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Come please I'm calling - Spencer [Terminé]
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Message(#) Sujet: Come please I'm calling - Spencer [Terminé] Come please I'm calling - Spencer [Terminé] EmptyDim 3 Sep - 17:33


Spencer & Savannah

Come please I'm calling

Je ne sais pas si je suis vraiment heureuse d’être retournée à Poudlard ou non. D’un côté, le discours prononcé par le directeur m’a rassuré et m’a fait comprendre que nous étions entre de bonnes mains désormais, mais de l’autre, j’ai l’impression de revoir tout ce que j’ai vécu en parcourant de nouveau les couloirs de l’école. Certes, je n’ai plus, désormais, un seau et une éponge dans la main, je peux aller et venir comme bon me semble, j’ai retrouvé mon dortoir, mes amis, toute ma vie, mais les choses ne sont tout de même plus vraiment pareil. J’ai l’impression que Brooklyn va mieux et il n’a pas trop rechigné à l’idée de retourner à l’école. Je ne sais pas si c’est parce qu’il est fataliste et qu’il a décidé d’être passif et d’accepter son sort quoi qu’il arrive ou si c’est parce qu’il pense comme moi que Poudlard est, en quelques sortes, une seconde maison pour lui et qu’il avait envie de revenir. Enfin, une deuxième maison, il faut le dire vite. Je ne sais pas trop ce qu’en pensent les autres mais moi je ne me sens plus autant à ma place qu’avant. J’ai l’impression qu’un Mangemort peut surgir à mes côtés d’un moment à l’autre et ça me terrifie. Je crois que j’étais presque plus en forme psychologiquement à la ferme. Je sais que ça a l’air ridicule dit comme ça, mais au moins là-bas rien ne me rappelait l’enfer que j’avais eu à traverser mis-à-part ma mémoire qui avait la gentillesse de me laisser tranquille au moins pendant la journée. Les cauchemars se sont un peu calmés quand je suis rentrée chez moi, d’ailleurs, je crois que reprendre mon rôle de maman, même pour deux petites semaines, m’a fait extrêmement de bien. Mes frères et sœurs ont réussi à me donner durant ces quelques petits jours qui sont passés trop vite, tout l’amour que je n’ai pas reçu pendant deux mois et ça m’a fait tellement plaisir que je ne peux m’empêcher de sourire jusqu’aux oreilles quand j’y repense. Je crois que même les triplettes ont été sensibles à mon retour au domicile familial ce qui était loin d’être le cas les autres années. Peut-être ont-elles simplement vu la douleur de mes parents, je n’en sais rien. Désormais, elles sont assez grandes pour comprendre notre lien de parenté et même s’il est possible qu’elles ne développent jamais l’attachement que j’aurais aimé, au moins j’ai l’impression d’avoir une place particulière dans leur vie et c’est déjà pas mal. Mes parents n’ont toujours pas trop compris ce qui nous arrivait je crois, ils ont eu vient qu’il y avait eu un problème à l’école et je ne suis pas sûre qu’ils soient ravis que nous soyons repartis, mais c’était mieux comme ça. Je suis une sorcière et je ne peux pas renoncer à ce statut, je n’en ai absolument pas envie. Pourtant, ce serait sans doute plus facile, j’ai bien compris que toute cette histoire avait eu lieu parce que beaucoup de sorciers jugent encore que notre compagnie est indésirable et je n’aime pas savoir que quelques élèves de cette école rêveraient de me voir ailleurs. Mais j’ai ma place ici et je ne compte pas la laisser.

Les pensées se bousculent dans ma tête mais je sais que j’ai besoin d’un temps d’adaptation, nous sommes arrivés à Poudlard seulement deux jours auparavant. En plus, mes habitudes sont un peu bouleversées puisque je ne vois pas du tout Isidore alors que j’ai l’habitude de passer beaucoup de temps avec lui. D’ailleurs, ne pas aller m’assoir avec Isidore et Spencer pour faire le trajet menant à l’école dans le Poudlard Express m’a fait vraiment tout drôle. C’est un peu pour ça que j’ai tenu à voir Spencer aujourd’hui, d’ailleurs, j’ai conscience de lui faire subir notre dispute de couple alors qu’il n’y est pour rien et j’ai envie de lui faire bien comprendre qu’il est mon ami malgré tout et que je ne l’évite pas délibérément mais simplement parce que c’est un peu compliqué pour moi de me retrouver en face d’Isidore en ce moment. Ce matin, je lui ai demandé par lettre de venir me rejoindre au lac à l’heure du déjeuner. Le temps de ce début de mois de septembre s’est un peu rafraichi ce qui me permet de croire avec quasi-certitude que nous ne serons pas envahis par la foule ce soir. Pour l’occasion, je me suis introduit dans les cuisines pour chaparder de quoi faire un super pique-nique. Je suis ressortie avec des chips, des crudités et deux tranches de pain et de quoi faire des sandwichs. J’ai tout casé dans un sac en toile que j’ai mis sur mon épaule et je suis partie en direction du lac. Je me suis assise sous un arbre bien que le soleil ne soit pas trop fort aujourd’hui. J’ai l’habitude de m’assoir là quand je retrouve Spencer, il nous arrive assez régulièrement de venir discuter ici loin du monde. Il est mon ami et j’ai totalement confiance en son jugement, je sais qu’il saura d’être de bon conseil. A dire vrai, j’ai aussi bien envie de savoir comment il va depuis tout ce qu’il s’est passé. Lors de mon anniversaire, nous n’avons pas trop parlé parce qu’Izzie était là aussi et je crois que nous avions tous besoin de donner le change en faisant semblant que tout allait bien plutôt que de nous apitoyer sur notre sort. Maintenant, les choses sont différentes et j’ai vraiment envie qu’il me parle. Bien sûr, je ne vais pas le forcer, ça ne sert à rien, mais je vais tout faire pour qu’il me dise ce qu’il a sur le cœur. Au moment où je prends cette décision, le jeune homme arrive justement vers moi et je me lève pour le serrer dans mes bras brièvement, comme je le fais à chaque fois que je souhaite lui dire bonjour. « Salut toi ! Ça me fait super plaisir de te voir. » C’est sincère, passer mon déjeuner avec lui me fait vraiment très plaisir. « J’ai apporté de quoi grignoter, tu as faim ? » J’espère que oui, j’ai pris à manger pour mille, une vraie maman poule. « Je suis désolée qu’on ait pas eu l’occasion de discuter avant, les choses ont été un peu compliqué ces derniers temps. » La ferme ne nous laissait pas vraiment l’opportunité d’avoir des conversations très privées et Spencer m’a énormément manquée.

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Dernière édition par Savannah R. Caldwell le Jeu 4 Jan - 22:17, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Come please I'm calling - Spencer [Terminé] Come please I'm calling - Spencer [Terminé] EmptyMer 13 Sep - 22:42

Feat Savannah R. Caldwell
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Spencer avait accueilli avec un sourire sa lettre le matin même, alors même qu’il regrettait qu’elle ait dû passer par ce biais pour lui proposer de discuter dans le parc. C’était affligeant. Savannah avait une place particulière, une place de choix dans sa vie, et chaque jour passé à se voir souffrir les avait rapprochés. La voir trembler de froid, à la merci des mangemorts l’avait révolté, il avait plus d’une fois perdu son calme prudent quand on s’en était pris à la jeune femme, et s’était demandé au moins autant de fois, comment il tiendrait sans elle. Pourtant, et alors même qu’il avait bien failli lui céder ce qu’il mettait tant d’ardeur à garder sous clef, elle lui avait envoyé une lettre. S’ils n’étaient pas dans la même maison, Savannah avait elle aussi redoublé et, encore en cinquième année, ils suivaient à peu de choses près les mêmes cours. Le terme « meilleure amie » semblait un peu léger face à l’importance qu’il donnait à la jeune femme dont il avait reçu sa lettre en se servant une tartine de beurre au petit déjeuner. Il s’était bien évidemment empressé de renvoyer l’oiseau porteur de bonne nouvelle à son expéditrice, une réponse affirmative inscrite sur le dos du parchemin.

Plus tard, alors qu’il tentait de geler des braises à l’aide du bouquin qu’il n’avait pas encore rendu à Jill, dans la salle commune des blaireaux, l’entrevue prochaine lui était revenue en tête et il s’était mis à réfléchir à ce qu’il allait dire. Une réflexion que le jeune homme espérait très franchement ne pas voir devenir une habitude. Il en avait d’ailleurs mit du temps, à parvenir à un semblant de résultat, avec ses braises, sans doutes parce qu’il n’était pas vraiment habitué à l’exercice, mais les pensées qui parasitaient son esprit avait aussi leurs part de responsabilités. Le trajet dans le Poudlard Express lui était revenu en tête, le signe de main lancé par Savannah à son égard sur le quai de Poudlard Express. Ca ne correspondait pas à la vert&argent, pas plus qu’on avait jamais vu le trio Savannah-Isidore-Spencer séparé dans le Poudlard Express. Les disputes entre les deux amoureux étaient devenue monnaie-courante, au fil des années, mais hasard ou courte durée des embrouille, les quelques trajets qu’ils avaient pu faire dans le Poudlard Express, s’étaient passés plus ou moins dans la joie et dans la bonne humeur, jusqu’à maintenant. L’année qu’ils laissaient derrière eux les avaient marqués à jamais au feutre indélébile. Elle avait été marquée par la victoire et la joie perverse pour quelques-uns, mais pour beaucoup, c’était la souffrance et la haine qui avait primé. Les retrouvailles avaient été moins joyeuses qu’on aurait pu l’espérer, la libération avait eu un prix, un lourd prix, mais ils s’étaient d’un accord tacite, forcé à sourire lors de cette soirée du 25 juillet. Depuis la tarte et les pancakes avaient été engloutis, et la vérité avait mis un sérieux, coup de poing à leur bonne entente. Spencer connaissait son meilleur ami, et c’est pour cette raison qu’il ne lui avait pas conseillé de mentir par omission comme il aurait pu personnellement être tenté de le faire. Isidore n’avait pas cette mauvaise habitude et ne chercherait jamais à l’acquérir, raconter sa bêtise vis-à-vis de Savannah et d’Anoushka le plus tôt possible semblait être la meilleur chose à faire, et l’était probablement.  Spencer s’était montré optimiste quant aux chances qu’avaient Isidore de se faire pardonner, au vu des circonstances, cette habitude n’était pas à prendre. Si l’on pouvait se permettre l’expression, les circonstances n’avaient pas encore suffi. Les mois de tortures morales et physiques, l’éloignement d’autant plus cruel que les proches étaient à portée de main et les trop nombreuses erreurs… Qu’on parte d’un sujet ou d’un autre, on en arrivait toujours au même point. Les évènements tragiques avaient leurs part de responsabilité partout, y compris dans le déroulement de trajet jusqu'à Poudlard.

