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[Année 2023-2024] dementor's kiss ♦ matrim
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Message(#) Sujet: [Année 2023-2024] dementor's kiss ♦ matrim [Année 2023-2024] dementor's kiss ♦ matrim EmptyLun 21 Aoû - 18:29




Sentence ? Dementor's Kiss.




Pour la première fois dans sa vie, je sentais que je n'étais pas en total contrôle de ma situation. Même si cet été, alors que Mère m'avait transféré à la Ferme pour plus de sécurité, j'avais senti qu'il y avait anguille sous roche, je ne m'attendais pas à ce que le situation soit aussi hors de contrôle. J'avais imaginé deux trois hypothèses, comme quoi la sécurité de Mère et sa réputation étaient en question, mais je ne m'étais pas imaginé que mon géniteur puisse avoir pu prendre des décisions aussi irréversibles, au nom de Sevenoaks. Son nom était écrit en toutes lettres dans la Gazette du Sorcier qui est sortie le lendemain de la chute du Ministère. Il faisait partie des mangemorts qui avaient fini par se rendre au combat. Trop stupide pour se faire prendre, trop lâche pour mourir pour sa cause. Et il entraînait une fois de plus, toute la famille dans un gouffre sans fin. Comment rester crédible sur une prétendue neutralité ? Je soupais en compagnie de Mère dans le silence le plus total. En fin de matinée, le procès d'Anatole Sevenoaks allait débuter, et Mère serait celle qui mènera la séance. Je serai bien entendu là, quelque part dans le public, non pas pour être supportif envers mon crétin de père, mais pour le regarder une dernière fois, car il allait passer le reste de ses jours à Azkaban. C'était une chose, une enfance sans figure paternel, même si je n'en ai jamais ressenti le besoin. J'avais Mère pour m'élever et pour tout m'apprendre. Encore heureux qu'il ne m'a pas instauré ses faiblesses et vulnérabilités ! Grâce à son lâche départ, j'avais pu éviter d'être sensible à la gente féminine. Je repérais les séductrices, je jouais leur petit jeu pour les planter au moment où elles se pensaient en confiance. Je n'étais pas un homme à femmes, et je n'allais certainement pas me réduire à tomber amoureux d'une quelconque infirmière, stagiaire, débutant dans le métier, les yeux en cœur et les cuisses ouvertes pour déconstruire le travail de toute une vie en plusieurs jours. Je n'étais pas non plus stupide pour faire des choix aussi catégoriques sans avoir pris le temps de tout analyser, de tout anticiper et de connaître mon intérêt. Un joueur d'échecs, qui se débrouillait tant sur un plateau que dans mes souliers. Je tenais de Mère, pas de mon géniteur, lâche et sans intérêt. « Va te préparer, Andrea. Nous partons dans une demi-heure. » J'hochai la tête, compréhensif, et déposai mes couverts de part et d'autre de l'assiette à moitié vide. Je n'avais pas très faim, mon estomac se tordait doucement pendant que j'appréhendais cet adieu. Je ne lui parlerai évidemment pas, mais j'avais besoin de croiser son regard une dernière fois, pour lui faire comprendre à quel point il était un bel obstacle dans nos vies, mais qu'à présent, il était à genoux, mat.

J'avais enfilé mon costume le plus somptueux, et m'étais coiffé au détail. J'étais excité, en réalité, que la sentence soit prononcée. J'avais voulu le castrer après son écart à la fidélité de Mère, quand il était revenu la queue entre les jambes il y a de ça quelques années, déjà. Maintenant, j'espère que les détraqueurs soient utiles, aient le coup de foudre et lui donne leur baiser au plus vite. Je poussai un soupir alors que j'entrais dans la cheminée. Je fixais Mère qui restait impassible dans sa toge officielle et les flammes vertes me donnèrent l'impression de me brûler les yeux. Je fermai les yeux pour éviter les cendres flottant dans mon chemin, et lorsque je les rouvris, la fontaine en or du Ministère de la Magie resplendissait sous mes yeux. Je m'écartai, m'époussetant avec manières, et attendit l'arrivée de Mère. J'avais l'impression de me fondre dans la masse de sorciers qui arpentait les murs comme habituellement. Certains me lancèrent des regards affolés, mais ce ne fut rien lorsque Mère était apparue à son tour. Les Sevenoaks avaient toujours été des membres respectés par tous, dans le monde de la magie. Hormis cette petite branche de sang-mêlé qui faisait tâche dans leur arbre généalogique presque immaculé, ils restaient des sorciers nobles ayant toujours conservés une neutralité dans ce combat éternel entre les idéaux conservateurs et progressistes. Ils étaient au-dessus de cela, s'attachant à un travail irréprochable au Ministère, et à leurs soirées mondaines toujours aussi magistrales. Grâce à des contacts haut-placés et son travail acharné, Mère avait été nommée Directrice du Département de la Justice, et elle ne comptait pas s'arrêter là, bien qu'après ce petit incident, ça se révèle compliqué de se relever. Même elle, la nouvelle l'avait abattue pendant quelques instants. Quelques instants à réfléchir au pourquoi du comment : Pourquoi devenir mangemort ? Comment avait-il pu garder ça sous silence ? Avant de se ressaisir, et de réfléchir à sa stratégie à elle pour se remettre de ce coup inattendu.
L'audience avait été annoncée, et je fus invité à entrer. La séance était ouverte au public et étonnamment, le monde sorcier s'intéressait au sort des mangemorts ayant torturés enfants, adolescents et adultes pour parvenir à leurs noirs desseins. En prenant place dans la salle, je n'existais plus non plus aux yeux du monde de Mère. Même si elle n'était qu'à quelques mètres, elle s'occupait les mains en rangeant un nombre de parchemins qui s'entassaient sur son bureau, écoutant d'une oreille attentive ce que deux sorciers aux traits vieux et graves la conseiller. Mais elle savait très bien ce qu'elle avait à faire : son travail. Une voix intensifiée par un sonorus s'éleva pour demander du calme et de la discipline, et l'accusé fut traîné au centre de la pièce, sous de lourdes chaînes que deux aurors attachaient à sa chaise taillée dans le sol. Il avait l'air minable, comme un type à qui on aurait tout prix, excepté qu'il y avait de bonnes raisons à ce qu'il soit traité de la sorte, et ça me tira un mince sourire.

La séance était levée.
Sans dire un mot, je me levai et marchai vers la sortie. Mère avait encore du boulot, alors il était convenu que nous nous rejoignions dans quelques heures, à la maison. Mais la dernière chose que j'avais envie de faire, c'était d'attendre Cassandre Sevenoaks pour une autre conversation intelligente. J'étais content de la décision qui avait été prise, je l'attendais ; c'était ce qui arrivait à tout mangemort que l'on attrapait en flagrant délit, mais je ne pouvais m'empêcher de ressentir cette boule dans l'estomac. Mes pas me conduisirent vers la sortie, vers l'animation et le bruit. J'avais cette drôle impression de chuter de quelques mètres, inconscient de m'être élancé dans le vide. Je relève la tête au bout de quelques minutes, et c'est le Chemin de Traverses qui s'est présenté sous mes pas. J'entre dans une boutique et hume l'odeur des livres, anciens comme nouveaux, un petit peu rassuré. Je connais Fleury&Bott comme ma poche. « Mon cher Andrea, comment vas-tu ?! » La vieille dame derrière le comptoir se pressa de contourner la caisse pour venir lui serrer la poigne. Elle était gentille et sensible à mon charme de jeune homme, ce qui avait le don de me faire sourire quand j'entrais dans son jeu. La conversation se déroule presque anormalement. Ses grands yeux humides, elle m'annonce que son fils aîné s'est fiancé à une française au caractère bien trempé, tandis qu'elle surenchérit sur Mère, et mon géniteur. Maladroitement, je balbutie, puis me tais. « Il a été jugé cet après-midi. Mère l'a envoyé à Azkaban. » Ma voix était difficilement contrôlable. J'avais la chair de poule, bien que je considérais son paternel comme une pauvre ordure. Elle se complaignit en excuses que je balayai d'un geste un peu trop hésitant. « Montrez-moi plutôt vos nouveautés ! Alchimie, potions, magie puissante, limite noire, mais tout ce qui a de plus acceptable ? » J'avais baissé le ton pour cette dernière partie. Je ne m'intéressais pas particulièrement au sujet, mais la Bennett avait su piquer ma curiosité au vif et depuis, me renseigner sur le sujet était devenu une obsession. La libraire disparût dans l'arrière-boutique avec un regard entendu. Je relevai les yeux, sentant que l'on m'observait. Mes yeux bleus et perçants tombèrent dans les pupilles marrons de son demi-frère. Je haïssais ses cheveux en bataille, son air de petit-con et sa démarche nonchalante. Mon premier regard fut de le confronter, avec un sourire. Je l'avais presque oublié, en l'espace de quelques jours, après avoir dû supporter sa présence dans le dortoir des garçons à la Ferme. On avait réussi à s'éviter, mais il fallait une boutique au cœur de Londres pour se retrouver. Je n'y croyais pas une seule seconde, les intentions de ce fouineur n'étaient pas innocentes ! « Harrisson. » Je le dévisage avec un peu de dégoût, et lui offre un sourire un peu pervers avant que mes lèvres s'écartent à nouveau. « J'ai oublié de te chercher durant le procès. Y étais-tu ? »


