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"We would look at each other and think : 'Are you as lost as I am?" ✧ Oliver & Tracy
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Message(#) Sujet: "We would look at each other and think : 'Are you as lost as I am?" ✧ Oliver & Tracy "We would look at each other and think : 'Are you as lost as I am?" ✧ Oliver & Tracy EmptySam 22 Juil - 18:41

Are you as lost as I am ?
Oliver & Tracy

Cette ferme était tout de même un peu décevante. Le psychomage avait conseillé à Tracy de passer un peu de temps avec les animaux, que cela contribuerait grandement à sa reconstruction intérieure en remède à son « syndrome intrusif de névrose traumatique » de se trouver de nouvelles préoccupations qui n’étaient pas liées à sa vie à Poudlard comme la lecture et la broderie, et elle s’était finalement résolue, un peu appréhensive au début, à passer du temps en extérieur. Les cheveux noués par un joli ruban en une longue tresse dorsale et recouverte d’une petite capeline en velours, elle avait fait ses premiers pas au dehors, un peu désarçonnée. Après des semaines d’obscurité dans les cachots, l’on aurait pensé qu’elle aurait rapidement couru au dehors, se réjouissant de sa liberté récemment acquise, mais il n’en était rien… à croire qu’elle s’était finalement habituée à rester à l’écart du monde, et que se retrouver extirpée de sa prison lui en faisait perdre son équilibre. Elle avait donc fait un rapide tour du propriétaire, se baladant entre les différents enclos, un peu craintive à cause de ses allergies aux poils et aux plumes, et n’avait découvert que celui des poules et des cochons… Où étaient donc les chevaux… ? Même des sombrals lui auraient largement suffi… A cause de ses béquilles, elle ne pouvait monter à cheval, mais elle voulait passer du temps avec eux, pas avec des poules… Elle laissa donc échapper un soupir de lassitude avant de s’asseoir près de l’étang. Imperturbable, elle fixa un point d’horizon, et se laissa aller à sa contemplation silencieuse. Les souvenirs concernant les cachots et le bal lui apparaissaient de plus en plus lointains, comme s’ils étaient voués à disparaître, et elle à n’en garder plus qu’un vague souvenir alors que cela ne faisait qu’une poignée de jours qu’ils étaient arrivés à la ferme… Elle n’avait pratiquement plus mal aux côtes, et s’était remise à manger avec appétit, emportant discrètement avec elle des parts de pudding à la menthe poivrée du réfectoire jusque dans les étages pour retrouver ce petit plaisir qu’on lui avait ôté. Seule sa blessure à la tête demeurait une préoccupation pour les psychomages, mais ça ne durerait pas, n’est-ce pas… ? Elle devait passer à autre chose, devenir meilleure, plus forte, plus solide, plus assidue… pour ainsi ne plus jamais laisser pareille situation se produire à nouveau. Elle se souvenait du titre qu’elle avait vu dépasser du sac de la jeune Heather, qui lui avait aimablement proposé son aide : une lecture curieuse, voire un peu étrange, mais qui lui changerait probablement les idées, et l’aiderait à dépasser les derniers évènements.

Assise au bord de l’eau, elle sortit de son sac en bandoulière un paquet de biscuits récupéré lors de leur déjeuner, et les émietta dans sa main alors que des canetons se précipitaient vers la rive pour recevoir leur part. Elle jeta un regard un peu amer vers le bâtiment de la ferme derrière elle, et retourna à son occupation. Elle avait beau y mettre de la bonne volonté, et était assez enthousiaste de savoir qu’elle pourrait partager la chambre de Megan et Alaska « comme au bon vieux temps », mais elle peinait à retrouver sa place au sein de la communauté, comme si la traîtresse que les autres avaient pu voir en elle n’avait pas totalement disparu, et que se trouver entre ces lieux aux côtés de ceux qui s’étaient vaillamment battus n’était pas légitime. En attendant, la priorité, c’était de passer en cinquième année : c’était la seule solution pour parvenir à franchir le pas, et passer définitivement à autre chose… si elle revivait la même année, elle ne s’extirperait jamais de ce bourbier. Un léger vent frais vint élever quelques mèches de ses cheveux et les fit virevolter tout autour de son visage, tandis qu’elle s’affairait à nourrir les canetons. C’était fou comme il lui semblait presque, alors que multiples marques sur son corps rappelaient le douloureux souvenir de ces trois derniers mois, que cette année avec Blackman n’avait jamais existé, et qu’elle sortait juste d’un très, très long rêve…

Emi Burton
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Message(#) Sujet: Re: "We would look at each other and think : 'Are you as lost as I am?" ✧ Oliver & Tracy "We would look at each other and think : 'Are you as lost as I am?" ✧ Oliver & Tracy EmptyMar 25 Juil - 15:23

"We would look at each other and think : 'Are you as lost as I am?"
Tracy & Oliver

Retrouver une certaine liberté, c’était le pied ! Je pouvais bouger à mon aise, voir mes potes (même si ce n’était pas la joie pour tous…), faire du Quidditch sans que ce soit illégal, etc. Je pouvais vraiment faire tout ce que je voulais et ça, c’était un soulagement monstre ! J’avais fait en sorte de retrouver un bon nombre de personnes que je voulais en sécurité. Toutes ces petites têtes qui étaient dans un – plus ou moins – bon état, mais qui étaient en sécurité. Jill était là, saine et sauve. Et j’avais retrouvé une grande partie de mes amis, alors que demander de plus ? Retrouver Octavia qui manquait à l’appel et ce qui m’occupait grandement l’esprit. J’étais inquiet, très inquiet, et je harcelais les Aurors pour savoir s’ils avaient des nouvelles. Evidemment, rentrer chez soi aussi, mais j’en avais assez de ruminer, se plaindre n’était pas dans ma nature et je préférais voir les bonnes choses qu’on nous apportait plutôt que ressasser ce qui nous avait traumatisés. Ne soyons pas ridicules, je faisais toujours des cauchemars, je repensais plus que régulièrement à cette dernière année, à ce qu’il s’était passé avant de débarquer ici, et je n’avais pas repris beaucoup de poids mais… mais dormir, manger, vivre tout simplement me redonnait la force nécessaire pour aller de l’avant. C’était ce qu’il fallait, n’est-ce pas ?! Et croyez-moi, je n’avais jamais mangé autant que depuis que j’avais retrouvé le plaisir de vrais repas… Mon corps était en constante demande, ahah !

Je venais de faire une balade avec Jill, balade plutôt animée où nous étions en train de voir ce que nous ferions à notre retour dans notre famille. Elle devait retrouver des copines, et les trucs de nanas je les fuyais comme la peste. Alors nous nous étions séparés, me dirigeant pour ma part de l’autre côté de la ferme, cherchant à trouver quelques brindilles, des pierres, des… trucs pour me remettre à bricoler un peu et passer le temps comme il le fallait. Beaucoup se trouvaient aux activités et pour ma part, je n’avais pas tellement envie de m’y rendre pour la plupart, la désolation des gens me donneraient envie de me tirer une balle ! Je préférais ma propre thérapie. Non loin de l’étang, je remarquai une silhouette au loin. Seule. Espérant que cette personne ne pense pas à faire de conneries, on ne savait jamais après un traumatisme… Curieux, je me mis en marche vers cette personne, me demandant qui pouvait rester seul ainsi. Personnellement, je ne pouvais pas le faire plus de dix minutes, et je ne pus m’empêcher de penser à Alaska en voyant quelqu’un cherchait une certaine tranquillité. Cependant ce n’était pas la jeune blonde mais une petite brune qui était là. Une brune que j’avais cherchée et dont on m’avait dit qu’elle était bien ici. C’était tout ce qui me rassurait ! Mais pouvoir la voir, c’était bien mieux, n’est-ce pas ?

Sans dire un mot, je m’assis à côté d’elle, posant mes bouts de bois à mes côtés avant de me frotter les mains en regardant les canetons à quelques pas de Tracy. « Continue comme ça, plus ils mangent, plus je les vois comme le magret qui viendra ravir mes papilles. » Dis-je malicieusement avant de tourner un regard bienveillant sur elle, ajoutant : « Tu sais que c’est mauvais de rester toute seule, heureusement que je passais dans le coin ! »

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Message(#) Sujet: Re: "We would look at each other and think : 'Are you as lost as I am?" ✧ Oliver & Tracy "We would look at each other and think : 'Are you as lost as I am?" ✧ Oliver & Tracy EmptyJeu 27 Juil - 19:07

Are you as lost as I am ?
Oliver & Tracy

« Continue comme ça, plus ils mangent, plus je les vois comme le magret qui viendra ravir mes papilles. » lança une voix derrière elle. N’ayant guère perçu de présence se rapprocher de son coin de solitude, Tracy sursauta violemment, laissant échapper un cri aigu, manquant de peu de finir dans l’eau. Le temps qu’elle se fasse à l’idée que les mangemorts ne se trouvaient plus dans le secteur, et que ceux qui lui voulaient du mal n’étaient pas dans les parages, elle dut apaisaient les palpitations qui l’agitaient, et les tremblements qui secouaient ses membres. Après avoir repris son calme, elle se retourna vers son interlocuteur qui s’avéra finalement ne pas lui être inconnu. « Oliver… ! Pardon… » lâcha-t-elle tandis qu’elle replaçait, un peu gênée, une mèche de cheveux derrière son oreille. S’époumoner devant un visage amical… il allait probablement la prendre pour la reine des gourdes. Pourtant, le psychomage l’avait bien avertie qu’elle serait sujette à des réactions disproportionnées, et à un état de qui-vive prolongé… « J’ai cru que… » commença-t-elle à se justifier en ne sachant pas réellement comment elle finirait sa phrase. Qu’un malade allait la pousser dans l’eau ? Que les mangemorts étaient revenus pour les faire disparaître à nouveau dans un sous-sol humide ? Non, c’était stupide, réellement stupide… Le plus surprenant était finalement de retrouver son compagnon d’infortune lui aussi à la ferme. Après Megan et Alaska, finalement lui aussi était des leurs… ! Elle ignorait comment il était arrivé ici, mais elle savait en tout cas qu’elle était ravie de le voir, malgré sa surprise. « C’est pas grave, tu es là ! » s’exclama-t-elle, plus enthousiaste. « Quand est-ce que tu es arrivé ? Tu vas bien ? » poursuivit-elle avant de se dire qu’elle risquait de le faire fuir à force de l’assommer de questions, après avoir frôlé la crise de panique à son arrivée. Pour une fois qu’elle s’entendait bien avec un autre né moldu, il fallait évidemment qu’elle fiche tout en l’air… Mais après avoir lu son mot dans les cachots, le jeune homme avait disparu de la circulation, si bien que lors de l’évacuation lui et sa soeur étaient aux abonnés absents. Tracy ne pouvait alors s’empêcher de se demander où ils avaient pu passer… Si elle avait ressenti une sorte de pincement le soir du bal, en s’imaginant qu’ils étaient partis en l’abandonnant, ce sentiment avait place à l’inquiétude de ne pas les voir revenir. Se désintéressant un peu des canetons et des miettes de biscuits qu’elle leur distribuait, elle offrit alors toute son attention à son ami retrouvé.

