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Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible. ~ Megan&Allen [Terminé]
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Message(#) Sujet: Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible. ~ Megan&Allen [Terminé] Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.  ~ Megan&Allen [Terminé] EmptyMar 18 Juil - 21:43


Allen

Megan
Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.

Avant la rébellion, je n’avais aucune idée de la manière dont tout allait se finir et je fus servi… Rien ne pouvais être pire que ce qui était arrivé (quoique...) Avec le recul, ma soirée avait des airs de fiction et il m’arrivait parfois de me demander si j’avais bien vécu tout ça… Je pouvais la résumer en quelques phrases : une super soirée avec Shaelyn dans le dortoir… des bruits flippants qui nous poussent à sortir, une rébellion déjà bien entamée et totalement angoissante, une séparation pour chercher nos proches et une fuite…Cette fuite, que je n’étais franchement pas prêt d’oublier et que j’éviterai sans doute de raconter à mes parents pour leur éviter une crise cardiaque. Mon intention n’avait pas été de sortir de Poudlard mais de chercher Allia, où qu’elle puisse être dans le château… De fil en aiguille, je m’étais retrouvé vers la sortie, vers cette brèche qui, sans mentir, était tentante. Car oui, sortir de Poudlard était dans mes priorités, mais sortir de cette manière ? En laissant Allia, Edward et Shaelyn derrière ? C’était inenvisageable… Il n’y avait d’ailleurs pas que ces trois personnes à prendre en compte. Megan aussi… Cette Megan qui avait réussi à me torturer l’esprit comme cela m’était rarement arrivé. Le plaisir de la retrouver vers la sortie de Poudlard n’était pas comme il aurait dû l’être et on comprenait facilement pourquoi. Sans surprise, Megan m’était apparue comme quelqu’un qui est au plus mal et qui ne sait plus ce qu’il est bon de faire ou non. Je regrettais de ne pas lui avoir demandé pourquoi elle se retrouvait là, seule, mais je me souvenais lui avoir fait la remarque… La retrouver livrée à elle-même vers la sortie de Poudlard m’avait interpellé et, à mon plus grand malheur, je ne restais à ses côtés que quelques minutes de plus … Que s’était-il passé à ce moment là ? J’étais incapable de l’expliquer à ce moment là de la soirée et je fus incapable de la retrouver par la suite. C’est Amélia que je retrouvais, tout aussi perdue au milieu de nulle part et tentant de fuir sans se faire prendre. Le regard de la jeune femme me restait en tête comme jamais, tout comme ses larmes qui reflétaient le désespoir. Pourquoi est-ce que je l’avais perdue de vue aussi ?! Où était-elle passée ? Je n’avais eu aucune nouvelles d’elle depuis le sauvetage et mon arrivée à la Ferme protégée… J’en demandais pourtant tous les jours, parfois même plusieurs fois par jour, mais rien à faire… Amélia s’était volatilisée depuis que ma main avait lâché la sienne juste après le cours d’eau. Quatre jours s’étaient écoulés depuis notre arrivée ici.

C’était difficile à vivre, mais j’étais encore plus mal ici, maintenant, qu’à Poudlard ou après les tortures des joueurs de Quidditch. Avoir perdu de vue Amélia aussi facilement alors que des Aurors étaient là pour nous sauver était une idée qui me rendait malade, c’était peu de le dire… Son visage avait d’ailleurs du mal à me sortir de la tête et pour cause… Je ne dormais pas et n’avais même plus l’envie de lire pour m’occuper l’esprit comme j’avais l’habitude de le faire. Participer aux activités était aussi au dessus de mes forces et j’évitais aussi le plus possible l’infirmerie pour ne pas encombrer d’une présence supplémentaire. Il m’arrivait de me promener, parfois, histoire de ruminer un peu tout ça encore un peu. En cette fin de journée, je profitais du coucher du soleil et de la proximité du point d’eau pour trouver de la fraîcheur et m’isoler un peu. L’endroit où nous étions en attendant un rétablissement de la situation n’était pas le plus spacieux qui soit, mais c’était tout de même mieux que Poudlard et Blackman… En arrivant près de l’étang, le soleil n’était pas encore couché, mais c’était en bonne voie. Je contournais un groupe d’élèves assis près d’un arbre sans rien dire avant d’aller m’installer au bord de l’eau, là où il était possible de se poser. J’attrapais un caillou avant de le lancer à l’eau dans l’espoir de faire des ricochets, sans entrain… J’avais un peu de mal à faire les choses avec envie même en tentant les efforts. J’appuyais ensuite mes coudes sur mes genoux repliés et baissais la tête… La galère n’était pas finie, je n’arrivais pas à m’en remettre et je m’en voulais comme jamais d’avoir abandonné Shaelyn, puis Megan et enfin Amélia…






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Dernière édition par Allen Rivers le Mer 23 Aoû - 10:57, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible. ~ Megan&Allen [Terminé] Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.  ~ Megan&Allen [Terminé] EmptyJeu 20 Juil - 15:13


Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.
Tout était purement incompréhensible. Comment était-il possible qu’elle n’ait rien vu venir ? La bibliothèque avec Matrim, la séparation chacun de notre côté dans les couloirs (provoquée !), des cris, des hurlements de douleur, des blessés, des sorts de partout, un parc plus que flippant, la forêt interdite totalement stressante, la brèche… Allen et puis une sorte d’enlèvement. En réalité, Megan revoyait tout ça par Flash. Elle n’arrivait plus à se remémorer exactement le déroulement de ces quelques minutes où elle était terrorisée comme jamais ! Et quand elle tentait de se souvenir exactement, elle était prise de crise de panique et d’une culpabilité monstre en se disant qu’elle n’avait rien fait pour retrouver ses amis. Elle ne savait rien à ce moment précis. Où se trouvaient Tasha, Elliot, Perrin, Alaska, Tracy, Spencer, Edward, Declan, etc. ? Elle ne savait pas et se rendre compte que l’effroi l’avait fait fuir, en bonne lâche qu’elle était, lui brisait le cœur. Et c’était pire en repensant avoir perdu Allen lorsqu’elle fut récupérée par un Auror. Depuis qu’elle était arrivée de cette ferme sécurisée qui avait été apparemment utilisée pour l’un des camps d’été (auquel elle n’avait pas assisté…) elle avait dû passer la plupart de son temps avec Tasha, dans les bras de qui elle avait longuement pleuré, et Elliot. Les retrouver avait été plus qu’important pour elle et elle ne savait pas comment elle aurait réagi si elle ne les avait pas sus ici, avec elle. C’était peut-être égoïste mais elle avait besoin de leur présence. De celle d’autres aussi, mais ces deux-là, surtout, deux vrais repères. Elle avait longuement cherché Edward aussi et le savoir ici avait été plus que réconfortant, entre autres.

Depuis quelques jours, les pensées de Megan étaient, malgré elle, ciblées sur une personne. La plupart de ses proches étaient sains et saufs ici et cette simple nouvelle lui permettait de se sentir un peu mieux. Mais depuis qu’elle l’avait perdu dans la forêt, elle n’avait pas revu Allen. Elle ne savait pas où il était et cela la stressait, c’était sans dire.
La fin de journée montrait le bout de son nez et la jeune Euston en profita pour aller se balader un peu. Il y avait quelques activités qui allaient commencer et elle se disait que c’était le moment parfait pour prendre un peu l’air et se reconcentrer un peu sur elle-même. Son père et sa tante lui manquaient affreusement et elle n’avait qu’une envie : les retrouver. En chemin, elle sentit les larmes lui monter et elle s’attendait à ce qu’elles parviennent jusqu’à ses joues mais rien. Rien du tout à part des yeux embués. Elle avait tellement pleuré jusqu’à maintenant qu’il semblait qu’elle ne puisse plus le faire… déprimant ! Sans qu’elle réfléchisse, ses pieds la guidaient vers l’étang alors qu’elle serrait fortement contre sa poitrine un livre que sa tante lui avait offert l’été dernier. Elle ne l’avait pas lu, allez savoir pourquoi… c’était le moment… et le dernier qu’elle n’ait pas encore dévoré. En marche, elle se décida à ouvrir son bouquin afin de commencer sa lecture, profitant de la brise qui soufflant doucement sur son visage et la plaçait dans une situation un peu plus paisible, lui évitant ainsi de penser H24 à tout ce qui la faisait culpabiliser ou lui briser le cœur.
Prise dans les premières pages de son roman, elle ne vit évidemment pas venir la racine présente sur le sentier, se prenant les pieds dedans et perdant l’équilibre à une vingtaine de mètres de l’étang. Un petit cri sorti de sa bouche malgré elle alors qu’elle se rattrapa tant bien que mal à l’arbre juste à côté, lâchant son livre et s’y éraflant la main. Bravo Megan, bravo ! Les yeux posés sur cette mini blessure (archi mini même…), elle se sentit idiote. Seule, mais idiote. Elle se redressa alors, passant ses mains sur son visage tout en fermant quelques instants les yeux pour se remettre de cette petite émotion qui n’était rien mais qui était surdimensionnée pour Megan, encore à fleur de peau. Heureusement personne ne l’avait vue… n’est-ce pas ?

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Message(#) Sujet: Re: Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible. ~ Megan&Allen [Terminé] Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.  ~ Megan&Allen [Terminé] EmptyJeu 20 Juil - 17:46


Allen

Megan
Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.

Je restais dans ma position, au bord de l’étang, pendant de longues secondes, incapable de me décider à ne pas ruminer inutilement. Un balai et un terrain de Quidditch auraient sûrement été les vœux que j’aurais fait sans hésiter une seule seconde, si quelqu’un proposait de les réaliser. Le Quidditch me semblait bien loin tout comme toute sorte d’activités basiques auxquelles je ne pensais même pas. Je voulais rentrer à la maison, avec Allia et ne plus penser à rien. Les familles auraient déjà dû nous récupérer, non ? Amélia aurait également dû réapparaître, depuis le temps… Fatigué d’être là pour rien et de constater que ma tentative de promenade ne servait à rien, je me relevais, prêt à changer d’endroit, voire même à rentrer. Je stoppais tout mouvement en entendant un cri. Rien à voir avec l’horreur de la rébellion qui avait eu lieu à Poudlard, mais n’importe quel cri me faisait réagir. Mon regard se dirigea vers les élèves qui se trouvaient près d’un arbre quand j’étais arrivé mais il dévia de lui-même vers une personne postée à quelques mètres de là. Impossible de me tromper, inutile de regarder trop longtemps pour être sûr de moi : c’était Megan. Je la vis d’abord appuyée à un arbre puis les mains devant le visage. Elle n’était pas en train de s’évanouir, si ?!

Une seule façon de le savoir, je traversais les quelques mètres qui nous séparaient, angoissé à l’idée qu’elle soit en train de succomber une nouvelle fois à ce qui lui valait tant de temps passé à l’infirmerie. Une fois parvenu à sa hauteur, je lui attrapais délicatement le poignet en lui demandant : « Qu’est-ce que tu as ? Ça ne va pas ? » Je penchais la tête pour essayer de croiser son regard et voir si elle n’était pas sur le point de s’évanouir, ma main glissa naturellement vers sa main que je serrais, histoire d’avoir l’air un peu utile. J’avais l’espoir qu’il n’était pas question de ça et qu’elle allait bien mais alors… pourquoi s’était-elle appuyée à l’arbre ? Je savais qu’elle était à la Ferme, cette information avait été l’une de celles que j’avais cherché à avoir en premier, mais je la savais entourée de Tasha, de Tracy, d’Elliot voire même d’Edward qui était là aussi… Il ne m’avait donc pas apparu utile d’aller la rejoindre même si l’envie y était… Je ne m’étais pas senti prêt à lui parler, ça n’était toujours pas le cas aujourd’hui, mais le hasard et la force des choses m’y poussaient. La trouver près du point d’eau n’était pas une énorme surprise et, évidemment, j’avais pensé à cette idée avant de m’y diriger… (preuve qu'elle était dans mes pensées, d'ailleurs...) L’impression que j’avais eue, l’autre soir, celle qui me donnait la certitude que son regard était fait pour croiser le mien, s’était envolée progressivement depuis qu’elle avait quitté la salle commune, cela ne signifiait pas pour autant que je n’avais pas l’envie de la voir… bien au contraire. Pour l'heure, j'avais peur qu'elle se sente mal et visiblement, elle était venue là toute seule...






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Message(#) Sujet: Re: Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible. ~ Megan&Allen [Terminé] Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.  ~ Megan&Allen [Terminé] EmptyJeu 20 Juil - 18:30


Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.
Les émotions, elles étaient toujours présentes pour la petite blonde. Alors oui, elle s’était juste pris les pieds dans une racine mais elle se sentait un peu idiote. Enfin, ce n’était pas vraiment ça, c’était surtout qu’elle avait encore ressenti de la peur. Pour un truc totalement bête et qui ne lui demandait pas de courir à perdre haleine mais elle s’était sentie vulnérable, une fois de plus, pour quelque chose d’anodin. Comme quoi, cette situation l’avait affaibli encore plus… génial… Les mains sur son visage, elle tentait de se remettre de ce petit désagrément, respirant fortement pour contenir ses émotions. Pas de crise de panique, pas de problème réel de respiration, pas de pleurs… une petite égratignure de rien du tout, pas de quoi s’inquiéter.

Elle sursauta quand on lui attrapa le poignet, se figeant sur place quand elle reconnut la voix. Ce fut immédiat et elle se sentit encore plus mal à l’aise. L’avait-il vu se prendre les pieds dans cette fichue racine ? Que faisait-il là ? Est-ce qu’il pensait qu’elle le suivait ? En bonne stressée, son cerveau se remplit de questions aussi ridicules les unes que les autres. Doucement, elle fit glisser ses mains pour découvrir son visage, croisant le regard d’Allen qui semblait essayer de capter le sien. Sa main glissa dans la sienne et son cœur se mit à battre encore plus fort que lorsqu’elle avait failli tomber. C’était une autre sorte de stress mais il était bien présent et elle se sentait presque rassurée par ce contact, prouvant peut-être qu’il ne lui en voulait pour sa fuite dans la salle commune. Ou peut-être que si, elle ne savait pas… ce geste ajouté à son regard lui brisa le cœur en se remémorant ce dernier moment ensemble et toutes ces choses auxquelles elle avait pensé depuis. Elle ne savait pas si elle devait serrer sa main ou non, alors elle ne fit rien. Elle lui sourit juste légèrement, histoire de faire croire que tout allait bien. En fait, c’était plutôt vrai, elle n’était pas à plaindre, elle avait juste trébuché… si on parlait de ça. « Ca va… J’ai juste fait tomber mon livre. Merci. » Dit-elle d’une voix tremblante avant de se baisser et de le récupérer, brisant le contact de sa main dans la sienne, gênée. Et pourtant, ce qu'elle l'appréciait ce contact... une fille compliquée, et elle s'en rendait malheureusement compte. Elle se sentait mal par rapport à la dernière fois. Elle pensait toujours à lui, elle voulait le voir mais était trop mal pour faire la démarche. Là tout de suite, elle ne savait pas comment réagir, craignant de faire encore une chose idiote. Et puis, elle se disait qu’elle s’était sûrement fait des films… il était proche de Cruz non ? Rien que d’y penser, elle sentait la tristesse l’envahir. Elle blottit son bouquin contre elle, comme pour se protéger, avant de regarder autour d’eux en demandant : « Tu… tu étais près de l’étang ? Tout seul ? » Ou sous-entendu Pas de groupies ? De vipère particulièrement jolie mais fourbe ? Ou tout autre fille moins bizarre qu’elle ? Mais ça, évidemment, il ne le comprendrait pas.

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Message(#) Sujet: Re: Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible. ~ Megan&Allen [Terminé] Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.  ~ Megan&Allen [Terminé] EmptyJeu 20 Juil - 19:17


Allen

Megan
Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.

La soirée n’avait rien de spécial, je n’avais pas la patience de rester en place trop longtemps et je décidais donc de partir, de voir où mes pas me mèneraient et si mon destin me poussait déjà à rejoindre la chambre des mecs que j’occupais. Je ne m’attendais pas à un cri, pas à surprendre quelqu’un et encore moins Megan non loin de l’étang, près de l’endroit que j’avais choisi. Sans prendre le temps de réfléchir de manière posée, je m’étais élancé vers elle, ayant l’impression de surprendre une sorte de malaise. Suite à mes questions, la jeune femme me rassura tout de suite et voir son visage et son regard de plus près me rassura tout autant que ses paroles. Je ne m’empêchais pas de soupirer de soulagement quand elle m’expliqua qu’elle avait….fait tomber son livre ? Juste ça ? Je venais de m’affoler pour presque rien. Pour être honnête, je n’avais même pas pris la situation comme excuse pour aller lui parler… La seule idée de la savoir mal m’avait poussé à m’approcher, à engager le dialogue…Dialogue que j’allais avoir un peu de mal à tenir, je le savais. D’un autre côté, la voir de près était quelque chose que j’avais honteusement souhaité depuis la soirée dans la salle commune.

N’attendant pas plus longtemps, je justifiais mon arrivée en disant : « J’ai cru que tu… » Je la regardais avec étonnement se pencher pour ramasser un livre que je n’avais pas remarqué tout en continuant de parler : « … que ça n’allait pas. J’ai cru entendre crier en plus… » Pinçant les lèvres, je tentais l’humour en ajoutant : « Ouais, en gros, je me voyais jouer les héros mais… j’aime autant ne pas le faire vu ce que ça signifierait… » Je décidais de me taire, croisant les bras bien serré pour ne pas avoir à chercher ce que j’allais pouvoir faire de mes mains. Megan avait rompu le contact et j’étais extrêmement gêné de tout ça. Est-ce que ce geste avait été la cause de sa fuite la dernière fois ? C’était une possibilité et maintenant que j’avais la certitude qu’elle allait bien, je regrettais amèrement ce geste. Trop tard… il était fait. J’écoutais ensuite la jeune femme me poser deux questions auxquelles je répondis en tentant une fois de plus de faire en sorte que ma compagnie ne soit pas à la hauteur de mon état d’esprit général (c'est-à-dire, très très mauvais…) : « Hum… avec ma petite amie imaginaire… et près de l’étang, oui. » Puis, avec un petit sourire que je forçais à faire apparaître, j’ajoutais : « Nan, sérieusement, j’étais tout seul. J’ai voulu profiter du romantisme du coucher de soleil mais, c’est plus joli décrit dans les livres alors j’étais en train de laisser tomber. » Je haussais les épaules, les bras toujours croisés ce qui m’aidait largement à gérer mes émotions. C’était complètement idiot, mais je profitais de l’instant où je la voyais de près, certain qu’il s’agissait d’une erreur de ne pas me détacher du sentiment que j’avais eu l’autre soir, quand nous étions près de la fenêtre.
Ne souhaitant pas entrer dans un petit jeu du « et toi, qu’est-ce que tu fais ici ? » Je me contentais de lui dire ce que je pensais réellement. Pas de question, pas de réponse attendue, juste la vérité : « Je suis content de te voir… tu n’imagines pas à quel point. » La voir ici, libre de ses mouvements, en bonne santé et loin des sales pattes de Mangemorts. Voilà ce que j’avais voulu dire. La dernière fois que j’avais croisé son regard et surpris une expression de terreur était dans la forêt, en pleine fuite… Le soulagement était réel et me faisait beaucoup de bien.






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Message(#) Sujet: Re: Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible. ~ Megan&Allen [Terminé] Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.  ~ Megan&Allen [Terminé] EmptyJeu 20 Juil - 19:56


Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.
Il était adorable. Ce garçon était juste adorable et elle était plus que sensible à son charme, et c’était bien la raison pour laquelle elle était si mal à l’aise. Allen tenta de justifier son inquiétude alors que Megan récupérait son bouquin par terre. Elle secoua la tête de gauche à droite pour conforter ce qu’elle avait dit plus tôt. « Ca va, j’ai juste… trébuché. » Avoua-t-elle en jetant un petit coup d’œil à la racine coupable de ce petit cri. A ce qu’il dit concernant le fait de jouer les héros, elle sourit de nouveau légèrement, reposant ses yeux sur lui, soulagé de le voir encore blagué, ce qu’elle aimait beaucoup. « C’était déjà très héroïque de venir voir si j’allais bien. » Lui dit-elle sincèrement alors que son regard voulait dire : « rien à craindre. ». Elle n’avait pas eu de malaises depuis qu’elle était arrivée ici, pas de crise de panique… c’était un miracle et un soulagement pour elle ! Que ça dure.
Etait-il seul ? Megan regarda autour d’eux pour vérifier mais son regard intrigué se reposa sur lui alors qu’il parlait d’une amie imaginaire. Une amie dont il rêverait n’est-ce pas ? Elle était vraiment détraquée ! Elle ne pensait qu’à ce qu’elle avait pu observer et ça la déconnectait totalement de la réalité, interprétant ses paroles d’un rien et fermant fortement les yeux une microseconde pour s’enlever ses images blessantes de la tête. Son sourire était forcé, elle le voyait bien, et elle n’aimait pas ça. Peut-être voulait-il partir mais il ne savait pas comment le dire ? C’était gênant. Elle ne se doutait pas de la réelle raison de son mal-être, pourtant elle voulait savoir comment il allait. Cependant lui poser la question était idiot, elle ne voudrait pas se rabaisser à ça pour passer encore plus pour une personne étrange. Quand il parla du coucher de soleil, elle regarda dans cette direction, ses bras se détendant malgré elle alors qu’elle se perdait dans cette image. « Pourtant il est vraiment joli celui-là… » Et elle ne l’avait pas vu avant mais désormais, elle ne voyait que cette beauté qui valait bien la personne qu’elle avait à côté d’elle et qui l’importait tant, même s’il le savait pas.
Quand il lui dit qu’il était content de la voir, ajoutant la petite phrase qui lui fit manquer un battement de cœur, elle reposa ses yeux sur lui avec un sourire sincère qu’elle ne pouvait pas contrôler. Ca faisait vraiment du bien à entendre, croyez-moi… « Je suis contente de te voir aussi. Je… je me demandais où tu étais et… » Y avait-il besoin d’aller plus loin ? D’en dire plus ? De parler de la forêt ? Nan, elle ne le pouvait pas. Par contre, elle devait des excuses à Allen, et elle allait en profiter tout de suite, se tournant un peu plus pour lui faire face. « Allen… Je suis désolée pour… la dernière fois, enfin chez… chez les Serdaigle… » Elle se racla la gorge en baissant ses yeux sur ses pieds qui dessinaient en signe de malaise sur le sol. « Excuse-moi. » Impossible de relever les yeux, elle voulait balayer cela d’un revers de main et ne plus en parler tant elle était gênée. Mais elle lui devait des excuses, ce qui était fait.

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Message(#) Sujet: Re: Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible. ~ Megan&Allen [Terminé] Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.  ~ Megan&Allen [Terminé] EmptyJeu 20 Juil - 21:47


Allen

Megan
Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.

J’obtenais la véritable version des faits petit à petit. L’idée m’amusait mais je ne posais pas plus de questions, me contentant de hocher la tête, l’air de dire « hm, je vois » tout en suivant son regard vers le sol. L’essentiel, c’était qu’elle se sente bien et qu’il n’y avait rien à signaler. La jeune femme me fit légèrement sourire en disant que mon initiative était déjà héroïque et je lui répondis, prenant un air sérieux : « Mmh… Je venais tous les soirs dans l'espoir de trouver une action héroïque à faire… il était temps ! » Je terminais par un coup d’œil qui voulait lui laisser entendre que c’était des conneries, bien évidemment. Savoir que le héro avait eu son coup de stresse en pensant à mal était peut-être une info à garder secrète.

Suite à cela la jeune femme me demanda si j’étais près de l’étang, seul. La réponse à ces deux questions était affirmative. Plaisanter n’était pas la chose la plus simple à faire pour moi. Sauf que l’idée d’être la cause de l’absence de sourire d’autrui – particulièrement de celui de Megan – était encore plus dure à vivre. L’enfer de Poudlard semblait avoir pris fin alors autant éviter d’en rajouter une couche. Mais il était toujours question d’Amélia…qui aurait pu être ici ce soir et qui était, dans le meilleur des cas, perdue au milieu de nulle part. Quoiqu’il en soit, je plaisantais en m’inventant une « petite amie imaginaire » et j’eus une vague envie de rire en voyant Megan regarder autour de nous. Je me gardais de le faire, gardant les bras croisés avant de lui expliquer ce que je faisais ici. Le coucher de soleil semblait lui plaire et je gardais les yeux fixés sur la jeune femme pendant quelques secondes avant de baisser le regard un instant avant de jeter un nouveau coup d’œil en direction du soleil couchant. Je ne trouvais rien à redire, haussant les épaules sans être certain qu’elle l’avait remarqué… J’étais pessimiste et mon objectif était de ne pas le laisser savoir à quiconque.

Dans l’espoir de ne pas lancer une conversation qui s’apparentait à une simple discussion polie, je lui fis savoir que j’étais content de la voir et c’était vrai. Plus qu’elle ne pouvait l’imaginer, cela allait sans dire… J’écoutais ce qu’elle avait à me dire en retour, ne réagissant pas tout de suite. Cela lui laissa le temps de reprendre la parole pour me dire quelque chose qui me fit hausser les sourcils. Elle s’excusait pour l’autre soir. Pour ce fameux soit où elle était partie sans que je puisse vraiment réagir et pour une raison que j’ignorais et que je n’avais cessé de chercher encore et encore. Shaelyn m’avait aidé à comprendre ou à tenter de le faire, mais ce n’était pas encore affaire faite, je ne savais pas ce qui l’avait poussée à fuir et je le regrettais. « T’excuse pas….c’pas grave…enfin, disons plutôt que je comprends… » Etre honnête Allen, il faut être honnête : « Enfin non, en réalité, je n’ai pas compris, mais c’est pas grave. C’est peut-être à moi de m’excuser pour ce que j’ai pu faire… quoique j’aie fait ce soir là. » Je serrais finalement les dents avant de penser à autre chose qui me poussa à reprendre la parole dans un léger rire : « J’voulais que la soirée soit une bonne soirée pour toi…raté… je voulais aussi ne pas te lâcher l’autre soir… pendant la fuite mais… » Mais inutile d’aller plus loin. Nous étions tous les deux experts dans l’art des phrases non finie et cela m’amusait pas mal. J’avais le sentiment d’être celui qui devait s’excuser mais je ne savais comment le faire. Contre toute attente, je lui demandais : « Tu veux marcher un peu ? A moins que tu ne veuille continuer à lire… » Cette demande était peut-être l’erreur supplémentaire à ne pas commettre mais encore une fois, elle était faite…






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Message(#) Sujet: Re: Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible. ~ Megan&Allen [Terminé] Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.  ~ Megan&Allen [Terminé] EmptyJeu 20 Juil - 23:06


Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.
Allen et son éternel humour. Ca faisait beaucoup de bien à Megan, même s’il ne devait pas s’en rendre compte. Et elle se rendait compte aussi que ça lui avait encore plus manquait qu’elle ne l’imaginait. A ses petits mots amusants, elle sourit juste, lui montrant qu’elle était réceptive à ses efforts pour détendre l’atmosphère et qu’elle lui en était reconnaissante. Que dire de plus, de toute façon ? Surtout avec cette gêne qui ne la quittait pas.
Il était seul. Pas de copines imaginaires ni de copine du tout d’ailleurs. Pourquoi sentait-elle que ça la rassurait ? Parce qu’elle était jalouse, voilà tout, et que cette pensée la troublait. Allen semblait préoccupé, elle le voyait bien, mais elle ne savait pas comment faire pour qu’il se confie à elle. En réalité, ce n’était pas tellement ce qu’elle souhaitait, elle aimerait juste qu’il se sente bien, ne pas voir cette petite mine sur son visage. Il fallait être aveugle pour voir que le garçon n’était pas comme d’habitude… et Megan avait le cœur brisé de le voir ainsi, bien qu’il tente de cacher au mieux ce… mal-être ? Elle ne savait pas en fait, mais ce qui était certain était qu’il était différent.

