Jusqu'à ce que la mort vous sépare. Dans mon histoire, cette phrase prend son sens à bien des égards. Lors du mariage de mes parents, on se souviendra de l'arrogance de mon père, et de la soumission dans la voix de ma mère. Elle avait dix-sept ans quand ils ont été mariés, lui vingt-deux. Les années suivant leur mariage furent catastrophiques. Aucun lien ne s'était tissés entre eux, et pire (selon mon père), aucun héritier n'était à venir. La guerre continuait de faire rage, et mon père suivait inlassablement ce groupe appelé mangemorts. Ma mère subissait, sans jamais rien dire, les reproches de cet homme violent et cruel. Dans les fréquentations de mon père, il y avait un homme en particulier, Rabastan Lestrange, un ami fidèle depuis de très très longues années. Mon père vit en lui le partenaire idéal pour promouvoir la pureté de son sang. Leurs aînés se marieraient à leur sortie de l'école, comme cela avait été pour lui et sa femme. Le serment inviolable fut conclu sans même que Lestrange eut une compagne. Hélas, c'était sans compter que son ami fit un tour à Azkaban. Plusieurs fois, Hector Selwyn voulu rompre son pacte afin d'assurer une descendance à son nom. A la sortie de son ami, il fut l'un des premiers à le recueillir. Il leur fallait préparer leur grand retour parmi les mangemorts les plus fidèles. Il n'avait pas compté cependant sur une perte de leurs rang et sur un retour à Azkaban pour son ami. Ce désespoir lui apporta cependant un premier fils en 2003, alors qu'il tentait d'échapper aux griffes du ministère. Personne ne sut comment il s'en était tiré, c'est un mystère pour bien des gens. Ce fils unique fut rejoint par un frère un an plus tard, en 2004, tous deux nés vers la fin du mois d'Août.

Les Selwyn firent profil bas pendant des années, histoire de se faire oublier. Pourtant, au château de Dale, ce n’était pas la joie tous les jours. Convaincu qu'un mage noir reviendrait un jour, peut-être même qu'il serait le suivant, Hector éleva ses fils comme il avait lui même été élevé. Sévèrement, durement. Achille et Pâris n'avaient d'autres choix que d'obéir s'ils ne voulaient pas finir dans la pièce au fond du couloir. 2006 fut l'Année. celle avec un grand A. Ma venue au monde quoi. Mon père ne s'attendait pas vraiment à avoir un autre enfant, et après deux garçons, il était bien convaincu qu'il en aurait un troisième. Manque de chance : une pisseuse. Tant pis, une fille pouvait aussi bien suivre qu'un garçon. Élevée comme mes frères, je devais croire au retour du Lord, lui jurer fidélité et tout ce qui s'en suit. Jurer fidélité à un fou pareil, quelle idée. J'étais bien jeune, et même si je n'avais pas beaucoup de relations, j'étais assez censée pour savoir ce que je trouvais juste. Choisir mes opinions, c'était juste. L'obéissance sans nom de mes frères contre leur volonté parfois, c'était injuste. Grandir dans un autre environnement, ça aurait pu être juste. La main de mon père qui s'abattait parfois sur nous, c'était injuste. Ma mère qui ne faisait rien pour protéger ses enfants, c'était injuste aussi. Quand je ne montrais pas suffisamment d'obéissance, mon père m’envoyait dans la pièce au fond du couloir. C'était une pièce très petite, noire, sans fenêtre, uniquement le bruit des pièces environnante parfois effrayant quand on est une enfant. Et c'est sans compter les bruits que l'on imagine. Sauver les apparences lors des soirées entre sang-pur, subir le courroux de mon père le reste du temps. Mon enfance fut la pire période de ma vie.

