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dumb ways to die ► zach e. thompson
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Message(#) Sujet: dumb ways to die ► zach e. thompson dumb ways to die ► zach e. thompson EmptyMar 5 Sep - 21:15

ASHLEY
&
ZACH
EVITER L'INEVITABLE
[SEPT 2023]
Quelle beeeeeelle matinée ! J’étais radieuse. La matinée était radieuse. Et je l’étais aussi. Je me suis réveillée tranquillement dans mon lit dans la salle commune de serpentard côté sixième année. Ah ! Ca changeait ra-di-ca-le-ment des cachots. Déjà il y avait plus d’espace. C’était plus cosy. C’était plus chaud. Plus douillet. Et il y avait moins de personnes qui ronflaient comme des locomotives.
Bref, c’était mieux.
Je me suis donc réveillée avec un objectif particulier, et un graaaaaaaand et énooooooorme sourire qui n’annonçait rien de bon. Oui, il était clairement mauvais de voir à quel point j’étais de bonne humeur en me réveillant, ce matin, aux environs de 5h30. Car oui, je ne changeais pas mes vieilles habitudes : je me levais tôt.
Et comme chaque matin, je faisais de l’exercice. Traction, abdominaux, tractions, monter et descendre les escaliers, tractions, abdominaux, monter et descendre les escaliers. Au grand déplaisir de mes coloc’ d’ailleurs car du coup, je faisais un peu de bruit lors de mes tractions. Le reste c’était soit silencieux soit fait en dehors de la salle des dodos.
Je venais de finir une énième traction quand j’entendis un mouvement. Il me suffit d’un regard pour reconnaître l’origine : Cruz. Je l’avais certainement réveillé, et elle s’était certainement retournée pour tenter de se rendormir. Avec un sourire machiavélique, je pris mon coussin, et, m’approchant à pas de loup, je le lui jetais en pleine face.
Un grognement.
J’entendis vaguement un « dégage » étouffé.
Mais pas de mouvements supplémentaires.
Visiblement, avoir deux coussins lui allait très bien.
Je soupirais. Quelle flemmarde ! Bon ok, il devait être 6h à 6h30 du matin, et alors ? Oui bon les cours ne commençaient qu’à 8h.
Bref.
Je l’abandonnais pour la salle de bain. Une bonne douche froide, il n’y a que ça de vrai ! Puis, je m’habillais. « M’habillais ». On ne pouvait pas dire que je sois bien habillée, j’avais une allure assez dépravée avec la jupe trop haute, le chemisier boutonnée au trois quart et la cravate quasiment entièrement desserré. Mais je m’en fichais. Car ensuite, je pris un petit accessoire qui complétait mon allure de racaille : une batte. Une batte que je me servais pour le quidditch, soigneusement customisé avec des dessins triviaux noirs.

Je me suis donc mis en chasse. Bon je n’avais que deux endroits probables à chasser. Et puis j’avais du temps, alors je me suis baladée un peu avant d’aller en chasse. J’ai regardé ici et là avant d’un pas joyeux et guilleret, je me suis même surprise à siffloter, tandis que je zonais de portes en portes. L’endroit le plus probable : la bibliothèque. Mais Il n’y était pas. Alors il n’y avait vraisemblablement qu’un seul endroit probable : la salle commune.
J’attendis sagement à l’entrée – car oui je connaissais l’entrée puisque j’avais déjà joué des tours à Narcissa grâce à cela – le dos appuyé contre un mur, ma batte sur mon épaule. Certains serdaigles sortaient de leur salle commune et me regardaient étrangement, ce à quoi je ne répondais qu’avec un sourire mauvais. Très mauvais. Il y avait de l’orage dans l’air. Le temps me parut très court jusqu’à ce que ma cible n’apparaisse à mes yeux, pourtant il du bien se passer au minimum une heure.
Zach.