Bien vite, Megan en vint à s’excuser pour sa conduite de la dernière fois, dans la salle commune. Elle culpabilisait et y pensait beaucoup. Elle se disait qu’il devait la détester et ne pas comprendre pourquoi elle était partie si vite. Elle non plus, pour dire vrai, elle avait été juste… dépassée par ses émotions et en bonne lâche qu’elle était, elle avait fui. Encore et toujours, elle fuyait, ayant peur de tout. De l’attachement, de ce qu’elle ressentait, de faire du mal. Tout était prétexte à aller se cacher dans un trou de souris. Et pourtant, ça la pesait énormément avec le jeune Rivers qu’elle affectionnait… ce qui la perturbait, il fallait le dire. Lorsqu’il reprit la parole, elle leva des yeux timides vers lui, se rendant compte qu’elle l’avait un peu décontenancé. Il comprenait. Ah… non, il ne comprenait pas. Ce n’était pas grave… vraiment ? Il se moquait qu’elle soit partie ? Lui devait s’excuser. Absolument pas ! Il n’avait rien fait, rien de mal, que des choses qui avaient accéléré les battements de cœur de la jeune fille, qui lui donnait envie d’être plus proche de lui et qui, du coup, la déstabilisait au point qu’elle était effrayée d’être si proche d’une personne pour qui elle ne ressentait pas qu’une simple amitié. « Tu… nan ! Ne t’excuse pas. Tu… nan tu n’as rien fait. Enfin rien de mal. C’est… je… c’est moi je… » Quoi ? J’étais fatiguée ? J’avais des choses à faire ? Que de mensonges ! J’étais perturbé par cette proximité qui m’en demandait plus. C’était ça, mais jamais elle ne pourrait le dire et elle ne put que laisser cette phrase en suspens, détournant le regard, honteuse. Il rit légèrement et son rire glaça un peu le sang de Megan, comme si elle se sentait encore plus mal, le cœur brisé par ce qu’il disait tant il était dans le faux. La soirée était l’une de ses plus belles de Poudlard ! Elle était triste, vraiment triste qu’il pense le contraire. Elle fut prise au dépourvu quand il cassa la conversation, lui demandant de marcher, à moins qu’elle ne veuille lire. Ouch ! Elle le prenait comme une attaque, comme si il la voyait comme une abandonneuse, et elle le vivait plutôt mal. « Nan nan, je… je lirai plus tard. Je… » Oh arrête de bégayer un peu ! C’était chiant ! Elle souffla et dit simplement : « Allons marcher. » Elle aurait pu avoir un geste envers lui mais elle se sentait trop mal à l’aise pour le faire, blessée par ce qu’il pouvait penser d’elle. Après avoir marche quelques mètres, elle sentit l’envie de revenir sur le tapis, continuant leur balade vers l’étang. Elle inspira pour prendre son courage à deux mains et faire des phrases d’une traite, se lassant elle-même de ses phrases à trous. « J’ai passé une très bonne soirée tu sais. Une des meilleures depuis très longtemps. Je voulais que tu oublies ce qui t’étais arrivé, je… je voulais juste passer du temps avec toi. » Elle ne le regardait pas, continuant de marcher en fixant le lac non loin d’eux. C’était plus facile de lui dire tout ça sans croiser son regard qui pouvait la briser en moins d’une seconde. « Je ne suis pas partie parce que je ne passais pas un bon moment, je veux que tu le saches. » MAIS la vraie raison lui était impossible à dire à haute voix d’elle-même, elle manquait trop de confiance et de foi en elle pour ça, surtout depuis ce moment où elle l’avait observé… Pauvre fille, à se faire trop de films on tombait de haut ! « Et pour la fuite, tu n’y es pour rien. JE suis tombée sur toi, JE t’ai laissé là… je suis désolée d’avoir été vers toi, je ne voulais pas te causer de soucis. » C’était vrai. Il aurait sûrement été mieux sans qu’elle vienne vers lui mais elle s’était retrouvée là par hasard. Et elle avait été anéantie de ne pas savoir ce qu’il lui était arrivé. Elle en vint alors à se demander s’il était avec Allia et sans réfléchir, la question sortit d’elle-même alors qu’elle osa lever les yeux vers lui : « Allia était avec toi ? Elle va bien ? » Elle venait encore et toujours de faire une boulette, mais comment pouvait-elle savoir ce qu’il en était vraiment ?

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Message(#) Sujet: Re: Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible. ~ Megan&Allen [Terminé] Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.  ~ Megan&Allen [Terminé] EmptyVen 21 Juil - 11:15


Allen

Megan
Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.

Il ne fallait pas m’en demander trop au niveau de la plaisanterie. Cependant, je n’étais pas dans l’optique de casser le moral de Megan et son sourire me laissait croire que ça n’était pas si raté que ça. La voir ici réanimait forcément les tas de questions que je m’étais posées et que je me posais assez régulièrement : Pourquoi était-elle toute seule le soir de l’ouverture de la brèche ? Ne devait-elle pas être avec…je-ne-sais-quel-mec d’une autre maison ? Les rumeurs étaient peut-être fausses ? Pourtant, elles n’étaient pas tombées dans l’oreille d’un sourd et le mystère continuait à être entretenu, quelques jours après notre arrivée à la Ferme. Je me demandais aussi si chacun des amis qu’elle avait eus dans les cachots était bien ici, ce qui était très probablement un soulagement vu ce qu’elle m’avait dit à ce propos dans la salle commune. Avait-elle parlé à quelqu’un de notre dernière soirée ? Si oui, pour dire quoi ? J’avais moi-même eu besoin de le faire et je n’avais pas cherché bien longtemps la personne à qui en parler… Toutes ces questions dont je n’avais pas vraiment de réponses ; réponses que je cherchais bêtement à trouver au moins une fois par jour.

Le silence se réinstalla très vite après les quelques échanges sur ma présence ici et sur le coucher de soleil. N’étant pas dans mon état normal, j’avais un peu de mal à trouver quelque chose à dire et je ne souhaitais pas non plus la taquiner…Mais après coup, une idée me traversa l’esprit à propos du coucher de soleil qu’elle jugeait joli. « L’appareil photo n’est jamais là quand on a besoin de lui… » Je tentais un petit sourire en coin avant d’enchaîner assez rapidement sur la réalité : sa présence ici, la savoir loin de Poudlard et de tout ce qui allait avec. Je ne me demandais même pas où était Blackman, espérant simplement qu’il soit le plus loin possible ! La discussion vira assez rapidement sur notre soirée à Poudlard. Je n’étais donc pas tout seul à l’avoir en tête ? Pourtant, Megan était la seule à savoir réellement les raisons de son départ rapide. Je tentais de lui faire comprendre mon incompréhension tout en lui assurant que ça n’était pas grave. Je le pensais. Il y avait des choses graves… Amélia qui s’était volatilisée depuis un certain nombre de jour était grave à mes yeux… Quant à elle, elle tenta de me faire entendre que je n’avais rien fait de mal. Ma nouvelle tendance à analyser chaque enchaînement de mot dans une phrase me laissait donc comprendre que j’avais bien fait quelque chose. Mais elle me disait ensuite que c’était elle. On en était donc à ce que Shae’ avait essayé de m’expliquer l’autre soir ? Une question de pensées trop nombreuses et qui embrouillent ? Instinctivement, je décroisais les bras, prêt à approcher la main de son visage mais je me ravisais assez vite, portant finalement la main vers mon propre visage et ma bouche pour donner l’impression de réfléchir… Sauf que je savais déjà ce que je comptais lui dire : « Écoute… on peut peut-être… oublier ça ? » Et je me faisais violence en disant ça car je voulais savoir ce qu’elle avait pensé exactement. Lui dire ce que j’avais pensé en retour à ce même moment aurait sans doute été compliqué tellement j’avais de mal à y mettre des mots.

Je lui demandais si elle voulait marcher, l’invitant clairement à rester avec moi un peu plus longtemps. Je n’étais absolument pas sûr de la réussite de ma demande même si j’espérais qu’elle accepte, ne serait-ce que pour quelques minutes seulement… Megan avait raison, le coucher de soleil était beau à voir…. On parle bien du coucher de soleil… Cette dernière accepta finalement et la petite promenade commença. Il n’y avait rien de plus agréable que le silence même si les voix de quelques élèves se faisaient entendre non loin de là. Le silence ne pouvait pas être rompu d’une meilleure manière qu’avec la voix de Megan. Cette dernière ne put s’empêcher de reparler de la soirée et ses paroles me firent sourire intérieurement. Je la scrutais du coin de l’œil tandis qu’elle parlait, presque sûr qu’elle donnait beaucoup de sa personne pour dire ce genre de chose. Je la laissais finir avant de dire à mon tour : « Ça a marché, tout ce qui s’était passé avec le dernier match a quitté mon esprit au profit d’autre chose … » C’était un aveu, certes, pas facile à comprendre, mais il était bien présent. Je m’arrêtais un instant, pensant à quelque chose et tentais de faire en sorte qu’elle se retourne sans avoir à la toucher. Je tentais également de sortir un entrain positif en lui disant : « Je peux donc considérer que tu es partie à ce moment là pour garder le souvenir d’une excellente soirée ? Ou pour éviter que je revienne sur ma promesse de t’écrire pendant l’été ? » Je tentais un sourire, histoire de détente au maximum l’atmosphère. Que pouvais-je faire d’autre ? Je ne voulais pas lui dire « dis moi pourquoi »…c’était impossible, exclu ! J’ajoutais : « Concernant la fuite, de mon point de vue, j’ai continué à fuir en te laissant derrière… ce qui m’a fait culpabiliser, tu peux le croire. Puisque tu es là, j’en conclus que tu es tombée entre de bonnes mains. On n’aurait jamais dû se trouver là-bas…. Qu’est-ce que tu faisais près de la brèche … seule ? » Le sujet était finalement inévitable, autant l’éliminer une bonne fois pour toutes pour être tranquilles… C’était un mauvais souvenir si on éliminait l’arrivée des Aurors. Megan me demanda ensuite ce qu’il en était d’Allia et je secouais la tête à sa première question : « Allia était dans le château… maintenant elle est à la Ferme et tout va bien…. » Mais Amélia… ? Je ne pouvais pas en dire autant d’Amélia et cela me tuait… Pourvu qu’elle ne soit pas en train d’être torturée ou pire… morte… Cette pensée était extrême, mais elle m’avait évidemment traversé l’esprit. C’était précisément ça qui me rendait aussi mal. Les choses auraient dû se passer autrement… La boule au ventre, je tentais de poser l’une des questions que j’avais eu à l’esprit en pensant à Megan : « Et tes amis… ? J’ai vu Elliot, ça avait l’air d’aller… » Pas certain de réussir à passer pour l’optimiste que je voulais être, je ne tournais cette fois-ci pas la tête vers elle, me contentant de regarder l’étang.








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Message(#) Sujet: Re: Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible. ~ Megan&Allen [Terminé] Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.  ~ Megan&Allen [Terminé] EmptyVen 21 Juil - 14:20


Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.
Le malaise se sentait, c’était impossible de ne pas le voir. Le hasard avait fait qu’ils étaient ensemble en ce moment et Megan ne voulait pas gâcher cette chance qu’elle avait de s’excuser auprès d’Allen. C’était compliqué, elle omettrait plusieurs informations, mais elle lui devait bien ça. Et puis, il était venu à elle en pensant qu’elle était… mal ? C’était déjà très gentil de se part et elle était contente de pouvoir enfin lui parler, bien que ce soit loin d’être évident.

Sa petite réplique sur l’appareil photo la fit doucement sourire alors qu’elle reposait ses yeux sur le coucher de soleil, approuvant d’un signe de tête. « C’est vrai qu’il aurait été le bienvenu… » Si seulement elle avait pu le retrouver à Galway, en même temps que son père et sa tante, passant une partie de son temps avec Elliot, elle se sentirait beaucoup mieux !
Rapidement, elle en vint à s’excuser pour la soirée dans la salle commune. C’était timide et maladroit, mais elle y tenait. Expliquer n’était pas une priorité, elle n’y était pas encore prête. Et Allen non plus, elle imaginait… Elle en avait touché deux mots à Tasha et avait tenté d’avoir l’avis d’Elliot, sans trop en dire non plus pour se préserver un peu. Elle en venait à la même conclusion : sa réaction avait été idiote et elle ne pouvait qu’en culpabiliser. Le jeune Rivers se méritait pas ça, pourtant elle lui avait fait subir. Et maintenant, quand elle le voyait avec d’autres, elle ne pouvait s’empêcher de douter. Oublier ça ? Oui… pourquoi pas. Mais alors pourquoi l’entendre lui dire ça lui serrer le cœur ? Comme si elle regrettait qu’il veuille tout bêtement oublier ce moment ? La réponse était dans la question… elle craignait qu’il veuille oublier, et cela était très décontenançant. Baissant les yeux d’un air triste, elle dit en essayant de ne pas montrer ce qu’elle ressentait actuellement : « Oui… D’accord… Si tu veux oublier, on oublie. » Dit-elle en relevant doucement les yeux vers lui, se forçant à sourire.

Les deux jeunes gens s’étaient mis à marcher, d’abord en silence puis Megan se décida à le briser, prenant son courage à deux mains pour faire comprendre au garçon que la soirée lui avait importé. Elle sourit, sans le regarder, quand il mentionna le fait que cela lui avait permis de penser à autre chose. « Tant mieux… » Même si elle n’avait pas vraiment compris ce que ça voulait réellement dire. Il s’arrêta et voyant qu’il ne suivait plus, elle en fit de même, se tournant vers l’aiglon. Ses hypothèses n’étaient pas mauvaises. Il y avait de ça, même si ce n’était pas réellement la raison, qu’elle était bien plus poussée mais… y avait de l’idée. « Je ne voulais pas juste garder un bon souvenir, je l’ai. Et je voulais aussi que toi tu en aies un, que tu veuilles, effectivement, toujours m’écrire. Je sais que j’ai un peu tout gâché et j’en suis désolée. » Mais là encore, elle ne pouvait pas donner la vraie raison sans se vendre et se sentir vulnérable. Elle était trop peu sûre d’elle pour ça. A la suite de ses questions concernant la brèche, elle se sentit un peu gênée et son regard passait du visage du jeune homme à l’étang, puis au coucher du soleil, avant de revenir sur lui. Elle avala sa salive avec difficulté avant de replacer son bouquin contre sa poitrine. « Oh… euh… c’est de ma faute en fait. Je suis arrivée là un peu par hasard. J’étais avec Matrim et nous avons été séparés par des Mangemorts. Je n’ai pas… pas compris tout de suite ce qu’il se passait, je crois avoir réalisé une fois arrivée ici. Je me suis enfuie dans le parc, j’ai entendu des bruits, des cris… alors euh… je… je ne sais pas pourquoi j’étais là, j’ai juste voulu… fuir. » Ce dernier mot fut dit à mi-voix tant elle était honteuse de cette aveu, détournant le regard. Captant que lui aussi était seul, elle reposa son regard en fronçant légèrement les sourcils : « Pourquoi étais-tu là tout seul, toi aussi ? » Parce qu’après tout, elle pouvait facilement lui retourner la question. Allia allait bien. Elle était à la ferme et je me sentais soulagée de l’apprendre. « C’est bien, tu peux veiller sur elle. » Que dire de plus, c’était bien ça le rôle d’un grand frère non ? Elle craignait que son mal-être venait de sa petite soeur mais ce n’était pas le cas… qu’avait-il alors ? Elle ne pouvait pas lui demander du tac au tac mais le regard intrigué qu’elle lui lança en témoigna. « Ils sont sains et saufs. Je les ai vus et je suis contente de savoir qu’ils vont bien. » Dit-elle avec un petit sourire rassuré, pensant à chacun d’entre eux, alors qu’elle continua sur la fin de sa phrase : « Il va… relativement bien. Il aurait voulu rentrer lui aussi mais, je sais que c’est égoïste, je suis rassurée de le savoir ici avec moi. » Oui c’était égoïste mais c’était vrai. Lui et Tasha étaient ses deux repères, elle se sentait beaucoup mieux en les sachant ici. Se remettant un peu à marcher, elle se permit de demander en tentant de capter son regard : « Tu as pu retrouver tous tes proches ? » Pour certains, elle avait envie de savoir, mais pour d’autres… elle préfèrerait ne pas trop en savoir !

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Message(#) Sujet: Re: Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible. ~ Megan&Allen [Terminé] Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.  ~ Megan&Allen [Terminé] EmptyVen 21 Juil - 16:07


Allen

Megan
Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.

C’était sans doute plus fort que nous, impossible de nous échanger seulement quelques politesses avant de se souhaiter une bonne soirée. J’en étais pour ma part incapable et comme à chaque fois, nos petites conversations se lançaient, doucement mais surement. Je ne pensais pas voir venir la fin de la soirée en salle commune aussi vite, mais Megan avait l’air de vouloir s’excuser. Je n’attendais pas d’excuses, plutôt des explications même si, dans le fond, je n’avais pas l’intention de rester là-dessus indéfiniment. C’était un fait ; la soirée, quelle que soit sa fin, avait changé beaucoup de choses et je ne pouvais désormais plus effacer le regard que la belle blonde avait posé sur moi pendant plusieurs secondes d’affilée. L’un dans l’autre, c’était l’une des choses que je retenais particulièrement de ce soir là. Elle approuva l’idée d’oublier, mais je ne savais pas ce qu’elle en pensait réellement et jugeais bon (ou pas) d’ajouter : « Tu sais que je me suis demandé si tu voulais encore me parler après ce soir là ou si c’était...fini. » Je terminais par un sourire pour ne pas dramatiser, mais j’avais effectivement réussi à me demander plusieurs fois si son départ n’avait pas voulu signer la fin définitive de nos échanges.

La jeune femme reprit la parole au cours de la petite promenade autour de l’étang. Changer d’air et d’endroit était quand même agréable, le parc de Poudlard avait commencé à me lasser, à la longue. La jeune femme me fit savoir que la soirée était quand même un bon souvenir, au cours de notre petit stop et je ne me gênais pas pour lui dire, le plus honnêtement possible : « Tu as un bon souvenir, j’en ai un aussi… ça devrait suffire à éliminer le besoin de s’excuser. Je vais être honnête, j’étais prêt à passer le reste de la nuit à discuter avec toi… c’était ce que je voulais, mais on n’a pas toujours ce qu’on veut, il faut l’accepter. Tes raisons sont les tiennes…j’accepte… » Je lui adressais un petit sourire forcé. Pas parce que je regrettais ce qui était arrivé ou autre, mais plus parce que j’avais du mal, rien à voir avec la soirée, rien à voir avec la jeune femme…

La suite de la conversation concerna exclusivement le soir de la rébellion à Poudlard et je regardais, du coin de l’œil, Megan serrer son bouquin en pensant que la place dudit livre était assez enviable.. Je chassais ses pensées de ma tête pour écouter sa réponse et son explication sur la soirée, de son point de vue. J’attendis qu’elle soit allée jusqu’au bout avant de dire : « Un vrai bazar… Et qu’est-ce qui est arrivé à …euh.. Matrim ? » Je la regardais ensuite baisser les yeux après avoir dit son dernier mot, puis elle me posa une question. II me fallut un certain temps avant de dire : « On n’est sans doute pas les seuls à avoir pensé à fuir… J’étais en train de faire pareil en réalité. De base, je cherchais Allia, j’ai eu peur qu’elle se soit sauvée de Poudlard alors je la cherchais là où on s’est retrouvés. J’ai passé ma soirée avec Shaelyn en salle commune mais elle a voulu aller chercher Narcissa… » Je haussais les épaules… L’idée avait été mauvaise et je m’en rendais compte après coup. Nous aurions pu rester ensemble et chercher… Je relevais légèrement les yeux vers Megan quand celle-ci me fit remarquer que je pouvais veiller sur Allia. La remarque me fit sourire, c’était en effet la bonne nouvelle à retenir, tout allait bien pour ma sœur. Elle me donna des nouvelles positives sur ses amis et je ne pus m’empêcher de commenter en disant : « Il était temps pour tous ceux qui ont injustement passé une année entière dans les cachots. Je n’ose même pas imaginer ce qui leur passe en tête à l’idée de devoir retourner à Poudlard un jour ! » Si je pensais ça moi-même que devait-il en être des nés-moldus ! Un enfer…. Cela me fit d’ailleurs penser à Tracy… J’étais sans nouvelles depuis un certain temps et n’osais pas trop lui écrire ou aller la voir. Megan me parla un peu plus précisément d’Elliot, un mec rencontré depuis peu et que j’appréciais déjà. Un petit sourire étira mes lèvres quand elle me fit savoir qu’elle était contente qu’il était là. Nous avions besoin de ces pensées positives et des gens… « J’vais peut-être être égoïste aussi, mais j’espère qu’il a pensé à emmener la guitare au moment du transfert. » Je tentais de montrer à Megan l’humour dans mes paroles par un nouveau petit sourire avant de tenter à nouveau en disant : « Il faudra au moins ça pour les feux de camps qui vont animer nos super vacances ici… » Je roulais finalement les yeux, ne croyant pas moi-même en mes propres paroles. « Sérieusement, je suis content d’apprendre ça. » Quelques pas supplémentaires et Megan me posa la question qui me poussait à en dire plus. Pas que je n’avais pas eu envie de le faire, mais être positif était une meilleure façon d’aborder les choses pour moi. J’inspirais un bon coup avant de répondre à sa question : « Hum, eh bien… non… » Je m’arrêtais pour m’éclaircir la gorge et me donner une contenance avant de dire : « Après qu’on ait été séparés, j’ai fait un bout de chemin avant de tomber sur les Aurors…enfin…avant que les Aurors ne me tombent dessus. Amélia O’Connel, une fille de mon année…elle était là, aussi seule qu’on ne l’était tous les deux. Perdue, cela va sens dire… en pleurs … On a couru assez loin ensemble et les Mangemorts étaient toujours en train d’essayer de nous attraper. Je lui ai dit de continuer à courir si on était séparés, de ne pas s’arrêter, pensant que les Mangemorts arrêteraient forcément au bout d’un moment de perdre leur temps pour de pauvres élèves comme nous… C’est ce qu’elle a fait quand je me suis fait « attraper », elle a continué son chemin… sauf que c’était des Aurors. » Je fis une pause, regardant au loin tout en réfléchissant à la manière dont j’allais terminer : « A quelques minutes près, elle était ici, avec nous… sauvée par les mêmes Aurors que moi. » Et c’était ce que je prévoyais d’ajouter qui faisait le plus mal : « Pas de nouvelles depuis. Je demande tous les jours, j’essaie d’avoir le journal. L’Auror qui surveille au bout du troisième champ est super sympa ! Mais rien… » Je n’ajoutais rien pour l’instant, lui ayant raconté le gros de l’histoire qui n’avait duré que quelques poignées de minutes, pas plus. Depuis, j’y pensais évidemment tous les jours et souvent. Du coin de l’œil, avec un sourire qui se voulait positif, j’ajoutais : « Loin de moi l’idée de gâcher ta soirée… c’est pas très positif ce que je te raconte mais… nos petites soirées n’ont pas vocation à être…thérapeutique ? Comme la dernière ? Puisque ça avait marché… » Je haussais une nouvelle fois les épaules. Je le tirais d’où cet optimisme au juste ?! De toute façon, il ne restait jamais bien longtemps…








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Message(#) Sujet: Re: Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible. ~ Megan&Allen [Terminé] Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.  ~ Megan&Allen [Terminé] EmptyVen 21 Juil - 17:40


Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.
C’était plus fort qu’elle, elle se devait de s’excuser car elle se sentait mal de sa réaction. Il voulait qu’on oublie… Megan ne savait pas comment prendre la chose mais si c’était ce qu’il voulait, elle tenterait de lui faire croire qu’elle le ferait. Parce qu’en réalité, elle ne pourrait jamais oublier cette soirée, et du coup cette fin de soirée. Elle n’en parlerait plus s’il le souhaitait, c’était tout ce qu’elle pouvait faire. La phrase qui suivit la surprit et elle le regarda en fronçant légèrement les sourcils. Ah bon ? Sa réaction lui avait fait croire qu’elle ne voudrait plus lui parler ? Jamais ! Jamais elle ne pourrait faire ça, elle espérait toujours lui parler, au contraire. Elle secoua la tête de gauche à droite, répondant du tac au tac, ne souriant pas quant à elle et étant très sérieuse. « Pas du tout. Ce… nan ce n’était pas ça, je t’assure. J’avais peur que toi tu ne veuilles plus me parler. Je l’aurais compris mais… mais crois-moi, je ne veux pas arrêter de te voir… enfin de te parler… enfin tu comprends. » S’embrouilla-t-elle, accélérant son débit de paroles sous le coup du stress. Et c’était reparti ! Si elle n’avait pas été le voir après, c’était par pure honte, par peur, par culpabilité… et surtout parce qu’elle avait un peu peur de sa réaction, pour dire la vérité.

