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Message(#) Sujet: « on est pas du monde » feat. spencer « on est pas du monde » feat. spencer EmptyMer 6 Sep - 13:09

on est pas du monde
matrim & spencer
I don’t believe an accident of birth makes people sisters or brothers. It makes them siblings, gives them mutuality of parentage. Sisterhood and brotherhood is a condition people have to work at.

Le dortoir était un véritable chaos alors que tout le monde prenait le temps, en cette première véritable soirée dans notre endroit, à s'installer. Personnellement, Matirm avait tout fait la veille au soir, après la cérémonie dans le parc. Alors que tout le monde se préparait à se mettre au lit, lui, il n'avait pas résisté au besoin de rangé toutes ses affaires très soigneusement. Étant donné l'était impeccable de sa valise, ça ne lui avait pas pris plus de dix minutes à tout bien installer. Il faut se rendre à l'évidence que le jeune homme était assez simpliste dans ses choix. Il ne laissait jamais rien sur son bureau ou sa table de nuit. Tout était toujours bien rangé bien à sa place. C'était presque une obsession son truc! Mais ce soir, cette obsession portait fruit parce qu'il était étendu sur son lit, plongé dans un roman alors que ses colocataires s'activaient dans leur coin à tout bien déballer. Milo, qui avait le lit le plus éloigné, prenait soins de ses plantes sans son espèce de serre miniature. Il n'était pas très bavard depuis leur arrivé ce qui faisait grandement l'affaire de Matrim. Il n'avait jamais aimé le garçon. Toujours à montrer ses peurs, ses faiblesses et une fouine par dessus le marché. Il devait se rendre à l'évidence que le rôle qu'il avait joué lors des événements de l'an dernier avait été très courageux. Évidemment, cette constatation, Matrim n'allait pas la faire à voix haute. Il la garderait pour lui jusque dans sa tombe.

Le lit entre Milo et Matrim était celui de Jaspe. Un véritable foutoir qui donnait le tournis à son voisin au rangement tout à fait impeccable. Sa valise était littéralement éventrée sur le sol, ses choses traînaient dans tous les sens. Y avait des chaussettes fourrées dans son chaudron, des caleçons qui s'était glissé dans ses livres de cours. De quoi donner le tournis à Matrim, mais son ami était assis sur son lit relaxant comme si de rien n'était. « Tu comptes ranger ta valise? », avait osé demandé Mat à Jaspe au début de la soirée. Comme réponse, il avait eu droit à un petit rire avant d'avoir les mots. « Plus tard... », répondit-il laissant clairement entendre qu'il ne fallait pas s'attendre à ce qu'il le fasse. Après tout, ils avaient été voisin de lit à la ferme. Matrim avait bien rapidement compris que Jaspe n'était pas du genre à classer. Il vivait dans son brodel comme un poisson dans l'eau ce qui était un véritable mystère pour le jeune homme. Comment pouvait-on supporter autant de désordre? C'était un mystère auquel Matrim n'avait pas de réponse pour le moment.

L'arrivé de Jaspe dans le dortoir n'était pas la seule nouveauté cette année. Keagan s'était aussi joint à eux. Pas trop certain de ce qu'il pensait du garçon, Matrim se contentait de l'observer discrètement cherchant le meilleur moyen de le cerner. Il avait pas l'air super commode vite comme ça. Pas comme Lowell, un autre garçon qui était de la même promo que Mat depuis la première année, qui était une véritable perle. Pas du tout difficile à vivre ce garçon. En tout cas, tout ce qu'il manquait dans cette belle colocation qu'ils formaient tous les cinq c'était Spencer. S'il y avait bien une personne qui lui avait manqué tout au long de l'année dernière, c'était bien son ami. Avec lui c'était facile. Matrim comrenait comment il fonctionnait parce qu'il était aussi cartésien que lui. Comme colocataire, y avait pas mieux que Spencer qui prenait toujours soins de ne rien laisser traîner. D'ailleurs, Matrim se prit d'envie de le voir. Ils n'avaient pas discuté depuis longtemps, c'était le moment de remédier à ça. Matrim referma le bouquin qu'il étais entrain de pseudo-lire le posant sur ma table de chevet. Il se redressa sur ses deux jambes, arrangeai un peu sa chemise qui s'était froissée. « Tu vas où? », lui demanda Jaspe curieux. En même temps, vu l'heure, c'était questionnable. « Juste marcher un peu dans la salle commune. » , répondis-t-il à son ami. C'était par vraiment un mensonge car il allait vraiment aller dans la salle commune, mais pas pour marcher. Il sortis donc de leur dortoir, refermant soigneusement la porte derrière lui et pris la direction de la pièce commune des poufsouffles au bout du couloir. Il arrivait vingt-deux heures, donc c'était relativement calme chez les jaunes et noirs. La majorité des gens étaient déjà au lit à cette heure. Quant à Matrim, il se couchait, sans exception, tous les soirs à vingt-deux heures trente. La dernière demi-heure était toujours le parfait moment pour traîner dans l'espèce de grand salon qui leur servait de salle commune. Le jeune homme descendais l'escalier lentement, sans presse, se demandant si Spencer serait dans la pièce. Sinon, il devrait sans doute être dans son dortoir, mais aller cogner à la porte des cinquièmes années à cette heure c'était un bon plan pour s'attirer des ennemis. Des pas firent écho à ceux de Matrim derrière lui sur les marches. Il jeta un coup d'oeil rapide par dessus son épaule pour voir qui se trouvait derrière. « Spence! », lâcha-t-il d'une voix surprise. « La personne que je cherchais! » Quand le hasard fait bien les choses!
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Message(#) Sujet: Re: « on est pas du monde » feat. spencer « on est pas du monde » feat. spencer EmptyMer 20 Sep - 22:27

Feat Matrim Sevenoaks-Newton
On est pas du monde.
Spencer finit par repousser sa couverture. Il se redressa, ouvrit les rideaux de son lit, et seulement après avoir passé une main dans ses cheveux, attrapa le jean qu’il avait délaissé une dizaine de minutes plus tôt. Le cadran de sa montre indiquait vingt-et-une heures et cinquante-sept minutes, il s’y était pris trop tôt, beaucoup trop tôt, c’était peine perdue. Il n’y arriverait pas, pas tout de suite. Le sommeil allait finir par l’envelopper, Spencer s'en doutait, connaissait son corps et le savait trop fatigué pour se permettre une nuit blanche, mais il allait devoir attendre un petit moment avant que compter les boursouffles ne serve à quelque chose. Il enfila donc son jean sans pour autant se départir de sa baguette qui ne le quittait plus, et attrapa distraitement un tee-shirt plié sur une chaise, s’attirant un regard interrogatif d’Elliot, ce denier bientôt prêt à rejoindre les bras de Morphée. Aucune réponse ne lui fut adressée, si ce n’est un léger signe négatif de la tête. Le poufsouffle n’eut pas le temps de poser la première question qui lui passait par la tête, que Spencer était déjà sorti, la porte refermé derrière lui.

Il n’avait pour l’instant rien contre Elliot, au contraire, il était un très proche ami de Savannah. Quant à l’avis d’Isidore à son sujet, Spencer ne le jugeait pas assez objectif pour le prendre parole de vérité. Et puis, c’était une image plutôt positive de sa personne qu’il renvoyait pour l’instant et le constat était plus ou moins le même pour ce qui était des autres nouveaux colocataires. Justement, ils étaient nouveaux, et allaient devoir, comme ceux qui les avaient précédés, s’habituer au caractère peu bavard du redoublant, surtout concernant ses insomnies. Ce soir, dix minutes lui avaient suffi à se rendre compte qu’il n’arrivait pas à dormir, il allait donc bouquiner dans la salle commune pour tenter de mettre son esprit en de bonnes conditions pour dormir. Il était normal qu’un tel comportement pose question, au lendemain de la rentrée, mais il restait à espérer qu’ils s’y habitueraient sans chercher à comprendre. Sinon, c’était une belle prise de tête sans intérêt garantie pour tous car Spencer était tout à fait capable, et ça lui arrivait d’ailleurs un peu plus que parfois, d’aller et venir bien plus tard que ce soir. Il avait gagné en aisance et en discrétion au fil des années, mais ses réactions aux cauchemars réveilleraient forcément les autres de temps en temps, c’était inévitable, et Spencer en était presque désolé.

Peut-être les tourments l’attendaient-ils cette nuit, il était encore trop tôt pour le dire, Spencer était trop agité pour parvenir à s’endormir, mais bien moins qu’hier, et accessoirement beaucoup plus fatigué, un bâillement à s’en décrocher la mâchoire pour preuve. Alors qu’il se dirigeait vers l’escalier, son attention était dirigée ailleurs : il feuilletait le bouquin, à la recherche du sommaire. Le marque-page de fortune avait dû glisser, et s’il avait remarqué une présence devant lui, il n’était pas totalement à l’ouest non plus, il n’avait pas reconnu son ami. « Spence! » L’interpellé leva les yeux, reconnaissant la silhouette à laquelle il n’avait jusqu’à présent pas daigné à jeter un seul coup d’œil, et retrouver l’endroit où il avait interrompu sa lecture ne devint qu’une préoccupation secondaire. Pour être plus précis, cet évènement avait eu lui avant qu’il ne lève les yeux, le timbre de Matrim ayant suffi à Spencer à le reconnaître, mais c’était un détail sans aucune importance. " Mat ?" Pour une fois q'une surprise avait du bon. « La personne que je cherchais ! » Une affirmation plutôt étonnante. Certes, Matrim connaissait assez Spencer pour savoir qu’il n’avait pas vraiment d’horaires, mais même en considérant cette information, il ne fallait pas oublier que Spencer était couché dix minutes plus tôt ; il avait pris trois repas à la table des poufsouffles dans la grande salle aujourd’hui, au passage. « Me trouver n’était pas gagné. Tu comptais attendre que je me réveille dans la salle commune ? » Ils y était arrivés d’ailleurs maintenant, dans la grande pièce qui semblait aux premiers abords vide, chose que savait apprécier les deux blaireaux. Matrim n’avait peut-être pas sauté la sixième année comme il l’aurait probablement pu, mais Spencer avait redoublé la sienne, et forcément, n’étant ni dans les mêmes cours, ni dans le même dortoir, les occasions de discuter avaient forcément diminuées. Il était normal de préférer être tranquille, même si, à Poudlard comme ailleurs, Spencer en avait fait la douloureuse expérience cette était, la tranquillité restait relative. « Tu avais quelque chose à me dire ? » Avec Matrim, comme avec beaucoup de monde, le jeune homme ne s’embarrassait pas des civilités, qui suivrait si besoin était. Matrim affirmait le chercher pour une raison qui n’était pas encore connue, il en était plus que temps. Évidemment qu’une fois le sujet voulu évoqué, Spencer irai s’inquiétait de la vie de Matrim, ils n’avaient pas discuté depuis longtemps. Mais chaque chose en son temps et à l’instant T, il le laissait s’exprimer, tout en se dirigeant vers les fauteuils qu’ils occupaient habituellement, avant Blackman.

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Message(#) Sujet: Re: « on est pas du monde » feat. spencer « on est pas du monde » feat. spencer EmptyJeu 28 Sep - 10:18

on est pas du monde
matrim & spencer
I don’t believe an accident of birth makes people sisters or brothers. It makes them siblings, gives them mutuality of parentage. Sisterhood and brotherhood is a condition people have to work at.