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Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] dementor's kiss ♦ matrim [Année 2023-2024] dementor's kiss ♦ matrim EmptyMer 30 Aoû - 10:00

dementor's kiss
andrea & matrim
my mother—she said, "Heaven's on one shoulder, But, baby, hell is on the other." Yeah Tied neatly in a box beneath the bed, It was the bones of my father

Près de deux mois passé dans une ferme à s’ennuyer à mort. Pendant tout ce temps où Matrim avait été prisonnier de cet endroit où il avait trouvé le temps éperdument long, il n’avait pas cessé de penser au moment où il rentrerait à la maison. Sa mère lui manquait énormément tout comme Sir Lancelot, son bouvier bernois. Lorsque le ministère avait enfin chuté et qu’ils avaient été autorisés à rentrer chez eux, le poufsouffle avait éprouvé un incroyable soulagement. Terminé de devoir partager un minuscule dortoir avec pleins d’autres gars. Il allait enfin pouvoir profiter de sa maison, de sa chambre et de son immense bibliothèque garnie de centaines de livres. Ces espoirs furent de courte durée. Dès l’instant où elle mit la main sur son fils unique, Myria Newton fit une inspection détaillée de son enfant. On lui avait rapporté que Matrim avait eu une rechute peu après la bataille qui s’était déroulé au château. Elle qui avait toujours pris soins de son fils comme s’il était d’une fragilité extrême, elle avait assez mal prit ne pas pouvoir être près de lui alors qu’il était mal en point. Elle n’avait eu d’autre choix que d’attendre que lui rende son précieux trésor. Toute cette attente avait faire croitre l’inquiétude qu’elle nourrissait pour lui. Dès qu’elle avait vu les marques blanches qui zébraient les poignets de son fils, Myria n’avait pas hésité une seconde à le faire admettre à Sainte-Mangouste pour le reste de vacances scolaires. Les protestations de Matrim n’y changèrent rien. Elle voulait qu’il soit suivit. Elle s’était douté qu’il s’était remis à la mutilation. Il le faisait dès qu’il se sentait trop nerveux. Tout ce qui pouvait lui faire passer cette affreuse manie était un séjour en psychiatrie. C’est ainsi que le poufsouffle atterrit dans l’hôpital pour sorciers de Londres.

Le matin du onzième jour après son départ de la ferme, Matrim se voyait enfin libre de faire ce qu'il voulait. Sa mère était venue le récupéré à Sainte-Mangouste pour le ramener à la maison. Une maison qu'il trouve assez vide dès l'instant où Myria était retourné à l'hôpital pour travailler laissant son fils unique seul à la maison. Le poufsouffle avait pris le temps de défaire ses bagages puis de lire son courrier que sa mère avait soigneusement empilé sur sa table de travail durant son séjour chez les malades. Il y avait quelques lettres de ses amis de Poudlard notamment une de Shaelyn qui attira son attention. Pourquoi diable lui écrivait-elle celle là ? Matrim déchira l'enveloppe puis déplia le parchemin sur lequel s'étalait l'écriture tremblante de la serdaigle. Tout au long de sa lecture, un mélange de perplexité et de rage passait sur son visage. Son géniteur, un mangemort ?! Et puis déjà, comment elle savait elle qu'il était relié à Andrea. Avait-il commis une quelconque erreur pour qu'elle découvre l'un des secrets qu'il s'efforçait si bien de garder depuis des années ? Et cette histoire par rapport à Anatole le mangemort, d'où sortait-elle ? Posant la lettre sur le bureau, Matrim attrapa un journal dans la pile soigneusement cordé au côté des enveloppes. La date sur la première page affichait le jour même. Le poufsouffle déplia rapidement le quotidien sorcier pour découvrir, en premier plan, une photo de son paternel avec comme titre « Le procès du mangemort Sevenoaks sera mené par sa propre femme. Aurait-elle la poigne de fer qu'on lui connait ? ». Il parcouru rapidement l'article en entier avant d'attraper un autre exemplaire de la Gazette du sorcier datant des jours précédents. En à peine quinze minutes, il avait pu récupérer assez d'informations pour savoir ce qui en retournait pour son géniteur. Anatole avait été arrêté au ministère de la magie quelques semaines plus tôt. On racontait que lorsque la directrice de Sainte-Mangouste s'était allié aux mangemorts, le médicomage aurait vu une opportunité. Il aurait, lui aussi, rejoint les rangs de Blackman. Si le reste des détails étaient encore flous et qu'ils manquaient tous d'informations quant à ses agissements - tous sauf Shaelyn visiblement - il n'en faisait pas moins qu'il était coupable de trahison et d'avoir porté atteinte à autrui. Il serait donc jugé comme un criminel ce 28 Août 2023 devant le magenmagot en entier sous la présidence de Cassandre Sevenoaks.

Matrim n'avait pas hésité longtemps avant de prendre le réseau de cheminées pour se rendre au ministère de la magie dans l'intention d'assister au procès qu'on disait ouvert au public. Pourtant, une fois sur place, il n'avait pas pu se résigner à entrer dans la salle. Il avait peur que s'il assistait au procès, tout ne devienne trop réel. S'il entendait la sentence que subirait son père , l'homme qui l'avait abandonné, mais aux yeux de qui il recherchait la reconnaissance depuis des années, il perdrait tout ses repères. Mat en voulait à sa mère de ne pas avoir pris la peine de lui en parler. On lui avait caché le tout pendant presque deux semaines alors qu'on le traitait comme un petit être fragile en psychiatrie à Sainte-Mangouste. Ça aurait été LE moment de lui dire. LE moment où il pourrait avoir de l'aide. À la place, il se trouvait là, dans un couloir du département de la justice magique, incapable de faire un pas de plus en direction de la salle d'audience. Il sentait la nervosité monter, sa respiration s'accélérer. Il aurait sans doute fait une crise d'anxiété en plein milieu de ce couloir si ce n'avait pas été de son téléphone portable qui avait vibré dans sa poche. Il attrapa l'engin pour consulter le message qui venait d'apparaître sur son écran. Sa mère voulait dîner avec lui sur le chemin de traverse. Elle avait quelque chose à lui dire. « Ouais c'est ça. Comme si je ne le savais pas déjà... », pensa Matrim rageur. Sans un dernier regard pour la salle où se trouvait son père, l'adolescent rebroussa chemin jusqu'aux cheminée. Il apprendrait par la Gazette, comme tout le monde, ce qui adviendrait d'Anatole.

