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Message(#) Sujet: never apologize for how you feel ♦ oliver never apologize for how you feel ♦ oliver EmptyMer 15 Nov - 12:59



never apologize for how you feel



La journée avait été éreintante et ses nerfs étaient touchés. Toute la journée, ces petits - et grands - mots échangés avec Oliver avaient été un mélange de supplice et à la fois de libération. C'était bon de se défouler, c'était bon d'allonger tout ce qu'elle avait sur le cœur, c'était bon de se sentir exister aux yeux du monde, et aux yeux de ses proches. Et à la fois, elle était dévastée, parce qu'elle perdait tout doucement son meilleur ami. C'était arrivé comme ça aussi, avec Elijah. L'expérience semblait se réitérer, mais elle n'était pas prête à commettre deux fois les mêmes erreurs. Perdre Oliver lui semblait impossible et inconcevable, mais elle relisait les mots envoyés, encore et encore, et certaines expressions lui laissaient à penser que tout ce qu'ils possédaient avant était désormais fêlé. Elle n'avait pas peur d'entrer en conflit avec lui et à la fois, le doute et la peur de le perdre pour de bon l'envahissait, la rendait incertaine, bipolaire, et complètement imprévisible. Même pour elle, elle ne savait pas comment elle allait réagir. Elle ne savait pas ce qu'elle allait dire, elle ne savait pas si elle avait envie de le gifler ou de tomber dans ses bras en pleurs, elle ne savait pas si elle avait envie de l'éviter jusqu'à la fin de ses jours ou de le confronter réellement pour en retirer la vérité. Enfin, elle savait qu'elle devrait le faire un jour. Elle savait que cette conversation remplirait ou non ses attentes, mais la vérité, c'est qu'elle n'était tout simplement pas assez en forme pour essuyer un refus.

Jill l'avait cuisinée pour qu'elle explique ce qui s'était passé, mais Octavia avait tout simplement été incapable de répondre, bredouillant quelques explications sur le fait qu'il s'était embrouillé, mais sans rentrer dans les détails. Elle avait essayé de la faire parler sur la source de leurs disputes, mais non seulement c'était impossible à avouer, mais en plus, elle pouvait clairement le voir dans le comportement de sa blondinette ces dernières semaines. La jalousie. Elles en avaient parlé à plusieurs reprises en riant, mais dans les faits, ça n'avait rien de joyeux. Octavia se sentait mal. Oliver se sentait mal. Jill se sentait mal. Et plus personne ne riait. « Oui, je vais arranger les choses. » Elle était excédée et avoir une pression supplémentaire de sa partenaire de crimes, ça ne lui facilitait pas la chose. Elle aurait mieux fait de ne rien dire, et de retrouver Oliver par elle-même. Octavia sortit de la salle commune, laissant sa belle brune à la montagne de devoirs à laquelle elle devrait aussi se confronter. Elle avait dit qu'elle arrangerait les choses, elle n'avait pas dit qu'elle le ferait maintenant tout de suite. Trouver du temps à dégager dans le planning d'Oliver était impossible, alors pour qu'elle s'y incruste, elle devrait au moins réserver cette rencontre plusieurs semaines à l'avance. Cette pensée lui fit lever les yeux au ciel, et elle shoota dans une petite pierre au sol, qui fut expédiée contre un mur du couloir en tintant. Elle détestait penser de la sorte, mais elle ne pouvait pas s'empêcher de le faire. Incontrôlable, elle serra les dents et échappa sans le savoir à une attaque de pétards qu'elle entendit d'une oreille, de loin. Jaspe s'entraînait régulièrement à la salle de duel et voir son ami à l'ouvrage était sa manière d'être présente pour lui s'il en avait besoin. En septième année, le poufsouffle partageait avec elle ses derniers moments, elle comptait bien en profiter pour se rendre indispensable à ses yeux. Elle aperçut le Sinclair face à un élève de septième année à gryffondor, et sourit lorsque ce dernier lui infligea un sortilège de chatouillis. Pas sûre que ça soit la manière la plus rapide de mettre à terre son adversaire, mais pour le spectacle, ça faisait rire les quelques spectateurs sous l'estrade qui encouragèrent l'un ou l'autre garçon à continuer.

La jeune fille s'installa dans les gradins très peu remplis, croisant les jambes en prenant une posture un peu raide. Elle avait dans l'idée d'avancer sur son devoir de DCFM également et quelque chose lui disait qu'elle était ici au meilleur endroit si elle avait besoin d'aide ou d'imagination sur son devoir portant sur les Sortilèges de protection. Elle sortit sa plume de poche et un parchemin vierge, nota l'intitulé du devoir et commença à gratter en se plongeant dans sa bulle. Quelques fois, elle relevait la tête vers l'estrade pour voir des élèves de tout âge et de toute maison s'affronter sur le tapis magique. La chance. Elle n'osait pas y faire un pas, elle était beaucoup trop nulle en matière d'attaque et défense avec une baguette magique. Elle avait de réflexes et de la volonté, mais sa baguette semblait tout simplement ignorer les ordres qu'elle lui donnaient. Après cinq ans - six si on comptait le début de l'an dernier -, elle s'était simplement faite une raison, et bien qu'en cours, elle se concentrait, ses professeurs de DCFM semblaient on-ne-peut-plus désespérés de son cas. Son regard se posa sur le petit frère de Sinclair qui se débrouillait pas mal face à Roxy, une deuxième année bruyante, mais adorable qui remplissait la Salle Commune des Poufsouffles de bonnes ondes, en compagnie de son groupe de copines. Octavia avait le sourire aux lèvres, face à cette petite rivalité entre les deux jeunes gens qui se transformera certainement en batifolages amoureux dans les années à venir. Si si, elle était passée par là, elle savait que derrière ses chamailleries et enfantillages sur le fait que les garçons s'étaient nuls, après, on était obsédé par eux, leurs actions et les signes qu'ils nous envoyaient ou non. Ils nous rendaient dingues et on passait pour les folles après avoir subi leurs comportements et assimilés leurs paroles. Peut-être Octavia devrait-elle les prévenir, ces jeunes filles, mais comme à son âge, elles ne l'auraient tout simplement pas cru, que ça changerait en si peu de temps ...

Il était là. Il venait d'entrer dans son champ de vision. Elle ne savait pas s'il était là depuis le début ou s'il venait d'entrer dans la pièce, mais ça ne pouvait pas être un hasard qu'ils se croisent à présent. Elle ne pouvait s'empêcher de le fixer de ses grands yeux tout paumés, mais s'il avait le malheur de la regarder à son tour, elle était prête à durcir son regard un petit peu, encore blessée, vexée, touchée et offensée des reproches qu'il avait pu lui faire en retour. Elle ne sait pas comment l'approcher. Elle ne sait pas comment elle va se contenir alors que toutes ses émotions semblaient à la fois lui brûler la langue, et danser aux coins de ses yeux. Elle ne sait pas comment elle va lui faire passer le bon message alors qu'ils se sont si mal engagés. Mais l'essentiel, qu'elle devait retenir au final, c'est que dans le fond, ni l'un ni l'autre était prêt à laisser l'autre s'en aller.


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Message(#) Sujet: Re: never apologize for how you feel ♦ oliver never apologize for how you feel ♦ oliver EmptyVen 17 Nov - 15:59

Never apologize for how you feel.
Octavia & Oliver
Cette journée était de loin la pire que j’avais eu depuis la rentrée ! J’étais à bout de nerfs, je le sentais, et ça m’arrivait tellement rarement que je ne savais pas maitriser cet agacement qui parcourait chaque centimètre carré de ma peau. L’échange que j’avais eu avec Octavia toute la journée n’avait rien de très joyeux. A la base, je voulais avoir de ses nouvelles, lui dire que je pensais à elle… très bonne idée Oliver ! Ca avait tourné en eau de boudin et le pire était que je n’arrivais pas à comprendre à quel moment j’avais merdé. Tous ces mots que j’avais lus de sa part, je ne parvenais pas à voir d’où ils venaient. Pourquoi m’en voulait-elle autant ? Pourquoi me reprochait-elle autant de choses ? J’aurais bien pu aller chercher quelques réponses auprès de Jill mais je ne le fis pas. Et je ne le ferai pas, je préférais ne pas l’impliquer là-dedans. Surtout que je ne savais même pas vraiment ce qu’il se passait… A la base je pensais que c’était parce que j’avais oublié son anniversaire (Ok, j’étais coupable !) mais j’avais bien l’impression que c’était beaucoup plus profond que ça. Et le message codé des filles, je n’arrivais pas à le décoder ! J’avais beau avoir une sœur jumelle que je connaissais par cœur, tout ce qui était caché dans leurs messages ne me parlait pas le moins du monde… c’était trop compliqué, vraiment.
Ce qui était certain était que même si j’étais vexé par ses paroles – vraiment vexé – il était hors-de-question que je perde l’une de mes meilleures amies. Pour le moment, j’étais blessé et carrément énervé par tous ces reproches qui n’étaient pas tous justifiés. Mais… j’avais besoin de lui parler. Pendant tous nos échanges j’avais insisté pour la voir. Et elle n’en disait rien. Pas de réponse à ce sujet, comme si elle voulait m’éviter. Mais nan, sérieux nan, c’était ridicule de se déchirer par parchemins, à nous pourrir la journée. Comme si elle avait attendu le moment où je viendrais vers elle pour me casser comme il le fallait… Oh elle était forte, elle y était parvenue !

Les cours finis, je cherchai la Poufsouffle un temps qui m’agaçait encore plus. Je n’avais pas envie de jouer, aussi étrange que ça puisse paraître, j’avais besoin d’explication. Pas dit que le faire dans la foulée était le plus sage mais on ne m’avait jamais dit que c’était l’une de mes qualités… et Octavia le savait très bien. J’avais parcouru chaque étage en luttant contre mon impatience. Si elle était tout simplement dans sa salle commune, je n’avais aucun moyen de pouvoir l’y rejoindre. Bon sang… je devais la voir !

Je ne pouvais vous dire si c’était un coup de chance mais à force d’interpeler plusieurs personnes dans les couloirs en leur demandant s’ils avaient vu la jeune fille (Heureusement que j’étais sans gêne…), je finis par tomber sur une jeune Poufsouffle qui me dit qu’il lui semblait l’avoir vu aller vers la salle de duels. Si seulement. C’était ma dernière piste, on verrait bien. Espérons qu’elle ne m’inflige pas un sortilège de paralysie dès mon entrée dans la pièce, le but était quand même de discuter… Parce que là, j’étais plus paumé que jamais. C’était hallucinant ! Comment avions-nous pu en venir là ? Sérieusement, je n’avais rien vu venir…
A peine entré, mes yeux parcoururent la pièce jusqu’à tomber sur celle que je cherchais. Ce que je ne pus contrôler, ce fut la petite boule de stress qui prit place dans mon ventre. Je ne stressais jamais m****, et d’autant plus quand c’était pour une amie. Mais bon, les circonstances n’aidaient pas et la frustration était encore plus présente que tout le reste. Il me fallait des réponses et même si elle me fuyait, elle ne le ferait plus longtemps. Nos regards se croisèrent et je sentis le sien se durcir dans la seconde qui suivit. Génial, ça annonçait un magnifique échange… Punaise je n’y connaissais rien moi en conflits, ça allait être une catastrophe !
Bon… Ben quand faut y aller, faut y aller ! J’avais l’impression d’aller vers le bourreau, c’était grave. Mais bon, j’avais décidé de lui parler et je lui parlerai. Je me dirigeai donc vers elle, me rendant compte que le sourire que j’avais limite H24 n’arrivait pas à prendre place sur mon visage. Punaise ça me crispait tellement cette tension à la con ! Une fois à son niveau, le silence s’installa quelques secondes. En vrai, je ne savais pas comment l’aborder mais je ne voulais pas baisser les bras. Je finis enfin par lui dire, après avoir fortement inspiré et expiré : « Octavia… il faut vraiment qu’on parle là. » Ouais, ben ça c’était pas nouveau, je le lui avais dit dans tous mes mots… Je la fixai en reprenant, tentant une pointe d’humour qui n’allait pas du tout avec la circonstance, n’arrivant même pas à en rire moi-même : « Faut dire que c’est le lieu idéal pour discuter, si tu me mets KO ici, personne ne trouvera ça bizarre… » Enfin je n’espérais pas qu’on en vienne à ça, parce que là il était clair qu’on tomberait bien bas… Et pour dire vrai, je ne savais tellement pas ce qu’il se passait entre nous que je ne savais pas par quoi commencer. Le problème, c’était quoi en fait ?


