"Creativity is what helps me escape a lot of my inner demons" - Oliver
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(#) Sujet: "Creativity is what helps me escape a lot of my inner demons" - Oliver Dim 17 Sep - 12:22
Creativity is what helps me escape a lot of my inner demons
Oliver & Alaska
Le retour au château a été très difficile pour moi. Pour ne pas vous mentir, j’ai même hésiter à revenir, j’ai réellement pensé à abandonner Poudlard pour revenir à une scolarisation moldue. Mais en y réfléchissant je me suis vite rendue compte que ce n’était pas une bonne idée. Le milieu des moldus, ce n’est pas mon monde, je ne me suis jamais sentie moi chez moi là-bas. J’avais toujours l’impression qu’il me manquait quelque chose. Et ce petit quelque chose qui me manquait, je l’ai retrouvé à Poudlard dès mon arrivée en première année. Je me suis tout de suite sentie plus à l’aise. Un peu comme si ce château était ma deuxième maison et qu’il m’attendait depuis toujours. Oui je sais, ça peut paraître assez bizarre dit comme ça, mais pourtant… je n’ai que des mauvais souvenirs de ma scolarité moldue. Vraiment, que des mauvais souvenirs. Alors qu’à Poudlard, mes trois premières années ont été presque parfaites. Oui je dis bien presque parfaites, parce qu’il n’a pas fallu attendre la quatrième année pour qu’on se rende compte que les nés-moldus n’étaient pas appréciés de tous. Mais avant tout ça, les mauvais souvenirs étaient beaucoup moins présents que les bons. Mais tout ça, c’était avant… Maintenant j’ai énormément de mal avec certains endroits du château. Comme les cachots par exemple. J’y ai passé quasiment toute ma dernière année scolaire, alors pourquoi je devrais encore m’y rendre pour assister aux cours de potions ?! Je ne comprends pas pourquoi ils n’ont pas essayé de bouger cette salle de cours… Ce n’est pas comme si elles étaient toutes occupées. J’ai l’impression qu’ils ne se rendent pas compte du traumatisme que nous avons vécu. Ou bien ils le prennent à la légère… ou alors ils s’en foutent… Ou bien c’est un petit mélange de tout ça. Pour vous dire, je préfère maintenant les cours de botanique à ceux de potions. Alors que la botanique, je déteste ça. Aujourd’hui j’ai passé une plutôt bonne journée, j’ai passé la pause du midi avec Sinéad en tête à tête. Je dois vous avouer que depuis le début de l’année, sa présence est devenue indispensable à mon bien-être. Elle arrive à me changer les idées et même presque à me faire oublier le mal-être que je ressens encore à l’heure d’aujourd’hui. Je lui dois beaucoup, je ne sais pas si elle s’en rend compte. En tout cas nous avons passés un très bon moment à deux, on a mangé, parlé, rigolé, on se racontait des petits potins. Tout ce qu’on aime faire quoi.
Il y a quelques jours, Oliver m’a confié une nouvelle qu’il a écrite. Je suis tellement contente qu’on partage ça à deux, et puis je sais que le fait qu’il me laisse lire ses nouvelles est une très grande marque de confiance venant de lui, alors je vais tâcher d’être à la hauteur de ses espérances. J’ai lu son histoire assez vite, et il m’avait demandé d’être 100% honnête avec lui, et de ne pas hésiter à lui dire toutes les choses qui ne vont pas. Je suis une grande admiratrice de la littérature, mais je ne me considère pas non plus comme une pro, j’ai l’impression qu’il me surestime un peu. Mais comme promis, je vais être honnête avec lui. J’ai beaucoup aimé sa nouvelle. Il m’a donné rendez-vous tout à l’heure après les cours à 17h pour que l’on discute de tout ça. L’idée de pouvoir passer du temps avec lui, même après les cours me plaît beaucoup… D’ailleurs, maintenant que nous sommes tous les deux dans la même classe, on se voit plus régulièrement, et a aussi ça me plait plutôt pas mal. Je peux enfin découvrir le Oliver en classe dont il m’avait parlé. Et effectivement, son comportement dans une salle de classe est très différent du mien. Mais connaissant Oliver je ne suis pas étonnée. Il est 16h30, et si je ne veux pas arriver en retard, il va falloir que je me dépêche. Je me regarde dans le miroir pendant un moment en grimaçant. Je regarde l’heure et je lâche un soupir. Bon, ok j’ai un peu de temps de refaire un peu mon maquillage. Je refais mon teint pour cacher toutes les imperfections visibles. Je suis fatiguée et ça se voit, j’ai quelques rougeurs sur la peau, quelle catastrophe. Il faut absolument cacher tout ça. Je m’applique, et le résultat est plutôt satisfaisant. Ce matin je m’étais contentée d’un peu de mascara, mais je décide d’ajouter un fin trait d’eye-liner sur chaque paupière. Je regarde à nouveau l’heure. Parfait, je suis dans les temps ! Je me parfume légèrement avant de prendre les parchemins rédigés par Oliver et puis je descends les escaliers pour sortir dans le parc. Il m’a dit qu’il serait tout au bout de parc, vers la droite, je tourne la tête et je le vois. Il est assis, le dos contre un tronc d’arbre. J’espère qu’il ne m’attend pas depuis trop longtemps. Pourtant je ne suis pas en retard, si ?... Je m’arrête un quart de seconde. J’aurais dû me recoiffer, mes cheveux ne ressemblent plus à rien. C’est scandaleux. Je grimace légèrement et je finis par décider d’enlever mon élastique de mes cheveux. Je le range dans la poche de ma jupe et je passe mes mains dans mes cheveux pour essayer de les arranger, et de ressembler à quelque chose. Voilà la vraie Alaska. Je fais toujours extrêmement attention à mon apparence. Je veux toujours être présentable, à n’importe quel moment de la journée. Je recommence à avancer vers lui, et je lui souris quand il me voit. Je m’assieds face à lui et je me penche vers lui pour déposer un petit bisou sur sa joue. « Salut toi. » Salut toi ?! Pourquoi est-ce que je lui ai dit ça ?! Je perds complètement les pédales en ce moment, qu’est-ce qu’il m’arrive ?! Et en plus de ça, pourquoi est-ce que je l’ai embrassé sur la joue ?! C’est n’importe quoi ! Je l’ai vu toute la journée en cours ! Je suis actuellement en train de prier pour qu’il ne le relève pas. Je m’éclaircis la gorge avant de poser les parchemins en face de moi, les yeux rivés sur eux. « Tu…tu as passé une bonne journée ? » Je finis tout de même par relever les yeux vers lui, lui adressant un petit sourire timide. Il a passé la journée en cours, alors le connaissant, il n’a pas dû s’éclater…
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(#) Sujet: Re: "Creativity is what helps me escape a lot of my inner demons" - Oliver Jeu 21 Sep - 17:21
Creativity is what helps me escape a lot of my inner demons
Alaska & Oliver
Cette rentrée ne ressemblait à aucune autre. C’était totalement vrai. L’année passée avait été bouleversante pour tous, l’été n’avait pas été le meilleur que l’on puisse espérer… et… eh bien retourner à Poudlard n’était pas vraiment la plus belle des idées pour tous. Qu’en était-il pour moi ? Tant que je continuais à faire l’autruche, à ne pas réaliser ce qu’il nous était arrivé pendant de longs mois, ça passerait. Le but était que je n’en prenne pas conscience. Jamais. C’était tout ce dont j’étais sûr. Et puis, j’avais Jill à mes côtés, je ferai toujours tout pour qu’elle se sente le mieux possible. Elle, et tous ceux qui comptaient pour moi. Pour se faire, je ne devais pas réfléchir sur tout ça, ne pas trop en parler et passer vite à autre chose. C’était sûrement lâche, et probablement la chose à ne pas faire, mais c’était mon choix et je comptais bien rester sur ce chemin !
Quelques jours auparavant, je m’étais enfin décidé à confier à Alaska l’une de mes nouvelles. Je lui en avais parlé, cet été, mais je restais un peu craintif. Il était clair que si je partageais ça, intentionnellement, avec elle, c’était que j’avais vraiment confiance. Aussi étrange que cela puisse paraître, écrire m’aidait à m’apaiser. Il y avait peu de choses qui pouvaient me faire rester assis sur une chaise, sans bouger, de longues minutes, des heures… les cours (parce que je n’avais pas le choix), un bon repas et ça. L’écriture. Inventer des histoires, ça me faisait un bien fou. Je ne disais pas que j’écrivais bien, que mes tournures de phrases étaient sensationnelles, mais ça avait un effet libérateur sur moi. Bon, bien souvent je n’étais pas satisfait du résultat et je me promettais de garder cette passion un peu gênante pour moi. Mais voilà, partager ça avec Alaska, ça avait quelque chose de… de particulier. Peut-être parce que je souhaitais quelque chose de particulier avec elle, je ne savais pas trop, mais en tout cas lui faire part de mes écrits me faisait autant flipper que j’en étais ravi. Evidemment que je ne lui montrais pas que ça me stressait, mais au fond je n’étais clairement pas sûr de moi. L’histoire que je lui avais confié, c’était une nouvelle sur un monde totalement inventé. Quelque chose de très fantastique, mêlant action et folie en tout genre. Pas d’histoire d’amour, oh que non ! Une histoire peut-être plus familiale, ou d’amitiés. Quelque chose de totalement à part. Un monde dans un univers parallèle, le fruit de mon imagination qui partait dans tous les sens. Je craignais que ce soit du n’importe quoi pour elle mais je m’y risquais, parce qu’au fond elle m’amusait cette histoire. Un peu burlesque, si vous voyez ce que je veux dire… Maintenant, j’attendais la critique de la jolie blonde. Enfin non, elle n’était plus blonde… la jolie brune. Elle était toujours aussi belle, croyez-moi, et je me disais que peu importe sa couleur de cheveux, elle serait magnifique. Bref ! Je me perdais là ! Je lui avais demandé d’être sincère avec moi mais en même temps je craignais un peu la critique. Je savais que je n’étais pas forcément bon, j’espérais juste ne pas être totalement mauvais. Je montrais une certaine vulnérabilité à la jeune fille et ça me faisait peur… Je me livrais peut-être un peu trop, non ? Quoiqu’il en soit, j’avais confiance, je savais qu’elle n’en parlerait à personne et ça comptait énormément pour moi ! Et puis, si ça pouvait me permettre de passer un peu de temps avec elle, je n’allais pas m’en plaindre. On se voyait moins que lorsqu’on était aux cachots mais je n’allais pas non plus dire que je regrettais cette période. Mais, en soit, je la maudissais moins parce que j’avais pu appréhender certaines personnes. Je partageais tout de même les cours avec Alaska et, sans grande surprise, elle était la sérieuse et j’étais le pitre. Fort heureusement pour moi, elle ne se montrait pas exaspérée par mon comportement. Etrangement, ça m’importait.
J’avais dit à Alaska de me retrouver dans le parc. Tout au bout du parc, pour être précis. Après les cours, j’avais été faire un tour sur le terrain de Quidditch pour prendre de nouvelles notes pour le premier entraînement. Là encore, ce n’était pas évident et j’espérais être digne de Phoebe. Quoiqu’il en soit, je m’étais posé là où je lui avais dit, dans le parc, crayonnant les quelques idées que j’avais pour motiver la super équipe de Quidditch que nous allions former avec les griffons ! Je n’avais aucun doute là-dessus, je les connaissais tous et croyais en eux… comme ça, on ne pouvait que réussir ! Adossé contre un arbre, plume en bouche, je réfléchissais (oui oui c’est possible) à quelques stratégies, ne remarquant même pas la jolie Alaska s’approcher. J’entendis quelques pas et levai la tête, remarquant la présence de l’aiglonne, lui souriant après avoir repris la plume qui occupait mes lèvres. J’allais la saluer lorsqu’elle se pencha vers moi pour m’embrasser sur la joue. Tiens donc… C’était nouveau ça. Pas déplaisant, croyez-moi, mais nouveau, surtout en sachant que nous nous étions déjà vus aujourd’hui. « Salut toi. » Mes lèvres s’étirèrent encore plus, malicieusement. « Salut ! » Je n’ajoutai rien sur le bisou mais je n’en pensais pas moins. Elle s’installa devant moi, posant les parchemins sous nos yeux, les regardant alors que, personnellement, je cherchai son regard. « Tu…tu as passé une bonne journée ? » Ah, elle venait de relever les yeux, preuve qu’elle ne me craignait pas, quand même ! Je me pinçai les lèvres tout en répondant : « Ben, sans les cours ce serait mieux mais… ouais, ça va. Et toi ? » Puis j’ajoutai tout en parcourant ses cheveux des yeux. « D’ailleurs, je ne te l’ai pas encore dit mais… le brun ça te va bien. Tu es vraiment jolie. » Ne pas en rajouter en disant qu’elle était belle avec n’importe quelle couleur de cheveux mais c’était sincère, je voulais qu’elle le sache. Posant mes yeux sur les parchemins, je m’exclamai, enthousiaste : « Bon alors, tu as été éblouie par mon travail ? » Lui demandai-je avec un grand sourire, la regardant de nouveau, me disant qu’il fallait que je me fasse direct aux critiques.