Spencer se dirigeait donc vers leur habituel point de rendez-vous près du lac, à la fois content et soucieux. Le visage de Savannah quand elle se lève pour lui donner l’accolade, le décide pour la première humeur. « Salut toi ! Ça me fait super plaisir de te voir. » Pas d’oreilles indiscrètes aux alentour, c’est vrai que même s’ils se sont croisés les deux derniers jours, la dernière situation similaire jadis habituelle, remonte à tellement loin. « Ca faisait trop longtemps. » Le jeune homme dépose son sac à Terre alors qu’il effectue le même mouvement et son regard se pose sur le sac rempli apporté par la jeune femme. « J’ai apporté de quoi grignoter, tu as faim ? » Le sac à l’air vraiment remplit à ras-bord. « Tu es sure que tu as ramené assez pour grignoter dignement ? » Son regard quitte le sac pour se poser sur Savannah. En vérité, il n’a pas énormément faim, il ressent moins ce besoin qu’à l’habitude en ce moment. Pas étonnant quand on sait qu’un menu enfant à des allures de festin pour l’estomac rapetissé des ressortissants des cachots. « Je suis désolée qu’on ait pas eu l’occasion de discuter avant, les choses ont été un peu compliqué ces derniers temps. » Un sourire triste, il la partage sa déception. Il a vraiment envie de savoir ce qu’il en reste de la jeune femme avec qui il discutait un an plus tôt. Et alors peut-être qu’il se laissera aller à se montrer aussi bavard qu’il avait pu l’être dans les cachots. « C’est pas comme si on avait eu le choix, du moins jusqu’à la libération, et à ce moment on avait du monde à revoir... Les retrouvailles ont été comme tu l’espérais ? Maman était ravie d'avoir de ne plus avoir à changer les couches? »



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Message(#) Sujet: Re: Come please I'm calling - Spencer [Terminé] Come please I'm calling - Spencer [Terminé] EmptyVen 15 Sep - 14:52


Spencer & Savannah

Come please I'm calling

Je suis ravie de voir Spencer et je me sens un peu coupable de l’avoir négligé à cause de ma dispute avec Isidore. J’ai l’habitude d’effectuer tous mes trajets de retour vers l’école avec mes deux meilleurs amis et en choisissant délibérément d’agir autrement cette fois, j’ai l’impression de les avoir laissé tomber. Pour Isidore, je ne me sens pas si coupable que ça parce qu’après la bombe qu’il a lâchée, j’estime qu’il est un peu normal que je sois en colère et que je ne renoue pas si facilement que ça avec les habitudes que nous partageons. Pourtant, Spencer n’a rien fait pour mériter que je l’abandonne de la sorte, surtout après l’année que nous venons de vivre. La promiscuité partagée dans les cachots nous a évidemment rapprochés, il a été là pour moi pendant les moments difficiles autant que j’ai été là pour lui et je pense que ce lien spécial mérite d’être entretenu pour perdurer avec le temps. J’ai bien conscience d’avoir mis à mal notre trio lorsque j’ai embrassé Isidore parce que forcément avoir un couple au milieu d’une belle amitié a une incidence sur la manière dont nous évoluons. Nous avons eu de la chance, Spencer s’est montré très compréhensif et j’ai l’impression que son attitude vis-à-vis de nous n’a pas vraiment changé mais c’est sûrement aussi parce que nous avons fait très attention de ne jamais le placer entre nous deux. Il reste notre ami, avant tout et c’est très important de conserver ce lien pour moi. Bien sûr, j’ai toujours considéré qu’il était un peu plus proche d’Isidore que de moi, mais c’est sûrement parce qu’ils sont tous les deux des garçons et qu’il leur est plus facile de se confier l’un à l’autre plutôt qu’à moi. Parfois, je me sens un peu lésée, comme pour cette histoire avec Jill, par exemple, mais la plupart du temps je trouve tout simplement ça normal et je les laisse avoir leurs moments privilégiés. Toutefois, nous n’avions jamais eu un aussi gros conflit Isidore et moi et pour le coup, nous ne parvenons pas à éviter que celui-ci impacte Spencer et j’en suis la première désolée.

Pourtant, je suis encore persuadée que nous allons pouvoir passer un bon moment tous les deux. Je ne sais pas du tout si Isidore à parler de tout ça à Spencer et si je suis tenue d’aborder le sujet ou non. D’un côté, j’espère que Spencer ne sait pas que mon petit-ami a embrassé une autre fille parce que je trouve ça affreusement humiliant, mais de l’autre côté, j’ai envie qu’il le sache parce que j’ai affreusement besoin de lui demander conseil, je suis totalement perdue. Je pense que le mieux que je puisse faire c’est d’attendre bien sagement qu’il aborde le sujet plutôt que de me lancer dans quelque chose que je vais forcément regretter. C’est un peu lâche comme attitude, mais n’est-ce pas une caractéristique intrinsèque de la maison à laquelle j’appartiens ? Honnêtement, je me suis toujours demandé pourquoi j’avais atterri à Serpentard, je ne trouve pas que je remplisse à merveille les caractéristiques de cette maison, comme quoi, c’est peut-être plutôt mes défauts qui font de moi une vert et argent plutôt que mes qualités. « Ça faisait trop longtemps. » Spencer a l’air content de me voir et son attitude est infiniment rassurante. Je ne sais pas pourquoi, mais je m’imaginais qu’il pourrait m’en vouloir d’avoir adopté cette attitude alors qu’il n’était pour rien dans ce conflit. Je lui envoie donc un large sourire, exprimant par ce simple geste toute l’affection et la reconnaissance que j’éprouve pour lui à cet instant précis. J’ai tort de me faire autant de soucis en permanence, je vais finir par avoir des cheveux blancs avant l’âge tant je suis angoissée à l’idée de faire quelque chose qui déplaise à mes amis. Mais c’est plus fort que moi, j’ai peur de faire un faux pas vis-à-vis des personnes que j’aime et qui comptent à mes yeux. Spencer fait évidemment partie de cette catégorie de personnes.

« Tu es sûre que tu as ramené assez pour grignoter dignement ? » Je lève les yeux au ciel, consciente qu’il commence très mal ce petit break en me lançant une pique. Evidemment, je ne me vexe pas pour autant, mes parents m’ont toujours dit que manger était la solution à tous les problèmes et j’admets que la gourmandise dont je fais parfois preuve est idéale pour me faire oublier que mon estomac a probablement été réduit de moitié suite aux mauvais traitements que nous avons subi. « Je rêve, mais quel ingrat ! Peut-être que j’ai amené un peu trop de nourriture mais c’est parce que nous avons besoin de reprendre des forces. Regarde-nous, on est tout maigrichons ! Je ne veux pas tomber de mon balai dès le premier match. » Ce serait dommage surtout alors que je viens d’être nommée capitaine de l’équipe de Quidditch de ma maison. Je ne sais pas si je réussirais à mener mon équipe à la victoire mais je veux au moins réussir à leur montrer que je suis la bonne personne pour occuper cette fonction. « Et puis j’ai une bonne excuse, j’ai l’habitude de préparer des pique-niques pour plus de dix personnes alors j’ai un peu du mal à réduire les proportions. » Un simple déjeuner au parc ressemble à une véritable expédition pour la famille Caldwell et je suis en général en charge de l’organisation de l’opération. Ce rôle me tient à cœur et je fais toujours mon possible pour qu’aucun événement négatif ne vienne gâcher ce moment. « C’est pas comme si on avait eu le choix, du moins jusqu’à la libération, et à ce moment on avait du monde à revoir... Les retrouvailles ont été comme tu l’espérais ? Maman était ravie d'avoir de ne plus avoir à changer les couches ? » Il me trouve des excuses et je lui en suis infiniment reconnaissante. « C’était tellement génial… Beaucoup trop court mais vraiment fabuleux, je crois qu’avoir été privé d’eux pendant aussi longtemps m’a encore plus permis de réaliser à quel point ils sont importants pour moi. Je suis contente d’être revenue à l’école, mais j’aurais aimé avoir plus de temps pour profiter de ma famille. » Deux semaines en guise d’été, c’est très insuffisant. « Et toi ? Tu as bien meilleure mine, ça te fait quoi de revenir ici ? » Nous n’avons pas eu l’occasion de s’accorder un tête à tête depuis notre retour à Poudlard et lui poser cette question semble nécessaire, nous avons l’habitude de nous confier l’un à l’autre désormais et je tiens à ce qu’il se sente capable de le faire même maintenant que nous avons quitté les cachots.

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Message(#) Sujet: Re: Come please I'm calling - Spencer [Terminé] Come please I'm calling - Spencer [Terminé] EmptySam 30 Sep - 22:57

Feat Savannah R. Caldwell
Come please I'm calling
Tout a basculé l’année dernière. Beaucoup trop de choses ont changés Spencer le sait, mais il ne parvient pas à profiter pleinement des bonnes choses qui n’ont pas changé. Tout ici lui rappelle les mangemorts, tout, partout, évoque la souffrance, la douleur est inscrite dans sa chair, dans sa tête, dans ses gènes même depuis le temps. La mort de ses parents avait été lente et douloureuse, mais la nouvelle, elle, n’avait pas mis longtemps à s’imposer à lui, ça avait été simple, rapide et efficace, mais pas moins douloureux. Spencer n’avait pas su oublier le meurtre de ses parents, normal, il ne pouvait se résoudre à se contenter du sort qu’avait réservé la justice à l’assassin, compréhensible, il peine toujours à vivre avec ces souvenirs pourtant lointain, triste. Après cela, il n’y a pas grand-chose à dire, plus besoin d’expliquer son état d’esprit après des mois de tortures et d’esclavage. C’est toujours pire que ce que vous pouvez imaginer, retenez ça.

Il va s’en remettre, peut-être, mais pas tout seul. Il avait fait barrage, suite au premier coup dur. Sa famille adoptive a mis des années à obtenir le quart de son statut pour le jeune homme qui n’a eu que faire des recommandations des psychologues, et de tous les autres pédants de moldus. Spencer était alors seul, et le gosse de six ans n'avait pas eu la fois d'accepter l'aide. Cette année a été la fois de trop, et la chute aurait été une évidence si un Blackman aussi excessif avait débarqué à l’arrivée à Poudlard du jeune homme six ans plus tôt. Depuis, Spencer a compris qu’il pouvait compter sur les plus merveilleuses personnes qu’il connaisse, et qu’eux aussi comptent sur lui pour remonter la pente. Le poufsouffle va avoir besoin d’eux pour espérer cela, parce que cousin Shafiq alias mangemorts, son soutien, il s’en passera. Ses amis vont lui être indispensables, Savannah en tête de liste. Parce que c’est sa meilleure amie, celle qui l’a aidé à tenir pendant tous ces mois, celle à qui il a failli tout confier, qui le connaît le mieux, avec Isidore. Mais Isidore n’était pas à leur place, et même si Spencer sait qu’il aurait donné plus qu’une main pour échanger les rôles, Isidore ne peut pas comprendre ; tout comme Spencer aurait négligé la perte d’une main si elle n’avait appartenu à son meilleur ami qui avait risqué bien plus pour les sauver. Même, il pouvait compatir, mais ne connaissait pas la douleur de perdre un membre, tout comme seuls les nés-moldus pouvaient raconter leur calvaire au cachots. D'ailleurs, Spencer serait peut-être inconsciemment aidé par celle dont les lacérations ne lui avaient pas échappées, Casey, celle en qui il avait d’abord vu un soutient, qui n’était à présent plus qu’une menace. La possibilité, même mince, qu’elle ait la même vision des choses que lui, qu’ils pourraient s’apporter beaucoup, Spencer n’en a pas conscience, tout comme il n’a pas encore pris la réelle mesure de l'importance que prendraient ses plus proches amis s’il sortait de cette noirceur qui l’entourait jour et nuit.