« Tu sais que c’est mauvais de rester toute seule, heureusement que je passais dans le coin ! » Mauvais… ? L’atmosphère apaisante de l’étang et la compagnie des canards lui semblait au contraire rassérénante… Ici au moins, on ne la jugeait pas sur ses choix passés, on ne la considérait pas comme la dernière des traîtresses, ou à défaut, la lâche de service. Mais en effet, la présence de sa meilleure rencontre des cachots changeait la donne, et l’après-midi se profilait alors sous un bien meilleur jour. « Etonnamment… je préfère être ici qu’à l’intérieur. Je n’aime pas comment ils me… regardent. » murmura-t-elle en regardant en biais la bâtisse, qui abritait bon nombre de ses camarades. Les chuchotements sur son passage, les remarques, ne parvenaient plus à la laisser indifférente, et elle préférait désormais purement et simplement les éviter, préférant se renforcer mentalement et physiquement pour être prête à les affronter de nouveau, lorsqu’elle en aurait la force. En attendant, la priorité était de prouver au Professeur Shafiq qu’elle était capable de retrouver son niveau, et remédier à ses lacunes… « Et toi ? Qu’est-ce que tu viens faire ici ? » demanda-t-elle, souriante. La question ne se posait pas en réalité… elle n’avait eu beau connaître Oliver qu’entre les murs des cachots, il était bien sûr exclu que ce dernier se contente de rester à l’intérieur une fois libéré… sa trop grande énergie ne pouvait être canalisée, et finalement, se laisser vagabonder à sa guise était la meilleure chose qu’il pouvait faire pour en finir avec cette période nébuleuse qu’ils avaient traversée.

Emi Burton


Spoiler:


Dernière édition par Tracy A. Bennett le Ven 29 Sep - 18:36, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: "We would look at each other and think : 'Are you as lost as I am?" ✧ Oliver & Tracy "We would look at each other and think : 'Are you as lost as I am?" ✧ Oliver & Tracy EmptyMar 1 Aoû - 16:13

"We would look at each other and think : 'Are you as lost as I am?"
Tracy & Oliver

Je fus très surpris de la réaction de Tracy quand je m’installai à côté d’elle avec une petite boutade bien choisie. Elle sursauta violemment en poussant un petit cri perçant qui me brisa les tympans. Ouah ouah ouah, je ne pensais pas être si effrayant… Je posais mes yeux sur ses mains, les voyant trembler de façon presque extrêmes, me sentant un peu idiot de lui avoir fait une telle frayeur. « Oliver… ! Pardon… » Les yeux grands ouverts, je la regardais avec attention, finissant par lever un sourcil un peu surpris. « C’est plutôt à moi de m’excuser ! Désolé… Ca va toi ? » Lui demandai-je un peu intrigué. Bon, la réponse je m’en doutais un peu. Tout le monde était encore sous le choc mais sa réaction était tellement poussée que je me disais que le traumatisme était sûrement plus grand chez elle. Et étant donné que je l’aimais bien cette fille, je n’allais pas l’ignorer et la laisser se faire maltraiter par cette blessure encore ouverte. « J’ai cru que… » Je la fixai en attendant la suite. Elle croyait que quoi ? J’aurais pu dire ne pas vouloir savoir la suite mais c’était faux. Si elle croyait des choses, de mauvaises choses, je me devais de lui prouver le contraire. Avoir peur comme cela semblait être de son côté n’était pas vivable… on ne devait pas laisser une personne seule dans ce genre de moment, j’en étais convaincu. Contre toute attente, elle ne finit pas sa phrase en ajoutant juste : « C’est pas grave, tu es là ! » En guise de réponse, je lui souris, ravi de voir qu’elle était plutôt contente de me voir. Une bonne chose tiens ! « Quand est-ce que tu es arrivé ? Tu vas bien ? » Arrivé… Dans la ferme ou ici-même ? Je ne savais pas trop mais je répondis comme ça me venait, avec une pointe d’humour. « En fait, je suis là depuis le début. J’ai juste la capacité d’être invisible. Mais c’est un secret, le dis pas. » Mon sourire était malicieux et je ne pouvais m’empêcher de dire tout et n’importe quoi, juste pour ne pas penser réellement à comment j’allais ou ce qui pouvait me faire flancher d’un rien. Ce que je ne voulais pas. Faire l’autruche : la meilleure des solutions. Ce fut donc la raison pour laquelle je ne répondis pas à sa deuxième question, sans pour autant le faire sentir, passant vite à autre chose soit le fait qu’elle ne devait pas être seule.

« Etonnamment… je préfère être ici qu’à l’intérieur. Je n’aime pas comment ils me… regardent. » Qu’ils la regardent… Curieux comme pas deux, je ne pouvais m’empêcher de me demander de qui elle parlait. Des autres élèves en général ou de personnes en particulier ? Je n’étais pas assez idiot pour me demander ce qu’elle sous-entendait, je me doutais que ça concernait sa condition avant les cachots. Et tout le reste. Les gens étaient assez rancuniers, mais je pensais surtout que c’était de l’idiotie. Ils ne savaient pas ce qu’elle avait vécu. Moi non plus, vous me direz, mais j’avais un bel aperçu, et je trouvais qu’elle ne méritait pas tout ça. Ceux qui la jugeaient mal ne la connaissaient pas, c’était certain ! Personnellement, j’étais bien content d’avoir appris à le faire. J’étais toujours pour et ne jugeait jamais sans savoir (ou disons rarement). Et pour Tracy, c’était primordial. « Qui te regardent ? Dis-le moi, j’ai encore de quoi leur clouer le bec. Les farces et attrapes des Weasley sont les meilleures ! » Lui lançai-je avec un petit haussement de sourcils malicieux, accompagné d’un sourire enthousiaste. En vrai, je n’étais pas ce genre à aller chercher la merde aux autres, mais par contre faire une petite farce bien placée, ça c’était plus que dans mes cordes ! « Et toi ? Qu’est-ce que tu viens faire ici ? » Elle avait retrouvé son sourire et c’était tout ce qu’il me fallait : voir le sourire sur le visage des gens. Et c’était encore mieux quand c’était des gens que j’appréciais, forcément ! « Le besoin de grand air sûrement ! » Lui dis-je, tout souriant, avant d’ajouter en lui montrant les bouts de bois que j’avais déposé à côté de moi. « J’étais avec Jill et elle est partie rejoindre des copines alors j’en ai profité pour aller chercher quelques trucs pour bricoler. Tu connais MacGyver ? » Lui demandai-je avec un sourire plus qu’amusé. Mon père m’avait déjà parlé de cette série qu’il regardait quand il était petit, l’histoire d’un mec qui savait tout faire, tout bricoler avec rien du tout. La comparaison était loin d’être vraie mais, pour la blague, j’étais prêt à la prétendre.

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Message(#) Sujet: Re: "We would look at each other and think : 'Are you as lost as I am?" ✧ Oliver & Tracy "We would look at each other and think : 'Are you as lost as I am?" ✧ Oliver & Tracy EmptyDim 6 Aoû - 0:21

Are you as lost as I am ?
Oliver & Tracy

C’était finalement Oliver qui s’était révélé être le visiteur mystère venu briser son cercle de solitude… Et c’était une bonne chose. Sa présence avait le don d’apaiser Tracy dans les cachots, alors que pratiquement tous ses occupants lui donnaient envie de se sauver dans la forêt interdite en abandonnant tout ce qu’elle avait derrière elle. En trois mois, elle n’avait pas une fois vu le jeune homme se départir de son enthousiasme, et elle commençait sérieusement à se demander où il pouvait puiser toute cette énergie… Un certain nombre d’élèves, même ceux qui n’avaient pas fait les frais des sanglantes punitions, avait entre un ou deux rendez-vous chez le psychomage par semaine… Où refoulait-il donc toutes ces émotions négatives pour qu’elles ne puissent s’exprimer ?! « C’est plutôt à moi de m’excuser ! Désolé… Ca va toi ? » Toujours assise au bord de l’étang, Tracy secoua la tête vivement. Ce n’était certainement pas à lui de s’excuser, mais à elle de prendre sur elle, de devenir plus forte, et devenir aussi impénétrable qu’une forteresse pour ne plus ainsi se laisser déstabiliser comme un agneau sans défense. Néanmoins, c’était surtout sa présence en ces lieux qui l’avait troublée ! Il était resté introuvable depuis qu’elle avait trouvé son mot laissé sur son matelas, le matin du bal… Les Nés-Moldus ne pouvaient pourtant pas aller bien loin, et pourtant, lui et sa soeur avaient manifestement disparu, sans qu’elle ne puisse comprendre ce qui avait pu leur arriver. Et l’inquiétude s’était renforcée après le bal, alors qu’un certain nombre de blessés était déjà transféré à la ferme… « Non, non… je n’aurais pas du sursauter comme ça… » poursuivit-elle, toujours un peu embarrassée. Elle avait l’impression de se donner en spectacle… Il fallait décidément qu’elle se ressaisisse à l’avenir pour faire cesser ces réactions disproportionnées, et arrêter les tremblements nerveux, surtout lorsqu’ils n’avaient pas lieu d’être. « Par contre, tu peux t’excuser d’avoir disparu comme ça, j’ai eu une trouille bleue de pas te voir ! » lui lança-t-elle en prenant un air boudeur, croisant les bras sur sa poitrine pour bien insister sur ce sentiment. L’heure devrait être aux retrouvailles et non pas aux reproches, mais il l’avait bien cherché ! Au moins, la prochaine fois qu’il lui écrivait un mot pour prévenir qu’il allait disparaître, il aurait la décence de lui fournir toutes les explications possible pour éviter qu’elle se fasse un sang d’encre.

