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« nous sommes ce que nous choisissons d'être » feat. billie
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Message(#) Sujet: « nous sommes ce que nous choisissons d'être » feat. billie « nous sommes ce que nous choisissons d'être » feat. billie EmptySam 1 Avr - 5:22

nous sommes ce que
nous choisissons d'être
Billie & Scorpius
Il n’y a pas d’amour ni d’amitié qui croisent le chemin de notre destination sans laisser de marque pour toujours.

Le souvenir de la séance de coups de fouet dans la Grande Salle était encore bien douloureux. Bien présente. Même après un mois, j'avais toujours du mal à me faire à l'idée que mon corps ne serait plus exactement le même à présent. À dire vrai, je ne serais plus jamais le même. Je suis en mesure d'affirmer que toute cette histoire avec la prise du château par Blackman, les punitions, la rébellion, tout ça m'a fait vieillir bien plus rapidement que ce à quoi je m'attendais de ma dernière année à Poudlard. Moi qui pensait qu'être préfet et jouer dans l'équipe de Quidditch serait les changements palpitants de ma septième année, j'étais loin de m'imaginer ce qui allait suivre. J'avais appris bien davantage sur moi-même en six mois qu'en dix-sept ans, ce qui n'était pas peu dire. Les deux séances de tortures que j'avais subit en deux mois avaient laissée une trace permanente en moi. Mon souvenir des années passées entre les murs du château serait émoussé par les derniers mois sous le joug de cet homme à la cruauté et le désire de tout contrôler sans borne. J'espérais que dans les années futurs, lorsque je raconterais mes années d'études ici, je n'aurais pas seulement les deux règnes de Blackman et la fête foraine à raconter. Je voulais garder des mémoires intarissables de ce château. J'étais près à travailler fort pour me les produire s'il fallait. Pas question que ma dernière année ne se résume qu'à des rébellions ratées, des sortilèges de doloris et la peau de mon dos marquée à vie par ma meilleure amie qu'on avait forcée à me fouetter.

Mes nuits de sommeil étaient courtes et agitées la plupart du temps. Je mettais plusieurs longues minutes, voir des heures à trouver le sommeil. Mon cerveau avait toujours été très actif le soir. Il avait toujours roulé à grande vitesse jusqu'au moment où Morphée me prenait dans ses bras pour quelques heures de sommeil paisible et récupérateur. Ce n'était plus le cas. Maintenant, quand je fermais les yeux, je n'arrivais plus à effacer l'image de ces enfants qu'on avait torturé. On pourrait dire n'importe quoi, des adolescents de moins de quinze ans ça restaient des enfants à mes yeux. Je me souvenais encore comme si c'était hier cette époque où je me percevais si adulte alors qu'au fond j'étais encore bien naïf, tout juste sortie des jupes de ma mère. Je crois que j'avais passé ce cap un peu plus rudement que d'autre parce que ma maman à moi, elle était morte un peu avant mes quinze ans, mais j'étais néanmoins toujours un enfant. Je ne percevais pas encore que les hommes puissent être si violent, si égoïste et si imbu d'eux-mêmes qu'ils n'avaient aucun scrupule à faire du mal autour d'eux. Aujourd'hui, je repensais à ces autres étudiants qu'on avait torturé, qu'on avait « puni » pour avoir pensé différemment de ce qu'on s'attendait d'eux et ça me dégoûtait. Ma vision du monde, elle avait bien changé tout comme la personne qui le regardait désormais. Plus posé, plus adulte, plus décidé, moins gamin.