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Message(#) Sujet: Re: never apologize for how you feel ♦ oliver never apologize for how you feel ♦ oliver EmptyVen 17 Nov - 21:05



never apologize for how you feel



Elle savait qu'elle n'aurait pas dû s'échapper de sa salle commune. Elle savait qu'elle aurait simplement dû prétexter un mal de tête, et s'enfouir sous sa couverture chaude. Elle savait qu'elle aurait dû faire l'autruche encore quelques heures, jours si elle le pouvait, pour que toutes leurs émotions se tassent un peu et qu'ils ne se disent pas les mots qui blessent à nouveau, et en face. C'était une situation inédite pour elle, une situation qui la mettait au plus mal. Elle ne parlait pas de causes extérieures qui viendraient lui ronger son bonheur, cette fois. Elle parlait de leur amitié et des comportements que l'un et l'autre avait eus et qui l'avait blessé. Elle parlait d'un retour à leurs responsabilités qu'ils n'avaient pas cru bon de reprendre ; comme si leur amitié ne nécéssitait pas cela, comme si le truc qui avait jailli entre eux, s'était épuisé. La jeune femme sentit son cœur se serrer alors qu'il approchait. Il se fixait, mais elle se heurtait à son incompréhension qu'elle assumait déjà mal à avoir à expliquer. Comment était-elle sensé lui dire que lorsqu'il ne la privilégiait pas par rapport à ses autres amis, elle se sentait au plus bas ? Comment lui dire que lorsqu'il traînait avec d'autres filles, sorties de nulle part, elle se faisait des films ? Comme avouer que tout ce qui la blessait, c'était qu'elle n'existait pas plus qu'une autre à ses yeux ? Et encore, elle aurait pu comprendre avec son statut de Capitaine, mais elle était réellement blessée qu'elle n'aie jamais fait un pas vers elle depuis la Forêt Interdite. Qu'il ne soit pas venu avec elles sur les plages danoises. Qu'il ait manqué son anniversaire. Qu'il ne lui demande plus d'aide pour certains devoirs. Qu'il ne l'entraîne plus dans ses aventures loufoques. Qu'il préfère faire d'autres trucs que d'entretenir leur truc à eux.

Alors oui, c'est vrai qu'elle aurait pu faire le premier pas. C'est vrai qu'elle aurait pu proposer qu'ils se voient. C'est vrai qu'elle aurait pu le charrier sur le fait qu'il ne l'évite avant qu'il le fasse. Mais quel était le but, si ça ne venait pas de lui ? Elle avait trop de fierté. On lui avait déjà trop pris pour qu'il lui refuse ça aussi. Elle avait été stupide, bien sûr, de laisser ce truc lui dévorer le crâne et lui ronger le cœur, mais elle savait être une adolescente en mal être perpétuel, qui se reposait déjà beaucoup trop sur les épaules de ses frêles amis. Jill ne supporterait pas qu'elle replonge. Jaspe ne se concentrerait pas sur son avenir. Daniela comptait sur elle à l'entraînement et au match. Elle devait faire bonne figure face à Loki, face à Elliot, face à Tracy, et tous ces gens qui pensaient qu'elle n'était bonne qu'à s'effondrer dans un coin, en silence, sans être vue. Elle en parlait bien sûr, à sa psychomage tous les mercredis soirs et dimanches matins, mais ça ne suffisait pas. Elle ne faisait pas de progrès, elle ne se sentait pas mieux, elle se sentait toujours défaillir dès qu'un obstacle venait à se dresser contre elle. Elle se sentait trop amochée, trop fragile, trop vulnérable pour ce qu'on lui demandait d'accomplir chaque matin. Se lever, déjeuner, suivre les cours, manger, suivre les cours, manger, travailler. Elle n'était bonne qu'à dormir et essayer de cicatriser sans y parvenir. Elle se sentait vide et faire des gestes quotidiens, routiniers, semblait la plonger dans un drôle de cercle infernal duquel, depuis le début du tour du manège, elle voulait s'en sortir.

Elle était confuse et ne savait même plus ce qu'elle voulait. Il approchait et elle était tellement embrouillée qu'elle ne fit rien à son approche. Elle oublia de le saluer, elle oublia de faire un geste vers lui, elle oublia de déverrouiller son regard, moche et accusateur, elle oublia même de parler. Elle ne savait plus quoi dire. Elle avait pensé répondre à sa lettre pourtant. Elle avait pensé à le traiter de tous les noms d'oiseaux qu'elle connaissait. Elle avait pensé à écrire chaque fois où il avait eu la possibilité de se retrouver à deux et qu'ils ont finalement choisi de faire autre chose. Elle avait pensé à lui dire à nouveau de rester loin d'elle. De faire sa vie. De faire son chemin. Tout en sachant qu'elle en souffrirait davantage. Alors, elle avait pensé à lui écrire qu'il avait raison. Qu'elle était stupide. Que son but n'était pas qu'ils s'entre-déchirent. Que son objectif, c'était simplement qu'il se rende compte qu'il l'avait mise de côté. Qu'il l'avait relégué au dernier ordre de priorité. Et lui demander pourquoi ? Pourquoi s'évitaient-ils ? Pourquoi il ne lui parlait plus comme avant ? Pourquoi il ne rigolait plus comme avant ? Pourquoi ne surgissait-il dans sa vie que maintenant ? Qu'elle avait voulu lui envoyer des lettres, plusieurs fois. Qu'elle avait voulu l'attraper à la sortie de leur souper, plusieurs fois. Qu'elle avait finalement décidé de voir combien de temps il pouvait la mettre dans l'oubli avant de se rendre compte qu'elle existait toujours. Et que la réponse, de deux mois et demi, lui avait simplement fait péter un plomb. Parce qu'il compte plus que ça pour elle. Parce que ce qu'elle éprouve pour lui est supérieur à ce qu'il éprouve pour elle. Et qu'elle sait surtout que c'est celui qui aime le moins qui est toujours l'avantagé.

« Octavia… il faut vraiment qu’on parle là. » Elle ne sait pas combien de secondes ils se sont fixés, mais elle aurait pu rester enfermée dans son mutisme encore bien longtemps. Elle baisse soudainement les yeux vers son devoir, vers son cours, et finit par le déposer sur le banc à côté d'elle. « Si c'est ça que tu veux, parlons. » Elle ne se sent pas forcément prise de court, mais elle sent qu'elle est encore beaucoup trop déçue pour faire peser réellement le poids de ses mots. Elle sait que ce soir, elle va le blesser, encore plus, certainement autant qu'il l'a blessée, voir plus. Elle sait qu'elle est trop impulsive, trop à fleur de peau et qu'il ne devra aucunement tenir compte de ses paroles, mais il a raison. Ils devaient vraiment parler. Aujourd'hui, demain ou un de ses prochains jours. « Faut dire que c’est le lieu idéal pour discuter, si tu me mets KO ici, personne ne trouvera ça bizarre… » Elle releva les yeux vers lui et radoucit son regard. C'était amusant, en réalité, et si elle n'avait pas tant souhaité lui en faire baver, elle aurait certainement ri à cette blague et enchaîné à son tour. Mais la vérité, c'est qu'elle y avait pensé aussi et qu'au final, elle ne voyait pas cela comme une mauvaise chose. Elle leva les yeux au ciel en le voyant autant affecté, il se rendait tout juste compte de la situation aujourd'hui, alors qu'elle en est obsédée depuis des jours, des semaines. « C'est dingue que le hasard nous fasse nous croiser ici, alors. » L'humour fâché, Octavia n'en riait pas. Elle n'avait plus envie de le gifler, plus envie de l'étriper, plus envie de l'éviter. Elle voulait simplement qu'il sorte du flou et comprenne. Et peut-être lorsqu'ils seront tous les deux au courant de l'entière situation, ils aviseront en fonction ... Mais sa bouche était indisciplinée, et cherchait la merde. « T'as dû laisser tomber qui pour me chercher ce soir, alors ? »


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Message(#) Sujet: Re: never apologize for how you feel ♦ oliver never apologize for how you feel ♦ oliver EmptySam 18 Nov - 21:38

Never apologize for how you feel.
Octavia & Oliver
Cette dispute, si c’en était vraiment une, m’était totalement incompréhensible. Je n’arrivais pas à prendre conscience de la raison pour laquelle Octavia n’avait pas essayé de me parler avant de ce qui n’allait pas, de ce qu’elle me reprochait. Elle avait attendu que je revienne vers elle pour pouvoir me tailler magnifiquement bien… C’était quoi ça au juste ? De l’amitié ou tout bonnement une envie de tourner notre relation au conflit ? Sincèrement, je ne savais pas. Et plus je me posais la question, plus je m’embrouillais. J’étais perdu. Incroyablement perdu, autant qu’agacé et frustré, me rendant compte que je ne savais vraiment pas gérer cette incompréhension qui me rongeait.
Je ne comptais pas relire tous ses mots. Il en était hors-de-question, je n’avais pas prévu de me faire encore plus mal que cet échange me l’avait déjà fait. C’était tout simplement du n’importe quoi ! Du grand n’importe quoi et le pire était que je devais batailler pour pouvoir réussir à la voir, à lui parler. C’était hallucinant ! Devoir passer tout le château au peigne fin pour la trouver, après nos cours, n’avait pas aidé concernant mon énervement. Je ne voulais absolument pas la perdre mais je n’avais pas non décidé pour passer pour un con maso qui tendait le bâton pour se faire battre ! Gentil mais pas idiot non plus, n’abusons pas, j’avais le droit à des explications quand même.