Ce qui était étrange était que même avec toute la rancœur (qu’elle imaginait) qu’Allen pouvait avoir envers elle, il lui disait quand même qu’il avait un bon souvenir de cette soirée. Ce qui faisait un bien fou à entendre. Ce qu’il lui dit après lui fit un peu mal au cœur, parce qu’elle se disait qu’elle avait mal agi et que c’était à cause d’elle qu’ils n’avaient pas pu passer plus de temps ensemble. Et pourtant elle le voulait tellement. A l’entendre dire ça, elle aurait aimé se rapprocher de lui pour lui faire comprendre qu’elle le souhaitait aussi mais elle avait peur que ce soit déplacé. Vraiment déplacé. « Je… j’aurais aimé passer toute la nuit avec toi aussi… à discuter mais… je… » Respire Megan, respire ! Elle se sentait vraiment mal et si elle avait encore du stock de larmes, elle n’avait aucun doute que certaines l’auraient déjà trahie. Elle se disait qu’elle devait lui dire. Elle ne pouvait pas… elle devait. Et elle ne savait pas comment faire. « Allen j’ai… j’ai eu peur, juste peur. » A son sourire, à sa façon d’être gentil, de ne pas la brusquer, elle n’en était que mal à l’aise. Ce serait déplacé et il la repousserait peut-être mais voyant tout ce qu’il lui disait, elle avait besoin de dire un peu (pas tout, elle ne le pouvait pas !) ce qu’elle avait sur le cœur. D’un geste maladroit, elle lui prit une de ses mains avec les deux siennes, la serrant au creux de celles-ci tout en fermant les yeux et en se plaçant un peu plus devant lui. Elle finit par rouvrir les yeux et à capter son regard, avouant : « La proximité et tout ce qu’on était en train de… de créer, ça m’a fait paniquer parce que je… je n’voulais pas te décevoir et… enfin tu peux être avec qui tu veux, enfin faire des soirées avec qui tu veux. Et j’étais stressée de ne pas être à la hauteur. Je le suis toujours. Je… excuse-moi sincèrement, je n’voulais pas te faire croire que cette soirée n’avait pas été importante pour moi. Mais... c’était l’inverse. Je me disais que ce n’était peut-être qu’une parmi tant d’autres pour toi… Et… Hum… Pardon. » Finit-elle de dire en baissant les yeux sur ses mains qui tenaient la sienne, vraiment très mal à l’aise d’avoir sorti tout ça, de peur de se faire rembarrer ou de paraître encore idiote. Elle ne savait pas d’où elle avait sorti ce courage… Peut-être de voir Allen dans l’incompréhension. Elle ne pouvait pas lui mentir. Mais maintenant elle se sentait comme la pire des imbéciles.

La révolte. Quelque chose d’inconnu et de totalement déstabilisant et angoissant. Elle raconta ce qu’il s’était passé pour elle à Allen et à sa question elle haussa les épaules : « Il a été pris par un Mangemort et… je ne sais pas les détails mais il est ici, c’est tout ce qui me va. » Dit-elle avec un sourire forcé, se remémorant sa peine quand elle avait été séparée de son ami, de ne pas savoir ce qu’il adviendrait de lui. Elle l’écouta avec attention parler de sa soirée à lui. En fait, ils s’étaient un peu retrouvés là par hasard, si elle comprenait bien. Instinctivement, elle demanda : « Et comment va Shaelyn ? Narcissa ? » Et c’était avec un vrai intérêt qu’elle le demandait. La première, parce que c’était une personne qui comptait pour Allen, comme Elliot pouvait compter pour elle, alors ça jouait sur lui. Et la deuxième, parce qu’elle avait appris à l’apprécier et que son état comptait quand même, bien qu’elles ne soient pas proches. Il avait raison. Retourner à Poudlard pour les nés-moldus devait être horrible à imaginer. Elle le savait très bien de par Alaska et Tracy, qu’elle avait retrouvé avec joie et soulagement lors de son premier jour ici. Elle leur avait dit être présente dès qu’elles en avaient besoin, que ce soit tout de suite ou après… elle s’en faisait la promesse ! « C’est à nous d’être là pour eux, de les soutenir et les accompagner… Ensemble, tout le monde arrivera à retourner à Poudlard plus sereinement. » Dit-elle de façon posé, convaincue que l’acte social était la meilleure des solutions. Parler d’Elliot avait quelque chose d’apaisant pour elle. Il était comme son frère alors parler de son état, c’était important. Elle sourit aux mots du jeune Rivers concernant la guitare du Poufsouffle. « A vérifier ! Je suis sûre qu’il la cache bien précieusement, pour ne pas qu’un de ses camarades la lui pique… » Dit-elle de façon malicieuse, le plus qu’elle pouvait, en le regardant en coin, s’apercevant qu’ils avaient à jouer un peu de nouveau… C’était bon signe, non ? « On a tous besoin d’un Elliot avec sa guitare dans nos feux de camps ! » Et elle savait qu’il adorerait ça ! Ah, si seulement… « Il serait content de te voir, lui aussi. » Ils s’entendaient bien, et Elliot aimait savoir que les gens qu’il appréciait allaient bien. Alors passer du temps avec Allen devrait le ravir. La question fut retournée pour le garçon, mais la réponse fut moins encourageante. Il lui parla d’une certaine Amélia qu’elle ne connaissait que de nom, du fait qu’elle soit chez Serdaigle. Allen expliqua ce qu’il s’était passé au niveau de la brèche, qu’elle avait disparu et qu’il ne savait pas où elle était. Cette nouvelle lui faisait froid dans le dos mais elle voulait tenter de rassurer le jeune homme. « Elle a peut-être réussi à fuir. Ou elle va peut-être bientôt arriver ici. Je l’espère vraiment. » Dit-elle avec un petit sourire qui se voulait encourageant, même si elle savait qu’aucun de ses mots ne pourrait rassurer le jeune Rivers. Il réussit à jouer le ton de l’humour, il était fort, et elle lui sourit elle-même en retour. « Oh tu sais, la raison pour laquelle on est ici, dans cette ferme, n’est pas très positive. Enfin si, en partie, mais à la base pas tellement… Enfin bref, j’parle un peu pour rien dire. » Dit-elle à la fin, un peu pour elle, comme si elle se désespérait toute seule. Avec un petit sourire, elle reprit, penchant légèrement la tête vers lui, continuant de marcher : « On fait partie d’une sorte de club de soutien ? Quelque chose pour nous redonner la joie de vivre ? De galoper sur des licornes en plein milieu d’un arc en ciel ? » Elle était en plein délire là ? Oui, totalement, mais c’était pour contenir son malaise. Secouant la tête dans un petit rire, elle détourna le regard, disant simplement : « Revenir à la réalité me détraque le cerveau je crois… mais ça me fait du bien aussi, de te parler. » Lui avoua-a-t-elle en retournant un regard sincère vers lui, contente de le voir ici, même s’il n’était malheureusement pas au meilleur de sa forme et inquiet pour son amie. Elle ne pouvait que le comprendre…

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Message(#) Sujet: Re: Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible. ~ Megan&Allen [Terminé] Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.  ~ Megan&Allen [Terminé] EmptyVen 21 Juil - 19:01


Allen

Megan
Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.

Megan arrivait à me faire sourire dans un moment que je jugeais plus que compliqué. Il fallait le faire ! Je n’étais pas étonné qu’elle y arrive, mais sa phrase à rallonge ne pouvait que me faire sourire… Ou comment me faire craquer une seconde fois. Visiblement, elle me confirmait qu’elle n’avait pas eu dans l’idée de ne plus me parler. Shae’ aussi n’en était pas arrivée à cet extrême lorsque je lui avais parlé de tout ça… J’avais donc simplement décidé d’attendre de voir ce qui se passerait par la suite et les idées de lettre que je comptais envoyer à Megan étaient encore dans ma tête… bien qu’il n’était désormais plus question de le faire. Arrêtant légèrement de sourire, je lui répondis dans un haussement d’épaules : « Nan… ça n’était pas vraiment dans mes prévisions. J’me suis posé des questions, c’est tout et…évidemment, je n’ai pas osé venir réclamer les réponses… Mais c’est bien comme ça. » Je lui adressais un mince sourire avant de dire : « On s’est donc bien trouvés…ce soir… » J’en étais persuadé même si j’en avais douté dans les premières secondes, craignant de ne pas savoir quoi lui dire. Tout allait mieux désormais, à ce niveau là.

Je lui avouais ensuite que passer la nuit entière à discuter avec elle dans la salle commune n’aurait pas été une idée déplaisante… j’en étais persuadé et je me souvenais l’avoir pensé pendant nos échanges. L’entendre me dire qu’elle aurait aimé qu’il en soit ainsi, elle aussi, me fit lever un sourcil. L’esprit mal tourné me dura deux petites secondes, le temps qu’elle ajoute « à discuter » après son « j’aurais aimé passer toute la nuit avec toi aussi »… Je l’écoutais aller jusqu’au bout, comprenant que j’avais eu complètement faux. Je tournais le visage vers elle, histoire d’en apprendre un peu plus, pas sûr qu’elle précise ses propos… Mais elle le fit d’une manière étrange, me disant qu’elle avait eu « peur ». Je m’apprêtais à lui demander ce qui lui avait fait peur, craignant tout de même un peu naïvement la réponse… mais je sentis sa main (les deux même) rencontrer la mienne, ce qui eut pour conséquence immédiate l’arrêt de ma respiration. Je baissais les yeux d’abord sur nos mains avant de les relever vers elle au moment même où elle ouvrait les yeux. Je ne pouvais pas respirer normalement, pas tant qu’elle n’aurait pas dit quelque chose …et elle le fit. J’écoutais sans rien dire, pas sûr d’être capable de tout retenir mais j’en retenais au moins les bribes les plus importantes pour moi, celles qui résonnaient fortement dans mes oreilles. Puisque j’avais la chance d’avoir une main libre, j’en profitais pour lui relever délicatement le menton pour l’obliger à me regarder. Je n’attendis pas trop longtemps pour ne pas donner l’occasion à la gêne de nous envahir et lui demandais, à mi-voix : « Pourquoi tu te poses autant de questions…. ? Tu sais que je suis sorti de la douche avec l’angoisse de ne pas te retrouver dans la salle commune ce soir là ? Parce que je t’ai entendu parler à Zach. Je pouvais être avec qui je veux… peut-être, mais c’est toi que j’ai cherché. » J’arrêtais une seconde, ne sachant pas quoi dire sur le moment. Je pouvais, si je le voulais, contredire tout ce qu’elle pensait mais au lieu de le faire, je lui demandais : « Ça t’a gêné la proximité et… tout ce qu’on était en train de créer.. ? » Je regrettais presque de lui avoir posé la question ayant eu l’impression de trop en dire, mais ce passage n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd, bien au contraire. Je n’étais donc pas tout seul à avoir eu ce sentiment … J’avais bien évidemment eu l’impression que nous étions seuls au monde jusqu’au moment où elle avait décidé de partir…

Heureusement que nous parlions en même temps de la révolte pour avoir les yeux en face des trous un minimum. Sinon, j’étais fichu, déjà charmé au possible … Je ne répondis rien à son explication sur Matrim (que je ne connaissais absolument pas d’ailleurs… un beau mec d’après ce que j’avais cru comprendre, hum..) lui signifiant que j’avais enregistré l’info. L’essentiel était d’avoir de bonnes nouvelles de tout le monde et même si c’était le mec qui avait visiblement passé sa soirée avec Megan… (trop bon trop con…) Elle me parla ensuite de Shaelyn et Narcissa et je tâchais de lui donner des nouvelles en lui disant : « ça va … Je n’ai pas eu de grandes occasions de les voir mais ça va. Je ne parlais plus à Narcissa depuis un certain temps, je suppose qu’il va être temps d’enterrer la hache de guerre. » Cela me fit sourire, simple petite guerre d’étudiants … Nous n’avions pas accepté notre échec commun en potions et cela était resté entre Narcissa et moi. Je confirmais ensuite les paroles de Megan qui me disait qu’il allait falloir aider les élèves qui avaient subi. On ne peut plus vrai ! Voilà pourquoi je m’entêtais à essayer d’être positif… histoire de ne rien empirer et d’aider un peu… La solution était peut-être ailleurs et j’étais persuadé que Megan était meilleure pour y arriver que moi.
Elliot occupa un petit bout de notre conversation et je plaisantais un peu sur la guitare avant de voir que Megan jouait le jeu avec plaisir. Je fis mine d’être surpris d’entendre parler d’un « voleur de guitare » mais j’avais compris un sous-entendu dans ses paroles. Elliot lui avait sans doute dit que nous avions joué et je ne regrettais franchement pas l’expérience. « Hmm… si je me propose pour l’aider à faire le guet devant la cachette, tu crois que ça va donner quelque chose ? Ou je vais me faire remballer ? » Je pris un air innocent, essayant de lui faire comprendre que le « voleur » ne perdait pas le nord et se payait le culot d’essayer de commettre son méfait envers et contre tout. Je lui adressais un petit sourire quand elle commenta l’idée du feu de camp et du « Elliot » nécessaire à la réussite de ce genre de soirée. Haussant légèrement les épaules, je me contentais de lui dire, pris d’une soudaine envie de la taquiner : « J’irai le voir dans les jours à venir… je lui dirais de faire attention aux racines s’il se décide à se promener près de l’étang. » C’était gratuit, mais elle allait sûrement en rire, du moins, en sourire.

Je lui racontais finalement ce qui était arrivé le soir de la rébellion, avec Amélia. En parlant me faisait évidemment mal mais je ne pouvais rien faire d’autre que d’attendre les nouvelles, jour après jour ! Chaque matin, j’avais l’espoir de la voir arriver ici ou même d’avoir des nouvelles encourageantes par un Auror, mais rien ne venait. Je haussais les épaules tout en finissant par hocher la tête quand elle confirma mes espoirs… J’espérais qu’elle avait réussi à fuir et qu’elle avait trouvé un endroit ou une manière de contacter quelqu’un de fiable… Heureusement qu’il y avait les idées de l’adorable petite blonde qui se trouvait à mes côtés. Je n’eus pas le temps de recommencer à ruminer qu’elle me fit tourner la tête vers elle, un sourcil levé. Marchant dans sa combine, je lui demandais : « Il est ouvert à tout le monde, ce club ? Et c’est censé donner la joie de vivre de galoper sur une licorne en plein milieu d’un arc en ciel ? Hum…j’ignorais totalement… Y’a de l’expérience à vivre … » Et j’étais bien entendu partant pour ajouter quelque chose, mais elle tourna le regard dans ma direction, ce qui me fit taire avant même d’avoir commencé. Apprendre à lutter contre l’envie de l’attirer contre moi, ça faisait aussi partie des objectifs du club ? J’attendis une nouvelle fois quelques longues secondes avant de me décider à dire, à propos du sérieux de sa phrase : « Encore une fois, je suis prêt à t’écouter parler toute la nuit… On va sans doute avoir froid…et on ne verra plus l’étang à tel point qu’on risque de tomber dedans mais…c’est pas grave… » Je me forçais à regarder ailleurs à la fin de mes paroles, ce qui m’aidait évidemment à ne pas avoir d’envies que je pouvais regretter…comme celle de me rapprocher ou de lui prendre la main et de la garder…






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Message(#) Sujet: Re: Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible. ~ Megan&Allen [Terminé] Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.  ~ Megan&Allen [Terminé] EmptyLun 24 Juil - 17:39


Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.
Megan avait peur. Elle avait peur de bien trop de choses. Et actuellement ça n’aidait pas, la situation de cette année n’aidait pas, et ce qu’elle ressentait pour le garçon juste devant elle n’aidait pas. Parce qu’elle n’avait aucun contrôle sur elle-même et elle craignait toujours de faire quelque chose qu’il ne fallait pas, de ne pas mériter telle ou telle personne, de n’être qu’un fardeau… Oui, Megan sentait bon la confiance en soi, n’est-ce pas ?! Il s’était posé des questions. C’était compréhensible, la jeune Euston avait agi lâchement, sans donner aucune explication à son interlocuteur, et elle s’en sentait désormais bien honteuse. Elle ne put que sourire légèrement lorsqu’il lui dit qu’ils s’étaient donc bien trouvés ce soir. Probablement oui, à condition qu’elle ne merdouille pas comme la fois d’avant. Nan ! Ce ne serait pas le cas ! En simple réponse, elle lui dit avec un petit sourire : « Le destin, sûrement… » Ca pouvait être ridicule, mais elle y croyait. Elle n’était pas croyante pour deux sous, mais c’était sûrement son côté rêveuse, imaginative et peu terre-à-terre qui faisait qu’elle croyait au fait que les choses pouvaient être tracées. Ca avait un côté rassurant, même si ça n’aidait pas tellement pour une stressée de la vie comme elle !

Il semblait que parler de leur dernier moment ensemble était plutôt inévitable. Megan se sentait mal, terriblement mal à l’aise, surtout en voyant Allen insister, dire qu’il ne comprenait pas mais qu’il acceptait. C’était encore plus dur pour elle qui avait l’impression de trahir le garçon en ne lui en disant pas plus. Ce que c’était compliqué… Mais elle réussit à lui avouer quelques petites brides de son mal-être et de ce qu’elle avait réussi. Elle peinait, elle prenait grandement sur elle pour le faire mais elle avait l’impression de devoir ça à Allen. D’une façon un peu maladroite, mais sincère, elle avait saisi la main du garçon des deux siennes, comme pour simplifier ce qu’elle allait dire. Ce n’était pas vraiment le cas, son cœur tambourinant à ce simple contact qui lui faisait autant de bien qu’il l’angoissait. Il releva son menton d’un geste doux, et son cœur loupa encore un battement… elle était encore plus faible face à lui, oui oui c’était possible ! Elle capta ainsi son regard et se sentit encore plus bête, n’étant vraiment pas douée dans ce domaine, dans le fait de dire ce qu’elle avait sur le cœur… sans paraître ridicule et fragile. Heureusement, le jeune Rivers prit vite la parole, presque dans un chuchotement, ce qui lui permit de ne pas avoir trop le temps d’appréhender sa réaction. Ô merci ! Pourtant, elle n’était tout de même pas la plus à l’aise possible. Pourquoi se posait-elle autant de questions ? Peut-être parce qu’elle n’était pas sûre d’elle. Parce qu’elle se disait qu’il préférait passer du temps avec d’autres filles beaucoup plus drôles et mignonnes qu’elle. Parce qu’elle ne voyait pas ce qu’elle pouvait lui apporter. Parce que… parce que pleins de choses ! Et surtout parce qu’elle était comme ça. La suite de ses paroles la fit sourire, tout bonnement car cela lui faisait plaisir à entendre. Il l’avait cherchée elle ce soir-là… C’était tellement appréciable à entendre ! Elle passait de son œil droite à son gauche, buvant ses paroles, finissant par se pincer les lèvres quand il lui posa une question qui la paniqua un peu. Parler de proximité, ça l’angoissait, et le pire était qu’elle ne pouvait même pas l’expliquer. Quelques secondes passèrent alors qu’elle tentait de ne pas décrocher son regard du sien, ne voulant pas se montrer une nouvelle fois lâche. Elle se décida enfin après avoir eu une microseconde d’hésitation, la bouche entrouverte : « Non… non absolument pas. Je… je t’assure que j’étais bien mais… Ca m’a fait paniquer parce que je… je pense… je… » Oui, là elle buggait, mais pouvait-elle lui dire qu’elle plus que sensible à son charme ? Que ça faisait des années qu’elle le regardait ? Qu’elle ressentait des choses pour lui qu’il ne partageait sûrement pas ? Non non, elle ne pouvait pas, elle ne pouvait pas se vendre autant et ça la stressait tellement ! Elle baissa les yeux en relâchant la pression sur ses mains avec douceur, agitant ses doigts nerveusement les uns contre les autres. « Je suis désolée, je gère mal mes émotions, c’est… problématique. » Et là, elle n’osait plus lever le regard vers lui. Elle faisait un grand pas en avant pour reculer de deux. Saleté d’angoisse ! Pourtant elle aimerait tellement rester toujours contre lui, main dans la main,… enfin…

Petit à petit, les jeunes gens donnaient des nouvelles de leurs proches, se racontant leur situation lors de la révolte. Rien de bien glorieux et on sentait que le traumatisme était encore là. Megan y pensait toujours et si ses larmes voulaient encore couler, elles se déverseraient à longueur de journée tant elle se sentait encore sensible à tout ça. Megan lui avait parlé de Matrim et la voilà désormais à prendre des nouvelles de la meilleure amie du garçon et de Narcissa. Elles allaient bien. C’était l’essentiel. Elle approuva ses dires d’un signe de tête, disant simplement : « Tant mieux alors ! Et… oui, c’est peut-être le moment pour Narcissa. » Elle lui sourit de façon encourageante, bien que timide. Après avoir eu une sorte de début difficile et plein de reproche avec l’aiglonne, elle avait décelé une personnalité bien plus attachante qu’elle ne se l’était imaginée, alors elle ne pouvait pas dire non à une sorte de réconciliation de leur part.
Parler d’Elliot était quelque chose de naturelle chez Megan. C’était comme de parler de son frère, d’un membre de sa famille, d’une personne qu’elle connaissait parfaitement. Sûrement la personne de son âge, avec Tasha, qu’elle connaissait le mieux. C’était ça, de grandir ensemble. Allen et Megan se mirent à plaisanter sur le Poufsouffle et sa guitare que l’aiglonne soupçonnait d’être cachée. Enfin, c’était surtout pour accuser le jeune Rivers d’être un petit « voleur », juste pour la blague. Sa réplique l’a fit doucement rire, chose qui lui arrivait peu ces derniers temps, mais avec Allen ça semblait si facile… « Te faire remballer, je ne pense pas, Elliot est trop gentil pour ça. Mais par contre… va falloir que tu montres patte blanche si tu veux pouvoir faire le guet. » Lui lança-t-elle avec un petit sourire malicieux, aimant voir ce même sourire sur les lèvres du garçon. Faisant mine d’être vexée face à sa remarque sur les racines, elle ouvrit légèrement la bouche en le fixant avant de se mordre la lèvre inférieure, rieuse. « Ca c’est vraiment méchant Monsieur Rivers, vous devriez avoir honte ! » Puis elle continua quand dans le jeu, se penchant légèrement vers lui en plaçant ses mains de part et d’autres de sa bouche, lui chuchotant : « Ses racines sont viles, toi aussi tu devrais faire attention… » Puis elle se redressa en lui adressant un petit sourire amusé, se rendant compte que ce second degré lui faisait un bien fou et qu’elle n’avait pas tellement eu l’occasion de rire depuis qu’elle était ici.

Allen avait parlé de ce qu’il s’était passé après qu’elle-même ait disparu de la circulation. Amélia était avec lui. Etait-ce une amie à lui ? Elle n’en savait rien et pour dire vrai, même si elle ressentait une pointe de jalousie incontrôlée, elle développait surtout une certaine inquiétude pour la jeune fille, même sans la connaître. Parce que c’était beaucoup mieux quand tout le monde allait bien, et elle espérait sincèrement que c’était le cas pour la Serdaigle. Elle lui fit comprendre qu’il devait garder espoir. Elle n’était pas la plus optimiste et courageuse qui existe, mais si ça permettait de rassurer un peu le garçon, elle pouvait lui faire croire. Et puis, elle se disait, naïvement, qu’il était impossible qu’il lui soit arrivé quelque chose de grave, non ? Tout du moins elle s’en convainquait. Et puis, à son évocation d’un club, elle ne put s’empêcher de tenter le second degré à son tour pour changer les idées d’Allen. Juste pour ça, même si ce qu’elle disait était le top du ridicule ! Il tourna la tête vers elle et pendant quelques petites secondes elle le regarda, totalement captivée, se disant qu’il était vraiment adorable… Bref bref bref ! Elle revint vite à elle quand il reprit la parole concernant ce fameux club, faisant sourire la jeune fille qui finit par hausser les épaules, penchant la tête en même temps avec une certaine malice. Petite malice, parce qu’il fallait du temps pour ne plus penser aux mauvaises choses qui occupaient son esprit… Continuant de marcher, elle lui répondit en posant son regard vers le ciel. « A tous ceux qui le méritent ! Evidemment voyons ! Qu’y a-t-il de mieux que de galoper à dos de licorne en plein milieu d’un arc-en-ciel ? Tu as raté ta vie si tu n’as pas fait ça… » C’était vraiment idiot, ça ne voulait rien dire, mais il semblait qu’ils soient tous les deux assez doués pour laisser partir leur imagination dans… n’importe quoi. A la fin de sa phrase, elle tourna de nouveau les yeux vers lui, captant son regard alors qu’elle ne s’y attendait pas. Sans comprendre pourquoi, elle rougit légèrement avant de lui sourire, détournant de nouveau son regard alors qu’il réagissait sur le fait qu’elle disait des choses aussi idiotes les unes que les autres. Elle se sentit rougir de plus belle, les yeux sur le chemin, alors qu’il lui être prêt à l’écouter parler toute la nuit. Il était si gentil. Elle avait été horrible de l’abandonner comme ça et pourtant et lui laissait une nouvelle chance… un cœur en or ! Elle ne put s’empêcher d’avoir une pensée « déplacée » quand il parla du fait qu’ils auraient sûrement froid, se disant qu’elle aimerait se réfugier près de lui pour éviter ça, mais cette pensée elle-même la gênait tant elle sentait qu’elle avait autant envie de proximité avec lui que cela le terrifiait. A la fin de ses mots, elle osa tourner ses yeux vers lui, lui les ayant détournés. On aurait dit qu’ils jouaient au chat et à la souris, c’était mignon… il était mignon. « Tomber dans le lac ça peut être une bonne nouvelle pour moi… » Dit-elle avec un petit sourire, tournant son regard vers le fameux lac. Sauf qu’à cette idée, elle imagina le garçon trempé, et cela eut pour effet de la faire rougir encore plus, ajoutant : « Mais… je te promets que l’obscurité et le froid ne me feront pas fuir… sauf si tu n’en peux plus de moi. » Elle finit par un sourire en cherchant son regard, voulant lui montrer qu’elle ne partirait pas cette fois-ci et qu’elle était prête à braver la nuit, le froid, et des éventuelles chutes pour passer le plus de temps possible avec lui et racheter sa conduite pitoyable de la dernière fois. Enfin… Megan restait malheureusement Megan.

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Message(#) Sujet: Re: Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible. ~ Megan&Allen [Terminé] Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.  ~ Megan&Allen [Terminé] EmptyMar 25 Juil - 23:29


Allen

Megan
Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.