Il était largement passé midi lorsque Matrim, un goblet de thé brulant en main, se mit à parcourir les rayons de la célèbre librairie Fleury & Bott sur le chemin de traverse. Il ne savait pas trop ce dont il avait envie, mais savait qu'en ce lieu, il trouverait bien un petit quelque chose. Il lui restait un peu d'argent que sa mère lui avait donné pour son cadeau d'anniversaire. S'il avait décidé d'en garder la majorité pour se procurer le tout nouveau modèle de balais, il en avait amplement pour qu'il puisse s'offrir trois ou quatre bouquins en plus. Tout en buvant son thé, il parcourait les étagères à la recherche d'un titre qui attirerait suffisamment son attention pour sortir le bouquin de la tablette où il était rangé. Il était dans une rangée tout près de la porte lorsque la voix de la libraire - celle là même qui l'avait menacé de le mettre dehors s'il renversait ne serait-ce qu'une goutte de thé dans la boutique - s'adressa à un client d'une voix forte. « Mon cher Andrea, comment vas-tu ?! » Matrim se figea sur place. Son coeur manqua un battement pour s'accélérer de nouveau à une vitesse vertigineuse lorsque la voix d'Andrea s'éleva dans la boutique. " Non. Non. Non. Non. " se répéta mentalement l'adolescent qui avait l'impression de plonger dans un véritable cauchemar. Première journée qu'il avait à lui seul et il tombait sur son demi-frère. Il n'avait aucune envie de le voir, aucune envie qu'IL le voit et encore moins envie de devoir lui parler. Cette simple pensée lui donner des sueurs froides. Le poufsouffle allait se glisser discrètement à l'extérieur lorsqu'un pan de la conversation entre son demi-frère et la vendeuse lui vint à l'oreille. « Il a été jugé cet après-midi. Mère l'a envoyé à Azkaban. » Finalement, Matrim n'aurait pas à attendre le numéro de la Gazette du lendemain pour apprendre ce qui arriverait à son paternel. Andrea venait de lui fournir l'information en direct ! " Assez traîné, dégage maintenant. ", se sermonna-t-il alors que le serdaigle discutait toujours alors la vieille vendeuse. Mat quitta sa cachette sans un mot, marchant d'un pas rapide vers la porte. Il ne fut malheureusement pas assez rapide, son regard croisa celui d'Andrea. " SHIT ! SHIT ! REPÉRÉ ! " Avant même que son demi-frère n'ouvre la bouche, le poufsouffle avait le sentiment que ça ne tournerait pas bien. Sans doute parce qu'il avait déjà les mains moites, le coeur qui battait dans ses oreilles et envie de s'enfouir six pieds sous terre. « Harrisson. » Le dit Harrison grinça des dents en entendant Andrea utiliser ce prénom qu'il haïssait tant. Il se retint de le reprendre, sachant pertinemment qu'il ne cherchait qu'à l'embêter. Même en le sachant, ça n'empêchait pas Matrim d'être grandement agacé. « Andrea. », répondit-il d'un ton plat sa voix nettement plus faible qu'il ne l'aurait aimé. Pourquoi est-ce que ce gars lui faisait toujours cet effet ? Devant son demi-frère, l'assurance du poufsouffle fondait comme neige au soleil. Il n'en restait pratiquement plus rien. Et chaque fois, il se détestait pour se laisser si facilement atteindre. « J'ai oublié de te chercher durant le procès. Y étais-tu ? » Oublié !? Comme s'il pouvait avoir "oublié" de le chercher. Fallait plutôt dire qu'il en avait rien à foutre de sa présence ou qu'il n'avait pas même pensé à lui deux secondes pendant le procès. Matrim eu du mal à soutenir le regard du serdaigle. Il luttait contre l'envie de regarder le sol. « Non. Je n'y suis pas allé. » sa voix était toujours faible, mais un peu plus forte que la première fois. Il enfonce ses mains tremblantes - parce qu'elles l'étaient toujours depuis sa dernière rechute en juin - dans ses poches. Il était mal à l'aise. Il n'avait qu'une envie et c'était de passer cette porte pour se dérober au regard bleu acier d'Andrea. « C'était comment ? » Il avait posé la question sans grand intérêt. Il voulait juste tuer ce lourd silence qui s'installait entre eux chaque fois qu'ils ne parlaient pas. Un silence qui lui donnait froid dans le dos.
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Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] dementor's kiss ♦ matrim [Année 2023-2024] dementor's kiss ♦ matrim EmptySam 4 Nov - 13:11




Sentence ? Dementor's Kiss.




Ce mélange d'émotions qui me traversait le corps et le cerveau me perturbait légèrement. Autant je me sentais excité par cette nouvelle, autant j'avais l'impression d'avoir perdu une partie de moi. Lorsque mon regard perçant se posa sur cette tête à claques, je ne pus m'empêcher de redevenir aussi impassible qu'à mon habitude. La confrontation de leurs regards pesa quelques secondes et Harrison s'inclina sans pouvoir lui tenir tête. C'était risible. « Andrea. » Son ton de voix indiquait qu'il n'était pas heureux de me recroiser. Il fallait dire qu'on se donnait tout le mal du monde pour s'éviter dans un Château où la Bibliothèque était trop petite pour leurs soifs de connaissances, mais qu'ils se croisaient à l'extérieur dès qu'ils se souvenaient que le monde était trop grand pour s'y croiser. « Non. Je n'y suis pas allé. » Je dus lire sur ses lèvres pour comprendre le sens de ses mots, soufflés trop bas. Bien que la nouvelle ne me stupéfiait pas, j'imaginais tout de même mal qu'Harrisson ne participe pas au procès de son paternel tant adulé, tant chéri et à la fois, tant détesté. J'étais imperturbable. Je le fixais pour détailler son visage, je me reconnaissais en lui et à la fois, je ne pouvais que me satisfaire de nombreuses différences qui créaient un large fossé entre nous. À Poudlard, de nombreux élèves avaient le culot de nous demander si nous avions en lien de parenté. Si cet imbécile avait gardé son nom de famille, il ne serait pas associé à moi et je pourrais vivre sans même me soucier qu'il existe. Nous ne nous ressemblions pas. « C'était comment ? » Un rictus se dessina sur mon visage alors que mon regard se détacha de ma personne pour se balader sur les tranches des livres exposés. Je me mis en marche pour laisser mon regard traîner, à la recherche d'un livre ou l'autre qui pourrait me sembler des plus intéressants. « C'était ... brutal ... et exaltant à la fois. » Je relevai la tête vers le poufsouffle. Il avait vraiment atterri dans la pire maison qu'il soit. Il n'était pas été assez courageux pour participer à la séance, pas été assez malin pour vouloir y participer, pas assez ambitieux pour se convaincre de pouvoir prendre la place qui lui était due depuis sa naissance. Et mon sourire écœuré involontaire révélait le fond de ma pensée alors que j'ouvrais la bouche pour mettre des images sur les événements qui s'étaient fraîchement déroulés. « Je te jure que quand la sentence a retenti, t'aurais pu être en turgescence, mon petit Harrisson. » Je ne sais pas ce qui me poussait à parler de la sorte à mon demi-frère. Je me sentais juste tenté de le faire. J'avais plein pouvoir sur lui, il n'était qu'une créature sans défense, à ma merci. Et l'attaquer de la sorte me défoulait, moi et cette rage enfouie au fond de moi. Elle pouvait frapper en toute simplicité, parce que je n'éprouvais aucune barrière avec le jeune homme. Je le jure, je pourrais lui faire un baiser du détraqueur en lui faisant abandonner toute raison de continuer à vivre.

Il apprécierait d'être traité de légume. Il apprécierait cette petite touche originale pour parler de sexe sans en être vulgaire. Je ne pouvais m'empêcher de sourire à présent des plus poliment. Je me rendais détestable à ses yeux ? Peut-être, mais je voyais en lui qu'il avait encore cette lueur d'espoir qu'un jour, leur relation pourrait s'améliorer. C'est vrai que j'aurais pu faire un effort, en réalité. Si ce garçon était simplement mal dans sa peau des dues de sa malédiction, c'est vrai qu'un tel défi aurait pu me passionner. Ça aurait été un challenge, un mystère à résoudre et à la fois, je revoyais mon paternel dès que je croisais son regard. Pathétique, déplorable et faible. Il n'a pas la carrure d'un Sevenoaks et ne l'aura certainement jamais. Qu'il continue de vivre en Newton, seulement, et disparaisse de ma vue. Je pouvais le fixer sans rien dire jusqu'à ce qu'il se replie. Je sais qu'il détestait cela, ces jeux de regard sans qu'aucune parole ne vienne le rassurer ...