« Zaaaaaaaaach ! » hurlais-je à son intention, lui sautant presque dessus tandis que ma main libre agrippait avec force son bras. « Comment tu vas ? Tu te souviens de moi ? Ashley, ta pote que t’a emballé chez ses vieux pendant qu’ils n’étaient plus là. Tu as cours ? Quel dommaaaaaaaaaaaaaage. J’ai le regret de t’annoncer que tu vas sécher. »


Je ne le laissais absolument pas le temps de répondre, que ce soit entre mes questions ou juste après lui avoir annoncé sans aucune pitié qu’il allait devoir sécher son cours très passionnant d’histoire de la magie – ah bah oui j’avais enregistré son emploi du temps, que j’avais subtilisé très discrètement.
Je lui serrais donc le bras avec plus de forces qu’il n’en fallait, tout en le tirant en direction des vieilles salles inutilisées – histoire d’être en intimité. C’était limite si je ne le jetais pas au milieu de la salle avant de fermer la porte à l’aide d’un sortilège, puis je me tournais vers lui, un large sourire aux lèvres.

« Ca f’sait longtemps ! J’te présente Lucie, » j’agitais ma batte devant ses yeux. « J’me suis inspirée d’une série moldue pour son p’tit nom. Tu connais Walking Dead ? » J’agitais ma main libre avant même qu’il ne réponde, en signe de « de toute façon j’m’en fou. ». « Lucie, c’comme une extension de moi t’vois, » Je commençais à m’approcher de Zach à pas lent. « Nous n’aimons pas les mensonges. Et on n’aime pas qu’on nous passe pour des connes non plus. » Avec une délicatesse surprenante, je posais le bout de ma batte au niveau du sternum de Zach, avant de conclure. « Alors, Mister Balai-Dans-Le-Cul, tu m’expliques pourquoi tu m’évites ? »



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Message(#) Sujet: Re: dumb ways to die ► zach e. thompson dumb ways to die ► zach e. thompson EmptyVen 15 Sep - 2:02

    C’était une matinée assez banale au château. Je me levais, comme d’habitude. Je me préparais, comme d’habitude. Je descendais du dortoir, comme d’habitude. Je traînais un peu dans la salle commune, comme d’habitude. Rien qui ne sorte de l’ordinaire, de la routine que j’avais à Poudlard. Rien qui n’annonçait que ça changerait autant une fois que je franchirai la porte d’entrée de la salle commune pour me diriger vers les premiers cours de la journée. Peut-être que mon instinct m’indiquait que j’allais passer un sale quart d’heure, mais je restais plus longtemps que d’habitude dans la sécurité de cette salle commune. Je traînais des pieds, le nez plongé dans un bouquin. La foule de Serdaigles me passait devant, bien plus pressée que moi d’aller en cours. J’avais un cours d’histoire de la magie qui m’attendait, mais il était tout juste à l’étage inférieur, rien ne pressait donc. Et je ne fuyais plus la salle commune, je pouvais donc traîner du pied sans aucune conséquence. Finalement, après que le gros de la maison soit sorti, je me décidais à sortir également, parmi quelques autres retardataires. Pas suffisamment, hélas, pour couvrir ma sortie face à ce qui m’attendait dans le couloir.

    A peine sortais-je de la salle commune, le nez toujours dans mon livre, quand une voix un peu trop familière m’interpella. Ou plutôt me hurla dessus mon nom. A peine eussé-je le temps de lever le nez qu’une forte poigne m’enserra le bras, telle une menotte m’empêchant de partir. Avec un boulet au bout pour être sûr que je ne parte pas. Et une batte, visiblement. Je fixais Ashley dans les yeux, le regard un peu vide de si bon matin, mais malgré tout curieux. Et évidemment, elle comptait visiblement me laisser dans mes interrogations encore un moment. Quoique, je pouvais commencer à deviner ce qu’elle me voulait. Si elle me demandait si je me souvenais d’elle, c’était sûrement en référence au fait que je l’évitais ces derniers temps. Malgré elle et malgré moi, elle me rappelait ce qu’il s’était passé entre Narcissa et moi. Et bien que, pendant les longs mois de présence de Blackman, j’avais fini par m’habituer à ne plus lui adresser la parole qu’en cas d’extrême nécessité, ou pour la provoquer, son annonce à la ferme m’avait plus affecté que je ne voulais l’avouer. Sûrement à cause du faux espoir que j’ai eu sur son retour. Finalement, elle était restée la même, préférant rester avec d’autres. Elle avait choisi Ashley. Elle avait choisi Aimie. Et ça ne semblait absolument pas la déranger. Alors soit, puisque pour elle je ne valais désormais pas plus que les autres qu’elle méprisait, d’après le ton qu’elle avait employé ce jour-là, moi aussi je l’oublierai. Mais le fait que ça m’affecte, je ne comptais le dire à personne. Enfin, Anthea le sait indirectement, puisqu’elle réagit comme moi, mais ça resterait notre petit secret. Et ce, malgré la menace que posait, sans même que Ashley ne l’ait utilisée, cette batte.