Heureusement, j’avais réussi à trouver quelqu’un qui l’avait vue, il y avait peu. Une chance car j’étais à deux doigts d’arrêter de la chercher. Ca ne m’aurait pas aidé, clairement pas, mais j’en étais venu à me dire qu’elle s’était enfermée chez les Poufsouffle. La trouver dans la salle de duels était… étrange. Je n’avais pas pensé à y aller mais il devait bien y avoir une raison au fait qu’elle y soit. Et pour dire la vérité, je ne me posais pas trop la question actuellement du pourquoi du comment. Mon esprit était occupé à autre chose et j’avais horreur de ressentir ce que je ressentais actuellement !
Assez vite, je m’étais dirigé jusqu’à elle pour enfin lui dire qu’il fallait qu’on parle. Ce n’était pas nouveau, elle le savait, je m’étais tué à lui dire tout au long de la journée. Sombre idiot que j’étais, j’allais me faire tailler un costard mais je ne pouvais pas ne pas comprendre et ne rien tenter pour arranger les choses. Bon, c’était facile à dire, j’étais tellement vexé de ses mots que je n’étais pas certain d’être très compréhensif lors des explications. Au bout de quelques secondes à se fixer, sans voir aucune émotion sur son visage, elle décida de poser ce qu’elle avait entre les mains à côté d’elle, me répondant de façon nonchalante : « Si c'est ça que tu veux, parlons. » Ce que je voulais, sérieusement ? Elle était donc décidée à faire une croix sur notre amitié pour une connerie pareille ? Connerie que j’avais du mal à pleinement identifier d’ailleurs… J’étais sur le cul ! Evidemment que je voulais parler ! Je faisais tout pour contenir la colère montante que je ressentais, inspirant et expirant fortement pour ne pas réagir impulsivement. Ce n’était pas gagné…
Le naturel revenait au galop et je tentai du pseudo humour en lien avec la salle où nous nous trouvions. Ce n’était pas forcément dit de gaité de cœur, comme ça pouvait l’être dit en temps normal, mais disons que c’était un peu plus fort que moi. Son regard se relevant vers moi avait l’air moins dur. Enfin, c’était ce qu’il me semblait. Ou peut-être était-ce ce que je voulais voir. Je ne savais pas, mais je ne mettais pas de côté le fait que je n’allais pas me tirer indemne de cette rencontre. Et ça me hérissait le poil de penser ça ! Put*** c’était Octavia, comment pouvions-nous en arriver là ? Elle roula des yeux et en réponse je secouai doucement la tête de gauche à droite. « C'est dingue que le hasard nous fasse nous croiser ici, alors. » Finit-elle par dire. Le hasard ? Ouais, ben du hasard qui avait duré bien trop de temps pour la trouver là ! Et je ne pus m’empêcher de le souligner : « Le hasard s’appelle Oliver alors, t’es difficile à trouver… » Lui lançai-je avec un haussement de sourcils en ne voulant, justement, pas laisser de place aux sous-entendus. Je n’avais pas envie de jouer là, aussi étrange que ça puisse paraître pour moi. Ce qu’elle dit me cloua sur place et je ne pouvais que me dire que les hostilités étaient lancées. « T'as dû laisser tomber qui pour me chercher ce soir, alors ? » Je la fixai pendant quelques secondes d’un regard blasé, sans bouger, bataillant contre moi-même pour ne pas lui dire m**** et de me barrer. Mais c’était Octavia… je ne pouvais pas faire ça. Ca n’empêchait quand même pas que cette attaque gratuite me blessait autant qu’elle mettait mes nerfs à l’épreuve. La regardant droit dans les yeux, je finis par répondre : « Donc ça va être ça notre discussion ? Des attaques tout le temps ? Savoir combien de temps je vais tenir jusqu’à te dire que j’suis pas venu pour que tu te passes les nerfs sur moi ? Parce que au cas où tu n’le saurais pas, j’suis pas venu pour ça. J’veux comprendre ce qu’il se passe, pourquoi t’as besoin de m’envoyer toute cette m**** au visage ? » Je soufflai alors en sentant l’agacement monter, encore. Je regardai un peu autour de moi voyant que les autres élèves commençaient à prendre leur clic et leur clac et à tailler la route. Très bien, je n’aimais pas afficher ce genre de chose… Me mordant l’intérieur de la joue pour contenir mes émotions, je lui demandai : « C’est quoi le vrai problème ? » Parce que si j’étais là, c’était pour éviter que les choses s’enveniment… Mais était-elle prête à ce qu’on discute posément et qu’on tente de régler ce qui n’allait pas ? En la voyant là, je n’en étais pas convaincu. En fait, je me rendais compte que si c'était quelqu'un qui ne m'importait pas, je serais passé à autre chose en moins de 10 secondes. Je ne me prendrais pas la tête comme actuellement. J'avais, en temps normal, cette facilité là : celle d'être désinvolte et de ne pas prendre à coeur ce que disait les autres. Mais soyons clair, avec elle, c'était différent... Cependant je m’imposais de garder une chose essentielle en tête : c’était Octavia, une personne que je ne voulais absolument pas perdre !

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Message(#) Sujet: Re: never apologize for how you feel ♦ oliver never apologize for how you feel ♦ oliver EmptyLun 20 Nov - 18:59



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Elle avait beau le regarder, elle ne le reconnaissait plus. Elle ne reconnaissait plus ses traits tendus, elle ne reconnaissait plus cette lueur qu'il avait dans le regard quand avant, il avait l'audace de la regarder. Le problème, c'était ça. Le problème, c'était qu'elle sentait que le truc qui se déroulait entre eux s'était dissipé, que le truc qui, au-delà du garçon amusant et charismatique, la faisait se sentir à l'aise et réveillait en elle ce besoin d'aventures et de sortir de cette routine dans laquelle elle se cloîtrait, au-delà de cette complicité qu'ils partageaient et la sortait de cette incroyable solitude, au-delà de tous les petits gestes routiniers existants seulement pour se taquiner et se donner le sourire, elle avait cette petite boule d'angoisse de sombrer si jamais il venait à disparaître de sa vue. Ce n'était pas une amitié, sensée durer toujours et à jamais. C'était un truc violent et passionné qu'ils s'évertuaient à calmer. C'était un truc qui avait germé dans sa tête sous forme d'idées, et qui n'avait jamais réellement disparu par l'autre oreille, c'était un truc qui ne semblait avoir germé que dans sa tête, au final. Elle s'en rendait compte maintenant, tombait de haut, et si lui demandait quoi faire pour se faire pardonner, elle ne connaissait pas la réponse. Il n'y avait pas de réponse. S'il avait voulu, il l'aurait fait. S'il l'avait réellement souhaité, ce truc aurait continué d'évoluer. Mais non, il s'était éteint dans son regard, et elle avait beau lutter pour la faire revenir, elle savait que pas même cette dispute qu'elle provoquait sans contrôle sur elle-même, ne résoudrait rien. Leur nouveau truc, c'est qu'ils étaient amis, et ça s'arrêtait là. Ils se manquaient au bout de deux mois, et ils revenaient l'air de rien, et c'était normal. Elle n'avait pas le droit de lui en vouloir, elle n'avait pas le droit de lui jeter tout ce qu'elle lui jetait à la figure. Après tout, il n'était conscient de rien, il n'avait commis aucun travers, il n'avait même jamais abusé de sa confiance ... Elle ne savait pas comment se sortir de cette situation. Elle ne savait pas comment les en sortir indemnes. Elle ne serait jamais indemne en tout cas. Alors égoïstement, humainement, elle avait envie de le marquer, de lui signifier que plus rien ne sera jamais comme avant à ses yeux.

Elle se contentait de lui renvoyer la balle, essayant de choisir ses mots pour ne pas le blesser plus que cela. Elle avait peur et même si ce qu'elle voyait était sensé la rassurer, que tout ce qu'il avait entrepris était bien dirigé pour elle, et bien elle ne pouvait voir qu'à quel point elle s'était sentie lésée. Elle ne pouvait que ressentir ce vide qui la terrifiait à présent. Elle ne pouvait qu'avoir peur qu'il ne reparte et ne revienne plus. Mais elle se sentirait encore plus débile de le piéger pour le garder près d'elle. « Le hasard s’appelle Oliver alors, t’es difficile à trouver… » Elle se doutait qu'il l'avait cherchée, elle se doutait qu'il avait dû retourner le Château, quoique, non, elle n'avait que fantasmé sur le fait que peut-être, il allait tenter quelque chose, une action vers elle, que peut-être, il essayerait de se rattraper. Elle était donc sortie pour être un oiseau que l'on pouvait chasser, que l'on pouvait débusquer. C'est vrai qu'au final, cette salle de duel était ridicule. Elle ne serait jamais venue ici si Jaspe ne lui en avait pas parlé. Elle serait plus allée dans les vestiaires du Quidditch ou à la bibliothèque, mais Oliver n'aimait pas vraiment la bibliothèque, et ils ne pourraient parler à l'intérieur, quant au quidditch, assister à l'entraînement des serpentards serait mal vu, et en plus, la légère pluie ne lui donnait pas envie de s'aventurer au-dehors des murs du Château. Elle avait continué d'espérer qu'il viendrait, ne sachant pas comment elle allait réagir, et c'est ce qu'il avait fait. Il l'avait cherchée. Et c'était ce qu'elle faisait, elle ne savait pas comment réagir, et elle faisait n'importe quoi. Elle aurait pu se contenter de sourire et d'être amicale. De lui expliquer que ça faisait un moment qu'elle avait envie de lui envoyer des lettres. Mais que comme elle croyait qu'ils s'évitaient, elle n'avait pas envie de revenir la première, surtout qu'elle voyait bien qu'il n'avait pas le temps pour elle. Elle aurait pu expliquer simplement que ça l'avait blessée qu'en réalité, il n'avait pas pris de ses nouvelles, aucunement. Qu'elle avait attendu cet été, à son retour, qu'elle avait attendu au Château, un premier pas, mais qu'elle avait semblé invisible. Qu'elle s'était sentie mise de côté. Qu'elle s'était sentie passer après son rôle de capitaine - qu'elle maudissait -, après ses nouveaux amis et qu'au final, c'est vrai, elle était simplement la meilleure amie de Jill, pas la sienne. Qu'il ne lui devait rien, mais que ça comptait quand même, lorsqu'on avait besoin de l'autre. Qu'elle aurait aimé se trouver, elle aussi dans la Salle de Duel, mais qu'en réalité, elle était toujours aux cachots, perdue et apeurée. Elle eut un petit rire, sorti de nulle part, comme si c'était une plaisanterie, ce qu'il venait de raconter. Elle secoua doucement la tête, comme si elle n'en revenait pas. Comme il le disait si bien, ils avaient cours ensemble. S'il l'avait vraiment voulu, il l'aurait attrapée depuis bien longtemps. « Assieds-toi. » dit-elle simplement, en le fixant de son regard adouci. Elle était dans une sorte de mutisme, mais semblait pourtant bien éveillée. Elle s'enfermait dans ses idées noires, mais c'était Oliver. Autant qu'elle s'en rappelle, il n'avait jamais fait attention en défonçant les murailles dans lesquelles elle s'enfermait. Il brisait ses idées noires sans même le vouloir. Et de ce qu'elle savait, c'est vrai que rester fâchée avec lui lui semblait inconcevable.