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Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] dementor's kiss ♦ matrim [Année 2023-2024] dementor's kiss ♦ matrim EmptySam 18 Nov - 14:23


dementor's kiss
matrim & andrea

my mother—she said, "Heaven's on one shoulder, But, baby, hell is on the other." Yeah Tied neatly in a box beneath the bed, It was the bones of my father
Après plus de dix mois enfermés, deux semaines à Sainte-Mangouste où on m’avait prit pour un malade, voilà que je finissais enfin de sortir de cette enfer. Évidemment, on ne pouvait pas m’accorder quelques heures de liberté. Je veux dire, de véritable liberté. Seulement moi et mes trucs. Personne d’autre autour pour me déranger de ma petite bulle de perfection, de mes pensées et de mes projets. Non. C’était improbable comme souhait visiblement puisqu’à peine je mettais les pieds dans la librairie que j’aimais tant, sur le Chemin de Traverse, je tombais sur mon demi-frère, Andrea. Ignoble personnage qui me pourrissait la vie, m’intimidait, me rendait malade et suscitait de la jalousie en même temps. Je le haïssais. La simple idée de devoir le croiser dans Poudlard me rendait dingue. J’avais refusé une immense opportunité parce que j’avais trop peur de lui, et pour quoi exactement ? Le croiser chaque fois que j’allais à la bibliothèque ? Avec la chance - si tel chose existait - que j’avais, je lui étais tombé dessus en pleine Londres. Avec toutes les boutiques qu’il y avait sur le Chemin, y avait fallu que j’entre dans celle où il se trouvait. Attention, hein, j’aurais pu sortir, m’enfuir et éviter la scène qui allait suivre, mais son regard de rapace me rattrapa avant que je n’ai la chance de rejoindre la porte…

Des mots détachés de sa part alors que moi, mourant littéralement sous son regard bleu acier, je n’arrivais même pas à mettre mon masque d’indifférence. J’avais l’impression d’être un gamin pris en flagrant délit. Le seul problème était que le délit en question, il n’avait de motif que celui d’être sur cette Terre, dans cette même pièce que lui en cet instant. Il prononça mon prénom, mon véritable prénom, celui que je refusais de porter ; Harrison. Pourtant, comme chaque fois, venant de sa part, il donnait l’impression d’être face à un serpent. Sa manière d’allonger le “s” me faisait frissonner comme elle me faisait rager. Je répondis à sa pseudo-salutation par son simple prénom tentant de gérer de mon mieux les sons qui sortait de ma bouche, que ce ne soit pas un simple gargouillis de sons incompréhensibles. Il aborda le sujet du procès de notre père, demandant si j’y étais. J’avais appris aujourd’hui pour tout ça. Je ne m’étais pas encore fait à l’idée qu’on allait juger mon père pour avoir été un neo-mangemort. Je n’arrivais juste pas à concevoir qu’il ÉTAIT un mangemort. Après la lettre de Shaelyn qui demandait si je le connaissais. Une lettre qu’elle avait écrite bien avant le premier numéro de la Gazette le mentionnant, je ne pouvais vivre dans l’inconscience qu’il n’était pas véritablement coupable. La curiosité m’avait poussé au Ministère avant que la peur ne reprenne le dessus me faisant quitter les lieux aussi vite que j’y étais allé. Je ne voulais pas assister au procès. Je… Finit pas demander à Andrea comment c’était. Pourquoi j’avais demandé ça moi ? C’était con. Je ne voulais même pas savoir. Aucun intérêt. La Gazette dirait tout le lendemain. Pourtant, j’avais posé la question. Ce silence lourd m'avait mis les nerfs. Pire que le regard qu’Andrea posait sur moi. Un regard qu’il finit par détacher de ma personne, me laissant enfin la possibilité de respirer. Je ne m’étais même pas apperçu que je retenais ma respiration depuis tout ce temps - ou plutôt respirait à peine. Le serdaigle se mit à marcher le long des rayons, laissant son regard courir sur les livres tout en parlant. « C'était ... brutal ... et exaltant à la fois. » , répondit-il finalement, relevant la tête vers moi. Je n’avais pas bougé, toujours cloué sur place, mes mains tremblantes enfoncés dans mes poches. J’attendais. Attendais de pouvoir partir sans embuche. Comment ce pouvait être exaltant de voir un homme condamné ? Le voir perdre sa vie, sa liberté ? Comment pouvait-il aimé voir notre père mis en prison ? C’était… Incalculable. Le calcul ne se faisait pas de mon esprit. Je ne comprenais pas. Lui, qui avait tout ce dont je rêvais ; mon père, une famille complète, l’attention du paternel, la maison à Poudlard que je rêvais de rejoindre… Il avait tout, et il trouvait exaltant de perdre la plus grande partie de ce que je désirais ; le père. Ça ne fonctionnait juste pas. « Je te jure que quand la sentence a retenti, t'aurais pu être en turgescence, mon petit Harrisson. » ,finit par ajouter Andrea en souriant. Sa réponse me choqua plus que je ne voulus le laisser paraître. “Turgescence” c’était un mot… Inapproprié. Pourquoi est-ce qu’il l’avait choisit ? Pour m’agacer ? Encore une fois, c’était réussi. Ça me mis mal à l’aise, me fit danser d’un pied sur l’autre. Puis le regard intense qu’il plongea dans le mien… Ce fut la mort cérébrale. Les neurones ne fonctionnaient plus convenablement. Ça me mettait mal. Plus il regardait, plus je sentais la sueur prendre naissance à la base de ma nuque. Je voulais disparaître dans un petit trou. Devenir une poussière sur le champ et me perdre dans les milliers d’autres pour ne plus avoir à supporter son regard.

« Pourquoi ? », demandais-je me surprenant moi-même. La curiosité. Cette affreuse curiosité. J’étais là, en nage, à me dandiner un pied sur l’autre comme un pingouin, et tout ce que je trouvais à faire c’était demander pourquoi ?!? J’étais pitoyable. J’avais l’opportunité de me défendre ou simplement de partir, mais moi, j’étais trop con pour la saisir. À la place, je m'accrochais aux paroles de mon demi-frère. Voulait savoir ce qu’il s’était passé à ce procès. Sous le regard inquisiteur du serdaigle je finis par détourner le regard, le posant ailleurs. Les livres feraient l’affaire. « Pourquoi est-ce que j’aurais été en turgescence ? » ,ajoutais-je, précisant ma pensée, le dernier mot me râpant la langue de sa vulgarité. Ma voix se voulait assurée, mais c’était une façade. Si le commerçant ne s’en rendait pas compte, alors que je le savais écouter notre conversation, Andrea le verrait. Il voyait toujours tout. C’était comme l’Oeil de Sauron dans le Seigneur des Anneaux. Il te transperçait… « Ils ont fait quoi de père ? » Si je n’arrivais pas à être aussi assuré avec lui que je pouvais l’être avec les autres, autant impénétrable, je savais au moins comme l’agacer. Lui rappeler notre lien de parenté, surtout devant autrui, ça ne lui plaisait pas. Je ne savais pas d’où me venait ce soudain souffle de courage, mais utilisons le pendant qu’il est là...

(c) DΛNDELION
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Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] dementor's kiss ♦ matrim [Année 2023-2024] dementor's kiss ♦ matrim EmptyLun 20 Nov - 14:57




Sentence ? Dementor's Kiss.



Je le détestais. Je posais mon regard sur lui et il m’écœurait. Il avait beau avoir un cerveau impressionnant, il me tardait qu'il meure que je puisse le lui prendre et le disséquer pour comprendre ses secrets. Dans un sens, c'était un vrai fantasme, je voulais vraiment connaître ses secrets, physiquement. Je voulais pouvoir mettre des caractéristiques précises de ce qui nous différenciaient. Pour me rassurer, pour rassurer notre lignée et notre nom. Je ne voulais pas être associé à un tel personnage. Beaucoup pouvait le comprendre. Edward le comprenait déjà en tout cas - enfin, il n'avait pas d'autres choix que de le comprendre en tout cas. Ceux qui étaient au courant le comprenait, et me confortaient dans l'idée que malgré son cerveau de génie, ce soit un abruti. Il n'était pas doté d'intelligence, c'était une machine. Incapable de penser autrement de ce qu'il a lu, indisposé au pouvoir de création, inapte à émettre un jugement propre avec des hypothèses qu'il aurait par lui-même imaginées. Vous vous demandiez peut-être pourquoi je voulais tant me réaliser, tant prouver que je pouvais être un chercheur, un alchimiste, un potionniste. Vous avez votre réponse. Me réaliser, c'est prouver aux yeux du monde que je possède quelque chose en plus, quelque chose qui nous différencie, qui nous oppose tellement que non, nous ne pouvons être pareils. Nous ne sommes pas pareils, nous sommes complètement différents, en termes de gênes, de sang et d'être peut-être pas, mais d'ambition, d'éducation et de résultats, je m'en sortirai mieux. Si je pense que les notes ne sont pas si importantes, c'est bien parce qu'il n'a que des Optimal au compteur, si je pense que c'est l'ambition et la réalisation de soi qui importe, c'est bien parce que je le sais incapable de créer réellement. C'est parce que je le sais incapable de sortir des sentiers de sa pensée, c'est parce que je le sais coincé dans ses connaissances, se raccrochant au réel sans pouvoir penser à ce qui n'a pas encore été découvert, à ce qui n'est pas encore écrit dans les livres. C'est pourquoi je m'accroche à la conception de sortilèges, de potions et de runes. C'est pourquoi je veux me construire ma forteresse d'esprit et devenir occlumens. C'est pourquoi je me prédestine peut-être également aux sciences de l'humain, à la psychologie humaine et pourquoi pas des créatures également. Je doute que l'on puisse le comprendre aisément, mais je veux exceller dans les domaines dont il n'excellera jamais parce qu'ils sont accessibles. Et je le déteste d'entrer dans ma tête, de faire de ma vie un objectif si personnel et pourtant d'une telle portée. Je sais que c'est intelligent, ce que je dis, mais je déteste que ça soit là, dans ma tête, parce qu'il a eu le malheur de naître sur cette Terre, de venir du même géniteur, de porter les mêmes gênes, et surtout, de porter le même nom.