Onze ans enfin. Le glas de mon domicile s'était enfin terminé. J'allais moi aussi rejoindre les rang de Poudlard et devenir libre. Ce que mon père disait n'avait presque plus d'importance. Sauf ce jour, la veille de notre départ pour Londres. « Tu rejoindras Serpentard, et tu feras honneur à ta famille. » Ces mots s'abattaient à présent sur moi comme ils s'étaient abattus sur mes frères quelques années auparavant. Mes yeux accrochèrent les siens, projetant une lueur de défi. J'avais onze ans, je devenais libre. « Non. » Ce simple mot fit jaillir des flammes de l'enfer dans les yeux de mon père. Je n'ai qu'à peine vu l'ombre de son imposante main que je tombais à la reverse de ma chaise. Jamais encore elles n'avaient été aussi forte. Les larmes voulaient sortir de mes yeux, mais je les retenais avec force. Je relevais ma chaise pour revenir à table avec ma famille. « C'est un ordre. » Je savais qu'il ne lâcherait pas. Mais moi non plus. « Non. » répétais-je en attendant le coup suivant. Il ne tarda pas, et ma tête heurta de nouveau le sol. Sans me relever, je continuais de répéter inlassablement ce mot afin de l'ancrer dans ma tête. Je voulais juste avoir le choix au moins une fois dans ma vie. Mon père m'attrapait par le bras, sans pitié, avec force. La chambre noire, c'était pour moi ce soir. Mais je répétais toujours ce mot, mains sur mes oreilles alors qu'il refermait la porte. Je ne l'entendais plus même vociférer. J'avais décidé.

PREMIÈRE & DEUXIÈME ANNÉE
Ces années furent les plus courtes et les plus calmes de ma vie d'étudiante. Je me suis bien vite habituée à ma nouvelle maison, à ses occupants et à la vie du château. Ma nouvelle meilleure amie était née moldue, et j'en étais très fière. J'avais bien fait de vouloir la détendre peu de temps avant notre répartition. J'avais décidé de ne pas rentrer pendant les vacances, et bien que forcée par mes frères, j'avais toujours un excellent prétexte. Ainsi, je ne verrai pas mon père pendant dix mois. Si la première année se terminait sans encombre, la seconde fut plus mouvementée. Mon père avait emmené mes frères au match de Quidditch, et il était revenu tellement fier de ce qui s'était produit. L'attaque du ministre était une aubaine. La cagoule trouvée lors de la rentrée chamboula les habitudes de chacun. Les déménagements de dortoir, puis l'arrivée des étudiants. Tout semblait lié à cette attaque. N'ayant pas les yeux sur la maisons, je n'en sus rien, mais le simple fait de voir mon frère Achille sourire comme un demeuré quand il recevait une lettre de notre père me laissait penser que tout n'irait pas parfaitement pour le reste de l'année. On nous épargna bien des maux de la lettre de menace trouvée à Pré-au-Lard à nous, les jeunes années, mais il fallait être aveugle pour s'apercevoir qu'il allait se passer de mauvaises choses.


