Je tiens aujourd’hui à vous faire part de mes plus sincères excuses pour les événements qui se sont déroulés le soir d’Halloween. J’ai bien conscience que j’ai fait une erreur en vous laissant dans l’ignorance de ce qui vous attendait en vous inscrivant à cet événement. Pourtant je reste intimement persuadé que c’est un mal pour un bien. Je suis conscient que beaucoup ne me croiront pas si je vous dis que j’ai à coeur votre bien être et que votre sécurité est ma priorité. Je n’ai pas décidé d’organiser cet événement dans le but de vous traumatiser, mais de vous faire prendre conscience que le danger est là et que vous n’êtes pas prêts pour l’affronter. Me direz-vous, il y avait certainement d’autres façons de vous le faire comprendre et je ne pourrais vous donner tort. J’ai certainement été maladroit et vous expliquer clairement les choses aurait été certainement préférable. Néanmoins, je suis conscient que beaucoup ne se seraient pas inscrits, n’étant pas encore prêt à affronter un nouveau danger et c’est pour cette raison que j’ai décidé de n’en rien dire. Ce que vous auriez fui à Halloween, vous ne pourrez pas le fuir la prochaine fois. Et là où ce n’était qu’une série d’illusions, prendra réellement forme à la prochaine attaque.

Je suis sincèrement désolé d’avoir dû en arriver là mais malheureusement, la situation actuelle m’oblige à prendre des mesures qui doivent vous paraître bien cruelles. Pourtant ce n’est que pour votre bien que je fais tout ça et je continuerais à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour vous protéger au mieux. C’est pour cela que nous avons mis en place, en parallèle de vos cours, divers ateliers, afin de vous préparer au mieux à une potentielle nouvelle attaque. Je ne peux malheureusement pas vous en dire plus sur le sujet. Peut-être n’aura-t-elle jamais lieu, ce que je souhaite de tout mon coeur, mais dans le doute, je préfère vous préparer au pire.
Je souhaite que vous preniez un instant pour réfléchir à tout ça calmement, je reste à votre disposition au besoin. Je ferai de Poudlard un endroit sûr, vous avez ma parole. Que vous ne soyez pas prêt à me faire confiance, je peux le comprendre, mais offrez moi au moins le bénéfice du doute.