Je lui racontais comment le procès avait été pour moi. C'était une libération. Ce paternel pour qui je n'avais aucun respect, qui n'avait eu aucun respect pour moi, qui n'avait eu aucun respect pour Mère. Ce paternel qui avait enchaîné les conneries et coups bas tout au long de son existence. Ce paternel se retrouvait seul, à devoir affronter les démons qu'il avait fait naître en prenant des mauvaises décisions, et coincé dans sa solitude, ne pouvait plus que s'obséder de ses mauvais pas. Peut-être allait-il s'absoudre de ses pêchés face au Diable, mais revivre sa vie à l'infini dans le but qu'il s'inflige lui-même sa punition avait une part réjouissante. Un plaisir que je voulais partager avec mon demi-frère. Je savais que lui portait notre géniteur en amour, mais le détestait à la fois. Ça paraissait tellement compliqué à ses yeux, alors peut-être que je devais simplement lui rappeler qu'il l'avait abandonné complètement lorsqu'il a eu l'occasion de le faire, en voyant les choses se corser. Tant l'un que l'autre, il ne nous avait jamais vraiment aimé. Tant l'un que l'autre, il leur avait fait du mal. Oui, il avait essayé de se faire excuser, se faire pardonner, me faire plier par la pitié, la tristesse, la déception, la colère. Rien n'avait fonctionné sur moi. Inflexible, je fixais cet homme gisant au sol me supplier de le pardonner et je me disais qu'il n'y avait pas d'être plus immonde, qu'il n'y avait pas de créature plus faible, plus lâche et plus opportuniste que lui. À la maison, tant Mère que moi l'ignorons. Il nous servait de figure masculine pour la presse, pour l'image de la famille reconstituée, pour l'espoir, mais si vous saviez que de retour à la maison, il était considéré tel un Elfe de maison. Son portrait me ressemblait étrangement, mais il était brun. Et quand je regardais Harrison, je ne pouvais que voir la faiblesse de sa malédiction, je ne pouvais voir que sa chevelure brune et ses yeux perçants. Et ce petit rictus de dégoût était attaché à sa personne. Impossible de s'y tromper. « Pourquoi ? » Le fait qu'il ose me demander plus, c'était une confusion entre l'abattre tout de suite ou le torturer encore. Cette torture mentale que j'exerçais sur lui le faisait flipper, le tourmentait, lui faisait perdre tous ses moyens et je ne pouvais que me rappeler ce paternel, d'une telle faiblesse à subir sans vouloir remettre le coup. « Pourquoi est-ce que j’aurais été en turgescence ? » Je laissais échapper un hoquet de surprise qui se termina en petit rire. Comme si ce qu'il avait dit était une plaisanterie. C'était comme me tendre à nouveau le bâton avec lequel je venais de frapper. Il ne saisissait pas l'allusion et ça en était d'autant plus amusant. Évidemment, je ne lui répondis pas. Le laisser dans le flou était bien trop tentant pour ne pas le faire. « Si je t'explique la blague, Harrison, ce n'est plus une blague. Réfléchis par toi-même. » dis-je simplement, n'attendant pas plus de questions. Ce n'était plus de la curiosité, à ce stade, j'avais simplement l'impression d'être dans la période de ces enfants dont la moindre question engendrait un pourquoi supplémentaire et agaçant. Lorsqu'on avait l'impression d'avoir trouvé la réponse imparable, un nouveau pourquoi retentissait, rendant l'explication d'autant plus compliquée à expliquer. Je n'étais pas prêt à converser avec un enfant. Je n'étais pas prêt à vouloir converser avec cet enfant-là non plus.

Sa nouvelle question était un peu plus intéressante, car elle était source de curiosité bien placée. La question était bonne, et même s'il n'avait qu'à attendre le lendemain pour recevoir sa Gazette du Sorcier et découvrir comme tous les autres sorciers d'Angleterre la réponse. « Ils ont fait quoi de père ? » Je détestais par contre qu'il parle de géniteur comme d'un véritable père, comme leur véritable père. Mais le sort de la seule chose qu'ils avaient en commun était sur le point d'être placé dans un endroit d'où il ne pourrait revenir. Alors mon sourire mauvais fit réapparition sur mon visage. Je m'approchai de lui, murmurant à son oreille pour éviter que des oreilles innocentes ne puissent que saisir la moitié de ce qu'ils se disaient. « Ohh, j'ai bien peur que tu t'égares sur la définition de père ;.. tu devrais relire le dictionnaire, une fois. Maintenant, notre géniteur va être envoyé à Azkaban. En vue des résultats de l'enquête supplémentaire, ils détermineront s'il y a lieu ou non de lui donner le Baiser du Détraqueur. » Il n'y avait plus vraiment d'émotions perceptibles dans ma voix. J'étais fermé, et à la fois, je paraissais allumé. Même si j'avais pu douter du contraire lorsque mes yeux s'étaient posés sur lui, quelques minutes plus tôt, je passais réellement un très bon moment.


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Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] dementor's kiss ♦ matrim [Année 2023-2024] dementor's kiss ♦ matrim EmptyMer 29 Nov - 2:18


dementor's kiss
matrim & andrea

my mother—she said, "Heaven's on one shoulder, But, baby, hell is on the other." Yeah Tied neatly in a box beneath the bed, It was the bones of my father
Ma question elle était légitime non ? Je veux dire, c’était logique de demander une explication à savoir pourquoi il avait choisit le terme turgescence au lieu d’un autre comme… Je sais pas moi. Disons gonflement ou érection. Pourquoi turgescence au lieu d’un autre ? Il voulait avoir l’air intelligent à ne pas en douter. En tout cas, il avait réussit son coup parce que si le mot, je le comprenais, la blague derrière m’était totalement incomprise. Quant à ma question, elle le fit rire ce qui me donna l’affreuse envie de disparaître sur place. En ce moment, un sortilège de désillusion serait le bienvenue. Pourquoi Andrea arrivait-il à me faire sentir idiot à chaque fois ? Dès que nous avions une “conversation”, comme si nos échanges pouvaient se qualifier de tels, chaque fois, il me faisait sentir comment le plus abruti du monde. C’était con parce que je ne l’étais pas. Je ne ressentais jamais ce genre de truc avec personne, mais lui, il avait sa manière de s’infiltrer dans mon esprit. Comme quand il me répondit : « Si je t'explique la blague, Harrison, ce n'est plus une blague. Réfléchis par toi-même. » Ce prénom. Encore et toujours ce prénom avec lui. Il refusait de m’appeler Matrim comme tout le monde. Non. Lui, il avait décidé que nous étions assez proche pour qu’il m’appelle Harrison. Y avait que ma famille proche qui utilisait ce prénom et encore, Safia, elle m’appelait Harris. J’aimais bien ce surnom que me donnait ma cousine. En même temps, elle l’utilisait depuis l’enfance. Ce n’était pas le cas d’Andrea. Je l’avais rencontré à Poudlard. Je connaissais son existence avant, mais jamais je ne l'avais vu. C’était peut-être mieux ainsi. Vu l’effet qu’il ne fait aujourd’hui, imaginez ce qu’il aurait eu comme emprise sur moi lorsque nous étions tout petit. À l’époque où j’étais un jeune Harrison influençable, maléable, effrayé et peu sûr de lui. Bon, d’accord, j’admets qu’avec Andrea j’étais toujours ainsi, comme en première année. Comme quand je l’avais rencontré. Il était l’un des rares à ne pas avoir remarqué que j’avais changé. Ah non. En fait, il était l’un des rares à toujours me faire sentir comme un minable. Nuance… « Elle n’était pas drôle ta blague Andrea. », répliquais-je presque instantanément. Il croyait sérieusement que je n’avais rien pigé. Il me prenait pour un demeuré ! « Pas besoin de réfléchir pour comprendre le sens lubrique du mot turgescence que tu as employé. Je ne comprends juste pas pourquoi j’aurais eu tant de plaisir à entendre le procès d’un homme. Surtout lorsqu’il était question de condamner ou pas le dit homme et que ce dernier s’avère être mon père. » J’essayais d’avoir de l’assurance, mais mon hésitation sur certains mots ne tromperait pas Andrea et son sens aigu de l’observation. L’un des rares trucs que nous avions en commun...

