Youbloublou l'est tout doux le petit Boursou » Casey

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Youbloublou l'est tout doux le petit Boursou

Faut quand même l'avouer, les soirées inter-maisons c'est quand même relativement le bordel. Surtout en ces moments de pure galères, où l'on ne sait pas trop vraiment où poser le pied. Le sol étant un grand terrain miné. Un endroit confiné avec tant de gens, c'est bon à finir cinglé, tant de personnes agglutinées les unes aux autres, on se demande même si elles dansent ou si elles se battent, si elles se font des câlins, ou si elles se donnent de grosses baffes, si elles rient, si elles pleurent... Tant et si bien qu'après une consommation astronomique de jus de citrouilles, et d'une exploration excessive de la piste de danse, je me décidai enfin à quitter la salle, loin de toute effervescence du moment. Bernard, planqué dans ma tignasse, sorti sa tête afin de respirer le grand air. Il aimait la fête également, presque autant que moi, mais la timidité du Boursouflet était telle, qu'il lui était impossible de se donner à coeur joie si la population autour de lui se faisait bien trop dense. Je le sentais désabusé, éloigné de la musique, de l'ambiance festive, il me semblait que Bernard se sentait malheureux et triste. Ce n'était pas comme si, à Poudlard, la musique se faisait présente très souvent. Au mieux nous avions les cris des élèves dans la salle commune et dortoirs, au pire, nous avions les pleurs et le dégoût des jours passés, présents, et à venir. Mes pas me menèrent machinalement vers le lac, dénudé de toute trace de vie, où le léger clair de lune émasculait l'obscurité de la nuit, où les scintillement de l'eau me permettait d'imaginer la vie qu'il y avait là dessous, au fond de cette eau profonde et opaque, qui cachait tant de mystères. La nuit avait déposée sur l'herbe une légère couche humide, que je pourrais qualifier de mouillé même, que je me délectai de caresser de ma voute plantaire au préalablement dénudée. Inspirant calmement, je déposai le Boursouflet sur une pierre afin de le regarder d'un air guilleret. "Bah alors Bernard t'as un coup d'mou ? C'est la fête pourtant !" Je m'accroupissais tandis que je commençai à chanter à tue tête la chanson que j'avais composé à ce petit être dès sa venue dans la famille Peabody. Petit Boursou tout doux "Youbloublou l'est tout doux le petit Boursou ..." Sans oublier, les pas de danse que j'avais créé, qu'il tentait de refaire en gesticulant comme un dératé. Une roulade avant, une roulade arrière, un twerk assez malsain pas trop coquet, des gestes des mains, des pieds, se rouler partout.

CRIMSON DAY

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

❝ youbloublou l'est tout doux le petit Boursou ❞

Oz & CaseyL’air commence vraiment à devenir étouffant là-dedans. La vieille salle de classe inutilisée qui avait été choisie pour cette soirée n’avait visiblement pas la capacité nécessaire pour accueillir tous les élèves présents. Il faisait chaud, les élèves étaient tous collés les uns et autres, et Casey se sentait étouffer au milieu de ses camarades passablement éméchés. Elle l’était aussi, un peu, et décida de quitter les lieux pour aller s’aérer quelques instants. Il faisait beaucoup trop chaud pour elle, elle avait besoin d’air frais et de tranquillité, au moins quelques minutes. Alors qu’elle approchait de la sortie, un élève dont elle vit à peine le visage hurla à quelqu’un de l’attendre. Il tenait une bouteille dans les mains, dont il avait visiblement envie de se débarrasser puisqu’il la fourra sans ménagement dans celles de Casey. Un coup d’oeil derrière elle, la vision de la masse grouillante d’élèves, un haussement d’épaule. Tant pis, elle la reposerait en revenant. Silencieusement et prudemment, la Serdaigle descendit les étages, travers le Hall et se retrouva enfin à l’air libre, dans le parc.