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(#) Sujet: Re: "Creativity is what helps me escape a lot of my inner demons" - Oliver Mer 27 Sep - 21:57
Creativity is what helps me escape a lot of my inner demons
Oliver & Alaska
Je suis contente de passer du temps avec Oliver. On se voit moins maintenant qu’on a tous les deux regagné notre salle commune. Mais je dois bien vous avouer que le voir tout le temps c’est quelque chose qui me manque. Il apportait une certaine gaieté et une certaine bonne humeur que je ne retrouve plus. Même pas dans la salle commune des Serdaigle. Pourtant Dieu seul sait à quel point j’aime notre salle commune. Mais je n’ai pas trop à me plaindre, parce que finalement, j’ai réussi à passer en cinquième année, et lui il l’a redoublé. Et je suis plutôt contente d’être avec lui à présent. Enfin, je suis bien évidemment contente de toujours pouvoir le voir en dehors des cours, parce qu’il est devenu un très bon ami. Et même si je le cache à présent beaucoup mieux qu’avant, j’ai tout de même encore un peu de mal à me reconstruire et à mener une vie normale, après tout ce qu’il s’est passé l’année dernière. Les cours ne sont plus les mêmes pour moi, certes, je suis heureuse de pouvoir apprendre à nouveau, mais quelque chose a changé. Et je ne saurais pas vous dire quoi. Je pense qu’il va me falloir encore plus de temps que je ne le pensais pour oublier tout ça. Même si, oublier, je pense que c’est impossible. Je vais devoir apprendre à vivre avec. Encore un nouveau fardeau que je vais devoir porter, sans rien dire, tout en essayant de rester le plus forte possible. Ou du moins, faire comme si j’étais forte, alors qu’au final, je suis toujours complètement brisée. Mais jouer la comédie, faire semblant, c’est quelque chose que je maîtrise plutôt bien. Pour ne pas dire que je maîtrise ça à la perfection même. Je suis vraiment très douée pour cacher mes sentiments et donc pour faire croire à tout le monde autour de moi que je vais bien. Et c’est ce que je fais. Bien sûr que je vais mieux. Je me sens moins faible, moins fragile et moins vulnérable qu’il y a un mois. Mais…ce n’est pas encore ça quoi. J’ai encore du mal avec beaucoup de choses. Comme les cachots par exemple. J’ai beaucoup de mal à aller en cours de potions. Nous obliger à retourner dans les cachots pour ces cours, je trouve ça terrible et inhumain. Ont-ils oublié l’année que nous venons de passer ? J’en ai bien peur. Repenser à tout ça ne fait que remonter de très mauvais souvenirs…. Au secours, il faut vraiment que je pense à autre chose. Et j’arrive vite à oublier ces horribles souvenirs parce que je suis enfin prête pour aller rejoindre mon ami.
Je dois lui parler de sa nouvelle. Je suis réellement touchée qu’il me fasse confiance à ce point-là. Je me souviens qu’il m’en avait parlé aux cachots, de son talent d’écrivain. Mais depuis, il ne m’en avait plus retouché un mot. Alors je pensais qu’il avait changé d’avis et qu’il ne voulait plus m’en parler, ou m’en faire lire une. Mais quelques jours après la rentrée il est venu me trouver et il m’a confié cette première nouvelle. Je l’ai lue très rapidement. Chez moi, c’est plutôt bon signe. Quand j’aime ce que je lis, je le dévore et je ne peux plus m’en séparer. Et inversement, quand je n’aime pas je vais avoir du mal à aller jusqu’à la fin. Bref. Je souris en le voyant de loin. Tout simplement, parce que je suis contente de le revoir. Oui, je sais nous nous sommes vus toute la journée en cours… Et d’ailleurs, malgré le fait que nous nous soyons vus aujourd’hui, je l’embrasse tout de même sur la joue et je le salue… Je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça. C’est stupide. Ridicule, du grand n’importe quoi. Du typique Alaska même. J’espère de tout mon cœur qu’il ne va pas relever et qu’il aura la gentillesse de ne rien dire… « Salut ! » Il me sourit, et je lui rends immédiatement son sourire, replaçant une mèche brune de mes cheveux derrière mon oreille. Je ne le regarde pas vraiment et je sens son regard assez insistant. « Ben, sans les cours ce serait mieux mais… ouais, ça va. Et toi ? » Je relève enfin les yeux et je lâche un petit rire à sa réflexion. Oh bah tiens, comme je m’y attendais à cette réponse. Je m’apprête à lui répondre mais il est plus rapide que moi. « D’ailleurs, je ne te l’ai pas encore dit mais… le brun ça te va bien. Tu es vraiment jolie. » Je deviens presque immédiatement, rouge comme une tomate. Il m’avait déjà fait une réflexion sur mes cheveux avant le premier cours de potions, comme quoi je ne passerais pas inaperçue avec ma nouvelle couleur de cheveux. Mais il ne m’avait jamais dit qu’il me trouvait jolie comme ça. « Tu es tellement prévisible, je savais que tu allais me dire que tu aurais préféré une journée sans avoir cours. » lui répondis-je d’un air amusé. « Moi j’ai passé une bonne journée. » Parce que moi, les cours, j’adore ça. «Et...hm…merci beaucoup pour ton compliment… Je suis vraiment contente que ça te plaise. Je…j’avais besoin de changement. » Il doit me trouver ridicule à bégayer comme ça ! D’ailleurs, pourquoi est-ce que je me mets à bégayer d’un coup ?! C’est nouveau ça. Je ne sais vraiment pas ce qu’il m’arrive, c’est vraiment n’importe quoi. « Bon alors, tu as été éblouie par mon travail ? » Je baisse les yeux sur les parchemins et puis je souris doucement. Éblouie, c’était peut-être un grand mot mais oui j’ai grandement apprécié son travail. Si ça avait été le contraire, je me demande d’ailleurs comment je lui aurais dit, c’est assez délicat. Je relève à nouveau les yeux sur Oliver. « Tu écris depuis combien de temps ?! » J’ai décidé de le faire mariner. S’il veut savoir si j’ai aimé ou pas, il va devoirs être un peu patient. Ne serait-ce que quelques minutes. Parce que j’ai envie de le faire attendre un peu. « En tout cas, la première chose que je peux te dire, déjà, c’est que je l’ai lu très rapidement. » Pour ne pas dire que je l’ai littéralement dévorée. J’ai été surprise, agréablement surprise. Pas que je ne pensais pas qu’il n’en soit pas capable, non ! Mais je ne m’attendais pas à aimer autant. « Je peux également te dire que j’ai découvert un tout nouveau Oliver maintenant que j’ai lu cette histoire… » Il y a Oliver, le petit rigolo, et Oliver, l’écrivain. Je reste très vague dans mes propos, mais je le fais exprès, j’ai envie de m’amuser un peu.
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(#) Sujet: Re: "Creativity is what helps me escape a lot of my inner demons" - Oliver Mar 3 Oct - 16:02
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Alaska & Oliver
Quelques jours auparavant, j’avais donné l’une de mes nouvelles à Alaska. Ce n’était pas si facile que ça pour moi car, déjà, je n’étais pas très sûr de moi sur ce point mais, surtout, je livrais quelques-uns de mes états d’âmes que je gardais bien enfouis en moi en temps normal. Bon, évidemment ce n’était que des sous-entendus dans une histoire montée de toute pièce de par mon esprit mais quand même. Et puis, j’étais un peu perdu depuis que j’avais reçu un courrier où une personne m’avait renvoyé un de mes parchemins que j’avais égaré… Elle disait que j’avais du talent et je ne savais pas tellement si on se moquait de moi ou non. A lire ses mots, il ne semblait pas mais bon… cette passion restait assez difficile à appréhender pour moi.
Quoiqu’il en soit, j’étais bien content que ma nouvelle soit une bonne excuse pour passer un peu de temps avec Alaska. Je l’aimais bien et, après tout, j’avais envie de savoir ce qu’elle en pensait. J’étais un peu surpris de nos « retrouvailles ». La brunette n’était pas vraiment tactile en temps normal, et en plus on s’était déjà vu plus tôt mais… elle m’avait quand même embrassé sur la joue. C’était assez drôle en fait comme situation, je ne savais pas tellement si c’était par malaise ou je ne savais quoi mais je dois vous avouer que je n’étais pas resté là-dessus, parce qu’après tout c’était assez courant entre amis. Et de toute façon, je ne faisais pas très attention à ça… pas très persévérant, avouons-le. Je lui fis remarquer que les journées seraient beaucoup mieux sans les cours mais que ça allait. Pas de raison que ça n’aille pas après tout ! Et puis j’ajoutai quelques mots sur sa nouvelle couleur de cheveux… je lui avais déjà fait une petite remarque en cours mais là je voulais vraiment la complimenter. Elle était jolie ainsi, bien que les cheveux ne changaient rien à son naturel. Sa réaction me fit sourire légèrement. Son rougissement lui donnait beaucoup de charme et je savais que les compliments lui faisaient toujours cet effet. C’était étrange mais j’aimais bien. « Tu es tellement prévisible, je savais que tu allais me dire que tu aurais préféré une journée sans avoir cours. » Je haussai simplement les épaules avec un petit sourire, en guise de réponse, sachant très bien que sur ce point, j’étais un livre ouvert. « Moi j’ai passé une bonne journée. » Evidemment elle avait une affection pour les cours que je ne partageais pas et autant dire qu’on avait pratiquement que ça pour combler les trous de nos journées, donc bon… « Étonnant tiens… » Dis-je avec une certaine malice avant qu’elle ne reprenne : «Et...hm…merci beaucoup pour ton compliment… Je suis vraiment contente que ça te plaise. Je…j’avais besoin de changement. » Mon sourire se fit plus doux alors que je la sentais gênée. Je ne le faisais pas pour la mettre mal à l’aise mais qu’y avait-il de mal à lui dire la vérité ? « Eh bien c’est sympa, ça met tes yeux encore plus en valeur. » Lui dis-je de façon sincère avant de changer de sujet de conversation, la sentant gênée et ne voulant pas qu’elle se sente obligée de me remercier juste pour se donner une contenance. Je lui demandai de façon amusée ce qu’elle pensait de mon travail, sachant très bien qu’il n’était pas excellent. J’espérais juste, au fond, qu’elle ne me dise pas que c’était vraiment de la m****… « Tu écris depuis combien de temps ?! » Me demanda-t-elle tout en relevant les yeux vers moi. Hum… me demander ça avant de me dire ce qu’elle en pensait, ça puait nan ?! Je fis une petite moue en réfléchissant, juste avant de hausser les épaules tout en répondant : « Euh… je ne sais pas. Depuis tout petit je crois. J’ai toujours un peu écrit, c’est juste mes histoires qui changent. » Dis-je dans un rire avant de la regarder avec insistance, lui lançant avec une certaine espièglerie dans la voix : « On dirait une prof… ». Ce n’était pas méchant, juste qu’elle me faisait mariner comme un enseignant le faisait lorsqu’il rendait un travail mauvais. « En tout cas, la première chose que je peux te dire, déjà, c’est que je l’ai lu très rapidement. » Je plissai les yeux tout en la fixant. Je ne savais pas tellement comment interpréter ça. Ca voulait dire que c’était chiant et qu’elle voulait abréger ses souffrances ou qu’au contraire elle ne pouvait pas en décrocher ? La saleté… elle jouait avec mes nerfs, heureusement que je préférais m’en amuser en la fixant tout en me retenant de rire face à son petit jeu. « Je peux également te dire que j’ai découvert un tout nouveau Oliver maintenant que j’ai lu cette histoire… » Ok… Alors ça, ça me rendait carrément vulnérable et je me demandais bien ce qu’elle voulait dire exactement par là. Mes yeux se posèrent sur mon parchemin avant de les relever vers elle, penchant légèrement la tête tout en affichant un petit sourire. « T’es tellement vague que je ne sais pas comment prendre ce que tu me dis… » Finis-par dire dans un rire, attrapant mon parchemin tout en le parcourant distraitement du regard. « Ca veut dire quoi au juste ? Tu as vu l’artiste qui sommeillait en moi ? » C’était de l’humour hein, parce qu’en réalité je n’arrivais pas à décrypter ce que cela signifiait. Et peu importait d’ailleurs, tant qu’elle se montrait sincère et qu’elle pouvait me conseiller. Et que je passais du temps avec elle… mais ça, je ne réalisais pas encore totalement.