TROISIÈME & QUATRIÈME ANNÉE
Le visage de l'homme installé à la place de notre directrice me fit froid dans le dos. Je n'aimais pas vraiment les tournures que prenaient les choses. Son discours me rappelle en plus celui de mon père, tout cela ne me dit rien qui vaille. L'année fut d'ailleurs chaotique. Entre cette brigade de trous du *CENSURE*, et leurs décrets à la noix, l'année ne se passait en rien comme prévu. Je ne savais pas si j'allais être plus tranquille ici ou à la maison. Remarque, une chose me sauvait : j'étais une sang-pure. Lorsque le décret concernant les nés-moldu est apparu, j'ai voulu moi-même me faire apposer cette marque. NM. Né-Meilleur. J'ai tenu à protéger mon amie, sans succès, la marque fut apposée sur elle alors qu'Adonis Lestrange était étrangement venu à mon "secours". Je l'avais déjà croisé à quelques soirées mondaines étant enfant, quelques classes. Je ne saisissais pas ce qui avait décidé ce Don Juan à changer ainsi pour me sauver la mise. Pour finir l'année en beauté, j'organisais avec quelques camarade une rébellion avant de finalement m'inscrire à cette nouvelle armée de Dumbledore. S'il fallait se battre, j'étais prête.
L'été fut désastreux. La pièce au fond du couloir était devenue ma nouvelle chambre, et mon père devenait plus terrifiant d'années en années. Je priais presque qu'on vienne me sortir de la, avec ou sans cheval blanc, prince, princesse ou roturier, je m'en fichais, mais jamais les coups n'avaient tant plus sur ma mère, mes frères et moi. Nous ignorions encore ce qui mettait mon père dans cet état, mais sérieusement je ne voulais pas savoir. J'attendais ma quatrième année avec impatience et j'attendais de retrouver mon amie. Hélas, tout ne fut que courte durée. Je n'avais pas participé au tournois, trop jeune sans doute, mais je soutenais notre candidat avec ferveur. La sortie à la fête foraine, je l'ai attendue avec autant d'envie que de voir gagner l'élève de ma maison. Quand les attractions sont devenues folles, j'ai cru mourir. J'ai réussi à m'en sortir mais dans la pagaille j'ai perdue mon amie. Ce sont une nouvelle fois les mains d'Adonis Lestrange qui m'ont sortie de la. Plus tard, j'apprenais qu'elle faisait partie des disparus. J'ai voulu tuer le monde entier, puis finalement juste mon père aurait suffit. Il fallait bien un coupable. Sur le moment, j'ai envoyé une lettre à mon géniteur avec ces quelques mots : Coupable... idéologie ou je pense... je ne rentre plus... *CENSURE BIP BIP BIP* Bref, je savais que j'allais morfler. Plus l'été arrivait et plus je dépérissais. J'avais eu un excès de confiance en moi et le sourire d'Achille me le faisait bien comprendre. Une nouvelle fois, je n'avais pas pris le facteur Lestrange en compte. Rabastan Lestrange.
Sur le quai à la fin de l'année, mes frères me traînaient vers le supplice paternel mais une personne s'interposa. Je l'avais vu une fois, peut-être deux, et seul le visage d'Adonis à ses côtés me fit comprendre que cet homme n'était autre que son père. De son discours, je n'ai entendus que quelques mots à savoir « Ne rentre pas avec vous » et « Fiancé ». Ma réaction fut des plus ... inattendues. Un magnifique « Hein ?!? » sortit de ma bouche alors que mes yeux allaient du visage d'Adonis à celui de son père sans y comprendre un traître mot. Mon père arriva à son tour, s'interposant entre ses enfants et Lestrange senior. « Une promesse reste une promesse Hector, mais désormais, elle vivra avec nous ». Il n'attendait pas même de réponse de la part de son ancien ami. Il tourna les talons, suivi d'Adonis. Sa mère me prit par les épaules, et j'étais partie pour l'Irlande sans encore tout comprendre. Les explications ne furent pas longues à arriver. Hector et Rabastan avaient promis il y a des années de marier leurs aînés. Ayant eu deux garçons en héritiers, le choix s'était donc porté sur moi, seule fille d'Hector, même si troisième née. Je regardais Adonis curieusement. Cela expliquait beaucoup de choses au final. Par contre ... j'allais devoir vivre et me marier avec lui ... hum. Je ne savais pas encore quoi y penser, je savais seulement que cet été serait le plus beau depuis des années pour moi.