La nuit était dépourvue de nuage et la lune avait toute la lattitude nécessaire pour éclairer quelque peu les alentours. Savourant la fraîcheur nocturne, Casey laissa ses pas la guider. Quand elle aperçut les reflets de la lune dans les eaux noires du lac, elle allait faire demi-tour pour s’éloigner au plus vite de cette étendue diabolique quand la vision d’une silouhette au bord de l’eau l’intrigua et la poussa en avant. Curieuse de nature, l’alcool avait cet effet chez elle de la rendre un peu moins désintéressée vis-à-vis de ses semblables. Un pas en avant et elle distingua les contours d‘un élève penché sur le sol. Deux, trois pas de plus, elle et l’entendit parler, sans parvenir à saisir les mots exacts qu’il prononçait. La question restait la même : à qui parlait-il ? La jeune fille ne voyait aucun autre élève à proximité. Quelques pas supplémentaires et la silouhette se précisa, les ombres s’évaporèrent et un petit reniflement de mépris annonça la reconnaissance. Le mépris laissa rapidement place à la consternation quand il se mit à chanter et à danser. Enfin, danser… Casey n’était pas très portée sur la danse mais elle était quasi certaine qu’il ne s’agissait pas de danse là. De mouvements aléatoires démoniaques, peut-être. De pas de danse, non. Complètement fou... lâcha-t-elle pour elle-même, sans se rendre compte qu’elle s’était considérablement rapprochée d’Oz.

2981 12289 0

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Youbloublou l'est tout doux le petit Boursou

"Complètement fou..." Un mistral venait de m'atteindre jusqu'à l'os. Moi fou ? Autant dire que je préférais le mot original que fou. Mon regard se posa un instant sur le Boursouflet, puis sur la jeune femme qui s'était introduite dans mon moment privilégié. Tout d'abord, je ne la reconnus pas, puis, en observant bien, je sus que c'était elle. Casey. Un sourire se forma sur mes lèvres tandis que je me redressai, Bernard sautant sur le haut de mon crâne à la chevelure ébouriffée. "Salut Casey ! Tu veux chanter avec moi pour Bernard ?" Je levais les yeux vers la lune, presque pleine, qui sublimait la jeune femme par sa délicate lueur, qui donnait à Casey, cette lueur pâle et bleutée que j'aimais tant voir sur une personne. Cette lueur qui donnait cette impression de pureté si rare. Je glissais mes mains à l'intérieur des poches de mon pantalon avant de m'avancer un peu plus vers la jeune fille, puis m'arrêtais à une distance convenable, histoire de ne pas interférer dans sa zone de confort. Sentir le souffle chaud d'une personne extérieure n'était jamais plaisante, même avec un taux élevé d'intimité. "T'en as eu marre d'être ensardinée toi aussi ?" Je fronçais les sourcils en pensant à ce que je venais de dire, si oui ou non le mot ensardiner était correct, s'il était un verbe ou un adjectif quelconque, s'il existait même. Partant sur tout une analyse de mon vocabulaire plus ou moins fleuri, je ne pus m'empêcher de rire instantanément. Un silence s'instaura alors entre la Serdaigle et moi, comme si, d'un coup d'un seul, ma langue refusait de fonctionner comme à son habitude. Peut-être parce que pour une fois, ce n'était pas moi qui m'imposait d'une quelconque sorte. Quelque part, je savais que ma présence était irritable pour la jeune fille, autant, je m'en fichais royalement, mais le fait était qu'elle était là, devant moi, et qu'elle s'était assez intéressée à moi pour rester plantée là sans rien dire à observer mon langage corporel avec Bernard. Voulu ou non, elle était restée. "T'as encore ressorti ton balai ?" Une question comme ça en passant. Casey, dans mes souvenirs, n'avait jamais été quelqu'un de très marrante, comme si elle désirait déjà être adulte, comme si elle refusait de laisser une empreinte enfantine dans sa personnalité. Peut-être était-elle convaincue que la vie signifiait vivre à moitié mort. Pour tout dire, ça m'attristait un peu, pour ne pas dire que je détestais ça. Ma mère disait toujours Détester c'est bon pour les gens tristes et aigris. Les méchants de ce monde comme on en voit tout les jours. Détester c'est pour les faibles ou ceux qui n'ont pas la valeur de bienveillance. Une perte de temps et d'énergie. L'amour devrait être plus fort, et de l'amour naît la paix. Je me raclais la gorge vivement. "Si tu veux on y retourne et je te fais danser ? Moi j'adore danser." Je soupirais. "Tu sais qu'en Papouasie Nouvelle Guinée ils ont une danse traditionnelle plutôt cocasse ?"

