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Quand le passé me rattrape • Allen et Kate
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Message(#) Sujet: Quand le passé me rattrape • Allen et Kate Quand le passé me rattrape • Allen et Kate EmptyMer 31 Mai - 19:49

J'ai à peine ouvert les yeux que je réalise quel jour nous sommes. Le 31 mai, l'anniversaire de maman. Elle aurait eu trente-deux ans aujourd'hui, si je ne l'avais pas privée de son avenir il y aura bientôt six ans. J'ai le cafard, une vague de nostalgie me tombe dessus et j'ai envie de pleurer. Déjà parce que maman n'est plus là pour souffler ses bougies, mais aussi parce que je ne pourrai pas accompagner mon père sur sa tombe, comme nous le faisons chaque année à cette date. Nous lui apportons un bouquet de ses fleurs préférées, des pivoines blanches, et nous déposons sur sa tombe une bougie que seul le vent a l'occasion de souffler. Hyper triste, mais ça me tient à coeur, et je suis déçue de ne pas pouvoir y aller cette année, et probablement les six prochaines années. Je laisse sonner mon réveil trois fois avant de me décider à me lever. Cette journée est une journée comme une autre et aucune pancarte lumineuse n'annonce que "Lydia Lancaster-Blue aurait eut 32 ans si sa fille ne l'avait pas tuée". Tout va bien.

Après une douche rapide, j'enfile mon uniforme et attache mes cheveux en un tas informe sur ma tête. Première étape de la journée : le petit déjeuner. Je descends les quatre étages au milieu des étudiants de diverses maisons, la tête toujours basse pour être invisible. Comme d'habitude, ça me réussit plutôt bien et j'arrive à la table de Serdaigle sans que personne ne m'adresse un seul regard. Je choisis une place isolée et commence à manger mes oeufs brouillés en ruminant mes pensées. J'imagine mon père, assis sur la pierre tombale de marbre noir strié de gris. Je le vois toucher la plaque en bronze qui proclame "Lydia Lancaster-Blue - 1991/2017". J'en aurais presque les larmes aux yeux si je ne me retenais pas. Les gens pourraient me voir, venir me demander si ça va, me noyer avec leur pitié. Non, pas question qu'ils me voient en position de faiblesse.

Après quelques minutes, les hiboux et chouettes des étudiants entrent dans la Grande Salle pour distribuer le courrier du jour. Les piaillements suraigus sont presque insupportables, mais ça ne durera pas longtemps, je survivrai. D'autant que, à ma grande surprise, mon petit hibou brun se pose devant moi, portant dans son bec une enveloppe presque plus grande que lui. Je m'en empare et caresse la tête de Sev pour le remercier. A peine est-il partit que je déchire l'enveloppe, avide de savoir qui m'a écrit. Mon père? Ma tante Angela? Un coup d'oeil dans l'enveloppe m'apprend qu'il y a deux documents séparés : un épais morceau de parchemin et ce qu'il me semble être une photographie. Je commence par la lettre, rédigée de l'écriture ronde et penchée de ma tante. Une pointe de déception efface mon sourire, mais je me reprends et entame la lecture. Elle me raconte comment elle s'ennuie dans son boulot moldu et me dit qu'elle a lu dans les journaux que la vie à Poudlard n'est pas la même qu'à son époque. En quelques mots, elle me parle de mon père, déprimé et surmené dans son travail. Comme toujours depuis la mort de maman.

Je secoue la tête, dépitée. Il ne changera jamais, se plaisant dans sa solitude et sa déprime, ne vivant que dans le passé. Je ne lui en veux pas trop vu que je fais pareil, mais contrairement à lui, je n'ai pas une enfant sous ma responsabilité. Pour oublier mon père une seconde, je replie le parchemin et le range dans l'enveloppe dont je sors la photographie. C'est un portrait de maman qui me sourit depuis le fauteuil dans lequel elle avait l'habitude de s'installer et qui reste vide depuis qu'elle ne l'utilise plus. Un éclair de cheveux bruns entre dans le cadre et saute sur ses genoux en riant. Moi. Je devais avoir quatre ans sur la photo. Maman serre la petite moi dans ses bras et la laisse souffler les bougies d'un gâteau posé devant elle. Petite moi rit puis ressort du cadre ; les bougies se rallument et la scène reprend. Son anniversaire. Là, j'ai les larmes aux yeux. Elle me manque tellement...