« En fait, je suis là depuis le début. J’ai juste la capacité d’être invisible. Mais c’est un secret, le dis pas. » A peine avait-elle voulu lui montrer à quel point elle était très sérieuse quant à sa disparition, déjà elle renonçait, étouffant un rire entre ses lèvres, devant se mordre les joues pour se contenir. Ce n’était pas du jeu… ! Mais il fallait reconnaître que le Gryffondor était tout de même doué lorsqu’il s’y mettait… Tant pis, elle ne se fâcherait pas contre lui aujourd’hui, de toute manière elle était déjà bien trop contente de le savoir sain et sauf, et avec le sourire qui plus était. « Je rêve ! » s’exclama-t-elle, amusée. « Et tu me dis ça que maintenant, alors que t’aurais pu filer en douce dans les cuisines toutes les nuits pour aller nous chercher de la tarte au citron ? » Et ce n’était absolument pas parce que c’était son dessert préféré, et qu’elle avait été infiniment frustrée de découvrir qu’il n’y en avait pas au réfectoire, alors qu’elle en avait rêvé pendant des semaines. En tout cas, une chose était sûre, Oliver avait une bonne influence sur sa nervosité… il parvenait en une poignée de minutes à l’apaiser tout à fait, ce à quoi elle parvenait généralement après une bonne heure de lecture ou une séance de broderie au point de croix. « Qui te regardent ? Dis-le moi, j’ai encore de quoi leur clouer le bec. Les farces et attrapes des Weasley sont les meilleures ! » Son regard malicieux l’amusa. Cela faisait beau ne faire que quelques jours qu’ils ne s’étaient pas vus depuis les cachots, quelque chose lui donnait l’impression, comme avec Alaska, que ça faisait une éternité. Néanmoins… elle n’avait pas pour autant envie de l’embarquer dans ses problèmes. Oui on la jugeait. Oui certains élèves, des gens bien, qui n’avaient rien demandé, s’étaient retrouvés sévèrement punis par son manque de discernement, ils ne l’oublieraient jamais. C’était sa responsabilité, et elle se devait de l’assumer jusqu’au bout : cela faisait partie du processus de renforcement après tout… Mais pour autant, Oliver n’avait rien demandé lui, et il en avait déjà bien assez fait. Rien ne l’avait obligé à affronter tout ça avec elle, et à devenir, du moins il donnait l’impression que c’était le cas, son ami, alors qu’elle avait au château plus d’ennemis que n’importe qui. Lui n’avait pas besoin de ce genre d’ennuis… « Je sais pas, du monde dans la salle à manger. Mais… ça me met juste mal à l’aise. » répondit-elle en un haussement d’épaules. « Où est-ce que t’as réussi à trouver des farces et attrapes ? » Ça, c’était une bonne question… Certes, il était moins anormal que l’échange des différents produits en provenance de Pré-au-Lard ait repris maintenant qu’ils n’avaient plus à craindre de châtiment corporels, mais avec le peu de ressources dont disposait la ferme… En tout cas, ça ne l’étonnait pas vraiment, qu’Oliver ait eu plus d’un tour dans son sac !

« Le besoin de grand air sûrement ! » Elle hocha la tête sagement, en promenant son regard entre les différents enclos. Si elle imaginait bien le Gryffondor quelque part, en effet c’était en extérieur, et certainement pas enfermé dans les chambres… Elle ignorait toujours depuis quand il se trouvait à la ferme, ni comment il avait fait pour y parvenir, mais elle se doutait bien qu’il avait déjà commencé à y faire les quatre cents coups… « Tu veux marcher un peu… ? » proposa-t-elle. Elle en profiterait également pour découvrir un peu les environs, hormis les enclos et l’absence notoire de chevaux, elle n’avait pas vu grand chose après tout. Même si quelque part, l’endroit donnait encore un peu l’impression d’être une nouvelle prison… sans les mauvais traitements, cette fois. Hormis la petite brise qui soulevait ses cheveux et sa capeline, la perspective de déambuler dans les environs était assez réjouissante… « J’étais avec Jill et elle est partie rejoindre des copines alors j’en ai profité pour aller chercher quelques trucs pour bricoler. Tu connais MacGyver ? » Elle ouvrit grand les yeux, comme s’il lui parlait de quelque chose tout à fait incroyable. Bricoler… ? Pour le coup, elle se demandait bien ce qu’il pouvait préparer. Décidément, c’était un garçon qui, même après trois mois de tâches communes dans les cachots, n’avait pas fini de la surprendre… Où est-ce qu’il était parvenu à trouver les outils nécessaires, étant donné qu’ils n’avaient toujours pas récupéré leur baguette… ? « Non je connais pas, qu’est-ce que c’est… ? » demanda-t-elle en espérant qu’elle n’aurait pas l’air trop stupide. « Qu’est-ce que tu veux bricoler… ? Je peux t’aider ? » demanda-t-elle avec beaucoup d’attention. Après tout… peut-être que contrairement à ce que lui disaient les psychomages, elle pouvait trouver une thérapie encore plus efficace bien loin de ce qu’ils auraient pu imaginer…

Emi Burton
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Message(#) Sujet: Re: "We would look at each other and think : 'Are you as lost as I am?" ✧ Oliver & Tracy "We would look at each other and think : 'Are you as lost as I am?" ✧ Oliver & Tracy EmptyVen 18 Aoû - 16:13

"We would look at each other and think : 'Are you as lost as I am?"
Tracy & Oliver

La question idiote était venue malgré moi : comment allait-elle ? Parce qu’il fallait que je le sache, et ce que je voyais à l’instant-même ne m’allait pas. On ne s’était pas vu depuis ce moment, depuis la révolte. J’étais parti le matin-même en lui laissant juste un mot et depuis, je n’avais pas réussi à la retrouver. Alors autant vous dire que ça me rassurait de la savoir ici. « Non, non… je n’aurais pas du sursauter comme ça… » Comment lui en vouloir ? Avec ce qu’elle avait vécu, ce serait l’inverse qui serait étrange. Je balayai alors sa justification d’un revers de main, lui adressant un sourire bienveillant, comme pour dire que tout ça n’avait aucune importance. « Par contre, tu peux t’excuser d’avoir disparu comme ça, j’ai eu une trouille bleue de pas te voir ! » Ah… Ouais, effectivement, c’était une idée. Je grimaçai alors avant de rire en voyant son petit air boudeur. Je ne savais pas si elle m’en voulait vraiment mais si c’était le cas, il était évident que je ferai tout pour que ça change ! « Je m’excuse alors. Je ne pensais pas te faire si peur en jouant invisible man ! » Dis-je d’un air taquin, comme pour tenter de retourner la situation à mon avantage, évitant par la même occasion de lui dire où j’étais et espérant voir un petit sourire sur ses lèvres. J’avais horreur de voir les gens tristes, et encore plus quand je les appréciais, alors il fallait à tout prix que je change ça !

Là encore, j’utilisais l’excuse de l’invisibilité (elle m’allait bien, celle-là, dernièrement !) pour justifier mon absence. Si je ne voulais pas qu’on parte dans des discussions déprimantes, il fallait bien que je tourne tout au second degré. Et étant donné que je faisais très bien l’autruche, ne souhaitant vraiment pas réaliser tout ce qu’il s’était passé, c’était ma meilleure option… Et je m’y tenais, croyez-moi ! Elle rit et j’en étais plus que satisfait. Voilà ! C’était ça que je voulais voir, uniquement ça, et vraiment j’en étais content ! « Je rêve ! » Un large sourire malicieux prit place sur mes lèvres, haussant les épaules avec satisfaction. « Et tu me dis ça que maintenant, alors que t’aurais pu filer en douce dans les cuisines toutes les nuits pour aller nous chercher de la tarte au citron ? » Je ris à mon tour la voyant se prendre au jeu. Parfait, au moins je ne la voyais plus en train de déprimer et ça c’était bueno ! « Je l’ai fait, mais en pur égoïste que je suis, j’ai tout gardé pour moi. Ouais ouais ma grande, j’ai mangé toutes les nuits des tas de tartes au citron. D’où crois-tu que je tiens ce corps ? » Pouffai-je alors que je me montrais d’un signe de main. Bon, c’était de la pure connerie, déjà parce que jamais je n’aurais gardé ça pour moi, et aussi parce que je n’étais pas forcément fan des tartes au citron. Le salé, style un bon saucisson, ça c’était la vie ! Ahah, bon ok, stop aux conneries, bien que j’aurais aimé être cet homme invisible pour faire quelque chose de bien pour mes camarades. Enfin… loupé !
La nouvelle information ne me plut pas du tout mais je rebondis dessus direct quand même. Des gens la regardaient, sûrement mal, et la jugeaient, et c’était comme si rien n’avait changé depuis que nous étions enfermés. Les gens étaient rancuniers, mais surtout ils avaient besoin d’avoir toujours un coupable… Tracy en faisait malheureusement les frais alors qu’elle ne le méritait pas. J’avais appris à la connaître et je pouvais vous assurer que c’était une chouette nana ! Régler les choses avec des farces et attrapes de chez les Weasley, c’était la meilleure leçon que l’on pouvait donner, non ? Moi en tout cas, ça m’amuserait ! « Je sais pas, du monde dans la salle à manger. Mais… ça me met juste mal à l’aise. » Evidemment que ça la mettait mal à l’aise, les gens étaient vraiment des idiots et ça m’agaçait de voir qu’on la jugeait encore. Pour des choses… idiotes, en plus. Je fis une petite moue en disant, malicieusement : « Ils t’admirent ! » avant de m’étirer en l’écoutant me poser sa question : « Où est-ce que t’as réussi à trouver des farces et attrapes ? » Très bonne question Miss Bennett, très bonne question ! Je lui adressai un petit haussement de sourcils malicieux avant de me pencher et mettre mes mains autour de ma bouche comme pour lui dire un secret, chuchotant : « Je n’vais pas te donner toutes mes petites astuces, un garçon a besoin de son jardin secret… » N’importe quoi ! Parce que le truc était que je n’en avais pas avec moi, de ces fameuses farces et attrapes. Enfin si, dans mon dortoir à Poudlard et chez mes parents. Mais ici… compliqué. Enfin, je pouvais faire des blagues sans tout ça, croyez-moi ! Ce qui était sûr était que si des gens s’en prenaient à elle, je pouvais l’aider et je le ferai… à ma façon, mais je le ferai. Je n’étais jamais à court d’idées !