Le jeune homme n'avait jamais été un grand admirateur de changement. Il mettait toujours un long moment à se faire une nouvelle routine au début de chaque année scolaire. Matrim n'aimait pas beaucoup devoir tout remettre dans l'ordre dans sa vie afin de s'assurer un fonctionnement parfait de son horaire de cours, de ses rendez-vous quotidiens et ceux hebdomadaires à l'infirmerie sans oublier les devoirs. Tout devait s'emboîter parfaitement lui évitant ainsi trop d'anxiété. Il aimait avoir le contrôle, aussi abstrait soit-il sur sa vie. Disons que depuis le mois de Juin, ce petit plaisir lui faisait grandement défaut. À commencer par sa « rechute », puis la ferme, puis Sainte-Mangouste et enfin la maison avant de, finalement, revenir ici à Poudlard. Ce retour dans son école lui faisait plaisir, mais le rendait nerveux tout comme sa nouvelle colocation dans son dortoir. Il n'avait pas fallut très longtemps avant qu'il n'ait l'impression d'étouffer dans cet endroit. Sans oublier que la personne avec qui il s'entendait le mieux – et l'une des rares qu'il considérait comme un ami – avait redoublé son année parce qu'on lui avait refusé l'accès aux cours l'an dernier sous prétexte qu'il était né-moldu. Un cas qui, malheureusement, n'était pas isolé. Matrim aimait bien ses nouveaux colocataires, en particulier Jaspe avec qui il s'était lié d'amitié durant l'été, mais ce n'était pas la même chose. Par exemple, alors que le jeune homme tentait de lire, son ami faisait le pitre et bavardait comme un vrai moulin à paroles sur la lit d'à côté. De quoi rendre Matrim dingue.

Il était sorti de son dortoir dans l'espoir de trouver Spencer. Dire qu'ils n'avaient pas discuté depuis des millénaires ne serait pratiquement pas exagéré. Le poufsouffle ne s'attendait pas vraiment à trouvé le cinquième année dans la salle commune. Ce serait surprenant qu'il y soit à cette heure, ça ne l'empêcha pas de s'y rendre malgré tout. Au pire, il profiterait du calme de la pièce commune. Au mieux, il y trouverait son ami et pourrait passer un bon moment. Peut-être même jouer aux échecs ou parler d'un bouquin qu'il avait lu. La chance était visiblement avec Matrim puisqu'il n'eut même pas le temps de se rendre dans la salle commune qu'il trouva son ami dans les escaliers juste derrière lui. Il l'avait interpellé avec une certaine surprise dans la voix, mais non pas déçu pour autant. Le hasard faisait bien les choses! « Mat ? », demanda Spencer levant la tête du livre qu'il lisait. « Le seul et l'unique. Enfin, pas vraiment puisqu'il y a une très grande quantité de personne qui porte se prénom seulement au Royaume-Uni. En fait, si tu aurais dit « Matrim », ça aurait été plus exact que je réponde le seul et l'unique parce qu'à ma connaissance – et celle de internet – je semble être le seul individu à porter ce prénom. » Il s'égarait là... « Bref, c'est moi. », conclu-t-il finalement. C'était pas très important tout ça. Ce qui importait était qu'il avait mis la main sur son ami. Combien de chances il avait de trouver exactement la personne qu'il cherchait à cet endroit et à cette heure? « Me trouver n’était pas gagné. Tu comptais attendre que je me réveille dans la salle commune ? » La réplique de son ami lui arracha un sourire. Les deux garçons se remirent en marche en direction de la salle commune tout en continuant à discuter. « Non, ça aurait été une perte de temps. Attendre ici alors que je sais que tu dors. J'aurais avantage à faire comme toi et rejoindre mon lit pour tenter de te trouver le lendemain matin. » Matrim et sa douceur à en assommer un mort. Il n'était pas particulièrement tendre comme garçon. Les choses, avec lui, étaient dites sans détour, sans chercher à faire passer son message avec moins de brusquerie. Un défaut engendré par sa maladie autistique. Il ne se rendait même pas compte quand il blessait les gens, c'était pas peu dire. « Tu avais quelque chose à me dire ? », lui demanda son ami. Matrim se laissa tomber sur un fauteuil près du feu qui brûlait dans l'âtre malgré la chaleur de la saison. Il commença pas hocher la tête en signe de négation avant d'ouvrir la bouche. « J'espérais seulement te trouver là. Ça font longtemps qu'on a parlé et puis mes colocataires me rendent un peu dingue. » Une manière détourner de dire que Spencer lui manquait sauf que Matrim n'était pas homme à exprimer aussi clairement ses sentiments. Il les gardait pour lui et ça lui convenait tout à faire ainsi. « Tu lisais quoi? Un truc pour les cours ou une lecture personnelle ? » Il avait posé la question tout ne désignant le bouquin toujours dans les mains de son camarade. C'était un bon début de conversation ça. Pas trop personnel, mais intéressant. Attendant une réponse, Matrim glissa ses mains sous ses cuisses pour cacher le tremblement qui les agitait de manière incontrôlable. Si elles n'étaient pas à la vu, Spencer ne pourrait pas remarquer qu'il y avait un soucis avec lui ce qui éviterait les conversations trop désagréables. « Le dernier livre que j'ai lu était juste avant de prendre le train. " Alan Turing ou l'énigme de l'intelligence ". Tu connais ? C'est vraiment passionnant comme bouquin. Une biographie, certes, mais l'homme était un grand esprit. Ça te plairait sans doute, il est explique comment il a réussi à décrypter la machine à cryptage des Nazis durant la seconde guerre mondiale. » Exactement le genre de sujet qui plaisiat à son ami, Matrim en aurait mis sa main au feu.
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Message(#) Sujet: Re: « on est pas du monde » feat. spencer « on est pas du monde » feat. spencer EmptyDim 1 Oct - 19:25

Feat Matrim Sevenoaks-Newton
On est pas du monde.
Spencer cligne des yeux. Il n’ose même plus espérer que la situation va s’améliorer. Il a déjà atteint le maximum de ce qu’il pouvait espérer, ça devient peu à peu une certitude. A la ferme, ça allait encore, le genre de morphine qu’ils lui ont filé à l’infirmerie, il n’en voulait pas, mais il reconnaît qu’il n’aurait pas aussi bien dormi sans. Quand il est sorti du simulacre de clinique, il avait repris des forces, il dormait quand il le pouvait, au milieu de l’après-midi parfois, mais il n’avait rien à faire de ses journées, ça passait. Pareil à la maison, il restait dans sa chambre le plus souvent possible et vivait au rythme que son corps lui imposait. Ce soir, il prend enfin la véritable mesure des problèmes que vont générer ses insomnies. Les réveils trempés de sueurs au beau milieu de la nuit, Spencer les vivait déjà occasionnellement avant Blackman, ils sont devenus réguliers depuis. Cette première semaine de cours va s’étirer en longueur, c’est certain, mais ça ira parce que c’est le début de l’année, après il va falloir qu’il se repose la nuit plutôt que de la subir.

Il n’a pas de solution, il veut penser à autre chose, et si le livre qu’il tient en main ne parvient pas à le captiver, Matrim a déjà plus de chance d’y parvenir et il est là et disposer à discuter. Tant mieux. « Le seul et l'unique. Enfin, pas vraiment puisqu'il y a une très grande quantité de personne qui porte se prénom seulement au Royaume-Uni. En fait, si tu aurais dit « Matrim », ça aurait été plus exact que je réponde le seul et l'unique parce qu'à ma connaissance – et celle de internet – je semble être le seul individu à porter ce prénom. Bref, c'est moi. » Spencer l’écoute développer, alors qu’ils descendent les escaliers, direction la salle commune. C’est assez original comme réponse, Spencer n’en demandait pas autant, mais il n’en est ni surpris, ni ennuyé pour autant. Il a besoin de se changer des idées, et réfléchir à des thèmes qui ne valent, au premier abord, pas l’occasion d’être étudiées n’est pas une mauvaise alternative. Qu’importe que le commun des mortels soit prêt à s’endormir, Matrim est aussi réveillé que lui et, en y réfléchissant, c’est la meilleure personne qu’il pouvait espérer croiser dans le repère des jaunes & noirs « Le seul et unique toi, en chair et en os. » Finis par conclure le cinquième année avant de s’interroger sur la présence du concerné ici, et ce qu’il comptait faire de beau. « Non, ça aurait été une perte de temps. Attendre ici alors que je sais que tu dors. J'aurais avantage à faire comme toi et rejoindre mon lit pour tenter de te trouver le lendemain matin. » En même temps, la réponse était attendue, Matrim n’allait pas frapper innocemment à la porte de son ancien dortoir. Elle permettait tout de fois à Spencer d’apprendre que si son ancien camarade de dortoir était agréablement surpris de le trouver, il n’avait pas besoin de sa présence dans l’immédiat, auquel cas, il n’aurait probablement pas été gêné d’envoyer un hibou, une missive enchantée, ou même un patronus –Spencer le pensait capable d’en réaliser – réveiller Spencer. « Et bien heureusement que je ne suis pas descendu deux minutes plus tard… » Ils étaient arrivés en bas et avaient à présent un aperçu de la salle commune. « … Au moins on est plus tranquille qu’au petit déj ; A priori » Parce que bien sûr, à quelques exceptions prêt –qui avaient soit dit au passage, disparues après la rencontre fortuite au cimetière – Spencer n’agissait comme s’il était seul que s’il était certain de l’être. Dans la même idée, il n’agissait comme s’il était en sécurité, que s’il était certain de l’être, chose beaucoup plus difficile à prouver.

Enfin-là n’était pas le sujet. « J'espérais seulement te trouver là. Ça fait longtemps qu'on a parlé… » Spencer se posa dans le fauteuil qui faisait face à celui du sixième année et accueilli sa réponse avec un hochement de tête approbateur. « Oui, c’est vrai ça. » Spencer avait l’autorisation de voir ses amis désormais et il avait bien pris la mesure de cette chance qu’il avait à nouveau, mais le poufsouffle savait d’avance, qu’il allait passer plus de temps seul que les années précédentes. Isidore et Savannah s’étaient embrouillés, mais ce n’était qu’un détail tout comme son redoublement était une excuse. Il le garderait pour lui, mais son projet avait dormi trop longtemps dans son esprit et la pause forcée de ces derniers mois n’avait pas été à son goût. Il avait envie d’avancer plus concrètement dans l’apprentissage du fourchelang. Spencer serait ainsi moins omniprésent, plus seul avec ses pensées qu’avant, mais il n’avait aucunement l’intention de faire une croix sur ses amis. « ...Et puis mes colocataires me rendent un peu dingue. » Alors pour le coup, Spencer n’avait pas encore ce problème, une question de temps. « Les mêmes, Lowell, Milo et qui d’autre ? Laisse-moi réfléchir, il y a Keagan Fachquelque chose non ? » Un poufsouffle qu’il ne connaissait de loin, que parce qu’il était né-moldu. Il ne savait pas grand-chose de lui, mis à part qu’il avait pris cher alors en sixième année. Sachant que rares étaient les nés-moldus à être passés en année supérieure, son hypothèse semblait tenir debout. Après, Jaspe, il le zappait totalement, mais il le remettrait très facilement dès que Matrim aurait complété ses dires. « Pour l’instant, les miens me laissent indifférents, je pourrais te faire un point plus approfondi de la situation la semaine prochaine… » … Quand il se serait réveillé en sursaut à peu près huit fois, et les auraient réveillés trois ou quatre fois, à peu de choses près. Quoi qu’il en soit, le ton n’était pas très enjoué, Spencer s’attendait au pire, et ne s’était jamais préparer à devoir s’accommoder d’autant de colocataires pendant sa scolarité. Un point auquel il aurait dû accorder plus de poids alors qu’il hésitait à redoubler, trop tard.