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(#) Sujet: Re: "Creativity is what helps me escape a lot of my inner demons" - Oliver Dim 8 Oct - 10:34
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Oliver & Alaska
La lecture de la nouvelle d’Oliver était la parfaite excuse pour passer un peu de temps avec lui. Enfin, un peu de temps avec lui en dehors d’une salle de classe. Simplement parce que c’est un très bon ami à moi maintenant, et que je suis toujours ravie de pouvoir passer du temps avec lui… oui c’est juste pour ça. Tout comme je suis super contente quand je peux passer du temps avec Sinéad, c’est une très bonne amie (ma meilleure amie.) Avant de le rejoindre je me suis remaquillée légèrement, comme je le fais tout le temps. Je veux toujours être présentable, à n’importe quelle heure du jour et de la nuit. Je fais attention à mon apparence depuis toujours. Quand j’étais petite je refusais de sortir de chez moi si j’avais l’impression de ne pas être bien habillée. Je pense que je dois tenir ça de ma maman, elle était mannequin, elle prenait énormément soin d’elle, et elle était très belle. Oui, ma mère était vraiment très jolie. J’aimerais bien lui ressembler. Enfin, mon père me dit souvent que je lui ressemble, j’ai ses yeux et même sa corpulence d’après lui. Mais je pense qu’il n’a pas un avis très objectif, je sais qu’il serait capable de tout et n’importe quoi pour me faire croire que je suis jolie. Et puis, tous les parents du monde trouvent leur enfant beau mais ce n’est pas toujours le cas. La preuve avec moi, mon père n’arrête pas de me dire que je devrais avoir plus confiance en moi mais pourtant, je n’ai absolument rien d’exceptionnel. Je suis une fille extrêmement banale, rien d’incroyable. La plupart des filles de Poudlard sont bien plus belles que moi. Il n’y a qu’à regarder les filles de mon dortoir : Megan est tellement jolie qu’elle ressemble à une princesse tout droit sorti d’un Disney, Tracy ressemble à une poupée, elle est bien trop belle. Et puis plus récemment maintenant, on partage également notre dortoir avec Avalon, qui elle également est tout simplement magnifique. Et puis…il y a moi. Je suis petite, j’ai l’impression d’avoir aucune forme et c’est encore pire depuis les cachots puisque là-bas j’ai perdu beaucoup, beaucoup, beaucoup de kilos. J’ai réussi à reprendre la plupart d’entre-eux, mais je ne reste pas bien épaisse. Quand je me regarde dans le miroir je n’ai qu’une envie : changer d’apparence pour enfin me sentir un peu plus à l’aise dans mon corps. Mais ça, malheureusement, ce n’est pas si facile. Dommage… « Étonnant tiens… » Effectivement, ça n’avait rien d’étonnant, j’aime les cours alors j’ai passé une bonne journée et lui n’aime pas ça, donc il aurait pu passer une meilleure journée. C’est dans ce genre de moment qu’on voyait facilement le contraste entre nous. « Eh bien c’est sympa, ça met tes yeux encore plus en valeur. » Oh mon Dieu…Mais il cherche à me faire faire une attaque ou quoi ?! Tous ses compliments me touchent, vraiment. Mais ils me mettent en même temps affreusement mal-à-l’aise. Je n’ai tout simplement pas l’habitude qu’on me complimente autant. Et d’autant plus que vu que les compliments viennent directement de lui, ça me touche encore plus. Je lui souris un peu timidement. « Tu trouves ?... J’ai longuement hésité avant de le faire. Du coup j’ai demandé à un ami, et il m’a dit que ça m’irait bien alors...j’ai essayé. » J’avais demandé à Dan son avis à la ferme. Pourquoi lui ?! Tout simplement parce que je lui fais confiance, et que je sais qu’il a de bon goût. Et j’ose espérer que s’il pensait que je devrais garder mes cheveux au naturel, il me l’aurait dit.
Pour Oliver, l’heure de vérité était arrivée. Il me demandait enfin ce que j’ai pensé de son travail. J’ai même un peu envie de le faire mariner un peu, de ne pas lui dire clairement ce que je pense. « Euh… je ne sais pas. Depuis tout petit je crois. J’ai toujours un peu écrit, c’est juste mes histoires qui changent. » Je hoche alors la tête, gardant un air assez sérieux. Le pauvre, il devait vraiment flipper alors qu’il n’avait pas de quoi avoir peur. « On dirait une prof… » Cette fois, je suis tout à fait incapable de garder un air sérieux. Je prends un air réellement choqué, avant de lâcher un rire. Alors comme ça, il pense vraiment que j’ai des allures de prof ? Je ne sais pas vraiment comment prendre ça… non, je sais que ce n’est pas méchant, et qu’il dit ça pour rire. Je commence à le connaître, quand même. « J’espère que tu ne me trouves pas aussi chiante que les profs en général… » Parce que, le connaissant, je me doute qu’il pense que les profs sont du genre hyper chiants, barbants et tout ce qui s’en suit. Et je dois vous avouer que, je suis plutôt d’accord avec lui. Certains professeurs ne sont vraiment pas fun, d’autres sont plutôt sympathiques, et d’autres sont ennuyants à mourir. « Déjà, je pense qu’il est important que tu me dises ce que TOI tu penses de ta nouvelle. Est-ce que tu es fier de toi ?! Est-ce que tu penses qu’il y a des choses que tu aurais dû améliorer ? » Bon je vous l’accorde, pour le coup j’ai vraiment l’impression d’être un prof, mais je pense vraiment que son avis est important. Je ne sais pas ce qu’il pense de son travail, il en parle souvent au second degré, mais qu’en pense-t-il réellement ? « T’es tellement vague que je ne sais pas comment prendre ce que tu me dis… Ca veut dire quoi au juste ? Tu as vu l’artiste qui sommeillait en moi ? » Le pauvre… Je vais arrêter de le faire tourner en rond et je vais lui dire clairement ce que j’en pense. Je me redresse, et, sans plus attendre je plante mon regard dans le sien. « J’ai adoré ton histoire, Oliver. J’aime beaucoup ton style d’écriture, il est simple, mais justement je pense que c’est la simplicité de ton écriture qui nous aide à nous attacher aussi vite aux personnages. Avec cette histoire, tu m’as bien montré que tu avais beaucoup d’imagination, beaucoup de ressources. » Et je pense sincèrement tout ce que je lui dis. « Si j’ai lu ta nouvelle aussi rapidement c’est parce que j’avais hâte de savoir la suite ! Tu as su garder le suspense assez longtemps pour nous donner envie d’en savoir plus sur l’évolution des personnages, et sur l’évolution de l’histoire. Je pense vraiment que tu as du talent. » Je lui souris doucement. « Mais je suppose que tout ça tu le sais déjà, je ne dois pas être la première à te dire toutes ces choses… » Je ne sais pas qui sont les personnes qui ont eu la chance de pouvoir lire son travail. Je sais qu’il n’en a pas parlé à beaucoup de personnes. Sa sœur le sait très certainement, elle doit être sa première lectrice. Ce que je peux tout à fait comprendre. Mais je ne sais pas s’il a montré ça à beaucoup d’autres personnes, à beaucoup d’autres filles…
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(#) Sujet: Re: "Creativity is what helps me escape a lot of my inner demons" - Oliver Lun 30 Oct - 19:52
Creativity is what helps me escape a lot of my inner demons
Alaska & Oliver
J’étais content de retrouver Alaska. Ok, de base c’était concernant ma nouvelle mais je ne vais pas vous mentir, si ça pouvait me donner une excuse pour passer du temps avec elle, j’étais à 100% pour ! Quoiqu’il en soit, je ne me privai pas de lui dire que sa nouvelle couleur de cheveux mettait encore plus ses yeux en valeur. Yeux qu’elle avait magnifique d’ailleurs, mais je le fis juste sous-entendre pour ne pas passer pour un gros lourd. Je l’étais suffisamment avec mon humour, autant ne pas se mettre des bâtons dans les roues plus que de base. Je la trouvais jolie en blonde, je la trouvais jolie en brune… sûr que je la trouverais jolie en rousse ou avec n’importe quelle couleur de cheveux d’ailleurs. Mais je n’allais pas insister, ses joues rougissantes marquant déjà sa gêne, ce que je trouvais vraiment adorable d’ailleurs. « Tu trouves ?... J’ai longuement hésité avant de le faire. Du coup j’ai demandé à un ami, et il m’a dit que ça m’irait bien alors...j’ai essayé. » J’acquiesçai alors d’un signe de tête. Son ami l’avait bien conseillée et je lui signifiai immédiatement : « Eh bien ton ami a eu raison, ça te va à merveille, tu es très jolie. » Lui dis-je avec un sourire sincère, la dévisageant un peu sans vraiment m’en rendre compte.
Depuis combien de temps j’écrivais ? Il me semblait que « toujours » était la bonne réponse mais c’était un peu facile. Cependant c’était le cas, j’avais toujours écrit des choses. Mauvaises pour la plupart, mais c’était peut-être la seule chose qui me canalisait et que je tentais de garder secrète. La façon dont Alaska me parlait de mes nouvelles, les questions qu’elle me posait, me fit sourire malicieusement, lui faisant remarquer qu’elle me faisait penser à une prof. C’était de la moquerie gentille, espérons qu’elle ne le prenne pas mal, mais c’était tout à fait ça ! Sa réaction me fit rire. Même avec son air choqué, elle était mignonne… Bref, là n’était pas le sujet et j’avais juste envie de l’embêter un peu. Elle me faisait attendre faut dire, je ne savais toujours pas ce qu’elle en pensait et je me disais que ce devait être parce que c’était mauvais. Et croyez-moi, ça ne me vexerait pas, après tout j’écrivais un peu pour moi, le but n’était pas de diffuser mes nouvelles. « J’espère que tu ne me trouves pas aussi chiante que les profs en général… » Je ris de plus belle, me doutant qu’elle avait pris ma petite provocation comme ça. « Oh, je ne dirais pas chiante mais… » Je laissai le doute planée quelques secondes avant de laisser un nouveau rire s’échapper de ma bouche, ajoutant en levant mes mains comme si j’étais innocent : « Je plaisante je plaisante, tu es loin d’être aussi ennuyeuse que les profs. C’est tes questions qui me faisaient penser à ça. » Et c’était vrai, rien de méchant là-dedans. Ce n’était pas que je n’aimais pas les profs, mais rares étaient ceux qui m’avaient prouvé que les cours pouvaient être intéressants. Alaska reprit et je l’écoutai attentivement – aussi étrange que ça puisse paraître, j’arrivais à me concentrer quand c’était intéressant… - : « Déjà, je pense qu’il est important que tu me dises ce que TOI tu penses de ta nouvelle. Est-ce que tu es fier de toi ?! Est-ce que tu penses qu’il y a des choses que tu aurais dû améliorer ? » Ce que moi je pensais de ma nouvelle. Je levai un petit sourcil sceptique, me rendant compte que je n’avais pas tellement l’habitude de parler moi-même de ce que j’écrivais et que je ne m’en sentais pas très sûr de moi. Si si je vous assure, je me sentais très vulnérable en en parlant, bien que j’essayais de la cacher un maximum et que j’y arrivais, hors de question de montrer que quelque chose pouvait un peu me déstabiliser. Si ce n’était pas elle… Bref, on parlait de ma nouvelle. Je me gonflai les joues avant de pincer mes lèvres entre mon pouce et mon index. En fait, j’étais très mauvais dans ce genre d’explication, écrire venait de ce que j’avais au fond de moi, l’exprimer me semblait assez compliqué. « Ben moi je pense que c’est juste extraordinaire ! » Commençai-je à dire avec humour avant de me dire que je me devais d’être un minimum sérieux, le but n’était pas de jouer au clown mais bien de prouver à la jolie aiglonne que je pouvais avoir une conversation sensée. De temps en temps. Surtout qu’elle avait la gentillesse de me conseiller et de partager ça avec moi… Chose qui lui était pratiquement exclusif ! « Sincèrement, j’ai du mal à dire si j’en suis satisfais ou pas. Tu sais, j’écris par impulsion et pas en me forçant. Souvent en me relisant, ça n’me convient pas, et je pense que je ne lis pas assez pour pouvoir avoir de comparatifs possible tu vois… Je n’suis ni fier de moi ni honteux, enfin tant que ça reste entre nous… » Lui dis-je avec un petit sourire. « … Je… J’sais pas c’est étrange. J’adore les écrire mais je déteste me relire car je trouve ça assez mauvais après coup. C’est assez étrange hein, je m’en rends compte mais j’ai beaucoup de mal à expliquer avec des mots tu vois. » Un petit rire sortit d’entre mes lèvres alors que j’ajoutai : « Un sujet qui me fait me taire, c’est rare hein ? » Oui, ça l’était… Et sincèrement, je ne voyais pas comment caractériser cette passion qui m’était à moi-même incompréhensible. Et que je tenais bien à garder un minimum secret. Alaska, Jill, Max, et cette correspondante secrète… ça s’arrêtait là et j’y tenais ! Son regard finit par se planter dans le mien et j’en fus un peu surpris, elle était plutôt du genre à fuir mon regard et non à le chercher ainsi. J’attendis alors quelques secondes, la voyant se redresser, avant qu’elle ne me dise : « J’ai adoré ton histoire, Oliver. J’aime beaucoup ton style d’écriture, il est simple, mais justement je pense que c’est la simplicité de ton écriture qui nous aide à nous attacher aussi vite aux personnages. Avec cette histoire, tu m’as bien montré que tu avais beaucoup d’imagination, beaucoup de ressources. » Le doute, je l’avais, parce que je n’étais pas vraiment sûr de moi sur l’écriture, et l’entendre me dire qu’elle avait adoré me surprenait particulièrement. Surtout venant d’une mordue de lecture, qui connaissait de grands auteurs, je ne m’attendais pas à ça mais je ne pus m’empêcher de sourire de satisfaction. Je ne pouvais pas croire qu’elle puisse me mentir, ou au fond je l’espérais. Ca, l’imagination, je l’avais, mais c’était les tournures de style qui étaient parfois mauvaises, la façon de décrire les personnages ou les décors… Je n’écrivais pas avec méthode mais bien avec mon esprit déluré, sans nul doute ! J’en étais un peu bouche-bée, je devais l’avouer – ouais, bizarre n’est-ce pas ?! – et je n’eus le temps de rien répondre alors qu’elle ajoutait : « Si j’ai lu ta nouvelle aussi rapidement c’est parce que j’avais hâte de savoir la suite ! Tu as su garder le suspense assez longtemps pour nous donner envie d’en savoir plus sur l’évolution des personnages, et sur l’évolution de l’histoire. Je pense vraiment que tu as du talent. » Mes lèvres s’étirèrent, preuve de mon contentement de l’entendre me dire tout ça. Vraiment, j’en étais ravi, c’était valorisant et je me disais que ce serait très constructif d’en discuter avec elle. « Merci… » N’eus-je juste le temps de dire avant qu’elle reprenne avec un sourire adorable : « Mais je suppose que tout ça tu le sais déjà, je ne dois pas être la première à te dire toutes ces choses… » Euh… Ben elle faisait partie d’un cercle très fermé en vrai ! Je croyais le lui avoir déjà dit mais peut-être pas, je ne savais plus. Avant de lui répondre sur cette dernière phrase, je voulais à tout prix revenir sur ce qu’elle m’avait dit, lui souriant avec beaucoup d’enthousiasme. « C’est vraiment sympa ce que tu me dis. Je n’pense pas avoir du talent mais plutôt être assez inspiré pour mettre mon imagination étrange sur parchemin. Je sais que je n’ai aucune méthode, tout ça me vient… comme ça, je ne force rien, ça me prend parfois et ça me détend un peu. En tout cas, ça me fait plaisir ce que tu dis. Enfin, si tu n’aimes pas, en vrai, tu peux me le dire aussi, je n’serai pas vexé tu sais. » Lui dis-je avec un sourire bienveillant. « En fait j’me dis qu’il faut mieux que j’extériorise ma folie comme ça car dans le sport ou dans toutes mes autres activités, ce serait carrément étrange… » Ajoutai-je dans un rire, posant mes yeux sur mon parchemin puis de nouveau sur Alaska, ajoutant un peu plus sérieusement : « Je n’veux pas que ça se sache tu sais, que j’écris… J’y tiens. Je ne fais lire ça à personne, je n’veux pas que n’importe qui lise ces choses si intimes. » Mon regard était de nouveau sur mon parchemin, finissant enfin par avouer à la jolie brune. « Si tu veux tout savoir, vous êtes juste quatre à être au courant. Jill… parce que c’est Jill. Max, mais il était tombé dessus par hasard et de toute façon il n’est plus à Poudlard… » Non pas que j’étais content qu’il soit parti, bien au contraire, mais c’était un fait. « Il y a aussi une personne que… enfin je ne sais pas qui elle est en fait, elle a retrouvé une de mes nouvelles je-ne-sais-où et elle me l’a renvoyée, depuis on se parle mais je ne sais pas qui elle est en vrai. » Dis-je dans un haussement d’épaules. Je tentai de découvrir qui elle était mais je n’en avais aucune idée, et de toute façon le but de notre correspondance n’était pas vraiment là, au fond… Je finis par relever le regard vers Alaska avec un petit sourire malicieux en lui disant : « Et maintenant il y a toi, avec la différence que tu es la seule à qui j’ai vraiment choisi de les montrer… » Sous-entendu, que j’avais vraiment confiance en elle et que partager cela avec elle avait grande importance. En espérant qu’elle le comprenne. Surtout que je ne pouvais pas être plus franc avec elle qu'en lui disant tout ça. pourquoi me sentais-je obligé de le faire ? Je ne savais pas vraiment, peut-être pour lui montrer qu'elle commençait à avoir une place particulière... Mais je ne suis pas sûr de m'en rendre déjà compte.