Le destin… J’avais eu l’impression que ce dernier n’avait pas joué en ma faveur ces derniers temps, mais évoquer le destin dans ce genre de circonstances était plutôt positif. Évidemment, je craignais toujours que la soirée (improvisée) se termine comme la dernière, mais être négatif n’était pas dans mes habitudes. Au moment de dire mes premières paroles à Megan, je ne savais pas encore si l’évocation de la soirée en question serait de mise. Je n’avais pas trop de problème à l’idée d’en parler, mais mes questions étaient assez nombreuses et je me voyais mal lui demander trop d’explications. Je n’avais peut-être simplement pas besoin de connaître ses raisons… D’après les dires de la jeune femme, je comprenais qu’elle avait eu peur de quelque chose et qu'il était question de panique ; mais deviner ce qu’elle avait eu dans la tête à ce moment là était quelque chose que j’étais incapable de faire. Qu’elle attrape ma main aussi subitement avait retenu mon attention au même titre que ses paroles ! Il me fallait rester neutre, du moins, avoir l’air de l’être au maximum mais forcément, je m’étais un peu figé à son contact avant de l’écouter avec attention…. Sans avoir l’air de vouloir la pousser à dire ce qu’elle n’avait pas envie de dire, je lui demandais pourquoi elle se posait autant de questions avant de lui donner le fond de ma pensée par rapport à la fin de soirée. J’avais le sentiment que la discussion pouvait être sans fin et, en même temps, que je pouvais me perdre dans tout ce qu’il y avait à dire … N’étais-je pas en train d’entrer dans le même état d’esprit qu’elle et, de ce fait, de la comprendre en quelque sorte ? La forçant à me regarder, je tâchais de lui faire comprendre que mon intention n’avait pas été de passer la soirée avec quelqu’un d’autre. Et c’était peu de le dire ! Elle ignorait évidemment que j’avais pensé à elle comme jamais après notre passage à l’infirmerie… et qu’entendre le son de sa voix depuis le dortoir m’avait presque fait tomber à la renverse. Nan, pas nécessaire qu’elle le sache, mais c’était un fait. Rester parfaitement neutre alors qu’elle ne décrochait pas son regard du mien n’était pas facile….d’autant que j’avais décidé, sur le coup, de lui demander si la « proximité » qu’elle avait elle-même évoquée la gênait ? C’était cette proximité qui m’avait complètement retourné ….celle que je pensais être le seul à remarquer véritablement. Je l’écoutais me répondre, ne sachant pas si elle éviterait la question ; si tel était le cas, je n’avais pas l’intention de la re-poser, mais elle me laissa entendre que, visiblement, la proximité ne la gênait pas. Suspendu à ses lèvres, j’attendais la suite…mais la fin de phrase n’arriva pas vraiment. J’étais déjà en train de me dire qu’il n’y avait plus rien autour de nous, accueillant de nouveau sans souci la « proximité » qui s’était arrêté tout net la fois précédente. Rien à voir avec la phrase qu’elle ne termina pas… Son regard dans le mien suffisait. C’est seulement quand elle baissa les yeux que je repris la parole pour tenter de terminer moi-même sa phrase : « ….parce que tu penses…que c’était notre deuxième échange et qu’on s’était dit déjà beaucoup trop de choses sur nos vies … ? » Il était vrai que nous n’avions pas hésité à partager des tas de choses sur nos petites vies respectives, l’autre soir. Là était le problème… peut-être ? Ou peut-être pas… Je n’en savais rien et était-ce important ? L’un dans l’autre, j’étais inévitablement en partie la cause de sa fuite et je le regrettais sérieusement… L’ayant entendu me dire qu’elle ne gérait pas ses émotions, je jugeais bon d’ajouter : « On n’est pas obligé de parler de tout ça… C’est un bon souvenir… meilleur que tout ce qui a pu nous arriver par la suite. » Je haussais les épaules avant de baisser les yeux à mon tour. Ce souvenir n’était pas qu’un bon souvenir, mais plutôt celui qui avait élu domicile dans ma tête ; tantôt pour me rappeler le magnétisme que j’avais ressenti en l’ayant près de moi….sa main dans la mienne….et tantôt pour me faire penser qu’il aurait fallu que j’agisse différemment…

Progressivement, la discussion nous amena à parler de nos proches. J’avais remarqué pas mal de personnes à la Ferme, ce qui était plutôt une bonne nouvelle. Les « portés disparus » comme Amélia étaient rares… Je ne pouvais m’empêcher de penser à elle. Comme je venais de le dire à Megan, d’autres souvenirs étaient venus s’ajouter à ceux de notre soirée et ils n’étaient franchement pas agréables…Je lui adressais un petit sourire quand elle approuva l’idée de la réconciliation avec Narcissa. Je ne savais pas comment j’allais bien pouvoir faire ça, mais c’était peut-être bien le moment… Quant à Elliot, il allait bien et c’était une bonne nouvelle. Megan semblait soulagée et je ne pus m’empêcher de me demander si quelque chose de particulier les liait … Je leur connaissais une amitié de longue date mais sans plus d’informations… La plaisanterie s’imposa d’elle-même quand il fut question de parler d’Elliot et de sa guitare. Visiblement, il fallait montrer patte blanche pour prétendre à approcher l’objet précieux (la guitare, par Elliot, ahah !) et je continuais de jouer le jeu en faisant mine de réfléchir avant de dire : « Hmm… tu n’as pas voulu de mes sous la dernière fois, ça ne marchera pas non plus avec Elliot….alors quoi…. ? Et si tu lui disais que j’étais un super mec ? Il va t’écouter… » Puis, je levais les deux mains en signe d’innocence avant de m’exclamer : « Okay… je me mets des bâtons dans les roues tout seul avec ma blague sur les racines… tu veux bien me pardonner et me trouver de belles qualités à faire valoir à Elliot pour que j’approche la guitare ? » Je l’interrogeais du regard avec toute la malice dont j’étais capable de faire preuve et je me penchais finalement vers elle pour commenter sa dernière phrases : « Tu peux commencer par le courage…les racines ne me font même pas peur, même dans le noir, Madame ! » Je croisais finalement les bras, espérant gagner des points, mais notre conversation n’était que plaisanterie… Qu’est-ce que ça pouvait faire du bien !

C’était mieux que de devoir raconter ce qui était arrivé le soir de la rébellion même si ce petit récit était nécessaire. Je pensais à Amélia, c’était certain ! Chercher à avoir de ses nouvelles était la première chose que je faisais chaque matin, quittant le plus vite possible la chambre des mecs. Heureusement, Megan et moi partagions l’envie de légèreté… et la discussion ne s’attarda pas sur des choses trop difficiles. Je l’interrogeais un peu sur son idée de club qu’elle venait vraisemblablement d’inventer. Le meilleur dans l’histoire était sûrement l’air malicieux qu’elle avait au moment de me répondre… Pour ne pas changer, les mêmes questions revenaient : j’étais censé ne pas craquer ? Continuer à discuter sans remarquer à quel point elle était charmante ? Quelqu’un y arrivait-il ? Moi pas….et je recommençais à me focaliser sur son expression, ses mimiques… plutôt que sur ce qu’elle me disait : « Je vois…. Il semblerait que je fasse partie de ceux qui ont raté leur vie… à moins qu’une solution de rattrapage n’existe pour ceux qui n’ont pas saisie l’opportunité de galoper à dos de licorne sur un arc-en-ciel… ? » Je cherchais une nouvelle fois son regard, ayant évidemment envie de profiter de ce plaisir tout en lui demandant d’un air faussement inquiet : « On doit fumer quelque chose avant de se lancer dans le truc…. ?! Nan parce que si l’expérience rate et qu’on se retrouve à dos de dragon pour survoler les flammes de l’enfer, merci ! » Je roulais les yeux, continuant de plaisanter de plus belle. Je savais que nous étions capables de partir loin dans nos délires d’inventions. Sauf que pour le coup, je revenais sur terre dès que son regard croisait le mien…. Ou pas. Peut-être était-il question d’une autre planète ; mon envie de la voir soutenir le regard était forte, mais j’étais parfois soumis à cette même difficulté, selon l’objet de notre conversation. Je finissais en lui disant que j’étais prêt à l’écouter parler toute la nuit. Ce qui était vrai en dépit de ma crainte toujours grandissante de l’entendre me dire qu’elle devait partir. Je ne pus m’empêcher de sourire quand elle me fit remarquer que tomber dans le lac serait une bonne nouvelle pour elle ; je répliquais aussitôt en disant : « Même s’il fait nuit noire… ? » Je plissais les yeux histoire de la laisser imaginer une petite scène d’angoisse… Autant rire de tout, cela ne nous effrayait pas le moins du monde ! Les dernières paroles de Megan me ramenèrent un peu dans la réalité et, clairement, elle était en train de me dire qu’elle n’allait pas fuir. Haussant les épaules, je pris la parole pour dire : « Je ne voudrais pas être plus effrayant que le froid et l’obscurité… Si jamais l’envie de fuir te prend, tu pourrais peut-être me parler… ? Il fera noir de toute façon je…. » Je m’arrêtais en cours de phrase, m’approchant subitement d’elle pour me pencher près de son oreille, pas trop non plus car je n’étais pas si franc, avant de poursuivre à mi-voix : « … je ne te verrai pas rougir. » Je fis une micro-pause avant d’ajouter : « Mais c’est dommage…j’aime bien ça. On avance ? Accroche-toi s’il y a des racines. On retrouvera le chemin de la Ferme, regarde, il y a de la lumière ! » Je l’incitais finalement à avancer, tournant rapidement le regard vers la Ferme. Il ne faisait pas nuit au point de ne plus voir où nous allions ni même de voir l’autre, mais nous en étions proches. C’était le moment ou jamais d’en profiter et de l’observer en coin…







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Message(#) Sujet: Re: Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible. ~ Megan&Allen [Terminé] Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.  ~ Megan&Allen [Terminé] EmptyMer 26 Juil - 17:28


Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.
C’était difficile à expliquer pour elle, ce qu’elle avait ressenti ce soir-là. Quand ils étaient tous les deux. Elle était tellement bien à ses côtés qu’elle se sentait carrément idiote d’être une telle flipette ! Et elle n’avait pas réfléchi, là tout de suite, en attrapant la main du garçon. C’était contradictoire. Elle voulait être proche de lui et pourtant ça l’angoissait comme jamais. Pourtant, elle aimait sentir son cœur battre à tout rompre dans sa poitrine, elle aimait échanger ce regard avec lui qui lui faisait croire qu’elle n’était peut-être pas folle, elle aimait sentir la douceur de sa peau sous ses doigts, et elle aimait voir son sourire… son si beau sourire, et ses yeux qui la captivait tant. Oui, vous ne rêviez pas, elle était totalement conquise, et rien ne pouvait changer ça. Les actes, les mots d’Allen ne faisaient qu’empirer sa situation et elle se sentait incroyablement vulnérable face au charme indéniable de l’aiglon. Il l’avait forcé à la regarder, lui levant le menton, et croiser son regard l’attendrissait, réellement. Est-ce que la proximité, et ce qu’ils étaient en train de créer, l’avait dérangée ? Oh, si seulement il savait… Elle n’avait d’yeux que pour lui depuis et des années et des années, alors c’était un peu comme toucher le Saint Graal. Mais elle n’était pas téméraire pour deux sous… voyez le résultat. Une idiote, voilà ce qu’elle était, et le pire était probablement de s’en rendre compte chaque minute qui s’écoulait ! Elle bégaya, elle n’arriva pas, une fois de plus, à finir sa phrase, mais elle tenta de le faire comprendre dans son regard. Ce ne serait sûrement pas suffisant mais elle n’avait pas le courage de s’ouvrir plus, elle ne le pouvait tout simplement pas. Elle rebaissa les yeux et Allen reprit la parole à ce moment-là. Elle releva les yeux vers lui en fronçant doucement les sourcils. Non, absolument pas, il n’y était pas. Mais en même temps, elle ne pouvait pas le blâmer, elle n’était pas très claire… Mais se dire qu’il imaginait qu’elle puisse avoir pensé qu’ils s’étaient dit trop de choses la révoltait un peu. Pas contre lui, mais bien contre elle-même, parce qu’elle envoyait les mauvais signaux. Secouant timidement la tête de gauche à droite, elle répondit : « Ce n’est pas ça, pas du tout. Au contraire, je suis contente de tout ce qu’on s’est dit. Je… je n’arrive pas à me confier facilement aux gens que je ne connais pas… vraiment. » Et le pas vraiment était exact car elle l’avait souvent observé, donc… « Avec toi c’est simple. Ca vient tout seul. Et puis, j’aime beaucoup en… tu sais, en savoir plus sur toi. » Elle finit par se pincer les lèvres, clignant des yeux comme pour contrôler un peu son stress. Elle pouvait être sincère, elle pouvait parler facilement, mais dire autant de choses sur sa vie, ce n’était réservé qu’aux personnes qui comptaient… alors elle savait ce qu’elle devait en déduire de tout ça, bien que le lui dire lui était tout bonnement impossible. Lorsqu’il dit qu’ils n’étaient pas obligés de parler de tout ça, de garder ça comme un bon souvenir, elle le regarda hausser les épaules avant de détourner le regard et dire dans un souffle : « C’est un très bon souvenir même… mais tu as raison, ça ne sert à rien d’en parler. » Elle n’en était pas convaincue mais si c’était ce qu’il voulait, elle n’en parlerait plus. Pour lui. Mais elle ressentait un peu de tristesse car c’était à cause d’elle si tout ça était un peu tabou, et elle culpabilisait. De toute façon elle culpabilisait d’un rien… Fixer l’étang lui permettait de ne pas montrer sa fébrilité à Allen, ce qui était déjà pas mal.

Tout le monde pensait à leur venue à la Ferme. Pourquoi, et aussi ce qu’il en était de leurs proches. Allen avait parlé d’une certaine Amélia, de Serdaigle, et elle ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter, même si une pointe de jalousie injustifiée émergeait, comme toujours dès qu’elle le voyait avec une fille ou qu’il en parlait. Ridicule… mais c’était plus fort qu’elle. Et puis il parla de Shaelyn et Narcissa et Megan était quand même rassurée de savoir qu’elles étaient saines et sauves. La suite dériva sur Elliot. C’était assez logique, il faisait partie de son équilibre et elle ne pouvait pas se sentir bien s’il n’était pas à ses côtés. Leur relation n’avait jamais été ambigüe, ils avaient grandi comme un frère et une sœur, depuis touts petits, et leur complicité était indéniable. Il savait tout d’elle, elle savait tout de lui… et de ce qui se passait dans son cœur. S’il y avait bien deux personnes à qui elle pouvait parler sans se sentir juger, c’était Elliot et Tasha, sans hésitation. Plaisanter sur la guitare d’Elliot avait quelque chose d’amusant, et Megan se prit au jeu. Elle ne put s’empêcher d’afficher un petit sourire malicieux quand il se mit à parler de sous ou d’autre chose, lui demandant de dire à Elliot qu’il était un super mec. Oh ça, elle le savait… mais elle ne devait pas se démonter et elle garda son petit sourire, croisant les bras en lui faisant face, le provoquant de façon amusée. « Je n’ai pas l’habitude de mentir, ce serait dommage de commencer maintenant… » Et le regard qu’elle lui lança prouva qu’elle plaisantait. Parce qu’en vrai elle trouvait encore mieux que super, et elle pouvait se trahir en un battement de cœur tant il était à tomber à la renverse ! Quand il leva ses deux mains en signe d’innocence, un petit rire sortit de la bouche de la jeune Rivers alors qu’elle décroisait ses bras. « Hum… difficile d’oublier cette blague sur les racines. Je suis blessée au plus haut point ! » Ce que c’était facile de blaguer avec lui, il rendait les choses si aisées… « Mais bon, je vais te pardonner et… tenter de te trouver des qualités. » Dit-elle en tapotant sa bouche de son index, comme si elle réfléchissait. « Pas évident… mais je trouverai. Va falloir faire plus que des échantillons cette fois-ci, pour la monnaie d’échange… » Ses yeux rieurs témoignaient de son amusement, et encore plus quand il se pencha légèrement – bien que son cœur s’accéléra en le voyant faire, bien que la distance soit bien présente – lui reparlant des racines. « Ah oui ? » Elle le confronta du regard, levant les sourcils, un sourire amusé aux coins des lèvres. « Courageux… Bien, c’est noté. Par contre, à ta place, je ferai attention de ne pas provoquer les racines… » Elle regarda autour d’elle comme si un danger rôdait avant de le regarder avec beaucoup de malice et de chuchoter : « … elles sont vivantes… la nuit ! » Et elle se redressa, arborant un large sourire satisfait. C’était toujours agréable, avec lui…

Megan n’en pouvait plus de ruminer. Elle le faisait depuis des jours et des jours, elle ne pensait qu’à cette année, qu’à ce qu’il s’était passé, à ce qu’elle ne pouvait gérer… en parler un peu était bien, mais pouvoir rire et blaguer sur d’autres choses, ça lui faisait un bien fou ! Et elle saisit l’occasion. Le club était une belle échappatoire, aussi absurde qu’elle soit. Il rentra dans le jeu et elle en fut ravie, l’écoutant avec un sourire conquis qu’elle ne pouvait contrôler. « Je peux te faire vivre cette merveilleuse expérience. Je ne t’ai pas dit que j’avais une licorne dans mon jardin ? Reste juste à trouver l’arc-en-ciel… » Dit-elle avec malice en haussant les épaules, penchant légèrement la tête en le regardant intensément. L’avoir si près d’elle, c’était presqu’une torture. Elle voulait s’approcher de lui et en même temps elle en était terrifiée. Elle savait que son regard la trahissait souvent alors elle tenta de détourner le regard mais celui-ci fut vite recapté par le garçon alors qu’il semblait inquiet. Oh… Elle avait été bernée ! Elle le poussa légèrement, de façon complice, alors qu’elle riait légèrement en voyant qu’il se moquait d’elle. Et pourtant ça l’amusait. « Oh, Monsieur Rivers aurait-il peur des dragons ? Je mets du coup un point d’interrogation sur le qualificatif « courageux »… » Dit-elle en le regardant avec provocation, contente de pouvoir le taquiner un peu. Elle était bien plus à l’aise pour faire ça que de parler sincèrement de ce qu’elle avait sur le cœur, sans nul doute ! Mais quand elle le regardait, elle perdait pied. C’était ça, n’est-ce pas, être charmée ?! Alors elle l’était… indéniablement, elle était séduite et elle ne savait pas comment se défaire de l’attraction qu’elle ressentait pour lui. Et c’était pire quand il lui dit qu’il était prêt à l’écouter toute la nuit. Elle était aussi heureuse que paniquée parce qu’elle avait peur de faire encore quelque chose de mal. Elle se posait bien trop de questions, comme il le lui avait déjà dit mais… Comment remédier à ça ? Tomber dans le lac n’était pas la chose dont Megan avait le plus peur. Etrangement, elle était une peureuse née, mais pas quand ça concernait l’eau. Aucune explication valable, croyez-moi ! Il tenta de lui faire peur en lui demandant si ce serait la même chose s’il faisait noire, et elle répondit avec un petit sourire, se penchant légèrement en chuchotant : « C’est encore mieux ! On ne voit pas toutes les créatures qu’il y a dans l’eau comme ça… » Et en soit, c’était vrai, mais rien que les imaginer pourrait suffisamment l’effrayer pour refuser d’y aller. Elle en profita pour lui dire qu’elle ne fuirait pas cette fois-ci. Elle lui en faisait la promesse, elle s’en faisait la promesse. Elle ferait tout pour ne pas se montrer lâche… elle lui devait bien ça ! A ses mots, elle acquiesça d’un signe de tête, prête à répondre avant qu’il ne se penche près de son oreille. Oh mon Dieu, elle allait tomber dans les pommes s’il s’approchait plus près ! Sa respiration s’accéléra et elle ferma la bouche avec force pour la contrôler, afin d’éviter qu’il ne s’en rende compte. A ses mots concernant son rougissement, cela eut l’effet escompté : ses joues s’enflammèrent. Oh punaise, il la voyait rougir depuis tout ce temps, c’était la honte ! Ce qu’il ajouta fit s’emballer son cœur. Il aimait bien ça. C’était… positif, n’est-ce pas ? Que pouvait-elle répondre à ça, elle se sentait un peu ridicule et flattée en même temps. Vraiment bizarre ce flux permanent d’émotions, s’entrechoquant et la désorientant à tout bout de champ !
Les deux jeunes gens se mirent de nouveau à marcher et elle prit soin de répondre à ses dernières recommandations. « Tu veux retourner à la Ferme ou… tu veux qu’on se promène un peu ici ? Il ne fait pas encore vraiment nuit et… On est tranquilles. » Elle ne le regardait pas mais posait ses yeux sur le sol, remarquant les racines partout sur le chemin, comme c’était le cas avant. Allait-elle jouer les profiteuses ? Eh bien… Oui. Il lui avait conseillé de s’accrocher et elle n’allait pas louper l’occasion de tenter d’être plus proche de lui, même si ça l’angoissait énormément. Elle attrapa alors son bras, s’approchant un peu plus de lui, les yeux toujours sur le sol. « Si je tombe, ce sera entièrement de ta faute. Il faut que tu saches qu’il y aura des conséquences ! » Dit-elle de façon malicieuse avant de lever le regard vers lui et de l’observer alors qu’il ne la regardait pas. Elle était charmée… son visage, tout était sacrément attirant chez lui et elle se sentait bien – même si elle était hyper gênée et émue – près de lui. Elle était tout bonnement captivée et elle profitait du fait qu’il ait le regard dirigé ailleurs pour s’imprégner du moindre trait de son visage.

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Message(#) Sujet: Re: Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible. ~ Megan&Allen [Terminé] Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.  ~ Megan&Allen [Terminé] EmptyMer 26 Juil - 22:39


Allen

Megan
Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.

Je savais d’ores et déjà que cette nouvelle soirée avec Megan me trainerait en tête pendant un moment. Nous avions déjà suffisamment de regards, de paroles dissimulées pour me donner de quoi penser…sans compter la beauté de la jeune femme qui me frappait toujours un peu plus à chaque fois. Je n’osais plus lui toucher la main ni être trop proche, mais l’envie y était, cela ne faisait aucun doute ! Sauf que je n’étais toujours pas sur que ce n’était pas la raison de sa fuite la dernière fois. Heureusement pour moi, elle ne tenta pas la fuite quand je la forçais à me regarder. Soutenir mon regard était sans doute un peu difficile pour elle, mais il le fallait. Je lui demandais si la proximité était la cause du dérangement sans pour autant lui demander clairement si c’était précisément le contact de nos mains. Malgré mes tentatives, je n’eus pas énormément de réponses en plus mais elle me confirma quand même que les aveux n’étaient pas un souci. Cela me soulagea d’emblée et je ne quittais pas ses yeux au moment où elle insistait un peu sur la question et sur sa phrase suivante. En réalité, j’étais fou de cette fille ! Ca n’était pas possible autrement, il n’y avait pas d’autre explication, pas d’autre mot… D’ailleurs, je n’en trouvais pas et je me contentais de lui adresser un petit sourire, l’entendant bien vite me dire qu’il n’était pas nécessaire de continuer à en parler. Je ne voulais pas insister. A quoi bon ? Je ne retenais que des points positifs de cette soirée en dépit du manque de compréhension qui perdurait. Je me contentais de lui dire, masquant dans mes paroles mon envie de l’entendre m’en dire un peu plus sur ce qu’elle avait pensé : « Si tu as envie d’en reparler… ce sera sans problème pour moi. » Je haussais les épaules à mes paroles. Bien évidemment, je me taisais de lui dire que j’avais envie d’avoir la raison précise de sa fuite. Si possible en un ou deux mots… mais peut-être que cette raison n’existait pas de manière précise…Elle pouvait être générale, globale…

Il était tellement plus simple de parler d’autre chose et de ne pas penser à notre situation….mais l’évocation des proches était inévitable. J’étais naturellement content de savoir qu’Elliot allait bien. Même s’il n’y avait pas spécialement de rapport, je pensais à Oliver qui était là mais à qui je n’avais pas parlé depuis un bon moment. Le pauvre avait passé une sale année…. Mieux valait rire de notre petite plaisanterie sur la guitare d’Elliot et même si j’en culpabilisais énormément, j’oubliais pendant un instant la galère dans laquelle nous étions. Megan ne se fit pas prier pour me taquiner et je croisais les bras aussitôt, incapable de ne pas sourire en l’entendant me dire qu’elle n’allait pas mentir en me faisant mousser auprès d’Elliot. Son regard rempli de malice et de fierté était juste adorable et je ne pouvais que craquer une nouvelle fois. Pour me défendre, je jouais l’innocent et elle me le rendit bien en jouant sur les mots ce qui me donna envie de lui sauter dessus … Je ne le fis évidemment pas et gardais les bras croisés, prenant un air faussement boudeur en disant : « Tu n’es pas gentille, ils vont finir par sauter, les échantillons qui servent de monnaie d’échange. Il me fallait des qualités pour les mener à bien mais j’en manque, ça va être dur ! Nan ? » Je l’interrogeais du regard, un sourcil levé. Elle le savait bien, elle pouvait obtenir ce qu’elle voulait et nous avions déjà débattu à ce sujet. D’ailleurs, c’était on ne peut plus vrai après l’avoir entendu se défendre aussi bien. Je décidais ensuite d’utiliser ses propres paroles pour la taquiner par rapport aux racines en lui glissant, à voix basse : « Elles sont vivantes la nuit… et elles aiment les petites blondes…j’ai lu ça dans un vieux bouquin. Je ne suis pas courageux, mais je ne crains rien. » Je terminais en roulant les yeux avant d’ajouter, toujours à mi-voix : « Attention… »

Nous l’avions compris, la seule façon de passer un bon moment était de plaisanter et nous n’étions pas mauvais dans l’exercice… L’idée de l’arc-en-ciel et de la licorne commençait doucement à nous emmener assez loin dans le délire, ce qui m’amusait toujours un peu plus. Je fis semblant d’être très intéressé et étonné par les informations de la jeune femme et commentais une petite partie précise de ses paroles en lui disant : « Tu m’invites dans ton jardin ? » Et sans aucune gêne, je l’imitais en me penchant également avant de poursuivre : « Bien bien… pourquoi pas tenter cette merveilleuse expérience… » J’insistais sur merveilleuse d’un air légèrement sceptique avant d’ajouter, gardant mon air très intéressé : « Je gagne une médaille ou quelque chose quand j’arrive au bout de l’arc-en-ciel ? Et si ta licorne s’attache à moi et ne me laisse pas partir ? » Je l’interrogeais d’un regard, conscient de l’idiotie de notre conversation, mais je jouais le jeu, tout comme elle l’avait fait en commentant la partie qui concernait le dragon. Je croisais les bras, prenant un air faussement vexé avant de me défendre : « Je ne t’ai pas dit que j’avais un dragon dans mon jardin ?! C’est plutôt les flammes de l’enfer qui m’inquiètent….je suppose que ça brûle. » Je haussais les épaules, n’ayant plus d’idée pour me défendre et garder mon qualificatif de « courageux ». En vrai, je ne l’étais sans doute pas énormément, mais faire croire le contraire était sans doute assez valorisant. Je testais la sienne en lui demandant si elle était capable d’aller dans l’étang même en pleine nuit et elle me répondit par l’affirmative. Amusé, je penchais la tête impressionné avant de dire : « Si l’idée te prend soudainement, saches que je suis celui qui reste sur le bord de l’eau et qui attend gentiment avec la serviette. » Puis, penchant la tête vers elle, je murmurais le plus bas possible : « courage…courage… »

Courage zéro ! Mais j’avais quand même réussi à lui dire des choses sur la soirée que nous avions vécue à la salle commune ainsi que l’une des choses que j’aimais le plus chez elle : quand elle rougissait. Cela m’avait frappé tout de suite et je ne pouvais pas dire le contraire, j’adorais la voir rougir. Son charme n’en était que plus important. Je lui proposais ensuite de s’accrocher pour que nous puissions reprendre notre chemin et sa réponse ne tarda pas à arriver. Je ne pus m’empêcher de lui lancer un petit sourire en coin, ne sachant pas si elle l’avait vu. Ses petits arguments me firent sourire … Je me sentais capable d’en trouver mille et uns autres pour que nous ayons une excuse pour rester un peu ; mais inutile de chercher trop loin, je hochais la tête sans attendre en lui répondant : « On se promène…. » ma phrase resta un peu en suspens quand elle s’approcha pour s’agripper. Je n’en étais pas au point d’interpréter chacun de ses gestes, mais presque ! Pour me réveiller un peu, je pris la parole bien vite pour dire : « Et si c’est moi qui tombe on dit que c’est de la tienne ou…. tout est de ma faute quoiqu’il arrive ? Après, on peut très bien tomber tous les deux… On fera un ‘pile ou face’ pour désigner le responsable. » Je lui lançais un petit regard malicieux à la fin de ma phrase ce qui me donna un prétexte parfait pour la regarder une fois encore. Et cette fois-ci, elle n’était pas loin… Je n’étais pas parfaitement à l’aise et c’était peu de le dire ! A chaque instant, je craignais le faux pas ou la phrase qui lui ferait entendre que le moment était venu de rentrer à la Ferme. Cette pensée en fit naître une autre et je repris la parole pour dire : « Qu’est-ce que je risque si les racines ont raison de nous ? Figure-toi que j’ai un truc à te dire, mais je me suis mis en tête d’attendre qu’il fasse vraiment noir pour le faire….Sauf que si on a une mauvaise expérience avant… ça va être compliqué. Je te conseille donc de t’accrocher ET d'être attentive aux moindres signes… » Et nous étions en marche, je ne repérais pas de racine vivante, mais le regard de la jeune femme tourné vers moi, pile au moment où je tentais de la regarder moi-même en coin. Faire quelques mètres sans tomber relèverait du miracle comme nous étions partis… aucun de nous ne regardait droit devant. Contre toute attente, je lui demandais alors « Ça va ... ? » ne sachant quoi dire d'autre et ayant bien envie de la taquiner légèrement.