Elle essayait de faire des efforts, mais c'est comme si sa bouche se refusait d'être disciplinée, c'est comme si son cœur se refermait pour se protéger, c'est comme si elle avait envie de le récupérer, mais sans se blesser davantage. Elle était obligé de rajouter des épines, pour se protéger. Et à la fois, elle savait qu'Oliver ne lui voulait aucun mal. Il lui en faisait, inconsciemment, et ne pourrait certainement pas changer ça, mais elle devait accepter de s'ouvrir un peu, de le laisser entrer. Oui, il allait certainement encore la blesser. Oui, il allait certainement encore la décevoir. Mais quelle part de bonheur était-elle prête à laisser filer pour ces quelques coups ? Ça en valait la peine. « Donc ça va être ça notre discussion ? Des attaques tout le temps ? Savoir combien de temps je vais tenir jusqu’à te dire que j’suis pas venu pour que tu te passes les nerfs sur moi ? Parce que au cas où tu n’le saurais pas, j’suis pas venu pour ça. J’veux comprendre ce qu’il se passe, pourquoi t’as besoin de m’envoyer toute cette m**** au visage ? » Elle soutint son regard un maximum puis le fuit. Parce qu'il a raison. Parce que dans le fond, elle sait que ça ne les mène à rien. Elle sait que ça ne fait que les énerver encore plus. Les gens autour d'eux commençaient à les regarder avec curiosité, puis s'éloignaient, de peur que ça ne dégénère. C'était facile. Elle aurait voulu, elle aussi, prendre ses clics et ses clacs et s'en aller. Sortir était une mauvaise idée. Elle n'avait que ça en tête, donc ça ne l'étonnait pas, mais elle avait besoin de se vider la tête. « C’est quoi le vrai problème ? » Elle le fixa, toujours aussi silencieuse, perdue dans entre ce que lui disait sa tête et son cœur. C'était Oliver, et évidemment, elle devait écouter ce que lui dictait son cœur. Qui était sa tête, de toute façon ?! Elle finit par entrouvrir les lèvres, cherchant par où commencer. Elle se sentait ridicule. Une enfant de douze ans ayant fait une bêtise et ne voulant l'assumer, et cherchant à expliquer ses tords. « Je peux juste pas concevoir que t'aies mis deux mois à revenir me parler, et comme si de rien était en plus ! Donc oui, laisse-moi péter mon plomb ! » C'était pourtant simple à comprendre, non ? Elle ne voulait pas être sa pote. Elle ne voulait pas être une pote qu'il voyait de temps en temps et ça leur suffisait. Elle ne voulait pas être celle qu'il cherche quand il s'ennuie, quand il n'a pas d'autres options. Elle voulait être sa première option (deuxième, Jill comptant). « Je pensais qu'on avait pris nos distances parce que Jill .. ! » Il n'avait même pas saisi l'allusion au truc, dans leurs lettres. Il n'avait rien saisi du tout. Il en avait juste profité et puis oublié, comme énoncé dans la salle aux trophées, lorsqu'ils se sont plantés dans leurs horaires de corvées. Elle avait été une distraction, et maintenant, il était juste revenu à la réalité, il avait récupéré tous ses amis, des admiratrices en plus, et était trop occupé pour quoique ce soit d'autre. Comment avait-elle été aussi stupide ? Elle se sentait stupide. Il fallait croire que Jill pas réticente à l'idée était la partie simple du plan qu'elle avait en tête, au final.


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Message(#) Sujet: Re: never apologize for how you feel ♦ oliver never apologize for how you feel ♦ oliver EmptyJeu 23 Nov - 16:58

Never apologize for how you feel.
Octavia & Oliver
Mais bon sang qu’est-ce qu’il nous arrivait ? C’était l’incompréhension qui régissait chaque partie de mon corps. Je ne savais pas exactement ce que je faisais là, je ne savais pas quel problème on devait régler, je ne savais pas exactement ce qu’elle me reprochait et pourquoi en faisait-elle une affaire si grave ? J’étais totalement perdu. Et la voyant, là, seule et décomposée, me rendait pratiquement impuissant. J’avais horreur de la voir ainsi mais j’avais accumulé cet agacement tout au long de la journée et j’avais juste besoin d’un minimum d’explication. Je ne voulais pas la perdre, jamais, mais avouons-le, elle avait réussi à me mettre dans un état que je ne savais pas gérer. Ne plus sourire, ne plus voir ce qui était positif dans cette situation… Est-ce qu’elle cherchait à me faire du mal ? Oh punaise les filles étaient trop compliquées… Et là, je devais avouer que je ne reconnaissais plus la Octavia qui me faisait tant rire. Que je poussais à bout juste pour m’amuser, à l’embarquer dans des aventures à la con. J’espérais sincèrement que tout ça ne change rien entre nous mais en avait-elle l’envie ? Sincèrement, je ne savais plus rien !

Le premier échange n’était pas ce qu’on pouvait appeler quelque chose de chaleureux. Tout ce que je détestais ! Alors je tentai une sorte de second degré mais disons que ce n’était pas très approprié à la situation… Et je ne savais pas vraiment comment agir. J’avais passé un temps monstre à la chercher, et je m’étais mis en tête de ne pas arrêter tant que je ne l’avais pas trouvée. Elle croyait que je la laissais tomber, si j’avais bien compris ses attaques, mais ce n’était pas du tout le cas. Jamais ! Et j’étais vexé qu’elle puisse penser ça. Alors quitte à y passer la nuit (Je savais que ce ne serait pas le cas…), il fallait qu’on règle ça, tout de suite maintenant !
« Assieds-toi. » Ou pas. Sincèrement, ce n’était pas tellement ce que je voulais mais afin d’éviter un conflit, ou je-ne-sais-trop quoi d’ailleurs, je m’exécutai, m’installant à côté d’elle tout en agitant avec une certaine impatience ma jambe. J’étais un peu trop speed pour rester assis lors de ce genre de discussion mais je tentai de faire l’effort. Un temps. Sans que je ne le vois venir, elle m’acheva d’une attaque que je dus avaler avec une certaine difficulté. Je pris quelques secondes pour répondre, lui répondant par des questions et lui disant que je n’étais pas venu la voir pour qu’elle passe ses nerfs sur moi. Hors de question ! Maintenant, je voulais comprendre, elle me devait des explications et il lui était interdit de fuir. Je plantai mon regard dans le sien en attente d’une première réponse. Elle ne le soutint pas longtemps et détourna le regard. J’en profitai alors pour lui demander quel était le vrai problème. Ses yeux se relevèrent vers moi et, pour ma part, je ne cessai de la fixer. Elle ne disait pas un mot et je sentais l’agacement me ronger de l’intérieur. Cependant je prenais sur moi pour ne pas m’emballer et dire des choses que je pourrais regretter. Parce que c’était elle et que j’avais juste envie de comprendre, tenter d’arranger les choses. C’était évident ! « Je peux juste pas concevoir que t'aies mis deux mois à revenir me parler, et comme si de rien était en plus ! Donc oui, laisse-moi péter mon plomb ! » Nan mais elle avait quel âge ? Et elle dans tout ça, elle n’était pas revenue DU TOUT vers moi ! Sans ma lettre, j’aurais pu encore attendre pour avoir de ses nouvelles. Et quelles nouvelles ! Sérieusement, ça commençait à me taper sur le système ce genre de reproches à deux balles et je détournai à mon tour le regard pour ne pas laisser paraître mon énervement. Je tentai de réguler ma respiration mais je trouvais ça injuste ! Incroyablement injuste ! Je serrai mes mains sur mes genoux, baissant la tête vers eux avant de répondre : « Et toi t’aurais mis combien de temps à revenir me parler ? » Je relevai les yeux vers elle, des yeux durs qui étaient loin de m’être naturels. « C’est bien beau de me faire la morale mais t’es pas irréprochable non plus ! » Ben voilà, c’était parti. Elle avait appuyé sur le bouton « on » en me faisant part de sa rancœur et moi je voyais ces attaques comme étant purement injustes. Sérieusement, je ne les comprenais pas. Je secouai la tête de gauche à droite en soufflant. « Punaise mais tu pouvais pas seulement venir me parler du problème plutôt que de vouloir qu’on s’embrouille ! » Pourquoi ça m’agaçait autant ? Parce qu’elle comptait pour moi m**** et que je ne voyais pas pourquoi elle voulait qu’on se prenne la tête pour ce genre de conneries ! « Je pensais qu'on avait pris nos distances parce que Jill .. ! » Quoi ? Je la fixai, mes yeux criant l’incompréhension, clignant des yeux à de nombreuses reprises en attendant la suite. Mais elle ne vint pas. Je fronçai légèrement les sourcils en cherchant. « Parce que Jill… » Mais bon sang Jill quoi ?! Inconsciemment, mon regard s’échappa du sien, se retrouvant dans le vide en train de chercher la solution à ce qu’elle disait. Que venait faire Jill dans l’histoire ? Je repensais à nos derniers moments ensemble. Nos grands moments. Cela prit plusieurs secondes et j’en vins à avoir les images de plusieurs de nos échanges, de notre complicité, de tous ces instants ensemble, de celui dans la salle de bain des préfets et là… je me sentis le mec le plus con du monde. Oh non… Faites qu’elle ne fasse pas allusion à ça. Je fermai deux petites secondes avant de poser mes coudes sur mes genoux et de placer mon visage entre mes mains. Je me sentais tellement idiot de ne pas avoir compris avant ! Et les mots qu’elle utilisait dans ses lettres me revenaient et… bon sang c’était la m**** !
J’ai toujours trouvé Octavia incroyablement mignonne, franchement je n’étais pas indifférent à elle pendant longtemps, regardez-la sérieusement ! Mais je m’étais bien mis en tête que rien ne se passerait. Elle était la meilleure amie de Jill, l’une des miennes, je m’étais convaincu de ne pas franchir la limite, de ne pas aller plus loin. Et j’avais réussi à m’en persuader… me rapprocher d’Alaska m’avait clairement aidé, sans que je sache vraiment pourquoi. Pour le moment, il semblerait… J’en venais à me demander si je n’avais pas merdé, si dans la blague je n’avais pas été trop loin. Je ne savais plus, c’était encore pire. J’avais l’impression d’avoir la réponse à mes interrogations mais pourtant j’étais encore plus paumé. On ne pouvait pas faire en sorte que ce soit simple ? Trente secondes s’étaient écoulés, ou peut-être une minute, plus… Je ne savais plus. Je ne savais même pas quoi dire. Je joignis mes mains l’une à l’autre, les plaçant sur mes lèvres, sans même oser la regarder, alors que je dis à mi-voix : « Je crois qu’on aurait dû parler depuis longtemps. Tu es l’une de mes meilleures amies O’… J’ai pas décidé de te perdre, aujourd’hui ou n’importe quand d’ailleurs. » Je relevai des yeux adoucis vers elle, bien qu’un peu gêné, en lui demandant : « Tu le sais ça ? ».

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Message(#) Sujet: Re: never apologize for how you feel ♦ oliver never apologize for how you feel ♦ oliver EmptySam 25 Nov - 14:11



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C'était vraiment si dur à comprendre ? Elle avait l'impression de mettre les bons mots sur les bonnes émotions et pourtant, elle se sentait davantage perdue dans ses yeux. Elle lisait son incompréhension, il la pensait à côté de la plaque. Devait-elle s'excuser d'être à mille lieues de lui ? Non, jamais. Elle lui pardonnerait, comme elle pardonnerait à tout le monde qui la blessait consciemment ou non, mais s'excuser de ressentir cet abandon, cet oubli ? Jamais.
De base, elle partait d'une bonne intention. Elle avait interprété dans son regard son envie, mais ce qui la retenait. Elle pensait pareille. Elle se retenait parce que c'était le jumeau de sa meilleure amie, et qu'elle savait que ça pouvait mettre une sacrée pagaille dans leur quotidien. C'était plus facile de prendre ses distances, de faire comme si de rien était, de vivre comme si cela n'avait pas existé. Au début, elle faisait avec. Elle souriait en s'endormant le soir, elle s'imaginait à quel moment ils pourraient vivre pleinement leur truc, sans qu'un truc ne les bloque - mangemorts, ou effrayante et adorable jumelle. Si elle avait toujours respecté les règles qu'elle s'imposait, elle y faisait un écart qui pouvait lui coûter beaucoup. Ensuite, les événements ne leur ont pas permis d'avancer, d'en parler et de pouvoir rêver à une quelconque amélioration. Sa descente au Ministère ne faisait pas partie de leur projet, cet enfermement psychotique n'était pas annoncé non plus. Et voilà où ils en étaient. Il revient comme une crème, comme si tout allait bien, et elle qui pensait faire la bonne chose en s'obligeant à rester à l'écart se sentait simplement leurrée, bernée et stupide. Elle y avait cru, franchement, s'y était accrochée, et se pendait à présent avec ses attentes. Elle avait besoin de digérer le complot, mais il ne lui en laissait pas. Elle ne pouvait s'empêcher de penser des trucs méchants, elle ne pouvait s'empêcher de lui renvoyer toute sa frustration à la gueule, de vouloir le blesser comme il l'avait blessée. Il voulait comprendre, mais elle n'avait pas envie de lui expliquer. Pas toute sa bêtise, pas toute sa naïveté, pas toute sa stupidité. Il fallait vraiment qu'elle arrête de croire que quelqu'un viendra la sauver. Elle devait apprendre que la seule qui pouvait la sauver, c'était elle-même, notamment en arrêtant de s'éprendre de quelqu'un dès que cette personne lui portait un peu plus d'intérêt que la moyenne. Elle était ridicule. Elle se sentait ridicule en tout cas. Et il l'oppressait.