Je glisse la photo dans une poche de ma cape et quitte la Grande Salle alors que certains entrent à peine. Presque en courant - au diable la discrétion ! - je remonte jusqu'à la salle commune de ma maison et la trouve déserte, comme je l'espérais. Personne pour me voir et m'asperger de pitié ou de moqueries. Je m'installe à même le sol, devant le feu et y jette la lettre d'Angela. Je ne veux pas devoir relire que mon père est un fainéant dépressif ou qu'il est ravit que je sois partie. Je ne veux pas lire que maman manque à Angela. Je veux juste penser à autre chose qu'à ce qui se passe ici ou dehors. Les coins se racornissent, devenus bruns et fumants. Les mots s'effacent, des poussières tombent dans le fond de l'âtre. En quelques minutes, il ne reste rien de l'écriture ronde de ma tante, mais ça n'efface en rien le souvenir de ses mots, gravés dans ma mémoire. Je ne brûle pas la photo, bien qu'elle me déprime tout autant. J'aime voir ma mère heureuse, voir la petite moi rire et imaginer mon père, derrière l'appareil photo, souriant en voyant sa famille heureuse. Je fixe le cliché pendant de longues minutes, ne me lassant pas de nous voir vivre. Je relève brusquement la tête quand j'entends quelqu'un entrer dans la salle et glisse la photo dans ma poche pour que personne ne la voie. Je n'ai pas envie de devoir expliquer pourquoi j'ai envie de pleurer devant une bête image de ma mère et moi.
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Message(#) Sujet: Re: Quand le passé me rattrape • Allen et Kate Quand le passé me rattrape • Allen et Kate EmptyJeu 1 Juin - 20:25

Quand le passé nous rattrape

Les matins étaient tous difficiles depuis les ‘tortures Quidditch’. Il y en avait eu tellement qu’il fallait bien trouver une manière de les qualifier et, malheureusement, j’étais bien obligé d’avouer en avoir fait partie. Comme tous les autres joueurs clandestins (y compris ceux qui avaient pris le risque de sortir des cachots), j’avais passé toute une nuit à attendre que les Mangemorts cessent de nous faire regretter notre envie de vivre normalement. Le sortilège Doloris, personne n’imagine en entendre parler régulièrement, encore moins en être la cible. Maintenant qu’un retour à la normale (ça n’était pas réellement possible, mais prétendons que c’était le cas) était envisageable, je tentais tant bien que mal d’oublier un peu et de ne pas me laisser envahir par le souvenir des mauvais moments de cette nuit. Je n’avais évidemment pas recommencé à fréquenter les lieux habituels (style Grande Salle, Par cet autres joyeusetés du même genre) et je ne m’y rendais que par pure nécessité.

Ce matin, ma seule nécessité était d’aller me nourrir un peu dans l’espoir de passer ma journée sans tourner de l’œil. Pour le reste du temps, la salle commune et le dortoir seraient amplement suffisants, je ne demandais rien de plus. Manque de chance, je tombais pile sur l’arrivée du courrier et baissais la tête à plusieurs reprises avant d’atteindre un coin de la table qui me plaisait. Je me versais un jus de fruits tout en jetant un coup d’œil sur toute la table. Je cherchais Shaelyn qui avait l’air d’être aux abonnés absents. Bien que n’ayant pas trouvé l’objet de ma recherche, je continuais mes petites observations, sachant pertinemment que mon inconscient cherchait aussi à voir quelqu’un d’autre. D’un œil distrait, je regardais certains élèves ouvrir leur courrier avant de soupirer pour moi-même. Avec un petit effort, je trouverais sûrement quelqu’un à qui parler, mais la vision des Mangemorts assis à la table principale me dérangeait un peu. Plutôt que de prendre un petit déjeuner ici, je terminais mon verre avant d’emporter plusieurs toasts et de sortir discrètement.
J’avais horreur de passer pour l’ermite de service, mais avec mon problème de santé (cette sensibilité aux bruits qui n’était jamais la même d’un jour à l’autre), l’épisode trop récent des tortures et l’absence des nés-moldus, j’avais un peu de mal à me sentir à ma place ici ! La salle commune des Serdaigle n’était pas d’une sécurité totale, mais je m’y sentais tout de même beaucoup plus protégé. Avant de passer la porte de la Grande Salle, je repérais Allia à qui j’adressais un clin d’œil en guise de bonjour. Elle était avec ses copines, et souriante, je n’avais donc pas lieu de m’inquiéter.