Le soleil brille, le paysage est magnifique, mais Spencer ne le remarque plus. Ce n’est, pour aujourd’hui, pas bien grave parce qu’il a une autre raison de sourire : le pique-nique qui l’attend avec sa meilleure amie. On peut presque croire, l’espace d’un instant qu’il n’a pas souffert Spencer, car il ne trouve rien de mieux que d’utiliser sa franchise habituelle pour débuter la conversation. « Je rêve, mais quel ingrat ! Peut-être que j’ai amené un peu trop de nourriture mais c’est parce que nous avons besoin de reprendre des forces. Regarde-nous, on est tout maigrichons ! » Elle n’a pas tort, deux mois se sont écoulés depuis leur libération, mais les séquelles physiques n’ont disparu chez aucun des nés-moldus. Savannah a le même comportement que Sophie qui l’a traité comme un gamin de dix ans en le forçant à finir son assiette pendant les quinze jours, mais Spencer l’accepte beaucoup mieux de sa part, parce que c’est Savannah et surtout parce qu’il n’a pas d’excuses crédible à trouver. « Je ne veux pas tomber de mon balai dès le premier match. » C'est vrai qu'elle a une belle insigne vert argent épinglée à son uniforme maintenant la jeune femme, Spencer l’a remarqué l’autre jour, mais on était en plein cours, pas question de se mettre à discuter, mais il aurait dû la féliciter bien plus tôt, s’ils avaient vraiment pris la peine de se parler avant qu’elle ne lui envoie un hibou. « C’est une bonne idée que tu as là captain ! » Les mots employés ont des sens différents selon les personnes, Spencer n’a pas explicitement félicité à la nouvelle capitaine de serpentard pour son attribution, mais c’est tout comme, il l’espère. Plus sincèrement, il ne se pose même pas la question, Savannah le connaît, elle aura relevé qu’il était content pour elle, même si le quidditch n’est pas sa passion. Le poufsouffle aime voler, ça lui vide l’esprit sans trop le fatiguer et il se sent d’attaque pour réfléchir après, il connaît les règles du quidditch et comprend l’attrait des gens pour la compétition, mais il vivrait aussi bien sans. Une bonne chose, car s’il était un fervent supporter de l’équipe de Poufsouffle, il se verrait bien embêté de se retrouver face à une équipe menée par Savannah. Ou pas, peut-être qu’elle joue comme un pied la nouvelle capitaine des serpents, c’est peu probable, on est d’accord, mais Spencer n’est pas assez connaisseur pour juger. Ce qu’il sait avant même qu’elle ne le lui dise, ce qui l’importe, c’est qu’elle est motivée, et contente forcément donc lui aussi. « Mais je pense que tu as un peu de temps devant toi pour retrouver ton estomac et ton niveau d’antan, et épuiser tes troupes avant le premier match. » Le temps de faire les sélections, les entraînements, les répartitions de terrain, il croit bien. En fait, Spencer est plutôt bien informé, mais ce n’est pas étonnant quand on constate ses fréquentations, Savannah, et puis jusqu’à l’année dernière Isidore qui jouait. « Et puis j’ai une bonne excuse, j’ai l’habitude de préparer des pique-niques pour plus de dix personnes alors j’ai un peu du mal à réduire les proportions. »

Tsss. Des excuses, encore des excuses. Mais elles tiennent la route et c'est pour la bonne cause, alors Spencer se retient de la taquiner en lui rappelant à quel âge on apprend à faire des divisions. Il l’aurait peut-être fait l’an passé, mais pas après la longue famine, qu’ils deviennent obèses, à la rigueur, il s’en foutait Spencer. Mais ça ne risquait pas d’arriver avant un looooong moment. Et puis les pique-niques en famille, il ne pouvait pas en parler, il n’en faisait jamais. Depuis la fois où les Mortensen étaient partis en camping un été extrêmement pluvieux, rien à lire, rien à faire non plus à part du kayak, de la randonnée, et justement préparer les pique-niques. Spencer avait fini par s’éclipser pour squatter chez Izzie, il n’en pouvait plus. Et à long terme, il avait taché d’éviter toutes les activités familiales qui se rapprochaient de près ou de loin de la nature, de la pluie surtout, ce qui n’était pas difficile vu qu’il ne rentrait au pays que pour les vacances, qui s’étaient révélées bien plus courtes que prévu pour tout le monde, plus pénible aussi pour Spencer. « C’était tellement génial… Beaucoup trop court, mais vraiment fabuleux, je crois qu’avoir été privé d’eux pendant aussi longtemps m’a encore plus permis de réaliser à quel point ils sont importants pour moi. Je suis contente d’être revenue à l’école, mais j’aurais aimé avoir plus de temps pour profiter de ma famille. » Spencer sourit, il comprends, lui aussi aurait aimé pouvoir profiter de sa famille plus longtemps. Il aimerait lui dire qu’elle les reverra aux prochaines vacances, mais il n’est plus sûr de rien et certainement pas disposé à l’avancer sur un sujet incertain. « Et toi ? Tu as bien meilleure mine, ça te fait quoi de revenir ici ? » Cette question, il l’attendais, peut-être pas aussi tôt, mais il n’allait pas en vouloir à Savannah d’aller droit au but. Toutefois, il prend son temps avant de répondre, se calant contre le tronc de l’arbre. « C’est pas compliqué d’avoir un meilleur teint…Je suis relativement content d'être ici... » Il ne doit pas être beau à voir, même maintenant, alors avant, il vaut certainement ne pas imaginer. « ...A discuter tranquillement dans le parc avec toi, presque comme avant… Poudlard a changé… » Le regard du jeune homme dérive vaguement sur la droite, et si elle surprend ce mouvement, Savannah ne peut ignorer que les pensées de Spencer se dirigent vers le monument aux morts. « … Les gens ont changé… Mais on est revenu quand même. Je ne sais pas pour toi, mais c’était pas gagné pour moi d’ailleurs. Mes parents m’ont vu arrivé dans un trop mauvais état pour me laisser repartir sans poser des tonnes de questions, et me proposer d’aller voir un psy. » Jusque-là rien de secret, que Spencer a divulgué. Ce n’est un secret pour personne qu’il avait passé de mauvaises vacances. C’était peut-être étonnant, mais il n’aime pas mentir, alors quand il se voyait obligé de rendre une excuse qui ne l'était pas, crédible, n’en parlons pas. Quinze jours avaient été longs, mais sans ces vacances, peut-être, aurait-il juste vu en Poudlard une prison ? Spencer fixe le lac qui s'étant devant lui.

Il ne brosse que la superficie Spencer, pour l'instant, et il sait ses dires trop optimistes pour qu'ils soient crédibles aux yeux de Savannah. Mais il doute d'être prêt à lui raconter qu'il trouve que la cérémonie d'hommage n'était qu'une mascarade et qu'il veut tous leur faire payer le prix du sang, aux mangemorts. Spencer finit par relever les yeux vers sa meilleure amie. "Et toi ?" Qui a-t-il au delà de "je suis contente d'être revenue mais ma famille me manque" ?

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Message(#) Sujet: Re: Come please I'm calling - Spencer [Terminé] Come please I'm calling - Spencer [Terminé] EmptyVen 6 Oct - 17:04


Spencer & Savannah

Come please I'm calling

Je suis évidemment très heureuse de retrouver Spencer aujourd’hui surtout compte tenu de la culpabilité que je ressens à cause de la manière dont je l’ai abandonné dans le Poudlard Express. Lui ne m’avait absolument rien fait et je l’ai laissé tomber sans même lui envoyer le moindre mot pour lui expliquer. Sur le moment, ça m’a paru être la meilleure chose à faire, je ne voulais pas lui imposer la présence de deux amoureux en plein conflits alors qu’à la base nous faisons notre maximum pour conserver notre trio amical sans lui infliger notre histoire d’amour qu’il n’a pas besoin d’avoir sous les yeux constamment. Alors oui, j’ai voulu lui éviter cette atmosphère glaciale et je n’ai pas non plus eu envie de lui donner un choix à faire en lui disant par courrier que je ne tenais pas à partager le même wagon que celui de mon petit-ami, il se serait senti obligé de me dire avec lequel de nous deux il préférait rester et je n’en avais pas du tout envie. Alors j’ai préféré les laisser entre mecs, me disant tout simplement que ce serait plus facile comme ça, d’autant plus que j’ai la chance de pouvoir compter sur ma famille à Poudlard et que je savais que nous pourrions passer le trajet ensemble. C’est ce que j’ai fait et je ne le regrette pas parce que je sais que c’était pour le mieux, mais je m’en veux quand même de n’être jamais revenue vers Spencer pour lui expliquer les choses. Je n’ai pas du tout envie de le forcer à s’impliquer dans notre relation s’il n’en a pas envie. En même temps, j’ai l’impression de lui devoir une explication alors tout cela est vraiment trop compliqué pour moi et je ne sais pas vraiment ce que je dois faire. Pourquoi les relations humaines sont-elles si compliquées ? J’aimerais vraiment que les choses soient simples, je crois que je mérite un peu de simplicité, surtout après ces longs mois passés dans les cachots. Bien sûr, le plus simple serait d’utiliser mon pouvoir de Legilimens mais je sais que Spencer m’en voudrait si j’agissais de la sorte avec lui.

Parler de Quidditch et de la trop grande quantité de nourriture que j’ai eu le malheur de préparer est certainement plus facile et c’est sûrement pour ça que je me jette dans la brèche, non sans faire allusion en même temps à notre transformation physique que je n’assume pas vraiment. Je ne me suis jamais trouvée particulièrement jolie mais mon amaigrissement manifeste me dérange énormément et je fais en sorte de reprendre quelques kilos. La première fois que je me suis vue nue dans un miroir en sortant du château a été un vrai choc, voir tous ces os apparents, c’était très dérangeant. Bien sûr, je n’ai pas non plus perdu quarante kilos en huit mois, mais j’ai toujours été plutôt mince alors forcément les quelques kilos que j’ai perdus ont suffi à faire de moi quelqu’un de vraiment maigre. Evidemment, j’ai un peu repris depuis mais pas assez à mon goût et mon appétit met du temps à redevenir aussi développé qu’avant. A la ferme, on m’a conseillé de multiplier les repas, mais le fait de ne pas retrouver mon mode d’alimentation aussi facilement que je le voudrais me frustre. Je ne peux que remercier Elliot de m’avoir nourrie durant cette période, sinon je n’imagine même pas l’état dans lequel je serais s’il n’avait pas été là. « C’est une bonne idée que tu as là captain ! » Je ne peux que sourire, évidemment, à cause du terme employé par mon ami. Je suis contente qu’il ait remarqué mon insigne sans que j’ai eu besoin de le mentionner. Comme moi, il doit certainement savoir que la version d’Isidore avec une main en plus méritait bien plus ce poste que moi mais il a au moins la grande délicatesse de ne pas me le faire remarquer et je lui en suis très reconnaissante. Bien sûr, rien ni personne ne m’empêchera de le penser, mais l’entendre serait bien plus dur. « Mais je pense que tu as un peu de temps devant toi pour retrouver ton estomac et ton niveau d’antan, et épuiser tes troupes avant le premier match. » Le premier match est en novembre alors c’est sûr que j’ai le temps mais je pense aussi qu’il va passer très vite, trop vite. « Oui, c’est sûr, mais j’aimerais être au top pour organiser les sélections. » Et surtout pour être à la hauteur du travail qui aurait été effectué par Isidore à ma place.