« Tu veux marcher un peu… ? » J’acquiesçai d’un signe de tête avant de me lever et de lui tendre la main pour l’aider à en faire de même. Alors que je reprenais mon attirail, j’en profitais pour lui dire ce que je faisais avant de la trouver là. Finir par chercher des bouts de… tout et n’importe quoi pour bricoler, c’était une lubie étrange mais qui me faisait un bien fou. Au moins, ça m’occupait, et c’était tout ce dont j’avais besoin. Je fis une petite allusion à un « héros » d’une série d’il y avait… pfiou des décennies, MacGyver, et ne pus m’empêcher de rire en voyant ses yeux interloqués. Trop drôle ! Bon, j’avais la réponse, elle ne connaissait pas. [b« Non je connais pas, qu’est-ce que c’est… ? »[/b] Mon petit sourire était toujours bien installé sur mes lèvres alors que je lui montrais ce que j’avais entre les mains. Des bouts de bois, des pierres, des écorces… rien de bien spécial. « C’est le genre de mec qui peut te construire un hélicoptère avec ça… la grande classe ! » Et voilà, les références moldues étaient toujours présentes et j’avais presque les yeux qui brillaient en parlant de ça. Bricoler, j’adorais le faire. Je n’étais juste pas forcément bon… ça viendrait, j’imagine. En tout cas, on ne pouvait pas dire que je n’étais pas déterminé, j’arriverai à faire des choses bien avec presque rien, pour sûr ! « Qu’est-ce que tu veux bricoler… ? Je peux t’aider ? » Je haussai les épaules tout en commençant à marcher vers les enclos. En voilà une bonne question. « Je n’sais pas trop encore. Tout et n’importe quoi ! Une idée ? » Je tournai la tête vers elle en hochant la tête, enthousiaste : « T’es même obligée de m’aider ! On pourrait faire un truc de fou pour… nos amis les bêtes ? » De l’idiotie à l’état pur mais je voyais les animaux non loin de nous et je pensais à cette petite connerie. Changer les idées de Tracy, c’était ce que je voulais, alors c’était une bonne idée, non ?

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Message(#) Sujet: Re: "We would look at each other and think : 'Are you as lost as I am?" ✧ Oliver & Tracy "We would look at each other and think : 'Are you as lost as I am?" ✧ Oliver & Tracy EmptyJeu 24 Aoû - 0:30

Are you as lost as I am ?
Oliver & Tracy

« Je m’excuse alors. Je ne pensais pas te faire si peur en jouant invisible man ! » Pour le coup, elle devait bien lui reconnaître quelque chose, il maîtrisait à merveille la technique du changement de sujet, si bien qu’avec son éventail de plaisanteries, il parvenait presque à lui faire oublier qu’elle lui tenait rigueur de sa disparition. En même temps, il avait fait tellement pour elle aux cachots, qu’elle se voyait mal lui reprocher éternellement cette petite négligence… Et puis, elle était tellement heureuse de le retrouver en vie et en bonne santé ! Il aurait pu lui arriver tout et n’importe quoi, et maintenant qu’elle commençait un peu à connaître Oliver, elle imaginait très bien qu’il aurait pu foncer dans les ennuis tête baissée. Au final, le plus important, c’était qu’il s’en sortait bien, et qu’il ne gagnait pas de cette mauvaise expérience plus que la pénible année qu’il avait vécue. Ils en avaient assez bavé comme ça… Elle lui adressa tout de même un sourire reconnaissant pour lui signifier qu’elle acceptait malgré tout ses excuses. « Je l’ai fait, mais en pur égoïste que je suis, j’ai tout gardé pour moi. Ouais ouais ma grande, j’ai mangé toutes les nuits des tas de tartes au citron. D’où crois-tu que je tiens ce corps ? » Elle ouvrit grand la bouche et fit mine de prendre un air outré, et de s’offenser de cette nouvelle, certainement tout droit sortie de l’esprit du jeune garçon. Si elle voulait bien en effet croire, que par une manoeuvre quelconque, il avait pu parvenir jusqu’aux cuisines, elle aurait bien eu du mal à croire qu’il était trop égoïste pour partager avec les autres nés-moldus. Pour l’avoir côtoyé durant quelques mois, elle savait qu’il avait bien du mal à reculer devant la moindre idée d’escapades un peu folles… Et c’était tout ce qui faisait qu’il était Oliver ! « Tout gardé pour toi ? Alors là vraiment, je boude ! » s’exclama-t-elle en croisant les bras contre sa poitrine et en prenant un air renfrogné. Comme à son habitude, il ne mettait pas longtemps à la remettre à son aise, et rien que pour cela, elle lui en était reconnaissante. Et savoir qu’elle pourrait le côtoyer cette année sans que ce ne soit dans l’enfer des cachots était une perspective qui la réjouissait.

« Ils t’admirent ! » Elle manqua de pouffer tant l’idée lui paraissait absurde. Admirer quoi ? Le fait qu’elle garde la tête haute malgré sa réputation peu enviable… ? Qu’elle continue de circuler parmi ceux qui l’avaient raillée, ou déclaré qu’elle méritait son sort… ? On admirait les filles comme Candice. Pas comme elle. Mais elle pouvait au moins bien reconnaître ses efforts comme louables, et le remercier de vouloir lui redonner le sourire. Bien sûr, ça ne changerait pas le comportement des gens, ça ne règlerait pas ses problèmes d’insomnies et de stress post-traumatique que persistaient à lui diagnostiquer les psychomages, et ça ne lui rendrait pas la réputation qu’elle avait perdue. Mais au moins, elle se sentait entourée malgré tout. « A mon avis, ils essaient plutôt de t’atteindre par mon biais. Tu leur fais trop d’effet ! » répondit-elle pour tenter de dédramatiser l’atmosphère. Oliver faisait déjà assez d’efforts comme ça pour tenter de la réconforter, elle n’avait pas envie d’en rajouter une couche, ni à chercher à se faire plaindre. Même s’il ne le montrait pas, lui aussi devait garder enfouies certaines cicatrices de leur mauvaise expérience… Où dissimulait-ils toutes ses émotions, toutes ses faiblesses… ? Elle restait persuadée que personne ne pouvait être invulnérable, même en s’en donnant l’air. « Je n’vais pas te donner toutes mes petites astuces, un garçon a besoin de son jardin secret… » Elle leva les yeux au ciel en ne pouvant étouffer un léger rire. Il ne s’arrêtait donc jamais… ! Et tant mieux, elle n’avait pas envie qu’il le fasse. Elle avait besoin de retrouver sa force de vivre, et Oliver lui en apportait, des forces. A l’entendre, c’était comme si leur traumatisme n’avait guère plus été qu’une vaste blague, et honnêtement, elle aurait préféré qu’elle en soit une. En attendant, elle était très curieuse de savoir où est-ce qu’il pouvait se procurer toutes ces farces et attrapes ! Mais puisque monsieur tenait absolument à l’entretenir, ce secret, alors qu’il en soit ainsi… Il sembla accepter son offre de se balader un peu, et saisit la main qu’il lui offrait pour se relever.

« C’est le genre de mec qui peut te construire un hélicoptère avec ça… la grande classe ! » Elle fixa les bouts de bois et de pierre qu’il lui désignait, un peu déconcertée au début, puis un peu plus amusée par la suite. Elle ne connaissait pas du tout la référence, était bien incapable de dire si ce personnage venait d’une série de films ou d’un dessin animé… Elle demanderait à Candice, qui regardait beaucoup plus de séries moldues qu’elle. En tout cas, elle lui avait proposé son aide, ne sachant trop si elle se montrerait d’une grande assistance, sachant qu’elle n’avait jamais fait de bricolage de toute sa vie… Mais l’activité promettait d’être amusante, surtout avec Oliver ! Et puis connaissant le Gryffondor, il ne se fâcherait sûrement pas trop qu’elle ne s’y connaisse pas trop… « Je n’sais pas trop encore. Tout et n’importe quoi ! Une idée ? » Elle réfléchit un peu, laissant son regard se balader vers les enclos des animaux. Ils n’étaient pas très inspirants, notamment parce qu’il n’y avait pas de chevaux et qu’elle aurait bien aimé les voir, et parce que ça ne lui disait trop rien de réfléchir à quelque chose qui ornerait celui des dindons… « T’es même obligée de m’aider ! On pourrait faire un truc de fou pour… nos amis les bêtes ? » L’enthousiasme d’Oliver commençait à devenir très communicatif pour elle, tout comme lorsqu’ils avaient du s’occuper de ces insupportables corvées ensemble. Elle ne s’était jamais trop intéressée aux constructions, et là, il lui avait littéralement donné follement envie de s’y mettre ! Continuant de regarder autour d’elle, elle évoqua dans sa tête les différentes possibilités qu’ils avaient. « D’accord, j’espère que je serais à la hauteur, capitaine ! » Elle ignorait pourquoi elle l’appelait désormais ainsi, sûrement parce qu’il prenait la direction des opérations, et que ce rôle lui allait à merveille… ? « On pourrait faire un nichoir, éventuellement ? Pour les oiseaux, ou les hiboux… les chauves-souris la nuit peut-être même ! » lança-t-elle en guettant sa réaction. « T’en penses quoi ? On peut faire autre chose si tu veux, même. » suggéra-t-elle en lui adressant un nouveau sourire.