CRIMSON DAY

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

❝ youbloublou l'est tout doux le petit Boursou ❞

Oz & CaseyLes regrets furent instantanés. Il ne l’avait pas remarquée avant qu’elle ne commente à voix haute le spectacle qui s’offrait à elle et elle aurait mieux fait de garder ça pour elle afin de pouvoir s’éclipser aussi discrètement qu’elle était arrivée là. Oz, par contre, avait l’air ravi de la voir, autant qu’elle puisse en juger au vu du large sourire qui étira ses lèvres. Le regard de Casey quitta le visage du Poufsouffle pour se porter sur le haut de son crâne où une créature sautillante se trouvait. Un Boursouf. Nommé Bernard si elle faisait les bons liens entre ce que lui disait Oz et ce qu’elle pouvait constater par elle-même. Un sourire crispé - qui s’apparentait plus à un rictus - prit place sur son visage. Non. Merci. Elle allait reculer d’un pas en voyant Oz s’avancer vers elle, méfiante quand à ce qu’il pourrait encore bien inventer, mais il s’arrêta à une distance tout à fait raisonnable, au plus grand étonnement de la brune. Rares étaient les gens qui comprenaient le sens du mot “espace personnel” aussi apprécia-t-elle à sa juste valeur qu’Oz, qui semblait aussi lunaire et désintéressé des considérations normales de la vie - de son point de vue - que possible, ne cherche pas à envahir cet espace. Hochant la tête, elle confirma en silence les propos du jeune homme. Il y a trop de monde et pas assez d’espace là-haut. Le silence suivit cet échange sans que ni l’un ni l’autre ne cherche à le rompre. Dans d’autres circonstances, Casey serait déjà partie, mais l’air nocturne lui faisait vraiment du bien et les quelques verres d’alcool qu’elle avait déjà ingurgité diminuaient les barrières qu’elle érigeait constamment entre elle et le reste du monde. Encore une question, un peu moins banale cette fois-ci. Casey aurait pu prendre la mouche comme elle en avait l’habitude face à lui mais - fallait-il le répéter ? - elle avait un peu bu aussi se contenta-t-elle d’un sourire narquois. Tu l’aurais senti, si c’était le cas. Petite référence au coup qu’il s’était pris de sa part lorsqu’il lui avait fait pour la première fois cette réflexion. Heureusement pour lui, et pour les phalanges de la brune, elle était dans de toutes autres dispositions. Temps qu’Oz ne la poussait pas jusque dans ses derniers retranchements, en tout cas. Il avait un certain don pour ça et Casey n’arrivait pas à se décider : le faisait-il consciemment ou est-ce qu’il ne s’en rendait même pas compte ? L’un dans l’autre, ça ne changeait pas grand chose, il restait cet élève de Poufsouffle qu’elle qualifierait de “perché”, totalement déconnecté de la réalité à son avis. Elle avait l’impression d’avoir un grand naïf en face d’elle, même après Blackman. Comment pouvait-on se montrer aussi étranger à la vilenie du monde ? Au fond, si quelqu’un s’était posé la question, peut-être - je dis bien peut-être - aurait-il trouvé un peu d’envie de la part de Casey à l’égard d’Oz. Ça devait être reposant de ne pas voir le mal ou en tout cas de s’en contreficher. Secouant légèrement la tête, ses cheveux balayant ses épaules, elle déclina son offre. Non merci, je n’ai pas envie d’y retourner tout de suite et encore moins de danser. Encore moins de danser avec toi, pensa-t-elle. Elle venait d’avoir un petit aperçu de sa manière de danser et… non, très peu pour elle. J’ai d’ailleurs ce qu’il faut en cas besoin fit-elle en jetant un regard vers la bouteille qu’elle tenait, bouteille non-identifiée. C’est un peu ailleurs qu’elle lui répondit. Non, je ne savais pas. Les danses culturelles de Papaouasie n’étant pas son centre d’intérêt principal.