Nous ne tardons pas à rentrer dans le vif du sujet, à savoir notre retour à Poudlard et les sentiments qui vont forcément avec ce retour un peu douloureux. Je sais que Spencer est la personne la mieux placée avec qui je peux en parler. Je ne peux pas trop me montrer malheureuse lorsque je suis avec Brooklyn parce que ce n’est pas un garçon très fort et qu’il ne peut pas porter toute la misère du monde sur ses épaules. Quant à Avalon, elle est beaucoup plus forte que moi et je me suis déjà montrée assez faible devant elle ces derniers temps en alliant chouiner sur ses genoux quand ça n’allait pas avec Isidore, elle n’a pas besoin de cette jumelle faible et je ne veux pas me montrer faible de toute façon. Avec Spencer, les choses sont différentes, nous nous sommes soutenus tout ce temps et je suis certaine qu’on va encore se soutenir durant cette année qui s’annonce compliquée. « C’est pas compliqué d’avoir un meilleur teint…Je suis relativement content d'être ici à discuter tranquillement dans le parc avec toi, presque comme avant… Poudlard a changé… Les gens ont changé… Mais on est revenu quand même. Je ne sais pas pour toi, mais c’était pas gagné pour moi d’ailleurs. Mes parents m’ont vu arrivé dans un trop mauvais état pour me laisser repartir sans poser des tonnes de questions, et me proposer d’aller voir un psy. » Je grimace, je comprends évidemment ce qu’il veut dire, mes parents ont eu un peu peur aussi en nous voyant revenir et leur mentir n’était pas au programme. Je suis sûre que, s’ils l’avaient pu, mes parents m’auraient bien gardé auprès d’eux, mais je voulais revenir et conjurer le mauvais sort. « Comment as-tu fait pour les convaincre de revenir cette année ? » Il devait être difficile de devoir donner des réponses à toutes ces questions, heureusement qu’ils étaient trois chez les Caldwell. « Et toi ? » Je soupire, je ne sais pas trop quoi répondre à dire vrai, je ne me sens pas aussi bien ici qu’avant. « J’ai eu du mal à aller au cours de potions et parfois quand les souvenirs sont trop vifs, je ne me sens pas très bien. J’ai aussi beaucoup de mal à trouver le sommeil. Mais sinon, j’imagine que tout va bien. » En tout cas, beaucoup mieux que l’année précédente, c’est une certitude. « Tu ne m’en veux pas de ne pas être venu vous rejoindre dans le Poudlard Express ? » Je suis tellement désolée d’avoir fait ça, il faut au moins que je lui dise.

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Message(#) Sujet: Re: Come please I'm calling - Spencer [Terminé] Come please I'm calling - Spencer [Terminé] EmptyMar 10 Oct - 18:22

[q
Feat Savannah R. Caldwell
Come please I'm calling
La scène est on ne peut plus ordinaire :un pique-nique au bord du lac, ils sont assis dans l’herbe et discutent tout simplement. Le sujet : tout et rien, préoccupations d’adolescents, ils se connaissent assez bien pour continuer sur cette lancée jusqu’au soir, à voir s’ils ne se sépareront pas avec le sentiment de ne pas avoir tout dit. Sûr qu’il est bien tentant de parler de nourriture, qu’il est bien louable de s’inquiéter à demi-mot du gaspillage et tout à fait naturel d’apprécier la nomination de Savannah au poste de capitaine, mais ce ne sont que des détails parfaitement abordables en public. Sans pour autant évoquer le désastre de l’année précédente, il ne serait pas très judicieux de laisser les conséquences de l’énième dispute entre les deux meilleurs amis de Spencer sous silence. L’occasion est en or pour aborder ce sujet un peu plus délicat, mais encore faut-il avoir envie de la saisir cette occasion, cette tranquillité que leur offre l’immense parc de Poudlard. « Oui, c’est sûr, mais j’aimerais être au top pour organiser les sélections. » Remettre à plus tard, Spencer ne le veut pas, mais il faut reconnaître que continuer à parler de quiddich est plus tentant que de lui demander comment elle va véritablement. Mais elle ne désigne plus l’inconnue qu’il a rencontré cinq ans plus tôt dans un wagon du Poudlard Express, Savannah n’est pas n’importe qui. Alors ils en viennent à parler plus sérieusement.

« Comment as-tu fait pour les convaincre de revenir cette année ? » C’est sans aucune difficulté que Spencer s’apprête à lui répondre. « J’ai déformé la vérité. » Et sans pour autant être fier de ne pas avoir perdu en crédibilité au fils des jours, Spencer n’a aucune honte à avouer qu’il a menti en long en large et à travers pour cette fois. Comme le lui a si bien écrit Jill, qui l’a conforté dans son idée, c’était nécessaire. Peut-être certains parents sont-ils aveugles, ou trop influençable, Yannick et Sophie ont leurs limites. Ce n’était pas agréable, les vacances les plus stressantes de sa vie, mais c’était la chose à faire. « Officiellement, il y a eu une épidémie l’année dernière, j’ai été touché d’où mon affaiblissement, l’école mise en quarantaine, les hiboux porteurs de lettres étaient aussi confinés. Tu vois le genre. » Un mensonge bien ficelé, à première vue impeccable, mais qui est de suite devenu moins crédible face à des parents aussi inquiets que Sophie et Yannick. Une fois face à sa famille adoptive aussi inquiète que suspicieuse, Spencer en était venu à se demander pourquoi il n’avait pas commencé à réfléchir à sa fable dans les cachots. Pendant un mois entier, il avait planché, mais des failles persistaient, et deux semaines avaient été à peine trop courtes pour que Mannuella ne s’y engouffre. Aussi paradoxale que cela puisse paraitre, ces dernière vacances avaient été les plus longues de sa vie, plus encore que celle qui avaient précédés ses onze ans et son entrée à Poudlard. Spencer ne parvenait pas à se défaire des crimes perpétrés en ces lieux quelques mois plus tôt, mais au moins, il gardait inconsciemment en lui le soulagement qu’il avait ressenti en montant dans le Poudlard Express qu’il avait cru ne jamais revoir. Des sentiments bien plus négatifs se disputaient l’avant-garde, mais il ne pouvait espérer meilleur réconfort. Qu’avaient trouvé les autres, comment s’en tirait Savannah ? « J’ai eu du mal à aller au cours de potions" L’œil attentif, la mine grave, Spencer scrute la plus minime de ses réactions, tout en arrachant machinalement des bruns d’herbes. Retourner dans les cachots n’avait pas été très agréable, mais toutefois moins éprouvant qu’il n’avait pu l’imaginer. Sa préparation psychologique y était pour quelque chose, il avait dû apprendre voilà un an et demi déjà, à faire la part des choses en potions, à dissocier le passé du présent et les impressions du concret. Et puis cela faisait des années qu’il se conditionnait à laisser son inconscient dormir quand il était éveillé, endormi, c’était une autre histoire que de ne pas se laisser submerger. "Et parfois quand les souvenirs sont trop vifs, je ne me sens pas très bien." Qu’elle s’arrête là, c’était ce que Spencer souhaitait. Était-elle à cent pour-cent sincère, Spencer n’osait en être convaincu. Les séquelles auxquelles il s’attendait, pour les connaître, étaient bien présente, mais même avant que ses traumatismes n’empirent ces années, il en connaissait d’autres. Il n'avait aucune difficulté laisser de coté la douleur à sa main droite, mais les griffures étaient bien présentes, cachés, mais présentes. Spencer la fixait toujours en silence, même si la laisser parler sans intervenir devenait difficile. « J’ai aussi beaucoup de mal à trouver le sommeil. » Normal. « Mais sinon, j’imagine que tout va bien. » Savannah avait été bien plus claire que lui, et il l’en remerciait grandement, mais elle ne pouvait finir par tout va bien. Le poufsouffle ne pouvait la laisser dire ça. « Non, Sinon… » Comment formuler ? Si Spencer prenait le temps de réfléchir, c’était seulement pour être crédible, pas pour prendre des gants. « J’vois pas les choses sous même angle… Le reste pourrait être pire, mais… pourrait être mieux… » Les yeux de Spencer vinrent rejoindre le sol et les brins d’herbe qu’il martyrisait. «…Pas en changeant le cours du passé, mais si la société, ceux qui y ont du poids en tout cas, arrêtaient de considérer la guerre comme terminée, lchoisissaient mieux leurs priorités.» Spencer était conscient de ne pas être spécialement clair, mais il n’allait pas enfoncer une porte avant de savoir si elle était ouverte ou non. Si Savannah préférait parler d’autres choses, et réfléchir à ce qu’il avait dit, qu’il en soit ainsi, pour aujourd’hui. « Quand tu dis que tu te sens mal, c’est au point de… t’évanouir… d’être saisie de tremblements ? » Il revoyait Megan allongé sur le sol du quatrième étage, il voulait être prévenu désormais.

« Tu ne m’en veux pas de ne pas être venu vous rejoindre dans le Poudlard Express ? » En voilà un sujet un peu plus léger, mais juste un tout petit peu. Spencer laissa une seconde s’écouler avant de répondre. « Non, t’inquiètes, je suppose que je n’étais qu’une victime collatérale, et que ce n’était pas moi le problème dans l’histoire ? » Il leva les yeux, quand ses deux meilleurs amis cesseraient de se disputer, c’est que l’un d’eux serait mort. « Et puis un trajet à deux vaut toujours mieux qu’un trajet à trois pourri. » C’était sorti tout seul et Spencer n’eut pas l’occasion de le regretter, car il ne trouvait rien de vexant dans sa réponse. Il aurait pu répliquer la même chose à Isidore si c’était avec Savannah qu’il s’était installé dans le Poudlard Express. Espérons juste que Savannah ne s’identifierait pas comme la chose pourrie au lieu d’y attribuer l’ambiance qu’il aurait pu avoir dans le compartiment du Poudlard Express.

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Message(#) Sujet: Re: Come please I'm calling - Spencer [Terminé] Come please I'm calling - Spencer [Terminé] EmptyLun 16 Oct - 22:04


Spencer & Savannah

Come please I'm calling

Je ne sais pas comment il est possible que nous soyons presque tous revenus à Poudlard cette année, nos parents doivent être de sacrés inconscients pour avoir accepté une telle chose. Bon, il est vrai que pour ma part, j’ai un peu fait le forcing, je voulais continuer ma scolarité à Poudlard et j’aurais déplacé des montagnes pour pouvoir y parvenir. Mais je crois que s’ils l’avaient pu, mes parents m’auraient bien gardé auprès d’eux pour nous éviter d’avoir à faire face à un nouveau problème. En soit, c’était bin la première année durant laquelle les choses prenaient une tournure aussi catastrophiques donc ils pouvaient se dire que c’était une exception, mais je suis étonnée que la promotion des secondes années ne soit pas totalement vide parce que revenir après un tel carnage doit être affreusement compliqué. « J’ai déformé la vérité. » Je hoche la tête tout en conservant une expression parfaitement neutre. Je n’ai pas à juger sa manière d’agir, il a fait ce qui lui semblait bien et je peux le comprendre, il voulait autant que moi retourner à Poudlard et s’il pense que c’est le seul moyen d’y parvenir, il a bien fait d’agir de la sorte. « Officiellement, il y a eu une épidémie l’année dernière, j’ai été touché d’où mon affaiblissement, l’école mise en quarantaine, les hiboux porteurs de lettres étaient aussi confinés. Tu vois le genre. » Oh oui, je vois le genre, mais le mensonge a dû être compliqué à faire passer quand même, d’autant plus que je pensais que les familles avaient été informées par le ministère ou un autre organisme habilité. J’avoue que je ne me suis pas posée plus de questions que ça, tout ce qui m’importait était de parvenir à convaincre mes parents et j’ai réussi ce qui fait de moi la fille la plus heureuse au monde. « Ils ont gobé ça ? » Le mensonge n’est pas mauvais mais ils ont dû lui poser des tonnes de questions alors ça n’a pas dû être simple.