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Message(#) Sujet: Re: "We would look at each other and think : 'Are you as lost as I am?" ✧ Oliver & Tracy "We would look at each other and think : 'Are you as lost as I am?" ✧ Oliver & Tracy EmptyMar 5 Sep - 15:19

"We would look at each other and think : 'Are you as lost as I am?"
Tracy & Oliver

Je ne pouvais pas faire autrement. J’étais obligé de tout tourner en dérision. Déjà, parce que c’était un art que je maniais à la perfection, et aussi parce que ça me permettait de ne pas parler de choses trop dramatiques. Ca, je ne savais pas le faire. Et je n’en avais clairement pas envie. Alors oui, c’était beaucoup plus facile pour moi de dire que j’étais l’homme invisible et que j’avais volé plein de nourriture aux cuisines toute l’année uniquement pour mon besoin personnel. Ce qui était loin d’être vrai, mais pour la blague je pouvais le prétendre. La réaction de Tracy m’amusa et un petit sourire retenant un rire se dessina sur mes lèvres. « Tout gardé pour toi ? Alors là vraiment, je boude ! » Là, je ne pus m’en empêcher, j’éclatais de rire en voyant son air boudeur. Je lui donnai un petit coup de coude complice avant de lui demander avec un petit haussement de sourcils malicieux : « Ah oui ? Pendant combien de temps ? » Parce que si c’était le cas, croyez-moi, je ferai tout pour que ça ne dure pas longtemps… héhé.
Un sujet plus sérieux avait été mis sur la table mais je tenais encore à ne pas dramatiser la situation. Je me doutais que ce que vivait Tracy n’était pas agréable, et je trouvais toutes les personnes qui lui faisaient ressentir leur frustration n’étaient pas justes. La plupart ne la connaissait pas et c’était bien là le problème. La connaissant désormais, j’étais convaincu qu’elle ne méritait pas ça. Et même si je le disais sur le ton de l’humour, je ferais bien comprendre à quiconque qui l’attaquait devant moi qu’il ferait mieux de rabattre son caquet. A ma façon, bien sûr. Pas de violence, pas d’agressivité… Ca ne servait à rien de toute façon. « A mon avis, ils essaient plutôt de t’atteindre par mon biais. Tu leur fais trop d’effet ! » Oh oui, ça devait être ça ! Mon roulement d’yeux et mon sourire amusé le prouvaient bien alors que je haussai les épaules avec une assurance exagérée. « Evidemment ! Tu as raison ça doit être ça… » Mon sourire ne faiblissait pas alors que j’affirmai : « Je peux te donner des conseils si tu veux, tu sais, faire de l’effet… » Dis-je avec un ton faussement aguicheur avant d’exploser de rire tant je n’étais pas crédible. Ce n’était pas du tout mon genre de jouer ce style de mec, mais si ça me permettait de voir sourire, ou même rire Tracy, alors j’étais prêt à toutes les conneries ! Et puis, si cela évitait de parler de ce que moi je pouvais ressentir, ça m’arrangeait, parce que je n’étais pas prêt à faire face à ce que nous avions vécu cette dernière année…
Après quelques blagues, nous nous étions levés afin de marcher un peu. Ca m’allait. Et ce fut à ce moment que je lui parlais de mon envie de bricolage.

Je ne me considérais pas comme bon bricoleur. J’aimais ça, j’adorais même, mais je n’étais pas forcément très doué. Comme disait mon père : « A force d’essayer, tu finiras bien par y arriver ! ». Ouais… j’y croyais ! Et j’étais convaincu qu’on pouvait faire beaucoup de choses avec presque rien. Elle avait proposé son aide et je me disais que ça pourrait être vraiment sympa. Je ne savais pas ce que je voulais faire mais j’étais prêt à écouter toutes idées, ce que je lui demandais d’ailleurs. Peut-être en lien avec les animaux, qui savait. « D’accord, j’espère que je serais à la hauteur, capitaine ! » Capitaine. C’était la classe ça ! Je rêverais d’être le capitaine des Gryffondor, par exemple… Mais bon, pour l’instant je profitais de ce capitaine-là, héhé ! J’approuvai alors d’un signe de tête enthousiaste. « Je n’en ai aucun doute moussaillon ! » S’il y avait un bateau, ce serait bien mieux. Hum… « On pourrait faire un nichoir, éventuellement ? Pour les oiseaux, ou les hiboux… les chauves-souris la nuit peut-être même ! » Mon sourire s’agrandit largement alors que je trouvais cette idée tout bonnement géniale ! Je levai un pouce encourageant, commençant à prendre la direction des enclos. « T’en penses quoi ? On peut faire autre chose si tu veux, même. » Cette fois-ci, je secouai la tête de gauche à droite en répondant : « Nan, c’est une très bonne idée ! Tu dois être le cerveau du binôme… » Dis-je, amusé. C’était toujours le cas, je n’étais jamais le cerveau dans un duo. J’étais souvent les mains, pas la tête pensante ! Je me frottai alors les mains tout en regardant autour de nous. « Nous devons trouver des brindilles et créer ce nid douillet pour les oiseaux les plus chanceux de la Terre ! » Mon enthousiasme était peut-être un peu exagéré mais se lancer dans un projet, parler de tout et de rien et s’occuper l’esprit, c’était tout ce dont on avait besoin, non ?


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Message(#) Sujet: Re: "We would look at each other and think : 'Are you as lost as I am?" ✧ Oliver & Tracy "We would look at each other and think : 'Are you as lost as I am?" ✧ Oliver & Tracy EmptyJeu 7 Sep - 0:16

Are you as lost as I am ?
Oliver & Tracy

« Ah oui ? Pendant combien de temps ? » Comment pouvait-elle lui en vouloir sérieusement… ? Elle n’était déjà pas très rancunière, mais Oliver était réellement un phénomène. Mais c’était le phénomène qui l’avait aidée à s’en sortir, après son séjour prolongé aux cachots. Alors que tout le monde la détestait, que ceux qu’elle avait abandonnés étaient réticents à revenir vers elle, et que les amis qui lui restaient lui tournaient tous progressivement le dos. Oliver, lui, ne la connaissait pas, et il avait choisi de ne pas la juger. Il avait choisi de l’aider, alors qu’un grand nombre la toisait avec mépris lors des cours secrets donnés par le professeur Winslow. Elle ne pouvait pas vraiment en vouloir à ceux qui lui tenaient rigueur de ses actes, mais elle en éprouvait d’autant plus de reconnaissance pour ceux qui étaient restés. Et lui l’avait soutenue jusqu’au bout, il l’avait fait rire quand elle n’espérait plus rien de son existence d’esclave, il lui avait apporté du réconfort quand les autres détournaient le regard quand elle passait dans les couloirs. Certes, elle s’était inquiétée de ne pas le voir réapparaître, tout comme elle avait craint pour Alaska, Megan et les autres. Mais finalement, le plus important, c’était qu’il aille bien, qu’il soit toujours d’humeur à répondre par une petite plaisanterie ou à prendre la vie du bon côté. « Au moins encore trente secondes si tu n’arrêtes pas de me faire rire immédiatement ! » annonça-t-elle, un peu comme s’il s’agissait d’une fausse menace, à laquelle il ne croirait d’ailleurs certainement pas. Par ailleurs… elle en avait un peu honte, mais elle s’était déjà surprise à se demander s’ils allaient rester amis, après la période sombre des cachots. Après tout, il l’avait prise sous son aile mais… il ne lui devait rien, n’était contraint à aucune forme de redevance envers elle. S’il souhaitait qu’ils s’en tiennent là, il était tout à fait en mesure de le lui faire savoir, même si elle espérait de tout coeur que ce ne soit pas le cas. Sa présence avait quelque chose de très réconfortant, apaisant même…

« Evidemment ! Tu as raison ça doit être ça… Je peux te donner des conseils si tu veux, tu sais, faire de l’effet… » N’importe quoi, pour le coup ! Elle voulait effectivement bien croire qu’il remportait un certain succès, après tout il était tout de même plutôt mignon, mais ce n’était certainement pas la raison qui faisait qu’on la regardait d’un drôle d’air à l’heure des repas. Alors que les origines sur ses ascendances avaient été révélées, certains se demandaient encore de quel camp elle se situait, et surtout si elle n’avait pas dénoncé délibérément ses camarades, en inventant une histoire de véritasérum pour se donner une justification… En revanche, elle n’avait pas vraiment envie de s’attarder sur le sujet, et de remuer encore une fois le couteau dans la plaie. Oliver parvenait à lui changer les idées, alors ces histoires de conseils en séduction avaient au moins pour mérite de la faire rire, et de lui faire penser à autre chose : il était vraiment doué ! « Ça j’en doute pas. Ça a l’air inné, chez toi ! » s’exclama-t-elle en prenant son visage dans ses mains, faisant mine de se pâmer. Certes, c’était amusant, mais le sujet était encore un peu sensible en ce qui concernait ce qui s’était passé l’année dernière, lorsque ce qui aurait pu être sa première « amourette » s’était retrouvée à finir en désastre. Puis, sans réfléchir, elle le fixa quelques secondes avant de s’aventurer. « Dis, j’peux te parler d’un truc ? C’est… un peu personnel, et même carrément gênant en fait… » Oh ça l’était ! Mais bizarrement, elle avait l’impression qu’elle pouvait confier à Oliver… ce qu’elle n’arriverait carrément pas à dire à ses copines. Déjà parce que c’était tellement embarrassant ! Et puis il ne la jugerait pas, du moins elle espérait, et il l’aiderait peut-être à comprendre. « Je n’en ai aucun doute moussaillon ! » Elle répondit par un signe de main, mettant sa main en visière sur son front pour feindre celle de la casquette de marin. Tout ça n’était que dans leur tête, mais cela lui convenait à merveille ! Les séances chez le psychomage, les problèmes, le stress du à son appréhension à renouer avec les autres et à ne pas réussir à retrouver son niveau scolaire… tout ça pouvait presque passer aux oubliettes, le temps qu’elle aille jouer avec Oliver à former un duo de choc.