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(#) Sujet: Re: "Creativity is what helps me escape a lot of my inner demons" - Oliver Dim 5 Nov - 12:12
Creativity is what helps me escape a lot of my inner demons
Oliver & Alaska
Les compliments me mettent tellement mal-à-l’aise. Et ça, depuis toujours. Je ne sais pas pourquoi, mais quand on me fait un compliment j’ai toujours l’impression qu’on ne me dit pas la vérité. Tout simplement parce que je me trouve tout, sauf jolie. Il suffit de me regarder plus de deux secondes pour se rendre compte que je ne suis pas la fille la plus jolie du château. Megan, Tracy, Avalon, Jill ou encore Anoushka sont magnifiques, et je suis sûre qu’on leur a déjà dit au moins un million de fois. Moi à côté d’elles je ressemble à un gros boudin, un sac à patates… Cette pensée m’arrache un soupir. J’ai un énorme problème de confiance en moi, quand j’étais plus petite, on me disait une dizaine de fois par jour que j’étais moche, trop ceci ou pas assez comme ça… J’ai fini par le croire. « Eh bien ton ami a eu raison, ça te va à merveille, tu es très jolie. » J’ai demandé à Dan parce que je savais qu’il ne me mentirait pas et que si la coloration n’était pas une bonne idée, il ne m’aurait pas dit le contraire. Enfin du moins, je l’espère. Il fait partie des rares personnes en qui j’ai une confiance aveugle pour ce genre de chose. Mais même si Oliver me dit qu’il me trouve très jolie en brune, il y a toujours une partie de moi qui a du mal à le croire. Je ne pense pas être jolie en blonde, ni en brune et, je ne pense pas que je serai jolie en rousse ou avec n’importe quelle autre couleur de cheveux. Mais en même temps, je me demande pourquoi Oliver me mentirait ?! S’il n’aimait pas ma nouvelle couleur de cheveux, je pense qu’il l’aurait tout simplement ignoré non ?! Il éviterait d’insister là-dessus… Bref, je me casse beaucoup trop la tête. Son énième compliment me fait extrêmement plaisir, mais il me gêne en même temps. « Merci… » lui répondis-je d’une toute petite voix qui témoignait clairement mon malaise. J’aime savoir qu’Oliver me trouve jolie comme ça, je ne sais pas pourquoi mais son avis a bien plus d’importance qu’il ne le devrait. Je ne sais pas pourquoi, mais c’est comme ça et puis c’est tout. La conversation prend une tournure que je préfère, et nous commençons enfin à parler de la nouvelle du jeune homme. J’ai beaucoup aimé son histoire, et j’adhère complètement à son style d’écriture. Le fait de savoir qu’Oliver écrit, me montre une tout autre facette de sa personnalité. J’ai pu découvrir un Oliver sensible, que je ne connaissais pas forcément. Mais il reste tout de même ce garçon avec ce côté taquin qui me plaît énormément. Enfin, quand je dis ça, je veux bien sûr dire que c’est son côté taquin que j’aime énormément… « Oh, je ne dirais pas chiante mais… » Je prends un air choqué. Heureusement que je le connais maintenant et que je sais qu’il ne dit pas ça méchamment. « Hey ! Je ne te permets pas ! » répondis-je en riant, et puis je le tape doucement sur le bras. « Je plaisante je plaisante, tu es loin d’être aussi ennuyeuse que les profs. C’est tes questions qui me faisaient penser à ça. » Je lâche un rire amusé. Il n’a pas tout à fait tort, mes questions faisaient un peu –beaucoup – prof. Je lève les yeux au ciel tout en gardant un sourire plaqué sur les lèvres. « J’espère bien ! Parce que si tu me trouvais aussi ennuyante que les profs, je le prendrais hyper mal. » Surtout que moi, je ne le trouve pas ennuyant du tout, bien au contraire. J’adore passer du temps avec lui et si la réciproque n’avait pas été vraie, j’aurais été plutôt déçue.
Avant tout il me semblait important de savoir ce qu’il pensait lui de sa nouvelle. Moi ej l’aime beaucoup, mais peut-être que lui il y a des choses qu’il aimerait modifier ?! Peut-être qu’il pense qu’il aurait pu faire mieux ?! Ou bien il pense peut-être qu’il a écrit quelque chose de parfait ?! Pour moi personnellement, rien n’est jamais parfait et on peut toujours s’améliorer dans un domaine. Il faut être un peu ambitieux dans la vie et toujours essayer d’être encore meilleur. Moi c’est comme ça que je vois les choses. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles je passe beaucoup de temps à étudier. J’ai de bons résultats, mais je suis persuadée que je peux encore m’améliorer. On peut toujours s’améliorer. « Ben moi je pense que c’est juste extraordinaire ! » Sans vraiment y faire attention, je me mets à dévisager Oliver du regard, comme pourrait le faire un prof. Mon regard lui demandait clairement de me répondre sincèrement. Mince alors, il avait raison je me comporte comme une prof ! Oh la honte ! Je suis vraiment trop nulle… « Sincèrement, j’ai du mal à dire si j’en suis satisfais ou pas. Tu sais, j’écris par impulsion et pas en me forçant. Souvent en me relisant, ça n’me convient pas, et je pense que je ne lis pas assez pour pouvoir avoir de comparatifs possible tu vois… Je n’suis ni fier de moi ni honteux, enfin tant que ça reste entre nous… » Il me regarde en souriant, et son sourire est contagieux parce que moi aussi je me mets à sourire bêtement… « … Je… J’sais pas c’est étrange. J’adore les écrire mais je déteste me relire car je trouve ça assez mauvais après coup. C’est assez étrange hein, je m’en rends compte mais j’ai beaucoup de mal à expliquer avec des mots tu vois. » Encore une fois, je ne sais pas pourquoi, je souris encore une fois. Mais qu’est-ce qu’il m’arrive ?! J’ai l’air ridicule là, non ?... Je me racle la gorge, et avant de lui répondre je me redresse tout en relevant le regard vers lui. « Non, non c’est pas bizarre du tout ! Je comprends ce que tu veux dire par-là. Mais si tu trouves ça mauvais à chaque fois que tu te relis, c’est juste parce que tu n’as pas assez confiance en toi sur ce sujet-là. Parce que c’est très bon ce que tu écris. Mais par contre, t’as dit quelque chose et je ne suis pas du tout d’accord avec toi. » Il me semble important de ne pas toujours acquiescer bêtement sur tout ce qu’il dit. « Tu as dit que tu n’as pas assez d’éléments comparatifs parce que tu ne lis pas beaucoup. Mais pour moi, justement il ne faut jamais comparer deux œuvres. Qu’elles soient du même auteur ou non. Quand tu te relis il ne faut surtout pas que tu essaies de comparer ton histoire avec d’autres livres que tu as pu lire. Parce que tu as ton propre style d’écriture, et parce que chaque histoire est différente. Tu vois ce que je veux dire ? » Je n’ai pas l’impression d’être très claire dans mes propos, j’ai juste cette horrible impression de perdre tous mes moyens à chaque fois que je me retrouve seule avec Oliver, c’est terrible. « Un sujet qui me fait me taire, c’est rare hein ? » C’est vrai que Oliver est du genre assez bavard. Je lâche un petit rire tout en relevant les yeux vers lui. « Mais oui c’est tellement rare ! Maintenant quand je veux avoir la paix je vais savoir de quoi te parler. » Je lui souris, mais je ne pense pas un mot de ce que je viens de dire. Moi, j’aime bien quand il me parle comme il le fait habituellement.
Il est temps que je lui dise ce que je pense de sa nouvelle, parce qu’à la base on s’est retrouvés pour ça. Et mon avis est en très grande partie positif. J’ai adoré sa nouvelle. Elle n’est pas parfaite, parce que rien n’est parfait, mais elle est réellement géniale. J’adore son style, j’ai beaucoup aimé l’histoire et tout l’univers qui a créé autour de celle-ci. Et honnêtement je ne m’attendais pas à ça. Je ne m’attendais pas à aimer autant ses écrits. Et je ne me gêne pas de lui dire tout ça. « Merci… » Pourquoi me remercier alors que je ne faisais que dire la simple vérité ? Je lui répondis simplement par un sourire. « C’est vraiment sympa ce que tu me dis. Je n’pense pas avoir du talent mais plutôt être assez inspiré pour mettre mon imagination étrange sur parchemin. Je sais que je n’ai aucune méthode, tout ça me vient… comme ça, je ne force rien, ça me prend parfois et ça me détend un peu. En tout cas, ça me fait plaisir ce que tu dis. Enfin, si tu n’aimes pas, en vrai, tu peux me le dire aussi, je n’serai pas vexé tu sais. » J’étais réellement en train de découvrir un Oliver que je ne connaissais pas, et ce n’est pas pour me déplaire. Pour la millième fois je souris, mais cette fois tout en levant les yeux au ciel. « Oui, eh bien tu sais, être assez inspiré pour mettre ton imagination étrange sur parchemin, moi j’appelle ça avoir du talent. » J’ai repris ses propres mots volontairement. Mais je veux qu’il se rende compte que je ne dis pas ça juste pour lui faire plaisir, mais que je le pense réellement. « La seule chose que je peux peut-être te reprocher c’est effectivement, quelque fois on sent que tu manques d’un tout petit peu de méthode. Savoir comment tourner certaines phrases, comment dire certaines choses. Mais je t’assure que c’est loin d’être catastrophique. Avec de l’entraînement tu vas obligatoirement t’améliorer. » Je suis totalement sincère et j’espère qu’il s’en rend compte. J’ai vraiment aimé ce qu’il écrit et d’ailleurs, j’espère même qu’il compte me donner une autre de ses nouvelles. « En fait j’me dis qu’il faut mieux que j’extériorise ma folie comme ça car dans le sport ou dans toutes mes autres activités, ce serait carrément étrange… » Oliver n’a vraiment aucun mal à me faire rire c’est dingue. Il est très doué pour ça aussi, ce garçon est bourré de talent dans tellement de domaines. J’aimerais moi aussi avoir autant de qualités que lui, il a beaucoup de chance j’espère qu’il s’en rend compte. « Hm… oui t’as raison. Mais pour te défouler tu as aussi le Quidditch. » D’ailleurs, cette année Tracy fait partie de l’équipe de Serdaigle, alors je vais certainement assister aux matchs, et puis Oliver chez les Gryffondor… j’ai envie de le voir jouer également. Moi qui je suis pas une grande fan de ce sport… « Je n’veux pas que ça se sache tu sais, que j’écris… J’y tiens. Je ne fais lire ça à personne, je n’veux pas que n’importe qui lise ces choses si intimes. Si tu veux tout savoir, vous êtes juste quatre à être au courant. Jill… parce que c’est Jill. Max, mais il était tombé dessus par hasard et de toute façon il n’est plus à Poudlard… Il y a aussi une personne que… enfin je ne sais pas qui elle est en fait, elle a retrouvé une de mes nouvelles je-ne-sais-où et elle me l’a renvoyée, depuis on se parle mais je ne sais pas qui elle est en vrai. Et maintenant il y a toi, avec la différence que tu es la seule à qui j’ai vraiment choisi de les montrer… » Son regard passait du parchemin, à moi, à moi au parchemin… Mais en l’entendant dire que nous étions si peu à être au courant, mon sourie s’agrandit. C’est donc une réelle preuve de confiance, et j’en suis extrêmement touchée. Je baise les yeux sur ma main qui arrachait nerveusement de l’herbe, et puis je relève le regard vers mon ami, toujours souriante. Je dois avoir l’air ridicule mon dieu… « Ça me touche vraiment beaucoup que tu aies choisi de m’en parler tu sais… Je vais essayer d’être à la hauteur de tes espérances. » Je vais faire de mon mieux, vraiment. « Mais…hm…pourquoi tu ne veux pas que ça se sache ? » Ce n’est pas comme si ce qu’il écrivait était mauvais, bien au contraire. À sa place j’aurais peut-être envie de le crier au monde entier.