« Non, Sinon… » Je le vois froncer les sourcils et réfléchir comme s’il cherchait ses mots pour formuler quelque chose de blessant ou en tout cas de peu agréable à entendre. J’avoue que ça m’angoisse un peu et que j’ai peur qu’il tente de me pousser dans mes retranchements en me demandant de manière un peu plus prononcée mon ressenti actuel. Parler de mes émotions est encore difficile pour moi, actuellement, je me remets doucement de tout ce qu’il s’est passé et je pense qu’il va me falloir un peu de temps pour réussir à reparler de tout ça sans avoir des trémolos dans la voix. « J’vois pas les choses sous même angle… Le reste pourrait être pire, mais… pourrait être mieux… » Je hausse les sourcils, intriguée par ce qu’il est en train d’essayer de m’expliquer. J’avoue que j’ai un peu de mal à comprendre où il veut en venir. Tout ce que je sais, c’est qu’évidemment que ça pourrait être mieux, notre quotidien peut toujours être plus agréable que celui que nous avons actuellement mais en l’occurrence, je trouve que nous nous en sortons plutôt bien compte tenu de la position dans laquelle nous nous trouvions quelques semaines plus tôt. « …Pas en changeant le cours du passé, mais si la société, ceux qui y ont du poids en tout cas, arrêtaient de considérer la guerre comme terminée, choisissaient mieux leurs priorités. » Je ne comprends toujours pas ce qu’il veut dire. Je suis même complètement perdue. Qu’est-ce qui pourrait être mieux ? Qui doit choisir ses priorités ? Quelles priorités ? Il va falloir qu’il soit bien plus clair. « Cmment ça ? Tu veux qu’on continue à se battre ? On a déjà tellement à faire pour tout reconstruire et se reconstruire, je ne suis pas sûre que repartir à l’attaque d’un ennemi invisible soit ce que nous ayons le mieux à faire pour le moment. » Je ne sais même pas si c’est là qu’il veut en venir, tout ce que je sais, c’est qu’il y a deux minutes il voulait comme moi reprendre les kilos qu’il a perdu et là j’ai l’impression qu’il veut quitter l’école pour aller chercher des problèmes, ce n’est pas réjouissant. « Quand tu dis que tu te sens mal, c’est au point de… t’évanouir… d’être saisie de tremblements ? » Je secoue la tête de droite à gauche. Bien sûr que non ! « Oh non, pas du tout, ce n’est pas à ce point ! J’ai juste une sensation désagréable et un nœud dans l’estomac. Rien d’insurmontable. » Je suis d’ailleurs persuadée d’être capable de surpasser tout ça, il me faut juste un peu de temps.

Le sujet de la guerre existant entre Isidore et moi arrive enfin sur le tapis et je crois que je suis encore moins à l’aise avec ce sujet que celui de notre enfermement dans les cachots. J’ai peur de trop en dire, d’obliger mon ami à prendre parti ou pire encore de le voir prendre parti pour son meilleur ami en me laissant de côté, ce serait juste horrible. « Non, t’inquiètes, je suppose que je n’étais qu’une victime collatérale, et que ce n’était pas moi le problème dans l’histoire ? » Malheureusement oui, c’est exactement ça mais je n’ai jamais eu envie de lui donner ce rôle alors ça m’embête vraiment qu’il fasse preuve d’une aussi grande perspicacité. Spencer ne mérite pas d’être plongé au cœur du conflit qui nous oppose et je veux lui prouver qu’il reste mon ami et qu’il est vraiment très important pour moi parce que c’est tout simplement le cas. « Malheureusement… Mais je n’ai jamais voulu que ça se passe comme ça, je ne veux pas te demander de choisir ou quoi que ce soit, je préfère juste te voir séparément, si ça ne t’ennuie pas trop. » C’est horrible, j’ai l’impression d’être la grande méchante qui casse notre super trio et ce n’est vraiment pas agréable. Mais je sais que je n’ai pas vraiment le choix, je ne peux pas faire semblant avec Izzie, ce serait trop bizarre et en plus il ne saurait plus sur quel pied danser. Je tiens à rester parfaitement honnête avec tout le monde, même si notre trio doit en pâtir. J’espère juste qu’ils ne m’en voudront pas trop tous les deux. « Et puis un trajet à deux vaut toujours mieux qu’un trajet à trois pourri. » Il n’a pas tort mais je ne peux m’empêcher d’avoir un horrible pincement au cœur en entendant ses mots, il me donne clairement l’impression que j’aurais été de trop. Je sais que ce n’est probablement pas ce qu’il a voulu dire mais c’est ce que je ressens et la sensation est particulièrement désagréable. « Tu as sans doute raison. » Mon absence totale de conviction est assez évidente et je ne cherche pas spécialement à cacher ma déception. J’espère juste que nous saurons nous adapter rapidement à cette nouvelle situation.

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Message(#) Sujet: Re: Come please I'm calling - Spencer [Terminé] Come please I'm calling - Spencer [Terminé] EmptyLun 23 Oct - 16:43

Feat Savannah R. Caldwell
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"Et ils ont gobé tout ça ? » Spencer lui a expliqué ce qu’il a dû se résoudre à faire pour revenir à Poudlard, il est content de voir Savannah accepter sa méthode sans broncher. Ou du moins, sans laisser paraître sa désapprobation, ce qui est bon signe, car il la sait sincère avec lui. Dans sa question, seule perce son incrédulité, tout à fait justifiée. Que Spencer soit ici en train de discuter avec elle, ou qu’il soit encore, à des kilomètres d’ici, occupé à batailler pour la rejoindre, ça s’est joué à peu. L’été prochain Spencer fêtera sa majorité et n’aura plus besoin de l’aval des Mortensen pour aller à Poudlard, il imagine que son héritage sera débloqué et qu’il trouvera sans soucis les fonds pour son inscription seul, mais on en est pas encore là. Sophie et Yannick avaient représenté pour le jeune homme, aussi choquant cette image soit-elle, des piliers à faire plier, et Manuella était une sorte de cale bien enfoncée dans le sol, qui tentait de maintenir ses parents droits, sur la voix de la raison. « Ouai, en partie, assez. Mes parents voulaient y croire surtout. Ça a joué, je pense. » Mais Spencer se doute que sa meilleure amie ne se satisfasse de ce seul paramètre, elle est consciente qu’il n’a pas pu suffire. Après tout, elle aussi a du réussir à convaincre ses moldus de parents. Ils étaient peut-être trois à s’y mettre, mais ça n’a pas dû être une partie de plaisir. « Mais il me fallait un raisonnement en béton. Il ne fallait que je me comporte comme si j’avais été très malade, pas comme si j’avais été réduit en esclavage. J’ai passé des heures à planifier mon histoire, j’avais des anecdotes à la pelle et un pseudo-coma m’épargnait une partie de l’année, mais ça a bien failli ne pas suffire devant ma sœur. Une vraie tête de mule. » Ces heures de calculs, ces heures passées à élaborer des scénarii avaient été longues et pénible, et même s’il aurait été capable de jouer une pièce de théâtre à la perfection, avec le stress tout avait été plus compliqué. Sans l’habitude, sans les réflexes qu’il avait acquis, il se serait probablement pris les pieds dans le tapis. Ca Savannah ne le savait pas, et ce serait mauvais pour leur amitié si elle commençait à se le figurer, mais elle l’avait déjà vu se montrer assez persuasif, et puis elle, comme Isidore ou Matrim ou même Megan, ceux qui comptaient le plus pour lui respectaient sa part d’ombre.

« Comment ça ? Tu veux qu’on continue à se battre ? On a déjà tellement à faire pour tout reconstruire et se reconstruire, je ne suis pas sûre que repartir à l’attaque d’un ennemi invisible soit ce que nous ayons le mieux à faire pour le moment. » Si Spencer avait procédé avec méthode pour construire son mensonge, révéler son état d’esprit en toute sincérité était un exercice un peu moins aisé. Savannah ne comprenait pas ce qu’il voulait dire, ça n’avait rien d’étonnant, lui-même avait un flou artistique dans la tête. Il savait parfaitement ce qu’il aimerait faire de l’assassin de ses parents, lui redonner son âme pour lui offrir un semblant de la souffrance qu’il avait créé, et au diable des question d’éthique, l’idée était enracinée trop profondément dans sa mémoire. Les néo-mangemorts en revanche, la question était toute récente. Spencer voulait les voir payer un prix plus cher que celui que pouvait lui offrir la justice officielle, mais ça semblait impossible de même pouvoir se contenter de la justice. A côté de ça, il y avait des gens accusé qu’il connaissait et se montrait incapable de juger, hyper perturbant. Et puis il avait l’impression que rien ne bougeait, que tout n’était qu’un mensonge, comme s’ils étaient tombés sous une nouvelle dictature. On les avait tous interrogés à la ferme, dans le cadre l’enquête pour retrouver ceux qui devaient être châtiés, les procès faisaient bien les gros titres, mais Spencer ne pouvait concevoir qu’on remette des médailles de courage, alors que la guerre n’était pas terminée. Il en était désolé, mais ce n’était pas concevable de faire tomber tout un réseau en un mois, le ministère et Poudlard étaient des places-fortes mais n’étaient pas les seules. « Laisse-moi organiser mes pensées… Je vais peut-être dire des choses qui ne sont pas entendable pour toi, mais il y a un raisonnement derrière. » Spencer passa une main dans ses cheveux, les questions de la première à qui il se confiait mettait en lumière à quel point tout n’était pas clair dans sa tête et il détestait ça. « Déjà...Oui, je veux qu’on continue à se battre, sinon, on devra le faire dans un an, dix, ou ce sera la génération d’après qui payera. Mais il n’est pas question de mener une bataille de front, tu l’as dit, l’ennemi est invisible, ce serait suicidaire, on a déjà trop perdu… Mais l’énergie qu’on consacre à reconstruire, elle est, elle est, vaine. Parce que… comment dire… Les fondations sont friables, à la merci du premier mangemort qui peut y poser une bombe prête à éclater quand on se sentira en sécurité. C’est le schéma d’il a deux ans qui est en train de se reproduire. » Spencer mit en évidence les initiales gravées sur sa main, comme sur celle de Savannah depuis plusieurs années maintenant. Blackman était arrivé à Poudlard, avait causé des dégâts. On l’avait repoussé, on avait pensé ses plaies. Il était revenu et avait appris de ses erreurs, il était revenu plus puissant encore. « Mis à part leur cérémonie à deux noises, ILS donnent bien l’impression d’agir, ils agissent, mais selon moi, l’histoire l’a prouvé, leurs méthodes sont obsolètes. » Spencer la fixa gravement. Elle qui refusait d’utiliser son don à outrance, alors même que lui ne se serait pas gêné, il attendait qu’elle le contredise ou plus exactement qu’elle le persuade qu’il se faisait des films. Il n’était au fond qu’un gosse qui avait peur, et qui appeler sa maman pour qu’elle vienne le rassurait. A la différence que Savannah était juste sa meilleure amie, et qu’elle les voyait aussi les monstres sous son lit et qu’elle en souffrait aussi. « Oh non, pas du tout, ce n’est pas à ce point ! J’ai juste une sensation désagréable et un nœud dans l’estomac. Rien d’insurmontable. » Tant mieux, si elle ne minimisait pas. « D’accord. Mais je ne veux pas… N’hésite surtout pas à me dire quand quelque chose ne va pas. Il n’y a pas de honte à avoir. D’accord ? » Il n’allait pas la presser, elle devait le savoir, mais dans le doute… Et Spencer doutait souvent.