« Tu lisais quoi ? Un truc pour les cours ou une lecture personnelle ? » Spencer reposa les yeux sur le livre qu’il avait posé sur la table basse entre eux. Sans pour autant s’en saisir, il le glissa vers son ami dans l’intention qu’il se documente par lui-même. Il n’avait pour le moment pas capté que son ami avait placé ses mains sous ses cuisses pour une raison bien précise « Lecture personnelle, je ne risque pas d’avoir beaucoup besoin de bouquiner pour les cours ces deux premiers mois. » Il espérait d’ailleurs de pas trop s’ennuyer, même si c’était certainement ce qui allait arriver. Mais bon, encore une fois, il avait bien pris cet élément en compte au moment de décider s’il tentait de passer ses BUSES ou non et il était trop tard pour faire machine arrière et tomber dans la facilité. En toute honnêteté, Spencer s’était senti capable de décrocher des notes suffisantes pour pouvoir poursuivre dans la voie qui l’intéressait, mais il n’aurait pas été sérieux de se contenter du minimum et d’atterrir en sixième année avec des lacunes, selon son point de vue. « Le feu, c’est fascinant. On me l’a prêté pendant les vacances, mais j’attendais la rentrée pour tenter de mettre en pratique certains sortilèges. » Matrim tenait entre les mains, le bouquin sur les sortilèges et le feu que Jill avait envoyé à Spencer par hiboux. Ce dernier l’avait déjà terminé, ainsi que l’autre, mais il avait pour objectif, en descendant avec ce soir, de choisir, parmi sa pré-sélection, les sortilèges qu’il allait tenter d’effectuer. Car en théorie, ça allait, en pratique, geler des braises, ce n’était pas du gâteau, loin de là, mais il était prêt à relever le défi.

« Le dernier livre que j'ai lu était juste avant de prendre le train. " Alan Turing ou l'énigme de l'intelligence ". Tu connais ? C'est vraiment passionnant comme bouquin. Une biographie, certes, mais l'homme était un grand esprit. Ça te plairait sans doute, il est expliqué comment il a réussi à décrypter la machine à cryptage des Nazis durant la seconde guerre mondiale. » Spencer l’avait écouté avec attention, en hochant la tête. « Je connais le personnage, j’ai déjà entendu parler du livre, mais je ne l’ai pas lu. On va être clair, je suis impressionné par ce qu’il a réussi à faire, mais sa vie privé, j’en ai rien à faire. » Sur ce point, Spencer aurait pu nuancer ses propos, mais il savait que Matrim n’hésiterait pas à le relancer s’il avait des divergences d’opignons, Spencer ne s’inquiétait pas pour ça. Car il se doutait que connaître la vie de l’homme lui aurait peut-être permis de mieux appréhender sa façon de réfléchir, mais il y avait tellement à découvrir, et si peu de temps, qu’il n’en avait pas pris la peine. « Mais je me suis intéressé au principe de la machine Turing et au décryptage d’Enigma. Vraiment doué le mec. Après, vu que tu as aimé, j’ai lu d’autres bouquins… Ça reste des œuvres moldue, incomplète donc mais ça reste intéressant. Faut que je retrouve les titres par contre… Y en a un bien de Singh… Je l’ai sur le bout de la langue. Ça parle de l’évolution des codes secrets de l’antiquité à nos jours. Ça doit avoir un nom bidon, et je trouverai ça facilement sur internet, mais, on n’a pas ça ici. » Spencer se gratta machinalement la tête, en pleine réflexion, les moldus en avaient des tonnes de défauts, ils avaient Internet, au moins.
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Message(#) Sujet: Re: « on est pas du monde » feat. spencer « on est pas du monde » feat. spencer EmptyJeu 2 Nov - 2:07


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« I don’t believe an accident of birth makes people sisters or brothers. It makes them siblings, gives them mutuality of parentage. Sisterhood and brotherhood is a condition people have to work at. »
« Le seul et unique toi, en chair et en os. », m’avait répliqué Spencer après que je lui eu assuré - avec sans aucun doute trop de ferveur - que c’était bien moi. En tout cas, le moi que lui et tous les autres connaissaient, celui que je laissais voir, la petite partie de ma personne rendue publique. Il y avait un psychomage à Sainte-Mangouste qui m’avait incité à utiliser mon premier prénom, celui qu’on utilisait pendant mon enfance jusqu’à ce que je ne reçoive cette lettre de mon géniteur me disant que je n’étais pas son fils. Le moment où j’avais décidé de renier à la fois mon prénom et mon nom pour n’utiliser que ceux me venant de ma mère. Selon le psychomage, je souffrirais d’une dissociation temporaire de la personnalité. Ça viendrait du fait que je souffre encore du rejet brutal de mon père. Je sais qu’il s’agit d’un état psychologique qui peut être arrangé, mais à quel prix ? Parce que pour le coup, j’aurais l’impression d’avoir vécu dans le mensonge pendant toutes mes années à Poudlard… J’avais largement le temps de plonger sur la question. Peut-être pourrais-je même demander l’avis de Spencer sur le question. Je savais le jugement de son camarade avisé et n’aurais pas peur de lui poser des questions sur le sujet. En fait, ce qui risquait de me gêner surtout, c’était que j’allais devoir lui en dire plus long sur moi…

Nous avions continué à marcher en direction de la salle commune tout en parlant. Spencer m’avait demandé ce que je faisais là. Du tact au tact, je lui avais avoué le cherché. Ce qui était la pure vérité. J’avais eu espoir de le trouver dans le coin, pouvoir discuter avec lui et tout. Ça faisait un moment que je n’avais pas eu cette chance. « Et bien heureusement que je ne suis pas descendu deux minutes plus tard…»,avait-il souligné lorsque je lui avais avouer ne pas avoir eu l’intention de le poursuivre jusque dans son dortoir. J’haussai les épaules à son commentaire. « Si tu étais descendu deux minutes plus tard, je t’aurais croisé dans l’escalier en remontant. », déclarais-je dans une implacable logique. Nous débarquâmes à cet instant dans la salle commune vide. «Au moins on est plus tranquille qu’au petit déj ; A priori » A priori ? Toujours aussi suspicieux ce Spencer, ça me plaisair bien. « Je déteste la Grande Salle. » C’était un constat que j’avais fait il y a des années, en première pour être plus exact. Je ne crois pas l’avoir jamais dit à voix haute. En tout cas, je n’avais pas la même retenue à affirmer que mes camarades de dortoir étaient chiants ! « Les mêmes, Lowell, Milo et qui d’autre ? Laisse-moi réfléchir, il y a Keagan Fachquelque chose non ? », demanda mon ami. Il était sur la bonne voie, mais il en manquait quand même un. « Exactement. Keagan est le moins chiant de la bande à dire vrai. Il est pas trop envahissant quoi. Pas comme Jaspe qui est un vrai bordélique. Et, sérieusement, on est peut-être amis, mais s’il y avait moyen qu’il arrête de parler deux minutes, je prendrais ! » J’aurais bien aimé qu’il y ait un bouton “off” sur ce mec. Ça aurait été pratique pour les moments où je voulais lire ou dormir et qu’il avait en tête de taper la discussion. « Pour l’instant, les miens me laissent indifférents, je pourrais te faire un point plus approfondi de la situation la semaine prochaine… » Heureusement pour lui. Peut-être que je pourrais demander la permission d’emménager dans son dortoir à lui ?

Nous nous installâmes dans des fauteuils face à face. Je lui demandai ce qu’il lisait quand je lui étais tombé dessus. Il poussa le livre en ma direction tout en répondant à la question. « Lecture personnelle, je ne risque pas d’avoir beaucoup besoin de bouquiner pour les cours ces deux premiers mois. » Je saisi le libre pour voir par moi-même de quoi il s’agissait. Mes mains tremblaient à plus finir, faisant bouger le bouquin de manière incontrôlable. Lorsque j’en eus saisit le titre, je me dépêche de le reposer sur la table.« Y a jamais rien à bouquiner en cours, ça change pas de mon quotidien. Je comprends exactement ce que tu ressens. »,dis-je dans l’espoir de le divertir de mes mains. « Le feu, c’est fascinant. On me l’a prêté pendant les vacances, mais j’attendais la rentrée pour tenter de mettre en pratique certains sortilèges. » Je glissai de nouveau mes mains sous mes cuisses pour que Spencer ne les voit plus et que moi-même je n’ai plus à les supporter. Le sujet était assez intéressant pour qu’on aborde mes petits problèmes personnels. « C’est pas comme si les vacances avaient été assez longue pour que tu aies besoin de te plonger dans la lecture d’un bouquin. » ,répondis-je en repensant à mes propres vacances qui n’en étaient pas. Sainte-Mangouste n’avait rien à voir avec un camp de vacance… « Tu les as essayé ces sortilèges alors ? »,demandais-je finalement. Ça ne devait pas prendre très longtemps avant de pouvoir les tester. En tout cas, pour moi, nous avions été ici suffisamment longtemps pour que j’ose tenter.

Je fis dévier la conversation sur ma dernière lecture, celle avant de prendre le train. Un livre fascinant parlant d’un mec qui avait créé une machine de décryptage tout à fait fascinante. La réponse de Spencer ne fit néanmoins sourire. « Je connais le personnage, j’ai déjà entendu parler du livre, mais je ne l’ai pas lu. On va être clair, je suis impressionné par ce qu’il a réussi à faire, mais sa vie privé, j’en ai rien à faire. » C’est bien ce que je disais, ça me faisait rire. « Si tu t’imagines que j’ai lu le livre pour en apprendre plus sur la vie du gars, tu fais fausse route. Bon, évidemment que je l’ai lu en entier parce que ça ne prend pas plus de temps. » Ou du moins, pour moi et ma mémoire photographique. « Mais ce n’était pas la raison de cette lecture. » J’avais tenue bon de préciser. « Mais je me suis intéressé au principe de la machine Turing et au décryptage d’Enigma. Vraiment doué le mec. Après, vu que tu as aimé, j’ai lu d’autres bouquins… Ça reste des œuvres moldue, incomplète donc mais ça reste intéressant. Faut que je retrouve les titres par contre… Y en a un bien de Singh… Je l’ai sur le bout de la langue. Ça parle de l’évolution des codes secrets de l’antiquité à nos jours. Ça doit avoir un nom bidon, et je trouverai ça facilement sur internet, mais, on n’a pas ça ici. » Mon ami se gratta la tête en proie à une réflexion intense. Je ne connaissais pas se Singh. Je pourrais peut-être demander à maman de m’envoyer sa collection complète ? Je trouverais sans doute le bouquin de Spencer de cette manière. « Ce serait bien pratique d’avoir internet à Poudlard, je te l’accorde. Un peu de modernité ne ferait pas de tord à cette école. Je pourrais continuer mes études linguistiques sans problème avec accès à un ordinateur. » Ce n’était pas l’unique raison pourquoi ce serait pratique, mais c’en était une pas trop mauvaise. Il allait falloir, un jour ou un autre, que le meilleur du monde moldue fasse son entré dans la communauté magique. « Quand tu trouveras le titre, tu me diras. Ça m’intéresse. » Mes mains glissées sous mes cuisses commençaient à être engourdies par manque de circulation sanguine. Je les retirai pour les dégourdir un peu exposant ainsi mes tremblements directement à mon ami. C’était pas comme s’il n’allait pas s’en rendre compte à un moment où un autre… Me revint en tête ce que le psychomage m’avait dit au sujet de mon identité entière. J’eus envie d’avoir l’opinion de Spencer là, tout de suite . « Dit Spencer, à quel point crois-tu me connaître ? » Était-ce une question bizarre ? Peut-être un petit peu… « Je veux dire, qu’est-ce que tu sais de moi ? » Voilà qui était sans doute un peu plus clair. Un peu j’ai dit...