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(#) Sujet: Re: "Creativity is what helps me escape a lot of my inner demons" - Oliver Mer 8 Nov - 17:58
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Alaska & Oliver
Je ne mentais pas. J’aimais faire plaisir aux autres mais pas de là à dire des choses que je ne pensais pas. Si je lui assurais qu’elle était jolie, vraiment très jolie, c’était que c’était vraiment le cas. Et en vrai, je ne le pensais pas qu’un peu. Alaska était vraiment belle, et… je ne sais pas, je lui trouvais quelque chose de différent des autres filles mais je ne pouvais pas vous dire pourquoi. C’était étrange et je ne voulais pas trop y réfléchir. J’aimais le jeu et j’étais du genre à m’amuser tout le temps. Alors penser à la gente féminine, comme dirait mon père, c’était effectivement de mon âge, mais bizarrement je préférais ne pas réaliser ce qu’Alaska provoquait en moi. Enfin, ce qui était certain était qu’elle était magnifique. En blonde comme en brune, mais il fallait avouer que sa nouvelle couleur de cheveux mettait superbement bien ses yeux en valeurs. Et croyez-moi, elle avait de très jolis yeux… « Merci… » Je lui souris sincèrement en guise de réponse, agitant mon bras comme pour faire une petite courbette, ne pouvant m’empêcher de lier tout de même l’humour à ça. C’était plus fort que moi et, en plus, ça la détendrait un peu car je voyais bien que mes compliments la crispaient. On lui en avait sûrement fait peu, et c’était bien dommage… Quand on voyait la fille qu’elle était, je trouvais que c’était totalement incompréhensible !
Nous voilà à parler de ma nouvelle. Nouvelle qui m’avait paru bien sur le coup, puis moins bien après, et enfin catastrophique une fois que je l’avais donnée à Alaska. Je m’étais même dit que j’aurais peut-être dû m’abstenir de lui faire lire ça. C’était l’une des seules choses pour laquelle je ne montrais pas grande assurance : l’écriture. Pourtant j’aimais ça, mais ce n’était pas ce qu’on pouvait appeler un réel succès. J’étais bon dans le sport, dans le bricolage, dans tous les plans idiots et casse-cou, etc. Mais dans l’écriture… Je me doutais que je n’étais pas si bon que je le voudrais. Pourtant, je me disais que j’en avais besoin, la seule chose calme que j’arrivais à faire, sans bouger, de l’ordre du miracle ! Je ne pus m’empêcher de la charrier quand je la comparais à une prof chiante. C’était évidemment de l’humour et j’aimais voir sa réaction, me tapant doucement sur le bras alors qu’un petit rire s’échappa d’entre mes lèvres. « Hey ! Je ne te permets pas ! » Je lui dis un petit clin d’œil complice avant de vite me rattraper, lui disant que je plaisantais. Evidemment. Elle était loin d’être chiante, bien au contraire… « J’espère bien ! Parce que si tu me trouvais aussi ennuyante que les profs, je le prendrais hyper mal. » En vrai, si c’était le cas, je pourrais comprendre qu’elle le prenne mal. Parce que ce ne serait pas un compliment si je le pensais vraiment. MAIS, ce n’était pas le cas ! « Mais crois-moi, ce n’est pas le cas. Tu n’es pas ennuyante… Tu crois que je serais là sinon ? » L’interrogeai-je du regard, un petit sourire malicieux aux coins des lèvres.
La jolie brune voulait savoir ce que je pensais de ma nouvelle. Ouais… autant dire que commencer par du second degré fut mon premier réflexe, c’était tellement plus simple ! Et puis c’était une façon comme une autre de me protéger, de ne pas être trop sérieux. Après tout j’avais toujours fait comme ça. Mais je me rattrapai vite, me disant qu’elle voulait de la sincérité, pour une fois, et que j’avais la chance qu’elle m’aide alors je pouvais lui dire réellement ce que j’en pensais. Et puis, la voyant me dévisager après ma plaisanterie, je me dis qu’il fallait peut-être que je joue carte sur table. Ce que je fis. Et je lui dis part de ce que je pensais avec sincérité, bien que je gardais mon sourire et mon optimisme, après tout j’écrivais parce que ça me plaisait, je n’allais pas non plus jouer le gamin insatisfait. Et bien sûr que je voulais que ça reste entre nous… Alors je lui avouai que j’adorais écrire ce genre de nouvelles, mais que je détestais les relire. C’était un fait. Elle souriait de façon bienveillante en m’écoutant et je ne pouvais que trouver cela incroyablement attendrissant, mes yeux fixés sur elle. Allez savoir pourquoi ! « Non, non c’est pas bizarre du tout ! Je comprends ce que tu veux dire par-là. Mais si tu trouves ça mauvais à chaque fois que tu te relis, c’est juste parce que tu n’as pas assez confiance en toi sur ce sujet-là. Parce que c’est très bon ce que tu écris. Mais par contre, t’as dit quelque chose et je ne suis pas du tout d’accord avec toi. » La regardant, je l’écoutai attentivement en appréciant ses conseils et la douceur dont elle faisait preuve avec moi. Comme si elle voulait m’encourager. Une vraie bonne personne ! Quand elle me dit qu’elle n’était pas d’accord avec moi sur un point, je penchai légèrement la tête, l’interrogeant du regard. « Ah oui ? » Et j’avais hâte de savoir de quoi il s’agissait ! « Tu as dit que tu n’as pas assez d’éléments comparatifs parce que tu ne lis pas beaucoup. Mais pour moi, justement il ne faut jamais comparer deux œuvres. Qu’elles soient du même auteur ou non. Quand tu te relis il ne faut surtout pas que tu essaies de comparer ton histoire avec d’autres livres que tu as pu lire. Parce que tu as ton propre style d’écriture, et parce que chaque histoire est différente. Tu vois ce que je veux dire ? » Ca, c’était bien parce qu’elle lisait qu’elle pouvait dire ça. Et franchement j’en prenais bonne note, c’était un très bon conseil et je ne pus qu’approuver ses mots de nombreux hochements de tête. Cependant, je me permis de me justifier un peu sur certains points : « En fait, quand je parle d’éléments comparatifs, je veux parler d’une sorte de méthodologie. Je sais qu’il y a des tas de choses à connaître dans l’écriture, et crois-moi ce genre de chose m’ennuie. Et je ne les utilise pas. C’est peut-être ce qui fait que parfois c’est un peu bancal, parce que j’écris à l’instinct, et non avec méthode. Je n’veux pas comparer mes histoires, je n’écris pas pour ça, mais je sais qu’il me manque ce… ce petit quelque chose. » Lui dis-je dans un haussement d’épaules avant d’ajouter avec un petit sourire : « Mais merci pour tes conseils, je pense que je vais souvent en avoir besoin… » Etait-ce une excuse pour la voir plus souvent ? Peut-être, je n’y réfléchissais même pas, pour dire la vérité. Sur le ton de l’humour, je ne pus m’empêcher de plaisanter une fois de plus, lui soulignant que c’était rare un sujet qui me coupe un peu la langue. Même si je me rendais compte qu’avec elle j’arrivais assez facilement à en parler. « Mais oui c’est tellement rare ! Maintenant quand je veux avoir la paix je vais savoir de quoi te parler. » Un rire s’échappa de ma bouche, approuvant vivement d’un signe de tête, ne pouvant qu’approuver ce qu’elle venait de dire. « Tu connais ma faiblesse ! N’en joue pas trop hein, je peux me venger ! » Evidemment que c’était, là encore, une blague. Mais il était vrai qu’elle connaissait quelque chose que je voulais qui reste secret. J’espérais sincèrement qu’elle le respecte.
J’appréciais ce qu’elle me disait concernant ma nouvelle. Etrangement, ça me faisait du bien, encore plus venant d’elle. Peut-être parce que c’était une grande lectrice… ou pour tout autre chose, je ne savais plus tellement. Mais quoiqu’il en soit, j’étais content de ce qu’elle avait pensé de mon parchemin. En espérant que ce soit sincère. « Oui, eh bien tu sais, être assez inspiré pour mettre ton imagination étrange sur parchemin, moi j’appelle ça avoir du talent. » Je lui souris en lui disant : « Tu es bien trop gentille avec moi ! » Oui parce que pour moi, avoir du talent, ce n’était pas ce que je mettais sur papier. Le talent je pouvais l’avoir dans de nombreux sports mais… dans ça, était-ce réellement possible ? « La seule chose que je peux peut-être te reprocher c’est effectivement, quelque fois on sent que tu manques d’un tout petit peu de méthode. Savoir comment tourner certaines phrases, comment dire certaines choses. Mais je t’assure que c’est loin d’être catastrophique. Avec de l’entraînement tu vas obligatoirement t’améliorer. » Là, j’étais pour ! Avoir des conseils, des critiques, c’était exactement ce qu’il me fallait et c’était même ce que je voulais. Et c’était exactement ce que je pensais, donc quelque part ça me rassurait aussi. « Avec de l’entraînement et quelqu’un qui m’aide, non ? » Lui demandai-je comme si c’était une proposition, avec un petit sourire enthousiaste. Après tout, tout seul, je ne pouvais pas vraiment progresser. Même si le but de l’écriture n’était pas pour moi d’avoir quelque chose de parfait mais de laisser parler mon imagination avant tout. Un nouveau rire d’Alaska et je me sens totalement dans mon élément. « Hm… oui t’as raison. Mais pour te défouler tu as aussi le Quidditch. » Effectivement, et je le faisais déjà au travers de bon nombre d’activités mais c’était différent. Totalement différent. « Et j’en profite largement ! En fait, je crois que je passe plus de temps à me défouler qu’à rester calme. » Finis-je par avouer dans un rire, ajoutant : « Mais c’est vrai que le Quidditch me fait un bien fou. Le sport en lui-même et cet esprit d’équipe… C’est quelque chose d’important pour moi, je l’avoue. » Lui dis-je avec un petit sourire avant de lui parler des personnes qui savaient que j’écrivais. Du peu de personnes, d’ailleurs. Insistant une nouvelle fois sur le fait que je ne voulais pas que ça se sache. Son sourire s’agrandit à certains moments. Je ne savais pas vraiment pourquoi mais j’aimais la voir sourire alors je n’allais pas m’en plaindre. Elle avait l’air un peu mal à l’aise car elle victimisait cette pauvre petite herbe avant de relever les yeux vers moi. « Ça me touche vraiment beaucoup que tu aies choisi de m’en parler tu sais… Je vais essayer d’être à la hauteur de tes espérances. » Une fois de plus, je lui souris sincèrement, sans lâcher son regard. « Tu l’es déjà, ne change rien. Et j’y tiens… à ce que ça reste entre nous. » Lui dis-je avec sérieux, cette fois-ci, la montrant elle, puis moi. « Mais…hm…pourquoi tu ne veux pas que ça se sache ? » Franchement, je m’y attendais à cette question, j’étais d’ailleurs surpris qu’elle ne me l’ait pas posée plus tôt. En guise de première réponse, un petit rire me trahit alors que je basculais ma tête en arrière, me replaçant. Puis, mon regard se posa de nouveau sur Alaska. « Je… Je n’sais pas. C’est quelque chose de trop intime peut-être, c’est un peu mon jardin secret tu vois. Ca fait carrément niais ce que je dis ! » Avouais-je dans un vrai rire en me rendant compte de mes propres mots. Mais c’était un peu ça. Je ne m’étendais pas trop là-dessus parce que ce n’était pas un sujet qui m’allait forcément. Ce n’était pas contre elle, juste que je n’étais pas assez sûr de moi sur cette petite passion pour en parler toujours. Surtout que ce n’était pas mon hobby préféré mais que j’affectionnais quand même. Et le partager avec Alaska, avouons-le, ça me plaisait bien.