« Malheureusement… Mais je n’ai jamais voulu que ça se passe comme ça, je ne veux pas te demander de choisir ou quoi que ce soit, je préfère juste te voir séparément, si ça ne t’ennuie pas trop. » Il y était habitué de toute façon. Il aurait pu lui répondre ça, mais ce n’était pas vrai. Leurs chamailleries, il les supportait depuis un petit moment, mais Isidore et Savannah n’étaient pas n’importe qui. Parce qu’ils étaient ses deux meilleurs amis, il avait tenté de le faire comprendre à Brooklyn d’ailleurs, il s’en était accommodé. Mais cette fois, et alors même que Spencer s’était imaginé que l’éloignement les pousserait à s’accrocher à la vraie valeur des choses, la dispute avait pris une envergure rarement atteinte. Isidore avait merdé et ils auraient tous deux biens aimés que Savannah passe l’éponge, mais en même temps ils étaient aussi deux à savoir combien Isidore n’était pas doué pour défendre sa cause. « Ça m’ennuie, je ne vais pas te dire le contraire. Mais je m’en accommoderais, on a trop traversé ensemble pour que je fasse la bêtise de prendre parti. » Bien sûr, il offrait ses conseils à Isidore, entre mecs, c’était parfois plus facile de se comprendre –quoi que Isidore prenait des décisions vraiment tordues par moment comme toujours, mais il était aussi à l’écoute de Savannah. Que leur embrouille s’étire dans le temps ou non, Spencer serait toujours aussi à l’écoute que la première fois où Savannah s’était confiée à lui à propos d’Isidore. « Tu as sans doute raison. » Et voilà qu’un froid s’immisce dans la conversation. La vérité n’est pas toujours facile à entendre, surtout quand elle est dite avec trop peu de précautions. « Bon, on le mange ton super pique-nique pour 18 ? » Un regard vers le sac, un sourire et un entrain mesuré, qui peuvent éventuellement témoigner de la volonté de Spencer de redresser la situation, même s’il est déçu qu’un blanc ait pu taper l’incruste dans leur conversation.

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Message(#) Sujet: Re: Come please I'm calling - Spencer [Terminé] Come please I'm calling - Spencer [Terminé] EmptyJeu 2 Nov - 21:07


Spencer & Savannah

Come please I'm calling

Je suis impressionnée par le calme olympien avec lequel Spencer gère la situation. Il m’explique qu’il a berné ses parents le plus naturellement du monde, comme s’il était en réalité en train de regarder une recette de cuisine à la télévision. Mais après tout, si ce choix était le plus judicieux pour lui, alors il a bien fait d’agir de la sorte. Il n’aurait sans doute pas eu le droit de revenir à l’école s’il n’avait pas choisi de mentir et je peux parfaitement comprendre qu’il n’ait pas souhaité abandonner sa scolarité, je n’en avais pas la moindre envie non plus. « Ouais, en partie, assez. Mes parents voulaient y croire surtout. Ça a joué, je pense. » Les pauvres, devoir gérer cette situation en étant totalement extérieur au monde magique n’était franchement pas simple, je le sais puisque pour ma propre famille aussi tout cela est très compliqué, d’autant plus que ce ne sont pas un mais trois de leurs enfants qui sont concernés par toute cette tragédie. Heureusement pour eux, nous réussissons à nous ne sortir plus ou moins bien par nous-mêmes et j’ai réussi à ne pas leur montrer que tout cela m’avait réellement touché histoire de ne pas les faire carrément flipper. « Mais il me fallait un raisonnement en béton. Il ne fallait que je me comporte comme si j’avais été très malade, pas comme si j’avais été réduit en esclavage. J’ai passé des heures à planifier mon histoire, j’avais des anecdotes à la pelle et un pseudo-coma m’épargnait une partie de l’année, mais ça a bien failli ne pas suffire devant ma sœur. Une vraie tête de mule. » Quelle horreur. Je ne sais pas si c’est très gentil pour mon ami, mais je ne peux pas m’empêcher de trouver cette planification de mensonge vraiment très malsaine. Bien sûr, je sais pourquoi il a fait ça et je le comprends parfaitement mais ça reste un peu dérangeant de se rendre compte que son meilleur ami est capable d’inventer avec beaucoup de sang-froid un mensonge d’une envergure relativement importante. « Ça a dû être dur... Tu aurais pu venir m’en parler, tu sais, je ne sais pas si j’aurais pu vraiment t’aider mais j’aurais été un bon soutien moral, j’en suis sûre ! » Nous avons pris l’habitude de nous soutenir moralement tous les deux depuis notre enfermement et je ne veux pas que notre complicité change du fait de cette liberté retrouvée.

J’ai peur pour Spencer, il a l’air tellement désabusé et la suite de la conversation me donne raison. J’ai l’impression qu’il s’est construit une sorte de carapace pour ne pas souffrir d’un trop plein d’émotions et que seule ses idées de vengeance lui permettent d’envisager d’avancer. « Laisse-moi organiser mes pensées… Je vais peut-être dire des choses qui ne sont pas entendable pour toi, mais il y a un raisonnement derrière. » Je ne dis rien, le laissant organiser ses pensées comme il me le demande mais en réalité je flippe complètement. Je ne suis pas sûre de vouloir entendre ces choses non entendable comme il le dit. Peut-être que Spencer parvient à avancer en étant porté par des idées noires qui lui donnent un objectif, mais pour ma part, ce sont mes proches, leur affection et mon quotidien retrouvé qui me permettent d’estomper doucement les souvenirs désagréables qui me réveillent encore la nuit. Je ne veux pas d’une bataille, je ne veux pas que d’autres personnes aient leur nom gravé sur la pierre qu’ils ont installée à la rentrée. Mais ça, Spencer ne semble pas le comprendre, il veut le faire payer à ceux qui nous ont maltraité. « Déjà...Oui, je veux qu’on continue à se battre, sinon, on devra le faire dans un an, dix, ou ce sera la génération d’après qui payera. Mais il n’est pas question de mener une bataille de front, tu l’as dit, l’ennemi est invisible, ce serait suicidaire, on a déjà trop perdu… Mais l’énergie qu’on consacre à reconstruire, elle est, elle est, vaine. Parce que… comment dire… Les fondations sont friables, à la merci du premier mangemort qui peut y poser une bombe prête à éclater quand on se sentira en sécurité. C’est le schéma d’il a deux ans qui est en train de se reproduire. » Je comprends ce qu’il veut dire mais je suis incapable de partager son opinion pour le coup. Si on ne reconstruit pas, on devra organiser notre prochain plan de bataille sur des ruines et nous aurons un résultat approximatif, tout le monde a besoin de récupérer avant d’envisager une éventuelle suite. « Mis à part leur cérémonie à deux noises, ILS donnent bien l’impression d’agir, ils agissent, mais selon moi, l’histoire l’a prouvé, leurs méthodes sont obsolètes. » Mais que voudrait-il faire alors ? C’est bien beau de critiquer les autres mais encore faut-il pouvoir être meilleur. Moi j’ai tendance à penser que je n’ai pas l’expérience et les compétences nécessaires pour prendre des décisions. « Si on ne reconstruit pas, on sera trop faible pour supporter une nouvelle crise, il faut que tout le monde reprenne des forces, qu’on s’entraine, qu’on établisse des plans. Tout ne peut pas se faire en claquant des doigts. Je comprends ton impatience et ton envie d’en découdre sans trop tarder, mais si cette patience peut garantir notre sécurité, alors ça vaut la peine d’attendre. » Je sais que je ne parviendrais pas à le convaincre, mais au moins, j’aurais essayé.

« D’accord. Mais je ne veux pas… N’hésite surtout pas à me dire quand quelque chose ne va pas. Il n’y a pas de honte à avoir. D’accord ? » Je hoche la tête. Spencer se montre prévenant et adorable avec moi et je lui en suis reconnaissante de vouloir m’épauler. Mais honnêtement, je ne vois pas vraiment de quoi je pourrais vraiment lui parler en ce moment. Certes, j’ai encore du mal à m’endormir et retrouver la Savannah forte et indépendante semble pour le moment mission impossible, mais je reprends mon quotidien et mes habitudes progressivement, j’imagine que j’ai surtout besoin de temps, un peu comme nous tous. En tout cas, ça me fait du bien de le savoir à mes côtés. « Bien sûr ! Pareil pour toi, si tu as envie de parler de quoi que ce soit ou que quelque chose te tracasse, n’hésite pas à venir me voir, je serais toujours là pour t’écouter. » Je tiens absolument à ce qu’il comprenne qu’il est important pour moi et qu’il n’a rien à envier aux relations que j’entretiens avec Isidore, Elliot, Brooklyn et Avalon. Certes, notre amitié est très différente mais elle n’est ni inférieure, ni supérieure, chacun a sa propre place dans ma vie et je ne sacrifierais ce lien spécial pour rien au monde. « Ça m’ennuie, je ne vais pas te dire le contraire. Mais je m’en accommoderais, on a trop traversé ensemble pour que je fasse la bêtise de prendre parti. » Je hoche la tête. Je n’avais pas forcément envie de l’entendre mais ça a le mérite d’être honnête. Spencer est quelqu’un de franc et je sais que je peux compter sur lui pour ne pas jouer les hypocrites. C’est un garçon entier et droit, si jamais je fais de la merde, il sera sans doute le premier à me le dire, et j’avoue que c’est rassurant. « Tu sais, tu as le droit de nous le dire si tu penses que l’un d’entre nous, voire même nous deux, n’agit pas de la bonne façon, je ne t’en tiendrais pas rigueur. » Ce n’est pas prendre parti que de donner son avis et comme il est déjà, malgré lui, plongé au cœur de l’action, je ne veux pas qu’il se taise pour nous préserver. Quoi que, quand il m’annonce qu’il préférait passer le trajet en train seul avec Izzie pour éviter que je plombe trop l’ambiance, j’admets que j’aurais préféré qu’il se taise. Je le prends mal, évidemment mais je ne peux pas nier qu’il a raison et c’est encore plus douloureux à entendre. « Bon, on le mange ton super pique-nique pour 18 ? » Je m’efforce de prendre un ton enjoué et de retrouver mon sourire. « Bien sûr ! C’est fait pour ! J’espère que tu apprécieras mes talents culinaires inexistants. » Ce ne sont que de vulgaires sandwich mais un peu d’humour ne peut pas faire de mal compte tenu de l’ambiance qui règne désormais entre nous.

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Message(#) Sujet: Re: Come please I'm calling - Spencer [Terminé] Come please I'm calling - Spencer [Terminé] EmptyMer 15 Nov - 23:03

Feat Savannah R. Caldwell
Come please I'm calling
Elle ne dit rien, mais elle n’est pas franchement approbatrice, c’est du moins ce qu’elle laisse transparaître. Mais Spencer n’en est pas vraiment certain, peut-être est-elle juste concentrée à l’écouter, ce n’est pas tous les jours qu’on doit lui raconter une histoire de mensonge pareille. Il le fait lui, mais ce n’est qu’un détail facile à lâcher étant donné que sa famille se morfond à des milliers de kilomètres. Spencer aurait préféré faire autrement, mais comme le lui a écrit Jill, il a fait ce qu’il a jugé de mieux pour limiter les dégâts. Sur ce coup, même si ça lui coûte, il pense avoir choisi la bonne option, difficile de parvenir à la même conclusion sur d’autres mensonges quand on sait le mal qui se fait à les faire vivre. Peut-être qu’il aurait dû avoir le courage de raconter la vérité sur leur passé à Isidore, Savannah, pas forcément aux autres mais au moins aux principaux concernés, mais c’est trop tard, il s’est trop enfoncé dans le mensonge. Il ne veut pas songer au fait que les secrets sont faits pour être découverts, et que les dégâts seraient moindre si la vérité venait de lui, tout comme il préfère accueillir la sollicitude de Savannah avec un sourire triste et tenter d’oublier l’ombre, le froncement de sourcil qu’il a cru déceler sur son visage un instant. Croisant brièvement son regard, il hoche la tête, même si elle a tort. Pas dans le sens bien sûr, rien n’est simple en ce moment et Savannah l’a aidé, en lui apportant son soutien elle continue son œuvre, pour longtemps, il espère. « Merci. Tu m’aides déjà beaucoup tu sais ? » Bien sûr qu’elle le sait, ce n’est pas souvent qu’on peut l’entendre dire ça, mais elle l’a bien compris par elle-même. Il s’en rend vaguement compte, mais s’il lui dit ça, c’est parce qu’elle parle au passé. C’est involontaire bien sûr, mais ça suffit à Spencer pour qu’il la remercie de son soutien, pour lui demander de ne pas la lâcher. « Peut-être que tu pourras m’aider sur ce coup, je sais pas comment mais... Je vais redescendre à Cambridge à Noël, sans doutes, et à Paques, cet été, et même mes 17 ans passés. Je ne peux pas m’isoler d’eux. Je n’ai jamais reçu autant de lettres que cette année. Ils n’ont pas oublié, c’est… Normal. » Eux l’ont adopté, est-ce réciproque ? En entrant à Poudlard, ce n’était pas évident, désormais, ce n’est pas encore le cas mais il n’a jamais été si proche, face à leur inquiétude même s’il les déteste pour ça, de les considérer comme ses parents, mais pour cela, il lui reste une étape à franchir, le deuil.