Je passais finalement - pour la deuxième fois de la journée - la porte de la salle commune, conscient que la plupart des autres élèves étaient dans la Grande Salle pour profiter du petit dèj’. Il y avait toujours quelques résistants qui squattaient les fauteuils les moins abimés, mais ce matin là, j’y trouvais moins de monde que prévu. L’idée de prendre les bonnes places s’insinua donc assez vite en moi et je m’approchais du feu pour attendre que les élèves reviennent, ce qui me chasserait très vite de ma place ; mais je ne remarquais pas que quelqu’un était assis à même le sol (naïveté et œillères !) et qui était pile là où je m’apprêtais à mettre gaiement les pieds. Sans attendre, je m’exclamais : « Wow !! Excuse !! Tu ne bougeais pas, je ne t’ai pas vu…. » Je ne l’avais pas écrasée non plus (parce qu’il s’agissait d’une fille que j’avais évidemment reconnue) mais la surprise s’était un peu exclamée pour moi. Mon regard passa de Kate au feu et au résidu de choses qui brûlaient dans l’âtre. Était-elle en train de brûler ses cours pour s’enfuir à tout jamais de Poudlard et vivre une vie de solitaire moldue ? J’espérais que non, Kate valait bien mieux que ça. Ne sachant pas trop quoi dire pour paraître un tout petit peu normal alors que j’avais l’impression de ne pas l’être, je lui demandais : « ça va ? » mais j’avais posé ma question avant de remarquer sa petite mine. Les gens avaient tendance à répondre « oui » à ce genre de question et il était peut-être délicat de répondre l’inverse… « Fin de première année et déjà lassée des festins du samedi matin ? » Je lui demandais avec une pointe d’humour avant de m’installer à bonne distance, sur un fauteuil qui n’avait rien de ceux que j’avais visés au départ. Je lui demandais quand même : « C’est OK si je m’installe ici ? … avant que le troupeau ne refasse surface avec son bruit et tout et tout… » ? Je n’ignorais rien sur la vie de Kate, du moins, certaines parties passées. J’avais toujours l’impression de marcher sur des œufs quand je lui parlais, mais je le regrettais toujours amèrement… En définitive, je ne savais pas comment agir.


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Message(#) Sujet: Re: Quand le passé me rattrape • Allen et Kate Quand le passé me rattrape • Allen et Kate EmptyVen 2 Juin - 8:04

Après avoir reprit une mine plutôt "normale", c'est-à-dire pas triste, je relève la tête. Les bruits de pas approchent dangereusement et les pieds sont à deux orteils de se poser sur moi. Je me recule légèrement et lève les yeux sur le visage du type. Sa voix me dit quelque chose et, effectivement, je reconnais aisément Allen malgré l'étonnement affiché sur son visage.

Pas de problème, c'était un peu le but qu'on ne me voie pas.

Je marmonne les derniers mots, même si je sais que je peux lui parler. Avec sa soeur Allia - je me demande ce qui est passé dans la tête des parents... Allen et Allia, sérieux ! - ils sont les seuls à savoir pour ma mère et ils ne me jugent pas, ne considèrent pas que je suis une meurtrière sans âme. Je ne sais pas trop comment ils font, parce que même mon père pensa ça de moi, mais je ne vais pas m'en plaindre. Pour une fois que quelqu'un qui est au courant ne veut pas me jeter des pierres. Je fais la moue en voyant son regard passer de moi au feu et du feu à moi. Il y reste des morceaux de la lettre d'Angela, méconnaissables, certes, mais bien présents. Personne ne douterait du fait que je viens d'alimenter le feu avec autre chose que du bois.