J’avais osé poser la question. Elle n’avait été délivrée que dans un souffle. Si rapidement qu’Andrea aurait pu ne pas la saisir, ne pas l’entendre. Mais il était aux aguets. Comme une hyène en train de chasser. Il la saisit au vol, profitant de cette opportunité pour se moquer une nouvelle fois de moi. C’était affreux comment chaque fois que j’ouvrais la bouche, j’avais l’impression de dire la plus grande farce du monde avec lui… « Ohh, j'ai bien peur que tu t'égares sur la définition de père ;.. tu devrais relire le dictionnaire, une fois. Maintenant, notre géniteur va être envoyé à Azkaban. En vue des résultats de l'enquête supplémentaire, ils détermineront s'il y a lieu ou non de lui donner le Baiser du Détraqueur. » Je fronçai des sourcils, insulté. J’avais tiqué sur le début de ses paroles ne laissant pas au reste le temps de faire son chemin dans mon esprit que je répliquais vivement. « Selon le dictionnaire, que je n’ai pas besoin de relire merci de t’en soucier, un père est “ Homme qui a engendré ou qui a adopté un ou plusieurs enfants. Homme qui agit en père. Créateur d’une oeuvre, promoteur d’une oeuvre ou d’une doctrine. Parent mâle d’un animal. Titre donné aux prêtres réguliers ou séculiers.” Je ne vois pas en quoi l’un ou plusieurs de ces définitions ne lui conviennent pas. » ,répliquais sur un ton plus assuré que je ne l’étais vraiment. J’avais compris depuis longtemps qu’il me méprisait. Si j’avais rêvé pendant une époque qu’il devienne réellement mon frère, ce n’était plus le cas aujourd’hui. Je ressentais encore ce désir de faire tout comme lui pour que notre père ne me remarque comme il le remarquait lui. Je voulais faire mieux qu’Andrea pour que l’on pose sur mon le même regard fier qu’Anatole et Harrison senior posaient sur lui. Moi, je n’avais droit à rien. Aucune considération. Aucune attention. Juste un grand néant qui, peu à peu, s’était remplis de colère, de honte, de tristesse et de solitude en plus de la jalousie dévorante, la crainte et l’envie à l’endroit de mon demi-frère. Malgré qu’il me donnait froid dans le dos, que sa présence me mettait très inconfortable au point de calculer mes déplacements et mes études en fonction de ne pas le croiser, je n’étais pas encore rendu au point où je le laisserais m’attaquer sur ma capacité intellectuelle. J’étais peut-être différent de la majorité, mais j’étais intelligent. Brillant même. Je suis né avec ce qu’on appelle le syndrome du savant et une mémoire eidétique. S’il y a bien des choses qui me font douter dans la vie, mes capacités intellectuelles n’en font pas partie. « Quant au terme géniteur, on le définit comme étant un “animal reproducteur”. Libre à toi de choisir ce terme plutôt que l’autre, mais je m’en tiendrai au premier. » Maintenant que les termes étaient éclaircis, je pouvais me concentrer sur le reste du discours d’Andrea ; ce qui allait arriver à notre père. J’avais compris qu’on allait le mettre à Azkaban, mais le terme “baiser du détraqueur” fut celui qui me frappa. “ En vue des résultats de l’enquête supplémentaire…” étaient les mots utilisés par le serdaigle pour expliquer ce qui allait s’en suivre. Du coup, si cette enquête était en sa faveur, il ne se verrait pas retiré son âme. Sinon, c’était la fin potentielle pour lui… Il deviendrait un corps sans âme. Une coquille vide. Un… Les mots me manquaient pour décrire la chose. C’était juste tellement affreux. Je n’arrivais pas à croire que ce puisse arriver pour de vrai. « Le baiser du détraqueur… » ,soufflais-je à voix basse tentant de me convaincre que ce qu’il avait dit était bien réel. Je relevai la tête en direction d’Andrea tout en prenant bien soin de ne pas croiser son regard ce qui m’aurait mis grandement mal à l’aise. Il avait cette manière inquisitrice de le regarder ou plutôt de me fixer qui me donnait l’insupportable envie de partir à toutes jambes. Je n’avais pas envie de me résoudre à le quitter tout de suite. Je ne l’aimais pas, il me faisait sentir comme le plus nul du monde, mais au moins, il avait les réponses à mes questions. En tout cas, je le croyais. « Qui fait l’enquête ? Que cherchent-ils exactement ? Qui sera interrogé ? Combien de temps ? » Je ne pouvais m’empêcher de penser à Shaelyn qui m’avait posé des questions sur mon père. Un mangemort nommé Sevenoaks qui l’avait torturé au ministère. Serait-elle interrogée elle aussi sur son cas ? Parce qu’après tout, elle était une victime. À moins qu’ils ne lui aient déjà posé des questions. Disons que ce n’était pas le genre de choses que je pouvais lui demander sans risquer de me mettre à découvert. Par contre, Andrea, lui, il savait déjà tout. Je n’avais pas besoin de lui cacher mon lien avec Anatole Sevenoaks le mangemort….
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Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] dementor's kiss ♦ matrim [Année 2023-2024] dementor's kiss ♦ matrim EmptyMar 12 Déc - 0:16




Sentence ? Dementor's Kiss.


Olala, je perdais patience. J'avais l'habitude d'avoir l'impression de parler parfois à des enfants ou à des adolescents en crise, mais jamais à des demeurés. Ce garçon n'avait aucune répartie, et les blagues un peu houleuses ne le faisaient même pas réagir, ni au quart de tour, ni après compréhension. Il était ennuyeux et je m'impatientais. « Elle n’était pas drôle ta blague Andrea. » Je lui lançai un regard faussement vexé et tourna la tête en direction de la vendeuse pour voir si elle finissait d'empaqueter mes articles ou si elle était toujours entrain de chercher les ouvrages demandés. Bien que cette conversation avec Harrison avait au moins le mérite de me défouler les nerfs et d'étaler ma joie suite à la victoire de l'après-midi, je me lassais de sa présence. Je poussai un petit soupir d'impatience, ne l'écoutant que d'une oreille alors que j'avais l'impression d'entendre les paroles automatisées qui pouvaient parfois passer durant Salut les sorciers !, l'émission sorcière à la radio qui avait pour but d'éduquer les nés-moldus ou enfants à la magie. « Pas besoin de réfléchir pour comprendre le sens lubrique du mot turgescence que tu as employé. Je ne comprends juste pas pourquoi j’aurais eu tant de plaisir à entendre le procès d’un homme. Surtout lorsqu’il était question de condamner ou pas le dit homme et que ce dernier s’avère être mon père. » Il gâchait mon plaisir, et mon sourire avait complètement disparu de mon visage, me laissant cet air intense et terrifique que pouvait parfois avoir Sevenoaks senior lorsqu'il se contenait. Il était toujours attaché à ce père inexistant, ce père lâche, ce père qui l'a rejeté lui et sa mère lorsqu'il a aperçu l'ombre des problèmes se projeter à l'horizon ? Amusant. Amusant qu'il le prenne en héros alors que j'avais entendu la manière dont il parlait d'eux comme d'une erreur monumentale, d'une hérésie passagère et d'une abjuration à traiter. Elle l'avait envoûtée, disait-il. Il n'avait fait que céder, mais il avait eu la force de lutter et de revenir. Le lâche. Je ne l'ai pas connu enfant et heureusement, car son éducation aurait pu me porter à ma perte. Je tâchais de faire le contraire de ce qu'il m'ordonnait. Je tâchais d'aller à l'encontre de tout ce dont il avait voué sa vie : la médecine, le quidditch, les femmes. Il avait été notre perte, et voilà que justice était faite. Je soutenais Mère dans son exorcisme. Chasser le mauvais de son Manoir, de sa chambre, de son lit. Même petit, je n'avais pas compris pourquoi elle avait accepté. Et maintenant, je comprenais. Il n'était qu'une pièce de plus sur cet échiquier. Et il devait tomber à présent pour les immaculer, elle et moi. « Alala Harrison. Je ne m'attendais pas à ce que tu comprennes ce qu'il a de si jouissif à cette situation, ne t'en fais pas. » Je voulais mettre fin à cette conversation. Je voulais qu'il s'en aille. N'avait-il pas sa maman à rejoindre, ou un ami, ou n'importe qui pour le supporter lui, sa tête de rongeur égaré et ses questions à deux mornilles ?