« Si on ne reconstruit pas, on sera trop faible pour supporter une nouvelle crise, il faut que tout le monde reprenne des forces, qu’on s’entraîne, qu’on établisse des plans. Tout ne peut pas se faire en claquant des doigts. » Il se tait, entends sa meilleure amie exposer à son tour ses arguments. Est-il pour autant vraiment prêt à l’écouter, c’est difficile à dire. Il y a du vrai dans ce que dit Savannah, du moins, ses arguments semblent tenir debout, mais l’histoire leur a maintes fois révélé leurs failles. Ce n’est pas pour rien qu’on leur impose cinq années d’étude de l’histoire de la magie, Spencer est de ceux qui y trouvent une utilité concrète mais il en vient à se demander à quoi bon. Il aide Tasha de bon cœur et y met de l’énergie, mais il en vient à se demander pourquoi lui faire subir ce cours si la société dans son ensemble ne sait pas le mettre à profit. Selon Spencer, l’histoire, moldue ou sorcière, a prouvé qu’il fallait voir les choses sous un autre angle, Savannah n’est pas d’accord, et il lui a déjà avancé ce même argument qu’il ne compte ainsi pas reformuler. Il aimerait en avoir à la pelle à lui proposer mais sait qu’il perdrait son temps à en avancer certains d’entre eux. « Je comprends ton impatience et ton envie d’en découdre sans trop tarder, mais si cette patience peut garantir notre sécurité, alors ça vaut la peine d’attendre. » Spencer la laisse s’exprimer, comme elle l’a fait plus tôt, mais c’est de moins en moins facile. Il secoue vaguement la tête en caressant machinalement le bracelet qu’elle lui a confectionné à l’occasion de son anniversaire, un bon moyen de se rappeler que ce n’est pas n’importe qui qui lui parle, que Savannah n’est pas une jeune femme naïve, qu’il ne lui a pas accordé sa confiance presque entière pour rien. Et puis, ça lui évite de venir trifouiller avec ses ongles du côté de son autre poignet, bien à l’abri sous sa manche.

Parce qu’il n’est pas aussi impatient qu’elle le dit. Certes, elle a raison en disant qu’il a envie d’en découdre au plus vite, mais là n’est pas une question personnelle. Spencer veut voir leurs ennemis morts, après avoir souffert, mais si la justice rendue le satisfera et lui permettra de se sentir mieux, il le pense en certain que le soulagement prendra le dessus. Rien d’entier bien sûr, mais il visualise cette situation idyllique plus vivable que celle qu’il vit. La journée est belle, Savannah est souriante, mais sa peur à lui ne peut diminuer alors qu’il imagine les néo-mangemorts au sein même de ce château en train de peaufiner leurs plans, en quasi toute sécurité. Il ne voit pas ça comme une question de patience, où il considère avoir fait ses preuves, même s’il est le seul à même de le constater. « Peut-être que je me trompe… » Mais la probabilité est si faible... S’il ne prononce pas ses mots, c’est tout comme. « … J’espère, mais… Je ne pense pas mon impatience particulièrement injustifiée. Cependant, il est vrai que je me prononce peut-être trop vite… C’est peut-être mieux que trop tard... Il y a encore beaucoup de jugements qui doivent avoir lieu dans les prochaines semaines, d’autres jamais, je ne le souhaite pas, mais sans doutes aurais-je plus d’éléments sur lesquels m’appuyer pour compléter mes arguments. » Et c’est en ce taisant, qu’il se rend compte qu’il va très certainement s’en vouloir d’avoir mis sur le tapis un sujet sur lequel ni l’un, ni l’autre n’est prêt à faire de compromis. Il voit déjà arriver la confrontation, le discours de sourd autour de l’utilisation de la legilimencie du veritaserum ou de quelques autres stratagèmes pas très catholiques qui permettraient d’obtenir un peu de vérité et des jugements crédibles. Mais pas de torture bien sûr, ils seront d’accord sur ce point c’est certain, enfin, jusqu’à ce que la culpabilité soit affirmée pour Spencer. Peut-être aura-t-elle, elle l’éclair de génie d’éviter le sujet, à voir.

« Bien sûr ! Pareil pour toi, si tu as envie de parler de quoi que ce soit ou que quelque chose te tracasse, n’hésite pas à venir me voir, je serais toujours là pour t’écouter. » Mine de rien, ça fait toujours plaisir d’entendre des gentillesses pareils, surtout quand elles de vos proches. « Je n’y manquerais pas. » C’est ce qu’il vient de faire d’ailleurs, et il compte bien recommencer même si la confrontation n’est jamais agréable, surtout quand il n’en sort pas vainqueur et qu’il dévoile ses faiblesses, sa peur. Il la dissimulait avant, mais cette époque s'est vraisemblablement terminée dans les cachots. Enfin, il ne va aller raconter ses états d’âme à n’importe qui pour autant, soyons clair, et ce, même s’il commence à prendre la mauvaise habitude de raconter sa vie à cette presque inconnue de Jill. « Tu sais, tu as le droit de nous le dire si tu penses que l’un d’entre nous, voire même nous deux, n’agit pas de la bonne façon, je ne t’en tiendrais pas rigueur. » Il leur a déjà fait part de son avis, plus d’une fois, mais il avoue qu’il préfère les traiter de têtes de mules quand ils sont réconciliés, même s’il le fait parfois en pleine embrouille, plus facilement a Isidore cela dit. « Je vous ai déjà dit que vous étiez les rois des embrouilles et que quand ce n’était pas la faute de l’un, c’était celle de l’autre il me semble ? » Ce n’est pas une question. « Pourtant je ne vous ai jamais dit que ça ne valait pas le coup d’être ensemble dans ces conditions. » Pas comme une certaine personne, mais il allait garder son identité pour lui. « Je tente juste dissoudre les malentendus quand je peux et de vous aiguiller si vous m’en priez mais je ne vous ai jamais forcé la main non plus, parce que c’est à votre histoire. Isidore était au bout de sa vie quand il m’a raconté sa version des faits et je le crois, et pas uniquement parce qu’il n’avait pas l’air de mentir et que c’est mon meilleur ami. Plutôt parce que je le connais. Toi aussi je te connais et j'ose dire que je te comprend ta réaction, mais sans doutes pas tous les ressorts. Je que je penses, c'est que les cartes sont entre tes mains. » Spencer avait été parfaitement sincère et s’il pensait avoir bien sélectionné son vocabulaire, cela ne dura pas et le malaise fut palpable. « Bien sûr ! C’est fait pour ! J’espère que tu apprécieras mes talents culinaires inexistants. » Et bien le moment du verdict approchait, même si Spencer n’était vraiment pas inquiet. « J'ai rien à leur reprocher jusqu'à présent à tes talents. " Spencer entreprit d'ailleurs de sortir un paquet de chips bien industriel, l'ouvrir et le tendit sa meilleure amie avant d'en piocher quelques unes. "Qu'est-ce que je disais ? Merci." Bon c'était assez flagrant, pas très adroit, mais il essayait au moins, de se rattraper. Il ne regrettait pas d'avoir dit ce qu'il pensait, juste un peu de ne pas l'avoir sorti alors que ces sandwichs étaient déjà bien entamés, un peu plus tard.
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Message(#) Sujet: Re: Come please I'm calling - Spencer [Terminé] Come please I'm calling - Spencer [Terminé] EmptyMar 5 Déc - 20:13


Spencer & Savannah

Come please I'm calling

Malgré tous ses efforts pour le dissimuler, je ne peux m’empêcher de noter que Spencer n’a tout de même pas l’air du tout dans son assiette. Je croyais pourtant dur comme fer qu’il gérait la situation bien que moi et tout porte à croire que je me suis trompée. Je suis évidemment désolée pour lui, d’autant plus que contrairement à ce qu’il semble vouloir dire, je n’ai pas l’impression de lui être d’une grande aide. « Merci. Tu m’aides déjà beaucoup tu sais ? » Je crois que je n’en ai pas vraiment conscience en réalité, j’essaie tout simplement d’être une épaule sur laquelle il peut se reposer car il est mon ami et que je trouve ça important de pouvoir lui prouver qu’il a une place particulière dans ma vie par de petits gestes pas forcément très élaborés, mais au-delà de ça, je ne crois pas pouvoir retirer tout cette tristesse qui semble peser sur lui actuellement. « Je fais de mon mieux. » Et c’est la vérité, je ne prétends pas être l’héroïne exceptionnelle qui va sauver le monde magique d’un danger imminent mais si par de petits gestes je peux apporter un peu de joie et redonner le sourire à mes proches, alors ça vaut certainement le coup d’essayer. J’en suis intimement persuadée. « Peut-être que tu pourras m’aider sur ce coup, je sais pas comment mais... Je vais redescendre à Cambridge à Noël, sans doute, et à Paques, cet été, et même mes 17 ans passés. Je ne peux pas m’isoler d’eux. Je n’ai jamais reçu autant de lettres que cette année. Ils n’ont pas oublié, c’est… Normal. » Je ne vois pas trop en quoi je pourrais l’aider dans toute cette histoire... Je trouve plutôt normal qu’il souhaite retrouver sa famille pour les vacances, en tout cas ça ne me choque pas, ni qu’ils le harcèlent de lettres compte tenu des événements passés, même s’il a réussi à taire une bonne partie d’entre eux. Alors que veut-il de moi ? J’avoue que ça me laisse sceptique. « Tu peux compter sur moi, si je peux faire quoi que ce soit pour t’aider, je le ferais, évidemment... Moi aussi je comptais retourner dans ma famille pour Noël, je pense que Brooklyn et Avalon viendront avec moi, les vacances d’été ont été beaucoup trop courtes, je n’ai pas vraiment l’impression d’en avoir profité. Tu as peur qu’ils ne te laissent pas repartir ? Si je dois venir te chercher pour te ramener moi-même à Poudlard, je le ferais ! » Ce ne sont pas des paroles en l’air, je ne veux pas retourner à Poudlard sans Spencer, il me manquerait beaucoup trop.

