instant j’arrivais encore à suivre. Je maniais bien plus facilement les chiffres que ma baguette de sorcier. Mieux encore, il nous sortait un exemple qui me parlait, en tant qu’attrapeur de mon équipe au quidditch. Le résultat du premier match de l’année n’était pas très certain d’après les changements dans l’équipe, notamment avec Tracy aux buts. Enfin, si ça se trouve, je me trompe sur son compte et elle est meilleure athlète qu’elle n’y paraît. On verra ça sur le terrain. Mais passons, l’arithmancie classique nous permet effectivement d’avoir une idée de l’issue d’un match, mais ce que l’on en connaissait posait une simplification très importante : on le prenait comme un point dans le temps, et nom dans la durée qu’il pouvait durer. Et si c’était une approximation bien pratique pour l’apprentissage, elle détruisait toute véracité dans l’analyse.

    Mais avant de se lancer dans les calculs, il nous proposa de chercher d’autres exemples. Matrim reprenait le thème du sport sur balai en reprenant plus ou moins les mêmes paramètres : météo, blessures, techniques et autres. Lowell, lui, fut un peu plus original avec une compétition de ricochets. C’était un temps plus restreint, mais il retomba sur ses pattes en parlant de manches. Pas mal. A mon tour.

    « D’une façon bien plus large, on pourrait également prévoir l’avenir d’une espèce. Peut-être pas dans un habitat naturel, et certainement pas l’homme qui est trop complexe, mais une espèce animale placée dans un habitat restreint à des fins d’observation. On peut avoir une idée de ce qui va se passer à l’instant T facilement avec les paramètres météorologiques et du terrain, mais dans le temps c’est autre chose. La météo varie, la qualité du terrain peut varier, et l’espèce peut s’adapter à un milieu restreint plutôt qu’au grand air. Des changements qui peuvent rapidement être drastiques. L’application à un milieu plus étendu entraînerait des équations sûrement irrésolvables pour un esprit humain, ou même pour un ordinateur, mais c’est théoriquement possible. »

    Bon, j’étais parti un peu loin dans les sciences là, mais au moins ça changeait du sport.
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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 des 6ème années : Arithmancie temporelle Cours n°1 des 6ème années : Arithmancie temporelle EmptyMer 20 Déc - 17:30

Le temps était la clé de la bonne arithmancie. Oublier de le prendre en compte rendait toutes analyses aussi précises qu’un doigt mouillé pour déterminer la direction du vent.
Cependant son utilisation était aussi un des éléments les plus complexes de la matière et ne pouvait pas être enseigné tant que les bases n’étaient pas parfaitement acquises. C’est pour cela que le sujet était réservé aux élèves ayant eu leur BUSE et voulant continuer leur parcours académique dans ce domaine.
Pour Magnus, l’arithmancie sans composante temporelle était au mieux un exercice intellectuel divertissant sans vraiment d’intérêt au-delà. Aussi, il était vraiment primordial pour lui de bien faire comprendre cette nouvelle dimension aux élèves.
Il écouta attentivement les réponses des élèves à l’exercice qu’il venait de leur donner. Certains exemples étaient pertinents, d’autres moins.
Quand soudainement, un exemple attira l’attention du professeur et attisa sa curiosité. Un fin sourire ourla les lèvres de Magnus. Il tacha de masquer au mieux sa surprise et son enthousiasme et préféra commencer par commenter d’autres travaux. Il commença par la proposition de Matrim :

"Exemple intéressant monsieur Sevenoaks-Newton, au premier abord il pourrait paraître semblable au mien mais ce n’est pas le cas. Dans un match de quidditch, les deux équipes s’affrontent directement et s’influence mutuellement. Le nombre de variable d’interactions est très important.
Dans votre exemple, il s’agit avant tout de la performance d’une équipe. Il y a moins d’interaction avec l’adversaire. Les équations seraient totalement différentes. Certainement plus simple dans votre exemple.
Par contre, votre exemple demandera une connaissance très fine des performances du matériel utilisé, beaucoup plus que dans le cadre d’un match de quidditch.
Mais attention, n’oubliez pas pour autant que le cœur de l’arithmancie tient dans l’analyse du nombre de pythagore de personnes ou d’objets. Il ne faut pas confondre arithmancie et physique. "



Magnus se tourna ensuite vers Lowell :

"Monsieur Bartlett, votre exemple a le mérite d’être simple et pertinent. La distinction que vous faites entre arithmancie simple et complexe est juste. Le facteur de lassitude dont vous parlez est très important et revient dans beaucoup d’équation. Le nombre de pythagore de quelqu’un peut grandement évoluer en fonction de sa lassitude."