Le manque de sommeil se faisait encore ressentir. Le cerveau toujours en ébullition à la recherche d'une manière de faire payer ce psychopathe pour tout ce qu'il nous faisait enduré depuis Novembre. J'étais plongé dans un sommeil assez agité très tard dans la nuit si bien que je m'étais levé en retard pour le petit-déjeuner ce matin. J'avais éviter la grande salle, m'habillant et filant directement en classe. Le mercredi je n'avais qu'un cours de huit à neuf; runes. Le reste de la journée, je le consacrais à mes devoirs. Le cours s'écoula rapidement, bien que mon esprit était toujours un peu brumeux de somnolence. Ce n'était pas un cours dirigé. On avait seulement un texte à traduire, si bien que je pus prendre mon temps. Mon rythme fut plus lent qu'à l'habitude, mais lorsque la cloche sonna, je pus rendre ma traduction entière au professeur et quitter la salle de classe. Je repassai par le dortoir des serpentards avant de filer au quatrième étage prendre une douche. La salle de bain de préfets était déserte à ce moment de la journée. Je ne craignais pas d'être dérangé ou surpris par quiconque. J'évitais au maximum la salle de bain commune depuis les couprs de fouet m'étant rapidement rendu compte qu'on cherchait à voir mon dos dès que je retirais un chandail ce qui me mettait d'autant plus mal à l'aise. Je savais qu'il était strié de rouge, sans doute le serait toujours, mais c'était mon dos, mon secret, mes affaires. Ils n'avaient pas à le voir. J'avais donc pris l'habitude de faire mes abductions dans la salle de bain des préfets, en plein milieu de la journée, lorsque j'avais le certitude de croiser personne.

Je pris une douche chaude. L'eau me réveilla un peu mieux, détendant également mes muscles tendus. Après quelques minutes à savourer la chaleur agréable de l'eau qui coulait sur moi, je sortis. Je m'essuyai puis enfilai mon jeans avant de sortir de la cabine. Je me plantai devant le miroir au-dessus d'un lavabo pour remettre de l'ordre dans mes cheveux, mais me laissai rapidement distraire par mon épaule où je pouvais voir le début d'une strie rouge. Je me retournai pour voir le reflet de mon dos dans le miroir. Après la douche, la peau semblait dans un était encore pire. Les marques laissées par le fouet couvraient la zone entre la taille et les épaules. Je passai une main pour sentir la peau légèrement rebondie sous mes dois, grimaçant au souvenir de la douleur que j'avais ressenti ce jour là. C'est à ce moment que j'entendis la porte se refermer. Merde! Je croyais avoir fermé à clé. Me retournant brusquement, je fis face au nouveau venu. Je reconnus la petite gryffondor qui me regardait les yeux écarquillés un sceau de métal à la main. D'où elle était, elle pouvait sans doute voir le reflet de mes cicatrices dans le miroir. « Billie! », lâchais-je d'une petite voix.
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Message(#) Sujet: Re: « nous sommes ce que nous choisissons d'être » feat. billie « nous sommes ce que nous choisissons d'être » feat. billie EmptyDim 2 Avr - 19:38










Scorpius & Billie
Nous sommes ce que nous choisissons d'être.


Les corvées avaient toujours semblé plus amusantes dans Cendrillon, un très vieux film qu'on leur passait parfois à l'orphelinat. Et si, lorsqu'elle était enfant, elle avait pu en rire, cela n'avait plus rien de drôle aujourd'hui. Etre déshumanisé à ce point n'était pas le plus difficile à supporter. Après tout, elle avait connu des moments difficiles, marqués par la pauvreté et la violence. Certes, son ego en prenant un coup, mais le pire était surtout de devoir rester à l'écart. La moindre faute pouvait causer du tort, mais pas seulement à elle. A eux. A tous. Billie n'accordait finalement que peu d'importance à sa propre vie, prenant des risques inconsidérés sans réellement se soucier du danger. Mais l'idée que d'autres soient blessés par sa faute la rendait malade. Alors elle ravalait sa fierté, sa colère, son caractère. Et elle obéissait.

Les yeux cernés par l'inquiétude, l'éreintement et la lassitude, elle ne perdait pas pour autant espoir. Elle n'avait aucunement l'intention de baisser les bras et d'oublier toute résistance, bien au contraire. Mais cela n'en rendait pas moins difficile la vie qui était aujourd'hui la leur. Se traînant en direction de la salle de bain des préfets, elle savait au moins qu'elle y serait tranquille. Elle n'y avait encore jamais croisé quelqu'un. Et, malgré tout, un peu de silence et de solitude ne lui faisaient pas de mal. Elle avait l'impression de pouvoir s'échapper, ne serait-ce qu'une seconde, loin de cette bulle d'anxiété qui était désormais son monde.