Malheureusement, nous nous heurtons rapidement à un désaccord et malgré tous les arguments de mon ami, je n’arrive pas à comprendre son point de vue, j’ai l’impression que son envie de vengeance prend le dessus et qu’il veut se précipiter vers l’ennemi pour le plaisir de voir le sang couler. Je ne suis pas sûre d’apprécier cette évolution de mentalité. « Peut-être que je me trompe… J’espère, mais… Je ne pense pas mon impatience particulièrement injustifiée. Cependant, il est vrai que je me prononce peut-être trop vite… C’est peut-être mieux que trop tard... Il y a encore beaucoup de jugements qui doivent avoir lieu dans les prochaines semaines, d’autres jamais, je ne le souhaite pas, mais sans doute aurais-je plus d’éléments sur lesquels m’appuyer pour compléter mes arguments. » Son argument me laisse sceptique. En quoi les jugements devant avoir lieu les prochaines semaines pourront faire avancer les choses ? Et pourquoi ne pas vouloir laisser faire la justice qui a entre ses mains les coupables potentiels ? J’ai beaucoup de mal à le suivre pour le coup, c’est un chouette garçon avec de belles valeurs qui est prêt à se battre pour ses convictions, ce que je peux comprendre, mais là, j’avoue que j’ai beaucoup de mal à le suivre. « Tu penses vraiment que les procès vont changer les choses ? Ils risquent d’être long et fastidieux... Démêler le vrai du faux n’est pas toujours chose facile. » Raison pour laquelle s’introduire ans la tête des gens n’est pas une si stupide idée finalement, mais je me garde bien de le dire à haute voix, je sais que mon pouvoir d’intrusion ne fait pas l’unanimité alors il n’est pas forcément nécessaire de relancer le débat durant une conversation où nous sommes déjà foncièrement en désaccord. « Je n’y manquerais pas. » Je souris enfin ce qui était difficile compte tenu de la conversation que nous avions jusqu’ici. Je veux que Spencer se sente libre de se tourner vers moi malgré nos divergences d’opinion.

Malgré ma position actuelle quant à ma relation avec Isidore a beau être très arrêtée, l’opinion de Spencer me fait forcément réfléchir. Parmi mes proches, il doit bien être le seul à ne pas voir notre couple, ou en tout cas ce qu’il en reste, comme quelque chose de négatif. Mes autres amis et ma propre famille ont quant à eux un avis totalement différent à ce sujet, ils considèrent que ma relation est toxique et que j’aurais dû y mettre un terme il y a bien longtemps. J’entends tout ce qu’on me dit même si ce n’est pas agréable mais je sais qu’au fond, c’est un choix que je dois faire par moi-même aussi difficile que ça puisse paraitre. « Je vous ai déjà dit que vous étiez les rois des embrouilles et que quand ce n’était pas la faute de l’un, c’était celle de l’autre il me semble ? Pourtant je ne vous ai jamais dit que ça ne valait pas le coup d’être ensemble dans ces conditions. » Je hoche la tête. Certes, il ne l’a pas dit et il est vrai que nous sommes les rois des embrouilles, mais je reste quand même persuadée que, ces derniers temps, Isidore a vachement merdé et que je n’en suis aucunement responsable. J’aurais bien accepté mes torts si j’en avais eu, mais je ne vois franchement pas ce que j’ai pu lui faire pour qu’il se comporte de cette façon. « Ça valait le coup, jusqu’à ce qu’on commence à se faire mutuellement du mal. » Ou plutôt jusqu’à ce qu’il commence à me faire du mal, chose que j’ai beaucoup de mal à accepter venant de la personne auprès de laquelle je m’étais sentie la plus en sécurité jusqu’à présent. Faire face à tout ça est vraiment difficile. « Je tente juste dissoudre les malentendus quand je peux et de vous aiguiller si vous m’en priez mais je ne vous ai jamais forcé la main non plus, parce que c’est à votre histoire. Isidore était au bout de sa vie quand il m’a raconté sa version des faits et je le crois, et pas uniquement parce qu’il n’avait pas l’air de mentir et que c’est mon meilleur ami. Plutôt parce que je le connais. Toi aussi je te connais et j'ose dire que je te comprends ta réaction, mais sans doutes pas tous les ressorts. Ce que je pense, c'est que les cartes sont entre tes mains. » Alors là, pour le coup, j’en ai bien conscience, je sais que si je le voulais je pourrais faire en sorte que tout redevienne comme avant mais ce n’est pas si simple. Les doutes et la blessure due à la trahison ne s’oublient pas aussi facilement et je ne suis pas convaincue d’y parvenir un jour, raison pour laquelle la poursuite de notre idylle me parait compliquée. « Si la décision était simple, je l’aurais prise depuis longtemps. » C’est le cas, vraiment, je sais ce que je veux au fond mais je ne suis pas sûre de pouvoir l’obtenir parce que mon cerveau et mon cœur n’arrivent plus vraiment à cohabiter.

Heureusement pour moi, nous pouvons reprendre une conversation un peu plus sereine lorsque nous entamons le pique-nique que j’ai apporté avec moi. Je sais que je n’ai pas fait des miracles en le préparant mais les victuailles me donnent malgré tout l’eau à la bouche. J’ai du mal à retrouver un véritable appétit mais je fais tout ce que je peux pour retrouver une alimentation saine, correcte et dans des quantités satisfaisantes pour que mon poids grimpe un peu. J’ai la chance de ne pas avoir été la plus amochée dans cette histoire, certains élèves étaient devenus tellement maigrichons que j’avais la nette impression qu’ils allaient s’écrouler d’un instant à l’autre. Heureusement, nous reprenons tous du poil de la bête même s’il nous reste du chemin à parcourir. « J'ai rien à leur reprocher jusqu'à présent à tes talents. » C’est sûrement parce qu’en général, c’est Isidore qui cuisine et non pas moi, c’est la seule explication possible, parce que franchement en cuisine, je suis loin d’exceller. Quand je dois préparer un repas pour mes petits frères et sœurs, j’ai vite fait de me retourner vers le fastfood du coin ou alors de faire des pâtes qui sont en général soit trop cuites soit pas assez mais noyé sous du ketchup, les petits arrivent à ne pas trop se plaindre. En revanche, pour les pique-niques, comme il n’y a pas trop de choses à préparer, je m’en sors en général plutôt bien. « C’est gentil d’essayer de valoriser mes compétences. » Je suis sûre qu’Avalon aurait sauté sur l’occasion pour me descendre, ça aurait été assez comique de voir la confrontation entre Spencer qui essaie de me défendre et ma super jumelle qui veut me faire voir la réalité en face en toutes circonstances. « Qu'est-ce que je disais ? Merci. » C’est sûr qu’en ouvrant un paquet de chips industriel, il y avait de quoi louer mes talents culinaires... Evidemment j’éclate de rire avant d’attraper une chips dans le paquet et de mordre dedans. « Bon appétit. » Dis-je la bouche pleine, espérant que ce début de repas soit le début d’un moment plus agréable que les discussions que nous avons eu précédemment.

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Message(#) Sujet: Re: Come please I'm calling - Spencer [Terminé] Come please I'm calling - Spencer [Terminé] EmptyDim 24 Déc - 11:42

Feat Savannah R. Caldwell
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"Je fais de mon mieux. » Spencer lui offre un léger sourire, il hoche la tête. Il a bien conscience de ne pas être le gars le plus facile à vivre du coin surtout depuis quelques mois, qu’il n’a pas été forcément le plus optimiste quand c'était justifié et encore maintenant, où il est à contresens de la mouvance qui veut que tout le monde il est beau il est gentil. Savannah, fait ce qu’elle peut, il l'en remercie. Ca suffit à le faire légèrement sourire, pour l’instant. « Tu peux compter sur moi, si je peux faire quoi que ce soit pour t’aider, je le ferais, évidemment... Moi aussi je comptais retourner dans ma famille pour Noël, je pense que Brooklyn et Avalon viendront avec moi, les vacances d’été ont été beaucoup trop courtes, je n’ai pas vraiment l’impression d’en avoir profité. Tu as peur qu’ils ne te laissent pas repartir ? Si je dois venir te chercher pour te ramener moi-même à Poudlard, je le ferais ! » Ils viennent de faire leur rentrée, Noël c’est encore bien loin pour Spencer mais il ne peut pour autant s’empêcher d’y penser parce qu’il est prévoyant et surtout parce qu’on lui a bien signifié qu’on avait envie de le revoir le plus tôt possible quand il a quitté Meldreth. Si le choix de Savannah semble évident pour qui la connait un peu, lui est encore pleins d’hésitations et ça turbine sévère. « Normalement, et si je reviens un peu plus en forme et que je ne gaffe pas, il n’y a pas de raison pour qu’ils me séquestrent, mais si ça arrive, je ne perds pas espoir alors. » Que Savannah vienne le chercher dans une telle situation, même depuis Poudlard ne l’étonnerait même pas. Il serait touché et admiratif bien sûr, mais si des sorciers armés n’étaient pas parvenus à les couper de la magie, ce n’était pas sa petite famille de moldus qui allait y arriver. « Enfin, il peut se passer beaucoup de choses en trois mois… » Une des rares évidences qu’il connait : il fera tout pour pouvoir finir ses études à Poudlard et il pense avoir les moyens de réussir, mais le mieux est sans doutes de ne pas perdre l’appui de sa famille adoptive, déjà assez fragile, il faut le reconnaitre. Spencer se pense à l’instant T, capable de revivre deux semaines de vacances à Meldreth avec patience, mais son état ne va pas rester stationnaire d’ici décembre, il va s’améliorer où, là gis le problème, s’empirer.

« Tu penses vraiment que les procès vont changer les choses ? Ils risquent d’être long et fastidieux... Démêler le vrai du faux n’est pas toujours chose facile. » Bien sûr que non Spencer ne place pas beaucoup, sinon aucun espoir en la justice qu’il connait, il ne se repose sur aucune des instances capables de faire évoluer la situation dans le bon sens et c’est justement le problème mais il a du mal à l’exprimer. Garder la tête froide et pénible, surtout quand il est face à quelqu’un dont il tente de prendre l’avis en compte sans parvenir pourtant à s’y résoudre. Il secoue la tête, pour aller dans son sens. Tergiverser ne changera pas la face du monde de toute façon, la face de leur relation avec leur proche, sans doute, et c’est justement sur Isidore que le sujet dévie.

Il n’y a pas à dire, les histoires de ses deux meilleurs amis feraient fureur dans une téléréalité, mais ces disputes comme ces réconciliations parfois surprenantes ne sont pas sur joué, et ça fait plus d’une saison que ça dure. Pourtant Spencer espère toujours, envers et contre tous, les voir se réconcilier. Peut-être au début, était-ce juste la solution de facilité que de vouloir éviter d’avoir les deux Corées en meilleurs amis, mais le jeune homme a eu le temps de peser le pour et le contre et de douter assez longtemps pour être sûr de son avis et capable de l’apporter objectivement, le pense-t-il. « Ça valait le coup, jusqu’à ce qu’on commence à se faire mutuellement du mal. » Et qu’est-ce qu’une dispute si ce n’est qu’une blessure a envie de lui rétorquer Spencer. « Ce n’est pas la première fois que je vous vois vous faire du mal, mais ce n’est alors pas moi qui ai dit que ça valait le coup, c’est vous deux. » Il les avait appuyé, à chaque fois ou presque, mais, et il allait le lui dire juste après, il n’était pas l’un des joueurs, peut-être juste une bonne carte. « Si la décision était simple, je l’aurais prise depuis longtemps. » Spencer comprend, le doute est l’un de ses pires démons, un ami parfois peut-être, mais qui lui bouffe trop d’énergie. « C’est pas moi qui vais te dire de te presser. » L’hôpital qui se fout de la charité que ça aurait été s’il l’avait fait. Savannah a encore besoin de réfléchir, attendre, ça ne va être plaisant ni pour l’un ni pour l’autre, ni même pour lui, un secret pour personne, mais ça semble la meilleure option pour un gars aussi prudent que Spencer. Après tout, peut-être un évènement penchera sur le bon côté de la balance. Inutile de dire que Spence n’a, à l’instant T, pas dans l’idée qu’il n’aurait jamais dû conseiller à Isidore de se détendre à la soirée des serpents quand il lui en a parlé hier soir. Il pense surtout à la nourriture qu’ils sont en train d’entamer. « C’est gentil d’essayer de valoriser mes compétences. » Après avoir critiqué son sens des proportions, c’est tout naturel d’essayer de relever l’ambiance, ils en ont encore des choses à se dire. Et puis les chips, on adore non ? « Bon appétit. » Spencer avale une bouchée avant de lui retourner la politesse.



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