Le professeur se tourna vers le tableau et d’un geste expert inscrivit une formule complexe au tableau avec de nombreux symboles assez ésotériques.

"Cette formule est l’une des quatre équations de Pradel et concerne ce qui touche à l’attention et la concentration d’une personne lors d’une activité. Nous aurons l’occasion cette année d’étudier en détail ces quatre équations et aussi de les démontrer."


Magnus reposa sa craie et fini par se tourner vers Zach avec un regard perçant.

"Monsieur Thompson, voilà un exemple particulièrement original. Vous avez le doigt sur quelque chose de particulièrement intéressant tout en émettant des hypothèses erronées.
Je vous propose qu’on prenne le temps de réfléchir ensemble à l’exemple de monsieur Thompson.
Votre hypothèse de base consiste à vouloir obtenir des informations sur l’avenir d’une espère. C’est une utilisation parfaitement cohérente de l’arithmancie.
Ensuite vous placez votre espèce observée dans un milieu restreint pour diminuer les variables et ainsi rendre le système solvable."



Le professeur porta alors son attention sur l’ensemble des élèves

"En partant de ce postulat de base, pouvez-vous me dire ce qui vous semble correct et ce qui vous semble incorrect ? Que feriez-vous pour améliorer cet exemple ? Et pour finir question la plus importante, que feriez-vous des résultats ainsi obtenus ? "

La dernière question du professeur était loin d’être innocente et il était vraiment curieux d’entendre la réponse des élèves.
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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 des 6ème années : Arithmancie temporelle Cours n°1 des 6ème années : Arithmancie temporelle EmptyLun 8 Jan - 12:09

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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 des 6ème années : Arithmancie temporelle Cours n°1 des 6ème années : Arithmancie temporelle EmptyMar 9 Jan - 18:08

    Ce n’était qu’un cours d’introduction à une nouvelle variable dans les études d’arithmancie, mais déjà le niveau était celui que l’on attendait d’un cours post-BUSE. Le temps était une variable qui risquait de complexifier énormément toutes les équations que l’on connaissait déjà, et celles qui allaient venir. La barre était haute en début d’année, mais cette introduction était nécessaire. Heureusement, les cerveaux étaient déjà suffisamment activés pour réfléchir à des exemples où le temps est un paramètre important, si ce n’est prédominant dans les analyses que l’on peut faire. Tous tournaient autour du sport, mais j’avais pris le parti de partir plus loin. Beaucoup plus loin. Pour trancher avec les autres ? Peut-être. Le sport était déjà bien trop cité, et honnêtement je n’aimerais pas particulièrement qu’on m’annonce à l’avance le résultat du match contre Serpentard qui se profilait. Alors je partais vers d’autres horizons, vers des sciences, vers un avenir bien plus lointain qu’une course de balai ou un concours de ricochet. Et aller si loin impliquait énormément de variables et d’équations qui pouvaient rapidement rendre l’analyse indigeste. Mais on parlait d’exemples théoriques, rien n’indiquait qu’on allait les passer en pratique. Je doute que la longueur des cours nous permette de nous pencher sérieusement sur ce cas.

    Un à un, le professeur commenta chaque exemple. Matrim, malgré sa proximité avec le cas du professeur, semblait être suffisamment éloigné pour satisfaire ce dernier, au détail près de l’analyse plus physique qu’il y percevait. Lowell servit de tremplin pour introduire une nouvelle équation, que je m’empressais de noter sur un bout de parchemin, via le paramètre de lassitude. Et quant à moi… Il semblerait que je sois celui qu’il ait le plus remarqué, sans grande surprise, étant éloigné des autres. Sans grande surprise, il m’annonçait que certaines hypothèses étaient erronées, je ne m’attendais pas à avoir tout juste du premier coup sur une nouvelle notion. Et pour peaufiner un peu cette théorie, le cours bifurqua soudain sur l’amélioration de ma proposition. Je ne m’attendais honnêtement pas à ce que ça aille si loin, mais j’étais prêt à relever le challenge.