2981 12289 0

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Oz Peabody a écrit:: Youbloublou l'est tout doux le petit Boursou
"Tu l'aurais senti, si c'était le cas." Indéniablement, j'ai souri. Passant la pulpe de mes doigts sur ma joue gauche. Je n'oublierai jamais cette rencontre. Sa main délicate dont l'impact sur ma joue avait laissé des séquelles d'une nuit. Quand j'y repense, je sens encore la chaleur de la souffrance. Ce picotement vif qui fait qu'on a mal comme un chien, et qui fini, petit à petit, par s'évaporer comme si de rien était, alors que la peau, elle, reste rouge pendant encore un temps. Et pendant que je lui proposais de danser, je l'observais. A croire que je n'étais bon qu'à faire ça, observer les gens. Elle déclina mon offre poliment. Je m'y attendais quelque part, elle aurait été malade, quelque part, si elle avait accepté. Mais au vu de ce qu'elle me montra, à savoir une bouteille que j'imaginais emplie d'alcool, elle aurait pu. Tout dépendait du degré d'alcool, qui apparemment, n'était pas assez élevé pour qu'elle accepte quoi que ce soit en ma compagnie. Tant pis ? Tant mieux ? Et lorsque je lui parlais de la Papouasie Nouvelle Guinée, elle ne sembla pas emballée par l'idée. Probablement n'en avait-elle rien à fiche de ce que je lui racontais. Comme d'habitude ? Probablement... C'était même certain, quelque part. Je me taisais de nouveau. Ne sachant plus quoi dire tout à coup. C'était bien la première fois que ça arrivait, une conversation calme avec elle. Habituellement, elle m'envoyait bouler dès que j'ouvrais la bouche, aussi, l'échange devenait bien plus cocasse, moins intimidant. Car intimidé je l'étais bel et bien. Ce n'était décemment pas une conversation profonde que nous avions là mais tout de même, nous échangions des mots, sur un ton autre qu'en lettre capitales. Pour une fois, première fois. Dernière peut-être ? Allez savoir...

Un silence s'installa de nouveau, et je me penchais vers le sol de nouveau, ramassant une petite flasque que j'avais rangé sur mon mollet, à l'aide d'un stratagème épique d'un élastique qui maintenait le tout autour de la jambe. Je débouchais la flasque et tendis le bras solennellement. "Alors, santé ?" J'ai porté le goulot à mes lèvres afin de pouvoir me délecter du fabuleux nectar que ma mère créait elle même. Une liqueur de betterave, du jamais vu pour tout dire. Un goût assez particulier en bouche. Mais ce qui me plaisait là dedans, c'était la force de l'alcool, cette brûlure dans la gorge. Il fallait être robuste pour boire ce genre de chose. Et j'aimais sentir que je pouvais l'être, robuste. Je tendais la flasque à la jeune fille. "Tu veux goûter ?"

CRIMSON DAY

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

❝ youbloublou l'est tout doux le petit Boursou ❞

Oz & CaseyAvec surprise, Casey se rend compte qu’elle s’amuse de la situation. Elle n’est pas énervée, agacée, saoulée mais juste amusée. Encore plus quand elle voit Oz passer ses doigts sur sa joue gauche, là où le poing de la brune avait cogné avec une force dont elle n’était pas peu fière, y laissant une marque rouge qui ne s’était pas estompée avant plusieurs jours. Heureusement, le jeune homme ne vint pas gâcher son humeur amusée en insistant avec cette histoire de Papaousie ou de Laponie, elle ne savait déjà plus, l’information ne s’étant pas ancrée dans son esprit à partir du moment où elle s’était rendue compte que ça ne l’intéressait pas du tout. Malgré tout, même si ce qu’il disait lui passait toujours à moitié au-dessus de la tête, c’était bien la première fois qu’ils se parlaient sereinement, sans que Casey ne soit aussitôt agacée par son comportement et ne se mette à lui jeter des mots aussi froids que des glaçons à la figure, en espérant lui faire des bleus au passage. Oui, leurs rapports habituels étaient de nature plus violente, du moins du côté de Casey puisqu’Oz ne cessait d’afficher un air narquois quand il s’adressait à elle. Quoique narquois n’était pas le terme le plus adéquat mais elle n’arrivait pas encore à bien saisir son camarade.