Elle voyait son genou se secouer, comme s'il perdait patience de comprendre pourquoi elle était si butée à être stupide. Et elle ravala sa fierté pour lui expliquer une énième fois que c'était la distance qu'ils s'étaient imposée qui la mettait dans cet état, et il l'attaqua parce qu'il était simplement blessé, pour ne pas perdre la face, pour ne pas s'avouer à lui-même qu'il était le premier à s'enfuir. « Et toi t’aurais mis combien de temps à revenir me parler ? » Il était injuste. Il était bête et il ne comprenait rien. « Punaise mais tu pouvais pas seulement venir me parler du problème plutôt que de vouloir qu’on s’embrouille ! » Elle avait envie d'hurler. Il n'écoutait pas. Elle se calmait pour lui expliquer le problème et il restait buté sur les détails. Il passait à côté du truc important pour lui reprocher également des choses. En réalité, Octavia n'en avait rien à faire d'être fautive. Elle n'était pas irréprochable, elle le savait. Elle s'était déjà trompée dans ses relations humaines par le passé, et certainement qu'elle se trompera encore dans le futur. Et c'était la vie. Mais elle avait besoin d'arrêter de sembler parler une autre langue avec celui qu'elle considérait comme son meilleur ami. Elle avait besoin qu'ils s'écoutent cette fois et qu'ils se retrouvent une longueur d'onde sur laquelle ils pourraient échanger vraiment. Pas du blabla, pas des conneries, pas des piques pour se faire mal. Se parler, vraiment. Il n'était pas doué pour ça, mais elle avait besoin qu'il apprenne à l'être, et vite, comme elle avait appris à faire des farces à ses côtés, même si elle avait terriblement peur de s'aventurer en terrain inconnu et de dépasser les limites du respect des autres élèves. « T'ES SÉRIEUX ? » Elle ne tenait plus, parce qu'il l'était, sérieux. Elle avait besoin qu'il l'écoute et qu'il comprenne. Elle avait peut-être besoin de le répéter avec d'autres mots pour qu'il comprenne. Elle avait besoin de faire fuir les curieux qui s'amusaient de la situation (oui, je parle de vous, stalkers !) et elle avait besoin qu'il se concentre sur l'essentiel du problème, pas les futilités. En vrai oui, elle aurait pu revenir vers lui, mais comme elle avait fait que répéter, elle pensait qu'ils s'évitaient. Voilà pourquoi elle n'était pas revenue. Elle respectait Jill, elle respectait leur relation de jumeaux, elle respectait son choix d'être discret pour le moment et était patiente. Mais si elle jouait toute seule à ce jeu de discrétion, c'est qu'ils s'étaient perdus quelque part, et qu'ils avaient urgemment besoin de se retrouver. « C'EST CA QUI TE VIENT À L'ESPRIT QUAND JE TE DIS QUE TU M'AS MANQUÉ PENDANT DEUX MOIS ? » Ouais, elle avait haussé le ton. Fini de rigoler, fini de se contenir, autant crever l’abcès une bonne fois pour toute, ils pourront repartir sur des bases plus saines. « ET JE VEUX PAS QU'ON S'EMBROUILLE ! » Excédée, elle leva les yeux au ciel. Sans s'en rendre compte, elle avait eu besoin de faire de grands gestes, et fini par se lever pour faire des espèces de cent pas devant lui. Elle avait fini par s'arrêter face à lui, dans l'impossibilité de rester figée. Elle porta ses mains à son visage, essayant de se calmer, finissant par attraper ses cheveux sur le haut de son crâne pour se calmer, en le fixant avec incompréhension. Elle enchaîna, plus doucement, mais incapable d'arrêter de parler, incapable de pas essayer de retrouver une étincelle dans ses yeux qui dirait "je suis de retour, tu te souviens, c'est Oliver !". « Tu crois vraiment que j'ai pas essayé de te parler ? Tu crois vraiment que j'ai pas essayé de revenir vers toi après tout ça ? Tu veux savoir pourquoi tu l'as même pas remarqué, cette distance ? C'est parce que c'est toi qui l'a mise, peut-être sans t'en rendre compte. Je comprends pas, Oliver, je suis paumée, même. Pourquoi tu me fuis ? » C'était difficile à imaginer, mais c'était vrai. Il a changé à son contact, et elle en pâtissait plus que lui, et il n'avait aucun droit à lui demander ce qui la mettait dans cet état. Il était le responsable, mais n'en avait pas forcément la responsabilité ...

C'était le nom de Jill qui avait fait une sorte de déclic, et elle voyait bien qu'elle devait lui donner du temps pour réaliser tout ce qu'il n'avait pas réaliser avant. Il semblait dans sa tête que chaque mot avait un nouveau sens. Elle en avait fait, des allusions, mais il était simplement passé au-dessus, sans comprendre. Peut-être qu'il se rendait compte à présent. Peut-être qu'ils se retrouvaient sur la même longueur d'onde, à présent ... Elle lui laissa le temps qu'il fallut, sans montrer de signe d'impatience. Elle se mordait la tête, bien sûr, mais c'est parce qu'Oliver était à présent entrain de rassembler ses pensées pour la formuler. En soi, elle s'en foutait du résultat, tant qu'il changeait de comportement, tant qu'elle n'était plus invisible à ses yeux. « Je crois qu’on aurait dû parler depuis longtemps. Tu es l’une de mes meilleures amies O’… J’ai pas décidé de te perdre, aujourd’hui ou n’importe quand d’ailleurs. » Il était gêné, et elle se savait déçue. Mais elle allait bien. Elle allait mieux, même. Parce qu'elle l'avait retrouvé, ce regard. « Tu le sais ça ? » Il semblait calmé. Il semblé hésitant, mais Octavia n'avait pas à hésiter sur la question qu'il lui posait. Doucement, elle lui attrapa la main et se rassit mollement à ses côtés. « Tu prêches une convaincue, là. » souffla-t-elle doucement dans un sourire timide. Elle avait besoin de lui faire une confidence, elle aussi. « T'es plutôt pas mal comme meilleur ami, toi aussi. » Elle le fixa avec sincérité, et ajouta simplement ce qui pouvait tout faire basculer. « Mais c'est pas ce que je veux. » La petite bombe qui fait boum ...


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Message(#) Sujet: Re: never apologize for how you feel ♦ oliver never apologize for how you feel ♦ oliver EmptyMer 29 Nov - 17:22

Never apologize for how you feel.
Octavia & Oliver
C’était une situation qui me mettait très mal à l’aise. Voir le visage d’Octavia aussi dur me perturbait et je n’arrivais même pas à utiliser mon second degré pour descendre l’atmosphère. Parce que j’étais encore vexé et que je ne comprenais toujours rien à ce besoin de conflit. Y avait d’autres façons de faire mince, pourquoi toujours vouloir s’embrouiller, se prendre la tête ? J’avais horreur de ça…
Assis désormais à ses côtés, ma jambe s’agitait nerveusement alors que je sentais que je n’arrivais pas à contrôler mon agacement. Elle m’attaquait gratuitement, c’était un fait, et j’étais carrément perdu sur ce qu’elle voulait vraiment. Me reprocher que je n’avais pas été vers elle depuis la rentrée, c’était facile ! Surtout que, il faut quand même le savoir, c’était MOI qui étais revenu vers elle. Rien n’était logique dans ce qu’elle disait, absolument rien, et je ne comprenais toujours pas. Ca m’énervait de voir qu’elle n’était pas venue me voir pour dire qu’il y avait un problème. Non, pendant ce temps elle avait préféré se monter la tête ! C’était n’importe quoi, vraiment ! « T'ES SÉRIEUX ? » Si en plus elle se mettait à me hurler dessus, je n’allais pas rester longtemps… Je n’étais pas là pour ça ! Je la regardai, haussant les sourcils, surpris de sa réaction excessive. Si j’étais sérieux ? Nan mais elle se moquait de moi là ! J’étais encore plus perdu, c’était quoi ça ? « C'EST CA QUI TE VIENT À L'ESPRIT QUAND JE TE DIS QUE TU M'AS MANQUÉ PENDANT DEUX MOIS ? » Elle avait besoin de hausser le ton, sérieux ? Je n’étais pas un gamin qu’il fallait sermonner, elle n’avait pas à me dire les choses en me prenant pour un idiot, ‘fallait pas abuser non plus ! J’étais tellement sur le c** de sa réaction que je la regardais de façon totalement ébahie, suivant chacun de ses grands gestes et sentant que ma patience était en train d’en prendre un sacré coup. La façon dont s’était dit… Sérieusement, il y avait un monde entre les mots et le ton employé. Je ne savais plus sur quel pied dansé, quoi dire, que faire, cette nana allait me rendre dingue ! « ET JE VEUX PAS QU'ON S'EMBROUILLE ! » Là, ce fut un rire nerveux qui sortit de ma bouche alors que je me passai les mains sur mon visage tant tout ça était ridicule. « Tu n’veux pas qu’on s’embrouille ? Ben revois peut-être le ton que tu utilises parc’que me gueuler dessus est loin de le montrer ! » Je ne rigolais pas, j’étais sérieux et agacé par toute cette mascarade à deux balles ! « Et puis, quand tu m’as dit que je t’avais manqué ? Put*** tu peux pas utiliser des vrais mots plutôt que des sous-entendus ! Je comprends rien, ok ? J’en ai marre, je n’ai pas envie de me prendre la tête avec toi ! Tu me rends fou là, arrête ça et baisse d’un ton… je me casse sinon ! » Ca faisait bien longtemps que je n’avais pas parlé si froidement à quelqu’un… Et ça me faisait mal de devoir employer ce ton avec elle. Je ne me reconnaissais pas et ça m’insupportait. Je voyais que je la blessais mais les mots sortaient tous seuls, dus à toute cette frustration. C’était n’importe quoi… Je la suivis du regard quand elle se leva, la voyant tout aussi énervée que je devais l’être. Comment on avait pu en arriver là ? C’était tellement idiot ! Et le pire était que je culpabilisais à mort et que j’avais trop de fierté pour l’admettre. Trop de fierté et aussi parce que j’étais blessé, sans aucun doute… Je finis par détourner le regard en essayant de me calmer, fixant un tableau sur l’un des murs, serrant les dents pour ne plus ouvrir ma bouche pour m’empêcher de dire des choses que je pourrais regretter ! « Tu crois vraiment que j'ai pas essayé de te parler ? Tu crois vraiment que j'ai pas essayé de revenir vers toi après tout ça ? Tu veux savoir pourquoi tu l'as même pas remarqué, cette distance ? C'est parce que c'est toi qui l'a mise, peut-être sans t'en rendre compte. Je comprends pas, Oliver, je suis paumée, même. Pourquoi tu me fuis ? » Là tout de suite, je ne voulais même pas la regarder. J’en avais marre d’être Oliver le crétin qu’on pouvait blâmer de tous les maux parce qu’il n’était pas susceptible… Et surtout venant d’elle, c’était difficile à croire et j’étais vexé. Emotion qui m’était rare et que je ne savais pas vraiment gérer. Ce qu’elle me disait me blessait encore plus. Qu’elle puisse penser que j’ai voulu mettre de la distance avec elle me semblait injuste. C’était plus que faux et j’avais du mal à comprendre pourquoi elle me mettait tout ça sur le dos. J’inspirai et expirai fortement avant de retourner des yeux légèrement plus adoucis vers elle, me disant qu’il fallait que je fasse attention à ce que je disais. « Essayer hein… Ouais, c’est trop facile. Toi tu essaies, moi je mets de la distance. C’est simple, j’ai le rôle du gars qui te met de côté, ce qui est faux entre nous, et toi tu es… quoi ? La victime… » Je finis par souffler en secouant la tête de gauche à droite, blasé : « C’est ridicule d’en arriver là… » Je fixai alors le sol, ajoutant dans un faux rire : « Te fuir. Maintenant je fais des choses sans m’en rendre compte, des choses qui n’me sont même pas passées par la tête. » Tournant les yeux vers elle, je haussai les épaules : « Je suis tellement bête qu’en voulant te fuir, je t’ai envoyé une lettre pour tenter de comprendre… J’dois avoir des problèmes psychologiques nan ? Je fais l’inverse de ce que je pense. Un vrai fou ! » C’était purement ironique, évidemment, et même si je voulais plus que tout arranger les choses, à l’instant-même je n’avais pas la force d’endosser tous les torts. « Réfléchis un peu, ça n’a aucun sens ! » Surtout que la fuir était bien la dernière de mes préoccupations ! Bien au contraire, tout ce que je souhaitais c’était de savoir qu’elle allait bien. M**** ! J’étais dégoûté qu’elle ne le sache même pas, qu’elle ait besoin que je lui dise à longueur de journée ! C’était comme si elle ne me connaissait pas… Et c’était très frustrant parce qu’elle savait que je n’étais pas du genre à dire à ceux qui comptaient que c’était le cas, je le montrais. Mais si elle avait cru que je ne lui montrais plus assez, je ne savais plus quoi faire. J’étais désabusé et je ne comprenais plus ce qu’elle voulait vraiment. Je crois qu’elle n’avait jamais essayé de me comprendre. L’inverse devait être vrai, et je l’avais toujours fait, mais sinon… En vrai, je m’en fichais, je n’avais pas besoin de ça mais là j’en venais à me poser des questions. Et ce qui m’agaçait était qu’elle m’enlevait ce que j’aimais : rire de tout, dédramatiser, voir le côté positif. Je n’y arrivais pas là et je savais pourquoi : parce qu’elle était importante et que je culpabilisais à mort. En bref, c’était un discours de sourds.