Et il n'en ratait pas une pour essayer de m'endormir, avec ses définitions complètes. Il n'avait pas envie d'avoir un peu quelque chose à dire qui viendrait de lui ? Et non quelque chose qu'il aurait lu ou entendu, formulé par un autre sorcier ? Le jour où il sortait une phrase intelligente par lui-même, j'étais prêt à faire la danse de séduction d'un éruptif sur la scène de la Grande Salle ! « Selon le dictionnaire, que je n’ai pas besoin de relire merci de t’en soucier, un père est “ Homme qui a engendré ou qui a adopté un ou plusieurs enfants. Homme qui agit en père. Créateur d’une oeuvre, promoteur d’une oeuvre ou d’une doctrine. Parent mâle d’un animal. Titre donné aux prêtres réguliers ou séculiers.” Je ne vois pas en quoi l’un ou plusieurs de ces définitions ne lui conviennent pas. » Je levai les yeux au ciel, le laissant finir sa tirade sans le couper. Je pourrais me retourner sur le champ et disparaître dans les rayons qu'il terminerait ses définitions jusqu'au bout, pour sûr. « Quant au terme géniteur, on le définit comme étant un “animal reproducteur”. Libre à toi de choisir ce terme plutôt que l’autre, mais je m’en tiendrai au premier. » Et il recommençait. Je lui jetai un regard agacé. Ma patience avait atteint sa limite, je crois. J'aurais pu le pétrifier sur place et le bâillonner dans le rayon consacré à l'étude des moldus, il serait resté là plusieurs heures avant qu'on le découvre et ça aura eu le mérite de lui donner une bonne leçon, mais je me ravisai. Je préférai le cuisiner à l'oral. Le voir se tortiller de la sorte avait un côté amusant, même si je devais le supporter. « Très touchant. J'imagine que ton surnom doit être également une farce entre vous ... » Un sourire s'étala à nouveau sur mes lèvres lors que la vendeuse réapparaissait, les mains pleines de paquets en papier craft. La petite femme n'osa pas vraiment s'interposer entre nous, et elle s'éloigna en faisant voler derrière d'elle une pile d'ouvrages à ranger dans les rayons de son magasin. « Merci, Sidonie. Pourrez-vous mettre ça sur la note de Mère ? » La petite femme opina de la tête et disparût dans les méandres de sa librairie, l'oreille traînante.

« Le baiser du détraqueur… » Je me contentais de le fixer en souriant légèrement, sans ciller. Les réactions qui le traversaient étaient passionnantes, et je sentais qu'il luttait également pour essayer de paraître aussi neutre que possible. Évidemment, lorsqu'on est abrupt et impressionnable, c'était difficile de cacher quoique ce soit à un observateur aguerri. La multitude de questions auraient pu me déranger, mais je me délectais des paradoxes que le garçon incarnait. « Qui fait l’enquête ? Que cherchent-ils exactement ? Qui sera interrogé ? Combien de temps ? » Je n'allais pas y répondre. Pas à toutes. En fait, j'allais juste répondre à une seule, et m'amuser de sa réaction. « Cassandre Sevenoaks, qui d'autre ? » Un délicieux sourire s'incrusta à nouveau sur mes lèvres, alors que j'esquivai merveilleusement le reste des questions en attrapant mes ouvrages, sur le départ. « Tu auras le reste des détails demain, je suppose. » Et bientôt, mes pas me portèrent face à la porte de sortie. Avant de la pousser, je m'immobilisai quelques instants, restant face à la porte, main posée sur la poignée. « N'hésites pas à gommer le Sevenoaks de ton nom de famille d'ici la rentrée. Il ne faudrait pas qu'on se méprenne .. »


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Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] dementor's kiss ♦ matrim [Année 2023-2024] dementor's kiss ♦ matrim EmptyDim 11 Fév - 17:16


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Au fil de ma critique sur sa “blague” entourant le mot turgescence, je pus voir le sourire de mon demi-frère fondre comme neige au soleil laissant rapidement place à une expression qui… Les mots pour la décrire me manquaient. Je pouvais cependant affirmer qu’elle me donnait froid dans le dos. L’envie de m’enfuire à toute jambes ou même de sortir ma baguette en mode défensif me rongeait tout les sens. Un frisson de peur de traversa la colonne vertébrale. Je me retins à peine de reculer, limitant ce geste de crainte à un seul pas en arrière. Je faisais toujours des efforts considérables pour ne pas laisser Andrea voir à quel point il m’intimidait. Lorsqu’il ouvrit la bouche finalement, sa voix se fit un cran plus froide et plus dure ce qui me donna la chaire de poule. « Alala Harrison. Je ne m'attendais pas à ce que tu comprennes ce qu'il a de si jouissif à cette situation, ne t'en fais pas. » Stoïque, je ne relevai pas. En vrai, j’avais bien trop peu qu’il ne s’agace encore plus. Qui sait ce qu’il aurait fait à ce moment là… En tout cas, moi, j’aurais préféré le voir lui enfermé à Azkaban plutôt que notre paternel !

Si je m’étais fait muet pendant quelques secondes, je ne pus me retenir de revenir à l’attaque lorsqu’il insinua que mon père n’était qu’un géniteur. Comme si je ne connaissais pas le sens même des mots. Je détestais quand il me prenait pour une triple andouille. Ça me faisait rager à l’intérieur. Chaque rencontre avec lui était comme faire la montagne russe des émotions. Un moment j’avais peur, l’autre j’étais agacé ou bien furieux alors que le suivant je pouvais me montrer insupportablement curieux. J’avais pourtant parlé d’une traite, dévoilant très exactement les mots et les phrases lues dans les dictionnaires que je connaissais. Ces mots imprégnés à tout jamais dans mon esprit comme si le livre lui-même était ouvert devant moi. Alors que je parlais, Andrea me lança un regard dont la signification eu du mal à m’atteindre pendant que je me trouvais dans cette transe argumentative craignant que dès l’instant où mes mots cesseraient de sortir comme un vomi de parole, il ne se moquerait un énième fois de moi. « Très touchant. J'imagine que ton surnom doit être également une farce entre vous ... » C’était prévisible, mais pas moins difficile sur l’orgueil. Mal à l’aise, je triturai le bord des poches de mes jeans tout en M'exprimant d’une voix qui se voulait plus aiguë et moins certaine que je ne l’aurais aimé : « Je ne vois pas quel est le problème avec mon surnom ?! » Je me détestais quand je faisais ça. Quand je le laissais me jouer dans la tête. Il y arrivait à chaque fois ce qui me rendait complètement dingue.