Au terme d’un nouveau silence, la brune vit Oz se pencher et elle se demanda aussitôt ce qu’il pouvait bien lui préparer mais elle le vit se redresser avec une simple flasque dans les mains. Bien plus petite que la bouteille qu’elle tenait dans sa main mais, en même temps, ce n’était sûrement pas pratique du tout de porter une bouteille pareille à la cheville. D’ailleurs, elle se demanda s’il la portait tout le temps ou si c’était exceptionnel à cette soirée inter-maison. Tient, elle observerait ce détail, la prochaine fois qu’elle le croisait, même si elle ne cherchait jamais à le croiser d’une manière générale. Relevant sa bouteille, elle trinque avec le Poufsouffle. Santé. Et l’imitant, la jeune fille porta le goulot de la bouteille à ses lèvres afin d’en prendre une gorgée… et ne put retenir une forte grimace. Pouah mais elle avait oublié de regarder ce que contenait cette bouteille avant de boire dedans. Pourtant, on aurait pu croire que ses récentes mésaventures avec un certain Serdaigle l’auraient rendue plus prudente. Et puis le fait qu’elle ne soit pas vraiment habituée à boire de l’alcool - pas du tout, en réalité, ce n’était que la deuxième soirée à laquelle elle participait de toute sa scolarité, et sa tolérance à l’alcool était proche de zéro - et elle était loin d’apprécier le goût naturel des alcools forts. Elle avala néanmoins ce qu’elle venait de laisser couler dans sa gorge, finissant presque par apprécier la brûlure qui l’accompagna et qui la réchauffait entièrement.

Casey réussit même à se retenir de toussoter mais elle sentit ses joues se réchauffer et se demanda fugacement si ses joues adoptaient une couleur en accord avec cette sensation ou non. Oz lui proposa sa flasque, qu’elle échangea contre la bouteille qu’elle tenait, avant de renifler suspicieusement son contenu. Qu’est-ce que c’est ? demanda-t-elle, méfiante. Si tu cherches à m’empoisonner... Mais force était de constater qu’il venait d’en boire et qu’il n’avait pas l’air de tomber raide mort - ni raide amoureux ce qui était rassurant - alors pour la deuxième fois en peu de temps elle avala une gorgée d’alcool qui lui provoqua une nouvelle brûlure. Cette fois-ci, le toussotement fut incontrôlable. C’est… particulier. Et fort. dit-elle en sentant ses yeux se mettre à picoter.

2981 12289 0

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Youbloublou l'est tout doux le petit Boursou

J'arquai un sourcil. Si j'avais voulu l'empoisonner, alors je n'aurais certainement pas pris le risque de m'empoisonner aussi. Le fait est que je pouvais paraître imbécile, comme ça, au vu de mon air benêt et de mon physiquement farouchement peu intellectuel, mais ce n'était pas le cas. Je possédais une quantité de matière grise plutôt exaltante. Elle bu alors, puis toussa. J'ai souri, content de l'effet qu'eut l'alcool sur la jeune femme. "Fait maison. Qui disait que les Hippies savaient pas boire de la bonne bouteille !" Pour tout dire, personne, mais au fond, qu'est-ce qu'on s'en battait les testicules. Mais alors, je me penchais vers elle, ses yeux semblaient rougis. J'ai reculé, puis pencha la tête sur le côté, tel le Cocker incompréhensif. J'ai repris ma bouteille, afin d'en reprendre une bonne gorgée. "Tu vas pleurer ?" Question légitime, en fin de compte.