Sa phrase. Ce qu’elle venait de dire… C’était insensé ! Je mis du temps à « comprendre », à réaliser, si c’était bien ce que je pensais. Non non… Ce n’était pas possible. Tête dans les mains, j’étais encore plus paumé, n’étant pas certain de ce que je croyais être vrai. Ou non. Mon esprit était embrouillé comme jamais. J’étais carrément gêné et je ne savais plus quoi dire. Je ne savais pas. C’était… nan… enfin si… mais nan… Raaaaaah ! Je devais briser le silence et il me parut évident que je devais lui dire qu’on aurait dû se parler depuis bien longtemps. Surtout s’il y avait une sorte de… comment dire… malaise. Parce que les sous-entendus, moi, je ne les captais pas souvent, c’était un fait ! Elle était l’une de mes meilleures amies, il était hors de question que je la perde, et ça m’importait de le lui dire. Relevant un regard adouci vers elle, je voulais être sûr qu’elle le savait. Mon pouls s’était calmé, mon agacement s’envolait mais je me sentais tendu et totalement perdu. Elle s‘était rapprochée, attrapant ma main alors que je la regardai en espérant ne pas lui faire plus de mal que je lui en avais déjà fait. Je ne savais pas ce que j’avais vraiment compris mais, si c’était ce que j’imaginais, j’espérais me tromper. « Tu prêches une convaincue, là. » Un petit sourire s’installa sur mes lèvres alors que j’étais content et rassuré d’en voir un sur son visage. Bon sang je préférais ce visage-là ! « T'es plutôt pas mal comme meilleur ami, toi aussi. » Mon sourire s’était encore plus étiré alors que je haussai doucement les épaules, prêt à répondre avec malice alors que ce qu’elle ajouta le fit s’évanouir en moins d’une seconde : « Mais c'est pas ce que je veux. » Je la fixai, perdant totalement pied. J’étais comme pétrifié, je n’étais pas certain de ce que ça voulait dire mais d’un côté je n’avais pas envie de poser la question. Je n’avais pas envie de savoir réellement ce qu’elle avait à l’esprit. J’avais peur, j’étais gêné et ma nervosité se traduit par un mouvement de mes lèvres de quelques secondes sans qu’un son n’en sorte. Tu veux quoi ? Ce serait la question que je pourrais poser mais… Nan nan, je craignais la réponse, je craignais de ne pas avoir la bonne réponse moi-même, de ne pas savoir réagir. J’étais tétanisé ! Pourtant, je serrai sa main un peu plus, de peur qu’elle ne parte face à ma réaction un peu passive. Mes yeux se perdirent quelques secondes de plus dans le vide avant de se reposer sur elle, réussissant enfin à balbutier quelques mots, fronçant légèrement les sourcils en essayant de comprendre : « Tu… tu n’veux plus qu’on soit amis ? » C’était une façon détournée d’aborder la question mais pour un gars qui ne stressait jamais comme moi ben… j’étais actuellement un put*** d’angoissé, devant lutter contre moi-même pour ne pas faire un, ne serait-ce qu’un, faux pas. C’était la m****, la grosse m****…

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Message(#) Sujet: Re: never apologize for how you feel ♦ oliver never apologize for how you feel ♦ oliver EmptyDim 3 Déc - 0:56



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Ils avaient beau essayer de se comprendre, ils n'y arrivaient pas. C'était un fait, et elle ne savait que penser de ce fossé qui s'était creusé entre eux comme ça, en quelques semaines à peine - à moins que ça ne fasse que quelques heures. Octavia était incapable de mettre des mots sur ce qu'elle lui reprochait, elle était incapable de chuter librement sans être sûre qu'il compte bien la rattraper. Parce qu'elle avait l'habitude des chutes et que ces dernières avaient le don de la briser en morceaux. La jeune fille soupira. Elle savait qu'elle n'aurait pas dû élever la voix. Elle savait qu'elle n'aurait pas dû crier, mais c'était plus fort qu'elle lorsqu'elle voyait d'où ils venaient et où ils étaient à présent. C'était le KO. Personne ne pouvait comprendre. Personne ne pouvait retracer leur histoire, et pourtant, ils en étaient là.
Octavia serra les mâchoires, essayant d'oublier l'agitation qu'il causait dans sa tête et sur son corps. Elle essayait d'oublier les frissons qui la parcouraient lorsque ses mots étaient forts. Elle essayait d'oublier ses poings qui se serraient lorsqu'elle se retenait d'être blessante. Elle essayait de mettre de côté ce qui lui brûlait dans ses poumons. Elle avait envie d'hurler, et de se défouler. Les Serdaigles, il n'est pas trop tard pour qu'elle se joigne à votre entraînement ? Quelques coups de batte sur un cognard avait des vertus apaisantes qu'Octavia découvrait petit à petit. Elle était heureuse d'avoir été sélectionnée en tant que batteuse, cette année. Même si cela signifiait laisser une place au traître de la maison Poufsouffle, elle revivait et se défoulait un maximum. Même Callie ne l'avait jamais vue aussi décharnée, à frapper ses cognards de toutes ses forces, comme si sa vie en dépendait. Elle n'avait qu'une hâte, s'élancer et couvrir l'équipe de Gryffondor de cognards, et faire taire le groupe des admiratrices qu'Octavia avait pu observer, qui suivait le nouveau capitaine des Lions du regard lorsqu'il traversait un couloir, se baladait dans le parc, ou faisait le mariole pour amuser la galerie. Était-elle jalouse ? Bien sûr. Il ne la regardait même plus. Il avait beau dire tous ses mots, elle n'avait jamais eu l'impression d'exister à ses yeux avant aujourd'hui. En cours, son regard est fuyant et occupé. Dans la Grande Salle, il est entouré et bien trop occupé. Et quand il n'est pas au cours, et pas entrain de manger, c'est comme s'il consacrait le reste de son temps à son équipe de Quidditch. Peut-être exagérait-elle un petit peu. Peut-être qu'elle se serait contentée d'un signe. Si seulement il était arrivé, à un moment ou à un autre. « Tu n’veux pas qu’on s’embrouille ? Ben revois peut-être le ton que tu utilises parc’que me gueuler dessus est loin de le montrer ! » La jeune fille leva les yeux au ciel, essayant de se sortir ses idées de là. « Et puis, quand tu m’as dit que je t’avais manqué ? Put*** tu peux pas utiliser des vrais mots plutôt que des sous-entendus ! Je comprends rien, ok ? J’en ai marre, je n’ai pas envie de me prendre la tête avec toi ! Tu me rends fou là, arrête ça et baisse d’un ton… je me casse sinon ! » Vraiment. Il faisait tout son char, elle prenait le temps de s'expliquer, ça montait dans les tours et il voulait s'en aller, comme ça ? La jeune fille lui lança un regard de défi, qui se changea simplement en moue boudeuse. Peut-être qu'utiliser des subtilités devant un garçon ne comprenait pas, mais en même temps, elle ne savait toujours pas si elle voulait vraiment qu'il comprenne, ou si elle était sensée le perdre ailleurs, pour qu'ils s'éloignent pour se coucher avec toutes ses idées à réfléchir, et qu'ils s'endorment dessus et sache quoi faire demain. Elle ne savait pas trop quoi répondre. Elle se sentait seulement dans une impasse, sans issue, et retrousser chemin, c'était lui faire face. Mais elle n'avait rien à lui dire, rien à lui prouver, plus rien à lui expliquer. Elle était éreintée, fatiguée plus mentalement que physiquement. Une grosse boule nerfs, dont la tête était en gros bordel. Elle poussa un soupir, ne s'acclimatant pas au petit blanc qui s'insinuait entre eux deux. « Mais pars, si tu veux pas comprendre. Je te retiens pas. » C'était monotone, bien que sa voix s'était brisée dans ses derniers mots. Elle savait qu'elle allait trop loin. Elle savait qu'elle regrettait ses paroles avant même d'avoir terminé sa phrase. C'était simplement plus facile de remettre de la distance entre eux que de se parler vraiment. Se lancer dans des reproches que l'un ou l'autre n'acceptait pas, ça allait deux minutes, mais elle n'en pouvait déjà plus. C'était plus facile quand il l'ignorait. C'était plus facile quand il jonglait entre ses activités. C'était plus facile quand elle pensait qu'ils jouaient le jeu de rester éloignés, pour s'accoutumer à leurs nouvelles habitudes. « C'est pas une bonne idée de parler à chaud. » Elle avait besoin de digérer tout ça, de remettre en place ses émotions, puis d'en parler calmement. Tout faire à la fois, c'était pour continuer à s'engueuler et à ne rien dénouer.