CINQUIÈME & SIXIÈME ANNÉE
Notre cinquième année fut très calme par rapport aux précédentes. Mon été en compagnie des Lestrange avait changé ma vision de la vie et de la famille. Achille avait quitté Poudlard et Pâris étant le moins pire, je me sentais déjà plus sereine à l'idée d'y retourner. Les aurors toujours en poste rassuraient bon nombre d'élèves, moi y compris. A présent, j'étais victime de la popularité auprès de la gente féminine d'Adonis. Après tout, nous devions nous marier à la sortie de l'école, autant essayer de se supporter maintenant. Sauf qu'il était agaçant d'avoir sans cesse le regard des greluches sur soi lorsqu'on traversait un couloir ensemble. Un jour, l'une d'elle est même venue me voir. Elle ne fut pas déçue du voyage : « Je te trouve un peu trop proche d'Adonis, ça serait sympa si tu pouvais le lâcher un peu, après tout, JE suis sa copine. Je suppose que le peu d'intelligence qui t'es donné peut te permettre de comprendre cela, n'est ce pas ? ». Je posais une main sur son épaule, avec un sourire idiot en guise de réponse. « Je suppose que tu comprendras donc que nous somme fiancés et qu'il n'y a plus de place pour toi, ciao Barbie. » Quand dix minutes plus tard je croisais Adonis, main sur la joue, l'air hébété, je ne pus qu'être fière de mon petit stratagème. Moi ? Amoureuse de lui ? Certainement pas, je l'aime bien c'est tout. Autant profiter du pouvoir qui m'est donné pour ennuyer les personnes que j'aime le moins dans ce monde (après les mangemorts) : les filles superficielles.
Sixième année. Les mangemorts sont revenus. J'avoue, je nous en croyais débarrassée pour toujours. Tout est passé trop vite. De nouvelles pertes, la mort de la directrice, les nés-moldus réduit à néant. Je me sentais parfois coupable de faire partie des vingt-huit et d'avoir droit à des privilèges alors que mes camarades sont contraints d'effectuer les pires corvées. Je tente dans l'ombre de les soutenir, et comme pour l'année précédente, je suis une des premières à entrer dans la rébellion. J'ai beaucoup perdu cette année la, des camarades, des amis, mais j'ai surtout perdu foi en la sorcellerie et en sa "pureté". Je n'y croyais déjà pas des masses, mais la c'était définitif. Je voulais être née moldue, née-meilleure. Lors de la bataille, j'ai été légèrement blessée. Un bras cassé, quelques coupures, égratignures à droite, à gauche, mais je peux m'estimer heureuse. Nous devions nous cacher et c'est ce que je détestais le plus. Oui, le ministère était encore entre de mauvaises mains, mais ça ne voulait pas dire que nous ne pouvions pas nous défendre. Rester la, à entendre les gens se plaindre, cellules psychologiques et compagnie, j'avais l'impression de retarder notre victoire. Quand enfin mi-août sonnait, et que nous avons pu rentrer chez nous (enfin moi chez Adonis), j'avais le sentiment d'avoir loupé quelque chose, d'avoir été inutile. Cependant, il nous restait encore un an à faire, et je croisais les doigts pour qu'on puisse enfin avoir la paix.

Les Vieux - Je n'ai pas vraiment connnu mes grands-parents. Côté Selwyn, je sais de source sûre qu'ils étaient de bien sombres sorciers. Côté Yaxley, je crois qu'ils étaient pareil, mais en pire. Du moins c'est ce dont je me souviens dans le peu qu'on en ait parlé.

Le Patriarche - Hector Selwyn, de son nom, est le sorcier le moins recommandable qu'il m'ait été donné de croiser. Tout en lui n'est que noirceur, cruauté et j'en passe. Cet homme était un grand fan de Grindelwald et un partisans des plus fidèles à Voldemort. Il n'a jamais vraiment caché son appartenance et en était même plutôt fier. Il régnait littéralement sur sa famille, d'une main de fer, sauf qu'elle était plus souvent sur le coin de ma caboche ou sur celle de mes frères que dans un gant de velours. En vérité, je pense que même Voldemort devait être plus sympathique que mon père. Si je pouvais, je le tuerais de mes propres mains. Je crois bien que le pire dans tout ça c'est qu'il ait réussi à s'en sortir sans trop d'encombres.

La Soumise - Margaret Yaxley était la première enfant de sa fratrie et comme les autres, elle a été élevée dans le but d'obéir à son futur mari et a son futur Lord. Entre elle et Hector, c'est un mariage de convenance qui s'est établi. Ma mère est une personne effacée, complètement sous l'emprise de mon père et incapable de lui tenir tête. Elle approuve tout ce qu'il dit, tout ce qu'il fait, sans broncher. Il lui dirait d'aller à Azkaban et de porter le chapeau pour ses actes qu'elle le ferait et en le remerciant en plus. Oh mais attendez un peu .... c'est ce qu'il s'est passé. Ma mère fut enfermée à cause de lui, victime de son délire. Elle n'a jamais vraiment été à la hauteur de sa propre vie de toutes manières.