Ca va? Question débile, mais je ne lui en veux pas de me la poser. Savoir ce que j'ai fait apporte aussi des inconvénients ; il ne sait jamais comment s'y prendre avec moi, quoi me dire. Humour ou banalités? Consolations ou "bah! Ca passera hein"? Je serais pareille si j'étais à sa place. Après tout, comment choisir tes mots sans réveiller des souvenirs? Et comment faire pour montrer à la personne qu'on ne s'en fiche pas, sans pour autant y montrer trop d'intérêt? Normal qu'il me prenne avec des pincettes. Heureusement, je n'ai pas le temps de répondre que "super bien et toi?" car il embraye sur autre chose. J'aurais détesté devoir lui mentir, surtout en sachant que mes yeux auraient révélés la vérité. Je souris à sa tentative d'humour. Oui je suis lassée des petits dèj', de voir tous ces gens bavarder alors que je me l'interdis, en partie pour ne pas me faire remarquer, mais aussi pour ne pas risquer de m'attacher à quelqu'un que je pourrais perdre. Sans attaches, on a moins de chances de souffrir. Du moins c'est ce que je me dis quand je vois un groupe d'amis et qu'une pointe d'envie me pince le coeur.


J'y étais. Mais l'ambiance n'y est pas top avec tout ce qu'il s'y passe, alors je préfère venir ici.

Boulette! Pourquoi j'ai parlé de ça? Il fait partie des gens qui se sont faits torturer récemment, et voilà que je lui en parle comme si c'était banal! Je lui lance un regard d'excuses, ne sachant pas trop quoi dire pour me rattraper. Lui est sûrement remonté pour cette raison et je donne l'impression d'en être plus affectée que lui, c'est tellement maladroit... Surtout que ce n'est pas pour ça que je suis remontée, je me suis juste trouvée une excuse pour ne pas avoir à lui parler de la lettre. Je suis vraiment nulle, parfois. Je regarde à nouveau le feu où il ne reste quasiment plus rien. Dans quelques secondes, il n'y aura plus de traces de la lettre et tout sera oublié. Enfin, si seulement ça pouvait être le cas!

Je me retourne pour regarder Allen quand il reprend la parole. Il me demande l'autorisation pour s'asseoir, sérieux? C'est aimable à lui de se préoccuper de mon avis mais de là à me demander si la place qu'il a choisie me convient... Bref, c'est inutile de lui faire une remarque, il essaie d'être gentil, ce qui change un peu de tous les autres qui m'ignorent - et que j'ignore en retour. Je grimace légèrement à l'idée que les autres arrivent et que, en effet, ils fassent du bruit. Je sais apprécier un bon silence et la différence entre le calme absolu et ce qui ne va pas tarder ne m'attire pas trop. Me forçant à sourire, je hoche la tête.


Bien sûr, fais comme chez toi!

Une fois qu'il est installé, un silence pesant s'installe dans la pièce. Ca ne me dérange pas, d'ordinaire, mais ce silence là est un peu bizarre. Je sens bien qu'il a remarqué que non, je ne vais pas bien, et qu'il cherche un moyen délicat de m'en parler. De mon côté, j'aurais voulu lui retourner la question du "pourquoi tu as quitté la grande salle" mais je connais la réponse et ça aurait été trop indélicat. Je pousse un soupir. Nous ne nous prenions pas autant la tête, quand nous étions enfants, et cette époque me manque de plus en plus. Cette journée risque vraiment d'être joyeuse.
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Message(#) Sujet: Re: Quand le passé me rattrape • Allen et Kate Quand le passé me rattrape • Allen et Kate EmptyLun 5 Juin - 22:04