    Alors d’abord, démêler le correct de l’incorrect. En un sens, le milieu restreint était peut-être un facteur incorrect, dans le sens où on interfère avec la nature, mais je doute que ce soit de ça qu’il veuille parler. Le fait de préférer les animaux aux humains aussi, peut-être que dans une limitation suffisante comme une ville coupée du reste du monde, on pourrait également songer à faire l’étude sur les hommes ? Sur une ville déjà existante, ça éviterait de fausser les résultats comme on le ferait avec le milieu restreint. Et pour ce qui est des résultats… Une idée farfelue, mais néanmoins intéressante hypothétiquement me vint. C’est bon, ma réponse est prête.

    « En fait, restreindre sciemment le milieu d’étude est peut-être une erreur. On fausse les résultats en agissant là où la nature devrait faire son œuvre seule. Et le fait d’écarter les hommes est une simplification trop hâtive, on effectue, après tout, bien des analyses sur les hommes dans d’autres situations. On pourrait donc par exemple placer le contexte sur un village coupé du monde extérieur. On aurait ainsi un comportement naturel, tout en ayant un milieu restreint dans le sens où il n’y a plus de contacts avec le reste du monde. »

    Je n’étais pas sûr qu’un tel village existe encore avec internet. Quoique, dans des contrées reculées de pays pauvres, on pouvait encore se le demander.

    « Et pour l’exploitation des résultats, on pourrait imaginer que l’on fasse varier au niveau théorique certains paramètres afin de déterminer les changements qu’apporteraient chacun de ces paramètres. On pourrait ainsi tenter d’évaluer la réaction de la population face à une météo moins favorable, ou même face à une catastrophe naturelle aléatoire. »

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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 des 6ème années : Arithmancie temporelle Cours n°1 des 6ème années : Arithmancie temporelle EmptyVen 1 Juin - 2:12


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matrim & les autres

Arithmancy is a magical discipline that studies the magical properties of numbers, including predicting the future with numbers and numerology.
Matrim avait donné son exemple calmement, sans en faire de cas. Après tout, même si cette matière était celle où il avait le plus de difficulté - si on pouvait appeler devoir travailler un peu plus qu’il le faisait normalement - par rapport aux autres cours, il n’avait pas encore de réels embûches. Le professeur VaatiVidya ne tarda pas à commenter son exemple. Il n’était, visiblement, pas le genre de type à économiser ses mots ce qui plut bien à Matrim. « [...] Mais attention, n’oubliez pas pour autant que le cœur de l’arithmancie tient dans l’analyse du nombre de pythagore de personnes ou d’objets. Il ne faut pas confondre arithmancie et physique. » Le poufsouffle réfléchit quelque secondes avant de trouver intéressant de demander quelques précision à son enseignant. Après tout, comme ils étaient peu dans la classe, le cour serait plutôt sous forme d’une discussion plutôt que d’un cours magistral classique. « J’en suis bien conscient professeur. Le coeur de l’arithmancie est basé sur le nombres de pythagore de chaque chose, mais ces nombres ne peuvent-ils pas être influencés l’un par l’autre ? Dans le sens où le nombre du balai, celui du joueur et celui que l’on pourrait accorder au vent par exemple, viendrait influer les uns sur les autres afin d’avoir une prédiction la plus précise possible ? » Le ton de sa voix était calme, mais l’interrogation s’y lisait aussi clairement que la curiosité débordante qui l’habitait. L’adolescent écouta sagement la suite de la leçon ne prenant pas même la peine de noter ce que l’on y disait. D’une part parce qu’ils n’étaient pas encore entré dans le vif du sujet et d’une autre parce qu’il n’en avait pas besoin. Sa mémoire était aussi fiable que si on enregistrait tout sur un record pour l’écouter plus tard. Les paroles de son enseignant et de Zach filaient à ses oreilles attentives au moindre détail qu’il ne connaîtrait pas déjà. Vaati finit par entrer dans le coeur du sujet, demandant des précisions quant à l’exemple du serdaigle qu’il désirait voir ses étudiants améliorer ou plutôt complexifier.