Les Aînés - Avant moi sont nés deux frères, Achille et Pâris (oui mon père a un problème avec la mythologie grecque). Le premier, Achille, a huit ans de plus que moi. Il est l'image même de mon père avec quelques années de moins. Ce même sourire arrogant et plein de cruauté. Je le déteste presque tout autant que mon père. D'un autre côté, je me dis qu'il aurait sans doute bien tourné si nous n'avions pas eu cette famille. Pâris a eu un moment de rébellion, qui n'a duré que deux ou trois semaines. Il a bien tenté de tenir tête à notre père quand il leva une nouvelle fois la main sur moi, mais la volonté d'un tel homme vous surpasse tous. Je pense que Pâris n'est pas très heureux de rentrer dans le moule, mais il le fait par obligation. C'est un lâche, il craint notre père plus que le reste. C'est une des raisons qui font que je le déteste. La lâcheté est pour moi le pire des traits.

La FBF (Future-Belle-Famille) - Je dois ma survie à Rabastan Lestrange, sa femme ... et son fils. Bon en vrai, tout part d'une idée stupide entre mon géniteur et cet homme la. Cette histoire de mariage arrangé m'aura sauvé la vie après mon excès de colère envers mon père. Il ne fait aucun doute que je me serais retrouvée au fond du couloir dans la pièce noire. J'y tremble rien que d"y penser. L'intervention de Lestrange senior en quatrième année me permit de vivre de plus beaux étés et de meilleures années scolaires. En plus, je suis fiancé à, disons le, un mec carrément canon. Mais ne lui dites pas que je pense ça. Si il l'apprend, je saurai que c'est vous qui l'avez répété et je vous tue ... C'est clair ?

J'ai l'habitude de vivre dans le lux, la grandeur, la démesure. Mais la, tout dépassait n'importe laquelle de mes pensées. Le peu de livres feuilletés ne rendaient pas justice à la magnificence des lieux. Lumières, murs, armures, sabliers encore vides, mes yeux se posaient partout où ils le pouvaient pour enregistrer ce moment au fond de ma mémoire. Certains de mes camarades étaient stressés, d'autres impatients. Les derniers pariaient sur leur future maison. Derrière moi, une jeune fille complètement perdue gardait la tête baissée, marmonnant quelques mots incompréhensibles. Je posais ma main sur son épaule, avec un sourire bienveillant. « Ça va bien se passer tu sais. Moi c'est Aph... appelle moi plutôt Nyx ». La jeune fille releva les yeux, visiblement perturbée par les quelques mots que je venais de lui offrir. Elle me donna son nom, dans un léger souffle, et je n'ai guère eu le temps de continuer la conversation.

L'enseignant chargé de nous guider jusqu'à la grande salle arriva enfin, nous donnant les dernières directives. Quatre maisons, une destinées pour chacun d'entre nous. Je n'en pouvais plus d'attendre, et avec un nom comme Selwyn, ma patience serait mise à rude épreuve. Les premiers élèves commençaient à suivre l'adulte en se bousculant. Je pris la main de ma nouvelle amie (oui elle n'a pas eu le choix) et je me suis engagée à leur suite.
Émerveillée d'avoir enfin quelqu'un avec qui partager mes découvertes, je passais le reste de mon temps à lui détailler ce que je voyais : « Et la, regarde, les armures, et les sabliers tu as vu ? Oh, le ciel, même au Pays de Galles il n'y en a pas d'aussi beau ! » Entrant dans la grande salle, je suis tombé sur le visage d'Achille et de Pâris. Assis côte à côte aucun sourire ne traversa leurs visages, ni même un encouragement dans leurs regards. Je levais mes yeux au ciel, bien décidée à ne pas gâcher ma répartition pour ces crétins et lâches de frères qu'ils étaient.