Elle le regardait ne pas la regarder. Elle le regardait sans comprendre, en essayant de se mettre dans ses baskets, mais toujours sans comprendre. Ils avaient été proches comme des doigts de la main, elle ne semblait pas avoir fait de pas de travers, elle ne semblait pas l'avoir fait fuir d'une quelconque manière. Ils avaient été séparés deux semaines, lorsqu'elle était au Ministère, elle est sortie des enfers et elle attendait sa lettre. Bien sûr que les mots qu'elle échangeait avec Jill avait un goût de pas assez. Bien sûr qu'elle avait des nouvelles de lui dans ses courriers, mais ce n'était pas assez. Elle aurait voulu qu'il soit là au Danemark, en réalité, et même si ça lui avait permis de faire la connaissance d'autres garçons, partager cette reconstruction de sa personne et cette liberté de vivre pleinement, inconscients et heureux, elle aurait voulu qu'il en fasse partie. À son retour à Poudlard aussi, elle avait eu envie de se rapprocher, d'avoir un moment, mais il ne semblait pas savoir où donner de la tête. Tout lui prenait tellement de temps. Si bien qu'elle comprenait que passer les sélections et préparer les entraînements prenait du temps. Elle avait été patiente. Si patiente qu'il en avait oublié son anniversaire, pour couronner le tout. Peut-être avait-il oublié la manière dont elle avait essayé de rendre l'anniversaire des jumeaux spécial alors qu'ils étaient enfermés aux cachots. Mais si ça ne voulait pas dire qu'il l'avait totalement zappée, Octavia ne savait pas quoi en penser, et toutes les excuses du monde ne suffirait à le lui faire oublier, et à la persuader qu'il l'avait totalement sortie de sa vie. « Essayer hein… Ouais, c’est trop facile. Toi tu essaies, moi je mets de la distance. C’est simple, j’ai le rôle du gars qui te met de côté, ce qui est faux entre nous, et toi tu es… quoi ? La victime… » Ses mots la blessaient. Il ne comprenait toujours pas l'importance qu'il avait pour elle. Lui, rien ne semblait l'atteindre, il paraissait invincible face à la torture et à une mauvaise hygiène. Elle, elle pétait les plombs pour des simples crises d'angoisse. Elle se rassurait chaque soir avant de s'endormir, se réveillait chaque semaine en larmes pour essayer de se sortir de ses cauchemars. Elle n'était pas courageuse comme lui, n'était pas forte comme lui. Elle était une victime dans l'histoire, comme lui. Mais il ne réagissait pas de la même manière qu'elle. Et il n'avait pas à lui reprocher de se sentir comme elle se sentait. Il n'avait pas à lui reprocher d'être une victime, parce qu'elle ne jouait pas à l'être pour tirer la situation à son avantage. « C’est ridicule d’en arriver là… » Pour une fois, ils étaient d'accord. Son regard s'était adouci, mais pas forcément ses mots. Elle préférait qu'il lui dise de baisser d'un ton, plutôt qu'il lui dise qu'elle jouait la victime. Elle n'avait plus envie de lui parler, plus envie d'essayer de se faire comprendre et, en retour, d'être chiffonnée plus que ce qu'elle ne l'était déjà. « Te fuir. Maintenant je fais des choses sans m’en rendre compte, des choses qui n’me sont même pas passées par la tête. » Il ne la regardait toujours pas. Il la fuyait toujours. De toute façon, elle ne réagit pas, trop occupée de retenir les larmes qui lui montaient simplement aux yeux sans qu'elle ne puisse se contrôler. Il releva les yeux vers elle et elle le fuit à son tour. Elle ne voulait pas fondre en larmes devant lui. Elle ne voulait pas paraître plus victime qu'elle ne le faisait déjà, apparemment. C'était dur à encaisser. Vraiment dur à encaisser. « Je suis tellement bête qu’en voulant te fuir, je t’ai envoyé une lettre pour tenter de comprendre… J’dois avoir des problèmes psychologiques nan ? Je fais l’inverse de ce que je pense. Un vrai fou ! » Le comble. Son petit mot taquin, là, pour essayer de comprendre ? N'importe quoi. Et les problèmes psychologiques dont il parlait, ça ne la faisait pas rire du tout. Elle se sentait humiliée, d'un coup. Qu'il ne comprenne pas, qu'il ne se remette même pas en question pour voir si oui ou non, il aurait pu avoir des gestes et des regards qu'elle aurait pu mal interprétés. « Réfléchis un peu, ça n’a aucun sens ! » L'ironie dont il osait faire preuve m'irritait. Le fait qu'il essaie de me faire passer pour une folle, une paranoïaque, une tarée avec des problèmes psychologiques, ça ne lui plaisait vraiment pas. Elle n'avait pas envie de réfléchir, elle n'avait pas envie de se laisser davantage atteindre. « T'as gagné. Moi et mes problèmes psychologiques allons jouer la victime ailleurs. » Encore debout, elle lui lança un regard noir et rassembla toutes ses affaires qu'elle s'empressa de bourrer dans son sac. Elle n'allait pas jouer plus longtemps, pas se bagarrer plus longtemps, pas s'écorcher le cœur et écorcher celui de son ami plus longtemps.

Son expression la retint un instant. Elle avait saisi son sac et était prête à s'en aller, mais ses neurones semblaient se croiser et l'information semblait circuler dans son cerveau. Son regard s'était allumé d'une lueur nouvelle aujourd'hui, comme s'il avait compris. Octavia ne savait pas ce qu'il avait compris, ni si cette conversation allait encore tourner en rond. Elle s'était calmée devant son air désabusé, mais ne savait pas ce qui lui traversait l'esprit. Lorsqu'il perdit pied dans son discours qu'elle était une de ses meilleures amies et qu'il n'avait pas envie de la perdre, elle avait compris. Elle se sentait rejetée, bien sûr, mais elle n'avait encore rien perdu. Elle s'adoucit, parce que parler d'eux de cette manière l'enfermait dans cette bulle avec lui. Et alors qu'elle lui disait que ce n'était pas ce qu'elle voulait, son regard paumé lui offrit la réponse qu'elle ne désirait pas. Elle serra les mâchoires, déglutit, agrippa sa chevelure. Qu'il dise ce qui voulait dire. Oliver n'aurait jamais été contre un peu d'amusement. Il l'avait dit lui-même, toute distraction était bonne à prendre. C'est qu'elle n'était pas si amusante que ça, au final. « Tu… tu n’veux plus qu’on soit amis ? » Elle eut un hoquet de surprise qui ressembla plus à un rire. Tandis que des milliers de répliques s'accumulaient dans sa tête, Octavia ne savait pas encore réagir à cette nouvelle connerie. C'était trop. Elle sentit toutes ces émotions qu'elle contenait en elles monter en une fois. « C'est cela, Oliver Adams. T'es trop fort. » Elle le fixa, impassible, puis se leva sans faire d'autres commentaires et s'éloigna, la gorge serrée. Alors qu'elle levait les yeux au ciel pour ne croiser le regard de personne pour ne pas perdre contenance, elle espérait simplement qu'il ne la rattrapera pas. Se prendre un râteau, ça allait. Qu'il continue de jouer à plus idiot qu'il ne l'était, ça en devenait insupportable.


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Message(#) Sujet: Re: never apologize for how you feel ♦ oliver never apologize for how you feel ♦ oliver EmptyMar 5 Déc - 23:25

Never apologize for how you feel.
Octavia & Oliver
C’était un dialogue de sourds. Un conflit inutile qui me bouffait toute mon énergie. En arriver là… Nan, sérieusement, ça ne pouvait pas être vrai ! Je culpabilisais à mort et en même temps j’étais énervé. Enervé qu’elle veuille qu’on s’embrouille plutôt que de tenter de se comprendre. Moi aussi j’avais attendu une réponse à ma lettre pour prendre de ses nouvelles à la fin de l’été… Mais rien. Le courrier s’était perdu, ou il avait été intercepté, je n’en savais rien, elle non plus, mais étais-je prêt à prendre toute la culpabilité ? Pas vraiment, surtout que je ne voulais vraiment pas jouer au jeu des reproches. Malheureusement, celui-ci se dessina malgré moi et j’en étais le premier abasourdi ! Jamais je n’avais oublié Octavia et jamais je ne l’oublierais. Comment pouvait-elle le penser un seul instant ?! C’était hallucinant, et totalement injuste !
Franchement, oui, j’étais à deux doigts de me casser, parce que venir juste pour qu’on se prenne la tête, c’était loin d’être mon objectif. J’étais prêt à faire des efforts pour elle, à accepter de m’en prendre plein la gu**** si la raison était là, de me faire pourrir… Mais pas comme ça. Cr’était du gâchis, c’était comme si notre amitié n’avait plus aucune importance pour elle. C’était du put*** de n’importe quoi !
Le regard qu’elle me lança suite à me « menace » de partir me fit quelque chose. J’avais l’impression qu’elle me mettait au défi de la laisser planter là, de me barrer… Elle savait très bien que je ne le ferais pas et pourtant elle me testait. C’en était presque sadique et blessant, je me demandais bien ce qu’elle cherchait au juste. Si c’était voir si elle pouvait me faire du mal, elle avait gagné, c’était le cas ! Mais j’étais bien trop fier pour le lui montrer. Surtout face au regard dur qu’elle me lançait. « Mais pars, si tu veux pas comprendre. Je te retiens pas. » Alors on en était là ? A se déchirer comme ça, juste pour provoquer l’autre, le rabaisser ? C’était triste et incroyablement nul ! Je ne pus que soutenir son regard, incapable de bouger, de répondre quelque chose tant ses mots me blessaient. J’avais la naïveté de me dire qu’elle ne le pensait pas. Alors je ne fis pas un seul mouvement, la fixant juste comme pour voir si elle insisterait ou pas. « C'est pas une bonne idée de parler à chaud. » A chaud ? A chaud depuis plusieurs mois, ça comptait ? Je haussai des sourcils presque sarcastiques à ses mots, soufflant juste en écho à ses paroles : « A chaud… » tout en faisant une petite moue peu convaincue. « A t’entendre, ça n’aurait jamais été une bonne idée… » Dis-je à mi-voix, finissant par détourner le regard d’agacement, le laissant s’égarer dans le vide.

Je savais bien que je ne lui avais peut-être pas prouvé que j’étais encore et toujours là pour elle depuis la rentrée, avec toutes les nouveautés. Mais bon sang elle le savait ! Je ne l’avais pas mise de côté non plus, dans l’équation nous étions deux quand même, faut pas abuser ! Je reconnaissais mes erreurs… Mais elle n’avait pas l’air décidé à en faire de même et, sincèrement, je ne comprenais pas. Je m’en foutais un peu de savoir qui était à blâmer si on arrivait à parler, à arranger les choses. Mais là, c’était tout sauf ça. C’était bloqué, archi inutile et j’en étais plus que frustré. Je savais que j’avais merdé concernant son anniversaire. Le pire était que je connaissais la date : le 18 octobre. Punaise je l’avais toujours su et je ne l’avais jamais loupé. Mais là… En vrai, je n’avais aucune vraie excuse, j’avais zappé sur le moment. C’était un fait, et je m’étais promis de tout faire pour me rattraper. Je le voulais toujours, cependant… J’avais l’impression d’être le mec le plus à côté de la plaque de la Terre.

Les paroles que j’eus par la suite furent assez durs. Je m’en rendais compte mais je n’arrivais pas à me stopper. J’en avais marre de passer pour le con de service à ses yeux, du mec qui avait le mauvais rôle. C’était trop facile ! Et dans son regard je m’aperçus de suite qu’elle avait mal compris mes mots. Qu’il y avait une totale incompréhension et qu’elle les interprétait d’une façon différente. « T'as gagné. Moi et mes problèmes psychologiques allons jouer la victime ailleurs. » Quoi ? Mais m**** je parlais de moi et d’éventuels problèmes psychologiques me concernant, pas du tout d’elle ! Cette discussion ne menait à rien ! Surpris, je la regardai avec des yeux totalement perdus lorsqu’elle me lança ce regard si noir, attrapant ses affaires pour partir. Ce fut sûrement à ce moment-là que les questions se mirent à s’entrechoquer dans ma tête… et à alimenter une magnifique migraine.