Quand le passé nous rattrape

En m’excusant, je savais qu’elle n’allait pas m’en vouloir mais quand même, ça fait partie de la logique de s’excuser, non ? N’ayant d’emblée aucune idée de ce que j’allais lui dire, je tiquais malgré tout sur ses paroles. Son but était qu’on ne la voie pas ?! Curieux but, elle devait probablement avoir des raisons et, évidemment, elles m’intéressaient même si je n’allais pas prendre la peine de lui poser la question aussi clairement. Kate faisait partie des gens que j’appréciais. Je regrettais sincèrement d’avoir eu un contact forcé avec elle pendant une très mauvaise soirée à Poudlard… La rencontre et le moment que nous avions passé ensemble n’était pas spécialement choisis et je me demandais encore si elle avait vraiment un souvenir net de moi. Ca ou alors, il m’arrivait de m’interroger sur son envie de me parler. Peut-être avait-elle juste envie d’avoir des copines et personne autour d’elle lui rappelant quelques épisodes de son passé ? Impossible de le déterminer, j’en finissais souvent par me dire « tant pis », peu importe ses raisons, j’accepte et je vais lui dire bonjour, rester poli. Me serais-je approché du canapé si je l’avais remarquée ? Probablement pas, Kate me faisait d’ailleurs clairement comprendre qu’elle voulait être cachée, donc probablement seule : « Je te donne mon avis sur ta tentative de dissimulation ou…. Tu t’en passes ? » Même si l’heure n’était pas aux plaisanteries, je lui adressais quand même un sourire malicieux. Prendre les choses avec légèreté, c’était mon truc ! Je trouvais ça beaucoup plus facile et, la plupart du temps, les gens ne m’en voulaient pas. « J’ai peut-être quelques suggestions à te faire, en cinq ans j’ai testé des cachettes … » Je roulais les yeux. Mon lit était sûrement la meilleure cachette imaginable, je prétendais avoir de quoi se cacher, mais c’était surtout pour la blague.

La question relevant des banalités fut mise sur le côté ce qui tombait bien parce que si elle m’avait répondu « Oui/Non et toi ? », j’aurais sûrement été forcé de lui répondre « moyen », puisque j’avais pris le parti d’être honnête, au moins un minimum. Elle me fit comprendre que l’ambiance de la grande salle n’était pas à son goût et je ne pouvais que confirmer… mais je n’étais pas vexé le moins du monde. Son regard rempli d’excuse me fit hausser les sourcils de surprise. Je n’étais pas en sucre et je décidais de renchérir : « Je ne sais pas d’où leur vient cette manie de vouloir faire semblant que tout va bien dans le meilleur des mondes. Tout le monde ressent l’ambiance mais on est une minorité à vouloir la fuir… On profite donc de cette belle petite salle commune pour la même raison… » En bon sociable, je n’avais aucun mal à trouver quelque chose à lui dire. Je n’allais pas jusqu’à lui poser un trop plein de questions, mais puisque nous étions là tous les deux… Elle « m’autorisa » à m’asseoir, ce que je fis tout de suite après, bien heureux de ne pas rester debout, ce qui me filait une douleur au dos après les Doloris du soir passé. Son autorisation me fit sourire et j’ajoutais, pour la blague, une fois encore : « J’ai aussi le droit de mettre les pieds sur la table ?! » Je haussais les épaules pour lui faire comprendre qu’elle n’était pas obligée de répondre avant de porter mon regard sur le feu…commençant à réfléchir à une façon de lui adresser la parole. Ce serait ma dernière tentative, celle qui me dirait si oui ou non, elle avait envie de m’adresser quelques mots ou si j’échouais littéralement. Incapable de trouver quelque chose de vraiment bien, je lui demandais avec humour : « Ils ne donnent déjà plus de devoirs aux premières années ? Tu ne brûles pas ton travail de toute une année, j’espère ? » Le feu était assez vif et c’était la seule chose que j’avais trouvé pour dire quelque chose… J’avais levé les yeux et fait une tentative pour alimenter un peu la conversation. Je n’osais pas poser mon regard très longtemps sur elle, sans savoir vraiment pourquoi. J’étais mal à l’aise après le souvenir de l’attaque de Poudlard, tout autant pour ce qu’elle avait vécu et que dont j’étais conscient.

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