Devant les enseignants, mon sang se glaça. Mince, on y était presque en vrai. Mon cœur se mit à battre à tout rompre, me coupant presque le souffle. Le vieux chapeau entonna un discours chantant avant que l'enseignant qui nous avait guidé jusque là le soulève et commence à appeler un a un les élèves à s'installer dessous. Lettre A, puis B, un passage rapide par C. Plus on approchait de mon nom de famille et plus mes mains devenaient moites et mon souffle court. Finalement ce fut mon tour. « Aphrodite Selwyn » J'ai presque couru vers le tabouret si bien que j'ai manqué de m’asseoir trop en arrière et de tomber. Cela souleva quelques rires dans l'assemblée. J'étais à la foi impatiente de connaître ma destinée mais aussi d'en finir avec ce cœur haletant. Je jetais un dernier regard à mes frères avant de n'être qu'en parfaite symbiose avec l'antiquité sur ma tête.

Maintenant que tu es réparti(e), il ne faut pas te reposer sur tes lauriers. Ta vie NYLienne commence à peine et pour la faire démarrer sur de bonnes bases, il te reste encore pas mal de petites choses à faire. Ne t'inquiètes pas, je vais tout te montrer...

Commence par créer ta fiche de liens, ta fiche de RPs, ainsi que boîte aux lettres qui te permettra aussi de gagner des points RPs en écrivant des lettres de plus de 300 mots et ta boite à hiboux express pour les messages plus courts. Peut-être que tu n'en trouveras pas tout de suite l'utilité, mais ça ne saurait tarder... Alors mieux vaut l'avoir fait tout de suite. Et puis, si jamais tu cherches quelqu'un d'important pour le développement de ton personnage, n'hésite pas à créer un poste vacant.

Aussi, je te conseille d'aller lire comment marche le système de points, si ce n'est pas déjà fait. Ce serait bête de ne pas savoir comment rapporter des points à ta maison. D'ailleurs, tu peux jeter un coup d'oeil aux sabliers pour voir où en est la course à la Coupe. Et comme les votes, c'est le bien, Top-Siter rapporte des points !

N'empêche que le meilleur moyen d'obtenir des points reste d'aller en cours. Et oui, nous sommes dans une école et nos chers professeurs vont se faire une joie de t'apprendre tout ce qu'ils savent. Quand tu te seras bien installé(e) dans ton dortoir, attrape tes bouquins et rends toi vite en classe ! Nos professeurs t'attendent, et pour savoir à qui tu as à faire, tu trouveras la liste ici. La liste des sortilèges par année est disponible là.

Il n'y a pas que les points des sabliers qui sont importants ici. Il y a aussi les points défis ! Tu peux aller lire ce sujet pour savoir exactement ce que c'est que les points défis. N'oublie pas de créer ton sujet d'ailleurs, qu'on puisse tous t'en proposer ! Bien sûr, tu peux également savoir combien tu as de points en allant voir la fiche ! Le nombre de point s'initialise automatiquement à 0/0 mais dès que vous avez un point, vous pouvez voir l'évolution de ceux-ci à 1/2000...

Heureusement, il n'y a pas que les cours dans la vie ! Tu vas pouvoir t'entraîner à être une fouine en écoutant les rumeurs qui se baladent dans les couloirs, attraper ton balai pour devenir le plus grand joueur de Quidditch de l'histoire de Poudlard... Enfin, pour être sûr(e) de ne rien louper des activités qui te seront proposées, garde un oeil sur le panneau d'affichage, et sur la Gazette du Sorcier pour être informé(e) de tout ce qui peut bien se passer dans le monde magique.

Le HRP (hors-RP) te donnera également de quoi t'occuper grâce à une partie Flood bien remplie. Tu pourras également faire plaisir aux autres membres en leur offrant des cadeaux. N'oublie pas, à l'occasion, de passer sur la ChatBox, avec un peu de chance, tu tomberas en plein jeu... S'il y a quelque chose que tu ne comprends pas, nous répondrons à toutes tes questions.

Sur ce, je te souhaite beaucoup de plaisir dans cette nouvelle vie qui commence, et plein de merveilleux RPs !