Perdue dans ses pensées, elle n'avait pas entendu le bruit de l'eau qui venait de se couper. Elle n'avait pas sentie la chaleur de la vapeur s'échapper sous porte pour réchauffer les pierres extérieures. Elle en fut donc d'autant plus surprise de découvrir que quelqu'un était là. Et que ce quelqu'un était Scorpius. Elle le fixa quelques secondes, incrédule. Elle ne l'avait pas réellement revu depuis les évènements récents. Ni même depuis l'été dernier, si ce n'était pour échanger quelques mots au détour d'un couloir. Etrangement, lorsqu'elle s'était réveillée à l'infirmerie après l'attaque du château, elle avait pensé à lui. Elle ne saurait dire pourquoi, et ne se l'était pas vraiment demandé non plus, davantage inquiète de savoir qu'ils avaient perdu. Je suis désolée, lâcha-t-elle finalement, encore troublée d'avoir été surprise, ou plutôt de l'avoir surpris. Elle aurait dû partir et revenir plus tard. Elle n'aurait d'ailleurs même pas dû lui parler. Après tout, elle ne le connaissait pas suffisamment pour savoir de quel côté il était. Peut-être parlerait-il de tout ça aux salopards qui s'amusaient à torturer ses amis. Peut-être que cela causerait du tort à Milo. Peut-être que... Ses yeux glissèrent finalement sur le miroir derrière lui. Le fil de ses pensées fut brutalement interrompu, son cerveau maintenant concentré sur ce qu'il y voyait. De large plaies à peine cicatrisées s'étendaient le long de son dos. Billie reconnut les marques du fouet, pour en avoir fait la douloureuse expérience lorsqu'elle était enfant. Elle resta plantée là, de nouveau complètement happée par cette réalité qui semblait lui échapper. Un sentiment étrange la parcourut alors : elle se sentit soulagée. La vision de ces marques ne lui procurait aucun satisfaction, mais l'idée qu'il avait subit le courroux de leurs ennemis indiquait sans nul doute qu'il n'était pas de leur côté. Et donc qu'elle était en sécurité. Elle et les autres. Son cœur se serra pourtant incontrôlablement. Elle aurait voulu lui demander comment il allait. S'il avait besoin de quelque chose. Si elle pouvait faire quelque chose. Mais aucun son ne sortait de sa gorge, prisonnière de cet état léthargique dans lequel elle s'était enfermée.

Le temps semblait s'être arrêté, si bien que Billie ne s'était pas rendu compte qu'elle le fixait sans rien dire depuis un peu trop longtemps. Outre le fait que c'était sans doute déplacé, elle réalisa alors subitement qu'il était torse nu. Ses yeux parcoururent rapidement son corps avant que le sien ne soit électrisé, l'encrant cette fois pleinement dans la réalité. Oh, euh. Je suis désolée Scorpius, je ne savais pas qu'il y avait quelqu'un ! Je repasserai plus tard. Elle se retourna brutalement, cognant son sceau contre le mur qu'elle n'avait pas vu si près. Ce dernier se renversa à moitié sur le sol ce qui arracha un soupir d'agacement à la jeune fille. Elle se précipita à terre, tentant de tout éponger rapidement pour permettre à Scorpius d'avoir l'intimité qu'il venait sans doute chercher ici.

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Message(#) Sujet: Re: « nous sommes ce que nous choisissons d'être » feat. billie « nous sommes ce que nous choisissons d'être » feat. billie EmptyLun 3 Avr - 6:42

nous sommes ce que
nous choisissons d'être
Billie & Scorpius
Il n’y a pas d’amour ni d’amitié qui croisent le chemin de notre destination sans laisser de marque pour toujours.