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Message(#) Sujet: Re: Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible. ~ Megan&Allen [Terminé] Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.  ~ Megan&Allen [Terminé] EmptyJeu 27 Juil - 16:16


Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.
Passer du temps avec Allen, Megan espérait que ça se reproduirait. Elle ne se sentait pas prête à assumer sa fuite de la dernière fois mais, le hasard – ou le destin, comme elle l’avait signifié – aidant, elle avait dû affronter la situation plus rapidement que prévu. Son regard avait quelque chose de particulier pour l’aiglonne et elle pouvait se perdre dedans. Avant de se rendre compte qu’elle avait l’air d’une idiote et de détourner le sien, de peur qu’il ne surprenne son cœur qui s’emballait. Elle était vraiment charmée… et elle ne savait réellement pas comment faire pour résister au si beau et adorable garçon. La dernière soirée s’était « mal » finie, par sa faute, mais il semblait en garder un bon souvenir. C’était tout ce qu’elle voulait entendre. De son côté, elle y pensait souvent et elle aimait se remémorer leurs moments… même si elle avait tout gâché. Foutue lâcheté ! Lorsqu’il lui dit que si elle avait envie d’en parler, ce ne serait pas un problème pour lui, elle lui sourit sincèrement, reconnaissante qu’il n’insiste pas. Elle voudrait lui dire la vérité, lui dire que c’était parce qu’elle était perturbée par lui qu’elle avait paniqué et fui mais… c’était un peu ringard et totalement gnangnan, n’est-ce pas ? Pour qui passerait-elle si elle lui avouait de telles choses ? Alors elle lui dit juste : « Merci Allen… » Et le regard qu’elle lui lança voulait tout dire. Je te dirai tout… un jour., Merci d’être si compréhensif. ou encore Je suis tellement désolée…. Nan mais sérieusement, comment voulez-vous qu’elle ne fonde pas face à pareil regard ? Pareil sourire ou pareil visage ? Elle était totalement conquise, et elle s’en sentait affreusement bête.

C’était plaisant de pouvoir penser à autre chose. Parler de leurs proches était logique et Megan en avait besoin mais elle avait aussi besoin de se changer les idées et de ne plus passer son temps à avoir peur, à paniquer, à pleurer… à ruminer, son corps et son esprit ne le supportaient plus. Heureusement qu’elle avait ses proches pour tenir le coup ici, sinon elle ne savait pas dans quel état elle serait… une pauvre petite chose fragile, sûrement, pire qu’à son habitude. Et elle en avait honte, elle culpabilisait parce qu’en soit, elle n’était pas à plaindre. Elle était probablement trop sensible et trop empathique. Et elle s’insupportait, croyez-moi. Mais c’était plus fort qu’elle. Alors évidemment, plaisanter un peu avec Allen, c’était lui redonner un peu d’espoir et le sourire. C’était facile avec lui et elle ne pouvait que le remercier d’être… et bien d’être tout simplement ce qu’il était. Le jeune Rivers croisa les bras en guise d’indignation, ce qui amusa la Serdaigle, le regardant avec malice. Il était doué, et elle adorait qu’il joue le jeu. « Tu reviendrais sur ta parole de me faire des magnifiques échantillons de tes propositions ? Quelle déception… » Mais elle ne pouvait pas faire croire qu’elle l’était réellement, ne pouvant enlever son petit sourire aux coins des lèvres alors qu’elle ajouta : « Hum… je peux trouver des qualités, je vais me creuser la tête pour le faire. Tu dois bien en avoir… disons, quelques-unes. » Et pourtant il y en avait des tas qui lui venaient en tête, des tonnes et des tonnes. Mais dans la taquinerie, elle aimait prétendre le contraire, et peut-être aussi parce que ça la protégeait… d’une certaine façon. Puis, ils en venaient à partir dans un petit délire concernant les racines, Allen rebondissant magnifiquement bien, ce qui amusa Megan, laissant échapper un petit rire avant de commenter sa petite « menace ». « Il faudra alors que les petites blondes aient un protecteur… tu ne peux pas rester là à me regarder me faire prendre par des racines, n’est-ce pas ? » L’interrogea-t-elle avec un sourire malicieux, le confrontant du regard en attendant sa réponse, remarquant qu’il était bien plus facile de faire des sous-entendus sur le coup de la plaisanterie que sincèrement. Et elle se rendait bien compte qu’elle avait toujours peur de décevoir le garçon et qu’elle aimait voir dans ses yeux qu’il ne s’ennuyait pas avec elle.

Elle avait commencé à dire n’importe quoi en parlant de licorne et d’arc-en-ciel mais Allen marchait bien dedans… et elle ne le vit pas venir quand il lui demanda si elle l’invitait dans son jardin. Son petit sourire n’était plus et avec beaucoup de sincérité, les mots dépassant ses pensées, elle lui demanda : « Ca te dérangerait ? », le regardant avant de réagir concernant cette merveilleuse expérience, son sourire reprenant place sur ses lèvres pour masquer sa gêne concernant cette question si sincère qui l’avait trahie et le fait de le savoir si proche. « Tu gagnes la joie d’avoir chevauché une licorne, c’est pas rien ! » Dit-elle avec amusement avant de réagir sur la deuxième partie de sa phrase. « Eh bien… on fera garde alternée concernant la licorne, je ne voudrais pas être celle qui la séparera de toi, elle pourrait m’en vouloir. » C’était tout bonnement n’importe quoi mais voir son sourire, ses yeux malicieux et surtout le voir mieux que tout à l’heure n’avait pas de prix. Elle était prête à dire des choses stupides juste pour le savoir bien… c’était un fait, elle en devenait folle de lui. A son air faussement vexé, elle pencha légèrement la tête pour voir comment il se défendrait sur le dragon. A ses mots, elle hocha la tête avec malice, croisant à son tour ses bras. « Oh… » Un dragon dans son jardin, on aura tout vu ! Mais c’était amusant, avouons-le. « Là tu m’impressionnes, je crois que je retire mon idée de garde alternée, je ne voudrais pas que ma licorne finisse en marshmallow grillé. » Puis elle ajouta dans un petit rire : « Les flammes de l’enfer qui brûlent… j’imagine aussi, mais faudrait que tu sois vraiment mauvais pour avoir à faire aux flammes de l’enfer, non ? » L’interrogea-t-elle du regard, avec son petit sourire taquin, alors qu’elle se disait que le jeune homme était sûrement beaucoup plus courageux qu’il ne l’imaginait, aucun doute là-dessus. Allen avait demandé à la jeune Euston si elle était capable d’aller dans l’étang, dans le noir, et elle répondit à l’affirmative. Elle se donnait un air et même si elle adorait l’eau, sous beaucoup de ses aspects, elle n’était pas forcément tentée par les créatures nocturnes qui pouvaient se trouver dans cette petite étendue d’eau. De quoi lui hérisser le poil. Elle fit mine de regarder autour de lui quand il parla de serviette. « Et… où est la serviette ? Car sans serviette, je n’y vais pas, c’est le plus important. » Ou comment ne pas dire qu’elle avait juste les pétoches d’y aller s’il n’y entrait pas avec elle ? « Sauf si tu m’accompagnes… tu m’apprendras le courage en même temps. » Le provoqua-t-elle une nouvelle fois avec un fin sourire, en profitant pour capter son regard quand il se redressa après lui avoir murmuré son encouragement. Pourrait-elle le maintenir longtemps ? Pas dit, cela la perturbait tellement…

Il aimait quand elle rougissait… vraiment ? Parce qu’elle, elle se sentait réellement idiote, et le pire était que ça lui arrivait souvent, surtout quand Allen était dans les parages. Il avait un tel impact sur elle, c’était hallucinant ! Il lui proposa de s’accrocher à elle pour ne pas se prendre les pieds dans les racines, et cela n’était pas tombé dans l’oreille d’une sourde. Il était d’accord pour se promener, et non rentrer. Au fond d’elle, elle ressentait une joie immense de gagner encore du temps avec elle, mais elle ne lui fit pas part. Elle tourna juste le regard vers lui, lui souriant sincèrement avant d’en profiter pour l’attraper par le bras, appréciant ce nouveau contact… et stressant un maximum, le cœur tambourinant. Espérons juste qu’il ne le sente pas, sinon c’était la honte. Oui, vous me direz que ce n’était peut-être pas grand-chose comme proximité, mais tout ce qui concernait Allen avait son importance pour elle, même de simplement tenir son bras. Il rebondit directement à ce qu’elle venait de dire concernant une éventuelle chute. Son sourire se voulut amusé alors qu’elle regardait droit devant elle, répondant : « Hum… oui, la galanterie veut que ce soit toujours la faute du garçon. » Elle n’y croyait pas un instant mais dans l’amusement, elle pouvait le prétendre. Elle releva le regard vers lui, croisant le sien et s’en délectant. Il n’était pas si loin que ça et ça déstabilisait un peu la jeune fille qui ressentait une boule au creux de l’estomac. Il reprit la parole et, l’écoutant, elle fronça légèrement les sourcils. Oh… Il avait un truc à lui dire ? Quoi donc ? Elle était curieuse comme pas possible et là, celle-ci était attisée alors qu’elle le fixait comme pour lui dire : Dis moi !. Pourquoi voulait-il qu’il fasse noir pour lui dire ? Pour l’abandonner et lui faire regretter la dernière fois ? Ou parce qu’il ne voulait pas qu’elle le voie ? Non non non, il ne fallait pas qu’elle se pose trop de questions, c’était ce qui l’avait faite paniquer la dernière fois ! Elle sourit de nouveau il lui conseilla de s’accrocher et elle serra son bras un peu plus fort, sentant un peu plus les courbes de celui-ci, ce qui jouait sur ses émotions. Intriguée, elle lui demanda en retournant son regard vers lui : « Pourquoi faut-il qu’il fasse noir ? Tu peux me le dire maintenant, non ? Je peux fermer les yeux, ça fera comme s’il faisait noir ! » Dit-elle avec un petit sourire, montrant clairement son impatience à savoir ce qu’était ce fameux truc. Leurs regards se croisèrent et Megan n’avait pas envie de détourner le sien. Elle voyait de la sincérité de celui d’Allen et cela lui faisait un bien fou. Les deux jeunes gens marchaient et rien ne disait qu’ils éviteraient toutes les racines mais… elle s’en moquait, elle était ridiculement captivée par le garçon. Il finit par lui demander si ça allait et elle lui sourit avec sincérité, le regardant avec une émotion qu’elle ne pouvait pas cacher : « Beaucoup mieux. » Et sans vraiment réfléchir, elle plaça sa deuxième main sur le bras d’Allen, le serrant un peu plus et se blottissant tout en sachant très bien qu’elle créait plus de proximité mais… elle en avait besoin et elle comprendrait totalement qu’il la rejette. Elle sentait son odeur et cela l’apaisait, la perturbait et la charmait. Elle fondait sous les beaux yeux de ce garçon, n’est-ce pas ?! Oui, c’était le cas, et à son tour elle lui demanda, sa tête blottie sur son bras, osant relever un peu le regard – elle était bien obligée, il était plus grand qu’elle l’aiglon ! –, avec une certaine appréhension concernant sa réaction : « Et toi ? Ca… ça va ? ».

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Message(#) Sujet: Re: Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible. ~ Megan&Allen [Terminé] Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.  ~ Megan&Allen [Terminé] EmptyJeu 10 Aoû - 13:57


Allen

Megan
Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.

Même si j’avais longuement réfléchi à la prochaine lettre que j’avais eu l’intention d’envoyer à Megan, je ne regrettais pas une seconde le changement de situation. La Ferme – et surtout l’extérieur – était un endroit assez vaste et pourtant, nous avions réussi à tomber l’un sur l’autre. L’humeur n’était pas au beau fixe mais il fallait faire avec… Le calvaire n’était pas fini même s’il avait tout l’air de toucher à sa fin. Sans qu’elle ne le réalise et en restant elle-même, la jeune femme m’aidait largement à relativiser un peu et surtout, à penser à autre chose qu’à la galère dans laquelle nous avions baigné pendant une année complète. Il était évident que j’avais précisément envie de savoir ce qui avait fait fuir Megan l’autre soir, dans la salle commune, mais je n’avais aucune envie de la questionner, d’insister et de provoquer une nouvelle fuite qui, cette-fois, serait évidente et totalement logique. Égoïstement, je me sentais bien avec elle et l’idée de la voir partir au bout de quelques minutes ne me plaisait pas… Je voulais grappiller quelques minutes, la voir sourire un peu et m’assurer que tout allait bien pour elle. Très vite, je réalisais qu’il allait falloir que je lutte pour ne pas tomber sous le charme aussi vite que la dernière fois ; les questionnements qui s’en étaient suivis n’étaient pas faciles à gérer mais… le regard qu’elle me lança en me disant « Merci » ne m’aidait clairement pas à lutter comme il le fallait… Il me faisait l’effet contraire et j’étais à court d’idée … Pour toute réponse, je clignais une fois des yeux sans la quitter du regard pour autant en espérant que mon seul regard ne trahissait pas ce que je pensais.

Les attaques de Poudlard avaient mises en danger beaucoup de personnes qui nous étaient proches : familles et amis. Il était logique de s’y pencher un peu, d’autant que nous avions peut-être quelques connaissances en commun. Megan faisait désormais partie des personnes à qui je pensais quand il était question de penser à mes proches. Il n’était peut-être pas logique de le faire après avoir discuté avec elle à seulement deux reprises, mais elle occupait trop mes pensées pour être reléguée à la place de « simple connaissance ». Nos plaisanteries allaient bon train et avaient permis à la conversation de redevenir positive après un petit échange de nouvelles sur nos amis. Rire et plaisanter n’était peut-être pas l’attitude adaptée à la situation – et il m’arrivait pendant de courtes secondes d’en culpabiliser – mais cela nous faisait un bien fou. Megan jouait le jeu et je ne quittais pas mon petit sourire amusé lorsqu’elle recommença à défendre ses positions. Les bras toujours croisés, je penchais légèrement la tête à ses paroles, sur le point de me faire avoir en lui disant qu’évidemment, je ne reviendrai pas sur mes petites propositions, mais il fallait bien que je tienne bon : « On verra… Si j’approche la guitare, peut-être que je serais d’humeur pour les échantillons. Mais pour ça, il faut des qualités à vendre à Elliot… » Elle continua à me charrier en me disant qu’elle se creusait la tête pour en trouver, ce qui me fit largement sourire et je commentais immédiatement en disant : « Quelques unes hors du commun et tout un tas d’autres bien sympas. Les VRAIES supportrices de l’équipe les trouvent en un claquement de doigts… » Je levais un sourcil uniquement dans le but de la taquiner encore un peu plus. « Alors, y’en a bien une qui te vient ? » Je l’interrogeais du regard, bien décidé à l’embêter en ne lâchant pas l’affaire. Je le fis tout de même quand la conversation vira sur les racines dangereuses et je trouvais d’autres occasions de la taquiner en lui disant « On est d’accord ! Une petite blonde face à un aussi grave danger… Je ne pourrais en effet pas rester passif. D’autres jolies blondes pourraient bien apparaitre et avoir le même problème, nan ? Tu partages ton protecteur ? Il faut dire qu’il est efficace…tiens, c’est peut-être bien une qualité, ça. Il faut qu’elle soit mise au service de tous… » Je roulais les yeux, n’y croyant pas une seule seconde. En réalité, j’espérais la faire réagir un peu avec les « autres jolies blondes » ; qu’elle me dise qu’elle ne partageait pas était évidemment la réponse la plus plaisante à entendre pour moi, mais je la savais capable de trouver quelque chose pour me piéger et me taquiner en retour.

Nous en étions vite arrivés à parler de choses et d’autres, de jardin, de licornes, de dragons et d’arcs-en-ciel… Sa question relative à son jardin me fit sourire car elle me rappelait une conversation que nous avions eue en salle commune… La savoir proche d’Edward me dérangeait, mais visiter son jardin était une idée bien différente et je répondis à sa question par une autre question : « Tu m’en fais la visite guidée ? Si c’est le cas alors non…ça ne me dérange pas… » Pire que ça, j’en mourrais d’envie. Découvrir l’environnement de la belle blonde était une idée tentante même si je ne voulais pas être intrusif ni trop curieux.
La plaisanterie s’accentua quand la licorne fut l’objet principal de la conversation. Sans surprise, sa réplique me fit sourire et je n’attendis pas avant de dire : « Okay pour la garde alternée. Ne lui dis pas de mauvaises choses à mon sujet derrière mon dos pour qu’elle m’aime moins que toi ! Je promets d’en faire de même pour toi ! » Puis, réagissant tout de suite à la suite de ses paroles, je m’exclamais : « Quoi ?! Tu luttes déjà pour avoir la garde exclusive de la licorne pour un pauvre petit dragon … Tu n’auras qu’à prendre le dragon pendant que c’est mon tour de garde, ça règle le problème. » Je l’interrogeais du regard d’un air clairement taquin, attendant qu’elle proteste contre l’idée qui n’avait aucun sens, mais qui nous faisait quand même un peu rire. Celle de la baignade nocturne me faisait tout autant rire et je voyais bien que la jeune femme trouvait quelques excuses pour ne pas le faire. Elle avait raison sur un point, pas de serviette à l’horizon pour me donner une bonne excuse de rester en dehors de l’eau. Je fis quand même mine de chercher aux alentours avant de lui désigner ma veste, en dernier recours : « Ça, ça ira ? » Je ne mis pas longtemps à me défendre en disant : « Voilà… puisqu’on a trouvé la serviette, je n’ai pas besoin de t’accompagner, si ? » Mouais, on pouvait repasser pour le courage, je pouvais facilement l’avouer. Tout dépendait de quoi il était question. Pour le coup, je n’avais pas la moindre idée du niveau de mon courage pour une baignade nocturne, mais je prenais toujours beaucoup de plaisir à la charrier un peu et la pousser à faire ce qu’elle faisait à merveille : me charrier en retour. Et chacune de ses réactions était bonne à prendre, je ne la quittais pas des yeux dès que j’en avais la possibilité et j’appréhendais toujours un peu mieux les fois où elle rougissait.

D’ailleurs, sans savoir pourquoi, je lui fis savoir que j’aimais la voir rougir, ce qui était plus que vrai. C’était l’une des choses que j’avais remarqué en premier chez elle, à l’infirmerie. Le dire n’était peut-être pas la solution qui l’aiderait à ne pas rougir (si c’était ce qu’elle cherchait) mais je ne pouvais m’empêcher de penser qu’elle était mignonne comme ça et qu’il serait bien dommage que ça change. La jeune femme s’accrocha ensuite à moi pour que nous puissions avancer. Il fallait que je gère le contact, que je me force à respirer normalement pour ne pas qu’elle remarque le trouble, mais aussi pour ne pas tout gâcher. Je ne savais pas comment cela serait possible, mais j’étais persuadé que ça l’était. Heureusement, la petite discussion que nous avions occupait un peu mon esprit et je tournais la tête vers la jeune femme, un sourcil levé, lorsqu’elle me fit comprendre que la « galanterie voulait que ce soit toujours la faute du garçon »… sceptique, mais surtout bien amusé, je lui répondis un simple « Hum » avant de rire une fois que mon regard eut croisé le sien. Une chose était sûre, j’étais capable de prendre la faute s’il le fallait ; l’important n’était pas de savoir qui était fautif, mais de savoir qu’elle allait bien….et la savoir avec moi était un paramètre qui me plaisait aussi. Edward avait sûrement de meilleures qualités de protecteur que moi, ce qui mettait à l’épreuve ma confiance, mais je m’en formalisais le moins possible…

Le jour déclinait et je profitais de notre petite promenade pour lui faire savoir que j’avais quelque chose à lui dire. Cette idée m’était venue au détour de mes pensées toujours un peu plus nombreuses et confuses. Bien entendu, Elle était à l’origine de mon trouble et des complications que je rencontrais à mettre mes idées en place. Je haussais les épaules en riant légèrement en l’entendant essayer de savoir et me dire qu’elle pouvait fermer les yeux pour qu’il fasse noir avant de dire : « Mmh… c’était un prétexte pour attendre un peu ET réveiller ta curiosité. Puisque tu me taquines, il faut bien que je me construise un moyen d’en faire autant, nan ? » Je penchais la tête pour la regarder tout en continuant d’avancer et j’ajoutais : « Je vais te le dire… j’me prépare… » Et dire ça me faisait rire ! Elle pouvait imaginer tout et n’importe quoi et rien ne pouvait m’amuser plus que ça. Sauf que je n’avais pas prévu de lui dire quelque chose de drôle, de plus, je n’avais encore aucune idée de la manière dont j’allais tourner ça. D’ailleurs, son regard fixé dans le mien ne m’aidait pas à réfléchir … bien au contraire. Je ne la quittais pas des yeux, espérant lire quelque chose dans ces jolis petits yeux foncés. Clairement, les plus jolis yeux de toutes les filles de l’école réunies ; yeux que je cherchais à croiser le plus possible et qui étaient remplis de plein de choses qui me captivaient pour des raisons plus qu’évidentes. L’entendre me dire qu’elle allait beaucoup mieux fit naître un sourire intérieur tandis que j’avançais sans but véritable, n’ayant qu’une seule chose en tête : elle. A son tour, elle me demanda si ça allait et je ne répondis pas tout de suite, réalisant qu’elle s’était approchée encore un peu plus et qu’elle avait augmenté la proximité. Même si je le cachais de manière sûre, mes craintes étaient bien présentes… Je me figeais légèrement tout en ne rompant pas le contact (et puis quoi encore !) avant de lui répondre enfin : « Beaucoup mieux…. » Sous entendu « avec toi », mais impossible de dire une telle chose à voix haute, elle trouverait sûrement la réponse dans le regard qui avait suivi mes paroles…. Enfin, étant du genre à changer d’idée assez rapidement, il n’était pas exclu que cette réalité sorte tôt ou tard. Je jetais un nouveau coup d’œil en direction de la jeune femme après avoir détourné les yeux quelques secondes pour regarder notre route. « Ce que je voulais te dire c’est que… disons que… je viens de me rendre compte qu’on avait plus de points communs que ce que l’on peut croire. J’en ai remarqué un en particulier au fil de notre discussion. Ce n’est peut-être pas le plus glorieux de tous, mais on l’a en commun, c’est évident… » Regardant devant nous, je lançais parfois un petit coup d’œil en direction de Megan pour voir sa réaction. Il n’y avait peut-être pas de scoop dans mes propos, mais je ne lui avais évidemment pas dit tout le fond de ma pensée. Je gagnais toujours un peu plus de temps, espérant trouver la manière parfaite de lui dire que ce que pensais vraiment.