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Message(#) Sujet: Re: « on est pas du monde » feat. spencer « on est pas du monde » feat. spencer EmptyDim 3 Déc - 18:19

Feat Matrim Sevenoaks-Newton
On est pas du monde.
"Si tu étais descendu deux minutes plus tard, je t’aurais croisé dans l’escalier en remontant. » Une réponse qui fuse, doté d’une logique imparable et à la portée de tous, mais que seule une mineure partie de la population aurait pris la peine de sortir. Spencer est à peine surpris, mais déjà trop : même jour, même heure un an plus tôt, il aurait vu venir cette réponse à des kilomètres. Il côtoyait alors assez Matrim pour garder en tête sa réaction face aux expressions, toujours la même. Cette interprétation au premier degré que Spencer a d’ailleurs finit par adopter, de temps à autre. Mais Matrim a beau avoir déteint sur lui, les mois pendant lesquels Spencer a coupé les ponts avec une partie de son entourage malgré lui ne s’effacent pas en un claquement de doigts. Il est temps de rattraper le temps perdu, et Spencer compte bien s’y employer, et pas en lui rétorquant qu’un calcul doté d’une constante et d’un certain nombre de variables s’impose pour valider son hypothèse. Le jeune homme sait bien que ça ne leur aurait pas vraiment déplu de débattre sur ce sujet, mais il attendrait, au moins que Matrim lui confirme qu’il le cherche pour une raison aussi futile que parler de tout et de rien.

« Je déteste la grand-salle. » L’ombre de la surprise n’est plus au rendez-vous cette fois. Depuis quelques semaines, Spencer s’est rallié à son avis, jusqu’à lors plutôt neutre. « On est deux. Enfin, il vaut mieux se cantonner à la considérer sous sa fonction d’usage. » C’est ce qu’il s’efforce de faire, même si les impressions profitent de la moindre occasion pour prendre le dessus. Mais inutile de se leurrer, c’est partout pareil, Spencer adopte l’attitude de la tortue qu’il soit en cours de potion, sur le chemin de la tour d’astronomie ou encore à la bibliothèque. Ce sont des raisons concrètes qui amené ses doutes quant au choix de rester à Meldreth à ne pas exister, il tente de garder ça en tête autant qu’il s’assure en permanence de la présence de sa baguette à portée de main. Un coup d’œil, simple vérification s’impose d’ailleurs à l’instant. Résultat plus positif que la composition de leurs dortoirs respectifs. Spencer aimerait pouvoir dire qu’il aurait pu tomber sur pire, certainement mais en parano qui se respecte, il attend de se faire une idée précise de ses camarades de dortoirs avant de s’avancer. Pour Matrim, c’est déjà plus aisé puisqu’il n’a que les redoublants à tester, en somme Keagan et un autre qu’il oublie pour l’instant. « Exactement. Keagan est le moins chiant de la bande à dire vrai. Il est pas trop envahissant quoi. Pas comme Jaspe qui est un vrai bordélique. Et, sérieusement, on est peut-être amis, mais s’il y avait un moyen qu’il arrête de parler deux minutes, je prendrais. » Spencer hoche la tête, il visualise bien la situation : Matrim et Jaspe, deux opposés sans l’ombre d’un doute. « Je suppose que ça n’a pas marché de le rembarrer avec la délicatesse d’un éléphant dans un jeu de quilles, comme tu sais si bien le faire ? » Connaissant le génie, Jaspe a dû y avoir droit, d’une manière ou d’une autre, comme lui-même au cours des cinq dernières années. Même si ce n’était pas franchement agréable et que c’est pour cette raison que beaucoup de personne désapprouvent, Spencer s’impose juste la barrière du respect et de la politesse, bien que certains abrutis soient loin de le mériter. Toujours est-il, que malgré sa quasi-certitude, Spencer annonce qu’il suppose. Après tout, n’a-il pas lui-même mis des gants quand il s’agissait de donner son humble avis à Megan. Il avait alors laissé l’instinct prendre le dessus, chose peu courante, mais ne le regrettait pas. Peut-être Matrim est-il dans le même cas de figure. Quoi que cela s’annonce compliqué étant donné le descriptif qu’il vient de faire du né-moldu.

« Il y a jamais rien à bouquiner en cours, ça change pas de mon quotidien. Je comprends exactement ce que tu ressens. » Ca, Matrim peut le dire. Si Spencer excelle dans la plupart des disciplines étudiées en cours, il est bien de frôler le niveau de Matrim pour qui avoir la science infuse est à prendre au premier degré. Lui n’aurait pas hésité un seul instant à passer ses examens ou à les laisser filer, c’est une évidence, et Spencer plutôt que de répondre, se concentre sur un détail autrement plus surprenant. Ou cela vient-il de commencer, mais c’est peu probable vu l’ampleur du phénomène, ou Spencer a un train de retard, toujours est-il que Matrim est bien en peine de contrôler les tremblements de ses mains. Tenir le bouquin qu’il vient de lui avancer et lire la quatrième de couverture semble être une épreuve trop rude au point que le sixième année en vienne à reposer le livre sur la table. Spencer ne dit rien. Il a conscience que Matrim avait parfois quelques difficultés à saisir ce qui est tacite mais même en prenant en compte ce paramètre, le jeune homme sait que son inquiétude est passée d’un œil à l’autre, une question qui n’a pas besoin d’être énoncé par le même biais aussi. La réponse vient d’elle-même d’ailleurs, inutile d’être très observateurs pour voir Matrim laisser le livre hors de portée pour ranger ses mains à l’abri des regards. Qu’il ne se réjouisse pas trop, Spencer en viendra bien trop vite à poser ses questions, mais il attend de constater par lui-même. « C’est pas comme si les vacances avaient été assez longue pour que tu ais besoin de te plonger dans la lecture d’un bouquin. » Oh que si, le séjour à la ferme n’a pas été plaisant et ces quinze journées s’étaient étirées en longueur, c’était le moins qu’on puisse dire mais la remarque de son ami suffit à lui faire prendre conscience qu’il n’est pas seul. « Aussi longues, que désespérantes, épuisantes n’est-ce pas ? Ça aurait pu être pire cela-dit. » Effectivement, ces derniers mots, on ne cesse de les lui assener, et lui-même se surprend à les utiliser comme argument. Et ça ne lui plait pas vraiment, même s’il ne parvient pas à lutter, il se trouve dans un labyrinthe ou la solution ne serait trouvée qu’à force de détours qu’il prends, en désespoir de cause. Entre ceux qui n’ont de cesse de comparer au passé et ont peur de regarder devant, et ceux qui à l’inverse refusent de prendre en compte le passé, lui veut juste trouver un juste milieu, mais c’était sans compter le désir de vengeance, la peur et le sentiment d’impuissance qui le poussent à arrêter de se poser des questions. « Tu les as essayé ces sortilèges alors ? » Un sujet tout de suite plus confortable auquel ils sont contents de revenir. « Flambios, Incendio ou encore Lashlabask, c’est du déjà-vu mais je n’ai pas encore testé de nouveau sorts. Il y en a tellement qu’il s’agit de faire le tri de ce qui est utile. » Spencer se penche pour ramener son livre à lui, et se met à le feuilleter, ce n’est pas comme si Matrim avait l’intention de reposer ses mains dessus. « J’ai déjà une petite sélection cela-dit. Le sortilège de gèle braise m’intrigue. « Dérivé du célèbre gèle flamme particulièrement connu pour son utilisation lors du de la représentation théâtrale nainain, tu connais l’histoire je suppose. Le sortilège de gèle braise a été mis au point dans les années 1886 par un sorcier portugais Leonides Seneto. […] Il a la particularité de se moduler indépendamment de la volonté du sorcier qui l’applique, dès lors qu’il parvient à en tirer du feu.  Les flammes qui résultent des braises enchantées peuvent être glacées, brulantes, ou même adopter la température ambiante. Ce phénomène qui semble aléatoire est actuellement étudié par une équipe de spécialistes qui avancent alors plusieurs hypothèses. A l’heure où j’écris ces ligne, rien n’indique si les ondes magiques, magnétiques, la pression ou encore l’humeur du sorcier sont responsable de ce mystère. En pratique […] » » Sa lecture terminée, Spencer lève les yeux sur son ami. S’il a découvert cette histoire cet été, il ne serait pas étonné de voir Matrim lui révéler ce qu’il en est réellement. Et puis, même si c’est une découverte pour lui, Spencer imagine qu’il ne se privera pas de faire quelques hypothèses pour les comparer aux siennes ou de vouloir le tester avec lui et mesurer la chaleur des flammes.