Le serdaigle avait déjà amélioré sa réponse, une étude statistique demande en effet des grands nombres pour être efficace. Et en effet, il n'était pas nécessaire d'éliminer les hommes du champ des possibles, mais il avait certainement encore des points à améliorer. Deux idées prirent formes petit à petit dans l'esprit du jaune et noir. Les mots franchirent ses lèvres alors que ses pensées retournaient dans son esprit pour la dixième fois : « Premièrement, pour que cela fonctionne, il faut que le milieu observé soit totalement ignorant du fait qu'il est observé car sinon il ne réagirait plus naturellement mais par rapport à l'observateur, Ensuite, les facteurs psychologiques seraient une donnée à prendre en compte en plus des éléments scientifiques. », continua-t-il sur le ton de la réflexion plutôt que de l'affirmation comme il le faisait normalement en prenant parole en classe. Matrim était un peu à la dérive dans ce cours, un peu incertain de ce qu'il répondait et son nouvel enseignant, et bien, il avait cette attitude qui déstabilisait quelque peu l'adolescent peu habitué à la forme que prenait le cours ; celle d'une discussion. Il respira un bon coup avant de continuer sa réponse à la question du professeur VaatiVidaya : « En théorie si le modèle est complet et que toutes les variables sont connues et altérables alors cela voudrait dire qu'on pourrait influencer le futur voir décider de l'avenir de ce que l'on observe. C'est ici que les gens pourraient soulèver un grand nombre de questions éthiques. » Matrim ignorait s'il avait bien répondu à la question. Il avait fait de son mieux pour pointer ce qui, selon lui, étaient de bons éléments de réponse, mais il ne savait pas si c'était ce que son enseignant recherchait.
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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 des 6ème années : Arithmancie temporelle Cours n°1 des 6ème années : Arithmancie temporelle EmptyMar 5 Juin - 14:44

Avant d'analyser plus en profondeur le cas de Zach, le professeur prit le temps de répondre à la remarque de Matrim concernant son cas.

"Vous avez raison Monsieur Sevenoaks-Newton, toutes les variables pythagoriennes s'influencent entre elles. Et souvent c'est comme cela qu'on arrive souvent aux équations arithmantiques différentielles, que nous étudierons plus tard dans l'année, où l'on parle de l'influence de la variation d'un nombre par rapport à un autre. Mais de la même manière que pour la physique classique, il est parfois nécessaire d'effectuer des simplifications pour pouvoir résoudre les calcules. Il faut être capable d'identifier les variables négligeables."

Le professeur laissa ensuite un temps de réflexion important aux élèves. Zach avait par hasard touché à un sujet particulièrement apprécié par le professeur et il était curieux de soumettre ce sujet à la curiosité et au regard des élèves. Il aurait le temps de rattraper la suite du programme durant d'autres cours.
Tandis qu'il regardait les élèves faire chauffer leur méninges pour apporter une réponse, lui même se rappelait la première fois que son cheminement intellectuelle l'avait mené sur cette voie et qui avait fini par lui faire rencontrer le professeur Seldon, rencontre qui avait changé sa vie.

Finalement, Zach améliora son exemple et en corrigea plusieurs points. Magnus hocha la tête à plusieurs des propositions. Il allait sur la bonne voie tout en manquant encore un peu d'ambition. Matrim prit ensuite la parole et compléta de manière très pertinente le modèle en énonçant sans le vouloir l'un des axiomes de la Psycho-Histoire.

"Bravo messieurs, vous avez tout le deux bien compris comment améliorer l'hypothèse de base."

Magnus n'entrait pas trop dans les détails, ce n'était pas encore l'heure. Il rebondit ensuite sur leur exemples.

"Et en effet, comme vous en faites mention tous les deux, en théorie avec les bonnes équations et les bons paramètres, ils seraient possible de déterminer le futur d'une population en fonction de certaines hypothèses. Pour ce qui est de la question éthique soufflé par Monsieur Sevenoaks-Newton, c'est un sujet particulièrement important. L'exemple de Monsieur Thompson est par exemple tout à fait acceptable. Modéliser un groupe et anticiper son évolution en fonction d’événements climatiques ou géologiques permettrait de sauver des vies ou de modifier l'habitat en fonction par exemple. Cependant en utilisant ce pouvoir sans retenu, il deviendrait alors possible de déclencher des guerres et des catastrophes."

Le professeur marqua une pause et avec un petit sourire.

"Heureusement, à l'heure actuelle, il n'existe aucun modèle de ce genre capable d'être exploité. Les seuls modèles existant sont tellement longs et complexes à résoudre que le temps d'avoir un résultat la situation aurait déjà eu lieu."

A l'heure actuelle....

Magnus changea alors de sujet pour revenir sur le cours en lui même.

"Maintenant que vous avez pleinement compris l'importance de la dimension temporelle dans l'arithmancie, nous allons pouvoir envisager de passer à la théorie. Ainsi pour le prochain cours, je vous demande lire les chapitres 133 à 137 de votre livre de cours et de faire les exercices 36 à 49. Pour les dernières minutes du cours, je suis à votre disposition si vous avez des questions à me poser."

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