« Nan, c’est une très bonne idée ! Tu dois être le cerveau du binôme… » Elle pouffa un peu, parce que cette idée de nichoir lui avait paru un peu absurde au premier abord alors que c’était elle qui l’avait proposé, mais au final… pourquoi pas ! Certes, elle était allergique à un certain nombre d’animaux à plumes, mais ce n’était pas si grave, de toute façon la construction en elle-même allait sûrement se révéler bien plus drôle que le résultat. Et puis, elle avait hâte de voir comment Oliver allait s’en servir, avec ses bouts de bois ! Il paraissait très confiant en tout cas, et elle ne pouvait s’empêcher de se demander si cette méthode allait réellement fonctionner. Après tout, ils partaient tous les deux de zéro ! Et puis au moins, ils étaient bien moins infantilisés que lorsque les psychomages leur conseillaient toutes sortes d’activités dans lesquelles elle ne se reconnaissait pas du tout… « Parfait ! T’es beaucoup plus musclé, de toute façon : t’es obligé de faire les bras. » répondit-elle en faisant mine de réfléchir à la question. C’était peut-être l’un des seuls rares bons souvenirs qu’elle garderait de ce trimestre de calvaire : les tâches auxquelles ils avaient été condamnés s’étaient révélées dégradantes, horripilantes, mais au moins travailler avec le Gryffondor avait été une très bonne expérience ! « Nous devons trouver des brindilles et créer ce nid douillet pour les oiseaux les plus chanceux de la Terre ! » Ça ressemblait en tout cas à un objectif atteignable ! Elle regarda tout autour d’elle, pour guetter les moindres bouts de bois qui seraient susceptibles de faire l’affaire, et d’être assemblés ensemble. Elle ne savait pas trop si elle saurait se montrer adroite de ses deux mains, mais en tout cas faire l’inventaire de ce qu’il leur fallait était dans ses cordes ! « Compris capitaine ! Y a déjà tout ça. » s’exclama-t-elle en s’affairant à la tâche et en commençant à ramasser celles qui étaient tombées près des bouleaux longeant l’étang. « Qu’est-ce que t’as, comme outils ? » demanda-t-elle ensuite, consciente qu’il faudrait sûrement effectuait quelques travaux d’améliorations s’ils voulaient des planches suffisamment solides pour pouvoir tenir, et résister à toutes les intempéries ! Peut-être que la baguette aurait pu les aider, mais pour le coup, ni Tracy ni Oliver n’était en mesure de se servir de la sienne…

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Message(#) Sujet: Re: "We would look at each other and think : 'Are you as lost as I am?" ✧ Oliver & Tracy "We would look at each other and think : 'Are you as lost as I am?" ✧ Oliver & Tracy EmptyMar 12 Sep - 17:40

"We would look at each other and think : 'Are you as lost as I am?"
Tracy & Oliver

« Au moins encore trente secondes si tu n’arrêtes pas de me faire rire immédiatement ! » Je ne pouvais m’empêcher de sourire, satisfait, parce que justement c’était ce que je voulais : la faire rire. Elle ne méritait pas toute cette morosité, elle ne méritait pas qu’on s’acharne sur elle. C’était quelqu’un de bien, je l’avais su assez vite et je n’étais pas mécontent d’avoir passé du temps avec elle. Notre amitié s’était faite rapidement, je ne pouvais même pas vous expliquer pourquoi pas, mais une complicité était née. Je ne pouvais pas supporter qu’on veuille lui faire du mal, alors que quelques mois avant je ne savais pas vraiment qu’elle existait. Ce n’était pas une protection amoureuse, ni une protection fraternelle comme j’avais avec Jill, c’était… différent. Elle méritait d’être défendue, je me faisais la promesse de ne pas la laisser subir les braillements des autres, on ne laissait pas faire pour ses amis, n’est-ce pas ? Je ne répondis rien mais mon sourire amusé voulait tout dire. Je voulais qu’elle rit, qu’elle se sente mieux, et pour se faire je ne voulais pas parler des cachots. Je ne pourrais pas, de toute façon…

Il était question de lui apprendre à faire de l’effet. Grosse blague, parce que c’était loin d’être mon truc, de capter les foules et tout, je le faisais sans réfléchir et sûrement maladroitement, sans aucun doute. Mais pour rire, j’aimais bien prétendre l’inverse. « Ça j’en doute pas. Ça a l’air inné, chez toi ! » Elle faisait mine d’être fan et je ne pus que m’esclaffer face à sa comédie. « Evidemment ! » Lançai-je en faisant style que j’étais sûr de moi, le mec qui savait y faire par excellence. Mais bien sûr ! Je ne pouvais être sérieux plus longtemps et me remis à rire. Je fus surpris en tout cas du retour de son sérieux, me fixant, alors qu’elle me demanda : « Dis, j’peux te parler d’un truc ? C’est… un peu personnel, et même carrément gênant en fait… » Je la regardai un court instant, plissant les yeux avant de dire en acquiesçant d’un signe de tête : « Bien sûr. Je t’écoute. » Evidemment qu’elle n’avait pas à être gênée avec moi, je ne la jugerai pas, jamais, mais je n’avais pas besoin de lui dire, le regard encourageant que je lui lançai en était la preuve. J’étais prêt à l’écouter, peu importe le sujet. Je n’avais aucun idée de ce que ça pouvait être, et y réfléchir ne servait à rien, j’étais juste là pour elle, j’étais d’ailleurs content qu’elle me parle d’un truc personnel. Comme je le disais, la confiance était bien là désormais entre nous.

« Parfait ! T’es beaucoup plus musclé, de toute façon : t’es obligé de faire les bras. » Je souris, amusé, parce qu’en vrai on formait un duo du tonnerre ! Ouais ouais. J’adorais bricoler, et souvent je le faisais avec Sinéad parce que, autant le dire, elle était beaucoup plus douée que moi. Mais j’aimais tellement ça que je me moquais de savoir si le résultat était bien ou non. Le plaisir y était, c’était tout ce qui comptait n’est-ce pas ? « Le cerveau… les muscles… ça envoie du lourd ! » Lançai-je dans un rire en la montrant de mon index pour « le cerveau » et me désignant enfin pour « les muscles ». Ce qui était assez drôle, autant le dire. Je n’étais pas non plus musclé, j’avais juste une bonne aptitude à l’effort physique. Les muscles… je ne savais plus vraiment si je les avais renforcés ou perdus pendant tous ces mois aux cachots. Enfin bref ! Trouver des brindilles et tout ce qui pouvait nous servir était notre première mission. « Compris capitaine ! Y a déjà tout ça. » J’acquiesçai d’un signe de tête, gardant mes bouts de bois en main et continuant d’en ramasser d’autres. « Bien mon petit, très bien ! » Lui dis-je avec un petit sourire alors qu’elle me demandait : « Qu’est-ce que t’as, comme outils ? » Je regardai les bouts de bois et les pierres légèrement coupantes que j’avais ramassé sur le chemin avant de tendre mes mains remplies vers elle, un air satisfait sur le visage. « Tout ça ! De quoi polir… et couper… et polir encore, et recouper ! » Mon sourire ne faiblissait pas alors que je savais que mes outils étaient mauvais. Je n’avais même pas pris mon couteau suisse qui était soigneusement rangé dans mes affaires. C’était d’ailleurs bien la première fois que mes affaires étaient rangées… Puis, j’agitai mes doigts devant ses yeux, tout sourire. « MAIS, j’ai ces magnifiques instruments, le meilleurs outils que tu n’as jamais vu. Oui Madame ! » Dis-je concernant mes doigts alors que je l’attrapai par le bras pour la guider vers les enclos. « Doit y avoir de la paille par-là, ça nous aidera aussi. J’espère que tes outils à toi aussi, ils sont magnifiques ! » Dis-je de façon taquine alors que je ne pouvais que me sentir satisfait de la voir sourire de nouveau. Il n’y avait pas mieux pour faire de cette journée quelque chose de vraiment sympa !

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Message(#) Sujet: Re: "We would look at each other and think : 'Are you as lost as I am?" ✧ Oliver & Tracy "We would look at each other and think : 'Are you as lost as I am?" ✧ Oliver & Tracy EmptyDim 17 Sep - 8:22

Are you as lost as I am ?
Oliver & Tracy

« Evidemment ! » Elle aurait du s’en rendre compte depuis le début, c’était peine perdue : le jeune homme la faisait tourner en bourrique, et ça marchait très bien. Cela dit, elle n’était pas si crédible lorsqu’elle disait lui en vouloir, et il avait été tellement présent pour elle ces dernières semaines lorsqu’elle avait besoin de lui et qu’il ne lui devait rien, qu’elle pouvait bien effacer son ardoise. Et honnêtement, ça faisait plaisir de retrouver une tête connue qui ne lui rappelait pas qu’elle avait du basculer du côté pro sang-pur pour se protéger. Elle n’avait peut-être côtoyé Oliver que trois mois, mais c’était suffisant pour se rendre compte que le jeune homme n’était pas rancunier pour trois sous, et qu’il était beaucoup trop adorable pour qu’elle lui reproche d’avoir disparu. Il avait ses raisons, il devait bien avoir une idée derrière la tête, même si elle ne savait pas s’il avait eu l’opportunité ou non de la mettre en application. Peut-être cherchait-il simplement à se protéger… « Fais attention à ce que ça te monte pas à la tête, jeune homme ! » fit-elle alors mine de le menacer, sans une once de conviction. En réalité, ses chevilles pouvaient gonfler tout autant qu’il le voudrait, elle ne se verrait même pas lui en tenir rigueur : elle avait tenu en bas en partie grâce à lui, et lui devait une fière chandelle. Même si elle n’avait pas pour autant compris d’où il sortait toute cette énergie, et cette bonne humeur, même dans ces jours les plus sombres ! Ils étaient censés être dans une sorte de convalescence, et il ne paraissait même pas ébranlé… c’était assez impressionnant, en réalité. Ou un peu inquiétant, parce qu’elle ignorait où il pouvait bien emmagasiner sa colère, ses angoisses, ses doutes… restait à espérer que le tout n’exploserait pas un peu plus tard. « Bien sûr. Je t’écoute. » Elle prit une profonde respiration. Est-ce que c’était une bonne idée de parler de ça… ? Elle ne savait pas trop. Plus facile qu’avec ses copines, en tout cas, ou qu’avec sa demi-soeur puisqu’elle ne se sentait pas comparée, ou jugée. Il avait toujours écouté ses doutes lorsqu’elle était en bas, mais cette fois, même si le sujet ne concernait pas les mangemorts, il restait… délicat. En parler avec un garçon lui permettrait peut-être d’y voir plus clair ! « Ok, alors interdiction de te moquer, parce que j’en ai parlé à personne. » commença-t-elle en souriant, un peu gênée, avant d’entrecroiser ses doigts, comme si elle s’apprêtait à se jeter dans le vide. Est-ce que c’était censé la rendre nerveuse ? Peut-être que ça serait mieux une fois qu’elle se serait débarrassée de cette dérangeante vérité. « Y a un garçon qui m’a embrassée, le soir avant mon départ pour les cachots. Au début, c’était bien… et puis c’est devenu l’horreur. Il m’a dit qu’il avait l’impression d’embrasser sa soeur ! Est-ce tu crois que ça veut dire que je suis nulle ? » Voilà, c’était sorti ! Est-ce qu’elle avait bien fait… ? Si ça se trouvait, il trouverait ça carrément trop gênant et il lui conseillerait d’en parler avec une autre personne, un peu embarrassé de tant de détails trop intimes et personnels. Mais il fallait qu’elle en ait le coeur net, et même si elle n’osait pas trop révéler l’identité du garçon en question… elle était prête à parier qu’il le connaissait bien.