Enfin, Spencer n’est pas le seul à se document, et si leurs gouts divergent parfois, il semble qu’ils soient du même avis sur certains sujet. « Si tu t’imagines que j’ai lu le livre pour en apprendre plus sur la vie du gars, tu fais fausse route. Bon, évidemment que je l’ai lu en entier parce que ça ne prend pas plus de temps.  Mais ce n’était pas la raison de cette lecture. » En ça, ils sont d’accord, même si Spencer n’en aurait pas juré. « Je t’avouerai, que oui, c’était ce que je pensais, enfin plus exactement que tu n’avait pas détesté pouvoir étudier la psychologie du mec et tout... Le nom de jeune fille de sa mère ou sa première histoire d’amour, je me doutais de ton avis dessus. » Ils ne sont pas assez nombreux, les gens comme Matrim et lui qui préfèrent le concret et ne se laissent pas embarquer à lire des fictions inutiles, tout justes bonne à déformer la vérité. En soit, Spencer ne verrait pas d’inconvénients à les laisser libres de se perdre dans une réalité trop belle pour être vrai, si ça ne se traduisait pas par une inondation de livre inutiles dans les librairies, dans les bibliothèques, même celle de Poudlard. Seul les mythologies parvenaient à séduire Spencer, qui cherchait bien sûr à aller plus loin que les histories pour démêler le vrai du faux. « Ce serait bien pratique d’avoir internet à Poudlard, je te l’accorde. Un peu de modernité ne ferait pas de tort à cette école. Je pourrais continuer mes études linguistiques sans problème avec accès à un ordinateur. » Une vraie plaie, cette absence de technologie. Spencer n’est pas un fervent admirateur des moldus, mais c’est la bêtise des sorciers qui refusent de copier leur technologie qui l’embête le plus. Et les interférences magiques qui empêchent d’utiliser les instruments moldus à Poudlard notamment, sont un faux problème. Spencer n’a peut-être pas fini ses études, mais il est convaincu que de nombreux sorciers ont du temps à perdre à confectionner un système qui remplacerait l’électricité par la magie. Lui, a d’autres choses à penser et certainement pas assez d’influence pour lancer un tel projet. Qu’il se concentre sur ses recherches en tout genre, et sur l’apprentissage de fourchelang pour lequel internet ne peut l’aider. « C’est vrai ça. Tu as combien à disposition de langues maintenant ? »

« Quand tu trouveras le titre, tu me diras. Ça m’intéresse. » Evidemment, c’est noté, Spencer hoche la tête. Si ça ne lui revient pas en tête dans les prochaines heures, un hibou à Sophie devrait régler le problème, il doit en envoyer un de toute façon. « Dit Spencer, à quel point crois-tu me connaître ? » Matrim lui expose ses mains, une nouvelle fois, mais il n’a visiblement pas l’intention d’en parler, ou de lui laisser le temps d’en placer une à ce sujet. « Combien… ? » C’est une vaste question qu’il lui pose Matrim à laquelle Spencer n’est pas sûr de pouvoir répondre avec précision. Moins qu’il connait Isidore, Savannah ou Megan, mais il en sait plus que beaucoup d’autres à son sujets. Il aurait pu répondre ça si Mat ne poursuivait pas. « Je veux dire, qu’est-ce que tu sais de moi ? » La réponse à apporter est tout de suite plus longue, elle attendra.

« Hominum revelio. » Rien ne se passe, pas parce qu’il n’y a personne dans la pièce, mais bien parce que Spencer n’est pas assez concentré pour bien lancer ce sortilège. « Hominum Revelio ! » En arrêtant de réfléchir à la réponse qu’il va apporter, c’est tout de suite plus concluant. Les apparences ne sont pas trompeuses pour une fois, ils sont bels et bien seuls, personne ne s’est endormi sur le canapé du fond. Ne reste plus qu’à s’assurer qu’un nouveau venu n’aura pas l’occasion de se montrer trop curieux, mais il en laisse le soin à Matrim, le temps qu’il organise sa réponse.

« Matrim Sevenoak Newton, né le… 16 juillet ( ?) 2006, sang-mélé. Tu vis avec ta mère, t’as ton frère à Poudlard. Tu ne rentres pas dans la case surdouée, t’es au-dessus, parce que ta une hyper bonne mémoire, et que tu lis autant sinon plus que moi. T’aimes l’astronomie, le quiddich, la musique, tu joues du piano d'ailleurs. Tu parles pas forcement beaucoup mais si t’as quelque chose à dire, tu ne vas pas te gêner. Ca t’aide pas à te faire des amis, mais pas sûr que tu en cherches.  T’es aussi curieux que moi, terre à terre, tu réfléchis avant d’agir, peut-être trop des fois. Enfin,  je dis ça parce que sur ce point comme sur d’autres, on est pareil. En parlant de réfléchir, t’es un excellent joueur d’échec et je t’ai pas vu jouer avec d’autres mais tu ne dois pas les laisser gagner pour leur faire plaisir. Tu vas à l’infirmerie deux fois par jour au dernières nouvelles et… » Spencer détourne son regard des mains tremblantes qui viennent de lui rappeler ce détail et les plonge dans les yeux de Matrim « … Ça te réussit pas à ce que je vois. Si je peux faire quelque chose… » Spencer s’interrompt, et laisse échapper un bâillement. « Je te propose, mais même moi, je suis pas certain que t’accepte de m’expliquer, comme plein d’autre truc. Parce que c’est difficile de te faire parler, et le forcing n’est clairement pas la solution. T’es borné aussi, je ne te l’ai pas déjà dit ? Bref, j’ai dû oublier plein de truc, mais je penses que tu as la réponse à ta première question. Je te connais, dans le sens où je sais que tu préfères la botanique à l’arithmancie mais il y a une zone d’ombre, ça saute aux yeux, et pas que des miens si c’était ta prochaine question. » Spencer faisait rouler sa baguette entre ses doigts. « Pourquoi tu me demande ça ? »

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Message(#) Sujet: Re: « on est pas du monde » feat. spencer « on est pas du monde » feat. spencer EmptyDim 4 Fév - 17:05


on est pas du monde
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« I don’t believe an accident of birth makes people sisters or brothers. It makes them siblings, gives them mutuality of parentage. Sisterhood and brotherhood is a condition people have to work at. »
C’était un vrai plaisir de retrouver Spencer après tout ce temps. Je me rendais compte, maintenant que nous discutions bien confortablement assis dans la salle commune, comment son absence m’avait pesé l’an dernier. Retrouver quelqu’un qui avait le même sens analytique que moi. Le même besoin  d’ordre et de structure, bien que pour mon ami ce soit moins frappant que chez moi, et le même esprit très cartésien. En ce moment, avec le poufsouffle, j’étais bien plus à l’aise que dans ce dortoir où chacun de mes colocataires me dérangeait à sa manière. Ils me mettaient tous un peu mal à l’aise là-haut. En particulier Jaspe qui, malgré qu’on se soit rapproché cet été au point que le crois le considérer comme un ami maintenant, a cette manière d’être désinvolte et bordélique qui me rend très nerveux. « Je suppose que ça n’a pas marché de le rembarrer avec la délicatesse d’un éléphant dans un jeu de quilles, comme tu sais si bien le faire ? » ,répliqua Spencer après que je lui eu dressé un portrait du garçon. Je fronçai des sourcils tentant de comprendre ce qu’un éléphant et un jeu de quille avaient à voir avec la conversation. Sans doute une autre des ces “expressions” qui m’échappaient si souvent. « J’ai effectivement tenté de lui faire comprendre que ça ne me plaisait pas. J’ignore si tu as rencontré Jaspe dans les cachots, mais disons très franchement que c’est une personne assez désinvolte et nonchalante. C’est un peu lourd parfois… Il est sympa, mais quand tu lui demandes de se taire, ça dure cinq minutes avant qu’il ait une autre chose si fabuleuse qui lui brûle les lèvres et ne se retienne plus de te la raconter. » J’avais tenté de résumé mon nouvel ami en quelques phrases. C’était assez concis, voir plutôt clair, restait à savoir si Spencer allait imaginer le type de personnage auquel j’avais affaire. Je ne pouvais pas me plaindre, Jaspe était vraiment sympa, il avait juste l’affreuse manie d’entrer un peu trop dans ta bulle personnelle. Chose qui me mettait hautement mal à l’aise…


Nous nous mîmes à parler vacances. Enfin, ce qui avait été mes vacances à moi n'était pas sujet à la discussion. Je me concentrai donc sur le bouquin de sortilèges de Spencer; sujet beaucoup moins sensible que mon enfermement dans un asile pour malades mentaux.... Comme l'a dit Spencer : « Ça aurait pu être pire... ». Difficile à croire vu tout ce qui m'est tombé dessus ces trois derniers mois... « Flambios, Incendio ou encore Lashlabask, c’est du déjà-vu mais je n’ai pas encore testé de nouveau sorts. Il y en a tellement qu’il s’agit de faire le tri de ce qui est utile. […] »,dit mon ami en reprenant le livre que j'avais posé sur la table. Je l'écoutai attentivement parler du sortilège de gèle-braise. Il me fit même une lecture d'une partie du bouquin. Pendant qu'il parlait, mon cerveau ce mis à tourner à cent à l'heure, cherchant dans les méandres de mes souvenirs si je connaissais ce sort ou non. Il ne me semblait pas l'avoir déjà étudier... Il ne devait pas être si compliqué. Faudrait que je pense emprunter ce bouquin à Spencer... « Il m'a l'air bien intéressant. Tu l'as pas essayé alors? Faudrait le faire quand le feu dans la cheminé sera mort. Question de voir s'il fonctionne bien ou pas. Il pourrait toujours être utile en cas de... je sais pas moi, camping? » Un drôle de proposition venant de moi comme je n'avais jamais fait et n'avait pas l'intention de faire du camping dans ma vie. J'avais seulement dit ça pour éviter de parler d'un potentiel retour de Blackman... « Seneto a aussi créer des sortilèges pour animer les flammes et leur donner l'apparence de créatures vivantes. Comme des chevaux de feu et des aigles de feu. J'ai lu ça dans « Les grands avancements de la métamorphose au XIXème siècles ». Un livre passionnant. » Si j'arrivais un jour à ce niveau, je serais plus que satisfait. Le livre disait aussi que ces créatures de feu pouvaient être utiliser comme attaquants magiques ou comme protecteurs. Un peu comme un patronus, mais pas contre les détraqueurs. Ce serait un sujet à explorer!

« Je t’avouerai, que oui, c’était ce que je pensais, enfin plus exactement que tu n’avait pas détesté pouvoir étudier la psychologie du mec et tout... Le nom de jeune fille de sa mère ou sa première histoire d’amour, je me doutais de ton avis dessus. » Je ne pus retenir un sourire cette fois, satisfait de voir que mon ami me connaissait si bien. C'était rassurant même. « En effet, la psychologie du gars est bien intéressante. Son cerveau est fabuleux... Enfin, pas pour le découper et le regarder hein, ça c'est juste écoeurant, je parle de sa manière de réfléchir. J'ai tenté de l'analyser en comparant avec ce que les professionnels en disait sur le net. J'ai même lu un ouvrage qui avait été commenté par un psychologue de renommé mondiale. C'était passionnant! » Je m'emportais peut-être un peu... Quand il s'agissait de sujet qui me plaisait, j'avais tendance à me laisser accaparé par la conversation ou me plonger dans des recherches intensives sur le sujet. Généralement sur un ordinateur. Chose que nous n'avions pas ici comme le releva si bien mon ami. Je ne pu que me ranger de son côté. Non seulement, je ne pouvais plus faire des recherches à volonté en plus, ça rendait mes études linguistiques bien complexes à continuer.  « C’est vrai ça. Tu as combien à disposition de langues maintenant ? »  ,me questionna Spencer. Un mince sourire, fier, le glissa sur mes lèvres. « En comptant, l'anglais, j'en suis à sept. » ,répondis-je me gardant bien de ne pas lui préciser que j'avais bien envie d'en compter plus à mon arc.