« Cassandre Sevenoaks, qui d'autre ? » ,répondit-il à ma question. Enfin, l’une d’entre elle… Il posait sa réponse comme une évidence alors que non, ce n’en était pas une. « Quelqu’un d’autre avec qui il ne soit pas marié. N’y a-t-il pas conflit d’intérêt ? » Ça me semblait pourtant bien logique à moi. Pourquoi fallait-il que ce soit sa femme qui le juge ? C’était pas… dans la norme. Il risquait d’y avoir un réglage de comptes personnels derrière tout ça. Rien qui ne me dise que la justice ne serait respectée. Je voulais bien croire, même s’il m’était difficile de l’admettre, que mon père était coupable. Qu’il avait mal agit, mais la justice primait à mes yeux. Pourquoi ne le voyait-il pas ? La haine le rendait-il si aveugle ? Pour la première fois de ma vie, je comprenais un peu mieux pourquoi le choixpeau ne m’avait pas placé à serdaigle. Je n’étais pas que froide logique. Je n’étais pas comme mon père ou comme Andrea. Le sourire de mon demi-frère me donnait envie de lui en foutre une en pleine face pour le lui faire disparaîte ! Il n’y avait rien de satisfaisant à savoir qu’un homme allait subir le baiser du détraquer après ce qui avait dû être un procès tout à fait injuste. « Tu auras le reste des détails demain, je suppose. » Pourquoi avais-je cru, l’espace d’un moment qu’il allait me répondre ? J’avais envie de savoir maintenant. J’avais envie qu’il me dise ce qu’il en était. Je pourrais le lui demander, mais je doute qu’il me réponde. Plutôt qu’il le fasse sans se moquer ouvertement de moi. En tout cas, là, il avançait directement vers l’endroit où je me trouvais. Pourquoi il venait vers moi au juste ? Oh… Il doit vouloir sortir… Mal à l’aise, je me décalai rapidement de la porte pour éviter le moindre contact, même le plus petit frôlement, entre nos deux corps. Je tentai de me faire petit comme une souris, lui laissant la voie libre vers la sortie. Je fis un pas de trop en arrière, percutant une étagère qui m’empêcha d’aller plus loin en arrière.« N'hésites pas à gommer le Sevenoaks de ton nom de famille d'ici la rentrée. Il ne faudrait pas qu'on se méprenne .. » ,dit-il la main posée sur la poignée de la porte de la boutique. J’aurais tout donné pour qu’il se contente de sortir sans rien dire… « Il ne faudrait pas que se méprenne de quoi ? Que je suis son fils ou qu’on est relié ? Parce qu’aux dernières nouvelles ni l’un, ni l’autre n’étaient connu publiquement. » Je retins mes mots à ce moment là, me gardant que préciser que c’était parce que j’étais le mouton noir, le gamin dont on ne voulait pas… Il le savait déjà trop bien. Ça n’apporterait rien de le préciser, encore moins connaissant Andrea. Il trouverait le moyen de retourner mes paroles contre moi. Enfin, ça, il arrivait à le faire peu importe ce que je disais… ARGH ! Je déteste lorsqu’il arrive à m’atteindre comme ça. Je déteste qu’il ait tant de pouvoir, qu’il arrive à me jouer dans la tête par un regard, quelques mots et un sourire… Pourquoi je ne peux pas être fort moi aussi ?
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Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] dementor's kiss ♦ matrim [Année 2023-2024] dementor's kiss ♦ matrim EmptyMer 21 Mar - 0:26




Sentence ? Dementor's Kiss.



« Je ne vois pas quel est le problème avec mon surnom ?! » Je pousse un soupir. J'attendais un peu plus de répartie, un peu plus de réflexion, un peu plus de challenge, mais à geindre, il me tape sur le système. Je ne me départis pas de mon sourire, mais laisse planer un blanc pour lui faire comprendre mon agacement. Qu'est-ce que j'allais faire de lui, franchement ? Vivement que l'année passe rapidement pour que je puisse prendre congé de lui et oublier à quel point notre famille tombe petit à petit dans la déchéance. Sevenoaks était autrefois un nom connu et respecté. Il l'est toujours à l'heure actuelle, mais pour combien de temps, maintenant qu'un descendant direct joue aux néo-mangemorts sur un coup de tête pendant que le fils de bâtard s'amuse à jouer aux idiots en étant désagréable au possible avec la moitié du Château. Notre famille a toujours eu une éducation noble, des valeurs élitiste et de l'ambition à revendre. Il n'y avait clairement pas sa place. Moins encore lorsque leur géniteur ne cessait de geindre à quel point ce garçon était débile et maudit. Mère ne se gênait pas de lui rappeler que sans lui, ce dernier ne serait pas sur Terre, et ça avait le don de le faire taire pour au moins cinq bonnes minutes. Je détaillai Matrim, n'épargnant ni son visage, ni sa posture hagarde. Si ma gouvernante le voyait, elle lui mettrait un coup de canne au menton pour lui faire relever la tête, et un deuxième dans le dos pour qu'il se tienne plus droit ... Je finis par hausser les épaules. Je n'allais pas éternellement faire dans le social, non plus. Je ramassai mon colis emballé de craft et le passa sous mon bras, passant négligemment à côté d'Harrison sans lui prêter attention. Je sentais que tout en dehors de cette boutique était plus intéressant à faire que de converser avec lui. Et je n'allais pas me faire prier pour écourter cette conversation sans queue ni tête.

« Quelqu’un d’autre avec qui il ne soit pas marié. N’y a-t-il pas conflit d’intérêt ? » Cassandre Sevenoaks présidait toujours les affaires mises en avant par le Ministère. Lorsque ces dernières étaient placées sous le feu des projecteurs, comme le procès de néo-mangemorts, il était normal que la Directrice du Département de la Justice applique les sanctions requises. Dans le tas, oui, il y avait son mari. Dans le tas, oui, il y avait un homme qui l'avait trahi, deux fois. Mais c'était mal connaître Cassandre Sevenoaks de douter de ses compétences, et de penser que ses intérêts passeraient avant ceux du monde des sorciers. Non, elle remplirait à la perfection le rôle qui était le sien. Elle ne craquerait pas en annonçant la sentence, elle ne fera pas un seul faux-pas, les rageux la traiteront de sans-cœur, mais la population sera rassurée de voir que les responsables de cette prise du Ministère seront mis derrière les barreaux, et privés de provoquer à nouveau une quelconque souffrance chez une quelconque personne. Le monde serait un peu plus en sécurité, seulement, et c'est vrai que Mère allait certainement savouré cette exquise victoire sans pour autant le faire transparaître forcément. « Elle n'est pas celle qui mélange mariage et travail des deux .. Ne t'inquiètes pas que les intérêts du monde magique sont bien protégés. » Mon ton était un peu plus agressif que je ne l'aurais voulu. Non, Mère savait que mélanger mariage et travail n'étaient pas idéal. Elle avait toujours su faire la part des choses, et je ne sais qu'elle n'y manquera pas, une fois de plus. Anatole Sevenoaks n'est pas le seul mangemort écrit en toutes lettres sur les pages de la Gazette. Il y a quelques décennies, peut-être n'auraient-ils même pas eu droit à un procès. Aujourd'hui, des néos-mangemorts, dont le but était d'asservir les nés-moldus et sorciers tolérants, seraient entendus et jugés selon un jury composé de trente-six membres. Cassandre Sevenoaks présiderait ces procès. Tous, sans exception, sous le feu des projecteurs. Peut-être le procès de son époux était attendu, tout comme le procès de Barty Croupton Junior par le Senior avait été attendu ... Il faut croire que peu de choses avait changé. Ni les mangemorts et leurs objectifs, ni les contre-mesures. Ce n'était pas forcément une démocratie et un procès équitable, mais c'était un procès le plus équitable que le gouvernement pouvait offrir, apparemment.

« Il ne faudrait pas que se méprenne de quoi ? Que je suis son fils ou qu’on est relié ? Parce qu’aux dernières nouvelles ni l’un, ni l’autre n’étaient connu publiquement. » Ses questions commencent à m'exaspérer. Comment on peut se prendre pour un génie quand il faut ré-expliquer la moitié d'une conversation à une personne ? Il ne pouvait pas réfléchir dans son esprit, comme tout le monde, faire des hypothèses, rassembler des indices avant de se positionner ? Non, bien sûr, il attendait que je lui parle comme un gamin. Et j'avais l'impression que sa stupidité était contagieuse. Tournant la poignée, le Chemin de Traverse m'appelait bien plus que de répondre à ses interrogations incessantes. Mais je lui jetai un dernier regard, histoire de clore cette conversation. Je le balayai des pieds à la tête, rassemblant mes pensées en une seule, assez simplifiée pour que même un enfant de sept ans comprenne de quoi il s'agissait sans me poser une nouvelle question. Cette boucle infinie de pourquoi, comment, quoi qui s'éternisait alors que je ne pensais qu'à l'exaspération qui montait en moi et que je tentais de canaliser. « Et j'ose espérer que ça restera ainsi. » Regard entendu. Je n'accepterais aucune autre réponse. J'avais trop donné pour qu'un idiot à la mauvaise réputation ne vienne balayer tout ce que j'avais entrepris ces dernières années. Déjà que mon géniteur ne m'aidait pas avec ces premières de couverture dans le journaux, il ne fallait pas en plus ajouter le fils bâtard sorti de nulle part, surtout lorsque celui-ci semblait n'avoir reçu aucune éducation et ne se fixait aucun objectif potentiellement intéressant malgré tout le "génie" dont il se vantait.



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