« Le cerveau… les muscles… ça envoie du lourd ! » Elle leva le pouce pour acquiescer. L’idée lui plaisait bien, hormis pour la couture elle n’était pas spécialement manuelle, mais en revanche elle s’en sortait pour ce qui était de rendre un plan réalisable. Elle sortit donc aussitôt de son sac en bandoulière l’une des feuilles de parchemin un peu brouillonnes qu’elle gardait d’ordinaire pour les croquis un peu schématiques des vêtements qu’elle imaginait, et commença, par des formes géométriques très simples, à assembler une cabane imaginaire, tentant de faire l’inventaire de chaque partie. Elle espérait n’avoir rien oublié ! Néanmoins, elle ne put s’empêcher d’étouffer un léger rire lorsque Oliver leur présenta les outils qu’ils auraient à leur disposition : curieusement, elle ne s’attendait pas à autre chose… ! Le jeune homme avait manifestement prévu qu’ils s’en sortent avec les moyens du bord, et, elle devait bien l’avouer, l’idée avait quelque chose d’assez amusante. Pour le coup, elle n’avait aucune idée de la manière dont ils allaient s’y prendre, ni même s’ils allaient réussir à construire leur bâtisse, mais au final ce n’était pas si important… ! Même avec des échardes plein les doigts, elle trouverait quand même le moyen d’avoir finalement passé une bonne journée. « MAIS, j’ai ces magnifiques instruments, le meilleurs outils que tu n’as jamais vu. Oui Madame ! » Elle leva un sourcil, comme pour évaluer les « outils » en question qu’il lui présentait, et les considéra comme si de sa vie, elle n’avait jamais rien vu d’aussi exceptionnel. Puisqu’ils jouaient à ce jeu-là… ! A l’époque des cachots, Oliver lui avait fait avaler une toile d’araignée, et elle n’était pas prête de l’oublier. « Wawh… avec tout ça, c’est pas un nichoir qu’on va construire, c’est carrément un village entier avec un hôtel quatre étoiles pour oiseaux… » répliqua-t-elle, toujours amusée. Quand il allait se rendre compte qu’elle était totalement novice en terme de bricolage… elle ignorait s’il en mènerait toujours aussi large… ! Enfin, elle n’avait même pas l’impression qu’il prenait au sérieux cet activité, et qu’au final, il était heureux simplement en s’occupant les mains, même si le résultat final devait être médiocre. Elle allait donc faire de son mieux pour s’accorder avec cette mentalité… « Doit y avoir de la paille par-là, ça nous aidera aussi. J’espère que tes outils à toi aussi, ils sont magnifiques ! » Il avait de l’espoir… ! Elle agita ses dix doigts à son tour : d’ordinaire, c’était la couture qui les abîmait un peu, alors que récemment, c’était plutôt les corvées réalisées à répétition dans les cachots qui les avaient soumis à rude épreuve. Mais soit, elle s’en était sortie, lui aussi, alors elle allait lui montrer qu’elle était capable de l’aider… ! Enfin, qu’elle allait essayer. Ce n’était pas de bonne volonté dont elle manquait, mais peut-être un peu de savoir-faire ! « Je crois qu’ils tiennent la route ! Passe-moi la pierre, là. » suggéra-t-elle en désignant celle qu’il lui avait présentée, avec ses autres outils, comme faisant partie des « magnifiques instruments. De là, elle commença à faire glisser l’extrémité coupante sur la longue brindille qu’elle avait ramassé, jusqu’à en ôter toute l’écorce. Elle ne savait pas forcément ce qu’elle faisait, mais c’était plutôt marrant ! Elle la lui tendit ensuite, après avoir retiré sa peau boisée. « Est-ce que c’est bien comme ça ? » Il en jugerait par lui-même, c’était lui le spécialiste, de leur duo ! En tout cas, cette petite coopération était partie pour porter ses fruits. Elle désigna ensuite, souriante, la terrasse, qui s’était un peu vidée des quelques élèves qui s’y trouvaient. « Je crois qu’y a de l’ardoise vers la terrasse ! On devrait pouvoir s’en servir pour faire le toit… ! »

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Message(#) Sujet: Re: "We would look at each other and think : 'Are you as lost as I am?" ✧ Oliver & Tracy "We would look at each other and think : 'Are you as lost as I am?" ✧ Oliver & Tracy EmptyJeu 21 Sep - 18:34

"We would look at each other and think : 'Are you as lost as I am?"
Tracy & Oliver

« Fais attention à ce que ça te monte pas à la tête, jeune homme ! » Un petit sourire amusé se dessina sur mes lèvres, accompagné d’un petit haussement de sourcils malicieux comme pour dire : « Tu n’as même pas idée à quel point… ». Alors que c’était totalement faux. Je faisais genre, pour rire, pour m’amuser, mais tous ceux qui me connaissaient bien savaient que je n’étais pas ce style de gars. Pas de ceux qui se sentent très sûrs d’eux, hyper confiants et au-dessus des autres. Oh que non, j’étais bien loin de ça ! Et je me disais que Tracy faisait désormais partie de ceux qui me connaissaient bien… non ? Après tout le temps que nous avions passé aux cachots, je devais avouer m’être attachée à elle, j’avais vraiment l’impression qu’une amitié solide était née aux cachots. L’adversité rapproche, à ce qu’il parait. J’en étais convaincu. Avec Alaska, avec Jaspe, etc. J’avais la preuve que dans la difficulté, on pouvait rencontrer des personnes qui changeraient votre quotidien.
Tracy voulait me parler de quelque chose. Sincèrement, je n’avais aucune idée de ce dont il pouvait s’agir, et je ne me posais d’ailleurs même pas la question, lui laissant le temps de pouvoir s’exprimer comme bon lui semblait. « Ok, alors interdiction de te moquer, parce que j’en ai parlé à personne. » Je levai la main comme pour jurer, disant sincèrement : « Promis ! » Loin de moi l’idée de me moquer, bien au contraire. Et puis, c’était quand même plaisant de savoir qu’elle m’en parlait en premier. La confiance, c’était quelque chose d’agréable, il fallait le dire. Je ne la brusquai donc pas, posant mon menton dans mes mains tout en attendant qu’elle trouve le courage de m’en dire plus. « Y a un garçon qui m’a embrassée, le soir avant mon départ pour les cachots. Au début, c’était bien… et puis c’est devenu l’horreur. Il m’a dit qu’il avait l’impression d’embrasser sa soeur ! Est-ce tu crois que ça veut dire que je suis nulle ? » Ok. Vraiment je ne m’attendais pas à ça. Je n’étais pas certain d’être le mieux placé pour parler de tout ça parce que… ben parce qu’en vrai, je ne m’étais jamais trop soucié des histoires de cœur des uns et des autres, sauf quand ça concernait ma sœur. Mais je pouvais tout de même donner mon avis, parce qu’après tout si elle m’en parlait, c’était qu’elle avait confiance et qu’en tant que garçon je pouvais peut-être l’idée. Une question parcourut juste mon esprit quelques secondes : qui était ce garçon ? Je ne m’attardais pas là-dessus, n’ayant pas décidé de devenir intrusif, ou de la gêner encore plus. Non, j’entrecroisai mes doigts tout en captant son regard, me disant qu’il fallait que je fasse en sorte d’être sérieux et non pas de tourner tout à l’humour… ce n’était pas un sujet pour, n’est-ce pas ? « J’imagine que s’il t’a dit ça, c’est que vous deviez être amis. Peut-être qu’il ne sait pas comment… comment se situer. Tu étais son amie, il a voulu t’embrasser et maintenant il est peut-être un peu perdu. Mais ça ne veut pas dire que tu es nulle. » Je ne pus cependant m’empêcher d’ajouter avec malice : « J’espère pour lui qu’il n’a jamais embrassé sa sœur, s'il en a une… En tout cas, tu dois embrasser trop bien et tu l’as perturbé, ça c’est possible ! » Ce n’était pas de la moquerie, au contraire, c’était pour éviter qu’elle dramatise. C’est vrai que c’était étrange de dire qu’il avait l’impression d’embrasser sa sœur… Pourquoi n'embrasserait-elle pas bien ? Ce n'était pas comme s'il y avait un manuel. Mais bon, je ne pouvais pas trop juger, ne sachant pas qui il était mon avis n’était que bancal, personne ne raisonnait de la même façon. J’espérais quand même avoir aidé un peu Tracy mais quelque chose me disait que je ne lui donnais pas forcément les réponses qu’elle voulait… Mais pour ce que je m’y connaissais dans ce domaine…