Les alcools de la famille Peabody n'avaient jamais eu pour effet de faire pleurer les gens. Mais probablement que, si par hasard, une personne peu habituée ou en période prémenstruelle, ou, en instabilité émotionnelle s'y laissait tenter, alors là oui, peut-être, qu'il y avait un risque de ce genre. Peut-être avait elle ses règles, dans quel cas, je n'aborderais pas le sujet, sachant pertinemment que seul un individu de sexe féminin, pouvait en parler sans passer pour un sombre pervers. Ou alors, était-elle tout simplement fragile en cet instant bien précis, peut-être à cause de l'alignement des planètes, ou du pourcentage visible de la lune et la réverbération de sa lumière sur sa peau dénudée. Ou alors, était-ce à cause du taux d'humidité ambiant ? Je continuais à boire ma liqueur de betterave. Au moins, elle se serait désinfecter de l'intérieur. Ce qui n'était peut-être pas du luxe, étant donné la qualité gastronomique des plats de Poudlard, jamais de salades, toujours plus de bonnes choses caloriques. Végétariens à Poudlard ? Autant mourir de suite. Il faudrait que j'aille parler aux elfes. Mais alors, je retendais la bouteille. "Essaies encore ? On dit que ça passe mieux une fois le premier essai passé. Un peu comme la cigarette. Mais je doute que ce soit réellement un bon exemple."

CRIMSON DAY

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

❝ youbloublou l'est tout doux le petit Boursou ❞

Oz & CaseyBon d’accord, elle voulait bien croire qu’il ne cherchait pas à l’empoisonner, il n’empêche que ce qu’elle venait de boire était franchement fort et lui avait arraché une grimace. Ce n’était pas la première fois qu’elle gouttait à l’alcool - il y avait déjà eu la soirée qui se déroulait depuis plusieurs heures et elle avait eu l’occasion de goutter un verre et, en plus, cet été elle s’était retrouvée par hasard dans une situation où elle avait été amenée à boire. Pas beaucoup, car elle détesterait l’idée de perdre le contrôle d’elle-même, mais suffisamment pour se désinhiber quelque peu. Ou du moins, réduire la distance qu’elle imposait entre les autres et elle-même, se rendant compte que tous les rapports n’étaient pas obligés d’être profonds mais qu’ils pouvaient rester parfaitement superficiels sans qu’aucune des parties ne cherche à aller plus loin. Ce qui lui convenait entièrement. En tout les cas, elle n’était pas une experte de l’alcool, loin de là, mais elle était certaine que cet alcool aurait été fort pour n’importe qui. Et c’était fait maison en plus. Battant des cils pour chasser les larmes qui lui étaient montées aux yeux, la brune rendit sans sourciller la bouteille à Oz mais sourcilla intérieurement en voyant la gorgée qu’il avala. Bon, et bien il avait visiblement l’habitude. Il avait été allaité avec ça ou quoi ? Sa question lui fit par contre hausser les sourcils. Non. C’était juste... inattendu. Pour l’être, ça l’avait été.

Tout comme cette situation dans son entièreté. Elle, parler avec Oz sans regard pleins de mépris ou sans que ça tourne mal ? Quoique, après tout, ça ne faisait que quelques minutes. Mais ils étaient plutôt partis pour ne pas s’étriper, cette fois-ci. Et lui qui continuait à boire, comment faisait-il pour ne pas tousser avec tout ce qu’il avalait ? Quand il tendit la flasque vers la brune, celle-ci écarquila légèrement les yeux mais prit comme un défi personnel de retenter. Bon, une gorgée, ça n’allait pas la tuer. Méfiante malgré tout, elle finit par en avaler une nouvelle gorgée et… d’accord, c’était toujours aussi étrange mais ça passait légèrement mieux. Légèrement. Grimaçant à nouveau, elle se débarassa rapidement de la flasque en la lui rendant. Mouais, ça reste vraiment particulier. Un euphémisme. De toute façon elle n’allait plus boire, c’était assez comme ça.

2981 12289 0

HJ:

**Contenu sponsorisé** À SAVOIR DETAILS EN PLUS