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Message(#) Sujet: Re: Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible. ~ Megan&Allen [Terminé] Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.  ~ Megan&Allen [Terminé] EmptyJeu 17 Aoû - 18:29


Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.
C’était comme si la chance était de son côté. Comme si retrouver Allen, ici-même, était cette chance. A la base, Megan ne se sentait pas prête à discuter de leur dernière soirée, bien trop honteuse et perturbée par sa fin. Mais malgré elle, elle avait dû le faire. Un peu. Et être de nouveau avec le garçon la chamboulait autant que cela la stressait. Elle était heureuse et rassurée de le voir ici, mais elle en était incroyablement gênée, ayant peur de l’avoir déçu. Elle était plus que sensible au jeune homme, et pourtant il devait y en avoir d’autres, des jeunes filles qui avaient les yeux sur lui… Et rien que d’y penser elle s’en sentait jalouse. Pourtant, elle n’avait pas le droit de ressentir cette jalousie, mais que voulez-vous, c’était plus fort qu’elle. C’était Allen, elle ne contrôlait en rien ce qu’elle ressentait. L’aiglon lui changeait les idées, sans même qu’elle ne l’ait vu venir. Elle voulait poursuivre cet échange et elle se faisait la promesse de ne pas être aussi lâche et peureuse que la dernière fois. Elle ferait tout pour éviter cela… auquel cas elle risquait vraiment de perdre le peu d’intérêt qu’elle avait aux yeux d’Allen, non ? Et pour ce que ça représentait pour elle, il en était hors de question ! Il lui permettait de garder ses petits secrets, ses émotions et ce qu’elle avait vraiment au fond d’elle. Elle s’en voulait de ne pas être totalement sincère avec lui mais elle ne pouvait pas lui dire ce qu’elle éprouvait pour lui, il la prendrait pour une folle et pourrait même lui rire au nez. Non non, elle ne pouvait pas… Alors elle le remercia de lui laisser son petit jardin à elle, n’insistant pas et lui faisant comprendre qu’elle lui dirait tout, un jour, de façon plus que reconnaissante. Cela faisait partie des choses qui lui plaisaient chez lui, sa gentillesse, sa tolérance et sa compréhension. Oui, elle était totalement sous le charme, au cas où vous ne l’auriez pas remarqué… Megan le fixa un instant avant de détourner le regard, gênée suite à son clignement d’yeux qu’elle ne savait interpréter. Elle se faisait des films, elle s’en doutait, mais cela lui faisait un bien fou.

Histoire de dédramatiser la situation sadique qu’ils avaient tous vécu, ils avaient choisi de plaisanter sur tout et n’importe quoi. Ils étaient sortis d’affaire, non ? Alors ils pouvaient peut-être se le permettre… C’était simple et cela enlevait un poids considérable sur les épaules de Megan. Elle culpabilisait toujours, elle se sentait toujours aussi lâche mais elle était soulagée d’avoir pu retrouver ses proches, ceux qui comptaient, et de pouvoir parler librement avec le garçon. C’était tout ce qu’il lui allait pour le moment, bien qu’elle rêverait de retourner à Galway avec Elliot le plus rapidement possible… Et en parlant d’Elliot, quoi de mieux que de plaisanter sur la passion qui les unissait, avec Allen. Cela partait de rien et surtout ça n’allait nulle part, mais Megan adorait voir ce petit sourire malicieux sur les lèvres de l’aiglon. Vraiment, cela lui faisait un sacré effet, elle s’en sentait d’ailleurs presque idiote. Allen était vraiment doué dans l’espièglerie, il savait très bien comment faire mais Megan n’était pas prête à abandonner sa taquinerie alors qu’il tentait le chantage en lui disait que s’il approchait de la guitare, elle aurait peut-être les échantillons, avant de lui parler des fameuses qualités qu’elle pourrait trouver en moins d’une seconde, lui faisant croire le contraire. Gardant son petit sourire malicieux, elle fit une petit moue avant de dire : « Déjà, je trouve ça honteux que tu remettes en question les échantillons que tu m’avais promis… » Dit-elle en retenant un petit sourire amusé avant de reprendre : « Mais comme j’y tiens, je ferai en sorte de te trouver des qualités. Il doit bien y en avoir sous cette allure de héros qui vient sauver les jeunes blondes en détresse. » Là, un petit rire, presque gêné, sortit d’entre ses lèvres tant cela était ridicule. En vrai, son allure, elle en était carrément fan. Elle ne pouvait pas se le cacher, elle trouvait Allen très mignon et elle aurait des tas de qualités à donner à Elliot, il était sûrement l’une des plus belles personnes qu’il lui ait été de rencontrer. Mais ça, elle ne pouvait bien évidemment pas lui dire. Et le voir se défendre était tellement adorable qu’elle insistait, malgré elle. Son sourire ne s’affaiblit pas quand il parla des vraies supportrices de l’équipe de Quidditch. Il était fort, elle devait l’avouer, et très doué quand il s’agissait de la charrier. Elle fit alors mine d’être vexée en croisant les bras, jouant une enfant capricieuse. « JE suis une vraie supportrice, je n’fais juste pas partie des groupies qui te courent après à longueur de journée… » Bon, à la base c’était de la plaisanterie mais la pointe de jalousie était bien là. Parce qu’au fond, elle l’était, ce genre de groupie avec lui. Pour ne pas rester sur ça et pour qu’il le prenne bien pour une blague (…), elle rebondit directement sur sa question, concernant une qualité qui lui viendrait, tapotant son index sur sa bouche en guise de réflexion. « Hum… Tu es un bon joueur de Quidditch ? » Lui dit-elle avec un sourire taquin, juste avant d’ajouter. « En réalité, j’en ai en tête, mais je ne voudrais pas que le joueur prenne la grosse tête… » Et ça, c’était de la provocation, parce qu’elle voulait voir s’il voudrait connaître ses fameuses qualités. En espérant juste qu’elle ne se retrouve pas prise au piège malgré elle. En venir aux racines dangereuses étaient… étranges, mais cela était amusant. Ils arrivaient toujours à partir sur des choses assez loufoques, mais Megan aimait ça car sa timidité était moins présente dans ce genre de moment. Et peut-être aussi parce qu’Allen arrivait assez facilement à abaisser ses barrières et à la mettre en confiance, ce qui la perturbait grandement, croyez-moi. Il parlait d’autres jolies blondes ? Il avait dit jolie ? Il la trouvait jolie ? En l’espace de quelques secondes, son esprit s’embrouilla tant les questions lui venaient, mais ce qu’elle retint était qu’il parlait d’autres filles et qu’elle n’aimait pas ça. Oui, elle était jalouse, et sa première réaction la trahit alors que son sourire disparut et qu’elle fronça légèrement les sourcils, un peu boudeuse. « Je ne vois pas d’autres blondes dans le coin ! » Se rendant compte de sa petite possessivité qui risquait de la trahir, elle tenta de se reprendre, voyant bien qu’il la charriait et retrouvant son petit sourire en le regardant tout en penchant la tête. « Ca te ferait beaucoup de boulot, de devoir protéger plein de filles. Si elles sont toutes aussi maladroites que moi, tu es mal barré… Il te faudra choisir et… je ne suis pas partageuse, alors fais bien ton choix ! » Lui lança-t-elle sur un ton de défi, le fixant avec un petit sourire taquin, comme pour donner le ton du second degré, même si au fond ce qu’elle venait d’affirmer était vrai. Elle en profita pour ajouter, la malice brûlant dans ses yeux. « Efficace ? Comme un produit ménager ? » Bon, c’était gratuit, mais elle aimait tellement son petit sourire espiègle… D’accord d’accord, elle aimait tout, ça vous va ?! Quelle faiblesse…

Comment en étaient-ils venus à parler de dragon, de licorne, de jardin et toute autre chose ? Encore en partant de rien. C’était tellement facile avec lui, il arrivait à lui faire oublier tous ses tracas et c’était l’une des nombreuses choses qu’elle aimait chez lui. Comment allait-elle faire pour se détacher de lui ? Elle se sentait tellement bête d’être si sensible à lui, une vraie petite idiote ! Par pur réflexe, elle lui demanda si cela le dérangerait de visiter son jardin comme il venait de le lui faire comprendre. Il y avait des similitudes avec leur discussion concernant Edward mais le sujet était réellement tout autre. Il lui demanda alors si Megan lui en ferait la visite, ce qui ne le dérangerait pas. Elle ne put contrôler un petit sourire ravi, les yeux pétillants sûrement un peu alors qu’elle baissa les yeux une petite seconde, les relevant vers l’aiglon. « Tu ne serais pas déçu, j’ai un jardin immense… quand tu veux. » Lui dit-elle en finissant avec douceur en maintenant son regard. En vrai, elle mentait, son jardin était assez petit et elle passait son temps dans celui d’Elliot ou sur la plage, voire les rues de Galway quand elle n’était pas gentiment dans sa maison. Mais si c’était la façon pour qu’il lui rende une petite visite… Pourquoi ne pas lui faire croire qu’elle avait un grand jardin. Pour la blague. « Marché conclu alors, je ne lui dirai que des choses gentilles sur toi. » Lui lança-t-elle avec un petit sourire alors qu’ils parlaient d’une garde alternée de leur licorne. Oui oui, ça partait loin ! Comme pour acquiescer son idée entre la garde de la licorne et du dragon, elle leva son index en approuvant d’un signe de tête enthousiaste. « Très bonne idée ! On fera comme ça ! Sauf si… sauf s’ils s’entendent et que les séparer est une torture. Hum… je me demande si je ne suis pas en train de me faire avoir avec tes idées… » Dit-elle d’un air septique accentué, alors qu’elle disait simplement ça pour le taquiner, une fois de plus. Cela ne ressemblait à rien, mais ils avaient le droit d’en arriver à quelque chose de ridicule. Ce qui était le cas mais Megan aimait bien. Surtout qu’Allen ne la laissait pas en reste et que c’était loin d’être fini. La preuve avec la baignade nocturne que l’aiglonne n’avait pas anticipée. Histoire de trouver une excuse pour ne pas goûter à l’eau de l’étang, elle affirma ne pas se baigner si elle n’avait pas de serviette, se disant qu’il ne pourrait pas trouver une alternative. Eh bien elle avait tort… Il était bien trop fort pour elle niveau taquinerie, sans nul doute ! Il lui montra sa veste et l’idée qu’il puisse la retirer pour lui permettre de se baigner la fit rougir. Eh oui, encore… une vraie plaie ce rougissement ! Il avait trouvé le moyen d’échapper à faire trempette mais elle n’avait pas encore dit son dernier mot ! « Je ne vais quand même t’enlever ce qui te permettra de ne pas avoir froid. » Tenta-t-elle de se défendre, bien qu’elle se doutait qu’il trouverait quelque chose à redire. Alors elle s’empressa d’ajouter : « Mais… si tu y tiens vraiment, tu ne me laisserais pas me baigner toute seule quand même. C’est loin d’être le rôle d’un protecteur ça… » Lui lança-t-elle d’un ton provocateur, comme pour le tester avec un petit sourire alors qu’elle se disait que cela ne l’aider en rien, elle était conquise, quoiqu’il dise…

Il dit aimer la voir rougir et, forcément, cela n’aida pas à enlever la couleur vive de ses joues. Elle s’en sentait gênée parce qu’elle-même ne supportait pas ça. Cela la trahissait bien souvent et elle n’arrivait pas à le contrôler. Encore moins face à Allen qui était loin de la rendre insensible. Rapidement, les deux jeunes gens avaient décidé d’avancer un peu, Megan en profitant pour attraper avec délicatesse le bras du garçon, ce qui lui fit louper un battement de cœur. C’était ridicule, peut-être, mais pour elle ce n’était pas rien. La proximité n’était pas rien, surtout avec le jeune Rivers, et elle en était perturbée autant qu’elle appréciait ça. S’ils tombaient, ce serait la faute du garçon, par pure galanterie… voilà ce qu’elle venait d’affirmer pour taquiner le garçon et sa réaction la fit rire, en accord avec lui. Ce que c’était agréable cette petite désinvolture, ça faisait bien trop longtemps que cela ne lui était pas arrivé ! Elle était ravie de voir qu’ils développaient une certaine complicité, cela lui faisait beaucoup de bien. Il était adorable, attentionné et protecteur. Une protection différente de celle d’Edward ou encore d’Elliot, deux protections qu’elle aimait énormément mais qui n’avait rien à voir avec celle qu’elle était en train de découvrir avec Allen. Elle espérait juste ne pas, encore, se faire de films…

Le jeune homme avait quelque chose à dire à Megan. Tout du moins c’était ce qu’il lui affirma et la curiosité de l’aiglonne était à son maximum. Elle appréhendait autant qu’elle était impatiente de savoir. Réveiller sa curiosité ? Oh, il ne la connaissait pas, c’était une curieuse née et elle n’avait même pas le temps de réveiller ce vice qu’il était déjà présent. « Elle est plus que réveillée là, ma curiosité, ce serait de la torture de me faire attendre… » Dit-elle en tentant les yeux suppliants alors qu’il lui disait qu’il allait lui dire, l’encourageant d’un regard impatient, presque émerveillé. Au fond d’elle, elle avait peur, mais elle se disait que ce pouvait être aussi une grosse bêtise, juste pour passer le temps, qui savait ? Quoiqu’il en soit, elle avait hâte de savoir… Et elle prenait beaucoup de plaisir à voir ce petit sourire taquin sur les lèvres d’Allen. Toujours à craquer et elle se battait avec elle-même pour ne pas lui montrer qu’elle était sensible à… tout, tout ce qu’il représentait, faisait ou disait. C’en était hallucinant ! Elle le fixait comme pour le pousser à le lui dire, voulant éviter de s’imaginer des tas et des tas de choses qui seraient loin d’être la réalité. Peut-être n’avait-il rien du tout à lui dire ? Elle n’en avait aucune idée mais elle profitait de ce moment pour observer le garçon, ses yeux plongés dans les siens, ce qui lui tirailla les entrailles et lui fit ressentir des sensations qu’elle n’avait jamais ressenti auparavant. Et elle savait ce que cela signifiait… Megan soutint le regard d’Allen un certain temps et il en faisait de même. Elle était bien mais cela la perturbait aussi tant elle avait l’impression de pouvoir déceler quelque chose dans ce fameux regard. Elle se disait qu’il était impossible que ce qu’elle ressente soit partagé mais elle avait l’espoir d’un petit quelque chose. Et elle aimait ce qu’elle voyait dans le regard du garçon. Sans pouvoir l’expliquer, d’ailleurs. Elle allait bien… bien mieux à ses côtés, il avait un effet positif sur elle et elle s’en était rendue compte dès leur véritable rencontre à l’infirmerie, ce qui s’était confirmé dans la salle commune et qui n’était que grandissant à l’instant-même. Déstabilisant. Ce qu’elle voulait désormais savoir était comment il se sentait. Etait-il aussi bien en ce moment qu’elle ? Appréciait-il cet instant partagé ? Oui, elle s’en posait bien trop des questions mais elle avait toujours été ainsi et cela n’aidait pas sous les beaux yeux de l’aiglon. Megan en avait profité pour augmenter un peu la proximité entre eux, bien qu’elle fasse très attention et qu’elle n’abuse pas, forcément, de toute façon ses émotions ne le supporteraient pas. Elle le sentit un peu se crisper et elle se demanda si cela n’était pas trop. Cependant son regard ne montrait pas qu’il en était gêné alors elle laissa faire, juste parce qu’elle se sentait bien. Lui aussi allait beaucoup mieux et c’était tout ce qu’elle avait besoin d’entendre. Elle lui sourit sincèrement, sans lâcher son regard qu’elle avait peur de mal interpréter. Il était si doux et captivant qu’elle avait peur qu’il lise bien trop de chose dans le sien tant elle se sentait éprise.
Alors qu’il avait détourné quelques secondes le regard, Megan en avait profité pour regarder le sol afin de se repérer un peu plus. Il avait repris la parole et elle releva les yeux vers lui (tant pis si elle avait mal au cou en le regardant depuis le temps, c’était pour une belle chose !) alors qu’il ne la regardait que par moment en lui expliquant ce qu’il voulait lui dire. Elle ne comprenait pas vraiment ce qu’il voulait dire. Ils avaient des points communs, c’était certain, elle s’en était vite aperçue. Mais c’était le « plus » qui l’intrigua. Surtout quand il dit en avoir remarqué un en particulier. Elle s’interrogea, comme pour essayer de lire entre les lignes. Pas le plus glorieux… mais en commun. Là, elle était perdue. Où voulait-il en venir ? De quel point commun parlait-il ? Son regard était interrogateur alors qu’elle passait de son visage à devant eux, en profitant pour réfléchir un peu alors qu’elle se sentait un peu à côté de la plaque. Elle savait qu’à trop réfléchir elle pourrait aller sur une fausse piste, et elle ne le souhaitait pas. Alors d’une voix un peu timide, voire honteuse de ne pas savoir de quoi il parlait, elle lui demanda : « De quel point commun s’agit-il ? » Elle s’était arrêtée et légèrement tournée vers lui comme pour lui faire un peu plus face, sans pour autant lâcher son bras, se demandant sincèrement ce que ce point en commun avait de si particulier pour qu’il puisse vouloir lui en parler.


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Message(#) Sujet: Re: Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible. ~ Megan&Allen [Terminé] Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.  ~ Megan&Allen [Terminé] EmptyVen 18 Aoû - 18:29


Allen

Megan
Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.

A mon grand désarroi, le tout petit instant que nous avions passé dans la forêt interdite avant d’être séparés resterait dans les mauvais souvenirs. Pourtant… il témoignait encore du destin qui m’avait fait croiser la route de Megan. Depuis l’infirmerie, je voyais certains signes, certaines évidences qui me seraient passées au dessus auparavant. Même si je ne m’en souvenais pas et que j’avais été bien trop idiot naïf pour le prendre en compte, notre route s’était croisée à nos débuts en tant qu’élèves, à Poudlard. Ce soir, c’était pareil… je ne l’avais pas cherchée en venant ici et mon esprit n’avait cessé de se diriger tristement vers Amélia (et Shae’). Sauf qu’elle se trouvait là, au même moment et quasiment au même endroit. Parler de la dernière soirée dans la salle commune n’était pas l’idée du siècle, mais plutôt inévitable. J’avais prévu d’en parler dans ma lettre, celle que j’avais prévu d’écrire à Megan, en temps voulu. Ce que je n’avais pas prévu, c’était de le faire de cette manière, en face à face. La jeune femme m’expliqua quel avait été le vrai souci, et je n’insistais pas… ayant toujours un peu de mal à comprendre, mais ayant à l’esprit l’aide précieuse de Shaelyn qui m’avait parlé « d’esprit embrouillé » et de difficultés à gérer une situation. Megan n’avait pas à se justifier, et à bien y regarder, partir et écourter la soirée avait été son droit… cela ne rendait pas la soirée moins déstabilisante qu’elle ne l’avait été.

La bonne nouvelle était de voir que nous n’avions pas perdu notre petit talent partagé pour la plaisanterie qui nous aidait, forcément, à penser à autre chose. Puisque nous en avions besoin comme jamais, je jouais dans le jeu avec Megan, finalement satisfait de voir que j’arrivais encore à sourire et à minimiser ma culpabilité qui se révélait toujours très envahissante. Puisque ses petits yeux le traduisaient, et parce qu’elle me l’avait dit, Megan aussi était concernée par le sort des autres élèves de Poudlard et par l’état de ses proches. Un moment compliqué pour chacun qu’il n’était pas simple de mettre de côté au profit du rire et des choses positives. Si j’avais croisé le chemin d’Elliot, c’était grâce à elle et j’avais le sentiment que j’allais m’entendre avec ce mec. Un bon point puisque j’avais cru comprendre qu’ils étaient proches ? Je n’osais pas encore demander quel lien bien précis les liait, mais je comptais bien l’apprendre au détour des conversations. En attendant, Megan m’amusa en me disant que lui retirer les échantillons promis était honteux, je haussais les épaules, feignant l’indifférence, mais elle ne serait pas dupe une seule seconde, je m’amusais avec elle et le sourire amusé qu’elle avait me laissait penser qu’elle le savait très bien. Me penchant légèrement dans sa direction, je lui soufflais : « Tu y tiens autant à ces échantillons ? J’aurais peut-être dû faire mon chantage autrement… » Puis, quand elle fit mine de réfléchir en me disant qu’il devait bien y avoir des qualités à trouver, je l’encourageais du regard, hochant la tête sans être forcément convaincu par l’allure de héro qu’elle mentionnait. La partie la plus intéressant de la conversation arriva après, quand elle tenta de se défendre de son propre statut de vraie supportrice. Impossible de ne pas sourire (voire même rire) en l’entendant et en la voyant se défendre et me parler des groupies qui, soit disant, nous suivaient toute la journée. Le plus modestement possible, je lui répondis en feignant le sérieux : « Oh…t’sais…quand tu as Snow Shiver à l’affiche, j’peux te dire que tu n’as pas le temps de les voir, les jolies groupies. J’ai bon espoir pour l’année prochaine. » Puis, pour ne pas avoir envie de partir dans un fou-rire, je continuais en lui disant : « Tu peux nous suivre si tu veux, je t’apprendrai à être une groupie discrète… » Je haussais les épaules pour donner une légère contenance à mes paroles, mais j’avais envie de rire et de la charrier encore un peu. Elle ne le prendrait pas mal car, au bout du compte, je n’arrivais pas à véritablement faire passer mes paroles pour du sérieux.
Elle tenta ensuite une qualité qui me fit hausser les sourcils, je ne commentais pas mais gardais l’air flatteur qui s’était imposé de lui-même. Je ne savais pas si c’était vrai et que j’étais réellement bon joueur, mais la qualité me plaisait. J’attendis ensuite qu’elle ait fini pour dire, pour ma défense : « Le joueur va prendre la grosse tête, ça ne fait aucun doute. Ca ira pour Allen. Tu peux y aller sans craintes, supportrice… » Je l’interrogeais du regard, jouant la carte de l’individu qui se distingue du joueur. D’ailleurs, j’avais joué sur les mots puisqu’elle avait bien dit « le joueur va prendre la grosse tête » et pas « tu vas prendre la grosse tête »… C’était une carte à jouer, non ? Megan ne se ferait évidemment pas avoir, mais c’était drôle. J’adorais l’air qu’elle prenait quand elle jouait pleinement au jeu et il n’y avait rien de plus adorable à voir. Bien sûr, je tentais ma chance et sondais sa réaction en parlant de jolies blondes à secourir quand notre conversation se fixa sur les racines dangereuses à éviter. Une personne qui écouterait notre conversation aurait sans doute plus peur de se promener ici que dans la forêt interdite. Plissant les yeux, je lui assurais la chose suivante : « Elles sortent à la tombée de la nuit, dans quelques minutes, j’aurais ma chance ! » Et si je profitais plutôt sur la chance d’avoir CETTE petite blonde avec moi et pas une autre ? Il était évident qu’aucune autre n’avait la moindre chance d’attirer mon attention ce soir…. Incapable de ne pas sourire en l’entendant reprendre ses justifications (boulot trop difficile, filles maladroites, choix à faire), je la laissais aller jusqu’au bout. Mon amusement ne faisait que croitre au fur et à mesure et l’envie de continuer à la provoquer de la même manière ne manquait pas, rien que pour une démonstration dans le genre de celle que je venais d’avoir ! « C’est si elles sont si mignonnes que toi que je suis mal barré… Bon, puisque tu ne partages pas, il va falloir que les filles en question soient débrouillardes…. » et pour la taquiner au maximum, j’ajoutais : « Je vais me faire lyncher pour les joueurs si je perds nos vraies supportrices ! » J’avançais de quelques pas, l’envie de rire ne me quittait pas et j’ajoutais « Tes arguments étaient efficaces, j’ai choisi… ! » Et je n’avais pas choisi parce qu’elle était la seule vraie supportrice que je voulais soi-disant garder. J’étais persuadé qu’elle le savait parfaitement et que l’idée du choix n’avait même pas lieu d’être. Lui dire clairement m’effleurait parfois l’esprit et je me voyais bien lui dire qu’il n’y avait que très peu de chances que je puisse remarquer une autre blonde passer, tellement j’étais occupé à la regarder, elle. Mais c’était un peu trop… plaisanter était facile et j’espérais continuer sur notre lancée, celle qui nous permettait d’oublier un peu les temps compliqués.

La licorne et le dragon que nous possédions dans nos rêves nous aidaient aussi à relativiser et à passer une bonne soirée. Nous en étions arrivés à une situation à laquelle nous étions presque en train de croire. Du moins, c’était vrai pour son jardin et l’idée de m’y retrouver. Je n’avais aucune raison de me retrouver à Galway, encore moins dans le jardin de Megan, mais si cela impliquait l’idée de la voir en dehors de l’école, en dehors de tout ce que nous connaissions déjà… je n’étais pas contre. Penser ainsi était idiot, elle ne m’y invitait pas…quoique… je ne savais pas vraiment s’il y avait un message dans ses paroles. Je continuais de m’interroger quand elle approuva toutes les idées pour la garde de nos créatures…d’ailleurs, je ne pus m’empêcher de déceler un autre message dans ses paroles. Si ça n’était pas la définition même de « devenir cinglé » ! Elle me parlait de torture à l’idée de les séparer… et je la dévisageais un instant, me demandant qui il était question de séparer exactement. Je m’imaginais des choses, Megan parlait du dragon et de la licorne imaginaires, rien d’autre. Pourtant, je ne m’empêchais de répliquer : « Mauvaise idée que de tenter de séparer ce qui est inséparable… » Il fallait que je détourne les yeux, de manière urgente ! J’étais prêt à parier qu’elle comprendrait que je parlais à moitié de la licorne et du dragon. Heureusement pour moi, l’idée de se baigner nous occupa un peu l’esprit.

Megan insistait sur l’idée de ne pas le faire seule et tentait de me convaincre de l’accompagner. L’eau n’était pas l’élément qui me rendait le plus à l’aise….et conscient qu’il faisait nuit, je haussais les épaules avant de l’attirer au plus près de l’étang. « Bon, bien… » J’avançais en sa compagnie près de l’eau qui n’était pas loin ; nous étions en train de faire le tour de l’étang depuis tout à l’heure, la distance n’était pas énorme. En m’approchant, je tournais légèrement le regard vers la jeune femme, grimaçant légèrement avant de dire : « Hhmm… Je vais avoir aussi froid en entrant là-dedans qu’en enlevant ma veste… Et quand on va sortir, c’est toi qui auras ma veste. J’me fais avoir dans l’histoire, c’est aussi une question de galanterie, c’est ça ? » Je lui adressais un petit sourire en coin, essayant de trouver des excuses pour échapper à l’eau ! « Tu es sûre de vouloir y aller ? J’ai entendu un bruit… Si tu rencontres un second danger ce soir, je vais faire ce que je peux, je ne te promets rien… Je dirais que le danger est moindre… par là ! » J’avançais encore de quelques pas, nous éloignant du bord de l’étang et, je profitais d’ailleurs de l’occasion pour dire à la jeune femme que j’avais quelque chose à lui dire plus tard dans la soirée.