« Je suis désolée », avait dit la jeune fille lorsque j'avais surpris sa présence dans la salle de bain des préfets. Je n'avais pas prévu croiser qui que ce soit. Si j'étais venu prendre ma douche au milieu de l'avant-midi alors que tout le monde était sensé être en cours, c'est parce que j'avais espéré me retrouver tout seul ici, éviter les regards sur moi, sur mon dos où s'étalaient les marques laissé par la dernière séance de torture en date. Elles n'étaient pas complètement guérie, pas tout à cicatrisées. Sans doute qu'elles ne disparaîtraient jamais comme on nous avait refusé la médecine magique prétendant qu'elle nous guérirait bien trop rapidement et que nous ne nous souviendrions pas de la raison pourquoi on nous avait puni. Raison inexistante si vous voulez bien mon avis. On avait absolument rien fait, mais ils s'en fichaient eux. Ils ne faisaient qu'obéir aux ordres données par un tyran sans se poser de questions. Les pions du mal. Le mal qui était la cause de tous nos malheurs et du regard écarquillé de Billie lorsque ses yeux se posèrent sur le miroir. Horrifiée. Voilà le terme pour décrire son expression en ce moment. J'aurais voulu bouger, j'aurais voulu attraper un chandail pour me couvrir, mais je n'arrivais pas à faire le moindre geste. Mes pupilles grises étaient rivés sur la gryffone, attentives au moindre changement dans son attitude. Ses yeux quittèrent le miroir pour se poser sur moi, sur ma véritable personne et plus mon reflet. Je la vis me détailler avant que le trouble ne prenne place à la surprise sur son visage voisinant avec le rouge. Elle venait sans doute de se rendre compte qu'elle me fixait. À moins que ce ne soit le fait que je ne suis qu'à moitié vêtu. Cette idée me mis mal à l'aise. Je sentis une chaleur pondre au niveau de mon visage, gêné. Je n'avais jamais été torse nu devant une fille avant, et sentir le regard de Billie sur moi m'avait fait un drôle d'effet, m'avait plu...

« Oh, euh. Je suis désolée Scorpius, je ne savais pas qu'il y avait quelqu'un ! Je repasserai plus tard. » Elle avait parlé très vite avant de se mouvoir tout aussi rapidement. Son sceau entra en collision avec le mur dans un vacarme à en réveiller un mort. Je vis une bonne partie de son contenu se répandre sur le sol. Billie soupira d'agacement avant de se pencher précipitamment pour éponger le sol. Je repris le contrôle de mon corps. En quelques enjambées hâtives, j'étais rendu à sa hauteur. Je m'accroupis à ses côtés, attrapant son bras qui s'activait à essuyer le sol à l'aide d'une vieille éponge crasseuse. Immobilisant ses mouvements avec fermenté et douceur, je lui retirai l'éponge de la main. « Billie... », commençais-je d'une voix calme. « C'est pas grave. Laisse tomber. C'est juste de l'eau. Je m'en occupe. » J'allais m'arrêté là lorsque je me souvins qu'elle n'aimait pas trop les ordres. « D'accord ? », ajoutais-je, interrogateur. Elle tourna la tête dans ma direction, je lui offris un sourire rassurant. Nos regards se croisèrent et pendant un instant, j'eu l'impression que le monde s'arrêtait. Je vis la fatigue, l'inquiétude, la tristesse et la crainte dans son regard. Ses yeux bleus qui abritaient au début de l'année des éclairs malicieuses, tant de joie de vivre et pétillaient d'une curiosité fascinée n'étaient plus les mêmes. Ils étaient comme éteints. Cette constatation me serra le cœur. J'étais passé à l'infirmerie en octobre, inquiet quant à la condition de la gryffondor. Elle était dans un piteux état. J'avais eu du mal à quitter son chevet. On avait du me forcer à le faire. Après Louve, j'avais eu peur qu'elle ne périsse aussi ce jour-là, ou les suivants. Je ne sais pas pourquoi j'avais cet irrésistible besoin de la protéger. Depuis ce jour sur le chemin de traverse, je gardais un œil sur elle, m'assurant qu'il ne lui arrivait rien de fâcheux. Ce jour-là, je m'étais sentis complètement démuni alors qu'elle gisait, inconsciente, sur son lit dans l'infirmerie. J'aurais tant aimé pouvoir l'aider. Au lieu de quoi, je les avais laissé la traîner dans les cachots où elle croupissait depuis cinq mois. Cent cinquante-et-un jour qu'elle servait d'elfe de maison à Blackman et où j'avais eu une pensée quotidienne pour sa condition. Mais pourquoi elle? Maintenant que j'y pensais, je me rendais compte que je ne savais pas pourquoi je pensais si souvent à elle. Cette constatation me mis mal à l'aise.
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