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(#) Sujet: Re: "Creativity is what helps me escape a lot of my inner demons" - Oliver Dim 12 Nov - 16:10
Creativity is what helps me escape a lot of my inner demons
Oliver & Alaska
S’il y a bien quelque chose que je n’aime vraiment pas, c’est parler de moi ou accepter les compliments qu’on me fait. Et ça depuis toujours. J’ai tout le temps cette impression qu’on me ment, parce que sérieusement, comment est-ce qu’on pourrait me trouver si jolie que ça ? Il suffit de me regarder pour comprendre l’origine de mes doutes. Mais heureusement pour moi, ce sujet ne s’éternise pas, et nous commençons assez vite à aborder le sujet qui nous a poussé à nous voir après les cours ; sa nouvelle. Enfin je dis un sujet qui nous a poussé, mais en vérité être ici avec lui c’est tout sauf une punition bien au contraire, je suis réellement contente de pouvoir passer du temps avec lui, en dehors des cours. Et ça me permet également de réaliser que malgré le fait que nous sommes plus enfermés dans les cachots, on continu à se voir et ça, ça me rassure beaucoup. Parce que oui, j’avais peur d’être une amie de passage, j’avais peur qu’il ne me parle que très peu mais je suis agréablement surprise. On se voit souvent après les cours, même quelque fois pour des pauses déjeuner. Bref, je suis vraiment ravie de constater que notre relation ne fait que grandir. Enfin, quand je dis relation je voulais dire notre amitié quoi… Il me compare à une prof chiante, très certainement à cause de toutes les questions que je lui posais. Cette comparaison me fait rire au fond, et je ne peux m’empêcher de lui sourire quand il me fait ce petit clin d’œil beaucoup trop craquant… « Mais crois-moi, ce n’est pas le cas. Tu n’es pas ennuyante… Tu crois que je serais là sinon ? » Je hausse les épaules, un petit sourire amusé aux lèvres. En vrai là, je sais bien qu’il dit la vérité et il a raison, s’il me trouvait vraiment ennuyante il ne serait pas avec moi en ce moment même et il ne passerait pas non plus autant de temps avec moi. « D’accord, je vais choisir de vous croire Monsieur Adams. » Je lui offre de nouveau un petit sourire aux lèvres.
Cette fois, nous abordons réellement le sujet de sa nouvelle. Personnellement, je l’ai beaucoup aimé. Pourtant, ce n’est habituellement pas du tout le style de littérature dont je suis le plus fan. Mais pourtant il a réussi à me garder accrochée à son histoire. Je voulais toujours savoir la suie très vite, je voulais en apprendre plus à chaque fois. Alors certes, elle n’est pas parfaite, mais de toute manière rien n’est jamais parfait. Apparemment Oliver adorait écrire, mais par contre il détestait se relire… je peux comprendre pourquoi. Ou du moins je peux essayer de comprendre pourquoi. C’est le cas de beaucoup d’artistes. Les acteurs qui aiment tourner plus que tout au monde, mais qui détestent regarder leur film, les chanteurs qui adorent chanter mais qui ont du mal à écouter leur chanson par la suite. Lui c’était pareil. Je trouve ça vraiment dommage qu’il n’arrive pas à apprécier la relecture de ses nouvelles. Surtout que je pense qu’il a vraiment du talent. Alors oui, il y a un peu de travail pour qu’il s’améliore encore et toujours, mais rien de bien incroyable en tout cas. Je tente alors de le rassurer en lui disant qu’il n’est très certainement pas le seul dans ce cas-là, et que je ne trouve pas ça bizarre du tout. Et je lui dis alors que je ne suis pas d’accord avec lui sur certains points. « Ah oui ? » me demanda-t-il en m’interrogeant du regard. Je hoche positivement la tête et puis je lui explique, que, pour moi il ne devrait pas essayer de comparer son travail à l’écriture des autres. Parce que chaque auteur a un style qui lui est propre, et donc comparer deux nouvelles pour moi, c’est une erreur à ne pas faire. « En fait, quand je parle d’éléments comparatifs, je veux parler d’une sorte de méthodologie. Je sais qu’il y a des tas de choses à connaître dans l’écriture, et crois-moi ce genre de chose m’ennuie. Et je ne les utilise pas. C’est peut-être ce qui fait que parfois c’est un peu bancal, parce que j’écris à l’instinct, et non avec méthode. Je n’veux pas comparer mes histoires, je n’écris pas pour ça, mais je sais qu’il me manque ce… ce petit quelque chose. » Je l’écoute alors parler sans l’interrompre, hochant doucement la tête de temps en temps. Certes, il manque peut-être quelque fois un peu de méthode, mais je pense que le fait qu’il écrive avec instinct c’est justement ce qui lui donne un style d’écriture si particulier. Et quand je dis particulier ce n’est pas négatif, bien au contraire, je le vois comme quelque chose de positif. « Pour moi tu ne devrais même pas te casser la tête avec la méthodologie, mais continuer à écrire comme tu le fais. Parce que c’est justement grâce à ça en partie que ton écriture est si intéressante. Et en plus, si l’apprentissage de la méthode t’ennuie, raison de plus pour ne pas se casser la tête avec ça ! » Je lâche un rire amusé. Je ne sais pas pourquoi, mais connaissant Oliver, ça ne m’étonne pas. Il n’aime pas tout ce qui est trop théorique, il est du genre à vite s’ennuyer et se laisser distraire très facilement. J’ai vite pu le constater en cours. Habituellement ce genre de comportement en classe a tendance à m’agacer, mais là venant de lui ça ne me dérange pas. Et ses réflexions pour amuser la galerie m’amusent même presque… « Mais merci pour tes conseils, je pense que je vais souvent en avoir besoin… » Je lui souris presque instinctivement. S’il a souvent besoin de mes conseils moi je ne vais pas me plaindre, ça fait des excuses pour le voir encore plus souvent. Tout simplement parce que j’aime passer un peu de temps en sa compagnie c’est tout. « Avec plaisir ! Et je reste à ton entière disposition pour te donner d’autres conseils dès que tu en as besoin. Toi tu es là pour moi h24 sept jours sur sept pour me protéger des vilains insectes, alors moi je peux être disponible pour toi dès que tu as besoin de mes conseils si précieux. » Une nouvelle fois, je souris et je ris doucement, mais je suis carrément sincère dans mes propos. Il est vachement présent pour moi et il me sauve des insectes horribles que je déteste plus que tout au monde, alors moi aussi j’ai envie de l’aider comme je peux. « Tu connais ma faiblesse ! N’en joue pas trop hein, je peux me venger ! » Tout en souriant, je lève les yeux au ciel. Moi en abuser ? Mais non ça ne me ressemble pas, je suis un ange, sage comme une image vous savez… Ou pas. Enfin si, je suis un ange et je suis vraiment sage comme une image, mais quand j’ai envie d’embêter quelqu’un je ne me gêne pas. « Ah oui ? Et comment tu te vengerais dis-moi ? » lui demandais-je d’un air interrogateur. Et puis Oliver, j’ai toujours un peu envie de l’embêter…
« Tu es bien trop gentille avec moi ! » Mais en même temps je suis sincère et j’aime vraiment énormément sa nouvelle, alors pas de quoi me remercier. Je hausse les épaules. « Gentille, oui c’est mon deuxième prénom. » lui répondis-je l’air de rien. Et ça, c’est vraiment quelque chose qu’on ne peut pas nier, je suis gentille. Beaucoup trop gentille avec les autres même. Mais de toute façon pour le coup je ne suis pas gentille avec lui, je suis juste sincère. Je lui ai juste dit la simple vérité : sa nouvelle était géniale. « Avec de l’entraînement et quelqu’un qui m’aide, non ? » Bien sûr que oui ! Après il fallait qu’il trouve quelqu’un qui voulait bien lui consacrer de son temps libre et ça, ce n’était peut-être pas si facile à trouver. Même si passer du temps avec un garçon comme Oliver, c’est quelque chose de vraiment, vraiment très agréable selon moi. « Bien sûr oui ! J’espère que tu trouveras vite quelqu’un qui est assez calé en littérature pour t’aider. » Mais quelle gourde je fais moi, je ne comprends même pas immédiatement qu’il parlait de moi. La honte, j’ai l’air d’une pas-douée là pour le coup. Heureusement nous enchaînons assez vite sur un autre sujet : le Quidditch. Bon, je n’y connais strictement rien mais au moins je ne risque pas de me ridiculiser. « Et j’en profite largement ! En fait, je crois que je passe plus de temps à me défouler qu’à rester calme. Mais c’est vrai que le Quidditch me fait un bien fou. Le sport en lui-même et cet esprit d’équipe… C’est quelque chose d’important pour moi, je l’avoue. » L’esprit d’équipe, oui pour moi aussi c’est quelque chose d’important. Le travail de groupe, moi j’aime ça. Mais ce n’est pas pour autant que j’aime le sport. En même temps je n’ai jamais vraiment essayé. Mais en tout cas, je peux vous dire qu’en première année, mes pires notes étaient en vol. Je n’ai pas le moindre talent pour cette pratique-là… C’est là que nous étions très différents tous les deux. Moi contrairement à lui je passais plus de temps à rester calme qu’à me défouler. Mais il va justement falloir que j’apprenne à me défouler un peu plus ! Je lâche un rire amusé avant de relever les yeux vers mon ami. « Si tu savais à quoi je ressemble sur un balai... Je suis complètement ridicule. » Je me pince les lèvres, toujours un abordant un sourire. C’est dingue, la présence d’Oliver m’aide presque à oublier et à délaisser ce mal-être qui me ronge depuis tellement d’années. Et puis quand il m’annonce que je fais partie des rares personnes à avoir lu son travail, je suis littéralement sous le choc. Pourquoi me l’avoir fait lire à moi ? Tiens, c’est bien une question qu’il va falloir que je lui pose, parce que je suis curieuse de savoir. « Tu l’es déjà, ne change rien. Et j’y tiens… à ce que ça reste entre nous. » Je hoche la tête. « Promis, tu peux compter sur moi je ne le dirais à personne. » Et moi je ne suis clairement pas du genre à briser une promesse. « D’ailleurs, pourquoi tu as décidé de les faire lire à moi et pas une autre ? Je suis loin d’être la seule à aimer lire dans la château.» Il aurait très bien pu demander à Tracy par exemple, elle aussi est calée en littérature, et en plus je sais qu’ils s’entendent plutôt bien. « Je… Je n’sais pas. C’est quelque chose de trop intime peut-être, c’est un peu mon jardin secret tu vois. Ca fait carrément niais ce que je dis ! » Je ris légèrement, amusée par la fin de sa phrase. Peut-être que ça fait un peu niais, mais je trouve ça carrément mignon moi… Je secoue la tête de droite à gauche. « Mais non c’est pas niais... Enfin si peut-être un peu. » je souris pour lui montrer que je le taquiner. « Mais je comprends ce que tu veux dire par-là. C’est un peu comme mes dessins, je ne les montre pas à tout le monde. » D’ailleurs, je ne sais même pas s’il savait que je dessinais. Alors que c’est une grande passion pour moi. J’adore ça. Même si l’année dernière je n’ai pas vraiment eu l’occasion de dessiner, cette année je compte bien me rattraper. Une fois que j’aurais retrouvé l’inspiration bien sûr.
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(#) Sujet: Re: "Creativity is what helps me escape a lot of my inner demons" - Oliver Mar 14 Nov - 17:06
Creativity is what helps me escape a lot of my inner demons
Alaska & Oliver
Alaska et « ennuyante » n’étaient pas des mots qui allaient ensemble, selon moi. Au contraire, je la trouvais très intéressante. J’aimais l’embêter, la charrier… c’était une chose que je savais très bien faire et j’étais content de voir qu’elle me connaissait, désormais, et qu’elle ne se vexait pas de mes petites attaques. Après tout, c’était juste pour m’amuser, rien de méchant là-dedans. Et de toute façon lui faire du mal était bien la dernière chose à laquelle je pensais… « D’accord, je vais choisir de vous croire Monsieur Adams. » Son sourire me fit faire de même, finissant par lui souffler malicieusement : « Je crois surtout que tu n’as pas vraiment le choix… » Bien que je lui disais vraiment la vérité, sans aucun doute.