La question que j'avais posée m'avait rendu plus que nerveux, mais c'en était rien par rapport à ce que j'avais l'intention de raconter à mon ami par la suite. J'avais, certes, besoin d'en parler à quelqu'un d'autre que ma cousine Safia, mais la perspective que savoir qu'il allait être au courant de tout... Enfin, une grande partie, me rendait très nerveux. Mes mains ne tremblaient plus vraiment que de nervosité en ce moment... Je l'écoutai me dire tout ce qu'il savait jusqu'au bout, plus que soulagé qu'il ait pensé au hominum revelio avant de parler. Il en savait longuement. Plus que ce que je pensais. Je n'avais jamais remarqué qu'il était observateur à ce point... En tout cas, il avait remarqué pour mes mains... Lorsqu'il mentionna Andrea comme étant mon frère, ça me fit grimacer sans que je ne relève toutefois. Je ne dis pas le moindre mot avant que Spencer ne cesse de parler. « Tu en sais plus que bien des gens, mais pas tout également... », commençais-je ne sachant pas exactement par où prendre les choses en premier. Commençons pas ce truc de frère... « Déjà Andrea n'est pas mon frère, mais mon demi-frère. Nous n'avons pas la même mère, seulement le même père fort heureusement! » Je le pensais fortement. J'étais très heureux de ne pas être vraiment son frère comme j'étais plus que très heureux de ne pas avoir la même mère que lui. Cette femme, elle me donnait froid dans le dos. Tout comme son fils tient.... « Si on fait un résumé rapide; il s'est maré à la mère d'Andrea, tombé amoureux de ma mère, fait un enfant aux deux femmes. Il est retourné vers sa famille de sang pur parfait quand j'avais six ans. » , j'avais parlé sur un ton très détaché. Comme si cette histoire d'abandon ne me faisait plus rien alors qu'en vrai, elle me grugeait de l'intérieur. Sauf que ça, je n'avais pas envie de le montrer à Spencer. « Il n'a pas supporter ça... », disais-je en relevant les mains pour qu'il les voit trembler. « Il n'a pas supporter que je sois touché par ce truc... cette malédiction.... » Le dernier mot avait difficilement passé mes lèvres. Autant que je lui faisais confiance pour lui raconter ce que je venais de lui dire ainsi que ce qui allait venir, autant mes émotions, je n'avais pas envie de les lui partager. « Et maintenant, il est à Azkaban et va sans doute recevoir le baiser du détraqueur parce qu'il a participer à toute cette mesquinerie contre les nés-moldus l'an dernier. Pas à Poudlard, mais au ministère de la magie. » ,trouvais-je bon de lui préciser. « Il était... est un néo-mangemort... » J'avais lâché les derniers mots comme une bombe. Ne sachant plus trop quoi dire, j'attendis la réponse de Spencer très nerveusement. Et s'il me détestait pour ça?

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Message(#) Sujet: Re: « on est pas du monde » feat. spencer « on est pas du monde » feat. spencer EmptyMer 21 Fév - 21:56

Feat Matrim Sevenoaks-Newton
On est pas du monde.
Faute de réussir à s’endormir, Spencer s’était résolu à bouquiner une petite heure, et pourquoi pas à tenter quelques sortilèges, mais discuter tranquillement avec Matrim revient à mieux utiliser son temps. Non pas que la lecture ou les expériences soient à dénigrer, seulement, les conditions pour le faire sont facilement réunies, alors que pour converser avec un ami, Spencer privilégie la tranquillité. Ça tombe bien, la salle commune semble vide, rien de bien surprenant : à cette heure, c’est l’effervescence dans les dortoirs. Un phénomène aussi normal que capable d’agacer à certains moments, quand les caractères s’opposent. « J’ai effectivement tenté de lui faire comprendre que ça ne me plaisait pas. J’ignore si tu as rencontré Jaspe dans les cachots, mais disons très franchement que c’est une personne assez désinvolte et nonchalante. C’est un peu lourd parfois… Il est sympa, mais quand tu lui demandes de se taire, ça dure cinq minutes avant qu’il ait une autre chose si fabuleuse qui lui brûle les lèvres et ne se retienne plus de te la raconter. » Spencer a secoué la tête à sa question, mais ne répond rien de plus. Il ne connaissait Jaspe que de nom et n’a pas saisi l’occasion qui se présentait à lui dans les cachots pour faire connaissance. Il s’est rapproché de ceux qui comptaient déjà pour lui, mais ses autres relations sociales lui sont très vite apparues comme futiles. Encore maintenant, même si ses priorités ont changé, il conserve la méfiance, les séquelles de cette épreuve sont encore présentes. Il faut dire qu’il préfère les évoquer plutôt que d’avouer à quiconque ce qu’il peut bien faire quand il disparaît une bonne matinée.

On ne lui a pas encore posé la question parce que d’une part, on est début septembre, ce n’est pas encore devenu régulier, ensuite Spencer n’est pas très bavard et surtout parce qu’on s’attend à une réponse concernant leur sujet de discussion par exemple. « Il m'a l'air bien intéressant. Tu l'as pas essayé alors? Faudrait le faire quand le feu dans la cheminé sera mort. Question de voir s'il fonctionne bien ou pas. Il pourrait toujours être utile en cas de... je sais pas moi, camping? » C’était bien partie, comme d’habitude avec Matrim, mais la fin surprend Spencer. Depuis quand Matrim sort-il des idées aussi farfelues, que celle de faire du camping ? Renoncer à son confort, ce que l’homme a mis des siècles de labeur à obtenir, pour soit disant se rapprocher la nature, le sixième année sait bien qu’ils sont au moins deux dans cette pièce à ne pas se sentir concerné par la proposition. « On laisse ça de côté pour l’instant où on l’éteint tout de suite ? Mais l’aguamenti humidifierait le milieu. Il serait peut-être plus judicieux de chasser l’air… Ou de tenter ça une prochaine fois. » Spencer laisse son regard se poser dans les flammes, il décale son fauteuil, sa jambe droite était un peu trop près du feu. Patienter ou non, le résultat sera probablement le même, ce n’est qu’une idée qu’il soumet, à tout hasard. Matrim a l’air au moins aussi intéressé que lui par ce qui intrigue bon nombre de spécialistes en la matière, mais il serait malheureux qu’ils ne se sentent pas capables de se retrouver au même endroit devant un feu éteint. « Plus sérieusement, on pourrait l’utiliser… » Spencer tente de se remémorer les idées qu’il a pu avoir. « … Dans le cadre d’une illusion, comme ses variantes ou… Pour comprendre d’autres phénomènes en déterminant le facteur qui influe sur la nature de ce sortilège. » Cette dernière proposition est la plus intéressante du point de vue de Spencer, parce qu’il doit bien avouer qu’il ne se servira sans doute plus jamais de ce sortilège, après l’avoir testé une fois. « Seneto a aussi créé des sortilèges pour animer les flammes et leur donner l'apparence de créatures vivantes. Comme des chevaux de feu et des aigles de feu. J'ai lu ça dans « Les grands avancements de la métamorphose au XIXème siècles ». Un livre passionnant. » Spencer est intrigué et il le montre par un haussement de sourcil. Après avoir lu le bouquin qu’il a en main, il connaît vaguement le bonhomme, et voit de quoi il veut parler avec ses aigles de feu, mais le sujet n’était qu’effleuré. Pour sa défense, Jill lui avait prêté un livre concernant des sortilèges abordables pour des adolescents, les sortilèges évoqués par Matrim semblaient être d’un autre niveau. « Les grands avancements de la métamorphose au XIXe siècle, c’est noté. J’irai voir… Mais juste, simple curiosité de ma part, le résultat de cette métamorphose nécessite-t-il un contrôle très strict et précis de la part du jeteur de sort, ou la « créature » possède-t-elle une certaine liberté dans la réalisation des actions ?" Ce que Spencer se demande par-là, c’est si le sorcier doit demander aux flammes de se mouvoir pour former une jambe qui avance, puis une autre, ou s’il peut tout simplement commander aux flammes de prendre la forme d’un tigre qui s’élance. Un détail mineur pour certains, qui fait toute la différence pour Spencer, qui associe ce sortilège au mortel feudeymon.

Les thèmes à découvrir et à approfondir sont vastes et nombreux, ceux qui ont un minimum d’intérêt pour le monde qui les entoure sont donc confronté à des choix. Spencer lui, a décidé de ne pas perdre son temps à lire des fictions, et à limiter la lecture des biographies. « En effet, la psychologie du gars est bien intéressante. Son cerveau est fabuleux... Enfin, pas pour le découper et le regarder hein, ça, c'est juste écœurant, je parle de sa manière de réfléchir. J'ai tenté de l'analyser en comparant avec ce que les professionnels en disait sur le net. J'ai même lu un ouvrage qui avait été commenté par un psychologue de renommé mondiale. C'était passionnant! » Spencer a souri à la remarque de Matrim concernant le fait d’ouvrir le cerveau pour l’étudier. Les pionniers sont souvent contraints de se salir les mains pour obtenir des résultats. Heureusement que les moldus sont désormais capable de se passer de dissections vivantes pour évoluer, quoi qu’ils le font encore sur des animaux à en juger par les derniers magasines scientifiques lus par Spencer. Ça, c’est réellement répugnant, mais ce n’est pas la question. « En comptant, l'anglais, j'en suis à sept. » Seulement, lui répliquerait Spencer si c’était son style de réparti. Il est admiratif quand lui n’en parle qu’une couramment. Il a de bonnes bases en latin et en grecque ancien, mais le dictionnaire est souvent le bienvenu, et puis ces langues sont mortes. Le jeune homme a renoncé à se passer des traductions concernant toutes les religions qu’il étudie au vu de la multitude de dialectes employés, il se concentre désormais sur le langage le plus puissant qui soit et qu’on retrouve partout sur terre : les runes anciennes.