Bricoler quelque chose, c’était autant s’occuper l’esprit que les mains, tout ce qui m’allait ! Et avoir comme compère Tracy, ça m’allait encore plus ! Le dessin, c’était pour elle… parce que moi j’étais nul et que j’étais bien content de jouer « les muscles » dans l’histoire. Mes doigts étaient mes seuls instruments, à part quelques bouts de bois et des cailloux, mais tout était bon à prendre hein ! Elle regarda mes doigts en mimant un air émerveillé – sale gamine, ahah ! – avant de s’exclamer : « Wawh… avec tout ça, c’est pas un nichoir qu’on va construire, c’est carrément un village entier avec un hôtel quatre étoiles pour oiseaux… » J’acquiesçai d’un signe de tête enthousiaste, agitant toujours fièrement mes doigts sous ses yeux, comme un gamin super content de lui. « Totalement, ces petites merveilles font des miracle ! » A ne pas voir de sous-entendus, merci ! Mon esprit était tellement pur, ne le pervertissons pas je vous prie… Ahah mais ça m’amusait tout de même et mon sourire victorieux en était la preuve. Le but n’était pas de construire quelque chose de génial, juste de m’éclater, avec Tracy, en faisant tout et n’importe quoi. Sincèrement je m’en fichais du résultat tant que je voyais que la jeune fille était ravie. Ses outils à elle étaient-ils aussi chouettes que les miens ? Je reluquai ses doigts d’un air que je voulais sérieux – y avait de l’espoir – avant qu’elle les agita à son tour. « Je crois qu’ils tiennent la route ! Passe-moi la pierre, là. » Je la lui tendis alors que je l’observais tailler une brindille. Hum… Quelle belle démonstration. Mon sourire s’élargit alors qu’elle me demandait : « Est-ce que c’est bien comme ça ? » Tout était toujours bien pour moi, alors forcément la réponse serait oui ! Mais je voulais la nuancer… pour rire, of course ! « Ben... si tu comptes faire plein de lances pour les oiseaux soldats, c’est carrément génial ! » Puis j’ajoutai dans un rire : « Nan mais c’est top, tu seras la décoratrice je crois, parce que moi j’ai l’esprit trop brut ! » Après tout, c’était une fille, forcément qu’elle voyait tout plus joli plus mignon… perso, je ne voyais jamais ce genre de détail. « Je crois qu’y a de l’ardoise vers la terrasse ! On devrait pouvoir s’en servir pour faire le toit… ! » Me dit-elle tout en désignant la terrasse. Bonne idée ça ! Je lui tendis mon bras tout en montrant l’endroit d’un signe de tête : « Aller partenaire, allons dénicher ces magnifiques ardoises. On pourra chopper un peu de cordes vers les pieds de tomates par-là en revenant, j’en ai vu hier… C’est pas du vol hein, c’est du rabotage. » Lui dis-je avec une tête d’ange, prenant la direction de la terrasse pour trouver ces fameuses ardoises. En chemin, de mon bras ne portant pas celui de Tracy, je commençai à frotter deux bouts de bois ensemble… sait-on jamais, ça pouvait entraîner une idée. Pourrie, mais une idée. Je ne savais pas à quoi aller ressembler notre nichoir, mais quelque chose me disait que ce serait tout sauf ce qu’on avait imaginé… et ça m’éclatait d’avance ! Encore plus drôle que si c’était réussi, en réalité.


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Message(#) Sujet: Re: "We would look at each other and think : 'Are you as lost as I am?" ✧ Oliver & Tracy "We would look at each other and think : 'Are you as lost as I am?" ✧ Oliver & Tracy EmptyVen 29 Sep - 18:32

Are you as lost as I am ?
Oliver & Tracy

« J’imagine que s’il t’a dit ça, c’est que vous deviez être amis. Peut-être qu’il ne sait pas comment… comment se situer. Tu étais son amie, il a voulu t’embrasser et maintenant il est peut-être un peu perdu. Mais ça ne veut pas dire que tu es nulle. J’espère pour lui qu’il n’a jamais embrassé sa sœur, s'il en a une… En tout cas, tu dois embrasser trop bien et tu l’as perturbé, ça c’est possible ! » Pourquoi est-ce qu’elle parlait de ce qui s’était passé en haut de la tour d’astronomie, tout à coup ? Par Merlin, il devait la penser sacrément atteinte, ou s’imaginer qu’elle était une sorte de fleur bleue prête à se pâmer devant n’importe qui. Mais Oliver la mettait en confiance, suffisamment pour qu’elle se sente capable d’aborder le sujet avec lui, alors qu’elle se sentait tellement honteuse… ! Elle n’avait jamais revu Perrin depuis, en tout cas pas seul à seul. Le croiser simplement dans la ferme était suffisamment gênant comme ça, et si elle pouvait continuer de l’éviter jusqu’à la fin de sa scolarité, cela lui convenait tout à fait. Néanmoins, elle doutait que l’hypothèse lancée par son ami sur la question, qui s’imaginait que c’était le baiser en question qui l’avait chamboulé, soit la bonne, même si elle avait pour don de la faire rire. C’était… étonnant, comment le Gryffondor passait sans cesse entre les mailles du filet, et même lorsqu’ils en étaient aux confidences, parvenait avec malice à se tourner vers la plaisanterie. Au moins, ça rendait le ton de la conversation plus léger… « Oh mon dieu non, j’espère qu’il a jamais embrassé sa soeur, ce serait trop dégoûtant ! » s’exclama-t-elle mi-scandalisée, mi-amusée. « Je ne pense pas l’avoir perturbé plus que ça mais… en effet, on est amis, du moins on l’était… si ça se trouve, je l’ai complètement déçu. » C’était en tout cas ce qu’elle pensait : sûrement parce qu’elle n’y connaissait pas grand chose, aux relations amoureuses. Il avait du s’en rendre compte, qu’elle n’était que novice en la matière, et qu’elle ne s’y prenait sans doute pas très bien. Et si elle n’était tout simplement pas à la hauteur ? Candice avait déjà fréquenté un certain nombre de garçons, et ça se passait toujours très bien pour elle. Le problème venait donc d’elle, même si Oliver tentait de la rassurer en la persuadant du contraire. Il était temps de le libérer de ses obligations de confident du coeur, par ailleurs… « Oh pardon, désolée, tu dois me trouver stupide de te parler de tout ça. » lança-t-elle, un peu embarrassée. A force de s’être côtoyés dans les cachots, ils commençaient à se connaître, mais pour autant il n’avait sûrement pas envie de l’entendre parler de toutes ces choses sans doute un peu trop personnelles à son goûts ! Mais pour autant, c’était tellement plus facile d’aborder le sujet avec lui, qui déjà était un garçon, plutôt qu’avec ses amies…

« Totalement, ces petites merveilles font des miracles ! » Elle laissa échapper un léger rire, tandis qu’elle étudiait cette idée de construction de cabane pour oiseau avec davantage de concentration. Bon sang, au niveau manuel, elle n’était bonne qu’à faire un peu de broderie et à coudre des pièces entre elles, pas à joindre des planches ! Mais peu importait, ça lui plaisait de s’adonner à une activité avec Oliver, aussi insolite soit-elle, et qui ne faisait pas partie des ateliers qui étaient imposés aux autres élèves. Cette réalisation allait être un vrai casse-tête ! Si ça ne devait ressembler qu’à un tas de bois informe à la fin, cela ne lui faisait ni chaud ni froid. Au moins, ils passaient un bon moment, dans un autre contexte que celui des cachots où ils étaient pratiquement réduits en esclavage. Certes, elle était habituée à des activités moins… disons saugrenues, mais ça ferait l’affaire. « Ben... si tu comptes faire plein de lances pour les oiseaux soldats, c’est carrément génial ! Nan mais c’est top, tu seras la décoratrice je crois, parce que moi j’ai l’esprit trop brut ! » Oliver avait une sacrée imagination… Ce pourquoi elle était décidée à le suivre dans cette entreprise sans davantage se questionner. Il ne savait pas très bien si elle saurait faire l’affaire en tant que décoratrice, mais pourquoi pas. Elle n’avait pas cousu depuis des semaines, donc autant occuper ses doigts à autre chose ! Qu’allait-ils pouvoir faire de cette cabane… ? La laisser dans les environs ? Ou l’emmener ensuite à Poudlard ? Quoique, avant de réfléchir à la question, il fallait déjà qu’elle prenne forme ! Et elle avait confiance en l’ « esprit trop brut » d’Oliver pour les mener là où il l’espérait. « Un esprit ingénieux. » corrigea-t-elle. « Tu feras un parfait architecte. » Elle n’en était pas sûre, et attendait tout de même de voir ce dont il était capable, mais elle était en tout cas prête à parier qu’il était bien plus doué qu’elle, au vu de l’expérience presque inexistante qu’elle avait sur le terrain. Ils avaient l’air fins, à chercher du matériel de récupération dans la zone de la ferme, faute de baguettes pour pouvoir improviser !

« Allez partenaire, allons dénicher ces magnifiques ardoises. On pourra chopper un peu de cordes vers les pieds de tomates par-là en revenant, j’en ai vu hier… C’est pas du vol hein, c’est du rabotage. » Sans réfléchir davantage, elle s’exécuta, fière de pouvoir se montrer utile à quelque chose. Elle avait passé les trois derniers mois à enchaîner des tâches et des corvées insupportables, alors cet après-midi en pleine nature était une véritable bouffée d’air frais. Elle avait presque l’impression que le regard des autres, pourtant omniprésent et relativement négatif, ne lui pesait plus, et pour la première fois elle se défaisait de cette étiquette qu’on ne cessait de lui coller dessus. Sans se formaliser des élèves sur la terrasse qui devaient les prendre pour de sacrés énergumènes, elle s’affaira à leur inventaire. « Haha, t’es sûr ? Pourtant, on a l’air de vrais criminels ! » s’exclama-t-elle, tandis qu’elle se précipitait vers les pieds de tomates en question. Elle n’avait aucune idée de ce qu’ils étaient en train de faire exactement, mais ce qu’elle savait en revanche, c’était que c’était follement amusant ! Rien de tel pour se changer les idées, avec l’atmosphère morne de cette ferme, au sein de laquelle elle se sentait enfermée, et jugée en permanence. Elle avait de la chance de s’être trouvée un ami aussi fantastique pendant cette horrible période passée là en bas.

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