Parler de ma nouvelle, c’était un peu stressant. Je n’étais pas un angoissé, loin de là même, mais je maîtrisais tellement peu ce domaine que je n’étais pas du tout sûr de moi le concernant. Et d’autant plus que je me dévoilais aux yeux d’Alaska… Ca, c’était plutôt déstabilisant, mais je faisais tout pour ne pas lui montrer étant donné que je ne réalisais pas vraiment ce qu’il m’arrivait… avec elle. L’écouter me dire ce qu’elle en pensait était assez enrichissant. Je n’étais pas très à l’aise mais j’appréciais qu’elle me donne quelques conseils. Je ne comptais pas devenir écrivain, oh bon sang non ! Mais c’était toujours agréable de s’améliorer. J’aimais cette perspective de me donner toujours à fond pour réussir. Dommage que cela ne se produise pas avec les cours, au grand damne de mes parents… Je ne pouvais pas l’expliquer, les cours m’ennuyaient, c’était un fait, et du coup j’étais un parfait cancre. Enfin bref, là n’était pas le sujet, et heureusement. « Pour moi tu ne devrais même pas te casser la tête avec la méthodologie, mais continuer à écrire comme tu le fais. Parce que c’est justement grâce à ça en partie que ton écriture est si intéressante. Et en plus, si l’apprentissage de la méthode t’ennuie, raison de plus pour ne pas se casser la tête avec ça ! » Son rire me fait sourire, un sourire presque tendre tant je la trouvais mignonne. Oliver on se ressaisit ! Je me repris, me raclant la gorge avant d’afficher un sourire plus sûr de moi, haussant les épaules en répondant avec une certaine malice : « Très bon conseil, je n’vais pas me casser la tête avec ça. Rien que le mot méthodologie m’ennuie, c’est pour dire. » Lui dis-je dans un rire en référence à ce qu’elle me disait. J’écrivais au feeling, c’était ce que j’aimais. Vouloir le faire avec apprentissage et concentration était peine perdue, ça me lasserait et je savais que j’arrêterais d’écrire, c’était certain. Il fallait que ça reste un plaisir, et pour se faire il fallait que ce soit impulsif, quand j’en ressentais l’envie, point barre. Je finis enfin par la remercier, lui avouant que j’aurais sûrement souvent besoin de ses conseils. Une bonne excuse, n’est-ce pas ?! « Avec plaisir ! Et je reste à ton entière disposition pour te donner d’autres conseils dès que tu en as besoin. Toi tu es là pour moi h24 sept jours sur sept pour me protéger des vilains insectes, alors moi je peux être disponible pour toi dès que tu as besoin de mes conseils si précieux. » Son sourire était plaisant, j’aimais la voir bien et souriante, être heureuse était tout ce qu’elle méritait. Je levai cependant un petit sourcil espiègle quand elle dit que j’étais là pour elle h24 sept jours sur sept, disant avec malice : « C’est vrai que vu comme ça, tu seras obligée toi aussi d’être là pour moi h24 7 jours sur 7… disons que c’est du donnant/donnant. » Lui lançai-je en feignant l’innocence avant de sourire largement en ajoutant : « Je reste aussi à disposition, je n’oublie pas que je suis ton garde du corps ! » Lui dis-je dans un rire en bombant le torse. C’était le souvenir de mauvaises choses mais au final ça nous avait permis de nous rapprocher… je n’allais pas m’en plaindre ! Quoiqu’il en soit, elle connaissait ma faiblesse, et je ne pus m’empêcher de lui dire, avec beaucoup d’amusement, qu’elle ne devrait pas en jouer, que je pourrais bien évidemment me venger. La vengeance… loin d’être mon truc mais pour rire, j’étais parfait. Et puis j’étais le pro des blagues, des farces et attrapes, au plus grand malheur des ¾ de mes camarades mouahaha. « Ah oui ? Et comment tu te vengerais dis-moi ? » Son petit air interrogateur me fit sourire. Elle n’en perdait pas une miette et j’aimais voir son petit air assuré, c’était plaisant. Je me penchais vers elle en lui murmurant à l’oreille : « Je n’vais pas te le dire, ce serait révéler mes secrets… jamais ! » Puis je me reculai avec un petit sourire satisfait. En vrai ? Je n’avais rien en tête vu que je ne comptais pas me venger. Disons que j’avais la certitude que je pouvais avoir confiance en elle.
« Gentille, oui c’est mon deuxième prénom. » Ca j’en étais intimement convaincu ! Elle était vraiment gentille, au point de s’être sûrement faite avoir plus d’une fois. C’était malheureusement l’un des revers de médaille de cette belle qualité. « Je n’en doute pas un seul instant ! » Et j’étais vraiment sincère. Rapidement, je rebondis sur l’une des choses qu’elle venait de me dire, lui disant qu’avec de l’entraînement et quelqu’un qui m’aide, je pourrais m’améliorer. Evidemment que je parlais d’elle, mais sa réponse me montra vite qu’elle ne l’avait pas compris… « Bien sûr oui ! J’espère que tu trouveras vite quelqu’un qui est assez calé en littérature pour t’aider. » Je me mis à rire à ses mots, finissant par la fixer droit dans les yeux, me mordant la lèvre pour me calmer, avant de lui dire : « J’aurais espéré que ce soit toi, cette personne, mais bon si tu préfères que je trouve quelqu’un d’autre… » Je haussai les épaules comme pour dire que le ferais, après tout je n’allais pas l’obliger à me lire et à passer du temps avec moi, ce serait purement égoïste. Mais au fond de moi, j’espérais que ça l’intéresse, c’était une nouvelle excuse pour la voir. Un peu plus. Où était le mal entre deux amis ? Aucun, n’est-ce pas ? Sans vraiment de transition, nous voilà à discuter de Quidditch, une autre de mes passions, et une qui me défoule physiquement parlant, sans aucun doute ! Comme le sport en général, il semblait que je l’aimais dans toute sa globalité, tant qu’il fallait se bouger ! Je préférais quand même les sports d’équipe, justement pour toutes ces interactions, cette complicité… c’était un esprit qui comptait pour moi. « Si tu savais à quoi je ressemble sur un balai... Je suis complètement ridicule. » Ridicule ? Je pensais qu’elle se rabaissait, une fois de plus. Je lui souris à mon tour avant de lui répondre : « J’aimerais bien voir ça… » C’était dit avec malice, j’étais loin d’avoir envie de me moquer d’elle, bien au contraire ! Puis, très vite, Alaska sous-entendit que j’en avais peut-être parlé à pas mal de monde. Ce qui n’était pas le cas. Loin de là même. Elle était l’une des rares personnes à avoir lu mes parchemins et ça avait son importance pour moi. Je voulais vraiment que ça reste entre nous et j’insistais une fois de plus. « Promis, tu peux compter sur moi je ne le dirais à personne. » Je lui souris sincèrement, hochant la tête en guise de remerciement. « D’ailleurs, pourquoi tu as décidé de les faire lire à moi et pas une autre ? Je suis loin d’être la seule à aimer lire dans la château.» Cette question me prit de court et je dus prendre sur moi pour ne pas me montrer un peu déstabilisé. « Je… » J’eus un moment où je réfléchis, parce qu’en fait ça avait été assez impulsif, et même à moi je ne pouvais réellement me l’expliquer. Ou peut-être que je ne le voulais pas. Je finis par lui sourire en reprenant de l’assurance, lui répondant : « Confiance, amour de la lecture, intelligence… ce sont des choses qui m’ont donné envie de partager ça avec toi. Tu t’es montrée comme étant la personne à qui je devais en parler. Je… je n’peux pas t’en dire plus, ça m’a semblé logique. » Pourquoi elle ? Parce que je voulais qu’elle me découvre dans ma globalité, peut-être ? Sincèrement, je ne savais pas, mais je ne voulais pas y réfléchir, je crois bien que j’avais peur de ce dont je pourrais m’apercevoir… C’était intime, et comme je lui disais, je ne souhaitais pas en parler. Ce que je dis semblait niais, et cela me fit rire. D’autant plus quand un petit rire sortit de sa bouche avant qu’elle ne secoua la tête de gauche à droite. « Mais non c’est pas niais... Enfin si peut-être un peu. » Je ris de nouveau en faisant un petit signe de tête sur le côté comme pour dire évidemment. C’était niais… J’avais du mal, avec les niaiseries, et j’aimais plutôt m’en moquer. Alors bien sûr que je n’avais aucun problème à me moquer de moi-même, au contraire, l’autodérision je l’utilisais bien souvent. Je n’avais pas un égo surdimensionné, je ne me considérais pas mieux que les autres et je n’avais aucun mal à me rabaisser pour faire rire les gens, c’était même fait avec plaisir ! « Mais je comprends ce que tu veux dire par-là. C’est un peu comme mes dessins, je ne les montre pas à tout le monde. » Ses dessins ? Je me souvenais qu’elle m’en avait vite fait touché deux mots dans les cachots mais elle ne s’était pas étendue là-dessus et je n’avais pas eu l’occasion de revenir là-dessus. Là, ça tombait à pic ! Je ne fis pas attendre la réaction. « Et… à qui tu les montres ? Si tu as besoin de partager ça… ben, moi je suis là, même si je suis nul dans ce domaine. » Ajoutai-je dans un rire. Mais après tout, voir aussi l’une de ses passions, quelque chose qui lui tenait à cœur… ça me semblait très intéressant pour en savoir plus sur la jolie brune.
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(#) Sujet: Re: "Creativity is what helps me escape a lot of my inner demons" - Oliver Sam 9 Déc - 17:46
Creativity is what helps me escape a lot of my inner demons
Oliver & Alaska
« Je crois surtout que tu n’as pas vraiment le choix… » Je hoche la tête. Effectivement, de toute manière il a raison, je n’ai pas d’autre choix que de le croire. De toute façon, je pense que s’il me trouvait chiante, ou ennuyante il ne perdrait pas de temps avec moi en dehors des cours. Surtout, c’est lui qui a décidé de me faire lire ses nouvelles. En toute logique on ne présente pas ce genre de chose à tout le monde. Alors il doit même certainement me faire confiance. Un minimum du moins. Ça me fout un peu la pression, j’espère que je vais être à la hauteur de ses espérances. Dans ma critique de sa nouvelle, j’essaie d’être la plus objective possible. Sa nouvelle est de très bonne qualité selon moi, elle n’est pas parfaite mais de toute façon rien ni personne n’est parfait. Et puis, j’ai beau aimer la littérature, je ne suis pas non plus une experte dans le domaine. Pour moi, son écriture manque peut-être simplement d’un peu de méthodologie. Mais en même temps c’est peut-être justement ça qui donne un certain style à sa nouvelle. On ressent vraiment qu’il écrit sans se prendre la tête, et je dois avouer que c’est plutôt plaisant, ça change quoi. « Très bon conseil, je n’vais pas me casser la tête avec ça. Rien que le mot méthodologie m’ennuie, c’est pour dire. » Mon petit rire vient accompagner le sien, je lui souris ensuite doucement en le regardant d’un air amusé. Je trouve ça assez drôle qui aime écrire, mais que l’apprentissage de la méthode l’ennuie tant. C’est drôle mais c’est Oliver, et plus rien ne m’étonne de sa part. « Oui t’as raison, continue à écrire au feeling de toute façon ça te va plutôt bien. » Et je le pense sincèrement, sinon je ne lui mentirai pas. Je ne suis pas le genre de personne qui va mentir à quelqu’un juste pour aller dans son sens et lui faire plaisir. Après tout s’il m’avait demandé mon avis ça veut bien dire qu’il accepte également la critique, non ?! « C’est vrai que vu comme ça, tu seras obligée toi aussi d’être là pour moi h24 7 jours sur 7… disons que c’est du donnant/donnant. Je reste aussi à disposition, je n’oublie pas que je suis ton garde du corps ! » Je souris doucement en entendant ses mots. L’idée de me dire qu’Oliver est mon garde du corps personnel et que je peux compter sur lui h24 7 jours sur 7 me plaît énormément. C’est une connerie qu’on avait commencé à dire l’année dernière quand je lui avais fait part de ma phobie pour tous ces insectes horribles. En plus, je sais qu’il est tout à fait sincère en me disant ça, je sais que si un jour j’ai besoin de lui pour quoique ce soit, je peux compter sur lui. Et c’est important que tout le monde ait ce genre de personne. Et savoir que pour moi, cette personne était Oliver, ça me plaît vraiment beaucoup. Je ne sais pas pourquoi d’ailleurs… Mais je sais que ça me fait plaisir, et que cette pensée me fait sourire bêtement. « D’ailleurs ça fait longtemps que je n’ai pas sollicité tes super-talents de garde du corps. » En même temps, si je me retrouve face à une araignée ou un autre insecte dégueulasse dans la salle commune de Serdaigle je ne vais malheureusement pas pouvoir lui demander de venir me sauver…
J’ai l’impression que grâce à sa nouvelle, j’ai pu découvrir un Oliver que je ne soupçonnais pas d’exister. Un Oliver sensible. Et c’est une agréable découverte. Mais le connaissant, je suis sûre qu’il n’assume pas cette partie de sa personnalité. Et c’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle il ne fait pas lire son travail à beaucoup de monde. Parce qu’en lisant ça, il se met à nu. Je peux le comprendre en fait... A vrai dire, moi je suis un peu pareil avec mes dessins. J’adore dessiner, et tout le monde me dit que je suis plutôt douée pour ça. Mais je n’aime pas montrer mes dessins à tout le monde. C’est tout privé… Alors pour rire, je lui dis que je vais pouvoir m’amuser à jouer avec sa faiblesse. « Je n’vais pas te le dire, ce serait révéler mes secrets… jamais ! » Je lâche un léger soupir, pour bien lui montrer que j’étais déçue. Je le regarde alors tout en faisant une moue bien trop adorable pour qu’il puisse me refuser quoique ce soit. Enfin, j’espère. « Allez, s’il te plaîiiiiiit ! » J’ai l’impression d’être une petite fille qui fait un gros caprice à ses parents pour avoir ce qu’elle désire. C’est quelque chose que j’ai fait je ne sais pas combien de fois quand j’étais petite. Je suis douée pour avoir ce que je veux. Avec mon père j’avais juste à lui faire une petite moue mignonne et il craquait dans la minute qui suivait ! Bon, je me rends bien compte que j’ai eu beaucoup de chance pendant mon enfance sur ce point-là. J’ai de la chance d’avoir un père qui gagne bien sa vie. « Je n’en doute pas un seul instant ! » Heureusement qu’il n’en doute pas ! S’il y a bien une chose que je sais sur moi : je suis gentille. Même peut-être un peu trop gentille. Certes je suis gentille, mais par contre je ne suis absolument pas douée pour comprendre les choses sous-entendues. Oliver venait de sous-entendre qu’il voulait me faire découvrir ses autres histoires, et moi je ne l’ai pas compris et comme une conne je lui ai répondu que j’espérais qu’il allait trouver quelqu’un à la hauteur de ses attentes… Mais quelle imbécile je fais ! « J’aurais espéré que ce soit toi, cette personne, mais bon si tu préfères que je trouve quelqu’un d’autre… » Je me sens encore plus stupide maintenant ! Je secoue vivement la tête. « Non non ! Ça serait même avec plaisir ! » Je me sens officiellement nulle, je ne suis vraiment pas douée pour ce genre de chose, les sous-entendus… Non seulement c’est une lecture agréable, mais en plus ça me permettrait de passer davantage de temps avec lui. Et je dois dire que je ne suis absolument pas contre cette idée. Bien au contraire. Je n’attends que ça. Plus le temps passe, plus j’apprécie sa présence. Enfin bon, ce n’est pas vraiment la question ça.