Pourtant, c’est bien en anglais qu’ils conversent, et ici, tout le monde parle anglais, alors avant de s’aventurer à évoquer des sujets personnel, Spencer vérifie que personne n’est à même de les écouter. Il se serait agi de lui qu’il ne se serait pas contenté d’un simple sortilège de détection, mais il laisse le soin à Matrim de gérer l’affaire comme il le souhaite. « Tu en sais plus que bien des gens, mais pas tout également... » Une évidence qui n’empêche pas Spencer d’agripper son poignet, de passer la main sous la manche, au contact de la chair bléssée. Où Matrim veut-il en venir ? Sur ce point, le cinquième année est totalement ignorant. « Déjà Andrea n'est pas mon frère, mais mon demi-frère. Nous n'avons pas la même mère, seulement le même père fort heureusement! » Spencer hoche la tête, sans pour autant intervenir : il prend note à la fois de l’information concrète et du jugement de valeur. Il montrera sa curiosité si Matrim ne reprends pas la parole, mais c’est chose faite. « Si on fait un résumé rapide; il s'est marié à la mère d'Andrea, tombé amoureux de ma mère, fait un enfant aux deux femmes. Il est retourné vers sa famille de sang pur parfait quand j'avais six ans. » Spencer ne quitte pas son ami des yeux. Il a peut-être le même ton que quand il lui parlait de Jaspe, mais il n’a fait la connaissance du jeune homme que récemment alors que cette histoire, Matrim la traîne depuis longtemps, mais ne lui en a jamais parlé. Le comportement de son père est-il trop futile ou trop important pour n’être qu’évoquer qu’après des années ? Spencer à sa petite idée, mais qui se verra sans doutes confirmée ou corrigée par la suite. Peut-être seraient-ce les mots qui suivraient qui seraient à étudier après tout. « Il n'a pas supporté ça... » Le voilà qui lève ses mains tremblantes, l’ongle de Spencer attaque une croûte, le sang va bientôt couler, bien au chaud, sous sa manche. Le jeune homme ne comprend pas. Même, en déroulant de nombreuses scènes dans sa tête, il lui semble bien que ce problème est récent, ce n’est que ce soir qu’il le remarque. La question s’apprête à fuser. « Il n'a pas supporté que je sois touché par ce truc... Cette malédiction.... » Une malédiction, Spencer répète simplement une première fois le mot dans sa tête. La magie noire serait donc la source des nombreuses visites à l’infirmerie du jeune homme. Conclusion numéro un. La magie noire est la cause des tremblements de son ami. Conclusion numéro deux. Spencer prend son temps avant de répondre, histoire de ne pas raconter de conneries. Si Matrim doit passer à l’infirmer tous les jours, c’est que le maléfice n’a pas été conjuré, et si depuis ses six ans aucun remède n’est disponible, c’est qu’il est très puissant ou éventuellement trop étranger. Conclusion numéro trois. Si la malédiction est très puissante, les tremblements ne doivent pas être les seuls symptômes. Conclusion numéro quatre. La dernière car Matrim continue. « Et maintenant, il est à Azkaban et va sans doute recevoir le baiser du détraqueur parce qu'il a participé à toute cette mesquinerie contre les nés-moldus l'an dernier. Pas à Poudlard, mais au ministère de la magie. Il était... est un néo-mangemort... » Si Spencer a la mine grave depuis un bon moment. Elle était relativement neutre quelques secondes plus tôt, ce n’est plus le cas. Il sent le sang humide perler sur ses doigts, sous sa manche. Le jeune homme accuse le coup, il baisse la tête pour masquer ses traits. Soudainement, il regrette de ne pas avoir pris de lui-même plus de précaution qu’un sortilège de détection, et encore, il a gagné en maturité et en contrôle de soi depuis la dernière fois. Il relève la tête, les dents serré. Il a mal au poignet. « Pourquoi tu me dis ça ?... Maintenant… Tout ça ? » D’abord le père d’Isidore, puis le père de Matrim. Deux hommes qu’il n’a jamais vu mais qui l’ont tous les deux blessés. L’un plus que l’autre, mais à ce stade, le jeune homme ne s’amuse plus à compter les torts. « Pour ta malédiction, j’imagine que c’est trop puissant ou trop rare, s’il n’y a pas de remède ou de contre-sort efficace. Je penche pour la première solution, j’espère à tort… Quels sont les enjeux… Physiques ? » Il n’aurait jamais imaginé ça il y a trois minutes, mais la malédiction de Matrim est devenue facile à aborder. Elle a permis à Spencer de retrouver son sang-froid, son poignet lui brûle toujours, mais c’est une autre histoire. « T’attends mon avis sur l'autre sujet ? »


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Message(#) Sujet: Re: « on est pas du monde » feat. spencer « on est pas du monde » feat. spencer EmptyJeu 5 Avr - 3:43


on est pas du monde
matrim & spencer

« I don’t believe an accident of birth makes people sisters or brothers. It makes them siblings, gives them mutuality of parentage. Sisterhood and brotherhood is a condition people have to work at. »
Retrouver une personne comme Spencer, un ami qui avait un intérêt commun avec lui pour l'apprentissage et le savoir faisait un bien fou. Ils n'étaient pas très nombreux, à Poufsouffle, les gens comme eux. Pas que les poufsouffles étaient tous des idiots, ce n'est pas ce que Matrim pensait. Il y avait bel et bien une bonne partie qui se fichait éperdument d'accumuler des connaissances. La soif de savoir était plus un trait que l'on associait aux serdaigles. Ici, il y avait plus des passionnés, des gens qui se donnaient à fond dans les domaines qui les intéressaient. Il lui était donc très agréable d'être tombé sur Spencer en étant répartie ici. « On laisse ça de côté pour l’instant où on l’éteint tout de suite ? Mais l’aguamenti humidifierait le milieu. Il serait peut-être plus judicieux de chasser l’air… Ou de tenter ça une prochaine fois. », le questionna le cinquième année. Vous voyez quand qu'il disait en mentionnant qu'il y avait un autre intellectuel chez les jaunes et noirs. C'est exactement le genre de choses dont Spencer venait de dire que Matrim pensait. « Il y a un sortilège pour chasser l'air? », demanda le sixième année à son tour dévoilant très explicitement son intérêt pour la question. Il avait bien envie de tenter maintenant, mais les trucs pour étouffer un feu n'était pas vraiment dans son domaine. À ses yeux, ça allait avec les compétences « survie », exactement comme le camping. Pas trop son truc... Malgré sa proposition sur l'utilité de ce sort lors d'une excursion impliquant de dormir à l'extérieur, il connaissait suffisamment Spencer pour savoir que ça ne lui tentait pas plus qu'à lui-même de quitter le confort d'une maison ou de leur salle commune pour aller vivre dans la nature. Reste que ce sort était intriguant! « Plus sérieusement, on pourrait l’utiliser… Dans le cadre d’une illusion, comme ses variantes ou… Pour comprendre d’autres phénomènes en déterminant le facteur qui influe sur la nature de ce sortilège. » Intrigué, il leva les sourcils tout en réfléchissant à la portée de ce que son ami venait de dire. « Tu pensais plus à un truc comme du théâtre où le sort serait utiliser pour en mettre plein la vue ou plus comme un leurre en tant de guerre pour rendre l'ennemi craintif? » Les possibilités évoquées par Spencer étaient intéressantes. Matrim n'avait d'autre envie que de les explorer davantage. Les garçons continuèrent à discuter métamorphoe allant jusqu'à aborder l'auteur même du sortilège qui avait introduit la discussion. Matrim avait « lu » un livre concernant Seneto qu'il trouvait passionnant! « Les grands avancements de la métamorphose au XIXe siècle, c’est noté. J’irai voir… Mais juste, simple curiosité de ma part [...] possède-t-elle une certaine liberté dans la réalisation des actions ? » Une question intéressante que Matrim s'était lui-même posé en lisant l'ouvrage. Évidemment, il avait mis la main sur la réponse! « Tu connais le sort de métamorphose permettant d'animer des statues de pierre? Et bien c'est un principe semblable. En gros, tu lui donnes une directive générale et il l'applique avec une certaine liberté de mouvement, mais n'y dérogera pas. Donc si tu lui dis d'attaquer une personne, il le fera comme il l'entend jusqu'à ce que tu lui dises d'arrêter ou de faire autre chose. » ,expliqua le poufsouffle avec animation. Ce type de magie le passionnait toujours tout en l'intriguant au maximum.

 « Pourquoi tu me dis ça ?... Maintenant… Tout ça ? »  La question, Matrim ne s'y attendait qu'à moitié. Pourquoi en parler maintenant alors qu'ils étaient amis depuis de années? Pour commencer, avant qu'il n'ait ces séances avec ce psychomage il n'aurait pas même envisagé l'idée d'en parler à quelqu'un d'autre que sa cousine qui savait depuis toujours. Le sixième année maudit mentalement son psychomage tout en cherchant les bons mots pour parler à son ami. Comment lui expliquer que c'était parce qu'on lui avait dit de le faire, d'une certaine manière? Matrim cherchait la bonne manière de lui dire que c'était parce qu'il était son ami et qu'il lui faisait confiance sans pour autant en venir à lui dire ces mots directement. « Il paraît que c'est bien de parler à ses amis. », choisit-il de dire sans élaborer davantage. De toute manière, il ne voulait pas élaborer plus. Il ne voulait pas en venir à parler de ses « sentiments » ou de ses « impressions ». S'en tenir aux faits avait déjà été difficile à exprimer, le reste lui serait encore pire. Spencer savait tout, n'était-ce pas suffisant? Matrim ne résista pas pour autant à lui demander ce qu'il en pensait. Il voulait savoir, en un sens, s'il avait fait une erreur... « Pour ta malédiction, j’imagine que c’est trop puissant ou trop rare, s’il n’y a pas de remède ou de contre-sort efficace. Je penche pour la première solution, j’espère à tort… Quels sont les enjeux… Physiques ? » Il était plein dans le mile avec ses déductions, même si en vrai c'était davantage un mélange de ses deux options plutôt qu'une seule d'entre elles... Si ça n'avait pas à voir avec sa malédiction, Matrim aurait sans doute été enchanté d'aborder un tel sujet avec Spencer. Beaucoup d'enjeux intellectuels à élaborer et pourtant, ça le mettait mal à l'aise maintenant qu'il l'avait abordé. Comme si en parler l'exposait trop à une potentielle pitié de la part de son camarade de maison. « Ils ne savent pas exactement ce que j'aie comme malédiction. Ils ont tentés des trucs, mais n'arrivent pas à la gérer. Il y avait une équipe d'aurors sur le cas quand j'étais jeune, mais ils ont abandonné les recherches il y a près de sept ans disant qu'ils n'avaient plus les ressources nécessaires pour y travailler. Comme je n'étais pas trop malade, ce n'était pas une priorité pour eux. » Matrim se tut, ne mentionnant pas le fait que leur tout nouveau professeur de métamorphose, Maxwell, était celui à la tête de son cas et qu'il l'avait lâchement laissé tomber comme s'il n'était rien d'autre qu'un gamin inutile. Pas nécessaire de mentionner ça à Spencer. Ça ne servirait à rien. « En soi, c'est comme si j'étais allergique à moi-même. C'est une attaque du système nerveux central qui est gérer avec des potions. La non-prise de potion provoque des épisodes de « coma » dont la longueur est variable. Après, on ne sait jamais ce qui en ressortira. Une fois j'étais à moitié sourd, une autre je n'arrivais pas à former des mots avec ma bouche, mais pas de soucis à faire des sons et là, je tremble comme une feuille. » Il n'entra pas plus dans les détails tout simplement parce qu'il en avait pas. Comment pourrait-il arriver à expliquer quelque chose dont il n'avait pas la moindre information dessus? Un esprit frappeur complètement dingue avait tenté de le tuer comme lui était mort pour avoir un ami pour l'éternité. C'était complètement surréel et pourtant, c'était sa réalité à lui. Malade sans que rien ne cloche physiologiquement parlant. « T’attends mon avis sur l'autre sujet ? » ,lui demande finalement son ami sans que Matrim n'arrive à déterminer si c'est une réelle question ou un truc rétorique. Il ne sait pas trop comment prendre la chose en vrai. Il aurait eu envie que son ami lui dise ce qu'il en pensait, mais pas envie en même temps. Il en avait parlé que parce que c'était la suite logique de son explication. Parce que son psychomage lui avait dit de le faire. Maintenant, il se rendait compte que Spencer n'était peut-être pas la bonne personne pour aborder ce sujet. Après tout, il faisait partie de ceux qui avaient été mis aux cachots l'an dernier. Était-ce insensible de mentionner son père après les épreuves vécues pas son ami? Une question à laquelle il n'arrivait pas exactement à répondre. « Oui. » Une réponse qui avait le mérite d'être courte, mais très franche. Digne de Matrim. Quelqu'un choisit ce moment pour descendre les escaliers. Les bruits de pas venant dans leur direction fit écarquiller le jeune homme des yeux. Il jeta un regard nerveux vers l'escalier menant aux dortoirs avant de reporter son attention sur Spencer. « Mais pas tout de suite. Réfléchit à la question. On en reparlera un autre fois. » Que Spencer sache était une chose, qu'un inconnu le sache en était une autre à laquelle Matrim n'était pas prêt pour l'instant.