Oh non. Ce n’était pas ça. On n’en était pas arrivé là à cause de ce genre d’incompréhension quand même. Bien sûr que je n’avais pas été insensible à Octavia, pendant un certain temps, mais je m’étais interdit d’aller plus loin, et j’y tenais ! On en restait à l’amitié n’est-ce pas ? Des deux côtés ! Evidemment, oui. Oui… Elle s’adoucit soudainement quand elle reprit la parole et je me sentais plus désorienté que jamais. Elle ne voulait donc plus que nous soyons amis ? C’était ça ? Je ne le pouvais pas ! Pas elle, non ! Son rire assez étrange me fit froncer les sourcils, ne sachant plus sur quel pied danser. « C'est cela, Oliver Adams. T'es trop fort. » J’eus un petit rictus le temps d’une microseconde, pensant à une blague. Mais voilà, ce n’en était pas une… son regard me fixant de façon froide me le confirma et je sentis mes entrailles me poser de gros problèmes ! Elle n’était pas sérieuse ? Comme un con, j’ouvris juste la bouche mais rien ne sortit tant elle me prit de court. Elle déconnait là ! Elle ne pouvait pas dire ça ! Pas faire ça ! J’avais mon mot à dire, on ne disait pas adieu à une amitié de cinq ans en une poignée de seconde ! Hors-de-question, elle n’avait pas le droit ! J’étais carrément indigné, choqué et encore plus énervé. Evidemment que j’étais blessé mais l’incompréhension mêlé à l’agacement prenaient le dessus alors que je la voyais, impuissant, se lever et s’éloigner. Mon cerveau surchauffait et je ne savais pas quoi faire. Et puis il s’éteignit juste, ne laissant plus que l’impulsion agir. Je me levai sans réfléchir, l’attrapant par le bras par pur réflexe en lançant : « Tu n’peux pas faire ça ! Tu… Nan ! Tu n’peux pas ! » C’était pauvre en arguments, je le savais, mais j’étais tellement étonné de cette réaction que je ne savais même plus comment réagir. « On… on peut arranger les choses, je… enfin tu vois… je peux… je… » Je ne savais pas. Je lui lâchai alors le bras, décontenancé, la regardant tout en soufflant, sentant la colère m’envahir mais faisant tout pour la retenir : « Tu n’as pas le droit de choisir pour moi, et moi je n’veux pas que ça s’arrête. » Put*** mais ce n’était pas juste une histoire de potes, c’était une vraie amitié ! Elle ne pouvait pas tout barrer comme ça… Je ne l’acceptais pas et même si j’étais hors de moi, je faisais en sorte de garder toute cette frustration en moi et je me disais que si je la laissais partir, tout changerait.

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Message(#) Sujet: Re: never apologize for how you feel ♦ oliver never apologize for how you feel ♦ oliver EmptyJeu 7 Déc - 1:15



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La blonde se retenait de ne pas fondre en larmes. Elle était blessée et elle se réfugiait derrière les pauvres défenses qu'elle avait tenté de reconstruire avec les dégâts de l'an dernier. Elle ne pensait pas forcément un traître mot de ce qu'elle disait. Elle était dans l'exagération et elle parlait avec ses émotions plus qu'avec son cœur. C'était impossible que cette histoire se termine bien ce soir, pas comme ils étaient partis, pas comme ils étaient blessés. Octavia s'en voulait. Elle voulait attirer son attention, de base. Elle voulait le lui signaler gentiment, qu'il ne prêtait pas attention à elle, et elle avait transformé tout ça en gigantesque bombe qui ne demandait qu'à exploser. Il pourrait croire qu'elle l'avait fait exprès. Il pouvait croire qu'elle prenait un malin plaisir à lui gâcher la vie. Mais ce n'était vraiment pas un plaisir de n'être qu'un être de d'émotions, sans pouvoir se gérer convenablement. Ses mots étaient blessants, et elle en avait conscience. Ses sentiments prenaient des allures de vérité, et elle n'entendait plus rien. Et il ne se laissait évidemment pas faire. Il avait raison. Ils avaient raison. Mais c'était difficile de coupler leurs pensées, en cet instant. Ils avaient chacun leur manière de voir les derniers événements, chacun leur manière d'y réagir. Octavia avait été projetée en dehors d'elle-même. Elle se sentait si vide et si fragile et pourtant, elle tenait tellement à Oliver qu'elle se sentait aujourd'hui capable de le perdre. Elle ne lui en voulait pas de prendre ses distances avec elle, si c'était par rapport à Jill. Mais le fait qu'il nie en bloc sans prendre le temps de réfléchir et de se remettre en question, là, elle se sentait excédée. Il se mentait à lui-même et il ne s'en rendait même pas compte. « A chaud… A t’entendre, ça n’aurait jamais été une bonne idée… » La jeune fille serra la mâchoire. Ils ne s'étaient de nouveau pas compris. Pour lui, cette histoire était nouvelle et datait d'un seul jour. Pour elle, ça faisait deux mois qu'elle se retournait la tête pour respecter cette distance, pour respecter le fait qu'il veuille protéger Jill. Ça lui avait coûté de rester loin de lui, et d'être tenue à l'écart. Et lors de son petit mot de ce matin, elle apprenait qu'elle avait fait tout ça pour rien ? Qu'elle avait juste tenu une distance qui n'existait pas ? Qu'elle s'était donnée des excuses pour lui et qu'au final, il n'en avait aucune ? Sans compter qu'il ne reconnaissait pas les faits ? Ça en était trop. Ça confirmait son idée générale que si elle venait à disparaître, personne ne s’inquiéterait pour elle. Et au crépuscule de son adolescence, c'était de tout ce dont elle doutait, disparaître sans laisser sa marque sur ce monde. Mourir sans être entendue, mourir sans manquer.
Elle ne répondit pas, mais n'en pensait pas moins. Elle s'était convaincue que ne rien répondre leur servirait mieux. Elle n'allait pas continuer à se battre en voyant que ça ne les menait à rien. Elle n'allait pas continuer à le blesser en se rendant compte qu'elle se blessait davantage, au final. Elle n'avait pas envie de découvrir la vérité, en fin de compte. Elle n'avait pas envie de découvrir sa version des faits. C'était peut-être pire que ce qu'elle imaginait là ? Elle n'était pas prête pour ça.

Ses mains tremblantes n'arrivaient pas à saisir ses affaires et à les caser toutes dans son sac. Ses mâchoires serrées contenaient toute l'émotion qui semblait déborder d'elle comme un vase plein. Trop, c'était trop. Ses dernières remarques l'avaient blessée sur tout ce quoi elle flippait. Elle était incomprise, et même son meilleur ami se permettait de l'attaquer sur ce qui était capable de la détruire réellement. Il ne manquait plus qu'il aborde ses liens délicats familiaux et il aurait fait son tour de moqueries sur ce qui la rendait le plus vulnérable. S'il répondit, elle n'entendit pas sa réponse. Elle ne voyait que ses yeux, ronds de surprise, qu'elle ignora à merveille. Son réflexe, c'était évidemment la fuite. Rester là ne l'aiderait pas beaucoup, et même si elle devrait passer Jill pour rejoindre son lit, elle donnerait tout pour simplement se glisser dans ses couvertures, et fondre en larmes.

Octavia avait pris la fuite. Elle avait pris ses jambes à son cou, mais il l'avait rattrapé. Elle avait prié pour qu'il ne le fasse pas. Il ne comprenait pas que ça lui avait demandé beaucoup d'exprimer son ressenti. Et même s'il n'était pas d'accord, il était sensé accepté ce qu'elle ressentait et réfléchir sur pourquoi elle le ressentait. Elle ne pouvait pas simplement faire une croix sur tout ce qui se passait dans sa tête. Elle ne pouvait pas faire une croix sur tout ce qui la travaillait au cœur. « C'est cela, Oliver Adams. T'es trop fort. » C'était dit sur le ton de l'énervement, pour couper court à toute discussion. Évidemment qu'elle ne le pensait pas. Comment pouvait-il croire que ça lui passerait par la tête ? Comment pouvait-il croire que c'était ça qu'elle avait voulu lui avouer ? Comment elle était sensé explorer ce truc, s'il restait fermé comme une huître ? Le grain de sable avait assez cogité, entre eux, tout avait bien mûri, pourquoi voudrait-elle tout foutre en l'air ? « Tu n’peux pas faire ça ! Tu… Nan ! Tu n’peux pas ! » Il l'avait rattrapé par le bras, et elle ne put que se retourner vers lui. Ses yeux étaient brillants, comme si elle allait fondre en larmes. Rectification : elle allait fondre en larmes, mais il n'était pas sensé le comprendre. Il était juste sensé réfléchir, un chouïa, et il comprendrait, non ? N'avait-elle pas essayé d'être moins subtil, cette fois ? Tout lui semblait clair, lorsqu'elle l'avait prononcé. Pourquoi ne se contentait-il pas de suivre ses mots avec logique ? Il se rendrait forcément compte que c'était réellement la dernière chose qu'elle souhaitait, qu'il s'éloigne totalement. Ne l'avait-elle pas répété à multiples reprises ? Ne lui avait-elle pas avoué qu'il lui manquait, que ces deux mois sans lui ont été longs et ennuyeux et qu'elle attendait seulement de lui qu'ils explorent ce truc, à deux ? Non, elle n'avait pas eu le temps pour la dernière partie. Elle n'avait pas le temps non plus maintenant, parce que sa gorge était trop nouée par l'émotion que pour pouvoir répondre. Et il enchaîna sans lui laisser le temps de bazarder cette idée au plus vite. « On… on peut arranger les choses, je… enfin tu vois… je peux… je… » Et dans un sens, ça la rassurait, sa réaction. Il était dérouté. Il était blessé. Il ne savait plus placer un mot, et elle non plus. Il y eu ce petit blanc pendant lesquels leurs regards étaient croisés et proches. Octavia voyait bien que tout ce qu'ils s'étaient dits avait dépassé le stade de sa pensée, mais elle était encore secouée. Elle n'avait plus de colère en elle en cet instant, et elle semblait se réveiller d'un mauvais rêve. « Tu n’as pas le droit de choisir pour moi, et moi je n’veux pas que ça s’arrête. » Il lui lâcha le bras. Perdre son contact la replongea dans l'incertitude. C'était le flou autour d'elle. Elle avait l'impression de se noyer dans son regard. Manquer d'air alors qu'elle respirait librement, sans contrainte. « J'ai juste besoin de temps ... » La blonde fit un pas vers lui pour l'étreindre. Juste de quoi le rassurer pour qu'il comprenne que ses mots avaient simplement dépassé sa pensée, que son énervement voulait seulement mettre un terme à cette conversation pour ne pas que les dégâts soient irréparables dans leurs bouches et dans leurs défenses. Elle se sentait mal de le laisser comme ça, mais elle avait besoin d'être seule. Retrouver sa solitude était le seul moyen pour qu'elle se calme et panse ses plaies. Elle avait besoin de réfléchir, de se remettre en question et de démêler ses réels sentiments vis-à-vis du gryffondor. Mais elle avait surtout besoin d'une bonne nuit de sommeil, parce qu'elle était prête à s'endormir sans demander son reste. Elle desserra son étreinte, se hissa sur la pointe des pieds pour lui déposer un baiser rapide sur la joue puis tourna les talons vers sa salle commune. Demain était un autre jour, à ce qu'il paraissait.


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