Comme je l’imaginais, elle tenta de savoir tout de suite et usa de quelques petits arguments pour avoir gain de cause. Je roulais légèrement les yeux, ne prenant pas en compte le terme de « torture » qu’elle utilisait pour essayer de m’avoir et me faire parler plus vite qu’il ne le fallait. Elle voulait savoir, maintenant, tout de suite et je prenais un malin plaisir à la faire patienter un tout petit peu. La balade était, de toute façon, très agréable. Je la taquinais encore un peu en lui disant : « Ta curiosité est bien réveillée mais qu’est-ce qu’il en est de toi ? Hm ? Tu trébuches sur des racines, j’peux me poser quelques questions… ! » Évidemment, cette discussion n’avait pas d’importance parce que je savais que sa curiosité prenait désormais le dessus, et parce que moi, je pensais aussi à un tas de choses … notamment aux petits yeux qui me fixaient et qui ne se détournaient pas. Elle ne fuyait plus comme avant…C’était peut-être question de secondes, mais le changement était flagrant et, dépourvu de toute envie de tourner le regard pour de ne pas installer de situation gênante, je continuais de la regarder tant que l’instant durait. Y’avait-il besoin d’une vraie explication au fait qu’elle attirait mon attention plus que n’importe quelle fille ? Que c’était elle que je cherchais du regard quand il y avait un peu de monde ? Ou qui me traînait dans l’esprit quand j’essayais de penser à autre chose qu’à Shae’…et Amélia… ? Peut-être pas…C’était comme ça. Ce soir, nous étions en tête à tête pour la troisième fois et je pensais pour la troisième fois la même chose : Quelle fille ! Belle, mais si ce n’était que ça… Megan avait tout ce que les autres n’avaient pas. Raison de plus d’être dans tous mes états quand elle s’approcha un peu plus de moi, mais ça, c’était quelque chose qui se gérait. Même si Shae’ et Amélia ne quittaient pas mon esprit et que les savoir en difficulté continuait de me rendre malade, j’allais mieux et je n’avais pas dit ça à la jeune femme pour lui faire plaisir ou parce que c’était ce qu’il fallait répondre. Si j’allais mieux, c’était uniquement grâce aux paroles que nous venions d’échanger et aux derniers instants écoulés.

Je ne savais pas si nous avions un vrai but à atteindre dans notre promenade, mais je ne m’en formalisais pas, décidé à lui dire ce que j’avais en tête depuis un certain nombre de minutes déjà. N’ayant pas spécialement envie de revenir sur la soirée à la salle commune (comme c’était convenu), je me fis la promesse de rester assez vague. Megan s’arrêta, j’en fis de même avant de dire : « J’crois que…. » Et puisque je n’y avais pas réfléchi, je n’avais aucune idée de la manière dont je pouvais tourner le truc ; la spontanéité allait donc être ma seule arme. « …que j’ai aussi peur que toi de ne pas être à la hauteur… ou de te décevoir. Je croyais même que c’était ce qui s’était précisément produit et curieusement, j’ai retourné la situation dans tous les sens pour trouver ce que j’avais fait pour te décevoir. Tu m’as dit que tu croyais m’avoir déçu, et c’est parfaitement ce que j’ai cru aussi. Tu as tellement de passions, tellement de choses à raconter… à montrer… tu es si jolie…toujours gentille… que je n’ai pas arrêté de me dire que je n’étais pas à la hauteur tout en voulant l’être. » Nous n’avancions toujours pas, j’étais face à elle et ma main se leva toute seule pour aller rencontrer sa joue (mouais.. c’est ce qu’on dit !). J’arrêtais mon geste après une ou deux petite seconde, me justifiant dans un petit rire : « Hmm…désolé ! Je pense qu’on partage cette espèce d’angoisse de décevoir l’autre. Voilà le point commun… et pour ma part, je ne me l’explique pas… » Ou presque pas. En réalité, je ne me posais pas autant de questions en règle générale, je lui avais d’ailleurs demandé pourquoi elle s’en posait autant, mais force était de constater que j’en faisais de même. J’avais une crainte inconsidérable de la faire fuir de nouveau, ce soir, et pourtant, je ne me ressoudais pas à ne pas être honnête avec elle. Je savais que nous ne devions pas être séparés…du moins, c’était ce que je voulais égoïstement : ne plus la quitter. Cela n’aurait pas dû se produire l’autre soir…dans la forêt.. Sauf que rien n’était aussi simple, aussi limpide. J’étais tellement novice et, d’après mon humble avis, tellement peu intéressant pour une si jolie jeune fille que j’y voyais un certain nombre de difficultés.





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Message(#) Sujet: Re: Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible. ~ Megan&Allen [Terminé] Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.  ~ Megan&Allen [Terminé] EmptySam 19 Aoû - 1:53


Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.
La plaisanterie était la plus belle échappatoire à la dépression que les deux jeunes gens aient trouvé. Megan avait besoin de se changer les idées, même si de bien mauvaises pensées occupaient toujours son esprit, et elle se doutait qu’il en était de même pour Allen. Il savait y faire avec la taquinerie, et l’aiglonne était assez à l’aise avec lui pour se prendre au jeu. Il rendait les choses tellement faciles… Ce qui était certain était que la jeune Euston ne souhaitait pas que les échantillons que le garçon lui avait promis lui soient retirés. Ce n’était peut-être qu’une blague mais, en soit, les propositions étaient très intéressantes. Geindre d’être vexée n’était pas aisé mais elle s’en amusa, surtout quand il lui répondit qu’il aurait dû faire son chantage autrement. Intriguée, elle ne put s’empêcher de réagir du tac au tac : « Et quel genre de chantage aurais-tu dû faire ? » Elle haussa les sourcils sur le ton de l’accusation, mêlant une certaine espièglerie et un amusement appuyé. Il en vint à l’accuser sur son statut de supportrice et, là encore, elle réagit rapidement. Elle joua sur ses mots alors qu’il se mit à parler de l’ancien capitaine des Serpentard, faisant en sorte de jouer la gamine émerveillée par un tel garçon. « Oh… Oui, Snow Shiver. A croire qu’il n’y a pas de meilleurs matchs qu’avec les serpents… » Lui lança-t-elle sur le ton de la provocation. En vrai, elle s’en moquait bien de ce garçon. Oui, d’accord, il était vraiment beau, mais elle n’avait pas d’yeux pour lui. Elle était obnubilée depuis des années que par un autre joueur donc bon… Evidemment, il n’était pas question de le dire au concerné, et c’était bien plus facile de l’embêter et de le mettre un peu sur la défense, disant totalement l’inverse de ce qu’elle pensait. Amusée, elle reprit : « Ne sois pas si modeste, je suis sûre que tu as tes propres groupies ! » Il en avait au moins une ! Hum… Enfin, malheureusement elle se doutait qu’il y en avait d’autres, mais elle préféra chasser cette sale idée de ses pensées. « Oh… Toi, tu m’apprendras à être une groupie discrète ? Je demande à voir ! » Lui lança-t-elle dans un petit rire comme en le mettant au défi de jouer lui-même les groupies. Ce pourrait être très drôle ! Ridicule, mais amusant.
Sa réaction concernant sa qualité de bon joueur la fit sourire. Il parlait de lui à la troisième personne et cela lui fit rouler des yeux avec malice alors qu’elle lui répondit : « On dirait que le joueur a déjà pris la grosse tête. Tant pis, je trouverai bien à supporter un autre merveilleux joueur… Voyons voir… Quel joueur mérite mon attention… » Elle fit mine de réfléchir, une fois de plus, par pure plaisanterie. Elle se fichait royalement des autres joueurs, des autres garçons, mais pour la blague elle était prête à faire croire, encore et toujours, le contraire. Et parce qu’au moins, ainsi, elle pouvait se protéger. Très important !
Les voilà à parler des racines, de leur dangerosité et… de blondes. Totalement n’importe quoi mais à croire que c’était ce n’importe quoi qui leur plaisait. « Si ces fameuses blondes sortent à la tombée de la nuit, je crains de voir leur état décomposé… » Lança-t-elle, accompagné d’une grimace, en imaginant des zombies blondinettes arrivées vers Allen pour être sauvées. En fait, l’idée était plutôt amusante et sa moue dégoûtée se transforma bien vite en sourire espiègle. Et puis, elle ne voulait pas qu’il s’occupe d’autres blondes ! Ni d’autres filles d’ailleurs ! Mais évidemment qu’elle gardait bien précieusement cette pensée pour elle. Megan sentit alors ses joues chauffer quand il parla de filles « si mignonnes que toi… » bloquant sur ces simples mots avec un petit sourire gêné. Il la trouvait mignonne ? Vraiment ? Cela lui faisait aussi chaud au cœur qu’au visage, et elle baissa discrètement la tête pour ne pas qu’il le remarque. Heureusement que l’obscurité jouait en sa faveur ! Elle finit alors par hausser les épaules en relevant la tête vers le garçon. « Débrouillardes ou qu’elles se trouvent quelqu’un d’autre. Il pourrait m’arriver des ennuis si tu t’occupais d’autres filles, tu t’en mordrais les doigts ! » Ou pas. Il s’en ficherait sûrement mais c’était le seul argument, qui ne la trahissait pas trop, qui lui vint. Elle pouffa alors de rire lorsqu’il parla du fait d’être possiblement lynché par les autres joueurs s’il perdait leurs vraies supportrices. « Si vous les perdez, c’était qu’elles n’étaient pas de vraies supportrices. A bon entendeur… » S’amusa-t-elle à dire avec malice alors qu’elle levait les yeux au ciel en pinçant ses lèvres pour ne pas rire. Elle avança en même temps que lui, appréciant cette désinvolture et ne souhaitant pas que cela s’arrête. Là, malgré elle, un sourire plus enthousiaste et ravi prit place sur ses lèvres alors qu’il disait avoir choisi, non sans oublier de parler d’efficacité… En soit, elle ne pouvait pas être sûre de ce qu’il avait choisi, mais elle pensait avoir capté le sous-entendus et celui-ci lui plaisait assez. « Tu ne le regretteras pas. » Lui souffla-t-elle avec un petit sourire avant de détourner les yeux, se demandant si le second degré était d’actualité pour tout. Est-ce que tout était à prendre à la rigolade ou avait-elle le droit d’espérer un minimum ? Vu les battements de son cœur qui la trahissaient, la deuxième option se faisait malgré elle.

Oui oui, vous avez bien lu, ils étaient réellement en train de parler d’une garde alternée d’une licorne et d’un dragon. En soit, était-ce toujours le sujet ou y avait-il un sens caché derrière tout ça ? Megan craignait de se faire des films mais elle ne pouvait s’empêcher d’y voir un double sens qui l’arrangeait bien. Si seulement… L’aiglonne osa dire que les deux créatures ne voulaient peut-être pas être séparées. Etait-ce le cas ? A ce moment précis, elle capta le regard d’Allen, la dévisageant, et elle se sentit un peu mal à l’aise. Elle soutint cependant son regard mais elle avait peur d’avoir dit une bêtise, d’avoir fait de trop gros sous-entendus et pire, d’avoir peut-être été totalement à côté de la plaque. Par Merlin Megan, tu t’emballais trop là ! La réplique du garçon lui fit presque penser qu’elle ne se trompait pas mais… rien n’était sûr, et elle doutait toujours quand il s’agissait d’elle-même. Non non, clairement, elle voyait des signes là où il n’y en avait pas, n’oublions pas que c’était d’Allen dont il s’agissait, ce jeune homme si doux, attentionné et mignon à en tomber par terre. Hum… Megan, retour sur Terre exigé ! Fixant toujours le jeune Rivers alors qu’il détournait lui-même les yeux, elle tenta : « Ne les séparons pas alors… ». Etrangement, elle parlait sérieusement comme si ce sujet était réel. Enfin, l’un des sens de ce sujet l’était… pour elle…

Se baigner. Megan n’était jamais contre l’idée. Sauf quand il s’agissait d’un étang où l’inconnu y résidait, en pleine nuit, et avec un froid qui se manifestait de plus en plus. La négociation était en cours pour que l’aiglon l’accompagne dans l’eau, bien qu’elle n’ait en réalité aucune envie d’y mettre les pieds. Pour le moment. Elle ne disait pas non en plein jour, avec une visibilité certaine ! Alors qu’elle lui exposa son idée, Allen avait tourné un peu leur marche vers l’étendue d’eau qui se trouvait à quelques mètres d’eux. L’argument du garçon était loin d’être mauvais alors qu’il disait avoir sûrement encore plus froid en entrant dans l’eau qu’en enlevant sa veste. Sa veste… sur les épaules de Megan… l’idée la faisait frémir d’avance mais elle lutta contre cette idée pour revenir à la réalité. Alors qu’il finit sa petite histoire par la galanterie, elle lui sourit en acquiesçant ses dires d’un signe de tête. « Parfaitement ! De la pure galanterie, appréciable de toute gente féminine. » Puis elle ajouta avec malice : « S’il n’y a que ça, je te prêterai ma veste… ce sera très drôle de voir l’échange ! » C’était idiot. Elle pourrait prendre sa propre veste et lui la sienne mais cette niaiserie à l’état pur lui était venue et le pire était qu’elle affichait un petit sourire amusé à cette idiotie. Pour l’embêter, quand il lui demanda si elle était sûre de vouloir y aller, elle approuva une nouvelle fois, feignant une certaine détermination qu’elle n’avait en définitive pas à l’heure actuelle pour cette petite mésaventure. « Ca me donne encore plus envie d’aller y faire un tour. Un monstre des profondeurs, de quoi tester le courage de mon nouveau protecteur… tentant non ? » Là encore, elle le mettait au défi, et c’était vraiment très amusant ! Cependant, il l’éloigna de l’étang avec une douceur et une certaine espièglerie, ce à quoi elle sourit un peu pour elle-même. Ce fut à ce moment précis qu’il lui avoua avoir quelque chose à lui dire… et là, sa curiosité venait de se mettre en mode impatiente !

Elle voulait savoir. Il la faisait languir et elle n’avait qu’une idée en tête : qu’il lui dise cette fameuse chose. Tellement de choses lui venaient en tête qu’elle devait savoir avant d’imaginer tout et n’importe quoi. Ce qui était, d’ailleurs, déjà en train de se produire. Elle marchait machinalement, l’observant, alors qu’il lui demandait si elle était aussi bien réveillée que sa curiosité, la charriant sur sa mésaventure d’avant avec les racines. « Je suis réveillée et prête à écouter ! Ce sont les racines qui m’ont attaquée ! » Dit-elle avec un petit sourire, comme une gamine qui attendait avec impatience ses cadeaux de Noël. Pauvre Allen, il devait la prendre pour une folle ! Elle le fixait et elle aimait le regard qu’il avait. Cela la faisait littéralement craquer et elle n’arrivait plus à se détourner de ses yeux. Même si elle était gênée, elle ne pouvait plus quitter son regard plus de quelques secondes. Est-ce que vous pensez qu’elle était conquise ? Je le craignais, pour ma part… Elle ne se languissait pas de regarder son visage, elle en était même captivée et bien que sa curiosité soit au maximum, elle profitait de chaque instant pour réaliser la chance qu’elle avait d’être si proche de lui. Elle finit alors par se mettre un peu plus en face de lui, sans pour autant lâcher son bras qui gardait un contact physique avec le beau garçon. Elle ne le lâchait pas des yeux comme pour espérer que cela l’incite à lui en dire plus. Ce qui était certain, c’était qu’elle ne s’attendait pas le moins du monde à la suite…
Il commença et en quelques secondes à peine, elle se mit à boire ses paroles, sentant les battements de son cœur s’accélérer et ses mains se mettant légèrement à trembler d’émotion. Il lui disait vraiment cela ou rêvait-elle ? …J’ai aussi peur que toi de ne pas être à la hauteur… ou de te décevoir.. Jamais il ne l’avait déçu ! Bien au contraire, il avait été parfait, lui ! Elle l’avait fait douter et elle en culpabilisait encore plus en lui avouant cela. Etait-il aussi désorienté qu’elle ? Pourquoi ne voulait-il pas la décevoir ? Parce que pour sa part, elle savait pourquoi… elle sentait bien son cœur battre la chamade et ses entrailles se serrer sous ses doux regards. Mais lui ? La suite la déstabilisa encore plus et son cœur allait sûrement exploser dans sa poitrine tant elle ne croyait pas ce qu’elle était en train d’entendre. Des compliments… Enfin, pas juste des compliments, une sincérité qui la touchait et qui lui faisait ressentir des choses qu’elle n’avait jamais ressenties auparavant. Elle rougissait, elle le sentait, et elle espérait qu’il ne la voie pas mais là rien d’autre n’avait d’important que les lèvres, les yeux et le visage du garçon. Elle n’arrivait pas à le lâcher des yeux tant elle était perturbée par ses mots. Elle avait du mal à y croire mais pourquoi jouerait-il avec elle sur un tel sujet ? Il était à la hauteur ! Bien plus qu’elle d’ailleurs. Il n’avait jamais fui, il avait toujours été respectueux, compréhensif et bienveillant. Que demander de plus de la part d’un garçon qui vous faisait un effet comme aucun autre ? Il s’arrêta alors et sa main s’abandonna jusqu’à sa joue. A ce contact, elle frissonna et ferma quelques secondes les yeux comme pour apprécier ce moment. Elle les rouvrit quand il retira sa main, recaptant son regard, regrettant l’arrêt de son geste. Effectivement, comme il le disait, ils avaient l’air de partager cette espèce d’angoisse de décevoir l’autre… et pourtant il ne l’avait jamais déçue. Elle passait d’un de ses yeux à l’autres avant d’attraper la main qu’il venait de retirer, d’un geste doux et qu’elle tentait mesuré. « Un… un sacré point en commun… » Dit-elle avec un petit sourire avant d’ajouter : « Il y a juste quelque chose qui ne colle pas… » Lui avoua-t-elle d’un ton posé, les yeux remplis d’une émotion indéfinissable. « … Tu ne m’as jamais déçu. Tu as toujours été compréhensif et… doux, bienveillant. Tu… tu es l’une des plus belles personnes que je n’ai jamais rencontrée et je ne vois pas comment tu pourrais me décevoir. Je… enfin je suis désolée de t’avoir fait ressentir ça car… en fait c’est tout l’inverse. Tu… enfin… » Reprends ton souffle Megan, respire ! Elle tenta de calmer un peu son cœur qui tambourinait et expira de façon silencieuse, reprenant : « Ne te moque pas mais… je… je vais te dire un… secret. » Là, elle détourna quelques secondes les yeux, un peu gênée et caressant nerveusement la main du garçon de son pouce. « Si je me souviens de notre rencontre c’est que… disons que pendant toutes ces années tu n’es jamais passé inaperçu pour moi. Je te savais, là, dans la même maison, une classe au-dessus de la mienne, jouant au Quidditch et aimant étudier. » Rapidement, elle se rattrapa en relevant les yeux vers lui, un peu paniquée. « Enfin je ne t’espionnais pas hein. Mais… hum… Disons que je gardais un bon souvenir de notre premier échange et… apprendre à te connaître n’a fait que me déstabiliser encore plus. Parce qu’en plus je me doute que je ne suis pas la seule à être… hum… sensible… et… » Ses yeux brillaient presque tant elle était émue de lui dire tout ça et angoissée en même temps. « … Regarde-toi ! Mignon, adorable, intelligent, drôle… Je… » Elle sourit lui disant, droit dans les yeux : « Des qualités, j’en ai à revendre pour toi et, tu as raison, j’ai peur de ne pas être à la hauteur et de te décevoir… tu ne le mérites tellement pas. » Avoua-t-elle enfin dans un souffle baissant la tête alors qu’elle se sentait libérée d’un poids et hyper stressée en même temps. Elle venait de se confier, de se mettre à nue… et elle se sentait plus gênée que jamais, craignant de s’être un peu trop dévoilée. Cependant, elle espérait… Oui, elle avait la naïveté, au vu de ses précédentes paroles, d’espérer. De toute façon, elle l’était, captivée par ce garçon.


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Message(#) Sujet: Re: Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible. ~ Megan&Allen [Terminé] Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.  ~ Megan&Allen [Terminé] EmptyLun 21 Aoû - 18:39


Allen

Megan
Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.

Même constat que la fois précédente : je n’avais pas prévu le cours de cette soirée et cela n’était pas pour me déplaire. Après un échange de nouvelles sur nos proches et nous-mêmes, nous en étions arrivés aux généralités, celles qui nous faisaient bien rire et que nous trouvions sans aucun problème. Megan marchait très bien dans le jeu et je prenais beaucoup de plaisir à participer à tout ça, sachant que rire nous aidait énormément à penser à autre chose qu’aux difficultés récemment rencontrées (pour ne pas dire « difficultés actuelles »). « Hum…. J’aurais probablement dû rajouter des petits intérêts en plus des qualités… C’est très sympa de se voir énumérer toutes ses qualités, mais ce n’est pas assez palpable à mon goût ! » Je roulais tout de suite les yeux en signe de plaisanterie. Si elle me demandait ce que je voyais exactement par « chose palpable », j’étais bien incapable de lui répondre, bien trop occupé à plaisanter de la situation ! L’amusement ne fit que s’accentuer quand elle me fournit une réponse à la mention de Snow Shiver.« Oh… il s’en va, quel dommage ! » Je lui lançais un regard qui ne compatissait pas vraiment, et bien sûr, je l’accentuais un peu pour la blague. Shiver nous faisait de l’ombre et maintenant qu’il avait fini (difficilement) ses études, il allait aller voir ailleurs et cesser de capter le regard de toutes les nanas. Quoiqu’à bien y réfléchir… j’en avais toujours eu strictement rien à foutre des agissements de Shiver alors l’un dans l’autre…rien ne me changeait vraiment. En plaisanter avec Megan me faisait bien rire car je voyais clair dans son petit jeu… Petit jeu qui était le même que moi, d’ailleurs. Je continuais sur la même lancée avec l’idée des groupies, hochant vivement la tête en lui confirmant la présence de groupies : « Un petit tas de groupies bien sympas, à tous les points de vue ! Mais des discrètes… c’est moins répandu, je demande à voir et j’attends que tu me confirmes avoir envie d’apprendre à en devenir une. » Peut-être pas très flatteur, vu comme ça, mais la groupie qu’elle pouvait devenir avait de grandes chances de retenir toute mon attention. Quant aux autres, elles n’existaient pas ! Megan devait le savoir, mais j’adorais la voir jouer le jeu. Suite à cela, je haussais un sourcil en attendant qu’elle me donne le nom du joueur qui méritait son attention et qui n’avait pas pris la grosse tête. Après quelques secondes, je lui demandais : « Alors ? Qui ? Il semble compliqué à trouver ce joueur… » Sauf que je savais qu’elle en trouverait un, sûrement pas le moins agréable à regarder. J’en riais d’avance, pas pour ce qu’elle allait me répondre, mais pour la petite lutte mutuelle parfaitement drôle !

Le sujet des blondes imaginaires traînant autour de l’étang était également toujours d’actualité et la réponse de Megan me fit sourire. Pour le jeu, je gardais un air sérieux maîtrisé pour lui dire : « Elles sont plus sauvages comme ça… ça sera encore plus sympa… » Je lui jetais un petit coup d’œil espérant voir sa réaction. Je lui sortais de belles conneries. Je pensais pouvoir tenir longtemps et maintenant l’idée de mes blondes …. Sauf que comme je venais de lui indiquer, je ne pensais pas trouver de blonde aussi jolie qu’elle et le choix fut assez vite fait. C’était bien sûr elle que je choisissais de secourir… ! Il n’y avait aucun doute là-dessus.

Notre conversation de licornes et de dragons me donnait un sentiment de déjà-vu. Pas que nous soyons déjà partis dans de tels délires à propos de ces créatures, mais c’était surtout que la discussion avait fini par se remplir de sous-entendus et d’échanges de regards … La soirée à la salle commune me revenait toujours en tête et il était bien question des meilleures parties de cette soirée. Là encore, je ne pouvais pas la quitter du regard et c’était évidemment plus fort que moi. Elle était belle à en crever et l’envie de ne pas la quitter, elle, était bien présente. Le prétexte des créatures était plutôt bon et je me demandais si elle avait compris le sous-entendu de mes dernières paroles … Je relevais la tête pour essayer de le savoir quand elle me confirma qu’il ne fallait pas les séparer. Impossible de ne pas sonder son regard ; je relevais aussitôt la tête avant de laisser un petit sourire grandir sur mes lèvres. Nous étions d’accord : ne pas les séparer….

L’idée de se baigner était clairement mauvaise, et elle était uniquement issue de toutes les plaisanteries qui avaient occupé notre conversation jusqu’à maintenant. Je n’étais pas prêt à laisser Megan se baigner là-dedans toute seule….et puisque je n’étais globalement pas prêt à y aller tout court, la logique voulait que personne n’aille ce baigner ! Parfaite conclusion ! Cela ne nous empêchait pas de nous taquiner légèrement et force était de constater que Megan gagnait la partie sans trop de problèmes. Je roulais les yeux quand elle mit en avant l’idée de me prêter sa propre veste, en échange et m’exclamais : « Tu es contente de ton idée, hum ?! Sauf que le super galant que je suis doit t’informer qu’il n’a pas froid ! Tu vas donc devoir trouver une autre manière de te moquer de moi… » Je pinçais les lèvres pour m’empêcher de rire à la suite. Elle me cherchait, c’était évident, mais elle ne se doutait pas que ses paroles et son attitude n’avaient qu’une seule conséquence : me faire fondre. Bien sûr, je n’avais pas l’intention de me laisser faire et je plissais légèrement les yeux avant de lui dire : « Très tentant ! J’ai bien l’intention de faire l’unanimité auprès de mes futures protégées… j’apprécie tes efforts pour m’aider à embellir le CV en testant mon courage. » A mi-voix, j’ajoutais : « Tu n’hésiteras pas à témoigner en ma faveur, n’est-ce pas ? » Je levais un sourcil interrogateur, essayant de retourner la situation à mon avantage. Retour de belles blondes qui ne lui arrivaient pas à la cheville mais qui m’étaient utiles pour provoquer quelque chose chez Megan.

C’est en cours de chemin pour nous éloigner un peu de l’étang que je lui fis savoir que j’avais une chose à lui dire. Cela ne me semblait pas être la révélation du siècle mais plutôt un constat auquel je ne pouvais échapper et que j’avais envie de partager avec elle. Bien sûr, elle voulait savoir le plus rapidement possible et moi, je luttais pour tenir un peu plus longtemps et la faire patienter alors que ses yeux qui ne quittaient plus les miens avaient déjà raison de ma volonté. Abandonnant bien vite toute taquinerie que j’avais en réserve, je lui exposais les faits.