    Le temps de cette réflexion, elle m’avait traîné dans le quatrième étage à la recherche d’une salle inutilisée. De toute façon, même si j’avais voulu rétorquer, elle ne m’aurait pas écouté. Ou aurait fait en sorte que je n’en dise pas plus, ce qui était encore moins appréciable. A mains nues, je pourrais me défendre, mais cette batte était problématique. Alors je me laissais traîner par dépit, tandis que sa prise se resserrait de plus en plus. Une fois arrivé dans une des vieilles salles inutilisées de l’étage, elle ferma la porte magiquement. De toute façon, je n’avais pas emmené ma baguette pour un cours d’histoire de la magie. Et même si je l’avais, je n’étais pas sûr de réussir à l’ouvrir. Quoique, la dernière fois que j’avais essayé, la porte avait fini dans la face d’un mangemort… Enfin bref. Mon bouquin toujours en main (avec un marque page quand même, je l’avais fermé entre temps), je me tenais debout au centre de la salle, attendant tout de même des explications sur son comportement. Mais bien sûr, la connaissant, elle ne pouvait pas aller droit au but, il fallait qu’elle tergiverse, qu’elle me présente sa batte nommée après son équivalente de Walking Dead, etc… Pendant cette partie, je l’observais avec un air blasé, comme défi. J’en avais pas grand-chose à faire, honnêtement, du nom de sa batte. J’étais enfermé dans une salle avec elle armée, je préfèrerais savoir comment sortir en évitant les dégâts. J’ai assez donné avec mon trou dans le torse. Après ces présentations elle finit enfin par me dire son problème. Je lui mentais, je la prenais pour une conne, je l’évitais. Le dernier point, c’était vrai, je n’avais plus tant l’envie de la croiser ces derniers temps. Ca finirait peut-être par passer, mais toute cette histoire était trop fraîche. Le deuxième point, il était faux, j’ai jamais pensé à la prendre pour une conne. Le premier… Je le faisais avec pas mal de monde, et ça allait être ma meilleure option ici. On avait l’habitude de chercher nos secrets, mais celui-ci, je ne comptais même pas lui laisser un seul indice de son existence.
    Je levais ma main libre pour la poser sur sa batte qu’elle avait mise contre moi, tentant d’avoir une bonne accroche sur celle-ci malgré l’épaisseur de ce côté-là. Et puis, si elle comptait me faire un coup d’estoc, je pourrai le dévier. C’est pas comme si mon torse était un point faible dans l’immédiat, mais un peu quand même. Et puis, elle faisait un peu peur sa Lucie quand même. Toutefois, les batailles contre les mangemorts avaient eu comme effet secondaire de relativiser face à ça.

    « Alors, parce qu’on s’est soi-disant emballés l’été dernier, je dois te coller au cul à tout moment ? J’ai jamais signé pour ça. »

    Commencer par une attaque comme ça plutôt que par la diplomatie n’était peut-être pas la meilleure option, mais je comptais bien régler cette question. Et puis, après tout, peut-être que la technique rentre dedans marchait mieux avec elle.

    « Enfin, je suppose que tu veux une vraie réponse. Soit. On est en début d’année, et je suis préfet, j’ai des choses à faire. Des premières années à guider le temps qu’ils prennent leurs marques. Des deuxièmes années qui ont eu une première année catastrophique à réhabituer. Et puis, je suppose que t’es au courant, puisque les autres maisons en font aussi, on prépare une petite sauterie avec Shaelyn pour renforcer la cohésion de Serdaigle. Donc ouais, je suis désolé, j’ai pas beaucoup de temps en début d’année, ça se calmera plus tard. »

    Honnêtement, ces facteurs tombaient à pic et coïncideraient probablement avec le temps que je mettrai à me changer les idées. Cependant, malgré mon "désolé", le ton de ma voix avait été assez neutre. Dans son état, ça influera sûrement sa réaction, mais c’était trop tard maintenant. On verra bien, mais je reste sur mes gardes, ma main prête à éloigner cette maudite batte.
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