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Message(#) Sujet: Re: « on est pas du monde » feat. spencer « on est pas du monde » feat. spencer EmptyDim 29 Avr - 16:49

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On est pas du monde.
Spencer étouffe un bâillement sans songer un seul instant à regretter d’avoir quitté son lit une dizaine de minutes plus tôt. Ce geste traduit un manque de sommeil, c’est évident, mais certainement pas une prédisposition à s’endormir dans les minutes à venir. S’il n’y est pas parvenu un peu plus tôt, ce n’est certainement pas maintenant qu’il est prêt à tomber dans les bras de Morphée, surtout pas alors qu’ils abordent un sujet aussi passionnant qu’une magie qui pose question. « Il y a un sortilège pour chasser l'air ? » Spencer hoche la tête tout en récupérant sa baguette. La question n’est absolument pas stupide, car ce sortilège n’est certainement pas étudié en cours par question d’efficacité. Spencer n’en a en effet pas eu l’usage avant de devoir trouver un cadeau à Savannah en plus des pancakes qu’elle lui avait réclamé pour son anniversaire. Et encore, même après avoir trouvé comment réaliser ce qu’il avait en tête, un gadget soyons honnête, il n’a pas trouvé le dit enchantement en un clin d’œil. « J’en ai eu besoin cet été, mais pas à si grande échelle. » Spencer tourne la tête vers les flammes et poursuit. « J’ai mis un bocal qui contenait une bougie sous vide, tout en trafiquant le pot pour produire une étincelle à l’ouverture. À ce moment, la combustion de la bougie commence avec l’arrivée d’oxygène et elle s’arrête quand t’as plus de combustible ou que tu refermes le pot. Bref… La formule c’est facielis, et le mouvement. ..» Spencer interrompit ses explications le temps de reproduire le geste lentement, autant pour se le remémorer que pour le montrer à Matrim. Baguette brandit, il fit un huit horizontal qui englobait tout le feu et dont le centre entrait en alignement avec le centre de sa cible et le point entre ses deux yeux. Ne restait plus qu’à attirer sa baguette vers soi, comme pour tirer sur un sac imaginaire contenant l’air à chasser du feu. « T’essayes où je tente ma chance ? À mes souvenirs il n’y avait pas de contre-indication dans ce cas, mais je n’ai pas encore testé dans ses conditions. » Spencer s’arrangeait toujours pour être béton sur la théorie avant de passer à la pratique mais il avait conscience qu’il ne trouverait aucune étude complète sur ce sortilège s’il n’en rédigeait pas une lui-même. Dans le cas présent, ils avaient bien d’autres possibilités pour éteindre ce feu, mais facielis pourrait se révéler utile dans d’autres situations. À l’instant, Spencer songeait au cas où ils se retrouveraient dans un air empoisonné à renouveler en vitesse. Et puis il avait déjà testé ce sortilège à petite échelle, il était temps de faire les choses en grand pour que ça sorte du domaine du futile. Le sortilège de gèle braise lui, ne l’était peut-être pas.

« Tu pensais plus à un truc comme du théâtre où le sort serait utiliser pour en mettre plein la vue ou plus comme un leurre en tant de guerres pour rendre l'ennemi craintif ? » Utilisation stratégique ? Spencer n’a pas vu aussi loin, et il s’en veut autant qu’il saisit l’occasion d’être avec une personne capable de pousser la question encore plus loin qu’elle ne vient de le faire. « Je pensais plus au théâtre… Ça peut éventuellement faire climatisation sans nécessiter trop de moyen ou comme tu dis en mettre plein la vue, mais en temps de guerre… t’a une idée plus précise ? Parce que si les gars ne connaissent pas les sortilèges, ils peuvent être impressionnés, mais… sinon… » Le cerveau de Spencer est en ébullition. Il le savait de toutes façons qu’il n’était pas prêt de dormir, les discussions avec Matrim peuvent facilement s’étirer sans tourner en rond. La preuve, elle a dérivé sur un autre sortilège. « Tu connais le sort de métamorphose permettant d'animer des statues de pierre ? Et bien, c'est un principe semblable. En gros, tu lui donnes une directive générale et il l'applique avec une certaine liberté de mouvement, mais n'y dérogera pas. Donc si tu lui dis d'attaquer une personne, il le fera comme il l'entend jusqu'à ce que tu lui dises d'arrêter ou de faire autre chose. » Spencer hoche la tête, pour montrer qu’il comprend au fur et à mesure des explications. « Je vois quoi. T’as plus à te préoccuper de ne pas créer un incendie que de contrôler le libre-arbitre des animations. » C’est pas mal tout ça, en théorie du moins.

Garder le contrôle justement, Spencer ne s’en sort pas trop mal de son propre point de vue, mais il pourrait faire tellement moins d’effort si tant de choses avaient été différentes. Seulement, le jeune homme n’a pas eu le pouvoir d’influencer les choses, enfant, et même adolescent, il a subi les actions de Carmin Cobra comme celle du père de Matrim comme il l'apprend à l’instant. « Il paraît que c'est bien de parler à ses amis. » Le cinquième année esquisse un signe affirmatif de la tête avant de se raviser et de réprimer un soupir : il ne peut être d’accord. Au-delà de son comportement personnel à ce sujet et concernant les révélations de Matrim, Spencer ne peut être satisfait de ses nouvelles connaissances. Il est bien trop marqué pour être objectif vis-à-vis de ces simples faits contre lesquels il ne peut plus rien, mais c’est bien normal. Le jeune homme saura faire la part des choses, une fois de plus, mais seulement après une réflexion longue et pénible. Peut-être mettra-t-il un petit bout de temps à y consacrer quelques tours d’aiguilles, mais la douleur qu’il s’inflige au poignet, sous sa manche, finira bien par le décider à prendre le taureau par les cornes. Spencer mesure les difficultés qu’a eues Matrim à lâcher le morceau, qui perdurent maintenant qu’il doit s’expliquer, mais il n’est certainement pas prêt à le remercier de la confidence, encore moins à expliquer pourquoi il est tant affecté. Plutôt parler de l’autre sujet qui tient visiblement Matrim à cœur étant donné qu’il a cessé d’éviter les questions silencieuses à ce sujet. « Ils ne savent pas exactement ce que j'aie comme malédiction. Ils ont tentés des trucs, mais n'arrivent pas à la gérer. Il y avait une équipe d'aurors sur le cas quand j'étais jeune, mais ils ont abandonné les recherches il y a près de sept ans disant qu'ils n'avaient plus les ressources nécessaires pour y travailler. Comme je n'étais pas trop malade, ce n'était pas une priorité pour eux. » Ce n’est pas ce qui apparaît à Spencer, mais ce n’est pas lui qui mène ces recherches qui appartiennent désormais au passé. Tout ce qu’il peut faire lui, dans l’immédiat, c’est se pencher sur les dates. Sept ans de passés depuis l’abandon des recherches qu’il dit, Matrim avait donc 9 ans, il a été touché à 6 ans. Tentant d’avoir l’avis le plus objectif possible, Spencer ne peut que considérer que 2 à 3 ans de recherches sont preuve d’un certain intérêt des acteurs du ministère, jusqu’à ce que la curiosité passe. « En soi, c'est comme si j'étais allergique à moi-même. C'est une attaque du système nerveux central qui est gérer avec des potions. La non-prise de potion provoque des épisodes de « coma » dont la longueur est variable. Après, on ne sait jamais ce qui en ressortira. Une fois j'étais à moitié sourd, une autre je n'arrivais pas à former des mots avec ma bouche, mais pas de soucis à faire des sons et là, je tremble comme une feuille. » Spencer fronce les sourcils, les calculs loin derrière lui. « Et c’est douloureux ? T’es retombé dans le coma cet été ? A cause de tout le remue ménage, t'as pas eu ta potion ?» Il repense aux vacances qu’ils ont évoquées un peu plus tôt. Ça lui semble déjà assez loin, mais pas assez pour qu’il oublie que Matrim n’était pas spécialement ravi des sienne même si sur le coup, Spencer ne s’en est pas inquiété outre mesure. « Mais il y a un truc que je ne comprends pas… Pourquoi ont-ils mis des aurors aux recherches et pas des médicomages ou même des langues de plomb, eux qui sont habitués aux mystères ? Ils étaient à la recherche du responsable ? » Spencer ne prend pas spécialement de gants et ne s’excuse pas de la difficulté que Matrim va certainement avoir à lui répondre, après tout, c’est lui qui a lancé le sujet. Le mieux qu’il puisse faire est de lui poser ses questions maintenant plutôt que de remettre le sujet sur la table plus tard ou même jamais ce qui annulerait l’intérêt des révélations de Matrim. « Et de ton coté, tu ne peux pas faire grand-chose pour trouver une solution ? » C’est ici une question rhétorique note Spencer alors qu’il songe à la large portion de la bibliothèque à l’accès difficile, et aux maigres ustensiles de potions dont ils disposent ici. Matrim est doté d’une intelligence hors norme, raison de plus pour qu’il ait forcément fait tout ce qui était en son pouvoir pour améliorer sa condition. Alors sans posséder plus d’informations, son camarade est bien en peine de pouvoir l’aider et ce n’est pas une question de manque de volonté comme ça pourrait l’être dans d’autres domaines.

« Oui. » Spencer hoche la tête, mais prend tout son temps pour répondre. Il sait qu’il peut répondre personnellement, laisser apparaître la rancœur qu’il l’anime sans que Matrim ne se doute qu’elle couve depuis bien avant que cette cagoule de mangemort soit retrouvée, il y a des années de cela, mais doit tout de même prendre ses précautions. « C’est… » La difficulté avec laquelle qu’il a trouve ses mots le conforte justement dans l’idée que parler à ses amis n’est pas forcément chose à faire. « Mais pas tout de suite. Réfléchis à la question. On en reparlera une autre fois. » Sauvé par le gong. Spencer a également entendu les bruits de pas dans les escaliers, sans même avoir besoin d’un sortilège. Il se saisit de son livre et vérifie la présence de sa baguette à sa ceinture. Après une rapide analyse des lumières, et des préoccupations actuelles de Matrim, il en conclu que les taches sombres sur le bout des doigts sont passés inaperçu. De toute façon, il va monter se laver les mains et désinfecter la plaie. « Humm… Ouai, c’est la meilleure chose à faire. » Il se lève, Matrim comprendra bien qu’il n’a pas la tête à se lancer dans une discussion aussi banale qu’inapproprié après les sujets qu’ils viennent d’évoquer. Autant que Matrim face ce qu’il à faire et que lui commence sa très mauvaise nuit. « On y va ? » Les bruits de pas qui se sont fait entendre ont désormais un visage, deux même. Les gamines de douze ans maximum se sont interrompues et cachés dans les escaliers en découvrant leur présence quand Matrim et lui se sont levés, mais leur gloussements se font entendre à des kilomètres à la ronde. Une bonne chose songe Spencer alors qu’ils remontent leur escalier, elles ne seraient pas d’aussi bonne humeur, si elles avaient entendu des choses aussi croustillantes que celles qui se sont dites un peu plus tôt. « A demain ? » Spencer se dispensa d’un signe de main alors qu’ils arrivaient devant la porte de leurs dortoirs désormais respectifs, autant ne pas tenter le diable.

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