Je ne sais pas pourquoi, mais maintenant nous voilà en pleine conversation sur le Quidditch. Je suis loin d’être calée sur ce sujet-là. Je ne suis tout simplement pas très sportive. Déjà que je ne m’y connais pas beaucoup en sport moldu, mais alors en sport sorcier… c’est encore pire je vous assure. « J’aimerais bien voir ça… » Je hausse les épaules tout en me mordillant la lèvre inférieure. Et puis je pose à nouveau mon regard sur lui. « Hm… d’accord tu me verras un jour sur un balai ! Mais par contre je veux que tu me promettes de ne pas te moquer de moi ! » lui demandais-je en riant tout en le pointant du doigt d’un air menaçant. Je ne suis pas crédible, je le sais. Mais je trouve ça amusant de faire comme si ce faux air autoritaire m’allait bien. Alors que, pas du tout bien au contraire. Et je sais très bien qu’il ne se gênerait pas de se moquer de moi. Pas méchamment bien évidemment, mais il pourrait très bien se moquer de moi. Bref, on recommence à parler de nouveau de sa nouvelle, et il finit par m’avouer que je faisais partie d’un cercle de personne très fermé qui avait eu la chance de lire son travail. Et je lui demande donc pourquoi moi et pas une autre, et j’attendais avec impatience sa réponse. Mais également avec un peu d’appréhension. « Je… Confiance, amour de la lecture, intelligence… ce sont des choses qui m’ont donné envie de partager ça avec toi. Tu t’es montrée comme étant la personne à qui je devais en parler. Je… je n’peux pas t’en dire plus, ça m’a semblé logique. » Je lui souris doucement. Ça ressemblait plus à un petit sourire timide et touché qu’autre chose. Je me pince les lèvres et je baisse les yeux quelque secondes avant de reposer mon regard sur lui. « Merci de me faire autant confiance…ça…ça me touche vraiment beaucoup. » Oh mon Dieu…il doit certainement me trouver complètement nulle et pathétique. Je suis pathétique. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai encore ce petit sourire niais qui reste complètement collé aux lèvres. Je sais que pour lui son écriture c’était intime, et donc ça veut dire qu’il accepte de me laisser entrer dans son intimité ? Euh non. Enfin c’est très mal dit. Je ne sais pas comment tourner cette phrase. Je suis plus que ravie qu’il me laisse découvrir cette partie de lui… Et je pense que moi aussi, j’aimerai plutôt bien lui montrer mes dessins. Et c’est d’ailleurs ce dont nous commençons à parler juste après. « Et… à qui tu les montres ? Si tu as besoin de partager ça… ben, moi je suis là, même si je suis nul dans ce domaine. » Je hoche la tête doucement tout en lui souriant. Oui j’ai bien envie de lui montrer mes dessins, bien qu’ils ne soient pas incroyables je vous assure. Mais il n’y a pas grand-chose à voir en ce moment, j’ai une horrible panne d’inspiration. « Je les montre pas vraiment à beaucoup de personnes en fait… » Je grimace légèrement. « Mais j’aimerais beaucoup te les montrer ! Bon, je te préviens je ne suis pas si bonne que ça je t’assure mes dessins sont moyens. Vraiment très très moyens. Et depuis…depuis qu’on est ressortis des cachots je n’arrive même plus à dessiner comme avant. J’ai plus aucune inspiration. » Je grimace légèrement. J’espère que l’inspiration va revenir. Parce que dessiner me manque, mais j’ai comme un blocage. Peut-être qu’il me faut encore un peu de temps après tout. Quoiqu'il en soit, j'ai hâte de pouvoir les montrer à Oliver.
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(#) Sujet: Re: "Creativity is what helps me escape a lot of my inner demons" - Oliver Mer 3 Jan - 22:53
Creativity is what helps me escape a lot of my inner demons
Alaska & Oliver
Une méthodologie pour écrire… Comme je le disais à Alaska, rien que le mot m’ennuyait, et je n’écrivais pas parce qu’il fallait mais bien parce que j’aimais traduire mon imagination sur un morceau de parchemin. « Oui t’as raison, continue à écrire au feeling de toute façon ça te va plutôt bien. » Je répondis à son sourire par un étirement de lèvres sincère. C’était sympa ce qu’elle me disait, surtout venant de quelqu’un qui lisait beaucoup, ce n’était pas rien. Accompagné d’un petit cli d’œil complice, je répondis : « Merci bien mad’moiselle, c’est sympa. ». Allez savoir pourquoi ça me faisait autant plaisir venant d’elle… La suite me fit rire, surtout quand on reparla du côté garde du corps et de ce qu’elle me devait elle aussi. Tout n’était que taquineries mais ça m’amusait vraiment, d’autant plus que je voyais de nombreux sourires se dessiner sur ses fines lèvres. En vrai, je n’étais pas certain d’être le meilleur garde du corps qui puisse exister, mais si je pouvais venir en aide à la jeune fille pour quoique ce soit, je le ferais avec beaucoup de plaisir. Sans hésitation même ! Et si je le lui disais, c’était bien parce que je le ferais. « D’ailleurs ça fait longtemps que je n’ai pas sollicité tes super-talents de garde du corps. » Je fis mine de réfléchir en tapotant distraitement mes lèvres de mon index. « Hum… Exact… J’en viens à me demander si tu n’as pas trouvé meilleur garde du corps tiens ! Je vais porter réclamation ! » Je ne pus tenir bien longtemps avant de laisser un rire amusé s’échapper de ma bouche, appréciant de déconner sur ce sujet, même si dans le fond j’espérais qu’elle savait que je serais là pour elle.
« Allez, s’il te plaîiiiiiit ! » Je secouai la tête de gauche à droite, fin sourire malicieux aux lèvres, lui montrant que je n’étais pas décidé à lui livrer mes petits secrets. « Je n’suis pas un homme facile moi Madame, même tes yeux de chiens battus ne pourront me faire faillir ! » Pffff que de conneries ! En vrai, ses petits yeux le pourraient si c’était un sujet sérieux, mais bien sûr que je ne le dirai pas à la petite capricieuse qui se trouvait sous mes yeux à l’instant même. Pour ce qui était de la gentillesse d’Alaska, il n’y avait aucun doute quant à son existence. Elle l’était peut-être même un peu trop mais après tout mieux valait ça que l’inverse ! C’était une grande qualité, une preuve de bonté et d’un altruisme à toute épreuve. Par la suite, la Serdaigle ne comprit pas direct mes sous-entendus. Fallait dire que j’en faisais tout le temps avec mes blagues à deux balles, je ne pouvais pas lui en vouloir de ne pas avoir vu que je parlais d’elle quand je disais vouloir faire lire d’autres de mes nouvelles à quelqu’un digne de confiance. Ca me paraissait évident mais je pris quand même la peine de le lui dire clairement, histoire de voir si cela lui disait toujours. Je ne voulais pas la forcer non plus ! « Non non ! Ça serait même avec plaisir ! » Mon sourire s’agrandit, content de sa réaction, alors qu’il se transforma en quelque chose de plus espiègle, finissant par mimer le soulagement, accompagné d’un petit soupir. « Ouf ! J’ai cru que tu allais me rembarrer ! » Je la taquinais, forcément, en vrai j’étais ravi qu’elle accepte de continuer de me lire. Ca faisait comme s’il y avait quelque chose de… comment dire… particulier entre nous. Difficile à exprimer mais j’aimais bien cette complicité, en parler était difficile mais avec elle c’était assez sympa. Différent d’avec Jill ou la lectrice inconnue, avec qui j’aimais aussi en discuter mais… oui, c’était différent.
Voir Alaska sur un balai, comme elle le décrit, me paraissait vraiment amusant. Ok, c’était de la moquerie, mais attention ! De la gentille moquerie ! « Hm… d’accord tu me verras un jour sur un balai ! Mais par contre je veux que tu me promettes de ne pas te moquer de moi ! » Je levai les mains comme pour montrer mon innocence, assurant : « Promis ! » Avant de baisser les mains et de rapprocher mon pouce de mon index, sous ses yeux, montrant une petite partie vide : « Enfin… j’ai le droit à un peu de moquerie non ? Juste pour le fun ? » Mon sourire était amusé et bien loin d’être méchant. Je l’embêtais, voilà tout, mais évidemment que je ne serais pas un salaud ! Maintenant, elle voulait savoir pourquoi elle et pas quelqu’un d’autre, concernant le partage de mes nouvelles. Au début, je m’étais retrouvé un peu décontenancé, ne sachant pas vraiment quoi dire, et puis ça coula de source. C’était logique en fait et je lui dis comme ça venait. Je ne pouvais lui en dire plus, je n’arrivais pas à savoir pourquoi, à savoir vraiment pourquoi mais ça me paraissait évident de lui montrer à elle et pas à une autre. Enfin pas une autre personne, vous me comprenez. Son petit sourire me fit sourire à mon tour, elle était adorable quand même. Absolument charmante. « Merci de me faire autant confiance…ça…ça me touche vraiment beaucoup. » Mon sourire s’étira avec sincérité alors que je la regardais. « Je sais je sais, je fais toujours cet effet là. » Lui lançai-je dans un rire. En vrai, c’était plus fort que moi. Quand je ne me sentais pas vraiment à l’aise, sans savoir trop comment réagir face à quelque chose que je ne maîtrisais pas, je déconnais. Comme à cet instant. Je ne le pensais pas, mais je préférais rire et dire des conneries, lui adressant un petit clin d’œil complice alors que j’ajoutai : « J’ai confiance, et je sais que je n’me trompe pas. » Lui dis-je franchement, sans malice, tout en la fixant droit dans les yeux avant de commencer à parler du fait qu’elle dessinait. Vraiment intéressant comme info, et je ressentais l’envie de partager ça avec elle aussi. Si elle le voulait bien sûr, et ce fut la raison pour laquelle je lui dis que si elle voulait, elle pouvait me les montrer, bien que je ne sois pas un expert dans le domaine. Je savais quand même apprécier le talent, sans aucun doute, et j’étais convaincu qu’elle en était dotée ! « Je les montre pas vraiment à beaucoup de personnes en fait… Mais j’aimerais beaucoup te les montrer ! Bon, je te préviens je ne suis pas si bonne que ça je t’assure mes dessins sont moyens. Vraiment très très moyens. Et depuis…depuis qu’on est ressortis des cachots je n’arrive même plus à dessiner comme avant. J’ai plus aucune inspiration. » Je l’écoutai attentivement alors que je finis par hausser les épaules, en réponse à sa petite grimace témoignant de son manque de confiance en elle. Tellement dommage… Je m’étirai alors avant de lui dire : « Je suis sûr qu’ils sont super ! Je serai aussi sincère que tu l’as été avec moi, j’ai hâte de les voir. Tu sais, l’inspiration ça revient… Tu me les montres la prochaine fois ? » Lui dis-je avec un sourire enthousiaste avant de me lever et de lui tendre la main pour l’aider à se relever. « Il est temps de rentrer l’artiste, un bon p’tit repas nous attend. Je compte sur tes dessins ! » Mon sourire ne faiblit pas alors que je récupérai mes affaires, l’attendant avant de prendre la direction du château en sa compagnie, bien content de tout ce temps que je peux passer avec elle.
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(#) Sujet: Re: "Creativity is what helps me escape a lot of my inner demons" - Oliver
"Creativity is what helps me escape a lot of my inner demons" - Oliver