Finalement, je n’eus pas trop de mal avec la spontanéité. Je savais ce que je voulais lui dire et même si je n’avais pas ignoré le risque de dire quelque chose de maladroit, j’étais content à la fin de ma tirade. D’une certaine façon, je me demandais encore moi-même où je voulais en venir en lui avouant tout ça, mais c’était fait ! Et s’il fallait continuer à parler ainsi pour avoir ses yeux magnifiques me regardant fixement, c’était sans problème…. Je me doutais qu’elle allait me répondre, mais je n’avais pas prévu d’avoir affaire à des paroles aussi troublantes …déroutantes… Selon elle, je ne la décevais pas. C’était peut-être vrai, mais la crainte que ça soit le cas n’était pas pour autant absente du tableau ; j’avais un sentiment d’inaccessibilité la concernant et pour la toute première fois, ce sentiment me posait problème. Néanmoins, ses paroles me firent clairement sourire et je m’empêchais à tout prix de l’interrompre pour écouter le moindre de ses mots. Est-ce que je pouvais répondre quelque chose à ça de toute façon ?
Sans pouvoir m’en empêcher, j’écarquillais légèrement les yeux quand elle me parla de secret dans une expression pleine d’interrogation. Je commençais rapidement à imaginer ce qu’elle allait bien pouvoir dire mais je n’eus pas le temps de trouver une seule hypothèse qu’elle se lança tout de suite, mentionnant de nouveau notre première rencontre et de l’un des sentiments dont elle ne m’avait pas vraiment parlé auparavant. Je ne m’y attendais pas ! Et même s’il était facile de continuer à me voiler la face, j’étais désormais sûr qu’il fallait que j’arrête ça de toute urgence. Si j’avais encore les capacités pour comprendre ce qu’elle me disait, elle m’avait « vu » depuis le petit échange de première année et….et quoi exactement ? Elle avait bien dit « tu n’es jamais passé inaperçu pour moi », je n’avais pas rêvé cette phrase ? De même que celle où elle disait qu’elle était déstabilisée… ? J’étais complètement perdu dans ce que je devais comprendre réellement de tout ça, mais en même temps totalement décidé à ce que les messages que nous tentions de nous échanger aboutissent à une réalité. De ma main libre, celle qui n’était pas dans la sienne, je me cachais légèrement le visage quelques secondes en l’entendant me faire une petite liste de compliments que je ne méritais probablement pas. En l’occurrence il était évident que je manquais des qualités m’aidant à avoir totalement confiance en moi.
Je relevais timidement les yeux vers elle pour constater qu’elle arrivait au bout de ce qu’elle voulait me dire. Un seul Waouh me vint à l’esprit mais je devais rester lucide et ne pas gâcher l’instant. « Qu’est-ce qu’on fait ? Le concours de celui qui aura le plus de compliments sur l’autre ? Je pense avoir mes chances… » Petit sous-entendu gratuit que je devais encore à ma spontanéité tellement mon esprit n’était plus assez clair. « Rends-toi un peu compte….j’ai craqué au bout de deux rendez-vous… le troisième est en train de m’achever et tu penses encore me décevoir…. » Je ne la quittais pas des yeux une seconde tout en secouant la tête de gauche à droite, histoire de lui confirmer silencieusement qu’elle ne me décevait pas pour une quelconque raison. Me rappelant de paroles que nous avions eues quelques instants auparavant, je pris la parole de nouveau pour dire : « Je ne sais pas ce que tu as dans l’esprit exactement, mais si ça implique « la proximité et tout ce qu’on est en train de créer », saches que c’est réciproque… plus que tu ne peux l’imaginer… Je ne sais d’ailleurs toujours pas comment je fais pour me retenir de… » Avec une légèrement précipitation, je liais notre seconde main libre en glissant mes doigts entre les siens avant de lui dire : « Je ne veux pas te faire fuir…. » Ce que je venais de lui dire pouvait la faire fuir mais je ne pouvais pas faire autrement que d’être honnête, non seulement avec moi-même puis avec elle. Mon esprit était envahi de questions comme celle de savoir si elle allait bien vouloir croire à tout ce que je lui disais sans douter d’elle…





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Message(#) Sujet: Re: Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible. ~ Megan&Allen [Terminé] Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.  ~ Megan&Allen [Terminé] EmptyMar 22 Aoû - 17:48


Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.
La plaisanterie avait repris le dessus de leur conversation et ce n’était pas sans un certain soulagement pour Megan. Parler de choses trop sérieuses et tristes, elle n’en pouvait plus, son esprit en était déjà bien trop imprégné. Alors se détendre en riant un peu, et de plus avec Allen, que demander de plus ? Des intérêts en plus des qualités ? Un œil sceptique se posa sur le garçon alors qu’un petit sourire se dessinait sur les lèvres de l’aiglonne. « Alors que voudrais-tu en plus de ses qualités ? » Elle le fixait, le mettant un peu au défi de lui en dire plus alors qu’ils en vinrent à parler de Snow Shiver, l’ancien capitaine des Serpentard. Megan plaisanta en se montrant comme un fan du serpent, ce qui n’était pas le cas. Il était populaire, il avait bonne réputation et, oui, il était mignon. Et après ? Il y en avait d’autres, elle se moquait de ce garçon mais pour provoquer un peu Allen, sans savoir vraiment pourquoi, elle réagit à la remarque du jeune Rivers disant qu’il partait, et à son regard faussement compatissant aussi. « Comme tu dis, vraiment dommage, c’était ce qui m’a poussé à aimer le Quidditch… » Grand mensonge, mais le prétendre l’amusait, et le petit sourire qu’elle lança au garçon prouva qu’elle n’était pas totalement sincère. S’il savait… Etrangement, elle espérait provoquer en lui un semblant de jalousie mais pourquoi ? C’était impossible et surtout ce n’était pas son genre. Allez savoir ! Il ne la laissait pas en reste concernant les groupies et, contrairement à lui, même si elle voyait qu’il plaisantait, elle ne pouvait s’empêcher de ressentir cette pointe de jalousie extrêmement gênante. « A tous points de vue ? » Lui demanda-t-elle en croisant les bras, comme choquée par ses mots. « C’est décevant de vous, ce constat, Mr Rivers ! » Dit-elle en maintenant son air choqué, faisant en sorte de faire disparaître son sourire mais son regard criant la malice. « Je ne veux pas apprendre à devenir une groupie… Par contre, j’aimerais bien savoir ce que tu aimes, toi, chez ces fameuses groupies ? » Lui dit-elle avec un petit haussement de sourcils, le confrontant d’un regard espiègle, attendant de voir comment il se dépatouillera de ça. Surtout que ce qu’il disait n’était pas des plus plaisants. Etre une groupie, une de ces filles à l’affut du moindre mouvement des joueurs, bavant sur eux, rêvant d’eux, se faisant remarquer de façon bête,… Nan ce n’était pas elle. Elle savait qu’elle n’avait d’yeux que pour la jeune Rivers et c’était bien ça son problème. Un petit rire s’échappa de sa bouche malgré elle lorsqu’il lui demanda le nom du fameux joueur qu’elle pourrait supporter. « Oh, tu en veux seulement un seul, un nom ? » Soi-disant « J’en ai plusieurs sur le bout de la langue » dans une provocation sans nom. Elle connaissait les joueurs de Quidditch, ceux d’il y avait un an en tout cas étant donné qu’elle n’avait pas pu assister aux matchs de cette année. Elle les connaissait car elle aimait ce sport et elle ne manquait pas un match. Elle ne voulait pas être joueuse, oh que non, mais elle prenait beaucoup de plaisir à les regarder, alors elle s’amusa à les énumérer avec une certaine malice : « Les serpents me tentaient bien comme grande supportrice… Sullivan, Laughlin, Malfoy, Shiver bien sûr… dommage qu’ils partent. Mais… je pourrais être la supportrice officielle de Bowman ? Ou ton ami Zach ? ou… Thomas… mais je doute qu’il soit intéressé… » Dit-elle avec un petit sourire, sa réputation le précédant, même si en soit elle ne savait pas si c’était vrai ou non, s’en moquant totalement. C’était essentiellement dans la plaisanterie, évidemment. Et elle regrettait de ne pas encore connaître les nouvelles équipes… à la rentrée, elle reviendrait sur cette discussion et elle le charrierait de nouveau avec les nouveaux mâles des équipes, elle s’en faisait la promesse !

Des blondes zombies sauvages… l’idée était assez particulière mais elle amusait vraiment Megan, même si c’était un peu étrange. Un petit rire sortit de sa bouche en imaginant les fameuses jeunes filles, rétorquant : « Plus sympa… Pas dit ! Mais peut-être que ton cerveau les intéresserait. Tu sais ce qu’on dit des zombis… » Ok, n’importe quoi, mais Megan pouvait partir vite en peu de temps, son imagination en étant principalement en cause. Surtout qu’elle adorerait ce genre d’histoire, bien que cela lui fasse peur. Elle aimait pratiquement toutes les histoires, de toute façon… Il affirma avoir fait son choix et elle l’acquiesça d’un petit sourire, se demandant si c’était toujours pour la blague ou s’il le pensait vraiment. Oui, Megan pensait trop, on le savait tous…

Le sujet de la licorne et du dragon s’était achevé avec des tonnes de questions dans la tête de la petite Euston. Elle était un peu perdue et elle ne savait plus trop quoi en penser. Enfin, de son côté, elle savait ce que ses sous-entendus voulaient dire, mais en était-il de même du sien ? Elle ne savait pas. Elle espérait mais… rien n’était sûr. Le sourire qu’il lui adressa lui fit penser qu’il avait les mêmes idées qu’elle mais, encore une fois, elle n’en était pas certaine. Elle pouvait juste espérer, imaginer, encore et toujours.

Megan aimerait bien pouvoir se baigner. Dans de bonnes conditions. Le mieux serait de se baigner sur la plage de Galway mais ce n’était malheureusement pas d’actualité. Pour le moment, il était question de l’étang, et c’était beaucoup moins tentant. Prétendre le contraire était drôle, surtout pour voir Allen se défendre à sa juste valeur. Elle s’amusa à lui parler de leur échange de veste, idée totalement ridicule mais qui la faisait bien rire. Imaginez le garçon dans une veste trop petite, serré comme pas possible dedans… à mourir de rire ! Lorsqu’il lui demanda si elle était contente de son idée, elle acquiesça avec un petit sourire malicieux d’un signe de tête, le voyant se retenir de rire, ce qui l’amusait d’autant plus. « Je trouverai une manière de me moquer, je le promets ! » Dit-elle en levant son index comme pour marquer sa promesse, un sourire satisfait sur ses lèvres alors qu’elle se retenait elle-même de rire. Il était craquant quand même… Regardez ses petites fossettes quand ses lèvres s’étiraient, son superbe sourire, ses jolis yeux qui brillaient quand il la charriait… Aïe, elle était éprise de ce garçon et elle s’en sentait mal. Vraiment mal. Il rebondit quand elle lui parla de son courage, nommant ses futures protégées, ce qui fit naître encore une pointe de rancœur au creux de son ventre. Du calme Megan, du calme ! « Je croyais que tu avais ton choix ? Tu vas vraiment finir par me vexer… » Lui dit-elle d’une petite voix, le fixant alors qu’elle penchait sa tête sur le côté, se pinçant les lèvres pour éviter son sourire de la trahir. Il parlait de son CV et elle eut un moment de réflexion afin de se remémorer ce que c’était. Une fois chose faite, elle réagit, ainsi que sur le fait qu’elle témoignerait en sa faveur : « Peut-être que je n’ai pas envie d’embellir ton CV et que je n’ai pas envie de témoigner en ta faveur auprès de tes futures protégées, tu y as pensé à ça ? » Son sourire la trahissait, cette fois-ci. Mais sa phrase trahissait aussi une certaine jalousie qu’elle espérait ne pas faire ressentir au garçon. La honte sinon !

Il avait quelque chose à lui dire. Et sous les yeux suppliants de Megan, il le lui dit plus rapidement qu’elle ne l’avait imaginé. Et surtout, elle n’avait pas vu venir ce qu’il lui dit, s’en sentant aussi troublée que désorientée. Lui disait-il vraiment tout ça ? Et surtout, le pensait-il ? Comment était-ce possible ? L’angoisse la saisit et le temps d’une seconde elle eut peur de mal réagir, comme la dernière fois à la salle commune. Sauf que la situation était bien pire actuellement ! Ou mieux. Enfin… c’était plus intense et son cœur s’accéléra sans lui demander la permission. Elle n'arrivait pas à décrocher ses yeux de lui bien que son cerveau lui criait de les détourner, pouvant la trahir d’un rien. Ses joues s’enflammèrent de nouveau mais l’obscurité le cachait bien. Elle était totalement absorbée par ses paroles et par les gestes de sa main sur sa joue qu’elle accueillit avec sérénité et plaisir. Megan eut du mal à réagir au début mas quand elle commença à lui parler avec toute sa sincérité, elle ne put s’arrêter, lui disant ce qu’elle avait sur le cœur, saisissant sa main sans totalement s’en rendre compte mais plutôt naturellement. Les mots lui venaient et elle lui avouait des choses qu’elle gardait secret depuis si longtemps. Une fois terminé, elle se sentit un peu bête et espérait ne pas redouter de lui avoir tout dit. Quelle idiote ! Elle avait peut-être mal interprétée ses mots, elle se faisait des films, elle… elle… elle fondait sous les beaux yeux du garçon et ses aveux en étaient la preuve. Ce qui était sûr était qu’il ne la décevait pas et qu’elle ne voyait pas comment il le pourrait. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il dise quelque chose, enfin elle l’espérait mais elle craignait presqu’il lui rit au nez… Bien qu’elle le savait trop gentil pour faire une chose pareille. Il pourrait juste lui dire qu’elle allait trop loin et qu’elle devait arrêter… Cette idée lui brisait le cœur, et force était de constatée qu’elle se faisait du mal toute seule. A sa question, à savoir ce qu’ils allaient faire maintenant, elle parut d’abord surprise, le regardant avec de grands yeux interloqués, avant de laisser un sourire prendre place sur ses lèvres face à sa remarque, haussant finalement les épaules sans savoir quoi répondre, encore perdue dans ses pensées et vis-à-vis de… tout ça. La suite lui fit encore louper un battement de cœur, cela lui coupa même la respiration tant elle ne s’attendait pas à ce qu’il lui dise qu’il avait craqué au bout de deux rendez-vous et que le troisième était en train de l’achever. Comprenait-elle bien ? Elle le fixait, clignant des yeux à plusieurs reprises alors qu’elle entrouvrit la bouche bêtement. Elle se sentait idiote de ne pas savoir quoi lui répondre à ce moment précis mais ses mots lui faisaient un tel effet que cela la faisait rester muette. Trop d’émotions d’un coup, sans aucun doute. La proximité et tout ce qu’on est en train de créer. Ce qui l’avait fait fuir la dernière fois mais là elle se promettait de ne pas le faire. De toute façon, elle était incapable de bouger, totalement absorbée par son regard et ses lèvres qui lui disaient des choses qu’elle n’imaginait que dans ses rêves. Se retenir de… de quoi ? Elle pensait à une chose au vu de son regard mais là encore elle craignait de se faire des films. Ses mains tremblaient légèrement face à tout ça, et elle n’arrivait en aucun cas à le contrôler. Il avait fini par lui attraper sa main libre, entrecroisant leurs doigts, et elle les regarda, d’un air un peu absent, avant de relever les yeux vers lui, sa respiration s’accélérant. Elle ne fuirait pas. « Tu ne me feras pas fuir… promis. » Dit-elle avec beaucoup de sincérité et d’émotions alors qu’elle entrecroisait les doigts de son autre main avec les siens, se perdant dans son regard alors qu’elle se sentait captivée, comme dans un rêve. « Tu… tu es vraiment sinc… » Pas le temps de finir sa phrase qu’une voix les coupa, la jeune Euston sursautant assez violemment. « Eh vous deux là-bas ! Il est temps de rentrer mes grands, c’est l’heure du couvre-feu ! » Megan hésita un instant, reposant ses yeux sur le garçon, lui souriant affectueusement avant de dégager l’une de ses mains, de la poser avec douceur sur la joue d’Allen (un élan de confiance, sûrement !) et… de se faire encore couper dans ce moment. « Aller ! On se dépêche ! » Elle était tellement frustrée… mais elle n’était pas du genre à enfreindre les règles, obéir était une chose qu’elle faisait aisément. Elle le regarda intensément avant de déposer un baiser sur sa joue, lui chuchotant : « Je crois qu’on doit vraiment y aller. Merci pour cette soirée… vraiment… » Elle se recula, lâchant ses mains avant de lui sourire doucement, tournant les talons vers la ferme, son cœur tambourinant dans sa poitrine. C’était certain, cette nuit elle allait très bien dormir, et croyez-moi, cela ne lui était pas arrivé depuis bien longtemps…


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Message(#) Sujet: Re: Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible. ~ Megan&Allen [Terminé] Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.  ~ Megan&Allen [Terminé] EmptyMer 23 Aoû - 10:56


Allen

Megan
Il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible.

Le temps ne faisait que me donner des certitudes vis-à-vis de Megan. Elle était timide, certes, mais il était évident qu’elle prenait tout de même de plus en plus d’aise et je n’étais pas vraiment pour un retour en arrière. Les plaisanteries allaient toujours bon train et je lui fis entendre que de se voir énumérer des qualités était bien mais qu’il manquait encore un petit quelque chose. Comme je m’y attendais, la jeune femme essaya de m’en faire dire un peu plus et je lui répondis, avec un petit sourire malicieux : « Mmh voyons voir… un truc cool, style massage ou… découverte d’un objet qui t’appartient et que tu ne montres à personne ou presque. Ouais…ça, ça peut être palpable, surtout le massage ! Sauf que je suppose que les négociations n’ont plus lieu d’être, si ? » Je lui lançais un nouveau petit regard malicieux en coin. J’avais tout de même bien mérité de devenir celui qui réclame sachant que la demoiselle disposait déjà de pas mal d’échantillons tous plus intéressants les uns que les autres.
La discussion vira vers le Quidditch et Shiver occupa un peu notre attention. Instinctivement, je haussais les sourcils d’un air surpris en tournant vivement la tête vers elle à sa réponse. Je ne pouvais pas croire que Shiver était la raison pour laquelle elle aimait le Quidditch ! Heureusement que les regards en disent parfois plus que les mots… Je trouvais tout de suite dans ses yeux la confirmation qu’elle me charriait en disant ça. « J’y ai presque cru ! Son absence ne t’empêchera pas de suivre encore, tu trouveras bien des solutions de substitution à Shiver.… Comment perdre son côté indispensable en une leçon ! J’espère qu’il le vit bien… » Je grimaçais, restant dans le rôle de celui qui se doit de tuer Shiver et de ne surtout pas le plaindre de manière sincère. Mais ce que je pensais surtout, c’était que je ne voyais pas Megan dans ce rôle là, celui des filles dingues de Snow pour sa simple exposition en tant que bon joueur et capitaine.

Je ne me faisais pas prier pour inventer un petit peu mes goûts pour les groupies…Inexistantes, bien évidemment, et juste mentionnées dans le but de bousculer un peu l’adorable blonde qui se trouvait en ma compagnie. Sa réaction me fit d’ailleurs sourire et je la regardais croiser les bras, haussant les épaules d’un air faussement innocent, avant de lui répondre : « Bah…quoi ? » Je fis en sorte de soutenir le regard assez longtemps, histoire de voir combien de temps elle tiendrait. Elle me demanda ensuite de justifier mon adoration totalement inventée pour les groupies et je repris la parole aussitôt, me débrouillant comme je pouvais pour donner des arguments convaincants : « Euh… eh bien… elles sont assez charmantes la majeure partie du temps ! Dévouées….c’est le moins qu’on puisse dire ! Et aussi courageuses parce qu’il faut avoir envie de venir suivre un entraînement sous la flotte…. Un de ceux où même les joueurs ont envie de rester à l’intérieur. Je leur imagine bien évidemment d’autres qualités mais….c’est déjà pas mal ! » Et le regard rempli de fierté et d’espièglerie qui accompagnait la fin de mes paroles devait sûrement être le meilleur de tous ceux que je lui avais servis ! D’ailleurs, c’était à son tour de me servir quelque chose : un nom ; celui du joueur qui allait mériter son attention. Je pris le même air intéressé qu’elle, retenant bien évidemment mon envie de rire quand elle me provoqua un peu en me disant qu’il y avait des noms et pas qu’un seul. Je gardais la bouche fermée pendant qu’elle me faisait sa petite énumération. Elle était super drôle ! Sans surprise, l’équipe des Verts y passa presque au complet, tous des septièmes qui disparaissent du tableau à la fin de cette horrible année. Les pauvres n’avaient franchement pas vécu une dernière année agréable. Une nouvelle fois, je haussais les sourcils de surprise quand elle mentionna Bowman, puis je secouais la tête pour lui faire entendre mon désaccord total avec ce nom, puis je me montrais sceptique avec Zach et Thomas même si, évidemment, j’appréciais beaucoup mes coéquipiers. « Hmm…bien, intéressant…. La gente féminine se fait de plus en plus présente dans les équipes, d’après mes constatations. Y’a qu’à voir les Poufsouffle ! » Le tout accompagné d’une petite expression satisfaite et le tour était joué ! Il était également vrai que les blondes sauvages perdues près de l’étang en pleine nuit n’étaient franchement pas tentantes, vu la description que Megan en faisait, mais je n’étais pas décidé à jeter l’éponge aussi facilement. Après l’avoir écouté parler de zombies, je repris la parole pour dire : « Elles ne s’intéressent qu’aux cerveaux bien remplis et aux cœurs à prendre…. Quand elles en trouvent un, elles lui vouent un espèce de culte ou je ne sais quoi…. Rien à voir avec ce qu’on raconte »…Je roulais les yeux, très peu convaincu par ma propre connerie mais il fallait bien que je défende encore un peu mes positions. A force, nous savions que l’imagination était loin d’être un problème pour chacun d’entre nous.

La soirée suivant son cours, il était à présent question de parler baignade et je ne cachais pas ma réticence à l’idée d’entrer dans cet étang, probablement froid et un peu flippant … Mais Megan jouait le jeu à la perfection, prétendant (du moins, c’était ce que j’avais l’impression de comprendre) qu’elle avait parfaitement l’envie et le courage d’y aller. A d’autres ! Elle voulait me taquiner, j’en étais sûr ! Elle y arrivait d’ailleurs à la perfection en me disant que l’échange de vestes serait d’actualité après l’éventuelle baignade… Je secouais la tête en riant lorsqu’elle confirma sa disposition à trouver quelque chose d’autre pour se moquer de moi. Je tentais alors de me défendre au mieux en faisant réintervenir mes « protégées », mais Megan n’en loupa pas une et me rappela que le choix était normalement fait ; son regard me fit comprendre qu’il n’était pas judicieux d’y revenir et je pinçais les lèvres avant de dire : « Ah…oui, c’est vrai…. » Comment ne pas rire en la voyant pencher la tête comme ça pour faire valoir sa parole ! « Disons que j’ai quand même mal au cœur de les savoir livrées à elles-mêmes…. » puis, pour me rattraper assez vite, j’enchaînais en disant : « MAIS je vais faire un effort pour faire taire mes élans de protecteur ! » Je lui lançais un regard convaincant et convaincu tout en m’empêchant encore et toujours de rire de bon cœur. Qu’est-ce qu’elle pouvait être jolie, plus encore lorsqu’elle sortait son petit caractère.

Nous avions tous les deux une capacité impressionnante à passer de la plaisanterie au sérieux et cela ne me déplaisait pas le moins du monde. Tant que la rébellion et les Mangemorts ne revenaient pas dans la discussion… Je fis part à Megan d’un constat que j’avais fait et qui venait de s’imposer à moi, suite à tout ce que nous nous étions dit après le rappel de notre dernière soirée salle commune. Cet aveu transforma sans doute le cours de notre soirée … Megan m’avoua des choses auxquels je ne m’attendais pas et le grand chamboulement fit son grand retour avec plus de puissance encore…
Après avoir exposé la réalité telle que je la ressentais, je lui avais presque fait part de ma crainte de sa fuite avec une certaine précipitation, revoyant la fin de la précédente soirée. J’étais conscient que c’était cette proximité même qui avait causé la fuite de la jeune femme, or, n’étions-nous pas exactement dans le même cas de figure que la dernière fois ? Ou alors pire ? Disons plutôt « mieux » pour être honnête avec ce que j’en pensais sincèrement. Cette attirance était tout simplement impossible à mettre de côté tant elle s’imposait d’elle-même. Je n’avais pas prévu de lutter contre et je n’en faisais d’ailleurs pas vraiment un projet. Megan ignorait-elle vraiment qu’elle me plaisait à ce point ? Mes dernières paroles étaient destinées à le lui faire comprendre, je ne savais pas si l’objectif était atteint, mais ne m’en préoccupais pas tout de suite puisqu’elle avait repris la parole pour me dire qu’elle ne fuirait pas. Sa dernière prise de parole fut livrée à mes suppositions.
Je ne m’attendais pas à ce qu’on nous interrompe, mais je ne pouvais en vouloir au mec pour ça, au moins, il ne nous agressait pas comme l’auraient fait les Mangemorts à Poudlard…. Et quand bien même il l’aurait fait, je ne l’aurais probablement pas remarqué plus que ça tant occupé à voir ce que j’avais sous les yeux. J’espérais que le surveillant s’en voulait au moins un minimum pour avoir stoppé un tel moment, mais d’une certaine manière, notre soirée ne pouvait pas me laisser un meilleur souvenir, une aussi bonne impression…
Je ne voyais pas cette fille de la même façon que les autres, c’était troublant, quasi-impossible à gérer et à expliquer mais c’était une évidence. Plus douce, plus craquante, très discrète et beaucoup plus jolie aussi…. Une fille qui avait la majeure partie des traits de mon idéal. J’ignorais qu’elle était si proche que ça, depuis toutes ces années passées à Poudlard, et plus précisément dans les rangs des Serdaigle. Était-il utile de se formaliser sur ce genre de choses à ce moment précis ? Je me posais cette question au moment ou la force des choses (l’Auror en question), insista un peu pour nous faire partir de là tandis que mes yeux n’avaient quitté ceux de Megan que pour regarder qui nous parlait. Bien sûr, je n’avais pas manqué le chemin qu’avait parcouru sa main depuis le début… des gestes qui me tétanisaient presque, mais je tâchais, tant bien que mal, de garder une contenance.

Un baiser sur la joue, quelques paroles en plus de la part de la jeune femme et un sourire qui en disant loin de ma part et la soirée était terminée…Quelle soirée ! Je n’avais presque pas l’impression d’avoir été stoppé en cours de chemin tellement j’étais encore dedans au moment de faire le chemin vers les bâtiments de la Ferme. Nous n’étions d’ailleurs pas les seuls à traîner dehors le soir ; des petits groupes avaient été chassés de leurs petits endroits et se dirigeaient également vers la Ferme. L’idée était que tout le monde soit rentré, non ? Pas d’obligation de dormir, aux dernières nouvelles… Pour l’heure, je m’en sentais bien incapable, il fallait que je démêle un peu toutes les pensées que je n’étais pas habitué à avoir en tête… Et ce que j’avais en tête, c’était elle….et rien qu’elle…






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